Les Chroniques d'un autre Monde
+2
Zefira
Nicozeyo
6 participants
Page 1 sur 1
Les Chroniques d'un autre Monde
Bonjour, comme promis à certains, voici le premier chapitre de ma fiction. Soucieux de m'améliorer en ce qui concerne la langue, j'ai été aidé par une amie en fac de lettres modernes (Notamment au niveau de la syntaxe et de la narration). Son pseudonyme est R.K.Miléna.
Cette fiction est "la même" que la première, sauf que l'histoire à été revue, et j'ose espérer que la qualité de la langue sera plus appréciable. Il ne vous sera donner aucun détail sur le monde en lui-même en dehors des chapitres pour préserver intact la surprise, bien que certains et certaines en savent déjà trop. (Merci MSN)
Sur ce, bonne lecture.
PS: La longueur de mes chapitres est particulièrement flexibles, ainsi ne vous étonner pas que ce premier chapitre soit court.
Allongé sur son lit, Isidore observait d’un air songeur les arabesques du plafond. La chandelle, qu’il avait allumée quelques heures plus tôt, jetait dans la pièce une lumière pâle qui vacilla soudain. Cela attira son regard et il constata alors qu’elle était près de s’éteindre. Elle vacilla de nouveau éveillant la curiosité d’Isidore. Il se leva et s’en approcha, la flamme de la chandelle oscillait et crépitait doucement comme agitée par la brise nocturne. Mais l’air était inerte et froid. Lentement il approcha d’elle sa main, dont il sentit la douce chaleur se répandre dans sa paume. Sous ses yeux la flamme redevint immobile.
Il prit la décision de changer la chandelle avant qu’elle s’éteigne. Pour cela, il promena son regard sur la pièce qui l’entourait recherchant l’endroit où les domestiques avaient pour habitude de ranger les bougies. Spontanément, il lui était impossible de devinez cet endroit, sans doute car il n’avait jamais à le faire. Quand il se souvînt qu’il gardait toujours ranger quelques chandelles de rechange dans un des tiroirs de sa table d’écriture. Il s’approcha de son bureau, sur lequel était étendue une grande carte de son pays accompagné de nombreux parchemins qui parlaient de sujets diverses. Certains évoquaient les relations diplomatiques qu’entretenaient les elfes et les hommes depuis près d’un demi-siècle, tandis que d’autres relataient de l’histoire des Hommes à travers les âges.
Tout à coup, la chandelle fût soufflée subitement, plongeant Isidore dans l’obscurité. Sans tarder, il saisit une des chandelles qui était dans le tiroir et en alluma la mèche d’un simple contact avec son doigt. La flammèche naissante dévoila à mesure qu’elle gagnait en intensité le décor qui l’entourait, le bureau taillé dans un bois clair que rehaussaient de délicates dorures ; l’armoire, d’un bois plus sombre, imposante dans l’obscurité, orné de gravures sur lesquelles jouait la lumière de la chandelle ; la bibliothèque, du même bois, aux nombreuses étagères, chargé d’épais volumes reliés de cuir ; et, plus loin, encore à demi dissimulé par les ténèbres, la masse imposante d’ un large lit, couvert de draperies royales aux couleurs dont l’obscurité ternissait l’éclat.
Isidore regarda tout cela d’un œil pensif, puis son attention se reporta sur l’un des parchemins qui jonchait son bureau dont le titre était : « Mémoires d’Isidore Kaëlin ». Ces quelques mots semblaient avoir été aussitôt raturées, comme si l’auteur en eu désapprouvé l’effet et avait été remplacé par « Histoire d’un fils de Roi ».
Toute la journée de la veille, Isidore avait tenté de poursuivre l’écriture de sa propre histoire, mais n’était pas parvenu à écrire plus que ce simple titre qu’il trouvait pédant à présent et qui ne lui convenait plus. Il prit place à son bureau, se saisit de sa plume et raya avec mécontentement ce second titre. Puis s’adossa à son fauteuil, pensif de nouveau ne semblant pas percevoir les pas précipités dans le couloir accompagné des cliquetis métalliques des armures. Après un bref instant de réflexion, il prit un parchemin vierge, trempa sa plume dans son encrier, et marqua de son écriture courbe et élégante : « Chroniques d’Isidore ». Ce nouveau titre lui apparût comme une évidence si bien qu’il ne pût s’empêcher d’en tirer une certaine fierté. Moment de gloire écourté par la venue inopinée du domestique qui avait vivement ouvert la porte avant de s’exclamer d’une voix tremblante: « Mon seigneur, votre père est mort ! »
Cette fiction est "la même" que la première, sauf que l'histoire à été revue, et j'ose espérer que la qualité de la langue sera plus appréciable. Il ne vous sera donner aucun détail sur le monde en lui-même en dehors des chapitres pour préserver intact la surprise, bien que certains et certaines en savent déjà trop. (Merci MSN)
Sur ce, bonne lecture.
PS: La longueur de mes chapitres est particulièrement flexibles, ainsi ne vous étonner pas que ce premier chapitre soit court.
Chapitre 1 des Chroniques d’Isidore
Allongé sur son lit, Isidore observait d’un air songeur les arabesques du plafond. La chandelle, qu’il avait allumée quelques heures plus tôt, jetait dans la pièce une lumière pâle qui vacilla soudain. Cela attira son regard et il constata alors qu’elle était près de s’éteindre. Elle vacilla de nouveau éveillant la curiosité d’Isidore. Il se leva et s’en approcha, la flamme de la chandelle oscillait et crépitait doucement comme agitée par la brise nocturne. Mais l’air était inerte et froid. Lentement il approcha d’elle sa main, dont il sentit la douce chaleur se répandre dans sa paume. Sous ses yeux la flamme redevint immobile.
Il prit la décision de changer la chandelle avant qu’elle s’éteigne. Pour cela, il promena son regard sur la pièce qui l’entourait recherchant l’endroit où les domestiques avaient pour habitude de ranger les bougies. Spontanément, il lui était impossible de devinez cet endroit, sans doute car il n’avait jamais à le faire. Quand il se souvînt qu’il gardait toujours ranger quelques chandelles de rechange dans un des tiroirs de sa table d’écriture. Il s’approcha de son bureau, sur lequel était étendue une grande carte de son pays accompagné de nombreux parchemins qui parlaient de sujets diverses. Certains évoquaient les relations diplomatiques qu’entretenaient les elfes et les hommes depuis près d’un demi-siècle, tandis que d’autres relataient de l’histoire des Hommes à travers les âges.
Tout à coup, la chandelle fût soufflée subitement, plongeant Isidore dans l’obscurité. Sans tarder, il saisit une des chandelles qui était dans le tiroir et en alluma la mèche d’un simple contact avec son doigt. La flammèche naissante dévoila à mesure qu’elle gagnait en intensité le décor qui l’entourait, le bureau taillé dans un bois clair que rehaussaient de délicates dorures ; l’armoire, d’un bois plus sombre, imposante dans l’obscurité, orné de gravures sur lesquelles jouait la lumière de la chandelle ; la bibliothèque, du même bois, aux nombreuses étagères, chargé d’épais volumes reliés de cuir ; et, plus loin, encore à demi dissimulé par les ténèbres, la masse imposante d’ un large lit, couvert de draperies royales aux couleurs dont l’obscurité ternissait l’éclat.
Isidore regarda tout cela d’un œil pensif, puis son attention se reporta sur l’un des parchemins qui jonchait son bureau dont le titre était : « Mémoires d’Isidore Kaëlin ». Ces quelques mots semblaient avoir été aussitôt raturées, comme si l’auteur en eu désapprouvé l’effet et avait été remplacé par « Histoire d’un fils de Roi ».
Toute la journée de la veille, Isidore avait tenté de poursuivre l’écriture de sa propre histoire, mais n’était pas parvenu à écrire plus que ce simple titre qu’il trouvait pédant à présent et qui ne lui convenait plus. Il prit place à son bureau, se saisit de sa plume et raya avec mécontentement ce second titre. Puis s’adossa à son fauteuil, pensif de nouveau ne semblant pas percevoir les pas précipités dans le couloir accompagné des cliquetis métalliques des armures. Après un bref instant de réflexion, il prit un parchemin vierge, trempa sa plume dans son encrier, et marqua de son écriture courbe et élégante : « Chroniques d’Isidore ». Ce nouveau titre lui apparût comme une évidence si bien qu’il ne pût s’empêcher d’en tirer une certaine fierté. Moment de gloire écourté par la venue inopinée du domestique qui avait vivement ouvert la porte avant de s’exclamer d’une voix tremblante: « Mon seigneur, votre père est mort ! »
Dernière édition par Nicozeyo le Mer 6 Juin - 15:15, édité 1 fois
Nicozeyo- Kage
-
Nombre de messages : 1634
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 16/12/2009
Re: Les Chroniques d'un autre Monde
Hello Nicoo' !
Alors déjà j'suis une fois de plus étonnée par ta façon d'écrire et ta narration, c'est vraiment bien ficelé ton truc, j'aime beaucoup.
En plus y'a aucune faute! ...'fin j'en ai vu aucune, donc ça se voit que c'est bien travaillé.
.... Sauf dans ce que t'as mis en italique, j'crois que y'en a une ... (oui je cherche la ptite bête )
Non mais sinon, c'est vraiment bien, nous sais nous mettre dans l'ambiance et les descriptions sont ... impeccable ?
J'ai hâte de savoir comment tu vas enchaîner par la suite puisque ça se termine avec un bon suspens
Heureusement que j'étais là pour t'aider...
Des fois je me demande vraiment ce que tu deviendrais sans moi..
Alors déjà j'suis une fois de plus étonnée par ta façon d'écrire et ta narration, c'est vraiment bien ficelé ton truc, j'aime beaucoup.
En plus y'a aucune faute! ...'fin j'en ai vu aucune, donc ça se voit que c'est bien travaillé.
.... Sauf dans ce que t'as mis en italique, j'crois que y'en a une ... (oui je cherche la ptite bête )
Non mais sinon, c'est vraiment bien, nous sais nous mettre dans l'ambiance et les descriptions sont ... impeccable ?
J'ai hâte de savoir comment tu vas enchaîner par la suite puisque ça se termine avec un bon suspens
Heureusement que j'étais là pour t'aider...
Des fois je me demande vraiment ce que tu deviendrais sans moi..
Zefira- Yonkou
-
Nombre de messages : 3439
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 23/08/2010
Re: Les Chroniques d'un autre Monde
Bon retour sur la section fanfic Nico', en espérant que tu te sauveras pas comme un voleur
Pour un premier chapitre je trouves ça très bien.
Tu ne perd pas de temps avec les choses futiles, tu commences par présenter le style de rédaction de la fic' ainsi qu'une petite partie de son intrigue avec Isidore "le fils du Roi".
Maintenant l'un des trucs qui m'intriguent ce serait le fait que le nom de la chronique ait été choisi par Isidore. J'attends de voir quelle pourra en être la signification (fic' à la première personne? Quelqu'un qui fait la lecture de l'histoire d'Isidore?).
En tout cas un bon début, pas grand chose à dire (en dehors du fait que c'est super bien écrit, vraiment très peu de fautes), j'attends le deuxième chapitre
Pour un premier chapitre je trouves ça très bien.
Tu ne perd pas de temps avec les choses futiles, tu commences par présenter le style de rédaction de la fic' ainsi qu'une petite partie de son intrigue avec Isidore "le fils du Roi".
Maintenant l'un des trucs qui m'intriguent ce serait le fait que le nom de la chronique ait été choisi par Isidore. J'attends de voir quelle pourra en être la signification (fic' à la première personne? Quelqu'un qui fait la lecture de l'histoire d'Isidore?).
En tout cas un bon début, pas grand chose à dire (en dehors du fait que c'est super bien écrit, vraiment très peu de fautes), j'attends le deuxième chapitre
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Les Chroniques d'un autre Monde
Zefira a écrit:Des fois je me demande vraiment ce que tu deviendrais sans moi..
Un être parfait sans aucun doute
Nicozeyo
Nicozeyo- Kage
-
Nombre de messages : 1634
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 16/12/2009
Re: Les Chroniques d'un autre Monde
Bon, eh bien, comme promis, je vais commenter.
Il n'y a pas grand chose à dire.
Pour la forme, quelques fautes ou erreurs grammaticales, mais rien qui ne gêne vraiment la lecture.
Je te l'ai dit, ton chapitre se lit vite et facilement, ce qui est la preuve qu'il est bien écrit.
Concernant le fond, là encore, ce n'est pas très simple de donner un avis dès le premier chapitre.
L'univers se met en place.
Tu parles d'elfes, j'aurais donc tendance à penser que tu pars sur un univers inspiré de l'heroic fantasy, non ?
Le fait qu'Isidore allume une chandelle au simple contact de ses doigts me laisse également penser qu'il y a aura des formes de pouvoirs dans ta fic.
Si c'est le cas, c'est pour moi une bonne chose, car c'est le genre d'éléments qui accrochent toujours le lecteur selon moi.
Pour la suite, je te conseillerai juste de développer l'univers que tu comptes mettre en place un peu plus en profondeur.
C'est en connaissant le cadre et l'intrigue que l'on rentre vraiment dans une histoire.
Mais tu en es certainement conscient toi-même.
Dans tous les cas, je te souhaite bon courage pour la suite.
Voilà.
Il n'y a pas grand chose à dire.
Pour la forme, quelques fautes ou erreurs grammaticales, mais rien qui ne gêne vraiment la lecture.
Je te l'ai dit, ton chapitre se lit vite et facilement, ce qui est la preuve qu'il est bien écrit.
Concernant le fond, là encore, ce n'est pas très simple de donner un avis dès le premier chapitre.
L'univers se met en place.
Tu parles d'elfes, j'aurais donc tendance à penser que tu pars sur un univers inspiré de l'heroic fantasy, non ?
Le fait qu'Isidore allume une chandelle au simple contact de ses doigts me laisse également penser qu'il y a aura des formes de pouvoirs dans ta fic.
Si c'est le cas, c'est pour moi une bonne chose, car c'est le genre d'éléments qui accrochent toujours le lecteur selon moi.
Pour la suite, je te conseillerai juste de développer l'univers que tu comptes mettre en place un peu plus en profondeur.
C'est en connaissant le cadre et l'intrigue que l'on rentre vraiment dans une histoire.
Mais tu en es certainement conscient toi-même.
Dans tous les cas, je te souhaite bon courage pour la suite.
Voilà.
Samael- Coléoptère
-
Nombre de messages : 4195
Age : 33
Groupe :
Date d'inscription : 03/10/2009
Chapitre 2
Merci à tous pour vos commentaires, je vous remercie et espère pouvoir continuer à vous offrir une fanfic toujours aussi "impeccable" comme vous le laisser suggérer
En effet, pour moi, la motivation c'est super important, me connaissant je pourrais la lâcher car trop peu d'encouragements. Mais heureusement, celle-ci représente beaucoup pour moi.
Quoi qu'il en soit voici le second chapitre, je l'ai posté plus vite que prévu, je vous préviens d'avance ça sera pas toujours comme ça.
De grosses gouttes de sueur perlaient sur le front du domestique, sa respiration, bruyante et saccadée, laissais deviner qu’il avait dû courir jusqu’à en perde haleine au travers des couloirs du palais, tout cela dans le but de lui apporter ce funeste message : « Mon seigneur, votre père est mort ! ».
L’entrée brutale du domestique surprit Isidore, mais ce sentiment fût rapidement remplacé par un autre : la stupéfaction. La plus totale des incompréhensions s’était emparée de lui. Les questions traversèrent son esprit comme des projectiles l’auraient fait sur un champ de bataille. Son père était mort ? Comment ? Cela n’avait aucun sens… En pleine nuit ? Où ? Le domestique serait-il en train de faire une mauvaise blague ? A en juger par son attitude, il n’avait pas l’air de mentir. Et il n’aurait sans doute jamais le courage nécessaire pour lui dissimuler la vérité. Isidore se souvînt soudain que des gardes étaient passés en courant dans le couloir… Était-ce lié ? A une heure aussi tardive les gardes ne s’amusaient sûrement pas à courir dans les couloirs. Recherchaient-ils quelqu’un ? Mais pourquoi ? Est-ce qu’un intrus aurait pénétré le château ? Ce dernier aurait-il un lien avec la mort du Roi ? Quand subitement, Isidore pensa à quelque chose qui était évident, mais pourtant, il n’y avait pas songé avant, sans doute que les événements l’avaient pris de vitesse, mais si le Roi était bel et bien mort. Cela signifiait qu’il allait monter sur le trône ?
« Mais qu’attends-tu ? » s’exclama Isidore, s’adressant au domestique qui ne semblait pas vouloir bouger d’un cil. À ces mots, ce-dernier ne resta pas immobile très longtemps, il sortit de la pièce précipitamment en demandant à Isidore de le suivre. Ils étaient tout deux trop pressé pour se rendre compte que la nuit s’était emparée des lieux… Tandis qu’ils couraient, les couloirs autour d’eux défilaient, éclairés par la lumière blafarde des torches placées à intervalle régulier entre les colonnes. Le sol pavé de dalle de pierre légèrement teinté de rouge formait comme un damier unicolore en dessous de leur pied, mais Isidore et le domestique n’avaient pas à marcher sur cette matière froide et rugueuse qu’était celle du sol, en effet, tout les couloirs du palais étaient parcourus en longueur par de magnifiques tapis à la couleur si pourpre qu’on aurait dit du sang. Leurs bordures parsemées de broderies si fines et si belles faisaient penser à des fils d’or.
Alors que la traversée du palais semblait interminable, et que le nombre de couloir semblait infini, Isidore commençait à s’interroger de plus en plus au sujet de cette histoire, il allait donc devenir Roi ? Mais il venait tout juste d’avoir vingt-deux ans, il manquait encore d’expérience pour gouverner un pays. Sans doute que beaucoup de ses conseillers essaieront de le duper pour agir à leur guise, ou pire, tenteront de l’évincer du trône. Mais plus étonnant encore, son père serait mort ? Lui, qui était si pugnace et si obsédé par son rôle de Roi. D’autant plus que la veille, il s’était montré comme à son habitude, plutôt vigoureux et résolu à le rester. Quelque chose dans cette histoire n’était pas normale. Les doutes d’Isidore grandissaient en même temps qu’il se rapprochait de sa destination.
« Nous y sommes ! » s’exclama le domestique, sortant Isidore de ses pensées sans le vouloir, ils pénétrèrent tout deux dans le dernier corridor avant la chambre du Roi. Ce-dernier était donc mort dans ses propres appartements, la peur n’eût aucun mal à s’emparer d’Isidore après cela, si ce qu’il pensait s’avérait vrai, et qu’effectivement son père avait bel et bien été assassiné. Alors lui-même n’était pas en sécurité si le Roi ne l’était pas dans la zone la plus surveillée du palais… Quand Isidore fût en mesure de voir la porte, il put apercevoir que quelqu’un qu’il connaissait bien se trouvait devant, son mentor : le Général Lündel l’attendait.
Note: les "ü" se prononcent "ou" dans ma fic. Donc ça fait Loundel.
En effet, pour moi, la motivation c'est super important, me connaissant je pourrais la lâcher car trop peu d'encouragements. Mais heureusement, celle-ci représente beaucoup pour moi.
Quoi qu'il en soit voici le second chapitre, je l'ai posté plus vite que prévu, je vous préviens d'avance ça sera pas toujours comme ça.
Chapitre 2 des Chroniques d'Isidore
De grosses gouttes de sueur perlaient sur le front du domestique, sa respiration, bruyante et saccadée, laissais deviner qu’il avait dû courir jusqu’à en perde haleine au travers des couloirs du palais, tout cela dans le but de lui apporter ce funeste message : « Mon seigneur, votre père est mort ! ».
L’entrée brutale du domestique surprit Isidore, mais ce sentiment fût rapidement remplacé par un autre : la stupéfaction. La plus totale des incompréhensions s’était emparée de lui. Les questions traversèrent son esprit comme des projectiles l’auraient fait sur un champ de bataille. Son père était mort ? Comment ? Cela n’avait aucun sens… En pleine nuit ? Où ? Le domestique serait-il en train de faire une mauvaise blague ? A en juger par son attitude, il n’avait pas l’air de mentir. Et il n’aurait sans doute jamais le courage nécessaire pour lui dissimuler la vérité. Isidore se souvînt soudain que des gardes étaient passés en courant dans le couloir… Était-ce lié ? A une heure aussi tardive les gardes ne s’amusaient sûrement pas à courir dans les couloirs. Recherchaient-ils quelqu’un ? Mais pourquoi ? Est-ce qu’un intrus aurait pénétré le château ? Ce dernier aurait-il un lien avec la mort du Roi ? Quand subitement, Isidore pensa à quelque chose qui était évident, mais pourtant, il n’y avait pas songé avant, sans doute que les événements l’avaient pris de vitesse, mais si le Roi était bel et bien mort. Cela signifiait qu’il allait monter sur le trône ?
« Mais qu’attends-tu ? » s’exclama Isidore, s’adressant au domestique qui ne semblait pas vouloir bouger d’un cil. À ces mots, ce-dernier ne resta pas immobile très longtemps, il sortit de la pièce précipitamment en demandant à Isidore de le suivre. Ils étaient tout deux trop pressé pour se rendre compte que la nuit s’était emparée des lieux… Tandis qu’ils couraient, les couloirs autour d’eux défilaient, éclairés par la lumière blafarde des torches placées à intervalle régulier entre les colonnes. Le sol pavé de dalle de pierre légèrement teinté de rouge formait comme un damier unicolore en dessous de leur pied, mais Isidore et le domestique n’avaient pas à marcher sur cette matière froide et rugueuse qu’était celle du sol, en effet, tout les couloirs du palais étaient parcourus en longueur par de magnifiques tapis à la couleur si pourpre qu’on aurait dit du sang. Leurs bordures parsemées de broderies si fines et si belles faisaient penser à des fils d’or.
Alors que la traversée du palais semblait interminable, et que le nombre de couloir semblait infini, Isidore commençait à s’interroger de plus en plus au sujet de cette histoire, il allait donc devenir Roi ? Mais il venait tout juste d’avoir vingt-deux ans, il manquait encore d’expérience pour gouverner un pays. Sans doute que beaucoup de ses conseillers essaieront de le duper pour agir à leur guise, ou pire, tenteront de l’évincer du trône. Mais plus étonnant encore, son père serait mort ? Lui, qui était si pugnace et si obsédé par son rôle de Roi. D’autant plus que la veille, il s’était montré comme à son habitude, plutôt vigoureux et résolu à le rester. Quelque chose dans cette histoire n’était pas normale. Les doutes d’Isidore grandissaient en même temps qu’il se rapprochait de sa destination.
« Nous y sommes ! » s’exclama le domestique, sortant Isidore de ses pensées sans le vouloir, ils pénétrèrent tout deux dans le dernier corridor avant la chambre du Roi. Ce-dernier était donc mort dans ses propres appartements, la peur n’eût aucun mal à s’emparer d’Isidore après cela, si ce qu’il pensait s’avérait vrai, et qu’effectivement son père avait bel et bien été assassiné. Alors lui-même n’était pas en sécurité si le Roi ne l’était pas dans la zone la plus surveillée du palais… Quand Isidore fût en mesure de voir la porte, il put apercevoir que quelqu’un qu’il connaissait bien se trouvait devant, son mentor : le Général Lündel l’attendait.
Note: les "ü" se prononcent "ou" dans ma fic. Donc ça fait Loundel.
Nicozeyo- Kage
-
Nombre de messages : 1634
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 16/12/2009
Re: Les Chroniques d'un autre Monde
Joli chapitre Nico'
• Je te l'ai déjà dit mais j'aime beaucoup ta façon d'écrire. Même si j'dois avouer que j'ai trouvé quelques petits défauts qui m'ont un peu gêné. Comme par exemple "Son père était mort ?" "la mort du Roi ?" "le Roi était bel et bien mort." "son père serait mort ?" "Ce-dernier était donc mort" "son père avait bel et bien été assassiné."
Bah voila, j'ai vu que tu voulais bien insister sur le fait que la mort du Roi était un élément très important pour la suite, mais ces répétions et ces questions sont ce qui m'a le plus gêné. J'pense que t'as un peu trop insisté sur l'étonnement et la situation de doute dans lequel se trouvait Isidore ^^
• Sinon bien sur, j'aime beaucoup ta façon de décrire les lieux, comme je te l'avais dit.
Et le troisième chapitre annonce un peu plus de mouvement avec l'arrivé d'un nouveau personnage donc c'est cool !
Parce qu'on a pas beaucoup avancé lors de ce chapitre la
~ En tout cas, j'compte sur toi pour nous pondre un truc encore meilleur pour le chapitre 3 !
• Je te l'ai déjà dit mais j'aime beaucoup ta façon d'écrire. Même si j'dois avouer que j'ai trouvé quelques petits défauts qui m'ont un peu gêné. Comme par exemple "Son père était mort ?" "la mort du Roi ?" "le Roi était bel et bien mort." "son père serait mort ?" "Ce-dernier était donc mort" "son père avait bel et bien été assassiné."
Bah voila, j'ai vu que tu voulais bien insister sur le fait que la mort du Roi était un élément très important pour la suite, mais ces répétions et ces questions sont ce qui m'a le plus gêné. J'pense que t'as un peu trop insisté sur l'étonnement et la situation de doute dans lequel se trouvait Isidore ^^
• Sinon bien sur, j'aime beaucoup ta façon de décrire les lieux, comme je te l'avais dit.
Et le troisième chapitre annonce un peu plus de mouvement avec l'arrivé d'un nouveau personnage donc c'est cool !
Parce qu'on a pas beaucoup avancé lors de ce chapitre la
~ En tout cas, j'compte sur toi pour nous pondre un truc encore meilleur pour le chapitre 3 !
Zefira- Yonkou
-
Nombre de messages : 3439
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 23/08/2010
Re: Les Chroniques d'un autre Monde
Bonne fanfic. Bon style d'écriture sympa qui a sa force ^^
Je rebondis sur ce que dit Zefira. Cette accumulation peut être bien, car on sent que ça va avoir un incident sur la suite, mais si ce n'est pas le cas évite.
Tes descriptions sont complètes et agréables, tu nous donnes envie de lire ^^
Continue
Je rebondis sur ce que dit Zefira. Cette accumulation peut être bien, car on sent que ça va avoir un incident sur la suite, mais si ce n'est pas le cas évite.
Tes descriptions sont complètes et agréables, tu nous donnes envie de lire ^^
Continue
kurotsu of mist- Nyan-cat
-
Nombre de messages : 4494
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Les Chroniques d'un autre Monde
Suuuuper fanfic!
Comme l'a dit Kuro, tes descriptions sont vraiment très bien construites!
J'ai hâte de lire la suite!
Comme l'a dit Kuro, tes descriptions sont vraiment très bien construites!
J'ai hâte de lire la suite!
X-Shadow- Capitaine de division
-
Nombre de messages : 815
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 20/02/2011
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum