Tournoi de popularité film

Permettez-moi de vous révéler ce que personne au monde n'a perçu : Independance Day était un film 100% ironique. Les Américains l'ont pris au premier degré, et ils l'ont trouvé formidable ; les Français l'ont pris au premier degré, et ils l'ont trouvé grotesque... Mais aucun spectateur ni journaliste ne l'a abordé au second degré et n'a par conséquent senti que je me moquais ouvertement de l'Amérique.

Skull_joke a écrit:Normalement si je dois prendre du temps pour écrire un post sur un film je préfère que ce soit pour défendre un film que j'aime, mais on va faire une exception pour Independence Day qui m'inspire beaucoup de choses à dire

Avant de commencer je dois préciser plusieurs points afin de ne pas me faire fustiger sur la place publique : Je ne cherche pas dans ce post à insulter le film par tout les moyens et ma critique n'est pas exclusivement motivé par une quelconque haine envers Will Smith


Donc..passons au film


Sorti le 4 juillet 1996, Independence Day est un film d'action/science-fiction narrant une invasion de vaisseaux aliens à échelle planétaire et la riposte des nations terriennes avec les États-Unis à leur tête. Le film suit plusieurs familles/couples américains dont les histoires vont s'entre-croiser jusqu'à toutes se réunirent vers la fin du film au moment de lancer l'assaut final.

Le scénario est un pur cliché de glorification criarde de l'Amérique et personne ne pourra prouver l'inverse. Attention car je dis bien le scénario et non pas le film, nous verrons plus tard pourquoi cette distinction.
Je vais aborder à travers plusieurs points en quoi le film cherche à mettre sur un piédestal une version idéalisé des États-Unis, notez qu'à aucun moment je ne dis que ce soit une mauvaise chose, je veux juste vous mettre d'accord sur le fait que c'est bel et bien le cas : le film glorifie l'Amérique et pas de manière ménagé.

Le Contexte : en 1996 les États-Unis se sentent les maîtres du monde. Avant dans les films il y avaient les nazis à combattre puis c'était les Russes mais depuis il y a eu l'effondrement du bloc soviétique et les Ricains n'ont plus d'ennemi sérieux, alors qui est-ce que les Ricains vont bien pouvoir tabasser dans leur films maintenant ? Quel ennemi serait à leur hauteur ? Réponse : Les extra-terrestres.
Le film sort un 4 juillet et se déroule un 4 juillet, soit le jour d'indépendance des États-Unis d'où le nom du film justement. C'est donc un film sur la victoire des États-Unis (et de l'idéal américain) sur un ennemi hostile et étranger le jour d'anniversaire de ce même idéal, les conditions extérieurs sont donc on ne peut plus réunies pour faire appeler à la fibre émotionnel patriotique du spectateur.

Les États-Unis comme héros et centre du monde (nombrilisme) : Pratiquement toutes les scènes à l'écran se passent aux États-Unis hormis quelques plans sur quelques autres pays. On sait que les autres pays souffrent tout autant mais c'est spécifiquement les blessures des États-Unis qui sont montré à l'écran et donc spécifiquement ce pays auquel le spectateur doit s'attacher, ce pays dont on doit plaindre la condition et l'injustice qui le frappe.
Ce sont ensuite les Américains et personne d'autre qui découvrent comment vaincre l'envahisseur, et lorsqu'ils transmettent le message aux autres pays on a le droit à une scène où un militaire dit "Monsieur, les Américains ont un plan pour détruire les aliens" et où on lui répond : "il étant grandement temps !", cette réplique laisse à entendre qu'il était évident que c'était aux Etats-Unis de trouver une solution et de prendre les choses en mains. Ils sont non seulement les champions du monde mais ils parlent aussi au nom de tous. Ce n'est pas une victoire du monde c'est une victoire des États-Unis et SEULEMENT par extension une victoire du monde.
C'est une volonté de réalisation claire et nette (et pour l'instant ni bonne ni mauvaise): Le personnage principale et le héros est l'Amérique.

Les personnages : Les personnages du film sont d'origine différentes et représentent diverses couches sociales de l'Amérique : Le président et sa femme, le scientifique, la famille afro-américaine intégré, la famille du père alcoolique vétéran du Vietnam. L'idée avec ces personnages c'est que malgré leur différence ils sont capable de s'unir contre un même ennemi, mais surtout sous un même drapeau et sous un même idéal : celui des États-Unis. On pourrait dire qu'ils se réunissent plutôt autour des valeur de l'Amérique tel que liberté, égalité, etc.. mais je ne suis pas d'accord et j'y reviendrai plus tard, pour l'instant j'argumenterai qu'on n'aurait pu avoir plusieurs pays se réunissant autour de ses idéaux si c'était bien les idéaux qu'il fallait mettre en avant, hors les différents personnages qui s'unissent sont tous des Américains représentant plusieurs classes sociales des États-Unis et par extension représentant les États-Unis eux-même, en faisant un vecteur de cohésion sociale et de rassemblement.

La mise en scène : La je parle évidemment du "Money Shot" du film, c'est-à-dire LA scène qui a bénéficié du plus grand budget et de la plus grande présence médiatique dans la publicité du film, la scène où on fait péter l'argent : La scène de destruction de la maison blanche.
Ici c'est du pur symbolisme, les extra-terrestres ont détruit le symbole de l'Amérique, le Q.G du monde tout simplement. C'est la scène où l'idéal Américain est le plus gravement touché, pour bien évidemment revenir après coup encore plus puissant et prouver qu'il est bien plus qu'une simplement maison en bois.
Il y a aussi le discours du président qui, avouons-le, est du plus bel effet. Observez comment dans ce discours le président insinue plus ou moins que le destin voulait que l'histoire du film se déroule un 4 juillet, il compare le combat à mener contre les aliens au jour d'indépendance des États-Unis, tout ceci n'est absolument pas laissé au hasard par le réalisateur, son personnage du président s'approprie la victoire contre les aliens en la comparant à l'histoire de l'indépendance des États-Unis, c'est un nouveau jour d'indépendance tout simplement. L'écho de cette date contribue une fois de plus à ramener cette victoire de l'humanité à une victoire des États-Unis.


Récapitulons donc, Independence Day est un film sorti le 4 juillet 1996, soit le jour de l'indépendance des États-Unis, montrant, voire insistant sur comment un danger mondiale affecte les États-Unis et comment les différentes couches sociales de celles-ci s'unissent pour vaincre l'ennemi et sauver le monde sous la bannière des Américains.


Maintenant je vais poser une question qui pour moi est une des plus intéressante à aborder sur Independence Day car elle permet d’amener plein d’autres questions et de discussions :

Independence Day est-il un film premier degré ou seconde degré?

La question pourrait en surprendre plusieurs d’entre vous qui doivent déjà avoir leur avis clair et net là-dessus, mais sachez qu’elle fait débat sur internet.
Le film est tellement « cheesy » , tellement risible, absurde par moment et tellement poussé dans son idolâtrement et sa propagande que certaines personnes ont tout simplement cru qu’il était ironique, que le film était une satire sur l’ultrapatriotisme américain. Le présidet américain qui va combattre lui-même le vaisseau ennemi, le chien qui échappe au feu au ralentit tel un héros de film, le virus qui permet de remporter la victoire, tout ça c’était trop ridicule pour que certains le prennent au sérieux.
D’autres prétendent que non, le film est bel et bien premier degré et que son côté abusif n’est qu’une question de goût. Je vous informe que Independence Day possède une fiche sur Nanarland, un cite dédié aux nanars, pour eux il est évident que le film est à prendre au premier degré et que ça le rend ridicule au point d’être un bon mauvais film agréable à regarder.

Pour répondre à la question on pourrait se demander ce qu’en a dit le réalisateur, il se trouve justement que Roland Emmerich a fait une déclaration en 2004 à la sortie du DVD : 


Permettez-moi de vous révéler ce que personne au monde n'a perçu : Independance Day était un film 100% ironique. Les Américains l'ont pris au premier degré, et ils l'ont trouvé formidable ; les Français l'ont pris au premier degré, et ils l'ont trouvé grotesque... Mais aucun spectateur ni journaliste ne l'a abordé au second degré et n'a par conséquent senti que je me moquais ouvertement de l'Amérique.

On pourrait croire que la question est reglé mais non, beaucoup doute de la sincérité d’Emmerich et le soupçonne tout simplement de ne pas assumer et de faire une pirouette pour garder la face. Le reste de sa filmographie pourrait peut-être nous éclairer à ce sujet : 1992 : Universal Soldier, 1994 : Stargate, la porte des étoiles , 1996 : Independence Day, 1998 : Godzilla, 2000 : The Patriot, 2004 : le Jour d’Après, 2008 : 10 000, 2009 : 2012, 2013 : White House Down, 2016 : Independence Day 2

De Godzilla et 2012 on peut en tout cas soupçonner que les invraissemblances de certaines situations et le manque de logique de certaines scènes d’Independence Day soit plus un défaut du réalisateur qu’une vraie volonté de moquerie. Je n’ai pas vu The Patriot mais après quelques recherches sur internet il semble qu’il ne soit pas autant décrié qu’Independence Day, cependant plusieurs commentaires mentionnent encore une fois un trop grand patriotisme, mentionnant que cela dit que même si le film « a beau ne pas être subtil et frôler le ridicule par moment » ça reste un bon divertissement.
Du coup la filmographie d’Emmerich ne donne pas l’impression qu’il traite le patriotisme avec ironie, ça donne même un peu l’impression inverse..

Il y a tout de même certains arguments en faveur du réalisateur, on pense par exemple qu’au montage la société de production du film a décidé d’atténuer au maximum toute dimension ironique du film, car en l’état Independence Day ne semble pas montrer d’informations disant clairment au spectateur « je suis ironique ». D’autres arguments que j’ai lu c’est que Roland Emmerich est allemand, écologiste et ouvertement homosexuel (les trois sont sûrs) et donc forcément il peut pas être pro-américain et que du coup il est forcément ironique, chacun est juge de la valeur de cette argumentation honnêtement



Mais qu’est-ce que ça change au final si le film est premier ou deuxième degré ? Dans un premier temps je me suis dit que ça pouvait un peu sauver le film s’il était vraiment ironique, il en devenait un film plutôt fun et drôle avec des scènes d’action cool à regarder et un ton décalé, ce qui me sebalit ridicule serait finalement à prendre avec humour plutôt qu’avec effroit et consternation.
Mais au final, si le film se voulait au deuxième degré ça reste un échec puisque ça ne se voit pas, ça ne se prouve pas et ça n’a pas été considéré en tant que tel.
Du coup pour le reste de mon post je vais considérer que le film est 100 % premier degré parce que c’est comme ça qu’il a été vu et ça en dit pas mal sur le public et c’est ça qui m’énerve le plus.

Je considère donc Independence Day comme un film à la gloire de l’Amérique et du peuple Américain.



On pourrait se demander si ce qu’essaie de faire le film est forcément bon ou mauvais, si on réfléchit au contexte c’est une époque où les Américains on triomphé de tout leur ennemis et comme vous le savez tous grâce à Naruto (lol) il est beaucoup plus simples de réunir des personnalités différentes lorsqu’elles ont un ennemi commun, du coup on pourrait imaginer accorder à Roland Emmerich la volonté de rappelez au peuple américain l’unité qu’est la sienne en lui donnant un ennemi à sa taille, ce qui est pas si mal quand même. C’est quelque chose de très commun dans l’histoire du cinéma américain que de traiter de « L’Autre » pour parler de nous-mêmes. L’Autre aide à nous définir et à se rassurer sur notre identité, en absence d’un Autre pour les États-Unis il est plus difficile de maintenir une union interne.
Ce que j’essaie de vous dire c’est que ce n’est pas une mauvaise volonté en soi de vouloir embellir son pays ou en tout cas de vouloir lui rendre hommage, ce n’est pas pour ça en soi que le film est critiqué.

Le problème d’Independence Day ce n’est pas ce qu’il fait mais comment il le fait et l’éxagération avec lequel il le fait.
Le film ne cherche pas à montrer les qualités de l’Amérique en soi, il cherche à la placer au-dessus des autres pays du monde, au-dessus du monde. Et pas seulement ça, puisque l’Amérique est déjà au-dessus du monde il faut maintenant montrer qu’elle est au-dessus des autres mondes, des aliens.

Independence Day n’est pas tant un film sur la grandeur des États-Unis que sur la supériorité de celle-ci, et c’est tout le problème.
C’est un film manichéen et absurdement patriotique adoptant le point de vue d’un pays servant de propagande pour sa culture et destiné tant à ses citoyens qu’au reste du monde.. Seigneur donnez-moi la force d’éviter le point Godwin


Vous souvenez-vous de la scène où le Président discute avec un des aliens ? Il lui demande ce qu’ils attendent de l’espèce humaine et l’alien lui répond qu’il n’y a qu’une seule chose qu’ils puissent faire : « mourir »
Avec ça c’est bon, le Président à tenté de négocier mais l’ennemi ne peut être raisonné et est motivé par une haine illogique et absolu contre le peuple américain et c’est donc en toute légitimité qu’on peut lui exploser la gueule. Pour moi c'est ça l'utilité de cette scène du film, montrer qu'il n'y a aucune culpabilité à ressentir et que ce n'est que de la légitime défense si les États-Unis attaque. C'est du pur manichéisme, tout les aliens sont identiques et sont tous aussi méchants les uns que les autres et veulent s'en prendre à ce pauvre peuple amoureux de paix et de liberté.


Ce film est rempli de moments ridicules dans leur mise en scène, ridicules dans leur logique et leur vraisemblance (et ça même en faisant preuve de suspension consenti de l'incrédulité). C'est un film qui veut faire croire à un peuple qu'il est le meilleur, qu'il aura toujours raison de faire ce qu'il fait parce qu'il sera toujours le gentil de l'histoire et que ce sera toujours à lui qu'on voudra du mal. C'est un film fait pour vendre et pour rassurer un peuple sur la force, l'excellence et la légitimité de leur nation.



Beaucoup de film vantent les vertus et la beauté de "The American Way of Life" mais quand c'est marqué à ce point là ça devrait en devenir presque gênant pour celui qui regarde le film, cependant le film a été accueilli à bras ouvert aux États-Unis et certains croient sincèrement à son message sur la grandeur et la supériorité de l'Amérique, ce film contribue à encrer en eux quelque chose qu'on a voulu encrer en eux depuis toujours, cette idée qu'ils sont un peuple élus, qu'ils ont une essence en eux qui est l'essence américaine, peut importe ce qu'elle est vraiment, et qu'elle les pousse naturellement vers la grandeur.
Et ce genre d'idées.. c'est dangereux.

Bien sûr, on peut décider d'ignorer tout ça consciemment ou inconsciemment lorsqu'on regarde le film. On peut dire que ça ne nous touche pas ce côté pro-américain, que c'est juste un film d'action avec des effets spéciaux géniaux pour l'époque, bien rythmé et où on ne s'ennuie pas entre combats aériens contre des vaisseaux aliens  et moments de bravoure. Mais je vais vous dire ce que j'en pense, je crois que c'est exactement la même chose que de dire qu'on regarde Secret Story ou je ne sais quel autre émission de "télé-réalité" tout en sachant que c'est stupide et qu'on regarde juste pour le divertissement.

Mais, et c'est le seul moment de tous ce post où je suis prêt à être offensant s'il le faut, je n'aime pas qu'on me prenne pour un con..

Et je n'aime pas non plus qu'on vous prenne pour un con..

Et vous ne devriez pas aimer ça non plus.

duel du jour :




La Trilogie Jason Bourne (2002, 2004, 2007)
(Réalisé par Doug Liman(La Mémoire dans la peau) et Paul Greengrass(La Mort dans la peau, La Vengeance dans la peau), avec : Matt Damon, Julia Stiles, Franka Potente, Chris Cooper, Brian Cox, Gabriel Mann)

vs



Et pour quelques dollars de plus (1965)
(Réalisé par Sergio Leone, avec Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Gian Maria Volontè, Klaus Kinski)

vs



Le Prestige (2006)
(Réalisé par Chritsopher Nolan, avec Hugh Jackman, Christian Bale, Michael Caine, Scarlett Johansson)

vs



The Dark Knight (2008)
(Réalisé par Christopher Nolan, avec Christian Bale, Heath Ledger, Michael Caine, Aaron Eckhart, Gary Oldman, Maggie Gyllenhaal, Morgan Freeman)

vs



Il était une fois dans l’Ouest (1968)
(Réalisé par Sergio Leone, avec Charles Bronson, Claudia Cardinale, Henry Fonda, Jason Robards, Gabriele Ferzetti)

  « Affiches »:

  « Bande-annonces »:

duel du jour :




Big Mama (2000)
(Réalisé par Raja Gosnell, avec Martin Lawrence, Nia Long, Paul Giamatti, Jascha Washington, Terrence Howard)

vs



La Traversée du Temps (2006)
(Réalisé par Mamoru Hosoda, avec(voix) : Riisa Naka, Takuya Ishida, Mitsutaka Itakura, Ayami Tanimura)

vs



I robot  (2004)
(Réalisé par Alex Proyas, avec Will Smith, Alan Tudyk, Bridget Moynahan, Chi McBride, Bruce Greenwood, James Cromwell, Shia LaBoeuf)

vs



Indiana Jones (1981, 1984, 1989, 2008)
(Réalisés par Steven Spielberg, avec(acteurs récurrents/notables) : Harrison Ford, Denholm Elliot, John Rhy-Davies, Karen Allen, Sean Connery, Shia Laboeuf)

vs



Le Dictateur (1940)
(Réalisé par Charlie Chaplin, avec Charlie Chapline, Paulette Goddard, Jack Oakie, Reginald Gardiner, Henry Daniell)

  « Affiches »:

  « Bande-annonces »:

Bon duel dans l'ensemble.

Big Mama est sympa, mais bon pas vraiment le niveau pour passer au tour suivant. Surtout face à des films qui ont vraiment marqué l'histoire du cinéma comme Indiana Jones et Le Dictateur. Pareil pour la traversée du temps que je mettrais au dessus de Big Mama, mais là encore on est très loin de film qui ont marqué le cinéma. I Robot j'ai pas vu.

J'adorais Indiana Jones, mais ils ont assez mal vieilli dans l'ensemble. Même si Harrison gardera toujours une place dans mon coeur.

Mon vote va donc sans hésiter à Chaplin pour Le Dictateur qui est pour moi son plus grand film. On y retrouve tout l'humour de Chaplin, mais cette fois ci Chaplin est passé aux film parlant et quels dialogues. :O Juste magnifique. Le monologue final a d'ailleurs inspiré de nombreux monologues par la suite (notamment celui de V for vendetta).

Ray 009 au 1er tour a écrit:Je vote bien évidemment pour le Dictateur qui est sans doute un des plus grand film jamais réalisé quand on se penche sur le pourquoi il a été réalisé, et sur son impact historique.
Bien sur, l'humour irrésistible de Chaplin est toujours aussi plaisant et magique, mais en plus du simple rendu humoristique de l'oeuvre, il y a un message fort, dans une époque douloureuse. Un film qui influence son époque, qui jouera un rôle dans les décisions futures et qui fait oublié aux spectateurs la dureté du temps. Voila en quoi le dictature, en plus d'être un grand film de Chaplin est un grand film tout court.