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L'ombra di Tre

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Message par ji-san Dim 14 Juil - 17:36

South blue. Les vagues la parcourant frappe les bateau de ceux recherchant la liberté, poursuivant leurs rêves, les pirates mais elle applique sa rudesse aussi sur ceux protégeant les habitants des mers de cette liberté quelque fois envahissante, les marines.





Nous voilà sur une petite île: L'île de Tre. Le climat y est plus qu'ordinaire et l'aspect de l'île n'est même plus ce qu'il était il y a quelques années. La vie humaine s'y est installé, détériorant la faune et la flore au profit du confort des hommes.

C'est ainsi que la marine se retrouva en ces lieux, en tant que bras armé de l'ordre et de la justice. L'administration elle y était exercé par un Maire, élue par tout les habitants au terme d'un vote citoyen et démocrate. Seulement, la vie est parfois plus compliqué que cela...


Il faisait jour. Les rues de Tre étaient aussi calme qu'à leur habitude. Les gamins couraient joyeusement, les plus adultes filaient à toute allure, pressé par le temps qui jamais ne s'arrête. Au milieux de tout ce fatras, un marché se déroulait. Les cris des marchands emplissaient l'espace. Le marchandage était de mise ici.
Tout était bon pour dépenser le moins de berry tout en faisant de bonnes affaires.

-"Hey! Bande de sale gosses! Revenez là!"

Un petit groupe d'adolescents, habillés de manière négligé et à l'aspect sale, détalaient à toute vitesse, se faufilant entre les étales et les passants. Le pauvre marchand ne pouvait quitter son stand et personne ne daigna l'aider. Les gamins s'échappèrent quelques rues plus loin. Ils étaient maintenant dans une sombre ruelle, à compter tout ce qu'ils avaient amassés de leur petit rapt.

-"Mille berrys, un sac de fruit, du poisson et plusieurs autres provisions. C'est pas mal pour l'instant!"
-"À ce rythme, on deviendra assez célèbre dans toute l'île... T'as prévu quelque chose pour qu'on ne se fasse pas choper par la marine Toro?"
-"Tu me prends pour qui Silo? Je pense à tout! J'ai déjà contacté tu-sais-qui!"
-"Bon, j'espère que ça marchera... Sinon, on peut dire adieu à la liberté."
-"Silo, Rak, Haku, Demios, je vous le dit, on deviendra les prochai-" le dénommé Toro s'arrêta brusquement

Il vit une tête inconnu au bataillon s'invité à leur discussion.

-"Bordel! T'es qui toi?"

L’intéressé posa sa main sur l'épaule de Rak, qui était à côté de lui.

-"Moi? Je suis votre futur chef." sorti l'inconnu

Toro le dévisageait. Il avait une allure très distingué par rapport à eux. Il dégageait une aura de noblesse violente qui les irritaient au plus haut point.
Toro ne supportait déjà plus ce nouvel arrivant arrogant.

-"Notre nouveau chef?! Elle est bien bonne celle là! Tu sais pas à qui tu as affaire gringalet! Nous sommes les fiers Bandits de Tre!"
-"Et JE suis leurs chef, le grand Toro D. Thomas!" ajouta-t-il fièrement

Spoiler:

Le jeune inconnu les regarda d'un œil affligé. Pourquoi étaient-ils si fiers d'eux? De simples petits voleurs avec un faible butin... Le distingué jeune garçon ne pouvait le comprendre.

-"Eh toi! Tu sais que je ne peux plus te laisser repartir comme ça... Tu t'es moqué de nous, donc une petite correction est de mise..." se désola faussement le petit chef de la bande

À ces mots, Rak et Demios se jetèrent sur lui. Rak avait une puissante carrure. Ses poings étaient démesurément gros. Demios lui était très fin, très longiligne. Il attrapa en premier le jeune garçon, l'immobilisant avec une clé de bras.
Rak, lui, balança son poing en plein dans le visage délicat du garçon.

Seulement le poing fut stoppé par le pied du jeune opposant, qui était encore libre de tout mouvement. L'opposant en profita pour reverser la clé de bras grâce à une habile contorsion. Toro n'en croyait pas ses yeux. Ils se frottaient à un énorme morceau. Il décida de se joindre au combat, laissant Silo avec le butin.

Toro, de constitution moyenne, sorti un couteau de sa poche. Sa spécialité était le combat rapproché. Entailler l'ennemi, faire couler le sang pour l'affaiblir était son credo. Il fit face au jeune adversaire, plein de détermination.

-"Tu as l'air fort, alors je ne me retiendrais pas..."

Puis il se tourna vers ses amis.

-"Restez en dehors de ça. Je ne veux pas qu'il puisse croire que nous sommes des lâches qui s'y mettent à plusieurs."
-"En même temps, on s'y est déjà mis à plusieurs sur lui juste avant... J'dis ça, j'dis rien secret" chuchota Rak à Silo
-"La ferme Rak venere"

Le garçon, qui attendait bien patiemment, ria de ce groupe si désopilant. Cette attitude ne plut pas à Toro. Il fonça immédiatement sur celui qui se moquait d'eux.

Il donna un uppercut avec sa lame, puis enchaîna avec une rafale de coups d’estoc de sa lame. L'autre esquivait sans broncher. Cela agaçait fortement Toro. Dans un élan de rapidité, il passa derrière le garçon d'un bond avant de lui asséner un coup au ventre.
Malheureusement, la lame ne toucha rien. Que de l'air.
Cependant, un puissant coup de pied frappa la tête de Toro. Il valdingua dans un mur de l'étroite ruelle. Il était sonné, mais pas totalement inconscient.

-"TORO!!!" crièrent ses amis, qui foncèrent tous sur l'assaillant

Peine perdu. Il les mis au tapis en un rien de temps. Toro, voyant le massacre, se releva, comme envahis d'une fureur intenable. Il ne voulait plus que tuer...


Quelque minutes plus tard dans la ruelle sombre, il ne restait plus qu'une personne debout: le mystérieux assaillant. Il offrit de laisser la vie sauve aux perdants en échange de leur obéissance sans borne. Toro accepta, mais se heurta au refus des autres.

-"Toro est mon seul chef! Plutôt mourir que d'avoir à être commandé par un petit arrogant comme toi!" cracha Silo

Les autres l'approuvèrent. Toro sentait les larmes lui monter aux yeux.

-"Je vois..." dit alors le jeune garçon

Il s'avança vers Toro, puis leva sa jambe au dessus du mollet droit de celui-ci. Il abaissa violemment celle-ci, écrasant le pauvre mollet. Toro hurla de douleur. Pourtant personne ne venait. Ses amis en pleuraient de douleur.

-"Ton mollet est complètement foutu maintenant... Je vais te l'arracher." se délecta le jeune dépeceur

Change

Il attrapa quelques lambeaux de chair de sa jambe avant de les déchirer doucement, lentement. Toro senti l'atroce douleur de la chair qu'on enlève. Le jeune sadique possédait une force étonnamment inattendu dans les doigts.  Le spectacle était insoutenable pour ses amis. Ils n'en pouvaient tout simplement plus.

-"Assez! C'est bon, on va t'obéir! Arrête!" supplia Silo et Demios

Mais il était déjà trop tard. Le sadisme s'était emparé de lui. Il pris la lame de Toro, qui s’efforçait tant bien que mal à rester conscient, puis l'enfonça très lentement dans son œil droit. Le sang mêlé au liquide oculaire gicla violemment.

Toro était devenu borgne, ne possédait plus qu'une jambe valide et ses amis était tombés dans le désespoir le plus total. Après tout, qui aurait aidé de telle personnes?
Ils furent résignés. Leur nouveau chef serait ce jeune garçon, dont le nom leur était encore secret...
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Message par Mayoua Mer 17 Juil - 20:03

     Une journée avant que Shane commence à agir...  


   Un drapeau blanc se mouvait gracieusement au gré du vent. Un drapeau blanc, synonyme de paix ? Il n’en était surement point ainsi.   Ce pavillon immaculé  toisait une forte embarcation. A son bord, deux personnes qui n’apportaient surement pas le calme…
                          C’était le matin, Lahel lisait paresseusement un livres sur le pont supérieure du navire, ou plutôt, relisait. Ce n’était pas que le contenu la fascinait, loin de là, mais elle s’ennuyait.  Cela faisait une semaine qu’elle avait quitté son île natale accompagné par son frère Mailik. Aucune autre île n’avait daigné de montrer le bout de son nez, aucune terre n’avait paru à l’horizon.
               Ainsi, la jeune pirate  sombrait dans la Lassitude la plus total. Une lassitude qui commençait à peser lourdement. Si cela continuait ainsi, elle risquerait de faire un grand coup d’éclat   dans la prochaine île pour compenser l’ennuie qu’elle avait supporté.
                   Son jumeau lui, tenait la barre. Il était excité. Il pourrait enfin tuer à sa guise  maintenant qu’il avait quitté son île. Il en sautillait d’excitation, ce qui n’échappa pas à l’œil attentive de sa sœur.
Lahel : Petit frère,  soupira-t-elle.  Je t’ai pourtant dit que tu ne tuerais QUE si c’était nécessaire. Donc, pour t’épargner de faux espoirs,  je te dis que tu ne tueras personne.

*******************************

          Enfin une île ! Ils y débarquèrent un peu à l’écart de la ville. Le climat était doux et printanier, c’était un belle après-midi ensoleillé. La ville, elle,  était colorée. Les maisons étaient peintes de blanc et les toits de tuile rouge reflétaient avec gaîté les éclats solaires.
                 A l’entrée de la ville était posté un jeune marine en garde à vous. Il avait la quinzaine.  Ses cheveux bruns  étaient hérissés sur sa tête, laissant paraitre un front dégagé. Ses yeux  gris ne laissaient paraitre aucune expression. Son visage carré était  rouge de sérieux et de concentration.  
En voyant passer Lahel est Mailik, il arrangea sa stature (enfin, s’il était possible de se tenir plus droit qu’il l’était déjà) et les suivit du regard, comme s’il avait un pressentiment. Ces deux nouveaux arrivants étaient bizarres…   Non, ce n’est qu’une impression.
            Les deux jumeaux n’eurent aucun mal à se fondre dans  la foule, mais malgré ça, Lahel eut l’impression qu’on les observait.
Mailik : Dit, je peux ? Murmura –t-il à l’oreille de sa sœur tout en resserrant sa prise sur son arme.
Lahel : Ce n’est pas vraiment le moment.  
                  Elle lança  un regard furtif derrière elle.  Un homme chapeauté posté dans un coin détourna précipitamment le regard. Pour sûr, c’était lui qui les suivait.
Lahel : Nous sommes observés.
             Pour Lahel, ne n’était pas une mauvaise chose. Au contraire, c’était  très amusant. Mais maintenant que l’homme était repéré, il ne pouvait surement plus les suivre. Elle devait savoir pourquoi cet homme les avait espionnés.
             Elle prit la main de son frère et l’entraina vers une foule plus dense d’où elle pouvait à son tour espionner.  
                Une ruelle près de l’espion: Bingo ! De là ils pourraient tout entendre. Aidés par la foule, les deux pirates s’y faufilèrent sans être repérés. La ruelle était extrêmement étroite et plusieurs caisses rongées par la casse jonchaient  dans un coin.
                En s’avançant à pas feutré vers l’extrémité de la rue, ils  purent entendre deux voix. L’une était dure et mature, elle appartenait surement à l’homme. L’autre était une voix précipité et assez enfantine.
L’homme : T’as bien compris ce que tu dois faire ?
???: Oui, oui, j’dois retrouver et suivre les deux individus suspect que tu m’as décrit. Mais j’comprends vraiment pas pourquoi ils seraient si suspects.  
L’homme : Ecoute Ernie, à partir d’aujourd’hui tu fais officiellement parti de la mafia de Tre. Donc, je te conseille de suivre les ordres si tu ne veux pas repartir dès ton premier jour.
Ernie : T’as raison…Mais m**de, comment je suis censé les retrouver dans une foule aussi dense ?
L’homme :   Ce  n’est pas mon problème. Répondit-il sèchement.
  La mafieux se détourna et se mêla à la foule, apparemment satisfait d’avoir laissé le sale boulot à quelqu’un d’autre. Ernie marmonna quelques jurons avant de se diriger vers …la ruelle.
    En quelque pas, il se retrouva nez à nez avec les personnes qu’il était censé suivre. Sans attendre, Mailik se jeta sur lui et plaqua sa main contre la bouche du jeune milicien puis la retira après quelques secondes de contacte.
Lahel : Bonne initiative Mailik. Dit-elle en souriant.
      Ernie tomba à genou en respirant difficilement. Il essaya de crier, mais sa bouche presque entièrement gelée l’en empêchait.    
Mailik : Je le tue presto et on s’en va ? Déclara Mailik en dégainant son arme à moitié.
Le mafieux leva la tête, terrifié.
Lahel : Hum, attends, j’ai une meilleure idée. Il ne te rappellerait pas quelqu’un ?
          Mailik se baissa et regarda le visage du mafieux de plus près.  Une mâchoire carrée, des yeux gris, des cheveux bruns hérissés en pique… En effet, si on troquait  sa chemise blanche et son pantalon noir avec un uniforme de marine, il serait le portrait craché du jeune soldat posté à l’entrée de la ville. Sans attendre la réponse de son frère, Lahel  créa une fine lame de verre au dos de sa main et la dirigea vers la gorge d’Ernie.
Lahel : Relève-toi et suis-nous.
Toujours incapable de parler, le jeune milicien se releva et se décida à les suivre.
Mailik : J’espère que ton idée en vaut le coup.
Lahel : Bien sûr que ça en vaut le coup. Elle plaqua sa lame sur le dos d’Ernie.   Maintenant, marche comme si de rien n’était, sinon,  tu risques d’avoir un joli petit trou dans le dos.
     Acquiesçant précipitamment,  il se mit à marcher dans la foule, suivi de près par Lahel dont la lame  froid collait de plus en plus à lui.  
Après quelque pénibles minutes, sa bouche s’était dégela et il pouvait enfin parler.
Ernie : Où est-ce qu’on va ?
Lahel : Tu le sauras bien assez tôt. Répondit-elle d’un ton sec. Et toi Mailik. Ajouta-elle en se tournant vers son frère.  Range tout de suite cette arme, je t’avais dit que ce n’était pas le moment.
             Mailik rangea vivement les aiguilles qu’il avait sorti discrètement, espérant pouvoir les utiliser sans que sa sœur ne s’en rende compte.
Après quelques minutes de marche, ils atteignirent enfin la sortie de la  ville presque déserte. Heureusement, la marine était toujours posté là, plus droit que jamais.
Lahel : Bon, Mailik. Commença-t-elle à voix basse pour que le marine n’entende pas. Vise bien les épaules, et je ne veux pas qu’il soit blessé. Et aussi, essaie de l’empêcher de crier. Je veux que ce soit ni vu, ni connu.
               Ernie, quand à lui,  était bouche-bée de voir son sosie chez la marine en train de se faire attaquer.  Mailik planta une aiguille glacé dans l’épaule du sosie et lui gela la bouche comme il l’avait fait avec Ernie.
Ernie : Attends, ne me dit pas que…Mais non ! T’es malade ! Je ne le ferais pas !
Lahel : Je saurais te convaincre. Dit-elle en esquissant  un sourire. Dit-moi, ça ne plairait pas à ton supérieur d’avoir des infos sur la marine de l’île ?
                Ernie dégluti. C’est vrai que c’était particulièrement alléchant….

********************************

                La marine avait été trainé ni-vu ni connu vers une forêt bordant la ville : Hors de question de montrer le bateau.
Lahel : Bon, Mailik, peux-tu aller me ramener deux paire d’Escargophone du bateau pendant que je leurs explique mon plan ?
Mailik : Bien sûr.  
Le prince de glace partit vers le bateau, laissant sa sœur seule avec le milicien et le marine.
Lahel : Bon, comme vous l’avez sans doute remarqué, vous vous ressem-
           La marine la coupa sec :
Marine : Vous paierez ! Je vous conseille de me laisser tout de suite arrêter ce membre de la mafia si-…. Il s’arrêta net lorsqu’une lame de verre passa juste à côté de sa tête, lui coupant quelques cheveux.
Lahel : Bon, comme je le disais, vous vous ressemblez beaucoup, si vous échangez vos vêtements, l’illusion sera parfaite. Chacun pourra prendre la place de l’autre.
Marine : Et à quoi ça nous servirais ? Intervint prudemment le marine.
Lahel : Chaque camp pourra espionner l’autre. Ce serait une chasse aux informations. Vous supérieurs aimeraient avoir des renseignements sur l’autre camp. Pas vrai ?
                Le marine et Ernie se regardèrent : c’était vrai. Ils se feraient très bien voir par leurs patrons. Mais, c’était une lame à double tranchant.
Lahel : Bien entendu, Continua Lahel, vous ne voudriez pas que quelqu’un s’infiltre chez vous sous votre nez. J’ai une solution. Je vais vous ramener  un escargophone chacun : Vous pourrez ainsi me livrer des informations. Notez bien que si vous vous faites repérer et que vous êtes dans une situation périlleuse, vous ne pourrez compter que sur vous-même. Bon, enfin, comme je le disais, vous me transmettrait des informations.  Et pour vous motiver un peu, je dirais que celui qui en réunit le plus pourra rentrer chez lui. Il n’aura pas à s’inquiéter de l’autre car je m’en occuperais personnellement. Elle esquissa un sourire sadique.      Bon, pourriez-vous m’en dire un peu plus sur cette île?

Le milicien et le marine étaient tous deux terrifiés. Mais ils savaient qu’ils n’avaient pas trop le  choix…
Ernie : Bon, cette île s’appelle l’île de Tre. Elle est dirigé par la Mafia que je viens à peine d’intégrer. La marine n’y est pas très influente. Ils n’arrivent même pas à arrêter les bandits qui se promènent sous leur nez.
Marine : Comment ça nous ne sommes pas influents !? S’indigna le marine. Nous sommes les légendaires marines à la solde du gouvernement mondial et…
Ernie : T’as laissé deux psychopathes entrer  sans réagir, j’t’trouve pas si influent que ça.
Lahel : Cessez !  
Tandis que Mailik revenait avec les den dens munchis, Ernie expliqua comment entrer dans la base de la mafia : Il y avait un petit souterrain qui menait vers la base un peu à l’écart de la ville. Malheureusement, Ernie  ne savait pas vraiment à quoi ressemblait la base puisque il fallait être haut placé pour y accéder. Lui, il venait à peine de l’intégrer !
Il précisa aussi que la mafia protégeait les jeunes bandits, et ce, à la plus grand consternation du maire.
Lahel : Un maire ? C’est lui qui contrôle la ville ?
Ernie : Oui, mais il n’est pas plus influent que la marine. Ça fait des années qu’il essaie de se débarrasser des voleurs sans succès. Les marines sont soit pas assez fort, soit trop occupés pour les arrêter et vaincre les miliciens leurs venants en aide. Mais le maire a comme même une grande influence sur les habitants. Euh…Osa-t-il ajouter.    J’ai le droit de transmettre des informations à la mafia en même temps que je t’en transmets ?
Lahel : Je t’autorise à envoyer. Par contre, je ne t’autorise pas à te faire prendre  ni par moi, ni pas quiconque d’autre.

************************

  Le soleil commençait à se coucher. C’était très satisfaisant de savoir que son plan était en marche.  Elle était assez contente en pensant au dépit que devaient ressentir ses deux pions.
Mailik : Dit Lahel ? demanda-t-il en regagnant le bateau. T’es sur que nous pouvons leurs faire confiance ?  Que tu vas obtenir les infos que tu veux ?
Lahel : Je n’ai jamais voulu que mon plan marche, petit frère. L’important, c’est de semer le doute dans les rangs si jamais un des deux se faisaient prendre. Si mon plan marche comme je ne l’avais pas prévu, tant mieux, j’aurais obtenu des informations utiles. Enfin, on verra plus tard. Demain on devra obtenir les faveurs du maire et ce ne sera pas de tout repos.  


Dernière édition par Mayoua le Mar 20 Aoû - 15:42, édité 1 fois
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Message par ji-san Ven 19 Juil - 16:38

La petite bande, mené par un étrange arrivant, resta un moment dans la sombre ruelle. Silo arracha un pan de son pantalon et l'utilisa pour stopper l’hémorragie de Toro. Tous regardèrent l'ignoble individu, mais aucun n'avaient la force nécessaire pour se venger.
Silo faisait office de médecin dans le groupe. Seulement le cas était si inhabituel qu'il paniqua un instant.

-"S'il te plait! Il doit aller dans un hôpital! Il ne tiendra pas longtemps dans cet état!"

Leur nouveau chef lui jeta un regard condescendant et étrangement bienveillant.

-"Avez-vous du feu?"

Rak sortit une boite de sa poche.

-"Tiens, ce sont des allumettes. Mais que vas-tu en faire?"

Silo le regarda, un air de supplication sur visage.

-"Ne le fais pas, s'il te plait!" l'implora-t-il les larmes aux yeux

Mais le jeune garçon ne l'écouta pas: Il pris le couteau de Toro et craqua une allumette. Il la balança dans un tas d'ordures non loin de là, puis chauffa la lame grâce à ce feu. Une fois le procédé fini, il appliqua le plat du couteau chauffé à blanc sur la jambe de Toro. Les cris emplissaient l'espace. Après quelques minutes, Toro était tiré d'affaire.  Sa plaie était cautérisée.
Silo ainsi que les autres le remercia tout de même de cette initiative quoiqu'un peu rude.

-"Excuse moi, mais comment t'appelles-tu?" demanda Demios
-"Moi? Je m'appelle Shane. Oblivious Shane."

Toro, qui avait pourtant été battu par Shane, ne put s'empêcher d'être ébahi par sa prestance, son charisme. Il voyait dans son regard quelque chose d'intriguant, et il voulait, par curiosité et ce malgré la haine qu'il avait à son encontre, voir jusqu'où irai Shane.

-"Pourquoi vouloir nous diriger?" lui demanda-t-il
-"... Simplement parce que j'ai senti que vous étiez, et toi plus particulièrement, intéressants. Je ne peux l'expliquer mais j'avais besoin de renseignements et j'ai directement pensé que vous étiez ceux que je recherchais..."
-"Alors maintenant je vous le demande, qu'est-ce que vous savez sur cette ville? Qui la dirige? Et je veux tout savoir."

Toro et les autres se regardèrent. Ils n'avaient aucune envie de dire ce qu'ils savaient, mais Toro préféra ne pas mentir. Surement à cause de la soudaine curiosité qu'il avait développé à l'égard de Shane.

-"Cette île, Tre, est une île tout ce qu'il y a de plus normal. Celui qui la dirige, ou du moins la dirige politiquement, c'est le Maire."
-"Donc pour diriger cette île, faut devenir Maire? Ça me semble étrange vu les marines que j'ai vu..." s'interrogea Shane

Les autres le regardèrent éberlués. Son but était-il de diriger cette île? Mais alors pourquoi s'en être prit si violemment à eux dans ce cas?
Toro continua.

-"Si tu veux l'île, ce n'est pas la place de Maire qu'il faut viser... Vois-tu, le pouvoir de l'île est divisé en trois, mais les seuls ayant une réelle influences, ce sont..."

Toro s'arrêta. Shane suivait toutes ses paroles avec une attention démesurée.

-"C'est qui?" le questionna Shane
-"Ce sont les mafieux de Tre... D'ailleurs sais-tu pourquoi appelle-t-on cette île Tre?"
-"Non, pourquoi?"
-"Tre veut dire Trois dans un ancien dialecte d'ici... C'est parce que de tout temps, cette île fut dirigé par trois pouvoir, bien qu'au final, un seul se détachait des autres: celui de la pègre profonde..."
-"Mais comment sais-tu tout ça toi?"
-"Comment? C'est simple, j'ai réussi à prendre contact avec la plus haute autorité de cette île, La Madrina. Elle est la dirigeante de la Mafia sur l'île."

Shane n'en revenait pas. Comment un gamin d'un âge proche du sien pouvait être si implanter dans une telle organisation et en savoir autant voir plus sur les tréfonds de cette mystérieuse île?
Il ne resta pas longtemps dans ses pensées. Il promis de faire quelque chose pour la jambe de Toro avant de l'aider à marcher. En compagnie de cette équipe, il allait montrer au le monde de quoi il était capable...




*QUELQUE PART AU LARGE DE TRE*

La mer était calme. Sur cette vaste étendu bleue, on pouvait distinguer un bateau, un très petit navire avec, à son bord, trois voyageur. Il y avait une jeune femme et deux hommes, dont un très massif physiquement.

-"Satané gamin!"
-"Du calme Charline..."
-"Comment pourrais-je me calmer Isaia? Il m'a volé mon cher bateau à vapeur, cet enfoiré de Shane!"
-"Tu devrais évité de le laisser te poser la main dessus..." commenta Isaia

Il avait en effet raison et Charline fut consciente de cette erreur.

-"Je n'aurais jamais pensé que Shane échangerait sa place avec moi avec son pouvoir en pleine nuit, et pendant son tour de garde en plus, pour pouvoir se tirer avec mon bateau discrètement..."
-"Tout ça, c'est de la faute d'Yvan... Inviter un gamin sur le bateau, juste comme ça... C'est n'importe quoi." le blâma Isaia

L’intéressé entra dans la discussion.

-"Ouais ben excuse-moi monsieur Je-force-les-autres-à-venir-dans-mon-voyage!"

Isaia posa sa main sur la poignée de son sabre, prêt à découper le dénommé Yvan. Yvan le défia.

-"De toute façon, tu ne me tueras surement pas avant que j'atteigne mon potentiel maximum alors j'ai rien à craindre de toi!"
-"Depuis quand es-tu si arrogant et confiant toi?" souffla Isaia

La tension était à son comble sur l'embarcation. Charline, qui regardait au loin, vit une île se dessiner sur l'horizon. Ils approchaient d'une terre. Ils mirent quelques temps avant de trouver un port. Charline scruta les moindres environs, et trouva enfin ce qu'elle cherchait: son bateau.
Ils accostèrent prenant soin de bien amarrer le bateau. Charline accrocha son bateau à celui d'Isaia, puis surveilla celui-ci. Isaia et Yvan avaient posés pied à terre. Ils étaient tous deux très remontés envers Shane.

-"Si je retrouve ce gamin, je le tue!" se courrouça Isaia
-"Ah bon?! Mais pourquoi? Il ne t'a rien fait!"
-"Je peux pas le blairer ce nabot..."
-"Moi je te dit que tu ne le tueras pas! Et si on faisait un marché?"
-"Quel genre de marché?"
-"Le premier qui trouve Shane a gagné. Si je le trouve, je le ramène au bateau et on repart sans que tu aies ton mot à dire, si tu gagne, t'as le droit de le tuer."

Isaia esquissa un sourire effrayant dont il a le secret.

-"Je l'aurais massacré bien avant que tu le découvres, donc vas pas t'étonner si tu le retrouve mort. .... T'as bien ton den den mushi, pour rester en contact?"
-"Ouais... Donc c'est le moment d'y aller!"

Les deux jeunes hommes partirent, d'un pas décidé, à la recherche du jeune voleur de bateau...
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Message par Mayoua Jeu 25 Juil - 0:31


Le soleil s’était déjà levé sur la resplendissante île de Tre.   Malgré l'heure matinale, beaucoup de chose ce sont déjà passé... Et certains en furent même informées
Escargophone : Je n’ai rien trouvé de bien intéressent. Annonça la voix du marine à travers l’escargophone.  
Lahel regarda l’outil de communication avec déception. C’est vrai qu’elle n’attendait pas grand-chose, mais une seule petite info  qu’elle pourrait exploiter au maximum serait la bienvenue.
Lahel : Absolument rien ?
Escargophone : Au faite…
Les lèvres charnues de l’escargophone se refermèrent, hésitantes.
Lahel : Alors ?
Escargophone : Bon, voilà, parait-il que quelqu’un veut prendre le contrôle de la mafia. Mais ce n’est qu’une grosse rumeur.
   La pirate leva un sourcil, interpelée par les paroles de son infiltré. C’était intéressant. Elle était curieuse de connaître cette personne. Mais, le problème c’est que ce n’était qu’une rumeur.
    Lahel raccrocha l’escargophone d’un coup sec. Elle hésita à appeler Ernie, son infiltré chez la marine, mais elle se ravisa. Il n’était qu’un soldat après tout, il ne devrait pas être au courant de beaucoup de choses contrairement  aux miliciens postés un peu partout dans la ville.
   Ils se mirent en route vers la ville. Leur objectif : rencontrer le maire.
---------------------------------------
Malgré l’heure assez matinale, le marché était noir de monde. Il ne faudrait donc pas s’étonner de trouver des vols à l’arraché au cœur même de la ville. A Chaque quoi de rue, un homme costumé examinait les passants avec  intention. Surement des mafieux…
Dans la foule, se démarquait un homme distingué et  à qui on portait une intention particulière.
-Bonjour monsieur le maire !
-Comment allez-vous monsieur le maire ?
Maire : Bonjour à vous aussi ! Oui, ma foi je vais très bien. Répondit la voix jovial et accueillante du maire.  
Il était tailladé de salutations de toutes parts. Sa fine silhouette élégante se mouvait gracieusement autour de la foule. Ses cheveux gris effilés, ramenés en arrière laissaient paraitre un front proéminant, lui-même souligné par des yeux bleu métalliques et une paire de lunettes rectangulaires. Un sourire gravé rayonnait au-dessus  de son menton  effilé. Un sourire trop enjoué pour être véritable.
Il était accompagné d’un homme tout aussi élégant, mais  beaucoup plus jeune. Ses cheveux noirs pendouillaient autour de son visage rond. Contrairement au maire, celui-ci ne prenait même pas la peine de faire semblant de sourire. Il paraissait être au service du magistrat, même si un majordome ne correspondait pas vraiment à ce statut.
Lahel et Mailik les observaient de loin, essayant de trouver une occasion de lui présenter leurs services, et cette occasion arriva rapidement.
Un jeune garçon ruisselant de sueur se démarqua de la foule.  Il courrait de toutes ses forces. Son air dépravé laissait croire à un bandit.
Ceci ce confirma lorsque qu’il bouscula le maire, empoignant une fine chaînette argentée qui pendouillait de la poche bordeaux du costume du dirigeant. Le malfaiteur continua sa course à toute allure. Soudain il s’écroula lamentablement sur le sol pavé de la place, sans réellement comprendre pourquoi sa jambe l’avait lâché d’un coup.
Lahel : Joli reflexe, Mailik.
Le prince de glace ragea le reste de ses aiguilles, frustré de ne pas pouvoir viser une partie vitale.  
Le brigand lança un regard apeuré vers sa jambe engourdie. Lors de sa course, elle s’était refroidie d’un coup. Il constata la présence d’une fine aiguille métallique plantée dans son mollet droit. Puis, il entendit des pas s’approcher de lui bruyamment.
D’un coup sec, le magistrat arracha son bien des mains du voleur, le remettant immédiatement dans la poche  intérieure de sa veste. Lahel eu tout de même le temps de voir de quoi il s’agissait : C’était une petite montre en   argent ornée d’un étrange symbole gravée sur la surface. Normalement, cela n’aurait pas intrigué la jeune noble, mais le maire avait fait vite de cacher son bijou… Ce maire cachait quelque chose retranscrit dans le bijou argenté.
 Le maire avait levé le voile de  sa jovialité artificielle: il était devenu froid et fou de colère.  
Lahel : Nous pouvons l’emmener au poste de la marine si vous le désirez.  
La foule s’était attroupée autour du corps affalé du hors-la-loi, mais avait tout de même gardé ses distances.  Seuls les jumeaux pirates s’étaient montrés moins timide en s’approchant plus que les autres.
Mailik : Ce fut un plaisir de l’arrêter dans sa course, monsieur. Ajouta Mailik en faisant danser une aiguille entre ses doigts.
Le maire enleva ses lunettes et entreprit de les essuyer sur un pan de sa chemise en faisant signe à la foule de disperser.
Maire : Qui êtes-vous ? Demanda-t-il lorsque la foule s’était éparpillée. Pourquoi me rendez-vous service ?
Lahel : Nous ne sommes que de simples voyageurs venus mettre notre expérience en matière  de combat à disposition. Répondit Lahel  en souriant. Au faite, nous vous avons déjà rendu service.
Elle baissa les yeux vers le bandit.  Celui-ci été resté immobile en faisant oublier sa présence.
Maire : Déguerpissez, et que je ne vous revois plus commettre ce genre de vols ! Ordonna le magistrat d’un air glacial en direction brigand.
Ce dernier s’exécuta en chancelant et en boitant : sa Jambe droite était toujours aussi engourdie.  
Maire : Que lui avez-vous fait ?
Mailik : C’est juste une utilisation de mon pouvoir. Et ne vous inquiétez pas, ce n’est que temporaire.  Répondit le pirate en levant la main, faisant apparaitre un léger blizzard au creux de celle-ci.
Le maire paraissait fort intrigué par ce pouvoir.
Maire : vous vouliez m’aider, n’est-ce pas ?
Lahel : Effectivement.
Maire : Eh bien, suivez-moi.  
--------------------------------------------
L’hôtel de ville se trouvait de l’autre côté de l’agglomération. Le bâtiment était assez petit, entouré d’un petit jardin légèrement herbé. La couleur des murs et du toit correspondaient avec l’architecture générale de l’île.  
Le maître des lieux tapa deux fois sur la grand double-porte cuivrée qui fut ouverte par le présumé majordome du maire.
Majordome (présumé) : Oh, on dirait que nous avons de la visite.   Remarqua le majordome.  
Maire : Windston, Démarra le maire sans transition. Ils veulent nous aider à nous débarrasser de l’indésirable.  
L’indésirable ? Non, ça ne pouvait pas être celui quoi veut prendre le contrôle de la mafia : La mafia est CONTRE le maire. Ce dernier n’aurait rien à gagner en se débarrassant d’une personne voulant prendre le contrôle du camp ennemi : au contraire, ceci l’affaiblirait…



Lahel : Qui donc est cet indésirable ?  Demanda Lahel une fois que le majordome (elle en était maintenant quasi-sure) les aie fit entrer dans une pièce circulaire de l’hôtel de ville.
Plusieurs carrelages cuivrés parsemaient cette pièce et les murs étaient d’un blanc éclatant. Au centre, trônait une table ronde dotée d’une demi-douzaine de chaises environs.  
Maire : Vous ne direz rien, promis ? Questionna le maire en prenant une chaise juste en face de Lahel.  Car si jamais je vous le raconte, je  serais obligé de vous éliminer si jamais tout acte de trahison est découvert. Pour le moment je ne vous oblige à rien, vous pouvez partir si vous le désirez.  
Les deux frères esquissèrent un sourire : Il était évident que cet homme les sous estimait.  Quoique ce fût compréhensible : Ils n’avaient aucune renommé, en plus ils étaient jeunes.
Lahel : Sincèrement, je suis curieuse de  voir comment comptez-vous nous éliminer. Mais dites-nous les détails de la mission je vous prie.
Le maire regarda son sourire narquois et déglutit.
Maire : Bon, voilà : L’indésirable comme nous l’appelons, est une personne qui est arrivé une journée avant vous sur l’île. Elle tente de prendre le contrôle de la mafia de l’île. Votre but est de l’en empêcher en l’éliminant ou en  le capturant.  
Mailik : Monsieur le maire, comment sommes-nous censés le trouver ?
Maire : Vous pensez réellement que si je savais cela je me dérangerais à demander vos service ? Je ne peux malheureusement pas enquêter dû à ma notoriété.  Mais vous, si.
Mailik : J’ai aussi une question qui le brûle les lèvres depuis tout à l’heure… Avons-nous le droit de tuer toutes personnes s’opposant à nous ?
Le maire soupira.
Maire : Essayez d’en tuer le moins possible.
Mailik réprima un frémissement de joie.
Lahel : Moi, j’ai une réelle question. Intervint-elle. A quoi cela vous avance d’empêcher perturbateur de faire ce qu’il désire? Pourtant, cela vous arrange s’il affaiblit la milice de cette île.
Maire : J’ai des envoyés un peu partout. Ils sont tous sous mes ordres. D’après eux, c’est stratégique. L’indésirable se sera surement fait une belle place dans la mafia, le temps que vous le retrouviez. Peut-être que certains le suivront. S’il est éliminé à mi-chemin, ces suiveurs se retrouveront pris au dépourvu. Et aussi, la situation n’est pas trop mal vu le chef actuel de la mafia. Je ne veux pas que ça prenne le risque d’empirer avec quelqu’un d’autre.  Maintenant, vous pouvez disposer : et surtout n’essayez jamais de révéler tout ce que je viens de vous dire.
--------------------------------
Lahel : Dit Mailik, ne trouve-tu pas ces menaces insultantes ?
Ils étaient de retour sur leur bateau, en train de déjeuner. Malgré les multiples événements, il était à peine midi.
Lahel avait posé cette question sur un ton léger, comme si cela n’avait aucune réelle importance.
Mailik : Pour être franc, j’ai trouvé ça extrêmement drôle.
Tous deux  éclatèrent de rire.  
Mailik : Sinon, as-tu trouvé quelque à faire ici ?
Lahel : Au faite, j’ai deux objectifs : remplir la mission mais subir les conséquences de la défaite. J’ai vraiment envie de l’éliminer, ce maire. Mais j’ai aussi de trouver cette mystérieuse personne.
Mailik : Cela te ressemble  bien.
Un léger bruit sonna dans l’air. Il venait de la pièce voisine, dans le compartiment de Lahel, là où elle avait mis les escargophones.  Un d’eux sonnait.  
C’était le milicien infiltré qui avait appelé.
Lahel : Allô ? Dit-elle posément.
Escargophone : Désolé, je suis ultra pressé, j’ai pas le temps d’entrer dans les détails, mais j’ai une info méga importante à te faire parvenir.
Lahel : Oh, quoi donc comme information ?
Escargophone : Certains marines ont remarqué la présence d’un  criminel primé à 23 millions de Berries, Acciaro Isaia. Ils ne comptent pas intervenir pour l’instant, ils attendent plutôt qu’il agisse pour l’arrêter. Bon, là je dois y aller, si je me fais repérer j’serais dans la m**de !
Le milicien raccrocha l’escargophone.
Lahel : J’aime de plus en plus cette île, cela deviens réellement excitant.  


Dernière édition par Mayoua le Mar 20 Aoû - 18:31, édité 3 fois
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Message par ji-san Jeu 25 Juil - 15:17

Shane et son petit groupe marchaient à travers Tre. Ils essayaient d'être les plus calmes possible. Toro, soutenu par son nouveau chef, paraissait calme. Shane lui avait promis de faire quelque chose pour sa jambe et il n'en démordait pas.
Il avait demandé au petit groupe de lui indiquer un endroit où ils ne seraient pas dérangés, un quartier général en somme. En guise de réponse, ils lui indiquèrent une vieille ruine abandonnée tout au nord de l'île. C'était leur repère, là où ils avaient amassé tout leur butin.

Plusieurs minutes plus tard, ils étaient arrivés sur place. Shane demanda à tous sauf Toro, de les attendre à l'extérieur et de ne jamais entrer, peut importe les cris qu'il percevraient. Les autres se résignèrent. C'était leur nouveau chef, ils ne pouvaient qu'obéir.
Shane demanda alors le couteau de Toro. Il le lui donna. C'était une lame courte, plus exactement une dague. La longueur était parfaite pour ce que voulait faire Shane.

-"Serre les dents Toro, ça risque de te faire mal..."

Shane enfonça de toute ses forces la poignée de la dague dans le moignon encore frais de ce dernier. Toro ne pu retenir quelques cris de douleurs. La poignée s'enfonça profondément dans l'os de Toro. Il hurla, déchiré par la sensation qu'il ressentait. Les minutes semblaient être des heures interminables.
Pourtant, le calvaire pris fin plus rapidement que ce qu'il pouvait imaginer. Toro se releva au bout d'un certain temps. Il se tint debout. Il avait maintenant pour compléter sa jambe, une lame effilée.

La réaction de ses camarades, jusque là inquiétés par les cris d'effroi qu'ils entendaient, fut pleine de surprise. Toro pouvait de nouveau marcher seul et naturellement. Toro remercia Shane. Il semblait de plus en plus impressionné par la prestance, le charisme, le sang-froid et l'ambition de Shane.

C'est alors que Shane ordonna une réunion dans la vieille bâtisse. Tous s’exécutèrent.

-"Bon, comme vous l'avez vu, je suis intéressé par le contrôle de cette île... Mais pour m'attaquer à cette Madrina, j'ai besoin d'un plan. Donc j'aimerais que vous me disiez quelques petites choses..."
-"Des choses comme?" demanda Silo
-"Des choses comme ce contact avec elle. J'aimerais en savoir plus."

Toro inspira un bon coup.

-"En fait on est une bande de gamin des rue... On vole pour nous nourrir ou subvenir à nos besoins. La preuve, on vit dans cette ruine. La vie telle quelle nous allait très bien...
Mais nos méfaits ont commencé à se faire savoir dans toute la ville... Du coup, la marine, qui pourtant laisse les pirates et autres criminels relativement en paix, s'est mise à nous pourchasser.
C'est pourquoi j'ai pris la décision de tout faire pour protéger mes camarades... Et pour cela, je n'avais pas le choix: je devais nous faire entrer dans la Mafia de Tre.

Shane soupira. Ce n'était pas la réponse qu'il voulait. Toro le vit sur sa tête déçu. Il continua alors.

-"Si tu veux le savoir, il y a un grand manoir au centre de la ville. Le manoir Bella Maria. Tout le monde ici sait que ce manoir est le QG de la Mafia, d'ailleurs tout le monde connait la Mafia ici. Mais personne ne doit en parler, c'est la loi de l'Omerta.
Toute personne voulant traiter avec celle-ci peut s'y essayer en entrant par la porte principale. C'est aussi simple que cela."
-"Donc tout le monde le sait, mais personne n'en parlera jamais?"
-"Oui." répondit Demios

Shane eut l'air pensif.

-"Ça veut dire que je serais surement très facilement suspecté de quelque chose si j'essayais de rentrer en contact avec eux... Donc comment pourrais-je faire? Un mec qui se présente comme votre nouveau chef serait pire que soupçonné de vouloir faire un truc énorme. Donc connaissez vous un autre moyen d'être mêlé à la pègre?"
-"...Il y en aurait un."
-"Lequel?"
-"Le monde underground. Il existe une sorte de sélection dans la Mafia."
-"Une sélection? Comment ça? Toro"
-"La Madrina possède trois puissants gardes du corps... Elle les choisit au terme d'un combat dans la partie souterraine de son manoir. Mais par chance, elle réorganise une sélection: L'un de ses gardes est mort, dans des circonstances étranges."
-"Je vois. Si je participe et que je gagne, je deviendrais assez proche d'elle n'est-ce-pas?"
-"Exact."
-"Et comment pourrais-je y participer?"
-"... Comme j'ai introduit le groupe dans la Mafia, j'ai accès au monde Underground... Mais seulement en tant que chef des Bandits de Tre. Du coup, si tu veux y participer, tu devras te faire passer pour mon champion."
-"Ton champion... C'est à dire que je ne suis le chef qu'officieusement... Cette histoire me semble toutefois compliquée. C'est quoi ce truc des champions?"

Tous écoutèrent avec attention. Ce que Shane préparait allait être énorme, et ils ne savait pas jusqu'à quel point...

*DU COTE D'ISAIA*

Isaia marchait dans une grande rue. Les gens semblaient effrayés. Ceci amusait le tueur démoniaque. Ils étaient donc au courant de ses crimes passés. Isaia, d'un pas assuré, traversait cette foule qui s'écartait sur son passage.
Au bout de quelques minutes, il tomba sur quelques marines.

-"Acciaro Isaia, dit Il Demonio. Ne faite plus un pas de plus sinon nous vous arrêtons sur le champs!"

Isaia les regarda, un sourire aux lèvres. Bien que la raison lui dictait de ne pas faire de dégâts, l'instinct lui sommait le contraire. Il mis sa main sur la poignée de son sabre. Ce signal avertis les marines, qui n'attendirent pas plus longtemps pour commencer à tirer. Les habitants, s'affolèrent et détalèrent du mieux qu'ils purent.
Isaia esquiva très facilement les tirs, puis se faufila derrière ses opposants: Ils furent tranchés net. Un rire malsain emplit les lieux. Il leur avait ouvert le ventre, laissant leur entrailles s'échapper sur le sol.

*clap clap clap*

Des bruits d'applaudissements se firent entendre. Isaia tourna la tête. Un vieil homme, affublé d'une barbe blanche très longue, d'un chapeau de samouraï et habillé d'un kimono s'approcha de lui. Il portait un sabre sur le flan droit. Il dégageait une présence imposante, même pour Isaia.
Il n'y avait plus personne dans la rue.

-"Le Iaido n'est-ce-pas?"

Isaia esquissa un sourire. Celui qui était en face de lui semblait être un vétéran. Un combat contre lui serait surement jouissif.

Isaia essaya de lui lancer une onde tranchante, mais il n'en eu pas le temps. Une énorme onde le frôla, laissant une mini faille sur le sol.
Son adversaire était plus rapide que lui. Certainement plus fort aussi.

-"Inutile de t'exciter mon garçon. Je suis là pour te proposer un marché!"

Isaia fut surpris. Mais aussi intrigué. Qui était ce vieillard...

*DE COTE D'YVAN*

Yvan recherchait de toutes ses forces celui qui leur avait faussé compagnie. Il demandait aux passants, leur faisant la description parfaite du jeune garçon. Mais la réponse était toujours négative.
Alors qu'il s'égosillait dans la ville, il heurta un jeune garçon.

-"Ah excuse-moi petit." dit-il avant de reprendre sa route

Le jeune garçon s'arrêta tandis qu'Yvan continua frénétiquement ça course.

-"Dis Lahel, je peux le tuer celui là?"
-"Non... Quelque chose me dit qu'il recherche la même chose que nous Mailik..." lui répondit une jeune fille non loin de lui
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Message par Mayoua Lun 29 Juil - 17:17

Cela devenait réellement excitant…
Lahel : Retournons en ville, rester ici ne nous apportera rien.  
Mailik approuva d’un hochement de tête.  
          Avec un soleil chaud et haut dans le ciel, la rue commençait à se vider : les habitants devaient avoir fini leurs courses du matin…Peut être même faisaient-ils la sieste ?
  Mais pour nos deux pirates, hors de question de se reposer.
Mailik : Bon, comment comptes-tu le trouver ?
Sa sœur réfléchit quelques instants avant de répondre :
Lahel : Je déteste tenir ce genre de propos, mais je n’en ai absolument aucun idée.
           Ils soupirèrent. C’était là qu’ils entendirent quelqu’un crier à quelque mètres d'eux Ce n’était pas un cri de détresse, mais quelqu’un qui crier un nom. « Shane ».
 Une silhouette imposante s’arrêta au plein milieu de la foule. Apparemment il demandait des renseignements ou quelque chose de semblables. Mais Les jumeaux étaient trop   loin pour entendre quoi que ce soit.

        La personne qu’ils observaient avait le teint métissé et des muscles imposant qui se faisaient d’avantage remarquer par le torse nu de l’inconnu.
Ce  teint métissé sauta immédiatement aux yeux de Lahel : jusque-là, les habitants de l’île qu’elle avaient vue avaient tous un teint assez clair.
« Un voyageur…. » Pensa-t-elle.
Le métissé se détourna du citoyen et continua sa course, percutant Mailik de plein fouet. Ce dernier tomba sur le sol.
Iconnu : Ah, excuse-moi petit.
Le voyageur  lança un rapide regarde vers Mailik et continua sa course.
Mailik : Dis Lahel, je peux le tuer celui-là ? Demanda-il d’un ton enfantin.
Il lança un regard à moitié innocent à moitié réclamant vers sa sœur.  
Lahel : Non…quelque chose me dit qu’il recherche la même chose que nous Mailik…
Sans prendre la peine d’ajouter quelque chose, elle rattrapa le métisse.
Lahel : hey, attendez monsieur !
L’interpelé stoppa sa course et se retourna vers Lahel qu’il dépassait de 30 bons centimètres. Légèrement essoufflée de sa courte course, Lahel se stoppa juste devant lui et le regarda d’un air interrogateur.
Lahel : Monsieur, vous êtes un voyageur.
Ce n’était pas une question, mais une affirmation. Le voyageur lui lança un  regard surprit  avec son œil droit, le gauche demeurant fermé. Peut-être était-il borgne ?
 Sans attendre que son interlocuteur se remette de sa surprise, elle continua :
Lahel : Dites, la personne que vous cherchez, est-elle venue sur l’île dernièrement ?  Est-elle un bon combattant ?
Cette fois-ci, le questionné devint méfiant.
Inconnu : Hey, pourquoi tu me demandes ça ?
Lahel déglutit : Elle n’avait pas vraiment prévu que le métisse réagisse ainsi.
Lahel : Je prends ça pour un oui. Dit-elle en faisant volte-face.
Mais avant qu’elle ne puisse s’éclipser, l’homme avait déjà serré fermement son épaule. Mailik, qui s’était relevé et  approché resserra sa prise sur son arme, mais sa sœur lui fit signe de ne pas agir.  
Inconnu : Quelle sont tes intentions ?
Il contracta l’épaule de Lahel. Cette dernière se retourna légèrement.  
Lahel : Je demandais juste cela par curiosité.    
Cette réponse ne suffit pas à l’inconnu qui ne lâcha pas prise. Elle allait finir par le poignarder, même si cela la faisait repérer. Elle créa une lame à son poignet…Au même moment, une troupe de marines les bousculèrent. Un d’eux criait  dans un escargophone, affolé.
Marine : Tous dans le secteur Ouest, Acciaro Isaia a frappé !
 L’inconnu relâcha sa prise et regarda la direction prise par les marines : c’était le moment. Lahel se dégagea et s’esquiva. Son frère la suivit. Après 5 minutes de course, ils s’étaient engagés dans plusieurs ruelles et échappés à l’homme. Une fois au corps même des ruels, on se rendait compte que cette ville était un véritable labyrinthe.
Lahel : Arrêtons-nous ici.
Elle s’adossa sur un mur, légèrement essoufflée. Un court silence s’installa mais il fut vite rompu par le prince de Glace.
Mailik : Tu fuis, cela ne te ressemble pas. Reprocha-t-il.
Lahel : Je ne fuyais pas ! Rétorqua-t-elle exaspérée.   Je ne voulais pas attirer l’attention, c’est tout ! Cette personne je vais lui régler son compte plus tard.
Mailik : Une seconde, si tu lui règles son compte…ça veut dire que je ne pourrais pas le tuer moi-même ?
Un air triste et penaud s’installa sur son visage.
Lahel : Je te promets que tu auras le droit de tuer aujourd’hui, j’attends juste l’occasio-
Une autre voix, plus forte que la sienne la coupa.
???: Tuer qui ?!
Elle se retourna avec surprise, et aperçus un costume noir au coin de la rue. La personne lui était familière…
Lahel : C’est fou, c’est justement toi que je voulais voir.  
Un sourire sadique s’installa sur son visage tandis qu’elle toisait le marine infiltré.
Marine : Moi ? Pourquoi ? Tu as quelque chose de particulier à me demander?
Lahel : Effectivement. Affirma-t-elle en croisant les bras. Dis-moi, comment la mafia réagirait à la mort d’un de leurs sous-fifres ?
Marine : Bah…Je ne sais pas… répliqua-t-il. Attends… Non, on avait passé un accord ! Ajouta-t-il en comprenant ce qu’elle voulait dire.
Lahel : Je n’ai jamais précisé que je vous maintiendrais en vie jusqu’à la fin, j’ai demandé des informations. Tu ne peux me donner une info qu’avec ta mort. Je ne vois pas en quoi cela est-il en désaccord avec ce que l’on avait dit. Mailik, fait toi plaisir.
Une lame glacée traversa le cœur du marine. Un dernier cri d’horreur se gela au creux de sa gorge. Il y demeurera à jamais…
Le corps sans vie s’écroula sur le sol, un flot de sang s’échappant de sa bouche. Les yeux écarquillés de terreurs.
Mailik : Ah, ça fait du bien… Soupira-t-il de soulagement, apaisé. Au faite, on doit cacher son corps ?
Lahel : Oh non, je compte le laisser là, bien en évidence. Tu te souviens qui le métisse cherchait tout à l’heure ?  
Mailik : Un dénommé Shane, c’est bien cela ?
Lahel : Exact, et je pense que c’est cette personne qui veut s’emparer de la mafia. Et ce sous-fifre, elle montra du doigt le corps de marine qui commençait à se vider de son sang.  Il a été tué par ce Shane. Ou du moins, nous allons faire croire ça.
Mailik sourit et prit son arme toujours tachée de sang et entreprit dans la tremper dans le sang encore frais de sa victime. Il s’éloigna un peu et écrivit un S avec le liquide rouge.
Il finit par griffonner hâtivement le nom de « Shane ».
Lahel : Bon, maintenant séparons-nous. Je ferais des recherches de mon côté pendant que tu auras le plaisir de faire tous les meurtres qui pourront t’apaiser.
Mailik : J’ai le droit de tuer qui je veux ? ! Demanda-t-il le visage rayonnement.
Lahel : Non,  pas vraiment qui tu veux, mais juste des sous-fifres de la mafia. Et pas en publique. Et aussi, n’inscris pas quelconque signature et ne laisse aucun indice. Je préfère les laisser dans le doute sur leur ennemi.
Cela était suffisant pour Mailik. Il s’élança, fou de joie à travers le labyrinthe de ruelles. Sa sœur soupira en voyant sa joie morbide : décidemment, elle ne comprendrait jamais comment son frère pouvait aimer tuer par plaisir.  

*********

Cela faisait 10 minutes qu’il cherchait des gens à travers les longs couloirs blancs de la ville de Tre. Il espérait tomber sur de gens au plus vite…Au plus vite…
Il avait ressenti un telle plaisir en tuant le marine qu’il voulait encore entrer dans une telle extasie.
Absorbé par ces pensées macabres, il ne remarqua qu’il marchait dans une flaque d’eau en faisant des pas particulièrement bruyant.
« Qui va là ? » Cria une voix à côté de lui. Il aurait mieux faire de se taire. Mailik, se retournant, il aperçut un groupe de 6 hommes attroupés dans l’ombre d’une ruelle.
???: Qui, t’es gamin ? Demanda une autre personne d’un ton désinvolte.
Mailik ne fit pas attention à la question. Il avança vers les individus.
Mailik : Excusez-moi, messieurs, vous êtes de la mafia ?
Un d’eux s’avança. Son chapeau rabaissé ne laissait paraitre qu’un sourire bête et béant.
???: Bien entendu , bon, gamin, je te conseille te déguerpir au plus vite si tu ne veux pas aller nourrir les poissons.
Les autres gloussèrent discrètement, mais Mailik ne bougea. Il les regarda longtemps avant de demander :
Mailik : Dites, ça vous dérangerait de mourir ?
Son ton léger laissait croire qu’il demandait une chose complètement simple et sans importance.
Mafieux : T’es sérieux gamin ?
Mailik : Je prends ça pour un nom. Sincèrement, moi non plus ça ne me dérangerait pas.
« Slaide » murmura-t-il. Ses semelles humides gelèrent,  laissant une fine couche de verglas.
« Ice Rotasioon » dégainant son épée, il fonça vers la demi-douzaine de victimes se présentant à lui.
*******************
« Ou est-t-il ? » Murmura Lahel pour elle-même. Elle était sortie des ruelles, maintenant elle traquait le métissé.  
Elle voulait non seulement en savoir plus sur lui, mais surtout l’espionner pour qu’il ne la prenne pas par surprise.  C’était devenu son ennemi, ou du moins un obstacle. Lahel n’aimait pas ce genre d’obstacles.
Elle suivait le mouvement précipité des marines. L’étranger avait détourné son regard lors de leur apparition, c’était donc une piste à suivre. L’autre piste était celle de cet Isaia, mais elle préférait ne pas s’y aventurer pour le moment.
Le mouvement des marines ralentit. La pirate aussi freina le pas, ayant toutes peine de monde à ne pas se faire remarqua avec tous ces marines et la foule beaucoup moins dense qu’au marché. Soudainement, elle sentit un regard peser sur elle. Elle fit Volte-face et constata que le métisse venait de la  repérer de l’autre côté de la rue.

*************

Mailik se réjouissait de la jolie extermination qu’il venait de faire. Un froid blizzard avait emplie le  c*l de sac de la ruelle. D’un coup, l’atmosphère devint plus pensante. Quelqu’un l’observait.
En un clignement d’œil, quelqu’un apparut. Le pirate aurait juré qu’il n’avait pas été il y a 2 secondes. Cette personne était rapide…très rapide. Une haute silhouette de démarquait du blizzard, un sourire éclatant au visage. Une autre cible à tuer. L’arme  du Prince de sang fondit l’air vers le nouveau venu, mais d’un coup, Mailik se vit projeter au sol, une douleur cuisante à l’épaule.
???: Que c’est mignon, il essaye de m’attaquer le p’tit.
L’inconnu éclata de rire : pour se moquer devant tant de cadavres, cet inconnu devait vraiment  être dérangé. Se redressant, Mailik regarda sa plaie : une brulure.
???: ça fait mal ? Désolé, j’y suis peut être allé un peu fort.
Le blizzard commença à se dissiper, laissant place à un homme assez mince et grand. Des cheveux noirs ondulés tombaient sur son front, tandis qu’un chapeau recouvrait le haut de sa tête. Le costume qu’il portait n’avait aucun pli, aucun défaut. Sa main était recouverte d’une plaque de métal dont s’échappait de la vapeur.  
Mailik dirigea sa main vers sa plaie commença à la refroidir pour atténuer la douleur.
Mailik : Non, ce n’est rien.  Mais toi, qui est-tu ?
L’inconnu rie encore une fois, sans raison.
???: Deuxième garde de la Madrina, expert au corps à corps, haut gradé dans la Mafia. Mon nom est Finnick.
Mailik ne sembla pas paniquer, malgré le fait qu’il se trouve devant le chef de ceux qu’il avait exterminé.
Finnick : Non ne t’inquiète pas, je ne te ferais rien. Au contraire, tu me rends service en les tuants.
Mailik : Je ne m’inquiétais pas. Rétorqua Mailik en se relevant. Sinon, as-tu besoin de moi pour quelque chose ?
Finnick : Oui, exactement. Tu as l’air plus fort et moins écervelé de plusieurs voyageurs venus ici. Je veux que tu me rendes un GRAND service.
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Message par ji-san Sam 10 Aoû - 1:41

Isaia avait suivit le vieillard dans un grand manoir. C'était un manoir d'une beauté enivrante, se trouvant au centre même de l'île. L'ivoire magnifique des murs était soutenues par d'exquises colonnes de marbre. La lumière du soleil se reflétait d'une lueur indescriptible sur la puissante bâtisse.
La finesse des fenêtres teintés soulignaient la beauté du manoir. De larges jardins l'entouraient, laissant place à des chemins comme pavés d'or ou une multitude de fleurs exotiques toutes plus belles les unes que les autres, dont l'harmonie des couleurs en laisserait plus d'un pantois.

C'est en traversant ce magnifique décors d'une traite qu'Isaia se retrouva dans les quartiers du vieux sabreur. Ils étaient dans une chambre, d'un aspect bien moins divin que le reste du manoir. Les murs semblaient vieux, et l'endroit était vide. Pour autant, l'atmosphère n'était pas aussi glauque qu'elle aurait pu paraître. Oui, c'était le genre d'endroit qui plaisait à Isaia.
Le vieillard lui proposa une tasse de thé, tasse qu'Isaia refusa très poliment. Il avait beau être un démon, il n'était pas pour autant quelqu'un de désagréable.
Les deux hommes se posèrent auprès d'une table, une simple table en bois. Le vieux commença à parler.

-"Masaru."

Isaia le regarda, interloqué.

-"Je m'appelle Masaru. Et comme je te l'ai dit, j'ai un marché pour toi." commença le dénommé Masaru d'une voix calme et posée
-"Et quel serait ce marché?"
-"Hum... Tu vas droit au but, j'aime ça! Mais n'es-tu pas curieux de savoir qui je suis sur cette île?"
-"Pardonnez-moi, mais ma curiosité ne porte que sur votre marché, donc j'aimerais ne pas m'encombrer avec d'autres histoires."

Le vieux rit vivement. Il était amusé par le pragmatisme de son interlocuteur. Néanmoins, en dévoilant ses intentions, il allait devoir révéler tous les secrets de cette île. Il préféra donc les divulguer d'abord.

-"Jeune homme, tu vas devoir écouter les histoires d'un vieux sabreur. Donc autant débuter par le commencement..."








Pendant ce temps, la bande de Shane arpentait le monde souterrain. C'était une véritable ville souterraine. Les couloirs étaient si grands qu'ils semblaient être des allées. Les murs étaient simplement des murs naturels, creusé par des esclaves. Le tout était éclairé par des lanternes, donnant un aspect inquiétant à l'endroit. Il y avait plusieurs personnes qui arpentaient ces couloirs. Tous se dirigeaient vers un seul endroit, le même vers lequel Shane se dirigeait: Une grande place, gigantesque.

Il y avait beaucoup de choses. Des marchands d'esclaves, vendant leur semblables, pour une poignée de berry, piétinant la dignité humaine comme si elle n'était que poussière au vent ou encore des marchands d'armes, vendant pour quiconque mettait le prix, prix dérisoire, des armes souvent extrêmement dangereuses. Encore dans un petit coin, on pouvait apercevoir des personnes vendant quelques petites seringues. Oui, cet endroit concentrait un énorme taux de commerce illégale. Pareil à une ombre, cette partie souterraine représentait tout ce qu'il y avait de plus sombre à Tre.
Shane regardait tout ça sans broncher. Il n'avait que son objectif en tête: La Sélection. Et cet objectif était juste en face de lui.
En effet, au centre de la place se trouvait un énorme dôme. C'était dans ce dôme que les Mafieux organisaient quelques combats clandestins. Mais aujourd'hui, il serait le théâtre d'un événement bien plus important, la Sélection.

Seul Toro et Shane entrèrent à l'intérieur, les autres restant à l'écart. L'intérieur du dôme ressemblait à un grand stade. Le centre était l'arène. L'arène était entouré de barbelés et quelques lambeaux de chair, surement humains, résidaient encore dessus. L'endroit empestait le sang et la sueur. Shane et Toro pouvaient ressentir l'exaltation du combat que dégageait le dôme.
Toro alla à un comptoir. Il se pressa d'aller inscrire Shane en tant que participant. Ce dernier scruta autour de lui. C'était stupéfiant: Pour un événement comme celui-ci, il n'y avait apparemment que deux autres participants. Peut-être bien que personne n'avait entendu parler de cela, ou peut-être que le niveau était trop élevé. Ce peu de participant lui fit redouter le pire. Sans doute avait-il été trop présomptueux, mais cela ne l'arrêterait pas.

Quelques minutes plus tard, Shane était inscrit sous le pseudonyme "Switch". Toro lui expliqua alors le déroulement de la Sélection.

-"Bon, pour faire simple, c'est un tournoi. T'auras juste à éliminer les autres participants."
-"Ok... Mais j'ai une question. Y a vraiment aussi peu de concurrents?" s'inquiéta quelque peu le challenger
-"Oui. C'est surement parce qu'il faut être assez proche de la Madrina pour savoir ce que c'est."
-"Non, ça n'a pas de sens... Nous sommes entrés dans le dôme sans difficulté. Ça doit être autre chose..."

Shane regarda de nouveau ce dôme vide. Il fallait croire que cela n'intéressait pas grand monde au final. Une dizaines de minutes plus tard, une jeune femme pria les participant de sortir du dôme. Tous furent surpris, et il y avait de quoi: La Sélection se ferait à l'extérieur et non à l'intérieur. De plus les participants ne battraient pas entre eux dans un combat à mort mais dans une tout autre épreuve.

La place était remplit de spectateurs. C'était ça, la vrai Sélection. Toro et Shane rejoignirent Silo, Demios et Rak. Un présentateur, l'allure déjanté, pris la parole au milieu de cette foule hirsute.

-"Mes chers spectateurs du monde souterrain, voilà le jour tant attendu de la Sélection! Qui deviendra l'un des Garde de la toute puissante Madrina? Peut-être le fringuant Frost, ou le vétéran Burst! A moins que la surprise vienne du petit nouveau, Switch!" annonça-t-il d'un ton plein d'entrain
-"Et maintenant passons sans plus tarder à l'épreuve qui décidera du nouveau Garde! Messieurs les organisateurs, si voulez bien!"

A ces mots, plusieurs personnes en costards noir collèrent des autocollants rouges sur quelques esclaves présent sur la place. Les esclaves s'étaient ensuite mêlés à la foule, compliquant leur détection. Le présentateur reprit.

-"Et voilà les règles de ce match: Tout les participants devront monter sur le toit du dôme et ensuite dégommer les cibles, qui ont été soigneusement marqués par des autocollants rouges! Le tout bien sûr sans bouger du toit! Nous comptabiliseront efficacement le nombre de tués, et celui qui en aura le plus grand nombre sera le vainqueur!" s'exalta-t-il

Toro regarda Shane, abasourdit.

-"m**de on avait pas prévu ça! Comment tu vas faire? Tu peux pas les tuer à distance, tu n'utilises que des techniques au corps à corps! C'est fichu!" s'affola le jeune borgne

Shane, loin de se dégonfler, sortit un rouleau de pièce de sa poche.

Change

Il tira une pièce en utilisant la force monumentale de ses doigts, en direction du toit. Puis losrque celle ci atteignit la hauteur dudit toit, il échangea sa place avec: Switch

Il attérrit sans difficulté sur le dôme, à la stupeur générale. Des cris emplissaient la place

UN UTILISATEUR DE FRUIT DU DEMON!!!

Toro et les autres furent médusés eux aussi. Après tout, ils avaient finalement de quoi réussir. Mais encore fallait-il battre les autres concurrents. Plein d'espoir, puisque Shane avait pris de l'avance, Toro l'encouragea, à sa plus grande surprise. Peut-être avait il de l'affection pour celui qui l'avait mutilé.
Cependant, quelque chose inattendue se produisit: Les adversaires de Shane renoncèrent.

-"Ooooohhh!!!!! C'est tout bonnement incroyable! Pouvez-vous y croire?! Frost et Burst viennent d'abandonner! C'est une première dans l'histoire de la Sélection, du jamais vu: C'est démentiel!!!" s'emporta le passionné présentateur

Pourtant, la raison de l'abandon de ces deux là était tout à fait compréhensible. Ils ne pouvaient tuer les cibles à distance, contrairement à Shane. L'épreuve était donc perdu d'avance pour eux.

Alors que l'assistance commençait à protester, le présentateur, bouillant d'excitation, ne put se retenir davantage.

-"Bien évidemment, la victoire n'est pas encore acquise pour le jeune Switch! Il doit encore tuer tout les esclaves marqués ici présent! Cela va sans dire que vous, cher public, pouvez vous retrouver pris dans ses tirs si il vise comme un pied, mais c'est ça, l'excitation du challenge!"

Shane se prépara en conséquence. Il n'allait pas laisser cette chance s'évanouir...








-"Alors? Que décides-tu Isaia?"
-"J'accepte."
-"À la bonne heure! Bon, tu veux quelque chose avant de commencer?"
-"Non, je vais m'y atteler de ce pas."

Isaia  sorti de la chambre. Il fut soudainement bousculé par un homme. Celui-ci semblait pressé.

-"Monsieur Masaru! C'est grave!"

Masaru se leva puis se planta devant l'homme apeuré.

-"Quoi donc?"
-"On a retrouvé un groupe constitué de nos hommes! Ils sont tous morts, d'une manière atroce! Lacéré de toutes parts, certains même carrément tranchés!"
-"Hum... Et vous avez une idée de qui pourrait en être le responsable?"
-"Et bien... Il y a cet Isaia qui a débarqué en ville... Je n'en ai seulement entendu parlé mais il pourrait être le responsable!"

Isaia éclata de rire.

-"Idiot, celui que tu nommes Isaia est cet homme que tu viens de bousculer et qui se tient à côté de moi! De plus je peux te dire qu'il n'es en aucun cas responsable de cela!" gronda le vieux Masaru
-"D'accord monsieur Masaru... Sinon, c'est peut-être l'oeuvre de celui qui a refroidit un autre de nos homme. On l'a retrouvé dans une ruelle, avec le mot 'Shane' écrit non loin du corps. C'est peut-être ce Shane qui s'est attaqué à nos hommes!"

Isaia rit de plus belle.

-"Excusez-moi, mais par hasard, il n'y avait pas de pièces de monnaies sur la scène du meurtre, je me trompe?"

L'homme ignora Isaia. Il n'avait de compte à rendre à quelqu'un ne venant pas de son milieu après tout. Mais Masaru lui ordonna de répondre, d'un ton oppressant, ne laissant place à aucune objection.

-"Bon si monsieur Masaru le demande, alors je vais vous le dire... Ils ont été lacérés si vous m'avez écouté! Il n'y avait aucune trace de pièces de monnaies, d'ailleurs pourquoi y en aurait-il eu?!"

Masaru congédia le sous-fifre puis il se tourna vers Isaia.

-"Pourquoi cette question?"
-"Ce Shane... C'est la raison de ma venue sur cette île. Savoir qu'il est tout proche me remplit d'excitation! Je vais pouvoir tuer deux personnes!"
-"Aaah... C'est donc cela... Mais tu n'as pas répondu: Pourquoi cette question?"
-"Pourquoi? Tout simplement parce que Shane n'utilise aucune armes tranchantes. Peut-être n'allez vous pas me croire mais il se bat avec des pièces. Et puis, je suis sûr qu'il n'est pas assez bête pour se faire remarquer de cette manière."
-"Très bien, alors quelqu'un voudrait lui faire porter le chapeau?"
-"Surement... C'est très intriguant... Parce que si c'est le cas, je ne connais pas cette personne."
-"Mais je n'ai aucune envie de m'encombrer à réfléchir sur la raison ou même qui pourrait être derrière tout ça! J'ai déjà assez à faire! Dommage que Charline ne soit pas là..." déplora Il Demonio

En effet, Isaia avait raison. Bien qu'il avait mis le doigt sur quelque chose d'important, il devait maintenant penser à la mission que Masaru lui avait confié, et pas des moindres: Il devait tuer le deuxième gardien de la Madrina, Finnick.

Les choses étaient en train de s'accélérer à Tre...
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Message par Mayoua Lun 19 Aoû - 21:32


 Le deuxième garde éclata de rire pour la énième fois, sans cause apparente. A la longue cela aurait pu déranger n'importe qui, mais Mailik était trop occupé à admirer les lieux.
 Le garde l'avait mené vers un grand manoir au centre de la ville. Entourée de jardin et fait de marbre, cette battisse appartenant à la Mafia avait bien plus fière allure que la mairie. La grande porte de bois blanc fut tirée par Finnick et l'intérieur leur sauta eux yeux: Un énorme hall pavé de tablettes de marbre blanc resplendissant menaient vers divers couloirs, salons, escaliers et chambres. Richement décorés de tableaux, d'étagères et  de sculptures, les murs rayonnaient. Plusieurs bougies postées ici et là permettaient d'y voir clair  même une fois que le deuxième garde aie fermé la porte derrière eux.
 Mailik: c-c'est très beau chez vous.
Finnick: Je sais. Dit présomptueusement Finnick en souriant. Maintenant montons dans mes quartiers personnels, je vais tout t'expliquer.
 Mailik: J-je devrais pas plutôt prévenir ma sœur ?
 Son pied s'avança discrètement vers la sortie  et sa main vers la poignet de  porte dorée, amorçant un mouvement de fuite. Mais avant qu'il n'ait pu faire bouger le portail, une main lui avait saisi fermement le poignet.
 Finnick: Tu n'iras nulle part.  Souffla-t-il froidement.
 Mailik: Mais...
Le membre de la mafia desserra légèrement sa prise puis se dirigea vers un des escalier.
 Finnick: Tu es assez grand pour prendre seul tes décisions, tu n'as pas besoin de ta sœur. Je t'assure que je ne te veux pas du mal.  
"Ce n'est pas vraiment de toi que j'ai peur..." Pensa le pirate en frémissant avant de monter les escaliers, son bras toujours en prise par le garde.  En effet, malgré la puissance et l'important charisme que dégageait le Garde, il n'avait aucunement peur de lui, c'était plutôt le fait de désobéir à sa soeur qui l'effrayait....
Le décor du premier étage était plus sobre que celui du hall: les murs avaient troqué leur sculptures par de simples vases posés sur de légers étagères et le sol était recouvert à présent d'un simple tapis grenat. Plusieurs fenêtres postée à intervalle régulier sur le mur laissaient passer de fins filet de lumières.  
Finnick s'arrêta devant une porte vernie  qui devait surement  être la tienne et la déverrouilla à l'aide avant d'entrer, suivi de Mailik.
La chambre était grande, propre, agrémentée de multiples meubles dépariés.  
Finnick: Des cadeaux de mes admiratrices. Expliqua-t-il d'un ton gêné en s’asseyant sur une chaise, autour d'une table au milieu de la pièce. Assis-toi.
Mailik s’exécuta docilement mais une certaines curiosité lui brûlait les lèvres de questions.
Mailik: Dites, je peux vous poster quelques questions ?
Finnick: C'est une condition pour que tu me rendes des services ?
Mailik: Non, du tout. Juste de la curiosité. Je comptais déjà vous rendre service.
Finnick sourit devant obéissance du jeune pirate.
Finnick: Pose donc.
Mailik:  Y a t-il vraiment quelqu'un arrivé sur l'île il y a peu voulant prendre possession de la mafia ?
Finnick:Ah ça? J'étais juste en train d'espionner une bande de bandits, le matin,  lorsque j'ai vu un nouveau venu sur l'île... Il était violent. Il marqua une courte pause avant d'ajouter.  Il avait l'air sympa.  Enfin, il voulait prendre le contrôle de bandits ou un truc comme ça... J'étais ivre, peut être que j'ai halluciné et que j'ai laissé filtrer ça vers quelques sous-fifres. Enfin, parlons plutôt de mes intentions...
Mailik: Et pour les membres de la mafia que j'ai tué, cela ne vous dérange pas ?
Finnick: C'est vrai, j'avais oublié...
     La main du garde se dirigea vers sa poche. Mailik, lui resta aux aguets, pensant que Finnick allait sortit une arme pour l'attaquer. Mais au lieu de ça, ce dernier sortit un mini escargophone, appela quelqu'un et se mit à parler poliment. Il disait notamment que lors d'une opération de guettage, une bande de marine avait abattu six officiers milicien.      
Finnick: Fais-leurs payer.  Se délecta-t-il avec un air faussement Malsain.
        L'escargophone se tut quelque seconde avant de lâcher. "Fais-nous confiance, Monsieur Finnick" . Le mollusque s'endormit et alla se poser sur le lit, lancé par Finnick qui riait aux éclats.
Finnick: Bon, ce problème étant écarté, parlant de mes intentions: Je veux prendre le contrôle de l'île, car l'actuel est corrompu. J'en ai plus qu'assez de la mafia.  
Mailik: Vous êtes sur que c'est une bonne idée? Voir vos sous-fifres mourir ne vous fait rien, vous parlez d'"admiratrices" et vous étiez ivre. S'étonna-t-il  innocemment, sans une once de sarcasme.
Finnick: J'ai peut être quelques vices, mais ça ne fait pas de moi un homme mauvais pour autant. Bon, comme je le disais, je veux  diriger l'île. Mais le premier garde  s'est rendu compte que j'étais un traître. Et il va essayer  de me tuer. Il ne peut pas le faire lui même, les batailles entre gardes sont interdites. Alors il engagera quelqu'un dans la mafia pour le faire. Je n'ai pas non plus le droit de tuer moi même les sous-fifres. Donc, c'est là que tu agis: tu dois me protéger de cette personne chargée de me tuer.
Mailik: Comment suis-je censé le trouver ?
Finnick: Je ne sais pas. Mais rappelle-toi: tu n'as pas le droit à l'erreur. Et n'en parle à personne !
Mailik:  d'accord.
Finnick: Pas même  à ta soeur?
Mailik: Si elle me demande où j'étais je lui dirais la vérité. Mais dans le cas contraire je ne dirais rien.
Finnick: Tant qu'elle ne gâche pas tout...
Un soupir s'échappa de ses lèvres.
Finnick: Tu peux sortir, fais attention à ne pas être vu en ma compagnie. Bonne en enquête.
Mailik se leva, se dirigeant vers la porte. Ses doigt serrèrent la poignée quand il se rappela une dernière chose.  
Mailik: Au faite, vous parlez toujours de règles, pourquoi ne désobéissez pas tout simplement ?
Le deuxième garde regarda son interlocuteur quelques avant de dire avec le plus grand sérieux du monde:
Finnick: C'est ses règles. Je préfère ne pas lui désobéir sinon elle sera vraiment en colère.
Il réprima un frisson.

Pendant ce temps, dans les souterrains.

           Lahel continua son chemin à travers les murs étroits des sous terrains de Tre. Mis à part ses pas et l'écho qui les reflétait, le silence total régnait dans la cité souterraine. Les murs étaient rocheux, de multiples torches éclairaient les larges couloirs. Enfin, tentaient: Leur basse luminosité ne marquait que peu les murs, laissant apparaître de multiples ombres effrayantes.
 Mis à part, l’enchevêtrement des couloirs était comme qui dirait important: en d'autres mots, c'était un labyrinthe.  Mais en aucun cas le peur de se perdre pesait sur la jaune pirate: Elle avait préalablement prit le soin de marquer son chemin, donc elle était capable de faire demi-tour à tout moment. Autre raison de rester serein: Elle était sure qu'il y avait de la vie, ici, sous terre: C'était en effet le terrier de la mafia.
Elle l'avait trouvé tout à fait par hasard lorsqu'elle voulait échapper aux regards indiscrets de la foule. Passant sa colère et sa frustration de ne pas pouvoir régler son compte au métisse sur une étrange caisse posée au coin d’une ruelle, avait par hasard libéré le passage vers la cave en dessous de la ville: C'était une pierre deux coups: Si elle voulait trouver ce "Shane" c'était bien ici qu'elle le trouverait, et aussi, c'était l'endroit rêvé pour régler ses comptes avec quelqu'un.
 Elle regardait derrière elle à intervalle régulier, pour voir si le voyageur ne l'avait pas suivi, mais rien à l'horizon: Dommage, elle qui  avait bien fait attention de laisser le passage visible pour qu'il la pourchasse...
    Un  bruit sourd sonna à travers le couloir.  Elle se retourna et entrevit une chaussure tourner l'allée. Son regard s'emplie d'excitation mais elle retomba lorsque le corps suivi. Ce dernier se figea en voyant la pirate dans l'allée.  
 Lahel: Ne t'avais-je pas pourtant dis de ne te faire prendre si par moi ni par quiconque d'autre?
Elle s'avança vers le mafieux qu'elle avait obligé à infiltrer la marine. Ce dernier amorça un mouvement de recul.
 Lahel: Je te déconseille de fuir.
Elle s'approcha doucement du jeune homme tremblant.
Lahel: Donne-moi ton escargophone. Dit-elle simplement.
Elle gardait un regard calme et neutre, main tendue. Son interlocuteur, lui, n'arrivait pas à cacher sa surprise.
Ernie:  Hein?
Lahel: Ton escargophone j'ai dit.
Ernie:  et qu'est-ce qui m'dit que t'vas pas m'l'écraser sur la tête ?
Lahel: Je ne te ferais pas de mal. Maintenant fais ce que je te dis.
Le couloir était silencieux et vide, seul la respiration haletante d'Ernie restait percevable dans cette cave.  Il porta sa main gauche à sa ceinture en sortit l'escargophone et le donna à Lahel. Celle-ci le prit, la face latérale serré contre sa paume.
Lahel: Que fais-tu ici?
Ernie commença à paraître gêné et enfonça discrètement sa main droite dans sa poche, ce qui n'échappa à Lahel.
Ernie: Rien du tout.
Lahel quand à elle, gardait l'escargophone serré dans sa main, et commença à utiliser son pouvoir pour bloquer le bouton qui servait à répondre. Elle demanda autre chose pour que son infiltré ne remarque pas ce qu'elle était en train de faire.
Lahel: Que tentes-tu de cacher dans ta poche?
Ernie se figea quelque secondes, pensant le pour et le contre du fait de montrer ce qu'il avait caché. Finalement, il décida que le pour l'emportait.
Ernie: C'est vraiment rien du tout.
Il sortit de sa poche un bout de papier que Lahel empoigna de sa main libre.  D'une écriture hâtive, plusieurs mots comme "soldat", Caporal, sergent étaient inscrit en liste, suivis d'un chiffre écrit à la hâte: les effectifs de la base.
Lahel: L'île est commandée par un adjudant ?
Ernie: Oui. Je ne l'ai jamais vu par contre.
Lahel: Tiens. Dit-elle en tendant l'escargophone lorsqu'elle eu finit de le bloquer. Surtout, garde-le, je l'oublie nul part.
Sans se méfier de quoi que ce soit, il prit l'escargophone et le fourra dans sa poche.
Ernie: Tu en vas rien me faire?
Lahel: Moi? rien du tout. Si ces informations venaient à tomber entre les mains de la mafia, tu verras que je suis pas aussi clémente que j'en ai l'air.
Sans prendre la peine de dire au revoir, le faux-marine fila à travers les couloirs: direction la sortie.
Lahel, quand à elle, était particulièrement fière de son travail: elle avait dit que ELLE ne ferait rien, oui. Mais c'en était autre chose pour les marines s'ils venaient à découvrir l'infiltration. Comment il découvriraient ? Peut être une conversation escargophonique particulièrement bruyante, engagée au mauvais endroit, qui sait ?
Lahel, esquissa un  sourire malsain lorsqu'un bruit sonna dans ses oreilles, c'était des voix. Des voix non-distinctes, lointaines,  étouffés par les murs épais, mais des voix. Elle adopta une démarche silencieuse et s'en approcha, tournant à droit, et pénétrant dans une galerie beaucoup plus étroite que la précédente. Les vois devenant plus distincte, elle continua dans cette direction, malgré les torches devenues plus rares et l’obscurité qui commençait à régner en maître: de toutes façon, elle n'avait pas peur du noir, à quoi bon s'inquiéter ?
Elle entrevit le bout couloir: Une jolie porte blindée lui bloquait le passage. Une serrure  tout aussi belle se plaçait majestueusement sur la côté droit de la porte, prêt d'une magnifique poignée argentée.  
  Lahel posé tout d'abord son oreille sur la porte pour voir si elle pouvait entendre: seuls quelques mots détachés comme "Test", "Garde", "Madrina" ou bien alors "Adjudant" lui parvenait. Pas le choix, il fallait ouvrir cette porte, heureusement, pour un Paramecia créateur faire une clé était une tache facile!
En une minutes, une clé faite en verre pénétra la serrure . En un faible dé-clique, la porte s'ouvrit silencieusement. C'était une chance qu'elle soit bien huilée, sinon le petit boucan aurait alertés les quelques personnes présentes: Le maire, son majordome, Un homme grand, maigre, habillé en blanc et en bleu, ses cheveux étaient ramenés en arrière en un Catogan rouge vif et enfin.
Elle pouvait percevoir ce petit monde par l’entrebâillement de la porte. Ils étaient présent dans une large pièce meublée et éclairée sobrement. Apparemment, ils étaient dans une grande discutions.
Maire: Windston , je t'avais dit de ne pas participer au test.
Windston: Mais je voulais devenir le 3éme garde, ce n'était pas ce que vous vouliez ?
Maire: La situation n'est la même.
Windston:  Oh donc parce qu'un inconnu montre l'intention de diriger la mafia je ne peux pas accomplir ce pourquoi je me suis entraîné ?! s'exclama-t-il sur un ton de défi.
Maire: Tu sais très bien que ça n'a rien à voir avec ça!
Une forte dispute s'en suivit, plusieurs cris de colères s'élevèrent dans la pièce. Mais ils furent interrompue par l'homme au catogan que jusque là était resté silencieux:    
????: Arrêtez un peu avec ce boucan, on va finir par vous entendre dans tout le souterrain. Dit-il avec une voix déprimée et sans grandes convictions.
Windston: Qu'est-que vous racontez , la porte est insonorisé, il faut être assez proche pour entendre des voix, et être à l'intérieur pour entendre l’intégralité de notre conversation.  
????:  Figurez-vous que notre invité croyais que laisser une porte entrouverte était indétectable. Enfin, je dois aussi avouer que je l'ai remarqué par hasard. Notre invité n'a vraiment pas de chance.
Lahel tressaillit légèrement et amorça un mouvement de recul.  
Maire: Notre invité?
????: Effectivement. D'ailleurs, j'aimerais bien avoir son avis sur la discutions.

Pendant ce temps, dans le manoir de la mafia.

Mailik sortit de la chambre du garde et se dirigea vers la sortie. Ses pieds foulèrent un à un les marches de l'escalier de marbre pendant qu'il se maudissait de ne pas avoir demandé l'autorisation de tuer cette personne... Ah tuer, il aimait tellement cela, même une petite victime supplémentaire ne lui ferait pas de mal...
Soudain, quelque chose percuta son épaule, et ses pensés sanglantes s’effacèrent.
????: Désolé, s'excusa la personne qui l'avait percuté.



Dernière édition par Mayoua le Lun 23 Sep - 17:55, édité 1 fois
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L'ombra di Tre Empty Re: L'ombra di Tre

Message par ji-san Mer 4 Sep - 21:07

-"Désolé" s'excusa la personne qui l'avait percuté

Étrangement, Mailik, qui n'avait que des pensées meurtrières, ne réagit pas à celui qui l'avait bousculé. D'où pouvait bien venir cette absence d'envie de massacre? Il ne le savait pas. Pourtant, cette accalmie ne dura pas. Son sang bouillonna. Mailik commençait à s'échauffer.

-"Lui n'est pas dans mon contrat" pensa-t-il

Lorsqu'il regarda de nouveau l'homme, il perçut comme une odeur de massacre, de bestialité, un peu comme la sienne. Mais ce qu'il vit le fit sourire: il avait l'impression de voir un véritable démon prêt à déchirer sa proie, alors qu'il n'avait rien fait. C'était plutôt exaltant pour le jeune garçon.

-"Petit... Si je ne m'abuse, tu as eu une intention de meurtre?"
-"Monsieur, à ce que je vois, il est inutile de vous mentir donc oui, cela est vrai." répondit le plus simplement du monde Mailik

L'inconnu ria bruyamment.

-"J'ai bien fait de ne pas dégainer! Si je l'avais fait, je serais passé à côté d'une merveilleuse rencontre!"
-"Je m'appelle Isaia. Acciaro Isaia. Et toi petit, comment t'appelles-tu?" reprit-il

Mailik écarquilla les yeux. Il avait devant lui l'un des fauteur de trouble de Tre. Isaia, lui, regardait le jeune garçon. Il remarqua rapidement la témérité du jeune garçon. Témérité très certainement due à une forme d'inconscience de sa part...

-"Je m'appelle Mailik. Mailik Kisoku."
-"Ravi de faire ta connaissance, Mailik! Je suis bien content de ne pas être d'humeur à tuer inutilement... Et puis tu m'as l'air assez fort donc te tuer, bien que cela pourrait être plaisant, me ferait perdre bien trop d'énergie."

Mailik l'écoutait attentivement. "C'est lui ma cible, celui qui veut tuer Finnick." Il ne pouvait expliquer le pourquoi du comment mais c'était ce qu'il pensait.
Et de ce fait, plutôt que d'essayer de ce lancer dans un combat dont l'issue serait plus qu'incertaine, il décida d'éloigner au maximum Isaia du lieu où résidait Finnick, avant de réfléchir à un moyen de tuer le criminel à coup sûr.
Pour ce faire, il décida de rentrer dans les bonnes faveurs d'Il Demonio.

*slash*

Mailik dégaina son sabre avec l'intention de trancher Isaia. Ce dernier esquiva habilement le coup, en gardant les yeux rivés sur son adversaire. Le prince de glace resta sur place, impressionné.

-"Vous êtes vraiment aussi spectaculaire que je le pensais monsieur Isaia! J'avais entendu des rumeurs sur vous mais le voir de mes propres yeux est bien mieux!" le flatta-t-il
-"Oh? Un admirateur? C'est très étrange."
-"Bon, ce n'est pas que je m'ennuie mais j'ai du travail à faire, donc si tu voulais bien me laisser partir sans encombre, j'en serais heureux."
-"Attendez! Il y a quelque chose que j'aimerais vous demander. Puis-je venir avec vous?"

Isaia le fixa longuement avant de répondre.

-"Hum... j'ai encore du temps. Et puis c'est pas tout les jours qu'on rencontre un fan." Ironisa-t-il

Pourtant, l'intérêt du jeune garçon à son égard l'intriguait au plus haut point.

-"Allez viens, suis-moi. J'aime bien ton aura, elle m'est familière et intéressante. J'ai donné rendez-vous à quelqu'un qui doit surement m'attendre devant le manoir."

Mailik le suivit, content de lui.

"Isaia a un travail à effectuer ici? Pourtant qu'est-ce qu'un criminel aurait comme travail à effectuer si il n'est pas là pour massacrer?"

Mailik en était maintenant quasiment sûr: Isaia était le tueur qui en avait après le Finnick...






-"Génial Shane! Tu l'as fait!"

Alors qu'une escorte entourait le petit groupe des Bandits de Tre dirigé par Shane, Toro continuait de félicité ce dernier. Et il y avait de quoi: Shane avait réussit l'exploit d'éliminer les cibles vivantes lors de la Selection, faisant de lui le nouveau Garde de la Madrina.
Alors qu'ils remontaient à la surface, en direction du Manoir Bella Maria, en vu d'une présentation à la Madrina, le nouveau et jeune Garde se remérora les instants avant son sacre.

*FLASHBACK: QUELQUES HEURES AUPARAVANT, LORSQUE LE PETIT GROUPE DICUTAIT DANS LEUR REPAIRE, LA VIEILLE RUINE*

-"Ton champion... C'est à dire que je ne suis le chef qu'officieusement... Cette histoire me semble toutefois compliquée. C'est quoi ce truc des champions?" demanda Shane

Toro pris un air digne et sérieux. Il allait révéler tous ce qu'il savait.

_______

-"Les trois Gardes de la Madrina... Ce sont de redoutables et puissants combattants. Les précédents chefs de la Mafia n'ont jamais utilisé ce système, préférant faire appelle à des mercenaires et se reposants sur la puissance que conférait l'argent.

C'est cela qui à chaque fois réduisait l'espérance de vie desdits chefs: Ils tombaient toujours dans de grossiers pièges, désignant à chaque fois un nouveau chef. Cependant, un beau jour, l'un de ces chefs instaura une nouvelle loi: Il décida au terme d'un affrontement nommé 'Sélection' de choisir les meilleurs combattants qui auront pour devoir de le servir.

Ce système permit au chef de cette époque de devenir celui qui dirigea le plus longtemps la Mafia. Cette tradition perdura, obligeant les dirigeant à choisir eux même des successeurs.
Mais plus tard, l'un de ces nouveaux chefs fut tué, trahis par ses propres Gardes. Ce chef qui fut trahi était le prédécesseur de la Madrina. Elle avait en réalité infiltré deux Gardes, leur donnant l'ordre de tuer le Chef de la Mafia à son signal.
Elle décida ensuite de réformer la Sélection. Les personnes voulant devenir des Gardes devaient donc soit faire parti d'un groupe affilié à la Mafia, soit travailler pour leur compte tout en ayant des connections avec celle-ci.

En faisant cela, la Madrina offrait la chance à des groupes affiliés de faire partie de ses proches les plus intime, ce qui était un énorme privilège. C'est ce qu'on appelle le système des 'champions'.

Le but étant de rester en vie le plus longtemps, la Madrina fit ceci dans l'optique d'attirer ceux convoitant sa place. Bien entendu, en faisant cela ses propres Gardes ne furent pas assurer de ré-obtenir leur poste, mais la Madrina s'en fichait. Si ils ne pouvaient redevenir des Gardes, c'était qu'ils étaient trop faible. Le résultat fut qu'un seul d'entre eux reprit son poste de Garde, celui qu'on appelle Masaru le Foudroyant, certainement le plus fort et le plus loyal des trois Gardes.
Les autres venaient justement de petits groupes formés au sein de la Mafia.
Et jusqu'à maintenant la Madrina est toujours en vie..."

_______

Shane venait de comprendre pourquoi un tel système. En effet, c'était parce que les Gardes venait de différents horizons que s'ils voulaient trahir, ils se heurteraient soit aux ambitions des autres, soit à leurs obéissance. Et le fait d'élargir les horizons en acceptant des combattants venant d'une affiliation de la mafia et donc d'offrir un privilège à leur groupe renforçait cette atmosphère.
Garder ses ennemi le plus près possible, c'était la politique de la Madrina. Une politique risquée, mais pas dénuer de tout sens.

*FIN DU FLASHBACK*

Alors que les fiers Bandit de Tre s’apprêtaient à entrer dans les bonnes grâce de la Madrina et ainsi devenir un groupe influent de la Mafia, Shane s'inquiétait de plus en plus. Il avait pu accéder sans encombre à un poste important. "Cette ascension ne pouvait se passer aussi facilement" pensa-t-il

-"Nous y sommes! Voici le Grand Salon, là ou vous attend la Madrina, chef de toute l'Organisation." annonça leur accompagnateur
-"Et maintenant veillez ouvrir les portes, la Madrina attend!"

De somptueuses portes en or massif s'ouvrit, laissant entrevoir un énorme banquet où se tenait une femme d'une cinquantaine d'année. Elle les invita à entrer. Il y avait avec elle un vieille homme. Regardant Toro, elle lança finalement.

-"Mon petit Toro... Je savais que tu réussirais à grimper les échelons! Je te félicite, toi et celui qui est désormais mon nouveau Garde! Venez donc partager mon repas!"

Le petit groupe s'installa. Tous se sentirent bien. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la Madrina ne semblaient pas être un monstre, loin de là. Elle était plus que normale, des cheveux poivre et sel, plutôt fine, une taille moyenne, mais surtout, elle respirait la bonté.
Néanmoins, Shane n'avait nullement l'intention d'abandonner son plan...






Toujours à la recherche de Shane, Yvan traînait dans la rue. Il appréciait ce garçon, assez pour l'empêcher de se faire tuer par Isaia. Cependant il était le plus éloigné de sa trace et il n'avait pas avancé. Il n'avait aucune idée de quoi faire.

-"T'as entendu ça? Il parait qu'un criminel dangereux est sur notre île! Et pourtant on a pas le droit de l'arrêter, c'est dingue!"
-"Ah oui, Acciaro Isaia! Je demande bien ce que fait l'Adjudant! J'ai pas l'impression qu'on sert la justice, ce serait plutôt les pourris de la Mafia que nous servons!"

Yvan qui avait laissé traîner ses oreilles ne pu s'empêcher d'intervenir.

-"Excusez moi messieurs de la marine, mais j'ai entendu votre discussion malgré moi."
-"Bah tu ferais mieux d'oublier mon gars. Ici on ne parle pas de ça quand on est une simple personne lambda!"
-"Ah? Pourtant vous avez l'air d'être assez mécontent de votre situation... Et si je vous disais quelque chose qui vous permettrait de ne plus dépendre ces 'pourris de la Mafia', comme vous le dite?" annonça Yvan à voix basse, l'air faussement confiant
-"Hum... Quoi donc?"
-"Je suis quasiment certain de ça... Des changements importants surviendront dans peu de temps sur Tre!"

Attisant la curiosité des deux Marines, ils décidèrent de l'emmener dans leur QG, à l'abris des oreilles et des regards. Yvan leur cacha bien entendu toute relation avec Isaia et Charline, mais leur révéla l'existence de Shane.
Parce qu'Yvan avait souvent parlé avec Shane depuis qu'il les avait rejoins, il en savait beaucoup sur l'obsession de ce dernier pour le pouvoir. Il était sûr d'une chose après avoir écouté les marines lui décrire la Mafia: Shane voudrait en prendre le contrôle, peu importe les méthodes.

-"Messieurs les marines, comme je vous l'ai dit ce garçon qui s'appelle Shane va surement chercher un moyen de prendre le contrôle de la Mafia. Et je suis donc sûr que la Mafia sera fragilisé dans les prochains jours."

Les deux hommes réfléchirent un instant. Cet info était peut-être ce qu'il fallait pour remettre de l'ordre dans cette ville malsaine.

-"Bon, nous allons en discuter avec le chef de la base. Si il s'avère que ce garçon est bien présent dans la Mafia, nous accéderont à ta requête."

Yvan montra un signe de contentement. Il avait la conviction de toucher au but...
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L'ombra di Tre Empty Re: L'ombra di Tre

Message par Mayoua Mar 7 Jan - 20:35


Si seulement, il pouvait se taire...
Il accentuait juste le fait que cela s'était particulièrement mal passé, très particulièrement même.
En plus il était collé à elle, quel pot de colle alors ! C'était bien pire qu'avoir les poignets entravés par des menottes de granite marin -elle avait le droit aux deux, en plus. Avec des menottes, un coup de clé suffit à se libérer. Avec les adjudants, chef de la marine d’une île, ayant deux dizaines d'homme sous ses ordres,  c'était  bien différent. Tss... Il continuait son monologue sans intérêt...quoique si, il en avait un, mais elle était trop en colère pour s’y baser.
Tous deux parcouraient les dédales sous-terrain, un véritable labyrinthe dont l'éclairage réduit était des plus handicapants pour une personne ne connaissant pas le chemin. Mais le marine savait exactement où il la menait.
Adjudant:....Se basant sur ses trois puissances, l'île de Tre réussit à...
Cet adjudant, surement surpuissant, était en fait un véritable liquide gluant et collant. Sans aucun effet et sans aucun danger, juste là pour déranger et pour alourdir. Oui, c'était ça, il était lourd et pacifiste.
C'était d'ailleurs pour cela qu'elle était toujours en vie... Elle détestait être redevable à quelqu'un.
Il aurait pu laisser le maire -quel déséquilibré celui-là...- la tuer sans réagir. Après tout, l'adjudant et le maire étaient alliés, une alliance bien douteuse Du peu qu'elle écoutait...
Adjudant: ...Tu vois donc, si la mafia n'était pas notre alliée, l'île serait dans un état de guerre civile...
...Elle savait que les trois pouvoirs qui constituaient l'île: Celui du peuple, celui de la marine et celui de la milice étaient alliés...
En fait, c'était le plus amusant...
Adjudant: Hors, un problème vient faire basculer ce si bel équilibre. Ces derniers temps, la marine ce cette île gagne en puissance.
Lahel sortit soudainement de ses pensées, et pour la première fois, elle s'intéressa sérieusement aux paroles du marine.
Lahel: Comment cela ?
Les jambes fines et raides de l'adjudant s'arrêtèrent soudainement de marcher. Son visage, à quelques centimètres d'une simple torche allumée paraissait intrigué. Quelques uns  de se cheveux rouges s'échappaient de son catogan pour tomber sur ses larges épaulettes qui retenait sa cape agrémentée du mort "justice". Son visage lui, laissait paraître une tristesse et un stress plus qu'évidents.
Adjudant: Il se trouve que les soldats ont de plus en plus confiance en leurs co-équipier, ce qui n'était pas le cas avant. Et avant, l'équilibre était parfait. Plus maintenant. De plus, à force de se faire confiance, ils vont finir par me demander de les aider à faire de véritables opérations en leur compagnie. Hors, le pacte qui me lie avec le maire et avec la chef de la mafia serait rompu. Mais vue le peu d'intérêt que tu consacrais à mes précédentes paroles et à moins que tu aies dans ta poche un objet magique capable de rendre tendue, je ne vois pas en quoi tu t'intéresse soudain à cela.
Justement, elle avait un. Mais l'utiliser ? L'idée du déséquilibre lui plaisait vraiment beaucoup, mais si elle voulait se débarrasser le plus vite possible des menottes qui lui entravaient les poignets -non sur le dos, mais par devant- et elle devait tout d'abord gagner la confiance de l'adjudant.
Mais, est-ce réellement une bonne idée ? Et si c'était un test, qu'il ne faisait que mentir ? Non, impossible, sinon il aurait déjà enfermé le fou qui avait insisté pour tuer une fille sans vouloir en cracher la raison. C'était donc impossible.
Autre chose, l'adjudant était pacifiste, dans son discours elle l'avait entendu dire qu'il ne voulait jamais faire de mal à personne. Avec ce qu'elle prévoyait de faire, le mal serait bien là, L'adjudant se fâcherait ? Admettons qu'il ne veuille que personne ne souffre. Il ne voudrait pas lui faire payer ce geste. Elle ne risquait donc rien.
Il y avait une troisième hypothèse: Il était ce genre de personnes qui ne veulent pas faire de mal à quelqu'un de ses propres mains, mais voir quelqu'un souffrir ne lui dérangeait pas. Après tout, c'était pour éviter la guerre civile.
Lahel: Vous vous trompez si vous pensez que ce genre d'objet n'existent pas. Finit-elle par rétorquer.. J'en ai justement un en ma possession.
L'adjudant se tourna vers elle interloqué et ses traits se relâchèrent en voyant les mains tendus de sa prisonnière.
Lahel: Par contre, un tour de magie ne se fait pas les mains menottées.
Le marine sortit à contre-cœur la clé de sa poche et l'enfonça dans la serrure des entraves qui se déverrouillèrent en un cliquetis sourd.
Adjudant: Montre-moi donc ton tour de magie.
Lahel: Vos désirs ne sont pas des ordres, mais vous rendre service me rend service aussi.
Elle sortit l'escargophone, celui lié à l'escargophone piégée du faux marine.
Lahel:Avant de procéder, que pensez-vous qu'il arriverait si un marine se révélait être un mafieux, et ce en plein milieu d'une base de la marine. Et que l'ont précisait aussi la présence d'autres membres de la mafia infiltrés.
Pour la première fois, elle vit l’adjudant essayer de montrer un sourire. Mais ses lèvres avaient d'être bloquées pendant tant d'années.... Et bizarrement, il porta ses doigts à ses oreilles.
L'adjudant: Fais-le. Mais je ne veux pas entendre cela.
Ce geste était naïf. Elle aurait pu dire n'importe quoi qu'il n'en se serait pas aperçu.... Lahel pressa le bouton de l'escargophone qui se réveilla en un sursaut. L'autre bout du fil décrocha instantanément. Le bouton avait été bien bloqué, de plus, vu le bruit régulier d'une étoffe qui se mouvait, elle en déduisait qu'Ernie, le milicien, ne s'était aperçut de rien. Quelques bruits de plumes qui  grattaient des feuilles, de quelques coups de feux suivi du bruit d'une cible -en bois- qui éclatait,  des morceaux de bois qui s'entrechoquaient. Oui, il était en plein entraînement.
De la voix la plus forte possible, elle commença son expérience. Au fils de ses mots pesés et choisis à la perfection, un brouhaha assourdissant s’accroît, laissant transparaître la phrase qui l'emplit de contentement. "pu****, mais choppez-le ! Et allez chercher les autres infiltrés ! " Une autre voix, non prévue, ne fit qu’accroître son arrogance  vis-à-vis de ce "plan". "Et qu'est-ce qui nous dit que t'es pas infiltré aussi?".
Non, ce n'était pas un plan, juste une fourbe idée qui avait attaqué une structure venant d'être solidifié. Le béton n'avait pas séché, c'était le meilleur moment pour attaquer.
L'adjudant se déboucha les oreilles avant d'appuyer précipitamment sur le bouton pour raccrocher.
L'adjudant: Je serais tranquille pour quelques jours.
Lahel: Quelques jours ? Je pensais que  cette tranquillité se prolongerait plus que cela.
L'adjudant: Ce n'est pas la première fois que cela se produit, et crois-moi, ce sera vite oublié. Et des innocents vite strangulés.



Mailik suivait le sabreur. Un rendez-vous ? Quel genre de rendez-vous ?
Peut être était-il en manque de meurtre: Un rendez-vous avec des futurs cadavres ? Ou peut être un rendez-vous avec la personne qui l'avait chargé de tuer Finnick ? A mesure qu'il s'avançait vers un coins du manoir, il vit l'objet du rendez-vous.  
Une femme, de longs cheveux lâchés tombant sur ses épaules et une écharpe lui recouvrant le bas du visage. Ah, c'était donc un rendez-vous galant... Mais pourquoi diable Isaia l'avait autorisé à venir ? Pour tenir la chandelle ? Oh non.... Rougissant devant la situation, il voulut de tout son coeur devenir invisible à ce moment précis.
Isaia tendit la main vers la femme. Voulait-il prendre la main de l'autre ? Oh non...Que faisait-il ici ? Mailik se maudissait d'avoir proposé sa venue. Il avait presque oublié son objectif.
La femme: Tu as fait un peu parler de toi, ici.
Bizarrement, la femme ne parut pas remarquer la présence du jeune Prince. Oh, peut être était-il réellement devenu invisible ! Il plaça ses mains devant son visage et commença à les inspecter. Non il ne l'était pas devenu. Ou peut être que lui même ne pouvait pas voir sa propre invisibilité ?!
Isaia: Ce n'est pas nouveau, Charline. Dit-il en tendant la main avec plus d’insistance un léger sourire naissant au coin de sa lèvre..
Mailik, plongé dans son débat intérieur sur la possibilité de pouvoir devenir soudainement invisible ne vit pas le regard méfiant que la femme lui lança lorsque le nom de cette dernière avait été prononcé.
Charline: Tiens, elle lui glissa deux fioles dans la main. Mais n'oublie pas pourquoi tu es venu ici.
Elle fit volte-face et s'en alla, sans même dire au revoir.
Mailik: Dites monsieur Isaia, suis-je devenu invisible?
Le sabreur se retourna et afficha un air étonné devant un jeune garçon paniqué cherchant désespérément son reflet dans la marre qui centrait le jardin du manoir.
Isaia: Oui Neutral

Haletant, il arracha rageusement sa chemise blanche taché de sang. De son sang. Marchant difficilement sur le sol caillassé et grossièrement pavé, il avançait résolument vers son but. La haine.  Comment pourrait-il faire pour ne pas haïr cette personne ?
Doucement, il poursuivi sa marche à travers les galeries du sous-terrain...


A la fin du dédale sous-terrain, un escalier mena Lahel et l'adjudant vers un étrange passage secret qui déboucha sur un bureau très peu éclairé et très peu ordonné. Un endroit bien silencieux, aussi.
Le marine poussa une énorme commode sur la fente dont ils étaient sortis.
L'adjudant: Assied-toi. Fit-il en s'asseyant lui même sur une conséquente chaise -presque un fauteuil- et en indiquant une chaise juste en face de lui.   Pourquoi le maire voulait-il te tuer ? Demanda-t-il lorsque la jeune fille s'exécuta.
Cette dernière raconta brièvement  l'ordre de tuer Shane, tout en appuyant bien le fait que ce dernier pourrait mettre en péril la coopération de la mafia. Elle omit aussi la présence de son frère avec elle sur cette île.
Lahel: Mais où sommes-nous ? Fit-elle lorsqu'elle eu terminé son récit.
L'adjudant: Dans mon bureau. Tu te demandes surement pourquoi nous n'entendons rien des vociférations qui devrait s'élever, puisque nous sommes dans la base.
Lahel: Vous êtes mentaliste, je me trompe ? Mais continuez, cela m'intéresse.
L'adjudant:  Un peu, on peut dire que je devine facilement les choses évidentes. J'ai aussi une ouïe très fine. Tellement fine que je fis doubler l’épaisseur des murs de mon bureau pour l’insonoriser et ainsi éviter les désagréments des bruits parasites. Avoir le destin d'une île entre ses mains est déjà dur, donc avoir le brouhaha incessant en plus, je ne pourrais pas les supporter.
Lahel: Mais je ne comprends pas quelque chose, pourquoi ne pas rompre l'alliance, tout simplement ? Demander des renforts ?
L'adjudant: Ce n'est malheureusement pas aussi facile que cela. Cela mènerait à la mort de plusieurs miliciens, soldats de la marine et même quelques civiles.  De plus, la victoire n'est pas assurée, et je veux éviter les morts inutiles.  La chef de la mafia a beau être quelqu'un de faible en combat, ses trois gardes ne feraient qu'une bouchée de moi. Enfin deux, le troisième a disparu il y a quelques temps.
Lahel: Ne feraient qu'une bouché de vous ?
L'adjudant: Effectivement. Même si quand ils le sont devenus ils n'étaient pas particulièrement forts, maintenant je pense qu’ils doivent m'égaler. De plus, avec le maire, la majordome du maire,  la chef de la mafia, et moi, l’adjudant, les gardes sont les seuls en courant de cette alliance
Lahel: Sans vouloir vous vexer, loin  de là mon intention, ne penseriez-vous pas que si vous perdez-voir mourrez-, c'est car vous auriez fait exprès ?
L’adjudant: Je comprends ce que tu veux dire par là, mais écoute moi bien. Si à présent je suis pacifiste, c'est montrer la non hostilité avec les deux camps. Si jamais l'alliance venait à être rompue, sache que je ne serais pas aussi doux que maintenant. Comprends-tu ? Je ne peux non plus changer la maire, quoique je doute clairement de stabilité mentale, car cela viendrait à attiser la colère du peuple, car les citoyens de Tre adorent  le maire. Ce serait me mettre à dos une des trois puissance.
Lahel se souvint du nombre d'acclamation que qu'avait reçu le maire en se promenant au marché de la ville. D'ailleurs...
Lahel: Pardon, mais n'auriez vous pas une étrange montre marquée d'un symbole ?
La réponse   se matérialisa en une médaille qui sortit du col du marine. Elle était ornée du même symbole que celle du maire.
Une balance, pas comme les autres. Elle était vue de haut, un socle rond et trois plateaux, contre deux habituellement. Les trois pouvoirs de Tre en équilibre.
La médaille fut vite rangée et son propriétaire changea de sujet:
L'adjudant: Par contre, as-tu avancé dans ta recherche de ce fameux Shane ?
Lahel: Va-t-on dire que oui. Même si elles furent brusquement interrompues...
Le marine hocha la tête et se leva soudainement et se dirigea vers la jeune fille et plaça brusquement ses bras en dessous des genoux et des bras de cette dernière. Sans attendre la réaction de la criminelle, l'homme la prit avec lui et sauta à travers une fenêtre battante. La lumière du soleil les éblouit tous les deux, mais apparemment, l'adjudant savait ce qu'il faisait.  Comme s'il sautait sur l'air, il gravit les quelques cinq mètres qui les séparaient d'un toit avoisinant la base de la marine. Ce toit, grand et large, légèrement incliné et recouvert de tuiles  devait être à 10 mètres du sol. De là, Lahel pouvait voir au loin la vielle mairie ainsi qu'un large manoir s'étendant sur plusieurs étages. Il y avait aussi de vielles ruines dont certaines bâtisses paraissaient tenir toujours bien debout. Et enfin, la base de la marine et le champ d'entrainement. Un grand bâtiment bleu qui se démarquait  du reste des habitations. Mais bizarrement, aucun brouhaha ne s'élevait d'elle... Aucun bruit de lutte, aucune torture, aucun ce de douleur...  Un infiltré vient d'être découvert, et rien ne montrait qu'il souffrait le martyr qu'il méritait.
L'adjudant: Bon alors, tu disais que...
Lahel: Pourquoi vous avez insonorisé votre bureau si c'est pour continuer votre discussion ici ?! Coupa-t-elle en fulminant.
En un réflexe elle dépoussiéra sa robe et son pantalon sous le sourire gêné du marine.
Lahel: Ne refaites plus jamais cela.
L'adjudant: D'accord, d'accord. Bon alors, tu disais que tes recherches de ce fameux Shane avançaient c'est cela ?
Lahel: Plus ou moins.  
L'adjudant: Alors qu'elles continuent. Je veux que tu l'empêches de déséquilibrer l'île.
Un bruit sourd sonna dans la poche de l'homme lorsque celui-ci eu terminé de parler. Un escargophone, orné des motifs et des couleurs de la marine. L'adjudant soupira avant d'appuyer sur le bouton, une voix gênée et faible s'éleva alors de l'engin.
Escargophone Euh ...bonjour monsieur l'adjudant.... Quelques murmures traversèrent la bouche de l'escargot et une voix beaucoup plus assuré que l'autre remplaça la première. Bon, je ne vais pas tourner autour du pot...
L'adjudant: Bonjour caporal quoi de beau ? Vous m'avez l'air bien embêté. Lança le marine à destination de son subordonné.
Lahel grimaça: Cet adjudant savait très qu'un chaos régnait dans la base en ce moment même, sous ses yeux -au sens propre, puisque la base commença soudainement à s'agiter.
Caporal: Hey bien...Comment dire... il y avait un marine dans la base et... Non un membre de la mafia... Enfin les deux.
Comme son prédécesseur, le caporal commença à paniquer. L'adjudant sourit et compléta :
L'adjudant: Un infiltré, je vois. Pas la peine de paniquer, ce n'est pas la première fois que ça arrive. Etait-il seul ? Si non, faites-lui tout simplement avouer ses coéquipiers.
A mesure de ces mots, Lahel commença à découvrir un nouveau visage à l'adjudant. Mais elle n'arrivait pas à savoir si ce dernier était noble ou  fourbe. Noble, car après tout, il trahit ses hommes pour préserver l’équilibre d’une île. Mais savoir mentir si facilement ne pouvait venir que d’une perfidie refoulée.
Caporal: Le truc c'est...Qu'il s'est échappé.
Le soleil commençait doucement a disparaître à travers l'horizon.


Il s'appuya sur  un des murs de pierre et commença à entendre du bruit. Des bruits sauvages, des cris, des vulgarités. Des choses qui le firent grimacer. Mais c'était comme cela au bas-échelons de la mafia.  Il déboucha sur la place souterraine. Personne ne lui porta attention, jusqu'à ce quelqu'un croise son regard pas hasard. Ses yeux rencontrèrent celui de l'étrange personne  machinalement avant de revenir sur lui et de le scanner de haut en bas.
????:Ernie... murmura-t-il avant d’enchaîner en s'égosillant: Les gars ! C'est Ernie ! Je vous avez dit que l'autre n'était pas lui !
Ernie sentit tous les regards se tourner vers lui.  Sans se soucier des quelques chuchotement de désapprobation qui s'élevaient de toutes parts, il se contenta de cracher:
Ernie: Je dois voir la Madrina immédiatement.
Des paroles accompagnés de gerbes de sang.



Isaia et Mailik voyaient le soleil commencer son long coucher. Ils étaient toujours devant le manoir, se dirigeant vers la portail qui séparait le jardin de la mafia au reste de la ville, lorsqu'un groupe d'homme chapeautés et affublés d'étranges capes les bousculèrent en sortant eux même du jardin avec beaucoup plus d'empressement.  
Enfin, bousculer...nous pourrions plutôt dire pousser pour se faire remarquer.
Par excès de politesse, les deux épéistes s’excusèrent. Ce qui fit arrêter la  demi-douzaine  hommes qui composait le mystérieux attroupement.
L'un d'eux, celui qui était à la tête hocha la tête avant d'arracher son chapeau, révélant ainsi une chevelure lisse et noire ornée de quelques mèches bleu métallique. Il baissa aussi sa cape, montrant ainsi un visage pointu orné de plusieurs piercings argentés qui lui trouaient la lèvre, le sourcil, et les oreilles.  Il avait aussi quelques touches sombres entourant ses yeux  déjà d'un noir profond.
????:Vous commencez bien vous deux: S'excuser envers les personnes les plus anciennes qu'elles. Cela vous dirait de vous amuser avec nous ? J'ai quelques comptes à régler avec la marine.
Mailik s'étonna silencieusement tandis qu'Isaia se contentait d'écouter les paroles du mystérieux inconnu. Il venait de reconnaître la voix et les actions que comptaient faire ce jeune homme. Les paroles qui suivirent ne firent que confirmer
????: Oh, mais bien sur je me présente ! Je m'appelle Ronan. Membre de la deuxième fraction de la mafia sous les ordres de Finnick. Ce dernier m'a dit de faire payer à la marines quelques petits choses survenues aujourd'hui. J'ai l'habitude de commettre quelques vengeances ou règlements de comptes. Mais là, je compte voir plus grand. Je vous ai vu sortir du manoir, vous êtes donc des recrus ?
Les deux sabreurs se regardèrent avant de lâcher un "plus ou moins".
Ronan: Parfait ! Après tout, pour aller directement au manoir, c'est que vous devez être des recrus disons...spéciales.
Le gothique fit passer sa main entre  ses cheveux et regarda les 5 autres mafieux qui l’accompagnaient.
Vengeance...Massacre...Chahut...Mêlée...  Mailik y voyait là une façon d'abattre Isaia dans le chaos et le chahut. Personne ne le remarquera. Malheureusement...
Isaia: Pardon, j'ai déjà un travail qui m'attends...
Quoi ?!
Mailik: Mais monsieur Isaia ! Ce sera amusant et...
Il lui adressa un regard. Le genre de regard plaisant que peuvent comprendre seuls les êtres les plus malsains. Mais comme cela ne paraissait pas suffit, il enchaîna plus intelligemment
Mailik: Et Finnick nous remerciera peut être en personne...
Ronan: Bien sur qu'il le fera ! S'exclama-t-il. Et je t'aime bien toi, tu es déjà mon préféré ! Ajouta-t-il en ébouriffant les cheveux blonds de Mailik. Par contre, on devra attendre demain, pour les remerciements. Il fait se "sieste de nuit".
De doigt il indiqua le ciel qui commençait à sérieusement noircir.  
Isaia: Bon, d'accord.  Je viens. Il tapota la garde de son épée d'une façon...impur. Le genre de façon que seul quelques personnes comme Mailik et Isaia pouvaient comprendre.




Finncick enfila son pyjama et allongea sa tête sur l'oreiller. A peine eu-t-il senti son corps s'engourdir qu'un"Purup Purup Purup" insupportable le sortit de son lit. Rageusement, il appuya sur le haut de la coquille de l’escargot, la fissurant légèrement.
Finnick: Allô ?!  Ragea-t-il.
Un petit rire mesquin étira les lèvres charnues du mollusque.
Escargophone:J'ai commencé~. Souffla une voix légèrement criarde.
Le garde inspecta quelques secondes l’escargophone en réfléchissant.  Puis souffla:
Finnick: La prochaine fois, quand tu veux commencer un projet commun, tu devrais prévenir ton associé, monsieur le maire.
Le Maire: Oh ! Mais je t'ai prévenu ! Il se tût quelques seconde avant de glousser: A la seconde même où j'ai commencé !
Finnick soupira avant de lancer:
Finnick: Je dors là, en plus tu n'auras pas besoin de moi. Donc je retourne au lit.
Le Maire: Attends attends attends ! Si jamais tu veux me retrouver je suis dans les anciennes ruines. Je rassemble la foule à la grande place, et là-bas je leur parlerais en escarghauparleur.
Finnick: Ne fais pas trop de bruit, n’oublie pas que je veux dormir…
Le Maire: Ne t'inquiète pas, ce n'est pas par le manoir que je commencerais. Il ponctua sa phrase par un autre rire sournois.



Une immense déception emplissait l'être de Mailik. Isaia aussi laissait paraître quelques signe de consternation.
Les deux sabreurs désappointés observèrent le tunnel vaste où  ils s'étaient arrêtait tandis que Ronan effectuait les derniers réglages: Un baril de poudre par là, un bâton de dynamite par-ci, le bourrage des canons avec les choses les plus ignobles au monde (Des clashs de Cortex, des fulminations de CAS contre Chefb, des photos d'Ul, de poèmes de Chii, les derniers tomes de Fairy Tail...).  
Mailik: Dites, Monsieur Ronan...que faites-vous au juste ? Je pensais qu'on allait tuer en...avec nous armes disons.
Partagé entre l'embêtement face à l'impossibilité d'en finir avec Isaia et son ennuie face à cette façon de tuer des plus monotones, Mailik regarda longuement les pierres ambres à présents sillonnés de traces noir de poudre.
Ronan: Tu ne comprends pas, ce tunnel est situé juste en dessous de la base de la marine. On va tout faire sauter.
Isaia et Mailik: Mais ce ne sera pas drôle Neutral




Lahel, capée, encapuchonné, parcourait silencieusement les ruelles de Tre. Chose facile, de passer inaperçue, car la nuit était à présent entièrement tombée. Encore plus aisée, si nous savons qu'un véritable rassemblement inondait la grande place de la ville. Mais d'après la réaction de l'adjudant face à cette foule, ce n'était pas habituel. "Trouver Shane...Ou le laisser te trouver". Voilà ce qu'il lui avait demandé avant de disparaître à travers la foule qui commençait à se condenser. Et pourquoi lui obéirait-elle ? Tsss...
Et pour sûr, il allait la trouver. Ou un autre membre de la mafia. Oui, car Ernie s'est échappé et est en colère, donc il va lancer toute la mafia sur elle et son frère... S'il ne se fait pas étriper avant: Pris pour un marine ou pris PAR la marine.
Elle se retira sur une ruelle adjacente à la grande place et observa le rassemblement. Devant eux, il y avait un large balcon centré d'un long poteau couronné d'un escarghauparleur.
La foule, elle, était petite -une cinquantaine de personne environ, même pas un dixième de ce que Tre devait compter- , et surtout, elle était composé de jeunes d'une vingtaine d'années environs. Rare se faisaient ceux qui dépassaient les 40 ans. De plus, ils paraissaient tous pendus aux lèvres de l'escarghauparleur qui remuèrent subitement.
« Bien le bonsoir, chers habitants de Tre... Il est temps, à présent.  Temps de prendre notre propre destin en main ! »
Lahel se boucha les oreilles. C'était une voix criarde qu'elle détestait. Mais à ce son tapageur, les poings déchirèrent rageusement l'air vers le haut et un cri unie cria la gloire de cette homme qui parlait. Gloire au maire.




L'adjudant traversa la ville pour se retrouver en plein milieu des ruines, là, il chercha du regard un bâtiment. Le plus haut, celui qui tenait encore debout.  Lorsqu'il l'eu trouver, il brisa rageusement ce qui restait de la porte et sonda l'intérieur du regard. Un étroit escalier en colimaçon, tout ce qu'il y avait.
Il était donc au dernier étage. Le salop.



« Des années que la mafia règne sur cette île. Et des années que ses incompétents de marines Il insista bien sur le dernier mot nous laissent dans cet équilibre précaire.
 Sachez que tous le marché de l'île et toutes les relations de l'île avec le monde extérieur sont limités par un de ses deux pouvoirs...Les marines. »


Il sentait qu'il arrivait. A mesure des marches, il commençait à entendre le discours.



« Nous, le peuple de Tre, fûmes  toujours négligés. Comme si étions des incapable.
Nous ne pouvons pas en vouloir à la mafia, notre oppression ne fait-il pas partie de ses attributions ? Parfois, oui, comme maintenant.
Des  bandits sillonnent notre ville sous le nom de la mafia. Des pertes, des meurtres, des règlements de compte. Qui est censé réagir à tout cela ?!
LA MARINE !  »


L'adjudant atteignit la dernière marche et se retrouva face à la seule et unique porte de l'étage. Derrière elle, les mots du Maire s'enchaînaient. Doucement...  
Le marine frappa violemment la porte. Qui ne bougea pas.


« Assez ! Renversons la marine de cette île ! Demandons nos droits !
Allons tous protester !
Demandons nos droits ! Demandons à des êtres hauts-gradés d'en finir avec cette Mafia, ce vice qui envahit notre belle île depuis tant d'années ! »


La porte vola en éclats, en même temps que les os de la main de l’adjudant.


« Attaquez la base. Tout de suite.  » Fin de la communication.
Lahel vit la foule s'agiter et quelques dizaines de personnes se joindre à elle. Hors, au lieu de crier à la gloire de leur magistrat, de fins chuchotement parcoururent l'assemblé...
Hésitations. Lorsque...
Quelqu'un dans la foule: Ce n'est pas le maire ! Jamais il nous dirait une chose pareille ! Nous serions considérés comme des criminels ! Nous ne sommes pas misérables non-plus ! ça ne vaut pas la peine de risquer notre liberté !
La moitié de la foule approuva, mais quelqu'un d'autre s'écria:
Quelqu'un d'autre dans la foule: Tu plaisantes ?! ça se voit que t'es un riche ! Je dois des millions à la mafia moi ! Ils ont déjà tué ma femme !
Le peuple se divisait. Une moitié était prête à attaquer de ce pas la base pour protester. L'autre non.




Un coup de poing passa juste à côté du maire qui l'esquiva amplement.
Une petite lampe centrait la pièce grise de poussière et de plâtre, posée sur une large table elle aussi recouverte de saletés. A côté de cette lampe, un seul et unique escargophone.
Le Maire: Vous êtes rouillé, Adjudant.
L'homme au catogan repris difficilement son équilibre sur le sol glissant.
L'Adjudant: Comment as-tu osé détruire notre alliance ainsi sur un coup de tête ?! Cria-t-il, la tête baissée.
Le Maire: Un coup de tête ? Non non non. Rétorqua-t-il doucement en haussant les épaules. C'était prévu. De plus, je n'ai jamais été seul pour préparer cela.
Le marine releva la tête et regarda les yeux narquois du Maire. Narquoisement fou. Ce dernier, sortit tout simplement quelque chose de sa poche.
L'Adjudant: Ne me dis pas que...  
Tandis que l'homme qui lui faisait face avançait, lui reculait. Non par peur, mais par étonnement. Un coquillage. Un fin coquillage bleu électrique que tendait le Maire devant lui. Il n y avait qu'une seule personne qui en avait, sur cette île.
L'Adjudant: Finnick...
Le marine percuta le rebord de la fenêtre du bas du dos. Au même moment, Le Maire plongea sur lui et enfonça le coquillage dans son abdomen avant d'appuyer sur un bouton au dos de la coquille.
Une décharge électrique parcourra le corps de l'adjudant et la main du maire vint pousser le torse du marine. Dans le vide.
Le Maire: Adieu, Monsieur l'adjudant.

 
Finnick n'arrivait pas à dormir. A ça NON !  Et à qui la faute ?
Tapant rageusement sur son oreiller, il fulminait contre le maire qui avait mal choisi son moment. Il venait de gâcher sa "sieste de nuit", lui qui avait fait une nuit blanche la nuit précédente !
Soudain, un escargophone sonna à côté de lui. Il le reconnu tout de suite comme celui du maire.
Finnick: Oui ? Dit-il en essayant de ne pas montrer sa colère. En Vain. T'as gâché ma sieste ! è.é
Le Maire: Voyons voyons, ce n'est pas le moment de faire la sieste, Finnick. Les citoyens se dirigent vers la base de la marine pour protester. Et j'ai une bonne nouvelle: L'adjudant est hors d'état de nuire. Je me rends de ce pas vers la ville pour encourager les habitants ! Haha !
Le Den Den Munshi s’immobilisa et le deuxième garde de la mafia reposa sa tête sur l'oreiller. En effet, un vrai boucan s'élevait de partout dans l'île. Impossible de dormir.
Un autre escargophone sonna. Se redressant d'un bon, il prit rageusement l'escargophone qui sonnait. Contrairement au Den Den Munshi celui du maire, celui là était habillé d'une cape noir, et quelques mèches bleus dépassaient de sa capuche.
Finnick: Allô Ronan ?
Ronan: Finnick ! J'ai fini les préparations ! Tout va sauter dans 30 minutes, à 9 heure précise ! Je t'avais dit que je les ferais payer !
Finnick: De quoi ?
Ronan: Bah la marine, leur base ! Tu m'as dit de leur régler leur compte cette après-midi, tu te souviens pas ? Ou mince ! Je parie que je te réveille ! Désolé ! Je te rappelle plus tard pour les détails.
Encore une fois l'escargophone s'immobilisa. Finnick le fixa quelques secondes... Exploser la base...Les habitants s'y dirigeaient... Oh tiens ! Il venait de retrouver ses caches-oreilles antibruit !



Ronan était au bord de l’ébullition. A 9 heure précise, il ferait tout sauter ! A présent assez éloigné du boyau où étaient placés les explosifs, ses doigts mourraient d'envie d'appuyer sur le détonateur. Tellement absorbé, il ne remarqua la main de Mailik qui s'agitait fébrilement sur la garde de son épée.


Crachant du sang, animé par la colère, il traversa le long couloir du manoir. Quelques hommes le suivaient et un d'entre eux le soutenait. Lorsqu'il poussa la porte de sa main faible, celle-ci s'ouvrit doucement devant lui.
Un large salon, fauteuils et tables. La Madrina avait des invités.
Mais à l'entrée d'Ernie, celle-ci détourna rapidement le regard vers eux, tout les toisa pendant quelques secondes, une exclamation au bout de la langue.
Ernie: Madame...Il y a... certaines personnes sur cette île.  Des personnes que vous devez cesser d'ignorer.
Les lèvres de Shane s'étendirent en un long sourire.

Ronan:On va tout Splosay on va tout splosay youpi


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Message par ji-san Dim 2 Mar - 17:30

Shane regardait le pauvre bougre ensanglanté. Ces simples mots « Des personnes que vous devez cesser d'ignorer. » le mettait dans une euphorie exceptionnelle. Cependant il la réprima au maximum. Après tout il avait beau être un haut gradé, il n’en était pas moins un novice dans ce grand rouage.

-« Dis-moi qui sont ces personnes mon fils ! Dis moi qui t’as mit dans cet état ! » dit –elle en se précipitant vers celui qui n’était pourtant qu’une recrue comme s’il était l’un des plus importants membres de l’organisation
-« Madame… Il y a deux… Deux individus qui cherchent à détruire… Détruire l’équilibre de l’île ! »

La Madrina lui porta un verre d’eau. Avec la chaleur maternelle qui émanait d’elle, Ernie se calma. Sa colère était toujours là mais était éclipsé par la chef le la Mafia. Il reprit d’un ton plus doux.

-« Une fille et un garçon… La fille est avec la marine mais le garçon… Je sais pas… Je ne connais pas leurs noms…  mais je peux vous en faire la description..»
-« Très bien ! Ils ont osés toucher à ma Famille, ils ne s’en tireront pas comme ça, je te le garanti. »
-« Vous ! Amenez-le dans une chambre et rassemblez le maximum d’information : C’est l’heure de la vengeance. »
-« Attendez, Madame ! Une… Dernière chose… Les Marines sont devenus incontrôlables… La fille y est pour quelque chose… »

Alors que la salle se vidait promptement, seul les Bandit de Tre restèrent en compagnie de la Madrina.
L’ambiance était devenue tendu. Plus personne n’osait prendre la parole, pas même Shane et son air arrogant qu’il tentait tant bien que mal de dissimuler. Et pour cause, la vielle femme si sympathique d’ordinaire arborait désormais un visage d’une dureté et d’une froideur à faire pâlir le plus dangereux criminel au monde.
Elle se tourna finalement vers son nouveau Garde, la mine faussement radoucie. Ce dernier déglutit difficilement, sentant la mauvaise nouvelle arriver.
Enfin la Madrina daigna ouvrir la bouche.

-« C’est le moment de faire tes preuves. »
-« Retrouve moi ces deux personnes et captures les ! Peu m’importe leur état du moment qu’ils sont vivants ! Je veux voir ces pourritures mourir comme des chiens ! »
-« Très bien madame, vous ne serez pas déçue ! » s’inclina-t-il en faisant signe à ses acolytes de le suivre

Sur ces mots les Bandits de Tre s’effacèrent, laissant seule la Madrina, afin de recueillir des informations auprès d’Ernie. Elle ne le resta pas longtemps : Un de ses hommes lui reporta tout ce qui c’était passé dans la journée sans oublier bien sûr le soulèvement contre la marine des habitants et plus particulièrement du maire.

La Madrina poussa un râle légèrement gênée.

-« Je vois… Alors ce bon à rien de Maire a décidé de briser l’entente des trois Pouvoir et ces imbéciles de marines commencent à engranger de la confiance… Cette île commence à être sens dessus dessous ! Fait passez le message aux autres : Interrompez toutes transactions dans le monde souterrain. Du sang va devoir couler pour remettre de l’ordre. » Le congédia-t-elle

Cela commençait à faire beaucoup… Et elle tenait à garder son nouveau Garde bien à l’œil. Elle savait qu’un groupe de ses hommes avaient été tué et le nom de Shane était écrit sur l’un d’eux. Elle se félicita alors d’avoir gardé le silence auprès de lui.
En effet soit il était l’un de ceux qui s’en était pris à sa Famille soit quelqu’un le prenait comme bouc émissaire. En tout cas l’un dans l’autre, le résultat serait le même pour elle.






Shane, Toro et les autres se prenaient la tête non loin de là. Par où commencer ? Que faire ? Comment recueillir les informations nécessaires ? Nul ne le savait mais le jeune Garde ne désespéra pas.

-« Mes amis, vous allez me conduire à la base des marines. Si la fille est avec eux, il y en aura forcément un qui saura qui elle est. Avec un peu de chance on pourra la capturer sans trop de mal. »

-« Très bien Shane ! Dans 10 minutes on y est ! » Lui lança Toro
-« Non, dans 5 minutes si on y est si on passe par le monde souterrain. » précisa Silo
Un sourire se dessina sur le visage satisfait du jeune garçon. En accomplissant ceci, il prouverait sa loyauté, faisant de lui un véritable Garde digne de confiance. Et ceci le rapprocherait un peu plus du pouvoir…




Dans dix minutes Ronan ferait tout exploser. Isaia en avait marre d’attendre. Il avait un travail à faire en toute discrétion mais restait bloqué là, à attendre quelque chose de vraisemblablement ennuyeux pour terminer ledit travail.

« Je les laisse s'amuser avec les explosifs, ils appellent Finnick, je les tue, je l’attend et je le tue. Ça me semble parfait. » Pensa Isaia

Mailik, lui, semblait étonnement calme. Et pour cause : il élaborait le même plan à ceci près que sa proie était juste devant lui et que seul les témoins gênants l’empêchait de commencer son devoir.

Maintenant seul le temps faisait obstacle à leurs desseins…






Dans cette nuit aussi noire qu’inquiétante bien qu’il n’était pas encore tard, un homme torse nu contemplait le désordre qui régnait à cause de l’annonce du maire. C’était Yvan qui avait préféré quitter la base des Marines. Ce qu’il avait donné comme information à propos de Shane avait ragaillardit les fiers Marines de Tre.
Ce qu’il ne savait pas, c’était que la mystérieuse jeune fille qu’il avait croisé plus tôt n’avait pas arrangé les choses.

Sur les nerfs, il tentait de profiter de la brise pour se calmer. Pourtant plus il avançait, plus la rage, la haine montait en lui.
Une chose pouvait lui redonner la sérénité: Il devait user de ces poings.

Les poings nus, il laissa exploser sa colère sur un malheureux mur. Ce dernier ne tint pas longtemps avant de tomber en morceau.
Pourtant même après ça il ne sentit pas mieux. Oui, à cause du démon qui l’avait forcé à prendre la mer, son instinct de prédateur c’était éveillé : il lui fallait de la chaire fraîche !

-« A MORT LES MARINES ! FAISONS LES PAYER ! »

Ces cris de révolte parvinrent aux oreilles du grand métis. Sa raison s’effaça un instant pour laisser place à un début de démence.
Jetant un coup d’œil rapide, il remarqua un petit groupe d’une trentaine de personnes, armés de couteaux, dagues, bâtons et même de chaînes.

-« Ces gens ont l’intention de s’en prendre à la marine ? Très bien. » Dit-il en se tournant vers eux sans qu’ils le remarque

Revêtant ses gants rocheux, il laissa les habitants le dépasser avant de se poster derrière eux.

-« Hey, les péquenots ! Regardez par ici ! » Les provoqua-t-il d’un hurlement à crever les tympans

Dans un brouhaha assourdissant, ils se retournèrent. Certain pestèrent, d’autres rigolèrent mais tous, prit d’une folie certaine, s’apprêtèrent à lyncher le mastodonte.

C’est alors qu’Yvan, la lune dans le dos, sourit d’un sourire aussi malsain qu’effrayant. Il ne s’en rendait pas compte mais tel qu’il était à ce moment, il ressemblait à l’être qu’il détestait le plus :Isaia.

Ses opposants en vinrent à regretter d’avoir avancé mais ce qui était fait était fait.

Criant d’une voix barbare et à l’unisson, les habitants se ruèrent sur lui. Les muscles puissants et seyants d’Yvan se raidirent, puis d’une fraction de seconde, il relâcha le tout.

Une multitude de coup de poing d’une puissance phénoménale frappèrent de plein fouet les pauvres habitants de Tre.

Hors d’état de nuire, ils demeuraient à terre, agonisants.

Les regardant de haut, l’œil gauche toujours aussi fermé, le violent les toisa de toute sa puissance.

-« Vous ne faites pas le poids face à La sulfateuse du Rocher, bande d’incapables. » leur lança-t-il à la figure avant de continuer sa route

Néanmoins, il était loin de se douter que quelqu’un l’avait vu, quelqu’un qu’il avait déjà rencontré : Lahel.
La jeune fille qui était dans le même cas qu’Yvan l’observait du coin de l’œil. Décidément, elle tombait souvent sur lui…

Tout à coup sans crier gare, un grondement tonna ! Yvan et Lahel, bien cachée, cherchèrent la cause de ce bruit et ne mirent pas longtemps avant de comprendre d’où cela venait.
De la fumée s’élevait haut dans les airs. Bien qu’assez  éloigné de la base des marines, ils n’eurent aucun mal à savoir que quelque chose s’y était déroulé.

« Houlà… ça se gâte ! » s’inquiéta Yvan
« Mais j’ai une chance d’y trouver Shane, je le sens ! » continua-t-il avant de se diriger vers le QG

Cependant, il se heurta à un imprévu : Une masse encore plus importante d’habitants se dirigeait vers les lieux : certains par curiosité, d’autre à cause de l’appel du Maire. Le chaos commençait…





En dessous de la base des Marines, les responsables de toute cette pagaille se pavanaient de leur exploit dans un nuage de poussière. Ronan semblait plus qu’heureux et cette joie, il se devait de la partager avec son chef. Malheureusement l’explosion n’avait pas détruit toute la base et quelques débris s’étaient effondrés devant le groupe de malfrats créant un c*l de sac.
Ronan prit finalement son escargophone.

-« Patron ! Ça à fait un boucan du tonnerre ! Patron ? Patron ?! » S’époumona-t-il à travers celui-ci

Pourtant c’était le silence qui lui répondait : Finnick lui avait raccroché au nez. Ronan savait ce que cela signifiait.

-« m**de, le sommeil du patron à dû être totalement coupé, maintenant il va nous en vouloir à mort ! »

Et il avait raison, le sommeil du Garde était coupé mais pas à cause d’eux : La Madrina elle-même l’avait convoqué avec l’autre Garde, le vieux Masaru. Tout ses meilleurs hommes étaient réunit dans la cours de son manoir, l’écoutant de son balcon.

-« Mes Fils et Filles ! Ce soir ces sales rats de la Marine ont osés s’en prendre à notre Famille ! Ils n’ont pas hésité à briser l’alliance et se sont clairement mit contre nous ! Que devons nous répondre à cela ? »

Des « LA MORT » et autres « LES JETEZ AU FOND DE LA MER ! » se firent entendre. Mais la Madrina reprit plus calmement.

-« Vous avez raison, ils méritent la morts ! Il faut leur inculquer la crainte, l’effroi et le respect envers Notre Famille ! »

Des cris de joies et d’exultation se firent entendre avant que la Madrina ne leur donne un dernier ordre.

-« Mes fils et Filles ! Déchainez-vous à travers toute l’île de Tre ! Tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Marine doit subir notre Vendetta ! »
-« UOOOOOH ! FAISONS LES PAYER !!! » Cria la masse vengeresse

Finnick s’avança auprès de son Leader.

-« Madrina, vous êtes toujours aussi efficace ! »
-« Merci Finnick et encore désolé pour avoir été obligé de te réveiller, mais la situation l’exigeait. »
-« Non, non ce n’est rien ! » répondit-il
-« Par contre j’ai une question qui trotte dans ma tête vois-tu… » Commença la Madrina
-« Tu as lancé ta propre attaque sans me consulter sur les marines… Comment se fait-il que tu ais fait une telle chose comme ça ? Tu étais au courant ? »

L’explosion venait seulement de se produire et en principe personne ne devait en avoir eu connaissance. Pourtant le sourire narquois qu’arborait le vieux Garde, Masaru, était révélateur : il avait très certainement lui-même fait surveiller Finnick pour ainsi prévenir la Madrina mais il ne se démonta pas malgré l’air suspicieux de cette dernière.

-« J’ai reçu des nouvelles de mes hommes infiltré avant vous rien de plus Madame. C’est pour ça que j’ai… Préférer me venger d’abord. » se justifia-t-il vaguement

La Madrina s’adoucit alors, comme apaisée. Cependant ses soupçons n’en étaient pas plus atténués.

« C’est vraiment pas ma soirée… » Pensa Finnick, dépité

De retour sous la base des Marines en émoi deux personnes se tenaient debout dos à dos. A côté d’eux gisaient les corps sans vie de Ronan et ses acolytes. Mailik et Isaia, l’un la lame ensanglanté, l’autre un sourire horrible s’étaient tous deux débarrassés de cette épine commune juste après l’appel du gothique Ronan à son boss.
Étrangement aucun des deux ne fut surpris par l’attitude de l’autre. Seule l’élimination des mafieux fut étonnante, tant ils étaient résistants.

-« Alors tu es exactement ce à quoi je m’attendais… J’aime ça petit ! »

Mailik le remercia de ses paroles puis ce retourna. Isaia fit de même.

-« J’ai vraiment du mal à me retenir quelques fois… »

Mailik non plus ne pouvait se retenir. Depuis le temps qu’il voulait se mesurer à lui l’occasion arrivait enfin !
Soudainement, les deux sabreurs couvrirent la distance qui les séparait avec un instant, près à s’entretuer, lorsqu’Isaia  et Mailik s’arrêtèrent en plein élan.

Par ce geste ils avaient évité deux pièces volantes à destination de leur tête. Recherchant du regard l’origine de ce tir, Isaia reconnu directement cette technique.
Entouré de ses « compagnons », les Bandits de Tre, Shane prenait de haut les deux amateurs de sang.

-« Te voilà enfin Shane… Si tu savais comme tu m’as manqué. »
-« Ah étonnant, j’ai toujours cru que tu me détestais ! »

Toro, Silo, Rak et Demios regardèrent longtemps le garçon qui se tenait face à l’homme qui discutait avec leur chef. Ils n’en croyaient pas leurs yeux : il avait exactement la description de la cible qu’ils recherchaient.

-« Shane, c’est lui qu’on doit capturer ! »

Le jeune Garde jeta un coup d’œil. Il pouvait le sentir : ce n’était pas un novice en matière de combat.

Il ordonna à ces acolytes de rentrer au plus vite au QG prévenir la grande Madrina, puis se mit en garde face  aux deux sabreurs.

-« Et si nous commencions ? »






Pendant ce temps, les rues de Tre étaient à feu et à sang. Beaucoup de marines avaient en réalité échappé à la mort et s’en étaient bien sorti. Mais ils étaient désormais remontés contre les malfrats de l’île. Ils en étaient certains, c’était un coup de ses satanés mafieux.
Œil pour œil, dent pour dent, ils allaient rendre leur monnaie de la pièce à ces fumiers. Ils déboulèrent donc dans les rues se heurtant aux civils mécontents avant de tomber sur des groupes d’hommes en noir.

Yvan fuyait cette violence du mieux qu’il pouvait. Non pas qu’il avait peur mais il parce qu'il redoutait de sombrer dans son côté le plus obscur.
Trouvant refuge dans une ruelle relativement à l’abri, il soufflait enfin regrettant néanmoins le fait de ne pas avoir pu rejoindre le QG de la marine.
Soudainement, une main se plaqua contre sa bouche, l’empêchant de crier, et une autre bloqua son bras dans son dos, l’entravant malgré sa grande force physique.

-« Chut, ne crie pas s’il te plait. Je te relâcherais mais par pitié ne crie pas. » Lui ordonna une voix dans son dos

Yvan fit un signe positif de la tête. La prise s’atténua jusqu’à disparaître. Yvan se retourna, irrité mais constata rapidement que son agresseur n’était pas un danger : C’était un marine et pas n’importe lequel.

-« J’ai entendu parler de toi… Tu es Yvan, celui qui nous a donné des informations n’est-ce pas ? »
-« Heu oui mais qui es-tu toi ? »
-« Je suis l’Adjudant de cette île, je suis le chef de la marine deTre. Mais ce n’est pas important, j’ai besoin de toi et d’elle. » Révéla-t-il en pointant son index vers un coin plus sombre de la ruelle

Une silhouette féminine se dessina. Yvan la reconnu.

-« Encore toi ?! »

L’intéressée ignora le grand jeune homme. L’adjudant bien qu’étonné de voir que les deux individu se connaissaient ne perdit pas de temps et parla d’un ton qui ne laissait place à aucune protestation.

-« Vous aller m’aider à faire tomber le maire. »
-«  Comment » Demanda Lahel
-« Vous allez vous débarrasser du majordome. Sans lui le Maire sera inoffensif. »

Lahel quelque peu courroucé de l’attitude dictatrice du marine n’était pas pour autant contre l’idée de faire payer le Maire. Yvan lui ne comprenait rien mais ses poings voulaient cogner alors que ce soit au service de la justice ou non, cela lui importait peu. Aussi étrange que cela pouvait paraître l’adjudant croyait en ces deux jeunes gens malgré l’évidente dangerosité qu’ils dégageaient.

-« Pourquoi ne pas vous en occuper vous-même ? » Le questionna Lahel

Il marqua une pause avant de répondre d’un air aussi froid qu’effrayant.

-«Je suis content d’avoir survécu à ma chute et de vous avoir rencontré dans ma tentative de retour à la base mais je dois passer le bonsoir à quelqu’un de la mafia… Un certain Garde qui va comprendre que se moquer des lois de cette île est dangereux.»
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Message par Mayoua Sam 7 Juin - 20:56


L'adjudant fit vole-face aux deux criminels avant de s'enfoncer dans la nuit.
Un léger silence s'étendit entre Lahel et Yvan, lorsqu'une parole le dissipa.
Lahel: Cheveux blonds, habits bleu, yeux bruns, manipulant le froid. Si jamais tu le vois, je te déconseille vivement d'y toucher.
Yvan: ça vaut aussi pour toi: Cheveux brun, vêtements chics, se battant avec des pièces.
Lahel accepta d'un léger mouvement de tête.
Tout cela s'était très mal passé. Sa plus grande erreur fut de se séparer de son frère dans cette ville dont elle ne connaissait rien.
Il fallait à présent faire rentrer l'ordre dans la ville pour espérer le retrouver.
C'est là qu'un bruit sonna doucereusement derrière eux.




"Tu m'as atrocement manqué."
L'adjudant caressa le manche en ébène de son arme. Sa  bien aimée.
Il grimaça, mais pour lui cette grimace était un sourire. Son visage était empli de nostalgie, celle d'un temps où il croyait qu'elle resterait à jamais sa seule amie. Ce temps qui avait pris fin il y a 5 ans. Mais le combat est éternel. Sentir le sang se mêler  à sa sueur, lancer un regard mêlant espoir, fierté, détermination et parfois, pitié.  
Ne faire qu'un avec elle.
Il tapota ses côtes avant de soupirer. Oui, il était rouillé.   Après avoir été traversé par une décharge électrique et avoir chuté de plusieurs mètres, se remettre au combat semblait impossible. Mais, à ce moment là, il avait pensé autrement.
Il avait senti son corps sombrer dans un abysse sans fin, où il tombait. Tombait. Indéfiniment. Avant d'en resurgir d'un coup de Geppou, amortissant sa chute dans cet enfer qu'était les abysses, tombant sur ses deux jambes prêt à les affronter ces démons.
Les affronter avec son aide. Il saisi le manche de sa compagnonne  la fit tournoyer avant de la poser sur son épaule et de sortir, sa cape sa balançant derrière lui au grès du vent.




Les deux accompagnateurs du nouveau venu s’élancèrent à travers les dédales sous-terrain. Laissant seuls les trois combattants.
Ils étaient à présent seuls dans sorte de c*l-de-sac circulaire qui n'était lié avec le reste des tunnels que par une petite ruelle d'un mètre et demi de large.
Sur les murs, une bonne dizaine des cages en bois étaient, pour certaines accrochées, remplies d'une multitude  de squelette. Quelques étalage vides et rongées par les termites restait plaqués au mur, sous les cages, une plateforme en bois retenait difficilement les cages. Certains avaient cédé, et la cage qu'ils retenaient étaient tombées, les écrasant . Quelques torches -allumées par Ronan- empêchaient l'obscurité de prendre possession de la place, qui était à coup sûr une ancienne place de vente d'esclave.
Mais à présent, ce n'était qu'une marre de sang. Les mafieux, préalablement égorgés, avaient laissé leur sang couler. Ce liquide rouge emplissait le sol et l'air de sa couleur et de son odeur, toutes les deux magnifiques...
Mais... lui...Shane ? Isaia le connaissait ?
"Et si nous commencions ? "
Le dénommé Shane fit rouler entre ses doigt une pièce similaire à celle qui avait failli tuer les deux sabreurs. Arborant un air chic reflété par sa tenue formelle, rien n'aurait dit qu'il était un combattant, si ce n'était ce sourire . C'était que Mailik le voyait.
La première fois, cela avait son propre image qui se reflétait sur le sang qu'il venait de faire couler.
La deuxième fois, cela avait été Isaia qui s'en était revêtu
Et la troisième, la voilà.
C'était fou comment, en l'espace de quelques jours, il avait réussi à trouver ce ce qu'il n'avait jamais trouvé dans son île. Mailik jubilait. Il se retourna vers la pièce enfoncée dans le mur, petit bout de métal qui avait failli le tuer quelques minutes auparavant. En plus de cela, Shane ne rigolait pas.
Isaia: J'ai gagné, Yvan.
Ignorant le Prince de Glace, Isaia couvrit la distance qui l'espaçait de la personne en costume qui gardait sans air hautain sans sourciller.  En pleine course, il fit surgir sa lame qui trancha net...Une des pièces de Shane.

Mailik sentit un coup surhumain lui moudre plusieurs côtes et le projeter vers un des étalages qui se brisa en un énorme fracas.
Shane: Dis-moi Isaia ?
Le Prince de Glace  tira  sa tête des décombres et regarda d'où venait le coup: d'un Shane, l'air arrogant, qui avait apparu derrière lui comme par magie.
Shane: Ne veux-tu pas te débarrasser de lui avant de me combattre ?
Mailik tâta le sol sous l'étalage: Du sang.
Isaia: Il m'intéresse bien plus que toi, figure-toi. Dit-il en s'avançant vers eux. Et puis, je ne veux pas laisser passer cette occasion de te tuer.
Mailik prit dans ses mains deux aiguilles gelées qu'il fit rouler aux pieds de ses deux adversaires, créant une mince place de verglas.
Shane sourit avant de prendre son élan pour sauter sur Mailik. Isaia lui même amorça un bond vers son équipier, son sabre dégainé devant lui.
Au moment où ils s’élançaient, les deux dérapèrent sur le sol.
Avant même qu'Il Demonio ait pu se rattraper qu'un léger sillon se dessina sur son flan.
Quelques gouttes de sang glissèrent sur le sol, se mêlant à l'énorme marre, et ce sous le sourire de Mailik qui regardait son arme emplie de sang. De sang de Démon.




Finnick et La Madrina était seuls dans le salon de cette dernière. La femme était, avant d'être hors d'elle, entièrement essoufflée par les ordres qu'elle avait du crier un peu partout. A présent, tout était calme: il n y avait plus que des bruits de clameurs qui s'étendaient au loin ainsi que le bourdonnement d'une horloge.
Soudain, un tintement rompit le silence :
Pelupeluppelup...
D'un seul regard, les yeux des deux mafieux se dirigèrent vers un escargophone vêtu d'un kimono posé sur la table basse
Madrina: Masaru...Dans tout ce chahut, j'ai fini par l'oublier...
Elle s’avança vers la Table. Les yeux tremblotant de Finnick suivirent son mouvement.
Elle prit l'éscargophone au creux de sa main et soupira. De grosses gouttes de sueurs commençaient à couler sur le front de Finnick...
Le Pouce de La Madrina effleurait le bouton lorsque, soudain, Finnick lui arracha le mollusque des mains et le réduisit en bouillie, des bouts de coquilles tombants sur le sol, et ce sous la regard médusé de la femme.
Madrina: Finnick ?! Cria-t-elle de colère. Tu ne serais pas ivre ?!
Finnick: Je n'ai jamais été aussi lucide. Dit-il d'un ton calme, trop calme.
Il posa ses deux mains sur les épaules de la mafieuse. Ses doigts se convulsaient d’un mouvement nerveux, serrant et desserrant les épaules de La Madrina.
Madrina: Qu'est-ce que...Finnick...
Finnick: Désolé...
Un fracas sourd sonna soudainement au dessus d'eux. Suivi d'un autre beaucoup plus puissant.
Quelques poussières de ciment commencèrent à tomber du plafond, sur les visage relevé des deux mafieux. Une fissure s'étendit rapidement, et, avant que l'un d'eux eu le temps de  s'éloigner, le plafond se disloqua. L'Adjudant, qui avait jeté son marteau plus haut que lui et propulsé par son Geppou, filtra entre les débris à la vitesse d'un boulet de Canon  et s'élança vers la Madrina qu'il attrapa au vol avant de se propulser, d'un  autre Geppou, à l'autre bout de la pièce où il la déposa . Finnick, lui, ne vit qu'une ombre passer et lui arracher la mafieuse. Une autre  ombre se dessina au dessus de lui: celle du marteau, Le Garde dirigea vers l'Impact dial caché dans son gant vers le marteau  et l'envoya vers la direction où était partie l'ombre .
L'arme tournoya sur elle même avant de se faire attraper au vol par l'Adjudant.
La poussière se dissipait totalement.
Le Marine se baissa vers la Madrina et, de sa main libre,  la releva délicatement.

Adjudant:Je m'excuse de mon entrée quelque peu... fracassante. Mais je ne pouvais pas entrer par la porte avec le monde qu'y avait. Le marine posa son marteau sur son épaule. Et toi Finnick, jouer avec moi est dangereux, tu ne risques pas de l’oublier





Mailik esquiva par le bas le coup de pied de Shane et tenta un coup d'épée vers l'estomac de ce dernier mais ne frappa que l'air et une pièce. Shane s'était retrouvé sur une des cages du surélevée du sous-terrain. Avant même qu'il puisse reprendre son souffle, il sentit le sol se dérober sous ses pieds. Isaia avait tranché le support en bois qui retenait la cage, avait sauté sur Shane et lui avait dessiné une belle blessure au niveau de la hanche. La cage se posa sur le sol en un grand fracas. Soudain, une aiguille traversa l'épaule d'Isaia, aiguille rapidement suivie par Mailik qui détourna l'arme du Démon et l'envoya en air d'un coup de pied  avant de le suivre d'un bond, arme en avant.

Juste au moment où Mailik allait transpercer la jambe du sabreur, ce dernier laissa place à Shane. Sous l'étonnement,  Le Prince failli lâcher son arme, ce moment fut suffisant à Shane pour altérer la trajectoire de l'arme d'une main, et envoyer Mailik dans le mur d'un coup de poing.

Laissant échapper un filet de sang, Mailik cogna  le mur de son dos  et s'écrasa lourdement sur le sol. Son arme  le suivi et tomba quelques mètres plus loin.
Reprenant ses esprits, il évita de justesse une pièce et s'élança vers son arme qu'il attrapa juste à temps pour dévier  le sabre d'Isaia. Une autre pièce passa juste à côté de lui, mais Il Demonio c'en reçut une en plein dans l'épaule. Shane changea sa place avec la pièce que Mailik avait évitée, surgit derrière lui et amorça un coup de pied tandis que Isaia s'apprêtait à lui envoyer un coup de sabre.
Ice rotatsioon
D'un bond Mailik se releva tendit son arme tournoyant sur lui même, repoussant ainsi l'assaut des deux combattants. Les deux reculèrent et Mailik ralentit sa rotation et frappa Shane d'un coup de pied circulaire.
Les trois reprirent leur souffle. Mailik regarda autour de lui: Il n'avait pas remarqué que l'éclairage avait considérablement diminué: et pour cause, les torches s'étaient éteintes sous le souffle du combat, il n'en restait plus que deux.

Isaia: Il est temps de passer aux choses sérieuses.
Il sortit de son Kimono les deux fioles que lui avait donné la femme quelques heures plus tôt.
Isaia: Comme j'ai deux adversaire, une pour chacun.
Shane étouffa une exclamation lorsque le sabreur déversa les deux fioles dans sa bouche.
Un grand sourire étira les lèvres d'Il Demonio.
Soudain, un énorme coup de vent passa à côté de Mailik, éteignant les deux torches restantes.  La pièce était plongée dans le noir totale, si cela avait été un léger trou dans le plafond qui laissait passait un léger filet de clair de lune.
Le Prince de glace sentit la bourrasque se diriger vers lui et  un coup de sabre le projeter sur quelques mètres. C'est là qu'il comprit: La bourrasque était Isaia.
Doucement, ses chaussures animant les flaques de sang et les laissant projeter un léger soupir à chaque pas.
Mailik, la respiration haletante tata le sol autour de lui, à la recherche de son arme. Isaia, sous ce doux bruit de respiration affolé, se guida vers  son adversaire.
C'est là que Mailik le vit. Son sourire. Son sourire écarlate qui se reflétait au clair de la lune.

Le sourire d'un démon émergeant de la nuit.

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Message par ji-san Dim 28 Sep - 23:15

Isaia souriait. Il n’avait été spectaculaire dans ce combat, ceci pour mieux apprécier la puissance de ses adversaires.
S’il était vrai que le jeune Mailik l’intéressait de plus en plus, le niveau de combat de Shane s’avérait en faire un adversaire des plus complexe et jouissif.

Isaia n’avait clairement pas tout donné contre ses adversaires mais il n’était pas bête : Même en y allant à fond, gagner contre les deux sans trop de dommages aurait été trop présomptueux. Et sa mission donnée par le vieux Masaru, même si elle était importante, ne l’était pas autant que la chasse qu’il avait débuté avec Yvan pour retrouver Shane, ce gamin arrogant et vicieux qu’Isaia ne pouvait supporter.

C’est pourquoi il préféra utiliser cette précieuse aide dont Charline lui avait fait grâce, deux fioles, l’une améliorant les réflexes, l’autre l’ouïe. Pourquoi le choix de la deuxième ? Tout simplement parce que dans un combat, plus les sens étaient aiguisés, plus il était facile de prendre le dessus d’après elle.

Par chance donc, dans cette pénombre Isaia avait un avantage plus élevé que tous les autres. La main sur la poignée de son sabre, il avait repéré grâce aux sons la position de ses adversaires. Il était tout de même le seul sans le pouvoir d’un fruit du démon.

Mailik qui s’en était bien sorti jusque là, sentait l’excitation devenir de plus en plus intense. Cependant il sentait également comme une aura de danger bien plus effrayante : l’aura du démon lorsqu’il devenait sérieux.

Il tenta de se déplacer sans faire le moindre bruit, ce qu’il arrivait plutôt bien, mais une douleur foudroyante lui lacéra le flanc gauche.
Ce fut si rapide, si silencieux qu’il n’eut le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait. Il s’éloigna néanmoins d’un bond, conscient du danger de rester sur place.

La blessure n’était pas mortelle mais elle aurait pu l’être, la maîtrise du sabre d'Isaia ne lui ferait rater une telle occasion d’éviscérer sa proie. Il s’amusait donc tant qu’il le pouvait.
Shane, lui, avait du mal à repérer les deux autres et surtout Isaia. Il s’était mis à bouger prudemment, prêt à lancer l’une de ses pièces mortelles au moindre bruit trop proche.
Mais soudainement, et ce avant même qu’il eu pu faire un geste, il fut transpercé de part en part. Isaia tenta ensuite de trancher en deux le jeune garçon mais celui-ci juste à temps et par réflexe défensif, se dégagea en se substituant à l’une de ses pièces envoyés plus tôt.

Mailik et Shane n’en revenaient pas. Ils étaient désormais tout deux des proies.






Les deux hommes se faisaient face depuis plusieurs minutes. L’adjudant semblait changé, plus bestiale, plus combatif, un véritable adversaire.
Finnick lui grimaçait vivement. Entre lui et son objectif se trouvait la marine, marine qu’il pensait abattue, finie, et avec elle l’équilibre de Tre. Cependant, plus inébranlable que jamais, le chef des marines de cette île lui tenait tête.
Son énorme marteau à la main, l’Adjudant se révélait aussi destructeur voir plus encore que le Garde. Ils avaient dévasté la salle où ils combattaient, explosant tour à tour mur, meubles et autres éléments divers.

-« Laisse-moi passer ! Tu sais bien que tout se finira sans problème si tu me laisses y aller ! »

Le Marine le regarda longuement avant de répondre.

-« L’explosion de la base de la marine, c’est de ta faute… »

Finnick grimaça de nouveau. Une véritable épine dans le pied que cet Adjudant. La Madrina venait de s’enfuir sous son nez et il ne pouvait rien y faire. C’est alors qu’il plaça sa main devant sa bouche, ouvrit grand la bouche puis bailla comme jamais il n’avait baillé.
L’adjuvant recula d’un pas. C’était une légende parmi les exploits de Finnick. Il était dit qu'à chaque fois qu’il baillait lors d’un combat, plus il baillait fort, plus il se battait sérieusement.
Le Marine se stabilisa, l’air bien déterminé, positionnant son énorme marteau en retrait, prêt à sortir un coup d’une puissance inouïe.
Lorsque le Garde eu fini de bailler, il se mit sans crier gare à foncer, et ce d’une vélocité effarante, vers l’Adjudant.
Il arma son poing, prêt à cogner. L’adjudant, bien que muscler, ne pouvait au vu de la vitesse de son opposant, le frapper avant avec son marteau. Cependant, un bruit mécanique vint chatouiller l’oreille de Finnick. Le marteau se souleva sans même que le Marine ne sembla forcer. Pris de court, le Garde tenta une esquive malheureuse sur la gauche, ne pouvant rivaliser avec la force de l’arme.

L’impact sur le sol de la masse énorme le brisa, laissant un trou béant donnant à l’étage du dessous. L’adjudant manqua d’y tomber lorsque Finnick, le chargea de nouveau juste après son esquive, et ce dans une position plus qu’inconfortable, pour lui asséner une bonne droite dans la face.
L’adjudant pencha la tête sur le fil, ne prenant rien qu’une égratignure sur la joue gauche, égratignure qui cependant était bien assez pour Finnick. Un choc électrique parcouru le corps du robuste Marine. Ce fut bref mais assez long pour permettre à Finnick d’enchaîner avec un uppercut du gauche.
Ce fut si violent que l’Adjudant, si son marteau n’était pas aussi lourd, aurait voltigé sur plusieurs mètres à travers la salle dévastée.

S’étant stabilisé près du trou qu’il avait formé, l’Adjudant regarda l’endroit où avait frappé Finnick, en plein ventre. Une brûlure.

-« Tu te connais mes dial je crois ? » Se vanta le Garde

L’homme dont le marteau frémissait d’en finir avec son adversaire le regarda comme si le coup qu’il avait reçu n’avait été qu’une douce brise.

-« Aussi bien que tu te souviendras de mon marteau. »






Dans tout ce tumulte qui ne cessait de croître, Yvan et Lahel faisaient équipe à la lueur douce de la lune.
Ils venaient de battre une multitude d’habitants, les ayant étalés tout du long. Ces habitants les avaient surpris avec l’Adjudant, devenu maintenant la cible de la colère de ces derniers.
Et pour eux, tout ce qui touchait de près ou de loin à la marine était désormais l’ennemi. Yvan et Lahel ne dérogeaient donc pas à la règle.

Tandis que Lahel, malgré tout, voulait se faire plus discrète, Yvan braillait à s’en faire exploser les poumons, exultant son envie de cogner, d’écraser, d’annihiler.

Pourtant, il ne tuait point, ce qui étonnait Lahel. Lui qui paraissait maintenant être quelqu'un de malfaisant, n’en était finalement rien.

Ils avancèrent à l’aveuglette, Lahel se maudissant de n’avoir pas demandé où se trouvait leur cible. Pourtant, au bout de quelques dents cassées, de bras retournés, de faces ravagées, ils finirent par attirer l’attention, et plus particulièrement l’attention d’un homme, représentant le bras armé du maire.
Il s’était mêlé à la foule sur ordre de son patron, afin de détruire tout obstacle trop persistant à cette révolution.
Malgré les doutes qu’il avait eu, force était de constater que le Maire avait bien fait de prendre cette décision. Il avait maintenant deux fauteurs de trouble à neutraliser et il ne fit pas dans la dentelle.

Alors qu’ils traversaient une large rue en direction du QG de la marine, le majordome, posté sur l’un des bâtiments jusque là, fondit tel un svelte léopard pour surgir dans le dos des deux criminels.
Une attaque à distance si rapide, si furtive les heurta. Lahel esquiva de justesse, sans pouvoir déterminer l’arme mais Yvan lui encaissa l’attaque d’un coup de poing fulgurant.

L’atmosphère se fut plus pesante. Les habitants au loin et plus proche chuchotaient. On pouvait distinguer des « C’est le Majordome !» et des « Ouais matons les alliés de la marines ! ».
Cependant, aucuns des autres villageois n’approcha. C’était comme si la puissance, la présence des combattants qui se faisaient maintenant face tenait à l’écart les faibles.

-« La voilà, notre cible. »Murmura paisiblement Lahel

Yvan lui adressa un vif signe d’acquiescement. Ses gant rocheux déjà enfilés, il se mit en garde, prêt à casser du majordome.
Lahel n'était pas à son aise. Etre observé et entouré par cette foule... Non, ce n'était clairement pas quelque chose de prudent. Yvan perçu cette inquiétude mais ne vacilla pas.
« Je le sens, j'y suis presque... Désolé pour toi. » pensa-t-il

Soudainement, Yvan décocha une multitude de coups de poings, d'une vitesse fulgurante.

Sulfateuse du Rocher

Le Majordome fit virevolter avec force adresse ce qu'il avait utilisé pour attaquer précédemment ses opposants.

-« Des Yo-Yo... » Analysa Lahel en se hâtant sur son ennemi, occupé à se défendre

D'une grâce et d'une agilité sans faille, elle infiltra sa défense de fer, esquivant les furtifs Yo-yo avant de créer trois griffes de verres sur le plat de ses main.

Elle visa aisément la carotide mais l'homme de main du Maire dévia l'attaque en rappelant l'un de ses yo-yo. Profitant de l'ouverture de l'attaque, il attaqua de son autre arme la jeune fille. Elle s'en tira d'un bond parfait, gracieux, finissant par passer au dessus de l'épaule de l'homme.

Lorsqu'elle atterrit, l'un des yo-yo mortel la poursuivait. Elle eu juste le temps de repousser le projectile de ses lames de verres.

Ces dernière se brisèrent sous l'impact. Mais qu'à cela ne tienne : Lahel était une paramécia créatrice. Elle en refit donc de nouveau. Pourtant quelque chose la fit, elle et son opposant, s'arrêter.

En effet, Yvan, pendant ce petit échange, en avait profiter pour se faire la malle en emportant au passage une bonne partie des habitants les entourant.

Trop absorbés par leur combat, ils ne le remarquèrent que maintenant. Désormais, tout ceci n'était que plus équilibré... Au grand désespoir de Lahel.






Fuyant le combat qui faisait rage dans son propre manoir, elle avait d'urgence fait tout ce qui était en son pouvoir pour rejoindre la seule personne qui était véritablement digne de confiance, son plus fidèle garde, celui avec qui elle s'était hissé jusque là : Masaru.

Elle courait de toute ses forces depuis un moment, faisant de son mieux pour le trouver, lui qui traînait très certainement dans les rues de Tre sur son propre ordre afin de venger la Famille. Elle avait une idée de l'endroit où il pouvait se trouver et n'ayant pu embarquer d'escargophone pour le contacter, il ne lui restait plus que sa jugeote.
Maudissant le fait qu'il ai décidé d'avoir choisi ce moment pour s'absenter elle bravait, la tête recouverte d'une ample capuche, le danger que représentait les rues de Tre envahi par ses habitants enragés qui attaquaient tout hommes de la marines ou de la mafia, elle heurta par mégarde un grand métis, jeune et torse nu qui lui aussi semblait pressé.

Elle trébucha mais le jeune homme ne s'excusa pas et continua son chemin.
Tandis qu'elle se relevait non sans mal, un homme en colère la regarda fixement. Elle tenta de reprendre sa route en arrangeant du mieux possible sa capuche mais l'homme la héla, avant de lui agripper le bras.

- « On s'est pas déjà vu quelque part ? » Demanda-t-il avec insistance
- « Impossible, je suis pas d'ici... Maintenant je dois m'en aller ! »

Cependant l'homme l'agrippa de plus belle et lui découvrit la tête avant de la lâcher de surprise.

-« Vous !  Je le savait, je n'oublierais jamais votre visage lorsque que j'ai tout perdu par votre faute ! Vous êtes la Madrina ! » S'écria-t-il d'un coup, attirant toute l'attention sur lui

Des regards haineux se tournèrent vers elle. Malgré cela, elle ne laissa transparaître aucunes émotions.

-« Quitte à mourir, autant mourir la tête haute, ce n'est pas un luxe que peut se payer le chef de la Mafia en général. » Se dit-elle à voix basse

Alors qu'aucun de ses hommes ne se trouvait aux alentour, elle regarda ceux qui avait décidé de son sort et leur adressa un sourire de défi.

Sous les cris vengeurs, les cris bestiales, la démence collective, elle ferma les yeux, comme pour éviter de voir sa propre fin. Puis plus rien.
Elle sentit des coups de vent violents la frôler, elle entendit de nouveaux cris, mais cette fois des cris d'agonie, elle entendit des bruits de fracas assourdissant. Mais qu'était-ce que ces bruits ?

Pour le vérifier, elle ouvrit les yeux.

Par terre, de nombreux corps inconscients. Une véritable hécatombe, un massacre. Et pourtant personne de tué.

Au loin, elle vit le grand jeune homme qui l'avait bousculé, le poing fermement en avant. Il haletait mais son regard semblait remplit de vie. De vie et de violence.

- « Pardon pour vous avoir bousculé. Mais à voir comment ces mec en avait après vous, quelque chose me dit que vous allez pouvoir me renseigner... Si vous êtes bel et bien la patronne de le Mafia ! »

Surprise, Yvan ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits et la pris sur ses épaules avant de continuer.

- « Si vous êtes bien celle qu'on appelle la Madrina, c'est que vous êtes d'après les marines, la chef de la Mafia ici... Et j'ai justement quelque chose à vous demander... »

Complètement abasourdie, elle ne pu que que balbutier à vague « Comment ? » à son sauveur.
Yvan, sans même se présenter mais avec un ton des plus ferme,

- « Où est Shane ? »
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Message par Mayoua Jeu 30 Oct - 20:14


Une gerbe d'étincelle s'éleva du morceau transparent qui s'éparpilla en fragments tranchants.
Lahel saisit tout de même le fil de fer et finit de le couper d'un coup sec, libérant le Yo-yo, ceci au prix d'une profonde coupure sur la pomme.

Majordome: Ne sois pas stupide, j'en ai des dizaines.

Lahel haletait. Il était fort, surement trop fort.

Majordome: Et n'as-tu pas écouté la belle chanson qu'étonnent les mafieux ? Tu ressembles comme deux gouttes d'eau à la malheureuse jeune fille qui va finir déchiquetée au fond d'un canal. Ma pauvre.

Ils étaient dans une impasse, près de la Mairie. Des briques noires comme l'encre semblait se rapprocher. Coincée...Enfermée...
Lahel leva les yeux. Le ciel commençait à s'éclaircir, mais bientôt il se couvrit par d'atroces nuages, noires.
De légères gouttelettes commencèrent à s'écraser bruyamment sur le sol.  


Mailik, un jour nous nous vengerons, nous vengerons notre oncle, et le monde saura...


Un léger rire secoua Lahel, un rire jaune. C'était fini.


Que nous existons.


Lahel: Tu peux bien t'imaginer que je ne veux pas mourir ?
Majordome: Bien plus que tu le crois.

Une légère appréhension sembla secouer  le domestique. Il glissa doucement sa main et en sorti un nouveau Yo-yo dont il fit surgir les lames en une pression sur un bouton.

Lahel: Je suis apeurée. Sa voix était atone.
Majordome: Je te promets de faire de ta mort une des plus belles choses que j'eu pu faire dans cette pourriture de monde.


-Et jamais personne ne nous oubliera !


Lahel: Je ne peux que te remercier. Dit-elle en joignant les mains. Elle créait.
Majordome: Ne me remercie pas, crois-moi je ne place pas la barre très haut.


Je te fais totalement confiance, Lahel.
-ET tu as bien raison, petit frère.  







Il faisait si noir...
C'était effrayant.
Mailik ferma les yeux -pestant contre l'inutilité de ces derniers. Un  écoulement permanent remuait ses tympans. C'était le doux son de son corps qui se vidait de son énergie vitale.

Je vais t'apprendre à aimer la vitesse fichu démon.

Ses mais se posèrent silencieusement dans la flaque de sang qu'il gela de tous ce qui lui restait de force.  
L’étendue de glace pouvait allait d’un mètre à une bonne quinzaine, il ne pouvait pas savoir.
Il prit son appuie et dégaina son arme

Mailik : Approche démon !




Lahel avait créé une épée, et de cette dernières, elle se défendait comme elle pouvait. Mais les armes de son adversaire ne cessaient de ricocher, de partout.  
Et à chaque fois, ces dernières lui arrachaient un bout de chair. Le c*l-de-sac s'emplissait de silhouettes, rapides et dangereuses.

Majordome : Je t’imaginais plus puissante. Depuis combien de temps arpentes-tu les mers?

L’interrogée resta silencieuse.

Lahel : Une semaine.
Majordome : Ridicule. Je brise tellement de rêves que ça me fait de la peine. Ou du moins, presque. Il resserra sa prise sur les trois boucles qui lui entouraient les doigts de la main droite et les ramena d’un coup sec vers le côté, faisant virevolter ses lames –Ainsi que Lahel qui essayait de les éviter-.


Une lame parcourra verticalement l’épée de Lahel, occasionnant une large fissure qui s’élargit. De nombreux fragments de verres constellèrent le sol.

La criminelles s’écrasa sur un des murs et tomba lourdement au sol.

Tu as ce que tu veux, maudit père, tu me vois mourir, profite bien.


Le majordome s’approcha doucement d’elle, l’éclaboussant à chaque pas.

Majordome : Tu es trop faible pour que ta mort sois b-…

Il ne finit pas sa phrase. Il ne vit qu’un voile translucide lui transpercer douloureusement les yeux.
Une lame le transperça en plein abdomen avant de s’y fragmenter, augmentant sa douleur.  Il ouvrit l’œil qu’il put utiliser, l’autre étant trop grièvement blessé –crevé ?. Furieux, il envoya Lahel contre un mur et ramena tous ces Yoyo à lui.
Avant que la criminelle n’ait le temps de réagir, deux fils de fers acérés lui liaient les poignets. Une des lames tournoyantes se dirigea vers sa gorge, s’arrêtant à quelques millimètres de cette dernières avant de retourner chez son processeur.

Majordome :  Ta vie ne tient qu’à un fil.

Lahel tomba à genoux sur le sol mouillé, la pointe d’un revolver posée sur le front. L’aube commençait à se démarquer, éclaircissant le ciel.

Majordome :  Tu n’auras pas le temps  de voir le soleil achever de se lever.

Le coup partit.




Isaia se concentra sur tous les bruits alentours. Il pouvait clairement entendre 3 respirations. La sienne et celles de Shane et Mailik.
Il se précipita à toute vitesse vers l’une d’entre elles, au hasard.
Soudain, il sentit le sol se dérober sous ses pieds. Il glissa, s’appuyant sur sa lame. Mais cette dernière rencontrât une chose de « molle ».

Un liquide brûlant lui gicla au visage.



Et c’est à ce moment là, qu’une douleur indescriptible s’éleva de la poitrine de Mailik. Il  était en train de mourir.

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Message par ji-san Mer 25 Mar - 1:45

Etrange.

Isaia pour la première fois, tua sans le vouloir. Ce n’était pas tant qu’il n’en avait pas envie mais plutôt qu’il ne l’avait pas fait exprès. Et par-dessus tout, c’était un acte d’imprudence qui lui avait fait commettre cela.
Tandis que le sang et la vie quittait Mailik, Isaia se releva, presque frustré de sa bêtise.

-« Allons bon… J’ai tué le mauvais… Aller Shane, bouge un peu ! » Hurla Isaia

Mailik, pas encore mort, poussa quelques râles.

-« J’ai froid… Si froid… Pourquoi ? Je ne peux pas me relever… Pourquoi ?... »

Tant de questions qui bousculaient cet être pourtant fait de froid intense. Ce refroidissement, c’était une sensation qu’il ne connaîtrait qu’une seule et unique fois dans sa vie. Le seul froid qu’il pouvait clairement ressentir.

La mort.

Shane se tenait le plus éloigné possible. Sa cible était en train de rendre l’âme. Il n’avait plus rien à faire ici. Et risquer de se battre avec un démon assoiffé de sang n’était pas une bonne solution.

«  La fuite. »

C’était l’unique solution dans ce monde de ténèbres. Prouver à Isaia qu’il était meilleur que lui n’était pas une idée envisageable alors il attendait encore.

Les effets de la drogue de Charline s’estompaient enfin. Isaia n’était plus aussi tout-puissant mais restait incroyablement fort, bien trop.
Cependant, un énorme problème faisait face aux deux opposants : Dans cette noirceur la plus totale, il fallait se déplacer. L’un pour tuer l’autre, l’autre pour fuir.

Shane se sentait pris au piège, s’il allait trop vite Isaia le suivrait et le moindre faux pas pouvait coûter cher.

Malheureusement, il ne rendit pas compte de la grosse erreur qu’il venait de commettre : A trop réfléchir, Isaia s’était rapproché de lui.
Il s’était faufilé sournoisement et silencieusement assez près de Shane non sans une once de chance. Il faisait tournoyer son sabre si furtivement qu’aucun son ne fendait l’air. Shane sentit celle-ci lui effleurer la joue, de même qu’Isaia le sentit.

Sans laisser le temps de réagir, Isaia planta son sabre dans la chair du jeune garçon encore en vie. Par chance, les réflexe de celui-ci lui évitèrent une blessure handicapante mais Il Demonio l’attrapa fermement, prêt à lui enfoncer de nouveau sans espoir d’esquiver.

Profitant lui aussi de l’obscurité, Shane tenta de repousser Isaia d’un bon coup de pied dans l’estomac.
Le sabreur fut projeté mais se releva presque aussitôt, à l’affût. Shane n’osait faire un geste. Pourtant il fallait bien s’il voulait se sortir de cette situation.
Il prit finalement son courage à deux mains, comptant sur la chance, puis commença à courir dans la direction qu’il pensait opposée à celle d’Isaia.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il trébucha sur le cadavre Mailik. Le bruit qu’il fit alerta Isaia qui, non loin de là, immobilisa de sa semelle le garçon et exerça une pression suffisante pour écraser le jeune utilisateur de fruit du démon.

-« Enfin… Je vais pouvoir me débarrasser de toi… J’en rêve depuis un moment ! »

Shane ne perdit pas son sang froid, même aussi bien immobilisé.

-« Pourquoi ? Pourquoi vouloir tant me tuer ? Je te fais si peur ? »

Isaia pressa sa lame sur la gorge nue de Shane.

-« Le pouvoir… Tu es avide de pouvoir… Tu es un nuisible pour moi… Tu pourrais gâcher la naissance d’un autre démon en l’asservissant. »

Shane eut un sourire narquois imperceptible dans cette pénombre.

-« Je vois… Je suppose que je manque tout simplement de force pour être digne d’avoir du pouvoir hein… De toute façon le fort mange le faible alors vas-y, tue-moi qu’on en finisse. » Lâcha-t-il

Isaia avança son sabre pour transpercer le gamin à terre mais une lueur emplit la pièce puis une onde de choc vint frapper Il Demonio.

-« Laisse le tranquille Isaia ! » Tonna une voix forte

Isaia connaissait cette voix. Elle venait de la lumière. Lorsqu’il jeta un coup d’œil, il vit le propriétaire de cette voix.

-« Yvan… T’arrive trop tard. C’est moi qui l’ai trouvé en premier. Je me réserve donc le droit de le tuer. »

Shane regardait aussi son sauveur et les personnes qui l’accompagnaient.

-« Vous avez donc trouvé la Madrina… Juste à temps vous tous ! »

Puis il s’adressa à la vieille femme.

-« Le cadavre que vous voyez là-bas, c’est le cadavre du garçon qui s’en est pris à nos troupes.  Hélas, je n’ai pas pu le faire souffrir, je m’en excuse… »

La Madrina regarda toute la scène. La désolation était passée ici mais à l’extérieur, elle n’en avait pas fini.
Yvan empêchait Isaia de s’en prendre à quiconque dans la pièce, comme un rempart.

« S’il bouge, je l’attaque » Se répétait-il

Face à tant de détermination dans le regard du Mastodonte, Isaia relâcha son sabre rengainé.

-« Trèèès bien j’ai compris. Tu as gagné, t’as pu le trouver avant que je ne le tue. »

Il jeta alors un coup d’œil aux alentours.

-« J’ai encore quelque chose à faire, vous n’allez pas m’en empêchez, si ? »

La Madrina, Yvan et Shane se regardèrent l’air perplexe. Isaia continua.

-« J’ai eu vent de l’histoire de cette île par Masaru. Et il aimerait que je fasse une petite chose pour tuer. »

La Madrina tendit l’oreille. Comment Masaru pouvait-il lui avoir caché avoir demandé quelque chose à ce criminel ? Elle allait avoir la réponse.

-« Shane vous a appelé Madrina. Vous êtes celle qui règne dans cette île n’est-ce pas ? »

L’intéressé fit un mouvement positif de la tête.

-« Dites-moi sans plus tarder où est Finnick. Je dois le tuer. Si vous refuser de me le dire, je vous tue. »

Sans détour, il balança sa mission. La Madrina, même si elle ne devait en aucun cas cautionner qu’un Garde puisse commanditer le meurtre d’un autre Garde, lui proposa de l’accompagner.

Yvan ne pouvant et ne voulant la laisser seule avec un tel monstre, décida lui aussi d’accompagner. Shane quant à lui, désormais tiré d’affaire, de par ses devoirs de Garde, accompagna également la chef de la Mafia de Tre.

Ensemble, ils se dirigèrent vers l’instigateur de toute cette pagaille…




Dans la rue, menant une armée d’habitants en colère, le Majordome avait laissé la dépouille de Lahel.
Il était arrivé au QG, avec la ferme intention de détruire le peu de résistance Marine qu’il restait. Enivré par le combat, il décimait à tout va, aidé par sa horde. Son allure pourtant chic, laissait place à un féroce animal, ne vivant que pour tuer.

Quelle ne fut pas sa réaction lorsqu’il vit au loin une silhouette vêtu d’un chapeau de samouraï. Une bonne centaine de mètre le séparait de cette silhouette mais il connait cette personne.

« Masaru. »

Probablement au courant de l’alliance de son chef, le Maire, avec Finnick, Masaru s’était déplacé pour mater la rébellion. C’était ce que pensait le Majordome. Il fallait donc s’occuper de se gêneur au plus vite.

Alors qu’il s’empressa de tuer cette silhouette, en un battement de cil, celle-ci disparu de son champ de vision.

Une voix ne laissant place à la réponse ou à l’arrogance gronda dans le dos du Majordome.

-« Tu n’as pas ta place ici, disparaît chien du Maire. »

Une grande entaille se dessina dans le dos de l’homme du Maire, qui tomba à terre, raide mort. Masaru quitta aussi vite le QG de la marine pour se rendre là où Finnick et l’Adjudant se battaient.




Le petit groupe traversait les habitants de Tre en colère direction le manoir de la Mafia. Isaia tranchait à tous va, tandis qu’Yvan tentait de limiter les pertes, ne pouvant s’occuper d’autant de monde.
La Madrina regardait tout ce beau monde. Un groupe de fous furieux dont faisait partie Shane. Alors qu’ils étaient presque arrivés sur les lieux, Isaia vit une ombre plus en avant se faufiler dans la bâtisse.

La vue de cette ombre le fit immédiatement réagir. Et pour cause, il connaissait cette ombre.
Isaia se mit à ralentir le pas.

-« Que faites-vous ? Il faut se dépêcher ! » Cria la Madrina
-« Ouais Isaia, fait pas ch**r ! » renchérit Yvan
-« Dites moi, vu que Finnick a révélé sa trahison, vos Gardes peuvent déroger à la règle et le tuer directement n’est-ce pas ? »

La Madrina s’arrêta, forçant l’arrêt même de tout le monde.

-« Oui pourquoi ? »
-« Pourquoi ? Parce qu’il est probable que Masaru soit allé le tuer maintenant s’il pense qu’il vous a tué. »

La Madrina se remémora les dernières heures et se rappela de l’appel de Masaru, appel qui ne pu aboutir puisque Finnick détruisit l’escargophone brusquement.
« Masaru a dû en conclure que Finnick allait me tuer… »

Elle regarda Isaia une dernière fois avant de tourner son regard vers sa demeure.

-« Allons-y, de toute manière, c’est là bas que tout se termine. »




Ce n’était plus que le salon qui était ravagé mais le manoir entier. Plus une âme n’y vivait à part celle de deux combattants. Finnick et l’Adjudant se livraient une bataille sans merci. Les coups pleuvaient, le sang peignait les murs dévastés encore debout. Les Dial de Finnick gênaient l’Adjudant mais le Garde ne s’en était pas mieux tiré : Le marteau du marine avait tonné plusieurs fois, manquant très souvent sa cible mais l’amochant tout de même.
Alors que le marine s’apprêtait à donner un coup dévastateur et rapide, Finnick tourna autour de lui grâce à un jeu de jambe extraordinaire.
La rapidité fut telle que l’Adjudant cru qu’il se dédoublait.

-« Ma botte secrète mon cher ! Essaie un peu de me viser maintenant ! »

Pendant ce temps il sortit un nouveau Dial. L’adjudant tentait de le suivre des yeux mais il ne pu.
Alors que Finnick s’approchait de plus en plus, l’adjudant guettait l’instant propice.

Puis ce qui devait arriver arriva : Finnick lui asséna un  coup surpuissant dans le dos. Bien qu’il fût fort, Finnick ne pouvait faire aussi mal. Le marine ressentit le coup comme s’il était frappé par plusieurs kilos.
Il sentit certaines de ces vertèbres se briser mais il profita de l’immobilité de Finnick pour jeter une dernière fois son marteau. Il y mit toute sa force, poussant son corps désormais brisé dans ses derniers retranchements.

Volcano Hammer !

La friction avec l’air fut telle que le marteau s’embrasa. La vitesse dépassait celle du son, créant un bang sonique d’une ampleur à ne pas négliger. Finnick se pris de plein fouet l’attaque. Il contra au mieux l’attaque mais un bruit de craquement suivit d’une odeur de chair brûlé accompagnèrent le vol plané du Garde déchu.

Il voltigea jusque dans le hall d’entrée où son corps carbonisé et fracturé resta à terre.
De l’autre côté l’Adjudant tomba sur le sol. Il ne sentait plus son corps, du moins le bas de son corps. Incapable de marcher, il rampa tel un ver de terre afin de s’assurer de la mort de son adversaire. Alors qu’il sentait sa conscience partir, une ombre vêtu d’un kimono et d’un chapeau apparu devant lui.

-« Mon cher Adjudant, ne mourrez pas maintenant je vous prie. Vous venez d’éviter quelque chose de grand. S’il vous plait tenez bon, je vais vous aidez. »

Le marine n’eut pas le temps de distinguer qui se cachait derrière cette voix. Il sombra dans un coma profond, très profond…




Quelques jours étaient passés depuis la fin de l’embrasement qui avait soulevé l’île de Tre. Toute l’île et en particulier le QG de la marine se reconstruisait petit à petit.

Dans une chambre à l’infirmerie du QG, un homme ouvrit les yeux. C’était l’Adjudant. Il eu du mal à s’adosser. Il essaya donc de se mettre debout mais il sentait comme un obstacle. Des infirmières tentèrent de l’aider mais il déclina leur aide poliment. Il comprit après quelques secondes : Il avait perdu l’usage de ses jambes.

« Je le savais… Enfin j’aurais accomplit mon devoir jusqu’au bout. » Se rassura-t-il à voix basse

Tandis qu’il restait silencieux, des bruits de pas se firent entendre au loin. Lorsque les pas passèrent la porte, il vit deux individus : Masaru et la Madrina.

-« Que s’est-il passé ? Je suis là depuis combien de temps ? »

La Madrina le regarda fixement.

-« Depuis trois jours. Ton combat contre Finnick t’a laissé infirme mais tu as évité la destruction de l’équilibre de Tre. »

L’adjudant regarda Masaru.

-« C’est toi qui m’a sauvé hein ? »

Masaru acquiesça.

-« Et Finnick ? Il est devenu quoi ? »
-« Lui ? Il est mort. Multiple fractures, brûlures graves, tu ne l’as pas raté. » Répondit la Madrina

L’Adjudant marqua une pause.

-« Alors j’imagine que tout va redevenir comme avant ? Vous ne causerez pas trop d’embrouilles et je vous laisserais continuer vos affaires ? »
-« Exactement. Finnick était celui qui causait le plus de trouble au sein de l’organisation. Maintenant qu’il n’est plus, nous serons beaucoup plus discrets. » Clama la Madrina

L’Adjudant eut un moment de tristesse dans les yeux puis leur demanda de le laisser en seul. Masaru fut le premier a partir mais la Madrina resta un moment.

-« Tu le sais n’est-ce pas ? » demanda la Madrina
-« De quoi ? »
-« Tre a besoin de l’entente de la Marine, du peuple, représenté par le Maire et de la pègre, dont les racines sont trop profondes. Tu le sais mieux que quiconque, tu es né et a été élevé ici. »

L’Adjudant resta silencieux, le regard vide.

-« Masaru est allé rendre visite au maire avant de tuer son Majordome, il est nécessaire au maintient de l’ordre il ne l’a donc pas tué mais il ne causera plus d’ennuis. »
-« Très bien… Maintenant laisse moi toi aussi, j’ai besoin de repos. » Souffla le Marine estropié
-« Bien » Dit-elle en rebroussant chemin

Alors qu’elle s’apprêtait à passer la porte, l’Adjudant l’arrêta.

-« Attend ! Je suppose que je dois te remercier alors merci. » Dit-il d’un air quelque peu gêné
-« Merci pour quoi ? »
-« Tu as usé de tes relations et surement corrompu le gouvernement mondial pour que je reste en poste ici, j’en suis sûr et ce malgré mon nouvel handicape. »

La Madrina esquissa un sourire avant de lui dire sans se retourner :

-« Je te l’ai dit, tu connais bien Tre, te remplacer serait une erreur, ils le savent très bien au gouvernement mondial. Aller, repose toi maintenant. »

Alors qu’elle disparaissait, l’Adjudant regarda aux loin, le même sourire que la Madrina aux lèvres.

-« Merci maman. »




Voguant sur cette mer calme, Isaia, Charline, Yvan et Shane continuèrent tranquillement leur route.
Malgré l’ambiance jamais au beau fixe, l’atmosphère était elle aussi moins pesante sur les embarcations.
Isaia et Shane étaient tout particulièrement de bonne humeur.

-« Depuis qu’on est parti de Tre, et ça ne fait qu’un jour, vous êtes plus enthousiastes que d’habitude, surtout toi Isaia. Ça fait peur tout ça… » Lança Yvan

Charline qui était sur le bateau continuait ses expériences sur quelques cadavres qu’elle pu avoir avant de partir. Complètement absorbée, elle laissa tout de même traîner une oreille. C’est que sa curiosité lui piquait au vif à elle aussi.

Shane fut le premier à répondre.

-« Oh c’est juste que j’ai adoré ce petit séjour, j’espère que le reste de notre voyage sera aussi sympa ! »

Isaia lui lança un regard à faire frémir un mort, morts qui se trouvaient entre les mains de Charline. Puis il sourit et répondit à son tour.

-« T’as de la chance qu’Yvan et Charline aient appuyé ta demande de continué le voyage avec nous mais surtout, t’as de la chance qu’Yvan ait gagné le pari… » Dit-il avant d’ajouter.
-« Ma soif de sang… Elle a été étanché l’espace de quelque jour grâce à la mort de ce gamin… Un gamin fort intéressant… Mais maintenant ça me reprend alors ne trainons pas. »

Tandis qu’Yvan le fusillait du regard en réfrénant son envie de le tuer, que Shane retourna vaquer à ses plans secrets, Charline s’arrêta pour satisfaire sa curiosité.

-« Isaia. Avant qu’on ne parte de Tre, tu as discuté avec ce vieil homme… De quoi parliez-vous ? »

Isaia lui sourit  froidement et lui répondit calmement.

-« Oooh de rien, de rien… Mais ne t’étonne pas si nous le revoyons de nouveau ! »

Charline lui adressa la face la plus stoïque avant de regagner ses activités. Isaia alla s’installer à l’avant du bateau, là où sa mini forge était installé et commença à forger.

-« Je sens que ma nouvelle lame va se régaler… »

FIN
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Message par Unholyscream Lun 13 Avr - 20:39

resume:

Commentaire :
Bonne aventure ! Je dirais qu'elle se découpe en deux parties... J'ai beaucoup aimé la première partie, avec l'ascension de Shane au sein de la mafia et la plan de Lahel pour instiguer le chaos. Et la deuxième partie est un bordel monstrueux mais c'était le but et j'ai trouvé bien foutu ! Le scénar est bien pensé (même si j'ai trouvé que y'avait un tout petit trop de rebondissements, j'ai failli m'y perdre). Si je devais émettre une critique négative je dirais que certains passages auraient gagné à être un peu plus développé, mais on va pas chipoter. Razz


Récompenses :
Isaia :  +20 000 000
Yvan : +15 000 000
Shane : + 30 000 000 (bonus de première aventure compris)


Maintenant voue moi un culte. Merci pour cette aventure !










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