Conte Macabre
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Conte Macabre
Il faisait nuit.
Elle était là, en chemise de nuit, entourée d'une petite brume.
Cora déglutit, regarda autour d'elle. Elle était au beau milieu d'une forêt. La lune illuminait cette immense étendu végétale.
Bien.
Elle était en train de faire un songe pour le moins étrange. Soudain, à sa grande frayeur, un craquement se fit entendre. Au loin, quartes silhouettes sombres restaient calmes, pour ne pas perturber le silence de la cinquième. Qui éclata de rire, les faisant sursauter.
-Bientôt ! Ricana la voix masculine. Quel honneur et quel plaisir d'être celui qui réussira à mettre la main sur la puissante Cora ! Nous y serons dans quelques heures. Nous attaquerons la nuit prochaine !
Cora eut un mouvement de recul. Elle lutta afin de se réveiller, mais le rêve se délitait déjà, emportant la Reine vers d'autres horizons.
Au petit matin, Cora se réveilla en sursaut, elle sortit de son lit a baldaquin. Encore sous le choc de cette étrange rêve, elle décida de se lever et d'aller voir Guinevra. Elle rentra dans sa chambre, une immense bibliothèque qu'elle avait faite construire pour sa petite protégée. Mais la jeune fille n'était pas là.
Une grimace d'énervement se dessina alors sur le visage de Cora.
Le singe était en retard. Lottie grommela de frustration. Ses yeux doré brillèrent d'un éclat sinistre. Guinevra avait encore échappé à sa surveillance. Elle scruta le village qui bordait l'imposant château, les maisons défilaient sous ses ailes noires.
Si elle ne la retrouvait pas très vite, elle finira empaillée ... et ça elle préférait éviter.
Subitement elle plongea vers le sol. Elle venait d'apercevoir une jeune fille blonde courant dans le champs. Elle l'avait enfin trouvé. Guinevra ouvrit la porte d'une grange et y rentra. Lottie pesta et fit alors le tour plusieurs fois pour trouver une entrée. Elle repéra alors un jeune homme qui rentra a son tour .. le singe profita de ce moment pour se faufiler a l'intérieur et se percha sur une poutre.
Dissimulé derrière une botte de foin, Guinevra s’efforça de retenir sa respiration pour ne pas attirer l'attention.
Son poursuivant était là.
Un craquement se fit entendre et une jeune voix, pourtant assez grave ricana.
-Je sais que tu es là, Guinevra montre toi ! Je vais t'attraper !
Elle retenu un petit rictus, mais au même moment une araignée c'était posée sur son épaule, le "Aaaaaah" résonna dans toute la pièce. Et elle sortit de sa cachette a toute vitesse, pour atterrir sur le fameux jeune homme, qui tomba violemment à terre.
-Guinevra ! Tu aurais pu faire attention !
La jeune blondinette répondu avec une extrême mauvaise fois.
-C'est de ta faute, tu m'as fais peur !
-C'était le but en même temps. Chuchota une voix féminine.
-Sam, qu'est ce que tu fais là ?
Lottie qui n'avait pas bougé depuis tout à l'heure, vit rentrer une jeune fille brune assez corpulente. Mais elle sentait que quelque chose d'anormale était en train de se produire.
-Et bien alors Ryder, tu ne lui as rien expliqué ?
Guinevra commença à perdre patience
-Me dire quoi !
-Qu'on te ramène chez Papa !
Lottie s'envola pour intervenir . Des cris aigus percèrent le silence.
Ceux de Guinevra.
La créature ailée était folle d’inquiétude et de rage, et réussit a s'agripper a l'une des personnes, Sam. Le singe réussit alors a lui arracher une mèche de cheveux. Puis le noir.
A son réveil, Lottie était seule, couchée sur le sol de paille. Guinevra n'était plus là.
Qu'allait dire Cora !
...Au moins elle avait quelque chose appartenant a l'un de ses ravisseurs...
Une fois de retour au château, Lottie essaya d'expliquer a la Reine, en mimant avec ses pattes ce qui c'était passé.
Une tasse se fracassa sur le sol en dalle noire, de colère elle retourna toute la pièce, faisant valser tout les meubles sur son passage.
Et hurla de fureur.
-Gardes !
Retrouvez là ! Retournez tout le royaume si il le faut, placardez des affiches de recherche. Que cette affaire s'ébruite sur toutes les îles ! Faite appel à la population, je suis prête a mettre le prix. Mais retrouvez là !
Cora, au fond d'elle était prête a tout faire pour retrouver celle qu'elle considérait comme étant sa fille. La mèche de cheveux qu'avait rapporté sa fidèle compagne, ne lui serait utile qu'une fois cette peste devant elle. Elle allait souffrir, ho oui !
Il ne restait plus qu'a espérer que quelqu'un réponde a cet appel de détresse.
Elle était là, en chemise de nuit, entourée d'une petite brume.
Cora déglutit, regarda autour d'elle. Elle était au beau milieu d'une forêt. La lune illuminait cette immense étendu végétale.
Bien.
Elle était en train de faire un songe pour le moins étrange. Soudain, à sa grande frayeur, un craquement se fit entendre. Au loin, quartes silhouettes sombres restaient calmes, pour ne pas perturber le silence de la cinquième. Qui éclata de rire, les faisant sursauter.
-Bientôt ! Ricana la voix masculine. Quel honneur et quel plaisir d'être celui qui réussira à mettre la main sur la puissante Cora ! Nous y serons dans quelques heures. Nous attaquerons la nuit prochaine !
Cora eut un mouvement de recul. Elle lutta afin de se réveiller, mais le rêve se délitait déjà, emportant la Reine vers d'autres horizons.
Au petit matin, Cora se réveilla en sursaut, elle sortit de son lit a baldaquin. Encore sous le choc de cette étrange rêve, elle décida de se lever et d'aller voir Guinevra. Elle rentra dans sa chambre, une immense bibliothèque qu'elle avait faite construire pour sa petite protégée. Mais la jeune fille n'était pas là.
Une grimace d'énervement se dessina alors sur le visage de Cora.
Le singe était en retard. Lottie grommela de frustration. Ses yeux doré brillèrent d'un éclat sinistre. Guinevra avait encore échappé à sa surveillance. Elle scruta le village qui bordait l'imposant château, les maisons défilaient sous ses ailes noires.
Si elle ne la retrouvait pas très vite, elle finira empaillée ... et ça elle préférait éviter.
Subitement elle plongea vers le sol. Elle venait d'apercevoir une jeune fille blonde courant dans le champs. Elle l'avait enfin trouvé. Guinevra ouvrit la porte d'une grange et y rentra. Lottie pesta et fit alors le tour plusieurs fois pour trouver une entrée. Elle repéra alors un jeune homme qui rentra a son tour .. le singe profita de ce moment pour se faufiler a l'intérieur et se percha sur une poutre.
Dissimulé derrière une botte de foin, Guinevra s’efforça de retenir sa respiration pour ne pas attirer l'attention.
Son poursuivant était là.
Un craquement se fit entendre et une jeune voix, pourtant assez grave ricana.
-Je sais que tu es là, Guinevra montre toi ! Je vais t'attraper !
Elle retenu un petit rictus, mais au même moment une araignée c'était posée sur son épaule, le "Aaaaaah" résonna dans toute la pièce. Et elle sortit de sa cachette a toute vitesse, pour atterrir sur le fameux jeune homme, qui tomba violemment à terre.
-Guinevra ! Tu aurais pu faire attention !
La jeune blondinette répondu avec une extrême mauvaise fois.
-C'est de ta faute, tu m'as fais peur !
-C'était le but en même temps. Chuchota une voix féminine.
-Sam, qu'est ce que tu fais là ?
Lottie qui n'avait pas bougé depuis tout à l'heure, vit rentrer une jeune fille brune assez corpulente. Mais elle sentait que quelque chose d'anormale était en train de se produire.
-Et bien alors Ryder, tu ne lui as rien expliqué ?
Guinevra commença à perdre patience
-Me dire quoi !
-Qu'on te ramène chez Papa !
Lottie s'envola pour intervenir . Des cris aigus percèrent le silence.
Ceux de Guinevra.
La créature ailée était folle d’inquiétude et de rage, et réussit a s'agripper a l'une des personnes, Sam. Le singe réussit alors a lui arracher une mèche de cheveux. Puis le noir.
A son réveil, Lottie était seule, couchée sur le sol de paille. Guinevra n'était plus là.
Qu'allait dire Cora !
...Au moins elle avait quelque chose appartenant a l'un de ses ravisseurs...
Une fois de retour au château, Lottie essaya d'expliquer a la Reine, en mimant avec ses pattes ce qui c'était passé.
Une tasse se fracassa sur le sol en dalle noire, de colère elle retourna toute la pièce, faisant valser tout les meubles sur son passage.
Et hurla de fureur.
-Gardes !
Retrouvez là ! Retournez tout le royaume si il le faut, placardez des affiches de recherche. Que cette affaire s'ébruite sur toutes les îles ! Faite appel à la population, je suis prête a mettre le prix. Mais retrouvez là !
Cora, au fond d'elle était prête a tout faire pour retrouver celle qu'elle considérait comme étant sa fille. La mèche de cheveux qu'avait rapporté sa fidèle compagne, ne lui serait utile qu'une fois cette peste devant elle. Elle allait souffrir, ho oui !
Il ne restait plus qu'a espérer que quelqu'un réponde a cet appel de détresse.
Mrs-Fatale- Cruella de Vil
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Re: Conte Macabre
La jonque avançait sans mal, sur les flots calmes de GrandLine.
Mais c'était sans nul doute le "calme avant la tempête". Cet océan était plus prompt aux changements d'humeurs qu'une femme en colère. Il était pour ainsi dire redoutable et absolument terrifiant. A sa proue se tenait fièrement une femme d'une beauté dangereuse, qui guidait son navire d'une main de fer. Ses mouvements étaient rapides et précis, mais surtout gracieux et amoureux. Oui, la sirène aimait vraiment ce navire... Elle fut tiré de quelque pensée nostalgiques par une sonnerie plutôt insupportable. De mauvaise grâce, elle décrocha le combiné. Elle écouta quelques secondes, lacha un merci avant de mettre un terme au bref échange. Annabel reposa le den den mushi et convoqua son équipage sur le pont de leur navire. Tout en tenant la barre avec trois de ses tentacules, elle expliqua à ses amis qu'elle venait de trouver un nouveau travail. Une femme du nom de Cora venait de faire paraître un avis de recherche, et promettait une jolie somme à qui lui ramènerait sa protégée, une certaine blondinette du nom de Guinevra. Après une courte pause, purement théâtrale, elle continua :
- Un de mes informateurs sait où cette femme se trouve. Elle a été emmené sur l'île de Ceross, son lieu de naissance. Enfin c'est ce que mon contact a compris, grâce aux rumeurs et ragots qui transitent par son établissement... Je vous propose que l'on fasse un léger détour pour cette chère reine noire, afin de l'informer que nous travaillerons pour elle.
Annabel avait lancé cette phrase avec un sourire carnassier, visiblement ravie de devoir s'associer avec un personnage d'aussi sinistre réputation. Elle avait entendu quelques histoires au sujet de cette sorcière, et elle était très curieuse de voir de quoi il en retournait. Avait-elle de vrais pouvoirs ? Elle jeta un coup d'oeil à Ren, et sourit en constatant qu'il avait l'air de partager son impatience. Khan quant à lui semblait plus intéressé par sa crotte de nez qu'autre chose, tandis que Nelila était déjà retourné travailler sur sa nouvelle arme. Jusque là silencieux, le fidèle protecteur de la sirène demanda alors :
- Il nous reste combien de temps en mer ?
- Hum, je dirais une petite semaine avant d'atteindre le royaume d'Ozor... Là bas nous récupérerons un Eternal Pose pour Ceross, que mon contact nous envoie, et il nous faudra quelques jours de navigation supplémentaires.
- Dommage, soupira Zelion, mes poings me démangent...
- Quelque chose me dit que nous aurons besoin de ta force, conserve la bien, mon héros. Susurra la sirène d'un ton enjôleur.
Zelion rougit violemment, cachant aussitôt son visage derrière son foulard. Annabel éclata de rire, et ce son cristallin arracha un sourire à Ren. Après cet échange, chacun retourna vaquer à ses occupations, plus ou moins dangereuses.
Un peu plus d'une semaine plus tard, l'équipage était dans une calèche, qui roulait tranquillement à travers les plaines de Viridis. De part et d'autres de la route on pouvait voir des fermes et des champs à perte de vue. Les paysans travaillaient dur, et semblaient pas vraiment heureux de leur situation... Pour l'instant la réputation de Cora se confirmait, elle n'était pas du genre à donner ses richesses au bas-peuple. Un état d'esprit qu'Annabel partageait en tout point : les pauvres ne sauraient pas quoi en faire, il était plus juste de laisser les dirigeants le faire fructifier. Elle se laissa aller contre son dossier en riant sous cape. Zelion n'était pas vraiment de cet avis, mais probablement par peur de la contrarier, il ne lui fit pas part de ses pensées. Ren quant à lui était toujours aussi silencieux, toujours aussi triste... Nel et Khan, trop instables, étaient restés sur le navire pour le garder.Après plusieurs heures à un rythme soutenu, la voiture s'arrêta devant une auberge.
Le lendemain, les criminels eurent droit à un autre type de paysages. Les étendues de terres arables et cultivées se faisaient plus rares, laissant la place à de véritables bourgs et village. Finalement la calèche finit par entrer dans la tentaculaire Travia. Les habitations que l'on pouvait voir de part et d'autres de la route montrait que la capitale était principalement habité par des bourgeois, petits nobles, riches marchands et autres gens aisés. Lorsque le chauffeur s'arrêta non loin du palais royal, Annabel lui tendit une pièce et descendit avec précaution : elle préférait cacher ses tentacules. C'est donc avec le kimono à ras terre qu'elle avança vers le château, de sa démarche envoûtante. Elle était flanquée de ses deux amis et protecteurs, qui n'hésiteraient pas à tuer quiconque mettrait en danger la vie de leur chef. Ah que c'était délicieux de se sentir si importante ! Annabel avait l'impression d'être une reine, et elle adorait ça.
Le château de la reine noire était impressionnant. Immense, il était taillé dans une pierre plus sombre encore que l'obsidienne. Même en plein jour il lançait une telle ombre que l'on avait l'impression d'être englouti par les abysses... Deux gardes en armures, noires elles-aussi, gardait deux épais battants de bois. Annabel fit un mouvement de tête et ses deux alliés du corps agirent en un éclair. Ren propulsa un gaz soporifique dans la direction du premier tandis que Zelion bondissait sur le second pour l'assommer d'un coup sur la nuque. Alors, il usa de sa force surhumaine pour pousser la porte. Un groupe de soldats les toisèrent un court instant avant de se jeter sur eux. Ils devaient avoir reçu l'ordre d'attaquer à vue tout intrus. Annabel fut la première à réagir, et fouetta l'air de ses tentacules. Chacun de ses coups était aussi précis que puissant, et les ennemis tombaient un à un. Zelion se laissa lui aussi aller, ses coups de poings déformant l'acier qui protégeait les gardes. Si Ren n'était pas intervenu pour l'arrêter à temps, il aurait probablement tué plusieurs d'entre eux... Quelques escalier et escarmouches plus tard, les trois criminels firent irruption dans la salle du trône. Annabel fit aussitôt un salut des plus révérencieux, s'inclinant aussi bas que son décolleté le lui permettait. Les deux hommes s'étaient agenouillées, tête baissée. La sirène prit la reine de court et lança d'une voix forte, autoritaire :
- C'est un honneur de vous rencontrer, votre Majesté. Mon nom est Annabel, et je suis ici pour vous proposer mes services. J'ai ouï dire que vous cherchiez à retrouver une certaine personne... Et il s'avère que je sais où se trouve votre Guinevra. Je suis venu pour débattre du prix. Oh et veuillez m'excusez pour les quelques soldats blessés, j'ai jugé bon de prouver ma force, afin d'être prise au sérieux. Vous savez, les affaires...
Elle éclata d'un rire insolent en dévisageant la reine.
Mais c'était sans nul doute le "calme avant la tempête". Cet océan était plus prompt aux changements d'humeurs qu'une femme en colère. Il était pour ainsi dire redoutable et absolument terrifiant. A sa proue se tenait fièrement une femme d'une beauté dangereuse, qui guidait son navire d'une main de fer. Ses mouvements étaient rapides et précis, mais surtout gracieux et amoureux. Oui, la sirène aimait vraiment ce navire... Elle fut tiré de quelque pensée nostalgiques par une sonnerie plutôt insupportable. De mauvaise grâce, elle décrocha le combiné. Elle écouta quelques secondes, lacha un merci avant de mettre un terme au bref échange. Annabel reposa le den den mushi et convoqua son équipage sur le pont de leur navire. Tout en tenant la barre avec trois de ses tentacules, elle expliqua à ses amis qu'elle venait de trouver un nouveau travail. Une femme du nom de Cora venait de faire paraître un avis de recherche, et promettait une jolie somme à qui lui ramènerait sa protégée, une certaine blondinette du nom de Guinevra. Après une courte pause, purement théâtrale, elle continua :
- Un de mes informateurs sait où cette femme se trouve. Elle a été emmené sur l'île de Ceross, son lieu de naissance. Enfin c'est ce que mon contact a compris, grâce aux rumeurs et ragots qui transitent par son établissement... Je vous propose que l'on fasse un léger détour pour cette chère reine noire, afin de l'informer que nous travaillerons pour elle.
Annabel avait lancé cette phrase avec un sourire carnassier, visiblement ravie de devoir s'associer avec un personnage d'aussi sinistre réputation. Elle avait entendu quelques histoires au sujet de cette sorcière, et elle était très curieuse de voir de quoi il en retournait. Avait-elle de vrais pouvoirs ? Elle jeta un coup d'oeil à Ren, et sourit en constatant qu'il avait l'air de partager son impatience. Khan quant à lui semblait plus intéressé par sa crotte de nez qu'autre chose, tandis que Nelila était déjà retourné travailler sur sa nouvelle arme. Jusque là silencieux, le fidèle protecteur de la sirène demanda alors :
- Il nous reste combien de temps en mer ?
- Hum, je dirais une petite semaine avant d'atteindre le royaume d'Ozor... Là bas nous récupérerons un Eternal Pose pour Ceross, que mon contact nous envoie, et il nous faudra quelques jours de navigation supplémentaires.
- Dommage, soupira Zelion, mes poings me démangent...
- Quelque chose me dit que nous aurons besoin de ta force, conserve la bien, mon héros. Susurra la sirène d'un ton enjôleur.
Zelion rougit violemment, cachant aussitôt son visage derrière son foulard. Annabel éclata de rire, et ce son cristallin arracha un sourire à Ren. Après cet échange, chacun retourna vaquer à ses occupations, plus ou moins dangereuses.
Un peu plus d'une semaine plus tard, l'équipage était dans une calèche, qui roulait tranquillement à travers les plaines de Viridis. De part et d'autres de la route on pouvait voir des fermes et des champs à perte de vue. Les paysans travaillaient dur, et semblaient pas vraiment heureux de leur situation... Pour l'instant la réputation de Cora se confirmait, elle n'était pas du genre à donner ses richesses au bas-peuple. Un état d'esprit qu'Annabel partageait en tout point : les pauvres ne sauraient pas quoi en faire, il était plus juste de laisser les dirigeants le faire fructifier. Elle se laissa aller contre son dossier en riant sous cape. Zelion n'était pas vraiment de cet avis, mais probablement par peur de la contrarier, il ne lui fit pas part de ses pensées. Ren quant à lui était toujours aussi silencieux, toujours aussi triste... Nel et Khan, trop instables, étaient restés sur le navire pour le garder.Après plusieurs heures à un rythme soutenu, la voiture s'arrêta devant une auberge.
Le lendemain, les criminels eurent droit à un autre type de paysages. Les étendues de terres arables et cultivées se faisaient plus rares, laissant la place à de véritables bourgs et village. Finalement la calèche finit par entrer dans la tentaculaire Travia. Les habitations que l'on pouvait voir de part et d'autres de la route montrait que la capitale était principalement habité par des bourgeois, petits nobles, riches marchands et autres gens aisés. Lorsque le chauffeur s'arrêta non loin du palais royal, Annabel lui tendit une pièce et descendit avec précaution : elle préférait cacher ses tentacules. C'est donc avec le kimono à ras terre qu'elle avança vers le château, de sa démarche envoûtante. Elle était flanquée de ses deux amis et protecteurs, qui n'hésiteraient pas à tuer quiconque mettrait en danger la vie de leur chef. Ah que c'était délicieux de se sentir si importante ! Annabel avait l'impression d'être une reine, et elle adorait ça.
Le château de la reine noire était impressionnant. Immense, il était taillé dans une pierre plus sombre encore que l'obsidienne. Même en plein jour il lançait une telle ombre que l'on avait l'impression d'être englouti par les abysses... Deux gardes en armures, noires elles-aussi, gardait deux épais battants de bois. Annabel fit un mouvement de tête et ses deux alliés du corps agirent en un éclair. Ren propulsa un gaz soporifique dans la direction du premier tandis que Zelion bondissait sur le second pour l'assommer d'un coup sur la nuque. Alors, il usa de sa force surhumaine pour pousser la porte. Un groupe de soldats les toisèrent un court instant avant de se jeter sur eux. Ils devaient avoir reçu l'ordre d'attaquer à vue tout intrus. Annabel fut la première à réagir, et fouetta l'air de ses tentacules. Chacun de ses coups était aussi précis que puissant, et les ennemis tombaient un à un. Zelion se laissa lui aussi aller, ses coups de poings déformant l'acier qui protégeait les gardes. Si Ren n'était pas intervenu pour l'arrêter à temps, il aurait probablement tué plusieurs d'entre eux... Quelques escalier et escarmouches plus tard, les trois criminels firent irruption dans la salle du trône. Annabel fit aussitôt un salut des plus révérencieux, s'inclinant aussi bas que son décolleté le lui permettait. Les deux hommes s'étaient agenouillées, tête baissée. La sirène prit la reine de court et lança d'une voix forte, autoritaire :
- C'est un honneur de vous rencontrer, votre Majesté. Mon nom est Annabel, et je suis ici pour vous proposer mes services. J'ai ouï dire que vous cherchiez à retrouver une certaine personne... Et il s'avère que je sais où se trouve votre Guinevra. Je suis venu pour débattre du prix. Oh et veuillez m'excusez pour les quelques soldats blessés, j'ai jugé bon de prouver ma force, afin d'être prise au sérieux. Vous savez, les affaires...
Elle éclata d'un rire insolent en dévisageant la reine.
Unholyscream- Great Old One
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Re: Conte Macabre
La reine, qui comme à son habitude était à la fois élégante et terrifiante dans sa majestueuse robe noire, se tenait début, alertée par des bruits de combats.
Tout en s'avançant, elle jeta un rapide coup d’œil aux trois intrus.
-Hé bien, hé bien. Pourquoi tant de cérémonies, dîtes a vos deux amis de se relever. Ils ne sont pas là pour lustrer les dalles.
Annabel fit un geste discret de la main, faisant signe à ses deux compagnons de se mettre debout. Ren et Zellion s'exécutèrent aussitôt.
-Vous êtes des invités d'exceptions après tout, et vous devez être traité comme tel. Pour ce qui est des gardes ne vous en faite pas, ils seront jetés aux cachots dès demain puis ils seront exécutés. Je ne veux pas d’incapable dans mon château.
Cora claqua des mains et trois jeunes filles apparurent, la tête baissée et faisant toute trois la révérence. Chacune prit un invité par le bras et l'amena hors de la salle du trône.
-Ne vous inquiétez pas, nous allons dans un endroit, comment dire ... plus prompt à la discussion.
Les trois amis s'échangèrent un regard plein de questionnement. Et suivirent les domestiques sans broncher.
Il arrivèrent dans une sorte d'immense verrière, le mur de gauche, noir comme les ténèbres était entièrement remplis de miroirs, de toutes les formes et de toutes les tailles. Le magnifique paysage qu'offrait cette étendu de vitres se reflétait dans chacun d'eux.
Le château dominait réellement tout le royaume, le panorama s'étendait des plaines de Viridis jusqu'à la sombre foret d'Hymlia.
Alors que Ren fixait ce paysage magnifique. Annabel elle regarda vivement en arrière et a son grand étonnement remarque que la sorcière avait disparût. Elle tenta alors de capter l'attention d'une des servantes mais sans succès.
-Bonjour l'ambiance, ça fait plaisir.
Zellion lui répondit tout en marchant.
-Ne te fatigue pas, elles ne te répondront pas.
-Ha oui et comment peux tu le savoir ? Hum ?
-Ces pauvres filles ont la langues coupées, voila pourquoi. Cette pseudo reine ne m'inspire pas confiance.
-Si elle leur a fait subir un tel châtiment, c'est qu'elle devait avoir une bonne raison. Moi je l'aime bien cette petite dame.
Sa seule réponse fut le silence.
Ren quand à lui était resté muet, et continuait a contempler cette étrange foret.
Après quelques minutes de vadrouilles, ils arrivèrent enfin devant une très belle porte en bois sculpté. L'une des jeunes fille les fit rentrer et referma aussitôt la porte.
Cette pièce était d'une beauté saisissante, les bibliothèques touchaient le plafond, au sol un somptueux tapis dans les tons rouges et dorés recouvraient les dalles noires. Un feu de bois crépitait doucement dans la cheminé de brique, ce qui donnait un aspect authentique a la pièce.
Et au milieu trônait des banquettes en bois massif, recouvert d'un épais velours rouge.
Ren avait l'impression de faire un rêve éveillé.
Un bruit de talons martelant le sol, brisa ce silence reposant.
Cora fit alors une apparition des plus remarqué, elle avait troqué sa robe pour un pantalon noir, et un haut a décolté assez plongeant,
dévoilant sa généreuse poitrine, des talons aux pieds et un chapeau posé sur la tête.
Elle était accompagné de Lottie.
Zelion, au vu de la créature se mit en position de défense devant sa capitaine, mais elle posa la main sur son épaule et avança vers cet animal quelque peu étrange. Elle lui la caressa la tête, se qui fit sourire le petit singe.
-Je vous présente Lottie, mon bras droit. Elle sera aussi de la parti, je ne me déplace jamais sans elle. Vous n'y voyez pas inconvénient je présume.
Elle invita les trois jeunes gens a s'assoir pour parler de ce fameux sauvetage, et bien sûr de la récompense.
Annabel, au vu du panier de pomme rouge posé sur la petite table, se pencha pour en attraper une. Mais fut stoppé par la Reine.
-Je vous le déconseille vivement, ses pommes sont comment dire ... mortelles.
Elle s’enfonça alors plus profondément dans la confortable banquette.
-Bien dans un premier temps sachez que je suis ravie d'avoir des gens aussi puissant que vous a mes côté.
Il faut savoir que Guinevra possède un fruit du démon qui lui confère des capacités fortement intéressantes, en effet elle peut retenir toutes les choses qu'elle a vu, senti et entendu.
Elle a également la possibilité de reproduire a la perfection des gestes et mouvements qu'elle a vu exécuté sous ses yeux, et cela sans le moindre entrainement. Mais il y a une contre partie, au bout d'une semaine sa mémoire s’efface pour repartir de zéro.
C'est pour cela qu'il est important de ne pas la brusquer. J’espère que vous me comprenez.
Elle fut enlevée, étant petite par un homme se faisant appeler La Bête, surement pour se donner de l'importance .
Elle se leva et attrapa un livre dans l'une des étagères. Elle le tendit a Annabel.
-Tout est retranscrit dans ce livre, que Guinevra a écrit pendant sa captivité. Je vous laisse le feuilleter.
Parlons maintenant de la récompense.
Les yeux d'Annabel brillèrent quelques instant.
-Je vous propose une prime de 50 millions de Berry, plus un accès illimité a mon royaume et mon palais. Vous y aurez vos chambres personnelles et des domestiques. J'espère que cela vous convient.
Ho et une dernière petite chose, je n'hésiterai pas à vous tuer si jamais vous avez le malheur de me trahir. Ai-je étais assez claire ?
Si oui nous partirons quand vous serez prêt. Dis la Reine avec un grand sourir.
Tout en s'avançant, elle jeta un rapide coup d’œil aux trois intrus.
-Hé bien, hé bien. Pourquoi tant de cérémonies, dîtes a vos deux amis de se relever. Ils ne sont pas là pour lustrer les dalles.
Annabel fit un geste discret de la main, faisant signe à ses deux compagnons de se mettre debout. Ren et Zellion s'exécutèrent aussitôt.
-Vous êtes des invités d'exceptions après tout, et vous devez être traité comme tel. Pour ce qui est des gardes ne vous en faite pas, ils seront jetés aux cachots dès demain puis ils seront exécutés. Je ne veux pas d’incapable dans mon château.
Cora claqua des mains et trois jeunes filles apparurent, la tête baissée et faisant toute trois la révérence. Chacune prit un invité par le bras et l'amena hors de la salle du trône.
-Ne vous inquiétez pas, nous allons dans un endroit, comment dire ... plus prompt à la discussion.
Les trois amis s'échangèrent un regard plein de questionnement. Et suivirent les domestiques sans broncher.
Il arrivèrent dans une sorte d'immense verrière, le mur de gauche, noir comme les ténèbres était entièrement remplis de miroirs, de toutes les formes et de toutes les tailles. Le magnifique paysage qu'offrait cette étendu de vitres se reflétait dans chacun d'eux.
Le château dominait réellement tout le royaume, le panorama s'étendait des plaines de Viridis jusqu'à la sombre foret d'Hymlia.
Alors que Ren fixait ce paysage magnifique. Annabel elle regarda vivement en arrière et a son grand étonnement remarque que la sorcière avait disparût. Elle tenta alors de capter l'attention d'une des servantes mais sans succès.
-Bonjour l'ambiance, ça fait plaisir.
Zellion lui répondit tout en marchant.
-Ne te fatigue pas, elles ne te répondront pas.
-Ha oui et comment peux tu le savoir ? Hum ?
-Ces pauvres filles ont la langues coupées, voila pourquoi. Cette pseudo reine ne m'inspire pas confiance.
-Si elle leur a fait subir un tel châtiment, c'est qu'elle devait avoir une bonne raison. Moi je l'aime bien cette petite dame.
Sa seule réponse fut le silence.
Ren quand à lui était resté muet, et continuait a contempler cette étrange foret.
Après quelques minutes de vadrouilles, ils arrivèrent enfin devant une très belle porte en bois sculpté. L'une des jeunes fille les fit rentrer et referma aussitôt la porte.
Cette pièce était d'une beauté saisissante, les bibliothèques touchaient le plafond, au sol un somptueux tapis dans les tons rouges et dorés recouvraient les dalles noires. Un feu de bois crépitait doucement dans la cheminé de brique, ce qui donnait un aspect authentique a la pièce.
Et au milieu trônait des banquettes en bois massif, recouvert d'un épais velours rouge.
Ren avait l'impression de faire un rêve éveillé.
Un bruit de talons martelant le sol, brisa ce silence reposant.
Cora fit alors une apparition des plus remarqué, elle avait troqué sa robe pour un pantalon noir, et un haut a décolté assez plongeant,
dévoilant sa généreuse poitrine, des talons aux pieds et un chapeau posé sur la tête.
Elle était accompagné de Lottie.
Zelion, au vu de la créature se mit en position de défense devant sa capitaine, mais elle posa la main sur son épaule et avança vers cet animal quelque peu étrange. Elle lui la caressa la tête, se qui fit sourire le petit singe.
-Je vous présente Lottie, mon bras droit. Elle sera aussi de la parti, je ne me déplace jamais sans elle. Vous n'y voyez pas inconvénient je présume.
Elle invita les trois jeunes gens a s'assoir pour parler de ce fameux sauvetage, et bien sûr de la récompense.
Annabel, au vu du panier de pomme rouge posé sur la petite table, se pencha pour en attraper une. Mais fut stoppé par la Reine.
-Je vous le déconseille vivement, ses pommes sont comment dire ... mortelles.
Elle s’enfonça alors plus profondément dans la confortable banquette.
-Bien dans un premier temps sachez que je suis ravie d'avoir des gens aussi puissant que vous a mes côté.
Il faut savoir que Guinevra possède un fruit du démon qui lui confère des capacités fortement intéressantes, en effet elle peut retenir toutes les choses qu'elle a vu, senti et entendu.
Elle a également la possibilité de reproduire a la perfection des gestes et mouvements qu'elle a vu exécuté sous ses yeux, et cela sans le moindre entrainement. Mais il y a une contre partie, au bout d'une semaine sa mémoire s’efface pour repartir de zéro.
C'est pour cela qu'il est important de ne pas la brusquer. J’espère que vous me comprenez.
Elle fut enlevée, étant petite par un homme se faisant appeler La Bête, surement pour se donner de l'importance .
Elle se leva et attrapa un livre dans l'une des étagères. Elle le tendit a Annabel.
-Tout est retranscrit dans ce livre, que Guinevra a écrit pendant sa captivité. Je vous laisse le feuilleter.
Parlons maintenant de la récompense.
Les yeux d'Annabel brillèrent quelques instant.
-Je vous propose une prime de 50 millions de Berry, plus un accès illimité a mon royaume et mon palais. Vous y aurez vos chambres personnelles et des domestiques. J'espère que cela vous convient.
Ho et une dernière petite chose, je n'hésiterai pas à vous tuer si jamais vous avez le malheur de me trahir. Ai-je étais assez claire ?
Si oui nous partirons quand vous serez prêt. Dis la Reine avec un grand sourir.
Mrs-Fatale- Cruella de Vil
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Re: Conte Macabre
Zelion ouvrit des yeux ronds en entendant la proposition de la reine. Jamais ils n'avaient été aussi bien payés, c'était louche... Mais il préféra garder le silence, se fiant aveuglément au jugement de sa maîtresse et amie. Cette-dernière était presque restée impassible : seul un petit sourire en coin trahissait son excitation. Elle qui adorait l'or et le pouvoir qui l'accompagnait était en train de jubiler. Si elle avait eu envie de trahir la tyrannique Cora, désormais c'était oublié. Leur collaboration pouvait s'avérer tout à fait profitable... Gardant le silence, la sirène s'inclina une nouvelle fois, cette fois-ci avec respect. Elle tendit alors une main que son interlocutrice accepta de serrer doucement.
- Marché conclu, lança Annabel en hochant la tête.
- Lottie et moi irons avec vous sur votre navire, inutile que je me fasse remarquer. Jugea bon de préciser la Reine.
Annabel s'empressa d'opiner du chef.
- Bien sur. Je vous laisserais ma cabine. Au vu de la situation, je pense qu'il vaut mieux partir ce soir... Ceross n'est pas très loin, mais je pense que vous souhaitez retrouver votre Guinevra en vie.
- Votre Majesté, puis-je vous emprunter un livre ? Demanda Ren, d'une voix passionnée.
La maîtresse des lieux fit mine de réfléchir quelques instants, avant de répondre :
- Un seul. Ramenez moi Guinevra et vous pourrez tous les lire.
Annabel ne put réprimer un petit rire. Cette femme était douée, d'une seule phrase elle avait réussi à motiver l'alchimiste comme jamais. Cet amoureux du savoir ne reculerait devant rien pour accéder aux milliers de connaissances étalées dans ces ouvrages. Sur ce, la royale méchante se retira dans ses appartements, pour se préparer au voyage, laissant aux trois criminels le loisir d'explorer un peu le château. Zelion en profita pour s'éclipser et rencontrer leur contact, qui lui remit un Eternal Pose pour Ceross.
Lorsque le groupe quitta le palais, le soleil commençait à décliner. Ils empruntèrent un chemin qui n'était plus utilisé depuis des lustres, débouchant dans une petite cour à l'arrière du château. Une voiture les y attendait, attelé un deux étalons au poil noir. Cora était enveloppée dans une épaisse cape qui dissimulait jusqu'à son visage, d'un violet sombre angoissant. On aurait dit que le tissu absorbait la lumière du soleil, pour ne plus jamais la rendre. Si une telle tenue pouvait attirer l'attention de part son aspect menaçant, le visage de la reine était bien dissimulée, et personne ne se douterait que c'était elle. Du moins c'était ce qu'elle espérait. Cette fois ils ne firent pas de pause, chevauchant à bride abattue jusqu'au petit porc où le navire d'Annabel était amarré. Cette dernière présenta rapidement leur royale invitée à Khan et Nel, qui firent preuve d'une impolitesse si grossière qu'elle en était risible. Si l'artilleuse était volontaire provocatrice, le faucheur était tout simplement idiot et ignorant des convenances à respecter à l'égard des nobles. Ils partirent aussitôt.
Le voyage se déroula sans encombres, malgré quelques tempêtes -qui étaient légions sur cet océan détraqué. Ce fut Nelila qui, du haut de la vigie, aperçut la première leur destination. Entendant son signal, Annabel monta sur le longue et scruta l'horizon à l'aide de sa longue vue. Ceross ressemblait à une feuille morte tombée sur une mer plate. De gros nuages noirs obscurcissaient le ciel, et une pluie morne tombait au long. L'air était humide, venteux et froid. Malgré la distance, la sirène pouvait voir sur l'île une forêt lugubre, noire et marron. Un pic déchiqueté surmontait l'île, avec l'air de vouloir empaler le soleil pour le tuer à jamais. Annabel n'avait qu'à fermer les yeux pour imaginer sans mal des nuées de corbeaux envahir le ciel, et des mains putréfiées crever le sol. Ceross était aussi lugubre qu'un cadavre à la dérive. Elle réprima un frisson, et ressentit le besoin de resserrer sa cape contre elle.
Quelques heures plus tard, la jonque était amarrée au ponton délabré d'un petit port. Le village semblait triste et désolé, avec ses petites maisons en bois regroupées les unes contre les autres. La pluie tombait doucement sur les toits pentus pour se déverser dans les rues, avant de couler le long de caniveaux bordant l'unique route pavée. Laissant, une fois de plus, Khan et Nelila pour protéger le navire, le petit groupe se hâta de rejoindre l'auberge du Tréant Endormi. Comme son nom l'indiquait, l'ambiance n'était pas vraiment à la fête dans l'établissement. Il y avait pas grande monde dans la salle quand Zelion ouvrit les portes, et la plupart ne levèrent même pas les yeux de leurs chope et/ou de leur repas. En les voyant entrer le tenancier leur adressa un signe de tête avant de leur souhaiter la bienvenue. Discrètement il indiqua une table isolée du menton. Après leur avoir laisser un peu de temps, il alla à leur rencontre et serra chaleureusement les mains de la sirène entre ses grosses paluches.
- C'est bon de te revoir, Tom, lança Annabel avec un grand sourire.
- Plaisir partagé.
Il attrapa une chaise derrière lui et s'assit à la droite de sa chef et ordonna à la serveuse de leur apporter le plat du jour. Il allait bientôt être l'heure de dîner. Il badina, parla de tout et de rien. A lui seul il fit la conversation, les autres se contentant de paroles brèves et de hochement de tête pour les plus renfermés. Mais pendant tout ce temps, l'aubergiste refusa de regarder dans la direction de Cora, une lueur de peur dans le peur. Sa réputation la précédait... Annabel expliqua à voix basse à cette dernière que Tom était l'un de ses plus loyaux informateurs, et qu'il en connaissant un rayon sur tous les potins qui pouvaient circuler dans la région. C'était lui qui avait retrouvé la trace de Guinevra. La mine grave, le concerné confirma la présence de la jeune femme sur l'île. Elle aurait été emmenée vers l'intérieur des terres, pour être enfermé dans le gigantesque manoir d'Ombresang. Les rumeurs qui couraient sur ses occupants étaient de ridicules élucubrations parlant de vampires, hommes-bêtes et revenants. Mais vu le décor de l'île, Annabel était presque disposé à croire sur paroles ces légendes destinées à effrayer les enfants. Enfin, le repas fit son apparition : un délicieux ragoût de légumes et de porc salé, accompagné d'une soupe brûlante et d'un bon verre de vin. La sirène paya grassement son ami - c'était là son salaire pour ses infos et son hospitalités - avant de monter à l'étage. Cora et elle partagerait une chambre, tout comme les hommes entre eux, contiguë à la première. La nuit fut courte, ponctuée de bruits et mouvements inquiétants, tout autour de l'établissement. Ren aurait juré avoir vu une gigantesque chauve-souris éclipser la lune des ses ailes sombres. Tout le monde dormait lorsqu'il referma l'ouvrage qu'il avait emprunté à la Reine Noire. Les formules de poison qu'il recensait étaient si horribles que n'importe qui d'autres en aurait perdu le sommeil... Mais cela n'avait fait qu'exacerber la curiosité de l'alchimiste. Il avait hâte de les tester. Le sourire aux lèvres il s'enfonça dans un doux coma, aux côtés de sa défunte femme. Il redoutait le moment où il aurait à se réveiller, et son coeur se serra à cette idée.
Le lendemain matin, il pleuvait encore sur l'île automnale de Ceross. Annabel descendit dans la salle commune avec une tête épouvantable : elle avait du subir les commentaires rageurs d'une reine qui n'avait pas l'habitude de dormir dans de modeste taverne. Et cela avait été éprouvant. Après avoir jeté un regard noir à sa cliente, elle déroula une carte de l'île sur la table. Ils se situaient tout au sud de l'île, tandis que le manoir d'Ombresang se trouvait dans la région la plus au nord de l'île. Il leur faudrait traverser la lande aux esprits dérangés, la lugubre forêt vivante, et les collines maléfiques. Un voyage de plusieurs jours qui s'annonçait des plus enthousiasmant ! Annabel loua quatre chevaux et ils s'en furent vers le nord.
- Marché conclu, lança Annabel en hochant la tête.
- Lottie et moi irons avec vous sur votre navire, inutile que je me fasse remarquer. Jugea bon de préciser la Reine.
Annabel s'empressa d'opiner du chef.
- Bien sur. Je vous laisserais ma cabine. Au vu de la situation, je pense qu'il vaut mieux partir ce soir... Ceross n'est pas très loin, mais je pense que vous souhaitez retrouver votre Guinevra en vie.
- Votre Majesté, puis-je vous emprunter un livre ? Demanda Ren, d'une voix passionnée.
La maîtresse des lieux fit mine de réfléchir quelques instants, avant de répondre :
- Un seul. Ramenez moi Guinevra et vous pourrez tous les lire.
Annabel ne put réprimer un petit rire. Cette femme était douée, d'une seule phrase elle avait réussi à motiver l'alchimiste comme jamais. Cet amoureux du savoir ne reculerait devant rien pour accéder aux milliers de connaissances étalées dans ces ouvrages. Sur ce, la royale méchante se retira dans ses appartements, pour se préparer au voyage, laissant aux trois criminels le loisir d'explorer un peu le château. Zelion en profita pour s'éclipser et rencontrer leur contact, qui lui remit un Eternal Pose pour Ceross.
Lorsque le groupe quitta le palais, le soleil commençait à décliner. Ils empruntèrent un chemin qui n'était plus utilisé depuis des lustres, débouchant dans une petite cour à l'arrière du château. Une voiture les y attendait, attelé un deux étalons au poil noir. Cora était enveloppée dans une épaisse cape qui dissimulait jusqu'à son visage, d'un violet sombre angoissant. On aurait dit que le tissu absorbait la lumière du soleil, pour ne plus jamais la rendre. Si une telle tenue pouvait attirer l'attention de part son aspect menaçant, le visage de la reine était bien dissimulée, et personne ne se douterait que c'était elle. Du moins c'était ce qu'elle espérait. Cette fois ils ne firent pas de pause, chevauchant à bride abattue jusqu'au petit porc où le navire d'Annabel était amarré. Cette dernière présenta rapidement leur royale invitée à Khan et Nel, qui firent preuve d'une impolitesse si grossière qu'elle en était risible. Si l'artilleuse était volontaire provocatrice, le faucheur était tout simplement idiot et ignorant des convenances à respecter à l'égard des nobles. Ils partirent aussitôt.
Le voyage se déroula sans encombres, malgré quelques tempêtes -qui étaient légions sur cet océan détraqué. Ce fut Nelila qui, du haut de la vigie, aperçut la première leur destination. Entendant son signal, Annabel monta sur le longue et scruta l'horizon à l'aide de sa longue vue. Ceross ressemblait à une feuille morte tombée sur une mer plate. De gros nuages noirs obscurcissaient le ciel, et une pluie morne tombait au long. L'air était humide, venteux et froid. Malgré la distance, la sirène pouvait voir sur l'île une forêt lugubre, noire et marron. Un pic déchiqueté surmontait l'île, avec l'air de vouloir empaler le soleil pour le tuer à jamais. Annabel n'avait qu'à fermer les yeux pour imaginer sans mal des nuées de corbeaux envahir le ciel, et des mains putréfiées crever le sol. Ceross était aussi lugubre qu'un cadavre à la dérive. Elle réprima un frisson, et ressentit le besoin de resserrer sa cape contre elle.
Quelques heures plus tard, la jonque était amarrée au ponton délabré d'un petit port. Le village semblait triste et désolé, avec ses petites maisons en bois regroupées les unes contre les autres. La pluie tombait doucement sur les toits pentus pour se déverser dans les rues, avant de couler le long de caniveaux bordant l'unique route pavée. Laissant, une fois de plus, Khan et Nelila pour protéger le navire, le petit groupe se hâta de rejoindre l'auberge du Tréant Endormi. Comme son nom l'indiquait, l'ambiance n'était pas vraiment à la fête dans l'établissement. Il y avait pas grande monde dans la salle quand Zelion ouvrit les portes, et la plupart ne levèrent même pas les yeux de leurs chope et/ou de leur repas. En les voyant entrer le tenancier leur adressa un signe de tête avant de leur souhaiter la bienvenue. Discrètement il indiqua une table isolée du menton. Après leur avoir laisser un peu de temps, il alla à leur rencontre et serra chaleureusement les mains de la sirène entre ses grosses paluches.
- C'est bon de te revoir, Tom, lança Annabel avec un grand sourire.
- Plaisir partagé.
Il attrapa une chaise derrière lui et s'assit à la droite de sa chef et ordonna à la serveuse de leur apporter le plat du jour. Il allait bientôt être l'heure de dîner. Il badina, parla de tout et de rien. A lui seul il fit la conversation, les autres se contentant de paroles brèves et de hochement de tête pour les plus renfermés. Mais pendant tout ce temps, l'aubergiste refusa de regarder dans la direction de Cora, une lueur de peur dans le peur. Sa réputation la précédait... Annabel expliqua à voix basse à cette dernière que Tom était l'un de ses plus loyaux informateurs, et qu'il en connaissant un rayon sur tous les potins qui pouvaient circuler dans la région. C'était lui qui avait retrouvé la trace de Guinevra. La mine grave, le concerné confirma la présence de la jeune femme sur l'île. Elle aurait été emmenée vers l'intérieur des terres, pour être enfermé dans le gigantesque manoir d'Ombresang. Les rumeurs qui couraient sur ses occupants étaient de ridicules élucubrations parlant de vampires, hommes-bêtes et revenants. Mais vu le décor de l'île, Annabel était presque disposé à croire sur paroles ces légendes destinées à effrayer les enfants. Enfin, le repas fit son apparition : un délicieux ragoût de légumes et de porc salé, accompagné d'une soupe brûlante et d'un bon verre de vin. La sirène paya grassement son ami - c'était là son salaire pour ses infos et son hospitalités - avant de monter à l'étage. Cora et elle partagerait une chambre, tout comme les hommes entre eux, contiguë à la première. La nuit fut courte, ponctuée de bruits et mouvements inquiétants, tout autour de l'établissement. Ren aurait juré avoir vu une gigantesque chauve-souris éclipser la lune des ses ailes sombres. Tout le monde dormait lorsqu'il referma l'ouvrage qu'il avait emprunté à la Reine Noire. Les formules de poison qu'il recensait étaient si horribles que n'importe qui d'autres en aurait perdu le sommeil... Mais cela n'avait fait qu'exacerber la curiosité de l'alchimiste. Il avait hâte de les tester. Le sourire aux lèvres il s'enfonça dans un doux coma, aux côtés de sa défunte femme. Il redoutait le moment où il aurait à se réveiller, et son coeur se serra à cette idée.
Le lendemain matin, il pleuvait encore sur l'île automnale de Ceross. Annabel descendit dans la salle commune avec une tête épouvantable : elle avait du subir les commentaires rageurs d'une reine qui n'avait pas l'habitude de dormir dans de modeste taverne. Et cela avait été éprouvant. Après avoir jeté un regard noir à sa cliente, elle déroula une carte de l'île sur la table. Ils se situaient tout au sud de l'île, tandis que le manoir d'Ombresang se trouvait dans la région la plus au nord de l'île. Il leur faudrait traverser la lande aux esprits dérangés, la lugubre forêt vivante, et les collines maléfiques. Un voyage de plusieurs jours qui s'annonçait des plus enthousiasmant ! Annabel loua quatre chevaux et ils s'en furent vers le nord.
Unholyscream- Great Old One
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Re: Conte Macabre
L'air humide et le temps gris ne faisait pas le bonheur de Lottie,
elle qui volait au dessus des quatre cheveux, avait une visibilité réduite.
Cora lui fit signe de descendre et lui demanda d'explorer les environs, cette fameuse lande aux esprits dérangés, étonnement ne la rassurait pas.
Tout en gardant la tête dissimulé sous sa capuche,
La Reine commença a se confier.
-Vous savez, j'ai toujours cru que les êtres Humains étaient mauvais par nature. C'était une conviction et ça l'est toujours d'ailleurs.
Mais, la première fois que j'ai vu Guinevra, se fut véritablement un rayon de soleil perçant les ténèbres. Cette jeune fille, aux cheveux d'or, a une vision du monde qui m'a transcendé. Une loyauté et une humanité à toute épreuve.
Je me suis attaché à se petit bout de femme, si fragile mais en même temps tellement forte.
Une larme coula sur son visage.
Annabel, voyant cette petite perle de cristal tourna un peu la tête.
-Tout va bien votre Majesté ?
C'est à ce moment que Cora, remarqua qu'elle n'avait fait que se parler à elle même.
-Oui, oui. Je vais bien, je vous remercie.
La Reine Noire, n'était au fond peut être pas si mauvaise.
Ils observèrent l'endroit dans lequel ils se trouvaient. Ren, en ayant entendu parler de cette lande,
s'attendait à voir des fleurs et de la verdure. Mais il en était tout autre, c'était une lande humide, avec des tourbières et des plantes mortes. Mais au grand étonnement de tous, une seule espèce de fleurs poussait dans ce gigantesque marécage, des roses.
Une petite brume était toujours présente depuis leur départ, mais plus ils avançaient plus elle s’épaississait.
C'est à se moment que Lottie arriva comme une furie, quelque chose entre les pattes. Elle la tendit a Cora.
Annabel fit stopper les chevaux. Zellion quand à lui regarda la Reine.
-Qu'est ce donc ?
-Se sont des cheveux, des longs cheveux blanc.
Des chants et des coups se firent entendre.
La jeune sirène releva alors vivement la tête et se rendit compte que le brouillard était devenu impénétrable.
-Nous ne sommes pas seule, fit-elle d'une voix basse mais clair.
La reine retira son capuchon.
-Oui, cela ne fait aucun doute. Mais écoutez ces drôles de bruits, cela me fait penser à des coups de battoir sur du linge mouillé.
Zelion darda Cora d'un regard désapprobateur.
-Que viendrait faire des femmes en cet endroit franchement.
Ren qui n'avais pas parlé depuis leur départ, ouvrit enfin la bouche.
-Faisons tout même attention.
Faisant avancer les chevaux avec prudence, le triste chant à la voix féminine devenait de plus en audible.
Le petit groupe se stoppa net.
Des silhouettes féminines noyées dans la brume se tenaient là devant eux.
Elles étaient accroupies, frottant des petits linges blanc immaculé de sang. Malgré leur jeune âges elles avaient les cheveux très blanc, et la peau sur les os. Toutes vêtues de robe rouge.
Cora fit comprendre a Zelion par un simple regard, qu'elle avait raison.
L'une des lavandières s'approcha vivement, et leur demanda d'une voix assez faiblarde, si ils voulaient bien avoir la bonté de les aider a torde leurs tissus. Zelion, dans ses bonne grâces décida de la suivre sous les regards désapprobateurs de ses compagnons qui ne bougèrent pas.
Arrivé au petit ruisseau, il remarqua que malgré leur frêle apparence, elles tordaient leur linge à une vitesse incroyable.
C'est a ce moment qu'une des lavandières se jeta sur lui.
-Non avons une bonne prise les filles, celui ci risque d'avoir la viande trop dure sous la dent.
Mais j'ai repéré deux jeunes femmes qui avaient l'air très appétissantes. Allez les chercher !
Elle laissa échapper un rire aigu et sournois.
Zelion quand à lui commençait a ressentir de forte pression, elle essayait de briser les os.
Mais elle avait sans doute sous estimé la force de homme, qui se dégagea très rapidement de son étreinte.
Mais la femme avait disparue dans le brouillard.
-Alors comme ça tu veux me croquer ! Viens je t'attends !
Il sortit sa batte et regarda tout autour de lui.
Des petits rires et des murmures flottaient un peu partout. Quand il senti deux mains froides entourer son cou, elle était derrière prête a lui briser la nuque.
-Tu es coriace mon mignon, mais est-ce que tes camarades le sont tout autant, HUM ?
Il la fit basculer en avant et fonça sur elle pour lui acenser un coup mortelle, mais s'était sans compter la rapidité de cette femme. Ils se tournèrent autour, comme deux bêtes sauvages, l'une voulant dévorer l'autre.
Elle se jeta sur lui à une vitesse hallucinante, Zelion saisie sa batte, fit un léger pas sur le côté se préparant à utiliser sa technique Boucherie. Quand ils furent au même niveau il lui asséna un violent coup dans le dos. Elle se plia dans un affreux craquement et atterri sur le sol humide.
Une fois cette cannibale vaincu, il voulu partir rejoindre sa capitaine mais le brouillard était devenue très épais.
Ne voyant plus rien, une petite ombre s'approcha, Lottie l'avait retrouvé grâce a son odorat et allait le conduire directement a leur emplacement.
Les trois Lavandière avaient finalement prisent pour cible Cora, Ren étant trop maigre a leur gout et la vue des tentacules d'Annabel ne leur avait sans doute pas plu.
Ren utilisa le pouvoir de son fruit pour absorber une partie de la brume pour rendre la visibilité meilleure.
Annabel quand a elle découpa vite fait bien fait deux de ces mangeuses d'Hommes, sans trop de difficulté car étant très rapide elle aussi.
Cora quand a elle, prit la mèche de cheveux qu'elle avait dans sa poche, pria pour que se soit la bonne. Sachant que ses maléfices allaient se faire ressentir, elle lança sa dague et cria "Pétrification".
La lavandière se figea alors sur place et la dague lui traversa la tête.
Annabel était impressionné, cette sorcière avait réellement des pouvoirs.
Cora reprit alors ses esprits et alla chercher son arme.
-Des femmes cannibales, on aura tout vu.
-Je ne suis même pas sûr qu'elles soient vraiment humaines.Répondit Zelion.
-Ne trainons pas ici, je n'ai pas envie d'avoir d'autres surprises.Fit la sirène.
La Reine se tourna alors Zelion.
-La prochaine fois, vous vous abstiendrez de vouloir jouer le gentilhomme.
elle qui volait au dessus des quatre cheveux, avait une visibilité réduite.
Cora lui fit signe de descendre et lui demanda d'explorer les environs, cette fameuse lande aux esprits dérangés, étonnement ne la rassurait pas.
Tout en gardant la tête dissimulé sous sa capuche,
La Reine commença a se confier.
-Vous savez, j'ai toujours cru que les êtres Humains étaient mauvais par nature. C'était une conviction et ça l'est toujours d'ailleurs.
Mais, la première fois que j'ai vu Guinevra, se fut véritablement un rayon de soleil perçant les ténèbres. Cette jeune fille, aux cheveux d'or, a une vision du monde qui m'a transcendé. Une loyauté et une humanité à toute épreuve.
Je me suis attaché à se petit bout de femme, si fragile mais en même temps tellement forte.
Une larme coula sur son visage.
Annabel, voyant cette petite perle de cristal tourna un peu la tête.
-Tout va bien votre Majesté ?
C'est à ce moment que Cora, remarqua qu'elle n'avait fait que se parler à elle même.
-Oui, oui. Je vais bien, je vous remercie.
La Reine Noire, n'était au fond peut être pas si mauvaise.
Ils observèrent l'endroit dans lequel ils se trouvaient. Ren, en ayant entendu parler de cette lande,
s'attendait à voir des fleurs et de la verdure. Mais il en était tout autre, c'était une lande humide, avec des tourbières et des plantes mortes. Mais au grand étonnement de tous, une seule espèce de fleurs poussait dans ce gigantesque marécage, des roses.
Une petite brume était toujours présente depuis leur départ, mais plus ils avançaient plus elle s’épaississait.
C'est à se moment que Lottie arriva comme une furie, quelque chose entre les pattes. Elle la tendit a Cora.
Annabel fit stopper les chevaux. Zellion quand à lui regarda la Reine.
-Qu'est ce donc ?
-Se sont des cheveux, des longs cheveux blanc.
Des chants et des coups se firent entendre.
La jeune sirène releva alors vivement la tête et se rendit compte que le brouillard était devenu impénétrable.
-Nous ne sommes pas seule, fit-elle d'une voix basse mais clair.
La reine retira son capuchon.
-Oui, cela ne fait aucun doute. Mais écoutez ces drôles de bruits, cela me fait penser à des coups de battoir sur du linge mouillé.
Zelion darda Cora d'un regard désapprobateur.
-Que viendrait faire des femmes en cet endroit franchement.
Ren qui n'avais pas parlé depuis leur départ, ouvrit enfin la bouche.
-Faisons tout même attention.
Faisant avancer les chevaux avec prudence, le triste chant à la voix féminine devenait de plus en audible.
Le petit groupe se stoppa net.
Des silhouettes féminines noyées dans la brume se tenaient là devant eux.
Elles étaient accroupies, frottant des petits linges blanc immaculé de sang. Malgré leur jeune âges elles avaient les cheveux très blanc, et la peau sur les os. Toutes vêtues de robe rouge.
Cora fit comprendre a Zelion par un simple regard, qu'elle avait raison.
L'une des lavandières s'approcha vivement, et leur demanda d'une voix assez faiblarde, si ils voulaient bien avoir la bonté de les aider a torde leurs tissus. Zelion, dans ses bonne grâces décida de la suivre sous les regards désapprobateurs de ses compagnons qui ne bougèrent pas.
Arrivé au petit ruisseau, il remarqua que malgré leur frêle apparence, elles tordaient leur linge à une vitesse incroyable.
C'est a ce moment qu'une des lavandières se jeta sur lui.
-Non avons une bonne prise les filles, celui ci risque d'avoir la viande trop dure sous la dent.
Mais j'ai repéré deux jeunes femmes qui avaient l'air très appétissantes. Allez les chercher !
Elle laissa échapper un rire aigu et sournois.
Zelion quand à lui commençait a ressentir de forte pression, elle essayait de briser les os.
Mais elle avait sans doute sous estimé la force de homme, qui se dégagea très rapidement de son étreinte.
Mais la femme avait disparue dans le brouillard.
-Alors comme ça tu veux me croquer ! Viens je t'attends !
Il sortit sa batte et regarda tout autour de lui.
Des petits rires et des murmures flottaient un peu partout. Quand il senti deux mains froides entourer son cou, elle était derrière prête a lui briser la nuque.
-Tu es coriace mon mignon, mais est-ce que tes camarades le sont tout autant, HUM ?
Il la fit basculer en avant et fonça sur elle pour lui acenser un coup mortelle, mais s'était sans compter la rapidité de cette femme. Ils se tournèrent autour, comme deux bêtes sauvages, l'une voulant dévorer l'autre.
Elle se jeta sur lui à une vitesse hallucinante, Zelion saisie sa batte, fit un léger pas sur le côté se préparant à utiliser sa technique Boucherie. Quand ils furent au même niveau il lui asséna un violent coup dans le dos. Elle se plia dans un affreux craquement et atterri sur le sol humide.
Une fois cette cannibale vaincu, il voulu partir rejoindre sa capitaine mais le brouillard était devenue très épais.
Ne voyant plus rien, une petite ombre s'approcha, Lottie l'avait retrouvé grâce a son odorat et allait le conduire directement a leur emplacement.
Les trois Lavandière avaient finalement prisent pour cible Cora, Ren étant trop maigre a leur gout et la vue des tentacules d'Annabel ne leur avait sans doute pas plu.
Ren utilisa le pouvoir de son fruit pour absorber une partie de la brume pour rendre la visibilité meilleure.
Annabel quand a elle découpa vite fait bien fait deux de ces mangeuses d'Hommes, sans trop de difficulté car étant très rapide elle aussi.
Cora quand a elle, prit la mèche de cheveux qu'elle avait dans sa poche, pria pour que se soit la bonne. Sachant que ses maléfices allaient se faire ressentir, elle lança sa dague et cria "Pétrification".
La lavandière se figea alors sur place et la dague lui traversa la tête.
Annabel était impressionné, cette sorcière avait réellement des pouvoirs.
Cora reprit alors ses esprits et alla chercher son arme.
-Des femmes cannibales, on aura tout vu.
-Je ne suis même pas sûr qu'elles soient vraiment humaines.Répondit Zelion.
-Ne trainons pas ici, je n'ai pas envie d'avoir d'autres surprises.Fit la sirène.
La Reine se tourna alors Zelion.
-La prochaine fois, vous vous abstiendrez de vouloir jouer le gentilhomme.
Mrs-Fatale- Cruella de Vil
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Re: Conte Macabre
Le groupe reprit sa route, filant vers le nord à travers un paysage morne et lugubre. Tout était si plat et désolé autour... Annabel frissonna, autant à cause de la pluie qui l'avait trempé jusqu'aux os, qu'à cause de cette ambiance inquiétante. Après plusieurs heures de chevauchée, ils firent une petite halte pour laisser leurs monture se reposer et boire un peu dans une mare. Mais voyons que le soleil déclinait rapidement, Ren proposa aux autres d'installer leur campement non loin des ruines qui se trouvaient un peu plus loin. Si la reine Cora ne semblait pas tout à fait emballée à l'idée de dormir dans un tel lieu elle se contenta de froncer les sourcils et suivit l'alchimiste. Ils montèrent les deux tentes qu'ils avaient apporté juste en face de l'entrée d'un village dévasté, au sommet d'une petite colline. Au moins si on tentaient de les attaquer ils verraient les agresseurs rapidement. Zelion se chargea de préparer un repas rapide à base de poisson sec et de riz que tous mangèrent en silence. Il ne pleuvait plus, mais l'obscurité naissante l'avait remplacé et n'avait pas arrangé le moral des troupes. Annabel poussa un soupir blasé en repoussant son assiette vide avant de lancer :
Annabel : Rester ici à rien faire me déprime. J'm'en fiche des risques mais j'ai bien envie d'explorer un peu ce village.
Cora : Bonne idée, je n'ai pas vraiment envie de dormir.
Ren : J'en suis.
Zelion : J'aimerais bien venir... commença le jeune homme. Mais qui va garder le campement ?
Cora : Lottie s'en chargera, elle viendra nous chercher si besoin. Mais nous ne seront pas long, non ?
La petite guenon poussa un cri d'approbation en prenant un air sérieux, ce qui ne manqua pas de faire sourire ses compagnons. Un torche à la main, Zelion dispersa les ténèbres et ouvrit la voie. Le village était dans un sale état... Mais il ne semblait pas avoir fait l'objet de la moindre attaque. Les maisons s'étaient seulement écroulées sur elles-même et la végétation avait reprit ses droits. Le silence régnait désormais en maître sur les lieux, et même Annabel n'osait pas le troubler... Soudain un gémissement s'éleva. Zelion se retourna d'un bon, arme au poing. Le noir était dense... Des volutes de brumes dansaient autour d'eux, formant d'étranges silhouettes. Des formes qui parfois avaient l'air humaines.
Ren : Des esprits ?
Annabel : C'est insensé...
Cora : Je crois que sur cette île il n'existe plus de limite entre la réalité et les contes de fées.. Souffla la reine, un drôle de sourire aux lèvres.
Comme pour répondre à ses paroles une sorte de fantôme de brume se matérialisa juste derrière elle et fit mine de l'enlacer. Les volutes passèrent au travers du corps de la sorcière qui laissa échapper un petit rire. Bientôt c'est un véritable ballet spectral qui se déroula sous les yeux ébahis des spectateurs. Les formes étaient de plus en plus précises et bientôt ils pouvaient voir distinctement des couples, richement habillés, tournoyer dans une valse aussi complexe qu’envoûtante. En fermant les yeux on pouvait presque imaginer une musique entrainante jouée par un orchestre. Ren sentit son coeur se serrer, en imaginant à quel point le village avait du être vivant jadis. Comme hypnotisé par les mouvements gracieux des danseurs, le groupe d'aventuriers se mit à suivre les spectres à travers tout le hameau. Émerveillés qu'ils étaient, ils ne réalisèrent même pas quand il franchirent les limites du village et quittèrent la route. La brume était partout autour, son odeur était enivrante... Le clapotis de l'eau était si agréable, c'était un bel endroit pour s'allonger... Ren fit un nouveau pas en avant, et sentit l'eau monter jusqu'à ses genoux. De l'eau ?! Il revint brusquement à lui et se mit à regarder rapidement autour de lui. Le village était dans leur dos, et désormais ils étaient en train d'avancer dans un marais. Ces volutes... L'alchimiste écarta violemment les bras et activa son pouvoir, aspirant une bonne partie des danseurs brumeux dans son corps. Pas encore totalement remis, il trouva néanmoins la volonté d'asséner une gifle magistrale à Annabel, qui fut brutalement ramenée à la réalité à son tour. Elle fixa le visage de son ami hébétée, qui s'excusa aussitôt :
Ren : Désolé Annabel, mais pas vraiment le choix. On a été comme... ensorcelés. Aide moi à réveiller les autres avant qu'ils se noient. Et pour Zelion empêche Zero de sortir.
Annabel : Euh d'accord.
Ses longs tentacules fouettèrent l'air, et elle souleva sans mal Zelion et Cora qui continuaient d'avancer. Elle les ramena sur la berge et les réveilla en leur tapotant la joue. Cora se remit sur pied d'un bond, et commença à pester à propos de ses vêtements avant de réaliser qu'elle avait du mal à se souvenir de ce qu'elle pouvait bien faire là, au bord d'un marécage. Zelion eut lui droit à une torgnole monumentale, qui devait lui laisser des marques de ventouses sur la joue pendant plusieurs jours. Il poussa un grognement de colère en réalisant qu'il avait été dupé et commença à donner des coups au brouillard. L'alchimiste le calma d'un geste avant d'expliquer :
Ren : Des feux follets... Des esprits qui attirent les imprudents pour les noyer dans des marais ou rivières.
Cora : Nous n'aurions jamais du quitter notre campement.
Annabel : C'était mon idée je suis désolée...
Cora : Ce sera retenu sur votre prime. Cracha la reine, les yeux brillants d'une colère froide.
Ils retrouvèrent le campement sans trop de difficultés, et durent essuyer les foudres de Lottie qui apparemment semblait vexée d'avoir été oubliée aussi longtemps. Après cette soirée agitée, tous eurent du mal à trouver le sommeil. Ils avaient tous peur que leurs cauchemars deviennent brusquement réels... C'est donc épuisés qu'ils se levèrent en maintenant que le soleil. Pour la première fois depuis leur arrivée sur l'île le paysage leur apparut comme beau, sous les rayons pâles de l'aube. Une fine rosée recouvrait l'herbe et même le village abandonné avait sa touche de charme. Mais cela ne pouvait pas durer. Ils approchaient de la Forêt Vivante, et de ses troncs tordus et menaçants.
Annabel : Rester ici à rien faire me déprime. J'm'en fiche des risques mais j'ai bien envie d'explorer un peu ce village.
Cora : Bonne idée, je n'ai pas vraiment envie de dormir.
Ren : J'en suis.
Zelion : J'aimerais bien venir... commença le jeune homme. Mais qui va garder le campement ?
Cora : Lottie s'en chargera, elle viendra nous chercher si besoin. Mais nous ne seront pas long, non ?
La petite guenon poussa un cri d'approbation en prenant un air sérieux, ce qui ne manqua pas de faire sourire ses compagnons. Un torche à la main, Zelion dispersa les ténèbres et ouvrit la voie. Le village était dans un sale état... Mais il ne semblait pas avoir fait l'objet de la moindre attaque. Les maisons s'étaient seulement écroulées sur elles-même et la végétation avait reprit ses droits. Le silence régnait désormais en maître sur les lieux, et même Annabel n'osait pas le troubler... Soudain un gémissement s'éleva. Zelion se retourna d'un bon, arme au poing. Le noir était dense... Des volutes de brumes dansaient autour d'eux, formant d'étranges silhouettes. Des formes qui parfois avaient l'air humaines.
Ren : Des esprits ?
Annabel : C'est insensé...
Cora : Je crois que sur cette île il n'existe plus de limite entre la réalité et les contes de fées.. Souffla la reine, un drôle de sourire aux lèvres.
Comme pour répondre à ses paroles une sorte de fantôme de brume se matérialisa juste derrière elle et fit mine de l'enlacer. Les volutes passèrent au travers du corps de la sorcière qui laissa échapper un petit rire. Bientôt c'est un véritable ballet spectral qui se déroula sous les yeux ébahis des spectateurs. Les formes étaient de plus en plus précises et bientôt ils pouvaient voir distinctement des couples, richement habillés, tournoyer dans une valse aussi complexe qu’envoûtante. En fermant les yeux on pouvait presque imaginer une musique entrainante jouée par un orchestre. Ren sentit son coeur se serrer, en imaginant à quel point le village avait du être vivant jadis. Comme hypnotisé par les mouvements gracieux des danseurs, le groupe d'aventuriers se mit à suivre les spectres à travers tout le hameau. Émerveillés qu'ils étaient, ils ne réalisèrent même pas quand il franchirent les limites du village et quittèrent la route. La brume était partout autour, son odeur était enivrante... Le clapotis de l'eau était si agréable, c'était un bel endroit pour s'allonger... Ren fit un nouveau pas en avant, et sentit l'eau monter jusqu'à ses genoux. De l'eau ?! Il revint brusquement à lui et se mit à regarder rapidement autour de lui. Le village était dans leur dos, et désormais ils étaient en train d'avancer dans un marais. Ces volutes... L'alchimiste écarta violemment les bras et activa son pouvoir, aspirant une bonne partie des danseurs brumeux dans son corps. Pas encore totalement remis, il trouva néanmoins la volonté d'asséner une gifle magistrale à Annabel, qui fut brutalement ramenée à la réalité à son tour. Elle fixa le visage de son ami hébétée, qui s'excusa aussitôt :
Ren : Désolé Annabel, mais pas vraiment le choix. On a été comme... ensorcelés. Aide moi à réveiller les autres avant qu'ils se noient. Et pour Zelion empêche Zero de sortir.
Annabel : Euh d'accord.
Ses longs tentacules fouettèrent l'air, et elle souleva sans mal Zelion et Cora qui continuaient d'avancer. Elle les ramena sur la berge et les réveilla en leur tapotant la joue. Cora se remit sur pied d'un bond, et commença à pester à propos de ses vêtements avant de réaliser qu'elle avait du mal à se souvenir de ce qu'elle pouvait bien faire là, au bord d'un marécage. Zelion eut lui droit à une torgnole monumentale, qui devait lui laisser des marques de ventouses sur la joue pendant plusieurs jours. Il poussa un grognement de colère en réalisant qu'il avait été dupé et commença à donner des coups au brouillard. L'alchimiste le calma d'un geste avant d'expliquer :
Ren : Des feux follets... Des esprits qui attirent les imprudents pour les noyer dans des marais ou rivières.
Cora : Nous n'aurions jamais du quitter notre campement.
Annabel : C'était mon idée je suis désolée...
Cora : Ce sera retenu sur votre prime. Cracha la reine, les yeux brillants d'une colère froide.
Ils retrouvèrent le campement sans trop de difficultés, et durent essuyer les foudres de Lottie qui apparemment semblait vexée d'avoir été oubliée aussi longtemps. Après cette soirée agitée, tous eurent du mal à trouver le sommeil. Ils avaient tous peur que leurs cauchemars deviennent brusquement réels... C'est donc épuisés qu'ils se levèrent en maintenant que le soleil. Pour la première fois depuis leur arrivée sur l'île le paysage leur apparut comme beau, sous les rayons pâles de l'aube. Une fine rosée recouvrait l'herbe et même le village abandonné avait sa touche de charme. Mais cela ne pouvait pas durer. Ils approchaient de la Forêt Vivante, et de ses troncs tordus et menaçants.
Unholyscream- Great Old One
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Re: Conte Macabre
Après cette nuit difficile, le petit groupe n'avait aucune envie de mettre ne serait ce qu'un pied dans cette lugubre fôret.
Zelion s'arrêta et se trourna vers ses accolytes.
- Les chevaux ne nous seront d'aucunes utilités dans cet endroit, impossible pour eux d'avancer. Il va donc falloir marcher et porter nos affaires. Vous êtes sure de pouvoir y arriver votre majesté ? Lança t-il d'un ton froid a la Reine.
- Vous savez que je la possiblité de vous tuer ! Rencheri t-elle avec colère.
Un court silence suivi.
Et Cora chercha quelque chose dans son sac.
Les armes en mains, les trois amis la regarderent d'un air méfiant.
Elle leur tendit alors des pommes rouges comme le sang et en donna une a Lottie.
-Tenez, si nous devons traverser cette fôret il nous faudra prendre des forces. Et ne vous inquiètez pas, celle ci sont sans dangers. Vous voyez que je peux être aimable par moment, n'est ce pas Zelion.
Elle n'eut aucune reponses.
Après avoir grignoté leur fruit, le groupe se décidèrent enfin a rentrer dans cette épaisse couverture végétale. Les arbres semblaient être vivant, le vent dans les branches était comme un sinistre murmure.
Lottie ouvrait la marche. La petite guenon surplombait les plantes qui étaient étrangement grandes, elle observait le moindre mouvement, le moindre petit bruit.
La jeune sirène quand a elle fermait la marche, mais elle n'était pas à l'aise, en effet elle sentait comme une présence.
Une présence qui l'observe, une souffle chaud sur la nuque, des bruit des brindilles qui craquent.
Elle se retournait sans cesse, quand soudain elle entendit comme un gémissement a son oreille. Dégainant ses lames et prête a frapper elle se retourna une dernière.
Puis le noir complet.
Le bruits de ses wakizashis sur le sol, fit comprendre a Zelion qu'il venait de se passer quelque chose. Faisant signe a ses camarades de faire demi tour, ils rebroussèrent chemin pour arriver a l'endroit où Annabel avait disparue.
Au vu de cette scène, Zelion commença a voir rouge, il se rua vers la reine, la plaqua contre un tronc d'arbre. Ren voulu s'interposer, mais personne ne peut arrêter Zelion surtout quand il s'agit de sa capitaine.
Zelion posa ses mains sur la gorge de Cora, Lottie était prête a lui foncer dessus mais fut vite stopper par Ren.
-Que lui avais vous fais !
Cora parla en suffoquant.
-Je n'y suis pour rien, j'étais devant vous pendant toute la marche. Alors lachez moi et je vous aiderez a la retrouver.
Zelion qui était toujours sous l'emprise d'une colère furieuse, commença a lachez prise.
-Je vous conseille de la retrouver, sinon vous je peux vous garantir que vous et votre sâle bête ne verraient jamais plus votre royaume. Et je pense que je ne serais pas le seul a être heureux.
Cora se dégagea vivement de son étreinte et repris ses esprits.
-Eh, venez voir !
Ren était accroupi au milleu de feuilles mortes.
-Regardez c'est un bout de tissu.
-Du tissu vert.
-Annabel ne portait pas de vert.
Les trois compagnons se regardèrent. Et Zelion ouvrit le bouche.
-Je vous promet que celui qui a fait ça, va souffir comme il n'a jamais souffert !
-Puis-je voir ce bout de tissu s'il vous plais Ren.
-Bien entendu votre Majesté.
Il tendit le bout de tissu a la reine qui s'empressa de le donner a Lottie.
-Elle a un excellent odorat, elle va pouvoir retracer le parcours de cette personne et ainsi retrouver Annabel. Il nous suffira de la suivre.
Après avoir reniflé l'odeur qu'il dégageait, Lottie s'envola avec une telle puissance que Ren failli se retrouver a terre.
-Suivons là !
Pendant ce temps dans une petite grotte au beau milieu de la fôret, la sirène se reveilla avec quelques picotements au niveau des yeux.
Elle regarda autour d'elle.
Elle commença à parler à voix basse.
-Je ... Qu'est ce que c'est que cet endroit. Comment je me suis retrouvais ici.
Elle essaya de se souvenir.
-Oui je me rappelle, il y avait un drole de bruit derrière moi et quand je me suis retourné j'ai vu cette fille. J'ai reçu une sorte de poussière rose au visage et après ... je ne m'en souviens plus.
Une petite voix faible se fit entendre.
-C'est de la poudre de Valériane.
-Qui êtes vous ?!
-Je suis une amie
-Alors montrez vous !
-Inutile de t'enerver.
Annabel sentit quelque chose bouger a sa droite, puis dans son dos. Qui avait pu l'enlever ? Elle savait néanmoins que c'était une femme. Mais était elle dangeureuse ? Avait elle un fruit du démon ? Et surtout que lui voulait elle ? Toutes ces questions tournaient en boucle dans l'esprit de la jeune femme.
Une ombre apparut sur le mur et une silhouette apparut.
Une fille, aux cheveux rose et avec une robe verte se tenait à présent en fasse d'elle.
-Détache moi tout de suite tu entends !
La petite fée se rua alors sur la sirène, et plaça la lame de son kama sur sa gorge.
-Je pourrais te tuer tu sais. Tu vois cette substance noir qui coule le long de la lame, c'est du poison qui provient de la Cigue. Alors je te conseille d'être gentille avec moi !
Une voix masculine se fit a son tour entendre.
- Tout va bien Clochette ?
-Oui oui tu peux retourner au château.
Elle alors fit signe a Annabel de se taire.
-Je crois qu'il est parti.
Elle détacha la prisionnière et lui apporta de l'eau.
-Je suis vraiment navrée, je n'avais pas d'autre choix sinon il m'aurait démasqué.
-Mais qui es tu ? Et lui c'était qui ?
-Je m'appelle Clochette, je travaille dans le château de Ceross, je dois attraper tout les intrus qui se promènent dans la fôret. Mais je veux que ça cesse ! Tes amis sont en dangers, mais a l'heure qu'il est ils doivent te chercher.
La jeune fille s'accroupi et porta ses mains à ses oreilles.
-Tu les entends, toutes ces voix? Elles hurlent dans ma tête ! Assez !
Annabel se pencha et posa une main sur ça chevelure rose.
-Non je ne les entends, mais j'aurais besoin de ton aide pour prevenir mes amis. Voudrais tu m'aider ?
Clochette baissa ses mains et lança un regard à Annabel, qui recula d'un pas.
-D'accord mais à une condition. Que tu me fasses quitter cette île de malheur.
...C'est étrange, d'habitude je ne parle pas avec autant d'aisance. Mais tu toi tu me plais bien.
Annabel esquisa un sourire.
Zelion s'arrêta et se trourna vers ses accolytes.
- Les chevaux ne nous seront d'aucunes utilités dans cet endroit, impossible pour eux d'avancer. Il va donc falloir marcher et porter nos affaires. Vous êtes sure de pouvoir y arriver votre majesté ? Lança t-il d'un ton froid a la Reine.
- Vous savez que je la possiblité de vous tuer ! Rencheri t-elle avec colère.
Un court silence suivi.
Et Cora chercha quelque chose dans son sac.
Les armes en mains, les trois amis la regarderent d'un air méfiant.
Elle leur tendit alors des pommes rouges comme le sang et en donna une a Lottie.
-Tenez, si nous devons traverser cette fôret il nous faudra prendre des forces. Et ne vous inquiètez pas, celle ci sont sans dangers. Vous voyez que je peux être aimable par moment, n'est ce pas Zelion.
Elle n'eut aucune reponses.
Après avoir grignoté leur fruit, le groupe se décidèrent enfin a rentrer dans cette épaisse couverture végétale. Les arbres semblaient être vivant, le vent dans les branches était comme un sinistre murmure.
Lottie ouvrait la marche. La petite guenon surplombait les plantes qui étaient étrangement grandes, elle observait le moindre mouvement, le moindre petit bruit.
La jeune sirène quand a elle fermait la marche, mais elle n'était pas à l'aise, en effet elle sentait comme une présence.
Une présence qui l'observe, une souffle chaud sur la nuque, des bruit des brindilles qui craquent.
Elle se retournait sans cesse, quand soudain elle entendit comme un gémissement a son oreille. Dégainant ses lames et prête a frapper elle se retourna une dernière.
Puis le noir complet.
Le bruits de ses wakizashis sur le sol, fit comprendre a Zelion qu'il venait de se passer quelque chose. Faisant signe a ses camarades de faire demi tour, ils rebroussèrent chemin pour arriver a l'endroit où Annabel avait disparue.
Au vu de cette scène, Zelion commença a voir rouge, il se rua vers la reine, la plaqua contre un tronc d'arbre. Ren voulu s'interposer, mais personne ne peut arrêter Zelion surtout quand il s'agit de sa capitaine.
Zelion posa ses mains sur la gorge de Cora, Lottie était prête a lui foncer dessus mais fut vite stopper par Ren.
-Que lui avais vous fais !
Cora parla en suffoquant.
-Je n'y suis pour rien, j'étais devant vous pendant toute la marche. Alors lachez moi et je vous aiderez a la retrouver.
Zelion qui était toujours sous l'emprise d'une colère furieuse, commença a lachez prise.
-Je vous conseille de la retrouver, sinon vous je peux vous garantir que vous et votre sâle bête ne verraient jamais plus votre royaume. Et je pense que je ne serais pas le seul a être heureux.
Cora se dégagea vivement de son étreinte et repris ses esprits.
-Eh, venez voir !
Ren était accroupi au milleu de feuilles mortes.
-Regardez c'est un bout de tissu.
-Du tissu vert.
-Annabel ne portait pas de vert.
Les trois compagnons se regardèrent. Et Zelion ouvrit le bouche.
-Je vous promet que celui qui a fait ça, va souffir comme il n'a jamais souffert !
-Puis-je voir ce bout de tissu s'il vous plais Ren.
-Bien entendu votre Majesté.
Il tendit le bout de tissu a la reine qui s'empressa de le donner a Lottie.
-Elle a un excellent odorat, elle va pouvoir retracer le parcours de cette personne et ainsi retrouver Annabel. Il nous suffira de la suivre.
Après avoir reniflé l'odeur qu'il dégageait, Lottie s'envola avec une telle puissance que Ren failli se retrouver a terre.
-Suivons là !
Pendant ce temps dans une petite grotte au beau milieu de la fôret, la sirène se reveilla avec quelques picotements au niveau des yeux.
Elle regarda autour d'elle.
Elle commença à parler à voix basse.
-Je ... Qu'est ce que c'est que cet endroit. Comment je me suis retrouvais ici.
Elle essaya de se souvenir.
-Oui je me rappelle, il y avait un drole de bruit derrière moi et quand je me suis retourné j'ai vu cette fille. J'ai reçu une sorte de poussière rose au visage et après ... je ne m'en souviens plus.
Une petite voix faible se fit entendre.
-C'est de la poudre de Valériane.
-Qui êtes vous ?!
-Je suis une amie
-Alors montrez vous !
-Inutile de t'enerver.
Annabel sentit quelque chose bouger a sa droite, puis dans son dos. Qui avait pu l'enlever ? Elle savait néanmoins que c'était une femme. Mais était elle dangeureuse ? Avait elle un fruit du démon ? Et surtout que lui voulait elle ? Toutes ces questions tournaient en boucle dans l'esprit de la jeune femme.
Une ombre apparut sur le mur et une silhouette apparut.
Une fille, aux cheveux rose et avec une robe verte se tenait à présent en fasse d'elle.
-Détache moi tout de suite tu entends !
La petite fée se rua alors sur la sirène, et plaça la lame de son kama sur sa gorge.
-Je pourrais te tuer tu sais. Tu vois cette substance noir qui coule le long de la lame, c'est du poison qui provient de la Cigue. Alors je te conseille d'être gentille avec moi !
Une voix masculine se fit a son tour entendre.
- Tout va bien Clochette ?
-Oui oui tu peux retourner au château.
Elle alors fit signe a Annabel de se taire.
-Je crois qu'il est parti.
Elle détacha la prisionnière et lui apporta de l'eau.
-Je suis vraiment navrée, je n'avais pas d'autre choix sinon il m'aurait démasqué.
-Mais qui es tu ? Et lui c'était qui ?
-Je m'appelle Clochette, je travaille dans le château de Ceross, je dois attraper tout les intrus qui se promènent dans la fôret. Mais je veux que ça cesse ! Tes amis sont en dangers, mais a l'heure qu'il est ils doivent te chercher.
La jeune fille s'accroupi et porta ses mains à ses oreilles.
-Tu les entends, toutes ces voix? Elles hurlent dans ma tête ! Assez !
Annabel se pencha et posa une main sur ça chevelure rose.
-Non je ne les entends, mais j'aurais besoin de ton aide pour prevenir mes amis. Voudrais tu m'aider ?
Clochette baissa ses mains et lança un regard à Annabel, qui recula d'un pas.
-D'accord mais à une condition. Que tu me fasses quitter cette île de malheur.
...C'est étrange, d'habitude je ne parle pas avec autant d'aisance. Mais tu toi tu me plais bien.
Annabel esquisa un sourire.
Mrs-Fatale- Cruella de Vil
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Re: Conte Macabre
Zelion était fou de rage. L'expression était encore trop faible pour exprimer ce qu'il ressentait. Il se sentait terriblement coupable d'avoir échoué à protéger Annabel, et dans le même temps une haine bestiale rugissait en lui. Il fermait désormais la marche, et frappait avec une force inouïe les arbres. Ses poings creusaient profondément à travers l'écorce, et déracinait même les plus frêles. Lorsqu'il retrouverait celui qui avait osé s'en prendre à Elle, lui lui arracherait la gorge. Puis il frapperait son corps sans relâche, jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un tas informe et sanguinolent à ses pieds. Et si jamais il ne trouvait pas le coupable... Alors il réduirait cette reine noire en miettes sanglantes avant de faire subir le même sort au monde entier. Zero avait soif, et il était impatient de sortir... Zelion secoua la tête pour faire reculer ce monstre qui était tapi en lui et inspira un bon coup. Ren était juste devant lui, mais il avait comme une envie subite de lui défoncer le crâne... Il évacua cette pulsion soudaine sur un pauvre animal un peu trop curieux. Il couina alors que la batte du Somnambule fit exploser son petit squelette.
Ren avait les mains enfouies sous ses robes, pour cacher leurs tremblements. Il était inquiet... Cette sirène avait redonné un but à sa vie, lui qui se laissait presque mourir depuis la mort de Circé. Certes il était devenu un criminel, mais il avait de nouveau une famille à protéger. Une drôle de famille, mais c'était mieux que rien : il savait que sans eux il se serait tué ou pire, se serait déchaîné sur l'humanité toute entière. Finalement il n'était pas si différent de Zelion pensa l'alchimiste, un sourire amer sur les lèvres. Il avançait à pas mesuré et regardait partout autour de lui, à la recherche d'un indice qui permettrait de situer Annabel ou son ravisseur en bien. Il avait fini par s'habituer aux crises de colères du boucher enragé, que rien ne pouvait arrêter. Il se rappela de la fois où il avait voulu l'endormir pour le calmer... Un village d'innocents aurait été rayé de la carte si la femme-pieuvre n'avait pas été là. Cette forêt était tellement lugubre... Une canopée de feuilles noires empêchaient la plupart des rayons du soleil d'arriver jusqu'au sol. C'était probablement la raison pour laquelle le sol était tapissé d'une mousse sombre, et d'un tapis de feuilles putréfiées. Les troncs des arbres étaient émaciés et tordus. On aurait dit des erreurs de la nature tant certains étaient disgracieux et maladifs. A de nombreuses reprises il aperçut le feuillage caractéristique d'une mandragore, mais il n'osa pas s'approcher des ces dangereuses plantes. C'est alors qu'il remarqua un arbre qu'il connaissait bien, qui dénotait dans ce lieu sinistre. Son écorce était blanche et ses feuilles triangulaires étaient d'un beau vert tirant sur le bleu. L'alchimiste ouvrit des yeux ronds et quitta la troupe pour aller recueillir un peu de sa sève. Cette dernière avait des propriétés curatives tout à fait exceptionnelles, ce serait une hérésie de ne pas en prélever un peu. Il fouilla rapidement le sol afin de ramasser quelques fruits : il tenterait de planter l'arbre sur Ozor. C'est alors qu'il entendit un hurlement inhumain résonner dans le bois. La voix de celui qu'on appelait Zero... Il se précipita vers la source du cri, prêt à se battre.
Annabel... Il l'avait retrouvé, et elle était en vie. Zelion laissa échapper un soupir de soulagement, avant de succomber aux voix qui lui hurlaient de tuer. Le monde entier devint sombre et flou, avec seulement deux lueurs pour l'éclairer. Annabel était nimbée d'une aura dorée d'une beauté indescriptible. Et devant elle une tache rougeâtre qui pulsait violemment. La menace... La proie de Zero. Le jeune laissa échapper un râle, qui se mua peu à peu à en rugissement. Un cri qui vibrait avec tant de haine qu'il semblait inconcevable qu'il puisse provenir d'un humain. Il se ramassa sur lui même, lâcha son arme, et bondit vers l'avant. Une écume écarlate quitta sa bouche pour s'écraser au sol alors que son poing manqua sa cible d'un cheveux. Enragé, le boucher pivota rapidement et tenta une nouvelle offensive au niveau de la gorge cette fois. Cette carotide il la voulait ! Il avait si faim ! Alors que sa proie esquivait sa main, il laissa échapper un nouveau grondement. Soudain sa jambe se tendit et frappa jusque au dessus du sol. La victime de Zero poussa un cri en tombant à la renverse, surprise par cette attaque fulgurante. Le fou furieux se jeta aussitôt sur elle, armant son bras. Ce crâne... Il allait le réduire en poussière ! Mais le coup ne porta pas. Un long tentacule l'avait retenu. Un second lui enserra la taille et un dernier s'enroula autour de sa jambe. Le prédateur se retourna lentement, pour fixer Annabel. Sa respiration était saccadée, et son regard n'avait plus rien d'humain. La lueur dorée commençait à virer au rouge.
Annabel grimaça alors qu'elle sentait que Zelion essayait de dégager. Son sang de sirène parvenait à peine à égaler la force titanesque dont disposait son protecteur. Et sa colère la faisait croître. Elle jeta un rapide coup d’œil autour d'elle, et vit que Ren avait mis son bras devant la reine pour l'empêcher d'intervenir, même s'il était peu probable qu'elle le fasse. Clochette quant à elle avait l'expression d'une souris prise au piège avec un chat. Elle se dépecha de se relever, et recula d'un pas, en position de combat. Zelion retroussa ses lèvres, dévoilant des dents maculées de sang. Durant sa crise il s'était mordu... Annabel sentit son coeur se serrer. Tout ça parce qu'elle avait été imprudente et trop confiante. Elle serra le jeune homme avec plus de force, utilisant cette fois cinq tentacules. Les bras plaqués le long du corps, Zelion tentait de se libérer en grognant comme une bête sauvage. Lentement, Annabel le rapprocha, jusqu'a finalement pouvoir le prendre dans ses bras. Elle approcha sa bouche de son oreille mais il lui mordit l'épaule avidement. Elle ignora la douleur et posa une main sur la nuque de son ami, l'autre dans son dos. Empruntant un ton qui se voulait rassurant, elle murmura :
Annabel : Je suis là Zelion. Je suis là, et je vais bien... Tu m'as sauvé, mon Champion, je vais bien maintenant. Je suis là... Maintenant calmes-toi. Je suis à tes coté, ta colère n'a plus lieu d'être. Cette fille n'est pas dangereuse, elle ne savait pas. Elle est comme toi. Regarde je vais bien. Alors ne lui fais pas de mal d'accord ? Demanda la sirène en frottant doucement le dos de son champion. Il avait cessé de se débattre, mais elle reprit : Je vais bien... Maintenant reviens nous Zelion.
Zelion rouvrit les yeux, et constata qu'il était pris dans l'étreinte de sa chère Annabel. Son coeur s'affola, envahi par un bonheur intense. Elle allait bien... Il avait un gout de sang dans la bouche. Le sien... Il baissa les yeux et vis la blessure de la sirène. Encore une fois il avait blessé celle qu'il avait juré de protéger. Il voulut la repousser mais elle le tint fermement en chuchotant des paroles rassurantes. Comme abattu, il souffla :
Zelion : Je suis désolé...
Annabel : Ce n'est pas à moi qu'il faut s'excuser.
Sur ce, elle s'écarta doucement du jeune homme et alla s'agenouiller humblement devant Clochette, rapidement imitée par Zelion.
Annabel : J'aurais du prévoir sa réaction. Et je n'aurais pas du te laisser me capturer aussi facilement. Je suis sincèrement désolé d'avoir mis ta vie en danger.
Zelion : Désolé d'avoir voulu t'arracher la gorge.
Clochette : Je.. Euh... Je suppose que je vous pardonne. C.. C'est moi la méchante dans l'histoire... non ?
Cora : Cessez ces simagrées, lança la reine noire d'un ton cassant. Nous avons perdu suffisamment de temps comme ça. Remettons nous en route.
Alors qu'elle crachait ces mots, elle jeta un regard empli de dégoût envers Zelion. Encore hébété ce dernier fit mine de ne rien voir et tendit une main amicale envers la jeune fée. Cette dernière, méfiante, recula d'un pas. Le boucher soupira, s'excusa maladroitement une seconde fois et retourna se poster aux côtés d'Annabel. Le groupe se remit en branle, mené par Lottie et sa maîtresse qui avançait d'un pas rapide. Juste derrière la sirène et son champion. Et enfin en queue de file, Ren et la nouvelle arrivante discutait plantes. C'est alors qu'un long craquement retentit dans leurs dos. On aurait dit qu'un arbre venait d'être déraciné... mais au ralenti. Le visage de Clochette pâlît et elle demanda :
Clochette : Dites moi... Auriez vous fais du mal aux arbres de cette forêt ?
Ren : Zelion a passé sa colère sur quelques uns oui...
Clochette : Courrez... Courrez ! Cria-t-elle à l'attention des autres.
Dans leurs dos des silhouettes décharnées s'activaient. L'obscurité qui régnait dans le sous-bois sembla s'intensifier et le vent se mit à souffler plus fort. Ren jeta un coup d'oeil derrière lui. Et ce qu'il vit fit courir un frisson le long de son échine. Des arbres morts étaient revenus à la vie, et les pourchassaient, leurs racines s'agitant comme les pattes d'immondes araignées asymétriques. Ils se ressemblaient mais étaient tous différents. Mais les griffes qui terminaient leurs bras noueux semblaient faites pour empaler des vivants. Les tréants étaient en colères.
Ren avait les mains enfouies sous ses robes, pour cacher leurs tremblements. Il était inquiet... Cette sirène avait redonné un but à sa vie, lui qui se laissait presque mourir depuis la mort de Circé. Certes il était devenu un criminel, mais il avait de nouveau une famille à protéger. Une drôle de famille, mais c'était mieux que rien : il savait que sans eux il se serait tué ou pire, se serait déchaîné sur l'humanité toute entière. Finalement il n'était pas si différent de Zelion pensa l'alchimiste, un sourire amer sur les lèvres. Il avançait à pas mesuré et regardait partout autour de lui, à la recherche d'un indice qui permettrait de situer Annabel ou son ravisseur en bien. Il avait fini par s'habituer aux crises de colères du boucher enragé, que rien ne pouvait arrêter. Il se rappela de la fois où il avait voulu l'endormir pour le calmer... Un village d'innocents aurait été rayé de la carte si la femme-pieuvre n'avait pas été là. Cette forêt était tellement lugubre... Une canopée de feuilles noires empêchaient la plupart des rayons du soleil d'arriver jusqu'au sol. C'était probablement la raison pour laquelle le sol était tapissé d'une mousse sombre, et d'un tapis de feuilles putréfiées. Les troncs des arbres étaient émaciés et tordus. On aurait dit des erreurs de la nature tant certains étaient disgracieux et maladifs. A de nombreuses reprises il aperçut le feuillage caractéristique d'une mandragore, mais il n'osa pas s'approcher des ces dangereuses plantes. C'est alors qu'il remarqua un arbre qu'il connaissait bien, qui dénotait dans ce lieu sinistre. Son écorce était blanche et ses feuilles triangulaires étaient d'un beau vert tirant sur le bleu. L'alchimiste ouvrit des yeux ronds et quitta la troupe pour aller recueillir un peu de sa sève. Cette dernière avait des propriétés curatives tout à fait exceptionnelles, ce serait une hérésie de ne pas en prélever un peu. Il fouilla rapidement le sol afin de ramasser quelques fruits : il tenterait de planter l'arbre sur Ozor. C'est alors qu'il entendit un hurlement inhumain résonner dans le bois. La voix de celui qu'on appelait Zero... Il se précipita vers la source du cri, prêt à se battre.
Annabel... Il l'avait retrouvé, et elle était en vie. Zelion laissa échapper un soupir de soulagement, avant de succomber aux voix qui lui hurlaient de tuer. Le monde entier devint sombre et flou, avec seulement deux lueurs pour l'éclairer. Annabel était nimbée d'une aura dorée d'une beauté indescriptible. Et devant elle une tache rougeâtre qui pulsait violemment. La menace... La proie de Zero. Le jeune laissa échapper un râle, qui se mua peu à peu à en rugissement. Un cri qui vibrait avec tant de haine qu'il semblait inconcevable qu'il puisse provenir d'un humain. Il se ramassa sur lui même, lâcha son arme, et bondit vers l'avant. Une écume écarlate quitta sa bouche pour s'écraser au sol alors que son poing manqua sa cible d'un cheveux. Enragé, le boucher pivota rapidement et tenta une nouvelle offensive au niveau de la gorge cette fois. Cette carotide il la voulait ! Il avait si faim ! Alors que sa proie esquivait sa main, il laissa échapper un nouveau grondement. Soudain sa jambe se tendit et frappa jusque au dessus du sol. La victime de Zero poussa un cri en tombant à la renverse, surprise par cette attaque fulgurante. Le fou furieux se jeta aussitôt sur elle, armant son bras. Ce crâne... Il allait le réduire en poussière ! Mais le coup ne porta pas. Un long tentacule l'avait retenu. Un second lui enserra la taille et un dernier s'enroula autour de sa jambe. Le prédateur se retourna lentement, pour fixer Annabel. Sa respiration était saccadée, et son regard n'avait plus rien d'humain. La lueur dorée commençait à virer au rouge.
Annabel grimaça alors qu'elle sentait que Zelion essayait de dégager. Son sang de sirène parvenait à peine à égaler la force titanesque dont disposait son protecteur. Et sa colère la faisait croître. Elle jeta un rapide coup d’œil autour d'elle, et vit que Ren avait mis son bras devant la reine pour l'empêcher d'intervenir, même s'il était peu probable qu'elle le fasse. Clochette quant à elle avait l'expression d'une souris prise au piège avec un chat. Elle se dépecha de se relever, et recula d'un pas, en position de combat. Zelion retroussa ses lèvres, dévoilant des dents maculées de sang. Durant sa crise il s'était mordu... Annabel sentit son coeur se serrer. Tout ça parce qu'elle avait été imprudente et trop confiante. Elle serra le jeune homme avec plus de force, utilisant cette fois cinq tentacules. Les bras plaqués le long du corps, Zelion tentait de se libérer en grognant comme une bête sauvage. Lentement, Annabel le rapprocha, jusqu'a finalement pouvoir le prendre dans ses bras. Elle approcha sa bouche de son oreille mais il lui mordit l'épaule avidement. Elle ignora la douleur et posa une main sur la nuque de son ami, l'autre dans son dos. Empruntant un ton qui se voulait rassurant, elle murmura :
Annabel : Je suis là Zelion. Je suis là, et je vais bien... Tu m'as sauvé, mon Champion, je vais bien maintenant. Je suis là... Maintenant calmes-toi. Je suis à tes coté, ta colère n'a plus lieu d'être. Cette fille n'est pas dangereuse, elle ne savait pas. Elle est comme toi. Regarde je vais bien. Alors ne lui fais pas de mal d'accord ? Demanda la sirène en frottant doucement le dos de son champion. Il avait cessé de se débattre, mais elle reprit : Je vais bien... Maintenant reviens nous Zelion.
Zelion rouvrit les yeux, et constata qu'il était pris dans l'étreinte de sa chère Annabel. Son coeur s'affola, envahi par un bonheur intense. Elle allait bien... Il avait un gout de sang dans la bouche. Le sien... Il baissa les yeux et vis la blessure de la sirène. Encore une fois il avait blessé celle qu'il avait juré de protéger. Il voulut la repousser mais elle le tint fermement en chuchotant des paroles rassurantes. Comme abattu, il souffla :
Zelion : Je suis désolé...
Annabel : Ce n'est pas à moi qu'il faut s'excuser.
Sur ce, elle s'écarta doucement du jeune homme et alla s'agenouiller humblement devant Clochette, rapidement imitée par Zelion.
Annabel : J'aurais du prévoir sa réaction. Et je n'aurais pas du te laisser me capturer aussi facilement. Je suis sincèrement désolé d'avoir mis ta vie en danger.
Zelion : Désolé d'avoir voulu t'arracher la gorge.
Clochette : Je.. Euh... Je suppose que je vous pardonne. C.. C'est moi la méchante dans l'histoire... non ?
Cora : Cessez ces simagrées, lança la reine noire d'un ton cassant. Nous avons perdu suffisamment de temps comme ça. Remettons nous en route.
Alors qu'elle crachait ces mots, elle jeta un regard empli de dégoût envers Zelion. Encore hébété ce dernier fit mine de ne rien voir et tendit une main amicale envers la jeune fée. Cette dernière, méfiante, recula d'un pas. Le boucher soupira, s'excusa maladroitement une seconde fois et retourna se poster aux côtés d'Annabel. Le groupe se remit en branle, mené par Lottie et sa maîtresse qui avançait d'un pas rapide. Juste derrière la sirène et son champion. Et enfin en queue de file, Ren et la nouvelle arrivante discutait plantes. C'est alors qu'un long craquement retentit dans leurs dos. On aurait dit qu'un arbre venait d'être déraciné... mais au ralenti. Le visage de Clochette pâlît et elle demanda :
Clochette : Dites moi... Auriez vous fais du mal aux arbres de cette forêt ?
Ren : Zelion a passé sa colère sur quelques uns oui...
Clochette : Courrez... Courrez ! Cria-t-elle à l'attention des autres.
Dans leurs dos des silhouettes décharnées s'activaient. L'obscurité qui régnait dans le sous-bois sembla s'intensifier et le vent se mit à souffler plus fort. Ren jeta un coup d'oeil derrière lui. Et ce qu'il vit fit courir un frisson le long de son échine. Des arbres morts étaient revenus à la vie, et les pourchassaient, leurs racines s'agitant comme les pattes d'immondes araignées asymétriques. Ils se ressemblaient mais étaient tous différents. Mais les griffes qui terminaient leurs bras noueux semblaient faites pour empaler des vivants. Les tréants étaient en colères.
Unholyscream- Great Old One
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Re: Conte Macabre
La course poursuite avait l'air interminable, le petit groupe essayait de distancer leurs assaillants tout en zigzagant entre les arbres.
Mais les tréants avaient un avantage, ils étaient sur leur territoire, ils leur étaient donc facile de les ratrapper.
La seule manière de les stopper était le feu, mais personne n'avait de quoi faire un brasier sur lui, il fallait donc fuir et trouver un endroit abrité.
Clochette qui connaissait la fôret comme sa poche prit la tête du groupe et leur montra le chemin.
Clochette : Si nous continuons a ce rythme, nous pourrons arriver a l'entré d'un souterrain qui nous menera jusqu'au château.
Zelion : Je pourrais les coucher au sol ces troncs d'arbres morts.
Cora : Pfff ne dîte pas de sotise, au vu de leur taille c'est vous qui vous vous retrouverez au sol en quelques secondes.
Zelion : Vous savez votre .....
Il fut coupé par Annabel.
Annabel : Je crois que ce n'est ni l'endroit ni le moment de régler vos différents !
Clochette : Une fois arrivé, il nous faudra plusieurs personnes pour ouvrir le porte en pierre, mais avec les tréants a nos trousses je crains que ce ne soit impossible.
Ren : Je pourrai utiliser ma technique pour les aveugler
Cora : Et Lottie pourra vous donner une vue d'ensemble.
Annabel : Parfait, chacuns sait ce qu'il a à faire alors au travail !
Il arrivèrent alors dans une sorte de petite clairière, les arbres morts avaient laissé place à des immenses dolmens qui se dresserent devant eux, Clochette leur indiqua alors le bon, celui qui permettait l'acces a Ombresang.
Cora, Annabel et Zelion la suivirent alors que Lottie attrapa Ren par les épaules, la légereté du jeune homme rendait les manoeuvres aériennes extremement facile pour la petite guenon. Se postant au dessus des créatures de bois, Ren utilisa sa technique Yoruhen no Fuyu, il lacha donc un épais gaz noir qui engloutit les tréants dans de profondes ténèbres.
Mais le gaz n'allait pas rester là indéfiniment, il fallait donc partir et au plus vite.
Pendant ce temps là, les trois jeunes femmes essayaient tant bien que mal de deplacer cette fichue pierre. Zelion quand a lui usait de toute sa force, ses biceps étaient tellement gonflés qu'il avait l'impression qu'ils allaient eclater. C'est alors qu'elle bougea enfin, Ren et Lottie arrivèrent par les airs pour leur donner un coup de main.
Le passage était enfin ouvert.
Ils entrèrent un par un dans cette étroite grotte, un long couloir froid et humide en pierre, laissant derrière eux les plaines et les forets. Se qu'ils avaient vécu n'était rien comparé a toutes les choses qu'ils allaient vivre de l'autre côté.
Clochette : Vous pouvez vous détendre un instant, cet endroit n'est plus utilisé depuis bien longtemps.
Annabel : Parle nous de cet endroit et surtout de cette Bête.
Clochette : Tout d'abord ce tyran est loin d'être une bête, c'est juste un homme a l'apparence ordinaire. Ce sont ses actions qui font qu'il est considéré comme ainsi. Ce château est immense, et il a sous ses ordres plus d'une centaines de gardes et de domestiques.
Cora coupa le jeune fée dans ses explictions.
Cora : Peuh , petit joueur !
Clochette : Oui mais faites attention, ce ne sont pas des personnes ordinaires. Elles ont tendances a organniser des banquets.
Ren : Qu'est ce qu'il y a de mal a ça ?
Clochette : Des banquets avec les gens chassés en forêt.
Un lourd silence suivi.
Zelion : Il va enfin y avoir de la vrai castagne !
La sirène se rappocha alors de lui et dis avec une voix douce.
Annabel : Tu vas pouvoir te défouler mon héros.
Zelion eut un petit regard gêné.
La reine noire tourna la tête pour ne plus les voir.
Cora : Ce spectacle est désolant
Annabel : Je suis sûr que vous avez déjà aimé quelqu'un d'autre que vous, et si ce n'est pas le cas alors je vous plains sincerement.
La reine fuyait le regard de la sirène.
Elle le savait bien, sa faiblesse était Guinevra. Et elle était prête a tout pour la sauver.
Clochette : La porte est juste là, il nous suffit de ....
Au moment où la porte en bois s'ouvrit, des gardes attrapèrent les intrus. Ils étaient dans une pièce très spréciale. Le sol était un damier noir et blanc, les rideaux de couleurs rouge habillaient les immenses fenêtres. Une petite musique enfantine en fond, c'est a cet instant qu'une voix se fit entendre.
Homme : Hé bien, que me vaut cette charmante visiste ?
Annabel : Qui êtes vous ?
Homme : Ho quel bougre je fais. Je me presente je suis le Roi Beast, souverain de ces terres. Et vous êtes mes invités.
Un homme assez maigre sortit de l'ombre, il portait un châpeau haut de forme avec un longs manteau. Il incarnait l'extravagance même.
Cora sorti son poignard et le brandit devant elle.
Cora : Où est elle ! Qu'avais vous fais d'elle, monstre !
Le regard du roi changea.
Beast : Mais à qui ai-je l'honneur. Oh mais oui bien sûr, vous être la Reine Cora, la fameuse reine noire.
Vous osez donc me traiter de monstre mais vous êtes vous déjà regardé dans un miroir. Vous avez causé la mort de toutes les personnes qui ont croisaient votre chemin. Je ne pense pas être le seul monstre dans cette pièce !
J'avais des informateurs, je sais donc tout de vous.
Cora : Je ne suis pas comme vous !
Beast : Allez messieurs saissez les ! Amenez l'alchimiste et la sirène aux cachots.
Enfermez le boucher et Clochette où vous savez, le premier est trop dangeureux et Clochette connait le château comme sa poche.
Tandis que je vais m'occuper personnalement de vous Majesté !
Lottie qui observait la scène d'en haut, ne fut pas reperée. Elle devait les aider mais surtout elle devait rester prudente.
Ils séparèrent alors le groupe.
Zelion et Clochette tombèrent au sol, ils avaient perdu connaissance.
Quand ils se réveillerent, ils se trouvèrent dans une pièce sombre, ils ne distingaient aucunes fenêtres, il y avait seuleument quelques petits trous dans les murs, de la paille et des tas d'habits ensanglantés sur le sol.
Zelion : Nous sommes comme des animaux sauvages, enfermés dans cette cage.
Clochette: C'est un peu se que nous sommes ... des bêtes sauvages ...
Zelion : Il faut sortir d'ici au plus vite !
Mais les tréants avaient un avantage, ils étaient sur leur territoire, ils leur étaient donc facile de les ratrapper.
La seule manière de les stopper était le feu, mais personne n'avait de quoi faire un brasier sur lui, il fallait donc fuir et trouver un endroit abrité.
Clochette qui connaissait la fôret comme sa poche prit la tête du groupe et leur montra le chemin.
Clochette : Si nous continuons a ce rythme, nous pourrons arriver a l'entré d'un souterrain qui nous menera jusqu'au château.
Zelion : Je pourrais les coucher au sol ces troncs d'arbres morts.
Cora : Pfff ne dîte pas de sotise, au vu de leur taille c'est vous qui vous vous retrouverez au sol en quelques secondes.
Zelion : Vous savez votre .....
Il fut coupé par Annabel.
Annabel : Je crois que ce n'est ni l'endroit ni le moment de régler vos différents !
Clochette : Une fois arrivé, il nous faudra plusieurs personnes pour ouvrir le porte en pierre, mais avec les tréants a nos trousses je crains que ce ne soit impossible.
Ren : Je pourrai utiliser ma technique pour les aveugler
Cora : Et Lottie pourra vous donner une vue d'ensemble.
Annabel : Parfait, chacuns sait ce qu'il a à faire alors au travail !
Il arrivèrent alors dans une sorte de petite clairière, les arbres morts avaient laissé place à des immenses dolmens qui se dresserent devant eux, Clochette leur indiqua alors le bon, celui qui permettait l'acces a Ombresang.
Cora, Annabel et Zelion la suivirent alors que Lottie attrapa Ren par les épaules, la légereté du jeune homme rendait les manoeuvres aériennes extremement facile pour la petite guenon. Se postant au dessus des créatures de bois, Ren utilisa sa technique Yoruhen no Fuyu, il lacha donc un épais gaz noir qui engloutit les tréants dans de profondes ténèbres.
Mais le gaz n'allait pas rester là indéfiniment, il fallait donc partir et au plus vite.
Pendant ce temps là, les trois jeunes femmes essayaient tant bien que mal de deplacer cette fichue pierre. Zelion quand a lui usait de toute sa force, ses biceps étaient tellement gonflés qu'il avait l'impression qu'ils allaient eclater. C'est alors qu'elle bougea enfin, Ren et Lottie arrivèrent par les airs pour leur donner un coup de main.
Le passage était enfin ouvert.
Ils entrèrent un par un dans cette étroite grotte, un long couloir froid et humide en pierre, laissant derrière eux les plaines et les forets. Se qu'ils avaient vécu n'était rien comparé a toutes les choses qu'ils allaient vivre de l'autre côté.
Clochette : Vous pouvez vous détendre un instant, cet endroit n'est plus utilisé depuis bien longtemps.
Annabel : Parle nous de cet endroit et surtout de cette Bête.
Clochette : Tout d'abord ce tyran est loin d'être une bête, c'est juste un homme a l'apparence ordinaire. Ce sont ses actions qui font qu'il est considéré comme ainsi. Ce château est immense, et il a sous ses ordres plus d'une centaines de gardes et de domestiques.
Cora coupa le jeune fée dans ses explictions.
Cora : Peuh , petit joueur !
Clochette : Oui mais faites attention, ce ne sont pas des personnes ordinaires. Elles ont tendances a organniser des banquets.
Ren : Qu'est ce qu'il y a de mal a ça ?
Clochette : Des banquets avec les gens chassés en forêt.
Un lourd silence suivi.
Zelion : Il va enfin y avoir de la vrai castagne !
La sirène se rappocha alors de lui et dis avec une voix douce.
Annabel : Tu vas pouvoir te défouler mon héros.
Zelion eut un petit regard gêné.
La reine noire tourna la tête pour ne plus les voir.
Cora : Ce spectacle est désolant
Annabel : Je suis sûr que vous avez déjà aimé quelqu'un d'autre que vous, et si ce n'est pas le cas alors je vous plains sincerement.
La reine fuyait le regard de la sirène.
Elle le savait bien, sa faiblesse était Guinevra. Et elle était prête a tout pour la sauver.
Clochette : La porte est juste là, il nous suffit de ....
Au moment où la porte en bois s'ouvrit, des gardes attrapèrent les intrus. Ils étaient dans une pièce très spréciale. Le sol était un damier noir et blanc, les rideaux de couleurs rouge habillaient les immenses fenêtres. Une petite musique enfantine en fond, c'est a cet instant qu'une voix se fit entendre.
Homme : Hé bien, que me vaut cette charmante visiste ?
Annabel : Qui êtes vous ?
Homme : Ho quel bougre je fais. Je me presente je suis le Roi Beast, souverain de ces terres. Et vous êtes mes invités.
Un homme assez maigre sortit de l'ombre, il portait un châpeau haut de forme avec un longs manteau. Il incarnait l'extravagance même.
Cora sorti son poignard et le brandit devant elle.
Cora : Où est elle ! Qu'avais vous fais d'elle, monstre !
Le regard du roi changea.
Beast : Mais à qui ai-je l'honneur. Oh mais oui bien sûr, vous être la Reine Cora, la fameuse reine noire.
Vous osez donc me traiter de monstre mais vous êtes vous déjà regardé dans un miroir. Vous avez causé la mort de toutes les personnes qui ont croisaient votre chemin. Je ne pense pas être le seul monstre dans cette pièce !
J'avais des informateurs, je sais donc tout de vous.
Cora : Je ne suis pas comme vous !
Beast : Allez messieurs saissez les ! Amenez l'alchimiste et la sirène aux cachots.
Enfermez le boucher et Clochette où vous savez, le premier est trop dangeureux et Clochette connait le château comme sa poche.
Tandis que je vais m'occuper personnalement de vous Majesté !
Lottie qui observait la scène d'en haut, ne fut pas reperée. Elle devait les aider mais surtout elle devait rester prudente.
Ils séparèrent alors le groupe.
Zelion et Clochette tombèrent au sol, ils avaient perdu connaissance.
Quand ils se réveillerent, ils se trouvèrent dans une pièce sombre, ils ne distingaient aucunes fenêtres, il y avait seuleument quelques petits trous dans les murs, de la paille et des tas d'habits ensanglantés sur le sol.
Zelion : Nous sommes comme des animaux sauvages, enfermés dans cette cage.
Clochette: C'est un peu se que nous sommes ... des bêtes sauvages ...
Zelion : Il faut sortir d'ici au plus vite !
Mrs-Fatale- Cruella de Vil
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Re: Conte Macabre
Les poignets d'Annabel et Ren étaient cloués au mur par d'épaisses chevilles métalliques, dans une petite cellule exiguë. Plongé dans la pénombre, une lanterne à l'agonie gisait au sol, non loin d'un escalier qui menait à la liberté. Côte à côte, ils étaient néanmoins trop loin pour se toucher. Ren étouffa un bâillement d'ennui, alors que son ami étira sa nuque comme pour la soulager.
Ren : Et bien ils ont pensé à tout. Ces menottes sont en granit marin.
Annabel : Rien qu'à voir la solidité de ces barreaux c'est fichus pour nous... T'entends ça ? Quelqu'un arrive.
Effectivement, des bruits de pas résonnaient. Petit à petit, une leur grandissante apparut dans les marches, et une petite silhouette bossue fit son apparition, tenant une torche à la main. La pauvre chose était à peine humaine, tant elle était malformée. Annabel, détourna le regard, dégoûtée par le spectacle qui s'offrait à elle. Lorsqu'il vit sa réaction, il s'approcha des barreaux, collant son visage répugnant contre l'acier froid. Ses yeux n'avaient même pas la même taille, et son nez était à moitié arraché. Son rictus difforme dévoilait la dentition la plus ratée que Ren eut jamais vu. La créature tenta de parler, mais sa bouche ne délira qu'un borborygme incompréhensible accompagné d'un épais filet de bave. Il ne daigna même pas s'essuyer le menton, continuant à essayer de parler. Evidemment, il était également diminué au niveau mental... Pauvre petit être. L'alchimiste eut pitié de ce geôlier. Ce dernier se contentait de fixer la sirène d'un œil torve où brillait un éclat malsain, empli de désir et de haine. Ses lèvres formant une caricature de sourire, il cracha un glaire répugnant en direction de la captive, qui s'écrasa avec un bruit visqueux sur les dalles de pierre. L'instant suivant, les tentacules de la jeune femme fusaient entre les barreaux pour saisir la tête du nain bossu. Il voulu hurler mais la sirène eut tôt d'étouffer ses paroles, resserrant peu à peu son étreinte sur la nuque de sa proie. Alors que celui-ci commençait à perdre connaissance, elle frappa violemment son crâne contre la grille, jusqu'à ce que l'os cède avec un craquement écœurant. D'un mouvement rapide et précis, la jeune femme s'empara des clés du geôlier, qui pendaient à sa ceinture et se dépêcha de défaire les menottes qui l'immobilisaient contre le mur.
Ren : Quelle idée de placer une sirène pieuvre dans une cellule aussi petite.
Annabel : Bon allons-y. Ce petit meurtre gratuit m'aura bien défoulé mais je crains que le bruit n'ait attiré l'attention.
Le duo de criminels s’empressa de monter les marches à quatre à quatre. L’escalier, en colimaçon, semblait interminable tant il était long… Les cachots se situaient au centre de la terre ou quoi ? Alors qu’ils arrivaient enfin en vue d’une lourde porte en bois, ils entendirent quelqu’un pousser le battant. Vive comme l’éclair, la sirène bondit vers l’avant. Ses tentacules enserrèrent le corps du garde dans un cocon visqueux ou l’air ne pouvait pas passer. Quelques secondes plus tard, elle déposa délicatement son cadavre derrière la porte, et entra. La sirène et l’alchimiste se retrouvèrent dans un couloir éclairé par des torches fixées au mur, dont le sol était orné d’un tapis d’un rouge menaçant. Des éclats de voix et les bruits caractéristique d’un repas à plusieurs, provenaient d’une salle sur la gauche, tandis que le couloir débouchait sur un nouvel escalier. Ils étaient sans nul doute au niveau de la caserne des gardes, qui visiblement étaient en plein festin. Le jeune homme souffla doucement :
Ren : On pourrait discrètement…
Annabel : Ou tous les tuer. Acheva-t-elle un grand sourire sur les lèvres.
Ren : Je connais ce sourire…
Annabel : Je ne vais quand même pas laisser impunis ces manants qui ont osé porter la main sur ce corps sacré qui est mien…
Ren : A vos ordres, cheffe.
Sur ce, l’Amant de Circé quitta l’ombre et se planta dans l’embrasure de la porte, face aux gardes qui festoyaient. Ces derniers s’arrêtèrent brusquement, interdits l’espace d’un instant. Puis quelqu’un cria que les prisonniers s’échappaient… La seconde suivante Ren agita sa gourde dans sa direction. Une gerbe d’acide atterrit sur son visage, et le soldat s’effondra sur le dos en poussant de terribles cris, tandis que sa chair et sa peau étaient rongées par la mixture alchimique. Le reste des hommes se mit en branle et ils quittèrent la table précipitamment, dégainant leurs épées ou se ruant vers les râteliers placés sur les murs pour s’équiper. Mais ils étaient pris de court. Peut-être à la loyale auraient-ils eu une chance… Ren écarta les bras et un épais nuage de fumée noir comme l’encre envahi la pièce entière. C’est à ce moment qu’Annabel entra dans la danse. Bondissant et frappant comme une furie, chacune de ses attaques prenaient la vie d’un ennemi. Perdu dans les ténèbres, ses derniers étaient bien incapables de la localiser, tandis qu’elle n’avait qu’à égorger toutes les vagues silhouettes qui se dressait devant elle. Après une symphonie d’hurlements humains, l’alchimiste rappela les volutes à lui, dévoilant un véritable charnier.
Annabel : Je me sens déjà un peu mieux… Retrouvons les autres.
___________________________
Pendant ce temps, Zelion et Clochette tentaient désespérément de trouver une issue à leur situation. S’ils ne se dépêchaient pas vite de quitter cet endroit, ils se retrouveraient sans nul doute dans un four géant, avant d’être servis comme plat principal aux nobles occupants des lieux. La jeune femme était prostrée dans un coin de la cage, les yeux rivés sur son compagnon d’infortune. Elle était bien incapable de faire confiance à cette bête sauvage qui avait failli la tuer quelques heures plutôt, dans un accès de démence. Même si au fond d’elle-même, elle savait bien que cet homme n’était pas entièrement responsable de ses actes… Lui aussi avaient ses propres voix… Elle secoua la tête pour se reconcentrer. Il devait bien y avoir un moyen ! De l’autre côté, Zelion était occupé à fouiller leur nouveau logis, retourna la paille et les tas d’ossements, jusqu’à ce qu’il pousse un soupir en satisfaction en brandissant un grand fémur plutôt solide. Probablement celui d’un sanglier, ou autre animal ayant habité ici et ayant été oublié au profit d’une viande plus savoureuse – la chair humaine.
Clochette : Et tu comptes faire quoi avec ce truc ?
Zelion : Tuer. Mais pas toi hein t’inquiètes pas.
Clochette : Mouais. Facile à dire… Marmonna la jeune femme.
Zelion : J’peux toujours de briser la colonne maintenant si tu veux, mais bizarrement j’ai envie qu’on s’en sorte à deux. J’ai une idée d’ailleurs… J’vais te faire hurler haha.
Quelques minutes plus tard, Clochette poussa effectivement un cri strident, rapidement couvert par un rugissement à peine humain. S’ensuivirent des bruits de luttes plutôt violents. Puis un silence ponctué de quelques faibles sanglots. Alarmé par de tels sons, plutôt inhabituels, le Boucher du château traina son imposante carcasse jusqu’à la cage. Ce qu’il découvrit aurait glacé le sang de n’importe qui : du sang recouvrait le sol et les barreaux de la cage. La jeune femme était nue, recroquevillé dans un coin de la cage. Elle sanglotait pitoyablement en tentant de couvrir sa nudité comme elle pouvait. Son dos et ses bras semblaient avoir été griffés par les ongles de quelque fou furieux… Le Boucher laissa échapper un rire gras en constatant que l’homme que les gardes avaient amené un peu plus tôt était mort. Un long os pointu était planté dans son ventre, percé de plusieurs autres trous. Et tout ce sang… Non la jeune femme avait plutôt bien fait son affaire. Ah la force du désespoir c’était presque beau. Il avait tenté de la violer, et en avait payé les frais… Au moins ça lui facilitait la tâche. Le Boucher n’aimait vraiment pas tuer, il préférait amplement travailler sur de la viande déjà froide. Après avoir réfléchi un court instant, le cuisinier fouilla dans les tâches de son tablier souillé, à la recherche des clés de la cage. A peine avait-il ouvert la cage que le violeur présumé revenait d’entre les morts pour se jeter sur lui.
Zelion arracha le morceau d’os qui était fiché dans son abdomen et brandit son fémur de sanglier au-dessus de sa tête, ignorant la douleur qui inondait son être. Tout en laissant échapper un hurlement de rage, il abattit son arme improvisé sur le crâne chauve du boucher, qui s’écroula, à peine sonné. Zelion en resta bouche bée un très court instant : comme pouvait-on survivre à une telle attaque ?! Alors que le colosse se relevait péniblement, son adversaire bondit par-dessus son dos pour se ruer hors de la geôle. Ignorant le déluge de coup qui s’abattait sur lui, le Boucher se remit debout, toisa Zelion de toute sa hauteur. Il mesurait pas loin de trois mètre, et était une gigantesque masse graisseuse. Son ventre mou débordait de part et d’autre de ses vêtements, mais ses bras étaient aussi larges et lourds que des troncs d’arbre. Il leva au-dessus de sa tête un énorme hachoir, avant de le laisser tomber avec force. Le criminel esquiva d’un bon en arrière et l’acier hurla en rencontrant la pierre qui composait le sol. Ni une ni deux, il visa la rotule du géant et lui asséna un coup d’une telle violence qu’il fut déséquilibré et s’écroula en arrière. Le sol trembla lorsque son poids s’écrasa dessus… Le Boucher tenta bien de se relever. Mais Clochette elle aussi était passée à l’attaque : avec ses doigts agiles elle avait subtilisé l’un des couteaux qui pendait à la ceinture du colosse et avait fiché l’ustensile dans le ventre de son ennemi, jusqu’à la garde. Eclatant d’un rire fou, Zelion empoigna le manche de l’arme et termina le travail, ouvrant une plaie béante dans la peau flasque du Boucher.
Zelion : Joli jeu d’actrice. C’était dément. Maintenant…
Clochette : Hihi, c’était pas mal c’est vrai… Coupa la jeune femme en riant presque.
Zelion : Par contre tu veux bien soigner un peu les blessures que tu m’as infligées ? Tu plantes plutôt bien en tout cas haha ! J’avais vraiment l’air mort, mais j’vais pas tarder à l’être réellement si j’continue à perdre du sang comme ça.
Clochette : Euh oui… Je suppose que je peux faire ça. Hésita-t-elle. Ton idée était bonne, mais tu es vraiment complètement fou… Si j’avais donné qu’un seul coup et pas cinq…
Zelion : ça n’aurait pas été crédible. T’inquiètes pas, j’ai connu bien pire. Avoue que t'as aimé me poignarder haha !
Ren : Et bien ils ont pensé à tout. Ces menottes sont en granit marin.
Annabel : Rien qu'à voir la solidité de ces barreaux c'est fichus pour nous... T'entends ça ? Quelqu'un arrive.
Effectivement, des bruits de pas résonnaient. Petit à petit, une leur grandissante apparut dans les marches, et une petite silhouette bossue fit son apparition, tenant une torche à la main. La pauvre chose était à peine humaine, tant elle était malformée. Annabel, détourna le regard, dégoûtée par le spectacle qui s'offrait à elle. Lorsqu'il vit sa réaction, il s'approcha des barreaux, collant son visage répugnant contre l'acier froid. Ses yeux n'avaient même pas la même taille, et son nez était à moitié arraché. Son rictus difforme dévoilait la dentition la plus ratée que Ren eut jamais vu. La créature tenta de parler, mais sa bouche ne délira qu'un borborygme incompréhensible accompagné d'un épais filet de bave. Il ne daigna même pas s'essuyer le menton, continuant à essayer de parler. Evidemment, il était également diminué au niveau mental... Pauvre petit être. L'alchimiste eut pitié de ce geôlier. Ce dernier se contentait de fixer la sirène d'un œil torve où brillait un éclat malsain, empli de désir et de haine. Ses lèvres formant une caricature de sourire, il cracha un glaire répugnant en direction de la captive, qui s'écrasa avec un bruit visqueux sur les dalles de pierre. L'instant suivant, les tentacules de la jeune femme fusaient entre les barreaux pour saisir la tête du nain bossu. Il voulu hurler mais la sirène eut tôt d'étouffer ses paroles, resserrant peu à peu son étreinte sur la nuque de sa proie. Alors que celui-ci commençait à perdre connaissance, elle frappa violemment son crâne contre la grille, jusqu'à ce que l'os cède avec un craquement écœurant. D'un mouvement rapide et précis, la jeune femme s'empara des clés du geôlier, qui pendaient à sa ceinture et se dépêcha de défaire les menottes qui l'immobilisaient contre le mur.
Ren : Quelle idée de placer une sirène pieuvre dans une cellule aussi petite.
Annabel : Bon allons-y. Ce petit meurtre gratuit m'aura bien défoulé mais je crains que le bruit n'ait attiré l'attention.
Le duo de criminels s’empressa de monter les marches à quatre à quatre. L’escalier, en colimaçon, semblait interminable tant il était long… Les cachots se situaient au centre de la terre ou quoi ? Alors qu’ils arrivaient enfin en vue d’une lourde porte en bois, ils entendirent quelqu’un pousser le battant. Vive comme l’éclair, la sirène bondit vers l’avant. Ses tentacules enserrèrent le corps du garde dans un cocon visqueux ou l’air ne pouvait pas passer. Quelques secondes plus tard, elle déposa délicatement son cadavre derrière la porte, et entra. La sirène et l’alchimiste se retrouvèrent dans un couloir éclairé par des torches fixées au mur, dont le sol était orné d’un tapis d’un rouge menaçant. Des éclats de voix et les bruits caractéristique d’un repas à plusieurs, provenaient d’une salle sur la gauche, tandis que le couloir débouchait sur un nouvel escalier. Ils étaient sans nul doute au niveau de la caserne des gardes, qui visiblement étaient en plein festin. Le jeune homme souffla doucement :
Ren : On pourrait discrètement…
Annabel : Ou tous les tuer. Acheva-t-elle un grand sourire sur les lèvres.
Ren : Je connais ce sourire…
Annabel : Je ne vais quand même pas laisser impunis ces manants qui ont osé porter la main sur ce corps sacré qui est mien…
Ren : A vos ordres, cheffe.
Sur ce, l’Amant de Circé quitta l’ombre et se planta dans l’embrasure de la porte, face aux gardes qui festoyaient. Ces derniers s’arrêtèrent brusquement, interdits l’espace d’un instant. Puis quelqu’un cria que les prisonniers s’échappaient… La seconde suivante Ren agita sa gourde dans sa direction. Une gerbe d’acide atterrit sur son visage, et le soldat s’effondra sur le dos en poussant de terribles cris, tandis que sa chair et sa peau étaient rongées par la mixture alchimique. Le reste des hommes se mit en branle et ils quittèrent la table précipitamment, dégainant leurs épées ou se ruant vers les râteliers placés sur les murs pour s’équiper. Mais ils étaient pris de court. Peut-être à la loyale auraient-ils eu une chance… Ren écarta les bras et un épais nuage de fumée noir comme l’encre envahi la pièce entière. C’est à ce moment qu’Annabel entra dans la danse. Bondissant et frappant comme une furie, chacune de ses attaques prenaient la vie d’un ennemi. Perdu dans les ténèbres, ses derniers étaient bien incapables de la localiser, tandis qu’elle n’avait qu’à égorger toutes les vagues silhouettes qui se dressait devant elle. Après une symphonie d’hurlements humains, l’alchimiste rappela les volutes à lui, dévoilant un véritable charnier.
Annabel : Je me sens déjà un peu mieux… Retrouvons les autres.
___________________________
Pendant ce temps, Zelion et Clochette tentaient désespérément de trouver une issue à leur situation. S’ils ne se dépêchaient pas vite de quitter cet endroit, ils se retrouveraient sans nul doute dans un four géant, avant d’être servis comme plat principal aux nobles occupants des lieux. La jeune femme était prostrée dans un coin de la cage, les yeux rivés sur son compagnon d’infortune. Elle était bien incapable de faire confiance à cette bête sauvage qui avait failli la tuer quelques heures plutôt, dans un accès de démence. Même si au fond d’elle-même, elle savait bien que cet homme n’était pas entièrement responsable de ses actes… Lui aussi avaient ses propres voix… Elle secoua la tête pour se reconcentrer. Il devait bien y avoir un moyen ! De l’autre côté, Zelion était occupé à fouiller leur nouveau logis, retourna la paille et les tas d’ossements, jusqu’à ce qu’il pousse un soupir en satisfaction en brandissant un grand fémur plutôt solide. Probablement celui d’un sanglier, ou autre animal ayant habité ici et ayant été oublié au profit d’une viande plus savoureuse – la chair humaine.
Clochette : Et tu comptes faire quoi avec ce truc ?
Zelion : Tuer. Mais pas toi hein t’inquiètes pas.
Clochette : Mouais. Facile à dire… Marmonna la jeune femme.
Zelion : J’peux toujours de briser la colonne maintenant si tu veux, mais bizarrement j’ai envie qu’on s’en sorte à deux. J’ai une idée d’ailleurs… J’vais te faire hurler haha.
Quelques minutes plus tard, Clochette poussa effectivement un cri strident, rapidement couvert par un rugissement à peine humain. S’ensuivirent des bruits de luttes plutôt violents. Puis un silence ponctué de quelques faibles sanglots. Alarmé par de tels sons, plutôt inhabituels, le Boucher du château traina son imposante carcasse jusqu’à la cage. Ce qu’il découvrit aurait glacé le sang de n’importe qui : du sang recouvrait le sol et les barreaux de la cage. La jeune femme était nue, recroquevillé dans un coin de la cage. Elle sanglotait pitoyablement en tentant de couvrir sa nudité comme elle pouvait. Son dos et ses bras semblaient avoir été griffés par les ongles de quelque fou furieux… Le Boucher laissa échapper un rire gras en constatant que l’homme que les gardes avaient amené un peu plus tôt était mort. Un long os pointu était planté dans son ventre, percé de plusieurs autres trous. Et tout ce sang… Non la jeune femme avait plutôt bien fait son affaire. Ah la force du désespoir c’était presque beau. Il avait tenté de la violer, et en avait payé les frais… Au moins ça lui facilitait la tâche. Le Boucher n’aimait vraiment pas tuer, il préférait amplement travailler sur de la viande déjà froide. Après avoir réfléchi un court instant, le cuisinier fouilla dans les tâches de son tablier souillé, à la recherche des clés de la cage. A peine avait-il ouvert la cage que le violeur présumé revenait d’entre les morts pour se jeter sur lui.
Zelion arracha le morceau d’os qui était fiché dans son abdomen et brandit son fémur de sanglier au-dessus de sa tête, ignorant la douleur qui inondait son être. Tout en laissant échapper un hurlement de rage, il abattit son arme improvisé sur le crâne chauve du boucher, qui s’écroula, à peine sonné. Zelion en resta bouche bée un très court instant : comme pouvait-on survivre à une telle attaque ?! Alors que le colosse se relevait péniblement, son adversaire bondit par-dessus son dos pour se ruer hors de la geôle. Ignorant le déluge de coup qui s’abattait sur lui, le Boucher se remit debout, toisa Zelion de toute sa hauteur. Il mesurait pas loin de trois mètre, et était une gigantesque masse graisseuse. Son ventre mou débordait de part et d’autre de ses vêtements, mais ses bras étaient aussi larges et lourds que des troncs d’arbre. Il leva au-dessus de sa tête un énorme hachoir, avant de le laisser tomber avec force. Le criminel esquiva d’un bon en arrière et l’acier hurla en rencontrant la pierre qui composait le sol. Ni une ni deux, il visa la rotule du géant et lui asséna un coup d’une telle violence qu’il fut déséquilibré et s’écroula en arrière. Le sol trembla lorsque son poids s’écrasa dessus… Le Boucher tenta bien de se relever. Mais Clochette elle aussi était passée à l’attaque : avec ses doigts agiles elle avait subtilisé l’un des couteaux qui pendait à la ceinture du colosse et avait fiché l’ustensile dans le ventre de son ennemi, jusqu’à la garde. Eclatant d’un rire fou, Zelion empoigna le manche de l’arme et termina le travail, ouvrant une plaie béante dans la peau flasque du Boucher.
Zelion : Joli jeu d’actrice. C’était dément. Maintenant…
Clochette : Hihi, c’était pas mal c’est vrai… Coupa la jeune femme en riant presque.
Zelion : Par contre tu veux bien soigner un peu les blessures que tu m’as infligées ? Tu plantes plutôt bien en tout cas haha ! J’avais vraiment l’air mort, mais j’vais pas tarder à l’être réellement si j’continue à perdre du sang comme ça.
Clochette : Euh oui… Je suppose que je peux faire ça. Hésita-t-elle. Ton idée était bonne, mais tu es vraiment complètement fou… Si j’avais donné qu’un seul coup et pas cinq…
Zelion : ça n’aurait pas été crédible. T’inquiètes pas, j’ai connu bien pire. Avoue que t'as aimé me poignarder haha !
Unholyscream- Great Old One
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Re: Conte Macabre
Cora avançait d'un pas pressé entravée par de solides chaines d'aciers, le Roi Beast menait la marche, le long d'un couloir a la décoration aussi excentrique que le propriétaire des lieux. Le silence était de mise.
Arrivés devant une immense porte, le roi Beast posa sa main sur le bois lisse et effectua une légère pression, la pièce qui s'ouvrait devant eux ressemblait en tout point a une salle a manger. Une table en bois massif trônait au milieu de la pièce, tandis que le lustre la dominait. Les rideaux rouges habillaient les immenses fenêtres, les tableaux quand à eux embellissaient les murs. La table était joliment dressée, de l'argenterie et de la porcelaine de bonne qualité. Des personnes étaient assises tout autour, des nobles et bourgeois au vu de leurs accoutrements.
Un garde bouscula la Reine, ce qui ne manqua pas de la faire pester, il s'empressa de saluer le Roi Beast.
Garde : Les prisonniers se sont échappés mon seigneurs, que faut il faire ?!
Beast : Vous avez bien travaillé, maintenant laissons jouer les enfants. Ryder, Sam venez ici !
Deux jeunes gens entrèrent alors dans la pièce, le premier était un jeune homme plutôt grand, il était vêtu d'un long manteau bleu surmonté d'un nœud papillon rouge et d'un pantalon de la même couleur. Il avait des bottes foncées aux pieds ainsi qu'un chapeau haut de forme, accompagné de deux plumes noires.
La demoiselle quand a elle était tout aussi folklorique, ses longs cheveux bruns tombés en boucles sur ses épaules. Elle avait un maquillage assez particulier, sa peau était aussi que de la neige tandis que le contour de ses yeux, son nez et ses lèvres étaient rouges sang avec un léger trait qui continuait sur les joues. Elle portait un corset blanc qui finissait en un robe flottante ainsi que de longues mitaines. Une ombrelle a la main.
Beast : Votre majesté, je vous présente mes enfants. Ils ne feront qu'une bouchée de vos amis !
Cora : Et moi, que contez vous me faire !
Beats : Vous êtes notre invité d'honneur, vous allez donc assister au repas. Avec comme plat de résistance .... Vous même !
Les convives se retournèrent alors, un sourire pervers aux lèvres.
La peur se lit alors dans les yeux de Reine Noire, un sentiment qu'elle avait oublié depuis longtemps.
La porte se referma.
Annabel et Ren arrivèrent armes en mains dans une salle ronde, il y faisait nuit noire. Soudain une musique se fit entendre, une comptine.
"London Bridge is falling down,
Falling down, falling down,
London Bridge is falling down,
My fair lady."
Ren : Tu entends ça ?
Annabel : Oui, ça n'annonce rien de bon. Tiens toi prêt !
Une homme apparût, assis sur un petit balcon au dessus d'eux.
Ryder : Tu es vraiment belle, tu aurais pu faire parti de ma collection. Dommage que ce si jolie minois soit gâché par ces affreuses tentacules. Tu mérites donc la mort !
Annabel : Non mais c'est quoi cette logique !
Ryder tendis alors les mains, les deux compagnons pouvaient apercevoir des fils transparents partir de ses doigts et arriver au niveau du rideau en face d'eux.
Ce derniers s'ouvrit
Ryder : Allez mes jolies, a vous de jouer !
Une dizaines de jeune filles, toutes habillées de robes dignes des plus belles soirée mondaines sortirent alors de l'ombre, armées jusqu'aux dents. Elles se jetèrent sur le duo.
Tout en esquivant les coups, ils essayèrent de comprendre.
Ren : Tu vois ces fils, il doit les manipuler avec ça.
Annabel : Je me suis fait la même remarque !
La sirène dégaina alors une de ses lames et frappa. Le sang coula, un cri de douleur se fit entendre, puis des pleurs.
Annabel : Ren, elles sont vivantes !
Au même moment Clochette et Zelion arrivèrent dans une salle, la aussi une musique se fit entendre, celle de l'entrée des artistes durant la représentation d'un cirque.
Lottie, qui volait depuis quelque temps a la recherche de quelqu'un, les vit et décida de les rejoindre. Dans un piqué bien calculé elle atterrit aux pieds de Zelion.
Zelion : On en a trouvé une, c'est déjà pas mal.
Soudain les lumières s'allumèrent, laissant apparaître la salle.
Ils étaient stupéfiés, c'était un cirque, en plein milieu du château. Au milieu se trouvait une cage au fauve tandis que sur les côtés il y avait les gradins. Des trapèzes tombaient du plafond et des fils étaient tendu de part et d'autre de la pièce.
Une jeune fille leur apparut alors, en équilibre sur le fil, son ombrelle en main.
Sam : Je ne suis pas très douée pour les discours, alors passons au chose sérieuse vous voulez bien.
Elle sortie deux chakrams et les lança sur Clochette, qu'elle ne pu parer mais réussi a les esquiver de justesse.
Clochette : D'ici on ne pourra pas l'atteindre !
Zelion se tourna vers Lottie.
Zelion : Détrompes toi on pourra.
Arrivés devant une immense porte, le roi Beast posa sa main sur le bois lisse et effectua une légère pression, la pièce qui s'ouvrait devant eux ressemblait en tout point a une salle a manger. Une table en bois massif trônait au milieu de la pièce, tandis que le lustre la dominait. Les rideaux rouges habillaient les immenses fenêtres, les tableaux quand à eux embellissaient les murs. La table était joliment dressée, de l'argenterie et de la porcelaine de bonne qualité. Des personnes étaient assises tout autour, des nobles et bourgeois au vu de leurs accoutrements.
Un garde bouscula la Reine, ce qui ne manqua pas de la faire pester, il s'empressa de saluer le Roi Beast.
Garde : Les prisonniers se sont échappés mon seigneurs, que faut il faire ?!
Beast : Vous avez bien travaillé, maintenant laissons jouer les enfants. Ryder, Sam venez ici !
Deux jeunes gens entrèrent alors dans la pièce, le premier était un jeune homme plutôt grand, il était vêtu d'un long manteau bleu surmonté d'un nœud papillon rouge et d'un pantalon de la même couleur. Il avait des bottes foncées aux pieds ainsi qu'un chapeau haut de forme, accompagné de deux plumes noires.
La demoiselle quand a elle était tout aussi folklorique, ses longs cheveux bruns tombés en boucles sur ses épaules. Elle avait un maquillage assez particulier, sa peau était aussi que de la neige tandis que le contour de ses yeux, son nez et ses lèvres étaient rouges sang avec un léger trait qui continuait sur les joues. Elle portait un corset blanc qui finissait en un robe flottante ainsi que de longues mitaines. Une ombrelle a la main.
Beast : Votre majesté, je vous présente mes enfants. Ils ne feront qu'une bouchée de vos amis !
Cora : Et moi, que contez vous me faire !
Beats : Vous êtes notre invité d'honneur, vous allez donc assister au repas. Avec comme plat de résistance .... Vous même !
Les convives se retournèrent alors, un sourire pervers aux lèvres.
La peur se lit alors dans les yeux de Reine Noire, un sentiment qu'elle avait oublié depuis longtemps.
La porte se referma.
Annabel et Ren arrivèrent armes en mains dans une salle ronde, il y faisait nuit noire. Soudain une musique se fit entendre, une comptine.
"London Bridge is falling down,
Falling down, falling down,
London Bridge is falling down,
My fair lady."
Ren : Tu entends ça ?
Annabel : Oui, ça n'annonce rien de bon. Tiens toi prêt !
Une homme apparût, assis sur un petit balcon au dessus d'eux.
Ryder : Tu es vraiment belle, tu aurais pu faire parti de ma collection. Dommage que ce si jolie minois soit gâché par ces affreuses tentacules. Tu mérites donc la mort !
Annabel : Non mais c'est quoi cette logique !
Ryder tendis alors les mains, les deux compagnons pouvaient apercevoir des fils transparents partir de ses doigts et arriver au niveau du rideau en face d'eux.
Ce derniers s'ouvrit
Ryder : Allez mes jolies, a vous de jouer !
Une dizaines de jeune filles, toutes habillées de robes dignes des plus belles soirée mondaines sortirent alors de l'ombre, armées jusqu'aux dents. Elles se jetèrent sur le duo.
Tout en esquivant les coups, ils essayèrent de comprendre.
Ren : Tu vois ces fils, il doit les manipuler avec ça.
Annabel : Je me suis fait la même remarque !
La sirène dégaina alors une de ses lames et frappa. Le sang coula, un cri de douleur se fit entendre, puis des pleurs.
Annabel : Ren, elles sont vivantes !
Au même moment Clochette et Zelion arrivèrent dans une salle, la aussi une musique se fit entendre, celle de l'entrée des artistes durant la représentation d'un cirque.
Lottie, qui volait depuis quelque temps a la recherche de quelqu'un, les vit et décida de les rejoindre. Dans un piqué bien calculé elle atterrit aux pieds de Zelion.
Zelion : On en a trouvé une, c'est déjà pas mal.
Soudain les lumières s'allumèrent, laissant apparaître la salle.
Ils étaient stupéfiés, c'était un cirque, en plein milieu du château. Au milieu se trouvait une cage au fauve tandis que sur les côtés il y avait les gradins. Des trapèzes tombaient du plafond et des fils étaient tendu de part et d'autre de la pièce.
Une jeune fille leur apparut alors, en équilibre sur le fil, son ombrelle en main.
Sam : Je ne suis pas très douée pour les discours, alors passons au chose sérieuse vous voulez bien.
Elle sortie deux chakrams et les lança sur Clochette, qu'elle ne pu parer mais réussi a les esquiver de justesse.
Clochette : D'ici on ne pourra pas l'atteindre !
Zelion se tourna vers Lottie.
Zelion : Détrompes toi on pourra.
Mrs-Fatale- Cruella de Vil
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Re: Conte Macabre
Ren : Vivantes... Pauvres créatures.
Le jeune homme tendit le bras et il projeta un épais nuage légèrement bleuté en direction des marionnettes. Au bout de quelques instants leurs paupières commencèrent à se faire lourdes.
Ren : Au moins ainsi elles souffriront moins, du moins je l'espère.
Annabel acquiesça puis se jeta au coeur du groupe de jeunes filles. Elle se réceptionna habilement sur les mains, avant de se contorsionner pour éviter les premiers coup d'épée. Alors qu'elle faisait tournoyer ses tentacules pour trancher les fils qui contrôlaient les pauvres filles, la sirène se heurta à une résistance inopinée. Elle avait l'impression d'avoir frappé un mur ! L'ennemi se laissa aller à un rire dément :
Ryder : Croyais-tu vraiment pouvoir couper ces fils ? Je n'aime pas être sous-estimé ainsi, voici ta punition...
Il fit un grand mouvement avec ses bras et ses pantins fondirent tous ensemble sur la pauvre pieuvre. Elle poussa un cri de douleur alors que son sang pleuvait... Elle avait beau éviter un bon nombre d'attaques, il lui était tout bonnement impossible d'échapper à tant de lames. Ren réagit aussitôt, projetant son gaz noir et épais dans toute la zone. Privé de vision, Ryder n'eut d'autre choix que de faire reculer ses marionnettes, afin qu'elles ne se blessent pas entre elles. Lorsque la purée de pois se dissipa la capitaine et l'alchimiste se tenait debout au coeur d'un large cercle de jeunes femmes. Couverte de sang, la sirène était folle de rage. Vivantes ou pas, ces personnes constituaient un danger pour eux, alors elle ne ferait certaine pas de quartier. Un coup d'oeil à son ami lui apprit qu'il en était venu au même conclusion. La seconde suivante, ils se séparaient. Alors que si pantins fondaient sur Annabel, quatre commencèrent à tourner autour de Ren. Il esquiva les griffes de la première de justesse, en profitant pour lui tracer une profonde entaille sur toute la longueur du torse, injectant par la même tout le poison que contenait l'arme. Les chairs autour de la plaie commencèrent à noircir, tandis que le sang coulait à flot. Mais cela n'arrêta en rien la marionnette : même morte Ryder continuerais à la maîtriser. Il pivota sur lui même pour éviter de se faire empaler, avant de plonger à terre. L'épée siffla à quelques centimètres de son crâne et il effectua une roulade maladroite pour se relever. Du moins il essaya : ses pieds se prirent dans ses robes et il tomba à la renverse. Comme dans un rêve, il vit un hachoir tomber au ralenti vers sa gorge.
Venu de l'autre bout de la pièce un tentacule rouge fouetta l'air, projetant le pantin meurtrier quelques mètres plus loin. L'alchimiste en profita pour jeter un coup d'oeil du côté de son ami, et vit qu'elle avait déjà sectionné les bras de plusieurs femmes. Le sang coulait à flot, mais les marionnettes continuait d'attaquer, avec de moins en moins d'efficacité toutefois. Comprenant que le danger ne risquait pas devenir de Ren, le marionnettiste concentra toutes ses créations sur la mortelle sirène, qui dut redoubler d'effort. Grave erreur. Le guérisseur esquissa un sourire et tendit la paume vers l'ennemi. Un jet de liquide noir l'éclaboussa, recouvrant son visage d'une sorte de pâte gluante et odorante. Ryder poussa un cri en tombant à la renverse, ne comprenant pas ce qui se passait. Alors que ses pantins demeuraient inertes Annabel prit appui sur la tête des jeunes femmes et bondit. Ses longs tentacules s'aggripèrent sans mal à la balustrade du balcon et elle se hissa dessus. Lorsqu'il se débarrassa enfin du goudron qu'il avait dans les yeux, Ryder constata qu'il avait perdu. Il poussa un terrible cri d'agonie quand la pieuvre lui sectionna les mains. Pire que la douleur physique, c'était la souffrance morale qui ravageait le jeune homme : plus jamais il ne pourrait jouer avec des marionnettes. Plus jamais il ne pourrait faire ce qu'il aime... Il ne pourrait plus jamais être heureux. Le visage baigné de larmes, la poitrine agitée de spasmes, il se mit à implorer :
Ryder : Je t'en supplie, tue moi... Punis moi comme j'ai essayé de le faire, prends ma vie...
Annabel : Hahaha, mais bien sur que non ! Tu vas continuer à vivre dans la souffrance. D'ailleurs prendre des mains ne m'a pas suffi.
D'un geste presque chirurgical, la sirène amputa sa victime de ses deux pieds puis jeta son corps mutilé du haut du balcon. Il atterit lourdement sur le carrelage et un craquement immonde retentit alors que la colonne vertébrale cédait. Un hurlement inhumain résonna dans la pièce.
Annabel : Ren, je veux que tu soignes ses poignets et chevilles, je veux qu'il vive. Ajouta-t-elle, un sourire sadique sur les lèvres.
Ren : Bien.
_____________________________
Pendant ce temps, un combat étrange faisait rage dans un cirque bizarre. Plus qu'un combat c'était un véritable numéro : Clochette, Lottie et Zelion était contraint de faire des pieds et des mains pour éviter tous les chakrams que leur lançait la jeune femme, bien à l'abri sur son perchoir. Le petit singe ailé avait failli se voir couper en deux dès qu'il avait tenté de s'approcher... De plus Sam se servait de tout un réseau de fil tendu pour éviter tous les projectiles que lui lançait Zelion (notamment les chaises des gradins). Tout en les attaquant, la jeune femme s'offrait le luxe de se moquer d'eux allègrement. Plus le combat durait, plus Zelion sentait sa colère monter... Zero tapait à la porte de son esprit... De plus, son adversaire commençait à lire ses mouvements, et elle avait réussi à le toucher plusieurs fois. D'un geste de la main, il essuya la zébrure sanglante qui se découpait sur sa poitrine. Clochette n'était pas en meilleure état, et si Lottie avait pu tout esquiver, il lui était bien impossible de s'approcher de moins de six mètres. Soudain, le jeune tueur vit du coin de l’œil que son "amie" était en bien mauvaise posture... Acculée contre l'enceinte de la scène, elle ne pourrait pas esquiver la prochaine attaque. Sans prendre le temps de réfléchir, il plongea dans sa direction. Son épaule percuta violemment la petit fée qui fut projetée plusieurs mètres en arrière. Elle poussa un cri en tombant sur le sable. Mais au moins elle était saine et sauve. Elle se releva aussi rapidement que possible, un peu plus déterminée. Au moment de la collision, elle avait entendu Zelion lui murmurer un mot. "Fil". Elle combina ses kamas pour en faire une sorte de boomerang et lança l'arme dans l'air. Les lames tournoyèrent rapidement, et passèrent à quelques centimètres de Sam... Sectionnant l'un des fils, sans qu'elle ne s'en aperçoive.
Sam : Encore ratée ! Vous commencez à m'ennuyez... Lâcha-t-elle en étouffant un bâillement.
Zelion : Descends de là, qu'on s'amuse un peu tous les deux.
Sam : Rêve toujours, espèce d'abruti musculeux !
Comprenant ce que ses compagnons humains tentaient de faire, Lottie fondit sur l'équilibriste, prenant des risques insensées. Elle parvint même à éviter la mort de justesse, pour tirer violemment les cheveux de la jeune femme. Celle-ci faillit en tomber à la renverse, mais parvint à garder l'équilibre en pestant. Mais pendant ce temps, elle n'avait pas vu que Clochette avait réussi à couper un autre fil et récupérer son arme. Plus qu'un seul à couper... Elle lança directement son double kama, avec toute sa force. La fée glapit en constatant que la voltigeuse avait nonchalamment dévié l'attaque d'un simple mouvement d'ombrelle. Les lames de Clochette furent projetée de l'autre côté du cirque, bien trop loin pour qu'elle les récupère. Sans cesser de rire, Sam lança à nouveau l'un de ses disques tranchant. Cette fois-ci Clochette ne pouvait pas esquiver, elle était bien trop fatiguée et abattue. Une fraction de seconde avant l'impact, Zelion tendit le bras, ouvrit la main. Le chakra hurla en crissant contre l'acier qui composait le gantelet du boucher... La lame s'enfonça dans le metal et le cuir. De grosses gouttes rouges se mirent à couler le long du bras du jeune homme, qui décocha un sourire de dément à son adversaire.
Sam : Oh intéressant. Et tu vas tenter de le lancer maintenant ?
Zelion : Ouais. J'vais te découper le crâne, grognasse.
Sam : Comme si un chimpanzé pouvait m'atteindre. Je gage que je n'aurais même pas besoin de bouger.
Zelion arma son bras, lança et... manqua misérablement son tir. Le disque tranchant partit directement vers le plafond, manqua la jeune femme de trois bons mètres. Cette dernière éclata de rire :
Sam : Comme prévu tu as... Quoi ?!
La seconde suivante elle était en chute libre. Après avoir rebondit contre le plafond, le chakram était venu sectionner le fil sur lequel Sam se tenait... Elle n'avait même pas encore touché le sol que Zelion la saisissait à la gorge. Tout en la maintenant quelques centimètres au-dessus du sol, il approcha son visage du sien, un rictus inquiétant étirant ses lèvres. Sans départir de son sourire carnassier il lui murmura :
Zelion : Crois-moi, tu vas pas t'ennuyer.
Il lui écrasa la tête par terre, bien décider à voir de quelle couleur pouvait bien être son arrogante petite cervelle.
Le jeune homme tendit le bras et il projeta un épais nuage légèrement bleuté en direction des marionnettes. Au bout de quelques instants leurs paupières commencèrent à se faire lourdes.
Ren : Au moins ainsi elles souffriront moins, du moins je l'espère.
Annabel acquiesça puis se jeta au coeur du groupe de jeunes filles. Elle se réceptionna habilement sur les mains, avant de se contorsionner pour éviter les premiers coup d'épée. Alors qu'elle faisait tournoyer ses tentacules pour trancher les fils qui contrôlaient les pauvres filles, la sirène se heurta à une résistance inopinée. Elle avait l'impression d'avoir frappé un mur ! L'ennemi se laissa aller à un rire dément :
Ryder : Croyais-tu vraiment pouvoir couper ces fils ? Je n'aime pas être sous-estimé ainsi, voici ta punition...
Il fit un grand mouvement avec ses bras et ses pantins fondirent tous ensemble sur la pauvre pieuvre. Elle poussa un cri de douleur alors que son sang pleuvait... Elle avait beau éviter un bon nombre d'attaques, il lui était tout bonnement impossible d'échapper à tant de lames. Ren réagit aussitôt, projetant son gaz noir et épais dans toute la zone. Privé de vision, Ryder n'eut d'autre choix que de faire reculer ses marionnettes, afin qu'elles ne se blessent pas entre elles. Lorsque la purée de pois se dissipa la capitaine et l'alchimiste se tenait debout au coeur d'un large cercle de jeunes femmes. Couverte de sang, la sirène était folle de rage. Vivantes ou pas, ces personnes constituaient un danger pour eux, alors elle ne ferait certaine pas de quartier. Un coup d'oeil à son ami lui apprit qu'il en était venu au même conclusion. La seconde suivante, ils se séparaient. Alors que si pantins fondaient sur Annabel, quatre commencèrent à tourner autour de Ren. Il esquiva les griffes de la première de justesse, en profitant pour lui tracer une profonde entaille sur toute la longueur du torse, injectant par la même tout le poison que contenait l'arme. Les chairs autour de la plaie commencèrent à noircir, tandis que le sang coulait à flot. Mais cela n'arrêta en rien la marionnette : même morte Ryder continuerais à la maîtriser. Il pivota sur lui même pour éviter de se faire empaler, avant de plonger à terre. L'épée siffla à quelques centimètres de son crâne et il effectua une roulade maladroite pour se relever. Du moins il essaya : ses pieds se prirent dans ses robes et il tomba à la renverse. Comme dans un rêve, il vit un hachoir tomber au ralenti vers sa gorge.
Venu de l'autre bout de la pièce un tentacule rouge fouetta l'air, projetant le pantin meurtrier quelques mètres plus loin. L'alchimiste en profita pour jeter un coup d'oeil du côté de son ami, et vit qu'elle avait déjà sectionné les bras de plusieurs femmes. Le sang coulait à flot, mais les marionnettes continuait d'attaquer, avec de moins en moins d'efficacité toutefois. Comprenant que le danger ne risquait pas devenir de Ren, le marionnettiste concentra toutes ses créations sur la mortelle sirène, qui dut redoubler d'effort. Grave erreur. Le guérisseur esquissa un sourire et tendit la paume vers l'ennemi. Un jet de liquide noir l'éclaboussa, recouvrant son visage d'une sorte de pâte gluante et odorante. Ryder poussa un cri en tombant à la renverse, ne comprenant pas ce qui se passait. Alors que ses pantins demeuraient inertes Annabel prit appui sur la tête des jeunes femmes et bondit. Ses longs tentacules s'aggripèrent sans mal à la balustrade du balcon et elle se hissa dessus. Lorsqu'il se débarrassa enfin du goudron qu'il avait dans les yeux, Ryder constata qu'il avait perdu. Il poussa un terrible cri d'agonie quand la pieuvre lui sectionna les mains. Pire que la douleur physique, c'était la souffrance morale qui ravageait le jeune homme : plus jamais il ne pourrait jouer avec des marionnettes. Plus jamais il ne pourrait faire ce qu'il aime... Il ne pourrait plus jamais être heureux. Le visage baigné de larmes, la poitrine agitée de spasmes, il se mit à implorer :
Ryder : Je t'en supplie, tue moi... Punis moi comme j'ai essayé de le faire, prends ma vie...
Annabel : Hahaha, mais bien sur que non ! Tu vas continuer à vivre dans la souffrance. D'ailleurs prendre des mains ne m'a pas suffi.
D'un geste presque chirurgical, la sirène amputa sa victime de ses deux pieds puis jeta son corps mutilé du haut du balcon. Il atterit lourdement sur le carrelage et un craquement immonde retentit alors que la colonne vertébrale cédait. Un hurlement inhumain résonna dans la pièce.
Annabel : Ren, je veux que tu soignes ses poignets et chevilles, je veux qu'il vive. Ajouta-t-elle, un sourire sadique sur les lèvres.
Ren : Bien.
_____________________________
Pendant ce temps, un combat étrange faisait rage dans un cirque bizarre. Plus qu'un combat c'était un véritable numéro : Clochette, Lottie et Zelion était contraint de faire des pieds et des mains pour éviter tous les chakrams que leur lançait la jeune femme, bien à l'abri sur son perchoir. Le petit singe ailé avait failli se voir couper en deux dès qu'il avait tenté de s'approcher... De plus Sam se servait de tout un réseau de fil tendu pour éviter tous les projectiles que lui lançait Zelion (notamment les chaises des gradins). Tout en les attaquant, la jeune femme s'offrait le luxe de se moquer d'eux allègrement. Plus le combat durait, plus Zelion sentait sa colère monter... Zero tapait à la porte de son esprit... De plus, son adversaire commençait à lire ses mouvements, et elle avait réussi à le toucher plusieurs fois. D'un geste de la main, il essuya la zébrure sanglante qui se découpait sur sa poitrine. Clochette n'était pas en meilleure état, et si Lottie avait pu tout esquiver, il lui était bien impossible de s'approcher de moins de six mètres. Soudain, le jeune tueur vit du coin de l’œil que son "amie" était en bien mauvaise posture... Acculée contre l'enceinte de la scène, elle ne pourrait pas esquiver la prochaine attaque. Sans prendre le temps de réfléchir, il plongea dans sa direction. Son épaule percuta violemment la petit fée qui fut projetée plusieurs mètres en arrière. Elle poussa un cri en tombant sur le sable. Mais au moins elle était saine et sauve. Elle se releva aussi rapidement que possible, un peu plus déterminée. Au moment de la collision, elle avait entendu Zelion lui murmurer un mot. "Fil". Elle combina ses kamas pour en faire une sorte de boomerang et lança l'arme dans l'air. Les lames tournoyèrent rapidement, et passèrent à quelques centimètres de Sam... Sectionnant l'un des fils, sans qu'elle ne s'en aperçoive.
Sam : Encore ratée ! Vous commencez à m'ennuyez... Lâcha-t-elle en étouffant un bâillement.
Zelion : Descends de là, qu'on s'amuse un peu tous les deux.
Sam : Rêve toujours, espèce d'abruti musculeux !
Comprenant ce que ses compagnons humains tentaient de faire, Lottie fondit sur l'équilibriste, prenant des risques insensées. Elle parvint même à éviter la mort de justesse, pour tirer violemment les cheveux de la jeune femme. Celle-ci faillit en tomber à la renverse, mais parvint à garder l'équilibre en pestant. Mais pendant ce temps, elle n'avait pas vu que Clochette avait réussi à couper un autre fil et récupérer son arme. Plus qu'un seul à couper... Elle lança directement son double kama, avec toute sa force. La fée glapit en constatant que la voltigeuse avait nonchalamment dévié l'attaque d'un simple mouvement d'ombrelle. Les lames de Clochette furent projetée de l'autre côté du cirque, bien trop loin pour qu'elle les récupère. Sans cesser de rire, Sam lança à nouveau l'un de ses disques tranchant. Cette fois-ci Clochette ne pouvait pas esquiver, elle était bien trop fatiguée et abattue. Une fraction de seconde avant l'impact, Zelion tendit le bras, ouvrit la main. Le chakra hurla en crissant contre l'acier qui composait le gantelet du boucher... La lame s'enfonça dans le metal et le cuir. De grosses gouttes rouges se mirent à couler le long du bras du jeune homme, qui décocha un sourire de dément à son adversaire.
Sam : Oh intéressant. Et tu vas tenter de le lancer maintenant ?
Zelion : Ouais. J'vais te découper le crâne, grognasse.
Sam : Comme si un chimpanzé pouvait m'atteindre. Je gage que je n'aurais même pas besoin de bouger.
Zelion arma son bras, lança et... manqua misérablement son tir. Le disque tranchant partit directement vers le plafond, manqua la jeune femme de trois bons mètres. Cette dernière éclata de rire :
Sam : Comme prévu tu as... Quoi ?!
La seconde suivante elle était en chute libre. Après avoir rebondit contre le plafond, le chakram était venu sectionner le fil sur lequel Sam se tenait... Elle n'avait même pas encore touché le sol que Zelion la saisissait à la gorge. Tout en la maintenant quelques centimètres au-dessus du sol, il approcha son visage du sien, un rictus inquiétant étirant ses lèvres. Sans départir de son sourire carnassier il lui murmura :
Zelion : Crois-moi, tu vas pas t'ennuyer.
Il lui écrasa la tête par terre, bien décider à voir de quelle couleur pouvait bien être son arrogante petite cervelle.
Unholyscream- Great Old One
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Re: Conte Macabre
Cora se trouvait dans ce qu'il semblait être une salle à manger, une somptueuse table était dressée au milieu de la pièce, tandis que des nobles au vu de leurs habits étaient assis tout autour.
Le roi Beast s'installa en bout de table, sur une chaise imposante ornée de pierres précieuses. D'un geste de la main il fit signe aux gardes d'amener la Reine, un fauteuil avait été installé non loin de celui du roi.
-Prenez place votre Majesté je vous en prie.
-Pourquoi tant de gentillesse dans votre, qu'attendez vous de moi ! Cracha Cora.
-Ho une chose banale, rien de bien méchant. Que vous deveniez ma femme !
-Votre femme ? Ricana la Reine.
-Parfaitement ! Imaginez, à nous deux nous pourrions régner sur le monde entier, plus rien ne pourra nous résister et tout ces ignares vont enfin payer ! Cria le roi pris d'un excès de folie. Je pensiez que vous aimez la cruauté et la noirceur.
-J'aime cela en effet ... Mais vous avez osé toucher au plus beau joyaux que cette terre n'est jamais porté et pour ça je vous arracherais le cœur de mes mains !
-Ho oui cette chère et tendre Guinevra, vous savez je me suis beaucoup attaché à elle mais sa chair à l'air si tendre, si douce que j'ai du mal a résister. Amenez là !
A cet instant, les immenses portes qui menaient aux appartements privés s'ouvrirent, deux gardes en sortirent, ils tenaient des chaines.
Comme si ils trainaient quelques de force.
C'est a ce moment que Guinevra apparut, l'air fatigué. Elle était habillé de façon grotesque, une robe de bal rose bonbon, avec de la tulle et des fanfreluches de partout.
Jamais, au grand jamais Guinevra n'avais peu s'accoutrer d'une façon aussi ridicule, elle y avait été forcé.
-Guinevra ! Hurla Cora tout en se levant.
Mais sa tentative fut bloquée par un garde qui la fit se rasseoir de force.
-Qu'est ce que vous voulez à la fin ! Dite le moi où je vous promet qu'à la moindre opportunité je vous écrase le crâne et mes amis en feront autant !
-Haha mais quels amis ? La femme pieuvre et son équipage se fiche complétement de vous, vous inspiré la crainte et la pitié. Ria le roi.
-C'est faux ! Ils ont promis de m'aider ...
_____________________________
A quelques mètre de là, Annabel et Ren retrouvèrent enfin Zelion Clochette et Lottie. Tous étaient un peu amochés, mais ils étaient prêt a se battre une nouvelle fois.
-Où ont-ils pu amener Cora, demanda Annabel.
-... C'est le soir de la cérémonie ... Marmonna Clochette.
-Quelle cérémonie ?
-La mariage ! Il avait tout prévu depuis le début !
-Je comprend mieux, il s'est servi de Guinevra comme un appât vivant. En réalité la personne qu'il veut c'est Cora, renchérît Ren.
-La salle du banquet est droit devant, c'est la que tout doit se passer, cria la fée.
-Alors allons y !
A l'autre bout du couloir, les bruits de pas devenaient de plus en plus audibles. Le groupe fît alors une entrée fracassante dans la salle de réception.
Cora était assise en bout de table, retenu par le roi Beast et en bas de l'escalier se trouvait la dite Guinevra aux mains de deux gardes.
-Ho mais vos amis sont pile a l'heure pour le banquet ! Mes amis, la moisson été excellente cette année.
Les domestiques apportèrent alors des plats sur la table, surmontés de cloches. Quand ils les soulevèrent, un vent glacial souffla. L'écœurement se vit sur le visage du groupe, même Zelion n'y était pas insensible. Car des ces assiettes se trouvaient des têtes et des membres ... humain ! Les invités se ruèrent dessus tel des animaux sauvages.
-Attendez ! Ricana le Roi. Pourquoi se contenter de si peu, quand on a de la chair fraiche ...
C'est alors que les domestiques et les invités se tournèrent. Leurs vêtement et leur peaux étaient ensanglantés, on pouvait même distinguer des morceaux de chairs ici et là, dans leurs yeux plus une once d'humanité d'était présente.
Ils étaient retombé à l'état sauvage et le Roi les aidait tel un guide spirituel.
Annabel qui était la plus rapide c'était rué en avant, toutes lames sorties afin d'atteindre Beast ou au mieux se rapprocher de lui. Donnant un coup de sabre aux lanières qui retenaient Cora, la libérant.
Les deux capitaines étaient face au Roi, un combat pour le moins mortel était sur le point de débuter.
De leur côté Clochette Zelion et Ren avaient dégainé leurs armes et avaient portaient la première offensive sur la horde cannibale, Le bouché somnambule les écrasait sous sa masse imposante. L'alchimiste quand a lui avait sorti sa serpe les paralysants quand elle Clochette ses kamas tranché leur tranchait la peau comme du beurre.
Guinevra qui regardait le combat, imprégnait tout les mouvements qu'elle voyait, elle réussi a se libérer grâce a Lottie qui s'était jetée sur les gardes. Elle attrapa alors son livre que Beast gardait précieusement. Elle en fit sortir une lame et se joignit au combat, appliquant les mêmes mouvements de Ren, sous ses yeux stupéfaits.
De l'autre côté de la pièce, une aura de puissance pouvait se faire sentir, Lottie avait rejoint sa maitresse afin de lui prêter main forte. Tandis que Annabel s'était armé de ses sabres, elle se jeta à l'assaut de Beast qui réussit à éviter ses lames avec aisance.
-Vous croyez m'impressionner ? Ria le roi.
-On verra !
Cora sortit alors ses gants, Annabel ne l'avait jamais vu sans, ni personne d'autre d'ailleurs. Et c'est avec stupeur que le Reine dévoila des ongles aussi long et fin que des griffes, avec un vernis de couleur de noir.
-Nous vous y trompez pas, se sont des faux. Mais j'utilise un produit très spécial, un produit qui les rend incassable et aussi dur que de la pierre.
Elle se mis alors que côté d'Annabel et toutes deux se comprirent en un regarde. Il fallait tuer le Roi.
Le roi Beast s'installa en bout de table, sur une chaise imposante ornée de pierres précieuses. D'un geste de la main il fit signe aux gardes d'amener la Reine, un fauteuil avait été installé non loin de celui du roi.
-Prenez place votre Majesté je vous en prie.
-Pourquoi tant de gentillesse dans votre, qu'attendez vous de moi ! Cracha Cora.
-Ho une chose banale, rien de bien méchant. Que vous deveniez ma femme !
-Votre femme ? Ricana la Reine.
-Parfaitement ! Imaginez, à nous deux nous pourrions régner sur le monde entier, plus rien ne pourra nous résister et tout ces ignares vont enfin payer ! Cria le roi pris d'un excès de folie. Je pensiez que vous aimez la cruauté et la noirceur.
-J'aime cela en effet ... Mais vous avez osé toucher au plus beau joyaux que cette terre n'est jamais porté et pour ça je vous arracherais le cœur de mes mains !
-Ho oui cette chère et tendre Guinevra, vous savez je me suis beaucoup attaché à elle mais sa chair à l'air si tendre, si douce que j'ai du mal a résister. Amenez là !
A cet instant, les immenses portes qui menaient aux appartements privés s'ouvrirent, deux gardes en sortirent, ils tenaient des chaines.
Comme si ils trainaient quelques de force.
C'est a ce moment que Guinevra apparut, l'air fatigué. Elle était habillé de façon grotesque, une robe de bal rose bonbon, avec de la tulle et des fanfreluches de partout.
Jamais, au grand jamais Guinevra n'avais peu s'accoutrer d'une façon aussi ridicule, elle y avait été forcé.
-Guinevra ! Hurla Cora tout en se levant.
Mais sa tentative fut bloquée par un garde qui la fit se rasseoir de force.
-Qu'est ce que vous voulez à la fin ! Dite le moi où je vous promet qu'à la moindre opportunité je vous écrase le crâne et mes amis en feront autant !
-Haha mais quels amis ? La femme pieuvre et son équipage se fiche complétement de vous, vous inspiré la crainte et la pitié. Ria le roi.
-C'est faux ! Ils ont promis de m'aider ...
_____________________________
A quelques mètre de là, Annabel et Ren retrouvèrent enfin Zelion Clochette et Lottie. Tous étaient un peu amochés, mais ils étaient prêt a se battre une nouvelle fois.
-Où ont-ils pu amener Cora, demanda Annabel.
-... C'est le soir de la cérémonie ... Marmonna Clochette.
-Quelle cérémonie ?
-La mariage ! Il avait tout prévu depuis le début !
-Je comprend mieux, il s'est servi de Guinevra comme un appât vivant. En réalité la personne qu'il veut c'est Cora, renchérît Ren.
-La salle du banquet est droit devant, c'est la que tout doit se passer, cria la fée.
-Alors allons y !
A l'autre bout du couloir, les bruits de pas devenaient de plus en plus audibles. Le groupe fît alors une entrée fracassante dans la salle de réception.
Cora était assise en bout de table, retenu par le roi Beast et en bas de l'escalier se trouvait la dite Guinevra aux mains de deux gardes.
-Ho mais vos amis sont pile a l'heure pour le banquet ! Mes amis, la moisson été excellente cette année.
Les domestiques apportèrent alors des plats sur la table, surmontés de cloches. Quand ils les soulevèrent, un vent glacial souffla. L'écœurement se vit sur le visage du groupe, même Zelion n'y était pas insensible. Car des ces assiettes se trouvaient des têtes et des membres ... humain ! Les invités se ruèrent dessus tel des animaux sauvages.
-Attendez ! Ricana le Roi. Pourquoi se contenter de si peu, quand on a de la chair fraiche ...
C'est alors que les domestiques et les invités se tournèrent. Leurs vêtement et leur peaux étaient ensanglantés, on pouvait même distinguer des morceaux de chairs ici et là, dans leurs yeux plus une once d'humanité d'était présente.
Ils étaient retombé à l'état sauvage et le Roi les aidait tel un guide spirituel.
Annabel qui était la plus rapide c'était rué en avant, toutes lames sorties afin d'atteindre Beast ou au mieux se rapprocher de lui. Donnant un coup de sabre aux lanières qui retenaient Cora, la libérant.
Les deux capitaines étaient face au Roi, un combat pour le moins mortel était sur le point de débuter.
De leur côté Clochette Zelion et Ren avaient dégainé leurs armes et avaient portaient la première offensive sur la horde cannibale, Le bouché somnambule les écrasait sous sa masse imposante. L'alchimiste quand a lui avait sorti sa serpe les paralysants quand elle Clochette ses kamas tranché leur tranchait la peau comme du beurre.
Guinevra qui regardait le combat, imprégnait tout les mouvements qu'elle voyait, elle réussi a se libérer grâce a Lottie qui s'était jetée sur les gardes. Elle attrapa alors son livre que Beast gardait précieusement. Elle en fit sortir une lame et se joignit au combat, appliquant les mêmes mouvements de Ren, sous ses yeux stupéfaits.
De l'autre côté de la pièce, une aura de puissance pouvait se faire sentir, Lottie avait rejoint sa maitresse afin de lui prêter main forte. Tandis que Annabel s'était armé de ses sabres, elle se jeta à l'assaut de Beast qui réussit à éviter ses lames avec aisance.
-Vous croyez m'impressionner ? Ria le roi.
-On verra !
Cora sortit alors ses gants, Annabel ne l'avait jamais vu sans, ni personne d'autre d'ailleurs. Et c'est avec stupeur que le Reine dévoila des ongles aussi long et fin que des griffes, avec un vernis de couleur de noir.
-Nous vous y trompez pas, se sont des faux. Mais j'utilise un produit très spécial, un produit qui les rend incassable et aussi dur que de la pierre.
Elle se mis alors que côté d'Annabel et toutes deux se comprirent en un regarde. Il fallait tuer le Roi.
Mrs-Fatale- Cruella de Vil
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