L'Ascension
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L'Ascension
Aventure de Monkey D Kurama et Gear 2nd. En espérant qu'elle plaise à ceux qui la liront
Les yeux encore flous, des coups de marteaux semblant avoir trouvé comme cible l'intérieur de son crâne, Peter releva le haut de son corps avant de s'asseoir en tailleur. Tentant de faire appel à sa mémoire encore endormie, il n'arrivait à l'heure actuelle qu'à se poser une seule et simple question :
Peter: Bordel, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Regardant autour de lui, il put rapidement repérer ses deux compagnons de voyage étendus sur le sol. Après avoir donné quelques légères claques à Kaze pour lui faire reprendre ses esprits, il tenta d'aller réveiller une jeune femme aux cheveux rouges clairs d'un baiser tel un prince charmant. Après avoir doucement posé sa main sur la joue de celle-ci, alors qu'il s'approchait lentement de son but, il se retrouva d'un coup envoyé bouler sur le côté avec comme seule information une puissante douleur sur la joue gauche.
Lina: Essayes encore de faire ça et tu y perds tes doigts.
Peter: Le prend pas comme ça Lina, c'était pour rire !
Encore raté, se chuchota-t-il à lui-même en esquissant un sourire.
Quelques heures plus tôt
Kaze: J'aperçois une terre un peu plus loin, c'est celle qu'indique la carte Mais vous devriez plutôt venir voir ça.
Prenant la longue-vue à son navigateur, la capitaine siffla d'admiration avant de froncer les sourcils.
Peter: C'est pas une île, c'est une montagne. Et une grosse.
Kaze haussa les épaules pour dire qu'il en pensait la même chose, mais qu'il n'avait aucune information supplémentaire. Alors que le Captain Kansas naviguait fièrement en direction de l'île/montagne, chacun se préparait à embarquer en exprimant sa joie à sa manière. Peter criait, Kaze souriait et Lina affûtait son sabre. Malgré le fait qu'ils se connaissaient tous les trois depuis peu de temps, une sorte de cohésion silencieuse semblait s'être mise en place dans l'équipage, et chacun en était satisfait.
Après quelques minutes, l'énorme montagne devint plus nette à la vue de l'équipage. Elle était gigantesque, puisqu'elle recouvrait entièrement l'île. Sa hauteur devait avoisiner les sept-mille mètres au moins, une première pour eux. Elle semblait à vue d’œil parcourue de galeries (Peter avait rigolé en parlant de "montagne-gruyère") en tout genre ainsi qu'à moitié recouverte d'arbres et autres végétaux. Nul doute qu'un écosystème régnait également sur cette île qui malgré son apparence était ressemblait à une île tout ce qu'il y avait de plus normal. Peut-être même y avait -il par chance des habitants et des commerces pour la ration de l'équipage.
Cependant l'attention des pirates fut attirée comme par un puissant aimant vers le sommet de la montagne. Celui-ci était entouré et presque recouvert d'épais nuages sombres, formant un cercle mal tracé autour du pic, invisible de leur position. Mais le plus impressionnant restait la lumière qu'on pouvait même malgré la distance estimer aveuglante. Elle semblait venir... Du ciel, et était visible à l'épicentre des nuages. Une lumière divine peut-être, proposa Kaze. Les yeux de Peter devinrent flamboyants.
Peter: Sérieux !? Les nymphes doivent être de ces canons !
Kaze soupira, le mal était fait. Les chances que cette lumière mène au paradis étaient relativement très faibles voire inexistantes, mais voyant Peter s'imaginer des dizaines de scénarios et faire partager sa joie de vivre à l'équipage fit tenir sa langue à l'homme électrique. Que cela devait être beau de vivre sans peur, d'avoir un rêve basé sur l'aventure, pensa-t-il. Soudain, alors que Peter faisait le pitre, que Lina était toujours occupée de son sabre court et que Kaze était perdu dans ses pensées, le bateau tangua violemment. Une secousse se fit ressentir à bord.
Puis une deuxième, puis une troisième plus violente. Le bateau manqua de se retourner plusieurs fois mais tint bon, et les secousses finirent par s'arrêter. Avant même que Peter ai pu demander si tout le monde allait bien, le bateau fut poussé en avant tel un boulet de canon comme si une force monstrueuse s'était mise derrière pour le faire avancer. Il percuta violemment la côte sur le flanc et chacun des pirates furent éjectés au pied de la montagne.
Re: L'Ascension
South Blue, par une journée plutôt banale. Un bête bateau de pêcheur était tranquillement en train de dériver. Vue comme ça il pourrait sembler totalement abandonné, mais en s’approchant un peu la situation était tout de suite plus claire. Les trois hommes se trouvant dessus étaient tout simplement en train de dormir. De ce fait ils ne remarquèrent pas l’approche de l’île. Une immense montagne surmontée d’une couronne de nuages. Ils ne remarquèrent pas non plus l’ombre qui vint se glisser sous le bateau. Ce qu’ils remarquèrent très bien en revanche fut la secousse qui suivit, surtout Isgny Holmes qui dans un hurlement se retrouva à la mer. Un petit homme bleu s’empressa de sauter à sa suite tandis que le troisième tentait de comprendre ce qu’il venait de se passer. Il était en train de suivre l’ombre des yeux lorsque qui entendit le bruit de ses compagnons qui remontaient à bord derrière lui. La petite méduse qui soutenait l’homme chat tenta de lui expliquer.
- J’ai vu ce qu’il vient de se passer en allant sous l’eau… Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’une énorme secousse vint faire tanguer le bateau.
C’est à ce moment-là qu’ils remarquèrent l’île toute proche. Dans un même élan ils se mirent en branle et ouvrir la voile afin de gagner le plus de temps possible pour tenter de survivre. Alors qu’ils étaient à quelques encablures de la plage un énorme coup vint les propulser en avant jusqu’à celle-ci.
Les trois hommes, complètement sonnés par les évènements, prirent un certain temps à se relever. C’est encore sous le choc qu’Amaruko déclara.
- Bordel ! C’était quoi ça !
- Un poisson, un énorme poisson ! Hurla le petit homme.
- Quoi ?! Un poisson a fait chavirer notre bateau ? Répondit Amaruko. Il manquait plus que ça… Je pensais qu’après les évènements de Mehitva on aurait le droit à un peu de repos… Soupira le capitaine.
Un long silence suivit, tous se rappelait leur périple de la précédente île. Ils se reposèrent ainsi quelques temps. Puis Amaruko repris la parole.
- Bon, puisque que l'on se retrouve sur cette île autant la visiter. Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Ça me va. Répondit Isgny.
- Moi aussi ! S'enthousiasma Nupsos.
C’est ainsi que nos trois amis commencèrent à s’aventurer dans la forêt proche de la plage. Ils avaient en fait atterrit dans une sorte de petite crique. Le pitoyable bateau de pêcheur échoué au milieu de la plage était relativement protégé de potentiels dangers. Ils ne prirent donc pas trop de précautions qu’en à sa protection.
Apparemment la forêt ne semblait pas trop étrange, bien que les arbres aient un drôle d’aspect. Il y avait même, de-ci de-là quelques monstrueuses fleurs dont ils voyaient avec peine les pétales tant ils étaient haut. Amaruko mit cela sur le compte d’une flore spécifique à l’île. Tout en avançant aux travers des arbres qui formaient quasiment un mur végétal le petit groupe commença à parler de choses et d’autres, persuadé d’être seuls.
- Dites-moi, commença Amaruko, maintenant que l’on est trois on devrait régler certains points vis-à-vis de l’équipage, vous ne trouvez pas ?
- Quels points ? Demanda le chat.
- Eh bien, continua le capitaine, je ne sais pas moi. On devrait peut-être chercher un nom d’équipage, un bateau, un Jolly Roger… Ce genre de choses quoi.
- Bonne idée ! Intervint enthousiaste la méduse multi-centenaire. Je suppose que l’on devrait d’abord trouver un nom pour l’équipage non ?
- Je suppose oui. Si vous avez des suggestions c’est le mome… Amaruko dû stopper ici sa phrase tant il fut atterré par ce qu’il avait en face de lui. Là, au centre d’une clairière, se trouvait une monstrueuse fourmi, tranquillement en train de ramener une quelconque source de nourriture.
- Une fourmi maintenant… Restons cachés, les fourmis sont rarement seules généralement. Chuchota le jeune garde tout en reculant doucement pour se mettre d’avantage à l’abri.
C’est à ce moment précis que tout dégénéra. Comme il ne regardait pas où il allait il rencontra une surface relativement velue. En se retournant il constata l’horrible réalité. Il venait de rencontrer la patte d’une des congénères de la fourmi qu’ils essayaient de fuir. Nupsos ne put refouler un petit crie que l’insecte ne put s’empêcher d’entendre.
- Ok, je pense qu’il est venu le temps de fuir… Soupira rageusement Amaruko.
- J’ai vu ce qu’il vient de se passer en allant sous l’eau… Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’une énorme secousse vint faire tanguer le bateau.
C’est à ce moment-là qu’ils remarquèrent l’île toute proche. Dans un même élan ils se mirent en branle et ouvrir la voile afin de gagner le plus de temps possible pour tenter de survivre. Alors qu’ils étaient à quelques encablures de la plage un énorme coup vint les propulser en avant jusqu’à celle-ci.
Les trois hommes, complètement sonnés par les évènements, prirent un certain temps à se relever. C’est encore sous le choc qu’Amaruko déclara.
- Bordel ! C’était quoi ça !
- Un poisson, un énorme poisson ! Hurla le petit homme.
- Quoi ?! Un poisson a fait chavirer notre bateau ? Répondit Amaruko. Il manquait plus que ça… Je pensais qu’après les évènements de Mehitva on aurait le droit à un peu de repos… Soupira le capitaine.
Un long silence suivit, tous se rappelait leur périple de la précédente île. Ils se reposèrent ainsi quelques temps. Puis Amaruko repris la parole.
- Bon, puisque que l'on se retrouve sur cette île autant la visiter. Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Ça me va. Répondit Isgny.
- Moi aussi ! S'enthousiasma Nupsos.
C’est ainsi que nos trois amis commencèrent à s’aventurer dans la forêt proche de la plage. Ils avaient en fait atterrit dans une sorte de petite crique. Le pitoyable bateau de pêcheur échoué au milieu de la plage était relativement protégé de potentiels dangers. Ils ne prirent donc pas trop de précautions qu’en à sa protection.
Apparemment la forêt ne semblait pas trop étrange, bien que les arbres aient un drôle d’aspect. Il y avait même, de-ci de-là quelques monstrueuses fleurs dont ils voyaient avec peine les pétales tant ils étaient haut. Amaruko mit cela sur le compte d’une flore spécifique à l’île. Tout en avançant aux travers des arbres qui formaient quasiment un mur végétal le petit groupe commença à parler de choses et d’autres, persuadé d’être seuls.
- Dites-moi, commença Amaruko, maintenant que l’on est trois on devrait régler certains points vis-à-vis de l’équipage, vous ne trouvez pas ?
- Quels points ? Demanda le chat.
- Eh bien, continua le capitaine, je ne sais pas moi. On devrait peut-être chercher un nom d’équipage, un bateau, un Jolly Roger… Ce genre de choses quoi.
- Bonne idée ! Intervint enthousiaste la méduse multi-centenaire. Je suppose que l’on devrait d’abord trouver un nom pour l’équipage non ?
- Je suppose oui. Si vous avez des suggestions c’est le mome… Amaruko dû stopper ici sa phrase tant il fut atterré par ce qu’il avait en face de lui. Là, au centre d’une clairière, se trouvait une monstrueuse fourmi, tranquillement en train de ramener une quelconque source de nourriture.
- Une fourmi maintenant… Restons cachés, les fourmis sont rarement seules généralement. Chuchota le jeune garde tout en reculant doucement pour se mettre d’avantage à l’abri.
C’est à ce moment précis que tout dégénéra. Comme il ne regardait pas où il allait il rencontra une surface relativement velue. En se retournant il constata l’horrible réalité. Il venait de rencontrer la patte d’une des congénères de la fourmi qu’ils essayaient de fuir. Nupsos ne put refouler un petit crie que l’insecte ne put s’empêcher d’entendre.
- Ok, je pense qu’il est venu le temps de fuir… Soupira rageusement Amaruko.
Monkey D Kurama- Flemmard émérite
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Re: L'Ascension
Les yeux tournés vers le sommet énigmatique de la montagne, l'équipage restait silencieux et tentait de se remettre rapidement de leurs quelques blessures qui, bienheureusement, semblaient superficielles.
Peter: Ha ! Nous y voilà donc, à l'assaut ! Lança t-il avec un grand sourire tout en sautant le poing en l'air.
Lina: T'as raison, à l'assaut ! Peter le singe, nouveau roi de la montagne, Ironisa Lina dont les lèvres formaient un léger rictus taquin.
Peter fit la moue. Il savais que Lina avait sa propre façon de l'asticoter tout autant que lui aimait l'embêter. Evidemment, elle a avait toujours le dernier mot. Tss, normalement le dialecte du dragueur ne souffre aucune forme d'adversité, cette fille était vraiment quelque chose, elle allait ployer un jour, c'était sûr ! Pensa Peter.
Marchant le long du pied de la montagne, les Kansa's pirates aperçurent alors une petit forêt baignée de lumière et longée par une petite rivière qui semblait néanmoins profonde. Approchant, Kaze fut le premier à se détailler la flore dans sa tête pour la simple raison qu'elle ressemblait beaucoup à celle de son enfance. Son enfance qui le traumatisait tant, mais dont les merveilleux souvenirs qu'il en avait avant l'accident était merveilleux et intarissables. Approchant d'un Kona, il commença à toucher l'écorce avec l'esprit plein de nostalgie. Il n'en avait pas revu depuis tellement d'années... Ces arbres si particuliers étaient souvent le point de ralliement de lui et ses amis lorsqu'ils préparaient quelque chose ou souhaitaient simplement se retrouver, dans le temps.
La phrase "De beaux souvenirs peuvent vous sauver la vie" traversa l'esprit de L'homme électrique et, refermant la main après l'avoir glissé le long de l'arbre, il se retourna et regarda ce que faisaient ses compagnons. Lina n'observait rien de particulier et semblait aussi froide que d'habitude, guerre intéressée par la flore de cette île. Cependant, un examen minuscieux de son visage permettait de voir pour qui la connaissait qu'elle trouvait cet endroit reposant, et il semblait légèrement l'adoucir. "Chacun d'entre nous doit avoir des souvenirs dans une forêt à l'apparence aussi belle que banale" pensa Kaze. Ainsi, laissant ses amis en paix avec leurs souvenirs, il traversa le petit chemin de fleurs pour aller boire l'eau de la rivière. Délicatement, il se baissa et approcha son visage de l'eau translucide pour estimer la profondeur. Ouvrant de grands yeux, il vit que celle-ci était invisible. Le fond de cette rivière était si loin qu'il était impossible de l'estimer, ce qui pour ce genre de léger courant d'eau était une première à la connaissance de Batteria.
Ce dernier approcha alors timidement ses mains de l'eau qu'il prit, puis amena ensuite à sa bouche. Aaah, quel plaisir. Il ne s'était pas désaltéré depuis des heures avec l'accident du bateau et ce filet froid qui coulait à l'intérieur de sa gorge jusqu'à son estomac le ravit. Voulant prendre une deuxième gorgée, il renouvela l'expérience. Cependant, pile au moment où ses mains touchèrent de nouveau l'eau, Kaze se sentit happé d'un grand coup vers la rivière et fut incapable de lutter dans la position accroupie dans laquelle il se trouvait.
Un grand "PLOUF" retentit et le temps de réaction de Peter et Lina fut d'une rapidité difficilement mesurable. Cette dernière enleva ses chaussures et plongea à la rescousse de son compagnon. Etant la seule à ne pas posséder de Fruit du Démon dans l'équipage, elle était le seule recourt de celui-ci lorsque l'un d'eux tombait à l'eau, aussi la vivacité d'esprit qu'elle avait acquis de son long entraînement sur la voie du sabre était d'un grand secours. L'eau translucide était extrêmement bénéfique pour Lina, qui de ce fait n'avait pas à se forcer pour repérer Kaze. Celui-ci continuait son chemin vers le fond, happé par ce qui semblait être une écrevisse... Géante.
Laissant de côté sa surprise, la pirate tenta d'accélérer sans grand succès vers le crustacé qui allait bien plus vite qu'elle, il fallait rapidement qu'elle rattrape Kaze et le ramène à la surface car leur temps à tous les deux était compté sous l'eau. Soudain, pour compléter cette faune marine disproportionné, un brochet d'une dizaine de mètres vint de sa bouche coincer l'écrevisse, espérant surement en faire son dîner. Profitant de cette chance inespérée, Lina déjà quasiment à bout de souffle agrippa Kaze, finalement délaissé par le crustacé qui combattait farouchement pour sa carapace, puis entreprit la remontée en espérant ne pas croiser de nouvelles surprises avant d'avoir atteint de l'air.
Un autre plouf retentit, puis deux grandes inspirations. Peter était penché sur la berge avec un visage inquiet et était désormais soulagé de savoir ses amis en sécurité. L'impuissance n'était pas du tout un sentiment dont il était familier, et il lui arrivait de maudire son fruit du démon qu'il adorait cependant à cause de cette incapacité à nager. Aidant ses compagnons à remonter, il entendit des bruits de sabots derrière lui. Le bruit causé par cette petite plongée avait du attirer pas mal de créatures et le Sanglier de deux mètres de haut ne semblait pas tellement avoir envie de tailler la bavette, pas plus que le bison qui - était-il réellement possible qu'il mesure moins d'un mètre de haut - commençait déjà à charger. Si la charge du bison semblait de circonstance à faire moins mal que celle du Sanglier qui n'allait pas tarder, Peter savait qu'il fallait quand même être pleinement concentré pour l'arrêter.
Ainsi, se rappelant les bonnes vieilles habitudes de son jeu du "Faucheur" qu'il adorait et voulait partager partout où il passait, Le pirate aux cheveux sombres se cambra un peu, positionnant ses jambes écartées un peu en arrière tandis qu'il avançait son buste. Les mains également écartés, orientées vers l'intérieur et positionnées devant lui, c'est avec un sourire carnassier que Peter attendait la charge de l'animal cornu. Lorsque le choc vint, Peter se rendit compte qu'il avait surestimé la bête. Un bison tel qu'il en connaissait aurait surement fait le poids, mais celui-ci était clairement d'un autre acabit. Etant bien plus petit que la normale, il était également bien moins fort et le pirate l'envoya voltiger à plusieurs mètres après l'avoir saisi par les cornes.
Deuxième round, la charge du Sanglier. Le sourire de Peter s'étira, car il était excité de ce combat de force pure qui approchait. Un homme normal aurait simplement prit ses jambes à son coups. Cinq ou six hommes normaux auraient essayé d'arrête la bête mais se seraient fait lamentablement écrasés. Mais pas lui. Sa force était l'une de ses fierté, et son goût pour les challenges en était une autre.
Peter: Amène toi. Tu finiras dans mon pâté de ce soir.
Comme si ce dernier l'avait compris, il démarra sa charge en grommelant d'un cri d'une force étonnante et souffla une quantité d'air impressionnante de ses narines. Le combat était réel, un Peter détendu mais diablement concentré contre une énorme bête pesant surement dix fois son poids complètement énervée. BAM. Le choc sembla voir son impact retransmis sur plusieurs mètres et Lina et Kaze durent reculer de quelques pas tant la percussion leur avait brisé les tympans. Peter recula de quelques mètres également sous la puissance de la majestueuse bête, mais ralentit à un certain moment. Il avait arrêté la charge, ce qui représentait déjà un formidable exploit en soi, mais le duel était loin d'être fini. La bête avait perdu son élan, mais pas sa force colossale. Alors qu'aucun des deux ne ployait, Peter, se sachant incapable de repousser son adversaire, se pencha en arrière et utilisant la force de la charge de la bête, la souleva momentanément au-dessus de lui puis l'écrasa si fort au sol qu'un cratère se forma.
Haletant et en sueur, Peter se mit à souffler et se retourna pour voir la bête. Elle avait mené un fier combat, ainsi elle méritait une mort digne. Levant la tête vers ses deux compagnons, ceux-ci comprirent aussitôt.
"Dedo Paralizante"
"Burittsu no Ōkami"
Alors que Kaze leva son index en direction de la bête pour l'immobiliser d'une décharge électrique, Lina en profita pour éxécuter son style Iai et trancher la tête de l'animal d'un coup sec et rapide, promettant à celui-ci une mort sans souffrance.
Peter: Merci à vous. Si on en profitait pour manger ? Tout cet exercice m'a donné ouvert l'appétit, proposa Peter en se frottant les mains.
Kaze: Je suis d'accord, j'ai une de ces faims !
Pour montrer son approbation, Lina alluma le feu tandis que les deux hommes dépeçaient la fière bête. Une vingtaine de minutes plus tard, tout était prêt et ils purent se remplir l'estomac d'une délicieuse viande de Sanglier. Kaze sursauta d'un coup, car il avait senti que quelque chose lui touchait le bras. Baissant les yeux, il aperçut une minuscule girafe haute d'une dizaine de centimètres.
Kaze: Je crois comprendre ce qui se passe sur cette île, commença l'homme à la peau d'ébène en arrachant un autre morceau de viandre de ses dents. Je crois que l'écosystème de l'île est particulier, qu'il est inversé. Une écrevisse géante, Un brochet plus petit qu'elle mais tout de même énorme, une énorme sanglier, un petit bison, une girafe minuscule...
En gros, plus l'animal est grand normalement, plus il devient petit ici, et inversement.
Peter: En voilà une super nouvelle. Sachant qu'il y'a plus d'un million de fois plus d'insectes que d'animaux sur cette terre, ça veut dire que l'île doit être sacrément peuplée.
Lina: Insecte, Animal, quelle que soit la créature qui se mettra en travers de notre chemin, elle tâtera de mon sabre.
Peter: Pourquoi tant de haine, ma chère Lina ? Pauvres créatures...
Alors que l'équipage continuait tranquillement son festin, des bruits sourds correspondant au déplacement d'un troupeau s’approchèrent. Au moment où ils devinrent plus nets, des fourmis par dizaines apparurent au loin. Elles semblaient directement venir sur leur position, aussi l'équipage rempila vite faite ses bagages et commença à se lever, se préparant soit à courir soit à esquiver.
Peter: C'est moi où elles poursuivent des gens ?
Kaze: J'approuve, elles poursuivent des gens.
Nupsos: Bordel, on va courir combien de temps comme ça ?
Amaruko: J'en sais rien moi. Pour l'instant, on court.
Peter: Salut les gars, vous faites quoi ?
Amaruko: Ben là comme tu vois, on court. Si vous tenez à la vie, je vous propose de courir avec nous.
Lina: Pourquoi courir quand on peut trancher les pattes de ses adversaires et les empêcher de nous poursuivre ?
Amaruko: Vu comme ça...
Peter: Ha ! Nous y voilà donc, à l'assaut ! Lança t-il avec un grand sourire tout en sautant le poing en l'air.
Lina: T'as raison, à l'assaut ! Peter le singe, nouveau roi de la montagne, Ironisa Lina dont les lèvres formaient un léger rictus taquin.
Peter fit la moue. Il savais que Lina avait sa propre façon de l'asticoter tout autant que lui aimait l'embêter. Evidemment, elle a avait toujours le dernier mot. Tss, normalement le dialecte du dragueur ne souffre aucune forme d'adversité, cette fille était vraiment quelque chose, elle allait ployer un jour, c'était sûr ! Pensa Peter.
Marchant le long du pied de la montagne, les Kansa's pirates aperçurent alors une petit forêt baignée de lumière et longée par une petite rivière qui semblait néanmoins profonde. Approchant, Kaze fut le premier à se détailler la flore dans sa tête pour la simple raison qu'elle ressemblait beaucoup à celle de son enfance. Son enfance qui le traumatisait tant, mais dont les merveilleux souvenirs qu'il en avait avant l'accident était merveilleux et intarissables. Approchant d'un Kona, il commença à toucher l'écorce avec l'esprit plein de nostalgie. Il n'en avait pas revu depuis tellement d'années... Ces arbres si particuliers étaient souvent le point de ralliement de lui et ses amis lorsqu'ils préparaient quelque chose ou souhaitaient simplement se retrouver, dans le temps.
La phrase "De beaux souvenirs peuvent vous sauver la vie" traversa l'esprit de L'homme électrique et, refermant la main après l'avoir glissé le long de l'arbre, il se retourna et regarda ce que faisaient ses compagnons. Lina n'observait rien de particulier et semblait aussi froide que d'habitude, guerre intéressée par la flore de cette île. Cependant, un examen minuscieux de son visage permettait de voir pour qui la connaissait qu'elle trouvait cet endroit reposant, et il semblait légèrement l'adoucir. "Chacun d'entre nous doit avoir des souvenirs dans une forêt à l'apparence aussi belle que banale" pensa Kaze. Ainsi, laissant ses amis en paix avec leurs souvenirs, il traversa le petit chemin de fleurs pour aller boire l'eau de la rivière. Délicatement, il se baissa et approcha son visage de l'eau translucide pour estimer la profondeur. Ouvrant de grands yeux, il vit que celle-ci était invisible. Le fond de cette rivière était si loin qu'il était impossible de l'estimer, ce qui pour ce genre de léger courant d'eau était une première à la connaissance de Batteria.
Ce dernier approcha alors timidement ses mains de l'eau qu'il prit, puis amena ensuite à sa bouche. Aaah, quel plaisir. Il ne s'était pas désaltéré depuis des heures avec l'accident du bateau et ce filet froid qui coulait à l'intérieur de sa gorge jusqu'à son estomac le ravit. Voulant prendre une deuxième gorgée, il renouvela l'expérience. Cependant, pile au moment où ses mains touchèrent de nouveau l'eau, Kaze se sentit happé d'un grand coup vers la rivière et fut incapable de lutter dans la position accroupie dans laquelle il se trouvait.
Un grand "PLOUF" retentit et le temps de réaction de Peter et Lina fut d'une rapidité difficilement mesurable. Cette dernière enleva ses chaussures et plongea à la rescousse de son compagnon. Etant la seule à ne pas posséder de Fruit du Démon dans l'équipage, elle était le seule recourt de celui-ci lorsque l'un d'eux tombait à l'eau, aussi la vivacité d'esprit qu'elle avait acquis de son long entraînement sur la voie du sabre était d'un grand secours. L'eau translucide était extrêmement bénéfique pour Lina, qui de ce fait n'avait pas à se forcer pour repérer Kaze. Celui-ci continuait son chemin vers le fond, happé par ce qui semblait être une écrevisse... Géante.
Laissant de côté sa surprise, la pirate tenta d'accélérer sans grand succès vers le crustacé qui allait bien plus vite qu'elle, il fallait rapidement qu'elle rattrape Kaze et le ramène à la surface car leur temps à tous les deux était compté sous l'eau. Soudain, pour compléter cette faune marine disproportionné, un brochet d'une dizaine de mètres vint de sa bouche coincer l'écrevisse, espérant surement en faire son dîner. Profitant de cette chance inespérée, Lina déjà quasiment à bout de souffle agrippa Kaze, finalement délaissé par le crustacé qui combattait farouchement pour sa carapace, puis entreprit la remontée en espérant ne pas croiser de nouvelles surprises avant d'avoir atteint de l'air.
Un autre plouf retentit, puis deux grandes inspirations. Peter était penché sur la berge avec un visage inquiet et était désormais soulagé de savoir ses amis en sécurité. L'impuissance n'était pas du tout un sentiment dont il était familier, et il lui arrivait de maudire son fruit du démon qu'il adorait cependant à cause de cette incapacité à nager. Aidant ses compagnons à remonter, il entendit des bruits de sabots derrière lui. Le bruit causé par cette petite plongée avait du attirer pas mal de créatures et le Sanglier de deux mètres de haut ne semblait pas tellement avoir envie de tailler la bavette, pas plus que le bison qui - était-il réellement possible qu'il mesure moins d'un mètre de haut - commençait déjà à charger. Si la charge du bison semblait de circonstance à faire moins mal que celle du Sanglier qui n'allait pas tarder, Peter savait qu'il fallait quand même être pleinement concentré pour l'arrêter.
Ainsi, se rappelant les bonnes vieilles habitudes de son jeu du "Faucheur" qu'il adorait et voulait partager partout où il passait, Le pirate aux cheveux sombres se cambra un peu, positionnant ses jambes écartées un peu en arrière tandis qu'il avançait son buste. Les mains également écartés, orientées vers l'intérieur et positionnées devant lui, c'est avec un sourire carnassier que Peter attendait la charge de l'animal cornu. Lorsque le choc vint, Peter se rendit compte qu'il avait surestimé la bête. Un bison tel qu'il en connaissait aurait surement fait le poids, mais celui-ci était clairement d'un autre acabit. Etant bien plus petit que la normale, il était également bien moins fort et le pirate l'envoya voltiger à plusieurs mètres après l'avoir saisi par les cornes.
Deuxième round, la charge du Sanglier. Le sourire de Peter s'étira, car il était excité de ce combat de force pure qui approchait. Un homme normal aurait simplement prit ses jambes à son coups. Cinq ou six hommes normaux auraient essayé d'arrête la bête mais se seraient fait lamentablement écrasés. Mais pas lui. Sa force était l'une de ses fierté, et son goût pour les challenges en était une autre.
Peter: Amène toi. Tu finiras dans mon pâté de ce soir.
Comme si ce dernier l'avait compris, il démarra sa charge en grommelant d'un cri d'une force étonnante et souffla une quantité d'air impressionnante de ses narines. Le combat était réel, un Peter détendu mais diablement concentré contre une énorme bête pesant surement dix fois son poids complètement énervée. BAM. Le choc sembla voir son impact retransmis sur plusieurs mètres et Lina et Kaze durent reculer de quelques pas tant la percussion leur avait brisé les tympans. Peter recula de quelques mètres également sous la puissance de la majestueuse bête, mais ralentit à un certain moment. Il avait arrêté la charge, ce qui représentait déjà un formidable exploit en soi, mais le duel était loin d'être fini. La bête avait perdu son élan, mais pas sa force colossale. Alors qu'aucun des deux ne ployait, Peter, se sachant incapable de repousser son adversaire, se pencha en arrière et utilisant la force de la charge de la bête, la souleva momentanément au-dessus de lui puis l'écrasa si fort au sol qu'un cratère se forma.
Haletant et en sueur, Peter se mit à souffler et se retourna pour voir la bête. Elle avait mené un fier combat, ainsi elle méritait une mort digne. Levant la tête vers ses deux compagnons, ceux-ci comprirent aussitôt.
"Dedo Paralizante"
"Burittsu no Ōkami"
Alors que Kaze leva son index en direction de la bête pour l'immobiliser d'une décharge électrique, Lina en profita pour éxécuter son style Iai et trancher la tête de l'animal d'un coup sec et rapide, promettant à celui-ci une mort sans souffrance.
Peter: Merci à vous. Si on en profitait pour manger ? Tout cet exercice m'a donné ouvert l'appétit, proposa Peter en se frottant les mains.
Kaze: Je suis d'accord, j'ai une de ces faims !
Pour montrer son approbation, Lina alluma le feu tandis que les deux hommes dépeçaient la fière bête. Une vingtaine de minutes plus tard, tout était prêt et ils purent se remplir l'estomac d'une délicieuse viande de Sanglier. Kaze sursauta d'un coup, car il avait senti que quelque chose lui touchait le bras. Baissant les yeux, il aperçut une minuscule girafe haute d'une dizaine de centimètres.
Kaze: Je crois comprendre ce qui se passe sur cette île, commença l'homme à la peau d'ébène en arrachant un autre morceau de viandre de ses dents. Je crois que l'écosystème de l'île est particulier, qu'il est inversé. Une écrevisse géante, Un brochet plus petit qu'elle mais tout de même énorme, une énorme sanglier, un petit bison, une girafe minuscule...
En gros, plus l'animal est grand normalement, plus il devient petit ici, et inversement.
Peter: En voilà une super nouvelle. Sachant qu'il y'a plus d'un million de fois plus d'insectes que d'animaux sur cette terre, ça veut dire que l'île doit être sacrément peuplée.
Lina: Insecte, Animal, quelle que soit la créature qui se mettra en travers de notre chemin, elle tâtera de mon sabre.
Peter: Pourquoi tant de haine, ma chère Lina ? Pauvres créatures...
Alors que l'équipage continuait tranquillement son festin, des bruits sourds correspondant au déplacement d'un troupeau s’approchèrent. Au moment où ils devinrent plus nets, des fourmis par dizaines apparurent au loin. Elles semblaient directement venir sur leur position, aussi l'équipage rempila vite faite ses bagages et commença à se lever, se préparant soit à courir soit à esquiver.
Peter: C'est moi où elles poursuivent des gens ?
Kaze: J'approuve, elles poursuivent des gens.
Nupsos: Bordel, on va courir combien de temps comme ça ?
Amaruko: J'en sais rien moi. Pour l'instant, on court.
Peter: Salut les gars, vous faites quoi ?
Amaruko: Ben là comme tu vois, on court. Si vous tenez à la vie, je vous propose de courir avec nous.
Lina: Pourquoi courir quand on peut trancher les pattes de ses adversaires et les empêcher de nous poursuivre ?
Amaruko: Vu comme ça...
Re: L'Ascension
Amaruko, Nupsos et Isgny courraient à perdre haleine dans la forêt, poursuivi par une horde de fourmis géantes. Ils n’avaient pas réfléchis bien longtemps avant de se décider à se carapater le plus vite possible. Ils gambadaient gaiment à travers les arbres lorsqu’ils commencèrent à apercevoir une lumière provenant d’une clairière au loin. Ils se dirigèrent tout naturellement vers celle-ci, espérant atteindre l’orée de la forêt. En se rapprochant ils virent en fait qu’il s’agissait d’un feu et que des gens mangeaient de la viande autour. Nupsos commença alors à râler.
- Bordel, on va courir combien de temps comme ça ?
- J’en sais rien moi. Pour l’instant, on court. Répondit à bout de souffle Amaruko.
Le groupe à la viande les regarda l’espace d’un instant avec curiosité, jusqu’à ce que l’un d’entre eux leur adressa la parole.
- Salut les gars, vous faites quoi ?
- Ben là comme tu vois, on court. Si vous tenez à la vie, je vous propose de courir avec nous. Répondit Amaruko tout en ralentissant la cadence.
- Pourquoi courir quand on peut trancher les pattes de ses adversaires et les empêcher de nous poursuivre ? Demanda très justement une jeune femme.
Cette fois-ci Amaruko s’arrêta, interloqué. Il regarda rapidement les trois personnes qui lui faisaient fasse. Deux hommes et une femme. L’un avec une chemise, l’autre en pagne et la troisième avec une robe et des talons.
- Vu comme ça… Répondit-il, un peu abasourdi par sa bêtise.
Les trois membres de l’équipage-d’Amaruko firent alors volte-face, prêts à en découdre aux côtés de leurs alliés providentiels. La jeune femme dégaina son sabre et attaqua en première, suivit de près par tous les autres. Faisant preuve d’une incroyable rapidité elle trancha gentiment une patte de la meneuse. Amaruko et l’homme à la chemise foncèrent rapidement vers une autre pendant que les derniers attaquaient ensemble une troisième fourmi. Ces trois dernières émirent toutes un genre de gémissement avant de fuir devant leurs adversaires, peu aptes au combat. Les six personnes présentent se permirent un léger soupir de soulagement, sauf la femme. Celle-ci alors la parole.
- La faiblesse de ces fourmis n’a d’égale que votre couardise.
- Euh… On était clairement en sous nombre. Répondit Nupsos, légèrement excédé.
- Ne vous en faites pas ! On vous comprend parfaitement ! Reprit l’homme à la chemise. Mais au fait, nous ne nous sommes pas encore présentés. Cette magnifique femme est Lina, mon compagnon se nomme Kaze et je suis Peter, capitaine des Kansa’s Pirates.
- Enchanté. Reprit le jeune garde. Voici Nupsos et Isgny. Dit-il en désignant les concernés. Quant à moi je suis Amaruko.
- Enchanté. Répondirent-t-ils en cœur.
- Eh bien, que faites-vous donc sur cette île ? Demanda poliment le boulanger tout en commençant à marcher vers le lieu où les Kansa’s Pirates avaient débuté leur bivouac.
- Eh bien, nous passions près de l’île quand nous avons été attaqués par quelque chose, sans doute un poisson géant. Répondit Kaze.
- Je vois, nous avons eu le même genre de problème, nous nous sommes finalement décidé à visiter l’île. Dit Nupsos.
Peter hocha la tête rêveusement, clairement la tête ailleurs. Ils discutèrent encore un peu, le groupe des Kansa’s ayant offert un peu de leur gibier aux autres. Ils réfléchirent aussi ensemble à ce qui semblait se produire au niveau de l’écosystème de l’île. Ils partagèrent donc leurs hypothèses qui, au final, se recoupaient toutes en une seule : les tailles paraissaient inversées. Amaruko hocha la tête, tout à fait convaincu, en regardant passer un éléphant de quelques centimètres de haut. Des fourmis géantes, des poissons monstrueusement gros, de minuscules mammifères géants. Bref, que d’éléments étranges sur cette île. Peter et Kaze entreprirent aussi de leur parler de l’apparence globale de l’île, Amaruko et ses amis n’ayant pas eu le temps de l’observer de loin. Une montagne géante avec de nombreuses galeries, mais le plus étrange bien entendu, cette espèce de lumière surnaturelle en son sommet. Pendant qu’ils papotaient gentiment autour du feu ils ne remarquèrent pas tout de suite que la nuit était finalement tombée. Ils décidèrent donc de remettre au lendemain leur discussion fort instructive sur la marche à suivre pour la suite.
Ils désignèrent des tours de garde afin de parer à toutes éventualités. Le jeune boulanger pris donc les deux premières heures, peu rassuré à l’idée de rester éveillé seul dans cette sombre forêt. Alors qu’il scrutait angoissé les mouvements invisibles dans les buissons qui bordait l’espèce de clairière dans laquelle ils se trouvaient, il commença à fabuler. Il imagina toute sorte de dangers invisibles, tapis vicieusement dans les fourrés. Pourquoi pas des scarabées géants, se dit-il, ou bien de gigantesques insectes en tout genre. Puis il se dit que les fourmis chassées plus tôt dans la journée pourraient vouloir se venger. Cela ne le rassurait guère, au contraire. Les insectes de l’avaient jamais vraiment mis en confiance, comme pour la plupart des gens. Savoir qu’il pouvait en arriver de géants de toutes parts ne mettrait personne en confiance. Mais alors qu’il était perdu dans ses affabulations il ne remarqua pas l’affaiblissement du feu. Il se leva donc pour remettre quelques brindilles et bûches amassées en prévision des longues veillées qui les attendraient à tour de rôle. Alors qu’il se penchait il crut voir quelque chose passer vivement dans la périphérie de son champ de vision. C’est relativement effrayé qu’il se rassit à son poste, prêt à en découdre et à hurler pour réveiller les autres. Il resta ainsi quelques minutes, toujours à regarder dans la nuit, sombre et obscure. Mais, par précaution, il jugea préférable de faire une ronde. Il se remit donc debout leva sa main pour la positionner sur la garde de sa claymore. Puis doucement et précautionneusement il commença à effectuer des cercles de plus en plus larges autour du feu de camp. Amaruko nota, un sourire jaune aux coins des lèvres, que l’obscurité était affreusement traitre. Evoluant ainsi à tâtons il devait avoir l’aire bien ridicule, à chercher un adversaire invisible et peut-être inexistant. Son imagination était peut-être seulement à l’œuvre, titiller par cette toile noire et vierge qu’est la nuit. Les aventures de la journée n’étaient pas en désaccord avec cette tension. Mais là il le savait, il n’inventait rien, quelque chose était tapit dans l’ombre. Cette chose n’attendait qu’une inattention de sa part, un moment de faiblesse, un relâchement pour les prendre par surprise. Mais alors qu’il allait se décider à se remettre près du feu il sentit quelque chose sur son épaule, vif comme l’éclair il se retourna pour faire face à… Peter qui venait prendre son tour de garde.
- Eh bien, un peu nerveux ? Lui dit-il un grand sourire aux lèvres. Ne t’en fais pas, tu peux allez te coucher.
- Fait gaffe, quelque chose rôde dans les environs, j’en suis certain. Se contenta de répondre Amaruko avant d’aller se coucher. C'est sans être rassuré le moins du monde qu'il alla se coucher.
- Bordel, on va courir combien de temps comme ça ?
- J’en sais rien moi. Pour l’instant, on court. Répondit à bout de souffle Amaruko.
Le groupe à la viande les regarda l’espace d’un instant avec curiosité, jusqu’à ce que l’un d’entre eux leur adressa la parole.
- Salut les gars, vous faites quoi ?
- Ben là comme tu vois, on court. Si vous tenez à la vie, je vous propose de courir avec nous. Répondit Amaruko tout en ralentissant la cadence.
- Pourquoi courir quand on peut trancher les pattes de ses adversaires et les empêcher de nous poursuivre ? Demanda très justement une jeune femme.
Cette fois-ci Amaruko s’arrêta, interloqué. Il regarda rapidement les trois personnes qui lui faisaient fasse. Deux hommes et une femme. L’un avec une chemise, l’autre en pagne et la troisième avec une robe et des talons.
- Vu comme ça… Répondit-il, un peu abasourdi par sa bêtise.
Les trois membres de l’équipage-d’Amaruko firent alors volte-face, prêts à en découdre aux côtés de leurs alliés providentiels. La jeune femme dégaina son sabre et attaqua en première, suivit de près par tous les autres. Faisant preuve d’une incroyable rapidité elle trancha gentiment une patte de la meneuse. Amaruko et l’homme à la chemise foncèrent rapidement vers une autre pendant que les derniers attaquaient ensemble une troisième fourmi. Ces trois dernières émirent toutes un genre de gémissement avant de fuir devant leurs adversaires, peu aptes au combat. Les six personnes présentent se permirent un léger soupir de soulagement, sauf la femme. Celle-ci alors la parole.
- La faiblesse de ces fourmis n’a d’égale que votre couardise.
- Euh… On était clairement en sous nombre. Répondit Nupsos, légèrement excédé.
- Ne vous en faites pas ! On vous comprend parfaitement ! Reprit l’homme à la chemise. Mais au fait, nous ne nous sommes pas encore présentés. Cette magnifique femme est Lina, mon compagnon se nomme Kaze et je suis Peter, capitaine des Kansa’s Pirates.
- Enchanté. Reprit le jeune garde. Voici Nupsos et Isgny. Dit-il en désignant les concernés. Quant à moi je suis Amaruko.
- Enchanté. Répondirent-t-ils en cœur.
- Eh bien, que faites-vous donc sur cette île ? Demanda poliment le boulanger tout en commençant à marcher vers le lieu où les Kansa’s Pirates avaient débuté leur bivouac.
- Eh bien, nous passions près de l’île quand nous avons été attaqués par quelque chose, sans doute un poisson géant. Répondit Kaze.
- Je vois, nous avons eu le même genre de problème, nous nous sommes finalement décidé à visiter l’île. Dit Nupsos.
Peter hocha la tête rêveusement, clairement la tête ailleurs. Ils discutèrent encore un peu, le groupe des Kansa’s ayant offert un peu de leur gibier aux autres. Ils réfléchirent aussi ensemble à ce qui semblait se produire au niveau de l’écosystème de l’île. Ils partagèrent donc leurs hypothèses qui, au final, se recoupaient toutes en une seule : les tailles paraissaient inversées. Amaruko hocha la tête, tout à fait convaincu, en regardant passer un éléphant de quelques centimètres de haut. Des fourmis géantes, des poissons monstrueusement gros, de minuscules mammifères géants. Bref, que d’éléments étranges sur cette île. Peter et Kaze entreprirent aussi de leur parler de l’apparence globale de l’île, Amaruko et ses amis n’ayant pas eu le temps de l’observer de loin. Une montagne géante avec de nombreuses galeries, mais le plus étrange bien entendu, cette espèce de lumière surnaturelle en son sommet. Pendant qu’ils papotaient gentiment autour du feu ils ne remarquèrent pas tout de suite que la nuit était finalement tombée. Ils décidèrent donc de remettre au lendemain leur discussion fort instructive sur la marche à suivre pour la suite.
Ils désignèrent des tours de garde afin de parer à toutes éventualités. Le jeune boulanger pris donc les deux premières heures, peu rassuré à l’idée de rester éveillé seul dans cette sombre forêt. Alors qu’il scrutait angoissé les mouvements invisibles dans les buissons qui bordait l’espèce de clairière dans laquelle ils se trouvaient, il commença à fabuler. Il imagina toute sorte de dangers invisibles, tapis vicieusement dans les fourrés. Pourquoi pas des scarabées géants, se dit-il, ou bien de gigantesques insectes en tout genre. Puis il se dit que les fourmis chassées plus tôt dans la journée pourraient vouloir se venger. Cela ne le rassurait guère, au contraire. Les insectes de l’avaient jamais vraiment mis en confiance, comme pour la plupart des gens. Savoir qu’il pouvait en arriver de géants de toutes parts ne mettrait personne en confiance. Mais alors qu’il était perdu dans ses affabulations il ne remarqua pas l’affaiblissement du feu. Il se leva donc pour remettre quelques brindilles et bûches amassées en prévision des longues veillées qui les attendraient à tour de rôle. Alors qu’il se penchait il crut voir quelque chose passer vivement dans la périphérie de son champ de vision. C’est relativement effrayé qu’il se rassit à son poste, prêt à en découdre et à hurler pour réveiller les autres. Il resta ainsi quelques minutes, toujours à regarder dans la nuit, sombre et obscure. Mais, par précaution, il jugea préférable de faire une ronde. Il se remit donc debout leva sa main pour la positionner sur la garde de sa claymore. Puis doucement et précautionneusement il commença à effectuer des cercles de plus en plus larges autour du feu de camp. Amaruko nota, un sourire jaune aux coins des lèvres, que l’obscurité était affreusement traitre. Evoluant ainsi à tâtons il devait avoir l’aire bien ridicule, à chercher un adversaire invisible et peut-être inexistant. Son imagination était peut-être seulement à l’œuvre, titiller par cette toile noire et vierge qu’est la nuit. Les aventures de la journée n’étaient pas en désaccord avec cette tension. Mais là il le savait, il n’inventait rien, quelque chose était tapit dans l’ombre. Cette chose n’attendait qu’une inattention de sa part, un moment de faiblesse, un relâchement pour les prendre par surprise. Mais alors qu’il allait se décider à se remettre près du feu il sentit quelque chose sur son épaule, vif comme l’éclair il se retourna pour faire face à… Peter qui venait prendre son tour de garde.
- Eh bien, un peu nerveux ? Lui dit-il un grand sourire aux lèvres. Ne t’en fais pas, tu peux allez te coucher.
- Fait gaffe, quelque chose rôde dans les environs, j’en suis certain. Se contenta de répondre Amaruko avant d’aller se coucher. C'est sans être rassuré le moins du monde qu'il alla se coucher.
Monkey D Kurama- Flemmard émérite
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Re: L'Ascension
Regardant son nouveau camarade marcher vers sa tente avant d'y disparaître, Peter réfléchissait. Il s'agissait de sa première véritable aventure avec ses compagnons en tant que pirates, et déjà ils en rencontraient d'autres plutôt sympathiques. Les gens de son village avaient beaucoup critiqué sa décision, allant jusqu'à le traiter de rebut ou autre qualifications relativement vexantes. Mais il n'en avait que faire à présent, cette vie lui plaisait. Entendant le feu crépiter, il sursauta tout en tournant le regard de façon instinctive vers le brasier. Ses réflexions lui avaient presque fait oublier sa situation, et se rappelant les paroles du jeune Amaruko, il se concentra un peu plus sur son environnement, n'oubliant pas être à cet instant le seul obstacle entre les bêtes sauvages et ses compagnons.
Kaze: Ah les tours de garde autour du feu, quelle nostalgie.
Il avait parlé doucement, sans doute pour ne pas surprendre son capitaine. Ce dernier leva les yeux vers son navigateur qui posa ses fesses et s'assit en tailleur à quelques pas de lui.
Peter: Kaze ! C'est déjà à ton tour ? S'étonna Peter.
Kaze: Non non, je n'avais simplement pas vraiment envie de dormir. Et puis, il ne doit rien y avoir de bien folichon à rester seul assis autour d'un feu crépitant.
Peter sourit et donna quelques gentilles claques sur l'épaule de son camarade, en signe de remerciement.
Peter: Que penses-tu de notre rencontre du jour ?
Kaze: Ils ont l'air sympa. Le grand recouvert de noir m'a un peu fait peur au départ mais au final il me fait un peu penser à Lina. Froid et dur en apparence... Mais qui sait ce qui se cache en-dessous.
Peter: T'as pas tort. Maintenant que j'y pense... Commença Peter.
Mais sa phrase ne trouva jamais de fin. Une lance fonça en direction de l'homme bodybuildé qui, surprit, ne parvint à l'éviter que de justesse, déchirant au passage sa chemise et laissant un beau filet écarlate sur son épaule.
Peter: Ma chemise ! Hurla Peter.
Le cri réveilla les dormeurs qui, en moins de quelques secondes, se trouvaient à l'extérieur prêts au combat. Sans rien attendre, Peter se dirigea dans la direction d'où venait l'arme et couru espérant rattraper celui qui risquait d'avoir très mal s'il le retrouvait.
Kaze: Attends Peter, cria Kaze en levant son bras pour tenter de l'arrêter, sans succès.
Nupsos: Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda l'homme-poisson, interloqué.
Kaze: On discutait avec Peter quand une lance a fondu vers lui. Il a eu le temps de bouger mais pas de l'éviter totalement, et elle a... Déchirée sa chemise... Acheva Kaze, dans un regard de peur, en direction de Lina.
Amaruko: Bon et alors? C'est juste une chemise.
Kaze: J'ai vu Peter s'énerver une fois quand quelqu'un a froissé sa chemise... Commença Kaze.
Lina: Finalement, l'expression "avoir la gueule de bois" n'avais jamais été si bien illustrée. Peter a fait rencontrer l'homme et la table.
Amaruko: Ah. On part à sa poursuite ?
Pour réponse, Lina tourna les talons et retourna se coucher. Kaze lança dans un soupir "Vaut mieux pas, au pire on le retrouvera". Le boulanger n'en croyait pas ses yeux. Leur capitaine disparaissait pour une histoire de... De chemise !? Et ses compagnons allaient se coucher comme si de rien n'était. Comme s'ils s'en fichaient royalement. Un peu dégoûté de leur attitude, Amaruko commença à douter sur ses nouveaux amis. Alors que Nupsos proposait de prendre son tour de garde, son capitaine, trop énervé pour dormir, lui répondit finalement qu'il s'en occupait.
L'homme-poisson n'insista pas, et Amaruko resta seul au bord du feu, bouillant de haine sans même réellement savoir pourquoi, les bras croisés et les jambes en tailleur. Était-ce une bonne chose d'être pirate s'ils se souciaient si peu de leurs compagnons? Était-ce ce monde et le style de vie qu'il souhaitait réellement épouser? Continuant à se poser des questions en laissant déborder sa colère, il ne remarqua pas qu'il n'était pas seul.
Isgny: Tu as tort capitaine. Ils n'abandonnent pas leur compagnon. Ils ont simplement, comme moi, vu le regard dans ses yeux. Même si l'histoire n'en vaut à nos yeux pas la peine, pour lui c'est du sérieux. Il n'est pas parti en tant que proie dans cette forêt démentielle. Ce soir, il est le chasseur.
Amaruko, au départ surpris par son camarade, se mit à réfléchir. C'est vrai, il avait eu tort. Il les avait jugés trop vite. S'excusant intérieurement auprès des Kansa's Pirates, il sourit. En homme d'honneur, le boulanger répondit pour remercier son nouveau membre :
Amaruko: Je suis content qu'on t'ai dans l'équipage, Isgny.
Même sans le voir, il put sans peine deviner le léger sourire qui venait d'apparaître sur le visage trop souvent taciturne de l'homme chat posté derrière lui.
***
Au matin, Isgny était le seul homme restant dehors, ayant demandé à son capitaine de finalement prendre du repos après son dixième bâillement. La bête nocturne n'avait pas peur dans les bois, et son métier d'assassin lui avait appris à se reposer en terre hostile sans pour autant dormir, constamment à l'affût. Ainsi, personne ne fut trop fatigué au matin. Lina posa un regard impénétrable sur l'homme-chat, puis le détourna rapidement. Allant s'asseoir avec les autres, elle écouta Amaruko qui prenait alors la parole.
Amaruko: Si j'ai bien compris hier, votre but est de grimper en haut de cette montagne. Pour notre part, il est vrai que nous avions au départ l'intention de simplement visiter, mais il est vrai que cette histoire de lumière "divine" nous intéresse. Pourrions-nous vous accompagner dans votre quête? Demanda poliment l'homme.
Kaze: Je pense pouvoir parler au nom de mon capitaine, et de ma navigatrice - Il tourna la tête vers celle-ci et reçu un hochement tête affirmatif - pour dire que nous en serions ravi. Après tout, plus on est de fous, plus on rit.
Nupsos: Super ! A nous tous, il ne peut rien nous arriver ici !
Kaze: Quelles sont vos qualités respectives sinon ?
Amaruko: Trancher.
Isgny: Tuer.
Nupsos Euuuh... Chercha l'homme-poisson.
Kaze: Je vois. Dit-il sans attendre la réponse du dernier. Personnellement, je ne suis pas vraiment un combattant, sauf si la situation l'exige. La magnifique jeune femme que vous voyez ici est un peu moins pacifique que moi. Quant à notre capitaine. Bon, vous avez déjà saisi. Ironisa-t-il sans toutefois pouvoir masquer totalement la pointe d'inquiétude qui flottait sans sa voix.
Amaruko: Maintenant qu'on a tout ça, on peut y aller je pense! A l'aventure! Cria-t-il en levant le bras.
Nupsos leva également le sien, et le groupe partit en direction d'un sentier qui semblait monter. Tandis que certains espéraient grimper la montagne sans trop de surprises ni de danger, d'autres n'attendaient au contraire que ça. Cependant au vu de ce qui les attendait, la deuxième catégorie s'en retrouverait probablement bien plus ravie...
***
Peter de son côté, avait arrêté de courir. Voilà des heures qu'il avait perdu l'homme qu'il poursuivait, mais il n'était pas décidé à arrêter pour autant. Il venait de se stopper devant une grotte dont l'intérieur était à peine visible. Ses camarades devaient être en sécurité, surtout que le groupe avait dû continuer de voyager ensemble, pensa-t-il. Ainsi il pouvait se concentrer sans peine sur sa quête de vengeance, et faire payer le coupable de son odieux crime. Après quelques secondes de réflexion, sans manquer d'avoir entendu les aigus cris qui semblaient venir de l'intérieur de la caverne, l'homme aux cheveux noirs entra. Les créatures qui se trouveraient sur son chemin n'auraient qu'à payer le prix de sa fureur après tout. La chasse était ouverte.
Kaze: Ah les tours de garde autour du feu, quelle nostalgie.
Il avait parlé doucement, sans doute pour ne pas surprendre son capitaine. Ce dernier leva les yeux vers son navigateur qui posa ses fesses et s'assit en tailleur à quelques pas de lui.
Peter: Kaze ! C'est déjà à ton tour ? S'étonna Peter.
Kaze: Non non, je n'avais simplement pas vraiment envie de dormir. Et puis, il ne doit rien y avoir de bien folichon à rester seul assis autour d'un feu crépitant.
Peter sourit et donna quelques gentilles claques sur l'épaule de son camarade, en signe de remerciement.
Peter: Que penses-tu de notre rencontre du jour ?
Kaze: Ils ont l'air sympa. Le grand recouvert de noir m'a un peu fait peur au départ mais au final il me fait un peu penser à Lina. Froid et dur en apparence... Mais qui sait ce qui se cache en-dessous.
Peter: T'as pas tort. Maintenant que j'y pense... Commença Peter.
Mais sa phrase ne trouva jamais de fin. Une lance fonça en direction de l'homme bodybuildé qui, surprit, ne parvint à l'éviter que de justesse, déchirant au passage sa chemise et laissant un beau filet écarlate sur son épaule.
Peter: Ma chemise ! Hurla Peter.
Le cri réveilla les dormeurs qui, en moins de quelques secondes, se trouvaient à l'extérieur prêts au combat. Sans rien attendre, Peter se dirigea dans la direction d'où venait l'arme et couru espérant rattraper celui qui risquait d'avoir très mal s'il le retrouvait.
Kaze: Attends Peter, cria Kaze en levant son bras pour tenter de l'arrêter, sans succès.
Nupsos: Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda l'homme-poisson, interloqué.
Kaze: On discutait avec Peter quand une lance a fondu vers lui. Il a eu le temps de bouger mais pas de l'éviter totalement, et elle a... Déchirée sa chemise... Acheva Kaze, dans un regard de peur, en direction de Lina.
Amaruko: Bon et alors? C'est juste une chemise.
Kaze: J'ai vu Peter s'énerver une fois quand quelqu'un a froissé sa chemise... Commença Kaze.
Lina: Finalement, l'expression "avoir la gueule de bois" n'avais jamais été si bien illustrée. Peter a fait rencontrer l'homme et la table.
Amaruko: Ah. On part à sa poursuite ?
Pour réponse, Lina tourna les talons et retourna se coucher. Kaze lança dans un soupir "Vaut mieux pas, au pire on le retrouvera". Le boulanger n'en croyait pas ses yeux. Leur capitaine disparaissait pour une histoire de... De chemise !? Et ses compagnons allaient se coucher comme si de rien n'était. Comme s'ils s'en fichaient royalement. Un peu dégoûté de leur attitude, Amaruko commença à douter sur ses nouveaux amis. Alors que Nupsos proposait de prendre son tour de garde, son capitaine, trop énervé pour dormir, lui répondit finalement qu'il s'en occupait.
L'homme-poisson n'insista pas, et Amaruko resta seul au bord du feu, bouillant de haine sans même réellement savoir pourquoi, les bras croisés et les jambes en tailleur. Était-ce une bonne chose d'être pirate s'ils se souciaient si peu de leurs compagnons? Était-ce ce monde et le style de vie qu'il souhaitait réellement épouser? Continuant à se poser des questions en laissant déborder sa colère, il ne remarqua pas qu'il n'était pas seul.
Isgny: Tu as tort capitaine. Ils n'abandonnent pas leur compagnon. Ils ont simplement, comme moi, vu le regard dans ses yeux. Même si l'histoire n'en vaut à nos yeux pas la peine, pour lui c'est du sérieux. Il n'est pas parti en tant que proie dans cette forêt démentielle. Ce soir, il est le chasseur.
Amaruko, au départ surpris par son camarade, se mit à réfléchir. C'est vrai, il avait eu tort. Il les avait jugés trop vite. S'excusant intérieurement auprès des Kansa's Pirates, il sourit. En homme d'honneur, le boulanger répondit pour remercier son nouveau membre :
Amaruko: Je suis content qu'on t'ai dans l'équipage, Isgny.
Même sans le voir, il put sans peine deviner le léger sourire qui venait d'apparaître sur le visage trop souvent taciturne de l'homme chat posté derrière lui.
Au matin, Isgny était le seul homme restant dehors, ayant demandé à son capitaine de finalement prendre du repos après son dixième bâillement. La bête nocturne n'avait pas peur dans les bois, et son métier d'assassin lui avait appris à se reposer en terre hostile sans pour autant dormir, constamment à l'affût. Ainsi, personne ne fut trop fatigué au matin. Lina posa un regard impénétrable sur l'homme-chat, puis le détourna rapidement. Allant s'asseoir avec les autres, elle écouta Amaruko qui prenait alors la parole.
Amaruko: Si j'ai bien compris hier, votre but est de grimper en haut de cette montagne. Pour notre part, il est vrai que nous avions au départ l'intention de simplement visiter, mais il est vrai que cette histoire de lumière "divine" nous intéresse. Pourrions-nous vous accompagner dans votre quête? Demanda poliment l'homme.
Kaze: Je pense pouvoir parler au nom de mon capitaine, et de ma navigatrice - Il tourna la tête vers celle-ci et reçu un hochement tête affirmatif - pour dire que nous en serions ravi. Après tout, plus on est de fous, plus on rit.
Nupsos: Super ! A nous tous, il ne peut rien nous arriver ici !
Kaze: Quelles sont vos qualités respectives sinon ?
Amaruko: Trancher.
Isgny: Tuer.
Nupsos Euuuh... Chercha l'homme-poisson.
Kaze: Je vois. Dit-il sans attendre la réponse du dernier. Personnellement, je ne suis pas vraiment un combattant, sauf si la situation l'exige. La magnifique jeune femme que vous voyez ici est un peu moins pacifique que moi. Quant à notre capitaine. Bon, vous avez déjà saisi. Ironisa-t-il sans toutefois pouvoir masquer totalement la pointe d'inquiétude qui flottait sans sa voix.
Amaruko: Maintenant qu'on a tout ça, on peut y aller je pense! A l'aventure! Cria-t-il en levant le bras.
Nupsos leva également le sien, et le groupe partit en direction d'un sentier qui semblait monter. Tandis que certains espéraient grimper la montagne sans trop de surprises ni de danger, d'autres n'attendaient au contraire que ça. Cependant au vu de ce qui les attendait, la deuxième catégorie s'en retrouverait probablement bien plus ravie...
Peter de son côté, avait arrêté de courir. Voilà des heures qu'il avait perdu l'homme qu'il poursuivait, mais il n'était pas décidé à arrêter pour autant. Il venait de se stopper devant une grotte dont l'intérieur était à peine visible. Ses camarades devaient être en sécurité, surtout que le groupe avait dû continuer de voyager ensemble, pensa-t-il. Ainsi il pouvait se concentrer sans peine sur sa quête de vengeance, et faire payer le coupable de son odieux crime. Après quelques secondes de réflexion, sans manquer d'avoir entendu les aigus cris qui semblaient venir de l'intérieur de la caverne, l'homme aux cheveux noirs entra. Les créatures qui se trouveraient sur son chemin n'auraient qu'à payer le prix de sa fureur après tout. La chasse était ouverte.
Re: L'Ascension
Le groupe nouvellement formé traversait péniblement la forêt. Entre les énormes ronces qui jonchaient le sol, les espèces de lianes qui pendaient de ci de là, avancer était compliqué. Le tapis d’herbes denses représentait la principale difficulté. Les brins faisant pour la plus grande majorité dans les deux mètres, obstruaient toute visibilité. En revanche les animaux semblaient prendre du repos. Ceux qui étaient agressifs en tout cas. Ils rencontrèrent quelques troupeaux de girafes miniatures ainsi qu’un écureuil d’au moins trois mètres de haut qui dormaient dans un coin, mais rien de bien folichons. Amaruko et Lina étaient en tête, coupant la végétation qui pouvait leur barrer le chemin. Les deux non combattants étaient au centre et Isgny fermait la marche, l’œil alerte. Le plus difficile, à leur goût, était certainement l’absence totale de repère et le stress continu dans lequel ils progressaient. Le mur de végétation qui s’offrait à eux leur masquait non seulement leur destination mais aussi la présence de prédateurs potentiels. Mais ils se doutaient approcher du but, la montagne prenant la majeur parti de la place, elle ne pouvait être bien loin.
L’obscurité était omniprésente dans la grotte. Peter attendit donc quelques instants que ses yeux s’habituent avant d’aller plus avant. Avançant prudemment, prêt à en découdre, il rechercha sa proie. Tâtonnant et redoutant de tomber sur un ours qui pourrait lui faire passer un sale quart d’heure, Peter progressa. Ce qu’il redoutait arriva alors. Parmi les bruits lointain des animaux il put en entendre un beaucoup plus proche. Un grondement sourd reconnaissable entre tous. Un ours ! Cette caverne abritait un ours. Le séducteur n’en fut que plus précautionneux, regardant autour de lui. Un ours invisible, tapit dans l’ombre, quoi de pire ? Pensa-t-il, un sourire sarcastique sur les lèvres. Tendu à l’extrême, à l’affut du moindre mouvement, il failli lâcher un cri quand il entendit un misérable petit couinement. Baissant les yeux il remarqua une petite boule de poil. Un ours ! Le capitaine failli exploser de rire. Ce terrible ours n’était en réalité pas plus grand qu’un chat. Il lui avait marché dessus par mégarde, trop focalisé sur la supposé apparition d’un ours géant. Il le regarda disparaître dans une aspérité de la caverne, toujours aussi sombre. Reprenant son avancé il vu une lumière apparaître doucement au fond de la caverne. Curieux de savoir de quoi il en retournait, il s’allongea par terre et commença à ramper vers les rayons blanchâtres quelques mètres devant lui.
Pendant ce temps-là, le reste du groupe avait fini par atteindre l’orée de l’espèce de jungle qui bordait l’île. Ils étaient à présent face à un terrain relativement différent et bien plus caillouteux. Mais d’après ce qu’ils avaient pu voir avant d’accoster, ils n’en avaient pas fini avec la forêt. Des touffes vertes s’accrochaient désespérément à la montagne. Mais ce n’était pas pour tout de suite. Pour l’heure ils faisaient face à une falaise relativement abrupte.
- Je suggère que je prenne la première postition cette fois, mes capacités de grimpeur me
permettront d’être plus alerte en cas de soucis. Se proposa l’homme-chat
Les autres hochèrent la tête, d’accord avec lui. C’est donc Isgny en tête que le groupe entreprit de grimper. Cette fois Nupsos et Kaze fermaient la marche, ils seraient d’avantage en sécurité à l’arrière dans une configuration comme celle-ci. Ils entendirent un cri très aigu et redoutèrent le pire.
- Continuez ! Si on est attaqué dans un endroit pareil s’en est fini de nous ! Nous devons atteindre une corniche pour faire face. Hurla Isgny pour se faire entendre de tous.
Obéissant sagement le groupe continua non sans jeter de vifs coups d’œil en arrière. Ils purent se reposer quelques instants dans une anfractuosité dans la falaise, idéal pour observer. Tout de même inquiet quant au cri entendu plus tôt ils furent soulagés. Mais ils explosèrent tous, ou presque, dans un grand rire. Un aigle « royal » venait d’apparaître. Son incroyable envergure de 20 centimètres les laissait pantois. Ce type d’animaux vivant seul ils ne risquaient plus grand-chose. Après un rapide débriefing, ils repartirent. Ils comptaient s’arrêter à la prochaine ouverture dans la paroi. Les grottes et cavernes ne semblaient pas vraiment manquer. Le Soleil les narguait joyeusement en leur faisant brûler le dos. Un cri d’Isgny les prévint juste à temps pour ce qui allait suivre. Un escadron d’aigles était sur eux. Leur taille limité les avaient semble-t-il obligé à adopter un mode de vie différent. Passant de l’oiseau solitaire à la colonie. C’est donc avec une stupeur manifeste qu’ils se préparèrent au choc. Mais il n’en fut rien. Le groupe de volatiles avait tout simplement disparu.
- Une grotte. Murmurèrent-ils comme un seul homme.
L’homme chat les guida alors vers le côté, pour rejoindre cette fin providentielle. Après moult efforts ils réussirent finalement à rejoindre l’ouverture dans la roche. Ils se reposèrent quelques instants, l’escalade avait été extrêmement éprouvante. Les conditions n’avaient pas été optimales, loin de là. Ils se décidèrent donc à repartir, envisageant les pires scénarios, compte tenu de cette île. En fait de grotte il s'agissait plus d'une sorte de tunnel. En effet la lumière était visible à seulement une trentaine de mètres d’eux. Ils traversèrent sans encombre ces quelques mètres et furent éblouis par tant de beauté. Une gigantesque faille coupait une partie de la montagne en deux. Ils avaient été inspiré de venir ici, s’ils avaient continué ils auraient été contraint de redescendre. Une mystérieuse civilisation semblait avoir fleuri ici, un jour. Les deux parois étaient serties d’un très grand nombre de maisons troglodytes. Passant des simples trous dans le mur à des temples à colonnes. Quelques ponts, pour la grande majorité quasiment détruits, faisaient la jonction entre les deux faces. Les aigles avaient éluent domicile dans ces ruines. Des nids étaient présent dans chaque anfractuosité, dans chaque bâtiment. Et des centaines de rapaces vaquaient absolument partout. Certains ramenaient de la nourriture en direction d’un ancien temple particulièrement grand. D’autres semblait monter la garde ou amener à manger vers les petits.
- On dirait qu’ils fonctionnent un peu comme des fourmis. Commença Kaze
- Il semblerait oui. Répondit le jeune capitaine pirate
- Moi ce qui m’interpelle c’est cette civilisation. Ils devaient bien avoir des cultures ou autres pour survire. Poursuivit Isgny
- Continuons ! Proposa avec entrain Nupsos
Le petit groupe reparti alors, prêt à en baver. Ils longèrent la falaise en essayant de se faire le plus petit possible, ayant peu envie de se faire attaquer par tout la colonie. Les chemins autrefois construits par les autochtones leur simplifièrent la tâche. Un grondement bien reconnaissable se fit alors entendre. Une chute d’eau, pensèrent-ils. Elle avait été invisible jusque-là en raison de la courbure du canyon et du bruit incessant des oiseaux. Ils purent alors la voir. Elle avait été canalisée et se jetait dans un large bassin, lequel se divisait en divers canaux qui desservaient la ville.
- Au moins on sait d’où ils tenaient leur eau. Fit remarquer l’ancien assassin.
- Ouais, et leur technologie devait être sacrément développée pour survire ici. Poursuivit Kaze
Continuant sans plus attendre leur périple ils ne tardèrent pas à tomber sur un pic rocheux au centre du ravin. Sur celui-ci se trouvait un grand bâtiment, certainement un ancien palais. De nombreux rapaces tournaient autour, tous plus grands que les autres et l’œil agressif.
- Je vois, le nouveau chef a dû élire domicile dans cet ancien palais. Murmura Amaruko
- Il aura peut-être une taille normale. Ricana Kaze
L’obscurité était omniprésente dans la grotte. Peter attendit donc quelques instants que ses yeux s’habituent avant d’aller plus avant. Avançant prudemment, prêt à en découdre, il rechercha sa proie. Tâtonnant et redoutant de tomber sur un ours qui pourrait lui faire passer un sale quart d’heure, Peter progressa. Ce qu’il redoutait arriva alors. Parmi les bruits lointain des animaux il put en entendre un beaucoup plus proche. Un grondement sourd reconnaissable entre tous. Un ours ! Cette caverne abritait un ours. Le séducteur n’en fut que plus précautionneux, regardant autour de lui. Un ours invisible, tapit dans l’ombre, quoi de pire ? Pensa-t-il, un sourire sarcastique sur les lèvres. Tendu à l’extrême, à l’affut du moindre mouvement, il failli lâcher un cri quand il entendit un misérable petit couinement. Baissant les yeux il remarqua une petite boule de poil. Un ours ! Le capitaine failli exploser de rire. Ce terrible ours n’était en réalité pas plus grand qu’un chat. Il lui avait marché dessus par mégarde, trop focalisé sur la supposé apparition d’un ours géant. Il le regarda disparaître dans une aspérité de la caverne, toujours aussi sombre. Reprenant son avancé il vu une lumière apparaître doucement au fond de la caverne. Curieux de savoir de quoi il en retournait, il s’allongea par terre et commença à ramper vers les rayons blanchâtres quelques mètres devant lui.
Pendant ce temps-là, le reste du groupe avait fini par atteindre l’orée de l’espèce de jungle qui bordait l’île. Ils étaient à présent face à un terrain relativement différent et bien plus caillouteux. Mais d’après ce qu’ils avaient pu voir avant d’accoster, ils n’en avaient pas fini avec la forêt. Des touffes vertes s’accrochaient désespérément à la montagne. Mais ce n’était pas pour tout de suite. Pour l’heure ils faisaient face à une falaise relativement abrupte.
- Je suggère que je prenne la première postition cette fois, mes capacités de grimpeur me
permettront d’être plus alerte en cas de soucis. Se proposa l’homme-chat
Les autres hochèrent la tête, d’accord avec lui. C’est donc Isgny en tête que le groupe entreprit de grimper. Cette fois Nupsos et Kaze fermaient la marche, ils seraient d’avantage en sécurité à l’arrière dans une configuration comme celle-ci. Ils entendirent un cri très aigu et redoutèrent le pire.
- Continuez ! Si on est attaqué dans un endroit pareil s’en est fini de nous ! Nous devons atteindre une corniche pour faire face. Hurla Isgny pour se faire entendre de tous.
Obéissant sagement le groupe continua non sans jeter de vifs coups d’œil en arrière. Ils purent se reposer quelques instants dans une anfractuosité dans la falaise, idéal pour observer. Tout de même inquiet quant au cri entendu plus tôt ils furent soulagés. Mais ils explosèrent tous, ou presque, dans un grand rire. Un aigle « royal » venait d’apparaître. Son incroyable envergure de 20 centimètres les laissait pantois. Ce type d’animaux vivant seul ils ne risquaient plus grand-chose. Après un rapide débriefing, ils repartirent. Ils comptaient s’arrêter à la prochaine ouverture dans la paroi. Les grottes et cavernes ne semblaient pas vraiment manquer. Le Soleil les narguait joyeusement en leur faisant brûler le dos. Un cri d’Isgny les prévint juste à temps pour ce qui allait suivre. Un escadron d’aigles était sur eux. Leur taille limité les avaient semble-t-il obligé à adopter un mode de vie différent. Passant de l’oiseau solitaire à la colonie. C’est donc avec une stupeur manifeste qu’ils se préparèrent au choc. Mais il n’en fut rien. Le groupe de volatiles avait tout simplement disparu.
- Une grotte. Murmurèrent-ils comme un seul homme.
L’homme chat les guida alors vers le côté, pour rejoindre cette fin providentielle. Après moult efforts ils réussirent finalement à rejoindre l’ouverture dans la roche. Ils se reposèrent quelques instants, l’escalade avait été extrêmement éprouvante. Les conditions n’avaient pas été optimales, loin de là. Ils se décidèrent donc à repartir, envisageant les pires scénarios, compte tenu de cette île. En fait de grotte il s'agissait plus d'une sorte de tunnel. En effet la lumière était visible à seulement une trentaine de mètres d’eux. Ils traversèrent sans encombre ces quelques mètres et furent éblouis par tant de beauté. Une gigantesque faille coupait une partie de la montagne en deux. Ils avaient été inspiré de venir ici, s’ils avaient continué ils auraient été contraint de redescendre. Une mystérieuse civilisation semblait avoir fleuri ici, un jour. Les deux parois étaient serties d’un très grand nombre de maisons troglodytes. Passant des simples trous dans le mur à des temples à colonnes. Quelques ponts, pour la grande majorité quasiment détruits, faisaient la jonction entre les deux faces. Les aigles avaient éluent domicile dans ces ruines. Des nids étaient présent dans chaque anfractuosité, dans chaque bâtiment. Et des centaines de rapaces vaquaient absolument partout. Certains ramenaient de la nourriture en direction d’un ancien temple particulièrement grand. D’autres semblait monter la garde ou amener à manger vers les petits.
- On dirait qu’ils fonctionnent un peu comme des fourmis. Commença Kaze
- Il semblerait oui. Répondit le jeune capitaine pirate
- Moi ce qui m’interpelle c’est cette civilisation. Ils devaient bien avoir des cultures ou autres pour survire. Poursuivit Isgny
- Continuons ! Proposa avec entrain Nupsos
Le petit groupe reparti alors, prêt à en baver. Ils longèrent la falaise en essayant de se faire le plus petit possible, ayant peu envie de se faire attaquer par tout la colonie. Les chemins autrefois construits par les autochtones leur simplifièrent la tâche. Un grondement bien reconnaissable se fit alors entendre. Une chute d’eau, pensèrent-ils. Elle avait été invisible jusque-là en raison de la courbure du canyon et du bruit incessant des oiseaux. Ils purent alors la voir. Elle avait été canalisée et se jetait dans un large bassin, lequel se divisait en divers canaux qui desservaient la ville.
- Au moins on sait d’où ils tenaient leur eau. Fit remarquer l’ancien assassin.
- Ouais, et leur technologie devait être sacrément développée pour survire ici. Poursuivit Kaze
Continuant sans plus attendre leur périple ils ne tardèrent pas à tomber sur un pic rocheux au centre du ravin. Sur celui-ci se trouvait un grand bâtiment, certainement un ancien palais. De nombreux rapaces tournaient autour, tous plus grands que les autres et l’œil agressif.
- Je vois, le nouveau chef a dû élire domicile dans cet ancien palais. Murmura Amaruko
- Il aura peut-être une taille normale. Ricana Kaze
Monkey D Kurama- Flemmard émérite
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Re: L'Ascension
La lumière au bout du tunnel se fit enfin voir, et Peter avança lentement en sa direction, sans cesser de cligner des yeux pour se faire à cet aveuglement qui était sien. Il s'allongea pour réussir à passer dans l'étroit passage qui menait, semblait-il, vers l'extérieur. Quel ne fut pas la surprise de l'homme parfumé lorsqu'il arriva dans une autre portion de la grotte. La lumière venait du ciel, mais l'espèce de cheminée dans laquelle il se trouvait rendait toute escalade impossible. Trois nouvelles voies s’offrirent à lui, toutes aussi étroites que la précédente. Maudissant le mal de dos qu'il allait avoir en sortant enfin de cette saleté de grotte, Peter emprunta le passage de droite, qui menait de nouveau vers les ténèbres.
***
Avant de suivre le groupe mené par l'homme-chat, Kaze s'approcha de la falaise et observa. Ils peinaient énormément à voir le bateau, qui n'était pas plus gros qu'une fourmi - Une vraie fourmi, pas une mutante - à cause de la distance. Sans s'en apercevoir, les pirates avaient dû monter dans les deux milles mètres déjà. Kaze avait estimé cette montagne à environ sept mille mètres. Ipsto facto, il ne leur restait que cinq mille mètres à grimper pour parvenir à cette étrange lumière qui se tenait au sommet de la montagne, et sur laquelle tout le monde ne pouvait s'empêcher de rester bouche-bée une fois le regard posé sur cette magnificence de la nature.
Amaruko: Hey, tu viens Kaze ? On va partir sans toi hein ! Le héla le capitaine de Castle Dawn.
Kaze: J'arrive j'arrive, se dépêcha ce dernier en sortant de ses pensées.
Le groupe continua sa route tranquille vers le pic rocheux sur lequel, surplombant l'horizon, se trouvé un magnifique palais dont la construction était très certainement orientale. Celui-ci était accessible par les quatre côtés de sa base carrée qui, quelques dizaines de mètres plus haut, se terminait dans une pointe grossièrement taillée. Le palais n'avait pas de fenêtres, seulement des trous tantôt ronds, tantôt rectangulaires qui permettaient certainement le passage du vent dans l'habitat. Mais ce qui fascina le plus les preux aventuriers fut sans conteste... L'entrée. Des tas et des tas de palais luxuriants, magnifiques et chamarrés existaient, mais le registre de celui-ci était vraiment à part. Deux statues monumentales bordaient l'entrée principale - Celle qui avait un immense arc au-dessus - de chaque côté. Elles semblaient à première vue en or pur, et il était même aveuglant de les regarder tant le soleil s'y reflétait, éblouissant tout sur son passage. Isgny fut d'ailleurs celui qui eut le plus de mal à rester concentré sur les statues : Ses yeux étaient beaucoup plus faits pour voir dans la nuit, cet intense reflet de lumière le prenait totalement au dépourvu.
La première statue représentait une femme habillée d'une toge, ailée de surcroît, qui jouait assise d'une harpe qu'elle tenait du bout de ses doigts. Sans être surchargée, l'œuvre était splendide et sans égal. Il s'en dégageait une impression de calme, comme si toute peine s'en allait rien qu'à sa vue. Sa jumelle n'était cependant pas en reste. Elle représentait - comme on pouvoir s'y attendre - à son tour un homme, habillé seulement d'un modeste pagne, en position de chasse armé d'une lance au moins aussi grande que lui. En position de lancer, ses ailes étaient plaquées dans son dos, surement pour faciliter ses déplacements de chasseurs. Après avoir longuement observé le panorama, chacun décida de faire part de ses conclusions.
Nupsos: On dirait qu'ils vénéraient les anges dans cette civilisation. Je me demande bien pourquoi. Vous en pensez quoi ?
Amaruko: T'es sérieux là !? Les anges, c'est ça que t'as remarqué !? Et la montagne de berrys qu'on pourrait avoir avec tout cet or alors, t'imagines !?
Lina: Dans tous les cas tu pourrais pas le déplacer, donc touches avec les yeux.
Le boulanger lança un regard noir vers la fille aux cheveux orangés et ferma la bouche d'un air boudeur. Mettant en marche son cerveau pour une grande réflexion, il chercha un moyen d'emporter cet or sur son navire.
Nupsos: Attention !!
L'homme-poisson avait hurlé, le doigt pointé en direction de l'entrée de la forêt, dos au palais. Des dizaines de bêtes, passant des rapaces aux félins, sans oublier les serpents et les mammifères, se tenait à la sortie du bois, tous crocs dehors. Les tailles de ceux-ci variaient, mais de manière générale ils étaient plutôt petits, une chance pour nos compagnons. Un buffle fonça en direction d'Isgny qui l'évita aisément, sortant à la vitesse de l'éclair ses deux pistolets. Deux détonations retentirent, et la bête s'écroula à terre. Une balle lui avait perforé le cou, l'autre la tempe, ne lui laissant aucune chance de survie. Hélas, cette action attisa la colère du troupeau pour le moins mixte, qui fonça en direction d'Amaruko et ses camarades.
Une fois n'est pas coutume, ce fut au tour de Lina de perdre patience. Elle se précipita sur la première vague puis s’accroupit, la main sur le manche de son wakizashi.
- Tatsumaki no Ōkami
Tout en tournant sur-elle même, Lina trancha une demi-douzaine de tendons de mammifères avant de s'écarter sur le côté, esquivant de très peu la morsure d'un serpent auquel elle trancha ensuite la tête. Hélas, ces animaux qui commençaient à paraitre vraiment étranges semblaient doués de coordination même entre les différentes espèces, et un faucon dont la taille devait dépasser les deux mètres une fois ses ailes déployées fondit en piqué sur la Samouraï en position de déséquilibre. Elle ne put voir le faucon la déchiqueter de ses serres, pour la simple raison qu'il tomba lourdement sur le sol, parcouru de spasmes.
- Dedo Paralizante
Kaze, sans mot dire, avait rejoint la bataille et protégé sa compagnonne d'aventure, tandis qu'il esquiva à son tour un des taureaux aux tendons tranchés qui termina sa course effrénée le museau contre-terre, dans l'impossibilité de se mouvoir.
Kaze: Tu n'avais peut-être pas besoin d'être si cruelle avec ces animaux, tu aurais simplement pu les assommer.
Lina ne répondit pas, mais remercia Kaze pour son aide. Ce dernier lui tendit la main et l'aide à se relever. Une fois la sabreuse debout, le groupe observa de nouveau la bande d'animaux qui se tenaient devant eux. Plusieurs étaient à terres et ne pouvaient plus bouger, un serpent agonisait désormais en deux morceaux, un vrai carnage s'offrait à leurs yeux, alors que les animaux restants semblaient plus furieux que jamais, sans pourtant cacher leur crainte après avoir vu à l'œuvre la femme au sabre d'argent.
Nupsos: Attendez, on dirait qu'ils n'en ont pas après nous, ils tentent de foncer en direction du palais j'ai l'impression.
L'homme-poisson avait vu juste, le regard des bêtes était entièrement tourné vers le palais, comme une armée organisée prête à tout pour prendre d'assaut un royaume.
Avant que les autres aient pu ajouter quoique ce soit, une deuxième salve fonça en leur direction, la première ligne était cette fois-ci composée de lions et de tigres. Il semblait donc que la stratégie des animaux avait changé, ils devaient vraiment craindre les pirates pour envoyer de si puissants animaux en première ligne pour finir rapidement le travail.
Amaruko: Pour vous remercier de votre petit spectacle, Kansa's Pirates, laissez-nous vous en montrer un à notre tour, lança Amaruko, dégainant sa claymore.
Ces paroles prononcés, Nupsos attrapa sa dague avec l'intention d'être à la hauteur de ce que son capitaine pouvait attendre lui, tandis qu'Isgny était déjà passé en forme semi-humaine, toutes griffes dehors et un regard impénétrable dans ses yeux de chat. Les tigres eurent un léger mouvement de recul en voyant ainsi la transformation du tueur aux habits noirs, mais continuèrent tout de même leur attaque. Amaruko, en première ligne, fit tournoyer au-dessus de sa tête avec une force colossale, avant le l'abattre sur les ennemis qui approchaient. Trois esquivèrent, mais le dernier n'eut pas cette chance. Il fut proprement écrasé sous la force de l'impact et par conséquent mis hors-combat pour un bon moment. Deux lions avaient esquivés en direction de Nupsos, tandis que le tigre qui venait de perdre son compagnon avait esquivé de l'autre côté, et se ruait maintenant sur l'homme chat.
L'homme-poisson para les crocs du premier félin qu'il réussit à envoyer à terre, mais le second le toucha en plein torse, lui arrachant un cri de douleur. Alors que le roi de la jungle allait finir son travail, il fut éjecté à plusieurs mètres par un coup de claymore qui frappa violemment son flanc. Le boulanger semblait passablement énervé d'avoir vu son navigateur se faire déchiqueter de la sorte, aussi il leva son épée au-dessus de lui dans une position menaçante, le regard tourné vers la meute. La peur se lisait dans leurs yeux, et ils firent peu à peu demi-tour, jusqu'à déserter le champ de bataille.
Kaze: Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
- "C'est un peu compliqué, jeune homme. Venez donc vous mettre à l'abri, je dois vous remercier comme il se doit de les avoir chassés".
Un vieil homme se trouvait à présent derrière eux, il venait probablement de sortie de la pyramide. Une barbe longue, un chapeau de paille, il invita le groupe à le suivre.
***
De nouveau plongé dans le noir, Peter commençait à se lasser de cette recherche. Tout ce qu'il voulait, c'était retrouver celui qui avait déchiré sa chemise, le réduire en bouillie, puis repartir. En quoi était-ce compliqué ? C'est alors qu'il lui vint une brillante idée. Il avait encore dans la main la pointe de la lance. Il tenta d'en ressentir au maximum l'odeur, de l'isoler pour en faire un chemin. C'était une première, et à sa grande surprise, ceci fonctionna. Son pouvoir pouvait ressembler à un flair, c'était de loin une excellente nouvelle ! Suivant donc avec attention l'odeur particulière qu'il avait isolée de la lance, Peter espérait trouver un indice sur son mystérieux agresseur en suivant ses pouvoirs. Il se concentra avec infiniment de soin, étant donné qu'il n'avait pas du tout l'habitude de cette faculté qu'il venait de découvrir.
Son odorat toujours en course, Peter s'arrêta après quelques minutes de marche. Des yeux blancs s'ouvrirent un peu partout devant lui. Une paire, deux paires. Dix paires, quinze paires. Vingt paires d'yeux blancs le fixaient. Des bruissements d'ailes démarrèrent et créèrent ainsi un boucan du diable. Les chauves-souris devaient au moins faire un bon mètre chacune.
Peter: Vous tombez bien, je commençais justement à m'ennuyer.
Avant de suivre le groupe mené par l'homme-chat, Kaze s'approcha de la falaise et observa. Ils peinaient énormément à voir le bateau, qui n'était pas plus gros qu'une fourmi - Une vraie fourmi, pas une mutante - à cause de la distance. Sans s'en apercevoir, les pirates avaient dû monter dans les deux milles mètres déjà. Kaze avait estimé cette montagne à environ sept mille mètres. Ipsto facto, il ne leur restait que cinq mille mètres à grimper pour parvenir à cette étrange lumière qui se tenait au sommet de la montagne, et sur laquelle tout le monde ne pouvait s'empêcher de rester bouche-bée une fois le regard posé sur cette magnificence de la nature.
Amaruko: Hey, tu viens Kaze ? On va partir sans toi hein ! Le héla le capitaine de Castle Dawn.
Kaze: J'arrive j'arrive, se dépêcha ce dernier en sortant de ses pensées.
Le groupe continua sa route tranquille vers le pic rocheux sur lequel, surplombant l'horizon, se trouvé un magnifique palais dont la construction était très certainement orientale. Celui-ci était accessible par les quatre côtés de sa base carrée qui, quelques dizaines de mètres plus haut, se terminait dans une pointe grossièrement taillée. Le palais n'avait pas de fenêtres, seulement des trous tantôt ronds, tantôt rectangulaires qui permettaient certainement le passage du vent dans l'habitat. Mais ce qui fascina le plus les preux aventuriers fut sans conteste... L'entrée. Des tas et des tas de palais luxuriants, magnifiques et chamarrés existaient, mais le registre de celui-ci était vraiment à part. Deux statues monumentales bordaient l'entrée principale - Celle qui avait un immense arc au-dessus - de chaque côté. Elles semblaient à première vue en or pur, et il était même aveuglant de les regarder tant le soleil s'y reflétait, éblouissant tout sur son passage. Isgny fut d'ailleurs celui qui eut le plus de mal à rester concentré sur les statues : Ses yeux étaient beaucoup plus faits pour voir dans la nuit, cet intense reflet de lumière le prenait totalement au dépourvu.
La première statue représentait une femme habillée d'une toge, ailée de surcroît, qui jouait assise d'une harpe qu'elle tenait du bout de ses doigts. Sans être surchargée, l'œuvre était splendide et sans égal. Il s'en dégageait une impression de calme, comme si toute peine s'en allait rien qu'à sa vue. Sa jumelle n'était cependant pas en reste. Elle représentait - comme on pouvoir s'y attendre - à son tour un homme, habillé seulement d'un modeste pagne, en position de chasse armé d'une lance au moins aussi grande que lui. En position de lancer, ses ailes étaient plaquées dans son dos, surement pour faciliter ses déplacements de chasseurs. Après avoir longuement observé le panorama, chacun décida de faire part de ses conclusions.
Nupsos: On dirait qu'ils vénéraient les anges dans cette civilisation. Je me demande bien pourquoi. Vous en pensez quoi ?
Amaruko: T'es sérieux là !? Les anges, c'est ça que t'as remarqué !? Et la montagne de berrys qu'on pourrait avoir avec tout cet or alors, t'imagines !?
Lina: Dans tous les cas tu pourrais pas le déplacer, donc touches avec les yeux.
Le boulanger lança un regard noir vers la fille aux cheveux orangés et ferma la bouche d'un air boudeur. Mettant en marche son cerveau pour une grande réflexion, il chercha un moyen d'emporter cet or sur son navire.
Nupsos: Attention !!
L'homme-poisson avait hurlé, le doigt pointé en direction de l'entrée de la forêt, dos au palais. Des dizaines de bêtes, passant des rapaces aux félins, sans oublier les serpents et les mammifères, se tenait à la sortie du bois, tous crocs dehors. Les tailles de ceux-ci variaient, mais de manière générale ils étaient plutôt petits, une chance pour nos compagnons. Un buffle fonça en direction d'Isgny qui l'évita aisément, sortant à la vitesse de l'éclair ses deux pistolets. Deux détonations retentirent, et la bête s'écroula à terre. Une balle lui avait perforé le cou, l'autre la tempe, ne lui laissant aucune chance de survie. Hélas, cette action attisa la colère du troupeau pour le moins mixte, qui fonça en direction d'Amaruko et ses camarades.
Une fois n'est pas coutume, ce fut au tour de Lina de perdre patience. Elle se précipita sur la première vague puis s’accroupit, la main sur le manche de son wakizashi.
- Tatsumaki no Ōkami
Tout en tournant sur-elle même, Lina trancha une demi-douzaine de tendons de mammifères avant de s'écarter sur le côté, esquivant de très peu la morsure d'un serpent auquel elle trancha ensuite la tête. Hélas, ces animaux qui commençaient à paraitre vraiment étranges semblaient doués de coordination même entre les différentes espèces, et un faucon dont la taille devait dépasser les deux mètres une fois ses ailes déployées fondit en piqué sur la Samouraï en position de déséquilibre. Elle ne put voir le faucon la déchiqueter de ses serres, pour la simple raison qu'il tomba lourdement sur le sol, parcouru de spasmes.
- Dedo Paralizante
Kaze, sans mot dire, avait rejoint la bataille et protégé sa compagnonne d'aventure, tandis qu'il esquiva à son tour un des taureaux aux tendons tranchés qui termina sa course effrénée le museau contre-terre, dans l'impossibilité de se mouvoir.
Kaze: Tu n'avais peut-être pas besoin d'être si cruelle avec ces animaux, tu aurais simplement pu les assommer.
Lina ne répondit pas, mais remercia Kaze pour son aide. Ce dernier lui tendit la main et l'aide à se relever. Une fois la sabreuse debout, le groupe observa de nouveau la bande d'animaux qui se tenaient devant eux. Plusieurs étaient à terres et ne pouvaient plus bouger, un serpent agonisait désormais en deux morceaux, un vrai carnage s'offrait à leurs yeux, alors que les animaux restants semblaient plus furieux que jamais, sans pourtant cacher leur crainte après avoir vu à l'œuvre la femme au sabre d'argent.
Nupsos: Attendez, on dirait qu'ils n'en ont pas après nous, ils tentent de foncer en direction du palais j'ai l'impression.
L'homme-poisson avait vu juste, le regard des bêtes était entièrement tourné vers le palais, comme une armée organisée prête à tout pour prendre d'assaut un royaume.
Avant que les autres aient pu ajouter quoique ce soit, une deuxième salve fonça en leur direction, la première ligne était cette fois-ci composée de lions et de tigres. Il semblait donc que la stratégie des animaux avait changé, ils devaient vraiment craindre les pirates pour envoyer de si puissants animaux en première ligne pour finir rapidement le travail.
Amaruko: Pour vous remercier de votre petit spectacle, Kansa's Pirates, laissez-nous vous en montrer un à notre tour, lança Amaruko, dégainant sa claymore.
Ces paroles prononcés, Nupsos attrapa sa dague avec l'intention d'être à la hauteur de ce que son capitaine pouvait attendre lui, tandis qu'Isgny était déjà passé en forme semi-humaine, toutes griffes dehors et un regard impénétrable dans ses yeux de chat. Les tigres eurent un léger mouvement de recul en voyant ainsi la transformation du tueur aux habits noirs, mais continuèrent tout de même leur attaque. Amaruko, en première ligne, fit tournoyer au-dessus de sa tête avec une force colossale, avant le l'abattre sur les ennemis qui approchaient. Trois esquivèrent, mais le dernier n'eut pas cette chance. Il fut proprement écrasé sous la force de l'impact et par conséquent mis hors-combat pour un bon moment. Deux lions avaient esquivés en direction de Nupsos, tandis que le tigre qui venait de perdre son compagnon avait esquivé de l'autre côté, et se ruait maintenant sur l'homme chat.
L'homme-poisson para les crocs du premier félin qu'il réussit à envoyer à terre, mais le second le toucha en plein torse, lui arrachant un cri de douleur. Alors que le roi de la jungle allait finir son travail, il fut éjecté à plusieurs mètres par un coup de claymore qui frappa violemment son flanc. Le boulanger semblait passablement énervé d'avoir vu son navigateur se faire déchiqueter de la sorte, aussi il leva son épée au-dessus de lui dans une position menaçante, le regard tourné vers la meute. La peur se lisait dans leurs yeux, et ils firent peu à peu demi-tour, jusqu'à déserter le champ de bataille.
Kaze: Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
- "C'est un peu compliqué, jeune homme. Venez donc vous mettre à l'abri, je dois vous remercier comme il se doit de les avoir chassés".
Un vieil homme se trouvait à présent derrière eux, il venait probablement de sortie de la pyramide. Une barbe longue, un chapeau de paille, il invita le groupe à le suivre.
De nouveau plongé dans le noir, Peter commençait à se lasser de cette recherche. Tout ce qu'il voulait, c'était retrouver celui qui avait déchiré sa chemise, le réduire en bouillie, puis repartir. En quoi était-ce compliqué ? C'est alors qu'il lui vint une brillante idée. Il avait encore dans la main la pointe de la lance. Il tenta d'en ressentir au maximum l'odeur, de l'isoler pour en faire un chemin. C'était une première, et à sa grande surprise, ceci fonctionna. Son pouvoir pouvait ressembler à un flair, c'était de loin une excellente nouvelle ! Suivant donc avec attention l'odeur particulière qu'il avait isolée de la lance, Peter espérait trouver un indice sur son mystérieux agresseur en suivant ses pouvoirs. Il se concentra avec infiniment de soin, étant donné qu'il n'avait pas du tout l'habitude de cette faculté qu'il venait de découvrir.
Son odorat toujours en course, Peter s'arrêta après quelques minutes de marche. Des yeux blancs s'ouvrirent un peu partout devant lui. Une paire, deux paires. Dix paires, quinze paires. Vingt paires d'yeux blancs le fixaient. Des bruissements d'ailes démarrèrent et créèrent ainsi un boucan du diable. Les chauves-souris devaient au moins faire un bon mètre chacune.
Peter: Vous tombez bien, je commençais justement à m'ennuyer.
Re: L'Ascension
Peter toisait ces adversaires invisibles. Seuls les yeux étaient visibles et aucun des deux camps ne semblait vouloir lancer l’assaut. Mais assez soudainement le capitaine entendit un mouvement et il se prépara alors. Il sentit d’innombrables petits animaux se jeter en même temps sur lui. Il fit un pat en arrière encombré de toutes ses bêtes et entendit un déclic. Malgré sa position il parvint à se jeter au sol et entendit un sifflement. Ses yeux habitués à l’obscurité il devina l’une des bêtes transpercé d’une flèche fichée dans le mur. Ainsi immobilisée il crût deviner un genre de quadrupède poilu, peut-être un félin. Mais il ne put y réfléchir plus car les bêtes commençaient à profiter de son inattention.
Le groupe était totalement silencieux. Ils se contentaient de suivre ce curieux bonhomme qui se dirigeait vers l’antre des aigles. L’un d’eux vint justement se poser sur l’épaule de leur guide. Il se pencha en avant, vers son oreille puis repartit dans un cri aiguë. Ils passèrent rapidement entre les deux magnifiques statues. Ils remarquèrent, maintenant qu’ils étaient à proximité, que l’embrasure de la porte était finement et magnifiquement ouvragée. De belles gravures témoignaient du talent des tailleurs de pierres. Amaruko nota les aigles positionnés aux deux angles supérieurs. Après une rapide contemplation de la structure de la pyramide il en remarqua quelques autres disséminés de ci de là. Mais pour l’heure il se contenta de suivre le reste du groupe. Comme ils pouvaient s’en douter l’intérieur du lieu était en piteux état. Mais parmi ces ruines poussiéreuses les jeunes aventuriers, jeunes pour la plupart, purent facilement imaginer la grandeur passée. De magnifiques colonnades maintenaient les balcons de chaque côté. Dans le fond une porte s’ouvrait vers une pièce plus lumineuse. En effet la première était relativement sombre du fait du peu d’ouvertures.
Amaruko suivit le vieil homme, tout comme les autres, qui se dirigeait vers cette seconde pièce. Celle-ci était relativement simple. Un feu au centre l’éclairait d’une lueur vacillante, un tas de paille était posé dans un coin. Amaruko regarda le plafond et remarqua le trou qui permettait à la fumée de s’échapper. Il s’étonna d’ailleurs de ne pas l’avoir remarqué de l’extérieur.
Une nouvelle fois la voix, vieillie par l’âge, retentie. Je vous en prie, prenez place autour du feu, je vais tacher de vous conter en partie l’histoire de ce lieu.
Les autres acquiescèrent, un peu inquiet mais curieux de connaître le fin mot de l’histoire. C’est ainsi, assis autour d’un feu, que l’homme prit sa plus belle voix de conteur afin de commencer son récit.
Il s’en était finalement débarrassé, non sans effort. Les petites bêtes étaient étendues autour de lui, la lueur folle qui dansait dans leurs yeux s’était maintenant éteinte. Il reprit sa progression, alerte maintenant qu’il savait qu’il pourrait trouver des pièges sur son chemin. Il aperçue alors une lumière jaune danser à quelques mètres devant lui. En s’approchant il constata qu’il ne s’agissait que d’une torche.
- Mais qui a bien pu l’allumer celle-là ? Se demanda Peter.
Il s’en approcha, tout de même heureux de trouver pareille source de lumière dans un endroit comme celui-ci. Il remarqua par ailleurs une forte odeur bien reconnaissable : de l’huile. Grâce à son pouvoir il en trouva facilement la source et il pencha la torche vers celle-ci pour la faire brûler. La trace de flamme se répartit rapidement et il put la suivre des yeux en se divisant de nombreuses fois un peu partout dans la pièce. Ce qu’il vit alors le stupéfia.
- La civilisation qui bâtit cette pyramide était autrefois florissante et puissante, comme vous avez dû le constater avec l’architecture. La ville que vous voyez présentement en était la capitale. Sa puissance n’irradiait pas seulement sur l’île, mais aussi sur des archipels qui se trouvaient autrefois dans les alentours et qui ont disparu voilà bien longtemps. Divers cataclysmes en sont la cause. Mais le plus important était un énorme tsunami qui a tout engloutit voilà 100 ans. Vous l’avez peut-être constaté mais les aigles de ce temple avaient une grande importance. Ils les vénéraient comme les messagers des dieux. Le centre de la ville était même ce bâtiment. Pour une raison qui est mal connue, sûrement des expériences de l’époque, les animaux se sont mis à haïr ce lieu. Ils l’attaquent souvent, comme tout à l’heure, pour essayer de le détruire. Mais j’ai été formé par mon prédécesseur pour cette tâche. Voyant la fin de leur civilisation arriver à grands pas, ils ont décidé que les meilleurs d’entre eux resteraient protéger ce sanctuaire. Un clan condamné à protéger du mieux qu’ils pouvaient ce lieu des prédateurs mécontents. Je suis le dernier d’entre eux et je fais de mon mieux pour survire aussi longtemps que possible pour accomplir ma tâche.
Un silence de plusieurs minutes accueilli son histoire. Chacun réfléchissait à ses conséquences. Fortune, aventure et bien d’autres choses pouvait encore les attendre sur cette merveilleuse île.
C’est Nupsos qui posa le premier une question.
- Mais, vous semblez vénérer les anges d’une certaine façon aussi ? Je me trompe ?
- En effet, vous êtes observateur jeune homme. Répondit le vieil homme dans un sourire. Mais, ce n’est pas la même histoire, et celle-ci ce n’est pas à moi de vous la conter.
- Vous vous douter que nous n’aurons que plus envie d’aller voir en nous disant cela. Dit narquoisement Kaze.
- Bien sûr, j’ai bien envie que vous me donniez un coup de main, je ne me sens plus capable de le faire seul. Reprit l’homme au chapeau de paille. Il faut que je règle mon problème avant ma mort. Je vous laisserais repartir avec toutes les
richesses que vous voudrez si en contre parti vous me sortez de cette situation.
Le groupe se concerta des yeux, prendre une décision sans leur capitaine ne sembla pas gêner le second groupe de pirates. Ils hochèrent alors simultanément la tête, donnant leur accord.
- Très bien, je vais alors vous raconter la dernière partie de l’histoire, celle qui vous permettra de m’aider. Lança mélancoliquement le gardien du temple.
Le groupe était totalement silencieux. Ils se contentaient de suivre ce curieux bonhomme qui se dirigeait vers l’antre des aigles. L’un d’eux vint justement se poser sur l’épaule de leur guide. Il se pencha en avant, vers son oreille puis repartit dans un cri aiguë. Ils passèrent rapidement entre les deux magnifiques statues. Ils remarquèrent, maintenant qu’ils étaient à proximité, que l’embrasure de la porte était finement et magnifiquement ouvragée. De belles gravures témoignaient du talent des tailleurs de pierres. Amaruko nota les aigles positionnés aux deux angles supérieurs. Après une rapide contemplation de la structure de la pyramide il en remarqua quelques autres disséminés de ci de là. Mais pour l’heure il se contenta de suivre le reste du groupe. Comme ils pouvaient s’en douter l’intérieur du lieu était en piteux état. Mais parmi ces ruines poussiéreuses les jeunes aventuriers, jeunes pour la plupart, purent facilement imaginer la grandeur passée. De magnifiques colonnades maintenaient les balcons de chaque côté. Dans le fond une porte s’ouvrait vers une pièce plus lumineuse. En effet la première était relativement sombre du fait du peu d’ouvertures.
Amaruko suivit le vieil homme, tout comme les autres, qui se dirigeait vers cette seconde pièce. Celle-ci était relativement simple. Un feu au centre l’éclairait d’une lueur vacillante, un tas de paille était posé dans un coin. Amaruko regarda le plafond et remarqua le trou qui permettait à la fumée de s’échapper. Il s’étonna d’ailleurs de ne pas l’avoir remarqué de l’extérieur.
Une nouvelle fois la voix, vieillie par l’âge, retentie. Je vous en prie, prenez place autour du feu, je vais tacher de vous conter en partie l’histoire de ce lieu.
Les autres acquiescèrent, un peu inquiet mais curieux de connaître le fin mot de l’histoire. C’est ainsi, assis autour d’un feu, que l’homme prit sa plus belle voix de conteur afin de commencer son récit.
Il s’en était finalement débarrassé, non sans effort. Les petites bêtes étaient étendues autour de lui, la lueur folle qui dansait dans leurs yeux s’était maintenant éteinte. Il reprit sa progression, alerte maintenant qu’il savait qu’il pourrait trouver des pièges sur son chemin. Il aperçue alors une lumière jaune danser à quelques mètres devant lui. En s’approchant il constata qu’il ne s’agissait que d’une torche.
- Mais qui a bien pu l’allumer celle-là ? Se demanda Peter.
Il s’en approcha, tout de même heureux de trouver pareille source de lumière dans un endroit comme celui-ci. Il remarqua par ailleurs une forte odeur bien reconnaissable : de l’huile. Grâce à son pouvoir il en trouva facilement la source et il pencha la torche vers celle-ci pour la faire brûler. La trace de flamme se répartit rapidement et il put la suivre des yeux en se divisant de nombreuses fois un peu partout dans la pièce. Ce qu’il vit alors le stupéfia.
- La civilisation qui bâtit cette pyramide était autrefois florissante et puissante, comme vous avez dû le constater avec l’architecture. La ville que vous voyez présentement en était la capitale. Sa puissance n’irradiait pas seulement sur l’île, mais aussi sur des archipels qui se trouvaient autrefois dans les alentours et qui ont disparu voilà bien longtemps. Divers cataclysmes en sont la cause. Mais le plus important était un énorme tsunami qui a tout engloutit voilà 100 ans. Vous l’avez peut-être constaté mais les aigles de ce temple avaient une grande importance. Ils les vénéraient comme les messagers des dieux. Le centre de la ville était même ce bâtiment. Pour une raison qui est mal connue, sûrement des expériences de l’époque, les animaux se sont mis à haïr ce lieu. Ils l’attaquent souvent, comme tout à l’heure, pour essayer de le détruire. Mais j’ai été formé par mon prédécesseur pour cette tâche. Voyant la fin de leur civilisation arriver à grands pas, ils ont décidé que les meilleurs d’entre eux resteraient protéger ce sanctuaire. Un clan condamné à protéger du mieux qu’ils pouvaient ce lieu des prédateurs mécontents. Je suis le dernier d’entre eux et je fais de mon mieux pour survire aussi longtemps que possible pour accomplir ma tâche.
Un silence de plusieurs minutes accueilli son histoire. Chacun réfléchissait à ses conséquences. Fortune, aventure et bien d’autres choses pouvait encore les attendre sur cette merveilleuse île.
C’est Nupsos qui posa le premier une question.
- Mais, vous semblez vénérer les anges d’une certaine façon aussi ? Je me trompe ?
- En effet, vous êtes observateur jeune homme. Répondit le vieil homme dans un sourire. Mais, ce n’est pas la même histoire, et celle-ci ce n’est pas à moi de vous la conter.
- Vous vous douter que nous n’aurons que plus envie d’aller voir en nous disant cela. Dit narquoisement Kaze.
- Bien sûr, j’ai bien envie que vous me donniez un coup de main, je ne me sens plus capable de le faire seul. Reprit l’homme au chapeau de paille. Il faut que je règle mon problème avant ma mort. Je vous laisserais repartir avec toutes les
richesses que vous voudrez si en contre parti vous me sortez de cette situation.
Le groupe se concerta des yeux, prendre une décision sans leur capitaine ne sembla pas gêner le second groupe de pirates. Ils hochèrent alors simultanément la tête, donnant leur accord.
- Très bien, je vais alors vous raconter la dernière partie de l’histoire, celle qui vous permettra de m’aider. Lança mélancoliquement le gardien du temple.
Monkey D Kurama- Flemmard émérite
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Re: L'Ascension
Isgny était celui qui de l'histoire se trouvait le moins fasciné. L'attention qu'il portait au vieillard était minime, si bien qu'il décida de faire un tour dans le temple qui l'intéressait bien plus et surtout, dans lequel il sentait sans pourtant savoir l'expliquer, que le danger rôdait. En tant qu'ancien assassin et probablement l'homme aux sens le plus aiguisés du groupe, il considéra comme sa mission la protection de ses camarades, et entreprit de fouiller les lieux, pièces après pièces.
Le vieillard, désormais si mélancolique qu'il n'avait probablement même pas vu le départ d'un des membres du groupe, extériorisa une nouvelle fois comme il pouvait sa souffrance, essayant tant bien que mal de terminer son histoire. Voilà bien des années qu'il n'avait plus eu de contact avec des êtres humains. Ce jour venu, il se sentait presque misérable de leur conter ses problèmes plutôt que de tenter d'avoir une vraie conversation ou bien des nouvelles du mondes extérieur qu'il avait toujours admiré. Mais il le sentait, il avait besoin de parler. Besoin de se libérer de ce fardeau. Besoin de se venger, ni plus ni moins.
Vieillard: Je vous ai dit au préalable que seuls les meilleurs étaient resté se battre pour la cité. Mais cette qualification n'est en vérité que ma vision des faits. Ces hommes, qui ont pour moi fait partis des meilleurs, sont en fait les hommes les plus courageux que j'ai connu, et ce pour une bien bonne raison. Ce sont les seuls. Les seuls qui sont resté. Réussit-il à terminer avant de fondre en larmes.
Nupsos: Voyons, vieil homme ! s'exclama-t-il, sans cependant réellement savoir quoi faire.
Lina: Les seuls qui sont resté se battre, c'est ce que vous voulez dire n'est-ce pas ? Cela signifie donc que les autres ont fui, ai-je tort ?
Vieillard: Vous êtes... Totalement dans le vv... Le vrai, mademoiselle, sanglota-t-il de plus belle.
Amaruko: J'ai compris ! Les autres sont allés se réfugier autre part, laissant les seuls courageux défendre la cité ! Ils vous ont abandonné, et vous voulez vous venger ! S'exclama l'héroïque boulanger d'un air triomphant .
Vieillard: Ma foi vous semblez tous... Tous... Si compréhensifs et intelligents, je n'ai même pas eu besoin de vous... Vous expliquer. Après avoir essuyé ses larmes, il tenta maladroitement de reprendre : Vous avez tout à fait raison, ils sont partis, ils nous ont abandonné. Ils vivent la grande vie aujourd'hui, et pourtant ils sont si peu loin d'ici, ça me rend malade. J'aimerais tellement essayer de les raisonner, je suis sûr qu'ils vivent tous sous le joug de Riskuno. Il était prétendant au titre de chef de la tribu à l'époque où ils ont déserté. Notre chef étant resté parmi les valeureux, je parie que c'est lui qui a désormais pris la tête et qui les empêche de redescendre, même la catastrophe finie.
Lina: Mais vous ne pouvez pas y aller vous-même, pas vrai ? Un homme doit rester combattre et protéger votre sanctuaire ici.
Vieillard: Encore dans le mille. C'est en cela que tient ma requête. L'homme se mit soudain à genoux, le front collé au sol, avant d'implorer : S'il vous plait, je vous supplie d'aller pour moi libérer mes frères du joug de ce tyran, afin qu'ils puissent regagner leur patrie. Vous avez aperçu un effet lumineux étrange au sommet de cette montagne. C'est en réalité un passage vers une ile céleste que nous sommes supposés garder et c'est là-bas qu'ils ont établi demeure. Je ne peux pas bouger d'ici, mais j'ai vu votre force, et j'ai vu votre regard. Je sais que je peux compter sur vous, vaillants aventuriers, nous vous récompenseront, vous pouvez me croire.
Sa phrase finie, Amaruko se leva. Il regarda le vieil homme une seconde, puis lui tourna le dos et commença à avancer.
Nupsos: Attends Amaruko, qu'est-ce que tu... Commença Nupsos, scandalisé par l'attitude de son capitaine, qui était de nature si généreux et altruiste.
Amaruko: Qu'y a-t-il, Nupsos? Nous n'avons pas une seconde à perdre non ? En route.
Lina et Kaze esquissèrent un sourire, et tous se levèrent, suivant l'homme à la claymore. Le vieillard ne savait plus quoi dire, et c'est sans prononcer plus de paroles qu'il les regarda bouche-bée s'éloigner, les larmes coulant de nouveau.
Mais finies les larmesde souffrance du solitaire, cette fois, c'était bien des larmes de joie qui coulaient.
Le vieillard, désormais si mélancolique qu'il n'avait probablement même pas vu le départ d'un des membres du groupe, extériorisa une nouvelle fois comme il pouvait sa souffrance, essayant tant bien que mal de terminer son histoire. Voilà bien des années qu'il n'avait plus eu de contact avec des êtres humains. Ce jour venu, il se sentait presque misérable de leur conter ses problèmes plutôt que de tenter d'avoir une vraie conversation ou bien des nouvelles du mondes extérieur qu'il avait toujours admiré. Mais il le sentait, il avait besoin de parler. Besoin de se libérer de ce fardeau. Besoin de se venger, ni plus ni moins.
Vieillard: Je vous ai dit au préalable que seuls les meilleurs étaient resté se battre pour la cité. Mais cette qualification n'est en vérité que ma vision des faits. Ces hommes, qui ont pour moi fait partis des meilleurs, sont en fait les hommes les plus courageux que j'ai connu, et ce pour une bien bonne raison. Ce sont les seuls. Les seuls qui sont resté. Réussit-il à terminer avant de fondre en larmes.
Nupsos: Voyons, vieil homme ! s'exclama-t-il, sans cependant réellement savoir quoi faire.
Lina: Les seuls qui sont resté se battre, c'est ce que vous voulez dire n'est-ce pas ? Cela signifie donc que les autres ont fui, ai-je tort ?
Vieillard: Vous êtes... Totalement dans le vv... Le vrai, mademoiselle, sanglota-t-il de plus belle.
Amaruko: J'ai compris ! Les autres sont allés se réfugier autre part, laissant les seuls courageux défendre la cité ! Ils vous ont abandonné, et vous voulez vous venger ! S'exclama l'héroïque boulanger d'un air triomphant .
Vieillard: Ma foi vous semblez tous... Tous... Si compréhensifs et intelligents, je n'ai même pas eu besoin de vous... Vous expliquer. Après avoir essuyé ses larmes, il tenta maladroitement de reprendre : Vous avez tout à fait raison, ils sont partis, ils nous ont abandonné. Ils vivent la grande vie aujourd'hui, et pourtant ils sont si peu loin d'ici, ça me rend malade. J'aimerais tellement essayer de les raisonner, je suis sûr qu'ils vivent tous sous le joug de Riskuno. Il était prétendant au titre de chef de la tribu à l'époque où ils ont déserté. Notre chef étant resté parmi les valeureux, je parie que c'est lui qui a désormais pris la tête et qui les empêche de redescendre, même la catastrophe finie.
Lina: Mais vous ne pouvez pas y aller vous-même, pas vrai ? Un homme doit rester combattre et protéger votre sanctuaire ici.
Vieillard: Encore dans le mille. C'est en cela que tient ma requête. L'homme se mit soudain à genoux, le front collé au sol, avant d'implorer : S'il vous plait, je vous supplie d'aller pour moi libérer mes frères du joug de ce tyran, afin qu'ils puissent regagner leur patrie. Vous avez aperçu un effet lumineux étrange au sommet de cette montagne. C'est en réalité un passage vers une ile céleste que nous sommes supposés garder et c'est là-bas qu'ils ont établi demeure. Je ne peux pas bouger d'ici, mais j'ai vu votre force, et j'ai vu votre regard. Je sais que je peux compter sur vous, vaillants aventuriers, nous vous récompenseront, vous pouvez me croire.
Sa phrase finie, Amaruko se leva. Il regarda le vieil homme une seconde, puis lui tourna le dos et commença à avancer.
Nupsos: Attends Amaruko, qu'est-ce que tu... Commença Nupsos, scandalisé par l'attitude de son capitaine, qui était de nature si généreux et altruiste.
Amaruko: Qu'y a-t-il, Nupsos? Nous n'avons pas une seconde à perdre non ? En route.
Lina et Kaze esquissèrent un sourire, et tous se levèrent, suivant l'homme à la claymore. Le vieillard ne savait plus quoi dire, et c'est sans prononcer plus de paroles qu'il les regarda bouche-bée s'éloigner, les larmes coulant de nouveau.
Mais finies les larmesde souffrance du solitaire, cette fois, c'était bien des larmes de joie qui coulaient.
Re: L'Ascension
Le chat marchait d’un pas souple et alerte, prêt à parer à toutes éventualités. Il y avait décidément quelque chose qui le gênait dans ce lieu, sans pour autant savoir quoi. Il jeta rapidement un coup d’œil, voilà un moment qu’il n’entendait plus les lamentations du vieillard. Il ne voyait même plus les lumières du feu de camp. Il avait suivi un chemin qui partait du fond de la salle et était maintenant dans un long couloir extrêmement sombre. Mais l’obscurité n’était en rien un problème pour lui au vu de son fruit du démon. Même malgré son habitude des situations peu rassurantes il ressentait une gêne, son instinct lui criait de fuir.
Le petit groupe était ressorti du temple à la suite d’Amaruko. Ils comptaient bien monter au sommet de la montagne, rejoindre l’île céleste puis ramener le peuple du vieillard. Sans plus d’hésitations ils reprirent leur périple vers les hauteurs. C’est seulement à ce moment que Nupsos remarqua l’absence de leur compagnon.
- Où est Isgny ? Demanda la petite méduse.
- Il m’a fait signe qu’il allait fouiner, il nous rejoindra sûrement plus tard. Répondit posément le capitaine.
Sans plus dialogue il leva le nez vers la lumière.
- Magnifique… Songea-t-il émerveillé.
Il prit alors la tête du groupe, en lieu et place de l’ancien assassin. Derrière lui suivait Nupsos, puis Lina et enfin Kaze fermait la file. Alors qu’ils montaient sous ce soleil de plomb, absolument pas protéger par une quelconque ombre, Amaruko repensait aux paroles du vieillard. Ce qu’il avait dû vivre était absolument horrible. Vivre en ermite ainsi pendant des années, petit à petit séparé de ces camarades, de ces amis. Il était bien décidé à faire entendre raison à ce Riskuno. Mais la tête absorbé dans d’autres pensées il ne fit pas attention à la pierre branlante à laquelle il s’accrocha. Il eut tout juste le temps de se dire qu’il aurait dû faire attention avant de tomber dans le vide en serrant les dents . Il n’eut même pas l’opportunité de hurler tant il avait la trouille, il se contenta donc de serrer les dents. Mais après ces quelques secondes qui lui parure une éternité il se rendit compte qu’il ne tombait plus. Il leva les yeux et vit Kaze le retenir par le bras avait un air soulagé sur le visage. Après s’être raccroché à la paroi Amaruko se permit un soupir de soulagement.
- Merci pour ça, je t’en dois une… Souffla le capitaine, toujours fébrile de son expérience.
- Mais c’est normal, c’est mon boulot puisque je ferme la marche. Souris Kaze.
Le jeune garde reprit la tête du groupe en faisant mille fois plus attention. Ils ne tardèrent heureusement pas à atteindre un changement de terrain. Ils avaient sûrement parcouru environ mille mètres quand le chef de groupe sentit un changement sous sa main. Il se tracta à bout de bras pour arriver face à une immense pleine poussiéreuse. Il aida les autres à monter à sa suite puis il regarda plus attentivement ce qui l’entourait. On aurait dit un genre de désert. Dire qu’il était grand malgré la situation était assez faible comme mot. Ils pouvaient voir au loin le mur que représentait la suite de l’ascension. Mais pour le moment il n’y avait qu’une immensité de sable et de chaleur.
- A quel point cette île est-elle déréglée ? Soupira Nupsos.
- La nature ne cherche qu’à tester la puissance avec laquelle nous pouvons nous opposer à elle. Répondit Lina, les cheveux au vent, scrutant l’immensité désertique.
Sur cette phrase extrêmement stylée le groupe reparti. Qui sait quelles sortes de dangers ils pourraient rencontrer dans un désert où tout était inversé. Amaruko rigola intérieurement dans rire jaune en imaginant des scorpions géants ou de minuscules dromadaires. Les hurlements de son groupe, sauf de Lina, le tira de sa rêverie.
- Quoi ?! Un scorpion géant qui sort de sous le sable ! Hurla Kaze.
- Ah ah ah, quelle surprise… Marmonna Amaruko se disant qu’il aurait plutôt dû imaginer les minuscules dromadaires en premier lieu.
- Qu’est-ce qu’on peut faire ? Les scorpions sont souvent très vénéneux… Poursuivit le navigateur.
- Quelle que soit sa force, une créature que l’on tranche ne vaut pas mieux qu’un moucheron. Termina Lina en s’élançant vers l’arthropode qui devait faire dix mètres de long.
Les autres n’hésitèrent pas longtemps avant de faire de même. Pendant que Lina avait atteint la tête de la bête d’un saut, Amaruko se prépara à attaquer les pattes afin de la déséquilibrer. Mais il n’eut même pas le temps de finir d’y penser que la sabreuse se retrouva projetée d’un mouvement brusque. Le capitaine stoppa net son attaque et parti en courant dans le sable chaud. Il l’a rattrapa au vol pour être sûr qu’elle ne se retrouve pas projeter dans le vide encore proche. Il dégaina sa claymore après l’avoir reposé et se mit en garde. Le dard de l’horrible créature fondait droit sur eux. Il eut tout juste le temps de la dévier d’un coup sec vers le haut avant de partir à la charge en courant. Il reparti sur son plan de départ. Il put voir Kaze charger de l’autre côté pendant que Nupsos restait sur le qui-vive, prêt à leur prêter main forte.
- Dedo Paralizante ! Hurla Batteria, tout en lançant une charge électrique vers la tête du scorpion.
Compte tenu de la taille de l’animal cela n’eut pas l’effet escompté, mais ce fut suffisamment puissant pour lui donner une seconde d’hésitation. Le capitaine de Castle Dawn profita de cette ouverture pour lui couper une patte. Déséquilibrée la bête s’écroula vers l’avant. Il eut tout juste le temps d’apercevoir une forme sombre se lancer vers elle. Lina retira brusquement son wakizashi puis descendit de la bête. Celle-ci succomba dans un pitoyable bruit aigu. La jeune sabreuse hocha la tête en direction d’Amaruko, sûrement un signe de remerciement, songea-t-il.
- Eh bien, on ne s’en est pas trop mal sorti. Souffla-t-il.
- Bravo à vous ! Dit joyeusement Nupsos, qui n’avait pas vraiment eut le temps d’aider.
- Ouf… J’espère que l’on n’aura plus ce genre de surprise… Continua Kaze.
Sur ces quelques échanges ils reprirent leur route dans le désert, le soleil se couchant lentement derrière eux promettant une nuit bien froide.
Le petit groupe était ressorti du temple à la suite d’Amaruko. Ils comptaient bien monter au sommet de la montagne, rejoindre l’île céleste puis ramener le peuple du vieillard. Sans plus d’hésitations ils reprirent leur périple vers les hauteurs. C’est seulement à ce moment que Nupsos remarqua l’absence de leur compagnon.
- Où est Isgny ? Demanda la petite méduse.
- Il m’a fait signe qu’il allait fouiner, il nous rejoindra sûrement plus tard. Répondit posément le capitaine.
Sans plus dialogue il leva le nez vers la lumière.
- Magnifique… Songea-t-il émerveillé.
Il prit alors la tête du groupe, en lieu et place de l’ancien assassin. Derrière lui suivait Nupsos, puis Lina et enfin Kaze fermait la file. Alors qu’ils montaient sous ce soleil de plomb, absolument pas protéger par une quelconque ombre, Amaruko repensait aux paroles du vieillard. Ce qu’il avait dû vivre était absolument horrible. Vivre en ermite ainsi pendant des années, petit à petit séparé de ces camarades, de ces amis. Il était bien décidé à faire entendre raison à ce Riskuno. Mais la tête absorbé dans d’autres pensées il ne fit pas attention à la pierre branlante à laquelle il s’accrocha. Il eut tout juste le temps de se dire qu’il aurait dû faire attention avant de tomber dans le vide en serrant les dents . Il n’eut même pas l’opportunité de hurler tant il avait la trouille, il se contenta donc de serrer les dents. Mais après ces quelques secondes qui lui parure une éternité il se rendit compte qu’il ne tombait plus. Il leva les yeux et vit Kaze le retenir par le bras avait un air soulagé sur le visage. Après s’être raccroché à la paroi Amaruko se permit un soupir de soulagement.
- Merci pour ça, je t’en dois une… Souffla le capitaine, toujours fébrile de son expérience.
- Mais c’est normal, c’est mon boulot puisque je ferme la marche. Souris Kaze.
Le jeune garde reprit la tête du groupe en faisant mille fois plus attention. Ils ne tardèrent heureusement pas à atteindre un changement de terrain. Ils avaient sûrement parcouru environ mille mètres quand le chef de groupe sentit un changement sous sa main. Il se tracta à bout de bras pour arriver face à une immense pleine poussiéreuse. Il aida les autres à monter à sa suite puis il regarda plus attentivement ce qui l’entourait. On aurait dit un genre de désert. Dire qu’il était grand malgré la situation était assez faible comme mot. Ils pouvaient voir au loin le mur que représentait la suite de l’ascension. Mais pour le moment il n’y avait qu’une immensité de sable et de chaleur.
- A quel point cette île est-elle déréglée ? Soupira Nupsos.
- La nature ne cherche qu’à tester la puissance avec laquelle nous pouvons nous opposer à elle. Répondit Lina, les cheveux au vent, scrutant l’immensité désertique.
Sur cette phrase extrêmement stylée le groupe reparti. Qui sait quelles sortes de dangers ils pourraient rencontrer dans un désert où tout était inversé. Amaruko rigola intérieurement dans rire jaune en imaginant des scorpions géants ou de minuscules dromadaires. Les hurlements de son groupe, sauf de Lina, le tira de sa rêverie.
- Quoi ?! Un scorpion géant qui sort de sous le sable ! Hurla Kaze.
- Ah ah ah, quelle surprise… Marmonna Amaruko se disant qu’il aurait plutôt dû imaginer les minuscules dromadaires en premier lieu.
- Qu’est-ce qu’on peut faire ? Les scorpions sont souvent très vénéneux… Poursuivit le navigateur.
- Quelle que soit sa force, une créature que l’on tranche ne vaut pas mieux qu’un moucheron. Termina Lina en s’élançant vers l’arthropode qui devait faire dix mètres de long.
Les autres n’hésitèrent pas longtemps avant de faire de même. Pendant que Lina avait atteint la tête de la bête d’un saut, Amaruko se prépara à attaquer les pattes afin de la déséquilibrer. Mais il n’eut même pas le temps de finir d’y penser que la sabreuse se retrouva projetée d’un mouvement brusque. Le capitaine stoppa net son attaque et parti en courant dans le sable chaud. Il l’a rattrapa au vol pour être sûr qu’elle ne se retrouve pas projeter dans le vide encore proche. Il dégaina sa claymore après l’avoir reposé et se mit en garde. Le dard de l’horrible créature fondait droit sur eux. Il eut tout juste le temps de la dévier d’un coup sec vers le haut avant de partir à la charge en courant. Il reparti sur son plan de départ. Il put voir Kaze charger de l’autre côté pendant que Nupsos restait sur le qui-vive, prêt à leur prêter main forte.
- Dedo Paralizante ! Hurla Batteria, tout en lançant une charge électrique vers la tête du scorpion.
Compte tenu de la taille de l’animal cela n’eut pas l’effet escompté, mais ce fut suffisamment puissant pour lui donner une seconde d’hésitation. Le capitaine de Castle Dawn profita de cette ouverture pour lui couper une patte. Déséquilibrée la bête s’écroula vers l’avant. Il eut tout juste le temps d’apercevoir une forme sombre se lancer vers elle. Lina retira brusquement son wakizashi puis descendit de la bête. Celle-ci succomba dans un pitoyable bruit aigu. La jeune sabreuse hocha la tête en direction d’Amaruko, sûrement un signe de remerciement, songea-t-il.
- Eh bien, on ne s’en est pas trop mal sorti. Souffla-t-il.
- Bravo à vous ! Dit joyeusement Nupsos, qui n’avait pas vraiment eut le temps d’aider.
- Ouf… J’espère que l’on n’aura plus ce genre de surprise… Continua Kaze.
Sur ces quelques échanges ils reprirent leur route dans le désert, le soleil se couchant lentement derrière eux promettant une nuit bien froide.
Monkey D Kurama- Flemmard émérite
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