Jukuro "Red Ink" Lilith et les vils garnements
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Jukuro "Red Ink" Lilith et les vils garnements
Nom : Jukuro
Prénom : Lilith
Surnom : Red Ink
Sexe : Féminin
Age : 23 ans
Race : Ange
Groupe/Camp : Criminels.
A vraie dire les membres de l’équipage ne sont pas des psychopathes ou de terribles criminels, c’est juste qu’ils aient décidés de rejeter certaines règles du gouvernement qui ne leur plaisaient pas qui a fait d’eux des criminels( ça et le fait qu’ils aient tous fait des conneries les empêchant de revenir en arrière sans payer une blinde de pots cassés).
Métier : Voleuse et chapardeuse, plus qu’un métier c’est sa raison de vivre et elle ne peut se passer de voler tout objet précieux passant dans son champ de vision. Elle profite de cette raison de vivre pour s’occuper de l’une de ses activités préférées : cacher des trésors et poser des énigmes.
Accessoirement elle est aussi navigatrice et cartographe.
Histoire :
Description physique :
Lilith est une jeune femme d’un mètre soixante-dix. Elle a une peau relativement claire malgré le fait qu’elle ait passé de nombreuses années près du soleil au-dessus des nuages. Lilith a de grands yeux vert profond et des cheveux roux flamboyants descendant jusqu’au niveau de sa nuque et sur son visage. Sa peau là où elle n’est pas marquée par l’encre est assez claire et sans trop d’imperfections, excepté au niveau du cou marqué par de nombreuses cicatrices laissées par son collier d’esclave ainsi que son dos ou elle a été marquée comme esclave au fer blanc. Sa peau là où elle est tatouée arbore de nombreuses créatures aux contours généralement noirs et un remplissage dans les tons rouges, allant du pourpre à l’orange.
Elle est vêtue d’une sorte de sweat jaune orangé avec une capuche qu’elle garde souvent rabattue sur son visage dont descendent deux petites lanières blanche et représentant sur le devant CL4P-TP. Ce sweat n’a pas de manche, laissant ses deux bras nus recouverts de tatouage a la vue de tous. Ce sweat est ouvert au niveau du dos depuis la base de sa nuque jusqu’au creux de ses reins, permettant à Lilith de laisser dépasser ses ailes d’ange, de montrer ses ailes tatouées autour des premières et surtout de faire apparaître aux yeux de tous sa marque d’esclave.
Elle porte avec le plus souvent un short assez large descendant généralement jusqu’à ses genoux, confectionné dans un tissus assez léger et de couleur entre le bleu vif et le noir, possédant de nombreuses poches pour y cacher le butin qui pourrait lui tomber sous la main.
Elle a aussi sur presque la longueur de ses avants bras de nombreux bracelets, sans métal précieux ni pierreries, seulement des morceaux de tissus et fils colorés tressés et emmêlés aux couleurs et motifs variés, recouvrant partiellement ses tatouages. Elle se déplace généralement pieds nu, et n’enfile des chaussures que lorsqu’elle doit se rendre dans un terrain trop accidenté ou elle pourrait se blesser.
Elle adore se déguiser et se travestir, utilisant souvent le pseudonyme d’Elisabeth Von Bartkowski, célèbre princesse héritière d’un royaume de grandline. Elle s’habille pour ces occasions d’un kimono luxueux, dans les tons roses, dissimulant les tatouages et les ailes dans son dos, ceux sur ses bras et en grande partie les cicatrices sur sa nuque, et porte également une perruque de longs cheveux noirs de jais. Elle dissimule les cicatrices sur l’avant de son cou généralement grâce a un éventail.
Description psychologique :
Lilith est une vraie gamine, sa préoccupation principale est de jouer et s’amuser constamment. Elle est bien souvent insouciante et se met souvent dans des situations très délicates mais s’en amuser car presque tout devient un jeu à ses yeux.
Elle est insouciante mais pas idiote, le plus souvent elle n’imagine pas vraiment les conséquences que ses actes pourraient avoir mais elle est tout de même assez maline malgré les apparences. Malgré son allure enjouée et souriante elle a donc quasiment toujours quelques idées pas très honnêtes qui lui traînent dans la tête.
Elle est assez extravertie et passe son temps à plaisanter, jouant souvent de son image de jeune femme immature et naïve pour faire rire. Elle n’arrête quasiment jamais de sourire. Elle s’attache très facilement et considère ses amis comme sa propre famille car elle n’a jamais connus les liens du sang, et est prête à tout pour les protéger.
En tant qu’ancienne esclave, c’est la liberté qu’elle chérit le plus et en aucun cas ne laissera quiconque l’en priver elle ou ses amis, et se battra autant que possible pour la liberté, même de ceux qu’elle n’aime pas. La liberté est pour elle le premier besoin d’un homme et à ses yeux personne ne devrait en être privé, même les pires criminels. A ses yeux la mort est même plus envisageable que la perte de la liberté, car on ne souffre pas de cette perte dans la mort.
Elle aime voler l’argent et les objets de valeurs car ce sont à eux que sont le plus attachés ses proies, parfois plus qu’à leur propre vie, alors qu’ils ne leur sont au final en rien nécessaire. C’est pour cela qu’elle ne dérobera jamais des objets ayant une valeur sentimentale, ni n’essayera de voler les plus riches désintéressés de leur argent. Pour elle l’argent n’a aucune valeur, la seul motivation pour le voler est donc de s’amuser à le faire, si ce n’est d’essayer de faire comprendre à ses victimes sa futilité en leur montrant combien ils sont ridicule à courir après leurs quelques sous. Elle méprise donc ses proies et elle aime se jouer d’eux avec ses cartes et ses énigmes.
Ce qu’elle déteste plus que tout sont les personnes ayant du pouvoir mais faisant passer leur argent et leur profit avant ceux dont ils ont la charge. Rien ne met Lilith plus en colère qu’une personne qui met l’argent au-dessus de la vie d’autrui. Elle adore priver ces personne de tout ce qu’ils ont pour les faire rejoindre ceux qu’ils méprisaient, tant pour voir le désespoir dans leurs yeux en voyant leur argent s’envoler, que pour leur enseigner la valeur de la vie.
But : Elle n’a pas de but à proprement parler, elle veut juste s’amuser à trouver tous les trésors du monde et à les recacher pour rigoler.
Le One Piece est un objectif encore bien lointain à ses yeux mais elle si elle le peur un jour elle aimerait bien le trouver (le voler à celui qui l’aura trouvé avant elle plutôt, ça n’en serait que plus drôle), et le recacher quelque part d’autre pour que le monde entier puisse jouer à son petit jeu, ce qui serait de son point de vue être plus puissante que le reste du monde.
Elle aime cartographier toutes les îles sur lesquels elle passe et enterre un trésor sur chacune d’entre elles. Un objectif qu’elle aimerait atteindre est d’avoir caché un trésor sur chaque île du monde. Pour chaque trésor qu'elle cache elle dessine une carte incomplète, plus proche d'une énigme ou la position du trésor est marqué par une croix d'encre rouge.
Navire: L’équipage navigue actuellement sur une nef à deux mats de 25 mètres de long. Ce navire est fait dans un bois assez léger et donc fatalement peu résistant mais en tant que voleurs ils n’arborent aucun pavillon criminel et se font assez rarement tirer dessus a coup de boulet de canon.
Prime : 47.000.000 Berry's
Aventures :
EVENT Glaciation +35.000.000 Berry's
Fruit du démon : Paramécia de l’encre.
Ce fruit confère à Lilith la possibilité d’animer les différents tatouages qu’elle possède sur son corps. Ces différents tatouages peuvent bouger sans problème en restant à l’intérieur de sa peau, mais ils peuvent aussi sortir de ce support et devenir de vrais objets plutôt que des dessins en deux dimensions. Une fois sortis de la peau ils ont une durée de vie limitée à 24 heures, passé ce délai ils redeviendront de la simple encre tout ce qu’il y a de plus banale.
Si ce fruit permet d’animer les tatouages, il ne permet en aucun cas de les créer, si l’un d’eux redevient de l’encre après avoir quitté la peau pendant 24 heures alors Lilith le perdra, et elle devra se le tatouer de nouveau pour pouvoir le réutiliser.
Elle pourrait les laisser inertes mais la plupart du temps, si ce n’est tout le temps, elle laisse vie à ses tatouages qui peuvent se mouvoir comme bon leur semble sur la peau de la jeune fille, faisant d’elle un mélange entre une toile vivante et un musée des horreurs comme elle aime le dire. Même si ses tatouages peuvent se déplacer, généralement ils préfèrent rester dans leurs zones pour ne pas se marcher les uns sur les autres.
"Armes ": Les armes de Lilith seront ses tatouages, bien que pour la majorité d’entre eux ils devraient plutôt être considérés comme des animaux. Elle aime tout particulièrement se faire tatouer des animaux repoussant et considérés comme terrifiants pour la majorité des gens, car elle aime voir les gens flipper quand leur pire cauchemars sortent de sa peau, et aussi parce que ça lui donne un air cool et badass.
Voici donc la liste des tatouages de Lilith :
-Elle possède sur le bras droit deux tatouages représentant des serpents, l’un python sanguin de cinq mètres de long de son enroulé depuis son épaule jusqu’à son poignet. Les contours de chaque écaille de tatouage sont noirs, celles de son ventre sont laissées blanches et celles de ses flancs et de son dos sont rouges.
-Le second serpent est un black mamba d’une cinquantaine de centimètres de long, beaucoup plus fin que le premier serpent, coincé par le python et vivant surtout sur le poignet et la main de Lilith. Il est plus fin, plus rapide que le python et surtout sa morsure injecte un venin dangereux pouvant être mortel. Cette fois ci ce sont ses contours qui sont noirs et ses écailles blanches sur le ventre et noir sur le dos et les flancs.
-Son bras gauche est recouvert de toiles d’araignées sur toute sa longueurs, de l’épaule jusqu’à la dernière phalange, ou vivent cinq arachnides :
-La première est une petite veuve noire vivant généralement sur le dos de sa main, mesurant un centimètre et demi et possédant un abdomen rouge sang. Son venin est très dangereux pour l’homme bien qu’injecté en petites quantités. Elle provoque sueurs froides, spasmes hallucinations nausées et peut aller jusqu’à la mort dans certains cas.
-Deux nephila clavipes femelles pouvant se trouver à la base main ou son avant-bras, elles mesurent une dizaine de centimètres pattes comprises et sont orange dorée avec des pattes tachées de noir. Ce sont des araignées tisseuses pouvait créer une toile très résistante, en revanche, elles sont peu agressive et leur morsure est douloureuse mais assez inoffensive.
-Une atrax robustus, l’araignée la plus moche existante et mesurant une dizaine de centimètres et entièrement noire, elle possède un venin particulièrement redoutable pour les hommes qui peut aisément les tuer s’ils ne reçoivent pas un antipoison dans l’heure. Ses chélicères sont très puissantes et peuvent sans problème traverser les tissus protégeant la peau, même un cuir de quelques millimètres d’épaisseur. En plus de ça, cette araignée est particulièrement agressive, surtout de nuit. Elle reste généralement au niveau du coude de Lilith.
-une araignée goliath vivant sur la base de l’épaule gauche de Lilith. C’est la plus grande araignée que Lilith possède, environ 30 centimètres et 150 grammes. Ses crocs sont énormes mais sa morsure est sèche, c’est-à-dire qu’elle n’injecte aucun poison et n’est pas dangereuse, juste très douloureuse. En revanche son poil est urticant et assez douloureux lui. Elle est surtout effrayante au vue de ses dimensions donc.
-Elle possède un tatouage représentant deux ailes repliées sur son dos, encadrant ses vraies ailes d’ange et descendant sur les côtés de son dos jusqu’au niveau de ses reins. Quand elle les déplie ces ailes font presque deux mètres chacune et permettent à Lilith de voler pendant quelques instants.
-Elle possède enfin un tatouage de den den mushi sur le côté de son cou, en dessous de son oreille droite, lui permettant de pouvoir téléphoner sans transporter tout le temps l’un de ces animaux encombrant.
Techniques :
Les animaux qu’elle a de tatoués sur les bras sont généralement ceux les plus craints par l’homme, elle s’en sert donc généralement de façon dissuasive, ou persuasive suivant les situations. Quand elle en arrive au combat elle utilisera bien sur leurs capacités respectives, en jouant aussi avec les phobies de son adversaire si possible, mais pourra aussi très bien faire sans.
Elle a développé une technique de combat qu’elle appelle "karaté céleste", inspiré du karaté aquatique. Plutôt que d’utiliser l’eau elle se sert de cet art pour manipuler les masses d’air en même temps que son propre corps, la rendant plus rapide et plus forte et plus agile(en théorie). Cette technique de combat n’est pas encore au point et sera amenée à évoluer.
Son style de combat consiste bien souvent à rester à distance raisonnable de son adversaire si possible, à s’approcher au moment opportun et à frapper le plus fort possible avant de s’écarter a nouveau et attendre une nouvelle ouverture. Oui c’est un style de combat de lâche mais elle compense avec son fruit.
-Kuki : Le Kuki est la base des techniques de toute technique de karaté céleste. Lilith par ses mouvements va maintenir une masse d’air similaire à une combinaison de quelques centimètres d’épaisseur d’air autour d’elle. Cette combinaison reproduira les mouvements de Lilith à l’identique avec un léger décalage, appelé Jikan, et un peu plus d’amplitude que ses mouvements réels. C’est-à-dire que si coup de Lilith s’arrête avant sa cible, celle-ci sera quand même frappé par le Jikan (qui a une amplitude de 50 centimètres environ). Si le coup porte, l’adversaire recevra deux coups, le coup physique suivit peu après du Jikan, environ de même puissance. Lilith a besoin de quelques secondes pour créer un Kuki autour d’elle.
-Eko : Cette technique utilise le délai du Jikan. Le Jikan réagit comme un élastique, après avoir porté un coup en avant il va être tiré en arrière. Cette technique consiste à frapper l’adversaire avec le bon timing pour synchroniser les Jikan successifs, amplifiant leurs oscillations et les rendant de plus en plus puissant à chaque fois. Mais cette technique nécessite un timing très précis et difficile à placer en combat, Lilith espère dans les meilleurs cas atteindre le troisième écho.
-Yashi : Technique de karaté céleste. Elle rassemble et concentre une masse d’air entre ses deux mains et la projette sur son adversaire pour le frapper à distance plutôt que de la maintenir sur elle. (C’est un kamehameha, laser et pyrotechnie en moins). Ce coup a une portée de deux mètres pour le moment, il est équivalent à un très gros coup d’un très gros poing.
-Bunshu : Technique de dernier recours, Lilith lance son Kuki en avant et s’en sert pour se projeter en arrière. Cela revient à sacrifier son Kuki pour frapper son adversaire et éviter un coup dans le même mouvement. Le gros défaut de cette technique est que Lilith devra à nouveau recréer un Kuki pour pouvoir utiliser ses techniques de karaté céleste par la suite.
-Teiko : Un moment où elle porte un coup de son bras droit, le python qui y est logé passe sur son adversaire et s’enroule autour d’un de ses bras ou d’une de ses jambes pour la bloquer. Vu sa taille il faut que Lilith touche directement le membre à bloquer et retienne son adversaire quelques secondes pour que le serpent prenne place.
-Tsumazuki : Le python de Lilith rampe le long de sa peau et descend pour sortir au niveau de sa cheville et foncer sur celles de son adversaire. Son rôle est de bloquer un pied, voir les deux, pour faire trébucher son adversaire. Pendant que le serpent rampera dans les pattes de leur adversaire, Lilith continuera bien sûr d’attaquer celui-ci.
-Ito : Lilith lance ses deux Nephila sur son adversaire. Les tisseuses vont lier avec leurs toiles l’adversaire et le bras de Lilith. Cette toile est très résistante donc quasiment impossible à casser en tirant dessus, pour s’en défaire mieux vaut la couper, ou la brûler.
Prénom : Lilith
Surnom : Red Ink
Sexe : Féminin
Age : 23 ans
Race : Ange
Groupe/Camp : Criminels.
A vraie dire les membres de l’équipage ne sont pas des psychopathes ou de terribles criminels, c’est juste qu’ils aient décidés de rejeter certaines règles du gouvernement qui ne leur plaisaient pas qui a fait d’eux des criminels( ça et le fait qu’ils aient tous fait des conneries les empêchant de revenir en arrière sans payer une blinde de pots cassés).
Métier : Voleuse et chapardeuse, plus qu’un métier c’est sa raison de vivre et elle ne peut se passer de voler tout objet précieux passant dans son champ de vision. Elle profite de cette raison de vivre pour s’occuper de l’une de ses activités préférées : cacher des trésors et poser des énigmes.
Accessoirement elle est aussi navigatrice et cartographe.
Histoire :
- Spoiler:
Lilith naquit dans les îles Amanokaze, un petit archipel céleste parcourant le monde au gré des vents à presque 9000 mètres d’altitude. Elle passa les premières années de sa vie dans un centre spécialisé, recueillant les autres orphelins comme elle. Vu que les iles Amanokaze étaient en mouvement constant et aléatoire, nombreux étaient ce qui en descendaient et ne pouvaient pas y revenir avant que les îles migrent, laissant ainsi leurs enfants seuls, permettant à l’orphelinat de ne laisser aucun lit inoccupé. C’était un établissement de fortune vivant grâce au soutien des habitants de l’archipel, et profitant de la générosité des autochtones qui leur laissaient bien volontiers vieux meubles abîmes ou vêtements trop petits. Certes l’endroit n’était pas tout jeune les murs étaient abîmes et fissurés, les couverts fendus et leurs vêtements déchirés, mais les anges tenant cet endroit s’occupaient de chaque enfant qu’il accueillait comme s’il était le leur. C’est là-bas Lilith grandie entourée de frère et de sœurs de tous âges pour jouer avec elle. Dès son plus jeune âge ce fut une enfant espiègle, qui ne s’arrêtait jamais de jouer. Le plus drôle d’entre eux était faire la chasse au trésor déguisée en pirate ; que ça soit une carte entre les mains à déjouer les énigmes pour mettre la main sur le trésor si convoité, souvent un bon gros paquet de bonbons d’ailleurs, mais elle s’amusait encore plus à le cacher et à ne laisser pour seul trace qu’indice subtiles et énigmes casse-tête.
Elle ne connut jamais ses parents et ne vit même jamais ne serait-ce qu’une photo d’eux. Son père avait peut être abandonné sa mère, morte en la mettant au monde, ou ils s’étaient tous les deux enfuis en amoureux, abandonnant la responsabilité de ce nouveau-né. Mais au fond tout cela n’avait pas vraiment d’importance, et Lilith ne chercha jamais à en apprendre plus à leur sujet. Que représentent les liens du sang après tout, seul les sentiments comptent et Lilith ne cessa d’être aimée dans cet orphelinat ou elle grandit.
Elle fut adoptée vers ses cinq ans par un riche commerçant de passage dans les îles Amanokaze, ayant quelques années auparavant perdu sa femme et l’enfant qu’elle portait. Peut-être cette enfant le sourire greffé au visage la lui appelait, ou son rire si pur suffisait à dissiper les chagrins qui lui rongeaient le cœur. Toujours est-il que cet homme étrange au costume sur mesure, au chapeau melon et à la moustache rigolote s’enquit de la fillette.
« Merci bien monsieur, nous utiliseront cet argent à bon escient. Béni soyez-vous. »
Une généreuse donation faite à l’orphelinat et une poignée de main mire tous les orphelins a l’abri du besoin jusqu’à leur majorité ou ils quitteraient l’établissement et permirent l’établissement d’une nouvelle aile au bâtiment, ils n’auraient pu rêver mieux. En contrepartie il emmena la fillette loin de son ile natale, mais toujours la chérit du mieux qu’il le pouvait. A la différence de ses camarades orphelins, ce riche marchand avait du travail lui, et souvent il passait des heures le nez dans des documents administratifs, contrats pleins d’astérisques et de conditions ou bulletins aux séries de chiffres interminables et incompréhensibles ou livres de comptes suivant le cours des denrées qu’il commerçait. Vivant dans un grand navire, une nef à trois mats, qui n’accostait que quelques jours à chaque fois pour vendre les denrées qu’ils avaient en cale ou acheter des richesses locales, Lilith n’eut pas d’amis de son âge. Les membres de l’équipage étaient toujours occupés à naviguer, manœuvrer ou remplir des corvées, les domestiques au service du papa passaient leur temps à nettoyer, cuisiner, ou pire, essayaient de l’éduquer. Et après ses heures à subir les séances de classe quand elle voulait jouer, le papa était encore le nez plongé dans sa paperasse, à rédiger ou signer ses foutus contrats. Qui croyait-il être pour ne pas s’amuser. Personne ne pouvait échapper à Lilith !
Le bulletin trimestriel disparu ? A la place un poème griffonné sur un mouchoir, des énigmes en rimes et un plan incomplet. A retrouver avant 18 heures. Et le papa remuait la maison comme ses méninges pour remettre la main sur ses documents avant la deadline, provoquant l’hilarité de la fillette aux anges. Et il ne fut pas le seul à jouer, l’argenterie, un précieux vase ou même un log pose ; et voilà tout l’équipage du navire marchant pris au jeu a la quête du seul trésor qui pourrait les sortir de cet océan sans autres repère. Lilith s’amusait de plus en plus, et cachait ses trésors de mieux en mieux.
Mais vint le jour ou le papa fit faillite et sa société partis en fumée. Mais ce n’était pas à cause des bêtises de Lilith et des documents officiels qui avaient « disparus ». Enfin ce n’était peut-être pas la seule raison en tout cas. De gros emprunts avaient été faits pour acheter ce navire, les marchandises et engager l’équipage le temps que le commerçant se fasse un nom, et maintenant qu’il faisait faillite ces emprunts devaient être remboursés. Tous ses biens furent saisis et rendus pour éponger les dettes du papa, les marchandises entreposées dans les cales y passèrent en premier, puis vint le tour du mobilier, vendant jusqu’à la moindre cuillère, et même le navire y passa. Mais malgré toutes ces ventes l’emprunt et les intérêts que devait papa n’étaient pas encore remboursé. Et c’est Lilith qui fut saisie et repartie pour un voyage, mais en tant que marchandise cette fois.
Elle débarqua sur l’archipel Shabondy, un endroit qu’elle aurait pu trouver merveilleux de par ses arbres gigantesques aux rayures étranges, les bulles aux reflets arc en ciels flottant tout autour d’elle ou les lumières de la fête foraine et les odeurs des mets qui s’y trouvaient. Mais le souvenir que garda Lilith de son arrivée sur l’archipel fut un collier de métal froid lui déchirant le cou, et une brûlure au métal chauffé à blanc lui embrasant le dos. Lilith avait maintenant dix ans, la voilà exposée sur le marché comme une simple bête de foire, un collier autour du cou et avec un tout autre genre de marchant que son précédent papa. Les curieux s’approchaient, la regardaient et la touchaient, voir si ses ailes étaient vraies et pas simplement collés sur son dos comme en avaient l’habitude les escrocs du coin. Les petites anges étaient visiblement une curiosité à laquelle les gens du coin n’étaient pas habitués.
« Une jeune ange encore à éduquer et pour seulement 30 millions, c’est une affaire à ne pas rater »
Mais aucun acheteur ne passait, personne ne voudrait d’une petite ange au regard aussi triste, son sourire s’étant envolé en même temps que sa liberté, et Lilith attendais là, debout et enchaînée sur ce marché comme une bête attendant son tour de passer a l’abattoir. Mais la changer n’était pas aussi simple, et cinq années à jouer à chaparder tout ce qui lui passait sous la main n’allaient pas disparaître du jour au lendemain. Et des objets continuaient de disparaître au grand malheur des téméraires osant s’approcher trop près de l’enfant. Quelques épingle, un barrette a cheveux, un porte clé et une bourse pleine, voilà tous les trésors de la journée.
Le marchant trop occupé à faire les comptes de sa journée et calculer le prix de la marchandise restante ne la remarqua pas chaparder dans les poches des clients potentiels, tant mieux car les voleurs ne faisaient pas long feu ici, et encore moins les esclaves qui s’y essayaient. Mais un curieux dans la foule l’avait vu et avait remarqué le talent de la jeune fille. Elle pourrait devenir une voleuse hors pairs, elle pourrait lui rapporter encore plus que les 30 millions qu’il devrait débourser pour l’acquérir.
Une bourse bien remplie atterrie dans le coffre renforcé, et une poignée de main conclue le marché, Lilith avait trouvé acheteur et la voilà qui s’en allais en tenant la main de son nouveau propriétaire, encore un autre. Il la ramena chez lui, dans une grande maison de pierre claire au toit d’ardoises bleutées, entouré par un grand jardin et de hautes haies. Il la présenta à sa femme et à sa fille et la conduisit à l’étage pour lui présenter sa chambre. L’intérieur de leur maison était comme l’extérieur le laissait envisager, luxueux sans être tape à l’ œil. Il fit couler un bain pour Lilith qui à peine entrée dans l’eau tiède fut rejoint par la femme de son acheteur, partie un peu plus tôt chercher différentes pommades pour soulager le dos brûlé de l’enfant. Tranquillement plongée dans son bain tandis que les douces mains de sa nouvelle mère caressaient son dos meurtri, Lilith se mit à pleurer, pleurant son île natale et ses frères et sœurs qu’elle avait laissé, pleurant son papa à qui elle avait été dérobé, pleurant sa vie qu’elle avait déjà perdu par deux fois. Sa nouvelle maman passa les bras autour d’elle et réconforta cette enfant qu’elle ne connaissait pas encore. A sa sortie de la salle de bain l’attendait sa nouvelle sœur, une fille d’à peu près son âge et d’à peu près sa carrure qui venait lui apporter des vêtements plus confortables que les haillons qu’elle avait sur le dos. Elle la conduisit à sa chambre ou elle passa sa première nuit. Malgré quelques sanglots versés avant de s’endormir, elle passa une bonne nuit, elle se savait chanceuse d’avoir trouvé un acheteur si attentionné envers elle, qui désormais n’était plus qu’un objet.
Le lendemain, celui-ci se présenta en bonne et due forme, il était aussi un homme d’affaire, du moins c’est en tant que tel qu’il se présentât. Pour lui le vol était un business, florissant et lucratif selon ses dires. Et Lilith était un investissement qui pouvait lui être très rentable. Tout le monde ici possédait des esclaves, mais les plus riches d’entre eux en avait un qu’ils élevaient et éduquaient du mieux possible, un esclave qui les accompagnait et les représentait, comme on se vente d’un belle montre achetée la veille. Ils aimaient même se vanter de combien leurs esclaves étaient qualifiés et combien il leur avait coûté. Et Lilith serait la sienne, à ceci près qu’il ne venterait pas ses qualifications, elles resteraient un secret entre eux deux.
Ils passèrent un contrat ensemble. 50 millions de Berry’s, de quoi rembourser son investissement ainsi que les intérêts et les frais annexes, et Lilith serait libre de repartir, elle serait une femme libre. Deux signatures et une poignée de main, leur marché était scellé, et cette fois Lilith n’appartiendrait plus à personne. La famille éleva Lilith pendant des années, si la mère et la fille étaient vraiment ce qu’on pouvait appeler une famille, son acheteur lui ne voyait que son investissement, juste des chiffres entre dépenses et profit. Et à son grand malheur cet acheteur ne tolérait pas le moins du monde que Lilith dérobe quoi que ce soit et a quoi que ce soit dans la maison et elle fut lourdement punie quand elle s’y essaya. Mais bien heureusement Lilith ne fut pas interdite de vol pour autant, elle accompagnait son nouveau maître à chaque soirée où elle pouvait dérober a tout vas, soirée qu’elle commençait à apprécier, a peu près autant qu’elles la répugnaient. Les esclaves avaient là-bas y avaient autant leur place que les maîtres, ils y étaient aussi richement vêtus et ne se distinguaient que par la présence d’un collier de métal, et elle ne pouvait que se régaler de tous ces banquets et des mets raffinés et raretés de tous les océans qui s’y trouvaient. Prenant toujours soin à chacun de ces soirées de délester esclaves et maîtres de leurs fardeaux en or plaqués et de leurs entraves de perles et de diamants, soigneusement cachés dans les ornements de ses robes dessinées spécialement pour l’occasion, juste pour gonfler l’avarice de son maître. Elle finit même par apprécier certaines des conversations hautement intellectuelles ou chaque esclave vantait l’instruction que lui avait offerte son maître, s’amusant intérieurement de l’ironie de voir des esclaves aduler ceux pour qui ils n’étaient au final qu’un bien marchandable, voir ces misérables s’estimant heureux d’avoir perdu leur liberté contre le luxe que leur avait apporté l’argent de leur maître, mais dû elle aussi s’instruire pour ne pas paraître sotte parmi tous ces intellectuels récupérés sur le marché, ces singes savant richement habillés que l’on exposait aux soirées mondaines et auprès desquelles les riches aimaient se vanter et se pavaner.
Durant ces années elle fut éduquée. Elle apprit les protocoles et les conventions. L’histoire les sciences et des connaissances dans tous les domaines en vogue dans les milieux riches. Elle y apprit la navigation et la cartographie, rêvant d’un navire mettant les voiles et voguant loin de cette vie d’esclave. Elle y apprit le dessin et la peinture et posait sur ses toiles les créatures les plus bizarres qu’elle pouvait imaginer. Géants des mers ne pouvant être capturés et créatures célestes volant librement sans entraves. Regrettant que ses ailes à elle soient trop petites pour pouvoir la porter loin d’ici.
Le grand coffre de la maison du maître trônant près de son bureau se remplissait au fur et à mesure des méfaits de Lilith, et ce de plus en plus vite, maintenant c’étaient les receleurs qui commençaient à peiner à vendre toutes les marchandises que la jeune esclave chapardait à droite et à gauche, croulant sous les pierreries et ornements précieux ramenés par Lilith et se méfiant de plus en plus du moindre marine frappant à leur porte. Un beau jour il fut enfin rempli et Lilith se présenta devant le maître, exhibant fièrement le contrat qu’ils avaient tous deux passés et signés, et réclamant sa liberté. Le maître saisit le contrat, l’écrasa entre ses poings et l’enfouit dans sa poche. Sur son visage Lilith pouvait lire qu’il était désolé, mais il ne pouvait plus la laisser partir. Cet investissement avait été bien plus lucratif que prévu et il ne pouvait plus s’en séparer si facilement, jamais il n’aurait pu penser qu’elle serait si douée. Il ne le lui avait jamais dit mais les 50 millions initialement prévus avaient été atteints il y a déjà plusieurs mois et le coffre contenait aujourd’hui pour près de 75 millions de Berry’s.
Devant son refus Lilith ne fut pas surprise. Elle continua de sourire et s’approcha de lui pour lui donner un morceau de papier, et s’enfuit en riant une fois qu’il l’ut pris. Au fond d’elle, elle fulminait contre lui. Cet homme n’avait aucune parole, aucun honneur. Au fil des mois ou son trésor avait grossit il n’avait eu d’yeux que pour l’or qu’il contenait malgré le fait que sa femme tombée malade périsse à petit feu un peu plus chaque jour. Jours que ce misérable préférait passer à surveiller ses richesses plutôt que de se rendre au chevet de sa femme. Il ouvrit le papier, celui-ci contenait un plan vague et quelques énigmes. Le maître passa sa main dans ses cheveux, Lilith jouait souvent à ça, gardant des richesses pour elle, l’obligeant à se prendre à son jeu s’il les voulait. Si elle le lui avait donné aujourd’hui, ce coffre au trésor devait contenir gros, peut-être même suffisamment pour qu’il ne puisse pas lui refuser sa liberté, du moins du point de vue de la jeune fille, se dit-il.
Il sortit de chez lui la carte dans les mains en quête de ce trésor caché, retournant déjà l’énigme dans tous les sens pour essayer de la comprendre. Le crépuscule tombait quand enfin il mit la main dessus. Creusant la terre fraîchement retournée de ses mains pour en extraire le coffret qui y était enfouis. Il était un peu étonné, ou déçu, un si petit coffre ne pouvait pas contenir de si grande richesse que ça. A l’intérieur, une clé et un collier. Il les reconnaissait tous les deux. Le collier était celui de Lilith et la clé surement celle qui permettait de l’enlever. Elle avait finalement pris confiance en elle, assez pour duper son propre maître, lui dérober la clé de son collier et se libérer de son entrave pour s’enfuir. Paniqué il posa sa main sur sa poche, vide. Le maître ne gardait pas une seule clé là-dedans mais deux.
Il reprit le chemin de sa demeure au pas de course. Entra en trombe sans prendre la peine de refermer la porte derrière lui et grimpa le grand escalier quatre à quatre comme un dératé pour se ruer dans son bureau, effrayant par la même occasion sa femme et sa fille qui ne comprenaient pas vraiment la situation. Le grand coffre béant contenait la seconde clé, le contrat qu’il avait passé avec Lilith ainsi qu’une seconde carte au trésor. Il sera le collier de l’esclave entre ses doigts et le projeta au travers de la fenêtre l’accompagnant d’un hurlement. Sa carte au trésor l’avait juste éloigné du coffre le temps que la fillette le dévalise, cette nouvelle énigme par contre n’était pas aussi simple. Sa fille voyant son coffre vide comme la chambre de Lilith comprit rapidement ce qui s’était passé mais jeta un regard vide et méprisant a son père avant de retourner auprès de sa mère qui ne pouvait même plus quitter le lit. Et si le maître fulminait pour son or et son bien qu’il avait perdu aujourd’hui, les deux femmes regrettaient une fille et une sœur à qui elles s’étaient attachées au cours de ces années. Cette fois ci le maître mit une semaine à trouver son trésor enfouit, et celui-ci contenait tout juste les cinquante millions prévus par le contrat, si elle avait longuement hésité à ce sujet, elle était toujours honnête et honorerait sa part du contrat. Lilith avait disparu avec le reste.
Maintenant riche et surtout libre, Lilith voulait profiter de la vie. Ce parc d’attraction dont elle avait admiré les lumières scintillantes tous les soirs au travers de sa fenêtre en s’endormant sans jamais pouvoir y aller fut sa première destination. Dès la nuit tombée, les lumières du parc brillant dans le crépuscule attirèrent la jeune fille, les yeux brillants. Du haut de la grande roue elle voyait son rêve sous elle. Les lumières colorées et les musiques des attractions charmaient la jeune fille et l’entrainait à leur bord, tandis que les odeurs des restaurants alléchait son palais et l’asseyait à leurs tables. Elle fit le tour de chaque attraction, mangea dans chaque restaurant, goûta à chaque friandise. Son porte-monnaie maigrissait bien plus vite qu’elle n’aurait pu l’imaginer mais cette nuit fut mémorable, c’était sa première soirée de liberté et la nuit la plus délicieuse qu’elle avait passé, aussi loin qu’elle est pu s’en souvenir. Mais son argent mis de côté s’était déjà envolé et malheureusement sur cet archipel tout avait un prix, si bien qu’avant même la fin de la journée elle recommençait à chaparder. D’abord quelques Berry’s de quoi s’acheter une barbe à papa, mais rapidement les butins augmentèrent de plus en plus. L’excitation du méfait, la tension présente, à surveiller le moindre mouvement de sa cible et a millimétrer les siens, le vol était un art dans lequel elle excellait et dans lequel elle s’amusait bien plus que dans n’importe laquelle des attractions du parc dans lequel elle avait passé sa nuit.
Rapidement la situation inverse se posa, elle avait bien plus d’argent qu’elle ne pouvait en porter facilement et n’avait rien besoin d’acheter avec. Elle acheta un coffre dans lequel elle entreposa le gros de son trésor et l’enfouis. Elle dessina rapidement une carte agrémentée de quelques énigmes et partit à la recherché de sa proie. Elle finit par jeter son dévolu sur des gamins en train de mendier au coin d’une rue. S’approcha d’eux sans même les regarder et leur jeta négligemment la carte qu’elle venait de griffonner puis s’éloigna comme si de rien n’était. Les deux enfants se regardèrent dubitatif un moment avant de se lever, après tout ils n’avaient rien à perdre à suivre cette piste. Lilith s’amusa à les suivre à bonne distance pendant toute leur petite aventure jusqu’au moment où ils dansèrent main dans la main autour du trésor qu’ils venaient de déterrer et se serrant dans les bras l’un de l’autre.
Elle continua de perpétrer ses méfaits, s’en prenant a des cibles de plus en plus riches et mettant la main sur des trésors de plus en plus nombreux, s’amusant aussi de plus en plus. Mais un vol finit par mal tourner. Sa cible de s’aperçue de rien, mais manque de chance celle-ci avait un garde du corps, garde du corps qui lui vit toute la scène dans le moindre détail, et tout le monde lui tomba dessus en un instant tandis que les gens ayant assisté à la scène prenaient leur jambe à leur cou. A croire que dérober un scaphandrier était le pire crime qu’elle aurait pu commettre sur cet archipel. Elle fut jetée en prison alors qu’on lui promettait déjà la peine de mort. La découverte de son tatouage d’esclave n’arrangea visiblement pas les choses. Son ancien maître fut prévenu et vint sur place pour essayer d’arranger les choses mais son crime était trop grand pour qu’il puisse la substituer à sa sentence. Quand il apprit qu’elle ne possédait plus la moindre pièce qu’elle avait volé dans son coffre-fort il la roua de coups jusqu’à en avoir le souffle coupé et partit sans se retourner, abandonnant celle qui avait été comme sa fille pendant cinq ans tandis qu’on la rejetait dans sa cellule.
A peine évadée et libérée la voilà maintenant condamnée à mort, a à peine 15 ans. Son corps brisé, tuméfié et sanguinolent la faisait souffrir mais en rien cela n’était comparable à son cœur. Lilith se rendait brutalement compte de la réalité, que tout ce que son maître avait chérit était son investissement, et maintenant qu’elle ne lui rapporterait plus rien elle n’avait plus aucune valeur pour lui. Cet argent qu’elle avait dérobé pour lui avait empoisonné son esprit au point qu’il en ait oublié la valeur de tout le reste, même la valeur d’une vie. Abandonné dans cette cage plongée dans l’obscurité de cette prison souterraine, elle était seule. La lueur même du soleil l’avait abandonnée et elle n’en avait qu’une impression que lorsque le gardien ouvrait la porte pour leur apporter à manger.
Elle attendit la mort seule dans sa cellule, couchée sur le sol de pierres froides. Refusant même de manger et de boire. Elle l’avait pour couchette qu’un tissus rêche et troué jeté a même le sol, et pour seul toilettes qu’un bol que les geôliers ne venaient récupérer qu’a l’heure du repas. Dans les cellules voisines quelques-uns étaient condamnées au même titre qu’elle, les autres pour leur majorité avaient simplement été des esclaves fuyards à qui on allait couper le pied, pour éviter une nouvelle évasion. Au final ils étaient seulement cinq qui seraient exécutés. Un couple avec un homme ayant essayé de faire évader l’esclave dont il était tombé éperdument amoureux, eux seraient exécutés pour servir d’exemple aux autres. Un autre était un vieil esclave à qui il manquait déjà un pied. Il avait déjà fui, et vu son âge il ne devait pas valoir le coup que son maître paie la caution, un nouvel esclave serait un meilleur investissement. Le dernier fut celui qui retint l’attention de Lilith. Il n’était pas un esclave, et il ne leur ressemblait en rien, c’était un pirate. Son corps imposant et musclé était parcouru de cicatrice témoignant de ses combats ainsi que de nombreux tatouages. Dans son regard Lilith ne voyait pas la peur ou le désespoir comme dans celui des autres esclaves ou dans celui qu’elle devait avoir elle aussi, elle voyait une étincelle d’espoir et de courage. Il n’avait pas encore baissé les bras.
Elle ne tarda pas à comprendre d’où lui venait cette confiance. La veille de leur exécution alors que tous les autres sanglotait, lui avait commencé à se préparer, étirant ses muscles, endoloris et noués par l’inactivité de l’attente dans leurs cellules. Lilith l’imita, ne sachant pas encore pourquoi. Quelques coup de feu retentirent alors au loin et la serrure de la porte menant aux cellules explosa, laissant entrer de nombreux hommes armées par la porte du cachot, maintenant quasiment fendue en deux. Les clés qu’ils avaient volé ouvrirent les cellules et libérèrent leurs captifs de leurs colliers. Tous commençaient à fuir la prison. Mais ils n’avaient nulle part où aller et seraient rattrapés tôt ou tard, ou plutôt exécutés sans sommation par la marine lorsqu’elle saurait que des pirates étaient venus à leur rescousse, la seule sortie possible était aux côtés des pirates. Plusieurs prisonniers l’avaient aussi compris et ils furent en tout un peu moins d’une dizaine à rejoindre discrètement ne navire au pavillon noir qui avait jeté l’ancre a quelques groves de là, accompagnés des hommes qui avaient lancés l’attaque et du pirate qu’ils étaient venu sauvés.
Le navire leva l’ancre et mis les voiles discrètement dans la nuit, fuyant les combats dont les échos résonnaient quelques groves plus loin, longeant Redline vers le nord et fuyant le cimetière des pirates pour les eaux paisibles d’east blue. Aucun navire marine ne partit à leur poursuite, le scaphandrier n’avait plus si envie de la voir exécutée, à moins qu’elle ait été considérée comme une fuyarde abattue par la marine lorsque tous les esclaves avaient pris la fuite cette nuit-là. Les esclaves en fuite accueillis sur le navire pirate débarquèrent sur les îles locales pour essayer d’y trouver un nouveau départ. Lilith elle préféra rester à bord et réussit à négocier une place en tant que navigatrice en seconde. Tous ces livres qu’elle avait dévorés sur l’art de la navigation pendant ses années d’esclavage dans l’espoir fou de s’enfuir lui étaient maintenant utiles, et la voilà qui naviguait sur un navire pirate, rejetant toutes les règles du gouvernement, elle était une femme libre comme ça l’était dans tous ces romans d’aventures qu’elle adorait du temps où elle était esclave. Elle fit rapidement ses preuves à la barre, mais surtout lorsque l’équipage mit la main sur une carte au trésor ou ses talents furent grandement appréciés par les hommes. En quelques mois seulement, l’équipage croula sous l’or qu’ils déterraient a tout va, et ces imbéciles de pirates passaient de plus en plus de temps à boire en se roulant dans les pièces d’or qu’ils trouvaient au fils de leurs aventures. Quelques années passèrent et l’équipage acquit finalement une certaine réputation malgré le fait qu’ils n’osèrent jamais s’attaquer à qui que ce soit d’un peu armé. Lilith approchait de la vingtaine quand leur capitaine leur apprit la grande nouvelle. Il venait d’acquérir la carte d’un trésor incommensurable en rien comparable à tout ce qu’ils avaient déterré à ce jour. Un carte pour laquelle il avait dépensé pas moins de 300 millions de berry’s.
Après plusieurs mois à parcourir les quatre mers dans tous les sens ils finirent par mettre la main sur ce fabuleux trésor. Le coffre qu’ils trouvèrent était plutôt petit, difficile d’imaginer qu’il contenait un trésor si immense. Pourtant quand ils l’ouvrirent le doute ne fut plus permit. Le fruit était d’un blanc pur sans aucune couleur et recouverts des mêmes motifs spiralés d’un noir profond que dans les histoires qu’ils avaient entendus à leur sujet, un vrai fruit du démon. Les hommes ramenèrent leur bien et enfermèrent le coffre contenant le fruit dans un autre coffre, de haute sécurité, à bord d’une pièce fermée à clé, toutes les précautions étaient prises. Une fois ceci fait ils mirent le cap sur une île non loin d’eux, ou ils pourraient acheter plus d’alcool que leurs estomacs ne pourraient jamais en supporter. A peine l’ancre fut elle jetée que les pirates dévalisèrent tous les bars locaux de leur alcool et ramenèrent le tout sur le pont. Ceci fait ils fêtèrent ça toute la soirée et toute la nuit. Lilith un peu fatigué de ces festivités interminables s’éclipsa un peu de cette ambiance et de ce bruit pour y être un peu plus au calme. Elle sortit le fruit du démon caché dans son sac et se mit à l’observer. S’ils avaient tous mis en place pour protéger leur bien, aucun n’avait pensé à vérifier que le fruit était toujours dans son coffre d’origine, ce qui n’était pas très malin.
Lilith observa longuement le fruit, qui reflétait maintenant les rayons de l’aube, il paraissait encore plus resplendissant que la veille. Toute sa vie elle avait volé l’or des gens pour s’amuser, car c’est ce à quoi beaucoup d’entre eux se rattachait et s’accrochaient comme à leur propres vie sans pour autant qu’aucun d’eux n’en ait de réelle utilité, elle s’amusait avec l’illusion du besoin que l’argent représentait autant qu’elle haïssait les plus avares d’entre eux s’étant abaissés à mépriser la vie qu’il estimaient comme valant moins que quelques Berry’s. Ce fruit était la même chose. Leur avarice les poussait à le posséder mais aucun d’eux n’en avait besoin, et pourtant ils éprouvaient un besoin vital de l’avoir. Mais d’un autre côté ce fruit donnerais ses pouvoir a Lilith si elle le mangeait, avec ces pouvoirs elle pourrait faire de grande chose. Elle en avait parlé avec son capitaine et connaissait son pouvoir. Lilith observa ce fruit de longues minutes tandis que l’aube se levait, et que son équipage finissait d’évacuer bruyamment les dernière goûtes d’alcool encore dans leurs estomac.
Avant qu’elle ait pu ranger ce mystérieux fruit dans son sac, l’alerte fut lancée, et les pirates à peine capables de tenir debout s’emparèrent de leurs sabres. Le capitaine sortit de ses quartiers en trombe et lança ses hommes à la poursuite de la jeune femme. « Ramenez-moi sa tête en même temps que le fruit ! » Eux qui l’avaient sauvé de l’échafaud cinq ans plus tôt, les voilà maintenant en position de bourreaux. Lilith fourra le précieux fruit dans son sac à dos et sauta l’espace qui séparait le navire de la jetée et s’enfuit en courant. Déjà les pirates dans son dos mettaient le pied sur le quai et commençaient à tirer. Dans leur état il allait être difficile de viser, heureusement le port était encore désert à cette heure. Les balles sifflaient mais sans trop s’approcher d’elle, mais dès lors qu’elle commença à s’imaginer être en sécurité elle fut transpercée de part en part par l’une d’entre elles. Elle s’écroula lourdement sur le sol, elle devait se relever avant que ses poursuivants la rattrapent. Une douleur fulgurante lui traversait l’épaule, dégoulinante de sang. Elle se releva et repartie au pas de course, une chance que cette balle n’ait traversée que son épaule. Mais perdant un peu plus de sang à chaque instant, sa cadence diminuait. Une seconde balle vint finalement se loger dans sa jambe, elle s’écroula à terre mais ne pourrait plus se relever cette fois.
Elle se redressa tant bien que mal pendant que l’armée des pirates l’encerclait. Ils s’écartèrent pour laisser passer leur capitaine, seul au centre avec la voleuse. Il s’avança de quelque pas vers elle. Elle sortit le fruit encore intact de son sac. Le capitaine et tout l’équipage plongèrent leur regard dans cette merveille, comme hypnotisés par le pouvoir de ce fruit mystérieux. Comme dernier signe de défi Lilith porta le fruit a ses lèvres et en croqua un morceau. Défiant son ancien capitaine du regard, un sourire provocateur inscrit sur le visage. Le gout du fruit était horrible, c’était la chose la plus infecte qu’elle avait jamais mangé, mais le regard plein de désespoir et de colère de son capitaine lui suffisait, la vengeance avait un gout délicieux. Mais le bonheur de voir qu’elle avait gagnée ne dura pas, rapidement les coups s’abattirent sur elle. Un, puis deux, et de plus en plus nombreux tout en étant de plus en plus lointain, elle ne sentait plus rien.
Lilith émergea au son de bips électroniques réguliers. Devant elle un vieil homme l’observait. Le visage couvert de rides et coiffé une tignasse grisonnante avait un aspect bizarrement familier, ses yeux brillaient et un sourire léger complétait son visage visiblement soulagé de la voir ouvrir les yeux. Elle ne connaissait pas l’endroit où elle se trouvait, et elle n’avait pas l’impression d’être déjà morte. C’était une salle aux murs blancs dont la peinture se décollait des murs, donnant l’impression d’une salle complètement fissurée. Sur le côté, une fenêtre laissait entrer une lumière pale filtrée par de minces rideaux de tissus presque transparent. Une sorte d’hôpital à en juger par la blouse de l’homme devant elle. Elle essaya de prononcer quelques mots mais aucun son ne sortit de sa bouche. Son interlocuteur sembla remarquer ses intentions et s’approcha d’elle. En levant les bras elle aperçue l’un de ses bras se terminant sous le coude parcourut de nombreuses cicatrices et concavités qui n’auraient pas dû s’y trouver, les couleurs noir et le rouge de ces mutilations se partageait la peau du vieillard ne laissant que quelques artefact de sa couleur d’origine. Son autre main bien qu’en meilleur état témoignait de la vieillesse de l’homme, bien plus que son visage. Mais malgré les rides et os saillants cette main avait gardé un aspect à peu près humain, exception faite du doigt et demi manquant. Elle se saisit des câbles passant devant les yeux de Lilith et les tira doucement, libérant la gorge de Lilith de leur présence encombrante.
L’homme regarda Lilith, ses yeux fatigués avaient aux reflets gris brillaient de bienveillance, soulageant un peu la pirate qui ne comprenait pas le moins du monde la situation.
« Tout vas bien, on dirait que tu peux respirer toute seule maintenant, mais ne force pas trop, ton état ne s’arrangera pas de sitôt. »
Comme frappée par un éclair Lilith se remémora son équipage la rouant de coup, menés par leur capitaine tandis qu’elle jubilait le vol de ce fruit et que la douleur la plongeait dans le coma. La douleur revint avec ses souvenirs et les côtes se mirent à lui brûler a la moindre de ses inspirations. Paniquant elle essaya de se relever, réveillant la douleur de ses membres cloués au lit déchirant ses chairs à chaque tentative de bouger. L’homme se rapprocha d’elle et posa une main réconfortante sur son bras.
« Ne force pas, tu étais sérieusement blessée quand on t’as amené ici. Il te faudra un peu de récupération mais tout s’arrangera, il suffit de te reposer.
-Vous m’avez soignée ? , parvint finalement à articuler Lilith
-Hélas je n’ai plus ce luxe, plaisanta l’homme en levant son bras mutilé et sa main incomplète, posant sur eux un regard nostalgique. Ton sauveur est là-bas, plaisanta le vieil homme en pointant son doigt de l’autre côté du lit. »
Lilith parvint difficilement à tourner la tête mais finit par voir le sois disant sauveur, il était étalé par terre contre le mur, vêtu d’une blouse similaire, la tête contre le mur et une seringue encore dans le bras. Ses yeux revinrent sur le vieux, occupé à lui administrer le contenu d’une seringue via la perfusion dont les tubes de plastiques courraient le long de son bras droit pour finir par s’enfoncer dans son poignet. Ses paupières retombèrent doucement et elle sombra de nouveau.
Elle rouvrit les yeux probablement le lendemain. La pièce était plongée dans une semi obscurité, éclairé simplement par la lueur du ciel grisonnant au travers des minces rideaux. Elle avait toujours aussi mal, son corps en miettes souffrait toujours du sort que lui avait réservé son équipage. Mais après de longues minutes à se battre contre elle-même ainsi que contre la douleur et les courbatures qui l’accablaient, elle parvint finalement à se redresser et à se saisir de la potence sur roulette à laquelle était suspendue sa perfusion. Elle voyait à travers la fenêtre la mer et sa surface striée par les gouttelettes qui s’écrasaient sur elle. Le doux son de la pluie et le grondement du vent venant s’abattre sur les carreaux l’apaisait étrangement. Elle resta le regard dans le vague à contempler ce paysage morne, les médications qui lui parcouraient les veines ne devaient pas y être pour rien. Finalement elle prit appuis plus fermement sur la potence à côté d’elle et entreprit de quitter sa chambre. Quatre chambres comme celle qu’elle occupait donnaient sur ce couloir, aboutissant à une sorte de pseudo salle d’attente, composé de quelques chaises disposées en arc de cercle autour d’une table d’un côté et d’un comptoir de l’autre. Le vieil homme qu’elle avait déjà rencontré était assis au comptoir lui fit un léger signe de la main quand il la vit, surveillant de ses yeux la jeune fille pour déterminer si elle avait besoin d’aide. Le jeune homme qu’il avait désigné comme son sauveur était allongé à cheval sur trois chaises normalement destinées aux patients, les yeux couvert de son bras qui ne l’empêcha pas de la voir puisqu’il tourna la tête vers elle quand elle entra dans la pièce. Il était vêtu d’une simple chemise qui avait dû être blanche et d’un jean large déchiré en plusieurs endroits. Ses cheveux sombres mi longs retombant négligemment sur son visage. Le troisième homme était dehors, dans la rue adossé à côté de la porte, protégé de la pluie par une légère bande de tissus suspendue au-dessus de la tête, qui lui ne fit même pas attention à l’entrée de la jeune femme. Il était vêtu d’une sorte de Kimono d’un bleu marine, assorti au sabre bleu nuit à sa ceinture. Ses cheveux d’un noir profond étaient soigneusement noués à l’arrière de son crane
« Bonjour, murmura doucement Lilith continuant d’avancer sur les talons de sa perf.
-Bonjour, lui répondit le vieil homme la gratifiant d’un sourire rassuré, ça va mieux aujourd’hui ?
-Suffisamment pour pouvoir marché répondit-t-elle en lui rendant un sourire certes un peu plus crispé. Merci de m’avoir sauvé, continua elle à l’attention de l’homme allongé sur les sièges.
Celui-ci leva doucement le bras, dévoilant des yeux sombres. Y’a pas de quoi... » Lilith remarqua les nombreuses cicatrices qui parcouraient ses bras, surtout le gauche. Le droit arborant un imposant tatouage jusqu’à sa main représentant des personnages qu’elle ne distinguait pas. Elle marcha et s’assis à un siège libre près de lui.
« Comment vous êtes-vous fait ces cicatrices ? Questionna la curieuse.
L’homme toujours allongé jeta un bref coup d’œil à son bras avant de répondre évasivement :
-Je me suis coupé en jouant aux billes...
Lilith tourna la tête vers le vieil homme mais celui-ci ne semblait pas plus enclin à lui répondre. Cela ne le regardait pas.
-Je m’appelle Lilith, continua la jeune femme.
-Et moi c’est Fuji, continua le vieil homme. A côté de toi c’est Shaï et dehors c’est Takezo. Dis-moi Lilith, continua le vieil homme, comment en es-tu arrivée à être poursuivie par une bande de pirates comme eux ? »
Lilith leur raconta alors ses dernières aventures vécues aux côté de ces pirates, la carte au trésor et le fruit du démon ainsi que sa dernière provocation en le dévorant devant son capitaine. Les deux hommes restèrent incrédules, tandis que l’ainé fondait en larme à force de rire, visiblement très amusé par cette jeune femme. Shaï repris la parole.
« Alors c’était pour ça que tous ces pirates s’en prenaient à toi, dit-il sans vraiment attendre de réponse.
-Ouai, comment vous avez fait pour me sortir de la d’ailleurs ? S’interrogea la jeune fille.
-C’était pas vraiment compliqué, ils étaient tous ronds comme des boules carrés alors...
-Vous les avez tous défoncés ? S’exclama Lilith un peu incrédule, mais ils étaient au moins 30 !
-Les pirates sont tolérés tant qu’ils restent au port, dans ces quartiers ils n’ont rien à faire alors on devait agir. »
Lilith voulut en savoir plus mais Fuji lui fit signe qu’il était temps qu’elle aille se reposer, elle était toujours en convalescence, il ne fallait pas l’oublier.
Les jours suivant passèrent sur le même modèle, elle se levait et allait discuter quelques minutes avec les hommes, toujours au même endroit. Ils n’avaient pas l’air de faire grand choses de leurs journées. Lilith finit par en apprendre un peu plus sur la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle était dans une clinique clandestine, financée par une sorte de mafia. Shaï était médecin ici et s’occupait des criminels qu’on lui apportait, extrayait les balles et les recousait. Mais le financement de la clinique leur permettait aussi de soigner tous ceux qui le demandait et qui n’avaient pas les moyens de s’offrir des soins médicaux. Voyant que l’état de la jeune fille s’améliorait, Fuji passait de plus en plus pour discuter avec elle, et Lilith aimait bien la compagnie du vieil homme.
Au début c’est à lui que cette clinique appartenait. Shaï l’a rejoint quelques années plus tard après qu’il l’ait sauvé, dans des circonstances qu’il ne voulut pas détailler. Quand il avait reçu ses blessures aux bras, souvenir d’affrontement violents entre plusieurs gangs rivaux qu’il s’évertuait à soigner quel que soit leur origine c’est Shaï qui avait repris son affaire et lui désormais ne s’occupait plus que des documents administratifs, qui n’étaient pas nombreux pour des clandestins, plaisantait-il. Takezo les avait rejoints très récemment lui, encore un grand blessé récupéré agonisant au bord d’une route qu’ils avaient décidé de sauver, sans rien savoir de qui il était, et depuis cet homme se sentant redevable protégeait la clinique de ses sauveurs, et avait juré de rembourser sa dette envers le jeune médecin. Fuji aimait plaisanter sur ce fait, mettant en garde Lilith, si elle s’attardait trop longtemps ici elle finirait par se sentir redevable elle aussi et ne repartirait jamais de cette clinique.
Lilith savait qu’elle ne resterait pas ici, depuis qu’elle s’était affranchie elle n’avait fait que voyager mais elle n’avait encore rien vu du monde, elle savait que beaucoup plus l’attendais par-delà des mers. Et elle imaginait aussi ces montagnes d’or qu’elle pourrait dérober. En plus avec un pouvoir, elle ne pouvait pas ne pas en profiter.
« Je vais repartir, parcourir les mers et voler tous leurs trésors, proclama Lilith alors que Shaï était occupé à changer ses pansements. Le jeune homme ne la pris pas vraiment au sérieux, au bout d’un moment il lui répondit :
-Mais bien sûr, une bande de 30 pirates complètement bourrés a failli te tuer et tu vas dominer le monde…
-Je sais me battre se défendit Lilith, je n’aurais aucun mal à y arriver continua elle en défiant du regard le médecin. Shaï évalua Lilith un moment puis se recula et accepta.
-Soit, attaque moi que je vois ce que tu vaux. » Un peu surprise Lilith hésita un instant, puis se leva de son lit près à en découdre. Avant que son adversaire ne puisse faire quoi que ce soit elle se jeta en hurlant dessus lui. Shaï évita aisément le coup de poing de l’ange pour passer à l’attaque et envoya deux doigts en direction des yeux de Lilith. La jeune fille se recula pour éviter le coup et voulut réattaquer par une nouvelle charge. Mais avant qu’elle ait pu s’élancer sa vision disparu et tout se troubla devant ses yeux. Ne voyant plus rien, elle ne fit que sentir le poing de Shaï s’enfonçant dans son flanc gauche.
Les mains du médecin la rattrapèrent avant qu’elle ne s’écrase par terre et il la reposa sur son lit.
« Je sais pas ce que tu m’as fait mais c’est de la triche, protesta Lilith déçue d’avoir perdu.
-Je croyais que tu voulais te battre, si t’es pas capable de le faire ce n’est pas la peine de partir dominer le monde...
-Dans ce cas je vais continuer à m’entraîner, et je te vaincrais promit-elle fièrement. Et une fois que tu seras à mes pieds je partirais par-delà les mers. Les yeux de Lilith brillaient à ces mots. Il faudra aussi que tu me dises qui t’as fait le tatouage que tu as sur le bras, j’aimerais bien en avoir quelques-uns », ajoute-t-elle un petit sourire en coin. Shaï ne comprit pas vraiment ce qui la faisait sourire mais accepta.
Deux ans plus tard Lilith s’était entraînée, elle avait fini par vaincre Shaï, a la déloyale certes mais elle l’avait vaincu quand même et avait aussi dégoté un navire. Takezo avait finalement renoncé à s’occuper de la clinique au côté de Fuji et sa séparation avec le vieil homme le marqua, mais il ne pouvait pas renoncer aux beaux yeux de Lilith. Takezo qui ne s’était toujours pas acquitté de sa dette du partir avec eux, même si il leur fit bien comprendre qu’il ne tolérerait pas leurs activités criminels. Et ils partirent en quête de tous les trésors du monde.
Description physique :
Lilith est une jeune femme d’un mètre soixante-dix. Elle a une peau relativement claire malgré le fait qu’elle ait passé de nombreuses années près du soleil au-dessus des nuages. Lilith a de grands yeux vert profond et des cheveux roux flamboyants descendant jusqu’au niveau de sa nuque et sur son visage. Sa peau là où elle n’est pas marquée par l’encre est assez claire et sans trop d’imperfections, excepté au niveau du cou marqué par de nombreuses cicatrices laissées par son collier d’esclave ainsi que son dos ou elle a été marquée comme esclave au fer blanc. Sa peau là où elle est tatouée arbore de nombreuses créatures aux contours généralement noirs et un remplissage dans les tons rouges, allant du pourpre à l’orange.
Elle est vêtue d’une sorte de sweat jaune orangé avec une capuche qu’elle garde souvent rabattue sur son visage dont descendent deux petites lanières blanche et représentant sur le devant CL4P-TP. Ce sweat n’a pas de manche, laissant ses deux bras nus recouverts de tatouage a la vue de tous. Ce sweat est ouvert au niveau du dos depuis la base de sa nuque jusqu’au creux de ses reins, permettant à Lilith de laisser dépasser ses ailes d’ange, de montrer ses ailes tatouées autour des premières et surtout de faire apparaître aux yeux de tous sa marque d’esclave.
Elle porte avec le plus souvent un short assez large descendant généralement jusqu’à ses genoux, confectionné dans un tissus assez léger et de couleur entre le bleu vif et le noir, possédant de nombreuses poches pour y cacher le butin qui pourrait lui tomber sous la main.
Elle a aussi sur presque la longueur de ses avants bras de nombreux bracelets, sans métal précieux ni pierreries, seulement des morceaux de tissus et fils colorés tressés et emmêlés aux couleurs et motifs variés, recouvrant partiellement ses tatouages. Elle se déplace généralement pieds nu, et n’enfile des chaussures que lorsqu’elle doit se rendre dans un terrain trop accidenté ou elle pourrait se blesser.
Elle adore se déguiser et se travestir, utilisant souvent le pseudonyme d’Elisabeth Von Bartkowski, célèbre princesse héritière d’un royaume de grandline. Elle s’habille pour ces occasions d’un kimono luxueux, dans les tons roses, dissimulant les tatouages et les ailes dans son dos, ceux sur ses bras et en grande partie les cicatrices sur sa nuque, et porte également une perruque de longs cheveux noirs de jais. Elle dissimule les cicatrices sur l’avant de son cou généralement grâce a un éventail.
Description psychologique :
Lilith est une vraie gamine, sa préoccupation principale est de jouer et s’amuser constamment. Elle est bien souvent insouciante et se met souvent dans des situations très délicates mais s’en amuser car presque tout devient un jeu à ses yeux.
Elle est insouciante mais pas idiote, le plus souvent elle n’imagine pas vraiment les conséquences que ses actes pourraient avoir mais elle est tout de même assez maline malgré les apparences. Malgré son allure enjouée et souriante elle a donc quasiment toujours quelques idées pas très honnêtes qui lui traînent dans la tête.
Elle est assez extravertie et passe son temps à plaisanter, jouant souvent de son image de jeune femme immature et naïve pour faire rire. Elle n’arrête quasiment jamais de sourire. Elle s’attache très facilement et considère ses amis comme sa propre famille car elle n’a jamais connus les liens du sang, et est prête à tout pour les protéger.
En tant qu’ancienne esclave, c’est la liberté qu’elle chérit le plus et en aucun cas ne laissera quiconque l’en priver elle ou ses amis, et se battra autant que possible pour la liberté, même de ceux qu’elle n’aime pas. La liberté est pour elle le premier besoin d’un homme et à ses yeux personne ne devrait en être privé, même les pires criminels. A ses yeux la mort est même plus envisageable que la perte de la liberté, car on ne souffre pas de cette perte dans la mort.
Elle aime voler l’argent et les objets de valeurs car ce sont à eux que sont le plus attachés ses proies, parfois plus qu’à leur propre vie, alors qu’ils ne leur sont au final en rien nécessaire. C’est pour cela qu’elle ne dérobera jamais des objets ayant une valeur sentimentale, ni n’essayera de voler les plus riches désintéressés de leur argent. Pour elle l’argent n’a aucune valeur, la seul motivation pour le voler est donc de s’amuser à le faire, si ce n’est d’essayer de faire comprendre à ses victimes sa futilité en leur montrant combien ils sont ridicule à courir après leurs quelques sous. Elle méprise donc ses proies et elle aime se jouer d’eux avec ses cartes et ses énigmes.
Ce qu’elle déteste plus que tout sont les personnes ayant du pouvoir mais faisant passer leur argent et leur profit avant ceux dont ils ont la charge. Rien ne met Lilith plus en colère qu’une personne qui met l’argent au-dessus de la vie d’autrui. Elle adore priver ces personne de tout ce qu’ils ont pour les faire rejoindre ceux qu’ils méprisaient, tant pour voir le désespoir dans leurs yeux en voyant leur argent s’envoler, que pour leur enseigner la valeur de la vie.
But : Elle n’a pas de but à proprement parler, elle veut juste s’amuser à trouver tous les trésors du monde et à les recacher pour rigoler.
Le One Piece est un objectif encore bien lointain à ses yeux mais elle si elle le peur un jour elle aimerait bien le trouver (le voler à celui qui l’aura trouvé avant elle plutôt, ça n’en serait que plus drôle), et le recacher quelque part d’autre pour que le monde entier puisse jouer à son petit jeu, ce qui serait de son point de vue être plus puissante que le reste du monde.
Elle aime cartographier toutes les îles sur lesquels elle passe et enterre un trésor sur chacune d’entre elles. Un objectif qu’elle aimerait atteindre est d’avoir caché un trésor sur chaque île du monde. Pour chaque trésor qu'elle cache elle dessine une carte incomplète, plus proche d'une énigme ou la position du trésor est marqué par une croix d'encre rouge.
Navire: L’équipage navigue actuellement sur une nef à deux mats de 25 mètres de long. Ce navire est fait dans un bois assez léger et donc fatalement peu résistant mais en tant que voleurs ils n’arborent aucun pavillon criminel et se font assez rarement tirer dessus a coup de boulet de canon.
Prime : 47.000.000 Berry's
Aventures :
EVENT Glaciation +35.000.000 Berry's
Fruit du démon : Paramécia de l’encre.
Ce fruit confère à Lilith la possibilité d’animer les différents tatouages qu’elle possède sur son corps. Ces différents tatouages peuvent bouger sans problème en restant à l’intérieur de sa peau, mais ils peuvent aussi sortir de ce support et devenir de vrais objets plutôt que des dessins en deux dimensions. Une fois sortis de la peau ils ont une durée de vie limitée à 24 heures, passé ce délai ils redeviendront de la simple encre tout ce qu’il y a de plus banale.
Si ce fruit permet d’animer les tatouages, il ne permet en aucun cas de les créer, si l’un d’eux redevient de l’encre après avoir quitté la peau pendant 24 heures alors Lilith le perdra, et elle devra se le tatouer de nouveau pour pouvoir le réutiliser.
Elle pourrait les laisser inertes mais la plupart du temps, si ce n’est tout le temps, elle laisse vie à ses tatouages qui peuvent se mouvoir comme bon leur semble sur la peau de la jeune fille, faisant d’elle un mélange entre une toile vivante et un musée des horreurs comme elle aime le dire. Même si ses tatouages peuvent se déplacer, généralement ils préfèrent rester dans leurs zones pour ne pas se marcher les uns sur les autres.
"Armes ": Les armes de Lilith seront ses tatouages, bien que pour la majorité d’entre eux ils devraient plutôt être considérés comme des animaux. Elle aime tout particulièrement se faire tatouer des animaux repoussant et considérés comme terrifiants pour la majorité des gens, car elle aime voir les gens flipper quand leur pire cauchemars sortent de sa peau, et aussi parce que ça lui donne un air cool et badass.
Voici donc la liste des tatouages de Lilith :
-Elle possède sur le bras droit deux tatouages représentant des serpents, l’un python sanguin de cinq mètres de long de son enroulé depuis son épaule jusqu’à son poignet. Les contours de chaque écaille de tatouage sont noirs, celles de son ventre sont laissées blanches et celles de ses flancs et de son dos sont rouges.
-Le second serpent est un black mamba d’une cinquantaine de centimètres de long, beaucoup plus fin que le premier serpent, coincé par le python et vivant surtout sur le poignet et la main de Lilith. Il est plus fin, plus rapide que le python et surtout sa morsure injecte un venin dangereux pouvant être mortel. Cette fois ci ce sont ses contours qui sont noirs et ses écailles blanches sur le ventre et noir sur le dos et les flancs.
-Son bras gauche est recouvert de toiles d’araignées sur toute sa longueurs, de l’épaule jusqu’à la dernière phalange, ou vivent cinq arachnides :
-La première est une petite veuve noire vivant généralement sur le dos de sa main, mesurant un centimètre et demi et possédant un abdomen rouge sang. Son venin est très dangereux pour l’homme bien qu’injecté en petites quantités. Elle provoque sueurs froides, spasmes hallucinations nausées et peut aller jusqu’à la mort dans certains cas.
-Deux nephila clavipes femelles pouvant se trouver à la base main ou son avant-bras, elles mesurent une dizaine de centimètres pattes comprises et sont orange dorée avec des pattes tachées de noir. Ce sont des araignées tisseuses pouvait créer une toile très résistante, en revanche, elles sont peu agressive et leur morsure est douloureuse mais assez inoffensive.
-Une atrax robustus, l’araignée la plus moche existante et mesurant une dizaine de centimètres et entièrement noire, elle possède un venin particulièrement redoutable pour les hommes qui peut aisément les tuer s’ils ne reçoivent pas un antipoison dans l’heure. Ses chélicères sont très puissantes et peuvent sans problème traverser les tissus protégeant la peau, même un cuir de quelques millimètres d’épaisseur. En plus de ça, cette araignée est particulièrement agressive, surtout de nuit. Elle reste généralement au niveau du coude de Lilith.
-une araignée goliath vivant sur la base de l’épaule gauche de Lilith. C’est la plus grande araignée que Lilith possède, environ 30 centimètres et 150 grammes. Ses crocs sont énormes mais sa morsure est sèche, c’est-à-dire qu’elle n’injecte aucun poison et n’est pas dangereuse, juste très douloureuse. En revanche son poil est urticant et assez douloureux lui. Elle est surtout effrayante au vue de ses dimensions donc.
-Elle possède un tatouage représentant deux ailes repliées sur son dos, encadrant ses vraies ailes d’ange et descendant sur les côtés de son dos jusqu’au niveau de ses reins. Quand elle les déplie ces ailes font presque deux mètres chacune et permettent à Lilith de voler pendant quelques instants.
-Elle possède enfin un tatouage de den den mushi sur le côté de son cou, en dessous de son oreille droite, lui permettant de pouvoir téléphoner sans transporter tout le temps l’un de ces animaux encombrant.
Techniques :
Les animaux qu’elle a de tatoués sur les bras sont généralement ceux les plus craints par l’homme, elle s’en sert donc généralement de façon dissuasive, ou persuasive suivant les situations. Quand elle en arrive au combat elle utilisera bien sur leurs capacités respectives, en jouant aussi avec les phobies de son adversaire si possible, mais pourra aussi très bien faire sans.
Elle a développé une technique de combat qu’elle appelle "karaté céleste", inspiré du karaté aquatique. Plutôt que d’utiliser l’eau elle se sert de cet art pour manipuler les masses d’air en même temps que son propre corps, la rendant plus rapide et plus forte et plus agile(en théorie). Cette technique de combat n’est pas encore au point et sera amenée à évoluer.
Son style de combat consiste bien souvent à rester à distance raisonnable de son adversaire si possible, à s’approcher au moment opportun et à frapper le plus fort possible avant de s’écarter a nouveau et attendre une nouvelle ouverture. Oui c’est un style de combat de lâche mais elle compense avec son fruit.
-Kuki : Le Kuki est la base des techniques de toute technique de karaté céleste. Lilith par ses mouvements va maintenir une masse d’air similaire à une combinaison de quelques centimètres d’épaisseur d’air autour d’elle. Cette combinaison reproduira les mouvements de Lilith à l’identique avec un léger décalage, appelé Jikan, et un peu plus d’amplitude que ses mouvements réels. C’est-à-dire que si coup de Lilith s’arrête avant sa cible, celle-ci sera quand même frappé par le Jikan (qui a une amplitude de 50 centimètres environ). Si le coup porte, l’adversaire recevra deux coups, le coup physique suivit peu après du Jikan, environ de même puissance. Lilith a besoin de quelques secondes pour créer un Kuki autour d’elle.
-Eko : Cette technique utilise le délai du Jikan. Le Jikan réagit comme un élastique, après avoir porté un coup en avant il va être tiré en arrière. Cette technique consiste à frapper l’adversaire avec le bon timing pour synchroniser les Jikan successifs, amplifiant leurs oscillations et les rendant de plus en plus puissant à chaque fois. Mais cette technique nécessite un timing très précis et difficile à placer en combat, Lilith espère dans les meilleurs cas atteindre le troisième écho.
-Yashi : Technique de karaté céleste. Elle rassemble et concentre une masse d’air entre ses deux mains et la projette sur son adversaire pour le frapper à distance plutôt que de la maintenir sur elle. (C’est un kamehameha, laser et pyrotechnie en moins). Ce coup a une portée de deux mètres pour le moment, il est équivalent à un très gros coup d’un très gros poing.
-Bunshu : Technique de dernier recours, Lilith lance son Kuki en avant et s’en sert pour se projeter en arrière. Cela revient à sacrifier son Kuki pour frapper son adversaire et éviter un coup dans le même mouvement. Le gros défaut de cette technique est que Lilith devra à nouveau recréer un Kuki pour pouvoir utiliser ses techniques de karaté céleste par la suite.
-Teiko : Un moment où elle porte un coup de son bras droit, le python qui y est logé passe sur son adversaire et s’enroule autour d’un de ses bras ou d’une de ses jambes pour la bloquer. Vu sa taille il faut que Lilith touche directement le membre à bloquer et retienne son adversaire quelques secondes pour que le serpent prenne place.
-Tsumazuki : Le python de Lilith rampe le long de sa peau et descend pour sortir au niveau de sa cheville et foncer sur celles de son adversaire. Son rôle est de bloquer un pied, voir les deux, pour faire trébucher son adversaire. Pendant que le serpent rampera dans les pattes de leur adversaire, Lilith continuera bien sûr d’attaquer celui-ci.
-Ito : Lilith lance ses deux Nephila sur son adversaire. Les tisseuses vont lier avec leurs toiles l’adversaire et le bras de Lilith. Cette toile est très résistante donc quasiment impossible à casser en tirant dessus, pour s’en défaire mieux vaut la couper, ou la brûler.
Dernière édition par -ED- le Ven 26 Juin - 18:22, édité 4 fois
-ED-- Conquérant de l'univers
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Re: Jukuro "Red Ink" Lilith et les vils garnements
Nom : Tsukaya
Prénom : Shaï
Surnom : L’ex médecin dragon.
Sexe : Masculin
Age : 25 ans
Race : Humain
Métier : Ex médecin
Histoire :
Description physique :
Shaï mesure un peu plus d’un mètre soixante-quinze. Il est assez musclé sans que cela se remarque vraiment, ayant une carrure passant souvent inaperçue.
Il a une tignasse mal coiffée, cheveux sombres, mi long lui arrivant à peu près au niveau des yeux attachés à l’arrière de son crâne et quasiment rasé sur les tempes. Ses yeux sont bleu vert et son œil gauche est toujours moins ouvert que le droit, surmonté d’une cicatrice diagonale coupant l’arrière de son œil, son visage est aussi marqué par la fatigue qu’il accumule chaque jour. Il a chaque oreille percée de plusieurs trous, même s’il n’y porte plus aucun piercing. Il a enfin une brulure chimique le long de son coup à gauche remontant jusqu’à la base de la mâchoire.
Il possède plusieurs tatouages facilement identifiables. Le premier est un dragon japonais entièrement noir, enroulé sur lui-même et prenant quasiment l’intégralité de son dos, symbole du gang l’ayant recueilli et sauvé. Le deuxième tatouage est une fresque historique recouvrant son bras droit depuis l’omoplate jusqu’à son poignet et se prolongeant timidement jusqu’à la base de ses doigts. Cette fresque représente l’histoire d’Izanagi et Izanami, divinités créatrices du monde et responsables de la vie et de la mort. Il aime dire que son bras est une marionnette pour elles et qu’elles guident son bras en décidant du destin de celui qu’il opère comme de celui qu’il combat.
Il possède aussi sur ses bras, jambes, ventre et torses et même cou de nombreuses cicatrices, certaine provenant de ses combats mais la plupart ayant pour origines des automutilations ou tentatives de suicide de Shaï pendant sa longue période de dépression.
Enfin il possède dans le creux du bras gauche les marques des seringues qu’il s’injecte encore parfois dans le sang, quand il ne peut plus faire autrement puisqu’il essaye de les limiter au maximum.
Il est en général vêtu assez simplement, t-shirt et chemise dans des tons clairs. Il a souvent des jeans, légèrement délavés et déchirés par l’usure dans lesquels il garde généralement quelques précieuses seringues et scalpels, couteaux de lancer et seringues hypodermiques.
Il porte souvent des chaussures assez décontractées, noire grises et blanches pour ne pas faire trop tape a l’œil, assez confortables a son avis.
Il ne possède pour seul bijou qu’une montre offerte par Fuji à son bras gauche et deux bracelets a son bras droit, respectivement offerts par sa sœur Maya et Lilith, celui-ci assorti à celui de la jeune femme.
Description psychologique :
Shaï est assez introverti, timide et réservé. De nature prudente il s’ouvre peu à ce qu’il ne connait pas et préfère les observer à distance raisonnable un moment avant de réellement les accepter. Il est très méfiant et suspicieux et fait confiance à très peu de personnes, par moment il est même parano.
Il aime plaisanter avec les personnes qu’il apprécie, même si son humour est assez cynique et ironique, d’où le fait qu’il ne le dévoile qu’en présence de personne le connaissant un tant soit peu. Quand il plaisante avec une personne qu’il connait moins, ses plaisanteries passent le plus souvent pour des insultes.
Plus il va connaitre une personne et plus il sera enclin à lui parler, se confiant vraiment aux seuls personne qui lui sont les plus proches, mais il reste souvent très secret même pour eux.
Il aime passer du temps tranquillement à lire ou somnoler et à être seul. En général relativement tranquille et patient, il peut devenir dans certaines situations stressantes et épisodes de manque très nerveux voir presque hystérique. Ses somnolences sont dues à ses nombreuses nuits blanches, Shaï ne dormant quasiment jamais, ou étant réveillé par des cauchemars. Il a donc l’air de somnoler la plupart du temps.
Shaï souffre aussi de schizophrénie légère, souvent liée à ses épisodes de manque car Shaï est un junkie (accro à la morphine). Cette schizophrénie se traduit par des hallucinations, surtout auditives, ainsi que des épisodes de paranoïa ne disparaissant jamais. Autre symptôme, lié au manque est un tremblement de ses doigts assez léger. Il doit donc se shooter pour pouvoir opérer, et le fait aussi pour se battre contre un adversaire coriace, la morphine l’aidant à apaiser son esprit et à se concentrer.
Il est prêt à tout pour protéger ses amis, et surtout Lilith. Quand il a un objectif en tête il peut être borné et mettra tout en œuvre pour parvenir à ses fins. Il ne montre aucune pitié pour ses adversaires. Shaï n’est pas très croyant mais c*nçoit tout de même l’existence de divinités décidant de la vie et la mort, de choses que les humains sont incapables de contrôler, Izanagi et Izanami sont les seuls à décider, le rôle de Shaï est de leur présenter ceux dont ils doivent décider le sort, que Shaï les opère ou se batte contre eux.
But : Shaï a de très nombreux objectifs :
Comme tout médecin il aimerait en apprendre plus sur les mystérieuses plantes poussant sur les différentes iles de grandline pour élaborer des remèdes plus efficaces que ceux connus ou même trouver des remèdes aux maladies incurables.
Il aimerait aussi pouvoir améliorer ses techniques de combat et atteindre le fameux premier dan de karaté aquatique.
Mais la seule vraie raison qui l’a vraiment poussé à prendre la mer est Lilith. Certes il aime passer du temps avec la jeune femme mais il est surtout conscient de toutes ses faiblesses. Il sait qu’elle est bien trop téméraire et bornée, et qu’elle attirera les ennuis comme un aimant. S’il veut rester à ses côtés c’est avant tout pour veiller sur elle et faire en sorte qu’il ne lui arrive rien.
Prime : 46.000.000 Berry's
Armes :
Généralement Shaï se bat surtout à mains nues avec des techniques de karaté aquatique mais il lui arrive parfois d’utiliser des scalpels ou des seringues hypodermiques de lancer dans les situations les plus délicates, donc relativement rarement.
Techniques :
Shaï utilise pour se battre des techniques liées au karaté aquatique. Ce n’est pas du karaté aquatique à proprement parler car Shaï n’est pas capable de correctement l’utiliser mais il a adapté le peu qu’il en connaissait pour créer un style de combat qui lui est propre.
Cette technique reprend le prince des mouvements liés à l’eau, mais se focalise sur l’eau présente dans le corps humain. Grace à cette technique il peut donner des coups bien plus puissants mais surtout frapper a des endroits biens précis du corps, en surface comme en profondeur du moment qu’il y a de l’eau.
Cette technique peut s’utiliser aussi avec les pieds mais bien évidemment il est extrêmement plus précis avec ses doigts.
La force de cette technique est à peu près équivalente à sa propre force. Un coup de poing couplé a du karaté aquatique fera donc le double de dégât. Cette technique peut aussi s’utiliser à distance, mais plus il est loin de la structure à frapper plus il sera délicat de la toucher, d’autant que le coup ne se ressent plus passé les cinquante centimètres.
-Yashi(Paume) : Technique exercée du plat de la main, le karaté aquatique va frapper une zone circulaire de rayon quinze centimètres environ. Cette technique va frapper la peau et les tissus superficiels, elle aura l’effet d’une gifle bien claquante, elle peut repousser légèrement l’adversaire mais fait très peu de dégâts internes.
-Ken(Poing) : Cette technique bien plus importante frappera l’intérieure du corps, une zone sphérique d’environ cinq centimètres. Elle est plus violente, fait plus mal et touche directement les organes et les vaisseaux sanguins présents sous la peau, pouvant donc créé pas mal d’hémorragies.
-Kantsu(Transperce) : Technique variante de paume effectuée avec les doigts recourbés ou chaque doigt va envoyer une onde de part en part de l’adversaire, lui donnait l’impression d’avoir été transpercé par la main de Shaï, cette technique est très douloureuse et assez perturbante mais laisse après coup qu'assez peu de dégâts.
-Girochin(Guillotine) : Technique effectuée avec le tranchant de la main qui va trancher la circulation des liquides (le sang notamment) dans le cou de l’adversaire, d’où son nom de guillotine. Le manque de sang au cerveau provoquera quelques pertes d’équilibre de l’ouïe et de la vision pendant quelques secondes. (C’est en gros ce qui se passe quand on se met debout trop vite après avoir dormi). Cette technique peut aussi se faire au niveau des membres ou elles entraînera une faiblesse de tous les muscles du encore une fois au manque de sang.
-Ekisho(Cristallin) : Technique exécutée à deux doigts dirigés vers les yeux. Le karaté aquatique va déformer les structures de l’œil responsables de la vision, rendant sa vue complètement flou a l’adversaire pendant quelques secondes avant que son œil ne corrige ce défaut.
-Heiko(Equilibre) : Technique effectuée à trois doigts dirigés sur l’oreille interne de son adversaire. Le karaté aquatique va perturber les récepteurs de l’équilibre de l’oreille et provoquer une sensation de vertige pendant quelques secondes, allant jusqu’aux nausées pour les plus sensibles.
Prénom : Shaï
Surnom : L’ex médecin dragon.
Sexe : Masculin
Age : 25 ans
Race : Humain
Métier : Ex médecin
Histoire :
- Spoiler:
Shaï naquit une soirée pluvieuse sur une ile de west blue. Sa mère qu’il ne connut jamais mourut en le mettant au monde, le laissant lui et sa jumelle Maya, de sept minutes son ainée, seuls. Mais les deux orphelins ne restèrent pas seuls très longtemps, ils furent adoptés par un couple de jeunes mariés ne pouvant pas avoir d’enfant qui les élevèrent comme les leurs. Ils vécurent une enfance très banale pendant leurs premières années, vivant dans une petite maison d’une petite banlieue calme excentrée du centre-ville. Leur mère adoptive était une poule, passant son temps à s’inquiéter pour eux et à leur préparer gâteaux et cookies. Leur père était plus distant, s’ils avaient accepté d’adopter ces deux jeunes orphelins c’était surtout pour pouvoir combler les instincts maternels de madame.
Comme tout jumeaux, Maya et Shaï furent toujours très proches et inséparables, malgré leurs caractères pourtant aux antipodes l’un de l’autre. Shaï était timide et réservé, restant en retrait tandis que Maya était toujours souriante et extravertie n’hésitaient jamais à mettre de l’ambiance. C’était elle qui trainait son frère, de quelques minutes son cadet, dans toutes leurs aventures d’enfant. La jeune fille débordait d’énergie et ne cessait jamais de s’amuser et entrainait son frère parfois même de force avec elle, alors que lui plutôt fainéant n’aspirait qu’à rester tranquillement dans sa chambre ou au coin de la cheminée, un bouquin dans les mains.
Des deux c’était donc Shaï qui était le bon élève mais Maya s’arrangeait pour elle aussi avoir de bonnes notes, tout le monde savait qu’elle copiait sur son frère mais personne ne parvint jamais à trouver leur truc. Shaï devint le petit premier de la classe, cible n°1 de toutes les brutes de la cour de récréation, mais fut toujours protégé par Maya qui en huit ans l’avait déjà distancé d’une tête et s’était découvert un talent pour la bagarre. Maya dans les parages, aucun caïd n’osait tenter quoi que ce soit et Maya, après les avoir vainc un a un, devint bientôt la reine de la cour de récréation.
Leur vie loin d’être idyllique fut néanmoins tranquille et agréable jusqu’à leurs 13 ans. Leur mère adoptive mourut et avec elle l’âme de son mari. Cet homme n’aurait jamais pu être le père de l’année, mais pendant ces quelques années il avait néanmoins aimé ces enfants et les avait élevés comme s’ils avaient été les siens. Après la mort de sa femme il prit l’habitude de disparaitre des jours entiers, laissant les deux enfants livrés à eux même. Ce n’était pas un problème car les deux jumeaux avaient toujours vécu en comptant l’un sur l’autre, et se débrouillèrent très bien seuls. Le problème se posait lorsque cet homme rentrait, souvent ivre et tenant à peine debout. La simple vue des orphelins lui rappelait sa femme, elle qui avait toujours désiré avoir des enfants, et réveillait en lui autant de tristesse que de colère et de rage.
Il se mit à battre ses enfants et encore une fois ce fut Maya qui se dressa pour protéger son cadet. Prenant le double de coup pour épargner le chétif garçon. Ils apprirent à apprécier les moments ou cet homme quittait la maison, espérant qu’il soit trop ivre pour retrouver son chemin ou qu’il meurt en route, agressé par n’importe qui passant par là. Mais il revenait toujours. Et Maya continuait inlassablement de l’affronter pour qu’il épargne son frère. La jeune fille rouée de coup finissait dans des états de pire en pire qui ne cessait d’inquiéter Shaï. Il se savait incapable d’affronter leur père, il était bien moins fort que Maya, mais il ne voulait pas que sa sœur risque sa vie pour lui. Le seul rêve qu’avait encore Shaï était de s’échapper avec Maya loin de ce foyer qui ne les voulait plus, à part celui-ci le garçonnet ne faisait que des cauchemars ou Maya mourrait de ses blessures en voulant le protéger. Maya voyait l’état de son petit frère, c’est elle qui s’occupait de lui après chacun de ses cauchemars et pendant chacune de ses crises de paniques. C’est pour cela qu’elle lui offrit un petit bracelet. Ce n’était pas un bijou, rien qu’un simple bracelet de tissus colorés, identique à celui qu’elle portait. Elle lui promit que grâce à ce bracelet ils seraient toujours liés, qu’elle ne l’abandonnerait jamais et qu’elle ne mourrait pas.
Et Maya tint bon et survécu, pour endurer toujours plus de coup à la place de son frère. Les deux enfants apprirent à vivre par eux même, mendiant ou volant leur nourriture et profitant de la gratuité de leur école. Mais quand Shaï quitta l’école publique pour une école de médecine l’argent devint un problème majeur. Encore une fois Maya se sacrifia pour son frère et accepta tous les boulots qu’elle pouvait trouver pour pouvoir payer l’école de son frère. Leur père mourut dans l’année à la suite d’une bagarre de bar, les poumons perforés par une de ses cotes, ce qui fut une chance pour les enfants qui héritèrent de la demeure et la vendirent un bon prix.
Shaï continua ses études grâce à l’argent qu’ils avaient mis de côté, et Maya continua de travailler pour leur assurer des revenus réguliers. Après avoir vendu leur maison les jumeaux s’installèrent dans un foyer pour étudiants sans argent. Les jumeaux galéraient toujours pour joindre les deux bouts mais ensemble ils se débrouillaient, et cette vie leur convenait plus que celle qu’ils avaient dans leur ancien foyer.
Mais leur vie tranquille fut perturbée par une arrivée imprévue. Leur père biologique qui les avait abandonné depuis leur naissance et n’avait donné aucune nouvelle en vingt ans débarqua à l’improviste un soir pour rendre visite à ses enfants. Cet homme qui avait abandonné sa femme pour partir par-delà les mers et l’avait laissé mourir en mettant ses enfants au monde, cet homme qui avait laissé les deux orphelins survivre par les propres moyens sans jamais leur avoir accordé la moindre attention. Cet étranger qui se prétendait leur père.
Shaï ne dit rien, il n’adressa pas une fois la parole à cet homme venu se présenter comme son père. Maya elle ne resta pas muette, bien au contraire elle passa sa soirée à hurler et à fulminer, jetant à la figure de cet inconnu toutes les injures qu’elle avait pu entendre au cours de sa vie. Leur père n’insista pas devant la réaction de ses enfants et sortit de leur vie aussi vite qu’il y était entré et ne revint pas.
Mais ce passage éclair de leur paternel eut de plus lourde conséquences. L’ile sur laquelle ils vivaient était assez éloignée des grandes bases militaires de la marine sur west blue, et la présence de celle-ci se faisait assez rare sur l’ile, ce qui était donc fortement apprécié des pirates et criminels cherchant un peu de tranquillité. Et certains de ceux présent sur l’ile avait déjà pu rencontrer au cours de leurs aventures sur les mers un certain commodore. Rapidement l’information arriva à leurs oreilles, et l’idée de passer voir les enfants de leur vieil ami sembla leur plaire.
Shaï venait tout juste d’être diplômé. Maintenant qu’il commençait à gagner sa vie il pourrait payer des études pour sa sœur. Après tout Maya s’était sacrifiée toute sa vie pour que lui puisse réussir, jamais il ne pourrait lui être redevable mais il savait qu’il ferait son maximum pour s’acquitter de cette dette. Ce n’est pas aux urgences qu’il pourrait gagner le maximum mais ça serait certainement suffisant pour qu’ils puissent vivre. Alors il se mit à travailler du mieux qu’il pouvait, pour pouvoir renvoyer la pareille à Maya. Enfin il pouvait se montrer à la hauteur de sa sœur.
Ce soir-là les urgences habituellement plutôt tranquilles furent chamboulées par l’arrivée d’une blessée grave. La jeune femme avait été batte à mort, a peine consciente, aux frontières de la vie elle entra sur un brancard déjà couvert de son sang. Son visage n’était plus qu’un amas de sang et de chaires tuméfiées, crispé par des spasmes essayant de dégager ses voies respiratoires engorgées de sang. Tout son corps était dans le même état, les membres fracturés étaient percées par les os à vif, la chair était devenue bleue suintant de sang, ses chairs se déchirant à chacune de ses douloureuses accusations. Ce n’est qu’a son bracelet que Shaï reconnu Maya. Elle resta pendant dix heures en soins intensifs ou Shaï s’acharna à faire tout son possible mais fini par mourir de ses blessures malgré les efforts démesurés de son cadet pour la sauver.
Le décès de Maya chamboula Shaï au plus profond de lui-même. Elle était toute sa vie, la seule personne qui avait compté pour lui et celle qui lui avait permis de devenir celui qu’il était aujourd’hui. Avec le décès de Maya, Shaï sombra.
Il se réveilla un an et demi plus tard dans un lit d’hôpital, un bras et une jambe plâtré, et tout le reste du corps bandé jusqu’au visage avec seulement quelques bribes de souvenir. Chacun de ses muscles endoloris semblait totalement paralysé et la moindre tentative de mouvement le faisait grincer des dents.
« N’essayer pas de bouger, le mis en garde une voix à côté de lui. La majorité de tes os sont ressoudés, la plupart de tes blessures se sont refermées mais rebouger va être difficile. On ne sort pas d’un coma comme d’une nuit de sommeil.
-Il s’est passé quoi ? Parvint enfin à articuler Shaï.
L’homme s’assit a côté de son lit.
-Quel est la dernière chose dont tu te souviennes ?
Shaï resta silencieux un instant en fixant le plafond abimé de la chambre puis ferma les yeux. Il venait de réveiller la douleur.
-De ma sœur, Dit-il enfin.
-Je suis désolé lui répondit l’homme à ses côtés. Après son décès tu as perdu les pédales. Tu as été découvert en train de t’injecter de l’héroïne caché dans un dépôt de l’hôpital et tu t’es fait radier de l’ordre des médecins. Après ça tu as commencé à fréquenter des milieux peu recommandable, pour te fournir notamment mais tu as aussi commencé à te renseigner sur les responsables, ceux qui avaient fait ça a ta sœur. Tu as pété de plus en plus les plombs et tu as commencé à te battre avec n’importe qui pour un rien.
-Qu’en est-il de ceux qui ont fait ça a ma sœur ?
-Deux sont morts pendant votre combat, un troisième dans la nuit qui a suivi. Pour les deux autres... Le premier est dans un coma dont on ne sait pas s’il en sortira un jour. Le dernier, on est sûr qu’il ne pourra plus jamais utiliser ses jambes. Mais ton n’état n’était pas des plus brillant non plus, ça fait déjà six mois que ce combat a eu lieu. »
Shaï resta encore un moment silencieux. Le fait de savoir qu’il les avait déjà battus ne le soulageait pas. Peut-être parce qu’il ne s’en souvenait plus, mais plus encore par le fait que son absence de mémoire lui révélait la vanité de ses actions. Tant de temps avait passé, il avait été totalement détruit physiquement et pourtant était dans le même état de désespoir que le jour où il avait vu sa sœur brisée en mille morceaux se vider de son sang devant ses yeux.
Il reprit finalement la parole :
« Comment vous savez tout ça ? demanda-t-il au vieux toujours à ses côtés.
-Ces milieux peu fréquentables desquels tu n’aurais pas dû t’approcher, j’en fais partie. »
Durant les semaines qui suivirent Shaï retrouva peu à peu ses forces. Il réussit enfin à se lever sous le regard attentif de Fuji et même s’il s’écroulait au bout d’à peine quelques pas, chaque jours ceux-ci était un peu plus nombreux que la veille. Son état physique s’améliorant Shaï décida de diminuer les doses de ses différents médicaments mais le contrecoup se fit rapidement sentir. Durant toute sa convalescence Fuji avait continué à lui administrer des doses de drogue afin de ne pas affaiblir son organisme et perturber sa convalescence. Il du donc se résoudre à prendre ses doses de temps à autres pour limiter cet effet de manque sans jamais pouvoir vraiment arrêter.
N’ayant plus vraiment d’endroit où rentrer, il finit par rester à la clinique délabrée tenue par le vieux Fuji. Il n’était plus officiellement médecin mais cette clinique non plus n’était pas officielle. Et les patients qu’ils recevaient s’en fichaient un peu. Peu à peu Shaï compris comment fonctionnait cette clinique. Les groupes mafieux n’étaient pas de simples criminels, ils possédaient même quelques entreprises d’importances, certaines fabriquant des médicaments distribués à leur clinique, pour couvrir leurs productions de diverses drogues. Elle donnait bien généreusement ces médicaments a Fuji et le procuraient une couverture pour la clinique, officiellement une animalerie, et une protection et en échange le vieil homme se chargeait de soigner les blessés qu’on lui amenait sans poser de questions ; retiraient les balles, pansait les plaies et effaçaient les empruntes, arrachaient les dents et rendait le visage de certains cadavres inidentifiable.
A côté de ça il était libre de diriger sa clinique comme il le souhaitait. Vu que toutes ses activités était couvertes par la mafia locale, Fuji n’avait aucune dépense et aucun soucis d’aucune sorte. Et il se servait de ces privilèges pour soigner tous les malades du coin, gratuitement car il n’avait pas besoin d’argent, et car de toute façon les patients qu’il recevait n’avaient pas les moyens de se faire soigner autrement. Shaï se mit à seconder Fuji, surtout pour la paperasse car ses mains tremblaient bien trop pour qu’il se risque à quelque opération, même mineure. La petite clique recevait peu de patient, ils passaient tous les deux le plus clair de leur temps à se tourner les pouces, Shaï en profitant pour sa rééducation.
Un soir la clinique fut attaquée. Un homme arriva derrière Shaï et l’envoya au sol d’un coup derrière la nuque. Avant d’avoir pu comprendre ce qu’il se passait, Shaï se mit à hurler, sentant son cou s’embraser de douleur sous l’effet de la poudre branche que venait de lui lancer son agresseur. Un homme inconnu de l’ex médecin mit au tapis son agresseur d’un seul coup qui sembla lui broyer la trachée avant de s’engouffrer à l’intérieur de la clinique clandestine. Shaï se redressa tant bien que mal et se doutant que la poudre blanche lui faisant fondre la peau était de la soude, il sortit une bouteille de vinaigre de son sac de courses et se la vida sur la blessure encore suintante, hurlant une seconde fois. Reprenant peu à peu le contrôle sur la douleur il se rua à la suite de l’inconnu qui l’avait sauvé quelques secondes auparavant. Par terre dans la salle d’attente était étendu un homme, une auréole rouge autour de son crâne. Shaï continua son chemin continuant de chercher Fuji jusqu’à son bureau au fond du couloir. Au sol, un autre agresseur que Shaï ne connaissait pas non plus et dont le visage regardait vers son dos, l’inconnu lui était accroupi auprès de Fuji, a demi conscient et recouvert de sang. Son bras était une bouillie rougeâtre dont ressortaient certains reliefs blanchâtres, probablement des os.
« Tu vas devoir m’opérer rapidement avant que je me vide de mon sang, murmura le vieux, tu es le seul en état de le faire ici.
-Mais je ne pourrais jamais vous soigner tout seul, votre bras est en trop mauvais état.
-Dans ce cas coupe le, c’est la seule solution. »
Shaï aurait bien répliqué mais Fuji venait de perdre connaissance. S’il lui coupait le bras alors Fuji ne pourrait plus jamais opérer quelqu’un. Sans parler de fait qu’il n’avait opéré personne depuis la mort de sa sœur. Et que le tremblement qui parcourait ses doigts ne semblait pas vouloir s’arrêter. Mais il dû se résoudre à la situation, il n’avait plus le choix. Il souleva le corps du vieillard et le transporta jusqu’à la salle d’opération.
« Amenez-moi deux seringues de morphine » lança t il a l’attention de l’autre homme resté silencieux qui s’exécuta sans attendre. Il prit la première seringue et se l’injecta dans le bras. Sa respiration se calma, son cœur ralenti et les tremblements de ses mains s’estompèrent. Il prit les instruments et se mit au travail.
A partir de ce jour Fuji n’opéra plus personne et ce fut Shaï qui prit la relève à la tête de la clinique. L’homme venu les sauver lui apprit que leurs agresseurs étaient en lien avec celui que Shaï avait envoyé dans le coma avant de partir s’occuper de toute leur bande. Toutes les personne en relation de près ou de loin avec eux moururent dans la semaine qui suivit, la mafia ne plaisantait pas quand elle envoyait un message. L’homme revint les voir et garda contre les éventuelles représailles. Shaï ne sut jamais son nom mais cet homme pendant les quelques mois ou il resta avec eux appris à l’ex médecin à se battre et a se défendre.
Shaï continua de travailler la quelques années. Il en apprit un peu plus sur cette organisation à laquelle il appartenait désormais. Si les tenryubitos à l’origine du gouvernement mondial participaient a de nombreuses activités illégales, il en était de même pour les plus grand criminels. De nombreux réseaux des quatre mers et de grandline s’étaient réunis pour former un pouvoir de l’ombre et blanchissaient leur argent dans des hôpitaux cliniques et écoles subventionnés par les gouvernements.
Shaï continua d’apprendre à se battre, même si les gangs osant s’attaquer à leur clinique se faisaient bien rares. Et il continua de s’entrainer jusqu’à sa rencontre avec maitre FuTong. Maitre FuTong était un membre influant de la mafia, et un vieil ami de Fuji. De passage sur west blue il en avait profité pour faire un petit détour et rentre visite à son vieil ami.
Maitre FuTong s’installa pendant six mois à la clinique, qu’il passa majoritairement à boire en souvenir du bon vieux temps avec Fuji, mais il prit aussi la peine d’enseigner les bases du karaté aquatique a Shaï. L’ex médecin se montra un bien piètre élève puisqu’il ne dépassa que de peu les bases, même malgré la difficulté de cet art de combat. Mais Shaï ne s’arrêta pas la et travailla ces simples bases pour développer son propre style de karaté aquatique, aussi dangereux que possible pour ses capacités.
Durant ces années il rencontra deux personnes qui finirent pas changer sa vie. Le premier fut un long bras que Shaï ramassa en train de crever dans un fossé. Affamé, assoiffé et malade. Shaï le ramena a la clinique pour le soigner et voulut le mettre dehors quand celui ci fut rétabli, mais cet imbécile ne se laissa pas faire. Prétextant qu'il avait maintenant une dette envers l'ex médecin il décida de rester à la clinique pour travailler a son service jusqu’à ce qu'il lui rende la pareille. Selon Shaï c'était surtout pour y être nourri gratuitement, mais Takezo fini par s'incruster et ne repartit plus.
La seconde personne fut une femme sur le point d'être battu à mort par une troupe de pirates. Lui rappelant la mort de sa sœur, Shaï intervint immédiatement et envoya au tapis les pirates qui tenaient déjà à peine debout. A la différence de Takezo, la jeune fille voulut quitter immédiatement la clinique et Shaï du l'en empêcher pour éviter qu'elle ne meure prématurément. Mais son envie de partir par delà les mers était trop forte et Shaï savait qu'il ne pouvais l'en empêcher. Pendant sa convalescence il entraîna du mieux qu'il put la jeune fille. Finalement il ne put se séparer de Lilith et décida de prendre la mer avec elle le jour de son départ, abandonnant Fuji et la clinique, puisque encore une fois ce gros lourd de Takezo prétextait sa dette pour partir avec eux.
Description physique :
Shaï mesure un peu plus d’un mètre soixante-quinze. Il est assez musclé sans que cela se remarque vraiment, ayant une carrure passant souvent inaperçue.
Il a une tignasse mal coiffée, cheveux sombres, mi long lui arrivant à peu près au niveau des yeux attachés à l’arrière de son crâne et quasiment rasé sur les tempes. Ses yeux sont bleu vert et son œil gauche est toujours moins ouvert que le droit, surmonté d’une cicatrice diagonale coupant l’arrière de son œil, son visage est aussi marqué par la fatigue qu’il accumule chaque jour. Il a chaque oreille percée de plusieurs trous, même s’il n’y porte plus aucun piercing. Il a enfin une brulure chimique le long de son coup à gauche remontant jusqu’à la base de la mâchoire.
Il possède plusieurs tatouages facilement identifiables. Le premier est un dragon japonais entièrement noir, enroulé sur lui-même et prenant quasiment l’intégralité de son dos, symbole du gang l’ayant recueilli et sauvé. Le deuxième tatouage est une fresque historique recouvrant son bras droit depuis l’omoplate jusqu’à son poignet et se prolongeant timidement jusqu’à la base de ses doigts. Cette fresque représente l’histoire d’Izanagi et Izanami, divinités créatrices du monde et responsables de la vie et de la mort. Il aime dire que son bras est une marionnette pour elles et qu’elles guident son bras en décidant du destin de celui qu’il opère comme de celui qu’il combat.
Il possède aussi sur ses bras, jambes, ventre et torses et même cou de nombreuses cicatrices, certaine provenant de ses combats mais la plupart ayant pour origines des automutilations ou tentatives de suicide de Shaï pendant sa longue période de dépression.
Enfin il possède dans le creux du bras gauche les marques des seringues qu’il s’injecte encore parfois dans le sang, quand il ne peut plus faire autrement puisqu’il essaye de les limiter au maximum.
Il est en général vêtu assez simplement, t-shirt et chemise dans des tons clairs. Il a souvent des jeans, légèrement délavés et déchirés par l’usure dans lesquels il garde généralement quelques précieuses seringues et scalpels, couteaux de lancer et seringues hypodermiques.
Il porte souvent des chaussures assez décontractées, noire grises et blanches pour ne pas faire trop tape a l’œil, assez confortables a son avis.
Il ne possède pour seul bijou qu’une montre offerte par Fuji à son bras gauche et deux bracelets a son bras droit, respectivement offerts par sa sœur Maya et Lilith, celui-ci assorti à celui de la jeune femme.
Description psychologique :
Shaï est assez introverti, timide et réservé. De nature prudente il s’ouvre peu à ce qu’il ne connait pas et préfère les observer à distance raisonnable un moment avant de réellement les accepter. Il est très méfiant et suspicieux et fait confiance à très peu de personnes, par moment il est même parano.
Il aime plaisanter avec les personnes qu’il apprécie, même si son humour est assez cynique et ironique, d’où le fait qu’il ne le dévoile qu’en présence de personne le connaissant un tant soit peu. Quand il plaisante avec une personne qu’il connait moins, ses plaisanteries passent le plus souvent pour des insultes.
Plus il va connaitre une personne et plus il sera enclin à lui parler, se confiant vraiment aux seuls personne qui lui sont les plus proches, mais il reste souvent très secret même pour eux.
Il aime passer du temps tranquillement à lire ou somnoler et à être seul. En général relativement tranquille et patient, il peut devenir dans certaines situations stressantes et épisodes de manque très nerveux voir presque hystérique. Ses somnolences sont dues à ses nombreuses nuits blanches, Shaï ne dormant quasiment jamais, ou étant réveillé par des cauchemars. Il a donc l’air de somnoler la plupart du temps.
Shaï souffre aussi de schizophrénie légère, souvent liée à ses épisodes de manque car Shaï est un junkie (accro à la morphine). Cette schizophrénie se traduit par des hallucinations, surtout auditives, ainsi que des épisodes de paranoïa ne disparaissant jamais. Autre symptôme, lié au manque est un tremblement de ses doigts assez léger. Il doit donc se shooter pour pouvoir opérer, et le fait aussi pour se battre contre un adversaire coriace, la morphine l’aidant à apaiser son esprit et à se concentrer.
Il est prêt à tout pour protéger ses amis, et surtout Lilith. Quand il a un objectif en tête il peut être borné et mettra tout en œuvre pour parvenir à ses fins. Il ne montre aucune pitié pour ses adversaires. Shaï n’est pas très croyant mais c*nçoit tout de même l’existence de divinités décidant de la vie et la mort, de choses que les humains sont incapables de contrôler, Izanagi et Izanami sont les seuls à décider, le rôle de Shaï est de leur présenter ceux dont ils doivent décider le sort, que Shaï les opère ou se batte contre eux.
But : Shaï a de très nombreux objectifs :
Comme tout médecin il aimerait en apprendre plus sur les mystérieuses plantes poussant sur les différentes iles de grandline pour élaborer des remèdes plus efficaces que ceux connus ou même trouver des remèdes aux maladies incurables.
Il aimerait aussi pouvoir améliorer ses techniques de combat et atteindre le fameux premier dan de karaté aquatique.
Mais la seule vraie raison qui l’a vraiment poussé à prendre la mer est Lilith. Certes il aime passer du temps avec la jeune femme mais il est surtout conscient de toutes ses faiblesses. Il sait qu’elle est bien trop téméraire et bornée, et qu’elle attirera les ennuis comme un aimant. S’il veut rester à ses côtés c’est avant tout pour veiller sur elle et faire en sorte qu’il ne lui arrive rien.
Prime : 46.000.000 Berry's
Armes :
Généralement Shaï se bat surtout à mains nues avec des techniques de karaté aquatique mais il lui arrive parfois d’utiliser des scalpels ou des seringues hypodermiques de lancer dans les situations les plus délicates, donc relativement rarement.
Techniques :
Shaï utilise pour se battre des techniques liées au karaté aquatique. Ce n’est pas du karaté aquatique à proprement parler car Shaï n’est pas capable de correctement l’utiliser mais il a adapté le peu qu’il en connaissait pour créer un style de combat qui lui est propre.
Cette technique reprend le prince des mouvements liés à l’eau, mais se focalise sur l’eau présente dans le corps humain. Grace à cette technique il peut donner des coups bien plus puissants mais surtout frapper a des endroits biens précis du corps, en surface comme en profondeur du moment qu’il y a de l’eau.
Cette technique peut s’utiliser aussi avec les pieds mais bien évidemment il est extrêmement plus précis avec ses doigts.
La force de cette technique est à peu près équivalente à sa propre force. Un coup de poing couplé a du karaté aquatique fera donc le double de dégât. Cette technique peut aussi s’utiliser à distance, mais plus il est loin de la structure à frapper plus il sera délicat de la toucher, d’autant que le coup ne se ressent plus passé les cinquante centimètres.
-Yashi(Paume) : Technique exercée du plat de la main, le karaté aquatique va frapper une zone circulaire de rayon quinze centimètres environ. Cette technique va frapper la peau et les tissus superficiels, elle aura l’effet d’une gifle bien claquante, elle peut repousser légèrement l’adversaire mais fait très peu de dégâts internes.
-Ken(Poing) : Cette technique bien plus importante frappera l’intérieure du corps, une zone sphérique d’environ cinq centimètres. Elle est plus violente, fait plus mal et touche directement les organes et les vaisseaux sanguins présents sous la peau, pouvant donc créé pas mal d’hémorragies.
-Kantsu(Transperce) : Technique variante de paume effectuée avec les doigts recourbés ou chaque doigt va envoyer une onde de part en part de l’adversaire, lui donnait l’impression d’avoir été transpercé par la main de Shaï, cette technique est très douloureuse et assez perturbante mais laisse après coup qu'assez peu de dégâts.
-Girochin(Guillotine) : Technique effectuée avec le tranchant de la main qui va trancher la circulation des liquides (le sang notamment) dans le cou de l’adversaire, d’où son nom de guillotine. Le manque de sang au cerveau provoquera quelques pertes d’équilibre de l’ouïe et de la vision pendant quelques secondes. (C’est en gros ce qui se passe quand on se met debout trop vite après avoir dormi). Cette technique peut aussi se faire au niveau des membres ou elles entraînera une faiblesse de tous les muscles du encore une fois au manque de sang.
-Ekisho(Cristallin) : Technique exécutée à deux doigts dirigés vers les yeux. Le karaté aquatique va déformer les structures de l’œil responsables de la vision, rendant sa vue complètement flou a l’adversaire pendant quelques secondes avant que son œil ne corrige ce défaut.
-Heiko(Equilibre) : Technique effectuée à trois doigts dirigés sur l’oreille interne de son adversaire. Le karaté aquatique va perturber les récepteurs de l’équilibre de l’oreille et provoquer une sensation de vertige pendant quelques secondes, allant jusqu’aux nausées pour les plus sensibles.
Dernière édition par -ED- le Ven 26 Juin - 18:23, édité 1 fois
-ED-- Conquérant de l'univers
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Re: Jukuro "Red Ink" Lilith et les vils garnements
Bon retour parmi nous, ED !
Alors je vais commencer par Lilith, ce qui est déjà un bon gros morceau... Super personnage, j'ai beaucoup aimé lire l'histoire et j'adhère totalement au fruit. Le principe du karaté céleste est vraiment cool, et je te fais confiance pour rester raisonnable. Lilith est donc validée !
On se retrouve en 2015 pour Shaï.
EDIT : Shaï est également validé. L'histoire est tragique mais agréable à lire, et son style de combat est vachement intéressant. Bon jeu Ed !
Alors je vais commencer par Lilith, ce qui est déjà un bon gros morceau... Super personnage, j'ai beaucoup aimé lire l'histoire et j'adhère totalement au fruit. Le principe du karaté céleste est vraiment cool, et je te fais confiance pour rester raisonnable. Lilith est donc validée !
On se retrouve en 2015 pour Shaï.
EDIT : Shaï est également validé. L'histoire est tragique mais agréable à lire, et son style de combat est vachement intéressant. Bon jeu Ed !
Unholyscream- Great Old One
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Re: Jukuro "Red Ink" Lilith et les vils garnements
Nom : Setsugi
Prénom : Takezo
Surnom : Le tengu borgne
Sexe : Masculin
Age : 20 ans
Race : Long bras
Métier : Sabreur et artificier.
(Démineur aussi, de temps en temps)
Histoire :
Description physique : Takezo mesure deux mètres et cinquante et un centimètre, il a un physique assez élancé bien que possédant une certaine musculature. Il a une tignasse châtain claire dont il a accepté l’idée qu’il ne parviendrait jamais à la coiffer. Des yeux noisette, un regard de merlan et deux grains de beauté sous l’œil gauche. Un sourcil gauche plus épais que le droit, qui n’a jamais vraiment repoussé vu le nombre de fois où il a été emporté par des retours de flammes ou une explosion.
Il possède le symbole de la marine tatoué sur l’épaule droite et la devise : « une justice impartiale » tatouée sur le dernier segment du bras gauche (c’était une antisèche pour son concours d’entrée à la marine), tous deux sujets de moquerie puisque c’est un déserteur.
Il possède un kimono de sabreur aux couleurs de la marine (sans le logo puisqu’il n’a plus le droit de le porter) des bottes noires, un hakama de samouraï bleu marine et une chemise avec des manches amples blanches ainsi que le foulard bleu caractéristique autour du cou.
Il possède un cache œil noir sur l’œil droit. Il n’a aucun problème de vue mais laisser un œil constamment dans le noir lui permet une meilleure acuité visuelle durant la nuit avec cet œil. Avantage qu’il a bien longtemps utilisé dans les forces spéciales. A force de l’utiliser c’est devenu permanent, sa pupille droite est donc toujours dilatée et trop sensibles à la lumière pour qu’il ne mettre plus ce cache œil durant la journée.
Le seul élément de l’uniforme qu’il lui manque est la casquette mais il ne peut de toute façon pas la porter à cause de sa tignasse et de son masque.
Il porte à l’arrière du crâne un masque de tengu. Ce masque est de couleur rouge vive, arbore un sourire d’une pommette à l’autre. Il a l’œil droit grand ouvert, le gauche plissé et un épais mono sourcil les surmontant. Il mettait ce masque lors de ses opérations spéciales pour ne pas être démasqué et surtout terroriser ses adversaires avec ce visage démoniaque, aujourd’hui, il a gardé l’habitude de le porter quand il se bat sérieusement.
Il porte à la ceinture deux lames. Le premier, Benizakura est un katana mesurant 70cm, la poignée et le fourreau sont bleu sombres sur lequel est appliqué quelques sceaux, la lame argentée possède des reflets rose au clair de lune et il ne possède pas de garde. Le second est un wakizashi assez long, 45 cm entièrement noir, poignée et fourreau aussi, une garde argentée et la poignée de cette arme est décorée de fils rouges vifs.
Description psychologique : Takezo est très insouciant, presque stupide. En fait non, il est complètement stupide. Il est très rare de le voir sous un angle sérieux, même lorsque sa vie est en jeu il ne peut s’empêcher de raconter des âneries. Plaisanteur et déconneur c’est lui qui met l’ambiance même s’il est souvent tourné en ridicule. Il le fait volontairement parfois.
Il n’est pas stupide à proprement parler, il pourrait être intelligent si il prenait ne serait-ce qu’une seconde pour réfléchir à ce qu’il dit mais c’est visiblement beaucoup trop pour lui. Et puis il a également tendance a comprendre de travers tout ce qu'on lui dit.
Takezo est aussi quelqu’un de très malchanceux, peut-être à cause de Benizakura. C’est un paratonnerre à malchance, quand il est dans le coin tout le monde est rassuré car c’est lui qui prendra tout dans la gueule.
Malgré qu’il soit dans un équipage de renégats de voleurs et de fugitifs il a un sens aigu de la justice et se battra contre quiconque essayera de s’en prendre à la veuve et l’orphelin. Autre sujet de moquerie car il est difficile de se battre pour la justice quand celle-ci veut votre tête au bout d’une pique. La plupart du temps il agira donc pour refréner les instincts criminels de ses coéquipiers et les ramener dans le droit chemin, même si cette tâche est impossible pour un seul homme.
Selon la légende la malédiction de son sabre punit les gens mauvais, croyant au karma, Takezo fera tout pour avoir un bon karma en évitant tous les crimes contraire aux ordres de la marine ou aux lois locales ainsi que justes moralement. Quand il devra malgré tout faire une mauvaise action il se contraindra à en faire plusieurs bonnes pour remonter sa jauge de karma. Et le karma n’est pas une chose avec laquelle il plaisante.
Malgré que ses compagnons soit des criminels il s’est attaché à eux et voit le bien en eux, il fera par conséquent tout ce qui est en son pouvoir pour les protéger puisque c’est son devoir de marine. Même si eux sont des criminels.
Il est attaché à son honneur, et ce n’est pas pour lui un prétexte bidon pour croiser le fer mais une ligne de conduite. Jamais il ne transgressera les règles de la marine et celles qu’il s’est fixé. Il s’efforcera d’avoir une conduite honorable en toutes situations.
But : Laver son honneur aux yeux de son clan et aux yeux de la marine pour ne plus être considéré comme un traître et un déserteur, et ne plus avoir sa tête mise à prix par la même occasion.
Maitriser le démon de Benizakura et ne pas mourir avant, ou alors si possible de mourir d’une mort digne, ce qui a cause de son sabre ne sera pas chose aisée.
Prime : 45.000.000 Berry's
Armes : Takezo possède deux armes principales. Un wakizashi qu’il utilisera la majorité du temps, bien que ça soit une arme moins efficace que Benizakura elle est aussi bien moins risquée à utiliser. La portée de ce sabre peut sembler courte mais elle est largement compensée par les capacités du long bras. Cette lame est en partie composée de silex et donc crée des étincelles que Takezo peut utiliser pour enflammer les mèches de ses explosifs.
Benizakura est une arme d’une très grande qualité, très tranchante et légère (car Benizakura est une femme) mais qui est maudite et qui peut potentiellement tuer son utilisateur à chaque fois qu’il dégaine ce sabre, le fourreau étant scellé et bloquant le pouvoir maléfique de l’arme.
Benizakura fut forgée il y a des siècles sur une île de south blue par l’un des plus grand forgerons de son ère car destinée à l’aîné du couple royale, un prince qui devait, accompagné de cette arme, triompher de grandline. Le forgeron devait donner au prince la lame la plus parfaite qui soit ainsi que sa plus belle fille et il serait accepté au sein de la famille royale ou il recevrait l’honneur qu’il avait mérité toute sa vie de guerrier. Mais le prince était un coureur de jupon reconnu, et il trompa la fille du forgeron en couchant avec une autre la veille de leur mariage. Quand il l’apprit, le forgeron fou de rage s’ouvrit les veines pour dessiner de son sang un pentacle, invoquant les créatures des enfers pour maudire la lame qu’il donnerait au prince, afin que celui-ci paye tous les affronts qu’il avait fait au forgeron et a sa fille par son sang. Mais n’ayant pas terminé ses études de démoniste il n’invoqua qu’un démon mineur, se jouant du malheur de son porteur.
Malgré tout, cette malédiction porta ses fruits et le prince mourut au bout d’une semaine sur grandline, ayant glissé sur une peau de banane l’ayant fait passé par-dessus le bastingage directement dans la gueule d’un roi des mers. Trois navires devant rapatrier son corps sombrèrent avant que le corps du prince ne rejoigne son île natale, l’un d’eux percuta une île céleste, l’autre se trompa dans la direction à prendre et fut détruit par le même roi des mers qui avait déjà digéré le prince et le troisième fut détruit par une mutinerie apparemment due à une histoire de cuillère d’après le témoignage du dernier survivant devenu fou. La culpabilité du forgeron découverte il fut mis à mort avec sa fille pour venger le prince. Mais les malheurs continuèrent pour la famille royale qui perdit un enfant à cause de la peste, un autre à cause d’une toux et dont le dernier se tua en s’enfonçant une fourchette dans la cuisse. Des prêtres furent appelés pour exorciser le sabre mais faillirent et ne purent que bloquer les pouvoir maléfique tant que la lame ne quittait pas le fourreau, l’exorciste en chef s’étant noyé dans sa soupe la veille de l’exorcisme.
Pour cette raison Takezo n’utilisera Benizakura que dans les situations les plus extrêmes et uniquement grâce à des techniques de Iaido.
Techniques :
Takezo utilise de nombreuses techniques de combat, différentes et variées, chacune adaptée du mieux possible à l’arme qu’il a en main.
Akodion est sa technique au wakizashi. Elle consiste à de nombreux mouvements de bras opposés de la part de chacune des articulations du long bras, une extension pour l’une équivaut donc à une flexion pour l’autre, afin de faire constamment varier l’amplitude des coups portés, d’où le nom d’accordéon, et sans jamais donner de coups a une amplitude maximale bien entendu. Le coup d’amplitude maximale est la botte secrète de Takezo, qu’il utilise quand son adversaire s’est habitué à la portée "moyenne" de ses autres coups. Le coup de grande amplitude surprend, assez pour être fatal. Si ce coup rate alors l’utilisation de cette technique de combat n’a quasiment plus aucun intérêt.
Gekko : Les techniques de Gekko associées à Benizakura sont des techniques d’Iaijutsu, consistant à dégainer l’arme, trancher et la ranger dans son fourreau le plus rapidement avant que la malédiction de s’abatte sur lui. De par son statut de long bras, Takezo pourra donner à ses coups plus d’amplitude, ainsi que des mouvements plus complexes que la ridicule articulation unique d’un bras humain est incapable de réaliser. Ces techniques demandent plus de concentrations et de maîtrises, et son également plus dangereuse à cause du caractère maudit de l’arme, mais sont redoutable au vu de son tranchant.
Prénom : Takezo
Surnom : Le tengu borgne
Sexe : Masculin
Age : 20 ans
Race : Long bras
Métier : Sabreur et artificier.
(Démineur aussi, de temps en temps)
Histoire :
- Spoiler:
- Takezo naquit en tant que prince, descendant d’une illustre famille royale de long bras ayant élu domicile sur east blue. Pour aussi prestigieux qu’ait pu être ses ancêtres, de cette dynastie ne subsistait qu’une famille appauvrie, et des archipels constituant leur royaume d’antan ne leur restait qu’une seule petite île où ils vivaient. Mais aussi pauvres soient-ils, ses parents continuaient de préserver aux mieux les apparences et entretenaient l’image de cette royale famille.
Dès son plus jeune âge Takezo fut un enfant turbulent et dissipé. Fuyant son éducation pour aller jouer avec les autres gosses, racontant des obscénités aux dîners officiels et montrant son royal postérieurs aux prêtres de passage. Aussi ses parents se réjouirent quand leur second enfant se trouva être un élève studieux, un enfant discipliné et un prince poli. Lui avait la carrure d’un prince pas comme son incorrigible grand frère, et malgré la loi du premier né il fut rapidement pressentit comme étant le successeur de leur père, posant ainsi les fondations de la haine fraternelle qui les unirait tous les deux.
Takezo était plus grand d’une bonne tête et bien plus large d’épaule que son cadet Kojiro, il excellait au combat et ses aptitudes physiques était bien supérieures à celle de son frère, et lors de leurs entraînements aux arts martiaux il prenait un malin plaisir à humilier son cadet. Mais celui-ci bien plus intelligent que lui prenait sa revanche en le tournant constamment en ridicule, le faisant passer pour un demeuré devant leurs parents et toutes les visites officielles. Ce que Takezo pouvait très bien réussir seul d’ailleurs.
Leur guéguerre dura des années jusqu’à ce que Takezo mettre le feu à leur maison en s’attaquant à son frère avec une cuillère à soupe en réponse à quelques cafards retrouvés dans son bol de chocapics. Le poignardage a la cuillère dérapa, fit tomber une cloison du mur qui assomma leur mère a côté et pris feux à cause de l’encens qu’elle avait allumé. L’incendie qui détruisit au final toute leur demeure consuma au passage la royale coiffure de leur mère la reine ainsi que ses sourcils. En essayant d’éteindre l’incendie, Takezo étouffa un prête avec un poisson rouge (il avait malheureusement récupéré ce poisson en prenant de l’eau dans le bassin devant leur demeure et en le jetant au visage d’un prêtre qui passait devant la flamme visée au mauvais moment) et cassa la jambe de son royal père (qui trébucha sur le corps du prêtre en s’enfuyant et tomba en roulé boulé jusqu’au bassin ou il faillit s’étouffer avec un poisson rouge lui aussi d’ailleurs). C’en fut trop pour ses parents qui le supportaient déjà très peu ce fils indigne, cet incident fut le prétexte parfait et Takezo fut banni du village ou il ne pourrait rentrer qu’une fois qu’il aurait fait preuve de sa valeur et maîtrisé Benizakura, le sabre maudit fardeau de leur famille, se débarrassant de la malédiction dans la foulée (une idée du frère de Takezo histoire de bien le pourrir, même après qu’il soit banni). Takezo quitta donc son île, en ayant comme dernier souvenir ses parents de dos et le sourire narquois de son petit frère. Il se jura de rentrer en héros un jour, et de lui faire regretter a ce petit merdeux !
Takezo vagabonda quelques temps, vivant au jour le jour et travaillant comme mercenaire pour qui voulait bien le payer, acceptant des boulots plus crapuleux les uns que les autres au fil du temps, exigeant tous ses paiements d’avance puisqu’il comprit bien vite qu’il était trop poissard pour réussir à mener la moindre mission à bien. Il fut par exemple garde du corps et perdit son employeur aux dés, dresseur dans un zoo et viré quand l’éléphant dévora l’un des trapézistes ou professeur de natation déserteur quand l’une de ses élèves se fit attaquer par un grand requin normalement vivant uniquement sur grandline dans le pédiluve. Durant les bonnes périodes il avait de quoi se nourrir et se loger et pouvait même profiter du peu d’argent qu’il lui restait, le plus souvent dépensée pour se soûler la tronche, même si la majorité des bars l’accueillant finissait détruit par une tornade ou un glissement de terrain. Durant les mauvaises périodes il volait, pillait et squattait pour survivre. La morale n’était pour lui qu’une notion de plus en plus abstraite et il finit par oublier le peu d’éducation de prince qu’il eut reçu pour devenir un brigand sans foi ni loi. Il s’écarta du droit chemin et frôla la mort jusqu’à être ramassé, gisant malade, affamé et a demi crevé dans un fossé par la marine.
Elle le soigna, le nourrit et l’entraîna. Elle lui enseigna la morale, la loi, et fit de lui un homme respectable. En retour Takezo se dévoua corps et âme a la marine qui était maintenant tout pour lui. Il gravit les échelons un à un, du premier jusqu’au deuxième ; depuis le récurage de toilettes jusqu’à la corvée de patate, puis cessa d’être un simple soldat et intégra les forces spéciales d’intervention de la marine. (En fait c’était un commodore à la retraite qui avait Takezo sous ses ordres et vu que toutes les m**des possibles tombaient littéralement sur le long bras, chute des serveurs ayant glissé sur un sol bien trop impeccable, écroulement d’une partie du self à cause d’une fuite d’eau due au débouchages de latrines de la matinée, le commodore joua de ses relations pour faire engager le long bras dans une unité très très loin de ses cuisines).
A son arrivée dans l’unité il fut formé, entraîné, puis surentraîné. Les forces spéciales étaient un commando d’intervention travaillant conjointement avec un groupe d’espionnage du Chipper Pol. Les espions infiltraient et transmettaient des informations de cellules révolutionnaires la plupart du temps, mais aussi de n’importe quelle organisation criminelle jusqu’à être suffisamment renseignés ou être informés d’une attaque massive. A ce moment le groupe d’intervention entrait en jeu. L’unité de Takezo ne regroupait que quinze personnes. Quinze personnes toutes spécialisées dans un domaine afin de pouvoir faire face à toutes les situations imaginables. Toutes les informations amassées pendant des mois par le Chipper Pol étaient minutieusement étudiées par leurs analystes pour mettre au point le plan d’action. Chacun membre de l’unité se devait d’apprendre par cœur la topographie du terrain, les rondes des gardes, les plans des structures et le moindre détail leur parvenant. Ils apprenaient leur mission sur le bout des doigts, des reconstitutions de leurs cibles étaient même réalisées grandeurs nature pour qu’ils puissent s’entraîner sur un terrain identique à celui de leur future opération. Ils répétaient pendant des semaines leurs plans et leurs objectifs individuels pour le jour J venu atteindre leur objectif, la neutralisation de toutes les forces ennemies en un temps record. Une opération prenant des mois à préparer durait généralement moins d’une heure. Takezo faisait partie de la première vague, lâché en premier sur le terrain. Il était le spécialiste démolition de l’équipe, démolition et déminage. Son rôle était d’aller le premier sur le terrain et de piéger les lieux avant de lancer le signal de l’opération, réduisant une grande partie des lieux en cendres et dégageant les accès stratégiques avant l’arrivée des autres membres et l’unité, et tout ça sans se faire voir car la moindre alerte signifiait l’avortement de l’opération. Il travaillait en préparation avec un maître architecte et un ancien pyromane pour élaborer et disposer au mieux de ses explosifs, faire le plus de dégâts possibles. Une fois le terrain en cendre son rôle était de soutenir ses coéquipiers en sécurisant leurs objectifs, assassinant les renforts ennemis ou en couvrant leur retraite. Ces missions étaient très violentes, et en moyenne en une heure, les quinze membres de l’équipe faisaient plus d’une centaine de victimes.
Les missions se déroulant toujours de nuit, il prit l’habitude comme les autres membres de l’équipe de porte un cache œil en permanence, pour habituer son œil à une obscurité constante et y voir comme en plein jour pendant une opération, ce qui était un avantage indiscutable sur ses adversaires. Il se mit aussi à porter un masque effrayant, tous les membres de l’équipe en portaient un, un masque de démon pour éveiller la peur dans le cœur de leurs ennemis. Celui de Takezo était un tengu, donc le visage rouge reflétait la lueur des flammes après qu'il ait réduit la plus grande partie des positions ennemies en cendres.
Ses première missions se passèrent sans problèmes et Takezo cru même s’être enfin débarrassé de la malédiction de Benizakura, jusqu’à une nuit ou il dut dégainer la lame maudite pour éliminer un ennemi l’ayant repéré. Cette nuit-là il glissa sur une peau de banane et lâcha la dynamite qu’il avait à la main. L’explosif détruisit la réserve de poudre ennemie et produisit une explosion telle qu’on se serait cru en plein jour. Takezo était habitué à l’obscurité il perdit la vue pendant les 24 heures qui suivirent. Leur plan annulé par cet imprévu il dû fuir la base révolutionnaire en étant aveugle, ce qui causa quelques soucis. Il assomma l’un de ses coéquipiers avec un tabouret et enleva sans le vouloir le caniche du chef révolutionnaire, mis le feu au navire furtif de la marine qui les avait amené sur l’île et manga un sandwich à l’ananas qu’il avait confondu avec un sandwich au thon.
De retour à la base il fut réprimandé par ses supérieurs qui le mirent sous surveillance pour être sûr qu’il n’était pas un agent double. Mais les révolutionnaires voulant récupérer leur mascotte caniche avaient réussis à les suivre puisque le navire qu’ils avaient pris n’était pas furtif. Alors qu'un commando révolutionnaire prenait d’assaut leur base, Takezo se jeta sur les ennemis afin de les arrêter avant qu'ils n'occasionnent le moindre dommage. Désarmant l’un des assaillants de son explosif il le lança au loin, mais il fit malheureusement exploser la salle de bain de son supérieur, projettent le dit supérieur nu dans sa baignoire et couvert de mousse à travers la fenêtre. Réalisant ce qu’il venait de faire, Takezo dû fuir avec les assaillants révolutionnaires si il ne voulait pas être exécuté comme traître, confirmant par la même les soupçons qui pesaient sur lui. Emportant Pupuce (le caniche du chef révolutionnaire) dans sa fuite pour ne pas être exécuté par les révolutionnaires.
Il dû reprendre ses petits boulots pour vivre, mais ayant toujours aussi peu de succès n’alla pas très loin, car maintenant étant un fugitif recherché par la marine il se devait de prendre garde a ne pas éveiller les soupçons sur lui. Ses années passés dans la marine l’empêchait de commettre le moindre crime, et ne voulant pas voler pour se nourrir finit encore une fois a moitié mort, affamé et malade, gisant dans un fossé. Cette fois, il fut recueilli par un médecin renié, bossant pour un gang yakuza. Shaï le sauva sans lui demander la moindre contrepartie. Takezo compris que les gens biens existaient quelques soit leur camp, leur histoire et leurs erreurs. Il jura de payer la dette qu’il avait envers le médecin et protégea la clinique clandestine dans laquelle il avait été soigné des attaques des autres gangs, celle-ci soignant autant d’innocents démunis ne pouvant se procurer des soins que de yakuzas finalement. Bien que cela n'énervait passablement, Takezo travailla avec les yakuza un bon moment, c'était des gens honnête malgré qu'ils soient des criminels. Profitant de son temps libre, Takezo s’entraîna avec Benizakura pour éviter que la malédiction de l'arme ne le tue mais finit plus d'une fois dans un état critique ou Shaï le sauva, Takezo finit par renouveler son serment envers Shaï sept fois d'ailleurs.
Puis vint Lilith, une voleuse avide de richesse qui Takezo apprit a garder a l'oeil, mais aqui Shaï ne put résister. Quant le médecin renégat fini par se décider a prendre la mer aux côtés de la voleuse Takezo partit avec eux, d'une part pour honorer son serment envers Shaï et d'autre part pour surveiller la voleuse de près. Mais depuis qu'ils a été vu en compagnie des deux criminels, la marine l'a encore plus a l’œil ce qui n'arrange bien sur par les affaires du déserteur malgré lui.
Description physique : Takezo mesure deux mètres et cinquante et un centimètre, il a un physique assez élancé bien que possédant une certaine musculature. Il a une tignasse châtain claire dont il a accepté l’idée qu’il ne parviendrait jamais à la coiffer. Des yeux noisette, un regard de merlan et deux grains de beauté sous l’œil gauche. Un sourcil gauche plus épais que le droit, qui n’a jamais vraiment repoussé vu le nombre de fois où il a été emporté par des retours de flammes ou une explosion.
Il possède le symbole de la marine tatoué sur l’épaule droite et la devise : « une justice impartiale » tatouée sur le dernier segment du bras gauche (c’était une antisèche pour son concours d’entrée à la marine), tous deux sujets de moquerie puisque c’est un déserteur.
Il possède un kimono de sabreur aux couleurs de la marine (sans le logo puisqu’il n’a plus le droit de le porter) des bottes noires, un hakama de samouraï bleu marine et une chemise avec des manches amples blanches ainsi que le foulard bleu caractéristique autour du cou.
Il possède un cache œil noir sur l’œil droit. Il n’a aucun problème de vue mais laisser un œil constamment dans le noir lui permet une meilleure acuité visuelle durant la nuit avec cet œil. Avantage qu’il a bien longtemps utilisé dans les forces spéciales. A force de l’utiliser c’est devenu permanent, sa pupille droite est donc toujours dilatée et trop sensibles à la lumière pour qu’il ne mettre plus ce cache œil durant la journée.
Le seul élément de l’uniforme qu’il lui manque est la casquette mais il ne peut de toute façon pas la porter à cause de sa tignasse et de son masque.
Il porte à l’arrière du crâne un masque de tengu. Ce masque est de couleur rouge vive, arbore un sourire d’une pommette à l’autre. Il a l’œil droit grand ouvert, le gauche plissé et un épais mono sourcil les surmontant. Il mettait ce masque lors de ses opérations spéciales pour ne pas être démasqué et surtout terroriser ses adversaires avec ce visage démoniaque, aujourd’hui, il a gardé l’habitude de le porter quand il se bat sérieusement.
Il porte à la ceinture deux lames. Le premier, Benizakura est un katana mesurant 70cm, la poignée et le fourreau sont bleu sombres sur lequel est appliqué quelques sceaux, la lame argentée possède des reflets rose au clair de lune et il ne possède pas de garde. Le second est un wakizashi assez long, 45 cm entièrement noir, poignée et fourreau aussi, une garde argentée et la poignée de cette arme est décorée de fils rouges vifs.
Description psychologique : Takezo est très insouciant, presque stupide. En fait non, il est complètement stupide. Il est très rare de le voir sous un angle sérieux, même lorsque sa vie est en jeu il ne peut s’empêcher de raconter des âneries. Plaisanteur et déconneur c’est lui qui met l’ambiance même s’il est souvent tourné en ridicule. Il le fait volontairement parfois.
Il n’est pas stupide à proprement parler, il pourrait être intelligent si il prenait ne serait-ce qu’une seconde pour réfléchir à ce qu’il dit mais c’est visiblement beaucoup trop pour lui. Et puis il a également tendance a comprendre de travers tout ce qu'on lui dit.
Takezo est aussi quelqu’un de très malchanceux, peut-être à cause de Benizakura. C’est un paratonnerre à malchance, quand il est dans le coin tout le monde est rassuré car c’est lui qui prendra tout dans la gueule.
Malgré qu’il soit dans un équipage de renégats de voleurs et de fugitifs il a un sens aigu de la justice et se battra contre quiconque essayera de s’en prendre à la veuve et l’orphelin. Autre sujet de moquerie car il est difficile de se battre pour la justice quand celle-ci veut votre tête au bout d’une pique. La plupart du temps il agira donc pour refréner les instincts criminels de ses coéquipiers et les ramener dans le droit chemin, même si cette tâche est impossible pour un seul homme.
Selon la légende la malédiction de son sabre punit les gens mauvais, croyant au karma, Takezo fera tout pour avoir un bon karma en évitant tous les crimes contraire aux ordres de la marine ou aux lois locales ainsi que justes moralement. Quand il devra malgré tout faire une mauvaise action il se contraindra à en faire plusieurs bonnes pour remonter sa jauge de karma. Et le karma n’est pas une chose avec laquelle il plaisante.
Malgré que ses compagnons soit des criminels il s’est attaché à eux et voit le bien en eux, il fera par conséquent tout ce qui est en son pouvoir pour les protéger puisque c’est son devoir de marine. Même si eux sont des criminels.
Il est attaché à son honneur, et ce n’est pas pour lui un prétexte bidon pour croiser le fer mais une ligne de conduite. Jamais il ne transgressera les règles de la marine et celles qu’il s’est fixé. Il s’efforcera d’avoir une conduite honorable en toutes situations.
But : Laver son honneur aux yeux de son clan et aux yeux de la marine pour ne plus être considéré comme un traître et un déserteur, et ne plus avoir sa tête mise à prix par la même occasion.
Maitriser le démon de Benizakura et ne pas mourir avant, ou alors si possible de mourir d’une mort digne, ce qui a cause de son sabre ne sera pas chose aisée.
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Armes : Takezo possède deux armes principales. Un wakizashi qu’il utilisera la majorité du temps, bien que ça soit une arme moins efficace que Benizakura elle est aussi bien moins risquée à utiliser. La portée de ce sabre peut sembler courte mais elle est largement compensée par les capacités du long bras. Cette lame est en partie composée de silex et donc crée des étincelles que Takezo peut utiliser pour enflammer les mèches de ses explosifs.
Benizakura est une arme d’une très grande qualité, très tranchante et légère (car Benizakura est une femme) mais qui est maudite et qui peut potentiellement tuer son utilisateur à chaque fois qu’il dégaine ce sabre, le fourreau étant scellé et bloquant le pouvoir maléfique de l’arme.
Benizakura fut forgée il y a des siècles sur une île de south blue par l’un des plus grand forgerons de son ère car destinée à l’aîné du couple royale, un prince qui devait, accompagné de cette arme, triompher de grandline. Le forgeron devait donner au prince la lame la plus parfaite qui soit ainsi que sa plus belle fille et il serait accepté au sein de la famille royale ou il recevrait l’honneur qu’il avait mérité toute sa vie de guerrier. Mais le prince était un coureur de jupon reconnu, et il trompa la fille du forgeron en couchant avec une autre la veille de leur mariage. Quand il l’apprit, le forgeron fou de rage s’ouvrit les veines pour dessiner de son sang un pentacle, invoquant les créatures des enfers pour maudire la lame qu’il donnerait au prince, afin que celui-ci paye tous les affronts qu’il avait fait au forgeron et a sa fille par son sang. Mais n’ayant pas terminé ses études de démoniste il n’invoqua qu’un démon mineur, se jouant du malheur de son porteur.
Malgré tout, cette malédiction porta ses fruits et le prince mourut au bout d’une semaine sur grandline, ayant glissé sur une peau de banane l’ayant fait passé par-dessus le bastingage directement dans la gueule d’un roi des mers. Trois navires devant rapatrier son corps sombrèrent avant que le corps du prince ne rejoigne son île natale, l’un d’eux percuta une île céleste, l’autre se trompa dans la direction à prendre et fut détruit par le même roi des mers qui avait déjà digéré le prince et le troisième fut détruit par une mutinerie apparemment due à une histoire de cuillère d’après le témoignage du dernier survivant devenu fou. La culpabilité du forgeron découverte il fut mis à mort avec sa fille pour venger le prince. Mais les malheurs continuèrent pour la famille royale qui perdit un enfant à cause de la peste, un autre à cause d’une toux et dont le dernier se tua en s’enfonçant une fourchette dans la cuisse. Des prêtres furent appelés pour exorciser le sabre mais faillirent et ne purent que bloquer les pouvoir maléfique tant que la lame ne quittait pas le fourreau, l’exorciste en chef s’étant noyé dans sa soupe la veille de l’exorcisme.
Pour cette raison Takezo n’utilisera Benizakura que dans les situations les plus extrêmes et uniquement grâce à des techniques de Iaido.
Techniques :
Takezo utilise de nombreuses techniques de combat, différentes et variées, chacune adaptée du mieux possible à l’arme qu’il a en main.
Akodion est sa technique au wakizashi. Elle consiste à de nombreux mouvements de bras opposés de la part de chacune des articulations du long bras, une extension pour l’une équivaut donc à une flexion pour l’autre, afin de faire constamment varier l’amplitude des coups portés, d’où le nom d’accordéon, et sans jamais donner de coups a une amplitude maximale bien entendu. Le coup d’amplitude maximale est la botte secrète de Takezo, qu’il utilise quand son adversaire s’est habitué à la portée "moyenne" de ses autres coups. Le coup de grande amplitude surprend, assez pour être fatal. Si ce coup rate alors l’utilisation de cette technique de combat n’a quasiment plus aucun intérêt.
Gekko : Les techniques de Gekko associées à Benizakura sont des techniques d’Iaijutsu, consistant à dégainer l’arme, trancher et la ranger dans son fourreau le plus rapidement avant que la malédiction de s’abatte sur lui. De par son statut de long bras, Takezo pourra donner à ses coups plus d’amplitude, ainsi que des mouvements plus complexes que la ridicule articulation unique d’un bras humain est incapable de réaliser. Ces techniques demandent plus de concentrations et de maîtrises, et son également plus dangereuse à cause du caractère maudit de l’arme, mais sont redoutable au vu de son tranchant.
Dernière édition par -ED- le Ven 26 Juin - 18:24, édité 2 fois
-ED-- Conquérant de l'univers
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Re: Jukuro "Red Ink" Lilith et les vils garnements
J'ai adoré, je me suis bien marré en lisant cette fiche.
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