Fêtes et jours fériés au Japon
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Fêtes et jours fériés au Japon
EN COURS DE CREATION, MERCI DE NE PAS POSTER ENCORE. ^^ (et ni lire d'ailleurs, je dois encore mettre des textes, sources, images, donc revenez dans une heure ou deux ) C'est juste qu'il arrive que mon pc bug et je voudrais pas tout recommencer
NP: Je me demandais comment les japonais faisait pour survivre avec uniquement la golden Week comme vacances..J'ai trouvé!
Le Japon est un des pays au monde à posséder le plus de fêtes (matsuri) et de jours fériés (15 jours fériés). Ils proviennent pour la plupart des rites des deux grandes croyances japonaises que sont le shintoïsme et le bouddhisme au Japon.
Si un jour férié tombe un dimanche, le lundi suivant est chômé.
Janvier
1 Ganjitsu (元日), Le Jour de l'An
6 : Dezomeshiki, La parade du Nouvel an (Tōkyō)
7 : Usokae, Echange de Bouvreuils (Dazaifu)
7 : Nanakusa (七草)
9 ~ 11 : Toka Ebisu Festival (十日戎) (Ōsaka)
11 : Kagami biraki (鏡開き)
2e lundi de janvier : Seijin no Hi (成人の日), Le jour de l'accession à la majorité
15 : Koshōgatsu (小正月)
15 : Sagichō (左義長)
15 : Yamayaki, Fête du feu de l'herbe (Nara)
Février
Début février : Festival de la neige de Sapporo (Sapporo)
3 ou 4 : Setsubun (節分), Fête du lancer de haricots
3 ou 4 : Festival des lanternes (Nara)
11 : Kenkoku Kinenbi (建国記念の日), L'anniversaire de la fondation de l'État
14 février : Saint-Valentin, ce n'est pas un jour férié mais ce jour là, les filles offrent du chocolat aux garçons qui répondent le 14 mars de la même manière.
3e samedi : Saidai-ji Eyo matsuri, Fête de l'homme nu (Saidai-ji (Okayama))
Mars
1er ~ 14 : Omizu-tori, Fête du puisage (Tōdai-ji, Nara)
3 : Hina Matsuri, Fête des poupées
13 : Kasuga Shrine Festival (Nara)
14 mars : White Day, les garçons offrent du chocolat aux filles en réponse à la Saint-Valentin
19, 20 ou 21 : Shunbun no Hi, Le jour de l'équinoxe de printemps
Avril
8 : Hana matsuri, Fête des fleurs
14 et 15 : Takayama matsuri, Défilé de chars décorés (Takayama, préfecture de Gifu)
14 et 15 : Yayoi matsuri, Défilé de chars décorés (Nikkō)
29 : Shōwa no Hi, L’anniversaire de l’empereur Shōwa
Mai
3 : Kempō Kinenbi (憲法記念日), La commémoration de la constitution
3 et 4 : Hakata Dontaku matsuri (Fukuoka)
[b]3 ~ 5 : Hamamatsu matsuri, Fête du Cerf-volant (Hamamatsu)
4 : Midori no Hi (みどりの日), Fête de la nature
5 : Kodomo no Hi (こどもの日), Le jour des enfants
Samedi et dimanche précédent le 15 des années impaires : Kanda matsuri (Tōkyō)
15 : Aoi Matsuri (葵祭り), Festival de la rose trémière (Kyōto)
17 et 18 : Tosho-gu Grand Festival (Nikko)
3e week-end de mai : Sanja Matsuri (Tōkyō)
3e dimanche de mai : Mifune matsuri (Kyōto)
Juin
1er : Koromogae, changement de garde-robe.
10 et 16, une année sur deux : Sanno matsuri (Tōkyō)
14 : Fête de la plantation du riz (Ōsaka)
15 : Chagu-chagu Umakko, Fête du cheval (Morioka)[/b]
NP: Je me demandais comment les japonais faisait pour survivre avec uniquement la golden Week comme vacances..J'ai trouvé!
Le Japon est un des pays au monde à posséder le plus de fêtes (matsuri) et de jours fériés (15 jours fériés). Ils proviennent pour la plupart des rites des deux grandes croyances japonaises que sont le shintoïsme et le bouddhisme au Japon.
Si un jour férié tombe un dimanche, le lundi suivant est chômé.
Janvier
1 Ganjitsu (元日), Le Jour de l'An
- Spoiler:
- Le Nouvel An japonais, oshōgatsu (お正月) ou ganjitsu (元日), est célébré depuis des siècles et a ses propres coutumes. C'est l'une des fêtes les plus importantes de l'année et qui dure plusieurs jours. De nos jours, les Japonais prennent des congés du 1er au 5 janvier (parfois même à partir du 27 ou 28 décembre pour les préparatifs du réveillon), et en profitent parfois pour partir en voyage à l'étranger.
Autrefois, au même titre que le Nouvel An chinois, coréen et vietnamien, il était basé sur le calendrier chinois et était fêté au début du printemps. Depuis 1873, le Japon fonctionne sur le système du calendrier grégorien et le premier janvier est devenu le jour officiel du Nouvel An au Japon.
Signification et pratiques
Les Japonais aiment commencer l'année nouvelle sur de bonnes résolutions. Pour cela, ils pratiquent un grand nettoyage appelé ōsōji (大掃除) les derniers jours de décembre et qui fait office de rite de purification de la maison. On change le papier des shōji, on remplace les objets abîmés, on aère les tatami. Ils doivent aussi avoir liquidé les affaires en cours et réglé leurs dettes avant d'entamer l'ōmisoka, le réveillon du 31 décembre. Il est généralement de mise de faire preuve d'optimisme et de bonne humeur.
On décore ensuite la porte des maisons avec un kadomatsu (門松) et un shimenawa (標縄). On dépose également une offrande dans le tokonoma (床の間) de la maison surmonté d'un shimenawa : des gâteaux de riz empilés appelés kagami mochi (鏡餅), généralement au nombre de deux plus une petite orange amère appelée daidai (橙).
Visite au temple
Il est coutume le 1er janvier, souvent dès minuit suite à l'ōmisoka, de se rendre au sanctuaire shinto, ou au temple bouddhiste, pour le hatsumōde (初詣), première visite au temple. On y boit le toso (屠蘇), premier sake de l'année, préparé avec des herbes médicinales et censé garantir bonne santé pour l'année. On se rend aussi au temple pour prier et pour tirer les prédictions (お神籤, omikuji) de la nouvelle année.
Une attention particulière est également portée au premier lever de soleil de l'année, le hatsuhinode (初日の出).
Vœux et étrennes
Traditionnellement, on rend des visites de politesse à la famille et aux amis, et l'on donne des étrennes aux enfants, appelées otoshidama (お年玉), coutume qui vient de Chine. Autrefois on montrait également sa reconnaissance à son maître ou son seigneur.
Il est aussi coutume de déposer sous l'oreiller des enfants une image du Takarabune, le navire Sept Divinités du Bonheur, pour qu'ils fassent de beaux rêves.
Les vœux se souhaitent en disant « yoi o-toshi o » (よいおとしを,litt. « bonne année ») jusqu'au 31 décembre, « akemashite omedetō » (あけましておめでとう, litt. « félicitations à l'aube [de cette nouvelle année] ») à partir du 1er janvier. On souhaite également ses vœux par cartes postales appelées nengajō (年賀状,litt. « carte de félicitations de l'année »), envoyées afin qu'elles arrivent le 1er janvier.
Jeux et divertissements
Cerfs-volants du Nouvel AnLes filles jouent au volant avec des raquettes, les garçons avec des cerfs-volants.
On joue également à un jeu de cartes dit « des cents poèmes », appelé karuta (かるた), en famille ou avec des amis.
Cuisine
Pour le réveillon, l'ōmisoka, on mange une soupe chaude accompagnée de soba appelées kake (dettes), ce qui symbolise que l'on a payé toutes ses dettes de l'année.
Pendant les premiers jours de l'année, la tradition veut que l'on ne fasse rien, même la cuisine. Les mères de famille préparent alors les plats à l'avance et les conservent dans des sortes de boîtes à bentō appelées jûbako prévues à cet effet. Ce sont les osechi-ryōri (御節料理). On déguste également le zōni (雑煮), un bouillon qui se mange traditionnellement avec des baguettes de saule non laquées et qui se constitue de mochi, légumes et sauce soja ou miso blanc. Il est également coutume de préparer du mochi en famille.
Autrefois, on confectionnait également des galettes de riz pilé qui pouvaient se conserver plusieurs semaines. Même lorsqu'elles deviennent très dures, elles peuvent ramollir si on les grille et sont alors mangées dans une soupe avec un peu de sauce soja, mais cela ne constitue pas un plat gastronomiquement intéressant. De nos jours, les gens les achètent toutes prêtes en magasin mais on peut encore en trouver qui sont faites maison, notamment à la campagne.
6 : Dezomeshiki, La parade du Nouvel an (Tōkyō)
- Spoiler:
- La parade du nouvel an (出初式, dezomeshiki), qui a lieu le 6 janvier, est une ancienne fête japonaise où, dans chaque grande ville, les pompiers se réunissent pour montrer les anciennes comme les nouvelles techniques utilisées contre les incendies.
7 : Usokae, Echange de Bouvreuils (Dazaifu)
- Spoiler:
- Cette fête se tient dans un sanctuaire dédié à Sugawara no Michizane (845 - 903), familièrement surnommé Tenjin-sama. Le sanctuaire de Daizaifu Tenmangu a été construit à l'endroit exact où mourut Michizane. Les personnes participant au festival reçoivent des statuettes en bois en forme de bouvreuil (uso en japonais), petit oiseau sensé apporter la chance et réputé pour être le messager de Tenjin-sama. De telles statuettes sont également en vente dans les sanctuaires de Yushima Tenjin et de Kameido Tenjin à Tokyo où l'on voit en début d'année de longues files pour s'en procurer.
Sugawara no Michizane était un lettré, poète et politicien de l'époque Heian. Il est invoqué pour bénir les études. C'était un homme honnête, qui ne disait jamais de mensonges, et l'origine de la fête Usokae viendrait du fait que uso signifie en japonais aussi bien "mensonge" que "bouvreuil", kae signifiant "changer". Tout le monde est amené à mentir, que ce soit intentionnel ou non, et pour échanger les mensonges proférés dans l'année écoulée en vérités, les gens amènent leur statuette de l'année précédente pour être échangée contre une nouvelle.
Ils se rassemblent au sanctuaire, se congratulent mutuellement et aux mots de « Venez ! Echangeons ! » se passent leurs bouvreuils de bois. Mais ce qui est vraiment recherché parmi les innombrables statuettes est le bouvreuil doré qui assurera une année de bonheur à celui qui le recevra.
Cet évènement coïncidant avec le début de la période de examens, de nombreux étudiants viennent depuis ces dernières année au sanctuaire pour acheter des statuettes afin que leurs rêves de réussite devienne réalité.
Le soir même du festival, un feu est allumé au sanctuaire Daizaifu Tenmangu pour éloigner les mauvais esprits. C'est l'un des trois plus grands festivals du feu du Japon. Toute l'enceinte est enveloppée de flammes et de fumée, offrant un spectacle grandiose qui mérite d'être vu.
7 : Nanakusa (七草)
- Spoiler:
- La fête des sept herbes (七草の節句, nanakusa no sekku) est une très ancienne coutume japonaise qui consiste à manger un kayu aux sept-herbes (七草粥, nanakusa-gayu) le 7 janvier (Jinjitsu).
Les nanakusa sont sept herbes sauvages comestibles de printemps. Traditionnellement, ce sont :
Œnanthe (seri, Oenanthe javanica)
Bourse-à-pasteur (nazuna, Capsella bursa-pastoris)
Gnaphalium (gogyo, Gnaphalium affine)
Mouron des oiseaux (hakobera, Stellaria media)
Lampsane commune (hotokenoza, Lapsana apogonoides)
Navet (suzuna)
Daikon (suzushiro, Raphanus sativus var. longipinnatus)
Il existe de nombreuses variantes.
Le matin du 7 janvier, ou la veille, on place les nanakusa, la spatule à riz, et/ou un mortier sur la planche à découper et, en faisant face à la direction de la chance, on chante "Avant que les oiseaux du continent s'envolent vers le Japon" en hachant menu les herbes. Ce chant varie aussi.
9 ~ 11 : Toka Ebisu Festival (十日戎) (Ōsaka)
- Spoiler:
- Au Japon il existe une sorte de rivalité entre les deux très grandes villes que sont Tokyo et Osaka (un peu comme la rivalité entre Paris et Marseille en France). En effet, si Tokyo est bien la capitale politique du Japon, Osaka en est celle des affaires ; il existe même un dicton japonais mentionnant que "si tu as le sens des affaires, tu proviens sûrement d'Osaka".
C'est donc presque tout naturellement que chaque année se tient à Osaka, du 9 au 11 janvier, le "Toka Ebisu Matsuri", un festival en l'honneur du kami Ebisu (dieu des affaires et de la prospérité). Le lieu le plus fréquenté du festival est le temple Amagasaki Ebisu où les gens se rassemblent pour prier pour que la nouvelle année qui vient de débuter leur soit prospère. De nombreux objets dont la vocation est d'attirer la chance sont vendus lors de ce festival, en particulier les good luck bamboo (bambou de la chance), vendus par les fuku-musume (filles porte-bonheur, cf image). Les fuku-musume sont choisies sur audition chaque année parmi 3000 prétendantes au titre.
Sur les trois jours de festivités, le 10 janvier est le jour le plus animé, avec le traditionnel défilé de "palanquins porte bonheur" et les spectacles des geisha (chant, danse...).
Ce festival existe depuis l'époque Edo (17-19ème siècle), lorsque Osaka commença à devenir une ville commerciale importante. Il est également l'occasion pour les étrangers de découvrir de nombreux costumes traditionnels japonais, notamment les kimono portés par les geisha et les fuku-musume.
11 : Kagami biraki (鏡開き)
- Spoiler:
- Fêté le 11 janvier au Japon, le Kagami Biraki signifie « briser le miroir ».
Lors de cette cérémonie, les participants échangent des mochi appelés Kagami mochi (鏡餅) qui représentent le miroir dans lequel ils doivent se regarder pour faire un point sur l'année écoulée.
2e lundi de janvier : Seijin no Hi (成人の日), Le jour de l'accession à la majorité
- Spoiler:
- Seijin shiki (成人式) est la cérémonie japonaise de la majorité civile. Elle a lieu annuellement le jour de la majorité ((成人の日, seijin no hi), le deuxième lundi du mois de janvier. Les festivités incluses dans la cérémonie se tiennent dans les bureaux locaux ou préfectoraux avec la participation de la famille et des amis de la personne concernée.
Histoire
Cette cérémonie fut mise en place en 1948, quand le seijin no hi eut lieu le 15 janvier. En 1999, en conséquence du Happī Mandē Seido (ハッピーマンデー制度 : décision du gouvernement japonais de redéfinir le calendrier des jours fériés) ; il fut décidé d'installer cette cérémonie le second lundi du mois de janvier.
Pratique
L'âge de la majorité au Japon est de 20 ans. La cérémonie a lieu le matin dans des bureaux locaux ou préfectoraux où tous les jeunes concernés sont réunis, après un discours des représentants des officiels, ils reçoivent des présents.
La plupart des femmes célébrant cet événement portent un furisode (sorte de kimono) et des zōri. Après la cérémonie, les jeunes sortent le soir même ensemble ou vont boire, ainsi il n'est pas rare de les voir déambuler la nuit suivante dans les trains.
15 : Koshōgatsu (小正月)
- Spoiler:
- recherche en cours
15 : Sagichō (左義長)
- Spoiler:
- Un Sagicho est un char composé de troncs de pins et d'un cône de paille fraîche tressée de 2 mètres de haut. Il est surmonté d'un mât en bambou de 3 mètres décoré de centaines de bandelettes de papier rouge. Au centre du char se trouve l'image de l'animal de l'année, selon le zodiaque asiatique, fabriquée avec des produits de la mer et des céréales. Les villes et villages présents à ce festival ne reculent devant aucune dépense et rivalisent d'imagination pour produire de magnifiques chars.
Le festival Sagicho a apparemment eu lieu pour la première fois au 16e siècle. Une nouvelle population venue s'installer dans la région aurait été tellement impressionnée par un festival se déroulant en avril au sanctuaire Himure Hachimangu et impliquant de gigantesques torches en pin, qu'elle aurait décidé d'organiser une fête encore plus grandiose. Ceci explique pourquoi ce festival a lieu à la mi-mars, alors que la Sagicho Matsuri signifie festival du feu pour la nouvelle année.
Autour de midi, une dizaine de chars Sagicho sont rassemblés au sanctuaire Himure Hachimangu, où un concours est organisé pour déterminer lequel est le plus beau. Puis les chars défilent dans la ville au cri de « Cho yare, yare yare ! ». Les personnes portant des mikoshi, ou sanctuaires portables, sont appelées les odoriko, et même les hommes sont abondamment maquillés. Le seigneur de guerre de l'époque des Provinces combattantes, Oda Nobunaga(1534-1582), avait, dit-on, coutume de se maquiller et de danser lorsqu'il organisait de grandioses festivals Sagicho pour le Nouvel An.
Le lendemain, les chars Sagicho défilent encore jusqu'à la fin de l'après-midi, puis sont rassemblés de nouveau au sanctuaire où on les met en feu pour terminer le festival.
15 : Yamayaki, Fête du feu de l'herbe (Nara)
- Spoiler:
- Culminant à 342 mètres au-dessus de la mer, le mont Wakakusayama, également appelé mont Mikasayama, est un ancien volcan dont les versants sont entièrement enflammés lors de célébration de début d'année, le deuxième dimanche de janvier.
A l'origine de ce festival, on trouverait une querelle sur les limites entre le temple Kofuku-ji, situé dans le quartier de Nobori Oji-cho à Nara et le temple Todai-ji, célèbre pour sa grande statue de Bouddha, situé lui dans le quartier de Zoshi-cho, toujours à Nara. La dispute prit tant d'ampleur qu'un médiateur fut nommé en 1760, lequel décida pour la résoudre de mettre le feu au mont Wakakusayama, au centre du conflit. Mais selon d'autres explications, la montagne était traditionnellement incendiée pour faire fuir les ours sauvages et exterminer les insectes nuisibles qui s'y trouvaient.
Pour ce festival, une torche est allumée au feu sacré du sanctuaire de Kasuga Taisha, puis emmenée dans un petit sanctuaire au pied de la colline, suivie par une procession de moines bouddhistes. Tout d'abord, le feu est mis aux herbes par des représentants des temples de Kofuku-ji et Todai-ji, ainsi que du sanctuaire de Kasuga Taisha. Puis 200 feux d'artifice sont lancés pendant les 30 mn où la colline brûle. Bien évidemment, les pompiers sont présents pour surveiller le bon déroulement de l'incendie.
Ce spectacle grandiose peut être vu de toutes les villes environnantes, mais c'est de Nara, qui fait face à la colline, que l'on a la meilleure vue. Toutefois, les meilleures places sont très recherchées et il est conseillé de venir tôt. Mais n'oubliez pas que l'hiver est froid et que vous devez vous munir de vêtements chauds et, si vous le pouvez, de jumelles pour mieux jouir du spectacle. L'accès au mont Wakasukayama est bien sûr interdit durant la fête, mais il est également fermé la plupart du temps pour protéger l'herbe. Ce n'est qu'à certaines périodes au printemps et à l'automne que l'on peut le gravir.
Février
Début février : Festival de la neige de Sapporo (Sapporo)
- Spoiler:
- Le festival de la neige de Sapporo (さっぽろ雪祭り, Sapporo yuki matsuri) est un évènement qui a lieu début février chaque année depuis 1950 dans trois sites : le parc Ōdōri, Susukino, et à la base des forces japonaises d'autodéfense de Makomanai. Les principales attractions sont des sculptures de neige de plus ou moins grandes dimensions, mais des statues de glace sont aussi exposées sur le site de Susukino.
Cette manifestation attire des visiteurs non seulement de Hokkaidō, mais aussi de tout le Japon et même de l'étranger. En 2005 elle a réuni 2,19 millions de visiteurs pendant huit jours.
Histoire
Le premier festival a vu le jour en 1950, à l'initiative de la municipalité et du syndicat de tourisme de Sapporo[1]. Le quotidien Hokkai Times (dont la publication s'est arrêtée en 1998) s'est aussi beaucoup impliqué. Auparavant, plusieurs fêtes avaient rythmé la saison d'hiver à Sapporo, mais elles avaient été interrompues pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'idée de former un festival autour de statues de neige s'inspire d'un festival de ce type qui était organisé depuis 1935 à l'école primaire Kitatemiya d'Otaru.
Lors du premier festival de la neige six statues de neige furent réalisées par les élèves des collèges et des lycées. Les Chemins de fer nationaux confectionnèrent aussi leurs propres sculptures de neige devant la gare de Sapporo.
Parmi les autres attractions, on peut citer le concours de chansons, de tumbling, de modern western square dance (quadrille), des spectacles, des courses de traineaux à chiens, une parade à ski, une projection de cinéma (dont Ginrei no hate de de Senkichi Taniguchi). Le square dance fut annulé au bout de trente minutes, car les danseurs dérapaient sur le verglas. De la même façon, la projection de cinéma fut interrompue par l'effondrement de l'écran poussé par des piétons dérapant sur le verglas. Mais le succès fut tel que l'on décida de renouveler le festival l'année suivante.
Croissance
Les premières sculptures de neige étaient limitées en hauteur à sept mètres, mais en 1953, pour le quatrième festival, le Lycée industriel de Sapporo à Hokkaïdo construisit une sculpture nommée Shôten, d'une hauteur de quinze mètres. Sa conception reposait sur une technique de voûte utilisant les blocs de neige comme des pierres de construction, et comme de grandes quantités de neige étaient nécessaires, la ville de Sapporo fournit des camions et des bulldozers. Ce fut le point de départ des sculptures géantes actuelles requérant l'utilisation de moyens mécanisés.
En 1954 le cinquième festival inaugura les sculptures construites par de simples citoyens. En 1955 la diversité des participants s'accrut avec l'ajout des sculptures des forces d'autodéfense, des sociétés de négoce (ja), et des annexes de la mairie.
En 1959 les touristes non-hokkaïdoites commencèrent à affluer. En 1972, l'année des Jeux olympiques de Sapporo, le festival de la neige fut l'attraction du monde entier et ce fut le début des visites de touristes étrangers.
À partir de 1974 un concours international de sculptures de neige permit à des villes étrangères de participer.
En 1981 le festival de la glace de Susukino débuta sous la forme d'un évènement indépendant, mais il rejoignit l'organisation du festival de la neige en 1983.
Le parc Nakajima de l'arrondissement Chūō-ku devint en 1990 le quatrième site de la fête, avant d'être supprimé en 1993. La raison la plus fréquemment invoquée pour justifier cette suppression est le manque d'attractivité des sculptures de neige principalement confectionnées par les simples citoyens, dont trop peu étaient de grande taille.
Participation des Forces d'autodéfense
Indépendamment du festival de la neige, les militaires de la base des Forces d'autodéfense de Makomanai avaient l'habitude de construire des sculptures de neige en tant que divertissement ou en tant qu'entraînement pour se familiariser avec la neige. En 1955 les Forces d'autodéfense construisirent leur première sculpture de neige au parc Ōdori, mais c'est en 1963 qu'ils ouvrirent au public les portes de la base de Makomanai qui devint ainsi un site du festival de la neige à part entière, intégré officiellement à l'organisation du festival en 1965.
En mettant à la disposition du festival d'impressionnants moyens humains et techniques, les Forces d'autodéfense, qui amélioraient sans cesse leurs techniques, devinrent bientôt un acteur incontournable du festival, au point que l'on pouvait dire que les sculptures géantes, lorsqu'elles n'étaient pas construites par elles, l'étaient grâce à leur collaboration.
En 2001, à cause de la loi d'organisation du dispositif anti-terroriste, la participation des forces d'autodéfense commença à diminuer, ce que la ville de Sapporo compensa par un recrutement de bénévoles. À l'heure actuelle, même des bénévoles non-hokkaïdoites viennent se mettre à la disposition du festival. Mais les bénévoles étant par nature une main d'œuvre instable, le problème de la transmission des techniques de construction des sculptures de neige se pose.
Caractéristiques
Ōdori
Dans chaque espace on trouve une sculpture géante de 40 m de large, une ou deux sculptures moyennes, et une dizaine de petites sculptures de 2 m de côté. Les petites sculptures sont faites non seulement par les habitants de Sapporo, mais aussi par des participants venus de tout le Japon, par exemple les militaires américains de la base de Misawa (département d'Aomori). Et dans le Jujitchōme (onzième chō) le concours international accueille les sculptures des participants étrangers, à commencer par la ville jumelée Portland.
Susukino
Le site s'étend au sud de la gare de Sapporo entre les rues Shijō et Shichijō. Les rues sont piétonnes durant toute la durée du festival. Bien que patronné par un comité indépendant, le festival de la glace fait partie du festival de la neige. Comme son nom l'indique le cœur du festival est constitué par des statues de glace, parmi lesquelles on trouve les réalisations des cuisiniers des hôtels environnant, spécialistes des décorations de table sculptées dans des légumes ou de la glace.
Makomanai
Les sculptures ont un caractère ludique avec des représentations de personnages de dessins animés et des toboggans. Néanmoins à cause de la loi organisant le dispositif anti-terroriste, la participation des Forces d’autodéfense doit diminuer et le site de Makomanai sera fermé en 2006. Le site de remplacement n’est pas connu.
3 ou 4 : Setsubun (節分), Fête du lancer de haricots
- Spoiler:
- Setsubun est une fête nationale japonaise non chômée qui célèbre l'arrivée du printemps selon l'ancien calendrier lunaire (calendrier agricole d'origine chinoise). De nos jours, elle est célébrée le 3 février de chaque année. Elle est aussi très aisément appelée la fête du lancer de haricots
Origine
Oni chassé par des jets de haricots (détail), HokusaiSetsubun désigne littéralement les nœuds du bambou qui séparent chaque section du tronc. Ces sections symbolisant chacune une saison, le setsubun est le moment charnière du passage d'une saison à l'autre. Il existait donc autrefois quatre fêtes de setsubun, dont seule celle du « commencement du printemps » (立春, risshun), est encore célébrée de nos jours.
Cette célébration, d'origine chinoise, pénétra au Japon aux environs du VIIIe siècle (Période Nara). À l'origine, setsubun était une cérémonie d'exorcisation qui, à partir de la période Heian (IXe siècle-XIIe siècle), fut célébrée de deux manières différentes. D'une part, elle devint une grande fête de palais, où les nobles chassaient à l'arc les mauvais esprits, et d'autre part, une fête religieuse, où les mêmes mauvais esprits étaient alors exorcisés à l'aide de haricots de soja (大豆, daizu). Il faut attendre la période Muromachi, pour voir les deux cérémonies fusionner à nouveau. Ce n'est qu'à partir de la période Edo que la fête de setsubun se démocratise et prend une forme proche de celle qui est pratiquée de nos jours.
Cérémonie moderne
À la maison
De nos jours, la tradition la plus connue de setsubun, est le mame-maki (豆撒き, mame-maki). Il s'agit de lancer (撒く, maku, « semer ») des graines de haricots (豆, mame) grillés par la fenêtre des maisons en criant alternativement « Oni wa soto ! Fuku wa uchi ! » (鬼は外 ! 福は内 !, « Oni wa soto ! Fuku wa uchi ! »?), ce qui signifie « Dehors les démons ! Dedans le bonheur ! ». Il s'agit donc de faire fuir les forces néfastes incarnées par les oni (démons) qui cherchent à envahir le foyer à chaque nouvelle année et d'attirer la bonne fortune dans la maison.
Une autre tradition veut que l'on mange un long maki appelé ehōmaki en un seul morceau, dans la direction ehō (恵方) afin d'être heureux le reste de l'année. Ehō est la direction annuelle d'eto (干支), qui représente les douze signes du zodiaque chinois.
3 ou 4 : Festival des lanternes (Nara)
- Spoiler:
- Trois fois par an, les 3 000 lanternes du sanctuaire Kasuga Taisha sont illuminées entre 18h30 et 21h00, le 3 décembre et les 14 et 15 août. Cet évènement se perpétue depuis plus de 800 ans. Les lanternes sont des dons de citoyens ordinaires, à l'exception d'une poignée d'entre elles qui sont dédiées à la mémoire de samurai ayant guerroyé à l'époque Sengoku (époque des provinces en guerre, du 15e au 18e siècle). La douce lueur des bougies renvoie à une époque où l'électricité n'existait pas et offre une atmosphère empreinte de mysticisme. Le reflet des flammes à la surface de la rivière et le rouge vermillon des bâtiments du temple renforce cette sérénité et cette harmonie.
Il existe deux types de lanternes : les lanternes de pierre dans le jardin et les lanternes suspendues dans les corridors. Les premières sont ornées de bandes de papier japonais sur lesquelles les fidèles inscrivent leurs vœux ; elles sont allumées par les participants au festival. Les secondes offrent une grande variété de design. Traditionnellement, les lanternes étaient allumées tous les soirs et le nombre de lanternes allumées correspondait au nombre de vœux faits ce jour-là.
Le 3 février marque la transition entre l'hiver et le printemps, connue sous le nom de setsubun et donnant prétexte à de nombreuses festivités dans les sanctuaires du pays, notamment par la vente dès le matin de haricots qui seront lancés le soir, de porte-bonheur et d'images votives à l'effigie du cheval.
Lors du festival se déroulant l'été au Kasuga Taisha, on peut également admirer le spectacle de danseurs traditionnels vêtus de kimonos anciens.
11 : Kenkoku Kinenbi (建国記念の日), L'anniversaire de la fondation de l'État
- Spoiler:
- Le Kenkoku Kinenbi célèbre l’anniversaire de l'État japonais. Elle a lieu tous les ans le 11 février. C’est un jour férié, reporté au lendemain si ce jour tombe un dimanche, conformément à la loi.
Cette fête, dont l’origine remonte aux débuts de l'histoire du Japon, commèmore la fondation de la nation et de la lignée impériale par le premier empereur cité par la tradition, Jinmu tennô. Les historiens ignorent toujours pourquoi cette fondation a été fixée au 11 février de l'an 660 avant Jésus-Christ.
Autrefois appelée Kigen-setsu (紀元節, jour de l’Empire), cette journée fut officiellement instituée en 1872 puis supprimée après la Seconde Guerre mondiale. Les hasards de l'histoire firent que le 11 février fut le jour où le général américain Douglas MacArthur proposa la première version de la Constitution du Japon.
Cette fête fut réintroduite dans le calendrier officiel en 1966, étant toujours officieusement fêtée par les Japonais. Elle est l’occasion de pavoiser les bâtiments et de réfléchir sur son appartenance à la Nation.
14 février : Saint-Valentin, ce n'est pas un jour férié mais ce jour là, les filles offrent du chocolat aux garçons qui répondent le 14 mars de la même manière.
- Spoiler:
- Au Japon, cette pratique est une obligation pour beaucoup de femmes, notamment les employées de bureau, qui doivent offrir des chocolats à tous leurs collègues masculins, parfois à un coût très élevé ; ces chocolats sont d'ailleurs appelés giri choko (義理チョコ), c'est-à-dire « chocolats d'obligation ». Le 14 mars est appelé white day (le jour blanc), c’est un phénomène commercial créé au Japon et repris par la Corée du Sud, Taiwan et Hong Kong. À cette date les hommes sont censés offrir un linge (ou d' autres cadeaux) blanc à celles qui leur ont offert des chocolats. La jeune fille peut exiger à cette occasion un cadeau dont la valeur est trois fois supérieure à la valeur des chocolats offerts un mois plus tôt.
3e samedi : Saidai-ji Eyo matsuri, Fête de l'homme nu (Saidai-ji (Okayama))
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- C'est l'un des festivals les plus originaux du Japon où 900 hommes revêtus seulement de pagnes luttent âprement pour s'approprier des bâtons sacrés de 4 cm de diamètre et de 20 cm de long, les shingi, lancés dans la foule par un prêtre d'une fenêtre de sanctuaire. Quiconque parvient à récupérer un shingi et à l'enfoncer dans une boîte de bois située en hauteur et remplie de riz, appelée masu, est appelé le Chanceux et est béni pour une année pleine de bonheur. D'autres porte-bonheurs, environ une centaine, comme des faisceaux de saules, sont lancés dans la foule, et il n'est pas facile de les récupérer.
L'origine de ce festival remonte à environ 500 ans lorsque les fidèles se battaient pour recevoir des talismans de papier, appelés go-o, lancés par le prêtre. Ces talismans étaient le témoignage de l'achèvement des pratiques ascétiques de Nouvel An par les prêtres. La croyance que ces morceaux de papier apportaient la chance à ceux qui les récupéraient a fait augmenter le nombre de participants d'année en année. Mais comme le papier se déchirait facilement, ils ont été remplacés par les amulettes en bois (ofuda) que l'on connaît aujourd'hui.
Une foule d'homme quasiment nus envahissent les abords du temple en criant. Bien que ce festival se déroule en hiver, la ferveur de ces hommes attendant impatiemment est intense et ils sont aspergés d'eau. A minuit précisément, toutes les lumières sont éteintes en même temps et les bâtons sacrés sont jetés dans la foule. S'ensuit alors une véritable mêlée pour s'en emparer. Mais même si quelqu'un est assez chanceux pour pouvoir les empoigner, il sont rapidement arrachés par d'autres, comme dans un match de rugby. De nombreux spectateurs viennent voir les participants s'affronter et ressentir les frissons et l'excitation de l'action. Toutefois, si vous souhaitez voir le spectacle en toute sécurité, des sièges sont disponibles (ces places sont payantes).
La veille de cet événement, à 18h00, les garçons des écoles primaires font eux aussi leur Hadaka Matsuri pour des gâteaux de riz et de petits cadeaux.
Mars
1er ~ 14 : Omizu-tori, Fête du puisage (Tōdai-ji, Nara)
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- Durant 14 jours, des moines du temple Todaiji, célèbre pour sa gigantesque statue du Bouddha, confessent leurs fautes devant la statue de Kannon aux 11 visages se trouvant dans bâtiment du Nigatsu-do et prient pour la paix dans le monde et la prospérité des récoltes. Ce rituel, appelé Shuni-e, est immuable depuis 752.
Tous les soirs au coucher du soleil a lieu un rituel impressionnant, le Otaimatsu. Des moines courent sur les coursives du Nigatsu-do en agitant de gigantesques torches de conifères au-dessus de la foule. Suivant la coutume, recevoir des braises sur soi protège des êtres et évènements maléfiques.
La cérémonie de Omizutori proprement dite se déroule dans la nuit du 12 au 13 mars (plus exactement à 2h00 du matin). Les moines vont en procession puiser de l'eau dans un puits au pied du temple, sensée ne jaillir qu'une fois par an, puis en font offrande à Kannon, puis au public. Cette eau est réputée pour avoir des vertus curatives contre les maladies. On dit qu'elle parvient au temple après avoir circulé 10 jours sous la ville de Obama dans la préfecture de Fukui. D'ailleurs, le 2 mars a lieu la cérémonie de Omizuokuri dans le temple de Jingu-ji (préfecture de Fukui) pour assister au départ de l'eau sacrée.
Durant l'offrande, l'eau qui a été puisée est versée dans deux récipients, l'un contenant de l'eau de l'année précédente et l'autre l'eau mélangée de toutes les cérémonies depuis leur origine il y a plus de 1200 ans !
3 : Hina Matsuri, Fête des poupées
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- Hina Matsuri (雛祭り, litt. « fête des poupées ») est une fête qui a lieu au Japon le 3 mars, jour consacré aux petites filles.
Les jours précédents le 3 mars, les petites filles japonaises exposent de précieuses poupées posées sur des petites estrades à plusieurs niveaux. Ces poupées spéciales, qui se transmettent de génération en génération, sont rangées dans un carton tout le reste de l'année. Elles représentent des personnages de la cour impériale de l'ère Heian (平安時代).
Disposition des poupées
Sur le niveau le plus haut, on trouve l'empereur (お内裏さま, O-Dairi-sama) et l'impératrice (お雛さま, O-Hina-sama) ; un paravent doré fait souvent office d'arrière-plan.
Sur le second niveau sont disposées 3 dames de cour (三人官女, San-nin kanjo) portant des flacons de saké.
Cinq musiciens (五人囃し, Go-nin bayashi), dont un chanteur, se tiennent sur la troisième marche.
Sur les trois niveaux inférieurs sont présents divers personnages, comme des chars à bœufs. La quatrième étagère inclut souvent deux ministres (大臣, Daijin) : le ministre de gauche (左大臣, Sadaijin?) et le ministre de droite (右大臣, Udaijin).
Ceci est la disposition la plus complète, comme sur la photographie. Cependant on peut se contenter d'un ensemble plus simple, avec seulement le couple impérial. À défaut de poupées, on peut même représenter un couple en origamis.
Origine et tradition
Impératrice et son costume de l'ère HeianCette fête remonte à l'époque Heian. Les poupées étaient supposées protéger des mauvais esprits. Pour célébrer hina matsuri, on boit traditionnellement du amazake, boisson peu alcoolisée à base de riz, et on mange des hina arare, biscuits à base de riz, et des sushis. Selon la croyance traditionnelle, il faut ranger les poupées le soir du 3 mars, sans quoi la fille de la maison ne pourra pas se marier pendant un an. Cette fête est célébrée dans la plupart des foyers, qu'il y ait une fille non mariée ou non.
13 : Kasuga Shrine Festival (Nara)
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- Le festival du sanctuaire de Kasuga est l'un des trois grands festivals impériaux. Son cérémonial aurait commencé sous le règne de l'empereur Montoku (milieu du 9e siècle). Un émissaire de l'Empereur est envoyé pour faire des offrandes à la divinité tutélaire du lieu et l'inviter à un partage. De nombreuses cérémonies shintô se déroulent ce jour là, et des processions et des danses très anciennes peuvent être admirées dans le courant de la journée.
14 mars : White Day, les garçons offrent du chocolat aux filles en réponse à la Saint-Valentin
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- Le White Day (ホワイトデー, howaito dē) est un événement apparu au Japon en 1980. Il est aussi présent en Corée du Sud et à Taïwan.
Cette fête est célébrée le 14 mars, un mois après la Saint-Valentin. Au cours de celle-ci, les hommes offrent à leur petites amies ou à leurs collègues féminines un cadeau en remerciement des chocolats offerts pour la Saint-Valentin par ces dernières. Les giri-choco (義理チョコ), étant le nom donné aux chocolats que l'on offre par politesse, et non pas pour répondre aux sentiments. Les giri-choco sont donc destinés aux femmes que l'on remercie par "obligation", giri signifiant "obligation" en japonais. Il est donc à proscrire d'employer le mot giri-choco pour l'élue de son cœur.
Le cadeau offert est censé être d'une valeur 3 fois plus importante que le cadeau reçu, d'où l'appellation sanbai-gaeshi (3倍返し, « triple retour »). C'est pour cela que certains Japonais commencent à refuser poliment les chocolats qui leurs sont offerts.
Il y a beaucoup de théories sur l'origine du White Day. L'une d'elle raconte qu'en 1965 un fabricant de guimauves a proposé aux hommes de « rembourser » les chocolats et les autres cadeaux qu'ils recevaient le jour de la Saint-Valentin en offrant à leur tour des guimauves. A l'origine le nom de cette journée était d'ailleurs le Marshmallow Day.
Peu après les industries ont réalisé qu'elles pouvaient gagner de l'argent grâce à cette tradition, en proposant aux hommes d'acheter du chocolat blanc. À l'origine, le cadeau offert par les hommes était donc blanc, ce qui explique le nom de cette journée. Actuellement les tendances ont changé et les cadeaux actuels sont plus souvent de la lingerie ou des bijoux.
Pour les adolescents, il est d'usage d'offrir un ruban blanc à l'élue de leur cœur, même si celle-ci ne leur a pas donné de chocolats. Si l'intéressée, à la fin du White Day (ou St White), l'a noué (où que ce soit : poignet, sac, cheveux) cela veut dire qu'elle a les mêmes sentiments amoureux que celui qui le lui a offert.
19, 20 ou 21 : Shunbun no Hi, Le jour de l'équinoxe de printemps
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- Aujourd'hui, c'est le jour de l'équinoxe de Printemps qui est également un jour férié au Japon, destiné à célébrer la nature et l'amour des êtres vivants (plantes y compris!). A cette époque, beaucoup de sectes bouddhistes notamment, célèbrent la venue du printemps. Beaucoup de familles visitent les tombes de leurs ancêtres, les nettoyent, y déposent des fleurs, etc.
Cette année le jour de l'équinoxe coïncide avec le début officiel de la saison des cerisiers. En effet, chaque année l'Agence Nationale de Météorologie (気象庁) et l'ensemble de la population japonaise suivent le sakura zensen (桜前線, front des fleurs de cerisier). Tous les soirs, les on peut suivre les prévisions dans le bulletin météorologique du journal télévisé. La floraison commence à Okinawa en janvier et atteint en général Kyōto et Tōkyō à la fin du mois de mars ou en début d'avril. Puis, elle progresse vers le nord pour atteindre Hokkaidō quelques semaines plus tard.
Cette année, à cause de l'hiver particulèrement doux, la floraison commence plus tôt sur Tokyo...elle était initialement prévue dimanche (18 mars), mais un regain de froid l'a retardée et l'Agence nationale a du revoir ses prévisions (la honte!) pour le 21 mars.
Les Japonais sont très attentifs à ces prévisions, car la saison des cerisiers est synonyme pour eux de promenades dans les parcs, les autels et les temples en famille ou entre amis pour "contempler les fleurs" (花見, hanami). Les festivals du hanami célèbrent la beauté des cerisiers en fleurs et sont, pour beaucoup, une occasion de se reposer et de profiter du paysage.
Avril
8 : Hana matsuri, Fête des fleurs
- Spoiler:
- L'Hana Matsuri (花祭り, Hana Matsuri « la fête des fleurs » et l'anniversaire de Bouddha) est une fête bouddhiste se déroulant le 8 avril. Durant toute la journée, dans tous les temples bouddhistes du Japon, on verse sur les images ou statuettes de Bouddha un thé sucré que l'on nomme Amacha ou alors une boisson appelée Amazake.
14 et 15 : Takayama matsuri, Défilé de chars décorés (Takayama, préfecture de Gifu)
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- Recherche en cours
14 et 15 : Yayoi matsuri, Défilé de chars décorés (Nikkō)
- Spoiler:
- Recherche en cours
29 : Shōwa no Hi, L’anniversaire de l’empereur Shōwa
- Spoiler:
- C'est le jour anniversaire de l’empereur Shōwa (Hirohito), né le 29 avril 1901, qui fut le dernier empereur du Japon (de 1926 à 1989). Le 29 avril fut déclaré, à sa montée sur le trône en 1926, « journée verte » en souvenir de son attachement à la nature.
Depuis 2007, cette journée est décalée au 4 mai, et le 29 avril est dédié à la mémoire de Hirohito (Showa Tenno de son nom posthume).
C’est aussi le début de la « Golden Week », une semaine pendant laquelle la plupart des Japonais sont en vacances. Ce jour est férié.
Mai
3 : Kempō Kinenbi (憲法記念日), La commémoration de la constitution
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- La Kenpō Kinen Bi est la fête annuelle de la constitution du Japon de 1947 au Japon.
Elle est fêtée lors de la Golden Week, le 3 mai.
Pour cette occasion la Diète nationale (Parlement), située à Tōkyō dans le quartier de Kasumigaseki, est exceptionnellement ouverte au public.
Ce jour les Japonais ont pour coutume de faire un vœux pour la prospérité du pays.
3 et 4 : Hakata Dontaku matsuri (Fukuoka)
- Spoiler:
- Pendant les vacances de « Golden Week », ce carnaval populaire investit les rues de Fukuoka. Plus de 12 000 personnes participent à la parade de chars et de chevaux portant des symboles de dieux légendaires. Cette parade est dirigée par trois divinités traditionnelles, du haut de leur cheval. Des scènes accueillent des spectacles traditionnels. Les 3 et 5 mai, la ville toute entière est en fête. Un événement à ne pas manquer.
[b]3 ~ 5 : Hamamatsu matsuri, Fête du Cerf-volant (Hamamatsu)
- Spoiler:
- Vous pourrez voir 150 cerfs-volants géants sur la plage, mais aussi dans le ciel... si le vent est de la partie
La nuit, des chars sculptés provenant de chaques quartiers défilent dans les rues de la ville, accompagnés de leurs habitants en tenues de fête, ainsi que de musiques festives.
4 : Midori no Hi (みどりの日), Fête de la nature
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- Midori no Hi est une fête nationale japonaise.
Le 29 avril était le jour de l'anniversaire de l'ancien empereur Hirohito (Shōwa), né en 1901. Ce jour est donc férié depuis la montée de l'empereur sur le trône en 1926. A sa mort en 1989, personne ne voulant perdre une journée de vacances et particulièrement celle qui marque le début de la Semaine d'or, la journée fut déclarée Journée Verte (Midori no Hi) en commémoration de l'empereur Hirohito.
Depuis 2007, cette fête de la verdure est célébrée le 4 mai et la fête du 29 avril est maintenant entièrement dédiée à la mémoire de l'empereur Shōwa et s'appelle Shōwa no Hi (昭和の日).
5 : Kodomo no Hi (こどもの日), Le jour des enfants
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- Kodomo no hi (こどもの日, lit. « journée des enfants ») est un jour férié au Japon. Cette ancienne fête, originellement appelée tango no sekku (端午の節句), clôt la Golden Week le 5 mai. Elle célèbre les enfants, et plus particulièrement les garçons, dans tout le Japon et est entourée de nombreux rites et symboles.
Histoire de tango no sekku
Tout d'abord, un peu « d'étymologie » :
Le kanji tan (端) a pour sens « début », « premier », « commencement ».
Le kanji uma/go (午) signifie « cheval ». Il est également le signe astrologique chinois du cheval.
Le tango renvoie donc au « premier jour du mois du cheval » (que l'on peut faire correspondre au mois de mai) du calendrier lunaire chinois. Il se peut que le choix de la date du 5 mai soit dû à un homophone du mot go en Japonais qui peut aussi signifier « cinq » lorsqu'il s'écrit ainsi (五).
Cette fête d'origine chinoise fut introduite à la Cour impériale pendant l'époque de Nara (VIIIe siècle) en même temps que les autres sekku (節句, festivals de saisons) et marque le début de l'été.
Dans l'ancien temps, ce festival était consacré aux iris, d'où son autre appellation de shōbu no sekku (菖蒲の節句, festival des iris). Le tango était un jour important pendant lequel se déroulaient des rituels purificatoires destinés à écarter les catastrophes. Ce jour-là, à la Cour comme dans le peuple, on accrochait des feuilles de shōbu (菖蒲, calamus, de la famille des iris) et de yomogi (ヨモギ, armoise commune) aux avant-toits des maisons. À la Cour, on suspendait également aux piliers des kusudama (くす玉, couronnes d'herbes médicinales) où étaient entremêlés notamment de l'armoise et de l'iris et desquels pendaient de longs fils de cinq couleurs, symboles de longévité. On se livrait à des jeux à caractère héroïque comme tirer à l'arc à cheval ou organiser des courses de chevaux. Les vassaux se ceignaient également de couronnes d'iris. Dans le peuple, on organisait des jeux de tir à l'arc équipe contre équipe qui eurent cours jusqu'à l'époque Edo pendant laquelle ils furent interdits car considérés comme dangereux.
C'est entre l'époque de Kamakura et l'ère Edo que tango no sekku (端午の節句) fut popularisée en tant que fête des garçons.
Pendant la période de Kamakura, les rites du tango tombent progressivement en désuétude à la Cour. Cependant, les buke (familles de samouraïs) se montrent de plus en plus disposées à accorder une grande importance à cette journée pendant laquelle les jeunes garçons se voient remis des éléments d'armure. Cette pratique tient probablement son existence du fait que le mot shōbu désignant l'iris (菖蒲) est homophone avec shōbu (尚武) qui signifie, lui, « esprit chevaleresque », « valeurs militaires ». C'est aussi à partir de cette époque que se répand parmi le peuple la tradition du shoubu-yu (bains d'iris), le saké d'acores, etc.
C'est à l'époque Edo, à l'entrée dans une société de buke, que le tango prend une dimension importante. Le bakufu (gouvernement militaire), les daimyō (seigneurs) et les hatamoto (vassaux directs du shogun) se devaient de se rendre au palais d'Edo en grande pompe pour adresser un compliment au shogun et lui apporter des présents.
En 1948, année de la loi sur les jours fériés, tango no sekku devient la fête nationale qui est connue actuellement et est rebaptisé kodomo no hi (こどもの日, le jour des enfants).
Les festivités de kodomo no hi
KoinoboriMême si cette fête est de nos jours consacrée à tous les enfants, elle reste encore ancrée dans la tradition et dans son histoire et célèbre toujours plus particulièrement les garçons. On suspend encore des feuilles de shōbu et de yomogi aux portes des maisons pour conjurer le mauvais sort. Tous les enfants prennent des shōbu-yu (bains d'iris). Ils ont parfois même le droit de boire du saké aromatisé à l'iris. Ils peuvent aussi déguster des pâtisseries traditionnelles préparées pour l'occasion telles que les kashiwa-mochi (かしわ餅) et les chimaki (ちまき). De nos jours, les enfants ne reçoivent plus d'armures de samouraï mais les familles ayant des garçons exposent une gogatsu ningyō (五月人形, poupée de mai) dans le tokonoma (床の間, sorte d'alcôve) de la maison.
Cette fête est également liée à la carpe koï, qui en est devenu le principal symbole, par le biais d'une légende chinoise. Selon la légende, les carpes du fleuve jaune, après avoir remonté le fleuve, s'envoleraient vers le ciel en se transformant en dragons. Cette légende serait à l'origine des koi-nobori (鯉幟 lit. « bannière carpe »), des manches à air en forme de carpes koï, qui représentent plus généralement la force et la persévérance du fait qu'elles remontent à contre-courant les rivières et cascades[1]. Ces bannières sont accrochées le long de perches en bambou. La première et la plus large, magoi (真鯉), est noire et représente le père ; la deuxième, higoi (緋鯉), est rouge et représente la mère, puis l'on ajoute une carpe pour chaque enfant de la famille. Parfois, on suspend aussi des rubans rouges et blancs ou une manche à air multicolore symbolisant les flots des rivières.
Tous ces rites symboliques permettent de souhaiter bonheur et santé aux enfants. Chacun représente la purification, la croissance, la force et le courage, et la persévérance. Des qualités que l'on espère particulièrement pour les garçons puisque cette fête leur était initialement destinée, les filles ayant leur propre fête le 3 mars, pour Hina Matsuri (ひな祭り, la fête des poupées).
Samedi et dimanche précédent le 15 des années impaires : Kanda matsuri (Tōkyō)
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- Recherche en cours
15 : Aoi Matsuri (葵祭り), Festival de la rose trémière (Kyōto)
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- Le festival Aoi (葵祭り, Aoi Matsuri) est un des trois importants festivals de Kyōto et se déroule le 15 mai.
Ce festival est également connu comme le Festival Kamo, et est a lieu aux sanctuaires Kamigamo et Shimogamo (voir Kamo-jinja). L'origine du festival remonte à la période de l'empereur Kimmei (il y a approximativement 1 400 ans). Les récoltes ne donnaient pas satisfaction, et cela fut vécu comme une malédiction de l'esprit Kamo. Un cheval fut équipé pour courir avec des cloches, et les moissons purent être abondantes.
Cette tradition se perpétue encore aujourd'hui. Le nom du festival d'Aoi provient de la tradition d'offrir des géraniums (aoi) aux dieux/esprits, et à décorer les temples, les participants et les chariots de bœuf avec des feuilles de géranium.
17 et 18 : Tosho-gu Grand Festival (Nikko)
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- Recherche en cours sur cette histoire de 1000 samurais...
3e week-end de mai : Sanja Matsuri (Tōkyō)
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- Le Sanja Matsuri (三社祭) est l'un des trois grands festivals de shinto à Tokyo, avec le Kanda Matsuri et Sannō Matsuri. On le considère comme le plus coloré et le plus animé. Le festival est tenu en l'honneur de Hinokuma Hamanari, Hinokuma Takenari et de Hajino Nakatomo, les trois hommes qui ont fondé le Sensō-ji. Sanja Matsuri est tenu le troisième week-end de chaque mois de mai au sanctuaire Kannon d'Asakusa (Sensō-ji) . Ses parades les plus célèbres tournent autour de trois mikoshi (châsse portable), des musiques et des danses traditionnelles agrémentent le festival. Durant les trois jours, le festival attire entre 1,5 et 2 millions de visiteurs, Japonais ou touristes étrangers[2].
Histoire
Comme beaucoup de festivals japonais, Sanja Matsuri est avant tout une fête religieuse. C'est un long week-end de festivités shinto qui est consacré aux kamis de trois hommes. La coutume raconte que le 17 mai 628, deux frères pêcheurs Hinokuma Hamanari et Hinokuma Takenari ont trouvé une statuette du Bodhisattva de la Miséricorde (la déesse Kannon, Avalokiteśvara en sanskrit) dans les mailles d'un filet de pêche dans un affluent de la Sumida-gawa, la rivière Miyato. Le troisième homme, un riche propriétaire appelé Hajino Nakatomo, ayant entendu parlé de la découverte, a appelé les frères à se convertir au bouddhisme. Les trois hommes ont alors consacré leurs vies à la foi bouddhiste et ont dédié à la statue un petit temple. Ce temple est maintenant connu sous le nom de Sensō-ji, le temple le plus ancien de Tokyo où se trouve actuellement la statue de Kannon.
De nombreux aspects du Sanja Matsuri remontent au VIIe siècle. La forme actuelle de la fête a été établie au cours de l'Époque d'Edo. En 1649, le shogun Iemitsu Tokugawa a ordonné la construction du temple d'Asakusa, un sanctuaire shinto consacré aux trois kamis. L'existence de ce sanctuaire a consolidé l'importance du festival de même que son organisation et sa forme actuelles.
Description de l’événement
Musiciens paradant à travers Asakusa durant le Sanja MatsuriL'atmosphère qui entoure Asakusa pendant le week-end du festival est chargée en énergie. Les gens inondent continuellement les rues entourant le Sensō-ji, les sifflements, les chants et les taiko peuvent être entendus dans tout l'arrondissement Taitō.
Les principales attractions du festival sont les mikoshi qui apparaissent le troisième et le dernier jour du festival. Ces trois autels de bois peint en vernis noir, ont été construits pour imiter les versions du temple d'Asakusa. Chaque mikoshi est décoré avec des sculptures et des feuilles d'or, un mikoshi pèse approximativement une tonne et coûte quarante millions de yens. Ils sont constitués de quatre longs poteaux attachés ensemble avec des cordes, et il faut la force de quarante personnes pour le porter. Tout au long de la journée, environ 500 personnes se relayent pour porter chaque autel.
À chaque passage des châsses, de nombreuses personnes entourent ces derniers. Les mikoshi sont portés de manière énergique. Cette action est censée intensifier la puissance du kami qui se trouve dans l’autel et permet ainsi d’accorder la chance à ceux qui se trouvent à proximité. Des porteurs agitent des branches de pin sacré, le sakaki (en) et récitent des prières, on se lave ainsi des salissures du monde terrestre. Il est coutume de voir une personne se poster sur le mikoshi criant pour diriger les personnes portant le tombeau. En dehors des trois mikoshi. Il y a approximativement une centaine d’autres plus petits qui défilent le samedi. Ce sont principalement des femmes et des enfants qui se chargent de les porter.
Jour après jour
Des musiciens portés à Nakamise-dōri un dimanche soirEn dehors de la partie festivité, Sanja Matsuri commence le jeudi par une importante cérémonie religieuse. Cette cérémonie exige qu’un prêtre du sanctuaire d'Asakusa effectue un rituel appelé koshin qui déplace les kamis des trois hommes conservés pieusement au sanctuaire d'Asakusa vers les mikoshi[6]. En ouvrant les petites portes situées sur chaque mikoshi (l'intérieur est caché au public par un petit rideau en coton), les trois kamis sont invités dans les autels miniatures où ils résideront pour la durée du festival.
Le festival commence le vendredi avec le Daigyōretsu (大行列, litt « le grand défilé »). Le cortège descend la rue Yanagi vers Nakamise-dōri et jusqu'au sanctuaire d'Asakusa. Les participants se parent de vêtements somptueux : danseurs, musiciens, artistes, geishas et fonctionnaires municipaux qui portent pour l'occasion le hakama. En soirée, six mikoshi paradent dans les rues portés par une douzaine de personnes.
Le jour suivant, samedi, environ cent mikoshi des 44 quartiers d'Asakusa se rassemblent à Kaminarimon. Ensuite, ils passent par Nakamise-dōri et s'arrêtent à Hōzōmon pour montrer leur marque de respect à Kannon, la déesse de la Miséricorde. Ensuite, les mikoshi sont portés au sanctuaire d'Asakusa où les prêtres shinto les bénissent et les purifient pour l'année à venir. Quand la cérémonie religieuse est terminée, ils défilent dans les différents quartiers.
Les événements les plus importants de Sanja Matsuri ont lieu le dimanche suivant. Le cortège des trois mikoshi commence leur marche vers Nakamise-dōri en passant par Kaminarimon tôt le matin. Le dernier jour du festival, les mikoshi sont fractionnés afin que les kamis visitent et accordent la bénédiction à chacun des 44 quartiers d'Asakusa. À la tombée de la nuit, les trois kamis retrouvent leurs chemins vers le sanctuaire d'Asakusa.
Autres attractions
Des yakuzas exhibant leurs tatouagesEn plus des événements traditionnels, au cours du Sanja Matsuri, les spectateurs peuvent assister à d’autres événements . De nombreux petits stands de nourriture sont érigés dans les abords pour le week-end entier. Les membres des yakuzas profitent de l’occasion pour exhiber fièrement leurs irezumi (tatouages recouvrant entièrement le corps), bien que ce spectacle puisse paraître indécent, (dans la mesure où les yakuzas sont parés d’un drapé en guise de slip qui laissent entrevoir le postérieur), ces derniers font partie intégrante des festivités et ne choquent personne.
Le samedi et le dimanche de 13 h à 15 h les meilleures geishas du Japon se parent de leur vêtement traditionnel que l’on peut admirer au second étage de l’Asakusa Kenban. Ces exécutions exigent l’achat d’un billet[2]. Le samedi après-midi, les membres du Nihon Taiko Dojo, une académie de taiko de Tokyo, exécutent des spectacles de musiques traditionnelles près du sanctuaire d'Asakusa. On peut également assister à des démonstrations de yabusame et parfois même de combat de sumo.
Programme des festivités
Horaire Évènement Description Localisation
Preparation, jeudi
7 h Transfert des kami du sanctuaire d'Asakusa Le prêtre déplace le kami du sanctuaire d'Asakusa au mikoshi respectif Sanctuaire d'Asakusa
1er jour, vendredi
13 h Le Daigyōretsu commence Grand défilé impliquant de nombreuses personnes la rue Yanagi et Nakamise-dōri
14 h 20 Danse de Binzasara Danse traditionnelle de prière pour la prospérité et la bonne moisson Haiden (hall du sanctuaire d'Asakusa)
15 h Danse de Binzasara Danse traditionnelle de prière pour la prospérité et la bonne moisson Kaguraden (pavillon du sanctuaire d'Asakusa )
2e jour, samedi
12 h 30 Départ des mikoshi Environ 100 mikoshi des 44 quartiers d'Asakusa commencent leurs parades à travers la ville Sanctuaire d'Asakusa
3e jour, dimanche
6 h Départ des trois mikoshi les trois mikoshi partent d'Asakusa et commencent leurs parades dans les quartiers Sanctuaire d'Asakusa
20 h Retour des kami dans le sanctuaire Après avoir visité les quartiers d'Asakusa, les kami retournent dans le temple Sanctuaire d'Asakusa
3e dimanche de mai : Mifune matsuri (Kyōto)
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- MIFUNE MATSURI ( 3 éme Samedi de Mai ) :**
Voici l'un des spectacles les plus étonnants de la capitale Impériale. Replongeant dans l'âge d'or de la capitale, trente bateaux de la période Heian descendent la rivière Oi dans le quartier d'Arashiyama. Chargés de personnages en costumes, on peut y reconnaître la noblesse en costume de cour, et de superbes kimonos.
Trois bateaux impériaux ( Mifune ) ouvrent le cortège. Le premier transporte des acteurs qui jouent une pièce du théâtre Noh, en alternance avec des lectures de poésie chinoises et japonaises. Le deuxième bateau est lui rempli de musiciens qui jouent le Gagaku, musique de la Cour Impériale. Il est orné d'un d'un dragon à sa proue. Il est suivi du troisième bateau, qui lui arbore un phénix. Il transporte des prêtres et des Miko ( officiantes des sanctuaires Shintô ).
Le cortège part vers 13 H 30 de Nakanoshima, et descend la rivière lentement. On peut louer soi-même un petit bateau pour suivre la procession, ou s'installer le long de la rive dans des auberges où l'on peut assister au défilé avec une tasse de thé. La lenteur de la procession vous permettra ainsi de profiter de chaque détail, et de réaliser de superbes photos
Juin
1er : Koromogae, changement de garde-robe.
- Spoiler:
- Dans de nombreuses institutions japonaises (écoles, entreprises, administrations), le Koromogae (衣替え) marque le changement d'uniforme des habits d'hiver pour ceux d'été et réciproquement.
Cette coutume japonaise remonte à l'époque de Heian (784-1185). À cette époque, le Koromogae était pratiqué aux mois d'avril, mai, août, septembre et octobre. A partir de l'époque d'Edo (1603-1867), le nombre de Koromogae fut réduit à deux, en avril et en octobre.
De nos jours au Japon, le Koromogae se déroule le 1er juin et le 1er octobre. Il se caractérise chez les employés (salaryman) au changement de chemises manches longues / courtes.
La date de cet événement est toutefois ajustée en fonction des régions et lorsque les températures sont éloignées des normales saisonnières. Le climat d'Hokkaido est par exemple beaucoup plus froid que celui de Kyushu.
10 et 16, une année sur deux : Sanno matsuri (Tōkyō)
14 : Fête de la plantation du riz (Ōsaka)
15 : Chagu-chagu Umakko, Fête du cheval (Morioka)[/b]
Re: Fêtes et jours fériés au Japon
Neko a écrit:
Le Japon est un des pays au monde à posséder le plus de fêtes (matsuri) et de jours fériés (15 jours fériés). Ils proviennent pour la plupart des rites des deux grandes croyances japonaises que sont le shintoïsme et le bouddhisme au Japon.
Désolé Neko, mais je ne suis pas trop d'accord avec ton affirmation. Je dirais qu'elle reflète plutôt des fêtes culturelles de nos jours, bien que l'aspect traditionnelles/rites religieux soit encore présents chez certaines d'elles (fêtes)
Neko a écrit:
Setsubun est une fête nationale japonaise non chômée qui célèbre l'arrivée du printemps selon l'ancien calendrier lunaire (calendrier agricole d'origine chinoise). De nos jours, elle est célébrée le 3 février de chaque année. Elle est aussi très aisément appelée la fête du lancer de haricots
Origine
Les fameuses graines de Soja
- Spoiler:
Neko a écrit:
À la maison
De nos jours, la tradition la plus connue de setsubun, est le mame-maki (豆撒き, mame-maki). Il s'agit de lancer (撒く, maku, « semer ») des graines de haricots (豆, mame) grillés par la fenêtre des maisons en criant alternativement « Oni wa soto ! Fuku wa uchi ! » (鬼は外 ! 福は内 !, « Oni wa soto ! Fuku wa uchi ! »?), ce qui signifie « Dehors les démons ! Dedans le bonheur ! ». Il s'agit donc de faire fuir les forces néfastes incarnées par les oni (démons) qui cherchent à envahir le foyer à chaque nouvelle année et d'attirer la bonne fortune dans la maison.
On doit mettre un nombre, et c'est celui qui correspond à notre nombre d'année =). Aussi, tout bon setsuboniste se doit de manger des makisushis
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Yep et après avoir fait ça, tu peux manger tes graines et tes sushis si tu veux. Pour les graines, faut toutes les manger sans les couper dans ta bouche ce qui fut en soit une expérience assez intéressante -_-' (Bon, ça va, c'était que 18 graines !)
Bref, dans l'ensemble, c'est vraiment très sympa !
Pour ceux qu'ils veulent en voir plus ==> MP
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