Blood Suckers
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Blood Suckers
Eh bien voilà. Après avoir assisté à plusieurs débuts de fic', j'ai décidé de m'y mettre également. J'y songeais depuis quelques temps, mais celui qui m'a vraiment incité à m'y mettre est Contre-amiral Smoker, j'ai aimé le début de sa fic', et j'ai décidé d'en faire de même
Comme le titre l'indique, elle traitera des vampires. J'ai longtemps hésité entre les Dieux de la mythologie et un Nosferatu et finalement, mon choix s'est portée sur les vampires
Elle sera inspirée du film (et bouquins, que je n'ai pas lu^^) "Entretien avec un Vampire", elle prendra également quelques références de films et séries de vampires, telles que True Blood, Vampire Diaries, Blade, Underworld ou encore Twilight (eh oui )
Mes chapitres ne seront pas forcément très longs. Le temps de publication entre deux chapitres sera aléatoire, étant en vacances, j'aurai le temps de poster mais quand les cours auront reprit, ça risque d'être plus difficile. Aller, trêve de paroles !
Bonne lecture à tous et espérons que le rendu vous plaise
Nul besoin de rappeler que tout commentaire constructif sera bienvenu !
"Journaliste : Très bien. Commencez je vous prie.
Eric : Rappelez-moi le pourquoi de l'intérêt que vous me portez, monsieur le journaliste.
Journaliste : Je suis étudiant et j'ai comme projet d'étude l'interview d'un individu. Le meilleur projet sera publié dans le journal de la ville. L'interviewé devra me raconter une partie de sa vie, un fait marquant, quelque chose qu'elle a apprécié ou détesté. Mais si ça vous dérange... on peut arrêter tout de suite ! J'arriverai à trouver quelqu'un d'autre.
Eric : Non, le problème n'est pas ici. Je vous prierai cependant de ne pas m’interrompre, quoi que je puisse dire. Mettez-vous bien en tête qu'aucun mensonge ne sortira de mes lèvres. Et vous vous apprêtez à entendre l'histoire de ma vie, aucune partie spécifique.
Journaliste : Sans problèmes, commençons.
Eric : J'aimerais savoir votre âge, avant de commencer.
Journaliste : 19 ans, j'ai 19 ans monsieur.
Eric, souriant : Parfait."
Je vis mon énième nuit. Mon nom est Eric Saltzman, mon corps est celui d'un homme de 20 ans, mais... je suis un vampire.
De combien d'humains me suis-je nourri, combien de vampires ai-je tué, je ne saurais vous le dire, une chose est certaine, j'ai plus de deux milles années d'existence derrière-moi.
Que ressentiriez-vous après deux millénaires passés à vivre et sans perspective de repos ? De la joie, de la colère, de la prétention peut-être ? Nombreux sont ceux qui répondraient certainement par "de l'ennui", eh bien, dans mon cas, l'ennui aurait certes très bien pu me qualifier, mais, la prétention me représente certainement mieux.
J'ai parcouru le monde, je suis l'insatiable témoin de son changement, son immortel gardien. J'ai connu tout ce qu'aucun être humain n'aurait pu espérer vivre. Mon existence même n'a pas de fin. Je n'ai rien à craindre, rien, rien ne peut stopper la course que j'ai entamé avec le temps il y a de cela deux millénaires. Laissez-moi vous poser une seconde question ; que ressentiriez-vous et que feriez-vous si vous saviez votre vie inarrêtable ? Une balle en plein coeur, la noyade, un cancer, les épidémies, la décapitation, l'exsanguination aucun de tous ces maux n'a d'emprise sur mon être. Mesdames et messieurs, je vis pour toujours et à jamais.
Pour combler ce fabuleux aspect de moi-même, je suis également le bénéficiaire de prodigieux dons, la guérison instantanée, la vitesse à outrance, la force herculéenne, la capacité de lévitation, et même quelques compétences télépathiques. Et le plus fabuleux est certainement que toutes ces capacités n'ont de cesse de croître avec le temps, imaginez donc l'ampleur qu'elles ont prises chez ma propre personne. Connaissez-vous une personne dans votre entourage qui ne rêverait pas d'en être doté ? Eh bien moi, je le suis, j'ai tout et je suis tout ! Mon nom Eric Saltzman et je suis de deux milles ans votre aîné. Prenez convenablement la mesure de la chose, peut-être qu'un exemple sera plus parlant pour un mortel, vous qui avez pris l'habitude de retenir le nom de ceux que vous appelez "vos grands hommes" ; j'ai donc connu le dénommé Jésus-Christ. Commencez-vous à toucher du bout des doigts l'étendu de l'être, du trésor, que vous avez sous les yeux ?! Autant d'informations et de compétences qui, pour la science relèveraient de l'inestimable.
Rejetez donc tous les aprioris que vous aviez de ce monde, accrochez-vous correctement à votre siège, vous vous apprêtez à pénétrer une sphère d'une dimension... divine.
Le récit de ma vie commence donc évidemment lors de ma naissance, en Italie. Epoque d'incessantes batailles et guerres, où la survie constituait l'unique préoccupation.
Mon père était pécheur et ma mère vendeuse, comme on pouvait s'en douter, vendeuse de poissons et autres produits de la mer que mon père prenait soins à pêcher la journée. Nous résidions prêt de la mer, une petite battisse, n'ayant comme voisinage que l'irritant bruit du vent s'engouffrant dans les nombreuses grottes qui ceinturaient la demeure. Le sol était rocailleux, de nombreuses grottes trouvaient place au fil du temps, au gré des vagues qui frappaient la roche, l'érosion de la pierre blanche formait un magnifique paysage, admirable seulement à ces endroits des terres. Paisible vie que mes parents avaient sciemment choisi, préférant le calme du faubourg à l'agitation du centre-ville.
Notre alimentation quant à elle était certainement plus généreusement constituée que la plupart des autres villageois. Nous n'avions donc pas à en redire, notre père, oui, j'avais deux jeunes soeurs, mettait quotidiennement du pain sur la table, et notre mère, du beurre dans les épinards. Les batailles trouvaient place quant à elle, nettement plus loin, dans les centres-villes, la paix régnait donc constamment. Notre avenir était tout tracé, j'aiderai mon père à la pêche et mes soeurs aideraient ma mère au marché. Nous devinrent très vite apte à la tâche, à l'age de dix ans je commençais à apprendre le métier, aidant mon père dans le tissage des filets et partant quelques fois, assez rarement ma mère étant réticente, sur le bateau de pêche, mon père faisant son possible pour éviter les grandes eaux. Mes soeurs de leur côté partaient vendre les produits de la mer avec ma mère, jumelles elles avaient toutes les deux huit ans. Nos parents ne nous ménageaient pas, ce qui aurait pu passer pour de l'abus en ville, n'était qu'anodin en périphérie. La rudesse de la vie de l’époque exigeait une attitude en adéquation, la moindre main d’œuvre apte à travailler mettait donc la main à la pâte. Je ne leur en tins pas rigueur, n'étant que naturel à mon sens, n'ayant connu que ça, je n'avais pas matière à comparer, ce n'est qu'après plusieurs années que j'eus été à même d'en comprendre l'essence, en y repensant, je bénis cette éducation qui fit de moi l'être exceptionnel que je suis aujourd'hui, au-delà de ma simple nature d'immortel, je suis doté d'un esprit avant-gardiste, en dépit des quelques vingt siècles que j'ai traversé.
Revenons-en à notre histoire voulez-vous.
J'atteignis donc ma dix-neuvième année sain et sauf. Les quelques années de répit qui formèrent mon enfance touchaient à leur fin et avec eux, toute vie.
Nul ne sut réellement pourquoi, mais nous fîmes attaqués, le jour même de mon passage de 19 à 20 ans, un évènement qui portera plus tard le nom "d'anniversaire", cette date qui pris ensuite le nom de "25 Septembre" allait devenir emblématique. Plusieurs hommes firent irruption dans la propriété jonchant le littoral, on ne sut se qu'ils voulaient, mais ils mirent à feu la demeure. Mon père et moi étions alors en mer, à quelques encablures de la côte. La fumée créée par l'incendie nous alerta et sans plus attendre, nous firent demi tour. Tout ce que nous trouvâmes ne que fut mort et désespoir, des cris et des sanglots commencèrent à remplacer le bruit du vent dans les cavernes et crevasses. Et dans la haine et la douleur qui prenaient peu à peu place dans mon âme, mon père qui se tenait alors à mes côtés en pleurs, s'écroula. Un individu devint alors visible, il se tenait derrière mon père, sa chute l'avait rendu visible. Sa tenue laissait penser à un homme du centre-ville, habits sophistiqués et breloques le caractérisaient, sa prestance d'une proportion non négligeable attira tout de suite mon attention.
Il marchait alors dans ma direction, piétinant les bonnes pierres, sans même regarder le sol, évitant celles qui le feraient chuter. J'avais de mon côté déjà reculé, mon père au sol, ma mère et mes soeurs décédées, et cette personne... rien de tout ceci n'était normal, je devais prendre la fuite, si je courrais, je pourrais peut-être le semer, le laisser derrière moi, il ne chercherait pas à me rattraper, après tout, je n'étais rien, je ne représentais rien, c'est du moins ce que je croyais. Ce que je fis dans la seconde, trébuchant d'abord sur des pierres, je me mis à courir laissant ces morts et cet homme derrière-moi, je n'en savais rien, mais le semer était loin d'être dans mes compétences, en une fraction de seconde, le temps d'un clignement d'oeil, alors à plusieurs mètres derrière-moi, l'homme se retrouva face moi, à deux mètre à peine de moi, une jambe légèrement mise en avant et les bras croisés dans son dos. Je voyais maintenant son visage, éclairé par la lumière de l'incendie, j'eus été en mesure de le regarder, non de l'admirer, le plus beau des visages, mes yeux pourtant humides décrivirent parfaitement sa beauté. Ses cheveux a hauteur d'épaule et noués, formaient ce que vous appelez aujourd'hui "queue de cheval". Ses yeux d'un rouge presque irritant différaient de son teint pale, qu'aucuns "fonds de teints" ne pourraient se prétendre rival. Je reculais alors à nouveau de quelques pas, deux ou trois, et dans un silencieux déplacement, presque comparable à de la téléportation, il réduisit à nouveau la distance entre nous, toucha mon torse de sa main droite et souffla "Que dirais-tu du plus beau des présents ?".
Comme le titre l'indique, elle traitera des vampires. J'ai longtemps hésité entre les Dieux de la mythologie et un Nosferatu et finalement, mon choix s'est portée sur les vampires
Elle sera inspirée du film (et bouquins, que je n'ai pas lu^^) "Entretien avec un Vampire", elle prendra également quelques références de films et séries de vampires, telles que True Blood, Vampire Diaries, Blade, Underworld ou encore Twilight (eh oui )
Mes chapitres ne seront pas forcément très longs. Le temps de publication entre deux chapitres sera aléatoire, étant en vacances, j'aurai le temps de poster mais quand les cours auront reprit, ça risque d'être plus difficile. Aller, trêve de paroles !
Bonne lecture à tous et espérons que le rendu vous plaise
Nul besoin de rappeler que tout commentaire constructif sera bienvenu !
Chapitre 1 : La rencontre.
"Journaliste : Très bien. Commencez je vous prie.
Eric : Rappelez-moi le pourquoi de l'intérêt que vous me portez, monsieur le journaliste.
Journaliste : Je suis étudiant et j'ai comme projet d'étude l'interview d'un individu. Le meilleur projet sera publié dans le journal de la ville. L'interviewé devra me raconter une partie de sa vie, un fait marquant, quelque chose qu'elle a apprécié ou détesté. Mais si ça vous dérange... on peut arrêter tout de suite ! J'arriverai à trouver quelqu'un d'autre.
Eric : Non, le problème n'est pas ici. Je vous prierai cependant de ne pas m’interrompre, quoi que je puisse dire. Mettez-vous bien en tête qu'aucun mensonge ne sortira de mes lèvres. Et vous vous apprêtez à entendre l'histoire de ma vie, aucune partie spécifique.
Journaliste : Sans problèmes, commençons.
Eric : J'aimerais savoir votre âge, avant de commencer.
Journaliste : 19 ans, j'ai 19 ans monsieur.
Eric, souriant : Parfait."
Je vis mon énième nuit. Mon nom est Eric Saltzman, mon corps est celui d'un homme de 20 ans, mais... je suis un vampire.
De combien d'humains me suis-je nourri, combien de vampires ai-je tué, je ne saurais vous le dire, une chose est certaine, j'ai plus de deux milles années d'existence derrière-moi.
Que ressentiriez-vous après deux millénaires passés à vivre et sans perspective de repos ? De la joie, de la colère, de la prétention peut-être ? Nombreux sont ceux qui répondraient certainement par "de l'ennui", eh bien, dans mon cas, l'ennui aurait certes très bien pu me qualifier, mais, la prétention me représente certainement mieux.
J'ai parcouru le monde, je suis l'insatiable témoin de son changement, son immortel gardien. J'ai connu tout ce qu'aucun être humain n'aurait pu espérer vivre. Mon existence même n'a pas de fin. Je n'ai rien à craindre, rien, rien ne peut stopper la course que j'ai entamé avec le temps il y a de cela deux millénaires. Laissez-moi vous poser une seconde question ; que ressentiriez-vous et que feriez-vous si vous saviez votre vie inarrêtable ? Une balle en plein coeur, la noyade, un cancer, les épidémies, la décapitation, l'exsanguination aucun de tous ces maux n'a d'emprise sur mon être. Mesdames et messieurs, je vis pour toujours et à jamais.
Pour combler ce fabuleux aspect de moi-même, je suis également le bénéficiaire de prodigieux dons, la guérison instantanée, la vitesse à outrance, la force herculéenne, la capacité de lévitation, et même quelques compétences télépathiques. Et le plus fabuleux est certainement que toutes ces capacités n'ont de cesse de croître avec le temps, imaginez donc l'ampleur qu'elles ont prises chez ma propre personne. Connaissez-vous une personne dans votre entourage qui ne rêverait pas d'en être doté ? Eh bien moi, je le suis, j'ai tout et je suis tout ! Mon nom Eric Saltzman et je suis de deux milles ans votre aîné. Prenez convenablement la mesure de la chose, peut-être qu'un exemple sera plus parlant pour un mortel, vous qui avez pris l'habitude de retenir le nom de ceux que vous appelez "vos grands hommes" ; j'ai donc connu le dénommé Jésus-Christ. Commencez-vous à toucher du bout des doigts l'étendu de l'être, du trésor, que vous avez sous les yeux ?! Autant d'informations et de compétences qui, pour la science relèveraient de l'inestimable.
Rejetez donc tous les aprioris que vous aviez de ce monde, accrochez-vous correctement à votre siège, vous vous apprêtez à pénétrer une sphère d'une dimension... divine.
Le récit de ma vie commence donc évidemment lors de ma naissance, en Italie. Epoque d'incessantes batailles et guerres, où la survie constituait l'unique préoccupation.
Mon père était pécheur et ma mère vendeuse, comme on pouvait s'en douter, vendeuse de poissons et autres produits de la mer que mon père prenait soins à pêcher la journée. Nous résidions prêt de la mer, une petite battisse, n'ayant comme voisinage que l'irritant bruit du vent s'engouffrant dans les nombreuses grottes qui ceinturaient la demeure. Le sol était rocailleux, de nombreuses grottes trouvaient place au fil du temps, au gré des vagues qui frappaient la roche, l'érosion de la pierre blanche formait un magnifique paysage, admirable seulement à ces endroits des terres. Paisible vie que mes parents avaient sciemment choisi, préférant le calme du faubourg à l'agitation du centre-ville.
Notre alimentation quant à elle était certainement plus généreusement constituée que la plupart des autres villageois. Nous n'avions donc pas à en redire, notre père, oui, j'avais deux jeunes soeurs, mettait quotidiennement du pain sur la table, et notre mère, du beurre dans les épinards. Les batailles trouvaient place quant à elle, nettement plus loin, dans les centres-villes, la paix régnait donc constamment. Notre avenir était tout tracé, j'aiderai mon père à la pêche et mes soeurs aideraient ma mère au marché. Nous devinrent très vite apte à la tâche, à l'age de dix ans je commençais à apprendre le métier, aidant mon père dans le tissage des filets et partant quelques fois, assez rarement ma mère étant réticente, sur le bateau de pêche, mon père faisant son possible pour éviter les grandes eaux. Mes soeurs de leur côté partaient vendre les produits de la mer avec ma mère, jumelles elles avaient toutes les deux huit ans. Nos parents ne nous ménageaient pas, ce qui aurait pu passer pour de l'abus en ville, n'était qu'anodin en périphérie. La rudesse de la vie de l’époque exigeait une attitude en adéquation, la moindre main d’œuvre apte à travailler mettait donc la main à la pâte. Je ne leur en tins pas rigueur, n'étant que naturel à mon sens, n'ayant connu que ça, je n'avais pas matière à comparer, ce n'est qu'après plusieurs années que j'eus été à même d'en comprendre l'essence, en y repensant, je bénis cette éducation qui fit de moi l'être exceptionnel que je suis aujourd'hui, au-delà de ma simple nature d'immortel, je suis doté d'un esprit avant-gardiste, en dépit des quelques vingt siècles que j'ai traversé.
Revenons-en à notre histoire voulez-vous.
J'atteignis donc ma dix-neuvième année sain et sauf. Les quelques années de répit qui formèrent mon enfance touchaient à leur fin et avec eux, toute vie.
Nul ne sut réellement pourquoi, mais nous fîmes attaqués, le jour même de mon passage de 19 à 20 ans, un évènement qui portera plus tard le nom "d'anniversaire", cette date qui pris ensuite le nom de "25 Septembre" allait devenir emblématique. Plusieurs hommes firent irruption dans la propriété jonchant le littoral, on ne sut se qu'ils voulaient, mais ils mirent à feu la demeure. Mon père et moi étions alors en mer, à quelques encablures de la côte. La fumée créée par l'incendie nous alerta et sans plus attendre, nous firent demi tour. Tout ce que nous trouvâmes ne que fut mort et désespoir, des cris et des sanglots commencèrent à remplacer le bruit du vent dans les cavernes et crevasses. Et dans la haine et la douleur qui prenaient peu à peu place dans mon âme, mon père qui se tenait alors à mes côtés en pleurs, s'écroula. Un individu devint alors visible, il se tenait derrière mon père, sa chute l'avait rendu visible. Sa tenue laissait penser à un homme du centre-ville, habits sophistiqués et breloques le caractérisaient, sa prestance d'une proportion non négligeable attira tout de suite mon attention.
Il marchait alors dans ma direction, piétinant les bonnes pierres, sans même regarder le sol, évitant celles qui le feraient chuter. J'avais de mon côté déjà reculé, mon père au sol, ma mère et mes soeurs décédées, et cette personne... rien de tout ceci n'était normal, je devais prendre la fuite, si je courrais, je pourrais peut-être le semer, le laisser derrière moi, il ne chercherait pas à me rattraper, après tout, je n'étais rien, je ne représentais rien, c'est du moins ce que je croyais. Ce que je fis dans la seconde, trébuchant d'abord sur des pierres, je me mis à courir laissant ces morts et cet homme derrière-moi, je n'en savais rien, mais le semer était loin d'être dans mes compétences, en une fraction de seconde, le temps d'un clignement d'oeil, alors à plusieurs mètres derrière-moi, l'homme se retrouva face moi, à deux mètre à peine de moi, une jambe légèrement mise en avant et les bras croisés dans son dos. Je voyais maintenant son visage, éclairé par la lumière de l'incendie, j'eus été en mesure de le regarder, non de l'admirer, le plus beau des visages, mes yeux pourtant humides décrivirent parfaitement sa beauté. Ses cheveux a hauteur d'épaule et noués, formaient ce que vous appelez aujourd'hui "queue de cheval". Ses yeux d'un rouge presque irritant différaient de son teint pale, qu'aucuns "fonds de teints" ne pourraient se prétendre rival. Je reculais alors à nouveau de quelques pas, deux ou trois, et dans un silencieux déplacement, presque comparable à de la téléportation, il réduisit à nouveau la distance entre nous, toucha mon torse de sa main droite et souffla "Que dirais-tu du plus beau des présents ?".
Shockwave- Yonkou
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Re: Blood Suckers
J'aurais donc l'honneur d'être le premier a commenté
Je commencerais par dire "Twilight" sans moi
Bon début, peu de fautes d'orthographe mais y en a une ou deux (qui n'en a pas )
Fic intéressante qui m'a toute de suite plue. On est directement absorbé par l'histoire
La lecture est fluide et agréable.
Si j'ai un conseil à te donner, c'est d'organiser ton texte. N'hésite pas à passer à la ligne, à faire des paragraphe.
N'hésite pas à décrire le physique des persos aussi.
"combien de vampires ai-je tué" et "je vis pour toujours et à jamais"
C'est pas un peu contradictoire
Voila, je me pose pas mal de question sur ta fic. Il semblerait qu'elle se déroule dans notre monde? (Italie, Jésus)
Il est né, il y a deux milles ans en Italie. En pleine Empire Romain? Comment a-t-il pu connaitre Jésus (en Israel)? Tant de questions que je me pose et qui font que je lirais ta fic attentivement
Je commencerais par dire "Twilight" sans moi
Bon début, peu de fautes d'orthographe mais y en a une ou deux (qui n'en a pas )
Fic intéressante qui m'a toute de suite plue. On est directement absorbé par l'histoire
La lecture est fluide et agréable.
Si j'ai un conseil à te donner, c'est d'organiser ton texte. N'hésite pas à passer à la ligne, à faire des paragraphe.
N'hésite pas à décrire le physique des persos aussi.
"combien de vampires ai-je tué" et "je vis pour toujours et à jamais"
C'est pas un peu contradictoire
Voila, je me pose pas mal de question sur ta fic. Il semblerait qu'elle se déroule dans notre monde? (Italie, Jésus)
Il est né, il y a deux milles ans en Italie. En pleine Empire Romain? Comment a-t-il pu connaitre Jésus (en Israel)? Tant de questions que je me pose et qui font que je lirais ta fic attentivement
Raleygh 009- Yonkou
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Re: Blood Suckers
Tout d'abord, merci pour cette Fanfic.
Tu traite un sujet que tu aimes, que tu maîtrises, ça se voit et c'est agréable.
Bien sûr l’orthographe est bonne et le style narratif aussi mais il y a deux bémol:
Il faut que tu évite le plus possible les répétitions et que tu "aère" un peu plus le récit. Exemple, le fait qu'il répète trop de fois le fait qu'il ai deux milles ans d'écart, même si c'est dit différemment presque à chaque fois, ça a la même redondance.
J'ai trouvais que tu dévoilais assez vite le personnage principal, au niveau de sa condition de vampire, ça m'a surpris pour tout te dire, mais j'ai aimé la façon dont tu le faisait se décrire au journaliste, surtout sa personnalité et ses prétentions, ainsi que sa vision du monde qu'il voit évoluer. J'espère et je pense que tu développeras aussi sur ça.
Tu rentre vite dans le vif du sujet et commence par le Flashback de son enfance, et du pourquoi de sa nature de vampire, je pense que tu as une idée derrière la tête et ça m'intéresse. (>>>>Pression )
Le plus important pour résumer, car c'est juste le début là, c'est "d'aérer", de rafraîchir le récit, pour qu'on puisse prendre un peu plus de plaisir à la lecture.
Ah oui et comme pour CAS, ne vous aventurez pas dans des multitudes de descriptions trop complexes.
Bonne continuation Man. Enjoy
Tu traite un sujet que tu aimes, que tu maîtrises, ça se voit et c'est agréable.
Bien sûr l’orthographe est bonne et le style narratif aussi mais il y a deux bémol:
Il faut que tu évite le plus possible les répétitions et que tu "aère" un peu plus le récit. Exemple, le fait qu'il répète trop de fois le fait qu'il ai deux milles ans d'écart, même si c'est dit différemment presque à chaque fois, ça a la même redondance.
J'ai trouvais que tu dévoilais assez vite le personnage principal, au niveau de sa condition de vampire, ça m'a surpris pour tout te dire, mais j'ai aimé la façon dont tu le faisait se décrire au journaliste, surtout sa personnalité et ses prétentions, ainsi que sa vision du monde qu'il voit évoluer. J'espère et je pense que tu développeras aussi sur ça.
Tu rentre vite dans le vif du sujet et commence par le Flashback de son enfance, et du pourquoi de sa nature de vampire, je pense que tu as une idée derrière la tête et ça m'intéresse. (>>>>Pression )
Le plus important pour résumer, car c'est juste le début là, c'est "d'aérer", de rafraîchir le récit, pour qu'on puisse prendre un peu plus de plaisir à la lecture.
Ah oui et comme pour CAS, ne vous aventurez pas dans des multitudes de descriptions trop complexes.
Bonne continuation Man. Enjoy
Shanks13- Kage
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Re: Blood Suckers
Vas-y continu j'adore, tout simplement épatant, j'aimerais que tu poursuives sans hésiter, écris, laisse-toi aller à l'inspiration ! L'empire romain m'intéresse au plus au point qui plus est !
Draco- Cœur de dragon
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Re: Blood Suckers
Salut Bro'
Comme promis je suis venir lire ta fan fic.
Je suis assez satisfait de ton premier chapitre, je vois que tu maîtrises plutôt bien les temps de conjugaisons, la syntaxe et le stylé utilisés malgré le fait qu'il y'ait quelques fautes qui seront réduites à néant avec de la relecture ou au fil de tes chapitres. Sinon, une petite faute qui m'a laissé perplexe" Nous devinrent très vite apte à la tâche, à l'age de dix ans je commençais à apprendre le métier, aidant mon père dans le tissage des...... " nous devînmes serait mieux à la place de la terminaison à la 3ème personne du pluriel
Franchement, niveau écriture il n'y'a presque rien à rajouter sauf qu'il y'a certaines phrases dont je ne saisissais pas le sens.
Concernant l'histoire, je trouve que c'est dommage de nous dévoiler d'entrée le passé de ton personnage principal, je pense qu'il aurait été meilleur que tout ceci nous soit informé plus tard dans l'intrigue.
Bon je ne pense pas avoir autre chose à relever, j'attends bien évidemment la suite quand tu le pourras.
Bonne continuation Bro'
Comme promis je suis venir lire ta fan fic.
Je suis assez satisfait de ton premier chapitre, je vois que tu maîtrises plutôt bien les temps de conjugaisons, la syntaxe et le stylé utilisés malgré le fait qu'il y'ait quelques fautes qui seront réduites à néant avec de la relecture ou au fil de tes chapitres. Sinon, une petite faute qui m'a laissé perplexe" Nous devinrent très vite apte à la tâche, à l'age de dix ans je commençais à apprendre le métier, aidant mon père dans le tissage des...... " nous devînmes serait mieux à la place de la terminaison à la 3ème personne du pluriel
Franchement, niveau écriture il n'y'a presque rien à rajouter sauf qu'il y'a certaines phrases dont je ne saisissais pas le sens.
Concernant l'histoire, je trouve que c'est dommage de nous dévoiler d'entrée le passé de ton personnage principal, je pense qu'il aurait été meilleur que tout ceci nous soit informé plus tard dans l'intrigue.
Bon je ne pense pas avoir autre chose à relever, j'attends bien évidemment la suite quand tu le pourras.
Bonne continuation Bro'
Silver Naizel- Rikudou Sennin
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Re: Blood Suckers
Wahouuuu Shockwave, pour tout te dire je suis bluffé Ta fic' est vraiment géniale !
Tout d'abord, l'histoire est top, assez recherchée et tout. Ensuite tu as un style narratif que j'apprécie énormément, tu écris vachement bien !! il y a de bonnes tournures, de belles phrases, une très bonne syntaxe, etc... Quelques petits hic et petites fautes, mais rien de grave franchement
Pour conclure: CONTINUE COMME CA ! J'adore j'adore
Tout d'abord, l'histoire est top, assez recherchée et tout. Ensuite tu as un style narratif que j'apprécie énormément, tu écris vachement bien !! il y a de bonnes tournures, de belles phrases, une très bonne syntaxe, etc... Quelques petits hic et petites fautes, mais rien de grave franchement
Pour conclure: CONTINUE COMME CA ! J'adore j'adore
Agathe-Mustang- Juunin
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Re: Blood Suckers
Merci pour vos commentaires et encouragements. Je ferai en sorte de mettre en pratique vos conseils.
Que la lecture vous soit agréable
La suite du récit est quelque peu prévisible, vous l'avez certainement déjà pour acquise. Permettez-moi cependant de vous la narrer, qui sait, elle pourrait bien vous surprendre.
Après m'être donc fait accoster par cet... être et avoir assisté à son énigmatique proposition, je n'eus comme réponse, si la qualifier ainsi je peux me permettre, qu'une légère perte de connaissance, provoquant ma chute sur le sol rocailleux.
La reprise de mes esprits se manifesta après quelques minutes, élément dont je pris connaissance plus tard. Mon éveil causa presque naturellement la réouverture de mes lourdes paupières, anormalement lourdes. Encore sonné, il me fut paradoxalement plutôt aisé d'analyser la position que j'occupais. Les étoiles, le ciel sombre et le sommet des arbres étant l'unique vision que j'avais de ce monde, j'en déduis que j'étais allongé sur le dos. A en juger par les points de pression que je ressentais à divers endroits du dos, j'étais certainement allongé sur ce qui s'apparentait à des pierres. La piquante odeur de pin en combustion, additionnée aux irritantes ondes de chaleur qui titillaient successivement mon corps, indiquaient la présence d'un incendie à proximité. Les souvenirs des évènements qui précédèrent mon évanouissement se mirent à resurgir, ma famille gisant sur le sol, l'incendie qui dévastait la demeure et mon étrange assaillant et dans un sursaut, je repris possession de mes moyens et retrouvais ma position initiale, debout, les jambes fébrilement posées sur le sol.
"Fascinant". Je me retournais et apercevais l'étrange individu qui s'était semble-t-il éloigné durant mes quelques minutes d'absence et qui reprenait ma direction, ne me quittant pas des yeux, prenant son temps, les mains dans le dos.
Rien sur cette terre n'aurait pu prétendre rivaliser avec la magnificence de ce qui s'approchait, pourtant dans une situation délicate, je ne pouvais me prétendre insensible à sa beauté.
- Tu es fascinant.
Tout en me regardant, il pencha légèrement la tête vers la gauche, comme admirant le visage souillé de sueur et de terre qu'était le mien.
Ma peur avait laissé place à de la fascination, de l'intérêt, presque à outrance, porté à cet admirable être qui semblait s'intéresser à mon insignifiante personne.
- L'insignifiance ne peut te qualifier. Dit-il tout en se rapprochant grâce à un de ces déplacements instantanés.
Plus une once d'appréhension n'était mêlé à mon sang, si bien que je ne prêtai aucune attention à la lecture mentale qu'il venait d'opérer sur ma propre personne.
- La société dans laquelle tu es enchevêtré est elle-même imbriquée dans l'ennuyeux et l'agaçant. Perpétuelle décrépitude la qualifie, constante insatisfaction son maître-mot. De cette bassinante subsistance le tributaire tu n'es pas. "L'erreur est humaine" ? "Ce que nous dénommons vérité n'est qu'une élimination d'erreurs" ? Je t'offrirai la vérité en pâture, lavée de l'ensemble des erreurs dont tu es le sociétaire et que tu appelles "civilisation humaine". Mon monde t'apportera la délectation avec démesure. Je t'annihilerai pour te refaçonner selon un plan suprême. Il te suffit de... le vouloir.
Il finit son discours en ouvrant ses deux bras, comme m'offrant là la plus splendide des possibilités.
Le plaidoyer de cet homme qui, en tous points semblait appartenir à une sphère supérieure, me toucha. Sa langue était d'une déconcertante légèreté, il ne rencontrait ni n'avait de difficultés à s'exprimer, moi qui savais à peine lire à l'époque ne pouvais qu'être subjugué. Néanmoins, l'incertitude me tenaillait. Je ne pouvais douter de la véracité de ses dires, il était certain qu'il n'était pas simplement homme masculin, mais bien autre chose. Il me suffirait de le vouloir pour... lui être semblable, égal ? Non, ma mère et mes soeurs étaient mortes, mon père était à terre et qui sait ce qu'il avait, il n'était peut-être pas mort après tout, il s'était simplement écroulé...
- Il est bel et bien mort, je lui ai arraché le coeur, je l'ai tué. Une explication est certainement de mise. La perte de ta mère et de tes soeurs lui aurait tôt ou tard été fatale. Son rythme cardiaque, sa sueur, il sentait et respirait d'ores et déjà la mort. Cet humain, ton père, il n'avait que sa famille. Il ne vivait que pour elle. N'importe quel sur-être de ma trempe s'en serait aisément rendu compte. Ta présence n'aurait pas suffit à combler le vide causé par leur absence. J'ai donc... en quelque sorte, abrégé ses souffrances, et en contre-partie, allongé les tiennes, contre moi-même ma foi. Je ne souhaite pas te faire de mal, ce que j'ai fait, malheureusement. Je dois cependant t'avouer que j'ai pris un plaisir certain à m'emparer de son dernier souffle, rien ne sert de te cacher la vérité. Ce n'était pas simplement une histoire de stupide charité chrétienne, je me suis avant-tout amusé, tu peux en revanche voir cela comme un service rendu à ton défunt père. Pour ce qui est des humaines, ta mère et tes soeurs, je n'ai rien à voir avec leur mort.
Je ne le remarquais que maintenant, mais cet être avait lu mes pensées. Je me contentais de songer à la possibilité de la survie de mon père mais lui, cet homme, répondit, comme si mes lèvres avaient soufflées le moindre mot. J'étais resté silencieux face à son discours, et pourtant, sa réponse était en complète adéquation avec mes secrètes craintes. J'avais là une autre preuve, dont je n'avais même pas besoin, de l’ascendant de cet homme sur le genre humain.
Je n'avais aucune preuve m'assurant de sa non-implication dans la mort de ma mère et mes soeurs, et pourtant je choisis de le croire et de placer ma confiance en lui. Ce n'est que plus tard que j'eus la preuve de la véracité de ses explications, en rencontrant les meurtriers en question et, je peux vous dire que cette rencontre fut jouissive, du moins, de mon côté, haha.
Il avait pris son pied à assassiner mon père, c'était un fait... j'avais cependant bien plus soif de pouvoir que de vengeance, et ma chance était là, à portée de main.
- Ta famille, tes amis, dis adieu à tout ce qui te rattachait à ce monde et prépare-toi à accéder au palier supérieur !!
Je n'avais pas eu besoin d'exprimer mon agrément à sa proposition ! Alors à nouveau à quelques mètres de moi, il s'approcha et agrippa de ses mains mon vêtement au niveau du torse et me souleva légèrement, et s'en alla à pleine vitesse. La vitesse de la course fut impressionnante, si bien qu'en quelques secondes nous quittèrent le bord de mer, lieu de toute mon enfance et arrivâmes dans une forêt.
Le jour avait déjà commencé à pointer. A certains endroits les lueurs du soleil se frayaient un chemin entre les immenses branches qui offraient un plafond protecteur aux occupants des lieux, ce fabuleux décor pouvait être admiré d’innombrables fois, sous d’innombrables angles, il n'avait de cesse de dévoiler à chaque nouveau coup d'oeil, de nouveaux aspects de sa fabuleuse générosité florale. Le berçant gazouillement des oiseaux était un enchantement pour les oreilles, la variété de leur coloris un enchantement pour les yeux. La lumière du soleil traversait les feuilles des arbres les plus minces, offrant une douce lumière d'une claire teinte verte.
C'est dans ce décor que je perdis la vie, mon meurtrier, agissant en toute légalité, me vida presque entièrement du sang qui coulait alors avec moins de régularité dans mes veines. Il n'en laissa que le strict minimum, afin de me garder éveiller. Il se mordit le poignée et me fit alors boire de son sang, un breuvage d'une saveur insaisissable, mais qui en humidifiant ma gorge me procurait un exquis sentiment de bien-être et d'invulnérabilité.
Après m'être repu d'un peu de son sang, mon corps entier perdit en vigueur, blanchissant petite à petit, se vidant de toute vie. Etonnante méthode que voilà, je le reconnais. Je mourrais pour renaître en être parfait. Notion qui plus tard portera le nom "d'Echange Equivalent".
La mutation s'opérait. Les cicatrises que je m'étais faîtes en trébuchant sur les pierres entourant la maison familiale, les coupures des jours ou j'écaillais le poisson et même mes quelques tâches de naissances, disparaissaient sous la peau blanche qui doucement, effaçait toute imperfection de mon corps. Mes cheveux châtains, gagnèrent en sombre jusqu'à devenir complètement bruns, mes minces mollets, biceps et autres muscles gagnèrent doucement en volume. Mon être entier s'élevait pour atteindre la perfection. Mes connexion neuronales elles-mêmes gagnèrent en ampleur. Ce qui me procurerait plus tard de meilleurs prises de décisions, favorisant l'esquive par exemple.
Après quelques heures de transformation, allongé sur la confortable mousse qui recouvrait une partie du sol verdâtre de la forêt, je me réveillais, j'ouvris brusquement les yeux, désormais couleur sang. J'étais aveugle et je venais de gagner la vue. La forêt qui plus tôt me paraissait déjà incroyablement splendide s'ouvrait à un nouveau jour, celui de mes nouveaux yeux et du nouveau moi. Chaque nervure des plus hautes feuilles était visibles, chaque battement de coeur de la faune à proximité était audible. Mon créateur lui-même, celui qui venait de faire de moi ce que je suis aujourd'hui, alors assis sur une pierre non loin de là, me paraissait plus beau, j'étais à même de toucher sa vraie nature, sa vraie beauté.
Que la lecture vous soit agréable
Chapitre 2 : Rebirth.
La suite du récit est quelque peu prévisible, vous l'avez certainement déjà pour acquise. Permettez-moi cependant de vous la narrer, qui sait, elle pourrait bien vous surprendre.
Après m'être donc fait accoster par cet... être et avoir assisté à son énigmatique proposition, je n'eus comme réponse, si la qualifier ainsi je peux me permettre, qu'une légère perte de connaissance, provoquant ma chute sur le sol rocailleux.
La reprise de mes esprits se manifesta après quelques minutes, élément dont je pris connaissance plus tard. Mon éveil causa presque naturellement la réouverture de mes lourdes paupières, anormalement lourdes. Encore sonné, il me fut paradoxalement plutôt aisé d'analyser la position que j'occupais. Les étoiles, le ciel sombre et le sommet des arbres étant l'unique vision que j'avais de ce monde, j'en déduis que j'étais allongé sur le dos. A en juger par les points de pression que je ressentais à divers endroits du dos, j'étais certainement allongé sur ce qui s'apparentait à des pierres. La piquante odeur de pin en combustion, additionnée aux irritantes ondes de chaleur qui titillaient successivement mon corps, indiquaient la présence d'un incendie à proximité. Les souvenirs des évènements qui précédèrent mon évanouissement se mirent à resurgir, ma famille gisant sur le sol, l'incendie qui dévastait la demeure et mon étrange assaillant et dans un sursaut, je repris possession de mes moyens et retrouvais ma position initiale, debout, les jambes fébrilement posées sur le sol.
"Fascinant". Je me retournais et apercevais l'étrange individu qui s'était semble-t-il éloigné durant mes quelques minutes d'absence et qui reprenait ma direction, ne me quittant pas des yeux, prenant son temps, les mains dans le dos.
Rien sur cette terre n'aurait pu prétendre rivaliser avec la magnificence de ce qui s'approchait, pourtant dans une situation délicate, je ne pouvais me prétendre insensible à sa beauté.
- Tu es fascinant.
Tout en me regardant, il pencha légèrement la tête vers la gauche, comme admirant le visage souillé de sueur et de terre qu'était le mien.
Ma peur avait laissé place à de la fascination, de l'intérêt, presque à outrance, porté à cet admirable être qui semblait s'intéresser à mon insignifiante personne.
- L'insignifiance ne peut te qualifier. Dit-il tout en se rapprochant grâce à un de ces déplacements instantanés.
Plus une once d'appréhension n'était mêlé à mon sang, si bien que je ne prêtai aucune attention à la lecture mentale qu'il venait d'opérer sur ma propre personne.
- La société dans laquelle tu es enchevêtré est elle-même imbriquée dans l'ennuyeux et l'agaçant. Perpétuelle décrépitude la qualifie, constante insatisfaction son maître-mot. De cette bassinante subsistance le tributaire tu n'es pas. "L'erreur est humaine" ? "Ce que nous dénommons vérité n'est qu'une élimination d'erreurs" ? Je t'offrirai la vérité en pâture, lavée de l'ensemble des erreurs dont tu es le sociétaire et que tu appelles "civilisation humaine". Mon monde t'apportera la délectation avec démesure. Je t'annihilerai pour te refaçonner selon un plan suprême. Il te suffit de... le vouloir.
Il finit son discours en ouvrant ses deux bras, comme m'offrant là la plus splendide des possibilités.
Le plaidoyer de cet homme qui, en tous points semblait appartenir à une sphère supérieure, me toucha. Sa langue était d'une déconcertante légèreté, il ne rencontrait ni n'avait de difficultés à s'exprimer, moi qui savais à peine lire à l'époque ne pouvais qu'être subjugué. Néanmoins, l'incertitude me tenaillait. Je ne pouvais douter de la véracité de ses dires, il était certain qu'il n'était pas simplement homme masculin, mais bien autre chose. Il me suffirait de le vouloir pour... lui être semblable, égal ? Non, ma mère et mes soeurs étaient mortes, mon père était à terre et qui sait ce qu'il avait, il n'était peut-être pas mort après tout, il s'était simplement écroulé...
- Il est bel et bien mort, je lui ai arraché le coeur, je l'ai tué. Une explication est certainement de mise. La perte de ta mère et de tes soeurs lui aurait tôt ou tard été fatale. Son rythme cardiaque, sa sueur, il sentait et respirait d'ores et déjà la mort. Cet humain, ton père, il n'avait que sa famille. Il ne vivait que pour elle. N'importe quel sur-être de ma trempe s'en serait aisément rendu compte. Ta présence n'aurait pas suffit à combler le vide causé par leur absence. J'ai donc... en quelque sorte, abrégé ses souffrances, et en contre-partie, allongé les tiennes, contre moi-même ma foi. Je ne souhaite pas te faire de mal, ce que j'ai fait, malheureusement. Je dois cependant t'avouer que j'ai pris un plaisir certain à m'emparer de son dernier souffle, rien ne sert de te cacher la vérité. Ce n'était pas simplement une histoire de stupide charité chrétienne, je me suis avant-tout amusé, tu peux en revanche voir cela comme un service rendu à ton défunt père. Pour ce qui est des humaines, ta mère et tes soeurs, je n'ai rien à voir avec leur mort.
Je ne le remarquais que maintenant, mais cet être avait lu mes pensées. Je me contentais de songer à la possibilité de la survie de mon père mais lui, cet homme, répondit, comme si mes lèvres avaient soufflées le moindre mot. J'étais resté silencieux face à son discours, et pourtant, sa réponse était en complète adéquation avec mes secrètes craintes. J'avais là une autre preuve, dont je n'avais même pas besoin, de l’ascendant de cet homme sur le genre humain.
Je n'avais aucune preuve m'assurant de sa non-implication dans la mort de ma mère et mes soeurs, et pourtant je choisis de le croire et de placer ma confiance en lui. Ce n'est que plus tard que j'eus la preuve de la véracité de ses explications, en rencontrant les meurtriers en question et, je peux vous dire que cette rencontre fut jouissive, du moins, de mon côté, haha.
Il avait pris son pied à assassiner mon père, c'était un fait... j'avais cependant bien plus soif de pouvoir que de vengeance, et ma chance était là, à portée de main.
- Ta famille, tes amis, dis adieu à tout ce qui te rattachait à ce monde et prépare-toi à accéder au palier supérieur !!
Je n'avais pas eu besoin d'exprimer mon agrément à sa proposition ! Alors à nouveau à quelques mètres de moi, il s'approcha et agrippa de ses mains mon vêtement au niveau du torse et me souleva légèrement, et s'en alla à pleine vitesse. La vitesse de la course fut impressionnante, si bien qu'en quelques secondes nous quittèrent le bord de mer, lieu de toute mon enfance et arrivâmes dans une forêt.
Le jour avait déjà commencé à pointer. A certains endroits les lueurs du soleil se frayaient un chemin entre les immenses branches qui offraient un plafond protecteur aux occupants des lieux, ce fabuleux décor pouvait être admiré d’innombrables fois, sous d’innombrables angles, il n'avait de cesse de dévoiler à chaque nouveau coup d'oeil, de nouveaux aspects de sa fabuleuse générosité florale. Le berçant gazouillement des oiseaux était un enchantement pour les oreilles, la variété de leur coloris un enchantement pour les yeux. La lumière du soleil traversait les feuilles des arbres les plus minces, offrant une douce lumière d'une claire teinte verte.
C'est dans ce décor que je perdis la vie, mon meurtrier, agissant en toute légalité, me vida presque entièrement du sang qui coulait alors avec moins de régularité dans mes veines. Il n'en laissa que le strict minimum, afin de me garder éveiller. Il se mordit le poignée et me fit alors boire de son sang, un breuvage d'une saveur insaisissable, mais qui en humidifiant ma gorge me procurait un exquis sentiment de bien-être et d'invulnérabilité.
Après m'être repu d'un peu de son sang, mon corps entier perdit en vigueur, blanchissant petite à petit, se vidant de toute vie. Etonnante méthode que voilà, je le reconnais. Je mourrais pour renaître en être parfait. Notion qui plus tard portera le nom "d'Echange Equivalent".
La mutation s'opérait. Les cicatrises que je m'étais faîtes en trébuchant sur les pierres entourant la maison familiale, les coupures des jours ou j'écaillais le poisson et même mes quelques tâches de naissances, disparaissaient sous la peau blanche qui doucement, effaçait toute imperfection de mon corps. Mes cheveux châtains, gagnèrent en sombre jusqu'à devenir complètement bruns, mes minces mollets, biceps et autres muscles gagnèrent doucement en volume. Mon être entier s'élevait pour atteindre la perfection. Mes connexion neuronales elles-mêmes gagnèrent en ampleur. Ce qui me procurerait plus tard de meilleurs prises de décisions, favorisant l'esquive par exemple.
Après quelques heures de transformation, allongé sur la confortable mousse qui recouvrait une partie du sol verdâtre de la forêt, je me réveillais, j'ouvris brusquement les yeux, désormais couleur sang. J'étais aveugle et je venais de gagner la vue. La forêt qui plus tôt me paraissait déjà incroyablement splendide s'ouvrait à un nouveau jour, celui de mes nouveaux yeux et du nouveau moi. Chaque nervure des plus hautes feuilles était visibles, chaque battement de coeur de la faune à proximité était audible. Mon créateur lui-même, celui qui venait de faire de moi ce que je suis aujourd'hui, alors assis sur une pierre non loin de là, me paraissait plus beau, j'étais à même de toucher sa vraie nature, sa vraie beauté.
Dernière édition par Shockwave le Mer 29 Aoû - 18:04, édité 3 fois
Shockwave- Yonkou
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Re: Blood Suckers
C'est tout bonnement magnifique encore une fois ! Tu ne cesses de me satisfaire ! Vas-y continu, c'est très bien tout ça, avec mes plus sincères félicitations je t'encourage et t'exhorte même à continuer d'écrire cette histoire si intéressante et passionnante !
Draco- Cœur de dragon
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Re: Blood Suckers
Le premier chapitre m'avait quelque peu dérangé, je t'avais expliqué pourquoi. Je trouvais bizarre de commencer par compter le passé de ton personnage. On va dire que je n'imaginais pas que tu passerais sur tous les évènements qui ont fait de lui ce qu'il est. Et au final maintenant que je vois que tu comptes exploiter tout son passé je comprends ton choix ^^
Aussi bien pour le premier que le second chapitre le style d'écriture est excellent. On est bien plongé dans ton histoire et on se pose des questions. Une ellipse au second chapitre? C'est peut être un peu rapide... Maintenant on ne sait pas exactement combien de temps a passé si ce n'est quelques années. J'espère qu'Eric ne sera pas tout de suite devenu un vampire aguerri vu que justement le plus intéressant est la manière dont évolue le vampire, sa jeunesse (avis personnel). Voir comment un vampire perd petit à petit son humanité etc, c'est ce que je trouve le plus intéressant. Maintenant tu sais où tu vas donc j'attendrais juste de voir la suite avant d'enfin pouvoir me faire un réel avis
Maintenant si je devais faire une toute petite critique ce serait que pour un romain, s'appeler Eric Saltzman c'est assez étrange.
Aussi bien pour le premier que le second chapitre le style d'écriture est excellent. On est bien plongé dans ton histoire et on se pose des questions. Une ellipse au second chapitre? C'est peut être un peu rapide... Maintenant on ne sait pas exactement combien de temps a passé si ce n'est quelques années. J'espère qu'Eric ne sera pas tout de suite devenu un vampire aguerri vu que justement le plus intéressant est la manière dont évolue le vampire, sa jeunesse (avis personnel). Voir comment un vampire perd petit à petit son humanité etc, c'est ce que je trouve le plus intéressant. Maintenant tu sais où tu vas donc j'attendrais juste de voir la suite avant d'enfin pouvoir me faire un réel avis
Maintenant si je devais faire une toute petite critique ce serait que pour un romain, s'appeler Eric Saltzman c'est assez étrange.
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Blood Suckers
Je ne vais pas faire long, j'aime beaucoup, continue ainsi.
Nicozeyo
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Nicozeyo- Kage
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Re: Blood Suckers
Eh bien la qualité est toujours là, mais je trouve que ton perso' principal ce remet assez vite de la perte de ses parents tout de même, un petit sentiment de haine aurait été pas mal je trouve. C'est le seul point négatif.
Mais, vu que c'est lui même qui raconte cette période de sa vie, et qu'il se sent maintenant redevable et heureux de son état, c'est vrai qu'il a pu renier petit a petit une possible haine, une tristesse qu'il aurait pu ressentir au moment du drame, donc il n'y a pas de problème, ça passe
J'ai bien aimé ce petit commencement d'intrigue à la fin, qui nous fait attendre la suite.
Mais, vu que c'est lui même qui raconte cette période de sa vie, et qu'il se sent maintenant redevable et heureux de son état, c'est vrai qu'il a pu renier petit a petit une possible haine, une tristesse qu'il aurait pu ressentir au moment du drame, donc il n'y a pas de problème, ça passe
J'ai bien aimé ce petit commencement d'intrigue à la fin, qui nous fait attendre la suite.
Shanks13- Kage
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Re: Blood Suckers
Pareil que Nico, je vais pas faire long, j'aime bien^^
Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu de fanfic faîtes par des membres du fo', et la tienne change un peu des autres, elle n'a rien à voir avec des mangas. Ensuite j'aime bien ton style d'écriture, t'as du talent, et j'espère que tu sortiras vite les autres chapitre
Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu de fanfic faîtes par des membres du fo', et la tienne change un peu des autres, elle n'a rien à voir avec des mangas. Ensuite j'aime bien ton style d'écriture, t'as du talent, et j'espère que tu sortiras vite les autres chapitre
Tobias- Octopoulpe
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Date d'inscription : 06/09/2009
Re: Blood Suckers
Voila, je l'ai lu
Vraiment bien ce chapitre, tu écris bien et la lecture est fluide. l'histoire est intéressante et intrigante
Tu as mieux organisé ton texte que le premier chapitre, ce qui est parfait
Attention aux lourdeurs de certaines phrases trop longues et ponctuées de précisions inutiles ou redondantes. Ce qui était moins le cas pour ton premier chapitre.
Hormis cette petite réserve, ton histoire est vraiment bien et l'intrigue finale risque de la rendre passionnante
Vraiment bien ce chapitre, tu écris bien et la lecture est fluide. l'histoire est intéressante et intrigante
Tu as mieux organisé ton texte que le premier chapitre, ce qui est parfait
Attention aux lourdeurs de certaines phrases trop longues et ponctuées de précisions inutiles ou redondantes. Ce qui était moins le cas pour ton premier chapitre.
Hormis cette petite réserve, ton histoire est vraiment bien et l'intrigue finale risque de la rendre passionnante
Raleygh 009- Yonkou
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Date d'inscription : 20/12/2011
Re: Blood Suckers
Salut Bro'
Bon j'ai pratiquement rien à dire perso, bien que je trouve que ton Eric se remet assez rapidement de la mort de sa famille, entre choisir la perfection ou venger ses parents, on saisit bien le vrai fond de la personne.
Sinon, je trouvais certains passages lourds, va savoir!
Bonne Continuation.
Tu vois, je ne cherche pas la petite bête.
Bon j'ai pratiquement rien à dire perso, bien que je trouve que ton Eric se remet assez rapidement de la mort de sa famille, entre choisir la perfection ou venger ses parents, on saisit bien le vrai fond de la personne.
Sinon, je trouvais certains passages lourds, va savoir!
Bonne Continuation.
Tu vois, je ne cherche pas la petite bête.
Silver Naizel- Rikudou Sennin
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Date d'inscription : 22/06/2011
Re: Blood Suckers
Je n'ai pas encore tout lu, mais si ton vampire est né il y a 2000, il a connu jésus donc l'an 0, les bateaux et les filets de pêche je crois pas que ça date de cette époque x).
Sinan je trouve l'histoire pas mal (pour le debut que j'ai lu) et c'est très respectable de mettre ces sources d'inspirations .
Sinan je trouve l'histoire pas mal (pour le debut que j'ai lu) et c'est très respectable de mettre ces sources d'inspirations .
Azazel- Pirate
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Date d'inscription : 13/08/2012
Re: Blood Suckers
Continue j'aime bien ^^
Black Joker- Gardien Vongola
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Re: Blood Suckers
A mon tour de commenter mon petit Wave
J'adoooooooooooooore
La trame, le style de narration. Rien à dire ...
Comme certains je trouve qu’Éric se remet vite de la mort de ses parents et j'ai touvé qu'il puisse être autant subjugué par la beauté masculine. Gay?
Echange équivalent Ça c'est une bombe à retardement dont j'attend la mise à feu avec impatience ...
J'adoooooooooooooore
La trame, le style de narration. Rien à dire ...
Comme certains je trouve qu’Éric se remet vite de la mort de ses parents et j'ai touvé qu'il puisse être autant subjugué par la beauté masculine. Gay?
Echange équivalent Ça c'est une bombe à retardement dont j'attend la mise à feu avec impatience ...
Black Aburame- Homonculus
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Nombre de messages : 2887
Age : 34
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Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Blood Suckers
Merci pour vos commentaires ! Les conseils seront mis en pratique.
Azazel, les Égyptiens savaient déjà pêcher 3 000 ans avant Jésus-Christ et l'Empire Romain fait ses débuts 27 ans avant Jésus-Christ.
Tout porte à croire que la pêche prenait déjà racine à cette époque, même dans l'Empire Romain.
Par contre, j'ai décidé de pousser le vice un peu plus loin. La fin du chapitre 2 est transférée dans le chapitre 3, donc celui-là, vous n'en apprendrez plus sur "Ackerley" que plus tard non en vérité c'est simplement pour améliorer l'ameublement au niveau du scénario, il y aurait eu incohérence et je n'aurais pas pu gérer correctement la suite, ce n'est donc que pour le bien de tous.
Voici donc sans plus attendre le troisième chapitre. En espérant que vous apprécierez.
Le nouveau moi se tenait debout, fièrement, scrutant du regard le moindre changement environnant. A une vitesse ahurissante, ma tête changea de direction pour regarder à nouveau cet homme, celui dont j'étais désormais l'égal même. Tout en l'admirant, un sentiment d'appartenance m'envahit, de la reconnaissance, de la reconnaissance en abondance. Je pris alors sa direction, presque déposé de mes moyens, je fléchis ensuite un genoux puis le posai au sol, tout en courbant lentement la tête, les yeux clos. Je n'agissais plus en humain, mais bien en vampire. Et sans que rien n'ait pu le prévoir, l'homme devant lequel je me tenais agenouillé me toucha le haut de la tête de sa main.
- L'Impulsion. C'est ce qui t'a poussé à agir ainsi. Il lie créateur et création pour l'éternité. La désobéissance à une de mes ordonnances te sera impossible, la distance elle-même n'agira pas sur notre interaction. L'intensité de notre lien t'est-elle à présent palpable, mon enfant ?
- Oui... elle l'est... "Elijah"...
- Regarde. Mon nom t'est lui-même connu. Voilà toute la splendeur de notre connexion. Plus fort qu'aucun lien humain, au-delà d'une simple filiation, l'Impulsion régit les relations vampires depuis la nuit des temps. Et tu en prends désormais part. Le monde des immortels t'accueille à bras ouverts, Eric. Fais en sorte de laisser une empreinte indélébile sur ce monde. Dit-il tout en me relevant.
- Qu.. que...
- L’incertitude, un sentiment que tu apprendras à rejeter. Ce monde est ton terrain de chasse, ses habitants tes proies, tuer ton activité favorite. C'est aussi simple que cela. La peur de l'inconnu ou la peur des conséquences, ces sentiments n'ont plus de place à avoir dans ton coeur. Tu veux manger ? Mange. Tu veux tuer ? Tue. Oui, fais ce que bon te semblera, et que celui qui te barre la route n'ait que ses deux yeux pour pleurer après avoir subit tes colères.
Je gagnais alors en confiance, me sentant petit à petit presque inébranlable.
- Tu as certaines choses à apprendre. Cette toute nouvelle force qui parcourt tes membres, cette vue perçante qu'ont gagné tes yeux, tu vas devoir apprendre à tirer correctement avantage de toutes ces nouvelles aptitudes et c'est ici que j'interviens. Je vais t'offrir une chance que je n'ai pas eu et faire de toi... un immortel à part.
La nuit même débuterait, comme il avait coutume de l'appeler, mon éducation. Nous avions auparavant tiré partie de notre condition d'être surhumain pour nous déplacer de près de 300 kilomètres au nord de notre position, dans la ville de Bologne, un parcours que nous consommâmes en peu de temps. Jugeant inapproprié pour un nouveau-né tel que moi de vivre plus longtemps dans les lieux de ma naissance, qui sait pour quelle raison d'ailleurs.
J'explorais donc à la fois, mes nouvelles capacités et cette ville, Bologne, tout n'était que découverte et émerveillement. Je venais de quitter la province pour la grande ville, un changement qui ne se ferait pas sans dégâts.
Mes sens étaient en alerte, tant d'odeurs et de son nouveaux dont je me délectais. Elijah me permit de gambader dans les ruelles de la cité, le temps qu'il nous trouvâmes un endroit où crécher.
J'étais à cette époque habité d'un semblant d'humanité, les habitants de la municipalité n'avaient donc pas à craindre mes assauts, bien que quelques fois aux limites de succomber à mes penchants, je parvenais tant bien que mal à me restreindre, m'émerveillant davantage devant les édifices, marchés et autres aspects caractéristiques des lieux, sans parler des dames et demoiselles qui s'arrêtait en pleine rue afin de m'admirer, où pour les plus discrètes qui attendaient de me faire dos pour se retourner et me déshabiller du regard. Elijah m'avait vêtu d'habits et d'apparats d'une qualité certaine, additionnés à mon visage, je devenais certainement la plus somptueuse attraction du bourg.
Je me découvrais par la même occasion amateur d'arts en tout genre, peintures et sculptures me captivant au plus haut point. Peut-être cherchais-je la perfection elle-même dans ces créations, dénuées de toute imperfection, je touchais du doigt la frivole impression de m'admirer moi-même. Ces sculptures qui dessinaient de si belles courbes n'étaient-elles pas après tout la représentation même de mon être supérieur ? Ces tableaux représentant des femmes au teint pâle, aux yeux amandes et aux poitrines épaisses ne tendaient-ils pas vers la perfection que mes semblables et moi-même avions atteins ? Ces diverses représentations artistiques étaient l'image même de nous autres, vampires, c'était indéniable, une capture d'image qui, parmi les nombrables horribles choses que comptait ce monde, touchait le divin. Tout comme nous, ces dernières traverseraient le temps en laissant leurs empreintes sur ce monde.
Après quelques heures d'exploration assidues je regagnais la position d'Elijah, qui par le plus grand des mystères n'était jamais réellement resté hors d'atteinte.
Ce dernier trouva une auberge d'un certain coût, à en juger par sa façade et son intérieur richement meublé, où nous pourrions nous reposer quelques heures, en effet nous autres mourrions purement et simplement par manque de sommeil, je fus horrifié à l'écoute de telles mises en garde, une chose si prosaïque que le sommeil ne pouvait venir à bout d'êtres tels que nous. Je n'avais cependant pas d'autres choix que de me résigner, j'aurais à l'avenir et pour l'éternité besoin de sommeil, voilà au moins une tâche à laquelle je ne pourrais me soustraire. Pensais-je à cet instant.
Nous sortîmes la nuit même, après nous être reposés quelques heures, dans un lit et non dans un cercueil comme ces contes ont tendance à le laisser entendre.
La maîtresse des lieux me parut alors étrangement appétissante. En descendant les escaliers menant à notre chambre, je dévorais cette dernière des yeux, chaque centilitre de sang pompé par son coeur m'était audible, la contraction de ses artères carotides (du cou) lors du passage de sang m'était visible, ma peau elle-même se mit comme à... me brûler légèrement. Je secouais alors vigoureusement la tête, comme cherchant à dissiper ces son et visions. Elijah me regarda alors d'un air amusé, puis salua la femme avec la prestance habituelle qui le qualifiait, en penchant légèrement la tête vers l'avant, ce que je m’empressais de faire également. Nous sortîmes tranquillement de l'auberge, vers les sombres rues de Bologne, en chasse et affamés.
- Qu'étais-ce, à l'instant ? Demandais-je avec empressement à mon mentor.
- La seconde étape de ta mutation. Après la transformation physique, celle qui te lave de toute impureté, vient l'Eveil. Je suppose que tu as été tenté à plusieurs reprises, lors de tes vagabondages dans le bourg, sans toute fois ressentir autant de convoitise pour un mortel. Ta vue, ton ouïe, ton odorat, ton toucher et ton goût, tous ces sens sont dans l'affolement, cherchant à atteindre le même idéal : le sang.
- E-est-ce réellement possible ?...
- Tu dois même avoir commencé à perdre en vigueur. Les nutriments de ton sang commençant à se faire rare. Je me trompe ? Dit-il en souriant légèrement.
Il semblait me connaitre mieux que moi-même, était-ce "l'Impulsion" qui lui procurait une si grande connaissance, ou le simple fait qu'il était lui aussi auparavant passé par-là ?!
- Dîtes-m'en plus sur mes pouvoirs, à quel point s'amélioreront-ils ? Le sang... ça ne fait pas partie de mes priorités. Dis-je en souriant.
- Tu te méprends sur ces bienfaits. Tu es actuellement à l'état de larve, tes capacités ne sont qu'à leur avènement et se limitent à des capacités physiques accrues. En vieillissant, tu libéreras ton plein potentiel et seras capable de léviter, hypnotiser, ou même lire dans les pensées, rares sont cependant les vampires qui concentrent toutes ces capacités, l'affinité joue énormément dans l'éveil d'un de ces pouvoirs. Plus impressionnant encore, j'ai même entendu dire qu'à certains endroits du globe certains des nôtres seraient parvenus à éveiller une capacité qui leur est propre, quelque chose n'ayant plus rien à voir avec la lévitation ou l'hypnose, un palier supérieur. Ce n'est encore qu'à l'état de rumeur, mais ça n'empêche pas certains de se consacrer à l'étude de l'éveil de telles aptitudes.
Tout en m’apprêtant à répondre, mon être entier se mit à trembler, mes genoux frappèrent voilement le sol et ma poitrine se mit à me brûler, deux grandes canines sortirent de ma gencive et mes ongles se noircirent et gagnèrent près de deux centimètres.
- J'ai été négligeant. Ta soif surpasse mes attentes, mon enfant.
Elijah m'agrippa et s'envola, survolant une bonne dizaines de bâtiments pour atterrir quelques rues plus loin.
- Fais ce que tu as à faire. Dit-il en regardant droit devant.
Devant nous, à environ 5 mètres se tenait deux femmes horrifiées, visiblement pétrifiées. Un énorme sourire se dessina sur mes lèvres, mes canines percèrent légèrement ma lèvre inférieure de laquelle s'écoula quelques infimes goûtes de sang. En une fraction de seconde j'étais à portée des deux femmes, dont une que j'agrippais déjà à une main au niveau du cou et que je soulevais à quelques centimètres du sol, sa respiration se faisait difficile, elle attrapa vainement ma main de ses deux mains, tentant de se libérer de mon étreinte.
- Vas-y. Dit Elijah sans bouger d'un pouce.
L'autre femme s'enfuit en courant, prenant la direction d'une ruelle étroite, dont la Lune elle-même semblait refusait ses lueurs. Sans me préoccuper de la fuyante, j'amenais la fébrile mortelle à portée de mes crocs que j'insérais tendrement dans son cou, perçant avec une précision chirurgicale son artère carotide gauche. Elijah réduisit la distance et tout en marchant dans ma direction.
- Doucement. Sa vie t'appartient, il n'y a pas lieu de se hâter. Sens son coeur battre, arrache la moindre parcelle de vie de son corps, mais prends ton temps, savoure chaque chaude gorgée.
Les battements de coeur de la femme se firent de plus en plus doux, de plus en plus espacées. Elle mourrait, je la tuais. Plus rien, pas un battement. Je relâchais l'étreinte et le corps s'écroula, mes yeux rivés vers l'avant semblaient refuser d'accorder au cadavre un dernier regard. Des forces nouvelles m'envahirent, se bousculant presque pour me pénétrer. Je fermais mes poings, j'avais pris soin de rétracter mes ongles ainsi que mes canines.
- Que fais-tu de l'autre femme qui s'est enfuit ? Demanda mon mentor.
- Laisse-la vivre. Et qui sait, si l'envie m'en prend, je la traquerai. Son odeur est désormais logée au bon endroit et plus rien ne pourrait l'y déloger. Dis-je en tournant légèrement la tête vers le côté gauche.
- Parfait.
Sans apercevoir Elijah, je lui devenais un sourire qui à mon tour me fit sourire avec légèreté.
Quelques années plus tard. An -2 avant Jésus-Christ.
Dans une certaine ville, dans une certaine bâtisse traduisant l'extravagance de ses occupants, une femme, l'air pressée, apporte une feuille blanche à un homme assit sur un siège et entouré de trois autres hommes, également assis sur un siège. Tous capuchonnés.
- Oho. Magnifique !!
- De.. quoi... parles-tu ?
- Celui que les mortels nomment pathétiquement "Romulus"... le Fondateur de la cité Romaine...
- Elijah... tchp, il arpente donc toujours ce monde. Qu'est-ce qui te rend si heureux, Ackerley ?
- Eh bien, il semblerait que notre "Romulus" ait enfanté à son tour, et le nouveau-né en question est un dénommé Eric, Eric Saltzman... peut-être est-ce là l'occasion de réessayer là ou nous avions échoué il y a de cela trente années, mes frères.
Un rictus se dessina alors sur le visage d'Ackerley.
Vraiment désolé de vous pondre la fin du chapitre 2, je n'ai pas pu faire autrement compte tenu de la suite des évènements que j'ai en tête, vraiment désolé
Azazel, les Égyptiens savaient déjà pêcher 3 000 ans avant Jésus-Christ et l'Empire Romain fait ses débuts 27 ans avant Jésus-Christ.
Tout porte à croire que la pêche prenait déjà racine à cette époque, même dans l'Empire Romain.
Par contre, j'ai décidé de pousser le vice un peu plus loin. La fin du chapitre 2 est transférée dans le chapitre 3, donc celui-là, vous n'en apprendrez plus sur "Ackerley" que plus tard non en vérité c'est simplement pour améliorer l'ameublement au niveau du scénario, il y aurait eu incohérence et je n'aurais pas pu gérer correctement la suite, ce n'est donc que pour le bien de tous.
Voici donc sans plus attendre le troisième chapitre. En espérant que vous apprécierez.
Chapitre 3 : Première chasse.
Le nouveau moi se tenait debout, fièrement, scrutant du regard le moindre changement environnant. A une vitesse ahurissante, ma tête changea de direction pour regarder à nouveau cet homme, celui dont j'étais désormais l'égal même. Tout en l'admirant, un sentiment d'appartenance m'envahit, de la reconnaissance, de la reconnaissance en abondance. Je pris alors sa direction, presque déposé de mes moyens, je fléchis ensuite un genoux puis le posai au sol, tout en courbant lentement la tête, les yeux clos. Je n'agissais plus en humain, mais bien en vampire. Et sans que rien n'ait pu le prévoir, l'homme devant lequel je me tenais agenouillé me toucha le haut de la tête de sa main.
- L'Impulsion. C'est ce qui t'a poussé à agir ainsi. Il lie créateur et création pour l'éternité. La désobéissance à une de mes ordonnances te sera impossible, la distance elle-même n'agira pas sur notre interaction. L'intensité de notre lien t'est-elle à présent palpable, mon enfant ?
- Oui... elle l'est... "Elijah"...
- Regarde. Mon nom t'est lui-même connu. Voilà toute la splendeur de notre connexion. Plus fort qu'aucun lien humain, au-delà d'une simple filiation, l'Impulsion régit les relations vampires depuis la nuit des temps. Et tu en prends désormais part. Le monde des immortels t'accueille à bras ouverts, Eric. Fais en sorte de laisser une empreinte indélébile sur ce monde. Dit-il tout en me relevant.
- Qu.. que...
- L’incertitude, un sentiment que tu apprendras à rejeter. Ce monde est ton terrain de chasse, ses habitants tes proies, tuer ton activité favorite. C'est aussi simple que cela. La peur de l'inconnu ou la peur des conséquences, ces sentiments n'ont plus de place à avoir dans ton coeur. Tu veux manger ? Mange. Tu veux tuer ? Tue. Oui, fais ce que bon te semblera, et que celui qui te barre la route n'ait que ses deux yeux pour pleurer après avoir subit tes colères.
Je gagnais alors en confiance, me sentant petit à petit presque inébranlable.
- Tu as certaines choses à apprendre. Cette toute nouvelle force qui parcourt tes membres, cette vue perçante qu'ont gagné tes yeux, tu vas devoir apprendre à tirer correctement avantage de toutes ces nouvelles aptitudes et c'est ici que j'interviens. Je vais t'offrir une chance que je n'ai pas eu et faire de toi... un immortel à part.
La nuit même débuterait, comme il avait coutume de l'appeler, mon éducation. Nous avions auparavant tiré partie de notre condition d'être surhumain pour nous déplacer de près de 300 kilomètres au nord de notre position, dans la ville de Bologne, un parcours que nous consommâmes en peu de temps. Jugeant inapproprié pour un nouveau-né tel que moi de vivre plus longtemps dans les lieux de ma naissance, qui sait pour quelle raison d'ailleurs.
J'explorais donc à la fois, mes nouvelles capacités et cette ville, Bologne, tout n'était que découverte et émerveillement. Je venais de quitter la province pour la grande ville, un changement qui ne se ferait pas sans dégâts.
Mes sens étaient en alerte, tant d'odeurs et de son nouveaux dont je me délectais. Elijah me permit de gambader dans les ruelles de la cité, le temps qu'il nous trouvâmes un endroit où crécher.
J'étais à cette époque habité d'un semblant d'humanité, les habitants de la municipalité n'avaient donc pas à craindre mes assauts, bien que quelques fois aux limites de succomber à mes penchants, je parvenais tant bien que mal à me restreindre, m'émerveillant davantage devant les édifices, marchés et autres aspects caractéristiques des lieux, sans parler des dames et demoiselles qui s'arrêtait en pleine rue afin de m'admirer, où pour les plus discrètes qui attendaient de me faire dos pour se retourner et me déshabiller du regard. Elijah m'avait vêtu d'habits et d'apparats d'une qualité certaine, additionnés à mon visage, je devenais certainement la plus somptueuse attraction du bourg.
Je me découvrais par la même occasion amateur d'arts en tout genre, peintures et sculptures me captivant au plus haut point. Peut-être cherchais-je la perfection elle-même dans ces créations, dénuées de toute imperfection, je touchais du doigt la frivole impression de m'admirer moi-même. Ces sculptures qui dessinaient de si belles courbes n'étaient-elles pas après tout la représentation même de mon être supérieur ? Ces tableaux représentant des femmes au teint pâle, aux yeux amandes et aux poitrines épaisses ne tendaient-ils pas vers la perfection que mes semblables et moi-même avions atteins ? Ces diverses représentations artistiques étaient l'image même de nous autres, vampires, c'était indéniable, une capture d'image qui, parmi les nombrables horribles choses que comptait ce monde, touchait le divin. Tout comme nous, ces dernières traverseraient le temps en laissant leurs empreintes sur ce monde.
Après quelques heures d'exploration assidues je regagnais la position d'Elijah, qui par le plus grand des mystères n'était jamais réellement resté hors d'atteinte.
Ce dernier trouva une auberge d'un certain coût, à en juger par sa façade et son intérieur richement meublé, où nous pourrions nous reposer quelques heures, en effet nous autres mourrions purement et simplement par manque de sommeil, je fus horrifié à l'écoute de telles mises en garde, une chose si prosaïque que le sommeil ne pouvait venir à bout d'êtres tels que nous. Je n'avais cependant pas d'autres choix que de me résigner, j'aurais à l'avenir et pour l'éternité besoin de sommeil, voilà au moins une tâche à laquelle je ne pourrais me soustraire. Pensais-je à cet instant.
Nous sortîmes la nuit même, après nous être reposés quelques heures, dans un lit et non dans un cercueil comme ces contes ont tendance à le laisser entendre.
La maîtresse des lieux me parut alors étrangement appétissante. En descendant les escaliers menant à notre chambre, je dévorais cette dernière des yeux, chaque centilitre de sang pompé par son coeur m'était audible, la contraction de ses artères carotides (du cou) lors du passage de sang m'était visible, ma peau elle-même se mit comme à... me brûler légèrement. Je secouais alors vigoureusement la tête, comme cherchant à dissiper ces son et visions. Elijah me regarda alors d'un air amusé, puis salua la femme avec la prestance habituelle qui le qualifiait, en penchant légèrement la tête vers l'avant, ce que je m’empressais de faire également. Nous sortîmes tranquillement de l'auberge, vers les sombres rues de Bologne, en chasse et affamés.
- Qu'étais-ce, à l'instant ? Demandais-je avec empressement à mon mentor.
- La seconde étape de ta mutation. Après la transformation physique, celle qui te lave de toute impureté, vient l'Eveil. Je suppose que tu as été tenté à plusieurs reprises, lors de tes vagabondages dans le bourg, sans toute fois ressentir autant de convoitise pour un mortel. Ta vue, ton ouïe, ton odorat, ton toucher et ton goût, tous ces sens sont dans l'affolement, cherchant à atteindre le même idéal : le sang.
- E-est-ce réellement possible ?...
- Tu dois même avoir commencé à perdre en vigueur. Les nutriments de ton sang commençant à se faire rare. Je me trompe ? Dit-il en souriant légèrement.
Il semblait me connaitre mieux que moi-même, était-ce "l'Impulsion" qui lui procurait une si grande connaissance, ou le simple fait qu'il était lui aussi auparavant passé par-là ?!
- Dîtes-m'en plus sur mes pouvoirs, à quel point s'amélioreront-ils ? Le sang... ça ne fait pas partie de mes priorités. Dis-je en souriant.
- Tu te méprends sur ces bienfaits. Tu es actuellement à l'état de larve, tes capacités ne sont qu'à leur avènement et se limitent à des capacités physiques accrues. En vieillissant, tu libéreras ton plein potentiel et seras capable de léviter, hypnotiser, ou même lire dans les pensées, rares sont cependant les vampires qui concentrent toutes ces capacités, l'affinité joue énormément dans l'éveil d'un de ces pouvoirs. Plus impressionnant encore, j'ai même entendu dire qu'à certains endroits du globe certains des nôtres seraient parvenus à éveiller une capacité qui leur est propre, quelque chose n'ayant plus rien à voir avec la lévitation ou l'hypnose, un palier supérieur. Ce n'est encore qu'à l'état de rumeur, mais ça n'empêche pas certains de se consacrer à l'étude de l'éveil de telles aptitudes.
Tout en m’apprêtant à répondre, mon être entier se mit à trembler, mes genoux frappèrent voilement le sol et ma poitrine se mit à me brûler, deux grandes canines sortirent de ma gencive et mes ongles se noircirent et gagnèrent près de deux centimètres.
- J'ai été négligeant. Ta soif surpasse mes attentes, mon enfant.
Elijah m'agrippa et s'envola, survolant une bonne dizaines de bâtiments pour atterrir quelques rues plus loin.
- Fais ce que tu as à faire. Dit-il en regardant droit devant.
Devant nous, à environ 5 mètres se tenait deux femmes horrifiées, visiblement pétrifiées. Un énorme sourire se dessina sur mes lèvres, mes canines percèrent légèrement ma lèvre inférieure de laquelle s'écoula quelques infimes goûtes de sang. En une fraction de seconde j'étais à portée des deux femmes, dont une que j'agrippais déjà à une main au niveau du cou et que je soulevais à quelques centimètres du sol, sa respiration se faisait difficile, elle attrapa vainement ma main de ses deux mains, tentant de se libérer de mon étreinte.
- Vas-y. Dit Elijah sans bouger d'un pouce.
L'autre femme s'enfuit en courant, prenant la direction d'une ruelle étroite, dont la Lune elle-même semblait refusait ses lueurs. Sans me préoccuper de la fuyante, j'amenais la fébrile mortelle à portée de mes crocs que j'insérais tendrement dans son cou, perçant avec une précision chirurgicale son artère carotide gauche. Elijah réduisit la distance et tout en marchant dans ma direction.
- Doucement. Sa vie t'appartient, il n'y a pas lieu de se hâter. Sens son coeur battre, arrache la moindre parcelle de vie de son corps, mais prends ton temps, savoure chaque chaude gorgée.
Les battements de coeur de la femme se firent de plus en plus doux, de plus en plus espacées. Elle mourrait, je la tuais. Plus rien, pas un battement. Je relâchais l'étreinte et le corps s'écroula, mes yeux rivés vers l'avant semblaient refuser d'accorder au cadavre un dernier regard. Des forces nouvelles m'envahirent, se bousculant presque pour me pénétrer. Je fermais mes poings, j'avais pris soin de rétracter mes ongles ainsi que mes canines.
- Que fais-tu de l'autre femme qui s'est enfuit ? Demanda mon mentor.
- Laisse-la vivre. Et qui sait, si l'envie m'en prend, je la traquerai. Son odeur est désormais logée au bon endroit et plus rien ne pourrait l'y déloger. Dis-je en tournant légèrement la tête vers le côté gauche.
- Parfait.
Sans apercevoir Elijah, je lui devenais un sourire qui à mon tour me fit sourire avec légèreté.
Quelques années plus tard. An -2 avant Jésus-Christ.
Dans une certaine ville, dans une certaine bâtisse traduisant l'extravagance de ses occupants, une femme, l'air pressée, apporte une feuille blanche à un homme assit sur un siège et entouré de trois autres hommes, également assis sur un siège. Tous capuchonnés.
- Oho. Magnifique !!
- De.. quoi... parles-tu ?
- Celui que les mortels nomment pathétiquement "Romulus"... le Fondateur de la cité Romaine...
- Elijah... tchp, il arpente donc toujours ce monde. Qu'est-ce qui te rend si heureux, Ackerley ?
- Eh bien, il semblerait que notre "Romulus" ait enfanté à son tour, et le nouveau-né en question est un dénommé Eric, Eric Saltzman... peut-être est-ce là l'occasion de réessayer là ou nous avions échoué il y a de cela trente années, mes frères.
Un rictus se dessina alors sur le visage d'Ackerley.
Vraiment désolé de vous pondre la fin du chapitre 2, je n'ai pas pu faire autrement compte tenu de la suite des évènements que j'ai en tête, vraiment désolé
Dernière édition par Shockwave le Ven 31 Aoû - 3:43, édité 2 fois
Shockwave- Yonkou
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Date d'inscription : 25/10/2011
Re: Blood Suckers
Bah écoute, je trouve ça super bien, continue, je n'ai rien à ajouter.
Nicozeyo
Nicozeyo
Nicozeyo- Kage
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Re: Blood Suckers
Moi aussi j'aime bien ^^
Après je ne suis pas fan car ton style d'écriture me rebute quelque peu... Tu utilises un langage vachement soutenu par moment et donne des précisions si précises, qu'elles deviennent presque scientifiques ! La narration me parait très froide, impersonnelle mais ici c'est plutôt quelque chose de bien car cela colle parfaitement au contenu de ta fic
D'où ce que j'avais dit : "Tu écris avec la froideur d'un scientifique" x)
Fin voilà !
Je dois tout de même avouer que je suis de plus en plus happé par ton histoire...
Après je ne suis pas fan car ton style d'écriture me rebute quelque peu... Tu utilises un langage vachement soutenu par moment et donne des précisions si précises, qu'elles deviennent presque scientifiques ! La narration me parait très froide, impersonnelle mais ici c'est plutôt quelque chose de bien car cela colle parfaitement au contenu de ta fic
D'où ce que j'avais dit : "Tu écris avec la froideur d'un scientifique" x)
Fin voilà !
Je dois tout de même avouer que je suis de plus en plus happé par ton histoire...
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
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Date d'inscription : 03/11/2010
Re: Blood Suckers
Ah ça c'est un super chapitre !
J'suis content qu'on ait eu droit à la première chasse d'Eric, c'est le genre de trucs qui importent
Continues comme ça
J'suis content qu'on ait eu droit à la première chasse d'Eric, c'est le genre de trucs qui importent
Continues comme ça
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
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Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Blood Suckers
Shock,
je n'ai pas encore lu le 3ème chapitre, mais.... Saches que tu as un immense honneur , celui d'être l'auteur de la première fic que j'ai lu sur M-I .
Bon trêve de plaisanterie et saches que ton histoire et tout simplement incroyable, rien qu'en lisant le premier chapitre on s'adonne tout de suite à l'histoire. Bref. Tu gère la fougère
je n'ai pas encore lu le 3ème chapitre, mais.... Saches que tu as un immense honneur , celui d'être l'auteur de la première fic que j'ai lu sur M-I .
Bon trêve de plaisanterie et saches que ton histoire et tout simplement incroyable, rien qu'en lisant le premier chapitre on s'adonne tout de suite à l'histoire. Bref. Tu gère la fougère
Re: Blood Suckers
J'aime vraiment ta fic, bravo ! Continue comme ça !
Monkey D Kurama- Flemmard émérite
-
Nombre de messages : 1333
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Date d'inscription : 21/06/2012
Re: Blood Suckers
Bien, continue compère.
Personnellement, j'avais compris la subtilité de l'ellipse comme elle était avant, mais elle est encore mieux avec quelques infos en plus.
Personnellement, j'avais compris la subtilité de l'ellipse comme elle était avant, mais elle est encore mieux avec quelques infos en plus.
Shanks13- Kage
-
Nombre de messages : 1667
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Date d'inscription : 10/10/2010
Re: Blood Suckers
Comme promis, je commente.
Je dois dire que ce troisième chapitre m'a quelque peu rendu perplexe.
A savoir, que toute la première partie (pré-ellipse) m'a quelques peu déçu alors que j'ai adoré la petite partie post-ellipse.
Comme d'habitude, c'est très bien écrit, et les descriptions sont vraiment bien. Cependant, je trouve qu'ils y en a trop dans ce chapitre et l'histoire avance peu. Je dois dire que sur ce coup là, la partie post ellipse rehausse bien le niveau.
Donc, continue comme ça et fais peut être attention a ne pas trop sombrer dans la description, même si tu y excelle vraiment.
Je dois dire que ce troisième chapitre m'a quelque peu rendu perplexe.
A savoir, que toute la première partie (pré-ellipse) m'a quelques peu déçu alors que j'ai adoré la petite partie post-ellipse.
Comme d'habitude, c'est très bien écrit, et les descriptions sont vraiment bien. Cependant, je trouve qu'ils y en a trop dans ce chapitre et l'histoire avance peu. Je dois dire que sur ce coup là, la partie post ellipse rehausse bien le niveau.
Donc, continue comme ça et fais peut être attention a ne pas trop sombrer dans la description, même si tu y excelle vraiment.
Raleygh 009- Yonkou
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