Les Reliques de Windhelm
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Les Reliques de Windhelm
La fin du voyage approchait. Et quelque chose de bien plus grand allait commencer !
Pandore : Windhelm, l'une des dernières îles avant l'entrée de GrandLine. Il y en a peut-être quelques unes après mais c'est la plus grande et la plus intéressante. Une île qui est presque entièrement dévoué à la chasse aux pirates. Ça va être amusant !
Dameon : Je n'en doute pas. Faudrait cacher le bateau... Je crois que que cette côte ci est entièrement bordée par la forêt, allons-y.
Meridia : Tout de suite, Capitaine ! Mais euh... C'est quoi ce truc blanc qu'on voit sur les arbres et le sol ? C'est ça la neige ?
J'éclatai de rire avant de lui répondre en souriant :
Dameon : Ton île était tellement au Sud que tu n'as jamais connu le froid ni la neige ? Et bien la neige c'est tout simplement l'une des plus belles choses qui existe au monde : blanche et froide, nul n'égale sa douceur. Mais même elle a un coté noir : elle apporte avec elle l'hiver qui tue et qui malmène les humains.
Meridia : Je sens que je vais aimer.
Malphas arriva en croassant de joie, comme à son habitude lorsque nous nous apprêtions à mettre pied à terre. Il avait développé un goût prononcé pour l'aventure et la nouveauté depuis le temps qu'il passait à mes cotés. Il se mit à danser sur ses petites pattes provoquant les rires de Meridia qui semblait s'émerveillait de tout. L'incident Kefka était loin désormais et je ne regrettais absolument pas d'avoir invité cette jeune femme aux multiples personnalités. Une pointe d'inquiétude avait toutefois germé en moi. Non pas que je redoute une trahison, j'avais confiance en Meridia et Nocturne, même la perfide Azura. Et de toute façon si jamais elle osait ne serait-ce que tenter de tuer Pandore, c'est elle que je massacrerais sans hésiter. Non ma véritable inquiétude venait du fin que nous allions quitter South Blue et que nous n'avions toujours pas recruté de réel navigateur. Pandore et moi ne nous débrouillons pas trop mal, mais j'étais convaincu que tout ce qu'on disait sur la navigation sur GrandLine était vrai. Bah je trouverais bien au moins un navigateur doué sur cette grande île. Et puis si elle était réellement tournée vers la chasse aux pirates, il y avait forcément des personnes capables de pourchasser les bateaux pirates.
Oui il trouverait un navigateur et il les rejoindrait. Que ce soit de gré ou de force. Un sourire cruel étira mes lèvres et je retournai dans ma cabine chercher des vêtements adapté au climat de l'île. Nous étions en plein coeur de l'hiver, et cette île se trouvait dans les régions froides de South Blue. Lorsque je ressortis sur le pont de l'Angel's Lament, une énorme écharpe violet sombre était enroulée autour de mon cou et du bas de mon visage. Une épaisse cape de laine noire recouvrait mes épaules et dissimulait ma tête sous une large capuche. Pandore avait un long manteau rouge vif et elle avait donné une cape blanche comme la neige à Meridia.
Il était midi, le soleil était haut dans le ciel quand je posai le pied sur la terre. Ou plutôt dans la neige. J'ignorai le froid qui mordit mon pied avec voracité te regarda avec amusement Meridia bondir dans la neige, Pandore la suivant à pas lents et élégants. Nous nous enfonçâmes entre les arbres à la recherche d'une ville, la plus grande possible. Meridia n'était pas connu mais Pandore et moi avions nos têtes mises à prix, et pour de jolies sommes. Mon coeur se gonfla d'orgueil puis je me souvins que le problème était que l'île sur laquelle nous nous trouvions vivait de la chasse aux pirates : il était impossible que nous passions inaperçu, nos visages devaient probablement être connus de tous les habitants de l'île. Tant mieux. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire carnassier. J'étais craint dans tout South Blue. Beaucoup pensaient pouvoir m'affronter et me capturer mais j'étais convaincu que cette île était peut-être le dernier obstacle que je pourrais rencontrer cette mer. Il nous fallut deux bonnes heures pour traverser la forêt de conifères recouverts par la neige et enfin arriver sur une terrain à peu près plat. D'immenses champs s'étendaient à perte de vue, malgré la neige et le vent qui soufflait avec violence sur cette plaine. De robustes plantes d'un jaune pâle poussaient pour atteindre plus d'un mètre de haut et étaient entretenus par quelques paysans qui ne portaient que peu de vêtements malgré la basse température. J'intimai à mes amies de revenir sous le couvert des arbres avant d'ordonner à Meridia d'aller poser quelques questions au paysan.
Lorsqu'elle revint, elle nous informa que nous étions au Nord-Est de l'île de Windhelm et qu'il nous faudrait aller vers le sud-ouest pour attendre la capitale, Sovnhelm. Je fixai un instant le soleil puis décidai qu'il était mieux de rester parmi les troncs le plus longtemps possible. Je ne désirais pas encore déchaîner ma folie meurtrière. Mais je la sentais pulser au plus profond de moi : le massacre de l'île du Dahlia Noir me revint en mémoire et l'envie urgent de tuer se fit de plus en plus forte... Je traçai une longue entaille sur ma main à travers mon gant et laissai la douleur envahir mon corps et me faire oublier mes pulsions meurtrières. Malphas dissimulé dans mon écharpe se réveilla en sursaut et glissa au sol puis releva la tête, plongeant son regard dans le mien. Il ressentait quelque chose : des vibrations anormalement fortes. Au fur et à mesure que nous avancions, les vibrations étaient de plus en plus fortes et les arbres s'éclaircissaient. Et enfin, alors que le soleil commençait à décliner nous émergeâmes de cette mer de pins pour déboucher sur de magnifiques steppes recouvertes de neige.
Le sol trembla légèrement et je ne pus m'empêcher d'être émerveillé par le spectacle qui s'offrait nous. Les vastes étendues enneigées étaient parcourues par d'immenses bisons. Les bêtes mesurait jusqu'à quatre mètres de haut et parfois huit mètres de long. Une épaisse toison brun couvrait une grande partie de leur corps et d'épaisses cornes noires s'enroulaient sur elles-même de chaque coté du crâne massif. Derrières les énormes animaux, au loin, se dressait une haute falaise au sommet de laquelle s'accrochait la plus grande ville de l'île, Sovnhelm.
Pandore : Windhelm, l'une des dernières îles avant l'entrée de GrandLine. Il y en a peut-être quelques unes après mais c'est la plus grande et la plus intéressante. Une île qui est presque entièrement dévoué à la chasse aux pirates. Ça va être amusant !
Dameon : Je n'en doute pas. Faudrait cacher le bateau... Je crois que que cette côte ci est entièrement bordée par la forêt, allons-y.
Meridia : Tout de suite, Capitaine ! Mais euh... C'est quoi ce truc blanc qu'on voit sur les arbres et le sol ? C'est ça la neige ?
J'éclatai de rire avant de lui répondre en souriant :
Dameon : Ton île était tellement au Sud que tu n'as jamais connu le froid ni la neige ? Et bien la neige c'est tout simplement l'une des plus belles choses qui existe au monde : blanche et froide, nul n'égale sa douceur. Mais même elle a un coté noir : elle apporte avec elle l'hiver qui tue et qui malmène les humains.
Meridia : Je sens que je vais aimer.
Malphas arriva en croassant de joie, comme à son habitude lorsque nous nous apprêtions à mettre pied à terre. Il avait développé un goût prononcé pour l'aventure et la nouveauté depuis le temps qu'il passait à mes cotés. Il se mit à danser sur ses petites pattes provoquant les rires de Meridia qui semblait s'émerveillait de tout. L'incident Kefka était loin désormais et je ne regrettais absolument pas d'avoir invité cette jeune femme aux multiples personnalités. Une pointe d'inquiétude avait toutefois germé en moi. Non pas que je redoute une trahison, j'avais confiance en Meridia et Nocturne, même la perfide Azura. Et de toute façon si jamais elle osait ne serait-ce que tenter de tuer Pandore, c'est elle que je massacrerais sans hésiter. Non ma véritable inquiétude venait du fin que nous allions quitter South Blue et que nous n'avions toujours pas recruté de réel navigateur. Pandore et moi ne nous débrouillons pas trop mal, mais j'étais convaincu que tout ce qu'on disait sur la navigation sur GrandLine était vrai. Bah je trouverais bien au moins un navigateur doué sur cette grande île. Et puis si elle était réellement tournée vers la chasse aux pirates, il y avait forcément des personnes capables de pourchasser les bateaux pirates.
Oui il trouverait un navigateur et il les rejoindrait. Que ce soit de gré ou de force. Un sourire cruel étira mes lèvres et je retournai dans ma cabine chercher des vêtements adapté au climat de l'île. Nous étions en plein coeur de l'hiver, et cette île se trouvait dans les régions froides de South Blue. Lorsque je ressortis sur le pont de l'Angel's Lament, une énorme écharpe violet sombre était enroulée autour de mon cou et du bas de mon visage. Une épaisse cape de laine noire recouvrait mes épaules et dissimulait ma tête sous une large capuche. Pandore avait un long manteau rouge vif et elle avait donné une cape blanche comme la neige à Meridia.
Il était midi, le soleil était haut dans le ciel quand je posai le pied sur la terre. Ou plutôt dans la neige. J'ignorai le froid qui mordit mon pied avec voracité te regarda avec amusement Meridia bondir dans la neige, Pandore la suivant à pas lents et élégants. Nous nous enfonçâmes entre les arbres à la recherche d'une ville, la plus grande possible. Meridia n'était pas connu mais Pandore et moi avions nos têtes mises à prix, et pour de jolies sommes. Mon coeur se gonfla d'orgueil puis je me souvins que le problème était que l'île sur laquelle nous nous trouvions vivait de la chasse aux pirates : il était impossible que nous passions inaperçu, nos visages devaient probablement être connus de tous les habitants de l'île. Tant mieux. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire carnassier. J'étais craint dans tout South Blue. Beaucoup pensaient pouvoir m'affronter et me capturer mais j'étais convaincu que cette île était peut-être le dernier obstacle que je pourrais rencontrer cette mer. Il nous fallut deux bonnes heures pour traverser la forêt de conifères recouverts par la neige et enfin arriver sur une terrain à peu près plat. D'immenses champs s'étendaient à perte de vue, malgré la neige et le vent qui soufflait avec violence sur cette plaine. De robustes plantes d'un jaune pâle poussaient pour atteindre plus d'un mètre de haut et étaient entretenus par quelques paysans qui ne portaient que peu de vêtements malgré la basse température. J'intimai à mes amies de revenir sous le couvert des arbres avant d'ordonner à Meridia d'aller poser quelques questions au paysan.
Lorsqu'elle revint, elle nous informa que nous étions au Nord-Est de l'île de Windhelm et qu'il nous faudrait aller vers le sud-ouest pour attendre la capitale, Sovnhelm. Je fixai un instant le soleil puis décidai qu'il était mieux de rester parmi les troncs le plus longtemps possible. Je ne désirais pas encore déchaîner ma folie meurtrière. Mais je la sentais pulser au plus profond de moi : le massacre de l'île du Dahlia Noir me revint en mémoire et l'envie urgent de tuer se fit de plus en plus forte... Je traçai une longue entaille sur ma main à travers mon gant et laissai la douleur envahir mon corps et me faire oublier mes pulsions meurtrières. Malphas dissimulé dans mon écharpe se réveilla en sursaut et glissa au sol puis releva la tête, plongeant son regard dans le mien. Il ressentait quelque chose : des vibrations anormalement fortes. Au fur et à mesure que nous avancions, les vibrations étaient de plus en plus fortes et les arbres s'éclaircissaient. Et enfin, alors que le soleil commençait à décliner nous émergeâmes de cette mer de pins pour déboucher sur de magnifiques steppes recouvertes de neige.
Le sol trembla légèrement et je ne pus m'empêcher d'être émerveillé par le spectacle qui s'offrait nous. Les vastes étendues enneigées étaient parcourues par d'immenses bisons. Les bêtes mesurait jusqu'à quatre mètres de haut et parfois huit mètres de long. Une épaisse toison brun couvrait une grande partie de leur corps et d'épaisses cornes noires s'enroulaient sur elles-même de chaque coté du crâne massif. Derrières les énormes animaux, au loin, se dressait une haute falaise au sommet de laquelle s'accrochait la plus grande ville de l'île, Sovnhelm.
Unholyscream- Great Old One
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Re: Les Reliques de Windhelm
Au même moment, au Sud Ouest de île de Windhelm, capitale Sovnhelm.
Le soleil venait de se coucher, voilà une heure que j'étais accoudé au comptoir du « Bison assoiffé », à admirer les cinq danseuses, qui se démenaient sur la petite scène de cette taverne.
Megane, Rick et Emma étaient restés au Quartier général de la marine, au nord de la ville, tandis que Shishio m'avait accompagné pour encadrer la cinquantaine de marines en permission, dépensant leur solde en Hydromelle, un alcool local à base de miel.
Être deux pour les encadrer n'était pas du luxe … il faut savoir que les marines ici, ne sont pas des enfants de cœur. Ils sont rigoureusement sélectionnés et chacun d'eux a sur les mains le sang d'une prime à 5Millions de Berries.
Après tout, il est normal que la puissance de ce quartier général ne soit pas négligé. En effet, faisant face à Reverse Moutain, l' île de Windhelm est la dernière ile de South Blue. L'ultime escale pour les pirates naviguant vers "la route de tous les périls ".
Sovnhelm est une ville bâtie au sommet d'une falaise, sur les ruines d'une ancienne cité médiévale. La légende raconte que le roi de cette île déserta son royaume après avoir été manipulé par une pirate. La descendance de ce roi fut ruinée puis révoquée.
Cette île est également une plaque tournante extrêmement importante, d'un point de vue économique. En effet sa situation étant très proche des trois autres océans, de nombreux voyageurs, commerçants ... y sont présents ou y font escales pour dénicher ou vendre des objets, armes, ingrédients que l'on ne peut trouver nul part ailleurs sur South Blue.
Par exemple les charpentier de l’île utilisent un matériel très rare provenant de Grand Line : le Stalhrim. Il s'agit d'un bois thermoformable, auquel on donne n'importe quelle forme garce à la chaleur, sans dépasser une certaine température pour ne pas qu'il brûle.
Par conséquent, son marché est le plus grand et le plus réputé de tout South Blue.
Au centre de Sovnhelm, gît une statue de quatre mètres de haut, représentant une voyageuse pointant Reverse Mountain du doigt. On raconte qu'elle est le symbole du destin et de la bonne fortune, paradoxalement à la réputation de l'océan qu'elle indique.
De nombreux voyageurs en échange d'une offrande ou d'une prière espèrent obtenir sa bénédiction.
Faisant face au marché, un restaurant de deux cents cinquante couverts : le "Chat qui pêche ", renommé à travers tout South Blue pour ses spécialités de viande de Bison.
Enfin dans les égouts de la ville, se niche " la souricière ": Taverne des bas quartiers de Sovnhelm, connue de tous les pirates de South Blue. La légende urbaine raconte que son patron est un type très étrange, ayant appartenu à un fameux équipage pirate, qui aurait voguait jusqu'au nouveau monde et en serait revenu vivant.
Autant dire qu'elle ne doit pas être très fréquentée, compte tenu de la haine particulièrement exacerbée que vouent les habitants de la ville aux pirates.
Même moi j'étais choqué par tant de mépris, mes aventures m'avaient inculquées que le fossé entre marines et pirates n'était pas si important que l'on peut l'imaginer …
Alors que je terminais ma chope d'hydromelle, la sonnerie de mon den den mushi retentit, c'était Megane.
Tommy : Yo,
Megane : Tommy, il faut que tu reviennes au QG, un message important vient de nous parvenir
Tommy : de qui ?
Megane : des hautes autorités de South Blue, un navire de la marine dirigé par l'adjudant Liora Venz est en route vers Sovnhelm, avec à son bord les quatre trésors nationaux de Windhelm.
Tommy : Liora ? une femme ! Adjudant !
Megane : arrête tes conneries ! Magne toi ! Bipppppppppppppppp..............
Tommy : On prend un dernier verre Shishio ?
Shishio : …peut importe …
Tommy : Tavernier un dernier verre pour moi et tous mes hommes !
Tous les marines s'écrièrent merci adjudant ! T'es le meilleur !
Tommy : Shishio, tu connais ces trésors ?
Shishio : mon maître m'en avait parlé autrefois ...il les a même recherché …
C'était la première fois que Shishio me parlait de son maitre.
Tommy : ton maitre ?
Shishio : …. il s'agit de quatre reliques auxquelles on confère certains pouvoirs …
Tommy : raconte ...
Shishio : L'anneau des Nibelungen, son possesseur pourrait explorer la mémoire des personnes qu'il touche.
La lance de Wotan , symbolisant la domination, celui qui la possède imposerait sa volonté aux faibles.
L'épée Notung , réputée incassable, symbole du talent, ne prêtant son pouvoir qu'à celui qui a les qualités pour l'utiliser .
Enfin Le Tarnhelm , un masque symbolisant la faiblesse, la lâcheté et l'hypocrisie. Son possesseur, aurait le pouvoir de manipuler à sa guise n’importe quel être humain.
Tommy : Tout un programme …
Shishio : tu ne devrais pas prendre cela à la légère, ces reliques risquent d'attirer la convoitise de nombreux pirates …
Tommy : et sa te dérange vraiment ? :crache_eau:
Shishio esquissant un regard diabolique : absolument pas …
Tommy : vidons nos verres .... il semblerait qu'un orage approche ...
Le soleil venait de se coucher, voilà une heure que j'étais accoudé au comptoir du « Bison assoiffé », à admirer les cinq danseuses, qui se démenaient sur la petite scène de cette taverne.
Megane, Rick et Emma étaient restés au Quartier général de la marine, au nord de la ville, tandis que Shishio m'avait accompagné pour encadrer la cinquantaine de marines en permission, dépensant leur solde en Hydromelle, un alcool local à base de miel.
Être deux pour les encadrer n'était pas du luxe … il faut savoir que les marines ici, ne sont pas des enfants de cœur. Ils sont rigoureusement sélectionnés et chacun d'eux a sur les mains le sang d'une prime à 5Millions de Berries.
Après tout, il est normal que la puissance de ce quartier général ne soit pas négligé. En effet, faisant face à Reverse Moutain, l' île de Windhelm est la dernière ile de South Blue. L'ultime escale pour les pirates naviguant vers "la route de tous les périls ".
Sovnhelm est une ville bâtie au sommet d'une falaise, sur les ruines d'une ancienne cité médiévale. La légende raconte que le roi de cette île déserta son royaume après avoir été manipulé par une pirate. La descendance de ce roi fut ruinée puis révoquée.
Cette île est également une plaque tournante extrêmement importante, d'un point de vue économique. En effet sa situation étant très proche des trois autres océans, de nombreux voyageurs, commerçants ... y sont présents ou y font escales pour dénicher ou vendre des objets, armes, ingrédients que l'on ne peut trouver nul part ailleurs sur South Blue.
Par exemple les charpentier de l’île utilisent un matériel très rare provenant de Grand Line : le Stalhrim. Il s'agit d'un bois thermoformable, auquel on donne n'importe quelle forme garce à la chaleur, sans dépasser une certaine température pour ne pas qu'il brûle.
Par conséquent, son marché est le plus grand et le plus réputé de tout South Blue.
Au centre de Sovnhelm, gît une statue de quatre mètres de haut, représentant une voyageuse pointant Reverse Mountain du doigt. On raconte qu'elle est le symbole du destin et de la bonne fortune, paradoxalement à la réputation de l'océan qu'elle indique.
De nombreux voyageurs en échange d'une offrande ou d'une prière espèrent obtenir sa bénédiction.
Faisant face au marché, un restaurant de deux cents cinquante couverts : le "Chat qui pêche ", renommé à travers tout South Blue pour ses spécialités de viande de Bison.
Enfin dans les égouts de la ville, se niche " la souricière ": Taverne des bas quartiers de Sovnhelm, connue de tous les pirates de South Blue. La légende urbaine raconte que son patron est un type très étrange, ayant appartenu à un fameux équipage pirate, qui aurait voguait jusqu'au nouveau monde et en serait revenu vivant.
Autant dire qu'elle ne doit pas être très fréquentée, compte tenu de la haine particulièrement exacerbée que vouent les habitants de la ville aux pirates.
Même moi j'étais choqué par tant de mépris, mes aventures m'avaient inculquées que le fossé entre marines et pirates n'était pas si important que l'on peut l'imaginer …
Alors que je terminais ma chope d'hydromelle, la sonnerie de mon den den mushi retentit, c'était Megane.
Tommy : Yo,
Megane : Tommy, il faut que tu reviennes au QG, un message important vient de nous parvenir
Tommy : de qui ?
Megane : des hautes autorités de South Blue, un navire de la marine dirigé par l'adjudant Liora Venz est en route vers Sovnhelm, avec à son bord les quatre trésors nationaux de Windhelm.
Tommy : Liora ? une femme ! Adjudant !
Megane : arrête tes conneries ! Magne toi ! Bipppppppppppppppp..............
Tommy : On prend un dernier verre Shishio ?
Shishio : …peut importe …
Tommy : Tavernier un dernier verre pour moi et tous mes hommes !
Tous les marines s'écrièrent merci adjudant ! T'es le meilleur !
Tommy : Shishio, tu connais ces trésors ?
Shishio : mon maître m'en avait parlé autrefois ...il les a même recherché …
C'était la première fois que Shishio me parlait de son maitre.
Tommy : ton maitre ?
Shishio : …. il s'agit de quatre reliques auxquelles on confère certains pouvoirs …
Tommy : raconte ...
Shishio : L'anneau des Nibelungen, son possesseur pourrait explorer la mémoire des personnes qu'il touche.
La lance de Wotan , symbolisant la domination, celui qui la possède imposerait sa volonté aux faibles.
L'épée Notung , réputée incassable, symbole du talent, ne prêtant son pouvoir qu'à celui qui a les qualités pour l'utiliser .
Enfin Le Tarnhelm , un masque symbolisant la faiblesse, la lâcheté et l'hypocrisie. Son possesseur, aurait le pouvoir de manipuler à sa guise n’importe quel être humain.
Tommy : Tout un programme …
Shishio : tu ne devrais pas prendre cela à la légère, ces reliques risquent d'attirer la convoitise de nombreux pirates …
Tommy : et sa te dérange vraiment ? :crache_eau:
Shishio esquissant un regard diabolique : absolument pas …
Tommy : vidons nos verres .... il semblerait qu'un orage approche ...
TommyGun- Gardien Vongola
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Re: Les Reliques de Windhelm
Xénon s'installa un peu plus confortablement sur sa chaise. Il était accoudé à l'une des nombreuses tables se trouvant dans la seul Taverne où il pouvait rester tranquillement sans se faire agresser par un tas d'habitants totalement dérangés. En effet, l'établissement " La Souricière " semblait être le seul endroit où un pirate pouvait boire un coup sur cette île.
L'équipage des Revenge Disaster était arrivé sur l'île de Windhelm le matin, à l'aube. Xénon avait décidé d'enfin rejoindre à nouveau Grand Line. Il était retourné sur les quatre mers assez de temps à son goût, et avait enfin parvenu à se faire un nom. Il avait également recruté un nouveau membre, et il était grand temps qu'il retourne chercher Saki.. Il l'avait perdu le même jour où sa vie avait basculé, prenant sa nouvelle identité. L'appel de Grand Line en tête, lui et son équipage avait donc pris la direction de la fameuse île de Windhelm, dernière escale avant de rejoindre leur destination. Ils avaient entendu pas mal de chose sur cette île, mais ne savait pas ce qui était vrai et ce qui n'était que de simples rumeurs..
Quand le navire pirate avait enfin approché les côtes de Windhelm, le coeur de Xénon c'était rempli de joie. La neige recouvrait le sol et le froid régnait en maître. Cela faisait maintenant de longues semaines qu'il voulait faire escale sur une île hivernal afin de récupérer des forces. Son zoan était dans sa force optimal dans la neige, cela allait lui faire le plus grand bien!
Ils accostèrent donc dans un coin reculé de toute trace humaine, ne voulant pas s'attirer directement des ennuis. La haine des habitants de cet endroit envers les pirates était connu de tous. Ils tentèrent donc de camoufler le plus possible le voilier à la vue puis prirent le petit sentier qui se présentait devant eux. Les pirates passèrent a cotés de nombreux villages, traversèrent même une forêt magnifique et enneigée, les premiers raillons du soleil, encore timide et froid, reflétant sur la neige pour la couvrir de milliards de petites étincelles. Comme pour accentuer le coté féerique de l'endroit, il n'était pas rare de voir un animal, comme un cerf, une biche, ou même de petits écureuils se chamaillants, passer juste a coté du chemin que l'équipage pirate empruntait.
Après la forêt, Xénon, Sicryn, Shuuya ainsi que Yuni marchèrent, dans un silence étonnant, surement causé par la magnificence du lieux, à travers une plaine toujours enneigée. Et c'est là qu'ils se pétrifièrent. Le sol commençait à trembler, et la cause de ce tremblement ce fit rapidement voir. Des bisons. Gigantesques animaux, impressionnants et forts. Xénon sourit légèrement en observant ces êtres cornus passer. Derrière ce spectacle grandiose, le groupe de pirate pouvait apercevoir la fameuse capitale de l'île, leur destination. Sovnhelm.
C'est donc après tout cela que l'équipage finit par arriver dans la ville. Comprenant rapidement que si ils voulaient être tranquille un minimum ils devaient cacher leur identité, ils mirent leur capuche, cachant le plus possible leur visage. Et c'est là que ça se produisit. C'était bien la première fois que les yeux de Xénon se mettaient à briller grâce à un marine. Que cela pouvait être agréable d'avoir l'ouïe aussi fine qu'un félin! En effet les bonnes oreilles du capitaine pirate n'était pas tomber sur du vent, mais sur une pépite d'or! Un navire de la marine en direction de cette même ville transportant les quatre trésors nationaux de Windhelm. Xénon en avait évidemment déjà entendu parler. L'anneau des Nibelungen, la lance de Wotan, l'épée Notung, le Tarnhelm.. Que d'objets fascinants! Xénon aurait détruit toute la base marine de cette île pour avoir un seul de ces trésors s'il en était nécessaire !
C'était décidé, il savait ce qu'il ferait sur cette île. Arrivé sur Grand Line avec une de ces reliques aurait été formidable!
Suite à cela il avait chercher un endroit où être tranquille et ils c'étaient tous retrouvés dans cette fameuse taverne des bas quartiers. Après s'être offert une petite pause, mangeant un morceau et sirotant une boisson, les pirates c'étaient tous séparés. Sicryn lui était partis chercher des informations. Son passé d'assassin lui avait donné des facultés étonnantes pour ne pas se faire remarqué et soutiré ce dont il avait besoin à qui il voulait. Encapuchonné, il c'était donc dirigé vers les auberge, bar et autre taverne où des marine se trouvait pour avoir de meilleur renseignement sur où et quand les trésors allaient arrivé.
De leur cotés, Yuni et Shuuya avaient elles demander à Xénon la permission de visiter la ville, de faire le marché afin de prendre quelques provisions manquantes sur le bateau, et pourquoi pas un peu de shopping. Le capitaine leur avait laissé carte blanche, tant qu'elles ne se faisaient pas reconnaître. Les deux amies étaient donc parti vers le marché.
Xénon lui, était resté sur place, réfléchissant à beaucoup de choses, plongés dans ses pensées, ses souvenirs.. son passé. Il fut donc légèrement énervé quand un homme, grand et détenant une musculature impressionnante, posa sa main poisseuse sur son épaule. L'inconnu semblant ivre et peu sympathique, la fin de son repas encore coincé dans sa barbe. Cet homme aboya une insulte et une accusation incompréhensible à l'encontre de Xénon..
Et c'est ainsi que La Souricière c'était plongé dans une magnifique bagarre générale.
De son coté, Sicryn n'avait pour l'instant collecté que de très faible information, et rien de bien intéressant ou important qui plus est! Le soleil venant de se coucher, il décida de testé un dernier établissement, du nom de "Bison assoiffé". Quand il ouvrit la porte il fut choqué par le nombre de marine se trouvant là. Une cinquantaine à vue de nez. Tous buvant et riant dans la chaleur tranquille qu'apportait le feu qui dansait dans la cheminée de la pièce. Mais Sicryn préféra évidemment la danse effectué par les cinq charmantes demoiselles se trouvant sur la scène de la taverne. Gardant sa capuche pour ne pas s'attiré les regards des marines qui étaient très bien là où ils étaient, Sicryn s'avança jusqu'au bar, s'y installant, commandant la boisson locale. Et c'est là que les oreilles du pirate furent attirés par la sonnerie d'un den den mushi. La conversation que le marine eu avec la femme l'aillant appelé puis avec son voisin était intéressante..
Les filles pendant ce temps avaient fait ce qu'elles avaient dit. Trouvant le grand marché de la ville, les femmes pirates c'étaient achetées quelques vêtements pour le froid, quelques bijoux, les provisions dont Yuni avait besoin et avaient finit par visitée un grand morceau de la ville. Voyant la nuit arrivée, elles décidèrent de se charger de trouver un endroit où dormir et pour plus de sécurité, avaient décidées que les bas quartier serait moins risqués. Elles s'y étaient donc rendus, et payèrent deux chambres dans une taverne qui semblait malgré tout confortable. Satisfaite de leur sortie, elles se rendirent donc à La Souricière afin de retrouvé leur capitaine et peut-être Sicryn.
L'équipage des Revenge Disaster était arrivé sur l'île de Windhelm le matin, à l'aube. Xénon avait décidé d'enfin rejoindre à nouveau Grand Line. Il était retourné sur les quatre mers assez de temps à son goût, et avait enfin parvenu à se faire un nom. Il avait également recruté un nouveau membre, et il était grand temps qu'il retourne chercher Saki.. Il l'avait perdu le même jour où sa vie avait basculé, prenant sa nouvelle identité. L'appel de Grand Line en tête, lui et son équipage avait donc pris la direction de la fameuse île de Windhelm, dernière escale avant de rejoindre leur destination. Ils avaient entendu pas mal de chose sur cette île, mais ne savait pas ce qui était vrai et ce qui n'était que de simples rumeurs..
Quand le navire pirate avait enfin approché les côtes de Windhelm, le coeur de Xénon c'était rempli de joie. La neige recouvrait le sol et le froid régnait en maître. Cela faisait maintenant de longues semaines qu'il voulait faire escale sur une île hivernal afin de récupérer des forces. Son zoan était dans sa force optimal dans la neige, cela allait lui faire le plus grand bien!
Ils accostèrent donc dans un coin reculé de toute trace humaine, ne voulant pas s'attirer directement des ennuis. La haine des habitants de cet endroit envers les pirates était connu de tous. Ils tentèrent donc de camoufler le plus possible le voilier à la vue puis prirent le petit sentier qui se présentait devant eux. Les pirates passèrent a cotés de nombreux villages, traversèrent même une forêt magnifique et enneigée, les premiers raillons du soleil, encore timide et froid, reflétant sur la neige pour la couvrir de milliards de petites étincelles. Comme pour accentuer le coté féerique de l'endroit, il n'était pas rare de voir un animal, comme un cerf, une biche, ou même de petits écureuils se chamaillants, passer juste a coté du chemin que l'équipage pirate empruntait.
Après la forêt, Xénon, Sicryn, Shuuya ainsi que Yuni marchèrent, dans un silence étonnant, surement causé par la magnificence du lieux, à travers une plaine toujours enneigée. Et c'est là qu'ils se pétrifièrent. Le sol commençait à trembler, et la cause de ce tremblement ce fit rapidement voir. Des bisons. Gigantesques animaux, impressionnants et forts. Xénon sourit légèrement en observant ces êtres cornus passer. Derrière ce spectacle grandiose, le groupe de pirate pouvait apercevoir la fameuse capitale de l'île, leur destination. Sovnhelm.
C'est donc après tout cela que l'équipage finit par arriver dans la ville. Comprenant rapidement que si ils voulaient être tranquille un minimum ils devaient cacher leur identité, ils mirent leur capuche, cachant le plus possible leur visage. Et c'est là que ça se produisit. C'était bien la première fois que les yeux de Xénon se mettaient à briller grâce à un marine. Que cela pouvait être agréable d'avoir l'ouïe aussi fine qu'un félin! En effet les bonnes oreilles du capitaine pirate n'était pas tomber sur du vent, mais sur une pépite d'or! Un navire de la marine en direction de cette même ville transportant les quatre trésors nationaux de Windhelm. Xénon en avait évidemment déjà entendu parler. L'anneau des Nibelungen, la lance de Wotan, l'épée Notung, le Tarnhelm.. Que d'objets fascinants! Xénon aurait détruit toute la base marine de cette île pour avoir un seul de ces trésors s'il en était nécessaire !
C'était décidé, il savait ce qu'il ferait sur cette île. Arrivé sur Grand Line avec une de ces reliques aurait été formidable!
Suite à cela il avait chercher un endroit où être tranquille et ils c'étaient tous retrouvés dans cette fameuse taverne des bas quartiers. Après s'être offert une petite pause, mangeant un morceau et sirotant une boisson, les pirates c'étaient tous séparés. Sicryn lui était partis chercher des informations. Son passé d'assassin lui avait donné des facultés étonnantes pour ne pas se faire remarqué et soutiré ce dont il avait besoin à qui il voulait. Encapuchonné, il c'était donc dirigé vers les auberge, bar et autre taverne où des marine se trouvait pour avoir de meilleur renseignement sur où et quand les trésors allaient arrivé.
De leur cotés, Yuni et Shuuya avaient elles demander à Xénon la permission de visiter la ville, de faire le marché afin de prendre quelques provisions manquantes sur le bateau, et pourquoi pas un peu de shopping. Le capitaine leur avait laissé carte blanche, tant qu'elles ne se faisaient pas reconnaître. Les deux amies étaient donc parti vers le marché.
Xénon lui, était resté sur place, réfléchissant à beaucoup de choses, plongés dans ses pensées, ses souvenirs.. son passé. Il fut donc légèrement énervé quand un homme, grand et détenant une musculature impressionnante, posa sa main poisseuse sur son épaule. L'inconnu semblant ivre et peu sympathique, la fin de son repas encore coincé dans sa barbe. Cet homme aboya une insulte et une accusation incompréhensible à l'encontre de Xénon..
Et c'est ainsi que La Souricière c'était plongé dans une magnifique bagarre générale.
De son coté, Sicryn n'avait pour l'instant collecté que de très faible information, et rien de bien intéressant ou important qui plus est! Le soleil venant de se coucher, il décida de testé un dernier établissement, du nom de "Bison assoiffé". Quand il ouvrit la porte il fut choqué par le nombre de marine se trouvant là. Une cinquantaine à vue de nez. Tous buvant et riant dans la chaleur tranquille qu'apportait le feu qui dansait dans la cheminée de la pièce. Mais Sicryn préféra évidemment la danse effectué par les cinq charmantes demoiselles se trouvant sur la scène de la taverne. Gardant sa capuche pour ne pas s'attiré les regards des marines qui étaient très bien là où ils étaient, Sicryn s'avança jusqu'au bar, s'y installant, commandant la boisson locale. Et c'est là que les oreilles du pirate furent attirés par la sonnerie d'un den den mushi. La conversation que le marine eu avec la femme l'aillant appelé puis avec son voisin était intéressante..
Les filles pendant ce temps avaient fait ce qu'elles avaient dit. Trouvant le grand marché de la ville, les femmes pirates c'étaient achetées quelques vêtements pour le froid, quelques bijoux, les provisions dont Yuni avait besoin et avaient finit par visitée un grand morceau de la ville. Voyant la nuit arrivée, elles décidèrent de se charger de trouver un endroit où dormir et pour plus de sécurité, avaient décidées que les bas quartier serait moins risqués. Elles s'y étaient donc rendus, et payèrent deux chambres dans une taverne qui semblait malgré tout confortable. Satisfaite de leur sortie, elles se rendirent donc à La Souricière afin de retrouvé leur capitaine et peut-être Sicryn.
Luffy-chan- Marchombre
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Re: Les Reliques de Windhelm
"Windhelm..."
Liora contemplait l'île enneigée avec une tristesse dans le regard. Son mentor parti, elle ne savait que faire de plus que de ne pas l'oublier... mission délicate au vu de ces problèmes. En l'absence d'un capitaine, elle devait elle-même donner des ordres. Ces derniers étaient simple... juste transférer des reliques de Windhelm jusqu’à la capitale.
Firrenz faisait tous ce qu’il pouvait pour revoir Liora dans son état normal mais en vain. La visite chez ces parents quelques jours auparavant n’avait quasiment rien changé. Certes, Liora était heureuse de les revoir mais une fois partie elle reprit cette mauvaise habitude.
Firrenz : « Tu étais préparé pourtant… Le capitaine allait partir de toute façon. »
Liora : « Oui je sais bien… Mais il n’aurait pas dû partir comme ça. Le Golem n’as pas intérêt à me recroiser. »
Firrenz : « Cela ne te ressemble pas… Je veux dire, la vengeance ne te va pas. Et puis, il n’est pas mort. Tu peux toujours le revoir quand on aura le temps. »
Firrenz s’arrêta de parler et la regarda elle ainsi que tous ici présent. Il reprit parole.
« Je pense que tous ici connaissent tes sentiments… Ils sont comme les miens et ceux des autres. Je pense juste que si tu gardes en tête ce qu’il nous a appris alors son honneur sera sauf. »
Liora : « Ne pas oublier mon mentor, mais… m’appliquer à oublier les circonstances de son départ ?... Pourquoi pas ? »
Liora pris son épée droite en main, celle de son capitaine et les planta au sol de Windhelm. Baissant la tête et presque priant, Firrenz vit que pour la première fois depuis ce qu’il avait pensé être des lustres Liora repris courage.
Liora : « Nous avons une mission à finir puis nous ne serons plus sur cette partie de la mer avant longtemps. Profitez en si vous le souhaitez mais, la mission avant le loisir »
« A tes ordres »
Sacha chuchota à l’oreille de Béirana « On aurait dit un chevalier » ce qui fit rire tous le monde et rougir Liora. « Chevalier… »
Sur le chemin de la capitale Sovnhelm l’orage menaçait de plus en plus. Auront-ils droit à une tempête de neige ? Ba… ils étaient tous habitués. Frozen Towel et Giant Smile les avaient bien refroidi il faut dire. La seule à en souffrir était Béirana. On ne la voyait plus sous autant de vêtements chauds et Liora craignait pour la suite. Les îles hivernales de Grand Line risqueraient bien de la tuer.
« Et dans ce cas, peut-on dire que la chaleur tuerait Sacha ? » demanda Vector, ce qui fit réagir Sacha bien sûr.
Vector : « En fait… c’est quoi les reliques ? »
Liora : « L'anneau des Nibelungen, La lance de Wotan, L'épée Notung, Le Tarnhelm »
Vector : « … Et ? »
Liora : « Même si je veux savoir quels sont leurs pouvoirs supposer, je préfère m’abstenir… Ici, même les marines ne sont pas tous nos alliés. »
Sacha : « Que veux-tu dire ? »
Liora : « Réfléchi un peu… Ici, la majorité des marines étaient pirate autrefois. Sachant que ces trésors valent une fortune ou même s’il s’avère que les pouvoirs des reliques soient vrai, certains d’entre eux auront envie de trahir.»
Firrenz : « En d’autre thermes, il faut se méfier de tout le monde ici. Par le passer, c’est déjà arriver donc on peut aisément penser qu’ils essaieront »
Béirana : « …. Mmffo fouhi »
Tous regardèrent Béirana… essayant de comprendre ce qu’elle venait de dire et elle-même compris avant de finir sa phrase que personnes ne la comprenaient.
Béirana (enlevant une de ces écharpes) : « Je disais que vous avez tendance à oublier que j’étais pire que eux… »
En voyant que tous avaient effectivement oublier elle rappela sa prime « 30 millions pour meurtres multiple » Béirana… assassin de la flotte 19 et cuisinière… Cela faisait peur.
A l’entrée de la ville, la tempête avait commencé mais pas d’accueil de la part d’un groupe de marine comme c’était prévu.
« Pas de Tommy Gun… » Regardant la ville, elle repris « Pas la moindre personnes dehors »
La tempête en rage, pirates, marines (« les deux parfois ») et habitants ne sortaient pas. Non rassuré par le temps et aussi par ce qu’elle transportait, il fallait au groupe attendre Tommy Gun, chaque minutes de retard jouant contre eux.
Liora contemplait l'île enneigée avec une tristesse dans le regard. Son mentor parti, elle ne savait que faire de plus que de ne pas l'oublier... mission délicate au vu de ces problèmes. En l'absence d'un capitaine, elle devait elle-même donner des ordres. Ces derniers étaient simple... juste transférer des reliques de Windhelm jusqu’à la capitale.
Firrenz faisait tous ce qu’il pouvait pour revoir Liora dans son état normal mais en vain. La visite chez ces parents quelques jours auparavant n’avait quasiment rien changé. Certes, Liora était heureuse de les revoir mais une fois partie elle reprit cette mauvaise habitude.
Firrenz : « Tu étais préparé pourtant… Le capitaine allait partir de toute façon. »
Liora : « Oui je sais bien… Mais il n’aurait pas dû partir comme ça. Le Golem n’as pas intérêt à me recroiser. »
Firrenz : « Cela ne te ressemble pas… Je veux dire, la vengeance ne te va pas. Et puis, il n’est pas mort. Tu peux toujours le revoir quand on aura le temps. »
Firrenz s’arrêta de parler et la regarda elle ainsi que tous ici présent. Il reprit parole.
« Je pense que tous ici connaissent tes sentiments… Ils sont comme les miens et ceux des autres. Je pense juste que si tu gardes en tête ce qu’il nous a appris alors son honneur sera sauf. »
Liora : « Ne pas oublier mon mentor, mais… m’appliquer à oublier les circonstances de son départ ?... Pourquoi pas ? »
Liora pris son épée droite en main, celle de son capitaine et les planta au sol de Windhelm. Baissant la tête et presque priant, Firrenz vit que pour la première fois depuis ce qu’il avait pensé être des lustres Liora repris courage.
Liora : « Nous avons une mission à finir puis nous ne serons plus sur cette partie de la mer avant longtemps. Profitez en si vous le souhaitez mais, la mission avant le loisir »
« A tes ordres »
Sacha chuchota à l’oreille de Béirana « On aurait dit un chevalier » ce qui fit rire tous le monde et rougir Liora. « Chevalier… »
Sur le chemin de la capitale Sovnhelm l’orage menaçait de plus en plus. Auront-ils droit à une tempête de neige ? Ba… ils étaient tous habitués. Frozen Towel et Giant Smile les avaient bien refroidi il faut dire. La seule à en souffrir était Béirana. On ne la voyait plus sous autant de vêtements chauds et Liora craignait pour la suite. Les îles hivernales de Grand Line risqueraient bien de la tuer.
« Et dans ce cas, peut-on dire que la chaleur tuerait Sacha ? » demanda Vector, ce qui fit réagir Sacha bien sûr.
Vector : « En fait… c’est quoi les reliques ? »
Liora : « L'anneau des Nibelungen, La lance de Wotan, L'épée Notung, Le Tarnhelm »
Vector : « … Et ? »
Liora : « Même si je veux savoir quels sont leurs pouvoirs supposer, je préfère m’abstenir… Ici, même les marines ne sont pas tous nos alliés. »
Sacha : « Que veux-tu dire ? »
Liora : « Réfléchi un peu… Ici, la majorité des marines étaient pirate autrefois. Sachant que ces trésors valent une fortune ou même s’il s’avère que les pouvoirs des reliques soient vrai, certains d’entre eux auront envie de trahir.»
Firrenz : « En d’autre thermes, il faut se méfier de tout le monde ici. Par le passer, c’est déjà arriver donc on peut aisément penser qu’ils essaieront »
Béirana : « …. Mmffo fouhi »
Tous regardèrent Béirana… essayant de comprendre ce qu’elle venait de dire et elle-même compris avant de finir sa phrase que personnes ne la comprenaient.
Béirana (enlevant une de ces écharpes) : « Je disais que vous avez tendance à oublier que j’étais pire que eux… »
En voyant que tous avaient effectivement oublier elle rappela sa prime « 30 millions pour meurtres multiple » Béirana… assassin de la flotte 19 et cuisinière… Cela faisait peur.
A l’entrée de la ville, la tempête avait commencé mais pas d’accueil de la part d’un groupe de marine comme c’était prévu.
« Pas de Tommy Gun… » Regardant la ville, elle repris « Pas la moindre personnes dehors »
La tempête en rage, pirates, marines (« les deux parfois ») et habitants ne sortaient pas. Non rassuré par le temps et aussi par ce qu’elle transportait, il fallait au groupe attendre Tommy Gun, chaque minutes de retard jouant contre eux.
olliraph- Vastolorde
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Re: Les Reliques de Windhelm
Quelques heures plus tôt :
Dameon : Je n'ai pas besoin de vous dire quelle est notre destination.
Pandore : Oh que non, Dameon.
Dameon : Je suppose que vous avez également compris comment nous allons y aller ?
Un sourire espiègle illuminait mon visage et ce fut Meridia qui répondit en riant, avant de se précipiter vers l'énorme bison qui se trouvait à quelques mètres de nous.
Meridia : Hihi bien entendu !
La jeune femme bondit sur l'énorme animal et agrippa son épaisse fourrure avant de l'escalader jusqu'à se retrouver sur le dos du bison. Ce dernier ne broncha pas et continua à remuer sa tête dans la neige, à la recherche de l'herbe qui se cachait en dessous. Voyant que tout était sans danger, Meridia nous invita à monter d'un signe de la main et je ne me fis pas prier. Encore une fois la créature nous ignora, continuant à brouter paresseusement. Et justement cela ne fut pas facile de la faire bouger : une succession de vagues de douleur et d’apaisement furent nécessaires pour que le bison comprenne qu'il valait mieux qu'il m'obéisse. Je fus au premier abord fort étonné par une telle docilité qui me semblait peu naturelle mais j'oubliai cela peu à peu alors que je commençais à réellement apprécier le confort. Comme s'il agissait de mauvaise grâce, le bison avançait à pas lents, presque mesurés mais cette allure était très agréable en fin de compte puisqu'elle risquait pas de nous déséquilibrer. Allongé dans l'épaisse toison brune, la neige tombait doucement sur nos visages. J'avais le sentiment de ne pas sentir la morsure du froid... Du moins jusqu'à ce que nous entrions dans l'ombre de la falaise au sommet de laquelle se dressait la capitale de l'île. La température chuta brutalement et je m'emmitouflai dans mon épaisse cape de laine avant de rabattre la capuche sur mon visage.
Après la vaste plaine enneigée, le bison commença à gravir la pente douce qui menait à Sovnhelm. Je lui envoyai une violente vague de douleur qui le sonna légèrement avant de bondir à terre. Je le chassai et il repartit vers sa plaine, toujours aussi docilement. Je doutais que l'on nous laisserait entrer dans la ville sur le dos d'une gigantesque bête... A vrai dire je doutais qu'on nous laisse entrer par la grande porte : les gardes ne manqueraient de nous reconnaître, Pandore, Malphas et moi. La neige se faisait plus dur et plus douloureuse au fur et à mesure que nous avancions et bientôt le froid avait pénétré mon corps tout entier et j'avais l'impression que chacun de mes os était fait de glace. Les murailles noires de la grande ville se découpèrent sur le soleil d'après midi qui, déjà à moitié caché derrière d'épais nuages, commençait à décliner. Fort heureusement il semblerait que nous ne nous dirigions pas vers l'entrée principale. En effet, en lieu et place d'une route, nous étions sur un vulgaire chemin même pas pavé : au plus on apercevait des marches taillées dans la pierre mais il était évident que ce passage était peu fréquenté. Un sourire éclaira mon visage lorsque j’aperçus une porte de bois, assez grande tout de même, engoncée dans les hauts murs noirs qui protégeait la ville de Sovnhelm. Le battant de bois qui mesurait bien trois mètres de haut était surmonté d'une enseigne de ferraille rouillée qui indiquait que ce n'était pas les beaux quartiers qui se trouvait derrière. Mon sourire s'élargit lorsque je pus déchiffrer l'inscription gravée sur l'enseigne qui se balançait dans le vent glacial.
Dameon : Mes amies, nous sommes arrivés. Bienvenue à la Souricière !
Le soir même :
L'équipage était assis à une table de la Souricière, la taverne la plus mal famée de toute l'île. Réputée pour être le seul havre de paix pour les pirates dans tout Windhelm, elle était bien plus fréquentée que l'on pourrait le penser. Si l'île était dédiée à la chasse au pirate, il semblait que les égouts de la ville et surtout cette taverne semblait épargnée par cette traque. Et après, nous étions sur l'île de South Blue qui était la plus proche de Reverse Mountain, c'était évident de trouver un bon nombre de pirates... Mais en aussi grand nombre ? C'était amusant. Il me faudrait écraser tant de rivaux, j'allais bien m'amuser... Mais autant attendre d'être sur GrandLine. Je n'allais certainement pas perdre mon temps à tuer des faibles qui n'avait pas la force de rejoindre l'Océan de tous les périls. Je levai mon verre et engloutit son contenu : un bon hydromel, spécialité locale. J'appréciais la qualité de la boisson.
Pandore : Alors ? Tu nous as toujours pas dit comment tu connaissais l'existence de la Souricière !
Dameon : Haha tu es trop curieuse jeune fille !
Une baffe plus tard, j'expliquais tout aux deux femmes pirates.
Dameon : Et bien la Souricière est une légende dans le monde de la piraterie après tout. Quel pirate n'en a jamais entendu parler ? Cette taverne est comme un îlot de paix dans un océan de violence. Sur une île caractérisée par sa haine des pirates, il est incroyable qu'il existe un tel lieux. De nombreux mystères entourent l'établissement ceci dit... Pourquoi le gouvernement de l'île ignore-t-il la Souricière ? L'éradiquer ou l'infiltrer serait l'un des meilleurs moyens de combattre la piraterie et pourtant les pirates vivent ici en toute tranquillité !
Certains parle même d'une force surnaturelle qui protège les lieux. Comme si l'esprit d'un ancien pirate protégeait ses "héritiers". Pendant longtemps j'ai trouvé cette idée ridicule, mais depuis Locturvell j'ai appris que le monde est bien plus étrange et mystérieux que ce que l'on croit. Certes nous nous trouvons dans des égouts mais n'oublions pas que Sovnhelm a été construite sur des ruines. Et si nous étions en train de boire au dessus d'une tombe ?
Mais la notoriété de la Souricière est en grande partie du au tavernier. Les rumeurs racontent qu'il fut l'un des plus grands pirates de son ère : il aurait été jusqu'au Nouveau Monde. Personne ne sait jusqu'où ni pourquoi il dut rebrousser chemin... Tout ce que l'on sait c'est qu'il a été un pirate et qu'il est incroyablement fort. Les plus admiratifs vous diront que c'est parce qu'il a peur de lui que le gouvernement ne s'en est jamais pris à la Souricière.
Je jetai un oeil au bar puis montrai le tavernier à mes deux amies. Il s'agissait d'un homme particulièrement étrange notamment parce qu'il ne ressemblait en rien à un tavernier. Grand et plutôt musclé, sa peau était légèrement halée comme celle des habitants de l'île... Mais il portait un masque en bois qui couvrait la totalité de son visage mais qui laissait s'échapper une tignasse rouge sang très fournie. Son masque était peint en blanc mais des motifs en forme de croissants, spirales et autres courbes y étaient également visibles. En en effet le masque se caractérisait par un long nez pointu aussi rouge que les cheveux du tavernier. L'homme en question, dont l'âge était inconnu, avait une sorte de longue et large écharpe autour du cou et des épaules, et son épaule gauche était protégé par une large épaulière elle-même décoré par un crâne qui ressemblait au masque. Il portait en dessous une chemise noire, tandis que ses jambes étaient cachées par un tablier de tavernier grisâtre. Seul sa place derrière le bar et le chiffon qu'il tenait dans la main (pour nettoyer verres, choppes et flaques de sang) permettait de savoir qu'il était tavernier.
Pandore : Un homme entouré de mystère en effet.
Soudain un cri retentit alors qu'un homme bâti comme une éléphant aboyait un flot d'injures sur une personne tranquillement assise à une table à l'autre bout de la Souricière. Les paroles incompréhensibles firent toute fois mouche : le jeune homme se leva et enfonça son poing dans le ventre gras de celui qui l'importunait. Celui fit un pas en arrière qui démontrait toute la puissance du jeune homme mais se ressaisit et leva un bras large comme un tronc d'arbre avant de l'abattre sur sa victime. Mais le jeune homme n'était plus là : dans le dos de son agresseur, il souriait d'un air mauvais. Je le reconnu immédiatement et souris à mon tour. Le jeune homme projeta son adversaire à terre d'un coup de pied dans le bas du dos avant de se faire attaquer par trois personnes en même temps. Tandis que l'un d'eux tentait de le maintenir immobile les autres tentaient de le rouer de coups. Je bondis sur ma table et adressai un sourire carnassier à Pandore et Meridia (tout en pensant qu'elle allait bientôt devenir Azura) et lançai en riant :
Dameon : Excusez moi Mesdames, les charmes et les joies de la Souricière m'appellent !
Le jeune venait de se défaire de l'emprise de l'un des hommes mais il reçut un violent coup de table dans le dos, au moment où il s'attendait le mien. Je bondis sur le premier agresseur et lui écrasai la tête au sol avant de repousser les deux autres à l'aide d'un coup de pied. Je tendis la main pour aider le jeune homme à se relever et vit un éclair de surprise passer dans son regard : il m'avait reconnu. Un sourire étira ses lèvres puis il se releva d'un bon, avec l'agilité d'un chat, dédaignant ma main tendue. J'éclatai de rire avant de lancer :
Dameon : Xénon ! Quel bon vent t’amènes ici ?
J'esquivai un coup de poing et ripostai avec fougue tandis que l'autre pirate faisait face à un barbare armé d'une choppe de bière à moitié vide. Il le désarmai d'un coup de pied dans le genou avant de rétorquer :
Xénon : Quel bon vent ? C'est pourtant un vent plutôt mauvais qui souffle dans mes voiles.
Dameon : Toujours aussi sombre. Que dirais-tu de boire un verre ?
Xénon utilisa le fourreau de son arme pour assommer son adversaire le plus proche qui fut aussitôt remplacé par un autre. Cependant je remarquai avec étonnement et amusement que plusieurs personnes s'étaient rangé de notre coté. En fait il n'y avait pas vraiment de camp, certains groupes se battaient ensemble, d'autres personnes tapaient sur tout ce qui passait à leur portée. J'évitai un crochet du droit en me baissant et ripostai avec un violent uppercut dans la mâchoire de mon attaquant, le laissant inerte au sol.
Xénon : Tavernier ! Deux verres de vin épicé s'il vous plait !
Je retins en fou rire en voyant le tavernier donner à un jeune serveur, terrifié à l'idée de devoir traverser la bataille générale, un plateau sur lequel était posé nos deux verres. D'un violent coup de coude j'éclatai le nez du barbu derrière moi et l’assommai en frappant sa nuque du revers de la main. Il s'écroula sur les corps inanimés (mais bien vivants bien sur) de quelques autres personnes et je m'assis sur le tas humain, attendant mon verre. Xénon fis de même après avoir envoyé au tapis deux autres pirates. Lorsque nos verres arrivèrent enfin, la bagarre semblait s'être calmé. Au plus exactement plus personne n'osait se mesurer à nous. Xénon afficha un sourire espiègle que je ne lui connaissais pas et il lança alors :
Xénon : Hum. De quoi voulais-tu parler, Dameon ?
Un sourire carnassier illumina mon visage. Puis je me rapprochai du sien.
Dameon : De la pluie, du beau temps et du sang ! Montrons à cette île qu'elle peut saigner et abondamment.
Dameon : Je n'ai pas besoin de vous dire quelle est notre destination.
Pandore : Oh que non, Dameon.
Dameon : Je suppose que vous avez également compris comment nous allons y aller ?
Un sourire espiègle illuminait mon visage et ce fut Meridia qui répondit en riant, avant de se précipiter vers l'énorme bison qui se trouvait à quelques mètres de nous.
Meridia : Hihi bien entendu !
La jeune femme bondit sur l'énorme animal et agrippa son épaisse fourrure avant de l'escalader jusqu'à se retrouver sur le dos du bison. Ce dernier ne broncha pas et continua à remuer sa tête dans la neige, à la recherche de l'herbe qui se cachait en dessous. Voyant que tout était sans danger, Meridia nous invita à monter d'un signe de la main et je ne me fis pas prier. Encore une fois la créature nous ignora, continuant à brouter paresseusement. Et justement cela ne fut pas facile de la faire bouger : une succession de vagues de douleur et d’apaisement furent nécessaires pour que le bison comprenne qu'il valait mieux qu'il m'obéisse. Je fus au premier abord fort étonné par une telle docilité qui me semblait peu naturelle mais j'oubliai cela peu à peu alors que je commençais à réellement apprécier le confort. Comme s'il agissait de mauvaise grâce, le bison avançait à pas lents, presque mesurés mais cette allure était très agréable en fin de compte puisqu'elle risquait pas de nous déséquilibrer. Allongé dans l'épaisse toison brune, la neige tombait doucement sur nos visages. J'avais le sentiment de ne pas sentir la morsure du froid... Du moins jusqu'à ce que nous entrions dans l'ombre de la falaise au sommet de laquelle se dressait la capitale de l'île. La température chuta brutalement et je m'emmitouflai dans mon épaisse cape de laine avant de rabattre la capuche sur mon visage.
Après la vaste plaine enneigée, le bison commença à gravir la pente douce qui menait à Sovnhelm. Je lui envoyai une violente vague de douleur qui le sonna légèrement avant de bondir à terre. Je le chassai et il repartit vers sa plaine, toujours aussi docilement. Je doutais que l'on nous laisserait entrer dans la ville sur le dos d'une gigantesque bête... A vrai dire je doutais qu'on nous laisse entrer par la grande porte : les gardes ne manqueraient de nous reconnaître, Pandore, Malphas et moi. La neige se faisait plus dur et plus douloureuse au fur et à mesure que nous avancions et bientôt le froid avait pénétré mon corps tout entier et j'avais l'impression que chacun de mes os était fait de glace. Les murailles noires de la grande ville se découpèrent sur le soleil d'après midi qui, déjà à moitié caché derrière d'épais nuages, commençait à décliner. Fort heureusement il semblerait que nous ne nous dirigions pas vers l'entrée principale. En effet, en lieu et place d'une route, nous étions sur un vulgaire chemin même pas pavé : au plus on apercevait des marches taillées dans la pierre mais il était évident que ce passage était peu fréquenté. Un sourire éclaira mon visage lorsque j’aperçus une porte de bois, assez grande tout de même, engoncée dans les hauts murs noirs qui protégeait la ville de Sovnhelm. Le battant de bois qui mesurait bien trois mètres de haut était surmonté d'une enseigne de ferraille rouillée qui indiquait que ce n'était pas les beaux quartiers qui se trouvait derrière. Mon sourire s'élargit lorsque je pus déchiffrer l'inscription gravée sur l'enseigne qui se balançait dans le vent glacial.
Dameon : Mes amies, nous sommes arrivés. Bienvenue à la Souricière !
Le soir même :
L'équipage était assis à une table de la Souricière, la taverne la plus mal famée de toute l'île. Réputée pour être le seul havre de paix pour les pirates dans tout Windhelm, elle était bien plus fréquentée que l'on pourrait le penser. Si l'île était dédiée à la chasse au pirate, il semblait que les égouts de la ville et surtout cette taverne semblait épargnée par cette traque. Et après, nous étions sur l'île de South Blue qui était la plus proche de Reverse Mountain, c'était évident de trouver un bon nombre de pirates... Mais en aussi grand nombre ? C'était amusant. Il me faudrait écraser tant de rivaux, j'allais bien m'amuser... Mais autant attendre d'être sur GrandLine. Je n'allais certainement pas perdre mon temps à tuer des faibles qui n'avait pas la force de rejoindre l'Océan de tous les périls. Je levai mon verre et engloutit son contenu : un bon hydromel, spécialité locale. J'appréciais la qualité de la boisson.
Pandore : Alors ? Tu nous as toujours pas dit comment tu connaissais l'existence de la Souricière !
Dameon : Haha tu es trop curieuse jeune fille !
Une baffe plus tard, j'expliquais tout aux deux femmes pirates.
Dameon : Et bien la Souricière est une légende dans le monde de la piraterie après tout. Quel pirate n'en a jamais entendu parler ? Cette taverne est comme un îlot de paix dans un océan de violence. Sur une île caractérisée par sa haine des pirates, il est incroyable qu'il existe un tel lieux. De nombreux mystères entourent l'établissement ceci dit... Pourquoi le gouvernement de l'île ignore-t-il la Souricière ? L'éradiquer ou l'infiltrer serait l'un des meilleurs moyens de combattre la piraterie et pourtant les pirates vivent ici en toute tranquillité !
Certains parle même d'une force surnaturelle qui protège les lieux. Comme si l'esprit d'un ancien pirate protégeait ses "héritiers". Pendant longtemps j'ai trouvé cette idée ridicule, mais depuis Locturvell j'ai appris que le monde est bien plus étrange et mystérieux que ce que l'on croit. Certes nous nous trouvons dans des égouts mais n'oublions pas que Sovnhelm a été construite sur des ruines. Et si nous étions en train de boire au dessus d'une tombe ?
Mais la notoriété de la Souricière est en grande partie du au tavernier. Les rumeurs racontent qu'il fut l'un des plus grands pirates de son ère : il aurait été jusqu'au Nouveau Monde. Personne ne sait jusqu'où ni pourquoi il dut rebrousser chemin... Tout ce que l'on sait c'est qu'il a été un pirate et qu'il est incroyablement fort. Les plus admiratifs vous diront que c'est parce qu'il a peur de lui que le gouvernement ne s'en est jamais pris à la Souricière.
Je jetai un oeil au bar puis montrai le tavernier à mes deux amies. Il s'agissait d'un homme particulièrement étrange notamment parce qu'il ne ressemblait en rien à un tavernier. Grand et plutôt musclé, sa peau était légèrement halée comme celle des habitants de l'île... Mais il portait un masque en bois qui couvrait la totalité de son visage mais qui laissait s'échapper une tignasse rouge sang très fournie. Son masque était peint en blanc mais des motifs en forme de croissants, spirales et autres courbes y étaient également visibles. En en effet le masque se caractérisait par un long nez pointu aussi rouge que les cheveux du tavernier. L'homme en question, dont l'âge était inconnu, avait une sorte de longue et large écharpe autour du cou et des épaules, et son épaule gauche était protégé par une large épaulière elle-même décoré par un crâne qui ressemblait au masque. Il portait en dessous une chemise noire, tandis que ses jambes étaient cachées par un tablier de tavernier grisâtre. Seul sa place derrière le bar et le chiffon qu'il tenait dans la main (pour nettoyer verres, choppes et flaques de sang) permettait de savoir qu'il était tavernier.
Pandore : Un homme entouré de mystère en effet.
Soudain un cri retentit alors qu'un homme bâti comme une éléphant aboyait un flot d'injures sur une personne tranquillement assise à une table à l'autre bout de la Souricière. Les paroles incompréhensibles firent toute fois mouche : le jeune homme se leva et enfonça son poing dans le ventre gras de celui qui l'importunait. Celui fit un pas en arrière qui démontrait toute la puissance du jeune homme mais se ressaisit et leva un bras large comme un tronc d'arbre avant de l'abattre sur sa victime. Mais le jeune homme n'était plus là : dans le dos de son agresseur, il souriait d'un air mauvais. Je le reconnu immédiatement et souris à mon tour. Le jeune homme projeta son adversaire à terre d'un coup de pied dans le bas du dos avant de se faire attaquer par trois personnes en même temps. Tandis que l'un d'eux tentait de le maintenir immobile les autres tentaient de le rouer de coups. Je bondis sur ma table et adressai un sourire carnassier à Pandore et Meridia (tout en pensant qu'elle allait bientôt devenir Azura) et lançai en riant :
Dameon : Excusez moi Mesdames, les charmes et les joies de la Souricière m'appellent !
Le jeune venait de se défaire de l'emprise de l'un des hommes mais il reçut un violent coup de table dans le dos, au moment où il s'attendait le mien. Je bondis sur le premier agresseur et lui écrasai la tête au sol avant de repousser les deux autres à l'aide d'un coup de pied. Je tendis la main pour aider le jeune homme à se relever et vit un éclair de surprise passer dans son regard : il m'avait reconnu. Un sourire étira ses lèvres puis il se releva d'un bon, avec l'agilité d'un chat, dédaignant ma main tendue. J'éclatai de rire avant de lancer :
Dameon : Xénon ! Quel bon vent t’amènes ici ?
J'esquivai un coup de poing et ripostai avec fougue tandis que l'autre pirate faisait face à un barbare armé d'une choppe de bière à moitié vide. Il le désarmai d'un coup de pied dans le genou avant de rétorquer :
Xénon : Quel bon vent ? C'est pourtant un vent plutôt mauvais qui souffle dans mes voiles.
Dameon : Toujours aussi sombre. Que dirais-tu de boire un verre ?
Xénon utilisa le fourreau de son arme pour assommer son adversaire le plus proche qui fut aussitôt remplacé par un autre. Cependant je remarquai avec étonnement et amusement que plusieurs personnes s'étaient rangé de notre coté. En fait il n'y avait pas vraiment de camp, certains groupes se battaient ensemble, d'autres personnes tapaient sur tout ce qui passait à leur portée. J'évitai un crochet du droit en me baissant et ripostai avec un violent uppercut dans la mâchoire de mon attaquant, le laissant inerte au sol.
Xénon : Tavernier ! Deux verres de vin épicé s'il vous plait !
Je retins en fou rire en voyant le tavernier donner à un jeune serveur, terrifié à l'idée de devoir traverser la bataille générale, un plateau sur lequel était posé nos deux verres. D'un violent coup de coude j'éclatai le nez du barbu derrière moi et l’assommai en frappant sa nuque du revers de la main. Il s'écroula sur les corps inanimés (mais bien vivants bien sur) de quelques autres personnes et je m'assis sur le tas humain, attendant mon verre. Xénon fis de même après avoir envoyé au tapis deux autres pirates. Lorsque nos verres arrivèrent enfin, la bagarre semblait s'être calmé. Au plus exactement plus personne n'osait se mesurer à nous. Xénon afficha un sourire espiègle que je ne lui connaissais pas et il lança alors :
Xénon : Hum. De quoi voulais-tu parler, Dameon ?
Un sourire carnassier illumina mon visage. Puis je me rapprochai du sien.
Dameon : De la pluie, du beau temps et du sang ! Montrons à cette île qu'elle peut saigner et abondamment.
Unholyscream- Great Old One
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Re: Les Reliques de Windhelm
Stand-By
Désolé les gars, je mets l'aventure en stand-by en attendant le retour de Tommy. En espérant que cette aventure puisse se faire un jour
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