Maman, les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ?

par Waïl Kinderstein Lun 14 Juil - 23:26

Waïl Kinderstein : Rock Hunters
Master of Madness : Nox Doloris

Exultant sur le pont, Eloé tenait ~~en son bec un fromage~~ en sa main une missive, missive qu'il était impossible de lire, car il ne cessait de gigoter dans un seul sens, mais d'une manière telle qu'il restait impossible de voir ce qui était écrit, tant il gigotait, mais cela, Hannibal lecteur de cette aventure, tu l'as évidemment compris dû à la répétition. Il était impossible de savoir le contenu rédigé, mais à la vue du médecin en folie, devinez qu'il s'agissait d'une bonne nouvelle ! N'avez-vous aucune idée ? Allons, que diable ! Si vous êtes dans le flou, vous vous trouvez alors dans la situation des membres de l'équipage de l'aventurier, qui regardaient leur ami, soucieux de sa santé mentale. Le cuistot avait envie de se réjouir aussi, mais la curiosité lui faisait suivre le papier des yeux. Riack et Avekine, quant à eux, tentaient de faire des pronostics sur la trajectoire du médecin, qui avait commencé à décrire des courbes et dansait sur le pont, mêlant diverses danses tant différentes, car diverses, qu'incompatibles. Il embrassa la nouvelle, puis bondit de bonne heure. Meshdal-Halbir servit alors le petit-déjeuner. Ce fut sur le pont, à l'air libre, car il fallait bien que l'ange remarque que la table était dressée, sans quoi il n'allait pas s'assoir. Figure-toi, Hannibal lecteur, que même le reste de ses compagnons assis ne suffit pas à calmer notre ami. Le chef avait pourtant préparé de délicieuses crêpes fumantes, dont l'odeur n'avait d'égal que la saveur, dont l'imposante pile laissait s'échapper un léger pétillement dû à sa sortie récente du four, dont les différents arômes venaient colorer le spectacle. Riack prit un verre d'eau décoré d'une tranche d'orange fraiche et belle, pétante, auprès de laquelle trônait une paille munie d'un klaxon miniature qui servait à rameuter les retardataires. Avekine prit un yaourt aux fruits afin d'accompagner une petite crêpe, toute fière d'avoir été choisie. Dans l'assiette, elle affirmait son bonheur en dégageant une douce fumée qui venait caresser les narines de madame. Cot Cot Claudette picorait une crêpe aux grains, tandis que Milahana observait son compagnon, buvant un café bien fort, car son médecin lui donnait mal à la tête. Quel médecin !

Mais la curiosité régnait et même la poule désirait savoir ce qui agitait tant ce monsieur Greenergy. Afin que celui-ci vienne s'asseoir, Riack s'en alla chercher une tasse blanche, celle que le docteur préférait. Si si, cher lecteur, tu finiras bien par savoir ce que contient ce bout de papier ! Meshdal-Halbir servit alors un thé aux fruits, élevant la théière, ne laissant couler qu'un mince filait d'eau dont le bruit ne pouvait échapper à Eloé, qui fut alors attiré par cette boisson qu'il savait servie pour lui. Il arrêta alors de remuer et, comme hypnotisé, il avança vers la table. Ce fut le moment que choisit Avekine pour lui bondir dessus, visant sa main, mais alors qu'elle lui arrivait dessus, il esquiva.

« Avekine en pensée : Il m'a évitée ? Il est rapide !
Meshdal-Halbir : hum

Une ouverture ! »

Le long-bras profita que l'ange était encore concentré sur Avekine pour se ruer sur la missive. Mais, attentif, le médecin leva alors les bras, sautant de côté. Le cuistot avait lui aussi échoué. Mais Milahana, plus grande qu'Eloé, se saisit alors simplement de la feuille.

« Eloé : La feuille !
Milahana : Je l'ai.
Eloé : Maman, les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ? Th_107_

Maman, les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ? Th_107_

Elle m'a eu ! C'était quoi, cette technique ?
Milahana : KARATÉ AQUATIQUE : SAMEBAKUYA !
Eloé : moto2

Riack : C'est une technique, ça ? »

Eloé s'écroula alors. Son capitaine de lancer :

« Milahana : Tu es mille ans trop jeune pour m'avoir comme ça. »

Elle put enfin lire le message. Un large sourire de satisfaction se dessina sur son visage. Elle regarda alors son équipage, qui était toute ouïe.

« C'est une lettre de la Marine, qui a répondu à notre demande. Nous ne sommes désormais plus des pirates, mais des aventuriers. Nos primes seront annulées. On nous demande toutefois un gage de sincérité. Et j'ai une petite idée de quoi donner. »

par Master of Madness Mar 12 Aoû - 12:09

Nox déplaça sa tour et immobilisa totalement le roi de son adversaire. Avec un petit soupir de satisfaction il fit tomber la pièce clé.
Nox : Échec et mat, tu t’en es bien sorti.
Les yeux du jeune Harry semblaient chercher une solution, son maître avait peut être fait une erreur. Après quelques minutes de recherches désespérées, il se résigna.
Harry : Dommage… Une autre ! Cette fois je gagnerai !
Le jeune pirate replaça les pièces et une énième partie débuta.

Sur le pont du navire –navire récemment acquit grâce à quelques magouilles d’Harley- le vieux pirate tenait la barre en bougonnant.
Harley : Parcourir le monde qu’il dit, j’lui en foutrai moi de parcourir le monde.
Ne prêtant pas attention à la cendre qui tombait de sa cigarette et encore moins à l’étrange ombre qui rodait autour du bateau, il repensa à la discussion un peu électrique qu’il avait eu avec son capitaine.

Dans la cabine qui servait de chambre à Nox, les trois membres de l’équipage pesaient le pour et le contre du voyage qu’ils s’apprêtaient à faire. Le capitaine avait décidé d’aller à West Blue, il pensait que s’ils voulaient voir le monde il fallait commencer par les mers alentours. Au contraire le doyen trouvait inutile de visiter des régions semblables à celle où ils avaient vécu. Le dernier n’avait pas d’avis, il se contentait de suivre les ordres que dictait son maître. Le résultat était donc de deux votes pour, un contre, quelques injures et une table renversée.
Harley : Je suis quand même contre cette expédition, rendons-nous plutôt sur Grand Line. On dit que c’est là bas que se trouvent les plus puissants de ce monde, que chaque navire regorge de trésors, que les femmes sont…
Il fut coupé dans son élan par Nox qui lui jeta au visage une vilaine pique.
Nox : Allons Harley, un vieil homme tel que toi n’ira jamais sur Grand Line. Alors contente-toi de West Blue.
Après avoir claqué la porte de la cabine avec fracas il alla prendre la barre pour réfléchir la tête froide. Durant un court instant l’idée de quitter l’équipage lui parut bon. Après tout son maître n’était plus là. Il ne restait plus que son fils, fils qui n’arrivait pas vraiment à la cheville du père. Après quelques secondes il repensa à la question qui l’avait par le passé hantée, puis à la réponse qu’il avait eu sur Mehitva. Sa colère l’avait emporté et il venait de penser à quelque chose d’horrible, quitter l’équipage. Mais où irait-il ?

S’extirpant à ses rêveries le vieux pirate tourna la barre, ils se dirigeaient droit sur un rocher, heureusement qu’il l’avait vu. Au bout d’un moment il remarque une ombre impressionnante qui semblait se propager sous le navire tout entier.
Lorsque Harley pensa à appeler ses compagnons il était trop tard et une puissante secousse se fit sentir.

Dans la chambre de Nox, Harry s’apprêtait à déplacer un de ses pions lorsque le sol trembla, les meubles et l’échiquier se renversèrent. Le jeune pirate se jeta à terre tandis que son capitaine se levait à l’affut.
Quand Nox arriva sur le pont, Harley faisait face à un immense Monstre Marin. L’énorme visage rond de la bête ressemblait à un gigantesque ballon de baudruche sur le point d’exploser. Son regard vide donnait des airs de mort au monstrueux poisson. La gueule ouverte en grand, montrant de grosses et sûrement puissantes dents, elle ne bougeait pas. Au bout d’un temps les deux hommes pensèrent même qu’elle avait finalement trépassée, mais lorsqu’à son tour Harry arriva sur le pont, le Monstre se décida enfin. Il plongea dans l’eau, puis sous les cris et pleurs d'un jeune pirate il réapparu sous le navire.
Maintenant le bateau pirate trônait à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la mer calme de West Blue. Placé sur le sommet du crâne de la bête, l’embarcation pirate tanguait de tout côté à chaque mouvement de la créature. Cette dernière semblait les chercher, avec un grognement elle replongea, déposant à nouveau le navire sur l’eau.
Le monstre avait disparu.

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