Toys Arus [stand-by]
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Toys Arus [stand-by]
La voile était violement léchée par une forte bourrasque marine, la poussant inexorablement vers un lieu qui lui était inconnu. Elle se laissait faire : Un nouvel endroit mystérieux à découvrir était toujours excitant. Ce bateau était attiré par l’appel de l’aventure. L’appel d’une île qui commençait à se démarquer de la brume maritime.
Mailik prit la longue vue et aperçu le bout de terre. A mesure que la brume se dissipait, il arrivait à inspecter plus distinctement leur future destination. Soudainement, comme si on leur en avait donné ordre, les volutes blanchâtres s’écartèrent s’un coup, lui laissant le plaisir d’admirer la vue.
Il en resta bouche-bée. Un mélange de mots incohérent se bouscula dans sa bouche, mais –heureusement- aucun son n’en sortit. La longue vue lui échappa des mains et percuta le sol en un bruit sourd. La porte de la cabine de Lahel s’ouvrit à la volée. Cette dernière était assise sur son lit, s’entraînant à sculpter avec son verre, pour passer le temps.
En voyant son frère entrer, elle sourit et lui montra ce qu’elle venait de fabriquer : une seringue en verre.
Lahel : Hum, tu ne crois pas que l’on devrait trouver un médecin ? Demanda-t-elle à son frère.
Ce dernier ne répondit et saisit la main de sa sœur, l’entrainant dehors.
Mailik : Viens voir, c’est magnifique ! S’exclama-t-il d’un ton rayonnant.
L’île s’était rapprochée, à cette distance, elle paressait aussi large qu’un demi bras, mais une fois que la longue vue fut préalablement posée sur l’œil de la jeune pirate, le décor de la future île lui sauta eux yeux. Son visage aussi s’illumina :
Un incroyable mélange de couleur, voilà ce qu’était l’île, une île qui s’étendait en largeur emplissant entièrement la longue vue . L’harmonie des teintes aurait suffi à impressionner la plus rabat-joie des personnes. L’endroit coloré dégageait une ambiance chaude et joyeuse, de par sa ville colorée visible de très loin. Aussi par la mer qui commençait à jaunir du côté de la côte, l’eau illuminé par un soleil flamboyant. Une longue muraille s’étendait d’un côté de l’île entourait les longs bâtiments multicolores l’agglomération éclatante. Un train arc-en-ciel filait à toute allure, zigzaguant autour du rempart, une fine fumée s’échappant du fumoir rouge vif.
La paroi avait quelque chose de spécial. Elle était beige clair, de jolis motifs dorés l’ornait, lui donnant l’air d’avoir été un long travail minutieux. Travail qui ne s’applique généralement uniquement sur les petits travaux du bois… Pour faire des coffrets par exemple.
Lahel : Un véritable coffre à jouet, celui qui a fait ça a le goût du détail à ce que je vois.
Elle riait à moitié, émerveillée par cette île bien… amusante ?
Mailik : On arrive quand ?
Lahel : C’est toi qui devrais me le dire, tu es le navigateur non ?
Mailik : …Je n’ai jamais eu la notion des distances. Soupira-t-il l’air penaud.
Lahel : Moi non plus.
Le vent était favorable, les poussant vers leur prochaine destination à une vitesse étonnante. Après 1 une heure de navigation, ils furent presque arrivés. Leur bateau se fraya un chemin entre les écumes jaunâtres de la côte.
C’était un effet bizarre pour les deux voyageurs de naviguer sur une eau mer comme celle-là après avoir passé plusieurs jours entourés d’une étendue bleu.
Mailik : Ouah *-* s’extasia le prince de glace que maniant la barre. Dis Lahel, Dis Lahel, Dis Lahel, pourquoi c’est jaune ? *-*
Lahel : C’est uniquement un jeu de lumière : en sachant que normalement, l’eau est bleue du fait que les molécules absorbent les autres lumières. Ici, le liquide ne renvoie que le jaune. C’est très étrange.
Mailik : J’ai rien compris *-*
Lahel : Tu n’as qu’une seule chose à comprendre : ce n’est pas de l’eau ordinaire… peut être que ce n’est pas de l’eau du tout.
De près, la muraille paraissait beaucoup plus impressionnante et imposante. Sa texture était boitée –du bois de châtaignier d’après Lahel- et les motifs dorée était d’une incroyable précision, un le genre de travail qui avait dû durer des années .Elle devait faire 10 mètres de haut, et ce uniquement en surface : en effet, la base de la muraille était immergée dans l’eau.
Le bateau se dirigea vers une énorme arche dans la muraille, apparemment le seul moyen de pénétrer dans la ville. L’arcade débouchait vers un long tunnel marin sombre et large, où il était capable de naviguer. La surface lisse du bois de châtaigner leur donnant un intime sentiment d’étouffement et de confinement qui s’effaça aussitôt lorsqu’une lumière éblouissante apparut au bout du canal. Aveuglés par la lumière, ils ne virent pas venir une forte vague qui frappa la coque arrière du bateau de plein fouet, les projetant à toute vitesse vers la sortie du petit tunnel.
La lumière éclata une nouvelle fois lorsque le bateau s’échappa du canal. Quelque petits formes colorés… une mer jaune… encore de l’au jaune… Tout était flou.
Après deux bonnes minutes, leur vue devint plus clair. Mailik laissa échapper une forte exclamation en regardant autour de lui.
Mailik : Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah *- * c-c’est…
Lahel : Magnifique tu veux dire ? Compléta sa sœur en lui tapotant amicalement le dos.
Si de loin, l’île avait paru bien merveilleuse aux yeux toujours avides de paysages nouveaux, une fois pénétré en plein dans le port, c’était tout autre chose :
Le port était long et grand, plusieurs petites embarcations, surement locales en vue des couleurs chatoyantes dont ils étaient peints occupait des places ici et là. Même le ciel qui s’était décidé à s’assortir à la mer était devenu nuageux et ambre, transpercé par un léger Arc-en-ciel. De longs bâtiments de briques colorés s’étendaient à perte de vue devant eux, grouillants d’activité. Une véritable fourmillèrent de personnes haut en couleurs sortaient et entraient à rythme mesuré. Au coin, on pouvait apercevoir une petite gare d’où venait de partir un autre train peinturluré. Bref, un coffre à jouets bien ordonné appartenant à un enfant bien méticuleux.
Mailik : Ouaaaaaaaaaah, même les pavés sont colorés *-* ! S’exclama-t-il en descendant du bateau pour l’amarrer.
Un bruit tinta aux oreilles de Lahel tandis qu’un descendait à son tour. C’était une mélodie. Cherchant du regard l’origine du bruit, elle ne trouva pas d’où cela pouvait venir. Soudain, une idée farfelue surgit dans son esprit
Lahel : Une boite à musique ? murmura-t-elle pour elle-même.
Mailik : Tu as dit quelque chose ?
Lahel : Ah non rien, rien du tout. Rien d’important. Allons plutôt visiter la ville, tu veux ?
Son frère acquiesça gaiement en terminant le nœud autour de d’un bollard orange en forme de pion d’échec.
La route était richement pavée et très propre, bordée de poteaux torsadés dont la pointe soutenait de grandes lampes à huile ou des drapeaux colorés. Les gens chiquement habillés allaient et revenaient gaiement, telle des automates programmés pour s’animer dans une scène, ne faisant apparemment pas attention aux deux voyageurs. Plus surprenant encore, des jouets de toutes sortes, peluches, pantins, voiture en bois, se promenaient librement dans la ville, accentuant l’effet magique de cet endroit.
Les yeux bruns de Mailik allaient et revenaient dans toutes les directions et son index pointait de temps en temps une fontaine agrémenté d’un joli jeu de lumière ou une boutique de jouet pleine à craquer de jeunes enfants.
Sa sœur avait d’autres préoccupations que la beauté et l’égocentricité des lieux : Pourquoi le liquide avait-il été jaune ? D’où provenait cette musique que son frère n’entendait pas, sinon il aurait rapidement fait la remarque ? Pourquoi n’avait-elle jamais entendu parler de cette île merveilleuse et minutieuse ? Et surtout, pourquoi avait-elle l’impression d’être observée ? Elle se retourna et remarqua un étrange Lapin en peluche blanc qui les observait. Ses deux yeux verts brillaient dans la foule.
La musique commença à tinter désagréablement dans sa tête… Et si son esprit lui jouait des tours ? Non, généralement les gens devenaient fous après des semaines passés en mer à tuer et à perdre des êtres chers : non, elle n’était pas folle. Juste paranoïaque.
Son frère lui saisit le bras et le secoua frénétiquement, la tirant de ses pensées.
Mailik : Regaaaaaaaaaaaarde !
Une ballerine. Une fontaine. Non, les deux.
Sculptée dans le verre, sa magnifique position en arabesque laissait échapper un filet d’eau par sa gracieuse main. La sculpture était, tout comme la majore parti de cette île, minutieuse : Même de loin, il était possible d’admirer les détails des yeux qui fixaient le ciel, la pomme de la main dont aucun relief n’avait été laissé au hasard, le gracieux voile du tutu qui tombait délicatement autour des fines jambes de la danseuse. La fontaine devait faire 10 mètres de diamètre, mais la ballerine n’en occupait même pas la moitié. Pourquoi avoir laissé tant d’espace agrémentait de petits carrelages violet séparé des pavés par une minuscule barrière de 25 centimètre de haut ?
Ils s’approchèrent au maximum vers la fontaine jusqu’à être juste à côté.
Lahel sentit un regard peser sur sa nuque et se retourna instinctivement. Le petit lapin blanc était toujours là, caché derrière l’angle d’un bâtiment, ses yeux verts brillants à travers les quelques personnes attroupés autour du geyser artificiel. Un détail qui n’avait pas répondu présent quand Lahel l’avait vu y a une dizaine de minute sauta aux yeux de la jeune fille : Le corps de la peluche projetait des étincelles.
Soudain, elle remarqua autre chose : La musique s’était arrêtée d’elle-même.
Mailik : Dis Lahel, pourquoi qu’on a enlevé la musique, je l’aimais bien moi.
Apparemment, Lahel n’avait pas été la seule à entendre une mélodie ce qui la rassura.
Un jeune homme, habillé avec un long manteau bleu ciel la bouscula, il avait l’air vraiment pressé
Jeune homme : Oh lalala, c’était mon tour et j’ai encore oublié …
Cet inconnu emboita le pas vers une manivelle blanche dissimulé dans une ruelle et commença à la faire tourner frénétiquement. La musique reprit progressivement et la ballerine commença à tournoyer sur elle-même, projetant de l’eau autour d’elle.
Une véritable boite à musique. Une mélodie oppressante, la muraille-coffret, une ballerine tournoyante, c’était un objet qui prenait vie en une ville.
Mailik ravala bruyamment et s’extasia devant les filets d’eau projeté dans toutes les directions. Lahel elle, se retourna encore une fois pour voir ce que faisait le lapin puis s’écarta brusquement.
La peluche s’était mise à quatre pattes et fonçait vers elle, une multitude d’étincelles s’échappant de sa fourrure synthétique. Il devait court-circuiter pour une quelconque raison. Lorsque Lahel s’écarta, la quadrupède ne s’arrêta pas et finit bruyamment sa course dans la fontaine. Des étincelles jaillirent de toutes parts accompagnés de multiples crépitements. Il était toujours très proche de la barrière, donc de Lahel qui put entendre quelques dernières lamentations robotiques :
Lapin : Echec système de surveillance des deux intrus…Echec système de refroidissement….Court-circuit, court-circuit… Température interne en hausse….Echec système de refroidissement….Echec système de surveilla-
Le lapin ne finit pas sa phrase, agité d’un léger spasme électrique, ses membres artificiels s’immobilisèrent.
Mailik prit la longue vue et aperçu le bout de terre. A mesure que la brume se dissipait, il arrivait à inspecter plus distinctement leur future destination. Soudainement, comme si on leur en avait donné ordre, les volutes blanchâtres s’écartèrent s’un coup, lui laissant le plaisir d’admirer la vue.
Il en resta bouche-bée. Un mélange de mots incohérent se bouscula dans sa bouche, mais –heureusement- aucun son n’en sortit. La longue vue lui échappa des mains et percuta le sol en un bruit sourd. La porte de la cabine de Lahel s’ouvrit à la volée. Cette dernière était assise sur son lit, s’entraînant à sculpter avec son verre, pour passer le temps.
En voyant son frère entrer, elle sourit et lui montra ce qu’elle venait de fabriquer : une seringue en verre.
Lahel : Hum, tu ne crois pas que l’on devrait trouver un médecin ? Demanda-t-elle à son frère.
Ce dernier ne répondit et saisit la main de sa sœur, l’entrainant dehors.
Mailik : Viens voir, c’est magnifique ! S’exclama-t-il d’un ton rayonnant.
L’île s’était rapprochée, à cette distance, elle paressait aussi large qu’un demi bras, mais une fois que la longue vue fut préalablement posée sur l’œil de la jeune pirate, le décor de la future île lui sauta eux yeux. Son visage aussi s’illumina :
Un incroyable mélange de couleur, voilà ce qu’était l’île, une île qui s’étendait en largeur emplissant entièrement la longue vue . L’harmonie des teintes aurait suffi à impressionner la plus rabat-joie des personnes. L’endroit coloré dégageait une ambiance chaude et joyeuse, de par sa ville colorée visible de très loin. Aussi par la mer qui commençait à jaunir du côté de la côte, l’eau illuminé par un soleil flamboyant. Une longue muraille s’étendait d’un côté de l’île entourait les longs bâtiments multicolores l’agglomération éclatante. Un train arc-en-ciel filait à toute allure, zigzaguant autour du rempart, une fine fumée s’échappant du fumoir rouge vif.
La paroi avait quelque chose de spécial. Elle était beige clair, de jolis motifs dorés l’ornait, lui donnant l’air d’avoir été un long travail minutieux. Travail qui ne s’applique généralement uniquement sur les petits travaux du bois… Pour faire des coffrets par exemple.
Lahel : Un véritable coffre à jouet, celui qui a fait ça a le goût du détail à ce que je vois.
Elle riait à moitié, émerveillée par cette île bien… amusante ?
Mailik : On arrive quand ?
Lahel : C’est toi qui devrais me le dire, tu es le navigateur non ?
Mailik : …Je n’ai jamais eu la notion des distances. Soupira-t-il l’air penaud.
Lahel : Moi non plus.
Le vent était favorable, les poussant vers leur prochaine destination à une vitesse étonnante. Après 1 une heure de navigation, ils furent presque arrivés. Leur bateau se fraya un chemin entre les écumes jaunâtres de la côte.
C’était un effet bizarre pour les deux voyageurs de naviguer sur une eau mer comme celle-là après avoir passé plusieurs jours entourés d’une étendue bleu.
Mailik : Ouah *-* s’extasia le prince de glace que maniant la barre. Dis Lahel, Dis Lahel, Dis Lahel, pourquoi c’est jaune ? *-*
Lahel : C’est uniquement un jeu de lumière : en sachant que normalement, l’eau est bleue du fait que les molécules absorbent les autres lumières. Ici, le liquide ne renvoie que le jaune. C’est très étrange.
Mailik : J’ai rien compris *-*
Lahel : Tu n’as qu’une seule chose à comprendre : ce n’est pas de l’eau ordinaire… peut être que ce n’est pas de l’eau du tout.
De près, la muraille paraissait beaucoup plus impressionnante et imposante. Sa texture était boitée –du bois de châtaignier d’après Lahel- et les motifs dorée était d’une incroyable précision, un le genre de travail qui avait dû durer des années .Elle devait faire 10 mètres de haut, et ce uniquement en surface : en effet, la base de la muraille était immergée dans l’eau.
Le bateau se dirigea vers une énorme arche dans la muraille, apparemment le seul moyen de pénétrer dans la ville. L’arcade débouchait vers un long tunnel marin sombre et large, où il était capable de naviguer. La surface lisse du bois de châtaigner leur donnant un intime sentiment d’étouffement et de confinement qui s’effaça aussitôt lorsqu’une lumière éblouissante apparut au bout du canal. Aveuglés par la lumière, ils ne virent pas venir une forte vague qui frappa la coque arrière du bateau de plein fouet, les projetant à toute vitesse vers la sortie du petit tunnel.
La lumière éclata une nouvelle fois lorsque le bateau s’échappa du canal. Quelque petits formes colorés… une mer jaune… encore de l’au jaune… Tout était flou.
Après deux bonnes minutes, leur vue devint plus clair. Mailik laissa échapper une forte exclamation en regardant autour de lui.
Mailik : Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah *- * c-c’est…
Lahel : Magnifique tu veux dire ? Compléta sa sœur en lui tapotant amicalement le dos.
Si de loin, l’île avait paru bien merveilleuse aux yeux toujours avides de paysages nouveaux, une fois pénétré en plein dans le port, c’était tout autre chose :
Le port était long et grand, plusieurs petites embarcations, surement locales en vue des couleurs chatoyantes dont ils étaient peints occupait des places ici et là. Même le ciel qui s’était décidé à s’assortir à la mer était devenu nuageux et ambre, transpercé par un léger Arc-en-ciel. De longs bâtiments de briques colorés s’étendaient à perte de vue devant eux, grouillants d’activité. Une véritable fourmillèrent de personnes haut en couleurs sortaient et entraient à rythme mesuré. Au coin, on pouvait apercevoir une petite gare d’où venait de partir un autre train peinturluré. Bref, un coffre à jouets bien ordonné appartenant à un enfant bien méticuleux.
Mailik : Ouaaaaaaaaaah, même les pavés sont colorés *-* ! S’exclama-t-il en descendant du bateau pour l’amarrer.
Un bruit tinta aux oreilles de Lahel tandis qu’un descendait à son tour. C’était une mélodie. Cherchant du regard l’origine du bruit, elle ne trouva pas d’où cela pouvait venir. Soudain, une idée farfelue surgit dans son esprit
Lahel : Une boite à musique ? murmura-t-elle pour elle-même.
Mailik : Tu as dit quelque chose ?
Lahel : Ah non rien, rien du tout. Rien d’important. Allons plutôt visiter la ville, tu veux ?
Son frère acquiesça gaiement en terminant le nœud autour de d’un bollard orange en forme de pion d’échec.
La route était richement pavée et très propre, bordée de poteaux torsadés dont la pointe soutenait de grandes lampes à huile ou des drapeaux colorés. Les gens chiquement habillés allaient et revenaient gaiement, telle des automates programmés pour s’animer dans une scène, ne faisant apparemment pas attention aux deux voyageurs. Plus surprenant encore, des jouets de toutes sortes, peluches, pantins, voiture en bois, se promenaient librement dans la ville, accentuant l’effet magique de cet endroit.
Les yeux bruns de Mailik allaient et revenaient dans toutes les directions et son index pointait de temps en temps une fontaine agrémenté d’un joli jeu de lumière ou une boutique de jouet pleine à craquer de jeunes enfants.
Sa sœur avait d’autres préoccupations que la beauté et l’égocentricité des lieux : Pourquoi le liquide avait-il été jaune ? D’où provenait cette musique que son frère n’entendait pas, sinon il aurait rapidement fait la remarque ? Pourquoi n’avait-elle jamais entendu parler de cette île merveilleuse et minutieuse ? Et surtout, pourquoi avait-elle l’impression d’être observée ? Elle se retourna et remarqua un étrange Lapin en peluche blanc qui les observait. Ses deux yeux verts brillaient dans la foule.
La musique commença à tinter désagréablement dans sa tête… Et si son esprit lui jouait des tours ? Non, généralement les gens devenaient fous après des semaines passés en mer à tuer et à perdre des êtres chers : non, elle n’était pas folle. Juste paranoïaque.
Son frère lui saisit le bras et le secoua frénétiquement, la tirant de ses pensées.
Mailik : Regaaaaaaaaaaaarde !
Une ballerine. Une fontaine. Non, les deux.
Sculptée dans le verre, sa magnifique position en arabesque laissait échapper un filet d’eau par sa gracieuse main. La sculpture était, tout comme la majore parti de cette île, minutieuse : Même de loin, il était possible d’admirer les détails des yeux qui fixaient le ciel, la pomme de la main dont aucun relief n’avait été laissé au hasard, le gracieux voile du tutu qui tombait délicatement autour des fines jambes de la danseuse. La fontaine devait faire 10 mètres de diamètre, mais la ballerine n’en occupait même pas la moitié. Pourquoi avoir laissé tant d’espace agrémentait de petits carrelages violet séparé des pavés par une minuscule barrière de 25 centimètre de haut ?
Ils s’approchèrent au maximum vers la fontaine jusqu’à être juste à côté.
Lahel sentit un regard peser sur sa nuque et se retourna instinctivement. Le petit lapin blanc était toujours là, caché derrière l’angle d’un bâtiment, ses yeux verts brillants à travers les quelques personnes attroupés autour du geyser artificiel. Un détail qui n’avait pas répondu présent quand Lahel l’avait vu y a une dizaine de minute sauta aux yeux de la jeune fille : Le corps de la peluche projetait des étincelles.
Soudain, elle remarqua autre chose : La musique s’était arrêtée d’elle-même.
Mailik : Dis Lahel, pourquoi qu’on a enlevé la musique, je l’aimais bien moi.
Apparemment, Lahel n’avait pas été la seule à entendre une mélodie ce qui la rassura.
Un jeune homme, habillé avec un long manteau bleu ciel la bouscula, il avait l’air vraiment pressé
Jeune homme : Oh lalala, c’était mon tour et j’ai encore oublié …
Cet inconnu emboita le pas vers une manivelle blanche dissimulé dans une ruelle et commença à la faire tourner frénétiquement. La musique reprit progressivement et la ballerine commença à tournoyer sur elle-même, projetant de l’eau autour d’elle.
Une véritable boite à musique. Une mélodie oppressante, la muraille-coffret, une ballerine tournoyante, c’était un objet qui prenait vie en une ville.
Mailik ravala bruyamment et s’extasia devant les filets d’eau projeté dans toutes les directions. Lahel elle, se retourna encore une fois pour voir ce que faisait le lapin puis s’écarta brusquement.
La peluche s’était mise à quatre pattes et fonçait vers elle, une multitude d’étincelles s’échappant de sa fourrure synthétique. Il devait court-circuiter pour une quelconque raison. Lorsque Lahel s’écarta, la quadrupède ne s’arrêta pas et finit bruyamment sa course dans la fontaine. Des étincelles jaillirent de toutes parts accompagnés de multiples crépitements. Il était toujours très proche de la barrière, donc de Lahel qui put entendre quelques dernières lamentations robotiques :
Lapin : Echec système de surveillance des deux intrus…Echec système de refroidissement….Court-circuit, court-circuit… Température interne en hausse….Echec système de refroidissement….Echec système de surveilla-
Le lapin ne finit pas sa phrase, agité d’un léger spasme électrique, ses membres artificiels s’immobilisèrent.
Mayoua- Mini-Démon
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Age : 25
Groupe :
Date d'inscription : 20/06/2012
Re: Toys Arus [stand-by]
Une île de... jouets ?! Remplie de jouets, multicolores et mécanisés, ne faisant presque pas attention aux voyageurs qui venaient d'appareiller. Erin posa pied à terre et mit d'un geste majestueux, ample, son manteau. De belles manchettes blanches, d'un blanc qui tapait plus dans l'oeil que celui du reste de son immense veste, qui était zébrée de drôles de signes bleus.
Se sentant particulièrement joyeux, il descendit du pont d'un petit saut et continua sa marche par de petits pas rythmés, s'appuyant de temps en temps sur sa canne-épée. Il regarda la grande rue qui s'offrait à lui, traversée par des humains, richement vêtus, quasiment tous avaient le sourire. Mais pour Erin, spécialiste de la joie et de l'amusement, une chose se remarquait directement, c'était un sourire de façade. Plus que la joie, ici , régnait la peur, palpable, et la sensation d'être épié.
On raconte que seuls les animaux peuvent sentir ce genre de choses, serais-je une bête , pensa-t-il en souriant, Shaka aussi l'a remarqué on dirait , en jetant un coup d'oeil du côté de son coéquipier, c'est encore moins rassurant pour moi d'être placé sur le même plan que lui...
Dhraenys mit aussi pied à terre avec un peu de retard, sur son dos, une bosse. Son nouveau chef d'oeuvre selon lui, il l'a créé en "réparant" plusieurs choses à la fois. Cela donnait un résultat plutôt effrayant aux yeux du capitaine, voulant toujours se retrouver le moins de temps possible en compagnie de Demios, le nom de cette charmante créature de bois, enfin, en principe, Erin savait qu'il n'avait pas utilisé que du bois, rien qu'à voir la tête de l'animal. Si il était censé, il en aurait eu froid dans le dos, mais la seule pensée qu'il avait quand il le voyait c'était : comment pourra-t-il tuer avec ça ?
Mais Drhaenys, tout aussi pompeux et honorable qu'il était, savait créer de véritables pantins de mort, c'était une qualité qu'il fallait reconnaître, avec aussi celle d'avoir toujours des bons contacts pour trouver un bon petit rouge à siroter.
-Alors marionnettiste ? Une ville remplie de jouets. Tu te sens pas durcir ?
-Rider... Non mais c'est vrai que pour moi, cette île est une source de savoir importante, je pourrais utiliser pour...
-Créer une fontaine ? Ou une boîte à musique ! Je rêve d'avoir une boîte à musique depuis que notre petit musicien est parti !
-Non ! POur les utiliser comme armes ! Laissez-moi finir mes phrases ! Ou..
-Impossible. Tu ne gagneras pas ce petit jeu face à Erin", venait d'ajouter le second qui semblait regarder quelque chose d'invisible aux yeux des autres.
-C'est pour ça que tu ne me parles plus beaucoup Shaka ? Roh... Si vous la laissez trop inactive, votre langue va tomber, j'ai déjà vu ça sur un homme que j'ai croisé... Bon, faut dire que le passage de ma lame a aidé pour la chute. Et son problème était effectivement qu'il ne parlait pas, alors que j'avais besoin de réponses. Il en savait des trucs ! Vous savez... horaires gênants, détails salaces sur des nobles. Heureusement qu'il lui restait ses mains, et là, il est devenu plus bavard, ça faisait plaisir. Bref, j'espère que ça ne vous arrivera pas, surtout à toi Shaka, car tu es droitier si je me souviens, ce serait bien agaçant pour communiquer avec toi.
-Ambidextre.
Erin éclata de rire puis ravala la suite de son sarcasme quand ses oreilles le chatouillèrent, le son d'un petite musique. Il ne fit plus attention aux rues colorées, aux jouets qui courraient et voletaient, crachant des fumées rouges et jaunes et se faufilant dans les jambes des gens bien vêtus. Juste cette musique, hypnotisante, et surtout... qui changeait, oui... Plus elle continuait, plus elle devenait familière au Météore bleu. Elle lui rappelait celle d'une montre, un regroupement de notes qui sonnait douloureusement. On aurait dit que la ville chantait, que ça soit les maisons multicolores vénitiennes, les loups de certains passants ou ce lapin blanc qui observait les gens avec les émeraudes qui lui servaient d'yeux. Chacun semblait s'exprimer à travers cette petite mélodie. Mais était-il le seul à l'entendre ? Il semblait... Vu le manque de réaction des autres passants ou de ses membres d'équipage, il fallait se résigner que c'était juste une de ses tares mentales qui s'aggravait.
Mais il aimait cette musique, et plus ils avançaient, plus la rengaine s'enchaînait, et plus Erin voulait l'entendre... Il se laissait aller, même quand il vit la boîte à musique en forme de ballerine... Il avait bien une blague dessus mais pourquoi la sortir ? Il y avait la musique, continuant, encore et toujours... Puis elle s'arrêta.
Comme ça, d'un coup.
-Dommage, cette rengaine était apaisante.
-Normal pour quelqu'un de ton âge," malgré cette pique, il était comme rassuré de voir que le gosse entendait la même chose que lui," Mais pourquoi elle s'est arrêtée ? Je n'ai pas envie de finir maintenant... Les ballerines sont là pour danser dites-moi."
Sur la place, la boîte à musique ne bougeait plus, et juste les jouets semblaient sen préoccuper, certains se diriger vers une manivelle blanche. Celle de la boîte à musique ? Non, il voulait la lancer lui-même, il aurait la sensation de la savourer encore plus. Il se dirigea rapidement vers elle, bousculant même des personnes sur le chemin, il voulait la musique, celle de sa montre.
C'était elle... Elle représente ma dette... C'était à mon tour, et j'ai encore oublié d'y aller. J'ai encore jusqu'au mois prochain
Il entendit sa propre voix dans ses oreilles, avait-il dit ça à voix haute ? Quelle importance ? QUi s'occupe des pensées d'un pauvre vagabond bleu ? Faudrait vraiment être cinglé... ou avoir rien à faire de sa vie.
Erin repoussa la manivelle en espérant réécouter cette musique, tellement agréable et blessante à la fois...Et ce fut la même qui ressortit, mais plus lancinante, ayant perdue de son ardeur... Elle n'était plus amusante, n'avait plus d'intérêt. Erin secoua la tête et des idées plus claires, plus drôles lui revinrent, il se sentit de nouveau emporté par sa légèreté habituelle.
-Dangereuse cette musique... Ça vous change le sens de la vie...
-Il est sûr que pour te rendre aussi bizarre et silencieux Rider, il faut que ça soit réellement dangereux.
-Hmm, malgré le fait que ça soit une blague, il a raison, j'étais comme hypnotisé..., bon, faisons quelque chose ayant un peu plus de profondeur, une idée ?
-Essayer de voir comment ces jouets marchent, pour moi, ça peut être novateur. Et s'il y a quelque chose à réparer sur cette île... Je suis volontaire.
-....
-Merci pour cette intervention utile Shaka ! "plaisanta le capitaine," Vu que les gens ici sont fort aisé, pourquoi pas les délester d'un peu de leurs biens ? Vous êtes d'accord."
-Ça remet de l'ordre aux finances de l'équipage, tu as mon accord.
-Shaka ?
-Tu te rends compte que tu parles d'un hold-up en plein milieu d'une rue ? En fait, tu veux voir ce qui fait si peur aux gens.
-T'es pas drôle à révéler mes intentions secrètes... Allez, ça doit être quelque chose de drôle pour terrifier autant de personnes riches.
Il baissa son regard et vit le lapin l'observer avec ses deux yeux inexpressifs, comme s'il enregistrait les paroles des compères. Erin se baissa et braqua un pistolet qu'il venait de faire apparaître derrière l'oreille de la peluche.
-Les mains en l'air ^^
La petite peluche le regarda encore quelques moments puis disjoncta, ce qui valut le sursaut même si son sourire était toujours aussi grand. Il pétarada, des étincelles léchaient chacun de ses poils, ses yeux semblaient être sur le point d'exploser. Puis il partit à quatre pattes à travers toute la place en prononçant des mots incompréhensibles comme une mitraillette. Et le mot "échec" était très présent.
Il finit par une petite secousse et tous ses membres finirent par s'affaisser. Il ne bougeait plus, ne répétant plus à la suite ses inepties. Il n'eut droit qu'un haussement d'épaules joyeux d'Erin qui le poussa d'un grand geste du pied avant de tirer une première fois en l'air, ce qui arrêta tout, que ce soit jouet ou humain. Pour la plupart, leurs regards de peur avaient enfin trouvé une cible mais ils semblaient pas être terrifiés par le pirate qui avait le pistolet pointé vers les cieux... Erin voulait savoir par quoi.
-Que tout le monde reste calme, c'est un hold-up... De vos biens ! Bijoux, sacs... Faîtes tournez mesdames et messieurs ! Sinon, malheureusement, je sais faire apparaître une balle dans votre front. Le truc voyez-vous mes chers spectateurs, c'est que je les sors de ce petit révolver", dit-il en agitant l'objet magique en question.
Et il eut même le droit de donner un exemple. Car un homme qui fixait le cadavre mécanique du lapin avec terreur cria, hurla, que ça soit pour de l'aide ou pour rentrer chez lui. Perdant toute dignité, rampant sur le sol quand il trébucha sur un coin de la fontaine. La musique traînante de la place n'arrangeait en rien les choses. Les notes accompagnaient les cris, puis il se tue quand un autre bruit entra en jeu. La détonation du pistolet suivi d'un soupir amusé du tireur qui releva son arme.
-Bon, donc donnez-moi ce que...
-Erin.
-Quoi, répondit le concerné avec un genre d'irritation mêlé à la curiosité, qu'est ce qui va m'interrompre ?
-Deux jeunes, ils vont te tuer si tu continues à leur tourner le dos.
Il avait raison, surtout quand il entendit, à travers la musique, le bruit de verre pilé. Puis le bruit tant connu de la lame qui filait dans l'air. Mais lui aussi avait d'autres cartes dans sa manche, au sens propre du terme. Et un éclair bleu vint briser le verre.
En face de lui, il y avait la jeune fille qu'il avait bousculé sans faire exprès, aux cheveux et yeux de nuit tombant sur un joli petit habit de noble qui n'allait pas avec la précarité des chaussures. La partie haute de son visage était caché sous des mèches rebelles mais un genre d'agacement se lisait dans les perles de jais qui s'offraient à lui. Elle était suivie par un garçon, qui semblait plus jeune avec des grands yeux bruns, ses petits cheveux d'or et ses habits immaculés, un petit saint mais Erin savait reconnaître les gens pour ce qu'ils cachaient, comme Shaka, trop nitouche en fait...
-Tu sais ma chère, tuer les gens dans le dos juste parce qu'ils s'amusent un peu... Dirty business.
-Excusez-moi... Mais me menacer est une erreur que je n'oublie pas", dit-elle, sourire aux lèvres, "Et les gens qui l'ont fait crient pitié quand je leur fais souvenir..."
-Hahaha ! C'est que vous piquerez avec ce verre. "Puis, au lieu de continuer les menaces, il eut une de ses agaçantes habitudes. Il commença à faire la conversation, sur un ton joyeux qui semblait oublier ce qu'il s'était passer avant." Vous n'avez pas l'air de l'île malgré vos vêtements... POurtant vous avez des traits Sudiers. Ce qui peut expliquer l'ardeur de votre caractère mademoiselle !
-Je pense que...
Malgré ses bonnes manières, Erin sortit d'un coup, entre ses deux doigts, une carte qui bleuissait à vu d'oeil devant le jeune garçon. Qui, malgré son petit air effrayé, cachait une ébauche de sourire. Un sourire bien familier au pirate, les gens qui le portent pensent souvent à des choses non glorieuses, et vu qu'en plus, autour du petit, un refroidissement pouvait se sentir, impossible que ça ne soit pas lié...
-Excusez-moi, je mets une laisse à votre petit chien... S'il mord, je lâche cette carte.
Il eut droit à un regard noir de la jeune fille qui garda tout de même son calme et continua même le petit jeu de pression qu'ils se lançaient depuis tout à' l'heure."Une carte, des cheveux bleus et un goût certains pour énerver les gens..."
"Erin Rider, pirate, tentative de vol à main armée dans une place publique..Bzzt. Etranger. Suivi de son équipage ayant exactement les mêmes torts.. Bzzzt
Deux étrangers ciblés par "Whit-Rabb"... Bzzt.
Par les décrets et lois édictées à la capitale "Grand'Recrée", tous ces gens sont..."
"Coupables, coupables. À arrêter !"
Les deux voix mécaniques, dont l'une plus grave que la seconde venaient de la plus grande rue qui arrivait sur la Place de le Ballerine. La première était celle d'un soldat mécanique, tout bleu, ayant une main mégaphone et une autre pistolet. Son dessin de barbe entremêlée sur son menton lui donnait un air grotesque, mais les mouvements droits et rapides de ses yeux le rendaient plutôt dérangeant. Le second était un chien mécanique, arrivant au genou un homme normal, vu le dessin de son museau et de les ondulations de ses poils sur sa couleur brune, on aurait pu le qualifier de mignon, mais quand il ouvrait la bouche, ses dents pointues, prêtes à broyer du métal claquaient et grinçaient de manière terrifiante.
Ils étaient pas là pour s'amuser vu le regard des habitants, c'était la source de leur peur, et vu l'appel qui retentit dans la place, Erin commençait à comprendre pourquoi.
"Toute personne n'ayant aucun lien avec les criminels poursuivis doit bien vouloir rentrer chez lui. Sinon, ce serait une preuve officielle de trahison envers le royaume. Veuillez ne pas intervenir s'il vous plait, sinon vous serez éliminés ou emmenés. "
Les cris. La foule en débacle, l'occasion de s'enfuir habituelle quoi.
Erin en profita donc pour envoyer sa petite carte dans le soldat cherchant à se faufiler à travers la foule, qui ploya devant le pouvoir écrasant du fruit de Météore. Le chien se lança après eux, les crocs luisants, ne se souciant d'aucune personne courant devant lui, ses pattes mécaniques frappaient le sol avec un rythme méthodique dérangeant.
Il se rapprochait de la jeune fille qu'Erin venait d'abandonner, ses mâchoires claquaient devant le bras de la Sudienne qui commençait à créer une forme de verre difforme avec une main pendant que l'autre tâtait vers sa ceinture comme si elle cherchait quelque chose... En regardant la dague de verre qu'il lui avait prise il y a quelques minutes par simple curiosité, il se doutait que ça devait être ça. Le chien se rapprochait. Qu'est ce qu'il pouvait faire ? Laisse la gosse se faire déchiqueter et voir comment le gamin se débrouiller ? Ou la sauver et se retrouver avec un autre groupe dans une aventure endiablée où il aurait de nouveaux compagnons de parlote ? Le choix était fait.
-Les choses qu'on fait par folie dîtes-moi...
Il lança la dague entourée de lumière bleue qui s'écrasa dans la tête du robot-animal. Celle-ci fut à moitié détruire mais le peu qui restait l'empêchait d'être vraiment une menace. Laissant la fille courir, le garçon sortit une épée d'une drôle de petite canne qu'il abattit sur le cabot de métal.
Erin fit rapidement signe de le suivre pendant qu'il subissait le regard interrogateur de Dhraenys et celui sans émotions de Shaka. Quand elle arriva à son niveau de course, il l'attrapa avec Dhraenys pendant que son second poussa de façon assez délicate le petit garçon et tournèrent dans une petite ruelle vide, sans jouet affreux pétaradant et fumant. Mais il rit, il rit pour évacuer le stress car il fallait l'avouer, c'était bien drôle. Puis il se tourna vers la jeune fille, toute essoufflée et un peu chamboulée, pourtant, il y avait toujours ce calme dans sa voix quand elle parlait.
-J'aurai pu mourir, mangé par ce chien mécanique si vous m'aviez pas pris cette dague.
-Tutoie-moi. Mais je t'ai sauvé, c'est ça l'important non ? Surtout qu'au vu des événements, nous sommes tous face à une armée de jouets sanguinaires près à écorcher vos petits dos et à me faire pousser une troisième narine sur le front. ^^
-Enfin un peu d'intelligence dans la conversation... Mais si tu menaces encore une fois mon frère, je t'égorge.
-Dis avec tant de classe, je ne peux qu'accepter," dit-il avec sourire et petite révérence," tant qu'il respecte exactement le même pacte, qu'il nous égorge pas par derrière. Sinon je crois que vous avez compris que je suis Erin Rider, et j'ai le plaisir d'avoir ..."
-Lahel, Lahel Kisoku et son frère, Mailik Kisoku...
Passionnant ! Des bons partenaires de jeu, la chance m'est agréable aujourd'hui, même si j'ai des petits pantins pour enfants tueurs à mes trousses. Remarque, j'ai exactement la même chose avec moi. Ahaha !
PS : Au moindre problème, MP ^^
Se sentant particulièrement joyeux, il descendit du pont d'un petit saut et continua sa marche par de petits pas rythmés, s'appuyant de temps en temps sur sa canne-épée. Il regarda la grande rue qui s'offrait à lui, traversée par des humains, richement vêtus, quasiment tous avaient le sourire. Mais pour Erin, spécialiste de la joie et de l'amusement, une chose se remarquait directement, c'était un sourire de façade. Plus que la joie, ici , régnait la peur, palpable, et la sensation d'être épié.
On raconte que seuls les animaux peuvent sentir ce genre de choses, serais-je une bête , pensa-t-il en souriant, Shaka aussi l'a remarqué on dirait , en jetant un coup d'oeil du côté de son coéquipier, c'est encore moins rassurant pour moi d'être placé sur le même plan que lui...
Dhraenys mit aussi pied à terre avec un peu de retard, sur son dos, une bosse. Son nouveau chef d'oeuvre selon lui, il l'a créé en "réparant" plusieurs choses à la fois. Cela donnait un résultat plutôt effrayant aux yeux du capitaine, voulant toujours se retrouver le moins de temps possible en compagnie de Demios, le nom de cette charmante créature de bois, enfin, en principe, Erin savait qu'il n'avait pas utilisé que du bois, rien qu'à voir la tête de l'animal. Si il était censé, il en aurait eu froid dans le dos, mais la seule pensée qu'il avait quand il le voyait c'était : comment pourra-t-il tuer avec ça ?
Mais Drhaenys, tout aussi pompeux et honorable qu'il était, savait créer de véritables pantins de mort, c'était une qualité qu'il fallait reconnaître, avec aussi celle d'avoir toujours des bons contacts pour trouver un bon petit rouge à siroter.
-Alors marionnettiste ? Une ville remplie de jouets. Tu te sens pas durcir ?
-Rider... Non mais c'est vrai que pour moi, cette île est une source de savoir importante, je pourrais utiliser pour...
-Créer une fontaine ? Ou une boîte à musique ! Je rêve d'avoir une boîte à musique depuis que notre petit musicien est parti !
-Non ! POur les utiliser comme armes ! Laissez-moi finir mes phrases ! Ou..
-Impossible. Tu ne gagneras pas ce petit jeu face à Erin", venait d'ajouter le second qui semblait regarder quelque chose d'invisible aux yeux des autres.
-C'est pour ça que tu ne me parles plus beaucoup Shaka ? Roh... Si vous la laissez trop inactive, votre langue va tomber, j'ai déjà vu ça sur un homme que j'ai croisé... Bon, faut dire que le passage de ma lame a aidé pour la chute. Et son problème était effectivement qu'il ne parlait pas, alors que j'avais besoin de réponses. Il en savait des trucs ! Vous savez... horaires gênants, détails salaces sur des nobles. Heureusement qu'il lui restait ses mains, et là, il est devenu plus bavard, ça faisait plaisir. Bref, j'espère que ça ne vous arrivera pas, surtout à toi Shaka, car tu es droitier si je me souviens, ce serait bien agaçant pour communiquer avec toi.
-Ambidextre.
Erin éclata de rire puis ravala la suite de son sarcasme quand ses oreilles le chatouillèrent, le son d'un petite musique. Il ne fit plus attention aux rues colorées, aux jouets qui courraient et voletaient, crachant des fumées rouges et jaunes et se faufilant dans les jambes des gens bien vêtus. Juste cette musique, hypnotisante, et surtout... qui changeait, oui... Plus elle continuait, plus elle devenait familière au Météore bleu. Elle lui rappelait celle d'une montre, un regroupement de notes qui sonnait douloureusement. On aurait dit que la ville chantait, que ça soit les maisons multicolores vénitiennes, les loups de certains passants ou ce lapin blanc qui observait les gens avec les émeraudes qui lui servaient d'yeux. Chacun semblait s'exprimer à travers cette petite mélodie. Mais était-il le seul à l'entendre ? Il semblait... Vu le manque de réaction des autres passants ou de ses membres d'équipage, il fallait se résigner que c'était juste une de ses tares mentales qui s'aggravait.
Mais il aimait cette musique, et plus ils avançaient, plus la rengaine s'enchaînait, et plus Erin voulait l'entendre... Il se laissait aller, même quand il vit la boîte à musique en forme de ballerine... Il avait bien une blague dessus mais pourquoi la sortir ? Il y avait la musique, continuant, encore et toujours... Puis elle s'arrêta.
Comme ça, d'un coup.
-Dommage, cette rengaine était apaisante.
-Normal pour quelqu'un de ton âge," malgré cette pique, il était comme rassuré de voir que le gosse entendait la même chose que lui," Mais pourquoi elle s'est arrêtée ? Je n'ai pas envie de finir maintenant... Les ballerines sont là pour danser dites-moi."
Sur la place, la boîte à musique ne bougeait plus, et juste les jouets semblaient sen préoccuper, certains se diriger vers une manivelle blanche. Celle de la boîte à musique ? Non, il voulait la lancer lui-même, il aurait la sensation de la savourer encore plus. Il se dirigea rapidement vers elle, bousculant même des personnes sur le chemin, il voulait la musique, celle de sa montre.
C'était elle... Elle représente ma dette... C'était à mon tour, et j'ai encore oublié d'y aller. J'ai encore jusqu'au mois prochain
Il entendit sa propre voix dans ses oreilles, avait-il dit ça à voix haute ? Quelle importance ? QUi s'occupe des pensées d'un pauvre vagabond bleu ? Faudrait vraiment être cinglé... ou avoir rien à faire de sa vie.
Erin repoussa la manivelle en espérant réécouter cette musique, tellement agréable et blessante à la fois...Et ce fut la même qui ressortit, mais plus lancinante, ayant perdue de son ardeur... Elle n'était plus amusante, n'avait plus d'intérêt. Erin secoua la tête et des idées plus claires, plus drôles lui revinrent, il se sentit de nouveau emporté par sa légèreté habituelle.
-Dangereuse cette musique... Ça vous change le sens de la vie...
-Il est sûr que pour te rendre aussi bizarre et silencieux Rider, il faut que ça soit réellement dangereux.
-Hmm, malgré le fait que ça soit une blague, il a raison, j'étais comme hypnotisé..., bon, faisons quelque chose ayant un peu plus de profondeur, une idée ?
-Essayer de voir comment ces jouets marchent, pour moi, ça peut être novateur. Et s'il y a quelque chose à réparer sur cette île... Je suis volontaire.
-....
-Merci pour cette intervention utile Shaka ! "plaisanta le capitaine," Vu que les gens ici sont fort aisé, pourquoi pas les délester d'un peu de leurs biens ? Vous êtes d'accord."
-Ça remet de l'ordre aux finances de l'équipage, tu as mon accord.
-Shaka ?
-Tu te rends compte que tu parles d'un hold-up en plein milieu d'une rue ? En fait, tu veux voir ce qui fait si peur aux gens.
-T'es pas drôle à révéler mes intentions secrètes... Allez, ça doit être quelque chose de drôle pour terrifier autant de personnes riches.
Il baissa son regard et vit le lapin l'observer avec ses deux yeux inexpressifs, comme s'il enregistrait les paroles des compères. Erin se baissa et braqua un pistolet qu'il venait de faire apparaître derrière l'oreille de la peluche.
-Les mains en l'air ^^
La petite peluche le regarda encore quelques moments puis disjoncta, ce qui valut le sursaut même si son sourire était toujours aussi grand. Il pétarada, des étincelles léchaient chacun de ses poils, ses yeux semblaient être sur le point d'exploser. Puis il partit à quatre pattes à travers toute la place en prononçant des mots incompréhensibles comme une mitraillette. Et le mot "échec" était très présent.
Il finit par une petite secousse et tous ses membres finirent par s'affaisser. Il ne bougeait plus, ne répétant plus à la suite ses inepties. Il n'eut droit qu'un haussement d'épaules joyeux d'Erin qui le poussa d'un grand geste du pied avant de tirer une première fois en l'air, ce qui arrêta tout, que ce soit jouet ou humain. Pour la plupart, leurs regards de peur avaient enfin trouvé une cible mais ils semblaient pas être terrifiés par le pirate qui avait le pistolet pointé vers les cieux... Erin voulait savoir par quoi.
-Que tout le monde reste calme, c'est un hold-up... De vos biens ! Bijoux, sacs... Faîtes tournez mesdames et messieurs ! Sinon, malheureusement, je sais faire apparaître une balle dans votre front. Le truc voyez-vous mes chers spectateurs, c'est que je les sors de ce petit révolver", dit-il en agitant l'objet magique en question.
Et il eut même le droit de donner un exemple. Car un homme qui fixait le cadavre mécanique du lapin avec terreur cria, hurla, que ça soit pour de l'aide ou pour rentrer chez lui. Perdant toute dignité, rampant sur le sol quand il trébucha sur un coin de la fontaine. La musique traînante de la place n'arrangeait en rien les choses. Les notes accompagnaient les cris, puis il se tue quand un autre bruit entra en jeu. La détonation du pistolet suivi d'un soupir amusé du tireur qui releva son arme.
-Bon, donc donnez-moi ce que...
-Erin.
-Quoi, répondit le concerné avec un genre d'irritation mêlé à la curiosité, qu'est ce qui va m'interrompre ?
-Deux jeunes, ils vont te tuer si tu continues à leur tourner le dos.
Il avait raison, surtout quand il entendit, à travers la musique, le bruit de verre pilé. Puis le bruit tant connu de la lame qui filait dans l'air. Mais lui aussi avait d'autres cartes dans sa manche, au sens propre du terme. Et un éclair bleu vint briser le verre.
En face de lui, il y avait la jeune fille qu'il avait bousculé sans faire exprès, aux cheveux et yeux de nuit tombant sur un joli petit habit de noble qui n'allait pas avec la précarité des chaussures. La partie haute de son visage était caché sous des mèches rebelles mais un genre d'agacement se lisait dans les perles de jais qui s'offraient à lui. Elle était suivie par un garçon, qui semblait plus jeune avec des grands yeux bruns, ses petits cheveux d'or et ses habits immaculés, un petit saint mais Erin savait reconnaître les gens pour ce qu'ils cachaient, comme Shaka, trop nitouche en fait...
-Tu sais ma chère, tuer les gens dans le dos juste parce qu'ils s'amusent un peu... Dirty business.
-Excusez-moi... Mais me menacer est une erreur que je n'oublie pas", dit-elle, sourire aux lèvres, "Et les gens qui l'ont fait crient pitié quand je leur fais souvenir..."
-Hahaha ! C'est que vous piquerez avec ce verre. "Puis, au lieu de continuer les menaces, il eut une de ses agaçantes habitudes. Il commença à faire la conversation, sur un ton joyeux qui semblait oublier ce qu'il s'était passer avant." Vous n'avez pas l'air de l'île malgré vos vêtements... POurtant vous avez des traits Sudiers. Ce qui peut expliquer l'ardeur de votre caractère mademoiselle !
-Je pense que...
Malgré ses bonnes manières, Erin sortit d'un coup, entre ses deux doigts, une carte qui bleuissait à vu d'oeil devant le jeune garçon. Qui, malgré son petit air effrayé, cachait une ébauche de sourire. Un sourire bien familier au pirate, les gens qui le portent pensent souvent à des choses non glorieuses, et vu qu'en plus, autour du petit, un refroidissement pouvait se sentir, impossible que ça ne soit pas lié...
-Excusez-moi, je mets une laisse à votre petit chien... S'il mord, je lâche cette carte.
Il eut droit à un regard noir de la jeune fille qui garda tout de même son calme et continua même le petit jeu de pression qu'ils se lançaient depuis tout à' l'heure."Une carte, des cheveux bleus et un goût certains pour énerver les gens..."
"Erin Rider, pirate, tentative de vol à main armée dans une place publique..Bzzt. Etranger. Suivi de son équipage ayant exactement les mêmes torts.. Bzzzt
Deux étrangers ciblés par "Whit-Rabb"... Bzzt.
Par les décrets et lois édictées à la capitale "Grand'Recrée", tous ces gens sont..."
"Coupables, coupables. À arrêter !"
Les deux voix mécaniques, dont l'une plus grave que la seconde venaient de la plus grande rue qui arrivait sur la Place de le Ballerine. La première était celle d'un soldat mécanique, tout bleu, ayant une main mégaphone et une autre pistolet. Son dessin de barbe entremêlée sur son menton lui donnait un air grotesque, mais les mouvements droits et rapides de ses yeux le rendaient plutôt dérangeant. Le second était un chien mécanique, arrivant au genou un homme normal, vu le dessin de son museau et de les ondulations de ses poils sur sa couleur brune, on aurait pu le qualifier de mignon, mais quand il ouvrait la bouche, ses dents pointues, prêtes à broyer du métal claquaient et grinçaient de manière terrifiante.
Ils étaient pas là pour s'amuser vu le regard des habitants, c'était la source de leur peur, et vu l'appel qui retentit dans la place, Erin commençait à comprendre pourquoi.
"Toute personne n'ayant aucun lien avec les criminels poursuivis doit bien vouloir rentrer chez lui. Sinon, ce serait une preuve officielle de trahison envers le royaume. Veuillez ne pas intervenir s'il vous plait, sinon vous serez éliminés ou emmenés. "
Les cris. La foule en débacle, l'occasion de s'enfuir habituelle quoi.
Erin en profita donc pour envoyer sa petite carte dans le soldat cherchant à se faufiler à travers la foule, qui ploya devant le pouvoir écrasant du fruit de Météore. Le chien se lança après eux, les crocs luisants, ne se souciant d'aucune personne courant devant lui, ses pattes mécaniques frappaient le sol avec un rythme méthodique dérangeant.
Il se rapprochait de la jeune fille qu'Erin venait d'abandonner, ses mâchoires claquaient devant le bras de la Sudienne qui commençait à créer une forme de verre difforme avec une main pendant que l'autre tâtait vers sa ceinture comme si elle cherchait quelque chose... En regardant la dague de verre qu'il lui avait prise il y a quelques minutes par simple curiosité, il se doutait que ça devait être ça. Le chien se rapprochait. Qu'est ce qu'il pouvait faire ? Laisse la gosse se faire déchiqueter et voir comment le gamin se débrouiller ? Ou la sauver et se retrouver avec un autre groupe dans une aventure endiablée où il aurait de nouveaux compagnons de parlote ? Le choix était fait.
-Les choses qu'on fait par folie dîtes-moi...
Il lança la dague entourée de lumière bleue qui s'écrasa dans la tête du robot-animal. Celle-ci fut à moitié détruire mais le peu qui restait l'empêchait d'être vraiment une menace. Laissant la fille courir, le garçon sortit une épée d'une drôle de petite canne qu'il abattit sur le cabot de métal.
Erin fit rapidement signe de le suivre pendant qu'il subissait le regard interrogateur de Dhraenys et celui sans émotions de Shaka. Quand elle arriva à son niveau de course, il l'attrapa avec Dhraenys pendant que son second poussa de façon assez délicate le petit garçon et tournèrent dans une petite ruelle vide, sans jouet affreux pétaradant et fumant. Mais il rit, il rit pour évacuer le stress car il fallait l'avouer, c'était bien drôle. Puis il se tourna vers la jeune fille, toute essoufflée et un peu chamboulée, pourtant, il y avait toujours ce calme dans sa voix quand elle parlait.
-J'aurai pu mourir, mangé par ce chien mécanique si vous m'aviez pas pris cette dague.
-Tutoie-moi. Mais je t'ai sauvé, c'est ça l'important non ? Surtout qu'au vu des événements, nous sommes tous face à une armée de jouets sanguinaires près à écorcher vos petits dos et à me faire pousser une troisième narine sur le front. ^^
-Enfin un peu d'intelligence dans la conversation... Mais si tu menaces encore une fois mon frère, je t'égorge.
-Dis avec tant de classe, je ne peux qu'accepter," dit-il avec sourire et petite révérence," tant qu'il respecte exactement le même pacte, qu'il nous égorge pas par derrière. Sinon je crois que vous avez compris que je suis Erin Rider, et j'ai le plaisir d'avoir ..."
-Lahel, Lahel Kisoku et son frère, Mailik Kisoku...
Passionnant ! Des bons partenaires de jeu, la chance m'est agréable aujourd'hui, même si j'ai des petits pantins pour enfants tueurs à mes trousses. Remarque, j'ai exactement la même chose avec moi. Ahaha !
PS : Au moindre problème, MP ^^
kurotsu of mist- Nyan-cat
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