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Kotaishi, l'île aux cerisiers

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Kotaishi, l'île aux cerisiers Empty Kotaishi, l'île aux cerisiers

Message par Samael Mer 16 Juil - 22:28

Kotaishi, l'île aux cerisiers Sam11


Un petit navire voguait tranquillement sur les eaux de Grandline transportant à son bord cinq livreurs en route vers de nouvelles aventures. Le temps était calme, le soleil irradiait la mer de ses rayons et le moral semblait au beau fixe sur le pont du navire où deux personnes étaient en discussion.

Yomi: Kameo ! Kameo !
Tu as oublié de raconter dans notre carnet de bord notre passage sur Grandline et Reverse Moutain !!!

Kameo: On s'en fiche, il n'y avait rien à dire. On est monté, on est descendu et puis basta.
Faudrait vraiment avoir une vraie pipe comme navigateur pour vivre une "aventure" en rentrant sur cette mer. doigt dans le nez

Yomi: C'est vrai, quand j'entends les récits d'autres aventuriers qui passent à deux doigts de la mort pour arriver ici, je me dis qu'ils ne sont vraiment pas très bons doigt dans le nez

Kameo: Tout ça c'est des légendes de toutes façons. Pareil pour le climat de fou furieux qu'on est censé trouver ici. Je vois pas de différences avec les Blues perso. C'est juste pour faire peur aux gens ces histoires...

Yomi: Ouais, mais... Pourquoi le bateau se soulève là ?

Kameo: Hei... Hé !  choc


Alors que l'ensemble de l'équipage se réunissait affolé sur le pont, le navire des aventuriers venait d'être soulevé de plusieurs mètres dans les airs. Une immense vague s'était détachée de l'océan emportant le vaisseau avec elle. Et cette dernière ne semblait pas vouloir retomber, montant toujours plus haut et toujours plus fort.

Kameo: C'est une vague looping ! Faites attention ! Accrochez-vous où vous le pouvez ! Tout de suite !!!

Il ne semblait pas utile d'expliquer plus en détail à l'équipage ce qu'était ce type de vague, son nom seul suffisait. Et pendant que chacun s'accrochait aux cordes qui traînaient de ça et là, la vague entama une boucle sur elle-même pour repartir de plus belle vers l'horizon, le navire en son sein. À bord, on se retenait tant bien que mal pour éviter de tomber à la mer signant une mort quasi-certaine. Le navire semblait piégé sur les rails d'une montagne russe et ne pouvait pas les quitter avant que le tour ne soit terminé. Kameo, le capitaine, tout en s'accrochant aussi fort que possible à une corde, regardait fixement son log-pose qui pointait la prochaine île.

Kameo: C'est bon ! La vague se dirige toujours vers notre destination ! Mais il ne faudrait pas qu'elle la quitte ! Tenez-bon ! Il faut attendre que la vague se calme !

Mais celle-ci, comme animée, voulait s'en donner à coeur joie tant qu'elle en avait la possibilité et elle n'épargna pas ses prisonniers. Looping, virage en aiguille, montées et descentes fulgurantes, l'estomac des livreurs avait intérêt à être bien attaché pour supporter cette épreuve. Et finalement, dans un gigantesque fracas, elle libéra le jouet de bois qu'elle retenait qui s'enfonça brutalement dans la mer, manquant d'être englouti à quelques centimètres de profondeur près.  La vague s'était calmée et retournait désormais au fond de l'océan attendant une occasion de ressortir à nouveau.
Les livreurs n'avaient plus qu'à faire le bilan de leur aventure.

Kameo: Bon, nous nous sommes quand même éloignés de l'île, il va falloir changer un peu notre cap, mais je ne pense pas que ce soit trop grave.

Un éclair blanc fendit alors le ciel, tombant à quelques centimètres du navire qu'il recouvrit de neige dans une explosion.

Kameo: Un éclair de neige ! L'orage se lève ! Levez les voiles, il faut vite se mettre en route si vous ne voulez pas vous retrouver ensevelis sous une grosse couche de neige !

Yomi: Qu'est-ce que c'est que ce climat ?! quoi ???

Personne ne répondit à la question et tous se remirent en route. Attraper un rhume était probablement le plus grand danger que revêtait l'orage neigeux, mais il valait mieux se méfier. Bientôt, la tempête passa et le navire fit de nouveau route vers la prochaine île.
Rassemblé dans la cabine de Kameo, l'équipage préparait désormais leur prochain voyage.

Kameo: Eh bien, contrairement à nos aventures sur les Blues, il n'y a aucun moyen de savoir sur quelle île nous allons débarquer. Nous n'avons donc aucun objet à livrer ni quoi que ce soit. Il va falloir trouver du travail pour notre prochain trajet.
Mais si nous ne savons pas où nous nous rendons actuellement, nous pourrons le savoir assez vite, puisque j'ai acheté une véritable oeuvre d'art avant de partir, l'Atlas Illustré de GrandLine ! Et en version reliée s'il-vous-plait *.*

Yomi: La classe *.*

Kameo: Toutes les îles connues de GrandLine sont présentées et décrites en détail dans ce chef-d'oeuvre qui sera pour nous un véritable trésor pour naviguer sur cet océan. Il ne reste donc plus qu'à attendre que l'île apparaisse.

Hiro: *regardant à la fenêtre*
Eh bah quel hasard ! Terre à l'horizon ! Je crois que nous arrivons !

Kameo: Ouah, quelle incroyable coïncidence ! quoi ???
Sortons vite !


Sans attendre un instant de plus, les cinq livreurs se précipitèrent sur le pont pour faire face à leur nouvelle destination.
Une grande île leur faisait face, arrosée par la lumière du soleil. Il s'agissait vraisemblablement d'une île printanière, voire même estivale. Bercée par un vent doux, cette dernière était dominée par une gigantesque montagne qui s'élevait de son centre. De nombreux arbres au feuillage rose, des cerisiers, jalonnaient le sol de l'île donnant une coloration particulière au paysage qui se tenait devant l'équipage. Les pétales des cerisiers volaient au vent répandant leur léger parfum dans l'atmosphère. En contrebas de la montagne, de nombreux villages semblaient bâtis. Leur style particulier était basé sur l'usage du bois qui semblait être le matériau de base de la quasi-totalité des maisons et autres bâtiments. Le village vers lequel se dirigeait le navire était un petit village de pêche, très simple, où les habitants paraissaient passer leurs journées à plonger et retirer leurs filets du fond des mers pour rapporter suffisamment de poissons à leur famille.

Kameo: *tournant les feuilles de son atlas*
Attendez, attendez, c'est... c'est... voilà ! Je l'ai !
Les amis, nous voici devant l'île de Kotaishi, dite l'île aux cerisiers qui sont l'emblème de cet endroit. Je vais vous faire un résumé rapide des informations de l'atlas si vous le voulez.
Cette île et ses villages ont été fondé par un guerrier issu du pays de Wano qui a traversé les mers il y a de cela de nombreux siècles jusqu'à débarquer ici. La culture de ces deux îles sont apparemment relativement proches si j'en crois mon ouvrage. La Marine intervient très peu sur cette île qui est dirigée par un Shogun et son armée de guerriers samouraïs qui ont pour tâche d'y faire respecter l'ordre et la loi. La plupart des habitants ont néanmoins un mode de vie très simple et vivent dans de petits villages, malgré l'existence tout de même de quelques villes bien plus grandes et plus riches à l'intérieur des terres. La société s'est développée sur les contours du mont Fiju qui est une montagne sacrée. Elle est crainte par une bonne partie de la population, car les légendes voudraient qu'elle soit peuplée par de nombreux monstres, les youkai, qui s'amuseraient à terroriser et faire des farces aux humains la nuit. Une frontière a été mise en place entre la montagne et les villages, avec la création d'un mur qui longe une forêt recouvrant la base de la montagne. Cette forêt est traversée par un chemin de pierre menant au sommet du mont, qui aurait été érigé par d'anciens moines lors de temps immémoriaux. Certaines personnes accomplissent la montée de cet escalier comme une sorte de rituel spirituel et initiatique, montrant ainsi leur courage et leur force. Il semblerait néanmoins que les personnes à faire cette traversée sont peu nombreuses, la crainte des lieux prenant souvent le dessus, d'autant que plusieurs pèlerins ne sont jamais revenu de leur voyage et ont tout bonnement disparu.
Pour ce qui est de l'île elle-même et de sa culture, elle abrite de nombreux bâtiments qui font sa célébrité. Kotaishi est parsemée de temples et sanctuaires dressés pour quelques dieux locaux. Ces temples et leurs légendes sont entretenus par de nombreux moines itinérants qui offrent leurs services à la population en échange d'un toit et de nourriture. La pêche étant la principale activité de l'île, nous y trouverons de nombreux restaurants de sushis dont certains ne sont apparemment pas à rater. Certains habitants sont passés maîtres des arts calligraphiques, et en particulier des estampes. Ce sont des peintures dont le style est propre à l'île. Il existe plusieurs artisans et nous aurons peut-être la chance d'en rencontrer un. Kotaishi est une île appréciant également le théâtre dont la variante locale est appelée le Kabuki. Peut-être pourrons-nous assister à une pièce, qui sait ? Il existe également quelques maisons dédiées au calme et à la méditation, ce sont les maisons du thé. Ce sont de grands bâtiments construits au milieu de jardins et cours d'eau magnifiques où les habitants viennent rechercher la plénitude et le repos de leur esprit autour d'une tasse de thé dans un cadre idyllique.
Ce joli tableau ne doit pas faire oublier que Kotaishi est une île vouant une très grande importance à l'art de la guerre et notamment à celui de l'épée. Les habitants ont très souvent ne serait-ce quelques notions de la maîtrise du sabre même si les simples villageois ne sont pas pour autant des foudres de guerre. Malgré tout nous risquons de croiser le chemin de très nombreux samouraïs, qu'ils soient aux ordres du shogun ou solitaires. Il ne faudra pas les prendre à la légère, ce sont de grands combattants et ce n'est pas pour rien que cette île a peu de contacts avec la Marine. Elle est capable de se défendre elle-même. Nous reconnaîtrons les samouraïs solitaires, ou rônins, par leur port de simples kimonos, tandis que les samouraïs aux ordres du shogun seront vêtus de l'armure traditionnelle que vous pouvez voir sur cette page. Un casque bien particulier, un plastron, des gantelets, la totale...
Bref, je ne vous lirais pas le reste, je pense que nous allons pouvoir le découvrir nous-même !

Yomi: Pieds à terre ! clap clap


Le navire accosta tranquillement sur la berge du village de pêche et Kameo jeta une longue planche de bois du pont avec l'aide d'Hiro pour pouvoir enfin descendre sur le sol de Kotaishi. Tous avaient hâte de découvrir enfin cette île et ses légendes mystérieuses.
L'enthousiasme fut de courte durée car un comité d'accueil les attendait au pied du navire. Une troupe de samouraïs, armés jusqu'au dents leur faisait face. Un homme qui semblait être le capitaine s'avança.

?: Halte voyageurs. Je suis Hideyoshi le capitaine de la garde impériale.
Que venez-vous faire sur notre île ?

Kameo: Rien de particulier... Nous sommes une entreprise de livraison et nous comptons faire la traversée de GrandLine.
Cette île est notre première escale. Nous espérions juste la visiter, trouver quelques contrats aussi peut-être...

Hideyoshi: Cela m'importe peu. Par décret du shogun, vous êtes tous en état d'arrestation jusqu'à une période indéterminée.

Équipage: QUOI ?  sueur 

Hideyoshi: Nous avons reçu il y a peu un message du Caméléon. L'un sinon le plus célèbre voleur de cette mer. Il a déclaré qu'il déroberait bientôt - vous n'avez pas besoin de connaître la date exacte - les 3 trésors impériaux. Ces trésors sont les objets les plus précieux de cette île et nous ne pouvons pas risquer de nous les faire dérober. Par précaution nous avons reçu l'ordre d'arrêter et de garder en prison tous les visiteurs approchant cette île, ainsi que toute personne nous paraissant suspecte. Cet ordre ne sera levé que lorsque toute l'affaire aura été résolu, c'est-à-dire lorsque le voleur et ses éventuels complices auront été arrêté.

Kameo: Mais... c'est n'importe quoi ! Ce n'est pas légal !

Hideyoshi: Si vous faites référence au Gouvernement Mondial et à la Marine, sachez que la seule loi qui prévaut ici est la loi du shogun.
Et la loi du shogun est claire. Messieurs, veuillez-nous suivre.

Dans un bruit métallique bref, les épées et lances des guerriers aux ordres du capitaine s'abaissèrent vers les cinq livreurs encerclés. Les guerriers semblaient parfaitement organisés et formés. Tenter de leur résister paraissait tout simplement tenir du suicide pur.

Hiro: Cette aventure commence bien  blase 
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Message par L'étrangleur Jeu 17 Juil - 19:33


C'était une journée normale de plus dans le petit village de Nangō. Le soleil était encore loin du zénith et chacun vaquait à ses occupations. Peut-être y avait-il plus d'agitation qu'à l'accoutumé parce qu'aujourd'hui était un jour dit de "marché". Une fois par semaine, les pécheurs, artisans et autres vendeurs d'autres villages prenaient la route pour venir au grand marché de Nangō étaler leur produit et leur chercher acquéreur. C'était une manière somme toute assez simple d'entretenir les liens entre les communautés tout en profitant de la diversité des produits de pèche ou d'artisanat.
A la criée, à l'écrit ou encore au murmure, les transactions et enchères s'effectuaient entre les différentes parties et parfois, des lots de poissons rares prometteurs de mets succulents changeaient plusieurs fois de mains. Décidément, elle était tranquille cette journée, du moins du point de vue d'un œil profane. La rumeur des mises à prix ne cachait pas le malaise commun et dissimulé qui planait sur le village. Plus bas encore qu'un murmure, se débattait le sujet des récents décrets du Shogun. Chacun ici au marché avait pu s'en rendre compte en questionnant son compatriote venu d'une autre contrée, les lois étaient les mêmes partout. Dans chacun de leurs différents villages, un centre de rétention express avait été bâti pour enfermer tous ceux qui débarqueront par la mer, peu importe leur nature et leur rang. Il en allait de la sécurité nationale, un célèbre voleur ayant manifesté ses intentions de dérober des trésors nationaux.

Du point de vue de beaucoup de ses vendeurs itinérants d'un jour, le cas du village de Nangō était assez spécial et nul par ailleurs dans les villages côtiers, aucun rapport n'avait fait été d'un tel nombre de personnes sous les verrous. Déjà, une peur collective s'était emparée du village quand les pêcheurs en mer avait vu surgir de l'horizon une gigantesque carafe d'une soixantaine de mètres de long arborant un pavillon écarlate qui semblait consumée à bien des endroits. La rumeur voulait que ses occupants eussent été des criminels de la pire espèce, sanguinaires, meurtriers de masse, tueurs en série et peut-être même cannibale pour certains d'entre eux. Mais peu importait ses rumeurs, peu importait leurs niveaux, ils avaient tous été de suite arrêtés par la vaillante Garde Impériale puis écroués.
Dans un registre moins alarmants d'autres voyageurs avaient été capturés entre-temps, des musiciens voguant sur les flots, des touristes et ce matin même tout un équipage de soit-disant livreurs avait été capturé et en jeté dans les geôles du centre de rétention.
Il n'y avait pas d'inquiétude à avoir se persuadait les habitants de Nangō, le Shogun et sa Garde Impériale avaient la situation sous contrôle.


A quelques lieues du marché, dans un salon, assis autour d'une table basse en bambou, deux personnes sirotaient paisiblement leur thé. C'était un vrai bonheur que d'être assis là à profiter de la quiétude de ce salon de thé sis dans un bois privé. Babylone pouvait entendre ruisseler un petit ruisseau non loin de là, chanter les Rossignol Komadori endémique à cette île. Elle pouvait même sentir le parfum apaisant des fleurs de cerisiers qui tombaient nonchalamment des arbres roses. La Tueuse de monde se sentait si détendue que pour peu elle se serait liquéfier tant elle avait l'impression d'embrasser l'essence même de la félicité.
Grand Line, la mer de tous les périls, ils y étaient enfin et jamais Babylone et Elijah n'aurait pensé atterrir dans un tel coin de paradis après leur combat désespéré contre les éléments qui les conduisirent vers Kotaishi. L'hérétique avait tenu bon, ils s'étaient préparés aux éléments à affronter, l'île recluse ayant déjà été visitée par Moonlight qui à l'instar de Bérénice et Death avait servi des années durant sur cet océan.

- Elijah: Bon maintenant que nous nous sommes reposés et avons remis nos muscles à leurs places originelles, qu'allons-nous faire ? Les autres sont en prison depuis plus de vingt-quatre heures déjà, ne devrions-nous pas aller les sortir de là ?
- Babylone: Pourquoi faire ? Suspect
- Elijah: Parce que c'est vous qui leur avez dit de se laisser arrêter sans résister pour vous donner le temps d'enquêter sur le Caméléon ?
- Babylone: Ah bon ? J'ai fait ça ? Suspect
- Elijah: Je vais vous buter Capitaine...
- Babylone: Hahaha, prends pas la mouche mon vieux, je déconnais. Oui, nous avons attaqué ce navire marchand pour leur voler l'éternal pose de Kotaishi, oui j'ai eu des échos de la lettre du Caméléon et oui je veux me frotter à lui mais pour l'instant je ne suis pas plus avancée que toi ou les autres qui sont en prison actuellement. Même s'ils ont été désarmés et menottés au granit vert, ils ont les ressources pour s'évader de là, pas d'inquiétude à avoir.  
- Elijah: Donc ma question reste en suspens...
- Babylone: Avant de servir d'appât, Moonlight m'a donné les contacts d'un ... contact ici. Il s'agirait d'une personne qu'elle a côtoyée durant ses années au Cipher Pol. Nous allons nous mettre en route pour la rencontrer et de là déciderons de la marche à suivre.


Loin de là, dans une zone isolée et recluse du village, Kameo se relevait doucement en massant sa tête endolorie. Il avait été comme tous ses compagnons, jeté dans une des cellules de ce qui ressemblait à un quartier mobile bâtit à partir de conteneur en acier. L'architecture de cette prison improvisée se détachait de celle du reste du village où le bois était roi. Des fines entailles rectangulaires y avaient été si bien taillées que par endroit les cages ressemblaient à des barres d'acier qui auraient été fixées là. Tant mieux, cela permettait de respirer l'air pur de la campagne et de jeter un œil aux alentours.
Les livreurs avaient été désarmés et les utilisateurs de fruits du démon menottés au kairouséki.
Comment les avaient-ils identifiés dans le lot ? En les jetant tous dans une mare profonde et en observant le résultat.
 
Les livreurs prirent possession de l'espace qui leur avait été si gracieusement allouée et commencèrent à ruminer des projets d'évasion sans tenir compte des prisonniers qui se trouvaient dans les conteneurs à gauche et à droite du leur.

- Yomi: Faut qu'on sorte d'ici.
- Yoko: Tu parles d'une évidence. Mais ils nous ont dépouillés de tout.
- Maya: Pas de tout, dit-elle en susurrant. J'ai réussi à retirer un Major Kix dans mon sac avant qu'il ne me soit pris.
- Hiro: Ton robot Kamikaze ? Ce conteneur est assez petit, ne risquons-nous pas d'être blessés ?
- Kameo: Attendez d'abord. Ils ont dit qu'ils nous ont enfermés parce qu'un caméléon avait menacé de dérober leurs trésors impériaux ? Pourquoi un caméléon et c'est quoi ces trésors ?
- Maya: Pas "un" caméléon mais Le Caméléon, Kameo. On le surnomme aussi le Fantôme et il est sans aucun doute le voleur le plus célèbre de Grand Line. Pour plus d'informations je vous renvoie à sa fiche.  
- Komi: Il a une fiche ? Claaaasse bave
- Maya: Cela dit, les trois trésors impériaux dont a parlé Hideyoshi ne sont pas mentionnés dans l'Atlas.
- Kameo: Je dois savoir ce que c'est.

- ?: Kusanagi no tsurugi, Yata no Kagami et Yasakani no magatama.
- ?: En Français ça donne, L'épée de Kusanagi, le Miroir de Yata et le Magatama.
- ?: C'est Français ça le "Magatama" ?
- ?: Bah qu'est-ce que j'en sais, j'suis venue trouver que ça s'appelait comme ça, c'est pas moi qui ait inventé ce nom. Lâches moi Bérénice.

Les livreurs consentirent enfin à scruter les conteneurs voisins du leur. De celui de droite provenait les réponses à leurs questions. La cellule était occupée par deux femmes et un homme. Celle qui avait parlé en dernier était d'un teint très sombre avec des piercings aux arcades sourcilières mais c'était ses yeux qui la rendaient singulière. Les siens étaient gris argentés et verticaux, un regard de félin et de tueur à sang froid qui ne trompait pas Hiro. Imperceptiblement il se rapprocha de son capitaine. Les deux autres étaient de toute évidence un couple à en juger par leur position bras dessus, bras dessous. L'homme, borgne, avait le visage dissimulé sous des bandages et la femme était d'une blancheur de lin emmitouflée dans sa chevelure impressionnante qui se déversait sur le parquet métallique du conteneur. Le couple portait des menottes en granit ce que remarqua immédiatement les livreurs, même remarque en ce qui concernait Kameo et Yomi pour les Knights.

- Maya: "Le Silencieux" Damam Death, "Pestilence" Bérénice Von der Pest et "La fille de Sam" Moonlight Dolorès. Ce sont des criminels les gars, respectivement primé à douze, huit et vingt millions de Berry.
- Kameo: Encore ? dit-il en pensant à ses rencontres passées avec d'autres primés, Dameon Kaliban et  
Sole D. Lionel pour les plus célèbres, entre autres. Ceux-là étaient moins primés mais il n'aimait pas leurs regards de tueurs, quelque chose de malsain se dégageait d'eux...


- Death: Nous avons assez poireauté dans cette cellule, ils nous faut nous dégourdir les jambes, dit-il sans accorder plus d'attention aux livreurs. Babylone a eu assez de temps comme ça pour fouiner.
- Bérénice: Faisons ça, je dois prendre un bon bain, plus des massages traditionnels à l'huile de bambou si on trouve un bon établissement. Vas-y Moony, t'es la seule qui puisse le faire.
- Moonlight: Je n'aime pas l'idée de créer du grabuge ici, c'est un pays que j'aime beaucoup...
- Bérénice: Ouais, ouais et qui a le même mode vestimentaire ancestral que toi, les mêmes valeurs au Katana, les mêmes codes de l'honneur, on s'en fiche ! Je veux juste sortir moi et me défaire de ces menottes. Après on verra.
- Death: Tu ne devrais pas commencer à lui demander si elle a de quoi nous faire sortir d'ici d'abord ?
- Bérénice: Bien sûr qu'elle a de quoi, chérie. Euh Moony ? T'as planqué quelque chose pour nous faire sortir d'ici non ?
- Moonlight: Un petit truc seulement qui risque de faire du boucan et des morts.
- Death: Qui s'en soucie ? Déchaines-toi.
- Maya: Attendez. Des... des morts ?

Pour toute réponse, Moonlight se leva puis se cabra. Elle fit pression sur son ventre puis lâcha un horrible rot qui couvrit de chair de poule les livreurs et autres prisonniers aux alentours. Ils avaient l'impression de voir un serpent qui régurgitait une proie avalée ce qui les inquiéta encore plus sur la nature de ce que vomissait la fille aux piercings. Ses joues prirent du volume quand la chose lui arriva en bouche. Une fétide odeur d’œuf pourri se répandit rapidement dans les environs. Les livreurs se pincèrent le nez en se demandant ce que c'était. Hiro eut une illumination quand il vit Moonlight lever le pouce en l'air à Death. Ce dernier esquissa un sourire sous son masque puis sortit un briquet de la chevelure de sa femme.
" M***e, c'est du gaz ! " pensa Hiro au moment même où une étincelle embrasa l'air ambiant. L'explosion souffla les cages et leurs occupants avec eux sans distinction.
Tout devint noir.

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Message par Samael Ven 15 Aoû - 0:12

Le nuage de fumée s'étala sur le village, bloquant la vue de tous les protagonistes. Les pirates venaient de jouer un tour auquel personne ne s'attendait. Les soldats avaient immédiatement sortis leur katana de leur fourreau. Ces pirates étaient malgré tout connus, il ne s'agissait pas de personnes à prendre à la légère, et surtout ils étaient capable de tout comme ils venaient de le prouver. La sueur perlait sur le front de certains samouraïs qui attendaient fébrilement que la nuage se dissipe pour affronter ces bêtes sauvages qui venaient de se libérer. En priant pour qu'ils ne les tranche pas avant. La tension régnait et finalement la fumée s'évapora dans les airs. Laissant apparaître les cages toujours intactes, et les pirates aux prises avec les livreurs.

Kameo: Mais vous êtes complètement tarrés ou quoi ?! venere

Moonlight: Comment j'pouvais savoir que ces barreaux seraient si solides ? Tu serais le premier à me baiser les pieds si on s'en était tiré ! venere

Bérénice: T'es vraiment naze Moon, j'avais confiance en toi è__é

Maya: Mes cheveux sont carbonisés Pleure

Samouraïs: ...


Perturbés par le silence, les pirates et livreurs finirent par se tourner vers les soldats. Ceux-ci n'avaient vraiment pas l'air très contents. À croire qu'ils n'avaient pas apprécié l'explosion. La plupart avaient déjà remis la main à leur fourreau, la mine énervée, réclamant vengeance et punition.

Yomi: Euuuh... Hé oh, les gars, calmez-vous, c'était rien.. hum

Les samouraïs ne semblaient pas d'accord et plusieurs dégainèrent et se lancèrent vers les prisonniers sans défense, prêts à leur enfoncer leur sabre dans les entrailles. Les gens d'ici ne semblaient pas aimer plaisanter et leurs futures victimes étaient mal embarquées. C'est alors qu'une boule sortit de nulle part éclatant au sol et répandant un nuage de fumée, recouvrant une nouvelle fois la scène d'un voile opaque. Un bruit métallique se fit entendre, comme la porte d'une cellule venant de s'ouvrir puis un claquement, comme si cette dernière se refermait. La fumée se dissipa aussi vite qu'elle était venue pour ne laisser face aux soldats qu'une cage vide dans laquelle ne trônaient plus que huit rondins de bois en lieu et place des pirates et livreurs qui avaient eux disparus.

Samouraï 1: Naniiiiii ?  sueur 

Samouraï 2: Oh, mais que se passe-t-il ?

Samouraï 3: Mais que se passe-t-il ?

Samouraï 4: Oh, mais qu'est-ce qu'il se passe ?

Samouraï 5: Hé ! Le gardien des clés a été assommé ! Les prisonniers se sont enfuis.

Capitaine Hideyoshi: Ces rondins de bois... Une seule personne sur cette île est capable d'une telle technique...
Takezo... Pourquoi choisir de réapparaître aujourd'hui ? Neutral







Bérénice: Takezo ? Mais t'es qui au juste ? hum

Kameo: Pourquoi nous avoir libéré ? hum

Takezo: Du calme, du calme ! Laissez-moi vous expliquer !


Les livreurs et les pirates n'avaient rien compris à ce qu'il s'était passé. Quelques secondes après que la boule de fumée avait explosée, ils avaient entendu les portes de leur cage s'ouvrirent avant d'être happé par une force incroyable puis tirés par dessus les murs qui les cachaient désormais des soldats. Ils avaient suivi leur mystérieux sauveteur jusqu'à une petite clairière à l'extérieur du village de Nango où celui-ci s'était présenté. Il s'agissait d'un homme assez jeune, vêtu d'un chapeau de paille plat et arrondi qui pendait dans son dos. Il était revêtu d'un kimono blanc aux longues manches, tenu par une ceinture bleue ciel. Le bas se transformait en pantalon aux pattes très larges, colorées en gris clair. Ses cheveux bruns étaient longs et tombaient en quelques mèches sur son front et son visage qui était marqué par une cicatrice au niveau de sa joue. Armé de deux sabres, l'inconnu n'avait rien d'un samouraï, il s'agissait à l'évidence d'un ronin, un guerrier solitaire. Enfin, l'homme était accompagné d'un renard au pelage blanc comme la neige et au regard perçant dans lequel transparaissait l'intelligence. Oui, le jeune guerrier avait sorti les pirates et les livreurs d'un bien mauvais pas, mais que voulait-il réellement ?

Takezo: Déjà, je ne vous ai pas libérer innocemment, sachez-le. C'est juste qu'il se passe des événements sur cette île qui ne se passeront peut-être plus jamais. Je n'aurais peut-être plus jamais une occasion pareille, il faut que je tente ma chance.

Hiro: Votre chance ?

Takezo: Dites-moi, que savez-vous sur la politique de cette île et sa situation actuelle ?

Kameo: Vous êtes gouvernés par un shogun...?

Bérénice: Et le Caméléon est sur Kotaishi pour lui dérober ses trésors impériaux.

Takezo: Exactement. Shogun et trésors impériaux. Ce sont les seuls mots qui importent. vous savez que ces trésors sont sacrés et vous avez pu voir le désordre qu'a causé sur l'île la simple rumeur de leur vol. Mais ce n'est pas uniquement le caractère sacré de ces reliques qui justifie la tension qui s'est installée. Ces trésors sont les dépositaires du pouvoir sur cette île. C'est-à-dire que la personne en possession de ces trois objets devient de droit le shogun de Kotaishi.

Kameo: Ah ouais ! Shocked

Takezo: Vous comprenez donc pourquoi la garde impériale est aussi crispée. C'est le siège du shogun qui va se jouer demain.

Bérénice: Pourquoi demain ?

Takezo: Eh bien, pour faire simple, selon nos légendes, les trois trésors ont été offert par les dieux au fondateur de notre île. Ce sont les trois artefacts qui lui ont permis de venir à bout de toutes les épreuves s'étant dressées sur sa route pour créer notre capitale, puis notre royaume.
Depuis, les trésors sont devenus la possession de nos shogun jusqu'à aujourd'hui. Ils reflètent  la volonté des dieux. La personne possédant les reliques sera considérée comme ayant l'appui divin et étant notre souverain légitime. Kotaishi a connu des dynasties, où les reliques étaient transmises de père en fils bien sûr, mais il y a eu des époques où certaines personnes ont réussi à s'emparer de ces objets divins. Ils ont toujours été reconnus comme dirigeant légitime. C'est la loi de notre île. Le shogun incapable de protéger les trésors impériaux est incapable de protéger Kotaishi et n'est pas digne de nous diriger.
Mais ceci n'explique pas pourquoi toute l'histoire s'écrira demain. Comment un shogun peut-il prouver à sa population qu'il est toujours en possession des trésors ? Eh bien la population le vérifie elle-même.
Tous les ans a lieu la fête du Rossignol à Edo, la capitale du royaume. C'est une immense fête où le shogun présente à la foule les trois objets.
Plusieurs personnes tirées au sort peuvent monter sur l'estrade du temple où a lieu la cérémonie pour vérifier l'authenticité des objets. Ils sont accompagnés d'un des grands prêtres de Kotaishi qui sont capables de repérer une éventuelle contrefaçon. Le prêtre reconnait ensuite le shogun comme légitime pour une année supplémentaire, et la fête bat son plein toute la nuit.

Kameo: Et cette fête a lieu demain bien sûr ? doigt dans le nez

Takezo: Exactement !

Yomi: On a vraiment le chic pour tomber pile poil au moment où il se passe un truc sur chaque île qu'on traverse.

Bérénice: Un instant ! Ça ne m'explique pas en quoi ça vous concerne ! Le Caméléon risque de faire perdre son trône à votre shogun. Et alors ? Qu'est-ce que vous venez faire là-dedans ? Vous n'avez pas l'air d'être en très bonne relation avec la garde à ce que j'ai cru voir...

Takezo: Mais que le shogun perde son trône, j'y compte bien !

Pirates/Livreurs: quoi ???

Takezo: Comprenons-nous, ce n'est pas parce qu'une personne vole les trésors que la population l'accepte comme souverain de bon coeur. Et c'est exactement ce qu'il s'est passé lorsque mon père s'est fait renverser par Gerudo... Sad

Death: Trop de prénoms dans cette aventure ! è___é

Kameo: Votre père ? O__O

Hiro: Gerudo ? O__o

Takezo: Oui, mon père était le shogun de l'île il y a une dizaine d'années de cela. Puis est arrivé Gerudo.
Nango Gerudo... La pire calamité qui ait jamais mis les pieds sur Kotaishi...
Cet homme est une brute. Avec ses quatre compagnons de guerre, il s'est emparé de nos trois trésors et du pouvoir en quelques jours à peine. Et aujourd'hui, il dirige toute l'île d'une main de fer. Vous croyez que la population est heureuse aujourd'hui ? Sûrement pas. Mais on ne leur demande pas notre avis. Les habitants sont rackettés par les soldats de la garde qui ne leur laisse qu'à peine assez pour vivre. Les soldats qui ne font que suivre les ordres...
Je ne dis pas que tout était parfait du temps de mon père, mais nous vivions plus libres, ça c'est une certitude. Lorsque Gerudo est arrivé sur l'île est nous a chassé, j'étais encore trop jeune pour pouvoir me battre. Hideyoshi le capitaine de la garde m'a permis de m'enfuir mais n'a rien pu faire pour arrêter les envahisseurs.

Kameo: Hideyoshi ? L'enflure qui nous a arrêté à notre arrivée ? è__é

Takezo: Il ne faut pas lui en vouloir. Il ne fait qu'honorer sa promesse aux dieux de servir loyalement le shogun et de lui dédier sa vie. Shogun quel qu'il soit... Ça doit être dur pour lui d'accomplir les ordres de Gerudo. Mais il n'a pas le choix et nous devons malheureusement le considérer comme un ennemi. Et pas n'importe lequel. C'est le plus grand soldat de cette île. Encore plus puissant que les quatre fléaux du shogun... Mais seul, il ne pouvait pas lutter.

Hiro: Les quatre quoi ? C'est quoi ça encore ? è__é

Takezo: Ce sont les quatre personnes avec lesquels Gerudo a envahi notre île. Ce sont de terribles combattants qu'il ne faut surtout pas prendre à la légère.
Ils sont sous les ordres directs du shogun pendant qu'Hideyoshi a toute autorité sur les autres soldats de cette île. Retenez-bien leurs noms car vous risquez de les croiser.
Nin, Sé, Soh et Mike.

Death: Mike ? Laughing

Takezo: Nin Tendo, un guerrier terrible aux saut fulgurants et dévastateurs, vêtu d'une armure bleue sur un kimono rouge. Vous le reconnaîtrez à sa moustache, son casque rouge orné d'un M, et son expression favorite, "Mama Mia". Oh, il peut contrôler la taille de ses muscles en mangeant des champignons, ou cracher des flammes après avoir mangé une certaine fleur qu'il est le seul à cultiver.
Reste Sé Gah, dit "Le Hérisson". Il n'y a pas de guerrier plus rapide que lui sur Kotaishi. Il serait capable de faire le tour de l'île sans que vous n'ayez eu le temps de faire le tour d'un village. Lorsqu'il attaque, il fonce sur ses ennemis avant de se rouler en boule et de se jeter sur eux.  Il porte une armure intégrale bleue claire, un sabre, et se distingue par ses cheveux bleus, qu'il coiffe en pics vers l'arrière.
Puis il y a Soh Ni, une véritable bête. C'est un homme-bête d'ailleurs. Bien qu'il ne soit pas un zoan. Il est recouvert d'un pelage roux et porte uniquement un short bleu et des basket. Il est réputé pour sa technique phare, où il se transforme en véritable tornade. Mais il se bat également avec un bâton selon la tradition de notre île.
Puis vient le dernier samouraï... Mike Rosoft, dit "Master Chief". Il porte en permanence une véritable armure robotique et est armé d'un fusil à l'impact dévastateur. C'est un véritable danger.

Livreurs/Pirates: Quel rapport avec un samourai ? venere

Takezo: Bref, voici les ennemis que nous aurons sans doute à affronter.

Kameo/Bérénice: Nous ???

Takezo: Je compte sur vous. Avec toute l'agitation autour de la fête du Rossignol et du Caméléon, c'est le moment idéal pour reprendre la place qui est la mienne. Il va falloir que nous récupérions les trésors après que le Caméléon soit passé à l'action !

Kameo: Et qu'est-ce qu'on vient faire là-dedans, ça nous concerne pas tout ça !

Takezo: Peut-être plus que vous ne le pensez. Je ne pourrais pas accomplir tout cela tout seul. J'ai besoin de forces pour frapper. Et vous êtes arrivés sur l'île au moment opportun. Vous pensez que je ne me renseigne pas sur le monde extérieur ? Je sais parfaitement qui vous êtes. Ocean Delivery, le fameux équipage de livreurs, et The Knights of Apocalypse, l'équipage de pirate qui monte ! C'est un signe du ciel que vous ayez mis le pied sur l'île !

Bérénice: Et vous croyez qu'on va vous venir en aide comme ça ?

Takezo: Je crois surtout que vous n'avez pas le choix. Maintenant que je vous ai libéré, vous allez être considérés automatiquement comme mes alliés par la garde. Et je suis recherché. Très recherché même.
J'ai réussi à me cacher des années durant jusqu'ici, m'entraînant et perfectionnant mes techniques en attendant le jour où je pourrais prendre la tête de Gerudo. Ce jour est enfin venu et vous serez à mes côtés.
Comment continuerez-vous votre route sinon ? Vos navires ont déjà été confisqué par la garde. Et n'espérez pas les reprendre. Aussi puissants que vous soyez, vous ne pourrez rien contre une armée organisée de samouraï en alerte maximale. Vous ne pourrez les récupérez que lorsqu'on vous les aura rendu. Et le shogun actuel ne le fera jamais. Si je monte sur le trône, je vous rendrais vos biens et une récompense bien entendue. Je suppose qu'une entreprise de livraison ne dirait rien contre un contrat exclusif avec notre royaume ? Et je suppose qu'un équipage de pirates ne cracherait pas contre quelques trésors qui reposent dans nos chambres fortes ?

Kameo/Bérénice: Il... Il nous tient !  è__é

Takezo: Je vous assure qu'il s'agit d'une offre qui nous avantage tous. Alors... Vous marchez avec moi ?


Un petit silence se fit dans le groupe. Les livreurs se regardèrent entre eux pendant que les pirates en faisait de même. Takezo les observait silencieusement. Son avenir et celui de son île se jouait peut-être en cet instant même.

Kameo: J'accepte.

Bérénice: Notre capitaine n'est pas là. Je ne peux pas prendre de décisions sans le consulter. Il va falloir que nous envoyons quelqu'un le retrouver. Moon l'a adressé à l'un de ses contacts. Elle ira donc le rejoindre pour l'avertir de la situation. En attendant, Death et moi vous suivront avec les autres.

Takezo: Je vois. Alors autant se séparer en deux groupes. Je vais laisser Okami mon renard vous accompagner. C'est un animal très intelligent, qui sera capable de retrouver votre capitaine où qu'il soit si vous lui faites sentir un objet lui appartenant. En parallèle, il pourra aussi vous guider à travers l'île et vous aider à éviter bien des dangers.
Peut-être qu'un ou deux de nos amis livreurs voudront vous accompagner. Scellons notre entente en mêlant des membres des trois factions à nos groupes.

Kameo: Je vais laisser Hiro et Yomi vous accompagner.

Takezo: Très bien, voilà qui est conclu. N'oubliez pas, notre but est Edo, la capitale de l'île. Nous devrons nous y retrouver d'ici demain soir dernier délai pour la fête du Rossignol ! Pas de retard autorisé !
La route est assez longue et il va peut-être falloir faire des détours. Voici une carte de la région, je vous propose de la regarder et la retenir.
Vous verrez qu'il y a plusieurs étapes et circuits possibles, à nous de choisir le bon. J'ai aussi plusieurs amis fidèles à mon ancien rang dans la région chez qui nous pourrons nous réfugier au besoin. Alors, mettons-nous au travail...








Au village de Nangō, toujours marqué par l'évasion des pirates et livreurs et la réapparition de l'ancien prince, l'effervescence battait son plein. Le capitaine Hideyoshi déployait ses troupes à travers l'île visiblement contrarié. Le poids et la souffrance d'un homme qui écoutait son sens du devoir et taisait la voix son coeur. Il devait arrêter les fugitifs et Takezo. C'était ce que lui dictait sa voie. Pourquoi ce dernier devait-il refaire surface maintenant ? Il avait déjà bien assez à faire avec l'annonce du Caméléon sans devoir en plus lutter contre les fantômes de son passé. Que se passerait-il s'il venait à devoir affronter le prince personnellement. Hideyoshi se mordit les lèvres, il ne connaissait pas la réponse à cette question.
Soudain, la porte de sa tente s'ouvrit laissant apparaître quatre personnages qu'il aurait préféré ne pas voir aujourd'hui. Les quatre lieutenants de Gerudo. Ces quatre criminels qui faisaient la loi sur l'île, sur son île.

Nin Tendo: Repos Capitaine. Nous sommes venus vous transmettre les ordres du shogun.
Vous êtes démis des recherches concernant les évadés et le rebelle Takezo. Vous serez néanmoins responsable de l'évasion et de la réapparition de ce dernier. Comment avez-vous pu le laisser s'échapper. Vous vous concentrerez désormais uniquement sur la protection des trésors impériaux. Et vous n'aurez cette fois pas le droit à l'erreur.

Hideyoshi: Et qui s'occupera des évadés dans ce cas ?

Sé Gah: Quelle question... Nous, évidemment...  Twisted Evil 
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Kotaishi, l'île aux cerisiers Empty Re: Kotaishi, l'île aux cerisiers

Message par L'étrangleur Sam 6 Sep - 23:34



- Babylone: Je reprendrai encore un peu de thé, Professeur, merci. C'est vraiment délicieux. Et toi Élijah ?
- Élijah: Merci mais non merci. Beaucoup trop vert, pas assez rouge pour moi.
- Babylone: Mouais, c'est ça. Donc vous étudiez les mœurs et les coutumes de Kotaishi depuis 30 ans ? Ça doit faire long. Vous devez vous sentir comme chez vous ici non ?

L'interlocutrice de Babylone approuva d'une voix faible depuis le fond de sa cuisine où elle distillait son essence de menthe. Elle revint d'une démarche lente appuyée sur une canne. C'était une femme blanche dans la maturité de l'âge à la peau ridée par endroit, aux cheveux grisonnants attachés en un solide chignon transpercé par une aiguille. D'après Babylone, sa canne était là pour lui donner un certain style que par pure nécessité. De son côté, Élijah avait douté un moment que cette "relique du passé" comme il l'avait appelée soit le contact dont leur avait parlé Moonlight. Connaissant un peu la Fille de Sam, il s'attendait à un agent double, à un criminel devenu indic ou un truc du genre.

- Élijah: Vous êtes sûre que Moonlight est du genre à connaître des civils ? Susurra-t-il à Babylone.
- Babylone: Oui, maintenant tais-toi et parlons de choses sérieuses. Professeur Inoue, vous êtes donc certaine que les seules fois de l'année où les trois trésors impériaux sont exposés c'est durant la fête du Rossignol.
- Pr Inoue: Oui, le reste du temps, ils sont super bien protégés.
- Babylone: Si j'étais le Caméléon, c'est demain que je frapperais, murmura-t-elle pensive.
- Pr Inoue: C'est louable que vous cherchiez à empêcher ce malfrat de dérober ces trésors.
- Babylone: Ce n'est pas de l'altruisme Professeur mais juste une manière ou une autre de tuer mon temps. J'adore les casse-têtes et ce Caméléon en est un. Si j'arrive à déjouer ses plans, ma réputation n'en sera que plus grande. La seule chose qui m'intéresse c'est ce gain. Merci pour votre temps et vos informations en tout cas, nous allons nous rendre à Edo. Tout va se passer là-bas.
- Élijah: Vous savez comment vous y rendre ?
- Babylone: Non, mais je comptais demander au Professeur.
- Pr Inoue: La route vers Edo est compliquée et dangereuse mes enfants. La plus part des personnes s'y rendant le font en groupe histoire d'être plus forts et de se soutenir. Tirez ce tiroir ma douce, voilà, donnez moi cette carte, merci.

Spoiler:

- Pr Inoue: Nangō est ici à la pointe Sud-Ouest de l'île. Et là en haut c'est Edo. Les obstacles naturels sont nombreux et les moyens de les éviter peu.
Vous pouvez emprunter le Gin no Dōro ou la Route Argentée. C'est le chemin le plus couramment utilisé, il a l'avantage de toujours regorger de monde vu que c'est une route commerciale. Il vous dirigera vers l'est et en chemin vous traverserez à pirogue le lac Akagi. Le lac ne se traverse pas de nuit, il faut tout faire pour le franchir avant le coucher du soleil où vous risquerez de rencontrer le kappa. Je ne saurais vous dire ce que c'est, tous ceux qui l'ont vu n'étant pas là pour le raconter. Sur le lac on trouve la magnifique cité sur pilotis de Tottori. On y boit le meilleur saké de tout Kotaishi. Une fois l'autre rive atteinte, il vous suffira de suivre le mur pour vous rendre à Edo tout en faisant gaffe aux Youkais qui parfois réussissent à franchir cette barrière et à entraîner les malheureux vers la forêt du Fuji.

L'autre voie appelée Wakare no Dōro ou la Route des Adieux, quitte Nangō, longe la courbe ouest de l'île et serpente à travers la grande forêt de bambou. C'est la plus dangereuse des deux routes. On dit de la forêt de bambou qu'elle abrite nombres d'esprits farceurs dont des Shojo ou encore les Onis, des ogres si vous voulez. La forêt de bambou est immense, dense et il y règne une pénombre et un brouillard permanent. Il faut veiller à ne jamais s'écarter du sentier sinon vous vous y perdrez à jamais. Le château d'Ashi sert de lieu de repos et d'escale. Après vous y être reposé et y avoir changé de monture, vous pourrez reprendre votre route vers Edo. Si vous arrivez à quitter la forêt, vous longerez alors le mur et en suivant sa courbure, vous arriverez alors à Edo.

- Élijah: Beaucoup de parlotte pour signifier qu'il y a deux chemins, dit-il en se levant.
- Babylone: Merci beaucoup Professeur, de votre aide et du thé. Nous allons... C'est quoi ça ?

La chose qui interpella Babylone ressemblait à une tornade vue de la fenêtre qui donnait sur l'extérieur. Le Pr Inoue habitait dans un petit complexe à l'écart du village de Nangō et une seule route le desservait. Le nuage de poussière qui semblait se rapprocher indiquait que des gens se ruaient dans leur direction et à vive à allure. A moins de cinquante mètre, Babylone put faire le point et distingua Moonlight précédée d'un renard blanc et de deux hommes aux allures un peu bizarre. Un arborant un masque qui se voulait effrayant et l'autre qui ressemblait à ... Elle hésitait entre un gothique et une adaptation de vampire.
Le groupe dérapa à la porte du premier salon où ils étaient puis entra sans frapper.

- Babylone: Salut Maman, satirisa-t-elle en s'adressant à Moonlight qui prenait déjà le Pr Inoue dans ses bras. Trop inquiète de laisser ta fifille seule ?
- Moonlight: Ta gueule Babylone. Cela faisait longtemps Pr. Vous semblez rajeunir d'année en année.
- Élijah: Impossible  Neutral , pensa-t-il.
- Babylone: Ooooh, ce renard est trop chou ! S'écria-t-elle en le prenant dans ses bras. Comment il s'appelle ?
- Moonlight: Okami, je crois.
- Élijah: Et qui sont vos... délicieux amis, Moonlight ?
- Moonlight: Dat word qui sonne si flippant dans ta bouche... Laissez-moi vous présenter Hiro et Yomi. Ils font parti d'un équipage de livreurs nommé Ocean Delivery. En fait laissez-moi tout vous expliquer depuis qu'on s'est séparé.

croa

- Babylone: What the crawling f**k... T'es sérieuse là ?
- Moonlight: Euh ouais, c'est ce qui s'est passé. J'ai donné mon accord de principe en tant que co-capitaine.
- Babylone: Que dalle, tu faisais de la figuration ouais ! Non mais, il est hors de question que je m'allie à des civils et à une espèce de Jean-sans-Terre qui veut récupérer son royaume.
- Hiro: Takezo vous a promis des trésors provenant de la chambre forte du palais. En tant que pirate...
- Moonlight: Nous ne sommes pas des pirates.
- Babylone: C'est ce que t'aurais dû lui dire là-bas...  
- Moonlight: Mais ça ne change rien au fait que nous ayons besoin d'argent. C'est ce que pense Bérénice alors je la suis. En tant que trésorière de l'équipage, elle doit faire ce qu'elle peut pour trouver des rentrées de fric et cette affaire peut nous y aider alors il n'y aucun mal.
- Babylone: Beaucoup de choses ont changé en juste un post... Depuis quand elle est la trésorière ?
- Moonlight: Bah depuis un post Laughing. Bref, Famine et toi alliez à Edo, nous allons vous suivre. Nous y retrouverons D&B.
- Babylone: D&B ? Laughing. Depuis quand Death et Bérénice sont devenus une marque ? En tout cas, cette histoire ne me plaît pas du tout. T'en penses quoi Élijah ?
- Élijah: J'en pense qu'il n'y a aucun problème capitaine. Vous voulez empêcher le Caméléon d'atteindre ses objectifs et ceci semble aller dans les intérêts de ce Takezo. Vous jugerez bien en le croisant vous même et au pire s'il s'avère être un obstacle, nous ferons comme nous l'avons toujours fait. Homme, femme, enfant, mouche ou même ce satané superman, tous ceux qui se dressent sur notre chemin, nous les éliminons, dit-il en prenant une pose, son verre à pied regorgeant de sa dose d'écarlate.
- Hiro: Il se veut badass et cool là tu penses ? -__-
- Yomi: Sans doute... C'est du sang dans son verre ? C'est un vrai vampire de chez vrai, tu crois ? é___è
- Pr Inoue: Dans ce cas, je viens aussi avec vous mes enfants. Je dois aussi me rendre à Edo pour la fête du Rossignol.
- Élijah: Arrêtez avec ça, à peine vous avez dix ans de plus que nous.
- Pr Inoue: Ce qui fait que j'étais déjà au collège avant ta naissance, petit insolent, dit-elle en brandissant son bâton. Empruntons ensemble la Route des Adieux.
- Babylone: N'avez-vous pas dit que c'était le chemin le plus dangereux ? Suspect
- Pr Inoue: Oui et je n'aurais jamais osé y aller seule mais comme vous semblez grands et forts, je ne craindrai rien avec vous. Le gérant du château d'Ashi est mon frère que je n'ai pas vu depuis une décennie. Je vais de ce pas lui préparer mes boulettes au riz qu'il aime tant. Attendez-moi, mes enfants.
- Babylone: Elle va nous ralentir.
- Hiro: Et nous devons être à Edo demain.
- Élijah: Je propose de la tuer et de nous tirer.
- Moonlight: Vos gueules, me soûlez pas No






- Kaméo: Je croyais que ce chemin était le plus fréquenté ?

Le capitaine des livreurs s'adressait à Takezo qui galopait à bride abattue à sa droite. Ils avaient décidé de prendre la Route Argentée et devant eux défilaient des paysages de landes aux herbes jaunies depuis plus de trente minutes. A part un Ronin qui n'avait même pas daigné les saluer, les nouveaux alliés n'avaient rencontré personne. Le soleil avait depuis longtemps trépassé de son zénith, quinze heures approchait.

- Takezo: C'est surement à cause de la fête. Le commerce est un peu ralenti et ceux qui voulaient se rendre à Edo l'ont déjà fait depuis des jours histoires de trouver de bonnes places et des hébergements.
- Bérénice: Pourquoi ne cesses-tu de regarder la position du soleil, Takezo ? Il ne va pas s'enfuir.
- Takezo: Non mais nous devons absolument atteindre le lac et atteindre la cité sur pilotis avant qu'il ne se couche.
- Maya: Et si nous n'y arrivons pas ?
- Takezo: Nous tenterons quand même la traversée.
- Yoko: On traversera quand même ? Laughing
- Takezo: Bah oui, nous sommes pressé par le temps et des risques nous devons prendre. De toute façon, le lac est à 25 kilomètres. A cette vitesse, nous l'atteindrons dans une heure et trente minutes.
- Death: Sauf si quelqu'un se met en travers de notre chemin...
- Kameo: Qu'as-tu dit ?

Juste après les mots de Kameo une fulgurante explosion secoua le groupe. Le cheval de Takezo décolla du sol et vrilla avec son cavalier, idem pour Maya qui fut éjectée de son coursier. Kameo sauta volontairement du sien, créa une zone de rebondissement et fusa vers son amie qui tombait pour la rattraper. Yoko tira la bride de son cheval qui vira si soudainement qu'il s'affala juste sur un côté comme un aliéné. La long-bras suivit son cheval dans la poussière sous le regard intéressé de Death. A part les éclaboussures d'argile, le couple qui montait le même cheval était le seul encore debout, ou du moins à cheval. Les secoués se redressèrent tant bien que mal se demandant ce qui s'était passé. Aucun d'entre-eux n'avait vu venir l'explosion.

- Takezo: Est-ce un coup de Sé Gah, "Le Hérisson" ? Lui seul peut attaquer avec cette vitesse.
- Kameo: Non, l'explosion venait du sol, dit-il en déposant Maya sur ses pieds. C'étaient des mines à impact et toi tu savais ! Dit-il passablement en colère en indexant Death.
- Death: Je ne savais pas mais j'ai par contre entendu le cliquetis de leur mécanisme mais rien dans notre clause ne dit que je doive vous protéger, répondit-il sur un ton suffisant. Cela dit, j'ai vu ce que je voulais voir et donc vous serez intéressés de savoir qu'un type nous prend en filature depuis une demi heure. Il est caché derrière le genévrier rigide blanc là, à 150 m, à 7 h.
- Takezo: Comment tu sais ? Shocked
- Bérénice: Mon amour possède le pouvoir du fruit de l'espion. Tout ce qui se passe dans un rayon de 2 km, autour de lui, il l'entend. Avec cette capacité, impossible d'être attaqué par surprise.
- Takezo: C'est vachement utile ça reve
- Yoko: S'il l'utilise pour aider les autres...
- Death: Il passe à l'assaut !

Cette fois-ci, ces mises en gardes vinrent à point nommé. Une rafale s'abattit sur eux mais avant que chacun ait pu amorcer des mouvements d'esquives, Bérénice déploya sa chevelure et la modela pour former un igloo protecteur autour du groupe. Sous cette maison capillaire, ils entendirent les impacts des projectiles qui firent vibrer leur refuge. Bérénice démodula sa crinière quand l'attaque s'interrompit.  

- Yoko: Il est trop loin pour qu'on puisse riposter. On s'en rapproche, Kameo ?
- Maya: Ne devrions-nous pas fuir ? Ne sommes-nous pas presser par le temps ?
- Bérénice: Tu penses qu'il cherche à faire quoi là ? Il n'a pas l'intention de nous laisser aller à Edo.
- Death: Attention, il se déplace.
- Takezo: C'est Master Chief !

Ils virent tous la masse informe sortir de l'ombre du genévrier, décrire un arc de cercle puis les attaquer de front. Cette fois-ci ils s'éparpillèrent chacun de son côté pour éviter les projectiles à impact.

- Death: Essaies d'éviter ça. Morsure du Silence !

 
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