Kotorike
3 participants
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Kotorike
À cette aventure participent :
Riack Juggle et Avekine Sbulle de Waïl Kinderstein ;
Lisa Hoodlum et Liliane Peacock de Chouchoudu10.
Le journal ! Les nouvelles ! Une feuille de chou locale de North Blue, rien de plus, pas de quoi être au courant de ce qu'il se passait dans le monde, mais on n'allait pas cracher sur des informations du monde. Il s'agissait de ne pas vivre inculte. Ohla, du goéland ! L'oiseau entendit. Riack sortit une pièce et la mit entre les mains d'Avekine, qui effectua un magnifique lancer dans le bec de l'animal, lequel secoua sa sacoche et laissa choir le papier et ses caractères imprimés. Notre cher illustré se laissa tomber et épousa la forme de la paume du garçon. Le garçon en question prit le canard à deux mains, puis tourna la couverture. Que lui réservait donc la première page ?
Le journal ! Les nouvelles ! Les primes avaient encore augmenté ! Voilà qui n'était pas dans les plans des comparses, désormais obligés de naviguer ensemble. La surprise avait été grande pour eux de passer du statut d'honnêtes gens à criminels de seize millions. Mais ils ne s'attendaient pas à valoir plus de vingt millions si peu de temps après. Quelle poisse. Il allait falloir composer avec cela. Désormais, la Marine était une puissance ennemie. Désormais, ils pouvaient être traqués par des chasseurs de prime. Ces nouveaux adversaires potentiels présentaient un grand risque. Si les soldats portaient un costume reconnaissable entre mille, les chasseurs de prime, en revanche, ne pouvaient être repérables par leur apparence vestimentaire.
Mais trêve de pleurs et de soucis, cela n'allait pas faire avancer le bateau ! Il s'agissait de souquer ferme et de maintenir le cap ! Allez, Avekine, rame aussi fort qu'une charge de rhinocéros ! Hisse et oh, hisse ! Et Riack saisit la corde du moteur, car c'était un hors-bord dans lequel nos amis naviguaient à présent. Un moteur. Avekine vit rouge, maudissant ce satané garçon qui ne lui avait pas plus tôt fait part de la présence de cette providentielle partie. Car il l'avait vu, lui, qui réparait lui-même son surf et saisissait mieux qu'elle tout ce qui avait attrait à la technologie. Elle, par habitude, s'était empressée de ramer comme une aveugle, ne songeant pas un instant à se servir du gros bloc se trouvant derrière elle. Dire que toute cette journée, elle eût pu laisser ses muscles tranquilles et emplir son cerveau de la splendeur du paysage. Au lieu de cela, elle avait œuvré comme une forcenée pour faire progresser ce tas de bois qu'un moteur eût poussé plus fort qu'elle. Riack tira la corde. Rien. Il tira. Rien. Il tira une nouvelle fois - à savoir la seconde nouvelle fois. Encore rien. Il tira deux fois, successivement. Rien. Il tira, tira, tira, tira, tira et diantre, rien ne se passa. Cette diablerie semblait décidée à ne pas sortir de sa torpeur, laissant les partenaires dans l'obligation de terminer leur route comme avant. Mais ça n'allait pas se passer ainsi. Le garçon ouvrit le bloc et plongea le nez dedans. Il aperçut un rat mort, la queue coincée au commencement d'un tuyau. Il bondit sur son fusil et saisit le mammifère du canon, décoinçant la queue, le propulsa en mer, renfonçant le tuyau correctement et referma vite le bloc. Il tira et cette fois, la victoire était du côté des deux compagnons. Un vrombissement et c'était parti ! Mais à vive allure, laissant les deux croire qu'ils pouvaient être emportés. Le bateau filait rapidement, ses deux ailes d'eau créées par l'hélice. Puis il fit un léger bond, puis un autre et encore un autre. À ce rythme, ils allaient bien vite arriver à destination.
Kotorike en vue ! En ce bel après-midi se profilait une île bercée par le soleil, baignant dans la végétation, une grande cité flamboyante en son centre. Cette île, de loin, semblait parfaite. Les compagnons allaient y faire halte.
Riack Juggle et Avekine Sbulle de Waïl Kinderstein ;
Lisa Hoodlum et Liliane Peacock de Chouchoudu10.
Le journal ! Les nouvelles ! Une feuille de chou locale de North Blue, rien de plus, pas de quoi être au courant de ce qu'il se passait dans le monde, mais on n'allait pas cracher sur des informations du monde. Il s'agissait de ne pas vivre inculte. Ohla, du goéland ! L'oiseau entendit. Riack sortit une pièce et la mit entre les mains d'Avekine, qui effectua un magnifique lancer dans le bec de l'animal, lequel secoua sa sacoche et laissa choir le papier et ses caractères imprimés. Notre cher illustré se laissa tomber et épousa la forme de la paume du garçon. Le garçon en question prit le canard à deux mains, puis tourna la couverture. Que lui réservait donc la première page ?
Le journal ! Les nouvelles ! Les primes avaient encore augmenté ! Voilà qui n'était pas dans les plans des comparses, désormais obligés de naviguer ensemble. La surprise avait été grande pour eux de passer du statut d'honnêtes gens à criminels de seize millions. Mais ils ne s'attendaient pas à valoir plus de vingt millions si peu de temps après. Quelle poisse. Il allait falloir composer avec cela. Désormais, la Marine était une puissance ennemie. Désormais, ils pouvaient être traqués par des chasseurs de prime. Ces nouveaux adversaires potentiels présentaient un grand risque. Si les soldats portaient un costume reconnaissable entre mille, les chasseurs de prime, en revanche, ne pouvaient être repérables par leur apparence vestimentaire.
Mais trêve de pleurs et de soucis, cela n'allait pas faire avancer le bateau ! Il s'agissait de souquer ferme et de maintenir le cap ! Allez, Avekine, rame aussi fort qu'une charge de rhinocéros ! Hisse et oh, hisse ! Et Riack saisit la corde du moteur, car c'était un hors-bord dans lequel nos amis naviguaient à présent. Un moteur. Avekine vit rouge, maudissant ce satané garçon qui ne lui avait pas plus tôt fait part de la présence de cette providentielle partie. Car il l'avait vu, lui, qui réparait lui-même son surf et saisissait mieux qu'elle tout ce qui avait attrait à la technologie. Elle, par habitude, s'était empressée de ramer comme une aveugle, ne songeant pas un instant à se servir du gros bloc se trouvant derrière elle. Dire que toute cette journée, elle eût pu laisser ses muscles tranquilles et emplir son cerveau de la splendeur du paysage. Au lieu de cela, elle avait œuvré comme une forcenée pour faire progresser ce tas de bois qu'un moteur eût poussé plus fort qu'elle. Riack tira la corde. Rien. Il tira. Rien. Il tira une nouvelle fois - à savoir la seconde nouvelle fois. Encore rien. Il tira deux fois, successivement. Rien. Il tira, tira, tira, tira, tira et diantre, rien ne se passa. Cette diablerie semblait décidée à ne pas sortir de sa torpeur, laissant les partenaires dans l'obligation de terminer leur route comme avant. Mais ça n'allait pas se passer ainsi. Le garçon ouvrit le bloc et plongea le nez dedans. Il aperçut un rat mort, la queue coincée au commencement d'un tuyau. Il bondit sur son fusil et saisit le mammifère du canon, décoinçant la queue, le propulsa en mer, renfonçant le tuyau correctement et referma vite le bloc. Il tira et cette fois, la victoire était du côté des deux compagnons. Un vrombissement et c'était parti ! Mais à vive allure, laissant les deux croire qu'ils pouvaient être emportés. Le bateau filait rapidement, ses deux ailes d'eau créées par l'hélice. Puis il fit un léger bond, puis un autre et encore un autre. À ce rythme, ils allaient bien vite arriver à destination.
Kotorike en vue ! En ce bel après-midi se profilait une île bercée par le soleil, baignant dans la végétation, une grande cité flamboyante en son centre. Cette île, de loin, semblait parfaite. Les compagnons allaient y faire halte.
Re: Kotorike
Lisa soupira. Cela faisait un bout de temps qu'elle ne s'était pas amusée. Regarder la mer et écouter le bruit des vagues étaient d'un ennui pour elle. Après tout, elle était seule sur son petit voilier, elle avait envie de hurler sa frustration d'être seule et voulait maintenant un compagnon. Même une algue serait le bienvenu sur son navire ! Si elle se mettait à parler toute seule, elle se prendrait elle même pour une folle et cela l'angoisserait encore plus. Mieux vaut ne rien faire et de toute façon, avec sa chance, elle apercevra certainement une île d'ici peu de temps.
Au bout de dix minutes d'attente, elle vit au loin une petite ombre noire, laissant présager un bout de terre ferme. C'est vrai qu'elle avait une chance monstrueuse !
***
Le soleil caressait doucement le visage rayonnant de Liliane. Celle ci admirait l'horizon qui s'offrait à elle tout en fumant tranquillement son kiseru. Le bateau avançait à son rythme et les quelques anciens habitants de son ancienne île ne semblaient pas se plaindre de cette vie. Tout était parfait. Cependant, bien qu'elle était bien ainsi, elle n'arrêtait pas de penser à ces événements du passé. Pourquoi remuait-elle toujours ces fichus souvenirs si désagréables ? Elle n'y pensa presque plus lorsque quelqu'un lui indiqua qu'ils approchaient une île nommée Kotorike. Liliane demanda plus d'information à son sujet.
- C'est une île avec une cité très riche à ce qu'il paraît ! Nous pourrons ainsi nous approvisionner en nourriture et en médicament.
- Bien.
C'est alors qu'elle vit sur le pont arrière une mère avec son enfant. Un sentiment de tristesse l'envahit alors. Edward lui manquait ainsi que son bébé qu'elle n'avait même pas vu sourire. Elle avait mal.
Au bout de dix minutes d'attente, elle vit au loin une petite ombre noire, laissant présager un bout de terre ferme. C'est vrai qu'elle avait une chance monstrueuse !
***
Le soleil caressait doucement le visage rayonnant de Liliane. Celle ci admirait l'horizon qui s'offrait à elle tout en fumant tranquillement son kiseru. Le bateau avançait à son rythme et les quelques anciens habitants de son ancienne île ne semblaient pas se plaindre de cette vie. Tout était parfait. Cependant, bien qu'elle était bien ainsi, elle n'arrêtait pas de penser à ces événements du passé. Pourquoi remuait-elle toujours ces fichus souvenirs si désagréables ? Elle n'y pensa presque plus lorsque quelqu'un lui indiqua qu'ils approchaient une île nommée Kotorike. Liliane demanda plus d'information à son sujet.
- C'est une île avec une cité très riche à ce qu'il paraît ! Nous pourrons ainsi nous approvisionner en nourriture et en médicament.
- Bien.
C'est alors qu'elle vit sur le pont arrière une mère avec son enfant. Un sentiment de tristesse l'envahit alors. Edward lui manquait ainsi que son bébé qu'elle n'avait même pas vu sourire. Elle avait mal.
chouchoudu10- Mage
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Date d'inscription : 29/05/2010
Frappés en plein coeur
Tels des conquérants, nos amis foulèrent ce sol d'un pas fier et imposant avant de planter leur drapeau et de déclarer cette terre leur. S'éleva alors une clameur, élevant nos héros au sommet d'un ciel azur. Mais soudain, le piquet du drapeau fut brisé. Une flèche se planta dans le sol derrière nos humiliés. Qui avait osé décocher ? Cet affront n'allait pas rester impuni. Quel imprudent venait donc de ternir l'image des deux Grands Alexandre ? Qu'il s'apprêtât à en découdre, le cuistre. Il ne s'était pas caché. L'archer, un jeune rouquin frisé, poignée en main, souriant, approchait même les deux victimes de son sombre méfait, sans doute pour les narguer et chanter sa supériorité. Hors de question de le laisser se pavaner plus longtemps, le moment était venu de demander réparation. Le coupable venait et adressa, alors qu'il arrivait à la hauteur de ceux dont il avait piétiné la fierté en un tir, un bonjour des plus polis. Puis il alla récupérer sa flèche, mais Avekine le retint par le col.
« Avekine : Et le drapeau ? »
L'archer se redressa et se retourna. Il regarda un instant son œuvre, puis baissa légèrement les pupilles en direction du sol, pour laisser s'échapper un faible « désolé ».
« Avekine : Désolé ? Tu sais combien de temps ça nous a pris de le coudre, de le tisser, de chercher la matière première ? Tu vas rembourser, hérisson rouge !
Juggle : Avekine !
Avekine se retournant : Mh ?
Juggle : Le piquet est brisé, c'est tout. Le drapeau est comme neuf. »
En effet, l'étoffe était sortie indemne de cette terrible épreuve. Miracle ! La jeune femme lâcha sa prise, qui remit son col en place.
« Avekine : Dans ce cas, ça ira.
Rouquin pensant : Comment elle peut prendre ma belle coupe afro pour un hérisson ?
Avekine : Puisque tout est en ordre, on a besoin de savoir s'il y a du boulot pour les chasseurs de prime, ici. Tu es au courant ?
Rouquin : À Kotorike, il y a surtout une grande ville, Tama, et elle est surtout surveillée par un grand entrepreneur. Il y a pas mal de tours sur l'île et il est quasiment propriétaire de toutes. Il emploie des gardiens, des gorilles, des privés qui prennent des photos, mais c'est surtout pour les protestations contre son entreprise. Il court pas après les criminels tant qu'il y a pas eu de délit sur l'île, j'entends ça. Du fait, la Marine a décidé de placer sa caserne à l'écart, dans un des deux villages voisins, Rinoten Kenga et elle intervient peu dans la capitale. Cependant, même si les pirates sont pirates, bandits et révolutionnaires sont libres s'ils ne commettent aucune infraction, la situation est bien différente en cas contraire. En quelques secondes, tout criminel actif est exécuté. Les services de sécurité sont bien plus rapides que ceux de la Marine.
Juggle : Je suppose que ça dissuade les pirates de venir.
Rouquin : En grande partie. Par contre, en bordure de capitale, il y a un no man's land, une décharge géante au milieu de laquelle se dresse une tour désaffectée, One Tower, la première tour de l'île, qui a été abandonnée. Dans cet endroit, il y a aucune sécurité, et les gens en profitent pour faire du trafic et du coup, il peut y avoir des criminels actifs dans ce coin. Mais c'est dangereux. Les villages, eux, sont surveillés par la Marine et de toute manière, peu de pirates y trouveraient intérêt.
Avekine : Donc, pour chasser les criminels, il faut aller dans la zone de la décharge uniquement, c'est ça ?
Rouquin : C'est ça.
Juggle : Une dernière chose. Vous connaissez une bonne auberge où passer la nuit ? »
Avekine le fixa alors, les yeux de la taille d'assiettes.
« Rouquin : Libre, non. Vous tombez mal. Ce soir, l'entrepreneur et le maire ont organisé une grande fête de type fête de village. C'est un évènement annuel, c'est très populaire. Il y a aucune chance pour que vous trouviez quelque chose de pas cher à cette heure.
Juggle : ... Noté. Souriant : Merci.
Rouquin : De rien. »
L'archer s'élança alors en direction de la ville, manquant de laisser choir son béret gris. Les deux le regardèrent devenir plus petit, encore plus petit, minuscule, toujours plus, sur cette plage d'herbe verte. À quelques mètres de là de trouvait un saule pleureur aux branches basses, mais aux larmes longues, touchant le sol, le cachant même. Il allait faire office de cachette au hors-bord. Tant pis, si un jeune couple décidait de se bécoter là-dessous et, trouvant le bateau, venait à le dérober, il s'agissait déjà de l'objet d'un vol. Le duo commença par sortir leur moyen de transport de l'eau. Pour cela, il fallut le soulever sur quelques décimètres jusqu'à la verdure. Puis Avekine tira. L'accompagnant, Riack poussa.
« Avekine : Tu veux aller dans une auberge ? Et si on se fait capturer par un chasseur de prime ?
Juggle : Non, je pensais dormir à la belle étoile, je crois pas qu'il a regardé dans le bateau pour vérifier si on avait des sacs de couchage. C'était pour qu'il pense qu'on dort en ville, si jamais c'est un chasseur de prime aussi.
Avekine : Endormir les soupçons. Pas bête. »
Ils arrivèrent sous l'arbre, dissimulant leur destrier de métal, puis prirent leur chargement. à savoir le surf de Riack et les sacs pour le camping de nuit.
« Avekine : Tract ?
Juggle : Oui ?
Avekine : J'ai réussi à te protéger à Travel Pass et pourtant, il y avait des tas de marines actifs. Là, si on se tient peinard, on a juste des chasseurs de prime comme ennemis.
Juggle : On vaut plus de 20 millions chacun, Avekine !
Avekine : Je vais te protéger. J'ai peut-être pas gagné contre l'adjudante Lust, mais je suis plus forte que quand on s'est croisés la première fois. Je me suis battue contre des bestioles, des marines, on a vécu des choses qui nous ont renforcés.
Juggle : Avekine... C'est aux hommes de protéger les femmes.
Avekine : C'est tout ? Me sors pas des arguments quand tu y crois pas une seconde toi-même. C'est moi qui te protège et pas l'inverse. Maintenant, on est dans la même galère. Je pourrais te laisser seul, mais tu as besoin de moi, Tract, à deux, on se protège mieux. On est gagnant tous les deux à s'allier. Mais pour ça, il faut un effort des deux côtés. Je sais que tu as peur. Je vais te protéger. S'il te plait. Je voudrais faire la fête, ce soir. »
« Avekine : Et le drapeau ? »
L'archer se redressa et se retourna. Il regarda un instant son œuvre, puis baissa légèrement les pupilles en direction du sol, pour laisser s'échapper un faible « désolé ».
« Avekine : Désolé ? Tu sais combien de temps ça nous a pris de le coudre, de le tisser, de chercher la matière première ? Tu vas rembourser, hérisson rouge !
Juggle : Avekine !
Avekine se retournant : Mh ?
Juggle : Le piquet est brisé, c'est tout. Le drapeau est comme neuf. »
En effet, l'étoffe était sortie indemne de cette terrible épreuve. Miracle ! La jeune femme lâcha sa prise, qui remit son col en place.
« Avekine : Dans ce cas, ça ira.
Rouquin pensant : Comment elle peut prendre ma belle coupe afro pour un hérisson ?
Avekine : Puisque tout est en ordre, on a besoin de savoir s'il y a du boulot pour les chasseurs de prime, ici. Tu es au courant ?
Rouquin : À Kotorike, il y a surtout une grande ville, Tama, et elle est surtout surveillée par un grand entrepreneur. Il y a pas mal de tours sur l'île et il est quasiment propriétaire de toutes. Il emploie des gardiens, des gorilles, des privés qui prennent des photos, mais c'est surtout pour les protestations contre son entreprise. Il court pas après les criminels tant qu'il y a pas eu de délit sur l'île, j'entends ça. Du fait, la Marine a décidé de placer sa caserne à l'écart, dans un des deux villages voisins, Rinoten Kenga et elle intervient peu dans la capitale. Cependant, même si les pirates sont pirates, bandits et révolutionnaires sont libres s'ils ne commettent aucune infraction, la situation est bien différente en cas contraire. En quelques secondes, tout criminel actif est exécuté. Les services de sécurité sont bien plus rapides que ceux de la Marine.
Juggle : Je suppose que ça dissuade les pirates de venir.
Rouquin : En grande partie. Par contre, en bordure de capitale, il y a un no man's land, une décharge géante au milieu de laquelle se dresse une tour désaffectée, One Tower, la première tour de l'île, qui a été abandonnée. Dans cet endroit, il y a aucune sécurité, et les gens en profitent pour faire du trafic et du coup, il peut y avoir des criminels actifs dans ce coin. Mais c'est dangereux. Les villages, eux, sont surveillés par la Marine et de toute manière, peu de pirates y trouveraient intérêt.
Avekine : Donc, pour chasser les criminels, il faut aller dans la zone de la décharge uniquement, c'est ça ?
Rouquin : C'est ça.
Juggle : Une dernière chose. Vous connaissez une bonne auberge où passer la nuit ? »
Avekine le fixa alors, les yeux de la taille d'assiettes.
« Rouquin : Libre, non. Vous tombez mal. Ce soir, l'entrepreneur et le maire ont organisé une grande fête de type fête de village. C'est un évènement annuel, c'est très populaire. Il y a aucune chance pour que vous trouviez quelque chose de pas cher à cette heure.
Juggle : ... Noté. Souriant : Merci.
Rouquin : De rien. »
L'archer s'élança alors en direction de la ville, manquant de laisser choir son béret gris. Les deux le regardèrent devenir plus petit, encore plus petit, minuscule, toujours plus, sur cette plage d'herbe verte. À quelques mètres de là de trouvait un saule pleureur aux branches basses, mais aux larmes longues, touchant le sol, le cachant même. Il allait faire office de cachette au hors-bord. Tant pis, si un jeune couple décidait de se bécoter là-dessous et, trouvant le bateau, venait à le dérober, il s'agissait déjà de l'objet d'un vol. Le duo commença par sortir leur moyen de transport de l'eau. Pour cela, il fallut le soulever sur quelques décimètres jusqu'à la verdure. Puis Avekine tira. L'accompagnant, Riack poussa.
« Avekine : Tu veux aller dans une auberge ? Et si on se fait capturer par un chasseur de prime ?
Juggle : Non, je pensais dormir à la belle étoile, je crois pas qu'il a regardé dans le bateau pour vérifier si on avait des sacs de couchage. C'était pour qu'il pense qu'on dort en ville, si jamais c'est un chasseur de prime aussi.
Avekine : Endormir les soupçons. Pas bête. »
Ils arrivèrent sous l'arbre, dissimulant leur destrier de métal, puis prirent leur chargement. à savoir le surf de Riack et les sacs pour le camping de nuit.
« Avekine : Tract ?
Juggle : Oui ?
Avekine : J'ai réussi à te protéger à Travel Pass et pourtant, il y avait des tas de marines actifs. Là, si on se tient peinard, on a juste des chasseurs de prime comme ennemis.
Juggle : On vaut plus de 20 millions chacun, Avekine !
Avekine : Je vais te protéger. J'ai peut-être pas gagné contre l'adjudante Lust, mais je suis plus forte que quand on s'est croisés la première fois. Je me suis battue contre des bestioles, des marines, on a vécu des choses qui nous ont renforcés.
Juggle : Avekine... C'est aux hommes de protéger les femmes.
Avekine : C'est tout ? Me sors pas des arguments quand tu y crois pas une seconde toi-même. C'est moi qui te protège et pas l'inverse. Maintenant, on est dans la même galère. Je pourrais te laisser seul, mais tu as besoin de moi, Tract, à deux, on se protège mieux. On est gagnant tous les deux à s'allier. Mais pour ça, il faut un effort des deux côtés. Je sais que tu as peur. Je vais te protéger. S'il te plait. Je voudrais faire la fête, ce soir. »
Re: Kotorike
Lorsque la jeune adolescente mit le pied sur le port de la ville, elle voulut d'abord faire un tour pour voir des choses intéressantes. Elle avait également besoin de nourriture et de quelques médicaments. La ville était très belle et aussi très riche. La jeune fille croisa de temps à autre des enfants qui jouaient entre eux, l'air joyeux et insouciant. Elle aurait bien voulu s'incruster pour s'amuser mais les mauvais souvenirs de son île natale l'en empêchaient.
C'est alors qu'elle vit sur un panneau une grande affiche indiquant qu'une grande fête aura lieu ce soir. C'était l'occasion idéale de pouvoir oublier toutes ces choses désagréable ! Et puis qui sait, elle pourra sans doute rencontrer des gens très intéressants...
Après avoir trouvé un petit restaurant, elle en sortit rassasiée et heureuse. Elle décida ensuite de se promener vers la grande place où se tiendrait la fête. Quelques stands se dressaient déjà sur les côtés et un petit groupe de musique s'échauffait pour le grand soir. Il n'y avait pas beaucoup de monde mais Lisa sentait que dès que le soleil se couchera, une foule pas possible sera présent ici.
Soudain, un cri retentit à travers toute la place : c'était un marchand qui s'était fait cambriolé par un voleur. Ce dernier était d'ailleurs très musclé et arborait un air de gorille. Il poussa tout ceux qui étaient sur son passage et avait l'air de se diriger vers la mer. Là où, d'après les dires de la gérante du restaurant où elle avait mangé, il y avait une zone non sécurisée et où tous les bandits de l'île se réunissaient pour exercer librement leur métier. Mais lorsque Lisa voulut intervenir, quelqu'un d'autre la devança et d'un coup d'épée, trancha le torse du bandit. Juste après, un groupe armé vint sur les lieux du crime pour emporter le malfrat. L'un d'entre eux, qui semblait être le meneur, remercia brièvement l'inconnu qui avait osé doubler Lisa.
- Mais de rien.
En regardant de plus près, c'était une jeune femme avec un grand chignon châtain, avec un regard bleu très pur et ayant un visage très serein. Elle portait dans l'une de ses mains un kiseru et de l'autre une longue épée tâchée de sang. Tout à coup, l'arme disparut et quelques gouttes de sang se répandirent sur la lourde robe que portait l'inconnue, provoquant la surprise chez Lisa. Possédait-elle un fruit du démon ? C'était fort probable. La jeune adolescente sourit : elle avait finalement trouvé un personnage digne d'intérêt pour elle.
- Excuse moi, je t'ai doublée. Dit subitement la jeune femme à l'adresse de Lisa.
- Ce n'est rien. Je m'appelle Sharon !
- ... et moi Liliane.
Lisa savait que quelque part, Liliane ne croyait pas à son mensonge. Mais tant qu'elle jouait le jeu...
- Dis moi, tu possède quel fruit du démon ? Demanda Lisa.
- Le fruit de la cré...
Elle vomit soudainement une flopée de sang ce qui fit reculer l'adolescente. Cette dernière regarda la petite marre de sang et Liliane, sang, Liliane, sang, Liliane avant d'étouffer un rire. Qu'est-ce que cette femme pouvait être amusante ! Elle sortit un mouchoir de sa poche avant de le tendre à Liliane. Celle ci l'accepta et s'essuya la bouche avec. Heureusement, sa longue robe n'avait rien juste les quelques gouttes de sang de la dernière fois.
- Le fruit de la création... termina la jeune femme. A cause de ça, je vomis du sang au moins huit fois par jour...
- Ça ne doit pas être drôle tout les jours...
- En effet.
Elles commençèrent à marcher dans les rues et sans s'en rendre compte, elles s'attachèrent très vite.
C'est alors qu'elle vit sur un panneau une grande affiche indiquant qu'une grande fête aura lieu ce soir. C'était l'occasion idéale de pouvoir oublier toutes ces choses désagréable ! Et puis qui sait, elle pourra sans doute rencontrer des gens très intéressants...
Après avoir trouvé un petit restaurant, elle en sortit rassasiée et heureuse. Elle décida ensuite de se promener vers la grande place où se tiendrait la fête. Quelques stands se dressaient déjà sur les côtés et un petit groupe de musique s'échauffait pour le grand soir. Il n'y avait pas beaucoup de monde mais Lisa sentait que dès que le soleil se couchera, une foule pas possible sera présent ici.
Soudain, un cri retentit à travers toute la place : c'était un marchand qui s'était fait cambriolé par un voleur. Ce dernier était d'ailleurs très musclé et arborait un air de gorille. Il poussa tout ceux qui étaient sur son passage et avait l'air de se diriger vers la mer. Là où, d'après les dires de la gérante du restaurant où elle avait mangé, il y avait une zone non sécurisée et où tous les bandits de l'île se réunissaient pour exercer librement leur métier. Mais lorsque Lisa voulut intervenir, quelqu'un d'autre la devança et d'un coup d'épée, trancha le torse du bandit. Juste après, un groupe armé vint sur les lieux du crime pour emporter le malfrat. L'un d'entre eux, qui semblait être le meneur, remercia brièvement l'inconnu qui avait osé doubler Lisa.
- Mais de rien.
En regardant de plus près, c'était une jeune femme avec un grand chignon châtain, avec un regard bleu très pur et ayant un visage très serein. Elle portait dans l'une de ses mains un kiseru et de l'autre une longue épée tâchée de sang. Tout à coup, l'arme disparut et quelques gouttes de sang se répandirent sur la lourde robe que portait l'inconnue, provoquant la surprise chez Lisa. Possédait-elle un fruit du démon ? C'était fort probable. La jeune adolescente sourit : elle avait finalement trouvé un personnage digne d'intérêt pour elle.
- Excuse moi, je t'ai doublée. Dit subitement la jeune femme à l'adresse de Lisa.
- Ce n'est rien. Je m'appelle Sharon !
- ... et moi Liliane.
Lisa savait que quelque part, Liliane ne croyait pas à son mensonge. Mais tant qu'elle jouait le jeu...
- Dis moi, tu possède quel fruit du démon ? Demanda Lisa.
- Le fruit de la cré...
Elle vomit soudainement une flopée de sang ce qui fit reculer l'adolescente. Cette dernière regarda la petite marre de sang et Liliane, sang, Liliane, sang, Liliane avant d'étouffer un rire. Qu'est-ce que cette femme pouvait être amusante ! Elle sortit un mouchoir de sa poche avant de le tendre à Liliane. Celle ci l'accepta et s'essuya la bouche avec. Heureusement, sa longue robe n'avait rien juste les quelques gouttes de sang de la dernière fois.
- Le fruit de la création... termina la jeune femme. A cause de ça, je vomis du sang au moins huit fois par jour...
- Ça ne doit pas être drôle tout les jours...
- En effet.
Elles commençèrent à marcher dans les rues et sans s'en rendre compte, elles s'attachèrent très vite.
chouchoudu10- Mage
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Date d'inscription : 29/05/2010
Tapage Diurne
Si le duo primé avait accosté en un lieu vide de monde, il se trouvait maintenant au beau milieu d'une foule déjà bien amassée, la nuit n'étant pas tombée et les animations n'ayant pas encore commencé. Les tours étaient éclairées et illuminaient la ville de manière à bien tenir éveillés ceux qui n'avaient aucun désir de s'amuser dehors, ceux qui étaient malades ou ceux qui étaient fatigués, exténués, sans oublier toutes les raisons de ne pas descendre dans les rues. Stands de crêpes, de gaufres, de boissons, publicités pour des voyages, promotions sur des fringues invendues, ou alors soldes en plein air, cabanons de ventes de produits insolites, de souvenirs ou d'accessoires de fêtes, stands de tir. Des saltimbanques, vêtus de chapeaux à plume, chaussures à grelots, cravates ou tenues plus classiques jouaient gaiement, trottant de rues en rues, des rues vivantes. Tout se déroulait en extérieur, pas de joie casanière. Riack fut attiré du regard par un stand de tir, mais ne fit pas même mine d'avoir envie. Le duo défilait entre les échoppes d'où on parlait bruyamment pour se faire entendre, même pour acheter une simple limonade. Il traversa la Rue de la forge où le forgeron , au lieu de travailler épées, boucliers, ustensiles de cuisine, outils et autres objets ordinaires, battait le fer pour des médaillons, bijoux en fer, souvenirs en acier, sous le regard admiratif des badauds. Son enseigne accueillait des curieux qui saluaient son ardeur, sa force, sa frappe, observant, attendant le résultat dans la chaleur de l'atelier, jetant des coups d'œil autour d'eux sur les outils accrochés aux murs, l'installation de l'ouvrier. Deux gorilles étaient postés à l'entrée pour vérifier que personne ne volât rien à l'artisan. Cette rue était aussi pleine de boutiques fermées, mais avec de beaux articles en vitrine, des robes, des lunettes, des fleurs et l'artificier qui, ce soir, avait fait une exception, car des amuseurs coloraient le ciel de bruits de pétards. Au détour de la rue, une autre, plus tranquille, où se tenait toutefois une sandwicherie et un marchand de glace, l'une attirant des habitués qui discutaient au bar avec le patron, l'autre faisant s'arrêter les couples et les familles pour un bon petit dessert froid. Puis la Rue Raveldar, en hommage à un représentant du Gouvernement Mondial qui jadis avait fait fleurir l'économie de la ville et organisé les défenses de la ville de manière à éloigner les pillards. Cette rue mélangeait un ancien style architectural fait de colonnes et de toits garnis de sculptures avec des couleurs modernes plus sobres, plus blanches. Entre les toits avaient été tendues des guirlandes de bougies solidement attachées qui donnaient à la rue une allure chaleureuse et rassurante.
Sur la grande place jouait Tapage Diurne, un groupe de rock tendance en ces temps-ci et qui tournait sur bien des îles d'East et South Blue, Une bassiste, deux guitaristes, un batteur, une tromboniste, une pianiste au synthé et un chanteur jeune et bien chevelu. Le groupe faisait un livecheck, c'est-à-dire qu'il effectuait le soundcheck en public. Puis il démarra.
Hina ! Tu étais si belle
En disant qu'il t'avait humiliée
Le Mugi t'avait croisée
Ignorant ton étreinte, il t'avait échappé !
D !
D !
Smoker ! Tu pouvais fumer !
Chapeau de paille t'a rencontré.
Dans une prison il a frappé
Il t'a sauvé et tu l'as laissé s'échapper !
D !
D !
Un pirate, optimiste, heureux, insouciant
Un pirate, super fort, gamin rêveur
Un pirate, optimiste, heureux, insouciant
Un pirate, super fort, gamin ! D ! D ! D ! D ! Chapeau d'paille !
Rob ! Tu étais encastré
Enfoncé dans un mur d'Eniès Lobby
Ses poings t'ont effleuré
Tu n'avais plus de corps quand on t'a retouvé !
D ! Un pirate jamais arrêté. Est-ce sa volonté ?
Garp ! Tu as été gentil !
Laissant filer ton petit-fils Luffy
Même devant l'arrêter
Tu as osé prendre cette liberté !
D ! Un pirate jamais arrêté. Il mérite d'être tué !
Je ne détaillerai pas, ça risque d'aggraver ton cas,
Sur la proue du Sunny, tu étais transi !
D ! CHAPEAU D'PAILLE
D ! CHAPEAU D'PAILLE
D ! CHAPEAU D'PAILLE
D ! CHAPEAU D'PAILLE !
Le livecheck avait duré toute la chanson, certains larsens étaient aisément audibles, mais l'ambiance faisait pencher la balance en la faveur du groupe, qui continua, les réglages étant terminés, ce qui lui permit de se rattraper et d'avoir une foule qui ne se retenait pas à causes des imperfections. Plus loin, une ange de couleur faisait des grillades. Il allait falloir que le duo mangeât de toute manière. Avekine proposa de de se restaurer auprès de cette femme en écoutant de la musique, ce que Riack, après un gargouillement de ventre, accepta. Un autre duo se faisait servir du poulet bien dégoulinant mais néanmoins appétissant. Il rôtissait, tournant en faisant "pchhhhhhhhhhhhhhhh", lentement, lorsqu'il fut retiré de la broche et servi aux deux dames dans deux grandes assiettes en carton. C'était autour de la blonde et du blouson noir, qui demandèrent alors des brochettes. Le choix était nombreux, mais Riack, s'étant penché pour humer cela de plus près, tendit le doigt vers les deux élues, qui furent choisies, empoignées et amenées à servir de toute leur ferveur les clients. Avekine se secouait doucement en attendant l'aboutissement de la cuisson, puis regarda Riack, qui lui semblait plutôt tendu.
« Avekine : Tract ?
Juggle surpris : Hein ?
Avekine : Pourquoi tu fais cette tronche ?
Juggle la fixant : ...
Avekine : Arrête de stresser, c'est comme ça que tu vas te faire remarquer le plus vite. »
Riack regarda le clocher et là, elle eut l'impression qu'une parole de sa part avait enfin fait mouche. Elle profita pour continuer sur la lancée.
« Avekine : Et franchement, il vaudrait mieux te montrer tout de suite ce que ça fait d'être remarqué. »
Riack se tourna vers elle, secouant la tête.
« Avekine : tant que la Marine est pas là, le risque est moins grand. Si on commet aucun crime mais qu'on gâche juste la fête, ça me permet de t'apprendre les rudiments de la fuite sans nous mettre en danger de mort. Et crois-moi, mieux vaut maintenant que trop tard. »
Il lui tint le bras en chuchotant, la suppliant de renoncer, mais là, l'une des deux femmes qui avaient été servies avant eux se pointa. Lisa, de loin, observait la scène avec curiosité, tenant le repas de celle avec laquelle elles s'était liée. Liliane avait du sang sur les deux index. Elle fit alors apparaitre deux épées, sorties de nulle part, et en lança une à Avekine, qui la rattrapa d'une main. Elle avait laissé son kiseru à Lisa et souriait calmement. Elle leva son épée vers celle qui tenait l'autre.
« Liliane : J'ai juste entendu que vous vouliez vous faire remarquer, alors je vous propose un moyen simple et efficace. Un duel vous siérait-il ? »
Sur la grande place jouait Tapage Diurne, un groupe de rock tendance en ces temps-ci et qui tournait sur bien des îles d'East et South Blue, Une bassiste, deux guitaristes, un batteur, une tromboniste, une pianiste au synthé et un chanteur jeune et bien chevelu. Le groupe faisait un livecheck, c'est-à-dire qu'il effectuait le soundcheck en public. Puis il démarra.
Hina ! Tu étais si belle
En disant qu'il t'avait humiliée
Le Mugi t'avait croisée
Ignorant ton étreinte, il t'avait échappé !
D !
D !
Smoker ! Tu pouvais fumer !
Chapeau de paille t'a rencontré.
Dans une prison il a frappé
Il t'a sauvé et tu l'as laissé s'échapper !
D !
D !
Un pirate, optimiste, heureux, insouciant
Un pirate, super fort, gamin rêveur
Un pirate, optimiste, heureux, insouciant
Un pirate, super fort, gamin ! D ! D ! D ! D ! Chapeau d'paille !
Rob ! Tu étais encastré
Enfoncé dans un mur d'Eniès Lobby
Ses poings t'ont effleuré
Tu n'avais plus de corps quand on t'a retouvé !
D ! Un pirate jamais arrêté. Est-ce sa volonté ?
Garp ! Tu as été gentil !
Laissant filer ton petit-fils Luffy
Même devant l'arrêter
Tu as osé prendre cette liberté !
D ! Un pirate jamais arrêté. Il mérite d'être tué !
Je ne détaillerai pas, ça risque d'aggraver ton cas,
Sur la proue du Sunny, tu étais transi !
D ! CHAPEAU D'PAILLE
D ! CHAPEAU D'PAILLE
D ! CHAPEAU D'PAILLE
D ! CHAPEAU D'PAILLE !
Le livecheck avait duré toute la chanson, certains larsens étaient aisément audibles, mais l'ambiance faisait pencher la balance en la faveur du groupe, qui continua, les réglages étant terminés, ce qui lui permit de se rattraper et d'avoir une foule qui ne se retenait pas à causes des imperfections. Plus loin, une ange de couleur faisait des grillades. Il allait falloir que le duo mangeât de toute manière. Avekine proposa de de se restaurer auprès de cette femme en écoutant de la musique, ce que Riack, après un gargouillement de ventre, accepta. Un autre duo se faisait servir du poulet bien dégoulinant mais néanmoins appétissant. Il rôtissait, tournant en faisant "pchhhhhhhhhhhhhhhh", lentement, lorsqu'il fut retiré de la broche et servi aux deux dames dans deux grandes assiettes en carton. C'était autour de la blonde et du blouson noir, qui demandèrent alors des brochettes. Le choix était nombreux, mais Riack, s'étant penché pour humer cela de plus près, tendit le doigt vers les deux élues, qui furent choisies, empoignées et amenées à servir de toute leur ferveur les clients. Avekine se secouait doucement en attendant l'aboutissement de la cuisson, puis regarda Riack, qui lui semblait plutôt tendu.
« Avekine : Tract ?
Juggle surpris : Hein ?
Avekine : Pourquoi tu fais cette tronche ?
Juggle la fixant : ...
Avekine : Arrête de stresser, c'est comme ça que tu vas te faire remarquer le plus vite. »
Riack regarda le clocher et là, elle eut l'impression qu'une parole de sa part avait enfin fait mouche. Elle profita pour continuer sur la lancée.
« Avekine : Et franchement, il vaudrait mieux te montrer tout de suite ce que ça fait d'être remarqué. »
Riack se tourna vers elle, secouant la tête.
« Avekine : tant que la Marine est pas là, le risque est moins grand. Si on commet aucun crime mais qu'on gâche juste la fête, ça me permet de t'apprendre les rudiments de la fuite sans nous mettre en danger de mort. Et crois-moi, mieux vaut maintenant que trop tard. »
Il lui tint le bras en chuchotant, la suppliant de renoncer, mais là, l'une des deux femmes qui avaient été servies avant eux se pointa. Lisa, de loin, observait la scène avec curiosité, tenant le repas de celle avec laquelle elles s'était liée. Liliane avait du sang sur les deux index. Elle fit alors apparaitre deux épées, sorties de nulle part, et en lança une à Avekine, qui la rattrapa d'une main. Elle avait laissé son kiseru à Lisa et souriait calmement. Elle leva son épée vers celle qui tenait l'autre.
« Liliane : J'ai juste entendu que vous vouliez vous faire remarquer, alors je vous propose un moyen simple et efficace. Un duel vous siérait-il ? »
Re: Kotorike
[HRP :] Suite à la demande de Waïl, je remplace chouchoudu10.
La foule se sépara, et rapidement, un cercle se fit tandis que le brouhaha s'intensifiait.
Une première personne avait remarqué la scène, avait prévenu un comparse, et tout deux s'était stoppé pour regarder. Ensuite, un commerçant cria : "Pas de combat ici ! ". Il se fit admirablement ignoré, mais ce fut suffisant pour créer un attroupement. Tous le monde avait immédiatement reporté son regard sur le commerçant, puis sur les deux combattantes. Certains s'éloignant, ne voulant pas se prendre un coup d'épée, d'autres se rapprochant, avide de voir un combat.
La pirate, hésitait, son adversaire s'était gentillement proposée, mais ne semblait pas enclin à la laisser filer au moment opportun. Elle finit néanmoins par accepter :
Avekine : Ca me va.
Son adversaire sourit, les dents rouge, et se mit en garde. Avekine fit de même, et les deux adversaire se mirent à tournoyer, s'observant mutuellement. Dans la foule, retentissait déjà des " Tue la !" ou autres "Égorge la ! ", ainsi que des cris de commerçants tentant de ramener une ambiance plus profitable à leurs commerce, sans grande réussite. Sur le côté, tout en s'inquiétant pour sa camarade Pirate, Juggle s'étonnait d'autant de barbarie chez des êtres dit civilisés. Dans la foule, personne ne pouvait savoir qui avait dit quoi, et il était facile de s'emporter. Ainsi, sachant être anonyme, tous criaient leur joie de voir un évènement brisant ce quotidien trop sûr. Quand le premier échange de coup vint, une vague de cri s’éleva.
Lilianne avait décidé de prendre l'initiative, et avait lancé son épée dans un coup d'estoc, qu'Avekine para en le détournant sur sa gauche. Lilianne répéta l'opération, sachant parfaitement que son adversaire aurait du mal à contre attaquer, et surtout, qu'elle s'évaderait de l'éventuelle contre attaque facilement. Avekine savait que la situation était bénéfique à son adversaire, et que le plus longtemps elle durerait, le plus elle prendrait l'avantage. Avekine n'appréciait pas ce genre de combat à distance, elle était habitué au corps à corps, armée de sa dague, ou de son poing américain. Ainsi, elle rompit la situation d'une manière inattendue, déviant le coup encore une fois, d'un habile mouvement de jambe, elle se laissa "glisser " sur l'attaque de son adversaire, tournoyant sur elle même, avant de lui lancer son poing droit dans la figure, l'épée tenue dans la main gauche
Le coup rafla la joue de son adversaire, mais ne fit aucun dégâts La foule cria une nouvelle fois, et des "Bien joué !" retentirent La foule n'avait pas remarqué que le coup avait été inefficace, et pensait qu'Avekine avait pris un avantage considérable La réalité était autre, elle venait juste de perdre une option d'attaque Ou du moins, l'effet de surprise l'accompagnant
Plus loin, dans le magasin du côté des forges :
Le forgeron continuait son travail, le fer devait être battu tant qu'il était chaud. Il se passait quelquechose sur la place, chose qui l'intriguait, mais il se devait de rester imperturbable. C'est dans cette optique qu'il plongea le métal brulant dans l'eau froide, émettant un nuage de vapeur. Les divers visiteurs commençaient à s'agiter, se demandant si il ne devait pas se diriger vers la place, au risque de rater quelque chose dans les deux cas. La plupart restèrent, ne voulant pas laisser le temps qu'ils avaient déjà attendu ici. Néanmoins, l'un des deux gorilles se dirigea vers la place, juste pour vérifier.
Morgan, était en train d'inspecter les lames dans un coin. Elle n'était pas exceptionnelle, destinée au voyageur lambda n'y connaissant pas grand chose, et n'exigeant pas une grande qualité, mais on pouvait voir qu'il y'avait un certains talent derrière. Le forgeron les vendait à un prix élevé, faisant passer ça pour de la grande qualité, engrangeant ainsi les bénéfices le permettant de vivre et de continuer à forger modestement. Ceux qui avaient mis à jour ce petit jeu n'en soufflaient pas un mot, et demandaient juste à être conduit dans une autre salle, ou des armes de meilleure qualité étaient exposées.
Le forgeron avait fini sa tâche, et chargea son apprenti de continuer la présentation, et de refourguer deux/trois petites choses à ses visiteurs, tandis qu'il poussait la lourde porte invitant Morgan à entrer.
Forgeron : Que puis je pour vous ?
Morgan, content de voir qu'il allait directement à l'important, dégaina son sabre, et déclara :
Morgan : Simplement de l'entretien.
Il tendit l'arme au forgeron, ébréchée à des multiples endroits, et ayant perdu de son tranchant depuis un moment. Celui ci l'examina, et dit simplement :
Forgeron : Je vais voir ce que je peux faire, repassez demain après midi, elle sera prête.
Morgan : Parfait.
Morgan sortit après avoir salué le forgeron, et se dirigea vers la place, se demandant ce qui avait bien put se passer pour que les cris redoublent...
Sur la place, la plupart des spectateurs fuyaient les gardes, qui matraquaient au hasard, pour disperser la foule, hésitant tout de même à s'attaquer aux deux combattantes. Ils encerclèrent rapidement le groupe, et un homme se démarqua du groupe de nouveaux arrivants.
Chef des gardes : Ça vous amuse de nous devancer ?
Il s’adressait à Lillianne, avec un regard suspicieux. L'interrogée répondit que ce n'était nullement son intention, et le chef des gardes détourna son attention sur la jeune Pirate, et ordonna qu'on la capture, la reconnaissant immédiatement. L'homme lisait lui aussi le journal, et apprenait tout les caractéristiques des Pirates du moment, gravant leurs visage de sa mémoire.
Les gardes se ruèrent sur la Pirate, qui se défendait comme elle pouvait, quand soudain, un cri retentit :
Juggle : J'ai une bombe, et je n'hésiterais pas à m'en servir !
L'homme cachait quelquechose, et tenant un briquet dans sa main droite.
Un bluff total, mais réussi. Celui laissa planer un silence méfiant sur les gardes. Ceux ci étaient bien payés, mais pas assez pour faire régner l'ordre au prix de leurs vie. Le chef des gardes ne fit pas de remarques, malgré les regards des gardes demandant "Qu'est ce qu'on fait ?". Sa décision pouvait envoyer ses hommes au casse pipe, et il ne voulait pas ça, la responsabilité lui revenant dans le cas échéant. Avekine en profita pour se dégager, et se lancer dans un sprint, rapidement suivie par son compère, qui lâcha une pastèque qui s'écrasa au sol. Ils fuyaient ! Il n'avait pas de bombe après tout !
Le chef des gardes n'hésita plus, et héla à ses hommes de les poursuivre. Ceux ci se ruèrent, mécontents et désabusés. Ce Pirate s'était bien amusé à les faire peur, il allait le payer. La petite horde chargeait, les Pirates venait de passer une arche, et de s'engager dans une rue. Il n'iraient pas loin ! Les gardes allaient s'y engager à leurs tour, et soudain, une détonation. Une vague de flamme s'éleva, et balaya les rangs des gardes.
Dans un coin, la chasseuse de Prime souriait, heureuse d'avoir trouvé de nouvelles proies. Elle avait tourné le mensonge en réalité, l'explosion, c'était elle. Oui, elle les avait aidé à fuir, pour mieux les capturer elle même ensuite. Peu lui importait si quelques gardes étaient mortellement touchés ou estropiés... Elle murmura un petit "En chasse ! ", et s’élança à la poursuite des deux Pirates, tandis que la confusion gagnait les rangs des gardes, dispersés. Que s'était t'il passé ?
La foule se sépara, et rapidement, un cercle se fit tandis que le brouhaha s'intensifiait.
Une première personne avait remarqué la scène, avait prévenu un comparse, et tout deux s'était stoppé pour regarder. Ensuite, un commerçant cria : "Pas de combat ici ! ". Il se fit admirablement ignoré, mais ce fut suffisant pour créer un attroupement. Tous le monde avait immédiatement reporté son regard sur le commerçant, puis sur les deux combattantes. Certains s'éloignant, ne voulant pas se prendre un coup d'épée, d'autres se rapprochant, avide de voir un combat.
La pirate, hésitait, son adversaire s'était gentillement proposée, mais ne semblait pas enclin à la laisser filer au moment opportun. Elle finit néanmoins par accepter :
Avekine : Ca me va.
Son adversaire sourit, les dents rouge, et se mit en garde. Avekine fit de même, et les deux adversaire se mirent à tournoyer, s'observant mutuellement. Dans la foule, retentissait déjà des " Tue la !" ou autres "Égorge la ! ", ainsi que des cris de commerçants tentant de ramener une ambiance plus profitable à leurs commerce, sans grande réussite. Sur le côté, tout en s'inquiétant pour sa camarade Pirate, Juggle s'étonnait d'autant de barbarie chez des êtres dit civilisés. Dans la foule, personne ne pouvait savoir qui avait dit quoi, et il était facile de s'emporter. Ainsi, sachant être anonyme, tous criaient leur joie de voir un évènement brisant ce quotidien trop sûr. Quand le premier échange de coup vint, une vague de cri s’éleva.
Lilianne avait décidé de prendre l'initiative, et avait lancé son épée dans un coup d'estoc, qu'Avekine para en le détournant sur sa gauche. Lilianne répéta l'opération, sachant parfaitement que son adversaire aurait du mal à contre attaquer, et surtout, qu'elle s'évaderait de l'éventuelle contre attaque facilement. Avekine savait que la situation était bénéfique à son adversaire, et que le plus longtemps elle durerait, le plus elle prendrait l'avantage. Avekine n'appréciait pas ce genre de combat à distance, elle était habitué au corps à corps, armée de sa dague, ou de son poing américain. Ainsi, elle rompit la situation d'une manière inattendue, déviant le coup encore une fois, d'un habile mouvement de jambe, elle se laissa "glisser " sur l'attaque de son adversaire, tournoyant sur elle même, avant de lui lancer son poing droit dans la figure, l'épée tenue dans la main gauche
Le coup rafla la joue de son adversaire, mais ne fit aucun dégâts La foule cria une nouvelle fois, et des "Bien joué !" retentirent La foule n'avait pas remarqué que le coup avait été inefficace, et pensait qu'Avekine avait pris un avantage considérable La réalité était autre, elle venait juste de perdre une option d'attaque Ou du moins, l'effet de surprise l'accompagnant
Plus loin, dans le magasin du côté des forges :
Le forgeron continuait son travail, le fer devait être battu tant qu'il était chaud. Il se passait quelquechose sur la place, chose qui l'intriguait, mais il se devait de rester imperturbable. C'est dans cette optique qu'il plongea le métal brulant dans l'eau froide, émettant un nuage de vapeur. Les divers visiteurs commençaient à s'agiter, se demandant si il ne devait pas se diriger vers la place, au risque de rater quelque chose dans les deux cas. La plupart restèrent, ne voulant pas laisser le temps qu'ils avaient déjà attendu ici. Néanmoins, l'un des deux gorilles se dirigea vers la place, juste pour vérifier.
Morgan, était en train d'inspecter les lames dans un coin. Elle n'était pas exceptionnelle, destinée au voyageur lambda n'y connaissant pas grand chose, et n'exigeant pas une grande qualité, mais on pouvait voir qu'il y'avait un certains talent derrière. Le forgeron les vendait à un prix élevé, faisant passer ça pour de la grande qualité, engrangeant ainsi les bénéfices le permettant de vivre et de continuer à forger modestement. Ceux qui avaient mis à jour ce petit jeu n'en soufflaient pas un mot, et demandaient juste à être conduit dans une autre salle, ou des armes de meilleure qualité étaient exposées.
Le forgeron avait fini sa tâche, et chargea son apprenti de continuer la présentation, et de refourguer deux/trois petites choses à ses visiteurs, tandis qu'il poussait la lourde porte invitant Morgan à entrer.
Forgeron : Que puis je pour vous ?
Morgan, content de voir qu'il allait directement à l'important, dégaina son sabre, et déclara :
Morgan : Simplement de l'entretien.
Il tendit l'arme au forgeron, ébréchée à des multiples endroits, et ayant perdu de son tranchant depuis un moment. Celui ci l'examina, et dit simplement :
Forgeron : Je vais voir ce que je peux faire, repassez demain après midi, elle sera prête.
Morgan : Parfait.
Morgan sortit après avoir salué le forgeron, et se dirigea vers la place, se demandant ce qui avait bien put se passer pour que les cris redoublent...
Sur la place, la plupart des spectateurs fuyaient les gardes, qui matraquaient au hasard, pour disperser la foule, hésitant tout de même à s'attaquer aux deux combattantes. Ils encerclèrent rapidement le groupe, et un homme se démarqua du groupe de nouveaux arrivants.
Chef des gardes : Ça vous amuse de nous devancer ?
Il s’adressait à Lillianne, avec un regard suspicieux. L'interrogée répondit que ce n'était nullement son intention, et le chef des gardes détourna son attention sur la jeune Pirate, et ordonna qu'on la capture, la reconnaissant immédiatement. L'homme lisait lui aussi le journal, et apprenait tout les caractéristiques des Pirates du moment, gravant leurs visage de sa mémoire.
Les gardes se ruèrent sur la Pirate, qui se défendait comme elle pouvait, quand soudain, un cri retentit :
Juggle : J'ai une bombe, et je n'hésiterais pas à m'en servir !
L'homme cachait quelquechose, et tenant un briquet dans sa main droite.
Un bluff total, mais réussi. Celui laissa planer un silence méfiant sur les gardes. Ceux ci étaient bien payés, mais pas assez pour faire régner l'ordre au prix de leurs vie. Le chef des gardes ne fit pas de remarques, malgré les regards des gardes demandant "Qu'est ce qu'on fait ?". Sa décision pouvait envoyer ses hommes au casse pipe, et il ne voulait pas ça, la responsabilité lui revenant dans le cas échéant. Avekine en profita pour se dégager, et se lancer dans un sprint, rapidement suivie par son compère, qui lâcha une pastèque qui s'écrasa au sol. Ils fuyaient ! Il n'avait pas de bombe après tout !
Le chef des gardes n'hésita plus, et héla à ses hommes de les poursuivre. Ceux ci se ruèrent, mécontents et désabusés. Ce Pirate s'était bien amusé à les faire peur, il allait le payer. La petite horde chargeait, les Pirates venait de passer une arche, et de s'engager dans une rue. Il n'iraient pas loin ! Les gardes allaient s'y engager à leurs tour, et soudain, une détonation. Une vague de flamme s'éleva, et balaya les rangs des gardes.
Dans un coin, la chasseuse de Prime souriait, heureuse d'avoir trouvé de nouvelles proies. Elle avait tourné le mensonge en réalité, l'explosion, c'était elle. Oui, elle les avait aidé à fuir, pour mieux les capturer elle même ensuite. Peu lui importait si quelques gardes étaient mortellement touchés ou estropiés... Elle murmura un petit "En chasse ! ", et s’élança à la poursuite des deux Pirates, tandis que la confusion gagnait les rangs des gardes, dispersés. Que s'était t'il passé ?
Phantom- Vastolorde
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Date d'inscription : 13/10/2010
Drug&Bass
La maréchaussée chassant de vilains brigands
Éclatée en dizaines, ne formant plus de rangs,
Laissa donc s'en aller, sans que ce fût désir,
Un duo qui, sous leur nez, attisa leur ire.
Une fille coquine avait fait capoter
Une course-poursuite à peine commencée
Mais ne fut-elle pas lancée à corps perdu
Dans la chasse qu'elle fut applaudie par la rue.
Les pas pressants étaient tels des sons percussifs
Martèlements du sol, faits par les fugitifs
S'éloignant des fortes autorités de l'île
Sans qu'aucun des deux n'eût commis aucun fait vil.
Ne cessant de courir à grandes enjambées
Au rythme de leur respiration perturbée
Sans fléchir, sur le clic, commença le tandem,
Après ce vif refrain, un plus doux requiem.
Regardant derrière lui, ne voyant de soldats
Du grand entrepreneur, il ralentit le pas
Pour vite s'adonner, en battant la mesure,
À quelques réflexions pas bien sottes, assez mures.
« Avekine : Factis ?
Juggle : Oui, factis. Du moins, je croyais. Cette bombe s'est bien jouée de moi. »
Ils coururent, s'éloignant du marché, allant en périphérie de la ville, La zone n'était plus la même. Le buildings étaient moins présents et de moins en moins luisants, reflétant de moins en moins la grandeur de la cité. L'état des routes devenait plus déplorable et les habitations moins nombreuses. Mais ce n'était pas pour laisser placer à une végétation luxuriante, non. Riack et Avekine furent étonnés. Autour d'eux semblait se trouver une zone désaffectée. En effet, plus personne n'y habitait, l'activité était nulle. Sur les vitrines, on voyait des panneaux de fermeture. Les murs étaient sales et les fenêtres crasseuses. Des immondices jonchaient le sol et les poubelles semblaient ne pas avoir été régulièrement vidées.
Ils étaient arrivés dans un no man's land sans savoir où ils se dirigeaient. Devant eux se dressait une gigantesque tour presque intacte, mais apparemment désaffectée elle aussi, À ses côtés, sa sœur, plus petite, bien que d'une taille non-négligeable. Le duo se dirigea vers celle-ci. Ils passèrent à côté de maisons appartenant à un triste quartier, appartenant lui-même à une banlieue. Quoiqu'il faille parler de zone. Une zone dans laquelle les seules silhouettes que l'on pouvait apercevoir faisaient peur. Apparemment, les lieux n'inspiraient pas confiance à Avekine et Riack. Ils ne le savaient pas, mais ils avaient pénétré dans une zone désaffectée que seuls les rebuts et trafiquants utilisaient encore.
Éclatée en dizaines, ne formant plus de rangs,
Laissa donc s'en aller, sans que ce fût désir,
Un duo qui, sous leur nez, attisa leur ire.
Une fille coquine avait fait capoter
Une course-poursuite à peine commencée
Mais ne fut-elle pas lancée à corps perdu
Dans la chasse qu'elle fut applaudie par la rue.
Les pas pressants étaient tels des sons percussifs
Martèlements du sol, faits par les fugitifs
S'éloignant des fortes autorités de l'île
Sans qu'aucun des deux n'eût commis aucun fait vil.
Ne cessant de courir à grandes enjambées
Au rythme de leur respiration perturbée
Sans fléchir, sur le clic, commença le tandem,
Après ce vif refrain, un plus doux requiem.
Regardant derrière lui, ne voyant de soldats
Du grand entrepreneur, il ralentit le pas
Pour vite s'adonner, en battant la mesure,
À quelques réflexions pas bien sottes, assez mures.
« Avekine : Factis ?
Juggle : Oui, factis. Du moins, je croyais. Cette bombe s'est bien jouée de moi. »
Ils coururent, s'éloignant du marché, allant en périphérie de la ville, La zone n'était plus la même. Le buildings étaient moins présents et de moins en moins luisants, reflétant de moins en moins la grandeur de la cité. L'état des routes devenait plus déplorable et les habitations moins nombreuses. Mais ce n'était pas pour laisser placer à une végétation luxuriante, non. Riack et Avekine furent étonnés. Autour d'eux semblait se trouver une zone désaffectée. En effet, plus personne n'y habitait, l'activité était nulle. Sur les vitrines, on voyait des panneaux de fermeture. Les murs étaient sales et les fenêtres crasseuses. Des immondices jonchaient le sol et les poubelles semblaient ne pas avoir été régulièrement vidées.
Ils étaient arrivés dans un no man's land sans savoir où ils se dirigeaient. Devant eux se dressait une gigantesque tour presque intacte, mais apparemment désaffectée elle aussi, À ses côtés, sa sœur, plus petite, bien que d'une taille non-négligeable. Le duo se dirigea vers celle-ci. Ils passèrent à côté de maisons appartenant à un triste quartier, appartenant lui-même à une banlieue. Quoiqu'il faille parler de zone. Une zone dans laquelle les seules silhouettes que l'on pouvait apercevoir faisaient peur. Apparemment, les lieux n'inspiraient pas confiance à Avekine et Riack. Ils ne le savaient pas, mais ils avaient pénétré dans une zone désaffectée que seuls les rebuts et trafiquants utilisaient encore.
Re: Kotorike
Morgan remontait la rue qui menait vers la place qui n'était plus qu'à quelques mètres, quand soudain, un étrange couple se fraya un chemin parmi les quelques passants dont il faisait partie.
- Je l'avais dit que c'était une mauvaise idée !
- Tais toi et cours !
Morgan les regarda passer d'un air distrait, perdu dans ses pensées. Néanmoins, ces deux personnes pressées prirent place dans son esprit, il avait déjà vu ces visages... Non, pas dans le magasin ou il était tantôt, pas au port non plus... Morgan cessa de les suivre des yeux, reprenant le cours de ses pensées en se disant qu'ils n'étaient pas si importants, se retournant tout juste à temps pour voir l'explosion.
BOOOOOOOOOOM.
L'explosion souffla les gardes.
Morgan qui allait passer l'arche fut violemment rejeté au bas des escaliers, et déjà les cris, de douleurs et de peurs s’élevaient, brisant le silence transi qu'avait laissé l'explosion. Il se releva d'un bond, tout sens en alerte, instinctivement, sa main se porta à sa ceinture, et ne se referma sur rien.
Ses oreilles sifflaient, lui laissant juste la capacité d'entendre les cris, les cris de peur, les cris de douleurs... Son odorat était submergé par l'odeur de la poudre et du sang, à tel point qu'il pouvait sentir l'odeur de la poudre avec sa bouche. Il ne distinguait pas grand chose dans ce chaos.
Et pire que tout, il était désarmé.
A quelques mètres de lui, un corps, mutilé d'une jambe. Le garde avait perdu conscience après être atterri violemment. Il avait fait un vol plané depuis le centre de l'explosion d'où il ne s'élevait plus qu'un épais nuage de poussière. Sortant de ce nuage, un nouveau duo, deux femmes l'une jeune, l'autre visiblement plus âgée, habillée de la même manière élégante. La plus jeune avançait légèrement en tête, et fredonnant un petit air joyeux.
- Tiens ?
La cause était là, et la cause était... Lisa Hoodlum, et accompagnée... Les pièces du puzzle commencèrent à s'emboiter. Morgan n'aimait pas les puzzles.
- Encore toi ! répondit Morgan
- C'est à moi de dire ca ! Je peux pas chasser tranquillement quelques pirates sans tomber sur vous. Ou est l'autre idiot ?
Elle parlait de Sid, qui était resté dormir sur le ferry qui les avait amenés ici, et qui repartait dans quelques jours.
- Il est resté s...
Lisa l’interrompit immédiatement.
- C'est dommage, lui, au moins, il me traitait poliment, et il est un peu plus intéressant que toi avec son fruit du démon. En parlant de Fruit de Démon. Je te présente Lilianne ! Elle est un peu bizarre, elle se balade avec ca.
Elle confia la longue pipe à cette "lilianne" qui la saisit sans un mot.
- On s'est rencontré il y'a pas longtemps ! Il y'avait un de ces voleurs qui
Morgan balaya l'explication avec agacement. Comment cette fille pouvait bavarder aussi joyeusement après ce qu'elle avait causé ?!
- Qu'importe ! Une explosion en pleine rue, c'est ça que tu appelles "chasser tranquillement" ?!
L'expression vexée de s'être fait interrompre de Lisa changea rapidement pour une moue innocente, elle fit tournoyer son parapluie.
- Qui a dit que c'était moi ?
Morgan grinça des dents, décidément, cette gamine l'énervait de plus en plus à chaque rencontre. Elle le dévisagea avant de prendre un petit air satisfait.
- Bon, c'est pas tout ça, mais on a des Pirates à chasser...
Et elle le laissa là, suivie de près par cette Lilianne. Morgan les regarda descendre la rue sans rien dire. Reconstituant la scène.
Le couple devait être les Pirates dont elle parlait, Pirate fuyant les gardes. L'explosion, les Pirates devait l'avoir causée. Non, plutôt la chasseuse de Prime pour arrêter toute concurrence.
Morgan soupira, cette gamine allait obligatoirement causer d'autres catastrophes, et la Garde n'était pas en état de l’arrêter...
Cela retombait donc sur lui.
Morgan, réticent se joignit donc à la poursuite, maudissant son sens des responsabilités.
- Je l'avais dit que c'était une mauvaise idée !
- Tais toi et cours !
Morgan les regarda passer d'un air distrait, perdu dans ses pensées. Néanmoins, ces deux personnes pressées prirent place dans son esprit, il avait déjà vu ces visages... Non, pas dans le magasin ou il était tantôt, pas au port non plus... Morgan cessa de les suivre des yeux, reprenant le cours de ses pensées en se disant qu'ils n'étaient pas si importants, se retournant tout juste à temps pour voir l'explosion.
BOOOOOOOOOOM.
L'explosion souffla les gardes.
Morgan qui allait passer l'arche fut violemment rejeté au bas des escaliers, et déjà les cris, de douleurs et de peurs s’élevaient, brisant le silence transi qu'avait laissé l'explosion. Il se releva d'un bond, tout sens en alerte, instinctivement, sa main se porta à sa ceinture, et ne se referma sur rien.
Ses oreilles sifflaient, lui laissant juste la capacité d'entendre les cris, les cris de peur, les cris de douleurs... Son odorat était submergé par l'odeur de la poudre et du sang, à tel point qu'il pouvait sentir l'odeur de la poudre avec sa bouche. Il ne distinguait pas grand chose dans ce chaos.
Et pire que tout, il était désarmé.
A quelques mètres de lui, un corps, mutilé d'une jambe. Le garde avait perdu conscience après être atterri violemment. Il avait fait un vol plané depuis le centre de l'explosion d'où il ne s'élevait plus qu'un épais nuage de poussière. Sortant de ce nuage, un nouveau duo, deux femmes l'une jeune, l'autre visiblement plus âgée, habillée de la même manière élégante. La plus jeune avançait légèrement en tête, et fredonnant un petit air joyeux.
- Tiens ?
La cause était là, et la cause était... Lisa Hoodlum, et accompagnée... Les pièces du puzzle commencèrent à s'emboiter. Morgan n'aimait pas les puzzles.
- Encore toi ! répondit Morgan
- C'est à moi de dire ca ! Je peux pas chasser tranquillement quelques pirates sans tomber sur vous. Ou est l'autre idiot ?
Elle parlait de Sid, qui était resté dormir sur le ferry qui les avait amenés ici, et qui repartait dans quelques jours.
- Il est resté s...
Lisa l’interrompit immédiatement.
- C'est dommage, lui, au moins, il me traitait poliment, et il est un peu plus intéressant que toi avec son fruit du démon. En parlant de Fruit de Démon. Je te présente Lilianne ! Elle est un peu bizarre, elle se balade avec ca.
Elle confia la longue pipe à cette "lilianne" qui la saisit sans un mot.
- On s'est rencontré il y'a pas longtemps ! Il y'avait un de ces voleurs qui
Morgan balaya l'explication avec agacement. Comment cette fille pouvait bavarder aussi joyeusement après ce qu'elle avait causé ?!
- Qu'importe ! Une explosion en pleine rue, c'est ça que tu appelles "chasser tranquillement" ?!
L'expression vexée de s'être fait interrompre de Lisa changea rapidement pour une moue innocente, elle fit tournoyer son parapluie.
- Qui a dit que c'était moi ?
Morgan grinça des dents, décidément, cette gamine l'énervait de plus en plus à chaque rencontre. Elle le dévisagea avant de prendre un petit air satisfait.
- Bon, c'est pas tout ça, mais on a des Pirates à chasser...
Et elle le laissa là, suivie de près par cette Lilianne. Morgan les regarda descendre la rue sans rien dire. Reconstituant la scène.
Le couple devait être les Pirates dont elle parlait, Pirate fuyant les gardes. L'explosion, les Pirates devait l'avoir causée. Non, plutôt la chasseuse de Prime pour arrêter toute concurrence.
Morgan soupira, cette gamine allait obligatoirement causer d'autres catastrophes, et la Garde n'était pas en état de l’arrêter...
Cela retombait donc sur lui.
Morgan, réticent se joignit donc à la poursuite, maudissant son sens des responsabilités.
Phantom- Vastolorde
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Date d'inscription : 13/10/2010
La tour au milieu de rien
Dans un quartier désaffecté mais pas désinfecté se trouvait une tour. À côté de cette tour se trouvait un cheval. Devant la tour et le cheval se tenaient deux pions. Et l'explosion quelques minutes plus tôt ? B3, croiseur coulé.
Drug and Bass abritait des rebuts de la société, une clique de malfrats, des gens de mauvaise fréquentation qu'il valait mieux ne pas approcher sous risque d'être égorgé sans sommation ou autre politesse de ce genre. Leur regard faisait froid dans le dos, mais ils ne firent aucun effet à Avekine et Riack, car ces derniers fuyaient à toutes jambes, ne les observant pas, faisant quasiment fi de leur existence. Ainsi se termina la courte apparition des malfrats de Drug and Bass.
La Marine n'était pas aux trousses directes du duo, mais ce dernier préférait ne pas ralentir la cadence de sa course par prudence, préférant la sécurité, car être trop sûr de soi pouvait engendrer des tracas. Les gens le savaient mais ne le respectaient pas et combien avaient payé le prix de leur négligence ? Eh bien nos deux amis n'étaient pas ainsi, leur niveau de vigilance était constamment orange, voire rouge. Mais à courir, stressé, ils ignoraient où ils allaient et courraient à droite, puis à gauche, tentant de semer les poursuivants qui se trouvaient loin derrière. Puis il y avait la tour, car cette tour qui surplombait tout ne faisait qu'attirer l'oeil et même si les primés savaient qu'ils ne devaient pas s'y rendre, ils arrivèrent devant une porte défoncée et des vitres brisées, un rez-de-chaussée vide, rien que trois escaliers montant.
Déveine, car les chasseuses de prime, voyant la tour, quand bien même elles savaient que les primés n'allaient pas se rendre à un endroit si évident, arrivèrent elles aussi devant une porte défoncée et tout le reste. Mais qui, n'ayant voulu éviter un unique élément du décor, n'avait jamais fait le chemin vers cet élément, chose à priori impossible tant les possibilités de l'éviter étaient nombreuses ? Voici donc un casqué et trois femmes devant une porte. Les premiers ne se firent pas prier et entrèrent dans le bâtiment sans attendre, empruntant le second escalier, s'enfonçant dans les hauteurs. Les chasseuses firent de même. Puis Morgan arriva, qui vit Lilianne pénétrer à l'intérieur de la tour. Puis gros plan sur Morgan, faisant un sourire avec un air badass et rusé.
Pas de post la semaine prochaine, Phantom est en pause.
Drug and Bass abritait des rebuts de la société, une clique de malfrats, des gens de mauvaise fréquentation qu'il valait mieux ne pas approcher sous risque d'être égorgé sans sommation ou autre politesse de ce genre. Leur regard faisait froid dans le dos, mais ils ne firent aucun effet à Avekine et Riack, car ces derniers fuyaient à toutes jambes, ne les observant pas, faisant quasiment fi de leur existence. Ainsi se termina la courte apparition des malfrats de Drug and Bass.
La Marine n'était pas aux trousses directes du duo, mais ce dernier préférait ne pas ralentir la cadence de sa course par prudence, préférant la sécurité, car être trop sûr de soi pouvait engendrer des tracas. Les gens le savaient mais ne le respectaient pas et combien avaient payé le prix de leur négligence ? Eh bien nos deux amis n'étaient pas ainsi, leur niveau de vigilance était constamment orange, voire rouge. Mais à courir, stressé, ils ignoraient où ils allaient et courraient à droite, puis à gauche, tentant de semer les poursuivants qui se trouvaient loin derrière. Puis il y avait la tour, car cette tour qui surplombait tout ne faisait qu'attirer l'oeil et même si les primés savaient qu'ils ne devaient pas s'y rendre, ils arrivèrent devant une porte défoncée et des vitres brisées, un rez-de-chaussée vide, rien que trois escaliers montant.
Déveine, car les chasseuses de prime, voyant la tour, quand bien même elles savaient que les primés n'allaient pas se rendre à un endroit si évident, arrivèrent elles aussi devant une porte défoncée et tout le reste. Mais qui, n'ayant voulu éviter un unique élément du décor, n'avait jamais fait le chemin vers cet élément, chose à priori impossible tant les possibilités de l'éviter étaient nombreuses ? Voici donc un casqué et trois femmes devant une porte. Les premiers ne se firent pas prier et entrèrent dans le bâtiment sans attendre, empruntant le second escalier, s'enfonçant dans les hauteurs. Les chasseuses firent de même. Puis Morgan arriva, qui vit Lilianne pénétrer à l'intérieur de la tour. Puis gros plan sur Morgan, faisant un sourire avec un air badass et rusé.
Pas de post la semaine prochaine, Phantom est en pause.
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