Concours Littéraire Noël 2016
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Concours Littéraire Noël 2016
Bonsoir à tous, chers membres de Manga-Info
Nous ouvrons ce soir le Concours Littéraire de Noël après demande de la part de certains membres et la volonté du staff de perpétuer cette tradition qui enchante nos réveillons bien plus que les cadeaux (il faut le dire ).
Cette année, le brief du texte sera un peu plus complexe que les précédents dans une optique de changer un peu et de faire ressortir le Super-Saiyen-Stephen-King qui est en vous
Le texte :
- Devra avoir pour point central un élément fortement rattaché à Noël (Le père Noël, les lutins, le sapin, la neige, que sais-je...)
- Devra impliquer au moins deux membres du forum (nombre maximal illimité, vous pouvez être l'un des personnages)
- Devra comporter au moins 3 figures de style différentes, répétées au moins 2 fois chacune (cadeau à notre belle langue)
- Devra comporter entre 1000 et 3000 mots
- Aura la possibilité d'être accompagné d'une musique de fond pour accompagner son ambiance
Les textes devront m'être envoyé en Message Privé dans une balise code avant la date du 28 Décembre à 21h, heure française.
Toutes les questions dont la réponse pourra être utile aux autres membres peut être posée sur ce topic et nous ferons de notre mieux pour y répondre convenablement.
Le staff vous souhaite à chacun une excellente soirée et de bonnes fêtes. Nous espérons un maximum de participants pour célébrer Noël tous ensemble et en lecture !
Nous ouvrons ce soir le Concours Littéraire de Noël après demande de la part de certains membres et la volonté du staff de perpétuer cette tradition qui enchante nos réveillons bien plus que les cadeaux (il faut le dire ).
Cette année, le brief du texte sera un peu plus complexe que les précédents dans une optique de changer un peu et de faire ressortir le Super-Saiyen-Stephen-King qui est en vous
Le texte :
- Devra avoir pour point central un élément fortement rattaché à Noël (Le père Noël, les lutins, le sapin, la neige, que sais-je...)
- Devra impliquer au moins deux membres du forum (nombre maximal illimité, vous pouvez être l'un des personnages)
- Devra comporter au moins 3 figures de style différentes, répétées au moins 2 fois chacune (cadeau à notre belle langue)
- Devra comporter entre 1000 et 3000 mots
- Aura la possibilité d'être accompagné d'une musique de fond pour accompagner son ambiance
Les textes devront m'être envoyé en Message Privé dans une balise code avant la date du 28 Décembre à 21h, heure française.
Toutes les questions dont la réponse pourra être utile aux autres membres peut être posée sur ce topic et nous ferons de notre mieux pour y répondre convenablement.
Le staff vous souhaite à chacun une excellente soirée et de bonnes fêtes. Nous espérons un maximum de participants pour célébrer Noël tous ensemble et en lecture !
Re: Concours Littéraire Noël 2016
On doit nommer les membres ?
Master of Madness- Master of Reality
- Grade spécial : Roi du dab
Nombre de messages : 4445
Age : 25
Groupe :
Date d'inscription : 05/08/2013
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Bien le bonsoir, Master of Madness.
Il n'est pas de l'ordre de la nécessité de nommer par son pseudo un membre, il est cependant important que chacun en lisant le texte puisse l'identifier.
Son identité ne doit donc pas être trop implicite, mais le nommage explicite n'est pas nécessaire.
En espérant que ce soit clair.
Il n'est pas de l'ordre de la nécessité de nommer par son pseudo un membre, il est cependant important que chacun en lisant le texte puisse l'identifier.
Son identité ne doit donc pas être trop implicite, mais le nommage explicite n'est pas nécessaire.
En espérant que ce soit clair.
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Je vous remercie de cette réponse, très cher. *salue bien bas*
Master of Madness- Master of Reality
- Grade spécial : Roi du dab
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Age : 25
Groupe :
Date d'inscription : 05/08/2013
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Bonsoir à tous ! Voici venu le moment de poster les textes de notre Concours Littéraire
Nous avons eu 3 participations cette année
Sans plus attendre, voici les oeuvres :
Je vous invite à voter pour votre texte préféré en postant à la suite de ce topic. Vous pouvez également ajouter des commentaires (en spoiler) sur chaque texte pour aider les auteurs à mieux écrire et à comprendre ce qui a pu plaire/déplaire et leur rendre hommage pour le travail fourni.
La date de limite des votes est le 11 Janvier 2017 à 21h, où le grand gagnant ou la grande gagnante sera annoncé(e)
Merci aux participants, et bonne lecture à tous
Nous avons eu 3 participations cette année
Sans plus attendre, voici les oeuvres :
- Texte 1:
- Vlandixi
Bonsoir à vous, terriens. Mon nom de code est Vlandixi. Je viens du fin fond de la galaxie. Ma planète, Sanseyar est telle que vous, humains, l’imaginez habituellement. Nous existons depuis des millénaires, personne n’a une idée du nombre précis. La technologie est le maître mot de notre Monde, elle nous régit. Je faisais partie de la communauté de protection intergalactique, j’arborais un gilet vert pâle, surplombée d’un hexagone bleu, qui signifiait mon rang de novice, fraîchement débarqué. Mais les choses ont mal tourné. Aujourd’hui je vis sur votre planète, cette belle Terre.
Et je vous réserve une jolie surprise. Joyeux Noël à tous.
- Quelle horreur !
- Waow, un vrai extra-terrestre, trop fort !
Les réactions du jeune garçon et de sa mère semblaient fort contradictoires. Ma foi, il ne pouvait en être autrement. Révélez au vingt-et-unième siècle votre existence verte à un monde croyant être le seul à exister, et les réactions feront rarement l’unanimité. Au large de la côté Ouest du plus puissant pays du monde, puis non loin du Parthénon que j’ai toujours adoré, j’observais les quatre coins de la planète bleue et me délectais des réactions d’inquiétude, de peur, de crise parfois que je pouvais observer ici et là. Pour tous ceux qui avaient observé mon annonce avec négligence et dont la réaction était la joie, ou encore l’indifférence, j’éprouvais un profond sentiment de pitié. Eux allaient tomber de haut à la fin de la nuit, et auraient mieux fait de se préparer à avoir peur dès maintenant. « Et je vous réserve une jolie surprise. Joyeux Noël à tous.»
J’avais prononcé cette dernière phrase à la manière de l’Empereur de Star Wars, mon personnage de film préféré. A ceci près que ses pouvoirs étaient peu de choses comparé à ma technologie. Il avait créé un rayon de la mort pouvant détruire des planètes, ce qui avait été mon projet de fin lors de ma troisième année à l’école de Sanseyar, pour mes neuf ans. Il pouvait lancer des éclairs. J’ai créé mon dispositif pour faire de même à la seconde où j’avais fini le film. Sauf que voilà, lui n’avait pas créé la légende du Père Noël, à laquelle croyaient des milliers d’enfants. Mais moi, si.
Ma sortie de la police intergalactique est une drôle d’histoire. J’ai fait une petite boulette en détruisant par mégarde une planète, au lieu de la météorite de la taille d’une petite ville qui lui fonçait dessus. Les erreurs ne sont pas monnaie courante dans une institution qui s’est donnée pour mission de protéger l’univers des pires horreurs des planètes qui ignorent totalement qu’elles sont au bord de l’extinction. Comme ces bestioles de la Terre où je m’étais endormi à mon poste, laissant filer une météorite qui les a légèrement refroidis. C’est probablement pour cette vieille mégarde que mon exil a eu lieu sur cette planète quand j’y pense. Mais on ne m’a jamais rendu si grand service.
Depuis plus de huit cent ans maintenant, je mets en place mon plan pour acquérir le pouvoir de me venger de ma planète natale. Parce que je suis énervé de vivre en exil ? Oui, c’est vrai. Parce que je m’ennuie ? Oui, aussi. Mais surtout car j’ai vu la vraie nature des êtres humains. Je ne suis pas un méchant de base, en fait, je me considère comme le gentil de l’histoire. Ils se font la guerre à tour de bras, commettent des atrocités sans nom pour au final, rien. Des plus grandes terres ? Qu’ils peuplent déjà les quatre-vingt-dix pour cent de territoire restant dans leur pays. De l’argent ? On dirait des enfants qui se passent des jouets à tour de rôle. Les ressources ? L’honneur ? Le désaccord ? La suprématie ?
Pas vraiment d’intérêt. Autant j’adore l’Empereur comme personnage pour son charisme, ses idées, ses pouvoirs et son évolution, autant je le plains. Il n’a pas grand-chose à faire depuis bien longtemps et doit souvent regretter son ordre 66, sans lequel il aurait continué à jouer à cache-cache tout en s’amusant bien.
J’ai donc décidé de mettre un plan à exécution après des années d’observation, à ne rien faire à part regarder la télé et de temps à autre penser à mon ancienne planète, à ma famille. A mon frère, qui s’était un jour demandé si les peaux de bananes faisaient vraiment glisser – oui elles poussent également sur Sanseyar – et avait tenté le coup. Je rigole encore aujourd’hui du fait que ses amis l’appellent toujours « Peaudebanane » pour ne pas le laisser oublier ce merveilleux jour. Que de bons souvenirs. Dommage que j’ai décidé de détruire ma planète natale.
Un soir dans mon laboratoire avec Eishimina, mon assistante robot personnel, j’ai réfléchis au moyen pour emmagasiner suffisamment d’énergie sur plusieurs siècles afin d’être suffisamment armé pour accomplir mes quêtes. Détruire l’espèce humaine ainsi que ma propre espèce. J’ai alors puisé une nouvelle fois dans ce cinéma Terrien que j’aime tant pour trouver la meilleure des idées. Créer un anneau que je placerais autour de mon doigt, qui se nourrirait d’une gigantesque masse d’énergie alimentée par l’espoir. Mais comment donner de l’espoir aux gens ? En créant une légende qu’ils finiraient par adopter au cours des siècles, à vénérer, à ériger en leur plus beau jour de l’année chaque fois que celle-ci se terminerait : Nowell.
Pour me sortir de mon ennui quotidien, j’avais décidé d’apprendre les langages de cette planète au fur et à mesure. J’en étais au début des leçons d’Anglais et j’avais donc décidé de ne pas chercher très loin. Peu importe le nom de cette fête, ils l’adoreraient de toute façon, bêtes comme ils sont. J’ai donc créé Nowell et la légende du Père Nowell. Un vieux bonhomme barbu et sage – les Terriens assimilent bizarrement les vieux barbus à des gens sages – rouge pour contraster avec la neige de fin d’année, qui apporte des cadeaux aux enfants – les plus grands porteurs d’espoir – une fois par an. Autant dire que créer tout ça fut aisé. Une fois que les enfants y ont cru, leurs parents se sont mis à acheter les cadeaux que leurs mioches leurs demandaient, à se déguiser eux-mêmes en bonhomme rouge à barbe, et à ériger tout un évènement autour de cette fête. Autant dire que je me tournais les pouces, finalement.
Mais l’intéressant est là : J’avais réussi à créer la machine qui récolterait tout l’espoir de ces enfants ouvrant leur cadeau à Nowell – que ces idiots de Terriens avaient changé par « Noël », j’aurais mieux fait de l’écrire dans le ciel ou de leur imprimer sur le front – et qui alimenterait la source inépuisable de mon pouvoir. D’après mes calculs, ma puissance durant l’année deux mille dix-sept aurait alors atteint un niveau suffisant pour éradiquer Sanseyar. Eishi – qui préférait ce petit surnom – s’occupait alors de construire le système de pénétration des quelques milliers de protections que possédait la planète, pendant que de mon côté, je ne faisais rien. C’est fou comme les préparations de destruction sont longues et ennuyantes.
Le vingt-cinq Décembre deux mille dix-sept enfin arrivé, je me sentais prêt. La machine était à jour, l’afflux de pouvoir n’aurait plus lieu d’être dans exactement vingt-trois heures, et ma race ne savait rien de rien. Enfin, dix-neuf heures en réalité, mais je tenais à attendre la fin du film de ce soir. Dans un timing parfait, aujourd’hui était diffusée pour la première fois le neuvième et dernier épisode de la Saga Star Wars dans les cinémas – auxquels ma télé était branchée – clôturant ainsi l’épopée de ce chef d’œuvre. A moins qu’il ne soit ensuite racheté par Google pour faire d’autres films. Ce qui en fait n’était pas possible car j’étais sur le point de détruire la Terre. J’avais failli oublier.
Commençant un marathon de ma Saga favorite pour ensuite continuer avec le nouvel épisode, je sentais quelques traces de mélancolie en moi. Je repensais une dernière fois à Peaudebanane – en rigolant comme chaque fois à l’idée de ce surnom toujours aussi drôle – tout en me sentant légèrement coupable, avant de me mettre devant la télé, comme chaque jour. Arrivé à la fin du huitième épisode, je me sentais extrêmement excité, comme lors de la sortie des épisodes sept et huit après tant d’années. Commença alors mon tant attendu film, avec à ma droite le bouton rouge qui exploserait les deux planètes et serait mon bouquet final.
Le film était incroyable. Ils ont même annoncé un prochain dans un an.
Bon, pour le bouton rouge, j’attendrais l’année prochaine.
- Texte 2:
- La Compagnie de Nohel
Le Père Nohel est mort.
Dans le comté de Manfo, sa dépouille continue de se balancer au bout d’une corde, sinistre avertissement pour tous ceux qui oseraient célébrer à nouveau la fête païenne du partage et de la famille. A l’origine terre d’accueil de toutes sortes de races, – elfes, gnomes, demi-orcs et même gobelins – Manfo est devenu il y a peu le fief d’un tyran dément. Masmad, autoproclamé Seigneur de la Folie. Le premier jour de son règne insensé, il avait interdit Nohel, et menacé de mort toute personne qui ferait un présent à une autre. Bravant l’interdit, le héros des petits et grands avait sacrifié sa vie, au nom de la noble cause qui était la sienne…
Le Père Nohel est mort.
Mais un an plus tard, la relève arrive.***
Tapi dans l’ombre d’un bosquet de pins, un barbare à la peau grisâtre examinait le tranchant de son imposante hache. Une épaisse barbe blanche lui mangeait le menton, tandis qu’une crinière écarlate hérissait son crâne. Torse nu, malgré le froid hivernal, le demi-orque était assis sur une souche, ses bottes de cuir sombre reposant dans la neige. Son bras droit était tatoué, laissant apparaître un motif complexe s’enroulant sur lui-même. Avec une voix étrangement mélodieuse pour une créature aussi imposante, il lança :
- Mes amis, j’espère que vous êtes prêts. La plus noble des quêtes nous attend.
Lorsqu’il se releva, exhibant fièrement un épais pantalon rougeâtre, il fut rejoint par deux hommes et un gobelin, eux aussi vêtus de vermeille. Le nabot verdâtre dégaina ses dagues, qui semblèrent étinceler malgré la nuit, tandis qu’un homme à la peau sombre buvait une gorgée de rhum. Le dernier humain de la troupe, une pipe fourrée dans le bec, réajusta sur ses épaules un énorme sac rempli de jouets.
- Alno-sy ! Lança-t-il.
Le gobelin soupira avant de demander au barbare, de sa voix rauque :
- Il a dit quoi là ?
- « Allons-y » traduisit le chef de la bande.
Sur ce, les quatre nouveaux héros de Nohel s’enfoncèrent dans la nuit.***
Le premier village était entouré d’une palissade de bois, ses uniques portes étant jalousement surveillées par deux hommes en armure. Sur leurs plastrons sombre était représenté le démon grimaçant de Masmad… Les soldats s’assuraient que le couvre-feu était bien respecté. Accroupi derrière un tronc massif, le barbare évalua la distance qui les séparait des battants de bois. Une bonne centaine de mètres de terrain herbeux. Seul l’un d’eux avait l’espoir de s’approcher furtivement. D’un signe de la main, le demi-orque intima à son compagnon gobelin d’y aller, seul. Ce dernier cracha un juron puis s’avança sur la plaine. Grâce à sa petite taille, il n’avait besoin que de s’accroupir pour ne pas dépasser des herbes hautes… Le gobelin progressa rapidement, prenant néanmoins garde à ne pas faire le moindre son. Dans l’obscurité silencieuse, le moindre craquement sonnerait comme un cor. Il n’était plus qu’à quelques pas des deux sentinelles lorsqu’il dégaina deux couteaux de lancer, presque aussi longs que ses bras. Terriblement effilés. D’un mouvement précis, il projeta les deux lames vers les gorges nues des deux soldats. Sans un cri, ils s’effondrèrent au sol. Aussitôt, les trois compagnons du nabot sournois se ruèrent vers le village.
Le gobelin trouva un trousseau de clé sur le cadavre d’une de ses victimes, avec lequel il s’empressa d’ouvrir les portes. L’instant suivant, les quatre héros étaient entrés. Le plus difficile restait à faire…
A peine avaient-ils fait quelque pas vers le premier édifice, – une petite écurie semblait-il – que des bruits de pas se firent entendre non loin. Une patrouille ! Pas très nombreuse a priori.
- Je m’en charge, souffla le moine à la peau sombre.
Le chef de l’expédition acquiesça puis fonça vers la première maison, les deux autres sur les talons et entreprit d’en escalader le mur. A cet instant, trois gardes apparurent au coin de la rue, munis de torches. Dès qu’ils aperçurent le moine, qui se tenait bien droit au milieu de la route, ils se figèrent, comme pétrifiés. Tétanisés. Ils avaient simplement croisé le regard de l’étrange moine… Un « regard de tueur » capable de figer d’effroi le plus courageux des hommes. L’instant suivant, il bondissait en avant. Du coude, des genoux et des paumes, il terrassa sans mal les pauvres soldats immobiles. Prestement, il cacha leurs corps derrière des tonneaux, puis alla rejoindre ses compagnons sur le toit de la maison. Dès qu’il eut posé les pieds sur le chaume, il sortit sa fidèle bouteille de rhum et en but une nouvelle gorgée.
- Admirable performance, mon ami, le félicita le demi-orque. Mais nous n’avons pas de temps à perdre : il nous faut impérativement nous infiltrer dans cette masure, afin de donner beaucoup de bonheur aux enfants qui y vivent, sous la forme de présents mirobolants…
- T upeu xfiare dse phrasse pls cuortes t usais… Marmonna l’homme qui portait le gros sac.
- Bordel, articule mec ! Siffla le gobelin.
- J’fias c eque je puex !
- Bon, on y va ? Chuchota le moine.
- Cette cheminée est trop étroite pour que mon imposant corps puisse passer, allez-y, je vais surveiller les alentours et m’occuper des éventuelles menaces…
Les deux humains et le gobelin se laissèrent ainsi tomber le long de la cheminée, jusqu’à un âtre froid. Ils étaient dans une petite pièce à vivre, au centre de laquelle trônait une table en bois. Dessus, une pâtisserie à peine entamée. D’un bond agile, le gobelin se rua sur le meuble et prit un morceau de bûche… qu’il vomit presque aussitôt.
- pu**** mais c’est quoi ça ? Ce gâteau c’est une arme de destruction massive tellement il est dégueu !
- Femre-al. J evias verfierq ue tuot le mnod edort.
Posant son sac, l’homme à la pipe, entreprit d’explorer discrètement l’intérieur, assez peu décoré. Il passa devant une chambre, où dormait un enfant, avant de tomber sur celle de sa mère. La couverture tombait à moitié du lit, laissant apparaître la silhouette d’une elfe. Il resta quelques secondes à l’observer avant d’aller avertir ses amis :
- Eh lse gras, al mère d ugosse es ttrop bnone !
- Après tu te demandes pourquoi on t’appelle « le dalleux »… S’amusa le moine.
- Ouais bah en tout cas elle doit visiblement haïr son gosse vu ce qu’elle lui fait à bouffer ! Bon on se casse, on a posé les jouets.
D’un geste de la main, le gobelin désigna un petit cheval de bois et une épée factice, déposés sur un tapis sale. De quoi faire plaisir au marmot d’une cavalière.***
Deux heures plus tard, tous les enfants du village avaient reçu leurs cadeaux. Des présents plus ou moins adaptés d’ailleurs… Faute de mieux, celui qu’on appelait « le dalleux » avait offert du tabac (entre autres drogues) à quelques marmots, au grand dam du demi-orque. Tous les enfants, vraiment ? Une demeure encore était demeurée inviolée par l’équipe de cambrioleurs bénévoles. Un grand manoir, entouré de champs où poussaient d’étranges pommes de terre noires. Des rumeurs terribles courraient sur l’habitant de la demeure, de troublants ragots évoquant les sinistres sévices subis par la fille unique du riche marchand…
- Compliqué à escalader… Souffla le moine.
- C’est la dernière maison. Nous n’avons pas besoin de recourir à la discrétion pour celle-ci… Il nous suffira de nous activer le plus rapidement possible, de délivrer nos présents en quelques instants, puis de nous évanouir dans les épaisses ténèbres nocturnes de la nuit noire, lança calmement le barbare cultivé.
A ces mots, il brandit son énorme hache, qu’il abattit violemment sur la porte d’entrée. Le bois éclata, produisant un vacarme inouï, qui aurait tôt fait de rameuter la moitié, sinon l’entièreté, de la milice.
- Dêpéhcons nuos !
Les quatre héros s’engouffrèrent dans l’ouverture béante, fonçant vers la pièce à vivre. L’homme à la pipe était occupé à vider le reste de son sac à « jouet », quand une petite voix fluette perturba son entreprise. Une petite fille aux longs cheveux sombres, tout de rose vêtue, le fixait avec de grands yeux. Elle s’attarda sur l’espèce de bonnet rouge qui coiffait le crâne du fumeur, avant de se ruer vers lui en criant :
- Père Nohel !
Alarmé, le gobelin fit irruption dans la pièce, les dagues au clair. Comprenant aussitôt la situation, il laissa échapper une flopée de jurons grossiers, que la gamine ignora superbement.
- Un lutin de Nohel !
- Sa race, un témoin ! Faut qu’on se tire les gars ! Beugla le nabot à la peau verte.
Ils venaient à peine de quitter le manoir qu’un brouhaha parvint à leurs oreilles. Les gardes arrivaient déjà ! D’un coup d’œil en arrière, le demi-orque constata que la petite qui les avait surpris les prenait en chasse. Elle était maintenant dans la rue, ses petites jambes la portant surprenamment vite.
- Dalo, prends la gamine ! Cria le barbare, avec une concision qui ne lui ressemblait pas.
- Quoi ?! Jem etape aps les gmaines moi !
- Abruti, fout-la dans le sac et court ! Si les gardes voient qu’elle nous suit ils vont la prendre pour une complice ! Rétorqua aussitôt le gobelin sans cesser de courir.
- C’set bno j edéconnait…
La petite laissa échapper un hurlement strident quand le sac de toile se referma sur elle, avant d’en pousser un second quand elle fut balancée sur les épaules du dénommé Dalo. La glorieuse fuite de Nohel avait commencé.
Une fuite qui prit fin bien trop rapidement, fort malheureusement. Devant les portes du village, une vingtaine de soldats en armure les attendait, armés jusqu’aux dents. Ils arboraient tous les couleurs du tyran dément, et dans leurs yeux brulaient la lueur de folie propres aux séides de leur seigneur.
- Je vais les occuper pendant que vous courrez, lâcha le moine en s’avançant héroïquement.
- Nous combattrons à tes côtés, mon ami. Ce soir nous mourrons ensemble dans la gloire… ou nous fuirons héroïquement, notre noble devoir accompli, asséna le demi-orque en posant une main sur l’épaule de son compagnon humain.
- J eprotgerait lag amine sle gars.
- pu****… J’plonge aussi dans la bataille, marmonna le roublard miniature. J’déverrouillerais la porte dès que j’pourrais. Je chanterais pour vous dire que c’est fait.
Tous acquiescèrent gravement. Une dernière fois, le chef de la troupe prit la parole.
- Tout est dit. Allons affronter notre destin.
Quelque part dans la nuit, un lama hurla à la lune.
S’avançant vers le bataillon, le moine noir dégaina sa fidèle bouteille de rhum, qu’il vida d’un trait. Son regard ne tueur ne marcherait pas contre autant de personnes, il lui fallait recourir aux techniques secrètes de son clan. Une fraction de seconde plus tard, il engloutissait une poignée d’herbes magiques, fortifiant le corps et l’esprit. Un premier garde fondit sur lui, l’épée en avant. D’un pas sur le côté, le moine esquiva l’assaut et riposta avec une violence époustouflante. Sa paume fit presque éclater le crâne de l’agresseur, qui se vit projeté à plusieurs mètres de là. Une aura de puissance se dégageait du combattant noir.
- Venez gouter la puissance du Jutsu ancestral du clan Fon’Sdeh.
Avec rage, le barbare entra dans la danse, maniant sa hallebarde avec une précision mortelle. Le sang giclait abondamment, l’acier hurlait et la chair volait. Mais les soldats ennemis ne cessaient d’affluer, toujours plus nombreux… Encerclé mais toujours vaillant, le demi-orque ruisselait d’un sang qui n’était pas toujours le sien. Non loin de là, l’homme à la pipe usait de sa rapière avec une habileté hors norme, parant et repoussant tous les assauts qui visaient le précieux contenu du sac de toile, qu’il continuait de tenir de sa main libre. Alors que le combat semblait tourner à la déroute pour les quatre héros de Nohel, une succession de hurlements gutturaux retentirent, couvrant l’espace d’un instant le vacarme de la bataille.
- Le signal ! Cria à son tour le barbare, tout en se débarrassant d’un ennemi qui lui avait planté une lance dans le bras.
Chargeant comme un bœuf, le chef du groupe fonça vers les battants de bois, balayant les hommes qui se trouvaient sur son chemin, au prix de nombreuses blessures. Dans son sillage, ses trois compagnons reculaient sans cesser de se battre, distribuant la mort du bout de leurs lames et de leurs bras. Les cadavres s’amoncelaient au sol, gênant la progression des autres gardes.
- Maintenant on court les gars ! S’époumona le nabot aux couteaux en prenant ses jambes à son cou.***
Perdu dans une épaisse forêt, un feu de camp crépitait au cœur d’une clairière étroite. Autour de l’âtre, des morceaux de troncs avaient été disposés pour servir de banc à quatre héros et une enfant. Les soldats avaient finalement été semés, après une bonne heure de fuite héroïque. Célébrant la victoire, le gobelin frappait sur des plaques de fer à l’aide de ses dagues, provoquant une cacophonie assourdissante et tout à fait discordante. Lorsque la gamine demanda ce que le « lutin » faisait, le barbare, encore tout ensanglanté, lui répondit en riant :
- De la musique. Il appelle ça du « métal » et je dois avouer qu’à force on finit presque par apprécier ces sonorités lourdes et rapides.
- Pff, rien que du bruit ! Rétorqua le moine, qui fumait tranquillement la pipe avec son ami bretteur.
Au bout de quelques minutes, le nabot cessa son vacarme et commença à disposer des lapins au-dessus du feu.
- Au fait… Vous êtes qui ? Demanda finalement l’enfant, avec un grand sourire candide.
Ce fut le chef de la bande qui prit la parole le premier, de sa voix grave et mélodieuse :
- On m’appelle Zief le Conteur, également surnommé le « Bar-barde . Amoureux des mots et des langues, j’ai longtemps parcouru le monde pour raconter les milles et une histoires qui vagabondent sans arrêt à l’intérieur de mon crâne. Cet homme que tu vois là, avec ses cheveux courts et sa rapière à la ceinture, est mon ordalie. J’ai juré devant les cieux qu’un jour il arriverait à s’exprimer sans faire la moindre faute !
- Tu sais bien que c’est un cas désespéré, ricana le gobelin, en mordant dans un lapin encore cru.
Tout le monde s’esclaffa, jusqu’à ce que le fameux épéiste se présente :
- Jes uis Dalo, eto n ma’ppelle « le dalleux ». T ucomprendra puorquoi quant tus eras pls grnade !
- Tu as besoin qu’on traduise ? Proposa le demi-orque à la gamine.
- Euh non, je crois que j’ai saisi… Et lui là, le « Lutin » ?
L’intéressé leva les yeux de son repas, et tenta de sourire à l’enfant, dévoilant des crocs couverts de sang.
- Unho le Gobelin. Mais grâce à toi ils vont sans doute se mettre à m’appeler « le Lutin »… pu****.
L’enfant éclata d’un grand rire, cristallin. Des larmes d’hilarité perlaient au coin de ses yeux quand elle tendit le doigt vers le dernier de la bande :
- Et le noir ?
- Med Hammand. Dernier membre du clan Fons’Deh… Mais tu peux aussi m’appeler Hik’ si tu veux.
- Hik ? Pourquoi ? Fit la petite en fronçant les sourcils, visiblement perdue.
Un silence pesant s’installa sur le camp. Après quelques secondes, le moine à la peau sombre soupira puis lança à son ami demi-orque :
- Allez vas-y, fais-la ta blague pourrie…
Avec un grand sourire tordu, Zief lâcha :
- Med « Hik » Hammand. Car pour lui, le rhum est un « rhum-ède » capable de soigner toutes les blessures…
Atterré par le niveau pitoyable de la plaisanterie, l’enfant se frappa le front du plat de la main.
- Au fait… Moi c’est Nina. Je peux rester avec vous ? J’ai pas vraiment envie de retourner chez mon… « père »… Demanda-t-elle timidement, un frisson de peur agitant ses petites épaules.
Les quatre héros se consultèrent du regard. Aucun mot ne fut échangé, mais très rapidement un accord fut trouvé. Comme un seul homme, ils s’exclamèrent alors :
- Bienvenue dans la Compagnie de Nohel !
- Texte 3:
- Je n'avais, depuis mon arrivée, vu aucun être vivant, entendu aucun bruit si ce n'était les hurlements du vent, et n'étais même pas certain de l'endroit où me rendre. J'avais appris que le Père Noël, ce personnage fantastique et mystérieux, vivait dans ces contrées désertiques, d'où il ne sortait qu'un seul soir dans l'année pour répandre la joie dans le monde. Je comptais bien le rencontrer sous peu. J'avançais sur un océan blanc, dans un silence ambiant seulement brisé par le bruit de mes pas s'enfonçant dans la neige, parsemé çà et là de récifs gelés et de gigantesques sapins verts, semblables à des mâts solitaires dépourvus d'un navire sur lequel voguer. La nuit commençait à tomber sur ce paysage éclatant, la perpétuelle bataille entre l'obscurité et la lumière débutait. Evidemment les ténèbres engloutiraient tout. A cet instant, je surplombai une incroyable banquise du haut d'une basse colline, me permettant ainsi d'apercevoir au loin une lueur brûlante... l'objet de ma convoitise. Je décidai de me reposer sur cette butte et de repartir en quête au lever du jour, lorsque l'aube aurait chassé les dernières traces de noirceur.
Je pus constater à mon réveil la présence d'un jeune lièvre, presque invisible dans ce monde monochrome. Plus tard et à mesure que je paraissais me rapprocher de la flamme que j'avais cru voir la veille, je constatais le développement de la faune et de la flore, les arbres étaient plus nombreux, des oiseaux surgissaient des cieux et marquaient leur présence de chants enjoués, je crus même entendre le brame puissant d'un renne, quelque part dans cette nature sauvage. Le feu que j'avais vu n'était aujourd'hui plus qu'une fumée flottant lentement au-dessus d'une cheminée de pierre. J'avais réussi ! Je venais de découvrir l'endroit où vivait le Père Noël. Alors que je m'approchais de ce qui ressemblait fort à une maison, quelqu'un sortit. C'était un petit être habillé en vert, coiffé d'un bonnet dont le grelot retentissait à chaque secousse, et chaussé d'étranges bottes pointues. Je compris qu'il s'agissait d'un lutin. Lorsqu'il m'aperçut, son visage s'illumina, il courut jusqu'à moi et se jeta à mes pieds en gémissant.
- Sauvez-moi, sauvez-moi !
Ignorant sa question, je n'étais pas là pour ça après tout, je demandai :
- C'est ici chez le Père Noël ?
- Evidemment que c'est ici et c'est bien pour ça qu'il faut partir le plus vite possible !
- Euh, les lutins ne sont pas censés être fidèles au Père Noël ?
Le visage du petit homme s'empourpra puis il se mit à vociférer :
- Parce que j'ai la gueule d'un lutin ?!
- Bah... franchement ouais.
- J'suis un nain, c'est l'autre vieux crado qui nous oblige à mettre ces déguisements.
- Le vieux crado, tu veux dire le Père Noël ? Bon, tu me gênes là, je devais aller lui parler de toute façon.
Je repoussai le nain d'un revers de la main, me dirigeai vers la maison et entrai. Je ne vis tout d'abord rien, qu'une agitation générale. Un nombre indéfinissable de lilliputiens se mouvaient devant moi en construisant, collant, nouant, cousant une myriade de choses. Des tonnes de jouets et de peluches reposaient en des piles si grandes qu'elles atteignaient le plafond. Mais je m'en moquais après tout, j'étais venu pour le Père Noël pas pour ses sous-fifres. Je le cherchai du regard dans la large salle qui s'offrait à moi, je ne le trouvai pas mais je fus interloqué par un nain, légèrement plus petit que ses congénères - visiblement c'était possible - qui caressait affectueusement une peluche en forme de poulpe ; ce petit être m'effraya. Apparemment personne ne m'avait remarqué et ne trouvant pas le tant désiré personnage je me décidai à poser une question simple : Où se trouvait le Père Noël ? Un ange passa. Puis l'ensemble de la communauté lilliputienne me répondit en bondissant sur moi, en pleurs.
- Sauvez-nous, sauvez-nous !
- Changez de disque bordel. Je viens voir votre patron, il est là ?
Une naine, du moins je pense qu'il s'agissait d'une femelle, se détacha de la masse agglutinée devant moi et, agitant sa chevelure folle et crépue d'un mouvement nonchalant de la tête, renversa un atelier de travail en hurlant :
- ÉMEUTE ! INTIFADA MES FRÈRES !
Malheureusement son soulèvement ne séduit personne et elle disparue dans l'obscurité d'un coin. La foule à mes pieds n'avait toutefois pas bougé, je ne pouvais pas avancer et, devant mes refus systématiques à chacune de leurs plaintes un petit être commença à marmonner dans sa barbe, il se plaignait visiblement des étrangers qui venaient chambouler l'ordre établi dans la fabrique de jouet. Je commençais à m'impatienter lorsque le sol de la maison se mit à trembler. Rapidement les nains regagnèrent leurs ateliers et se remirent au travail ; face à moi, un escalier que je n'avais pas remarqué - je suis myope, sans doute ai-je oublié de le préciser - se mit à craquer bruyamment à mesure qu'on descendait. J'aperçus d'abord un premier pied, nu, puis un second, lui dans une claquette, puis des mollets, des cuisses grasses et blanches comme les fesses d'une nonne - très blanches quoi. En bref, j'aperçus le Père Noël, en caleçon, à peine sorti du lit visiblement. Il regarda tout d'abord son peuple avant de me toiser, l’œil vide.
- Oui ?
-Sarah ConnorPère Noël ?
- Oui ?
- Je suis là pour un travail. Mon client n'a pas été content du cadeau que vous lui avez apporté au Noël dernier.
Comprenant que l'homme face à lui était chaud de la baston le Père Noël se mit à bredouiller :
- C'est... c'est la faute de ces incapables de lutins, j'aurai mieux fait d'acheter de la marchandise asiatique plutôt que de la main-d'oeuvre occidentale, ils sabotent tout, ils font grève, un vrai calvaire.
- C'est pas mon problème grand-père, j'suis là pour ta tête.
Je dégainai soudainement un magnifique Colt Python de mon imperméable - car je porte un imperméable depuis le début en fait, et des chaussettes chaudes parce que ça caille dans ce pays - et tirai. La détonation partie se perdre dans les terres glacées, faisant fuir les oiseaux et les rennes, tandis que le Père Noël s'écroulait dans son dernier habit rouge, son sang.
Et il n'y eut plus jamais de Noël.
Je vous invite à voter pour votre texte préféré en postant à la suite de ce topic. Vous pouvez également ajouter des commentaires (en spoiler) sur chaque texte pour aider les auteurs à mieux écrire et à comprendre ce qui a pu plaire/déplaire et leur rendre hommage pour le travail fourni.
La date de limite des votes est le 11 Janvier 2017 à 21h, où le grand gagnant ou la grande gagnante sera annoncé(e)
Merci aux participants, et bonne lecture à tous
Dernière édition par Gear 2nd le Lun 9 Jan - 22:49, édité 1 fois
Re: Concours Littéraire Noël 2016
J'inaugure le vote alors !
Je vais voter pour le deuxième texte.
Merci pour votre participation en tout cas !
Je vais voter pour le deuxième texte.
- Spoiler:
J'ai rigolé rien qu'avec le personnage de Dalo . Il est long mais on est grave à fond dedans. Et on ne reconnaît pas tout de suite les personnages et j'ai trouvé ça chouette. Après c'est très bien écrit, fluide toussa toussa. Mais bon vu que je pense savoir qui est l'auteur et il sait déja qu'il écrit très bien
Le premier j'ai trouvé le contenu un peu vide, pas très passionnant (après c'est peut être parce que j'aime pas Star Wars et les extraterrestres aussi )
Et le troisième, trop rapide. Sans déconner quand on arrive à la fin on se dit "C'est tout ?!". Pas assez travaillé sur la forme aussi. On a l'impression que ça a été écrit sur le bloc note à la dernière minute...
Après pour le texte 1 et 3, une bonne syntaxe tout de même et les figures de style y sont. Mais je pense qu'ils ont péché sur le fond de l'histoire par rapport au deuxième qui est, selon moi, loin devant.
Merci pour votre participation en tout cas !
Perona Sama- Puella Magi
- Grade spécial : Reine du dab
Nombre de messages : 1855
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 17/05/2013
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Bien le bonjour et merci pour ces textes.
Bravo à tous les participants et merci pour ces lectures.
- Spoiler:
- Les textes sont sympas. Je les trouve d’ailleurs meilleurs que d’habitude au niveau de la forme. Ils subsistent encore quelques fautes ci et là, de syntaxe dans le premier texte et plutôt d’orthographe et de lourdeur dans le troisième texte (attention aux phrases trop longues, aux cascades de complément, etc.).
Dans l’ensemble, c’était fort plaisant à lire.
Au niveau du contenu et pour les trois textes, j’avoue avoir un peu plus de réserves.
Le premier est entièrement basé sur cette vengeance, c’est elle qui occupe tout le texte. L’auteur décrit tout le plan, le pourquoi du comment (gros big up pour l’esclave eishimina, ceci dit, ça m’a bien fait rire xD) à tel point que le lecteur à la fin à ce gout un peu de vide. Il ne se passe à vrai dire rien, rien que ce plan de vengeance qui nous est expliqué. Et ce sentiment de vide est un peu renforcé par le fait qu’au final, la vengeance ne se passe même pas. Une fin assez étrange sachant que tout le texte est sur ça. J’aime bien ce genre de fin ou le perso finit par renoncer un peu en mode troll, mais alors il faut à mon gout, un texte beaucoup plus axé sur le déroulement d’action et/ou sur l’exploitation de l’univers avant cette fin troll.
Le texte trois pour le coup, c’est tout le contraire pour un même résultat, vu que le héros accomplit sa vengeance. Mais là, on est à l’autre extrême du texte 1. Si le texte 1 est une longue description d’une vengeance n’arrivant jamais, le texte 3 est une non-description/explication d’une vengeance qui déboule dans le texte un peu comme ça, on avance vite fait la raison au tout dernier chapitre et voilà. Le lecteur n’a pas vraiment le temps de digérer le pourquoi du comment un tel acte barbare, surtout que tout le reste du texte nous fait plutôt croire qu’il va se passer autre chose avec les lutins alors que non. On a donc aussi ce sentiment de vide pour ce texte. Il aurait fallu peut-être ajouter un ou deux rebondissements dans l’histoire, ce qui aurait ajouté du contenu et un peu de longueurs. Sinon, j’ai aimé l’intifada, après l’avoir lu, je m’attendais à un dab de la part du héros un fois son meurtre accompli par exemple. :lol :
Le texte deux est meilleur niveau contenu, c’est clair, là il y a de l’actionet du sexe, ça bouge, l’histoire évolue. Il y a pas mal de trouvailles sympas et drôles (le clan Fons'Deh, le dalleux, etc.). Cependant, il est étrangement assez inégal au niveau de la qualité et de la fluidité. Le début est vraiment faible et lourd. Il y a des répétitions étranges, des phrases qui tirent en longueur inutilement avec des relatives facilement évitables (ex. la noble cause qui était la sienne) et une ponctuation hasardeuse (ex. les tirets après une virgule ou le ", et" qui n’a pas sa place dans une simple énumération).
L'auteur retrouve un bon niveau après avec la description du groupe et l’attaque du village, et un très bon niveau sur la fin de l’avant dernier et pour le dernier paragraphe. On le sent beaucoup plus travaillé que le reste au niveau du champ lexical (même si un peu plus faible niveau ponctuation de nouveau). La description du combat est très bonne, très claire, limpide même, comme à ton habitude. Le dernier paragraphe continue sur cette bonne voie, il n’y a plus de combat, mais on sent que tu avais parfaitement imaginé la scène avant de l’écrire.
Enfin, au niveau de l’ambiance induite par le champ lexical, on sent une certaine digression. Le texte commence de manière très sombre, voire fataliste. Les parties suivantes tournent autour d’un champ lexical guerrier et se transforment vite dans les dialogues et les situations en ambiance "bon enfant", très détendue pour revenir au domaine du guerrier et revenir à la fin à nouveau à cette ambiance bon enfant. Cette digression n’est pas une critique en soi. Cependant, il importe de faire attention à garder une cohérence des persos et de leur évolution, même si l’ambiance change.
ex. La petite fille qui pousse un cri strident, c’est fort comme réaction et ça dénote de la peur, qu’on ne retrouve plus du tout par la suite, bien au contraire la petite veut même rester. Il manque une étape entre ce moment de peur et cette acceptation. Attention, donc à ne pas profiter de la digression et du changement d’ambiance/de décor/de champ lexical, etc.) pour sauter des étapes das l'évolution des persos.
Bravo à tous les participants et merci pour ces lectures.
Raleygh 009- Yonkou
-
Nombre de messages : 4321
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Date d'inscription : 20/12/2011
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Je vote pour le 2, c'était le plus drôle, mais Eishimina c'était bien trouvé
Bravo aux participants !
Bravo aux participants !
Ninarbi- Mage
-
Nombre de messages : 160
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Groupe :
Date d'inscription : 08/07/2015
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Des lectures sympathiques dans l'ensemble.
Je vote pour le texte 2.
Je vote pour le texte 2.
- Spoiler:
Pour une fois j'essaierai de faire court.
Les textes sont assez propres dans l'ensemble, même si des erreurs s'y glissent. La ponctuation est parfois hasardeuse, mais je ne m'étendrai pas sur le sujet.
Concernant le premier texte, je trouve son contenu trop "déséquilibré" par rapport à la chute. D'une certaine manière le développement prend une voie intermédiaire : il dépeint bien l'intention du personnage, mais pas sa détermination. Du coup, cela rend la chute faible, car il n'y a pas de build-up qui se trouve totalement détruit dans un dernier paragraphe, seulement une mollesse que l'auteur est venu entériner.
Concernant le troisième texte, je trouve que trop d'éléments sont restés inexploités et que, pour le coup, la chute arrive trop vite. Certains développements auraient pu susciter l'hilarité, mais comme ils sont éclipsés il n'en est rien. Pour exemple, l'auteur aurait pu développer sur les traitements que réserve le Père Noël aux nains qu'il se plait à travestir en lutins, ou encore accentuer la lourdeur de l'échec de la tentative d'intifada.
Enfin, concernant le deuxième texte, le point principal est que je suis dedans . Plus sérieusement, j'ai bien rigolé tout au long du texte. Les références aux membres du forum sont assez fines, et les trolls sont exceptionnels. Comme élément négatif, je vais juste pointer que le début du texte jure avec les développements qui suivent.
Ziefniel- Pirate
-
Nombre de messages : 32
Age : 29
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Date d'inscription : 19/03/2015
Re: Concours Littéraire Noël 2016
MeErci Beaucoup ! JE vote le deuxième également !
Mervix- Yonkou
-
Nombre de messages : 5173
Age : 24
Groupe :
Date d'inscription : 28/10/2013
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Je vote pour le texte numéro 3.
- Spoiler:
J'aime beaucoup l'idée de base du premier texte, mais à la première lecture quelque chose m'a un peu gêné sans que j'arrive à mettre le doigt dessus. Puis Zief a commenté : "on a l'intention mais pas la détermination". Du coup cela rend la vengeance assez plate, c'est dommage, et du coup le twist final n'a que peu d'impact. J'ai aussi trouvé que la mention de peaudebanane, bien que drôle, s'intégrait un peu bizarrement aux texte. En revanche le Eishimina est énorme
Concernant le texte 3, tout va trop vite à la fin, on est pas sur de vraiment comprendre c'est dommage. Y'a eu plusieurs idées sympa, mais exploitées trop vite malheureusement. Néanmoins j'ai bien aimé l'intégration des membres du forum dans le texte, pas trop évidente et plutôt drôle. C'est pour ce côté humour que ce texte a mon vote.
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
Nombre de messages : 2783
Age : 29
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Date d'inscription : 03/11/2010
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Je vote pour le second texte.
Diable D Sanji- La Jambe Noire
- Grade spécial : Fumer tue
Nombre de messages : 1821
Age : 23
Groupe :
Date d'inscription : 05/08/2015
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Je vote pour le second texte parce que je suis dedans. Voilà. Merci.
Udine- Juunin
-
Nombre de messages : 260
Age : 28
Groupe :
Date d'inscription : 02/05/2015
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Je vote pour le Texte 2
- Spoiler:
- Je dois tout d'abord dire que j'ai apprécié les textes. Le premier était intéressant, j'ai beaucoup aimé l'explication de la création du mythe de noël ; il était drôle aussi, qui plus est les références à Star Wars étaient bien sympas. xD La chute est peut-être un peu trop brève pour justifier le renoncement du plan, mais elle m'a tout de même plu.
J'ai sans doute préféré le second texte pour les personnages, les membres du forum représentés étaient plus nombreux, souvent très drôles, parfois très glauques... J'ai aimé la forme aussi, des trois textes c'est celui qui possède la mise en page la plus agréable pour la lecture, selon mes critères évidemment.
Master of Madness- Master of Reality
- Grade spécial : Roi du dab
Nombre de messages : 4445
Age : 25
Groupe :
Date d'inscription : 05/08/2013
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Je vote également pour le second texte
- Spoiler:
- J'ai adoré le second texte et son ambiance "Naheulbeuk" entre l'humour, l'action et l'escapade Les descriptions sont toujours aussi bien maîtrisées, c'est le texte le plus complet à mon sens, il obtient donc mon vote
Le troisième texte m'a paru un peu plus brouillon, avec un sujet intéressant mais des dialogues et du développement parfois mal géré A la manière d'un entonnoir, on voit un début de texte bien maîtrisé, riche littérairement mais qui s'amenuise au fur et à mesure. Je suppose que cela peut arriver dans l'urgence
Bon texte également en tout cas
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Ding Dong !
Bonsoir à tous ! Il est déjà l'heure de l'annonce de notre grand(e) gagnant(e) après ces quelques semaines de votes
Je tiens une nouvelle fois à remercier les participants pour leurs textes, ainsi que les votants pour leurs commentaires et leurs votes
Commençons tout de suite !
En dernière position nous avons le Texte 1.
Vient en seconde position le Texte 3.
Et pour finir, le gagnant incontesté avec une large avance, le Texte 2 qui a su conquérir le coeur de notre Forum.
Et le grand gagnant est....
Toutes nos félicitations à ce membre pour sa victoire. Il sera rapidement contacté par le staff pour parler business et récompenses
Les deux autres participants sont donc respectivement :
Bravo également aux autres participants, et vive Manga-Info
Bonsoir à tous ! Il est déjà l'heure de l'annonce de notre grand(e) gagnant(e) après ces quelques semaines de votes
Je tiens une nouvelle fois à remercier les participants pour leurs textes, ainsi que les votants pour leurs commentaires et leurs votes
Commençons tout de suite !
En dernière position nous avons le Texte 1.
Vient en seconde position le Texte 3.
Et pour finir, le gagnant incontesté avec une large avance, le Texte 2 qui a su conquérir le coeur de notre Forum.
Et le grand gagnant est....
- Spoiler:
- Unholyscream avec La Compagnie de Nohel
Toutes nos félicitations à ce membre pour sa victoire. Il sera rapidement contacté par le staff pour parler business et récompenses
Les deux autres participants sont donc respectivement :
- Spoiler:
- Master Of Madness pour le texte numéro 3, et moi-même pour le texte numéro 1
Bravo également aux autres participants, et vive Manga-Info
Re: Concours Littéraire Noël 2016
Un grand merci aux autres participants pour leur super textes, et un autre grand merci à tous les votants ! J'espère que ce ne sera pas le dernier événement de ce genre, c'est toujours un plaisir d'y participer !
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
Nombre de messages : 2783
Age : 29
Groupe :
Date d'inscription : 03/11/2010
Raleygh 009- Yonkou
-
Nombre de messages : 4321
Age : 33
Groupe :
Date d'inscription : 20/12/2011
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