Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
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Quel est le meilleur texte ?
Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Thème : La Guerre de Troie
Longueur: Entre 500 et 2000 mots
Délai : 3 semaines (dernière date de remise le 8 avril)
Informations supplémentaires : Interdit au moins de 5 ans
Bon courage à vous !
Dernière édition par Samael le Sam 6 Avr - 15:19, édité 1 fois
Samael- Coléoptère
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Un royal rumble
Du sang, deux perdants, une humiliation éternelle pour Abu...
Que demande le peuple ?
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Contre-amiral Smoker- Plume Vagabonde
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Merci CAS, je me sens déjà gonflé à bloc
Bonne chance Mugi, 009
Bonne chance Mugi, 009
Black Aburame- Homonculus
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Bonne chance et que le meilleur gagne .
Uchiwa-Luffy- Arcobaleno
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Hâte de vous lire.
Und3r- Vastolorde
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Bonne chance à vous trois
Shockwave- Yonkou
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Black Aburame a écrit:
Bonne chance Mugi, 009
Bonne chance à vous mugi est Abu
Surtout Abu, tu en aura besoin
Dernière édition par Raleygh 009 le Ven 22 Mar - 16:55, édité 1 fois
Raleygh 009- Yonkou
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Bonne chance aux trois
Shika'- The Green Arrow
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Que le meilleur gagne
mugi- Amiral
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Voici les trois textes:
À vos votes !
- Texte 1:
- Des Hommes et des Dieux"Nulle guerre, sur cette terre et depuis la naissance des Olympiens ne fut plus longue et plus âpre. Personne, jusqu'alors n' avait vu des hommes s'élever aussi haut et rivaliser de renommée avec les divinités. Jamais les dieux, prenant part aux combats, n'avaient tant lutter pour protéger leurs enfants et détruire leurs ennemis.
Vengeance, jalousie, luttes divines et combats humains, règlements de compte et passions, morts et punitions, . . .
Ce récit est l'histoire de fous luttant sans doute pour leur survie; surement pour leur honneur; qui voulant s'élever trop haut, ce sont retrouvés maudits ou tués par les dieux, ceux-là même qu'ils voulaient surpasser. "
Le vieux Nestor releva la tête et posa son stylet. L'introduction de son texte ne le satisfaisait pas pleinement. Visiblement très ému, il se leva et se dirigea vers le balcon de son palais.
- Alors toi aussi Ulysse, mon ami, pensa-t-il, le regard vaguement pointé sur l'horizon de la mer. Même toi, le rusé, le protégé de Pallas Athéna la déesse aux yeux perses, tu n'en es pas revenu. La colère des dieux fut-elle si grande ? Nos actions si présomptueuses ?!
Son regard longea l'horizon pour atterrir sur les falaises abruptes qui entouraient la plage de l'île de Pylos. Un navire venait de les franchir et se rapprochait des récifs.
-Que vais-je bien pouvoir raconter à ton fils Télémaque, qui m'arrive, se dit-il. Je ne sais rien. J'ignore tout de ton périple. Suis-je condamné par les dieux à raconter à tous ces enfants orphelins que leur père, ces rois si robustes et courageux, sont sans doute morts durant leur voyage de retour s'ils ne sont toujours pas revenus sur leurs terres.
Le vieux roi de Pylos rentra dans son salon, se posa sur un fauteuil et ferma les yeux.
- Je m'en souviens encore très bien, dit-il malgré sa solitude, Très vite, après notre départ, nous débarquâmes sur les plages de l'imposante ville d'Ilion. Prévenu par Cassandre, fille du bon roi Priam, qui possédait des dons de voyance, l'ennemi nous attendait de pieds fermes. Cycnos, roi de Colone et fils de Poséidon, était venu fièrement se poster avec ses hommes devant les remparts de la ville. Ils furent tous tués en quelques instant de la main de l'impétueux Achille et de ses myrmidons, débarqués en hâte de combats.
Nos soldats étaient confiants et sur d'eux. Jamais une armée ne fut aussi grande que la notre. L'invincible Achille se trouvait dans nos rangs et il venait de montrer son inégalable puissance. On ne pouvait pas perdre. Même l'immense muraille qui se dressait majestueusement devant nous pour protéger la ville ne semblait pas nous inquiéter. Et pourtant la victoire se faisait attendre. Les premiers succès remportés rapidement par Achille sur les villages voisins afin d'asseoir le siège de la ville, ne furent pas décisifs, loin de là. La discorde s'immisça entre nous . . .
Il s'endormit et se mit à revivre en rêve la guerre qu'il avait menée.
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Ajax se leva brusquement en regardant Agamemnon: Sommes-nous destinés à mourir ici pour les beaux yeux de deux femmes, Hélène et Briséis, nous qui avons affronté des centaines d'ennemis. Ou Sommes-nous juste condamner par la jalousie de notre chef ?
Les paroles d'Ajax calmèrent tous les chuchotements des différents chefs de guerre réunis dans la hutte d'Agamemnon. L'ambiance était plutôt mauvaise. Depuis quelques jours, la peste frappait durement le camp grecs qui en plus de perdre des soldats aux combats commençait à bruler des dizaines de cadavres de pestiférés.
Ajax était un homme noble et musclé. La plupart des achéens lui arrivait aux épaules ce qui expliquait son surnom d'Ajax le Grand. Il était le meilleur guerrier de l'armée après Achille et tout le monde le respectait pour sa force et son franc parlé.
Ulysse: Ajax parle en toute logique, Agamemnon, je te prie d'entendre raison. Rends Briséis à Achille et calme la discorde qui emplit ton cœur. Sans lui, on ne saura pas vaincre. Tu ne permettrais pas qu'une Briséis, femme de campagne ramenée en butin, viennent te faire perdre la guerre.
Agamemnon: Je reconnais bien là, ta sagesse Ulysse et ta diplomatie. Cependant, je ne rendrais pas Brisèis à Achille, pour la simple et bonne raison qu'il conteste mon pouvoir. Le problème n'est pas de savoir qui couchera avec cette femme tous les soirs. Le problème, c'est qu'Achille refuse de s'aligner dans les rangs. Je vous ai convoqué tous autant que vous êtes, rois de Grèce, pour vaincre nos ennemis les troyens. Vous avez tous accepté de venir de votre propre initiative, motivés chacun par des intérêts différents. Ménélas, mon frère est là pour récupérer sa femme, Hélène; toi Diomède, redoutable roi d'Argos, tu es là pour récupérer les trésors que ces troyens t'ont volés; moi je suis là pour stopper les troyens qui taxent sans relâche mes navires marchands obligés de passer devant leur ville.
Agamemnon fit une pause et regarda Ajax.
Agamemnon: Brave Ajax, fils de Télamon et roi de Salamine, tu n'es pas condamné à mourir ici à cause de deux femmes. Tu es venu ici pour acquérir la gloire que tu mérites et non pour les beaux yeux d'Hélène. Quant à Briséis, elle ne nous ferra pas perdre la guerre, mais si nous ne sommes pas unis, on la perdra quand même cette guerre. Brisèis n'est qu'un moyen de le faire comprendre à l'impétueux Achille.
Agamemnon se retournant vers Ulysse: Sage Ulysse, fils de Laërte et roi d'Ithaque, on ne vaincra pas sans Achille, comme tu l'as souligné. C'est vrai, je te le concède. Néanmoins, on ne gagnera pas s'il continue à désobéir ou à combattre dans son coin comme il s'amuse à le faire. S'il ne le comprend pas cela, je refuse de me battre à ses cotés et de mettre ma vie entre ses mains. Je dois pouvoir compter sur sa discipline et avoir confiance en lui. S'il ne le saisit pas, qu'il reste à l'écart car sans confiance mutuelle entre ses membres, une armée ne peut gagner. Aussi, j'aimerais que toi, Ulysse et que, toi Nestor, vous alliez voir Achille sous sa hutte pour lui rapporter mes paroles et que vous le convainquiez de reprendre raison et d'accepter de s'aligner dans le rang.
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Télémaque mit pied à terre et marcha vers la ville sans attendre le reste de ses compagnons. Il avait tellement hâte d'avoir des nouvelles de son père. Cela faisait maintenant 15 ans qu'Ulysse avait quitter Ithaque. Télémaque avait entendu des marchands de Pylos dire que Nestor, leur roi, était quant à lui déjà de retour. Il s'était précipité alors sur le premier navire qu'il avait vu et était venu avec plusieurs compagnons prendre des nouvelles de son père et de cette guerre dont on commençait à penser que personne n'en reviendrait.
Il franchit l'entrée du palais et fut accueillit par Antiloque, fils aîné de Nestor. Il avait lui aussi participé à la guerre, et avait perdu l'usage de son œil droit suite à son combat contre Memnon, le fils d'Eole, tué par Achille. Il lui fit signe de le suivre. Télémaque s'exécuta et le suivit dans toute un dédale de passages richement décorés. Soudain, ils entendirent une voix s'élever et résonner dans le couloir.
"Tous les jours, nous nous battons sous les remparts d'Ilion et tous les jours nos hommes meurent. Des achéens, Achille, venu de toute la Grèce ! De nos terres, de notre sang ! Et toi tu reste, dans ta hutte pour une captive qu'on t'aurait prise. Allons, le Achille qu'Ulysse et moi connaissons est plus digne que cela et se moquerait de la jalousie d'Agamemnon."
Antiloque et Télémaque se mirent à courir dans le couloir pour voir ce qu'il se passait. Arrivés devant les appartements du roi, ils s'arrêtèrent net et Antiloque entra pour ressortir aussitôt.
Mon père dort si profondément qu'il en vient à parler en dormant, dit Antiloque. Cela lui arrive souvent depuis notre retour. Je sais bien que vous avez voyagé pour venir le voir mais je vous demanderais de respecter le sommeil d'un vieux roi soldat fatigué par trop de combats.
Bien sur, c'est tout naturel, répondit Télémaque. Je vais retourner au port pour aider mes compagnons à décharger le navire. S'il se réveille, faites moi signe.
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Apollon, le dieu du soleil, venait de procéder à la levée de l'astre lumineux qui inondait déjà la plage séparant le camp grec et la ville d'Ilion.
Le paysage calme et paisible, bercé par les vagues de la mer Egée, n'était plus qu'un lointain souvenir pour les troyens. Aujourd'hui le sable n'était plus totalement blanc, il avait rougi par endroit en s'empreignant du sang des cadavres. Il avait noirci localement suite aux nombreux bûchers funéraires qu'on effectuait chaque soir après les combats pour brûler dans un dernier adieu les mort avant qu'ils ne traversent le Styx pour rejoindre le royaume d'Hadès.
Quelques lances plantées, chars brisés, épées et boucliers délaissés, jonchaient sur le sol et venaient accentuer la perspective accidenté du paysage.
L'armée troyenne et grecque se préparaient à un nouvel affrontement. Soudain le son d'un cor claqua dans l'air comme une coup de tonnerre. C'était le signal. Les deux armées s'élancèrent l'une contre l'autre avec violence, formant une masse humaine impressionnante. Comme dans la plupart des batailles, les jets de lance firent place aux luttes aux corps à corps. Partout les combats faisaient rage. Les grecs prirent vite l'avantage. Leurs héros étaient en pleine forme ce matin. Ajax tua dix hommes, Ménélas, douze. Les grecs avancèrent sur la plage et se retrouvèrent bientôt juste en dessous des remparts de la ville.
Diomède s'approcha du troyen Enée, le fils d'Aphrodite, qui repoussait à lui seul les grecs de sa position.
Diomède: Voila peut-être un adversaire à ma taille !
Il asséna un violent coup d'épée qu'Enée bloqua non sans mal avec son large bouclier. Il riposta à son tour. Et ainsi de suite. Les deux hommes et leurs coups d'épée et de bouclier valsaient en cadence, ils semblaient être de même force. Quand Soudain, Diomède profita d'une lance plantée dans le sol qu'il lança en l'air en direction d'Enée. Celui-ci leva son bouclier pour se protéger du projectile et sentit une lame traverser sa jambe. Il s'effondra. Juste après la lance, Diomède avait lancé son épée sur son ennemi. Celle-ci était venu se planter dans la cuisse du troyen qui avait du mal à se relever.
Diomède s'approchant: Je te tiens !
Cependant Aphrodite n'était pas prête de voir son fils mourir sous ses yeux. Elle l'enveloppa d'un épais brouillard et l'emmena à l'abri derrière les murs. Athéna vit ces actions. Rouge de colère en voyant que la déesse de l'amour avait désobéi à l'ordre de Zeus interdisant aux Olympiens de combattre, elle décida d'intervenir. Elle apparut aux coté des grecs qui, la reconnaissant poussèrent des cris d'allégresse. Leur joie fut de courte durée. Arès apparut aussitôt aux coté d'Hector.
Arès: Tu ne croyais pas que j'allais te laisser faire Athéna.
Le combat reprit avec plus d'intensité; Grecs contre troyens; Athéna contre Arès; mais la situation ne changea pas pour autant. Tout à coup, Apollon, le dieu protecteur de la cité d'Ilion, apparut brièvement devant Hector.
Apollon avant de disparaître: Arès, Athéna, vous ne pouvez pas combatte.
Hector vit alors devant lui, à l'endroit même ou Apollon était apparu, un coupe richement décorée sur laquelle on pouvait lire "Ambroisie". Le dieu avait du la laisser exprès pour qu'il boive ce nectar divin. Il aurait ainsi aider les troyens à vaincre sans pour autant transgresser l'ordre de Zeus. Hector se rua dessus et vida la coupe. Il sentit petit à petit une force nouvelle apparaître en lui. Il se jeta sur les grecs se trouvant à sa portée et les tua tous en quelques minutes. Sa force et sa vitesse l'impressionnèrent. Il avança ensuite vers le camps grecs tuant tous les ennemis qui se trouvaient sur son passage. Les troyens voyant leur chef mettre à mal les grecs et avancer vers l'ennemi reprirent courage. Leur force s'en trouva décupler. Le combat changea d'âme, l'espoir changea de camp.
De nombreux grecs moururent, l'armée troyenne semblait invincible. Ce fut la déroute pour les achéens. Ceux-ci couraient pour fuir cette armée invincible qui les suivait de près. Bientôt, les troyens se trouvèrent près des navires grecs, jamais ils n'avaient été aussi proche de repousser définitivement l'ennemi.
Nestor à Ulysse: Je vais chercher Achille, il en va de notre survie, cette fois.
Arrivé prés de la tente du roi des myrmidons, Nestor entendit la voix de Patrocle.
Patrocle: Mon cher Achille, n'entends-tu pas nos amis qui meurent. Ne vois-tu pas la débâcle de notre armée. Je te supplie à genoux, laisse ta rancœur de coté et vient au secours de nos alliés.
Achille: je ne bougerais pas. Je ne suis pas venue prêter ma force pour me faire humilier.
Patrocle sortit de la hutte.
Patrocle: Ah Sage Nestor, roi de Pylos, les myrmidons vont se battre.
Nestor: Excellente nouvelle, c'est tout ce que je voulais entendre.
Nestor courut parmi le camp grec pour encourager les soldats et leur annoncer la bonne nouvelle.
Nestor criant aux grecs: Ils vont se battre les gars tenez bon, tout n'est pas encore fin.
Patrocle n'avait pas menti, Troyens et grecs virent les myrmidons se préparer et se ruer dans la bataille. Ils étaient redoutable et débordait d'énergie. Très vite, il formèrent une double ligne de front, chacun protégeant la moitié droite de son voisin avec son bouclier. Leur lance posée sur le haut de leur bouclier rond s'abattait rapidement sur tous ceux qui se trouvaient sur leur passage. Une formation redoutable qu'eux seuls étaient capable d'accomplir, tant elle était difficile. A coté d'eux se trouvait Achille, reconnaissable par son armure doré qui semblait attendre quelques chose.
Cette vue redonna l'espoir aux soldats grecs, qui se battirent avec plus d'ardeur et repoussèrent quelque peu les troyens.
Hector: Il faut que j'arrête Achille si on veut gagner.
Arrivé devant lui, il lui porta un rapide coup d'épée suivit d'un coup de bouclier. Achille, qui avait su éviter l'épée, se prit le bouclier de face et tomba. Les combats cessèrent, les bruits des épées s'entrechoquant se turent. Le silence se fit. Tout les regards, troyens comme grecs se posèrent sur le combat d'Hector. Achille l'invincible était à terre.
Hector s'approcha de lui. Il paraissait avoir du mal à se relever. Son armure semblait être trop lourde pour lui. Hector lui planta une lance qu'il avait ramassée dans le torse qui se mit à saigner abondamment.
Hector: L'ambroisie est-il si puissant que j' en arrive à tuer Achille si facilement ?
Il prit les splendides armes du corps d'Achille et décida de stopper la bataille pour aujourd'hui. Il venait de remporter une importante victoire. Achille n'était plus.
Dans un silence mortuaire, les troyens quittèrent le champs de bataille. Les grecs n'en revenaient pas. Achille mort ! Tué par un coup au torse ?! Les myrmidons s'approchèrent du corps de leur chef gisant presque nu sur le sable, dépouillé de ses armes, et reconnurent Patrocle à leur grand étonnement. Il était mort en se faisant passer pour Achille, afin de sauver le camp grec. Son plan était une réussite, mais il avait du y laisser la vie. Les soldats s'assemblèrent et portèrent le corps de leur sauveur en l'acclamant jusqu'à la tente d'Achille.
Nestor: Patrocle mon jeune ami, le sacrifice était-il le seul moyen de sauver notre armée?
Achille sortit de sa tente, fou de rage, rouge de colère.
Achille: HHHHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEECCCCTTTOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORRRRRR !!!
Son cri résonna sur toute la plage. Tel le lion qui rugit après être resté trop longtemps en cage, Achille criait sa rage de vengeance.
Achille: HHHHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEECCCCTTTOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORRRRRR !!!
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Nestor ouvrit les yeux, Il mit du temps à comprendre qu'il n'était plus sur la plage d'Ilion entouré par l'armée grec, mais qu'il était chez lui, dans son palais de Pylos.
Je n'arrêterais jamais de revivre ces scènes, pensa-t-il, écrire ce livre est peut-être ma seule chance de salut.
Quelques instants plus tard, Télémaque entra. Le jeune homme était plutôt grand et fin. Ses cheveux blonds retombaient sous forme de vaguelette sur ses épaules. Ces yeux clairs étaient humide et ses joues très rouge. Le jeune adolescent venait sans aucun doute de pleurer.
- Assieds toi, je t'en prie Télémaque, fils d'Ulysse roi d'Ithaque. As-tu fait bon voyage, souffla Nestor voulant se montrer accueillant.
- Que s'est-il passé ? Parle sans détour, vénérable Nestor, roi de Pylos, demanda Télémaque en s'asseyant sans répondre à la question que lui avait posée le vieux roi.
Nestor remplit deux verres d'hydromel. Il prit le sien et le porta à ses lèvres. Après une longue gorgée, il toussa et s'éclaircit la voix:
- Nous arrivâmes à Ilion quelques semaines après notre départ, dit-il. Les Troyens nous attendaient de pieds fermes b. la . nc .FIN
- Texte 2:
- Le dernier TroyenIl faisait très froid ce matin là, des flocons de neige tombaient abondamment, enveloppant d’un linceul blanc Troie et sa campagne environnante. L’hiver était exceptionnellement long et rigoureux cette année là ; Cinq mois déjà qu’il s’était installé, éprouvant davantage une population déjà meurtrie. Accoudée à une fenêtre, une femme contemplait d’un regard triste un champ gelé au loin, se demandant combien de familles étaient privées de vivre de par la faute de cet hiver...
Un sentiment de profond malaise s’empara d’elle à cette pensée. Était ce bien par la faute de l’hiver que les troyens subissaient la disette ?
Dans un moment de panique, elle balaya du regard la ville basse puis les impressionnantes murailles et tours de Troie, cherchant désespérément un signe quelconque qui puisse lui indiquer que tout ceci n’était pas de sa faute. Hélas, chaque endroit où se posa son regard sembla lui murmurer le contraire.
Les murailles et les tours portaient les cicatrices de dix ans de siège.
Et que dire de la ville basse ? Ses faubourgs immédiats, les plus proches de la muraille avaient été évacuées pour protéger ses habitants de la menace des catapultes incendiaires qui y firent des ravages durant les premières années de siège. Et pour des besoins pratiques, les quartiers débarrassés de leurs habitants avaient été transformés en cimetière de fortune, parce que des morts, il y en avait par dizaines; que se fusse à cause des tentatives répétées des grecs de franchir les murailles ou à cause des épidémies résultantes des conditions de vie exécrables.
Il se dégageait de ces faubourgs une odeur pestilentielle et une ambiance lugubre, que même du haut de sa fenêtre de la plus haute tour de la ville haute, la femme pouvait sentir.
Elle fut tirée de sa rêverie par des bruits indiquant qu’une personne montait les escaliers et bientôt on frappa à la porte.
-Toc, toc, toc, Hélène, puis je entrer ?
- Certainement.
Un homme d’âge mur, grand, brun et musclé entra dans la chambre. Il était emmitouflé dans un grand manteau en peau renard. A sa ceinture, la garde d’un glaive dépassait du manteau.
- Hélène, Hector vous demande, toute la cour n’attend que vous pour déjeuner.
- Je n’ai pas d’appétit ce matin, qu’ils commencent sans moi, Pâris. Je n’ai pas le cœur à festoyer alors que les trois quarts de la population subissent la disette.
- Que pouvons-nous y faire ? Plutôt eux que nous.
- Par Poséidon, Pâris !!! Vous êtes Vice- Roi de Troie !!! Ne vous exprimez pas en ces termes !!! Que dirait votre défunt père, Priam, s’il vous entendait ?
Il y avait une rage maitrisée dans ces paroles, elle s’efforçait de garder un ton égal.
- Mon peuple, vôtre peuple, n’existe que pour nous servir. Savoir que vous ne manquez de rien, devrait être pour eux une immense source de joie. Vous méritez tous les sacrifices, Hélène.
- J’en viens à regretter ce jour où je vous ais suivi par amour. Si je savais quel tort je causerais aux Troyens …
- Il est trop tard pour avoir des regrets ; du sang de maints de nos frères, le sol à été imbibé, lança une voix dure depuis l’encadrement de la porte.
C’était Hector le frère de Pâris et nouvellement Roi de Troie depuis la mort prématurée de leur père, Priam, il y a un an de cela.
-Hélène, Pâris, reprit-il, j’ai la faveur des dieux. Notre souffrance touche à sa fin. Apollon m’a envoyé le songe, il m’a même prêté son armure. J’ai vu un troyen à la tête des douze cités grecques. Pour le remercier, immolons-lui 7 taureaux rouges.
Venez avec moi !
A l’extérieur des murailles de Troie, à l’abri des murs de fortune qu’ils avaient construits pour dissimuler leurs vaisseaux, les rois alliés Grecs peaufinaient leur ultime attaque sur Troie, rassemblés autour de Mélénas, roi de Sparte ainsi qu’ex-époux déshonoré d’Hélène et d’Agamemnon son frère.
- Est il enfin prêt ? demanda Diomède d’une voix impatiente à l’un de ses lieutenants.
- Montrez-moi l’objet qui sera à l’origine de la chute de Troie, rugit Agamemnon de sa voix puissante.
L’objet arriva sous la forme d’un immense cheval de bois dressé sur un char. Il était assez grand pour contenir une dizaine d’hommes en armes.
Le plan des Grecs était de simuler une retraite en abandonnant le cheval de bois derrière eux. Ils espéraient que les troyens prendraient cet artéfact comme un présent à la déesse Athéna et l’emmèneraient avec eux dans leur ville. Une fois la nuit tombée, les hommes auparavant dissimulés dans le cheval en sortiraient, élimineraient les gardes et ouvriraient grande la porte de Troie au reste des troupes Grecques.
- Parfait, chantonna Ulysse. Si les dieux sont avec nous, Troie tombera avant demain soir.
- Levez les camps, hissez les voiles hurla Mélénas.
Pendant ce temps dans la ville haute, Hector achevait ses prières à Apollon quand arriva un fantassin. Il s’inclina et parla, hors d’haleine.
- Mon...roi, il … se… passe… des … choses. Les grecques…sont …partit.
- Partit ? Répéta Mélénas avec incrédulité.
Il se rua en direction des gigantesques portes de Troie. Sur le chemin il put constater que la joie avait laissé place à l’affliction. Les Troyens étaient sortis par centaines, renouant avec le plaisir simple de se promener hors des murs de leur ville.
Quand Hector arriva sur place, il resta interdit devant cheval de bois, se demandant à quel usage pouvait-il bien être destiné. Les rumeurs allaient bon train ; Certains affirmaient que c’était une machine de guerre qui leur était inconnue, et d’autres en disaient que c’était un présent aux dieux. Cette dernière version sembla remporter un franc succès et les Troyens commençaient à entreprendre d’introduire le cheval en ville pour attirer sur eux la bénédiction des dieux.
A ce projet, le prêtre Laocoon s’opposa.
- Quelle folie est la votre mes amis ? Hurla t-il. Ce cheval est sans doute un piège des grecques pour endormir notre vigilance et détruire notre ville. Ils sont là quelque par, caché dans la brume, attendant qu’on ouvre grande les portes de Troie.
Hector approuva silencieusement de la tête les mots du prêtre. Il saisit un javelot des mains d’un de ses fantassins, et le lança sur les flancs de la bête. Les Troyens reculèrent rapidement vers leur cité, quand du cheval s’élevèrent des hurlements de douleur. Le javelot d’Hector venait de se planter dans le bras d’un des grecques dissimulés dans la créature et du sang en coula.
Les archers présents firent tomber une pluie de flèche sur le cheval, le transperçant de part en part en tuant les éléments grecs dissimulés.
Le macabre spectacle du cheval en bois dégoulinant de sang rempli d’effroi les Troyens. Il y eut une ruée vers la ville.
Hector fit sortir ses chars et fantassins de la ville puis les alignèrent les rangs sur toute la longueur de la plage. Il avait le mauvais pressentiment que le cheval n’était qu’un prélude à une plus violente attaque, mais cette fois si il était près à accueillir les grecs, son courage démultiplié par l’armure d’apollon et le sentiment que toute l’olympe lui était favorable.
A quelques nautiques de là, près de l’ile de Ténédos, les grecs avait suivi avec effroi le funeste sort de leur cheval.
- Malédiction ! S’exclama le puissant Ajax. Ulysse c’était ton idée d’abandonner notre siège. Le stratagème du cheval était censé nous ouvrir les portes Troie !
- Tout n’est pas perdu, répondit Ulysse sur le ton de la conversation. Les renforts arrivent. Achille l’invulnérable et ses myrmidons croisent actuellement aux larges des iles Bétées. Ils seront là demain à l’aube. Nous passerons à l’attaque avant le zénith, et au crépuscule Troie ne sera plus que ruine.
-Vous avez l’air bien confiant Mortel, lança un vieil homme. C’était Poséidon sous ces traits et quand ils l’eurent reconnu, les grecs se prosternèrent à ses pieds.
- Il était écrit que Troie tomberait aujourd’hui, reprit il. La traitrise d’Apollon a chamboulé le cours du destin. Mais rassurez vous, je suis envoyé par Zeus pour y remédier. Apollon a donné sa propre armure à Hector. Il est invulnérable, même Achille ne saurait l’égratigner.
Le dieu de la mer remua ses doigts et un objet apparu, de nulle part.
- Ceci, dit il, est une pointe de flèche forgée en pierre de lune. Pour les mortels que vous êtes, c’est la seule arme capable de transpercer l’armure du soleil. Ne la décocher que lorsque vous serez sûr de toucher Hector. Vous n’aurez pas droit à une seconde chance. Je m’occuperai de briser l’étau Troyen sur la plage pour que vous puissiez accoster à nouveau.
Il disparut mystérieusement après ces mots.
La nuit arriva enveloppant le monde d’un voile noir. Sur la plage les troyens s’affairaient à manger. Des plats leur avaient été emmenés depuis la ville.
Hector dormit paisiblement cette nuit là. Il rêva de la bataille qui aura lieu le lendemain. Il se voyait défaire les grecs puis s’emparer de leurs iles, faisant de Troie la capitale de son nouvel empire.
Pâris lui ne rêvait que de vivre vieux avec Hélène.
Bientôt l’aurore arriva en robe de safran, apportant au monde la lumière du jour.
Les Troyens s’affairaient au tour de leur dispositif de défense.
En arrière garde, près des murailles étaient disposés les archers. Ils devaient, à l’abri des fantassins faire pleuvoir leurs flèches sur les grecs. En seconde place, au milieu du dispositif se tenaient les fantassins. Bouclier en avant, épaule contre épaule, Ils formaient un mur inébranlable hérissé de pointes. Et enfin en première garde, Hector disposa les chars. Ils étaient l’élément essentiel de son plan. C’était à eux que revenait la mission d’empêcher les grecs de débarquer.
Hector et Paris se tenaient entre les chars et les fantassins.
Hector dans son armure sembla briller de toute la lumière du soleil. Son casque était d’or et incrusté de pierre de feu, sa cuirasse brillait de milles feu et son immense boulier d’or arborait un soleil rouge.
Du côté grec, les préparatifs étaient aussi terminés. Achille et ses myrmidons arrivèrent avec l’aube et les plans du débarquement avaient été arrêtés. Les grecs mirent les voiles vers Troie et en approche de l’ile, ils sacrifièrent cent génisses pour invoquer Poséidon.
Les cors sonnèrent pour signifier le début des opérations.
Poséidon sous la forme, d’un immense serpent de mer déclencha un raz marée. Il progressa si vite que les chefs de chars n’eurent pas le temps de donner des ordres. Ils furent balayés ou emportés vers la mer. Les plus chanceux se replièrent rapidement vers l’intérieur des terres.
C’était la brèche dont les grecs avaient besoin. Les hommes débarquèrent rapidement pendant que les troyens pansaient encore leurs plaies. Au devant de leur troupe se tenaient les Rois et héros grecs. Ajax et Diomède commandaient les chars et catapultes et devaient depuis le flanc Est poussé les troyens vers l’ouest en leur coupant la retraite vers leur ville.
Mélénas, Ulysse et Nestor dirigeaient les fantassins.
Agamemnon et Achille, entourés de cavaliers myrmidons, avaient la lourde d’abattre Hector.
L’ordre d’attaquer fut donné par Hector. Tel un essaim d’abeilles, des milliers de flèches s’abattirent sur la formation grecque. Nombres de fantassins succombèrent.
Les cavaliers myrmidons étaient habitués à ce genre d’attaque et comme un seul homme ils levèrent leurs bouliers au dessus de leurs têtes formant un toit de bronze protégeant Achille et Agamemnon.
Les grecques ripostèrent par Ajax et ses catapultes. Des pierres incandescentes brisèrent la formation des archers et enfin la pluie de flèches s’arrêta. Les fantassins grecs chargèrent mais ils furent arrêtés net par les fantassins troyens. Une lutte à mort s’engagea alors. Fantassins contre fantassins, glaive contre lance, flèche contre pierre.
Hector auréolé de son amure divine faisait tomber les grecs par dizaines. Sous sa pression, le centre céda, ses fantassins et lui se créèrent une brèche vers Nestor. Ce dernier empoignât sa lance et la lança vers Hector. Elle rebondit sur sa cuirasse ; Hector le glaive levé frappa Nestor à la tête. Du sang gicla... Nestor s’écroula à terre le crane fendu. Ulysse poussa un cri d’horreur et se rua vers Hector. Un fantassin troyen le déséquilibra dans sa course; Hector saisi sa chance, et transperça Ulysse à l’abdomen. Le héros s’écroula dans une marre de sang.
L’éclair traverse moins rapidement le ciel, la foudre terrorise moins que Achille ne fondit sur Hector et ses hommes. En un instant il était au milieu des troyens comme un loup dans une bergerie. Quand il se tournait à droite, les troyens tombaient par dizaines, quand il se tournait à gauche son glaive faisait tomber les têtes comme lorsqu’on se secoue un arbre au fruit mur. Sa présence rétablit l’équilibre. Il sauta de son coursier, attrapa Hector au vol et tous deux roulèrent dans la poussière. Les deux hommes entreprirent de se battre au corps à corps.
Pendant un bref instant ils échangèrent quelques coups. Grace à une manœuvre rapide, Achille saisit Hector à la gorge, le plaqua au sol et entreprit de l’étouffer. Hector parvint à se redresser et d’un coup de genou, il envoya valser Achille.
C’était le moment idéal, Agamemnon tendit son arc. La flèche en pierre de lune partit, toucha Achille en plein cœur en éclatant l’armure du soleil.
Les yeux dénués d’expression, les bras écartés, Hector s’écroula, mort.
Après la chute de leur Roi, les troyens résistèrent main en vain. Hommes, femmes et enfants…personne ne fut épargné.
Mélénas retrouva Hélène. Elle fit semblant d’avoir été enlevée par Pâris.
Troie fut incendiée et détruite jusque dans ses fondements. Troie l’orgueilleuse n’est plus.
En l’honneur des leurs tombés au combat, les grecs improvisèrent une fête sur la plage teintée de sang.
- Tenez buvez ça, c’est du vin d’Ithaque. C’est le meilleur vin au monde. Ulysse a payé de sa vie votre liberté, rendez lui honneur en buvant le vin de son Ile, dit Mélénas en tendant à Hélène une coupe.
Elle prit la coupe et bu le vin à contre cœur.
Elle repensait à la conversation qu’elle avait eue avec Hector le matin du jour précédent.
Il ne s’était pas trompé, pensait elle, un troyen dirigera bien les iles grecques car je porte en moi le dernier des Troyens ...
- Texte 3:
- Dix ans, ça faisait maintenant près de dix longues années que je me tenais sous ces murs, sans avoir pu les franchir une seule fois, sans avoir eu la chance de m’illustrer au combat face aux héros Troyens, qui préféraient se mesurer aux grands noms de l’armée d’Agamemnon.
« Hey ! Napolyo ! »
Je me retournai pour voir qui m’appelait, qui connaissait le nom du myrmidon le moins renommé de l’armée d’Achille. J’espérais qu’enfin, un officier ne reconnaisse ma bravoure et ma force. Mais non, mon rêve ne se réalisa pas. Ce n’était que l’un des cuisiniers du mess, mon ami Cuisto. Ça faisait dix ans qu’il nous faisait à manger, d’où le surnom, qui était sa plus grande fierté.
« Napolyo ! Viens manger ! »
- Non Cuisto. D’autres plus utiles que moi mangeront ma part. Tous ces demi-dieux, ou seigneurs renommés pour leurs « exploits ». Ils savent à peine tenir leur épée et s’arrogent la gloire des plus méritants. J’en respecte certains, mais les autres sont des imposteurs.
« De quoi tu parles Napolyo ? Sans toi et les autres Myrmidons, on aurait perdu le siège avant même de le commencer : c’est Achille et ses hommes qui ont réussi à prendre la plage, à seulement 30, contre toute l’armée troyenne. »
-Cuisto, cite-moi un nom de Myrmidon connu, hormis Patrocle et le Péléide.
« Euh… »
- Tu vois Cuisto. Seuls peu d’entre eux ont la gloire, je ne suis d’un Myrmidon indigne de botter le c*l d’un seul héros Troyen. Et avec cet imbécile d’Agamemnon qui irrite Achille, je n’ai même plus le droit de me battre.
« C’était soit ça, soit la peste ! »
- ça n’a rien à voir avec la peste ! Les dieux ont fait rendre sa prise à Agamemnon, s’il ne le faisait pas, la peste qu’ils nous avaient envoyé serait encore là, mais cela ne l’autorisais pas à se servir et prendre Briséis à Achille. Maintenant, l’armée des Grecs est en difficulté parce que les myrmidons ne participent plus au siège. On est presque repoussés sur nos navires. C’est une question de temps avant qu’Agamemnon et Ménélas rentrent bredouille dans leurs parties. La discussion est clause. Je rentre dans ma tente.
Je traversais le camp dans la nuit, la brise fraîche me faisait le plus grand bien. Lorsque j’arrivais à ma tente, je n’y trouvais que ce que j’avais emporté de mon lointain chez moi, dix ans plus tôt, pas de prises de guerre en une décennie sur le champ de bataille. Je m’allongeais sur ma couche, et divaguais, pensant à tout ce que j’avais laissé pour prendre ces maudits murs. Ma jeunesse, mon avenir, mes terres, ma fiancée…
« Napolyo ! »
Cette fois je reconnu la voix qui m’appelais pour l’avoir entendue à des milliers de reprises sur le champ de bataille : c’était celle de Patrocle.
- Qu’y a-t-il Patrocle ?
« Demain, les myrmidons se battront. »
La 1ere bonne nouvelle de la journée. Et elle arrivait bien tard. Mais Achille n’avait pas pu changer d’avis ainsi. Ça cachait quelque chose.
- Achille ne se battra jamais : Agamemnon a toujours Briséis.
« Je sais bien. Mais le Péléide m’a autorisé à revêtir son armure pour repousser les Troyens avec l’aide des Myrmidons demain »
- C’est sage de sa part.
« Demain est un grand jour pour nous tous. Le jour où les Myrmidons repousseront les Troyens. »
-Tu peux compter sur moi Patrocle
« Merci, mon ami. »
Au lever du soleil, je m’habillais, et sortais de ma tente. Les Troyens sortirent de leurs maudits murs pour achever l’armée Grecque. La charge, menée par Hector, faillit bien réussir. A midi, les Grecs avaient quasiment les pieds dans l’eau. C’est à ce moment que Patrocle ordonna la riposte. Les Myrmidons jaillirent des rangs Grecs et exterminèrent l’avant-garde troyenne. En voyant Patrocle, le moral des Grecs explosa. Vêtu de l’armure d’Achille, il redonna confiance aux assiégeants et fit fuir la moitié des assiégés. Voyant ses troupes en débandade, Hector sonna la retraite et rassembla son armée. Profitant de l’espace libéré, les Grecs avancèrent, Patrocle en première ligne, entouré de Pallade, un autre Myrmidon, et moi.
L’armée Grecque fondit sur les troyens au pas de course. Patrocle tailladait tout ce qui lui barrait la route. J’étais à ses côtés, rivalisant de prouesses avec l’Achéen. Enfin, Hector vint à notre rencontre pour nous empêcher de broyer son armée en une seule après midi.
- Il est pour toi Patrocle !
« Merci, mon ami. Je te suis redevable. »
Le combat s’engagea. Je laissai ma soif de gloire de côté pour savourer le duel épique qui se déroulait sous mes yeux. Patrocle était brillant. Il enchaînait les bottes et les coups d’estoc à grande vitesse. Le défenseur de Troyes se défendait à merveille, mais je sentais que quelque chose n’allait pas. Patrocle perdait peu à peu du terrain. Hector le pressait de plus en plus. Soudain, la lance du troyen se ficha dans le buste de l’Achéen. A cet instant, les héros troyens surgirent, et m’empêchèrent d’aller au secours de Patrocle. Je croisais le fer avec ceux contre qui j’avais toujours voulu le faire, mais n’y prêtait guère attention : mon ami était mort, et je ne pouvais même pas récupérer les armes d’Achille ! J’eu beau forcer, le mur d’héros troyens ne tombait pas. J’en blessais trois avant de voir Hector s’enfuir en portant le heaume du Péléide. Les héros troyens partirent se cacher dans leurs rangs. Tous mes efforts n’étaient pas vains : j’allai récupérer le corps de Patrocle, et l’apporta à son meilleur ami : Achille.
Lorsque je quittai la mêlée, les héros troyens sortirent de leurs cachettes et repoussèrent les Grecs loin des murs. Je ne m’en souciais pas une seule seconde. Lorsque je revins au camp, portant mon défunt ami sur le dos, Achille me regarda, les yeux pleins de fureur. Je déposais le corps sur son bûcher au moment où le Péléide me demanda :
« Comment est-il mort ? »
- Hector.
A la simple mention du nom, Achille entra dans une colère noire.
« Demain sera son dernier jour. » La phrase sonna comme une promesse, et le souffle de vent qui rugit après son discourt me fit comprendre que les dieux avaient entendu sa prière silencieuse.
Et il me laissa là, épuisé, un milieu du camp grec, sans un remerciement pour avoir aidé notre patrie, pour avoir essayé de sauver son ami, pour lui avoir rapporté son corps. Puisque Patrocle et moi étions les seuls à nous être enfoncés si loin dans les lignes ennemies, personne n’avait vu mon acte de bravoure, et je resterai un sans-nom, dont personne ne contera les exploits. C’était tellement frustrant ! Non pas que je accomplisse tous ces actes pour la gloire, mais quand même ! Un peu de reconnaissance ça ne fait pas de mal !
-Demain je le jure je brillerai !
Contrairement à Achille, a qui les dieux avaient donnés leur accord lorsqu’il fit la promesse de vaincre Hector, il n’y eu aucun signe de leur part attestant que je réussirais à tenir la mienne.
- C’est mieux ainsi ! Je n’ai pas besoin de votre soutien dieux ! Souciez-vous de vos fils dont le sang rougira mes lames !
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le lendemain au lever du soleil, Achille sortit de sa tente, vêtu d’une nouvelle armure qui semblait encore plus parfaite que la précédente. Portant mon simple habit de Myrmidon, je le rejoignis et, une fois la troupe au complet, nous partîmes au combat.
Le troyens étaient effrayés. Hector réussit à les faire sortir de leurs murs et les envoyer au combat mais l’envie qui les animait quelques jours plus tôt lorsqu’ils auraient pu nous terrasser n’était plus là. Alors qu’Achille massacrait les troyens près des berges du fleuve Xanthe, je décidai d’aller vers les portes, pour tenir la promesse que je m’étais faite la veille. Je traversais la plaine, tuant ceux qui me barraient la route jusqu’à ce qu’un fils de Zeus ne vienne m’affronter : Sarpédon, l’un des troyens les plus doués, après Enée et Hector.
Je pris ma lance et jeta de toutes mes forces vers sa carotide. Il se protégea de son bouclier mais ma lance s’y ficha, le rendant trop lourd pour être efficace. Il s’en débarrassa et dégaina son glaive. J’en fis de même et balança mon égide au loin. Sarpédon était étonné de mes actes.
« Pourquoi l’as-tu jeté ? »
- La gloire ne s’acquiert pas sans sacrifices.
Je fondis sur le héros, toutes ma rage, ma haine, ma rancœur dirigées contre cet homme qui me faisait face. Son armure complète lui laissait un incroyable avantage sur moi, n’ayant qu’un plastron de cuir et des jambières d’étain. Il fallait que j’atteigne le défaut de la cuirasse, au cou ou sous l’épaule. Après quelques passes d’armes, je parvenais à reconnaître ses schémas d’attaque préférés, anticiper quelques unes de ses actions mais ça n’était pas suffisant pour en terminer. Son habileté au glaive était connue de tous. Je campais sur mes jambes, donnant le maximum de poids possible derrière chaque coup. La sueur sur la poignée de mon arme menaçait de me la faire lâcher. Une combinaison de coups me vint en tête alors que je parais un coup d’estoc de plus. Oui, ça allait fonctionner. Je commençais à orienter mes attaques sur la partie supérieure de son corps, imperceptiblement. Sa garde finit par se relever, laissant ses jambes dépourvues de protections. Je levais le pied et lui frappait le genou de toutes mes forces. Sarpédon, surpris par la secousse, baissa sa garde et le buste. Il mit un genou à terre. Profitant de l’occasion, je frappai le glaive de mon adversaire du plus fort que je pus. L’arme du Troyen lui échappa des mains et tomba au sol, hors de portée. Sarpédon me regarda, suppliant pour une mort rapide, que je fus ravi de lui offrir.
Le moment tant attendu était là, mais je ne sentais en mon corps aucune sensation d’accomplissement. J’avais tué un homme de plus. Ça faisait dix ans que je tuais des hommes. Rien n’était différent une fois avoir tué celui là. J’en étais presque désolé… Mon but était-il si vide de sens ? C’était pour cela que je venais de gâcher dix ans de ma vie ? Quel imbécile.
Un troyen me rappela à la réalité en essayant de me frapper avec sa lance. D’un revers de l’épée, je détournai la trajectoire du coup et je plantai mécaniquement mon arme dans son cou. J’étais un soldat. Le but de cette guerre n’était pas la gloire ! C’était gagner. Et il m’aura fallu dix ans pour comprendre ça … Quel imbécile je fais.
Avant de me reprendre complètement, je vis Hector avancer vers moi. Le grand héros troyen en personne. Il jeta son bouclier, et me défia du regard. J’avançais vers lui lorsque je me suis rendu compte qu’il était temps. Avant même qu’il ne soit assez près pour me toucher, je jetais mes armes au sol. Avant de mourir, j’ouvris la bouche et lui dit :
- Profite de ta dernière journée.
« Quel est ton nom ? Comment as-tu fait pour vaincre Sarpédon ? Bas-toi ! »
- Vous n’êtes pas les seuls à savoir manier le glaive, toi et Achille. Il y a d’autres hommes sur le champ de bataille. Mon nom est Napolyo, et si je ne t’ai pas combattu, c’est parce que je n’en voyais pas l’intérêt. J’ai vaincu le fils de Zeus sans une égratignure. Mais à quoi bon continuer sur cette voie ? Abrège mon existence, Troyen ! J’ai pris trop de vies pour continuer à vivre la mienne.
« Napolyo. Si je survis à cette journée, on se rappellera de toi comme celui qui tua Sarpédon, Fils de Zeus. »
En entendant ces mots, je me mis à rire. Bien joué, dieux ! Bien joué. Les dieux avaient parlé : je ne serai pas célèbre, et Hector allait mourir.
Je vis Hector lever son glaive pour m’accorder mon souhait, et je mourus le sourire aux lèvres.
À vos votes !
Samael- Coléoptère
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Que quelqu'un vote je supporte plus ce suspense ! Commentez au moins les textes mais ne nous laissez pas dans le flou comme ça !
mugi- Amiral
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Bien joué à vous trois !
- Spoiler:
- J'ai décidé de voter pour le texte 3.
Déjà, félicitations parce que les trois textes m'ont plu, et j'ai pris du plaisir à lire chacun, à sa manière^^
Concernant le premier texte : Il est bon, rien à dire en ce qui me concerne, il est précis, l'écriture est bien, et l'angle de vue est particulièrement approprié, puisqu'on a même là le clin d'œil qui va bien à l'Odyssée.
Seulement... J'ai eu l'impression de lire l'Illyade. C'est pas un défaut en soi, mais je reprocherais simplement un manque... de personnalisation, je dirais (je ne dis pas que c'est du plagiat, je me souviens pas totalement de l'Illyade, mais je m'en souviens suffisamment pour voir qu'il y a eu personnalisation, mais pas assez à mon goût). Donc je n'ai pas voté pour celui-ci. Très beau texte et agréable à lire néanmoins !
Concernant le second texte : Là j'ai eu sur le début un petit coup de foudre au départ, parce que pour le coup j'ai été servi en personnalisation, avec Priam mort, la neige sur Troie, Hector et son armure cheatée. Néanmoins, j'ai été gêné par certains détails, qui font que je ne voterai pas pour ce texte. Le Mélénas à la place de Ménélas, déjà, m'a je dois dire quelque peu perturbé, et en plus, il y a des petites fautes d'inattention, genre Mélénas qui répond au Troyen venu lui annoncer que les grecs étaient partis, alors que ç'aurait dû être Hector/Pâris, ou encore la flèche d'Agamemnon qui transperce l'armure d'Achille pour tuer Hector. Bref, des petits trucs par-ci par-là. Mais je dois avouer que le scénario m'a bien plu.
Concernant le troisième texte : La palme Il y a bien deux-trois fautes dans le texte (qui n'en fait pas ?) mais je dois avouer que l'angle de vue m'a passionné. Troie vue par un Myrmidon sans nom, et le petit passage sur l'ironie du destin à la fin, et la référence aux Dieux qui jouent des tours aux mortels, j'ai adoré.
Bref, c'est le texte 3 pour moi, mais bravo aux deux autres aussi !
Contre-amiral Smoker- Plume Vagabonde
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Tout d'abord félicitation à tout les 3. Pour ce qui est du vote et en tant que gros boulet qui se respecte je ne peux rien dire ; Ouais je suis pas sûre mais vu que tout le monde met son avis en borne spoil je suppose qu'il faut que j'en fasse autant... Sauf que j'ai pas trouvé comment faire . Donc svp comment on fait après promis j'en dirai plus.
Edit Samael: Fusion du double-post.
- Spoiler:
- Merci Samael
Donc j'ai choisi le texte 1. C'est sûr que c'est un style classique mais j'aime bien je l'ai lu facilement et ce qui a fait la différence c'est que je suis rentrée dans l'histoire .Le texte 2 me donne une impression de déjà lu.Il ressemble beaucoup à un livre sur Andromaque de mais je sais plus lequel. Ceci dit c'était un très bon texte aussi et j'ai bien aimé.Le troisième était original j'ai bien aimé le fait qu'il parle d'un personnage secondaire mais j'ai simplement pas été prise par le texte comme pour le premier. Félicitation a tout les trois!
Edit Samael: Fusion du double-post.
rowane- Genin
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
J'ai pris plaisir à lire vos textes mugi et Abu, et à faire le mien. C'était vraiment un bon thème.
Raleygh 009- Yonkou
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Ouais ! Totalement d'accord Ral ! Très sympathique ce thème
Je vous l'ai déjà dit sur la cb mais j'adore vos textes a tous les deux ! J'ai vraiment bien aimé faire ce duel avec vous
Je vous l'ai déjà dit sur la cb mais j'adore vos textes a tous les deux ! J'ai vraiment bien aimé faire ce duel avec vous
mugi- Amiral
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Superbe duel, bravo aux participants ! Ca c'est ce que j'appelle du récit épique
- Spoiler:
Le texte 1 est de loin le mieux écrit, niveau orthographe, syntaxe, mise en page etc... Cependant la fin m'a laissé un gout amer. Bien qu'il soit long, il a l'air inachevé. Le texte suit parfaitement la guerre de Troie et justement je dois avouer que cela rend le texte un poil moins attractif, il en devient trop historique. Et enfin je dois avouer que raconter la guerre de Troie par souvenirs, même s'il s'agit d'une excellent idée (et mise en oeuvre admirablement bien), n'est pas vraiment de mon gout
Vous l'aurez compris, ce texte reste génial, un réel plaisir à lire.
Le texte 2 est certes moins bien écrit mais j'ai été plus emballé par le contenu. Ici je trouve qu'on a une véritable réécriture de la Guerre de Troie (fin un moment de la guerre). Et c'est ça que j'attendais pour ce duel. Mention spéciale pour l'échec du cheval de Troie que j'ai a-do-ré : l'idée est super et c'est gore à souhait ^^
L'intervention plus active des Dieux m'a également intéressé. Mais surtout, surtout, je trouve la fin vraiment géniale
Le texte 3 est, niveau écriture, du même niveau que le deuxième. Ici aussi j'ai apprécié le contenu, très historique mais avec un personnage très intéressant en la personne de Napolyo. Les combats sont très bien racontés, c'est fluide et très compréhensible
Ici aussi la fin est magnifique. Mais vraiment magique... Elle reflète bien l'esprit de Napolyo qui au premier abord est un personnage assez banal. Mais il meurt d'une façon tellement belle...
Vous l'aurez compris, j'hésites grandement entre le texte 2 et 3.
La référence au cheval de Troie et à l'enfant d'Hélène l'emporte, je vote pour le 2
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
J'aime bien le thème, mais j'ai pas le goût pour tout lire, et je trouve que le texte 1 commence bien, les 2 autres m'ont moins plu au premier abord. J'ai voté le 1.
Shanks13- Kage
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Comment dire, j'ai l'impression d'avoir survécu à un raz marrée de sensations, de palpitations. Sans rire, c'est magnifique, de très beaux récits, malgré les quelques fautes d’orthographes certainement dues à un moment d’inattention mais sinon vraiment chapeau.
Concernant le vote muahahah
Concernant le vote muahahah
- Spoiler:
- Texte 1 : Très bon récit, une volonté de réalisme, d'être au plus proche de l'historie, très bien écrit, peu de fautes et surtout une grande maîtrise du flash back. Et par-dessus tout, cette recherche de renseignement pour être le plus juste possible, ça ne peut que me satisfaire, moi, un passionné de la mythologie grecque. Bravo.
Texte 2 : Une volonté d'un récit, d'une personnalisation de l'histoire, c'est risqué mais finement jouée, on voit un Achille très fort, Hector magnifique, un léger détail, c'est le cri de terreur de Ulysse, ça m'a bloqué mais ça c'est vraiment allez enc*ler les mouches. Très bien fait, très clair, et facile à suivre notamment le schéma de la bataille, là c'est un très bon point, on suit très facilement le cours de la bataille. En plus la fin est bien trouvée. Félicitations, avec un "s", s'il vous plait.
Texte 3 : Un récit plus personnel sans dieux, franchement il m'a ému, le personnage est superbe, un récit simple, efficace, avec une notion de morale, de progression de la pensée du héros. Il m'a scotché. J'en tire mon chapeau.
Tout ça pour dire qu'au final, j'ai préféré le texte 3 par son côté d'une progression, d'évolution du personnage. Sinon les deux autres textes sont merveilleux, je relirais les récits sans hésitation
bartholomew kuma- Juunin
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Ah, parfait, j'attendais que bartholomew kuma poste pour clôturer ce duel.
Voici les résultats:
Texte 1: trois voix
Texte 2: deux voix
Texte 3: trois voix
Et voici les auteurs:
Texte 1 -> Raleygh 0009
Texte 2 -> Black Aburame
Texte 3 -> mugi
Le duel se clôture donc sur un match nul entre Raleygh 009 et mugi, après ce vote de dernière minute !
Félicitations à tous les concurrents car il s'agissait tout de même de très jolis textes :3
Voici les résultats:
Texte 1: trois voix
Texte 2: deux voix
Texte 3: trois voix
Et voici les auteurs:
Texte 1 -> Raleygh 0009
Texte 2 -> Black Aburame
Texte 3 -> mugi
Le duel se clôture donc sur un match nul entre Raleygh 009 et mugi, après ce vote de dernière minute !
Félicitations à tous les concurrents car il s'agissait tout de même de très jolis textes :3
Samael- Coléoptère
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
Merci à tous ceux qui ont lu, commenté, aimé ce duel
Duel que j'ai particulièrement aimé avec un thème qui m'a vraiment plu. Bref, j'ai pris du plaisir a faire mon texte et à découvrir ceux de mugi et Abu.
Bref merci.
Duel que j'ai particulièrement aimé avec un thème qui m'a vraiment plu. Bref, j'ai pris du plaisir a faire mon texte et à découvrir ceux de mugi et Abu.
Bref merci.
Raleygh 009- Yonkou
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
C'est quoi ce vote de dernière minute qui jette la honte et le discrédit sur ma famille et moi?
Sinon, j'ai aimé ce thème et ce duel avec vous les gars Troie va perdurer mai ça c'est un secret bien gardé du temple
009, comme prévu ton texte était le mieux écrit; J'ai aimé le style et la volonté d'être proche de l'histoire et d'Homère
mugi, Troie vu d'un simpleva-nu-pied myrmidon était très fort surtout la fin
Abu, t'es une bouse pour avoir fait du Grand Ulysse un trouillard et j'ai moyennement aimé le gout d'inachevé de ton histoire. Tu mérites tes votes
Au bûcher
Sinon, j'ai aimé ce thème et ce duel avec vous les gars Troie va perdurer mai ça c'est un secret bien gardé du temple
009, comme prévu ton texte était le mieux écrit; J'ai aimé le style et la volonté d'être proche de l'histoire et d'Homère
mugi, Troie vu d'un simple
Abu, t'es une bouse pour avoir fait du Grand Ulysse un trouillard et j'ai moyennement aimé le gout d'inachevé de ton histoire. Tu mérites tes votes
Au bûcher
Black Aburame- Homonculus
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Re: Duel Littéraire n°6: Black Aburame VS mugi VS Raleygh 009
009 n'a pas gagné ? C'est abusé !
Sérieusement j'ai pris une claque en lisant ton texte mec ! J'étais étonné de voir que tu ne réunissais pas tous les votes ! J'aurais vote pour toi si on avait pu le faire
Abu j'ai adoré ton récit et je l'ai trouvé vraiment génial, mais certains détails comme les cris de peur d'Ulysse ou le Melenas m'ont fait préférer le texte de 009 mais l'idée était super !
J'ai un message a faire passer pour les gens qui votent sans lire les textes en entier (shanks13 ) : franchement c'est pas cool, vote en ayant tout lu ou vote pas, je dis pas ça parce que t'as vote pour 009 mais parce que j'ai le seum que t'aies pas lu nos texte en entier avant de voter ^_^ !
Bon sinon !
Abu, 009 : ça vous dirait de faire renaître Troies dans le RPG OP ? Moi j'dis qu'on a trouvé un bête de sujet d'aventure
Ce duel était trop style ! J'ai adore lire vos textes et faire le mien ^_^ (que j'ai fini en quelques heures Sam peut témoigner )
Si vous voulez en refaire un duel, c'est quand vous voulez
Sérieusement j'ai pris une claque en lisant ton texte mec ! J'étais étonné de voir que tu ne réunissais pas tous les votes ! J'aurais vote pour toi si on avait pu le faire
Abu j'ai adoré ton récit et je l'ai trouvé vraiment génial, mais certains détails comme les cris de peur d'Ulysse ou le Melenas m'ont fait préférer le texte de 009 mais l'idée était super !
J'ai un message a faire passer pour les gens qui votent sans lire les textes en entier (shanks13 ) : franchement c'est pas cool, vote en ayant tout lu ou vote pas, je dis pas ça parce que t'as vote pour 009 mais parce que j'ai le seum que t'aies pas lu nos texte en entier avant de voter ^_^ !
Bon sinon !
Abu, 009 : ça vous dirait de faire renaître Troies dans le RPG OP ? Moi j'dis qu'on a trouvé un bête de sujet d'aventure
Ce duel était trop style ! J'ai adore lire vos textes et faire le mien ^_^ (que j'ai fini en quelques heures Sam peut témoigner )
Si vous voulez en refaire un duel, c'est quand vous voulez
mugi- Amiral
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