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Naissance d'une équipe/La dure vie d'une chef de gang

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Message par smiley-man Ven 21 Fév - 15:02



 Cela faisait déjà plusieurs jours qu’Ajani avait quitté Savan sur son petit radeau. L’embarcation n’avait pas été fabriquée par un professionnel, n’importe qui l’aurait compris. L’homme-lion était allongé sur le ventre et fixait l’océan. Il attendait, comme s’il était en embuscade. Tout à coup il plaça un gros coup de patte dans l’eau. Il la ressortit un poisson entre les griffes. Il ouvrit le pauvre animal, sortit ses entrailles et ses arêtes et les plaça sur les lames de son arme. La chaleur avait rendu l’acier brûlant ainsi le poisson pouvait subir un processus de cuisson. Ajani attendit une dizaine de minutes avant de s’emparer de son repas. Pendant qu’il mangeait, il se rendait compte qu’il ne pouvait pas continuer à vivre comme ça.

  « C’est pas vraiment comme ça que je voyais la vie d’aventurier. Va falloir que je trouve un truc à faire quelque part. Et une autre île surtout. Parce que bon, la pêche ça va mais si ça continue, y’aura plus aucun poisson dans l’océan… »

   Ajani avait fini son déjeuner. Il se remit alors à faire ce qu’il faisait depuis le début de son voyage : guetter une possible escale ce qui, jusqu’à présent, n’avait mené à rien mais n’avait pas entaché la volonté de l’homme-lion qui toutes les journées avait cherché à voir une île aussi petite soit-elle. Et ce moment était finalement arrivé. Au loin Ajani pouvait désormais apercevoir quelque chose. Quelque chose de grand, large, épais et vert. Une forêt. Et pas besoin d’être un génie pour savoir que, s’il y avait une forêt, il y avait forcément la terre sur laquelle elle se trouvait. Une lueur d’espoir apparaissait enfin dans les yeux de l’homme-lion. Les vagues le porteraient jusqu’à la destination qu’il avait tant attendue. Il s’allongea sur le dos, ferma les yeux et sourit en pensant à la pause qu’il allait enfin pouvoir faire.

  Le chasseur de trésors ne s’était pas trompé. Un peu plus d’une heure et demie plus tard, il arriva à une dizaine de mètres de l’île. Il descendit du radeau, se mit derrière et nagea en le poussant jusqu’à ce qu’il ait pied. Une fois qu’il soit arrivé assez loin pour rester debout dans l’eau, il se contenta de marcher, toujours en poussant son embarcation avant de mettre un pied sur la plage. Il était trempé et se secoua comme le ferait un chien pour se débarrasser du maximum d’eau qu’il pouvait. Il tira ensuite son radeau sur le sable et le laissa à côté d’un rocher. Il inclina la tête, afin d’essorer les poils qui lui servaient de crinière en jetant un nouveau regard à l’étendue d’eau  sur laquelle il avait parcouru tant de chemin. Il eut une pensée pour ceux avec qui il avait toujours vécu avant de partir, en particulier pour sa sœur. Mais il ne s’inquiétait pas pour autant. Il savait qu’il reviendrait un jour, une fois sa mission de devenir une légende parmi les chasseurs de trésors accomplie.

  Il cessa de penser à son passé et récupéra son arme qu’il avait laissé sur le radeau et se tourna vers l’intérieur de l’île. Résolu à trouver quelque chose ici l’aventurier commença à se diriger vaillamment vers le cœur de l’île, la tête déjà pleine d’espoirs.
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Naissance d'une équipe/La dure vie d'une chef de gang Empty Re: Naissance d'une équipe/La dure vie d'une chef de gang

Message par Mayoua Jeu 13 Mar - 21:41


Une taupe.
Non pas ces espions qui vous observent où que vous soyez pour prendre connaissance de tous vos secrets.
C'était bien une taupe .  Une taupe de 2 mètres.
Et -gloups- elle avait l'air en colère.
Tandis que l'auteur de ce post réfléchissait à la possibilité que les éventuels lecteurs interprètent le mot taupe d'une façon étrange,  les yeux de Lahel suivaient les mouvements frénétiques de la bête tout en laissant tout le soin à ses oreilles d'écouter les plus beaux sons au monde.
Les cris humains. Les cris de terreur.




Lahel: N'avez-vous donc pas perdu quelque chose ? Il faudrait faire attention à ce que vous laissez traîner entre les mâchoires des animaux sauvages de cette île.  
Elle jetait aux pieds le jeune homme qu'elle avait traîné sur  trois bonnes centaines de mètre après l’avoir généreusement tiré des griffes de la taupe qui l’avait pris en chasse.  Le colis « délicatement » déposé ouvrit doucement les yeux. Les pupilles de ces derniers s’agitèrent fébrilement dans leur orbite soudant les espaces alentours avant que le possesseur de ces dits yeux ne se lève d’un bond pour se cacher derrière le groupe de bandits.

Une bonne dizaine de paires d’yeux se dirigèrent vers le sourire de Lahel,  qui-pour une fois- était des plus sincère, mais aussi, mystérieux.
Une certaine tension s'installa entre les hauts arbres composant une forêt des plus verdoyantes. Recouverts pas une écorce beige entaillé par le temps et surtout, par des traces de griffe des plus effrayantes. Les animaux, ils étaient les rois. Mais surtout, ils le faisaient savoir clairement.

Un des bandits -celui  qui avait le regard le plus "spécial"  mêlant insouciance et un petit "quelque chose" qui se voulait cruel- dégaina son arme  et effleura délicatement la gorge de la criminelle du bout de sa lame.    

Lahel: Ma foi,  vous avez un savoir-faire incroyable lorsqu'il s'agit d'adresser des remerciements.

Une profonde entaille traversa l'écorce, et cette fois, c'était une tout autre sorte d'animaux qui en était les responsables. Les plus cruels de tous, les seuls à tuer, non par instinct de survie, mais par plaisir. L'homme.
Quelques éclats de lumière traversèrent les branchages touffus du plafond végétal et vinrent refléter sur la lame plantée dans la carapace des arbres le regard de désarroi que lançait le bandit.
Ces scintillements continuèrent leur périple sur le bout de verre qui recouvrait la main de Lahel et avec lequel elle avait détourné le katana de son attaquant. Celui-ci reflétait les regards du reste des bandits, des regards...amusés.
Soudain les extrémités de leurs lèvres se tordirent en un rictus avant de s'écarter pour laisser passer des éclats de  rire des plus bruyants. L'un des criminels -vêtus, comme les autres, d'une tenue beige rapiécé  à plusieurs endroits - souffla entre deux gloussements.

Bandit: B-Battu par...Une...fille .  xD  R-ravie de vous rencontrer mademoiselle. Et toi, remercie-la !  

Les moqueries redoublèrent. Tapant du pied, ils provoquaient un véritable tapage qui troublait l'harmonie de la forêt. Trop repérables, beaucoup trop.  « Ils » s’approchaient.

Lahel: Arrêtez, bande d'incapables vous allez "les" attirer !

Spoiler:

Elle sentit soudain une main se poser sur son épaule et une voix lui soufflait dans l'oreille.
????: Meuh non !  
Elle se retourna vivement.
????: Je me présente, Jaaws,  je suis le chef de cette troupe de bandits.
Un sarcastique.  Cela se voyait à son expression, au rictus arrogant qui entaillait sa bouche et au regard que lui lançaient ses yeux d'un bleu profond. Quelques cheveux blonds dépassaient de l'étrange coiffe de feuillage qu’il trônait sur son crane. Elle détestait les sarcastiques.
Lahel: Et pourquoi cela ?
Jaaws: Car nous avons  de la chance.
Lahel: Ah, de la chance ?
Jaaws: Bien entendu. Et ensuite, nous ne sommes pas dans les hautes herbes, nous ne risquons rien.
Lahel: Ah, des hautes herbes ?
Jaaws: Et nous avons des...
Il fourrait sa main et en sortait un étrange vaporisateur qu'il lançait au creux des mains de Lahel:
Lahel: "Permet de repousser des animaux pendant 10000 pas" Naissance d'une équipe/La dure vie d'une chef de gang RepousseVous êtes sérieux ?
Jaaws:  Chut, jeune effrontée, vous allez  attirer les animaux en parlant ! Fit-il soudainement en posant son index sur la bouche de la jeune criminel et en lui adressant un petit rire.
Lahel: Votre mère nous vous a jamais dit que vous étiez énervant ? Répondit-elle en écartant le dit doigt. Je pense qu'elle aurait du vous jeter du haut d'un arbre à vos premiers cris.
Jaaws: Votre mère ne vous as jamais appris que c'était "On a dit pas les mamans" ? è.é
Lahel:Ma mère je l'ai vidée de son sang de l'intérieur, lui accordant ainsi une morte lente et douloureuse. Et ce en ayant même pas un jour d’existence.
Jaaws: Vous gagnez, pour cette fois. Votre nom ?
Lahel: Lahel, Lahel Kisoku.
Jaaws:  Ravie de te rencontrer Lahe...Oh! coucou toi !

Un étrange animale, de la taille et de la stature d'un Suricate venait de se laisser doucement glisser entre les branchages et de se poser sur l'épaule du chef des bandits. Un regard attendri traversa le groupe de criminel lorsque l'étrange animal déforma sa bouille toute ronde d'où il extrayait une langue qui léchouilla frénétiquement  le cou de leur chef.  
Les mâchoires de l'animal s'écartaient à mesure que la langue s'agitait avec frénésie, révélant ainsi les fins crocs qui s'enfonçaient doucement  dans la  chair fraîche de Jaaws, apparemment trop occupé à rire de cet animal.
Soudain, la main du bandit saisit le crâne de l'animal et l'écrasa d'un coup sec, projetant des gouttelettes de sang sur le bas de son visage ainsi que sur les arbres avoisinant.
Il afficha une expression sarcastique avant de souffler:
Jaaws: J'ai toujours Haï ces petites bêtes.



Quelques heures plus tôt...
Lahel débarquait -seul pour une fois- sur une île des plus étranges. Elle avait laissé son bateau à son frère et à un nouveau venu, "William".
En    décidant d'aller seule sur cette île, elle voulait d'abord, se défouler les nerfs sur quelque chose d'à peut près vivant -Ou plutôt de tout à fait vivant avant son passage- mais aussi, s'éloigner de l'air des agglomérations pour des terres plus sauvages.
Et justement, des cris effrayants s'élevaient des entrailles de la forêt.
Ce serait amusant, certainement amusant.


Dernière édition par Mayoua le Mar 22 Juil - 2:19, édité 2 fois
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Naissance d'une équipe/La dure vie d'une chef de gang Empty Un accueil charmant.

Message par smiley-man Jeu 3 Avr - 22:42

Cela faisait presque une heure qu’Ajani marchait dans la gigantesque forêt qui recouvrait une grande partie de l’île. A l’aide de ses griffes, l’homme-lion taillait aisément tous les branchages dérangeants et avançait d’un pas assuré et tranquille. Après fait de nouveau quelques pas, il regarda à gauche, puis à droite avant de penser à voix haute : «Bon ben, je suis perdu. »
C’était la vérité. L’aventurier n’avait pas la moindre idée d’ où aller. A la base, il avait accosté pour trouver un village mais les feuillages gigantesques des arbres d’une dizaine de mètres de haut qui se trouvaient ici l’empêchaient complètement de se repérer. Il n’était encore qu’un débutant dans le monde des chasseurs de trésors et il aurait encore le temps de parfaire son sens de l’orientation. Toujours était-il que là, ça l’aurait été de savoir se repérer. Il n’arrivait même pas à déterminer si, perdu comme il l’était, il était retourné plusieurs fois au même point. Il décida de s’adosser à un arbre et se plongea dans de nombreuses réflexions pour tâcher de comprendre où il devait aller en se grattant le menton.
Pendant que l’homme-lion était aux prises avec lui-même, trois hommes, cachés dans des feuillages s’interrogeaient également :

« -Vous en avez déjà vu un comme ça ? demanda le premier.
-Jamais, répondit un autre, j’ai déjà vu un Blindélin quand j’étais jeune, mais il ne ressemblait pas vraiment à ça.
-Je pense qu’il s’agirait plus d’un Cougriffeur, ajouta le troisième, vous avez vu la taille de ses pattes ?
-Mais je croyais qu’il n’y avait plus de Cougriffeur, les Eléphort ne les avaient pas tous anéantis lors de leur grande bataille ? répliqua le premier.
-Mais non, redit le troisième, les Eléphort avaient mené une guerre contre les Samouchat, et c’est ces derniers qui avaient gagné !
-Sauf que les Eléphort sont des guerriers nés, ils ont sans doute mené plusieurs grands combats comme ça, affirma le second.
-Chut ! dit le premier, il va bouger ! »

Ajani sortit de ses pensées. Il n’était pas plus avancé mais, en optimiste qu’il était, avait convenu que : « En marchant, je vais bien finir par y arriver. ». Alors qu’il allait reprendre sa marche, les trois hommes lui tombèrent dessus. Au sens propre du terme. Ils avaient sauté de leurs branches et, équipés d’une corde, s’étaient mis à ligoter l’aventurier qui, sous l’effet de surprise, n’avait pu répliquer. Les trois chasseurs lui avaient lié les mains et les pieds avant de le suspendre à une longue branche. Ajani aurait bien montré son mécontentement, mais il savait bien que ses ravisseurs avaient forcément quelque part où aller et qu’il pourrait sans doute retrouver une quelconque forme de civilisation plus vite ainsi.
Malgré sa position plus qu’inconfortable, Ajani ne dit rien du trajet et écoutait à peine ce que disaient les trois hommes avec lui. Il préférait observait le paysage qu’il avait sous le yeux. Jamais il n’avait vu des arbres tels que ceux qui se tenaient là. Ils ne pensaient même pas qu’il en existait d’une taille pareille. Par moments, il crut des ombres bouger. Leur taille n'avait rien d'exceptionnel. Sans doute s'agissait-il de sangliers où même de petits écureuils. Après une dizaine de minutes, les quatre personnages arrivèrent enfin à destination. L’homme-lion put observer l’architecture de l’endroit : Les maisons étaient très complexes. Ajani se serait attendu à trouver un petit village comme le sien sur une île pareille mais le paysage qui se tenait devant lui faisait plus penser au quartier d’une grande ville. Il y avait même des immeubles d’au moins trois ou quatre étages et des grandes boutiques. Les chasseurs posèrent Ajani à terre, ce dernier n’ayant toujours pas dit un mot. L’un des hommes rentra dans la citadelle et revint quelques minutes après, accompagné d’un vieux monsieur avec des lunettes et une blouse. Ce dernier s’accroupit et fixa l’homme-lion. Il semblait pensif. Celui qui était allé le chercher prit alors la parole :

« -Alors Professeur Sapin, vous savez ce que c’est ?
-A vrai dire non, je n’arrive pas à déterminer son espèce. On dirait le croisement de deux de nos animaux mais je suis incapable de déterminer lesquels. Je ne peux pas vous dire ce que c’est. Désolé.
-Un homme-lion de Savan peut-être ? répondit Ajani. »  

La réaction des quatre humains ne se fit pas attendre :

« -Et il parle en plus !
-Incroyable !
-Waaaaah !
-Oui, et d’ailleurs si vous pouviez retirer ces cordes ça m’arrangerait. Mes poignets commencent à me faire mal.
-Mais qu’est-ce-que vous attendez idiots ! dit Sapin, Retirez lui ses entraves ! »

Les trois chasseurs ne cherchèrent pas à comprendre la situation et ils libérèrent Ajani. L’homme lion se releva. Il était bien plus grand que ceux qui se tenaient devant lui. Il s’étira un peu, désireux de se débarrasser des sensations bizarres dans ses bras et ses jambes. Ses anciens ravisseurs étaient choqués. Le professeur lui, complètement émerveillé.

« -Fascinant, disait ce dernier, c’est on ne peut plus fascinant…
-Hmm…, réagit Ajani qui avait entendu les propos du vieil homme en faisant ses étirements.
-Vous parlez, vous semblez humain et animal… Seriez-vous un de ces hommes-bêtes ?
-Je vous l’ai dit il y a quelques secondes non ? Je suis un homme-lion.
-Nous avons peu de visiteurs ici. Si on m’avait dit que je verrais un véritable homme-bête sur cette île… continua le professeur, des étoiles dans les yeux.
-Ouais, ouais, sans doute…
-Mais je m’égare, je m’égare. Vous n’allez tout de même pas rester ici non ? Que diriez-vous de venir chez moi ? Vous pourriez prendre quelque chose et nous parlerons de vous.
-Par « quelque chose » vous voulez dire de quoi manger ?! répondit aussitôt l’homme-lion qui s’était stoppé net dans son activité en entendant ces mots.
-Bien sur très cher.
-Alors ça marche !
-Parfait ! Suivez-moi. »
Il se retourna vers les trois chasseurs :
« -Vous, vous pouvez disposer.
Oui Professeur ! répondirent-ils en chœur. »

Ajani suivit le vieil homme jusqu’à sa maison. Elle ne se trouvait pas très loin de l’entrée du village mais durant toute la marche, l’aventurier se sentait observé. Il faut dire que quelqu’un comme lui attirait facilement l’attention dans un endroit comme celui-là. La maison du Professeur était une grande bâtisse blanche avec de nombreuses fenêtres et un toit plat. Les deux hommes entrèrent par une porte automatique. L’explorateur fut ébahi de ce qui se tenait devant lui : ce n’était une simple maison. C’était un véritable laboratoire ! D’un côté des tas de tubes à essais vides étaient posés en désordre sur des papiers on l’on pouvait distinguer plusieurs formules. De l’autre, plusieurs enclos dans lesquels se trouvaient des genres de petits animaux, en général pas plus haut que cinquante centimètres. Ajani n’en revenait vraiment pas. Lui qui auparavant n’avait jamais quitté son île natale, il était impressionné des écarts qu’il pouvait y avoir les différentes civilisations de ce monde. Sapin lui proposa de s’asseoir à une table, ce qu’il fit aussitôt. Il alla ensuite à la cuisine, ou du moins, ce qui était sans doute la cuisine, et ramena du thé. Il servit l’homme-lion ainsi que lui-même et entama une conversation avec cet être qui le fascinait :

«  -Que faîtes-vous donc ici au juste ?
-Disons que j’avais envie de faire une petite pause avant de commencer mon activité de chasseur de trésors.
-Oh, un chasseur de trésors ! Alors vous venez pour le trésor du bosquet ?
-Oh non. Je voulais m’approvisionner un peu et… Vous avez dit quoi ?!
-Vous n’étiez pas au courant ? Je croyais que vous cherchiez des trésors ?
-En fait je débute, expliqua l’homme-lion l’air gêné et en se frottant une main derrière la tête. Mais parlez-moi de ça s’il vous plaît.
-Aucun problème mon cher ! s’exclama le scientifique, fou de joie de pouvoir se rendre utile pour son nouveau camarade. Alors, par où commencer… ? »

A suivre…
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Naissance d'une équipe/La dure vie d'une chef de gang Empty Re: Naissance d'une équipe/La dure vie d'une chef de gang

Message par Mayoua Mar 12 Aoû - 0:12


Sarcastique ET cruel. C'était assez bon à savoir.
Jaaws saisit ce qu'il restait de la petit tête, à savoir une bouillie grisâtre et une petit vertèbre pendante, et le jeta à côté de lui avant d'essuyer sa main poisseuse sur sa tunique en esquissant un "berk" des lèvres.  

Lahel: Votre répulsif n'a pas l'air de marcher. Se moqua-t-elle.
Jaaws: Tss. Je joue dans en mode difficile, moi ! è_é Affirma-t-il


Elle approchait.


Tandis que Lahel répliquait, les yeux des autres bandits commençaient à s'agiter, suivant une créature des plus...dangereuse. Un "attention chef ! " n'eu pas le temps d'être poussé que déjà elle avait atteint sa cible.




Ses ailes battait à un rythme effréné, virevoltante entre les feuilles et les arbres.   Elle continuait à avancer dans ce monde gigantesque, beaucoup trop grand pour elle mais qu'il lui allait si bien. Soudain, une main géante failli la happer. Virant de bord, elle réussit à esquiver cette attaque de se poser sur la provenance de cette dernière.
C'était une menace, si elle ne s'en occupait pas elle même, cette menace allait nuire à sa ruche.
Elle voyait déjà toutes les abeilles s'enfuir, laissant tout derrière elles. Sa reine, elle, ne se résignait à laisser son royaume. Et elle était morte avec l’effondrement de son palais.  Et ce serait cette main qui allait causer tout ça.
Elle sauverait sa ruche, au péril de sa vie.
Son dard s'enfonça profondément dans la chair. Et là, l’aiguille s'arracha. En une douleur énorme, elle tomba. Sombrant dans l'infini qu'était la mort. Oui, l'abeille était morte, mais pour protéger les siens. Elle était morte, heureuse. larme_joie  


Jaaws: m**de ! Encore ?!
Lahel:Le sort s'acharne vraiment sur vous aujourd'hui. Se moqua-t-elle. Enfin, ce n'est qu'une abeille.

Mais, étrangement, elle était bien la seule à sourire de cela.  Tous les autres jetaient un regard  des plus nerveux à leur chef qui blêmissait à vue d’œil.

Lahel: Elle est venimeuse ?
Bandit: Bien pire que cela.

Jaaws écarquillait   les yeux en observant sa main enfler à vu d'oeil. Un silence empli soudain le souffle des aventuriers. Il tomba.
Sans même faire le moindre geste pour se réceptionner, Jaaws s'était soudainement évanoui, face contre sol. Comme une misérable feuille en plein automne -je me passerais de raconter la chute d'une feuille en plein automne, même si l'envie me prend bien-.  

Lahel: Qu'est-ce que...

L'un des bandits -affublé d'une blouse ouverte au dessus de sa tunique et portant un sac-à-dos blanc proéminent- se détacha du groupe et retourna le corps évanoui du bandit.

Médecin: Il est allergique au venin d'insecte.
Lahel: Et bien sûr, il vient en plein dans une jungle remplie de bestioles. Soupira-t-elle.
Médecin: Il le faut bien.
Lahel:Et pourquoi donc ?


Ce fut le bandit au sabre qui répondit:

Sabreur: Pour le trésor.

Lahel se retourna vivement vers le bretteur. Elle pu aussi entendre un murmure de reproche parcourir les hors-la-loi -il était temps que je trouve un synonyme à bandit !- .
Lahel ne s'en soucia pas.

Lahel: Quel genre de trésor ? Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas motivée par quelconque richesse, seule l'amusement  m’importe.
Bandit3: Aucune idée, à vrai dire. Nous avons envoyé quelqu'un au village, au centre de l'île pour rechercher des informations. Mais de toute façon nous ne partirons pas avant que notre chef aille mieux.
????: Je ne pense pas que nous avons le luxe d'attendre aussi longtemps.

Souffla une voix au dessus d'eux. Du haut d'un arbre, un autre bandit, beaucoup plus jeune, dégringola les branches avec agilité avant de toucher le sol boueux, en face des bandits.

Bandit4: Comment cela, Joachim ?

Le gamin, qui devait avoir 11 ans, sourit, découvrant la gencive d'une dent de lait manquante. Une chevelure noire corbeau tombait autour de son visage toujours enfantin.

Joachim: Il se trouve que nous risquons d'être devancés. Un voyageur à la crinière de lion en veut particulièrement au trésor. Nous n'avons pas de temps à perdre.

Certains opinèrent. D'autres doutaient encore du fait de laisser leur chef.

Médecin: C'est simple, trancha-t-il en sortant une seringue  . Joachim et Askin vous restez ici, avec moi. Les autres partez à la recherche du trésor.
Comme animés par le même marionnettiste –peu talentueux- tous remuèrent la tête en une chorégraphie loufoque. Heureusement, leur ridicule fut stoppé par le sabreur qui s’exclama.

Askin : Tu demandes à rester avec les deux plus forts ici. Et je ne pense pas qu’ils survivraient sans moi et Joachim dans la forêt.

Le marionnettiste imaginaire  remua maladroitement ses ficelles faisant hocher la tête aux hors-la-loi d’une manière la moins naturelle qui soit.

Lahel : J’irais avec eux. Elle se tourna vers le bandit qu’elle avait précédemment sauvé de la taupe géante. N’est-ce pas, que j’en ai les capacités.
Ce dernier laissa échapper une goûte de sueur qui se mélangea à une larme de peur.
Trouillard : Même cette taupe ne méritait pas telles souffrances…Tu aurais pu l’achever au moins…
Lahel : Je n’ai jamais senti le besoin de gaspiller mes forces à achever un adversaire déjà agonisant. Fit-elle remarquer en jaugeant du regard ses interlocuteurs, essayant de déceler le moindre signe d’acceptation vis-à-vis de sa proposition. Je vous ai dit que je ne cherchais qu’à m’amuser, je ne demanderais rien du trésor. Et accepter à présent serait plus judicieux pour vous, vous ne trouvez pas ? Vous êtes obligés d’y aller, soit je vous accompagne avec une chance sur cent –voir mille-  que me vienne l’envie de vous annihiler ou alors vous préférez refusez mon aide avec toutes vos chances de finir dissous dans de la protase d’ici ce soir.

Elle savait que ce qu’elle disait n’était guerre rassurant,  mais elle exposait les faits comme ils étaient.

Lahel : Et puis, n’ai-je pas déjà sauvé l’un d’entre vous ?

Ils sourirent. Le tour était joué…


Ils s’enfonçaient au plus profond de la forêt. A chaque pas, les cries perçants  devenaient de plus en plus puissants. Les arbres s’étiraient en une silhouette Fantomatique, s’appropriant chaque parcelle de lumière ou de chaleur. Les tympans percés et les paupières écarquillés, sondant l’obscurité, aux aguets, prêts à dégainer armes et poings à chaque bruit suspect, ils avançaient doucement dans la mousse glissante.

Trouillard : Mais dis-moi, Lahel, tu voulais  dire quoi par  « Je ne suis pas responsable si on venait à être séparés » ?

Contrairement aux autres bandits, il était vêtu d’un blouson noir qui surmontait un pantalon de couleur beige  et d’imposantes bottes.
Il avait rabattu sa capuche sur ses cheveux roux bouclés, et ses yeux verts et de ses joues parsemées de son n’étaient plus dans cette pénombre que d’étranges reliefs taillés sur un morceau de charbon.

Lahel : Comment dire,écoute…euh…
Jach : Jach .
Lahel : Jach, disons que Je ne renie pas la possibilité qu’il est peut être probable qu’on peut envisager le fait de se trouver  éparpillé.

Lahel entendit le pas des bandits se faire plus hésitants.

Jach  : Eh bien, peut être que nous devrions… Commença-t-il en se rapprochant  de la criminelle.

Il n’eu pas le temps de finir qu’une main –celle de Lahel- le plaquait à un arbre tandis qu’une autre main se plaquait contre sa bouche.

Lahel : Chut ! Murmura-t-elle d’un ton catégorique sous le regard interrogatif de Jach.

Toutes les voix s’évanouirent autour de lui, les plongeant dans un silence complet. Soudain, un rugissement atteint ses oreilles.  Suivie d’un autre, plus rapproché. De ses yeux paniqués il regarda Lahel qui baladait son regard autour d’elle, cherchant l’origine du rugissement. Il devina que le reste de ses compagnons faisaient de même.
Soudain deux yeux émeraudes s’arrachèrent de l’obscurité au dessus des deux criminels. Avant qu’ils n’eurent le temps se reculer, une lourde silhouette s’arracha d’un arbre avant de tomber à quelques centimètres d’eux.
Comme de petits félins. Aussi délicatement qu’il fasse pour que Jach et Lahel finissent presque assommés, un félin proéminent surgi des ombres avant de les happer entre ses lèvres fermement closes et de commencer sa course à travers les brindilles sèches de la forêt.
Trainée par le bras, Lahel entrevit dans sa nausée quelques branches l’entaillant tandis qu’une tache lumineuse s’étendait au bout du tunnel.
Elle ne reprit ses esprits qu’en émergeant de la forêt et reconnu à sa juste valeur la gravité de la situation. m**de.
Encore à toute vitesse, le tigre s’engagea dans un sentier boueux, puis dans un autre, trainant ses deux prisonniers dans la vase. Soudain, il les lâcha.
Lahel n’attendit pas une seconde de plus : profitant d’être juste en dessous de son abdomen après la course, elle  arracha son bras dégoulinant d’une bave mousseuse –tout de même légèrement entaillé malgré  la tentative du félin pour les garder intact-, et forma précipitamment une longue lame qui parcouru l’abdomen de l’animal.
Elle esquiva une salve de sang en roulant de côté. Se relevant habilement, elle entendit deux faibles grognements. Au coin du sentier boueux, se tenait une proéminente tanière d’où s’arrachèrent  deux ombres. C’était les petits de la tigresse.
Enfin, tigresse était le seul mot qui pouvait se rapprocher de cette créature. En vérité, il devait être un peu plus grand qu’un  animal de cette espèce, mais ayant surtout une fourrure beaucoup plus longue.
Une fine crinière s’étendait du haut de leur colonne vertébrale jusqu’à effleurer le sol.
Un museau allongé, plus à la manière des reptiles laissaient paraître des  atrophiés ainsi que de proéminentes molaires, surement pour réduire la proie en miette au lieu de la laisser se vider de son sang.
Effrayant.
ET c’était de la crinière de cet animal  que s’égouttait le sang de leur maternelle. Elle dévoila ses molaires et commença à grogner quand une un coup se fit retentir, faisant gicler une nouvelle fois du sang, de son flan cette fois.
Lahel  se retourna vers la provenance du coup : Une légère fumée s’élevait du revolver que brandissait Jach.
Avant que la bête n’eu réagi, ce dernier appuya une autre fois sur la gâchette, l’abattant d’un cou sec d’une balle dans l’oreille.
La bête gémit, chancela et tomba lourdement sur le sol, faisant s’élever un nuage de poussière. L’une des petites bêtes lança un cri plaintif avant de se précipiter vers sa mère, bientôt suivi de l’autre félinou.

Jach  : Nous devions normalement être un entraînement pour eux.

Jach regarda le spectacle qui se déroulait devant lui : Le corps de la féline gisait sans vie, son doux liqueur s’écoulant de ses multiples blessures. Et là, dans la pénombre qu’avait formé branches et feuilles, des larmes se mêlaient au sang.
Non pas de véritable larmes, mais gémissements et cris donnait l’illusion que c’était d’authentiques larmes qui tombaient des yeux émeraudes des petits animaux. Il se voyait plongé dans leur tristesse infinie quand il croisa les pupilles dilatées de l’un d’eux.
Mais une voix sèche le fit sortir de sa rêvasserie.

Lahel : Tu ne saurais pas d’où nous sommes venus ?

Le rouquin se retourna vers elle : ses yeux parcouraient les sentiers qui formaient un véritable labyrinthe à mesure  qu’ils s’étendaient dans l’horizon. Mise à part une dizaine d’égratignures et bleus qui se formaient un peu partout sur le corps de la jeune fille, elle n’avait rien de réellement grave.
Il lui fit un signe de négation de la tête avant d’observer ses propres blessures et  de remettre son arme à l’intérieur de son blouson. Lui non plus n’avait rien de grave.
Soudain, un léger bruit se suspendit dans l’air. Suivit d’un autre et un léger grognement. Mais que Jach n’entendit pas, si ce ne fut la main de Lahel qui l’attrapait encore une fois par le poignet pour le précipiter en avant.  

Lahel : Imbécile ! Cours.



Ils l’avaient semé… Le père des félins s’était réveillé. Sa colère avait fait vibrer la forêt à  travers son rugissement. Deux fois plus gros que la femelle, ses crocs dépassant de ses babines, les deux aventuriers, fatigués par le traînage de sac-à-patate en règle qu’ils avaient subi, n’avaient eu d’autres choix que de fuir. Fuite qui, heureusement pour eux, les mena au bord d’un ruisseau d’eau clair où ils avaient désinfecté leurs blessures.
Lahel s’adossa à un arbre et passa sa main dans ses cheveux, les ramenant en arrière. Elle réfléchissait.

Jach  : Tu penses qu’il arrivera quoi à ses petits ?
Lahel : Avec de la chance leur père les laissera en vie.
Jach  : Tu racontes quoi, là ?
Lahel : A l’ origine, nous étions là que pour un «entraînement », pour aiguiser leurs crocs. Ils sont donc responsables de la mort de leur mère. Nourris-tu la ridicule pensée que l’amour d’un père pour ses enfants triomphera sur l’amertume ? C’est une mauvaise blague.
Jach  : Ce serait ridicule.
Lahel : Mais c’est la réalité, pourtant.

Un certain silence pesant s’installa entre eux. Le ruisseau suivait doucement son cours, à travers les galets…

Jach  :Qu’allons-nous faire, à présent ?
Lahel : Aller dans le seul point de rendez-vous qu’il nous reste à présent. La cachette du trésor.
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Mayoua
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