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Sous le soleil de l'île Mungo

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Sous le soleil de l'île Mungo Empty Sous le soleil de l'île Mungo

Message par Samael Lun 25 Mar - 0:57



Sous le soleil de l'île Mungo Austra10

Le soleil se levait sur les terres de l'île Mungo éclairant de ses rayons les innombrables plaines, collines, forêt, montagnes et autres lieux majestueux qui peuplaient l'île.
C'était encore une journée paisible qui s'annonçait pour ses habitants habitués au calme de cette terre reculée d'East Blue.
Paisiblement, chacun se préparait à partir vaquer à ses occupations quotidiennes et les citoyens de la ville de Swan n'échappaient pas à la règle.
Swan était l'une des trois plus grandes villes de l'île et l'activité qui y régnait était intense.
C'était notamment le cas au port dont l'importance en faisait l'un des principaux points de commerce d'East Blue.
Et il y avait fort à faire pour les dockers qui devaient organiser et réguler toute cette activité.
D'autant plus que le port de Swan accueillait régulièrement les navires de nombreux visiteurs à qui il fallait réussir à attribuer une place au sein des multiples pontons qui jonchaient la baie.
Le port fourmillait de ces navires visiteurs, de touristes. L'île de Mungo était réputée de par le monde pour ses paysages grandioses, ses territoires sauvages et sa faune unique.
C'est dans la cabine principale d'un de ces navires que cinq personnes étaient attablées autour d'une table plongées dans une grande discussion.


Kameo: Eh bien, nous voici finalement arrivés à destination.
Une fois de plus, le voyage aura été plutôt tranquille.

Maya: Et il n'y a pas à s'en plaindre.
Nos missions sont déjà suffisamment difficiles en général pour leur ajouter en plus des voyages infernaux à travers les mers.

Kameo: Je reconnais que tout ne se passe pas toujours comme prévu, mais cette fois-ci je suis plutôt confiant !
C'est une belle mission qu'on nous a confié.
Dans le sens où cette île est vraiment magnifique et qu'il sera certainement très plaisant de l'arpenter !

Yomi: Et... quelle tâche nous a-t-on confiée ?
Je ne m'en suis pas du tout préoccupé du voyage Embarassed

Kameo: Ah... C'est donc l'heure de notre traditionnel briefing de début de mission !


Le jeune homme se pencha pour ouvrir le tiroir de la grande table autour de laquelle ses compagnons étaient tous rassemblés.
Il en retira une carte à l'allure ancienne qu'il déposa et étira sur le meuble.

Spoiler:
Kameo: Voici l'île de Mungo !

Yomi: Mais on ne voit rien du tout sur cette carte !

Kameo: Eh oui, c'est une vieille carte, elle n'est plus très facile à lire...
Mais ce n'est pas très important puisque j'ai fait mes recherches sur l'île et que je suis plutôt au point sur sa géographie et sa situation.

Yoko: Une grande île non...?

Kameo: Tout à fait !
Et avant de parler de notre mission, je vais commencer par vous la décrire.
Mungo est donc une île de superficie relativement importante au climat tropical sec ou humide mais toujours torride en dehors des saisons de pluies.
C'est une île vaste aux territoires sauvages et magnifiques.
L'Homme ne s'est surtout installé qu'à proximité des côtes, laissant l'intérieur de l'île à la nature qui y est reine.
Il y a trois grandes villes à signaler.
Swan, où nous venons d'accoster, qui est située à l'ouest de l'île comme vous pouvez le voir sur la carte.
Plus au nord se trouve Mian-Jin située sur les hauteurs à proximité des forêts tropicales.
Et enfin, au sud-est se tient Pemulwuy qui est certainement la plus grande ville de l'île, connue pour ses plages, son opéra, sa baie et bien d'autres lieux culturels.
Si l'île est sauvage, ces trois villes sont pour autant extrêmement développées et sont à la pointe de la modernité, ne vous y trompez pas !
Il n'en va donc pas de même pour l'intérieur des terres.
Mungo est parcourue par de nombreux parcs sauvages qui sont innombrables. Ils sont représentés en vert sur la carte.
Ces parcs prennent des aspects divers et extrêmement variés, forêts, plaines rocailleuses, montagnes... Il est difficile de faire plus diversifié.
Quelques grandes régions sont tout de même à signaler.
Le désert de Pinnacles parcouru par une multitude de formation géologique sous un soleil de plomb à quelques kilomètres d'ici.
La chaîne du Kata Kjuta, le massif des montagnes rouges, qui traverse le parc de Kakadu jusqu'au mont Uluru, certainement le point le plus célèbre de l'île.
Le parc Kakadu en lui-même est une véritable merveille. Il y repose d'innombrables forêts et grottes abritant les plus anciennes civilisations de l'île et les vestiges de leur culture.

Hiro: Les plus anciennes civilisations ?

Kameo: Oui, Mungo est peuplée depuis des millénaires par ces tribus qui semblent être là depuis la nuit des temps.
En tout cas, bien avant l'arrivée des colons ayant bâti toutes ces grandes villes et ayant apporté la modernité à l'île.
Toujours est-il que ces tribus n'ont pas disparu, préférant rester à l'écart dans leurs forêts, en communion avec la nature dont elles sont les gardiens.
Ces tribus ont une culture bien à elles basée sur le Tjukurpa ou "Temps du Rêve" dont je ne vous détaillerai pas tous les principes.
Pour continuer la description de l'île, je pourrais faire allusion au Lac Eyre, le plus grand de l'île, bordé par deux affluents principaux.
Le premier prend sa source dans les hauteurs de Muan-Jin et alimente le lac, tandis que le second continue la route et se jette dans la mer du Sud.
Il se sépare en deux voies, l'une terminant au niveau de l'Ocean Road, gigantesque route traversant la côte Sud de l'île le long des falaises, lagons et plages paradisiaques, pendant que la deuxième termine sa course au niveau des Montagnes Bleues, plateau rocheux du Sud-Est faisant parti de la Cordillère de l'île.
Bien sûr, toutes ces régions auxquelles j'ai fait allusion sont immenses et on y trouve énormément de lieux touristiques, culturels ou spécifiques que je ne peux pas toutes énumérer ici...
Pour finir, Mungo possède deux archipels ou petites îles qui lui sont rattachées.
Kangaroo Island au sud, et Truganini au large de la ville de Pemulwuy.
Cet archipel est séparé de la ville par quelques miles de mer dans laquelle repose l'une des plus somptueuses formations marines existantes, la Grande barrière de Corail à la faune aquatique dense et richissime.

Maya: D'ailleurs, la faune de l'île entière est dense et richissime non ?

Kameo: Exact, koala, kangourou, marsupiaux, wombat, crocodile, diable de Tasmanie, dingo, ornithorynque, tortue, grenouille...
L'île est somptueuse de par ses paysages, mais l'est aussi par sa population animale.

Yomi: Pourrait-on en venir à la mission maintenant ?

Kameo: Euh oui, bien sûr.
Nous avons été contacté par une vieille personne nommée Bungaree qui a donc sollicité nos services.
Elle nous a demandé de lui apporter de la poudre d'Ambroise, produit plutôt répandu sur notre île d'origine et qu'on ne semble pas vraiment trouver ici.

Yomi: Pour en faire quoi ? Suspect

Kameo: Aucune idée, ce n'est pas très important en ce qui nous concerne de toutes façons.
Bungaree nous a demandé de mettre le cap pour le port de Swan et de demander son nom à l'office de tourisme local qui nous indiquera sa localisation.
C'est donc ce que nous avons fait, et il est maintenant temps de nous acquitter de notre tâche.
En route !

À ces mots les cinq personnes se levèrent de leur siège, partirent préparer leurs dernières affaires en préparation d'une expédition éventuelle et se retrouvèrent rapidement sur le pont.
Il était temps de débarquer sur l'île de Mungo !
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Message par Raleygh 009 Sam 6 Avr - 12:20


Sous le soleil de l'île Mungo Ljhvl15

La chaleur était étouffante. Il ne faisait que 45 degrés Celsius mais le manque d'humidité dans l'atmosphère, rendait l'air plus chaud qu'il ne l'était réellement. Le vent violent et sec venait bruler les parties de chair exposées de nos héros qui se couvraient tant bien que mal. Et le pire n'était pas encore passé, Il était à peine 11 heures du matin. Ajax guettait avec inquiétude l'astre de feu qui montait dans le ciel frappant de ses rayons toujours plus fort le désert de Pinnacles.
Nos trois marines avançaient péniblement sur le sol terreux rougit et fissuré par chaleur et le manque d'eau.
Au-dessus d'eux, trois vautours tournoyaient d'un air menaçant dans les airs, attendant patiemment la mort de nos compagnons pour pouvoir les manger.

Suko: Ces charognards ne sont pas très rassurant en ce qui concerne nos chances de survie.
Ando : Laisse les croire ! Rira bien qui vivra le dernier.
Ajax : Tiens, voila enfin Hiro qui revient.

Effectivement, un majestueux hibou, grand de presque deux mètres, venait d'apparaître au loin fendant l'air à toute vitesse, il rejoignit nos trois compères et se transforma.

Hiro : Quelle chaleur, je ne pouvais continuer plus longtemps à voler face à un vent si brulant.
Ajax : As-tu trouvé quelque chose, peut-être un indice sur notre position dans ce foutu désert ?

Les quartes marine étaient perdus. Ils faisaient désormais partis de la longue liste des personnes que le désert avait égarés.

Hiro : Un peu plus loin à 11 heures, à environ 3300 mètres, se trouve plusieurs rochers assez bizarrement imposants. Voyons s'ils apparaissent sur la carte.

Ils avaient eu du mal à trouver une carte détaillée du désert. Après quelques recherches, ils avaient réussi à se rencontrer un vieil homme dans une échoppe de la ville de Swan qui possédait un plan qu'il avait fait lors de ses multiple voyages dans le désert.
Leur espoir était vite retombé avec leur avancée. La carte était très détaillée à certains endroits, sans doute ceux ou était passé le vieil homme, et à d'autre elle était carrément incomplète.

Ajax en la déroulant : Des grands rochers ! Voyons voir.

Par miracle, les rochers apparaissaient sur la carte. Ils avaient enfin un point de repère.

Hiro : Si les rochers sont sur notre gauche à 3300 mètres et que la ville est là, on doit donc plus ou moins être ici.
Ajax : On veut aller sur le mont Uluru qui trouve là. On doit donc aller par là.

Ainsi les quatre marines se remirent en route subissant une chaleur de plus en plus lourde et un vent de plus en plus chaud. Ils s'étaient portés volontaire pour cette mission que personne ne voulait effectuer. Elle apparaissait comme facile et non dangereuse ce qui rebutait les marines qui n'aimaient pas être utilisé pour des missions si facile. Le commandant de leur base avait fini par rassembler ses troupes, pour remettre les points sur les " i ".

"La marine doit effectuer toutes les missions que le Gouvernement Mondiale juge indispensable pour la sécurité de ces pays membres et pour l'équilibre du monde. Toutes ses missions sont donc indispensables à la protection du monde. Les dangereuses comme les ennuyantes. Si le Gouvernement Mondiale juge un individu néfaste pour la sureté des peuples qui ont confiance en lui, il faut l'arrêter, même si cet individu est vieux, seul et ne représente à priori aucun danger. Me suis-je bien fait comprendre !? ", avait-il dit.

Après ce vibrant discours et cette remise au clair tout a fait justifiée, Ajax et ses compagnons s'étaient proposés pour effectuer cette mission. Celle-ci ne semblait effectivement pas très compliquée. Il s'agissait d'aller arrêter un vieil ermite dont le seul crime était de fabriquer et de vendre de la Dance Powder ce qui était interdit pour le Gouvernement Mondiale.

Nos volontaires s'étaient renseignés et d'après certains habitants de la ville de Swan ou ils avaient débarqué, ce vieil ermite, Bungaree, apparaissait parfois près du mont Uluru lors de la nuit de pleine lune.
Ajax n'y avait pas cru mais il s'agissait de la seule information qu'ils avaient obtenue pour localiser ce vieillard. Ils avaient donc décider d'aller jeter un coup d’œil. Maintenant qu'ils subissaient de pleins fouet les affres du désert, L'hypothèse du vieillard vivant seul quelque part dans cet endroit leur semblait tout à fait absurde et impossible.

Il était maintenant 12h30, le soleil avait atteint son zénith . Il était devenu difficile de marcher et de respirer, tant l'air qu'on inhalait brûlait nos poumons. Ils virent enfin les différents rochers dont Hiro avait parlés. Ceux-ci projetaient sur le sol des ombres grandissantes qui faisaient envier nos voyageurs.

Hiro: Je propose qu'on s'arrête ici pour reprendre des forces et manger.

Ils s'écroulèrent presque instantanément. Suko se rua sur sa gourde et but une longue gorgée qu'il recracha sur ses bras quelques seconde plus tard. C'était un truc qu'on leur avait appris lors de leur entrainement. Le corps se désaltérait plus en se rinçant la bouche et en réutilisant l'eau pour se mouiller le corps qu'en l'avalant simplement.
Les autres l'imitèrent.

Les autres: crache douche
Suko: Aaaahhh ça va un peu mieux. Qu'allons-nous manger ?
Ando: Pour ça, j'ai ma petite idée.

Il leva les yeux au ciel et pointa ses pistoles sur les trois rapaces qui les suivaient depuis plus d'une heure et demi. Trois coup de feu partirent et les volatiles tombèrent en piqué sur le sol. Ando les ramassa et les dépluma.

Suko: Un peu de viande, quelle bonne idée.

Hiro et Ajax avaient trouvé quelques branches de bois mort et sec avec lesquelles ils pourraient allumer un petit feu et faire cuire la viande fraiche qu'ils venaient d'obtenir.

Hiro: Allumer un feu pour pouvoir manger et survivre alors qu'on meurt déjà de chaud, quelle ironie.
Ajax: Je me demande si on ne devrait pas marcher la nuit et dormir le jour.
Hiro: Bah c'est difficile mais ce n'est pas insoutenable non plus. On avance assez lentement, mais on avance.

Les marines s'assirent près du feu pour faire cuire leur viande et mangèrent d'un bon appétit. Une fois rassasiés, ils décidèrent de suivre l'idée d'Ajax et de faire une sieste à l'ombre des grandes roches qui les protégeaient du soleil et de se réveiller à 18 heures pour se remettre en route.


Dernière édition par Raleygh 009 le Mer 17 Avr - 1:16, édité 7 fois
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Message par Samael Lun 8 Avr - 13:05



Sous le soleil de l'île Mungo Dasert11


Kameo et son équipage venaient de descendre de leur navire et de mettre le pied sur les quais de la ville de Swan.
Le temps était magnifique, pas un nuage dans le ciel d'un bleu absolu.
La ville était vraiment belle.
Elle était parvenue à conjuguer son urbanisation avec la préservation des espaces verts et de ses ressources naturelles.
D'immenses bâtiments, des immeubles en majorité, s'élevaient dans le centre de la ville, visibles de la côte où se tenaient les livreurs.
La périphérie était bordée par la mer, les grandes baies et les plages, ainsi que par de nombreux parcs où sillonnaient lacs et rivières.
C'est d'ailleurs le plus grand lac de la ville, refuge de colonies de cygnes noirs qui avaient donné son nom à la ville.

Swan était une ville très touristique, et cela n'étonnait pas les nouveaux-venus. Une ville moderne ancrée dans un cadre idyllique.
Kameo et son équipage étaient censés se rendre à l'office de tourisme qui devaient apparemment les conduire vers leur client, le vieux Bungaree, mais rien ne les pressait.
Ils décidèrent de prendre leur temps et de s'y diriger lentement pour profiter de la ville où ils venaient de débarquer.

Les livreurs quittèrent les quais agités pour longer la plage plus tranquille.
Le soleil rayonnait et l'eau était paisible, à peine troublée par les légères vagues et les quelques baigneurs qui plongeaient et nageaient dans l'étendue azure et limpide.
Remontant vers la ville, ils grimpèrent quelques escaliers pour rejoindre l'un des nombreux parcs de la ville, bénéficiant d'une vue imprenable sur la côte et le centre de la cité.
L'endroit était parfaitement vert et emplit des parfums floraux s'échappant des nombreuses plantes colorées dispersées un peu partout dans l'immense jardin boisé.
Sur les étendues d'herbe, plusieurs personnes pratiquaient leur sport matinal, paisibles. Footing, cricket et même rugby.
Au détour d'un petit lac, Kameo et ses compagnons rencontrèrent des calèches anciennes, de teinte colorée, menant leurs occupants jusqu'au centre-ville et décidèrent d'y monter pour se rendre jusqu'à leur destination.
Le voyage fut assez rapide, toujours aussi tranquille. L'attelage quitta rapidement le parc pour traverser les vieilles rues piétonnes de la ville où elle déposa les livreurs qui n'étaient plus qu'à quelques centaines de mètre de l'office de tourisme.
Le centre était grandiose. De gigantesque buildings qui s'élevaient haut dans les cieux sans pour autant envahir et détruire le paysage boisés par de nombreux arbres en fleur qui sillonnaient les trottoirs.
Kameo trouva enfin le bâtiment qu'il recherchait et ouvrit sa porte pour découvrir un chaos absolu.

L'office de tourisme était dans un état lamentable.
Les meubles étaient fracassés au sol, certains bureaux brisés en deux. Les plantes ornementales avaient été renversées et piétinées, tandis que des piles de prospectus jonchaient le carrelage du local.
Le mobilier était absolument ruiné.
Quelques employés se tenaient l'air hagard au milieu des décombres, ne semblant pas vraiment comprendre ce qu'il leur arrivait.
Le capitaine des livreurs tenta de prendre la parole, pris de court par la situation qu'il découvrait.

Kameo: Euh...

Employé 1: Oh, excusez-nous, mais l'office est fermée pour la journée...

Hiro: Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? Shocked

Employé 1: Ne vous préoccupez pas de ça, les autorités de la ville s'en chargeront.
D'ailleurs, je vais vraiment vous demander de sortir pour leur laisser le champ libre quand ils arriveront...

Kameo: Attendez ! Nous recherchons un homme ! Il nous a dit de vous contacter pour nous mettre sur sa piste !
Il s'appelle Bungaree et...

Employé 2: Quoi ? Vous aussi ? O__O

Kameo: Comment ça nous aussi ?

Employé 1: Hhm... Je n'irais pas à la rencontre de Bungaree si j'étais vous.
Les hommes qui ont mis notre local dans l'état où il est le recherche également...
Bungaree fait parti des nombreux guides de la région, et nous faisons donc parti des personnes en mesure de le contacter assez facilement.

Hiro: Et...?

Employé 1: Et les deux hommes qui se sont mis à sa recherche se sont dit que nous pourrions les mettre sur sa piste.
Nous avons refusé au départ, mais ils se sont montrés assez agressifs et nous n'avons pas eu le choix.
Ces personnes sont assez connus dans la région...
Les pirates Aaron Steele et Ned Littlemore... Les empereurs du Soleil...

Hiro: Steele et Littlemore ? Je crois que j'ai déjà entendu ces noms !

Employé 1: Oh... Ils sont assez réputés par ici.
Tenez, voici leur photo.
Aaron Steele, prime de 20 Millions de Berrys, et Ned Littlemore, prime de 15 Millions. Nous ne pouvions pas faire grand chose contre eux...

Kameo: Mais donc, ils se sont lancés à la poursuite de Bungaree ? Où est-il ? Il faut que nous le retrouvions !

Employé 2: Nous n'avons pas réussi à le contacter, mais Bungaree aime beaucoup méditer sur le Mont Uluru, c'est là qu'on a le plus de chance de le...

Employé 1: Idiot !
Il n'aurait jamais dû vous dire cela messieurs... C'est une mauvaise idée de vous lancer à sa poursuite. Il vaut mieux laisser cela aux forces de l'ordre et... Hé !


Kameo et ses compagnons étaient sortis en trombe de l'office en ruine. Il fallait se dépêcher !
Le capitaine des livreurs tenaient à ses mains la photo des deux pirates que leur avait donné l'employé.
Deux hommes à l'allure vraiment étrange.
Le premier, Aaron Steele était un homme de taille relativement normale, et c'est bien tout ce qui pouvait être qualifié de normal en ce qui concernait son apparence physique.
Ses cheveux mi-long étaient blond platine, presque blanc, coiffés en arrière et recouvrant sa nuque. Ils étaient en grande partie cachés par une couronne de plumes bleues à l'apparence métallique s'élevant verticalement sur quelques dizaines de centimètres au dessus de son crâne.
Ses yeux étaient recouverts d'une bande de peinture blanche tandis que ses paupières étaient maquillées en noir et qu'une fine bande bleue était peinte sur son menton s'élevant jusqu'à la partie centrale de ses lèvres.
L'homme était vêtu d'un très long manteau bleu vif orné de quelques motifs d'un bleu plus foncé et de blanc, recouvrant un pantalon de toile d'un noir profond.
Il portait des gants d'un blanc absolu et tenait un très long bâton rouge teinté de jaune à une extrémité, qui lui servait vraisemblablement d'arme.
Une allure vraiment très spéciale. Et son compagnon n'était pas en reste.

Ned Littlemore était lui un homme à l'allure fine et à la taille plus importante que son acolyte.
Ses cheveux étaient châtains clairs, assez frisés et d'une certaine longueur, recouvrant ses oreilles jusqu'au niveau de sa mâchoire et l'arrière de son crâne jusqu'à la base de sa nuque.
Son visage était recouvert d'une teinte d'un blanc cadavérique tandis que ses yeux étaient entourés d'un maquillage noir encore plus intense que ceux de son compagnon, lui donnant un aspect plus sinistre.
Deux ou trois grandes plumes jaunes étaient fixées parmi ses cheveux sur le côté droit de sa tête.
Ned Littlemore était lui complètement torse nu. Il portait un très large collier de grosses perles et sculptures de bois qui venait mourir sur la pointe de son sternum.
Il portait sur le bras droit une épaulière en tissu noir grisâtre, ainsi que de nombreux bracelets au niveau du coude et sur une bonne partie de son poignet.
Le bas de son ventre était parcouru par deux tatouages, deux bandes rouges rappelant une forme de griffure.
L'homme était vêtu d'un pagne orné de plumes et tenu par une ceinture noire à boules blanches. Il portait également une sorte de legging noir s'arrêtant aux chevilles, à la base de ses pieds qui étaient nus.
Enfin, il tenait dans sa main un parapluie noir qu'il ouvrait sous un soleil de plomb sans aucun but apparent. Peut-être était-ce son arme...

Ces deux hommes étaient assez inquiétants.
Leur allure était vraiment surprenante, presque psychédélique, Kameo n'avait encore jamais rencontré de personnes à l'apparence aussi étrange.
Mais il fallait néanmoins les retrouver ou du moins retrouver Bungaree avant eux, car ils n'avaient certainement pas d'intentions très rassurantes à son égard.
Que voulaient-ils au vieil ermite ?

Kameo: Il faut rejoindre le Mont Uluru ! Le plus rapidement possible !
Notre client est en danger !
Par où passe-t-on ?!

Yomi: J'ai pris un prospectus à l'agence, une carte de la région !
Il faut passer par le désert des Pinnacles à la bordure de la ville, rejoindre le parc de Kakadu où se trouve la chaîne de Kata Tjuta constituée de plusieurs rochers gigantesques s'élevant du sol, des inselbergs.
Le Mont Uluru est en fait le tout dernier, tout au Nord de l'île, ça fait un sacré chemin !

Kameo: Et il va falloir le prendre ! Dépêchons-nous !


Les cinq livreurs se précipitèrent dans un bus menant à la sortie de la ville, à proximité du fameux désert.
Ils étaient tellement tendus qu'ils ne prirent pas la peine d'admirer la technologie robotique avancée qui permettait au véhicule de se déplacer.
Le plus important était de sortir de la ville, et ce fut très rapidement fait.
Après quelques minutes de marche, de course même, les livreurs étaient dans le désert, totalement seuls, dans un silence de mort.

Quittant le sol rougi des montagnes, ils mirent le pied sur un paysage de sable et de poussière.
De nombreuses formations rocheuses parcouraient les lieux, dressées au beau milieu de nul part, dans un but inconnu pour l'éternité entière.
Les livreurs se dépêchaient tant qu'ils pouvaient sous le soleil de plomb qui les dominait. Les deux pirates avaient de l'avance.
Ils en profitèrent pour parler de ces bandits, Hiro semblant en connaître un petit peu à leur sujet.
Selon le second de l'équipage, ces deux hommes étaient à prendre au sérieux.
Des primes de 15 et 20 Millions commençaient à représenter une certaine somme, et il fallait de toutes évidences s'en méfier.
Steele et Littlemore n'étaient apparemment pas les premiers pirates venus, c'était là encore une nouvelle source d'inquiétude pour les livreurs.
Étaient-ils capables de se mesurer à ces deux bandits ?

Encore fallait-il les retrouver, car le soleil tapait fort !
Les cinq personnes étaient impressionnés par la vitesse à laquelle les paysages avaient changé. En quelques temps à peine, ils étaient passés d'une ville au climat agréable, où il faisait bon vivre, à un désert aride et sec où chaque pas devenait une épreuve au fil du temps.
Les livreurs avaient déjà mis le pied sur des îles tropicales, mais ils n'avaient encore jamais dû endurer la traversée d'un lieu aussi hostile.
Il n'y avait pas un arbre dans les environs dont ils pourraient profiter de l'ombre.
Et surtout, leur précipitation risquait de leur être fatale car enflammés par la nouvelle des employés de l'office de tourisme, ils s'étaient rués à la poursuite des pirates sans se préparer.
Les cinq compagnons parcouraient donc le désert sans réserve d'eau, ou du moins très peu.
Certains commençaient à se maudire de leur stupidité, car les conditions devenaient de plus en plus terribles. Le soleil était haut dans le ciel, et la chaleur était harassante, certainement à son maximum.
Les têtes commençaient à tournoyer, et les pas étaient de plus en plus incertains.
Yomi regarda sa carte et donna une information qui apparu totalement inutile aux autres livreurs qui ne rêvaient que de quitter le désert infernal:

Yomi: Selon le prospectus, nous nous approchons des mines de Kalgoorlie.
D'immenses mines d'or et de diamant à ciel ouvert au beau milieu d'un gigantesque gouffre qui sont aujourd'hui à l'abandon.
Il semble que l'état des roches et des galeries soit devenu trop instable et dangereux pour qu'on y travaille...


Personne ne répondit.
Les membres les plus faibles du groupe n'en pouvaient plus, certains commençant même à tituber par moment.
Au loin, un immense rocher beige s'élevait au milieu des sables.
Deux personnes semblaient se tenir à son sommet. Deux ombres noires dressées, silencieuses et incertaines, au beau milieu de nul part.
Kameo plissa les yeux pour tenter de mieux les percevoir.
Les silhouettes étaient floues, tremblantes et vacillantes sous l'air chaud qui parcourait les lieux.
Kameo sentait sa tête tourner, comme s'il était en train de partir ailleurs, il avait besoin de repos, d'ombre et d'eau.
Se dirigeant vers le rocher, il continuait à observer les silhouettes.
Leur contour continuait à trembler, se déformer... Étaient-elles réelles ? Ou commençait-il à avoir des hallucinations.
De loin, l'une des deux ombres semblait tenir un parapluie.
S'agissait-il des pirates ?
Le capitaine se surprit à s'administrer quelques claques au visage pour reprendre ses esprits.
Il enjoint ses compagnons à en faire de même et à piocher dans leurs maigres réserves d'eau. Si les silhouettes étaient bien celles de Steele et Littlemore, il fallait être prêt à tout.
Kameo demanda à Yomi, l'homme chauve-souris d'utiliser ses facultés pour sonder les environs.

Yomi: Oui... Il y a bien deux personnes au sommet de ce rocher...
Mais... Je crois...
Je crois qu'elles observent du monde !
Oui ! Il y a 4 personnes au pied de la roche !


Quatre personnes ?
Kameo se demanda ce que quatre personnes pouvaient venir faire dans cet enfer ardent.
Mais il allait bientôt en avoir la réponse car il prit la direction du rocher avec sa troupe, se rapprochant inexorablement de ces personnes et des deux silhouettes menaçantes.
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Message par Raleygh 009 Mer 17 Avr - 1:18



Sous le soleil de l'île Mungo Teste_14

Kameo: Voyons voir ce qu'ils préparent à ces étranges voyageurs.
Yomi: Mes ondes ont aussi percuté une drôle de machine, un peu sur la droite des deux pirates.

Effectivement, un peu plus loin sur leur droite, se trouvait une sorte de véhicule avec une grande voile rattachée à un ensemble fait de bois. Les livreurs se rapprochèrent de cet engin spécial pour observer ce qu'il n'avait jamais vu. Une voile rattachée à un mat et à un petit planché de 4 lattes de bois posées sur deux longues perches perpendiculaire à la voile. Ces deux perches n'étaient pas de simples perches rondes, mais elles avaient été taillées en forme de triangle isocèle. Sa plus longue pointe était invisible car elle était enfouie dans le sable. Le vent poussait donc cet engin en le faisant glisser sur le sable. Ce moyen de locomotion était à la fois très simple et pourtant très pratique dans ce désert si aride et si venteux.

Hiro: Ingénieux ce système de navigation sur le sable.
Kameo: Ce qui m'inquiète, c'est qu'avec cela, ils iront plus vite que nous. Il faut faire quelques chose. N'oublions pas qu'ils sont aussi à la recherche de Bungaree et qu'ils ne lui veulent surement pas du bien, vu l'agressivité dont ils ont fait preuve à l'office du tourisme.

A quelques pas de là, à l'ombre d'un des grands rochers, les quartes marines dormaient paisiblement. La chaleur les avait quelques peu dérangée au début de leur sieste, mais la fatigue avait pris le dessus et ils avaient fini par s'endormir sur le sable chaud de cet immense désert. Il ne se doutait pas qu'en ce moment-même, deux personnes les observaient.

Aaron: Ils portent l'uniforme de la Marine, Ned.
Ned: Que viennent-ils faire dans ce désert, d'après toi, Ronron ?
Aaron: Nous arrêter peut-être. Je te rappelle que nos têtes sont mises à prix, depuis peu. :nyah:
Ned: Ah oui, Je l'avais déja oublié. Shocked
Aaron: Pas moi ! Voire ma tête sur une des affiche de l'office du tourisme, quel choc. Que dirait ma pauvre mère, si elle la voyait Pleure
Ned: Ta mère est morte depuis dix ans., Aarounet.
Aaron: Ah oui, je l'avais oublié, Nedounet. Sad
Peut-être que la tienne est morte aussi depuis le temps. Twisted Evil
Ned:Maman Sad
Aaron: Depuis le temps qu'on a plus vu la tribus tout a pu se passer, en fait.
Ned: Revenons à nos moutons. Ils n'ont pas l'air si terrible. Qu'est-ce qu'on fait ?
Aaron: J'ai pas envie de me battre, la mise à sac de l'office m'a suffit pour aujourd'hui, Lili. :nyah:
Ned: J'ai jamais aimé ce prénom Lili. Ca me donne envie de devenir un homme et de changer de prénom. :nyah:
Aaron: Mais tu es un homme, Nedi, je t'ai juste donné un surnom, un peu plus féminin, comme ça. Suspect
Ned: Ah oui, c'est vrai, je suis un homme, je l'avais oublié.
Aaron: Et si on envoyait Patow détrousser ces marines, on éviterait le combat mais on aurait quand même un jolie butin.
Ned: Bonne idée, je vais l'appeler, je crois qu'il est resté près du Char. Patoooowww, au pied.

Ned prit un des bracelets qu'il avait au poignet , une sorte d'os rond préalablement creusé. Il le porta à sa bouche et souffla dedans.
Bizarrement, aucun son n'en sorti, pourtant il le rangea juste après.

Près de nos Livreurs, juste à coté du voilier du désert, le sable se mit à bouger. Soudain Une longue queue bariolé de reptile apparut, suivit de deux pattes, . . . Un animal qui s’était enterré, à la recherche de fraîcheur sas doute, refaisait surface.

Celui-ci était incroyablement grand pour un animal enterré, Il devait bien atteindre les 2 mètres de long. Nos cinq livreurs reculèrent quelque peu effrayé mais surtout intrigué par cet animal qui venait d’apparaître devant eux.

Spoiler:

Hiro: Qu'est-ce donc que ce drôle d'animal ?
Yomi: On dirait un lézard géant.
Yoko: C'est un goanna, une sorte de varech extrêmement rare qu'on retrouve dans certaines région aride.

L'animal, qui ne prêtait guère attention aux livreurs, commença à avancer de plus en plus vite vers les deux pirates.

Hiro: On le suit ?
Kameo: Non je veux voir ce qu'ils veulent faire avant.
Restons discret derrière un des rochers.

Un peu plus loin . . .

Ned sautant du rocher sur lequel ils étaient: Ah Patow te voila. Tu vois ces 4 marines, il y a un sac à dos posé contre la pierre. Va le chercher.

Il revint aussitôt reprendre sa place de spectateur à coté d'Aaron en haut du rocher. Patow qui obéissait au doigt et à l'oeil à Ned se dirigea vers les soldats. Très vite, il repéra le sac à dos. Cependant au moment de refermer sa mâchoire sur une de ces lanière pour le prendre, un bruit d'arme se fit entendre.

Ando braquant son tromblon sur Patow: Si j'étais toi, je m'éloignerai de ce sac.

Aussitot, Hiro leva la tête pointa son arme sur le haut du rocher. Il enclencha le mécanisme et trois piques en fer d'une bonne dizaine de centimètres partirent à toute vitesse.
L'une se planta sur le rocher, les deux autres faillirent atteindre les deux ombres qui se dressaient sur la pierre, mais celles-ci avaient eu le temps de reculer pour les éviter.

Ando qui gardait son arme braqué sur le lézard: Eh mais tu es réveillé en fait. Et on nous attaque. Shocked
Moi je croyais juste qu'un lézard venait nous voler notre eau.
Hiro: Non, J'ai été réveillé par un bruit extrêmement aigu. Les hiboux ont l'ouïe fine. Ils entendent mieux qu'ils ne voient.
Ces deux intrus ont envoyé ce reptile pour nous dépouiller, J'attendais une diversion pour les surprendre.
Ando: Je vois. On va les faire venir.
Ando criant: Si vous ne vous montrez pas, je tire sur votre animal.

Les deux autochtones sautèrent immédiatement du rocher pour atterrir en face de nos marines.

Ned: Laisser le tranquille. Si vous lui faites du mal, vous le regretterez.
Ando: Tu crois que vous êtes en position pour imposer votre volonté ?
Hiro: Qui êtes vous et que faîtes vous dans ce désert ?
Aaron: On nous surnomme les Empereurs du Soleil, nous sommes des guerriers de la tribu de l'oubli.
Ando: Ca me rappelle le surnom donné à deux pirates sur cette mer. scratch
Aaron: C'est vrai, dernièrement, on s'est mit à la piraterie pour faire passer le temps mais ce n'est pas notre "métier" à la base. :nyah:
On vient d'une tribu qui oublie constamment tout, et un jour alors qu'on était parti à la chasse, on n'a pas su retrouver le chemin de notre tribu et on a oublié ou elle se trouvait. Cela fait 2 ans maintenant qu'on on la cherche désespérément sans jamais la retrouver.
Ando: C'est une blague ? Laughing
Ned Littlemore: Non :nyah:
Ando: :;ognbalba:
Hiro: Et sachant que vous oubliez tout, vous n'avez jamais penser à garder sur vous une carte. ?
Ned: A vrai dire, on avait même mieux qu'une carte. On possédait un Vivre Card pour retrouver notre chemin. :nyah:
Hiro: Ah, bah alors ?!
Ned: On l'a perdu aussi. :nyah:
Ando: :;ognbalba:
Aaron: Bon fini de rigoler.
Soru.

Il disparut instantanément. Les deux marines surpris ne le voyait plus. Il allait trop vite pour eux. Il réapparut près de Patow le prit et pointa son long bâton rouge sur la colonne vertébrale d'Ando.

Aaron: Si tu bouge ne serait-ce qu'un cheveux, tu deviens paraplégique à vie.

Ando déglutit. Il n'avait rien vu venir et se sentait impuissant. L'ambiance avait changé les rires avait fait place à un silence de mort. Seuls les vrombissements des rafales de vents qui venaient se briser sur les grands rochers venaient perturber le silence inquiétant qui s'était installé.

Ned: Ecoutez moi bien, les comiques, on est à la recherche de Bungaree, un vieil ermite. Il parait qu'il connait bien la région. Il pourra peut-être nous aider à retrouver notre tribu. Alors, je vous ne le demanderais qu'une fois. Savez ou il se trouve ?
Hiro: Non, on ignore de qui vous voulez parler.
Ned: Très bien, on va vous laissez la vie sauve parce qu'on est de bonne humeur aujourd'hui, mais si on vous recroise dans ce désert vous savez à quoi vous attendre.
Soru.

Il disparut, suivit de Aaaron qui portait Patow, pour réapparaître à coté de leur voilier des sables. Ils s'installèrent dessus, tirèrent la voile et s'en allèrent poussé par le vent.

Kameo: Ils ont besoin de Bungaree pour retrouver leur village. Cela veut dire qu'il ne le tueront pas.
Yomi: Du moins, pas avant d'avoir retrouvé leur tribu.
Kameo: Allons voir, ces marines.

Quand Kameo et son équipe arrivèrent au pied du rocher, les quatre marines étaient tous réveillés entrain de s'activer et de rassembler leur affaire. Hiro avait réveiller Ajax et Suko et leur avait expliqué la scène qu'ils avaient vécue. Deux pirates voguaient sur le sable à la recherche de l'homme qu'ils devaient capturer. Il n'était plus question maintenant de dormir et d'attendre la nuit et la fraîcheur pour avancer. Ils devaient se mettre en route et se diriger vers les deux monts de roche rouge qu'il voyaient au loin.

Ajax regardant Kameo: Et vous qui êtes-vous ?!


Dernière édition par Raleygh 009 le Sam 8 Juin - 17:40, édité 1 fois
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Message par Samael Jeu 18 Avr - 1:47

Sous le soleil de l'île Mungo Kalgoo10


Un frêle esquif poussé par les vents filait sur les sables du désert.
À son bord, les pirates Steele et Littlemore, accompagnés de leur lézard, étaient pensifs.

Steele: Retrouver notre tribu...? Tu ne leur a pas tout dit Ned...

Littlemore: Et en quel honneur devrait-on révéler à la Marine tous nos objectifs ?
Je leur en ai déjà dit beaucoup trop, désolé...

Steele: Ce n'est pas très grave.
Mais pour être honnête, je dois t'avouer que je ne suis pas vraiment rassuré...
Je n'aime pas l'idée d'avoir la Marine aux trousses.

Littlemore: Tu crois 'Ron ? Ils ne m'ont pas paru très dangereux.

Steele: On ne sait jamais. S'ils sont bien venus ici nous capturer, c'est qu'ils ne sont pas à sous-estimer.
J'ai oublié beaucoup de choses dans ma vie, mais s'il y a bien une chose dont je me rappellerai toujours, c'est que la prudence est la première vertu d'un pirate.
Non, je n'aime pas cette situation Ned...

Littlemore: Que fait-on alors ?

Steele: Voilà ce qu'on va faire, écoute bien...



Mais alors que les pirates continuaient leur route, en pleine réflexion, Kameo et les livreurs d'Ocean Delivery venaient de faire la rencontre de l'unité d'Ajax Leroye.

Ajax: Et vous qui êtes vous ?

Kameo: Doucement.
Nous sommes des civils. La compagnie de livraison Ocean Delivery.
Nous livrons des objets à travers les mers.

Suko: Jamais entendu parler...

Hiro: Si...
J'ai entendu quelques histoires sur vous...
Je ne pense pas qu'ils mentent Ajax.

Ajax: Bien... Et que venez-vous faire ici dans ce cas ? Smile

Kameo: Je l'ai plus ou moins dit, nous sommes en mission-livraison.
Tous comme ces deux pirates que vous venez de croiser, nous sommes à la recherche de ce fameux ermite Bungaree.
Et nous sommes un peu inquiet à son sujet.

Ajax: Quoi ?! Vous aussi..!

Kameo: Oui, nous aussi...
Et vous, que venez-vous faire sur l'île ?

Ajax: Hhm... Nous étions à la recherche de ces deux pirates justement...

Hiro: *en lui-même*
Parfait capitaine.
Ce n'est peut-être pas une excellente idée de leur avouer que nous venons arrêter leur client...

Yomi: Dans ce cas, nous pourrions faire route ensemble !!!
Ce serait plutôt rassurant de voyager avec la Marine...

Ajax: Euh... Vous voyez...

Kameo: Ah, je ne suis pas spécialement contre l'idée !
Vous recherchez des pirates qui recherchent la personne que nous recherchons.
Nos objectifs sont liés, autant s'entraider non ?

Ajax: Eh bien... Oui. Pourquoi pas !


L'alliance était conclue et les livreurs entrèrent de bon coeur sur le campement de fortune des marines pour faire les présentations.
Les deux équipages furent surpris de constater que chacun comportait un membre nommé Hiro.
Une coïncidence qui les amusa en pensant aux confusions qui risquerait de se produire pour les personnes qui liraient cette aventure dans les journaux.
Mais pour autant, les Marines n'étaient pas totalement à l'aise.
Ils avaient menti sur leur objectif premier qu'ils ne lâchaient d'ailleurs pas de vue malgré l'apparition imprévue de Steele et Littlemore.
Les livreurs n'avaient rien fait de mal, ils ne commettaient aucun crime à tenter de livrer l'ermite, et les marines ne pouvaient donc pas les stopper.
Malgré tout, que se passeraient-ils quand les livreurs comprendraient qu'ils étaient venus pour arrêter leur client...?
Cependant, Ajax et ses troupes se rendirent vite compte que cette question allait vite passer au second plan face à un autre problème.
L'eau.
Les livreurs s'étaient précipités dans le désert sans quasiment aucune provision, et celles des marines ne suffiraient pas pour le groupe.
S'ils pourraient se nourrir dans la forêt mettant fin au désert, il n'en serait pas forcément de même pour l'eau.
Il fallait vraiment régler cette question avant de continuer le chemin, et c'est Yoko, la botaniste de la bande qui proposa une solution:

Yoko: Bon, regardez cette carte.
Nous sommes ici, à peu près au milieu du désert.
Nous comptons rejoindre le parc Kakadu, plus au Nord, et ses forêts bordant les blocs de roche géants.
Eh bien, si nous faisons un léger détour vers l'Est, nous nous dirigerons vers les champs aux milles épines, à proximité des mines de Kalgoorlie comme vous pouvez le voir.

Kameo: Je ne comprends pas Yoko... Ces champs... Qu'est-ce que c'est ?

Yoko: C'est indiqué sur la légende de la carte.
Les champs aux 1000 épines sont nommés ainsi car le sol y est parsemé de graines de Cacteus Boloria, une espèce de cactus assez connue.

Suko: Je suis peut-être inculte, mais je n'en ai jamais entendu parler...

Yomi: Moi non plus !

Yoko: Les Cacteus Boloria sont des cactus réputés pour leurs propriétés en présence d'eau. Leur métabolisme est très spécial.
Il suffit de ne verser qu'une légère quantité d'eau sur leurs graines desséchées pour mettre en route leur machinerie interne qui aboutit à la synthèse d'eau.
Il ne faut que quelques secondes pour le cactus passe de l'état de graines noirâtres à une boule ronde et verte totalement gorgée d'eau.
C'est ainsi que lorsqu'il pleut, le sable se recouvre de ces milliers de cactus donnant ce nom de champs aux 1000 épines au site.
Si les cactus restent au soleil, ils consomment peu à peu leurs réserves jusqu'à s'assécher et retourner à l'état de graines en attendant d'être nourris à nouveau.

Ajax: Je vois ! Il nous suffira donc d'utiliser quelques gouttes d'eau pour obtenir des dizaines de gourdes que nous pourrons garder à disposition !
C'est parfait !

Yoko: Mais il faudra faire attention aux épines...


Personne dans le groupe n'avait d'objections, l'idée était bonne.
Le repos était fini. Les livreurs avaient profité des réserves des marines et étaient de nouveau sur pied, prêt à affronter le désert.
De plus, le jour avançait et commençait doucement à tomber. On allait vers la fin de l'après-midi et le soleil frappait moins fort.
La route ne fut pas une promenade de santé, mais elle n'apporta aucune difficulté particulière à l'équipe qui parvint finalement à atteindre les fameux champs.
Le sol était jonché de ces graines dont avait parlé Yoko et chacun se servit, fourrant des poignées de graines dans ses poches.
La botaniste en récupéra même une importante quantité. Au delà de l'aspect pratique des plantes pour la route, elle espérait pouvoir ramener quelques graines au navire des livreurs dans l'espoir de réussir à les cultiver et s'en servir dans ses aventures ultérieures.
De leur côté, certains tentaient l'expérience et versaient quelques gouttes sur les fameuses graines qui leur sautaient quasiment des mains, se gonflant et se remplissant d'eau presque instantanément !
Le problème de l'eau était résolu et il était temps de continuer.
La route était toute tracée, il fallait continuer au nord vers le parc naturel, ce qui impliquait de longer les mines de Kalgoorlie dont Yomi avait notifié l'existence aux livreurs plus tôt dans la journée.
Les fameuses mines de diamant et d'or aujourd'hui désertées car trop dangereuses et sujettes aux éboulements.
La route ne les forçait malgré tout qu'à les longer, et c'était certainement un lieu à voir ce qui ne déplut donc à personne.
Et après plusieurs minutes de marche, ils y étaient: Les mines de Kalgoorlie !

L'endroit n'était pas particulièrement beau.
Le sable du désert avait laissé place à des gravats grisâtres et rouges parcourus par quelques sentiers noirs dessinés par les mineurs y travaillant dans le passé.
Mais l'endroit était imposant.
Un immense trou à ciel ouvert gisant gueule ouverte dans la terre.
Un trou creusé et façonné en grande partie par l'homme lui-même ce qui renforçait la grandeur des lieux.
Le groupe se posa aux bordures des mines, surplombant et admirant le paysage qu'ils observaient en contrebas.
De nombreux tunnels qui s'enfonçaient, plusieurs mètres plus bas, dans les profondeurs du sol en une multitude de galerie parcourant les entrailles de la terre.
D'une certaine manière, l'endroit était vraiment impressionnant.
Mais les livreurs et les marines n'eurent pas le temps d'admirer les lieux.

Sans qu'ils n'eurent le temps de comprendre ce qu'il se passait, une boule de verre fila devant leurs yeux pour se fracasser au sol et provoquer une gigantesque explosion qui souffla la plupart des membres du groupe vers le gouffre auquel ils faisaient face.
La falaise subit le choc de toute sa force et la pierre, instable, se morcela en une multitude de rochers qui s'effondrèrent et s'écroulèrent vers les profondeurs de la mine.
Menaçant ainsi les aventuriers qui avaient chuté.
Seuls Suko et Yoko étaient parvenus à éviter d'être emportés par l'éboulement, et ils se retournèrent bien vite pour repérer leurs agresseurs.
Pendant ce temps, le reste du groupe tout entier luttait contre les rochers qui s'effondraient, tout en s'écroulant et roulant au sol, happés vers le fond.
Kameo était projeté dans tous les sens et les quelques regards qu'il pouvait jeter lui indiquaient qu'il en était de même pour ses compagnons.
De justesse, il parvenait à dévier par ses pouvoirs les rochers qui lui tombaient dessus, pendant qu'Ajax les détruisait du mieux qu'il pouvait de ses lames ou que Maya se servait de ses robots pour les faire exploser.
Le groupe était néanmoins emporté par sa chute, et déjà quelques membres s'étaient écrasés dans une galerie qui s'ouvrait au sol.
Les autres luttaient, roulant sur les gravats qui déboulaient, chutant, se relevant, évitant les blocs de pierre tombant de la falaise.
Ceux-ci commençaient déjà à combler la galerie où certains s'étaient retrouvés.
Kameo ne comprenait plus ce qu'il se passait, continuant à courir dans le vide. À sa droite, il sentit une main le frôler, et s'en saisit par réflexe au moment même où un gigantesque craquement se faisait entendre plus haut.
La falaise acheva de s'effondrer par un immense bloc de roche qui se détacha et dévala la pente en direction du livreur.
Celui-ci sentit un autre bras passer à sa portée qu'il agrippa aussitôt pendant qu'il était tiré de l'autre côté par la première personne qu'il avait retrouvé.
Kameo se retrouva projeté sur le côté en compagnie d'une autre personne, s'effondrant dans les débris de roche aux côtés d'une silhouette se tenant debout au milieu de la poussière.
Hiro, son second qui venait de le tirer vers lui.
La personne qui avait agrippé Kameo au dernier moment toussota quelque peu, le temps que la fumée se dissipe. Il s'agissait d'Ando.
Autour des trois hommes ne se tenait plus qu'un champ de ruine. La roche avait recouvert les lieux.
Les hommes étaient seuls.

Pas si seuls puisqu'une fois le calme revenu, Suko et Yoko dévalèrent la pente à toute allure pour les rejoindre.

Yoko: Kameo ! Vous allez bien ?!

Suko: Où sont les autres ? Ajax ? Hiro ?

Kameo: Je ne sais pas ! Ils sont tombés dans une galerie !
Mais la roche aussi et...
Que s'est-il passé ?!

Yoko: Ce... C'était les pirates...

Kameo: Quoi ? Mais ils étaient partis !

Suko: Il faut croire qu'ils ont changé d'avis et ont décidé de nous mettre des bâtons dans les roues...
Ils voulaient se débarrasser de nous.

Yoko: On les a vu au loin, le haut d'un rocher !
Je crois que l'homme au parapluie s'en est servi pour propulser cette boule et... et...
Ils sont repartis vers la forêt ! Il faut les rattraper !

Kameo: Du calme ! Avant tout, il faut savoir ce qui est arrivé aux autres.
Steele et Littlemore n'ont pas réussi à se débarrasser de nous mais...


Kameo, Hiro, Yoko, Suko et Ando s'approchèrent de l'endroit où se tenait la galerie peu auparavant.
Nul ne disait mot, mais le silence assourdissant qui régnait sur les lieux n'était pas pour les rassurer.
Qu'était-il arrivé à leurs compagnons ?
Kameo se posa contra la roche et hurla:

Kameo: Yomi !!! Maya !!!
Vous m'entendez ?!?

...


Aucune réponse ne lui parvint et le livreur se releva, fixant ses compagnons d'un air inquiet.
Soudain, un son s'éleva des profondeurs du sol, faible mais audible.

Yomi: Kameo !
Nous sommes là, tous.


Ajax: Ando, Suko ! Vous allez bien ?

Ando: Mieux que vous je crois...
Que se passe-t-il de votre côté ?

Ajax: Les rochers se sont effondrés sur nous, mais nous sommes parvenus à nous précipiter dans les galeries pour éviter qu'ils nous écrasent. Tout le monde est sauf.
Mais je ne sais pas comment nous allons faire pour vous retrouver.


Kameo: Il n'y a pas le temps pour ça !
Nous avons été attaqué de nouveau par Steele et Littlemore !
Impossible de laisser passer ça ! Et puis, si nous perdons trop de temps, ils prendront trop d'avance sur nous et nous ne les rattraperons jamais.
Il faut poursuivre la route !

Suko: Quoi ? Et qu'est-ce qu'on fait d'eux ?!

Ajax: Kameo a raison.
Il faut rattraper ces pirates avant toute chose.
Ces galeries ont l'air grandes, peut-être débouchent-t-elle vers la forêt.


Yomi: Je viens de sonder les lieux, et je peux vous dire que c'est le cas.
Les galeries sont immenses, innombrables. Elles semblent sillonner l'île assez profondément, et certaines vont au nord en tout cas !


Kameo: Parfait ! Avec les capacités de Yomi, vous ne devriez pas vous perdre !

Ando: Et notre Hiro peut voir dans le noir...

Maya: Mon Mr Bog peut faire de la lumière au besoin !

Kameo: Vous vous en sortirez !
Nous, nous fonçons vers le parc de Kakadu, sa forêt et les chaînes du Kata Tjuta.
Il ne faut pas perdre de temps, les pirates vont plus vite que nous et ont certainement pris une large avance !

Ajax: Très bien ! Bonne chance !
Je te confie Ando et Suko.


Kameo: Aucun problème.
Quand à vous, Yomi et Maya, Ajax dirigera votre équipe, faites ce qu'il vous dit s'il vous plait.
Nous nous retrouverons bientôt, personne n'a à s'inquiéter.
Bonne chance à vous aussi !


Le capitaine des livreurs se releva, et escalada la falaise accompagné de son second, Hiro, ainsi que de Yoko, Suko et Ando, formant le premier groupe.
La forêt n'était plus très loin et il fallait y parvenir avant la nuit pour y trouver un toit.
Ils laissaient derrière eux Ajax, Hiro, Yomi et Maya qui allaient devoir explorer les nombreuses et grandes galeries dans l'espoir de retrouver un jour la surface.
Devant l'ensemble de l'équipe, Steele et Littlemore filaient à toute allure en direction du Mont Uluru.

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Message par Raleygh 009 Dim 9 Juin - 22:32


Sous le soleil de l'île Mungo Bg10



Maya alluma son robot et l'espace d'un instant nos aventuriers bloqués sous terre, furent aveuglés par la lumière qu'il projetait sur les parois de la galerie souterraine; surtout Hiro qui se sentait à l'aise dans le noire.
Ainsi l'obscurité disparut. D'aucun aurait pu penser que la lumière rassurerait nos héros, et pourtant se fut loin d'être le cas. Jamais ils n'auraient pu imaginer un tel chemin, enfin si on pouvait appeler cela un chemin. En effet, au fond de la caverne, dans laquelle ils s'étaient abrités, se trouvait un couloir qui s'amincissait tellement qu'on aurait plus dit un fosse plutôt  qu'un passage. Une sorte de longue trouée qui semblait se rétrécir encore au loin.

Maya: On va devoir avancer là dedans ?
Ce passage fait à peine un mètre de diamètre.

Hiro: On va devoir progresser en ramping.

Yomi: Normalement, il débouche sur des galeries plus importantes.

Ajax: On va devoir effectivement faire du ramping à la queue leu leu.
Yomi, avec l'aide de tes ondes, tu nous ouvriras le chemin. Mr-Bog, Maya, et moi suivront. Hiro fermera le cortège.

Yomi passa sa tête et s'arrêta un instant.

Yomi: Ca n'est pas très long. 500 mètres à tout casser. On aura vite fait de rattraper les couloirs les plus importants.

S'engouffrant dans la trouée, la tête la première, quasiment couché, il avança en prenant appui sur ses avant-bras et sur ses genoux. Les autres firent de même chacun à leur tour et le groupe se déplaça lentement. Plus personne ne parlait. On ne pouvait entendre que le frottement des tissus contre la pierre et la respiration haletante de nos compagnons. Chacun semblait concentré sur son effort. Celui-ci n'était pas tant éprouvant, mais il n'en restait pas moins inquiétant. Ramper dans une trouée d'à peine un mètre de diamètre, sans savoir ou cela nous menait, n'était pas vraiment le genre de situation que l'on pouvait qualifier de rassurante. Même les moins claustrophobes ne s'y sentiraient pas à l'aise.

Yomi rompant le silence: Il y a une sorte de cavité sur la paroi du dessus.

Maya passant en dessous: Hiiiiiiii de l'eau goutte de cette cavité.

Ajax passant en dessous: La pierre devient lisse à partir de cette endroit. Le travail de l'érosion sans aucun doute.

Hiro découvrant le nouvel aspect de la roche sur laquelle il rampait: Un tel travail d'érosion se fait avec plus d'eau qu'un simple goutte à goutte mais autant d'eau dans les profondeurs rocailleuses d'une mine en plein désert, voilà une chose bien mystérieuse.

A peine eut-il finit de parler qu'un bruit étrange se fit entendre, comme si des trombes d'eau venaient se fracasser contre des parois rocheuses.
De la cavité, ou l'eau coulait goutte à goutte, tombait désormais un vrai filet d'eau puis carrément un jet puissant. Comme si quelqu'un venait d'ouvrir les  vannes d'un barrage qui n'avait que trop longtemps retenu la nature. Nos amis, toujours couchés dans leur trouée, sentaient maintenant de l'eau chaude qui passait en dessous et à coté d'eux. Un eau de plus en plus rapide. Il devenait difficile de ne pas se laisser emporter tant le courant était devenu fort et la pierre était lisse et glissante. Hiro qui se prenait le torrent de plein fouet  fut le premier à lâcher prise se laissant emporter. Très vite, il percuta Ajax et l'emporta avec lui. Puis ils percutèrent Maya qui avait rangé son robot dans la crainte de le voir s’abîmer avec l'eau. Et enfin Yomi.  

Nos quatre comparses se tenaient par les pieds, afin d'éviter d'être distancer les uns des autres et pour l'instant, les choses n'était pas si mal. Ils auraient même pu profiter de cette sorte de toboggan souterrain naturel géant, s'ils n'avaient pas craints l'atterrissage. Ou allait l'eau et surtout comment s'arrêtait-elle ? Finissait-elle sa course folle dans une étang calme, une sorte de nappe phréatique sous le désert ce qui serait l'idéal pour nos compagnons. Venait-elle percuter frontalement d'autres rocher? Ou alors finissait-elle en chute d'eau ? Deux solutions qu'ils avaient peur d'imaginer.

Hiro pensant: C'est bizarre, cette eau chaude ne m'affaiblit pas. Ce serait de l'eau douce peut-être, ou de l'eau de pluie ?

Yomi criant: C'est une cascade qui nous attend apparemment. Il y a également deux galeries qui y partent: l'une au niveau du bassin dans lequel l'eau se jette et qui se situe à plus ou moins 50 mètres au dessous du début de la chute d'eau et une au dessus de la première qui se situe à notre niveau. Elle semble même juste en face du début du trou par lequel on va sortir.

Hiro toujours pensant: Il dit ça tout calmement. Il possède un sang froid impressionnant ce Yomi.

Ajax criant: 50 mètres, c'est la mort assurée, tenez vous bien on va essayer de profiter de notre vitesse pour être projeté dans la galerie du dessus.

Maya: Ok, ce mec est fou. Shocked

Yomi: Attention, 10 mètres, 8, 6, 4, 2, . . .

Tous: AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH

Ils furent projetés dans les airs. Yomi n'avait pas menti. A 50 mètres en dessous d'eux, ils pouvaient voir un bassin qui accueillait l'eau qui chutait dedans et sur le bord se trouvait une galerie éclairée. A leur niveau, juste en face d'eux, une autre galerie également éclairée s'ouvrait. Chose un peu moins étrange, à l'intérieur de celle-ci, on pouvait distinguer des rails et un chariots de mineurs.
Toujours dans les airs, il se rapprochait de celle-ci.

Yomi: On n'y arrivera pas.

Effectivement, ils commençaient à chuter. Leur vitesse n'avait pas suffit. Soudain Yomi se transforma et déploya ses ailes qui freinèrent sa chute. Les mains de Maya, qui le tenaient, le lâchèrent tant ses ailes avait freiné brusquement leur descente. Ajax qui chutait aussi, réagit au quart de tour, il prit une de ses lames se trouvant dans son dos et la lança vers le plafond de cette caverne. Celle-ci se planta et il continua son avancée vers la galerie supérieure.

Ajax: Maya, attrape ma lame.

Il projeta sa deuxième lame vers Maya qui était désormais en chute libre. Mais les chaines de celle-ci n'était pas assez longue, d'autant plus qu'Ajax continuait sa course en mouvement de balancier vers la galerie supérieur.
Maya comprenant que la lame ne parviendrait pas jusqu'à elle, sorti Mr-Bog et activa son jet-pack. Sa vitesse ralentit un peu, mais elle était trop lourde pour le jet-pack de son robot. Elle continua son inexorable chute.
Hiro, qui lui aussi chutait, ne semblait pas s'inquiéter de son sort. Entre temps Ajax, arrivé au abord de la galerie supérieur donna un coup sec à la chaîne de sa lame plantée au plafond pour la récupérer. Il atterrit brusquement dans le chariot sur lequel s'était préalablement posé Yomi, toujours transformé en chauve-souris, qui s'apprêtait à repartir dans les airs en piquer pour sauver son amie.  L'élan du marine fit démarrer le chariot de mineur et a peine avaient-ils repris leur esprit que celui-ci s'était engouffré dans la galerie et la dévalait à toute allure. Yomi et lui étaient désormais bien loin de la cascade et de leurs amis.
Hiro se transforma et accéléra sa chute pour rattraper Maya qui chutait à quelques mètres de lui. Arrivé à sa hauteur, il passa ses bras plumés autour d'elle et donna un violent coup d'aile  qui les stoppa instantanément et fit apparaître quelques ondulations sur l'étang en dessous d'eux.



Yomi et Ajax toujours dans leur chariot dévalant la galerie.

Yomi: Maaaaaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyyyyyyyaaaaaaaaaaaaaaaa

Ajax: Hiro a dû la sauver. Il possède aussi un fruit volant comme toi. Celui du hibou.

Yomi: C'est donc pour cela qu'il peut voir dans le noir. Cela explique tout. Je ne comprenais pas non plus pourquoi il ne cherchait pas à freiner sa chute. Il a surement du la rattraper et la sauver.

Ajax: Oui, ne t'en fais pas, aucun doute là dessus. Razz

Yomi: Voila qui est rassurant comme nouvelle.

Ajax: Oui, mais on est pas sorti de l'auberge. Nous voila séparé maintenant.



Maya: Tu ... tu ... tu es donc un zoan aussi.

Hiro: Ca va rien de casser ?

Maya: Non, non. Merci, merci de m'avoir sauvé.



Ajax: Oh le rail se divise en deux chemins.

Yomi: Il faut prendre celui de droite, celui de gauche est un c*l de sac.

Ajax: Et bizarrement, le levier est mis pour qu'on aille à gauche alors que c'est un c*l de sac, c'est quoi cette mine de fou.
Il lança sa lame sur le levier en bois se trouvant un peu plus loin sur le coté du rail. Une fois plantée, il tira si fort sur sa chaîne que sa lame arracha le levier rouillé, bloqué dans la mauvaise direction.

Yomi: Ca se complique. Surprised

Arrivé à la bifurcation, Ajax planta ses lames sur la paroi droite de la mine un peu plus loin et tira de toutes ses forces pour faire dérailler le chariot afin qu'il prenne la bonne direction. Le loquet menant vers la gauche, rouillé céda et le chariot pris vers la bonne direction.

Ajax se massant les épaules: Aaaaah j'ai bien cru que mes bras allaient s'arracher de mon corps. Je ne pourrais plus endurer une telle traction avant quelques temps.



Arrivé au niveau du sol, il la déposa et repris sa forme humaine.

Hiro: Oui j'ai mangé le zoan du Hibou.

Maya: Deux zoans volants prisonniers sous-terre. Ca me ferrait presque rire.

Hiro: Oui, on est pas vraiment sur notre terrain de prédilection. Razz

Après un bref coup d'œil, Ils comprirent comment les galeries étaient éclairées.  Des dizaines de Lumino Dials étaient accrochés à un fil attaché au mur. Système, très simple, finalement. Maintenant cela n'expliquait pas pourquoi ils étaient allumés.



La pente de la galerie, déjà loin d'être plate, s'accentua encore et le chariot accéléra la cadence.
Tout d'un coup la galerie disparut. Les parois rocheuses et éclairées n'étaient plus là.  Le noir le plus complet. Le chariot continuait d'avancer à toute allure mais dans l'obscurité totale.

Ajax: Yomi ? Quelle est la situation.

Yomi:  Il n'y aura plus de bifurcation avant un moment. Les rails ont l'air corrects. Actuellement le chariot traversent une sorte de pont. Fin', plutôt une longue et fine plateforme sur laquelle sont posés les rails. Je perçois aussi quelque chose d'étrange en dessous . L'avantage, c'est qu'on va vers le nord mais on s'éloigne de Maya et d'Hiro. J'espère que ça ira pour eux.

Ajax: Oui, oui, ne t'inquiète pas.
Yomi s'énervant: Tu n'as pas l'air de te préoccuper d'eux. revenge

Ajax pensant: Pourquoi il s'énerve tout d'un coup, comme ça ?

Ajax essayant de se faire rassurant: Bien sur que je m'inquiète un peu, mais Je connais Hiro et je lui fais confiance. Maya, je la connais pas mais elle a l'air d'être une femme intelligente, ingénieuse et débrouillarde.

Yomi se calmant un peu: Oui, c'est vrai.
Oh, ce que je percevais d'étrange en dessous de nous est en train de se déplacer; C'est . . . c'est. . . c'est un animal géant. Une taupe, c'est une taupe géante Shocked

Ajax: Shocked
C'est plutôt pour nous qu'il faudrait s'inquiéter.

Yomi: Il se met debout sur ses pattes arrières. Sa tête arrive à notre hauteur. Il est énorme.  Là sur la droite.

Ajax ne voyait rien, le noir le plus complet. Rien de plus inquiétant. Il n'entendait pas non plus la bête se déplacer. Faut dire que le bruit des roues complètement rouillées du charriot rendait la l'écoute difficile. Il prit ses deux lames et les frotta violemment les unes contre les autres. Quelques étincelles se créèrent et le marine put, l'espace de quelques secondes, observer le monstre. C'était pire que ce qu'il avait imaginé. L'animal était énorme.

Yomi: Il lève sa patte gauche. Il va fracasser le pont. Il faut que je . . . 20.000 Hz

Un hurlement strident, horrible et insoutenable semblant venir de Yomi vint assaillir les tympans d'Ajax qui boucha ses oreilles avec ses mains, mais rien n'y fit. Le cri était trop puissant. Il sentait qu'il allait perdre pied. Complètement déstabilisé, il  avait du mal à contrôler  ses sens. Il ne savait plus ce qu'il se passait. La taupe était-elle neutralisée ? Comment avait-elle réagi ? Il n'aurait pas su dire.



Hiro se retransformant en Hibou: On va les rejoindre. Tu montes.

Maya: Oui, Oui.

??????: Et ou croyez-vous aller comme ça, vous qui dérangez ma salle de bain.

Nos deux partenaires se retournèrent et virent un drôle de vieil homme. Celui-ci était complètement nu et arborait un bidon bien rond et des jambes parsemées de poils blancs. Seul une serviette de bain attachée à sa taille cachait ses parties intimes. D'une main, il tenait une brosse de bain tout ce qui y a de plus normal et de l'autre un carabine. A ce moment, le cri strident de Yomi parvient aux oreilles d'Hiro, qui en hibou, possédait une ouïe extrêmement développée. Les deux autres ne l'entendait pas, mais lui oui. Cela  provoqua une sorte d'étourdissement. Le vieillard pointa sa carabine dans sa direction.

Vieillard: Tout doux l'pigeon.
__________________________________

A quelques kilomètres de là, le deuxième groupe avançait. Le soleil tapait de moins en moins fort et la chaleur commençait à redevenir supportable. Le paysage environnant commençait à changer. Bien sur la terre sèche dominait encore largement le panorama, mais  la végétation se faisait de plus en plus fréquente. Tantôt un buisson, tantôt un arbuste; on sentait que la fin du désert approchait.  Au loin, on commençait à apercevoir ce qui ressemblait à l'orée d'un bois. Ce n'était plus qu'une question de dizaines de minutes et ils y seraient et ce n'était pas trop tôt. Enfin il allait quitter ce paysage si aride et si peu propice à la vie humaine. Enfin de la verdure, de l'eau, de l'air frais. Ils s'en réjouissaient déjà. Peut-être était-ce trop tôt pour s'en réjouir car jamais ils n'auraient pu imaginer ce qu'ils allaient trouver dans cette jungle. Et sans doute était-ce mieux comme ça.


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Sous le soleil de l'île Mungo Empty Re: Sous le soleil de l'île Mungo

Message par Samael Ven 14 Juin - 1:34

Sous le soleil de l'île Mungo Dasert10


La nuit tombait sur la forêt du parc Kakadu alors que le groupe de Kameo venait à peine de l'atteindre, laissant le désert des Pinnacles derrière lui.
C'était une étendue de verdure qui s'ouvrait aux aventuriers qui se retrouvaient entourés d'arbres gigantesques, de petits cours d'eau, de fougères et autres plantes.
Le chant des oiseaux résonnait de partout contrastant fortement avec l'ambiance de mort qui régnait dans le désert qu'ils venaient d'arpenter tant bien que mal.
Le parc s'étendait sur une superficie impressionnante, en faisant l'une des plus grandes forêts de l'île. Seuls surnageaient au milieu de cet océan vert quelques immenses blocs de roche formant la chaîne du Kata Kjuta, dont le mont Uluru était le représentant le plus renommé.
Il se trouvait à l'extrémité même du parc et songer à le rejoindre était inutile, la nuit tombait bien trop vite et bientôt les explorateurs n'y verraient plus assez pour avancer. Dans tous les cas, ils étaient également bien trop fatigués de leur journée pour y songer.
La situation était même problématique car il fallait trouver un endroit où poser un camp le plus rapidement possible.
Hiro, l'épéiste des livreurs, était parti en reconnaissance aux alentours, espérant trouver un terrain convenable pendant que ses compagnons s'interrogeaient sur la façon de le protéger.
S'il fallait craindre les attaques éventuelles d'animaux sauvages, il ne fallait pas non plus oublier que leurs deux agresseurs rôdaient certainement dans les environs.
Cependant, l'épéiste rejoint rapidement le groupe avant même que l'ordre des tours de garde n'eut été réglé. Il n'y avait rien à proximité qui permettait de dresser un campement, et il fallait donc reprendre la route pour découvrir un lieu adéquat.
La nouvelle ne réjouit pas grand monde, mais personne n'eut le choix, il fallait marcher encore et encore et tous s'aventurèrent plus profondément dans la forêt, pendant que le feuillage des arbres achevait de masquer définitivement leur vue du désert.

Le groupe cherchait un terrain plat, à proximité d'un point d'eau. Ils suivirent donc les filets d'eau qui coulaient et dévalaient de quelques plaques de rocher gris.
La route montait donc, et assez fortement. Les filets d'eaux s'élargissaient de plus en plus jusqu'à ce que l'on entende au loin du bruit s'apparentant à des cascades ou chutes d'eau.
Il fallait vraiment se dépêcher car il faisait de plus en plus sombre. Ce qui n'empêchait pas la vie animale d'évoluer comme en plein jour.
La forêt était notamment peuplée de myriades d'oiseaux au plumage coloré qui volaient, gazouillaient et observaient les aventuriers perchés au sommet de leurs branches.
Les arbres étaient également intéressants. Droits, gris, au feuillage épais et vert bleuté, certains étaient même ornés de peintures représentant des scènes diverses et variées.
Kameo n'eut pas le temps de les examiner en détail car Hiro le pressa de continuer sa route avant que l'obscurité ne prenne totalement possession des lieux.
Finalement, après une marche au pas de course à travers les arbres et les roches abruptes de la forêt, le groupe atteint un terrain parfaitement convenable.
Plat, dégagé, faisant face à un point d'eau nourri par une petite cascade se jetant d'un petit mur rocheux, l'endroit était parfaitement défendable et confortable pour y passer la nuit.
Les marines et livreurs posèrent donc leur sac, et commencèrent à sortir leurs affaires et notamment leurs tentes.
Il devait leur rester une toute petite heure avant que la nuit ne tombe totalement, et ils avaient encore tout juste le temps de s'installer, repérer les lieux, récupérer du bois et peut-être un peu de nourriture.
Cependant, très rapidement, alors que chacun vaquait à ses occupations, un bruit sec se fit entendre au milieu du campement.
Une lance était plantée en pleine terre.
Les aventuriers levèrent les yeux et tombèrent nez à nez avec des guerriers qu'ils n'avaient pas du tout entendu s'approcher.
Ceux-ci se tenaient sur la roche au sommet de la falaise et étaient tous munis d'une arme qu'ils tenaient fermement. Un autre groupe sortit des arbres pour envahir le campement si bien que Kameo et ses compagnons étaient encerclés.


Les guerriers étaient tous noirs de peau, vêtus de pagnes vert, leur corps et leur visage étaient ornés de peintures bleue, verte et jaune.
Ils arboraient à peu près tous le même style de peinture. Une bande sur les yeux qui passait par l'arête du nez d'où elle descendait pour entourer la partie supérieure de la machoire. Les explorateurs n'avaient aucune idée de ce que souhaitait ces guerriers et les regardèrent perplexes, essayant de montrer qu'ils ne voulaient aucun mal.
L'un des guerriers prit la parole mais personne ne comprit ce qu'il voulait dire.
Ils ne parlaient pas du tout la même langue et il serait donc difficile de les comprendre.
Les indigènes ne semblaient pas spécialement menaçants mais ils firent vite comprendre au groupe d'aventuriers de ranger leurs affaires et de les suivre, ce qu'ils firent sans discuter.
Les hommes auxquels ils faisaient face étaient bien plus nombreux et ils ne souhaitaient pas spécialement causer de problèmes.
C'est ainsi que les livreurs et marines remballèrent rapidement leurs bagages et reprirent une nouvelle fois la route entourés par les guerriers au regard méfiant qui ouvraient le chemin.
Ils s'aventurèrent ainsi en des lieux dans lesquels ils n'auraient jamais mis spontanément les pieds. S'enfonçant toujours plus profondément dans la forêt et grimpant toujours plus haut. Ils durent emprunter des grottes où les guerriers allumèrent des torches pour se repérer, traverser quelques cours d'eau pour rejoindre des chemins oubliés, si bien qu'ils n'avaient plus aucune idée de leur localisation.
Le trajet ne fut pas bien long mais le chemin emprunté était très difficile. Enfin, au détour d'un immense arbuste que le guerrier de tête écarta, les explorateurs firent leur entrée dans un véritable village perdu au milieu de la forêt au pied d'une falaise rocheuse.
Le village était très basique. Les habitations étaient la plupart du temps des cabanes en bois, construites au sol voire dans les arbres. Kameo observa également au sein de la falaise quelques grottes d'où s'échappait de la fumée, et qui étaient certainement habités.
La nuit était presque entièrement tombée désormais, mais de nombreuses torches et feu de camp maintenaient une luminosité parfaitement convenable et le village était toujours éveillé.
Certaines personnes mangeaient au coin du feu, des enfants jouaient en bordure de forêt, chacun vaquait à ses occupations lorsque le groupe des marines et livreurs mirent le pied dans ce village indigène.
Ceux-ci levèrent tous les yeux vers les intrus, interrogateurs, pendant qu'un des guerriers se dirigeait vers une cabane à laquelle il frappa.
Certains arboraient même un regard craintif, fixant notamment Sugo dont la taille impressionnante semblait les effrayer quelque peu.
Après une petite attente, un homme d'une cinquantaine d'année à la barbe blanche éclatante en sortit et se dirigea vers les aventuriers les examinant du regard avant de prendre la parole.

?: Eh bien, que faisiez-vous dans la forêt messieurs ?


Cette personne parlait leur langue ! C'était une vraie chance car  Kameo n'était pas vraiment rassuré par sa situation.
Il lui expliqua donc qu'il dirigeait une entreprise de livraison et qu'il était venu livrer un colis à un vieil ermite du nom de Bungaree.
Il expliqua également que Sugo et Ando étaient des marines qu'ils avaient rencontré en chemin et qu'ils recherchaient deux pirates recherchés qui semblaient en vouloir justement à l'ermite en question.
Le vieil homme continua à leur poser quelques questions supplémentaires avant de se retourner vers les villageois et leur adresser la parole dans des mots incompréhensibles pour les voyageurs.
Les expressions de méfiance et de crainte se dissipèrent devant les paroles du vieillard qui se retourna de nouveau vers le groupe de Kameo.

?: Je pense que vous n'êtes pas des mauvaises personnes.
Bienvenue dans le village de la tribu KalaKala, vous pouvez rester ici cette nuit.
Je m'appelle Mokare, enchanté.


Aussitôt quelques indigènes s'attroupèrent autour du groupe, un grand sourire au visage, essayant de dialoguer mais sans succès.
Ils semblaient très accueillants et les aventuriers se relaxèrent.
Mokare les conduisit autour d'un feu où on leur servit à manger et où ils purent discuter de manière plus approfondie.
Les habitants de la tribu KalaKala vivaient dans cette forêt et la protégeaient depuis des éternités. Les guerriers avaient donc été surpris de tomber face aux voyageurs et avaient préféré les raccompagner au village pour en savoir plus sur leurs intentions.
Mokare était un membre de la tribu mais était l'un des rares à avoir quitté la forêt pour rejoindre les villes alentours où il avait appris la langue communément parlée sur l'île et par les aventuriers. Le reste de la tribu parlait uniquement son dialecte ancien et avait des difficultés à communiquer avec leurs invités, utilisant surtout des signes où utilisant Mokare comme traducteur.
Leur hôte leur expliqua que la tribu acceptait parfaitement la présence et la compagnie d'étrangers tant que ceux-ci étaient bienveillants. En l’occurrence, il se trouvait que le vieil ermite qu'ils recherchaient était connu et apprécié du village, ce qui tendait à rendre le groupe de Kameo sympathique à leurs yeux.
Les membres de la tribu KalaKala étaient très intéressants. À mille lieux des habitants modernes qu'ils avaient pu croiser dans la ville de Swan.
Les indigènes résidaient depuis des générations dans la forêt avec laquelle ils semblaient en parfaite harmonie.
C'était toute une nouvelle culture que les aventuriers découvraient. Avec ses musiques, ses danses, ses peintures, ses armes et ses légendes.
Le repas du soir était à base de poisson que chacun faisait griller au milieu du feu après y avoir planté une longue brindille. Plusieurs bols en bois contenaient des sauces à bases de fruits, légumes et épices.
Alors que Kameo, Hiro, Yoko, Ando et Suko tentaient de discuter et d'échanger avec leurs voisins, le silence se fit quand un vieillard marqué par les âges s'avança vers le feu.

L'inconnu était armé d'un bâton sur lequel il se tenait pour avancer. Sa barbe était longue, atteignant presque ses pieds.
Un bâtonnet était planté dans son nez recouvert de peintures particulières tout comme le reste de son corps et de son visage.
Le vieil homme s'assit au milieu du groupe et engagea la parole à Mokare qui lui répondit avec un profond respect.
Le traducteur informa ensuite les aventuriers de l'identité du nouveau-venu. Il se nommait Anangu et était le chef et le shaman de la tribu. Une personne très respectée et appréciée au sein du village.
Après avoir appris l'identité de ses invités, le chef leur sourit de façon bienveillante et leur souhaita à son tour la bienvenue dans son village.
Le repas reprit son cours jusqu'à une heure très tardive où il ne resta bientôt plus grand monde autour du feu.
Alors que Kameo, intéressé par la nouvelle culture qu'il découvrait posait plusieurs questions à Mokare, le vieux chef se tourna également vers lui, lui adressant la parole et lui intimant de traduire son discours aux invités.

Mokare: Hmm, le chef vous invite à le suivre au Rocher de la Lune.


Le vieil homme se saisit de son bâton et se leva immédiatement, faisant signe aux marines et livreurs de le suivre.
Mokare et quelques hommes de la tribu se levèrent également, prêt à accompagner leur chef.
Le groupe se dirigea vers la falaise où étaient posées de nombreuses échelles.
Très agilement en vertu de son âge, le vieillard s'en saisit d'une et grimpa rapidement, suivi par le reste de la troupe, pour atteindre le point culminant du village. Une sorte d'avancée rocheuse surplombant les habitations et les arbres, baigné par la lueur de l'astre lunaire.
Au centre du rocher, un autre feu de camp éteint était posé, entouré de nombreuses poteries, sachets et objets.
Les hommes s'affairaient autour du feu, tandis que certains récupéraient des colonnes de bois qu'ils essuyèrent, portant à leur bouche pour souffler à l'intérieur, tandis que le chef vérifiait le contenu de ses pots.
Le traducteur s'adressa à Kameo et ses compagnons.

Mokare: Notre chef va vous raconter la première légende de notre peuple, la Création.
Soyez attentifs.

Les marines et livreurs s'approchèrent intrigués du feu, tandis que les hommes de la tribu s'asseyaient en cercle autour d'eux, tenant des tambours ou l'espèce de colonne en bois à leur bouche. Il s'agissait de didjéridoo, un instrument de musique traditionnel.

Spoiler:

Le feu désormais allumé, le chef se retrouvait seul avec Mokare et ses invités tandis que les membres de la tribu commençaient à entamer leur chant et leur musique.
Un son très étrange, une vibration sourde qui résonna à l'oreille des aventuriers pendant que le chef saisissait une poudre des pots qu'il tenait à ses pieds et en jeta une poignée dans le feu.
Un épais nuage de fumée bleu jaillit immédiatement des flammes s'élevant dans les airs pendant que le chef se leva et se mit à marcher autour du feu.
Des sons très étranges sortaient de ses lèvres dans une ambiance qui devenait captivante, presque magique.
Le chef jeta d'autres poignées de poudre dans les flammes, provoquant de nouveaux jets de fumée colorée qu'il fit monter vers la lune en y agitant son bâton.
L'odeur qui s'échappait montait à la tête, c'était une sensation très étrange que vivait les aventuriers.
Le chef se mit alors à parler. Des paroles qui résonnèrent dans l'esprit de Kameo et de ses compagnons semblant rebondir sur les parois de leur crâne et se répétant dans un écho tandis qu'au loin Mokare traduisait les phrases du shaman.


Mokare: "Voici l'histoire du Tjukurpa, le Temps du Rêve.
Au commencement, la Terre était plate, noire et sans vie.
Une étendue de terre aride d'où rien ne semblait pouvoir s'élever sous le regard du Soleil et la Lune.
Alors que la Lune avait pris le pas sur le Soleil, les nuages du Ciel recouvrirent la Terre de leurs pluies que le Soleil brûlait inlassablement depuis la nuit des temps.
Un océan prit alors forme sur une partie de la Terre, le retour du Soleil empêchant les cieux de déverser son eau jusqu'à inonder le sol.
C'est alors que surgit des mers un monstre gigantesque, le Serpent Arc-en-Ciel, né des eaux qu'il quitta pour rejoindre la terre."


Le chef continuait à jeter des pincées de poudre dans les flammes, et détachait les couleurs les unes des autres de son bâton pour les assembler à sa convenance.
D'un geste circulaire, il fit surgir un serpent portant toutes les couleurs de la création qui se déplaça sous le nez de Kameo et ses compagnons, comme s'il était habité par la vie.
La fumée devenait de plus en plus entêtante et la scène que les aventuriers vivaient leur apparaissait de plus en plus lointaine, et pourtant si proche, les chants et la musique envahissant leurs esprits qui ne se focalisait plus que sur le feu et les paroles de la légende.


Mokare: "Le Serpent Arc-en-Ciel arpenta alors la Terre, la creusant, la sillonnant et l'élevant par son passage.
Bientôt la Terre plate devint ronde, façonnée par l'être magique qui lui avait offert son relief au gré de ses déplacements.
Les mers entouraient toujours la terre, froides et infinies.
Mais le Serpent Arc-en-Ciel était fatigué de tout son trajet.
Il rejoint les eaux d'où il était né et se jeta dans le point le plus profond qu'il avait creusé pour s'y endormir.
C'est ainsi que vint le temps du Rêve."


Le serpent de fumée qui avait parcourue les flammes durant une éternité s'arrêta alors sous les yeux des livreurs et marines et se jeta dans le foyer pendant qu'un nuage rouge tourbillonnant en jaillit cachant l'être mystique et s'étendant sur toute l'assemblée.
La musique résonnait toujours et les aventuriers virent peu à peu apparaître et danser des silhouettes noirâtres à l'intérieur de l'écran rouge qui les enveloppaient peu à peu.
Chacun se retrouvait isolé de ses voisins, perdu dans les vapeurs enivrantes qui l'assaillait, les cris et les chants en fond sonore.


Mokare: "Alors que le Serpent Arc-en-Ciel dormait, il se dit que le monde qu'il avait façonné manquait de vie.
Il imagina donc dans son sommeil le monde idéal qu'il voulait continuer à arpenter.
C'est ainsi qu'il rêva de créatures nommées Ancêtres qui s'élevèrent de la terre, de la mer et du ciel.
Les premiers êtres vivants venaient de faire leurs premiers pas dans le monde psychique du Tjukurpa.
Mais alors que le Serpent Arc-en-Ciel rêvait des Ancêtres, ces mêmes créatures apparaissaient également sur Terre peuplant chacune le territoire que le grand Serpent leur avait alloué dans ses songes.
La loi du Temps du Rêve venait de naître.
Tout ce qui existe dans notre monde n'existe que parce qu'il existe dans le monde rêvé par le Serpent Arc-en-Ciel.
Humains, plantes, animaux, tout n'est que création du Serpent et des Ancêtres qui peuplèrent le monde du rêve et le façonnèrent à leur tour."


Les silhouettes dansantes se faisaient de plus en plus distinctes.
Kameo vitt un dingo apparaître devant ses yeux et courir autour de lui dans une forêt qui venait de surgir de la fumée qui avait tourné au jaune sous les incantations du shaman KalaKala.
Les arbres se dressaient les uns à la suite des autres, tandis que leurs branchages dansaient au son des vibrations des didjéridoo, et qu'un minuscule soleil tournait sur lui-même et s'enfonçait dans le sol pour être remplacé par une image de la lune.
Le dingo avait laissé place à des poissons qui nageaient allègrement dans l'eau sombre de la fumée au travers des algues et coquillages.
Une main en saisit alors un et le remonta à la surface.


Mokare: "... Et c'est ainsi qu'apparut l'Ancêtre Bajame, le premier homme que rêva le Serpent Arc-en-Ciel.
Bajame marcha inlassablement le long du monde des rêves tandis que l'espèce humaine apparaissait sur Terre.
L'Ancêtre construisait des maisons pour dormir permettant aux villages d'apparaître dans le monde réel.
Bajame vivait en harmonie avec son monde, se nourrissant des fruits de la forêt ainsi que d'autres Ancêtres qui renaissaient instantanément.
Les Ancêtres étaient immortels et ne disparaissaient que lorsque le Serpent cessait de rêver à leur existence.
Le Monde prenait forme, de plus en plus grand et vivant.
Les Ancêtres modelaient eux-mêmes leur environnement faisant naître par exemple de gigantesques forêts ou rochers, peuplant le monde souterrain, la terre et les cieux.
Un jour Bajame descendit sur Terre et rencontra les humains créés à son image.
Il leur apporta alors la connaissance et leur expliqua l'origine de leur monde. Il enseigna de multiples savoirs et secrets à certains humains qui devinrent par la suite des shamans et guidèrent leur peuple.
Certains shamans devinrent capables d'atteindre le Temps du Rêve où ils purent recueillir de nouvelles connaissances, prédictions et signes mystiques des Ancêtres.
C'est ainsi que les humains suivirent la voie du Serpent Arc-en-Ciel, respectant leur environnement qui était la création même du dieu.
Ils vécurent en harmonie avec la faune et flore qui les entouraient, considérant comme sacré les lieux où ils vivaient."


Les scènes que présentait l'indigène continuait à prendre vie sous les yeux des aventuriers tandis que la voix du shaman émanait de leur dos, continuant à maîtriser la fumée épaisse qu'ils respiraient.
Bientôt, un groupe d'homme apparut au milieu des vapeurs vertes et se dirigea vers une forêt d'où s'élevaient des oiseaux.


Mokare: "... Et dans cette période si reculée, notre tribu mit le pied dans cette forêt où nous vivons toujours.
Comme tout homme, ils respectaient la nature et les créations du Serpent Arc-en-Ciel.
Chaque lieu de notre Terre est marquée de l'empreinte d'un Ancêtre qui a contribué à la modeler.
La forêt où nous vivons, où vous vivez est le fruit de Muma l'Ancêtre Oiseau.
Ayant atteint ce lieu désert dans le monde des rêves, il ressentit le besoin de s'abriter des pluies et de se reposer.
L'esprit fit donc s'élever de la terre une multitude d'arbres où il put s'installer et où il resta à jamais.
Ce n'est que bien plus tard que notre tribu est arrivée en ces lieux.
Alors que chaque homme s'identifie à l'Ancêtre qui lui prête sa terre, la tribu KalaKala devint une tribu d'Homme-Oiseaux, et c'est ce que nos peintures représentent.
Nous utilisons le bleu, le vert et le jaune qui sont les couleurs des perruches peuplant cette forêt.
Nous sommes devenus les protecteurs de ce lieu et des espèces qui y vivent et nous le sommes toujours aujourd'hui et nous le serons toujours.
Car la terre sur laquelle chaque homme repose est la création du Serpent Arc-en-Ciel qui repose toujours dans les eaux, n'en sortant qu'en de rares occasions lorsque la pluie qui l'a fait naître l'appelle.
Il surgit alors des mers d'un gigantesque saut, atteignant la voûte céleste et retombant dans les profondeurs marines.
Son corps apparaît aux hommes sous la forme d'un arc-en-ciel, trace du passage du dieu Serpent."


La voix de Mokare s'éteignit pendant que les chants continuaient, faiblissant peu à peu.
L'ambiance restait entêtante, mystique, surnaturelle.
C'était une légende magnifique et alors qu'ils continuaient à l'imaginer vivre sous ses yeux, Kameo sentait sa tête tourner, ses paupières se baisser lentement.
Autour de lui, il sentit le corps de Yoko s'allonger doucement au sol.
Ses forces le quittaient peu à peu et le sommeil prenait possession de son être.
Il en allait apparemment de même pour ses compagnons qu'il distinguait difficilement au travers de la fumée.
Bientôt, vaincu par la fatigue, il se coucha tranquillement au sol et s'endormit, ayant juste le temps de sentir que les hommes KalaKala se saisissaient doucement de ses épaules.
Il comprit que les indigènes le transportait, ouvrit difficilement les yeux et les vit le déposer lui et ses amis dans des hamacs à l'intérieur d'une grande cabane avant de les quitter.
Jamais Kameo ne s'était senti aussi bien. Il ferma les yeux et s'endormit définitivement plongeant au milieu des rêves les plus merveilleux qu'il n'avait jamais connu.
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Message par Raleygh 009 Dim 30 Mar - 23:12


Sous le soleil de l'île Mungo 512826trouv2222


Essoufflé. à bout de souffle. Voila, comment Yomi et Ajax avaient réussi à échapper à une mort certaine.  La taupe géante, une fois le cri de l'homme chauve-souris lancé, s'était littéralement enragée. Faisant de grands gestes saccadés, le monstre s'était mis à remuer dans tous les sens et avait finit par s'écrouler sur le ponton sur lequel les rails étaient posées. Le Mastodonte avait tous détruit, et le chariot contenant le Marine et le livreur avait suivit la bête dans le gouffre ténébreux que traversait ce pont désormais détruit. Par chance, ils étaient tombés sur le corps de l'animal qui amortit leur chute. Celui-ci, complètement sonné, ne bougeait plus.

Ajax: Rien de cassé ?
Yomi: Non ça va.
Ajax: Je ne vois toujours rien, quel est cet endroit?
Yomi: Je ne sais pas, mais il semble y avoir un passage par là.

Le noir le plus complet. Ajax ne voyait rien. L'unique point de lumière se trouvait à une dizaine de mètre au dessus de leur tête, là ou s'engouffrait les rails qu'ils auraient du emprunter. Il suivit Yomi, qui grâce à son fruit pouvait avancer sans crainte vers la paroi du gouffre.

*CLIC*


Soudainement la lumière inonda le passage dont parlait Yomi. Ce dernier près du mur semblait avoir trouvé le lumino dial des environs. Ces galeries souterraines en étaient décidément remplies.  Mais cette fois-ci, le lumino dial n'expliquait pas à lui seul, cette abondante clarté qui régnait désormais . De l'or, des montagnes de poudre d'or qui sommeillaient dans cette petite salle, sur lesquelles la lumière du lumino reflétait amplement.  Nos deux compagnons n'en revenait pas.  

Yomi hébété: Incroyable.

Ajax, bouche ouverte: On est dans une mine d'or, c'est vrai. 
 
Yomi, bouche ouvert: oui c'est vrai ça.

Leur étonnement ne pouvait être plus grand? Et pourtant, en entrant complètement dans la pièce, ils la virent. Magnifique, incroyable, non ces mots seraient des insultes, tant l'incroyable beauté resplendissait devant leur yeux ébahis. De l'autre coté de la salle, entre les amas des berrys, elle trônait fièrement sur la paroi. Une peinture. Etait-ce une peinture ? Peu importe, ce que c'était, la beauté saisissante de l'oeuvre rupestre attirait de façon mystique les deux jeunes hommes, qui restèrent muait de contemplation devant cet oeuvre qui transcendait les sentiments humains.  
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Un homme étrange, cet  Alfred Radcliffe-Brown. Le genre d'individu passionnant, passionné, qu'on n'aurait bien voulu écouter des heures entières, tant sa voix rocailleuse et son phrasé  emmenaient votre esprit si loin des turpitudes du quotidien. Bien sur, Ils étaient encore prisonnier. Hiro et Maya, un homme, une femme un marine et une livreuse, pieds et poing liés dans une sorte de petite geôle  incrustée dans la paroi de la mine, mais leur sort n'était pas si peu enviable. "Le nu" les avait amené ici, était allé s'habiller et était revenu discuter avec ces captifs. Nonobstant leurs premières impressions, il ne semblait pas violent, pas même méchant.  Un archéologue, oublié du monde, vivant seul la passion qui anime son cœur,  qui depuis deux ans déjà, vivait enterré dans les entrailles de la terre à faire ses recherche sur les tribus  aborigènes Mungones.  Bien sûr, il l'avait aménagée à sa façon. Bien sûr, il vous dira que c'était sans aucun doute les deux plus belles années de sa vie. Mais peut-on appeler ça une vie? C'était exactement la question qui taraudait l'esprit de Maya depuis deux heures, que l'homme parlait. Hiro, quant à lui, n'en perdait pas une miette. Le marine en tant que passionné d'art et d'histoire écoutait captif le récit de la vie d'un fou,  leur hôte, cet être si particulier.  Ce dernier était un ancien éminent professeur de l'université de Swan et avait voué sa vie à l'étude archéologique, historique et anthropologique des peuplades autochtones de l'île.  
L'homme blanchâtre, bavard comme un homme qui n'en a plus croisé depuis longtemps, parlait depuis deux heures déjà,  et leur avait expliqué comment tout petit cette passion lui était venue. Comment, un jour, alors qu'il était enfant, il s'était perdu dans le désert et avait été sauvé par un aborigène. Comment il ne l'avait jamais oublié, cet aborigène à qui il devait la vie. Comment il n'avait oublié, non plus, le regard de cet homme si différent de lui, qu'il renvoyait souvent dans ses songes, comme un messager d'une mission divine, une ombre myrteuse le hantant jusqu'à la fin de ses jours peut-être; lui rappelant sans cesse le devoir si difficile qui était le sien. Un "je te vois, je t'ai sauvé, ne m'oublie pas, moi, Yagan".  Un murmure dans la nuit. Un cri contre l'oubli.

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Ce visage si sévère et si triste à la fois. Ce regard désespéré, fixant la ville de Swan dans laquelle il avait ramené l'enfant perdu, comme s'il s'agissait d'une horreur sans nom, d'un danger infini. Pourtant, ce regard, le professeur ne l'avait compris que bien plus tard, peut-être trop tard. Et toute sa vie,  avait été tourner vers  ces individus, habitants initiaux de l'île. Il y a deux ans, alors qu'il expliquait à ses élèves la prépondérance des mythes dans la culture aborigènes, et la destruction de sites important pour leur culture,  il avait compris l'origine de la tristesse et l'ire du désespoir qu'il y avait perçu dans le regard de son sauveur. Il y a deux ans, il avait saisi que s'intéresser et étudier ces êtres d'exception n'était pas suffisant et qu'il était grand temps de quitter les bancs froids et secs de la faculté pour arpenter les terres mystérieuses qu'il étudiait depuis si longtemps. Bien sûr  il aurait pu réciter, le nom des tribus et leurs légendes par cœur, elles berçaient ses rêves depuis sa plus tendre jeunesse, mais jamais il n'avait pris conscience qu'il aurait pu quitter le monde "civilisé" pour rejoindre ces hommes qui peuplaient ces pensées depuis si longtemps. Il raconta aussi comment il y a deux ans,  il comprit enfin que les légendes n'étaient pas seulement des mythes racontés par les autochtones, mais qu'elles avaient un caractère prophétique. Une énigme prémonitoire. Un défi lancé à l'histoire.

Il y a deux ans, il comprit, que comprendre cette mystérieuse légende serait peut-être la clé pour ne plus jamais voir ce regard chez un aborigène. Le temps n'était plus à la réflexion, il fallait agir. Voila, pourquoi, il avait abandonner sa femme, voila pourquoi il avait quitté sa faculté et son boulot prestigieux.  Voila, pourquoi depuis deux ans, il se trouvait dans cette ancienne mine d'or,  où tant d'aborigènes avaient travaillé et péri pour le compte des colonisateurs, ces prisonniers venus d'ailleurs envoyés par le Gouvernement Centrale. Voila pourquoi depuis deux ans, il  s'était établi dans le plus grand centre archéologique de l'île, oublié depuis sa découverte. Le gouverneur militaire de l'île, découvrant les vestiges de ces civilisations dans la mine décida de la fermer. Il n'avait d'ailleurs jamais consenti à débloquer les fonds pour que les archéologues puissent l'étudier. Soit disant que la mine était trop dangereuse. En vrai, il avait peur qu'elle soit hantée ou maudite. Il était temps d'y remédier, parce qu'il est des jours où l'argent ne compte plus; Où seule la motivation de quelques hommes suffit.  Et aujourd'hui, il était là assis, sur un bureau installé devant la geôle, ses petites lunettes rondes dans sa main droite s'arrêtant de parler alors que les prisonniers digéraient les paroles du vieux fou. Et Quelques pesantes minutes passèrent avant que Maya vint briser cet inquiétant silence.
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Quelle  étrange merveille, cette peinture. Dans les méandres de ces galeries, nos deux explorateurs n'en revenaient pas. Ils étaient toujours là, bouche bée, devant la peinture ancienne qui  trônait fièrement sur la paroi du souterrain. Elle exerçait une sorte de fascination sur nos deux compères qui ne pouvaient détacher le regard  de ces traits si fins qu'ils disparaissaient quand on se concentrait dessus; de ces lignes et courbes langoureuses qui emmenaient notre esprit voyager au-delà de toute raison; de ces personnages et animaux qui se livraient visiblement corps et âme à d'étranges rituels exotiques et si incompréhensibles que n'importe quelles certitudes semblaient vaciller dans le doute le plus absolu.  

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Yomi: WTF, Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Shocked

Ajax: Aucune idée, mais ça a l'air très ancien. On dirait que cela raconte une sorte d'histoire. Qui sait?

Yomi: On dirait des scènes de pêche ou de chasse.

Le marine se rapprocha et posa sa main sur l'étrange représentation. Les nervures qui parcouraient l'oeuvre étaient réelles, et non peintes. les artistes avaient dû creuser la roche pour les faire. Un vrai travail de fou qui ne rendait l'oeuvre que plus attrayante.
Poser la main sur une oeuvre si mystique, quel pauvre inconscient s'aventurerait à une telle dépravation ? Sans qu'ils ne comprirent ce qui se passait, une trappe s'ouvrit sous les pieds des deux hommes. Un piège sans doute vieux de centaines d'années qui officiait encore à merveille. Encore une chute et cette fois-ci, plus de taupe géante pour venir amortir l'impact. Cependant, une chute de moindre mesures. Nos héros n'eurent aucun difficulté à atterrir sur leur pied.

Yomi: Sur quoi marche-t-on, là ?
Ajax: AAAAAAAAAAAHHHH. On marche sur des squelettes. peur

Ajax avait vu juste Le sol était littéralement tapissé d'os et de crânes alignés de façon inquiétante.

Spoiler:

Yomi: D'anciens pilleurs sans doute. Quoique la disposition des squelettes montrent clairement que quelqu'un les a mis ici. Ils n'ont pas pu tombé par hasard comme ça.

Ajax pointant le mur le plus proche: Regarde ça.


"Ici reposent les profanateurs, c*ndamnés pour leur avidité." Yagan

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Maya: Mais cela n'explique pas pourquoi vous nous emprisonnez ?

Alfred: Oh oui, je me suis fait emporté  par mon discours.
Croyez-moi, j'aimerais faire autrement, mais Arthur Philipp le capitaine de la base de la marine, qui gouverne l'île au nom du Gouvernement Mondial, se méfie de mes recherches. Il me prend pour un fou et pense que je veux mener une révolution pour les chasser, eux les  colonisateurs, et rendre leur terres aux aborigènes. Monsieur étant de la marine, je me méfie et me protège de toute entrave. Dès demain, je vous conduirais,  à la sortie de la mine, mais en attendant, je ne vous laisserais pas déambuler seul  dans ces précieux vestiges.

Hiro: Et donc, si je comprend bien, il existe une légende énigmatique qui résoudrait les problèmes des aborigènes et c'est pour cela que vous êtes ici ?

Alfred : C'est, on ne peut plus juste.

Hiro: Et les autorités de Mungo ont peur de voir les aborigènes entrer en révolution pour les chasser du pays et récupérer leurs terres et que vous soyez le déclencheur et/ou leader de leur révolte.

Alfred: Encore exact.

Maya: Et pourquoi les aborigènes se révolteraient-ils et chasserait-ils  les colonisateurs et le gouvernement militaire qui représente quand même le Gouvernement Mondiale?

Étrangement, Alfred  ne répondit rien. Il avait pris une profonde respiration, mais n'avait rien dit. Le vieil homme avait remis ses cheveux argentés en arrière, et fixait intensivement Hiro. Ce dernier, visiblement très gêné, regardait le sol de manière évasif. Après une minute de blanc, qui sembla interminable pour Maya, Hiro releva la tête et brisa le silence glacial qui s'était installé soudainement.

Hiro: Arthur Philipp, le gouverneur militaire de l'île, c'est quelqu'un d'assez connu au GM. Il bénéficie d'un statut particulier.

Maya: Comment ça ?

Hiro: Vois-tu, il y a quelques dizaines années encore, le Gouvernement Mondial ne possédait aucune réelle prison sur East Blue. Tous les petits pirates et les brigands, que la marine capturait, étaient envoyés, ici, sur cette île délaissé du monde civilisé. Ils ne valaient pas la peine de les envoyer dans une vraie prison sur Grande Line, mais étant pirates, ils ne pouvaient être laisser libre. Des sortes de petits bandits de bas étages.  Arhur Philipp Sénior proposa alors au Gouvernement Mondial de construire sur cette île de grandes villes prisons afin d'y masser ces prisonniers. Il promit également au GM, qu'il trouverait les fonds nécessaires au projet. En échange, Il demanda de devenir le gouverneur militaire de l'île et d'être nommé à la tête du commandement de la base de la marine qui s'installeraient sur l'île. Bien sur, aujourd'hui des nouvelles prisons ont pris place sur East Blue et on n’envoit plus nos captifs sur Mungo,  les villes prisons sont devenus de simple ville de peuplement, mais Arthur Philipp Junior, le petit-fils d'Arthur Philipp Sénior, bénéficie encore des mêmes avantages que son père. Il peut diriger le pays comme bon lui semble, comme n'importe quel roi faisant partie du Gouvernement Mondiale.

Maya: Et le Gouvernement a accepté ça.

Hiro: C'était tout bénéfique pour eux. Non seulement, il ne devait pas débourser un berry pour emprisonner leurs pirates, mais en plus un nouveau territoire allait rentrer indirectement dans leur giron.  

Maya: Mouais en gros, ils ont capturé ces terres.

Hiro: Oui. Cela a d'ailleurs créé une polémique au sein même des institutions Gouvernement Mondial. Et c'est pour cela, que depuis, de nouvelles prisons ont été faites sur East Blue.

Alfred coupant Hiro sur un ton de reproche: Mais,  ces messieurs du GM  laissèrent ses privilèges au gouverneur de l'île et ne la rendirent pas aux indigènes. Arthur Philipp Sénior fit reculer bon nombres de tribu d'aborigène et en captura des dizaines afin de les faire travailler dans la mine. Et cet or servait ensuite à construire de plus en plus de villes qui empiétaient de plus en plus sur les territoires des tribus.  Cependant  .  .  .

Hiro: Cependant ???

Maya: Cependant ???

Alfred Cependant, il y a plus ou moins 50 ans, l'exploitation de la mine fut stoppée.

Hiro: Quand les vestiges archéologiques ont été découvert, si j'ai bien suivi ?

Alfred : Oui mais pas seulement. Voyez-vous, plusieurs enlèvements eurent lieux dans ses galeries souterraines. Fréquemment, des hommes d'Arthur Philipp Sénior disparaissaient mystérieusement. Les aborigènes, qui travaillait dans la mine, parlèrent de vengeance des esprits, envers ses colonisateurs qui perturbaient leurs terres.  Et les hommes du gouverneur finirent par le croire. Une fois qu'on découvrit les vestiges archéologiques, plus personne ne doutaient. Ils avaient bafoué cet ancien site,  et ils récoltaient les fruits de la colère des esprits. Cela ne pouvait être que ça. Et plus aucun colonisateurs n'osa mettre le pied ici. Le chantier s'arrêta " à cause des risques d'éboulement d'après la version officielle", mais personne n'est dupe.

Maya: Et quelle est cette légende mystérieuse que vous cherchez ?

Alfred: Je suis content que vous me posez la question. Smile
Maya :Oh zut, il va repartir dans son interminable blabla peur

Alfred: Voyez-vous ma petite dame,  Mungo est une île qui compte plus de 450 tribus différentes d'aborigènes n'ayant souvent aucun rapport et que peu de similitudes les unes avec les autres.  Chacune ayant, ces mythes, ces traditions, ces coutumes. On compte donc plus de 4000 légendes  sur l'île. Cependant, il existe une légende que l'on retrouve dans toutes les tribus. Un mythe qui revient sans cesse chez l'ensemble des peuplades indigènes Mungones. Celle du Serpent Arc-en-ciel et du Temps du rêve. Bien sûr, cette divinité porte bien des noms différents parmi les diverses  tribus: Serpent-Arc-en-Ciel, Kanmare , Tulloun, Andrenjinyi, Takkan, . . .
Chacune à son nom pour cette divinité, mais il s'agit bien du même dieu qui revient sans cesse sur toute l'île, cette légende est donc le pilier mythologique central et unificateur des cultures aborigènes. Une base, un commencement. Et tous les autres contes et légendes découlent de ce dernier.C'est ce que j'ai compris, il y a deux ans, alors que je donnais cours à mes élèves.

Hiro et Maya: le Serpent Arc-en-ciel ?

Alfred: Oui regardez ceci.

L'homme aux cheveux blanc  ouvrit un tiroir du bureau devant lequel il était assis et y sortit quelques photos.

Alfred:  Voici, des photos de peintures murales de ce serpent Arc-en-ciel, dont certaines de ces peintures rupestres se trouvent ici même, un peu plus loin dans les galeries.

La représentation la plus ancienne:


mais l'art arborigène s'est pas mal développé depuis, voyez plutôt,celles-ci:

Alfred:  Comme vous le savez peut-être Mungo est divisé en 5 parties qui sont géographiquement et climatologiquement fort différentes.  

Maya: Oui mon capitaine d'expédition nous en a parlé.

Alfred: Et bien, les aborigènes expliquent cela dans leurs légendes.  D'après celles-ci, le Serpent Arc-en-Ciel, le Kanmare, le Tulloun, . . . Bref le serpent rêveur,  aurait créé ce qu'ils appellent des ancêtres qui sont responsable du paysage et de la géographie. Ceux-ci aurait pris place et aurait façonné chacun leur terre. Ici, nous nous trouvons encore dans le désert qui est dans le territoire modelé par Dumga l'ancêtre Kangourou, mais si vous continuez plus au nord-est, vous arriverez très vite sur les terres façonnées par Muma l'ancêtre Oiseau. . .


Sous le soleil de l'île Mungo 378436lol21


Alfred:  Je crois qu'il serait plus simple de vous montrer la carte, que je montrais à mes élèves.


Sous le soleil de l'île Mungo 923086bingo11


Voyez-vous l'îles de Mungo est divisée entre ces 5 ancêtres et chaque région possèdent ses propres mythes autour de ces animateurs créateurs de leur région à qui ils vouent un culte sans précédant. Ces 5 animaux sacrés, ainsi que le serpent créateur sont ce que j'appellerais "la base de la mythologie mungonne", ou plutot "les bases des mythologies mungonnes" car elles prédominent. Bien sûr, celles-ci ne s'arrêtent pas là, et on compte un nombre incalculable d'êtres, de végétaux, de créatures et d'animaux mystiques vénérées sur l'île, mais ces ancêtres revêtent un caractère sacré unique. A tel point, que certaines tribus n'hésitent pas à se déguiser et à tenter de ressembler à leur idole.

Maya: Je ne vois toujours pas en quoi cette découverte d'un lien unificateur entre les mythologies mungonnes peut justifier qu'on quitte femme et enfant ? Et en quoi cela peut-il améliorer le sorts des différentes tribus ? Neutral

Alfred: Laissez moi le temps de finir >__>
Maya: Désolé, je suis trop impatiente. pompes

Maya pensant: pourvu qu'il abrège.

Alfred: Je disais donc que les tribus mungonnes ont beaucoup de croyances et que celles-ci tiennent une place primordiale dans leur vie. Il y a d'ailleurs dans chaque région un sage, une sorte de Shaman, garant de la tribu au niveau religieux. C'est le premier homme du village, il a été choisi par "la divinité même de la tribu" d'après les dires des indigènes. Celui-ci reçoit également de cette divinité un sceptre qui, toujours d'après les dires des indigènes, possède un grand pouvoir.  

Maya: Je ne comprend rien de tout ça T__T

Hiro: 5 régions créés par 5 ancêtres qui choisissent chacun le sage de leur région à qui ils donnent le sceptre qui leur permettra de cérémonier; cérémonie qui occupent une place importante dans la vie de la tribu. Les sages sont une sorte de responsable religieux.

Alfred: Encore exact, monsieur le caporal.

Hiro: Et ce sceptre possède vraiment des pouvoirs ?

Alfred: Je ne sais pas, cependant certains baroudeurs de notre civilisation assurent avoir déjà pu observer de près les étranges pouvoir d'un de ces sceptre.  
En tout cas magique ou pas, la région de Dumga, l'ancêtre Kangourou, sur laquelle nous nous trouvons a été dévasté à l'arrivée d'Arthur Philipp Sénior et la tribu qui abritait le sage de la région à été décimé. Ce sont principalement eux qui ont été utilisé comme esclave pour construire les villes civilisées, et pour exploiter cette mine. Le sage de la région fut également capturé et mourut dans ces conditions. Personne sait ou le sceptre est resté. . .

Alfred marquant une pause: Certaines tribus de Dumga existent encore mais sans le sceptre et sans sage, elles ne savent pas adorer leur dieu comme il le faudrait. Elles ont donc arrêter de l'adorer. Ce serait une offense à leur ancêtre, de l'adorer sans le précieux don que celui-ci leur a fait. Elles ne s'estiment pas à la hauteur de leur ancêtre parce qu'elles l'ont déshonoré en perdant cela. Et pour bien montrer que les dieux doivent les oublier tellement ils sont indigne d'eux, elles se sont rebaptisés les tribus de l'oubli.

Immédiatement, Hiro releva la tête, il avait bien entendu reconnu le nom et se rappela des deux étranges indigènes qu'il avait rencontré plutôt dans la journée. Ceux-là même qui cherchaient Bungaree.

Alfred continuant son discours: Et voyez-vous, la perte du sceptre divin fut encore plus catastrophique. Aujourd'hui, je vous ai déjà dit que les tribus mungones n'était pas unies, que parfois[size=13] elles ne connaissaient rien des autres tribus des autres régions. Mais à l'époque de l'arrivée d'Arthur Philipp Sénior, c'était tout l'inverse. Les 5 sages se rencontraient même souvent pour offrir au Dieu Serpent une offrande, ce qu'il ne peuvent plus faire maintenant qu'ils ne sont que 4 et qu'un des sceptre à été perdu. Et c'est ainsi que petit à petit, les tribus des différentes régions se sont éloignées les unes des autres, rendant encore plus facile l'avancée des troupes du gouverneur et du monde civilisé. J'en viens maintenant à cette légende  prophétique.
Il y a 750 ans, bien avant que les colonisateurs débarquent sur l'île, le sage de la tribu de Raava de l'époque prédit "qu'un jour un homme venu d'ailleurs rétablira ce en quoi il ne croyait pas et unifiera les peuples".

Hiro l'interrompant: Vous êtes donc venu ici, dans ce haut lieu spirituel de l'île en pensant y retrouver le sceptre perdu afin de permettre aux tribus de Dumga de retrouver leur place devant leur dieu. Vous voulez rétablir les croyances des tribus de Dumga et permet aux tribus indigènes de s'unir à nouveau.

Alfred étonné, répondit simplement: J'aurais été honoré d'avoir eu un élève comme vous, caporal. Je pense, non je suis sûr que c'est effectivement ici que le sceptre se trouve. Et j'ai bien l'intention de le trouver, et de rendre leur fierté et leurs croyances aux tribus de Dumga. Aujourd'hui, l’expansion sauvage des colonisateurs c'est un peu calmé, mais la région est spirituellement dévasté. Je voulais reconstruire la tribu de celui qui m'avait sauvé lorsque je n'était qu'un enfant. Bientôt, les tribus de Dumga seront à nouveau appelées les tribus de Dumga et non de l'oubli.

Hiro: Je comprends, vous essayez de racheter les fautes de notre race, en quelques sortes.
Maya véritablement émue: Vous êtes trop gentils, pappyyyyyyy deuil

Alfred: Je pense que je peux vous faire confiance.
Sans plus un mot, le vieil homme ouvrit la porte de la petite prison dans laquelle Hiro et Maya l'écoutait parler depuis maintenant un bon nombre d'heure.

Alfred: Demain, je vous aiderais à trouver la sortie de la grotte, en entendant, je vais vous mener aux chambres.

Maya: Y a des chambres ici, trop bien Shocked

Alfred: Disons plutôt, des couvertures sur le sol. haha Laughing

Hiro: Hahaha Laughing

Il était temps d'aller dormir, une longue journée de marche les attendait demain. Maya plongea dans un profond sommeil, Hiro, lui, pensa d'abord au GM et aux pouvoirs qu'il avait laissé à Arthur Philipp Sénior. Il se demanda s'il n'y avait pas moyen, qu'indigènes et civilisés cohabitent sur la même terre. Peut-être que le GM pourrait forcer Arthur Philipp Junior  de céder un peu de terrain aux habitants originaux de l'île. Mais il ne pouvait rien faire lui, simple caporal. Devant ce constat, il imita Maya et s'endormit aussitôt.
A quelques centaines de mètres de là, Ajax et Yomi, toujours bloqués avec une centaines de squelettes, s'étaient eux aussi endormis, se demandant quant à eux comment ils pourraient sortir de ce trou dans lequel visiblement beaucoup avaient péri.
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