Tears of War

Bonjour à tous et merci d'être passé par ici
Je tiens à préciser que c'est ma première fanfic et que c'est aussi la première fois que j'écris sérieusement un truc.
Je me suis beaucoup inspirée de World of Warcraft et de J.V Jones (dont Le Piège de Glace Blanche), ce sera donc une histoire héroïc fantasy. Une petite référence aussi au manga Basilisk pour l'histoire des guerres entre "clan".
Je serais ravie d'avoir quelques conseils si vous en avez

Allez, bonne lecture

Musique :

Spoiler:

Prologue :
Dans les contrées lointaine de Nugor, plusieurs factions rivales se font la guerre depuis plus de quatre cent ans. Les hommes ont commencé à se haïr, des cadavres jonchaient les plaines, leurs corps et esprits étaient souillés par le sang. Ces personnes étaient plongés dans les ténèbres, et leurs âmes étaient remplis de larmes. Mais deux factions étaient plus imposantes que d'autre et éprouvaient une haine sans précédent. Dans un grand pays à l'Est se trouvaient la faction Tai Mu, ses habitants excellaient dans la pratique du combat au corps à corps, armé, ou à mains nues. A l'ouest se trouvaient les Tiviran, vivant dans la forêt, ce peuple possède une très grande dextérité et une agilité inimitable, ce sont également d'excellents archers. La paix était inconnu pour eux, ils ne vivaient que pour la guerre, et la guerre n'existait que pour eux.



Chapitre un : La faction de Tai Mu

Un feu ardent s'élevait dans le ciel. Des cadavres gisaient sur le sol, des étendards surplombais ce champ de bataille dans un ciel de cauchemar. Ce ciel, si rouge, si effrayant, comme s'il saignait. Deux hommes se tenaient debout, l'un était grand et svelte l'autre plus petit et courbait légèrement le dos. Le plus grand d'entre eux avaient des cheveux ébouriffés noirs, son regard sombre et arrogant mettait en valeur ses yeux rouge orangé, les bras croisés, il toisait les nombreux cadavres autours de lui, Il semblait avoir seize ans. A côté, un vieil homme ayant un air de famille avec ce dernier, les yeux légèrement plus petits que l'autre, il scrutait attentivement les horizons.

« - Grand-père, comment pourrais-je savoir qui est-ce parmi tout les cadavres de cette bande de sauvages ?
-Regarde ces insignes Tsao, les insignes montrent la valeur du grade des hommes.
-Des hommes ?! Ces bêtes là ne sont pas digne d'être appelé « humains ».
Le jeune homme marchait en continuant de chercher le cadavre d'une certaine personne. A ses pieds, un homme vêtu d'une armure bleue maculée de sang, gisait sur le sol. Tsao se baissa et ramassa un médaillon à tête de serpent. Le médaillon était couvert de sang lui aussi. Le jeune homme se releva lentement et continua d'admirer cet insigne.
Il interrogea le vieil homme :

« - Que signifie cette tête de serpent grand-père ?
-C'est ce qu'ils appellent un fétiche, je ne sais pas en quoi c'est utile.
-Est-ce qu'il y aurait des survivants de Tai Mu ?
-Je ne crois pas, il serait plus prudent de rentrer.

Soudain une flèche frôla le vieillard, un inconnu blessé au niveau de l'épaule gauche s'était démené à tirer malgré sa blessure. Son visage était imperceptible, on pouvait seulement voir une lueur bleue qui semblait sortir de ses yeux. D'une vitesse extraordinaire, le vieil homme fonça sur l'inconnu et le mis à terre avec un violent coup sur le coin de la nuque, assez puissant pour qu'il évite de bouger et pas excessivement fort pour qu'il évite de mourir. Il le regarda un instant à terre sans dire un mot, il était calme, posé.

« -Ghh... Enflure ! »
L'être à terre empoigna la cheville du vieillard, Tsao ficha un coup de pied dans l'abdomen de ce mystérieux inconnu.

« - Quoi y'en a encore un de vivant ? Il aurait mieux fait de crever la gueule ouverte comme tous les autres ce sal**d. »
Il cracha sur son visage. La tête posée sur le sol et légèrement inclinée, l'ennemi jeta un regard noir au jeune homme. Il releva courageusement la tête et hurla :

« - Vous allez payer ! Vous connaîtrez bientôt la colère de notre Dieu ! Il vous châtiera ! »
Il était déjà grièvement blessé, l'inconnu avait utilisé ces dernières forces, il poussa un dernier râle et sombra très vite.
Les deux hommes n'accordèrent plus aucune importance à l'égard de cet individu qui s'était battu jusqu'à son dernier souffle et reprirent leur chemin. Le soleil se coucha rapidement, ils installèrent un campement près des bois, puis le jeune homme s'efforça d'allumer un feu et comme il contemplait les flammes, le vieillard sortit de sa sacoche de quoi manger et s'assit près de Tsao. Ils discutèrent pendant de longues heures. Fatigué, Tsao s'allongea sur l'herbe. Il contemplait avec fascination les étoiles. Son grand-père à côté, regardait les grandes étendues des plaines de Nugor. Etait-ce cela, que l'on appelait la paix ? Aucun d'eux n'en était conscient, ce moment de plénitude si calme et pourtant si rare. Le vieil homme dégustait tranquillement son bol de riz, continuant de regarder les plaines. Il déclara :
« - Quel silence, cela nous change des cris de rage et de douleurs n'est-ce pas Tsao ?
-Hm, peut-être...

Le jeune homme ne trouvant aucun intérêt aux paroles de son grand-père continua de regarder le ciel. Il tenait dans sa main le médaillon qu'il avait arraché au soldat tout à l'heure. Il se posa plusieurs question à propos de cet individu. Quel âge avait-il ? Etait-il puissant ? Avait-il une famille à nourrir, des amis ? S'est-il engagé dans la bataille pour son honneur ou pour protéger sa faction ? Son jeune esprit était troublé, bien qu'il ait été corrompu par la haine et le sang. Il repensait à son père, qui était parti affronter les autres factions, parait-il. Il ne l'avait jamais vu, pour son grand-père ce sujet était tabou, il se demandait bien pour quelle raison. Les paupières de Tsao devenaient lourdes, il se frotta les yeux pour éviter de s'endormir. Il entama alors la conversation :
« - C'est demain, n'est-ce pas ?
-......?
-C'est demain que je suis promu au grade de « Poings d'Argent » ?
-En effet, tu es impatient n'est-ce pas ?
-Oui, ça fait longtemps que j'attendais cette promotion
-Tu as encore bien du chemin à parcourir.
-Vraiment ?
-L'armé de Tai Mu possède en tout dix grades, il te reste huit grades avant le titre de « Garde de Sang », dans l'ordre cela donnerait : « Eclaireur », « Poings de Bronze », « Poings d'Argent », « Poings d'Or », « Poings de Jais », « Adjudant », « Centurion », « Chef de ligne », « Champion », « Garde de terre », « Garde de Sang » et enfin « Seigneur de Guerre » si tu as de la chance d'arriver jusqu'au bout. Notre empereur choisit soigneusement ses Seigneurs de Guerre.
-Hun, c'est pas bien compliqué, je les massacre bien comme il faut ces sauvages et j'atteins le dernier grade haut la main.
Le vieil homme soupira. Il posa délicatement son bol à côté de lui et reprit l'air serein :
-Pourquoi cherches-tu à tout pris la même chose que ton père...
Cela surpris Tsao que son grand-père parle si subitement d'un sujet si défendu, il se releva puis massa sa nuque.
-Mon père dis-tu ? 'connais pas. Ma vision de la vie c'est le combat, une vie tranquille ne m'a jamais intéressé. Ce sont les bons à riens qui reste à l'arrière, je suis né pour combattre et pour aller de l'avant, je ne me sens utile qu'en tuant.
-C'est donc comme cela que tu vois les choses...

Le vieillard joignit ses poings et ferma les yeux, il semblait méditer, pendant un instant ils ne dirent plus rien, Tsao joua avec le feu à l'aide d'une branche.
Le vieil homme rouvrit les yeux et regardait l'horizon, il ajouta :
« - Souviens-toi mon garçon que la violence est le dernier refuge de l'incompétence. »
Tsao pris en compte les paroles de son grand père, bien que pour lui étaient très vagues. Il jeta la branche dans le feu de camp et s'allongea sur le côté silencieusement.

Pour une première fic c'est un très bon début

Merci tawaii c'est sympa

Chapitre deux : La faction des Tivirians


Musique :

Spoiler:

Nerwënde avait tiré une flèche. Elle avait touché sa cible. La jeune elfe ficha une petite pichenette à sa boucle d'oreille, c'était un petit rituel qu'elle avait a chaque fois qu'elle touchait sa cible. Une marque circulaire sur le tronc d'arbre était planté d'une flèche taillé avec précision. Son visage disparaissait à moitié dans l'ombre de son capuchon en peau de renard. Sa petite sœur à côté, le visage émerveillé, applaudissait Nerwënde chaleureusement. Elle retira lentement son capuchon et montra un large sourire. Elle recoiffa sa chevelure dorée et esquissa un petit geste avec son arc. « A ton tour. »
La petite fille n'hésita pas un instant, elle leva son arc, sortit une flèche du carquois qu'elle avait attaché à sa ceinture. Elle se concentra de toute ses force sur la cible marqué sur le bois et ramena la corde jusqu'à elle. Ses mains tremblaient, elle n'avait pas envie de faire une erreur devant sa sœur aîné. Les tremblements firent lever l'arc vers le ciel lorsqu'elle décocha la flèche qui partit vers le fait de l'arbre.
« -Oups...
-Ce n'est rien, ça viendra avec le temps. 
-Je ne suis vraiment pas faite pour le tir à l'arc... »
Nerwënde lâcha un long soupir avant de tapoter doucement la tête de sa jeune sœur, ces yeux d'un éclat bleu hypnotisai la petite fille. Elles étaient toutes les deux sur une branche d'arbres où la mousse avait complètement poussé sur l'écorce. La jeune fille sauta sur la branche d'à côté et grimpa jusqu'au fait de l'arbre pour décrocher la flèche que sa petite sœur avec planté. D'une agilité remarquable, elle atterit sur le rocher lui aussi couvert de mousse. Sa petite sœur l'imita elle aussi avec une très grande agilité. L'herbe dansait dans le souffle du vent, il n'était pas rare de voir quelques animaux se balader dans ses plaines immenses. Nerwënde scrutait attentivement les contrées de Teruna, à l'Ouest de Nugor. Quelques clans rivaux habitaient aussi à l'ouest, mais ils n'agissaient pratiquement jamais, pour cause, le clan Tivirian était le plus redouté de l'ouest. Il n'y avait qu'au centre du continent que la guerre éclatait. C'était l'affrontement entre le clan adverse, celui de Tsai Mu. Cette haine pondait même dans les âmes les plus pures.
Le village n'était pas loin, il fallait regarder en haut pour pouvoir y accéder. Ce peuple avait construit un village entier dans les arbres. Des centaines de milliers de personnes vivaient ici. Les enfants s'amusaient en sautant de branche en branche. La petite fille n'hésita pas un instant à rejoindre ses camarades, elle tourna rapidement la tête vers sa sœur aîné qui lui fit un signe avec la main.
« Va t'amuser » lui dit-elle. Elle la salua avec son petit arc en signe de reconnaissance et partit jouer avec ses amis. Nerwënde quant à elle, continua sa route en regardant les magasins alignés entre les arbres dont le chemin était relié par des « ponts » en bois. Au centre du village se trouvait une statue immense représentant la divinité que ce peuple vénérait. La jeune fille la salua rapidement avec une courbette en levant sa paume au niveau de son cou et marcha vers le bâtiment qui se trouvait en face. Terendul était devant, il l'attendait. Ses longs cheveux noirs attachés descendaient jusqu'au bas du dos, il salua vivement son amie d'enfance.
Nerwënde pencha la tête sur le côté « Que fais-tu ici ? »
Terendul haussa les épaules :
« - On m'a demandé de venir ici. Apparemment les Anciens nous ont assignés une mission.
-Avec toi ? Les Anciens veulent ma mort ou quoi ?!
-Très drôle... » 
Elle riait, ce n'était pas rare chez elle de la voir rire ainsi. Terendul fit de même.
Le vent faisait bouger les feuilles qui laissaient apparaître des petits faisceau de lumières qui éclaira d'avantage la statue qui se trouvait à côté. Cette statue de la déesse montrant du doigt le ciel avait devant sa main, une pierre qui flottait dans l'air. Cette pierre était d'une valeur inestimable aux yeux des Tivirians. C'est elle, qui décidait du destin des enfants de la forêt. De cette pierre, on taillait des fétiches en forme d'animaux, d'armes ou de symboles. Terendul avait celui du Corbeau, Voronwë et Voronwa, les frère et sœur aîné de Nerwënde avaient le même fétiche car ils étaient jumeaux, pour eux, c'était une loutre. Sa petite sœur avait un symbole elfique qui voulait dire «Lune». Quant à Nerwënde, c'était un Faucon, comme celui de sa mère. Les deux jeunes elfes regardèrent tout les deux la statue.

Musique :

Spoiler:

Terendul annonça tranquillement :
« Un jour peut-être, la guerre prendra fin. »
Cela étonna Nerwënde. Quelle idée de mettre fin à cette guerre ! Cette guerre qu'ils connaissaient depuis leurs naissance et qui a existé depuis des générations. Elle leva un sourcil en se demandant si son ami était dans son état normal. Il était d'une nature très dynamique lorsqu'ils partaient en mission. C'était toujours lui à la tête du groupe, qui fonçait en premier sur les ennemis. Le jeune homme tourna les yeux vers son amie et se frotta la nuque.
« -Ah, non rien, j'étais distrait par cette statue, notre déesse paraît si paisible que... »
Il s'arrêta net, Nerwënde l'avait frappé sur les côtes, un Ancien était derrière eux en train de les écouter. Les paroles de Terendul auraient pu passer pour une mutinerie.
L'Ancien fit un signe de la main et se retourna dans le bâtiment. Sa barbe semblaient avoir la même taille que ses cheveux et ses longues oreilles tombaient légèrement. L'Ancien les accompagna jusqu'à la salle du Conseil qui abritai plusieurs dizaine de personnes. Archers, chasseurs, médecins, guerriers, Anciens, il y avait de tout. Le sujet devait être assez grave pour les avoir tous réuni ici. L'Ancien retourna à sa place tandis que les deux jeunes elfes était au centre. Des tables étaient placés en cercle dans la salle, le plus sage d'entre eux, le chef du village et des troupes, Dragnar Murmegriffe était assis en face d'eux, son vieux visage était serein, les yeux fermé. Un silence de plomb régna dans la salle jusqu'à ce que Seirandal Lame-de-Feu, le chef des guerriers pris la parole.

« - Terendul Quen'Dal, fils de Aoren ainsi que Nerwënde Ardan'Nar, fille d'Isildur, nous vous avons tout les deux amenés ici pour une bonne et simple raison. »
La gorge de Nerwënde se noua, quelque chose de grave s'est produit ou allait se produire.
« - Commençont par toi, Nerwënde. Nous sommes dans l'immense regret de t'informer que ton frère Voronwë et ta sœur Voronwa sont morts. »
Terendul ouvrit grand les yeux, il n'y croyait pas. Le jeune elfe tourna la tête vers son amie. Elle ne réagissait pas, elle ne bougea pas, ne dit aucun mot, n'émit aucun bruit, aucun son. Elle ouvrit légèrement la bouche comme si elle avait envie de crier mais rien n'en sortit. Elle baissa soudainement la tête en expirant. Elle regarda le sol et monta les yeux vers Seirandal, elle balbutia quelque mots incompréhensible avant de fondre en larme.
Elle était là, sur les genoux, pleurant comme un enfant qui venait de se perdre dans la forêt.
Son ami s'accroupit à côté d'elle et la serra dans ses bras en lui caressant le dos avec un geste amical.
« - C'étaient de très valeureux guerriers, très importants au sein de nos troupes. J'ai toujours eu un immense respect envers eux. J'en suis sincèrement désolé. Nous avons pu retrouver le fétiche de votre frère, quant à celui de votre sœur, il est introuvable. »
Un homme masqué qui se tenait au côté de Seirandal prit un tissu épais plié dans lequel était posé le fétiche de Voronwë. Il le donna à Nerwënde, encore bouleversée. Elle serra fort le morceau de pierre taillé et sécha rapidement ses larmes. Elle n'était pas du genre à pleurer devant des personnes très hauts-placés. Elle monta la tête vers Seirandal, ses yeux bleus qui traversa le regard du chef des guerriers. Elle n'éprouvait pas de haine à son égard, mais plutôt à ceux qui ont fait ça à son frère et sa sœur.
« - Quoi qu'il en soit, c'est avec un immense honneur que je t'annonce que tu pourras les venger, dans la prochaine bataille en tant qu'assassin infiltré en compagnie de Terendul. Une bataille s'est engagé à l'Est. Les Tai Mu combattent un de leur clan voisin. Vous êtes tout les deux d'excellents archers et espions. Vous réussirez votre mission sans aucune difficulté. »
Terendul lança un regard noir sur Seirandal. « Comment ose-t-il... »
Ils n'avaient d'autres choix que d'accepter la mission. Le conseil prit fin et les deux elfes sortirent. Il faisait nuit.
Le jeune homme tourna la tête vers son amie en espérant pouvoir entendre un mot. Nerwënde enfila sa capuche, et tourna le dos à Terendul.
« -Où vas-tu ? 
-Je rentre chez moi.
-Hé tu ne vas pas partir comme ça ?! Je ne te laisserai pas seule ! »
Terendul attrapa le bras de la jeune fille qui le repoussa. La lueur bleue de ses yeux était remplit de haine. Son regard lui glaça le sang. Il resta immobile un instant et la laissa partir. Nerwënde bondit sur un des ponts qui reliaient les arbres et se tourna vers Terendul. Son regard transperçait le sien.
Elle jeta froidement :
« -Ils paieront, ils paieront tous ! »
Nerwënde disparut dans la pénombre laissant derrière elle son ami qui était aux côtés de la statue de leur divinité.