Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
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Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
Aventure de Black Aburame & Zefira
- Interdit au moins de 16 ans é_è:
La mer était calme ce jour là, une petite brise soufflait en poupe, pendant que quelques Fous de Bassan tournoyaient au dessus de la mer en cherchant leurs pitances. Cela faisait 2 jours déjà que L'Autumn Amethyst était en mer avec à son bord une jeune femme...aveugle. Elle se nommait Tatiana Ekaterina Faith et exerçait la profession d'Orfèvre et bijoutière-joaillière pour la couronne d'Aquilian.
Et c'est justement pour exercer sa profession, qu'elle avait pris la mer 2 jours plus tôt en direction d'une île célèbre de South Blue: Esméralda.
Esméralda était connue sur South Blue comme étant la capitale du Jeux, de l'argent facile, et de la débauche. L'île de tous les vices en somme.
Tatiana avait été contactée 2 jours plus tôt par un certain Gio Bonano. Ce dernier désirait de la bijoutière qu'elle certifie de la qualité d'une importante cargaison d'or dont il ferait acquisition sous peu.
Gio Bonano, Tatiana le savait, était le Chef de la famille Bonano, le clan mafieux propriétaire de tous les commerces sur Esméralda. Qu'il ait pris le soin de la contacter lui même, signifiait que cette cargaison d'or devait représenter la somme de plusieurs mois de travail ou de crime ... Tatiana s'en fichait. Elle traitait ses clients, riches ou pauvres, citoyens modèles ou criminels, de la même manière.
L'or ne souffre d'aucune philosophie.
Ce ciel bleu me faisait rêver. J'aurais aimé être un nuage solitaire, libéré des soucis de ce bas monde, voyageant librement dans l'infini ciel bleu...
Plush...
Une fiente de Fou de Bassan me ramena à la réalité. Le maudit piaf n'avait trouvé de meilleur endroit pour faire sa besogne qu'au dessus de mon épaule. Je me relevai doucement et entrepris de nettoyer l'excrément.
Je décidai, ensuite, qu'il était temps que je me fasse un topo de ma mission. Je sorti les cartes.
- Spoiler:
Mon petit navire faisait route vers celle île, ... Esméralda et sa capitale Sesso.
Il y a 50 ans, Esméralda était une île désolée au climat désertique. Le désir des hommes de surpasser la nature l'avait rendu habitable. On y construisit des canaux d'alimentation en eaux potable pour dé-servir toute l’île, des infrastructures routières pour attirer les investisseurs. Une bulle immobilière se créa et le prix du mètre-carré explosa. Pour rentabiliser leurs investissements les propriétaires fonciers construisirent des casinos, des hôtels, faisant de l'île une destination touristique de choix, un havre de tranquillité où l'on venait se divertir le temps d'un weekend.
Cinquante ans plus tard, la réalité en était toute autre. L'île était devenu le bastion de l'un des clans mafieux les plus puissants de South Blue : La famille Bonano
Je ne me rendais pas sur Esméralda pour me ruiner aux casinos, ni pour me livrer aux plaisir de la chaire. J'avais ouï-dire que les travailleuses du sexe y vivaient dans les pires conditions sanitaires. Les Bonano faisaient venir les filles des îles agricoles éloignées, leur promettant richesse et travail; Une fois arrivée sur Esméralda, elles étaient forcées à se prostituer pour le compte des Bonano, sans aucune échappatoire.
Il n'en fallu pas plus pour que je m'y rende, poussé par mon besoin quasi-pathologique d'exercer mon métier, gratuitement, pour le meilleur bien, car voyez vous je suis un Moine Médecin itinérant. Je me nomme Arkhadi Raphael Priest.
Je me notifiai d'agir avec la plus grande prudence. Ces mafieux ne verrait surement pas d'un bon œil un médecin fouineur tel que moi.
Je sorti une autre carte, celle de la capitale de l'île: Sesso, Mon point de chute.
- Spoiler:
Ma mission se déroulerait à Camorra.
J'amarrerai mon navire au port de Pompelmo, puis traverserai le quartier de Cazzo avant d'atteindre Camorra.
Cette mise au point faite, je commençai à ressentir la faim. Deux jours plus tôt, dans la précipitation, j'oubliai de prendre des vivres avec moi et maintenant j'en payais le prix.
Un chant au dessus de ma tête ... le fou de Bassan ... une promesse de nourriture facile, je le réalisai ...
Je sorti un shuriken de son étui, escaladai le petit mat avec expertise et lançai le shuriken droit sur le piaf.
Du sang ... Un dernier cri ... Une chute ...
Je sautai, rattrapai la créature à plume et atterri sur la proue de mon navire avec la légèreté d'une plume.
Mon estomac gargouilla de victoire...
Ah j'oubliais, je suis aussi un Ninja...
To Be Continued
Dernière édition par Black Aburame le Jeu 17 Avr - 3:56, édité 5 fois
Black Aburame- Homonculus
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
_____ Fraichement amarré au port de Pratéria de la capitale Sesso, le Spirit Wolf fit déjà l'objet d'une attention particulière. En effet, un navire avec une proue à tête de loup et arborant un drapeau pirate ne pouvait laisser penser qu'il transportait à son bord 3 jeune femmes. Les hommes, d'abord méfiants en voyant des pirates débarquer, laissèrent rapidement échapper un rictus en voyant deux des trois jeunes femmes poser pieds à terre.
_____ Avant d'arriver au port, les membres de l'équipage Crystal Moon avaient décidé de s'organiser... pour une fois. Car d'habitude, à peine arrivé sur une île, c'était chacun pour soi, les membres allaient chacun de leurs côtés. Ce qui les mettait toujours dans des situations embarrassantes. La jeune cuisinière a donc réussi à convaincre son Capitaine de faire des groupes : Kimi suivra Takara dans sa quête d'arme ninja, et Tsukiko restera avec Zefira au port.
_____ La jeune blonde s'en alla donc avec Takara, sous les regards pervers des hommes du port, après de nouvelles mises en garde pour son capitaine. Cette dernière était sur le pont du bateau, et regardait ses amis s'en aller, se gardant bien de cacher sa mine déçue.
_____ Takara, spécialiste en assassinat en tout genre et professionnelle en maniement d'armes ninja, avait décidé de rejoindre l'équipage par simple challenge. Tsuki' avait réussi à lever le voile sur la réalité que la jeune brune refusait de voir. De nature calme, discrète, parfois dure dans ses paroles, c'est l'opposé de Kimi. Cette dernière, une jeune femme pleine de vie, intelligente et très bonne cuisinière, affiche en général un petit air naïf. Mais le fruit du démon de la vitesse qu'elle a mangé juste avant de prendre le large avec Tsuki' lui confèrent des pouvoirs bien utiles qu'elle n'a pas encore su exploiter. C'est, entre autre, dans le but de rendre Kimi plus forte que Takara a décidé de rester avec elle durant tout le séjour sur l'île. Tout les opposait, aussi bien physiquement que mentalement et c'est ce qui rendait ce duo assez... atypique.
_____ Au fil des pas, les regards commençaient à peser lourd pour Kimi. Elle se sentait mal à l'aise et toute sa bonne humeur s'était envolée. Les deux femmes venaient de s'enfoncer dans les bas quartiers de Calabre et sans qu'elle ne le remarquent, de plus en plus d'hommes les entouraient. Ils étaient toujours accompagnés de deux prostituées minimum, si ce n'est trois, à l'égard desquelles ils n'éprouvaient aucun respect. Violents pour la plupart, ces femmes étaient souvent mal traitées. Certains de ces hommes se permettaient même de siffler nos deux femmes-pirates et de dire ou de faire certains gestes décrivant leur envie.
Takara : Ne les regarde pas dans les yeux.
Kimi : Hein?
Takara : Tu te sentiras encore plus mal. Quoiqu'il arrive ils te dévisageront, alors ignore les. Esméralda, l'"île du vice"... J'en avais souvent entendu parler, surtout de sa capitale, et j'avais hâte de venir y faire un tour, c'est plutôt sympa.
_____ C'était évident que cette dernière phrase était ironique mais même en connaissant l'humour de son amie, Kimi ne pouvait agir comme elle et ignorer les conditions dans lesquelles ces femmes travaillaient. Elles faisaient peine à voir et, régulièrement, on pouvait en entendre certaines crier. Pour le plaisir des hommes ou de douleur, cela dépendait, mais ces cris dérangeait fortement la jeune femme. Elle détestait vraiment cet endroit.
Kimi : Ces gars sont tous des porcs, ils n'arrêtent vraiment pas de me regarder, ça m'fout les frissons.
Takara : T'aurais du t'habiller un peu plus alors.
____ Un peu vexée, Kimi ne répondit pas. Il est vrai que son petit top rouge qui s'arrêtait à son nombril et son mini-short blanc faisait presque dénudé comparé à Takara qui portait un baggy et un T-shirt blancs avec une veste noire par dessus. D'ailleurs, sa ceinture noire à laquelle elle avait accroché son Kusarigama et une petite sacoche remplie d'arme ninja lui attirait de nombreux regards méfiants.
____ Kimi regarda ses vêtements. << C'est pas avec mes bracelets comme seuls accessoires que j'vais pouvoir me défendre ici... >>. Et Taka' l'avait bien compris. C'est d'ailleurs pour ça qu'elles entrèrent dans une armurerie, histoire de lui trouver une arme.
Kimi : Mais je n'sais pas manier d'épée ou d'autre armes ninja moi.
Taka' : En fait, j'pensais plutôt à un arc.
Kimi : Un arc?
Taka' : T'as déjà chassé avec un arc, non? T'as une très bonne vue et tu dois pas mal te débrouiller. Avec un peu d'entraînement, tu deviendras vite une pro'.
_____ Des compliments ou des encouragements venant de Taka' elle n'en avait jamais eu, c'était la première fois. De quoi la motiver.
Armurier : Désolé mes chéries, je n'vends pas d'arc ici. On a pas souvent des Robins des Bois comme clients. Si vous voulez vous défendre j'vous conseille plutôt un petit Revolver Hammerless, pratique à cacher sous les vêtements. En général c'est celui là qu'on me demande, vous aurez le temps de vous enfuir assez loin jusqu'à c'que l'homme se relève... Vous êtes des nouvelles non? Vous travaillez dans quel quartier?
Kimi : Eh, mais nous ne sommes pas des-
Taka' : A Camorra. Nous venons d'y être transférée et nous devons faire quelques achats pour celui qui nous a acheté.
Armurier : Oh je vois, c'est donc pour cela que vous transportez toutes ces armes sur vous! Tout s'éclaire maintenant.
Taka' : Vous auriez pas une arme dorée fabriquée par un certain Kin?
Armurier : Hum non, jamais entendu parler. Et j'peux vous dire que j'suis le meilleur armurier de cette île! Si une arme en or se trouvait ici, c'est moi qui l'aurait. Ca ne sers à rien de chercher plus loin.
_____ Toujours rien sur cette île non plus. Takara devra donc continuer ses recherches sur les armes en or lors d'une autre escale. Alors qu'elle allait sortir de la boutique après avoir remercié le vendeur, Kimi n'était plus à côté d'elle. La jeune blonde s'émerveillait devant deux revolvers .
Kimi : J'veux celles là!
Armurier : N'y touchez pas! De simples femmes telles que vous ne saurez manier ces merveilles. Elles ne sont pas faites pour vous, contentez vous de faire votre boulot. De toutes façons elles sont trop chères pour vous.
_____ Le visage de Kimi montrait une certaine rage et alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre violemment, Taka' lui attrapa le bras et la tira en dehors de la boutique tout en s'excusant auprès du vendeur.
_____ Une fois loin de l'armurerie, dans un coin isolé des bas quartiers, la jeune brune décida de s'expliquer.
Taka' : Ne réagis plus jamais comme ça.
Kimi : Mais pourquoi tu nous as fait passer pour des prostituées?! Tu nous rabaisses devant lui! Au final j'ai même pas pu avoir les armes que j'voulais et ce gars a osé nous traiter comme des chiennes! J'allais quand même pas me laisser faire!
Taka' : Tout d'abord, arrête de crier. Nous ne nous sommes pas éloignées pour que t'attires l'attention. Et justement en parlant de ça, c'est pour éviter d'éveiller les soupçons que j'ai dit que nous étions des nouvelles. Cette île est gouvernée par la Mafia et les murs ont des oreilles, alors fais attention à tes paroles.
_____ A peine eut-elle fini de parler que de nouveaux cris de femmes se firent entendre juste à côté...
_____ Avant d'arriver au port, les membres de l'équipage Crystal Moon avaient décidé de s'organiser... pour une fois. Car d'habitude, à peine arrivé sur une île, c'était chacun pour soi, les membres allaient chacun de leurs côtés. Ce qui les mettait toujours dans des situations embarrassantes. La jeune cuisinière a donc réussi à convaincre son Capitaine de faire des groupes : Kimi suivra Takara dans sa quête d'arme ninja, et Tsukiko restera avec Zefira au port.
_____ La jeune blonde s'en alla donc avec Takara, sous les regards pervers des hommes du port, après de nouvelles mises en garde pour son capitaine. Cette dernière était sur le pont du bateau, et regardait ses amis s'en aller, se gardant bien de cacher sa mine déçue.
_____ Takara, spécialiste en assassinat en tout genre et professionnelle en maniement d'armes ninja, avait décidé de rejoindre l'équipage par simple challenge. Tsuki' avait réussi à lever le voile sur la réalité que la jeune brune refusait de voir. De nature calme, discrète, parfois dure dans ses paroles, c'est l'opposé de Kimi. Cette dernière, une jeune femme pleine de vie, intelligente et très bonne cuisinière, affiche en général un petit air naïf. Mais le fruit du démon de la vitesse qu'elle a mangé juste avant de prendre le large avec Tsuki' lui confèrent des pouvoirs bien utiles qu'elle n'a pas encore su exploiter. C'est, entre autre, dans le but de rendre Kimi plus forte que Takara a décidé de rester avec elle durant tout le séjour sur l'île. Tout les opposait, aussi bien physiquement que mentalement et c'est ce qui rendait ce duo assez... atypique.
_____ Au fil des pas, les regards commençaient à peser lourd pour Kimi. Elle se sentait mal à l'aise et toute sa bonne humeur s'était envolée. Les deux femmes venaient de s'enfoncer dans les bas quartiers de Calabre et sans qu'elle ne le remarquent, de plus en plus d'hommes les entouraient. Ils étaient toujours accompagnés de deux prostituées minimum, si ce n'est trois, à l'égard desquelles ils n'éprouvaient aucun respect. Violents pour la plupart, ces femmes étaient souvent mal traitées. Certains de ces hommes se permettaient même de siffler nos deux femmes-pirates et de dire ou de faire certains gestes décrivant leur envie.
Takara : Ne les regarde pas dans les yeux.
Kimi : Hein?
Takara : Tu te sentiras encore plus mal. Quoiqu'il arrive ils te dévisageront, alors ignore les. Esméralda, l'"île du vice"... J'en avais souvent entendu parler, surtout de sa capitale, et j'avais hâte de venir y faire un tour, c'est plutôt sympa.
_____ C'était évident que cette dernière phrase était ironique mais même en connaissant l'humour de son amie, Kimi ne pouvait agir comme elle et ignorer les conditions dans lesquelles ces femmes travaillaient. Elles faisaient peine à voir et, régulièrement, on pouvait en entendre certaines crier. Pour le plaisir des hommes ou de douleur, cela dépendait, mais ces cris dérangeait fortement la jeune femme. Elle détestait vraiment cet endroit.
Kimi : Ces gars sont tous des porcs, ils n'arrêtent vraiment pas de me regarder, ça m'fout les frissons.
Takara : T'aurais du t'habiller un peu plus alors.
____ Un peu vexée, Kimi ne répondit pas. Il est vrai que son petit top rouge qui s'arrêtait à son nombril et son mini-short blanc faisait presque dénudé comparé à Takara qui portait un baggy et un T-shirt blancs avec une veste noire par dessus. D'ailleurs, sa ceinture noire à laquelle elle avait accroché son Kusarigama et une petite sacoche remplie d'arme ninja lui attirait de nombreux regards méfiants.
____ Kimi regarda ses vêtements. << C'est pas avec mes bracelets comme seuls accessoires que j'vais pouvoir me défendre ici... >>. Et Taka' l'avait bien compris. C'est d'ailleurs pour ça qu'elles entrèrent dans une armurerie, histoire de lui trouver une arme.
Kimi : Mais je n'sais pas manier d'épée ou d'autre armes ninja moi.
Taka' : En fait, j'pensais plutôt à un arc.
Kimi : Un arc?
Taka' : T'as déjà chassé avec un arc, non? T'as une très bonne vue et tu dois pas mal te débrouiller. Avec un peu d'entraînement, tu deviendras vite une pro'.
_____ Des compliments ou des encouragements venant de Taka' elle n'en avait jamais eu, c'était la première fois. De quoi la motiver.
Armurier : Désolé mes chéries, je n'vends pas d'arc ici. On a pas souvent des Robins des Bois comme clients. Si vous voulez vous défendre j'vous conseille plutôt un petit Revolver Hammerless, pratique à cacher sous les vêtements. En général c'est celui là qu'on me demande, vous aurez le temps de vous enfuir assez loin jusqu'à c'que l'homme se relève... Vous êtes des nouvelles non? Vous travaillez dans quel quartier?
Kimi : Eh, mais nous ne sommes pas des-
Taka' : A Camorra. Nous venons d'y être transférée et nous devons faire quelques achats pour celui qui nous a acheté.
Armurier : Oh je vois, c'est donc pour cela que vous transportez toutes ces armes sur vous! Tout s'éclaire maintenant.
Taka' : Vous auriez pas une arme dorée fabriquée par un certain Kin?
Armurier : Hum non, jamais entendu parler. Et j'peux vous dire que j'suis le meilleur armurier de cette île! Si une arme en or se trouvait ici, c'est moi qui l'aurait. Ca ne sers à rien de chercher plus loin.
_____ Toujours rien sur cette île non plus. Takara devra donc continuer ses recherches sur les armes en or lors d'une autre escale. Alors qu'elle allait sortir de la boutique après avoir remercié le vendeur, Kimi n'était plus à côté d'elle. La jeune blonde s'émerveillait devant deux revolvers .
Kimi : J'veux celles là!
Armurier : N'y touchez pas! De simples femmes telles que vous ne saurez manier ces merveilles. Elles ne sont pas faites pour vous, contentez vous de faire votre boulot. De toutes façons elles sont trop chères pour vous.
_____ Le visage de Kimi montrait une certaine rage et alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre violemment, Taka' lui attrapa le bras et la tira en dehors de la boutique tout en s'excusant auprès du vendeur.
_____ Une fois loin de l'armurerie, dans un coin isolé des bas quartiers, la jeune brune décida de s'expliquer.
Taka' : Ne réagis plus jamais comme ça.
Kimi : Mais pourquoi tu nous as fait passer pour des prostituées?! Tu nous rabaisses devant lui! Au final j'ai même pas pu avoir les armes que j'voulais et ce gars a osé nous traiter comme des chiennes! J'allais quand même pas me laisser faire!
Taka' : Tout d'abord, arrête de crier. Nous ne nous sommes pas éloignées pour que t'attires l'attention. Et justement en parlant de ça, c'est pour éviter d'éveiller les soupçons que j'ai dit que nous étions des nouvelles. Cette île est gouvernée par la Mafia et les murs ont des oreilles, alors fais attention à tes paroles.
_____ A peine eut-elle fini de parler que de nouveaux cris de femmes se firent entendre juste à côté...
To Be Continued . . .
Dernière édition par Zefira le Lun 3 Juin - 0:46, édité 1 fois
Zefira- Yonkou
-
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Date d'inscription : 23/08/2010
Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
Le soleil était presque au zénith quand L'Autumn Amethyst heurta lourdement la jetée du port de Prateria.
Tatiana qui était seule au commande essayait tant bien que mal d’amarrer son bateau dans ce port encombré de navire de plaisancier. Une brusque rafale lui fit perdre le contrôle et résultat elle avait heurté la jetée...
- Vieux Ventru : Non mais c'est quoi ce bordel? Où avez vous appris à naviguer? hurla un vieil homme à la bedaine généreuse qui se rapprochait, marchant rapidement sur la jetée en soufflant comme un bœuf.
Tatiana pris son énorme sac à dos, sauta du bateau et atterri sur la jetée.
- Vieux Ventru : Mais...mais...vous êtes aveugle ma parole ! balbutia-t-il.
Comment êtes vous arrivé ici? Comment faites vous pour naviguer? demanda t-il, toujours effaré de rencontrer une navigatrice...aveugle.
- Tatiana: La chance, l’intuition ou le destin, une m**de dans le genre, probablement, répondit Tatiana, totalement indifférente à la réaction du vieil homme. Elle en avait l'habitude.
Etes Vous le gardien du port? reprit-elle. Je suis pressée par le temps, pouvez vous convenablement amarrer mon navire?
- Vieux Ventru : Si je peux... ?! commença le vieil homme un peu outré par la question. Bien sur que je peux...50 ans de métier pour une question aussi stupide, murmura-t-il dans sa barbe.
Il n'y a plus de place de ce côté ci, j'irai l'amarrer un peu plus à l'est. De ce coté là, seul un bateau pirate y est ancré pour le moment. Cela vous dérange-t-il?
- Tatiana: Non, aucunement. Je dois me rendre au Casino Stella . Sauriez vous par hasard où ça se trouve?
- Vieux Ventru : Stella? Non, d'une barbichette. C'est à Cazzo ça. Vous auriez dû amarrer à Pompelmo ma p'tite dame !!! 'Fin, prenez tout droit, à 1 km environ il y a une station de carrosse. Prenez en une, elle vous amènera directement au Casino.
- Tatiana : Merci monsieur, s'inclina-t-elle avant de poursuivre sa route.
A l'extérieur du port s'étendait le quartier de Calabre. Bien que Tatiana ne pouvait rien y voir, elle sentait malgré tout que ce quartier avait quelque chose de malfamé. Les maisons étaient en brique, peu espacées entre elles, les ruelles étroites, le sol recouvert de sac plastiques et de déchets en tout genre...
Elle suivi les conseils du vieil homme et s'engouffra dans la ruelle en face d'elle. Elle était juste assez étroite pour que 2 personnes de corpulence moyenne puissent y marcher simultanément.
Il était vrai que Tatiana était aveugle, depuis ses 15 ans. Elle se déplaçait uniquement grâce à la capacité de l'électro-localisation que lui conférait son fruit du démon. Elle émettait de petites impulsions électriques en continue pour "cartographier" son environnement immédiat et y évoluer.
Cette capacité était plus utile que les yeux qu'elle avait perdu...
Sa capacité lui permit de décrypter l’environnement dans lequel elle évoluait actuellement : Rangée de Maisons closes à droite à en juger par le nombre de filles à l'intérieur et les couples affairés dans les chambres, rangée de bar à gauche où une foule plutôt miteuse était entassée. De temps en temps, de la gauche déboulaient des clients saouls vomissant leur tripes tandis que de la droite, sortaient des hommes à la mine satisfaite et en sueur ( devinait elle...), parfois accompagnés de femmes.
Elle avait déjà fait 500 bon mètres quand elle dépassa sans un mot, un homme assit sur un tonneau de bière dans la ruelle. A en juger par les indications de son radar interne, l'homme devait être très musclé...
- Homme musclé : Eh toi !!! On t'as pas appris les bonnes manières apparemment... Tu sais qui je suis moi?
- Tatiana : Excusez moi, je suis aveugle, voyez vous, répondit Tatiana d'une fausse voix soumise.
- Homme musclé : Ah oui, j'avais pas remarqué, mais malgré ce n'est pas une excuse dit il en se rapprochant d'elle. Tu es très bien foutue, et moi je suis Antonio Bonano un des hommes de mains de Papa. Nous pouvons trouver un arrangement ...
- Tatiana :[/b] Contrôleur ! Whouaaaa, ça doit être un post super important !, continua Tatiana de sa fausse voix émerveillée.
- Antonio Bonano : Tu dois être nouvelle. Saches que c'est moi qui administre toutes les filles de Calabre pour le compte de "Papa", déclara t-il en bombant le torse d'un air avantageux. Peu importe par qui t'as été achetée, je dois percevoir ma taxe, surtout si tu ne m'a pas montré le respect qui est dévolu à mon rang, enchaîna t-il d'une voix d'où on percevait toute son excitation...
Brusquement il tendit sa main droite, dans un geste qui se voulait obscène; Une tentative d'attouchement peut être. On ne le saura jamais. Tatiana saisit son avant bas droit qu'elle tourna à 180°, un craquement sinistre retentit confirmant qu'elle venait de lui casser le radius. Antonio mis genoux à terre et hurla sa douleur. Du moins, il essaya, car au même moment ...
- Poing du messie, lança Tatiana.
Le coup fusa et atteignit Antonio à la gorge. La violence du coup l'envoya s'écraser contre le tonneau de bière qui lui servait de chaise. Antonio s’affaissa, crachant du sang, sa trachée lourdement meurtrie, incapable d’émettre le moindre son.Un enchaînement rapide d’événement survint alors ...
6ème seconde: Tatiana se retourna sans un mot et continua sa route.
5ème seconde: Cette sensation ....
4ème seconde: Antonio saisissait le colt qu'il avait à la ceinture et la braquait sur Tatiana. Elle l'avait senti, presque anticipé le geste.
3ème seconde: ! Antonio fit feu.
2ème seconde: Tatiana plongea vers la droite juste à temps pour éviter le coup mortel, roula sur elle même, brandit son sabre, prit appui avec ses pieds sur le mur opposé et s'élança vers Antonio qui pointait son colt vers elle, prêt à faire feu, de nouveau.
1ère seconde: Iai !!!!
Du sang, une main détachée de son corps. Tatiana venait de trancher la main armée d'Antonio. Il s'écroula, évanoui, incapable de supporter tant de douleur.
- Tatiana : It can be amusing not to see in this world... There are many horrible things.. You don't want to see.
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Tatiana qui était seule au commande essayait tant bien que mal d’amarrer son bateau dans ce port encombré de navire de plaisancier. Une brusque rafale lui fit perdre le contrôle et résultat elle avait heurté la jetée...
- Vieux Ventru : Non mais c'est quoi ce bordel? Où avez vous appris à naviguer? hurla un vieil homme à la bedaine généreuse qui se rapprochait, marchant rapidement sur la jetée en soufflant comme un bœuf.
Tatiana pris son énorme sac à dos, sauta du bateau et atterri sur la jetée.
- Vieux Ventru : Mais...mais...vous êtes aveugle ma parole ! balbutia-t-il.
Comment êtes vous arrivé ici? Comment faites vous pour naviguer? demanda t-il, toujours effaré de rencontrer une navigatrice...aveugle.
- Tatiana: La chance, l’intuition ou le destin, une m**de dans le genre, probablement, répondit Tatiana, totalement indifférente à la réaction du vieil homme. Elle en avait l'habitude.
Etes Vous le gardien du port? reprit-elle. Je suis pressée par le temps, pouvez vous convenablement amarrer mon navire?
- Vieux Ventru : Si je peux... ?! commença le vieil homme un peu outré par la question. Bien sur que je peux...50 ans de métier pour une question aussi stupide, murmura-t-il dans sa barbe.
Il n'y a plus de place de ce côté ci, j'irai l'amarrer un peu plus à l'est. De ce coté là, seul un bateau pirate y est ancré pour le moment. Cela vous dérange-t-il?
- Tatiana: Non, aucunement. Je dois me rendre au Casino Stella . Sauriez vous par hasard où ça se trouve?
- Vieux Ventru : Stella? Non, d'une barbichette. C'est à Cazzo ça. Vous auriez dû amarrer à Pompelmo ma p'tite dame !!! 'Fin, prenez tout droit, à 1 km environ il y a une station de carrosse. Prenez en une, elle vous amènera directement au Casino.
- Tatiana : Merci monsieur, s'inclina-t-elle avant de poursuivre sa route.
A l'extérieur du port s'étendait le quartier de Calabre. Bien que Tatiana ne pouvait rien y voir, elle sentait malgré tout que ce quartier avait quelque chose de malfamé. Les maisons étaient en brique, peu espacées entre elles, les ruelles étroites, le sol recouvert de sac plastiques et de déchets en tout genre...
Elle suivi les conseils du vieil homme et s'engouffra dans la ruelle en face d'elle. Elle était juste assez étroite pour que 2 personnes de corpulence moyenne puissent y marcher simultanément.
Il était vrai que Tatiana était aveugle, depuis ses 15 ans. Elle se déplaçait uniquement grâce à la capacité de l'électro-localisation que lui conférait son fruit du démon. Elle émettait de petites impulsions électriques en continue pour "cartographier" son environnement immédiat et y évoluer.
Cette capacité était plus utile que les yeux qu'elle avait perdu...
Sa capacité lui permit de décrypter l’environnement dans lequel elle évoluait actuellement : Rangée de Maisons closes à droite à en juger par le nombre de filles à l'intérieur et les couples affairés dans les chambres, rangée de bar à gauche où une foule plutôt miteuse était entassée. De temps en temps, de la gauche déboulaient des clients saouls vomissant leur tripes tandis que de la droite, sortaient des hommes à la mine satisfaite et en sueur ( devinait elle...), parfois accompagnés de femmes.
Elle avait déjà fait 500 bon mètres quand elle dépassa sans un mot, un homme assit sur un tonneau de bière dans la ruelle. A en juger par les indications de son radar interne, l'homme devait être très musclé...
- Homme musclé : Eh toi !!! On t'as pas appris les bonnes manières apparemment... Tu sais qui je suis moi?
- Tatiana : Excusez moi, je suis aveugle, voyez vous, répondit Tatiana d'une fausse voix soumise.
- Homme musclé : Ah oui, j'avais pas remarqué, mais malgré ce n'est pas une excuse dit il en se rapprochant d'elle. Tu es très bien foutue, et moi je suis Antonio Bonano un des hommes de mains de Papa. Nous pouvons trouver un arrangement ...
- Tatiana :[/b] Contrôleur ! Whouaaaa, ça doit être un post super important !, continua Tatiana de sa fausse voix émerveillée.
- Antonio Bonano : Tu dois être nouvelle. Saches que c'est moi qui administre toutes les filles de Calabre pour le compte de "Papa", déclara t-il en bombant le torse d'un air avantageux. Peu importe par qui t'as été achetée, je dois percevoir ma taxe, surtout si tu ne m'a pas montré le respect qui est dévolu à mon rang, enchaîna t-il d'une voix d'où on percevait toute son excitation...
Brusquement il tendit sa main droite, dans un geste qui se voulait obscène; Une tentative d'attouchement peut être. On ne le saura jamais. Tatiana saisit son avant bas droit qu'elle tourna à 180°, un craquement sinistre retentit confirmant qu'elle venait de lui casser le radius. Antonio mis genoux à terre et hurla sa douleur. Du moins, il essaya, car au même moment ...
- Poing du messie, lança Tatiana.
Le coup fusa et atteignit Antonio à la gorge. La violence du coup l'envoya s'écraser contre le tonneau de bière qui lui servait de chaise. Antonio s’affaissa, crachant du sang, sa trachée lourdement meurtrie, incapable d’émettre le moindre son.Un enchaînement rapide d’événement survint alors ...
6ème seconde: Tatiana se retourna sans un mot et continua sa route.
5ème seconde: Cette sensation ....
4ème seconde: Antonio saisissait le colt qu'il avait à la ceinture et la braquait sur Tatiana. Elle l'avait senti, presque anticipé le geste.
3ème seconde: ! Antonio fit feu.
2ème seconde: Tatiana plongea vers la droite juste à temps pour éviter le coup mortel, roula sur elle même, brandit son sabre, prit appui avec ses pieds sur le mur opposé et s'élança vers Antonio qui pointait son colt vers elle, prêt à faire feu, de nouveau.
1ère seconde: Iai !!!!
Du sang, une main détachée de son corps. Tatiana venait de trancher la main armée d'Antonio. Il s'écroula, évanoui, incapable de supporter tant de douleur.
- Tatiana : It can be amusing not to see in this world... There are many horrible things.. You don't want to see.
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Dernière édition par Black Aburame le Mar 27 Mai - 1:31, édité 2 fois
Black Aburame- Homonculus
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
_____ Sur le pont du Spirit Wolf, Tsuki' ne pouvait s'empêcher de faire les cents pas. Une nouvelle île se trouvait juste devant elle. De nouvelles aventures, des découvertes. Et même si elle ne faisait que se balader sur l'île, elle affiche toujours un air émerveillé, comme une enfant qu'on emmène au parc d'attraction. Le fait de devoir rester sur le bateau était une véritable torture pour elle.
Tsuki' : Non mais c'est vrai quoi, pourquoi le capitaine devrait garder l'bateau! C'est pas mon rôle!
_____ Elle tourna alors son regard vers la louve qui faisait une petite sieste sur la proue du navire. Cette dernière écoutait ses plaintes seulement d'une oreille. Elle était habituée et n'y prêtait désormais plus attention.
_____ Au bout de quelques minutes, plus de bruit. On aurait pu penser que l'animal serait désormais libre de dormir tranquillement mais, au contraire, ce silence était assez inquiétant. Elle avait beau diriger ses deux oreilles dans tout les sens, elle entendait tout sauf la voix de sa protégée. Blasée, car se doutant déjà de la tournure qu'avait pris la situation, elle ne prit même pas la peine de vérifier si la jeune fille se trouvait dans le bateau. Si son ouïe ne la captait pas, ça veut dire qu'elle devait se trouver déjà bien loin. Zefira prit quand même la peine de se concentrer sur son odorat pour connaître à peu près sa position et effectivement, même si le vent ne lui était pas favorable, il l'a repéra facilement à à peu près 5km au sud-est. Elle décida tout de même de rester sur le navire et continuer sa sieste...
5.2 kilomètres au sud-est. Quartier de Calabre.
_____ Tsuki' se baladait tranquillement, les mains dans les poches de son mini-short, observant attentivement les alentours. Elle empruntait la rue principale, assez large pour laisser passer des charrettes ou des carrosses tirés par des chevaux. Les rues les plus étroites étaient plus sombres, et moins bien fréquentées, elle n'aimait pas ça. D'ailleurs, ses envies d'aventures et de découvertes s'étaient envolées, de même que les étoiles dans ses yeux. Cette ville n'avait rien de magique.
_____ Elle finit par arriver devant l'écurie, qui se trouvait à la frontière du quartier de Calabre, un peu isolé des habitats. Alors qu'elle s'apprêtait à passer les barrières pour aller demander un cheval (autant éviter de marcher), un homme de grande taille et assez corpulent lui bloqua le passage.
Homme : Pas un pas de plus. Tu travailles pour qui?
Tsuki' : Pour moi.
Homme : Haha fais pas la maline avec moi, j'me demande bien qui a pu t'acheter? Tu comptes aller où comme ça ?
Tsuki' : Je sais pas encore. J'ai entendu dire qu'il avait un peu plus d'ambiance dans les casino de Cazzo, alors j'vais y faire un tour.
_____ Assez en colère, l'homme serra les joues de Tsuki' avec sa grosse main droite et plaça son visage à quelques centimètres du sien. Avant qu'il ne commence à la menacer, la détentrice du fruit du démon plaça également sa main sur le visage de son agresseur et utilisa ses pouvoirs. En quelques secondes, elle cristallisa son visage entier, l'empêchant ainsi de respirer par la bouche ou par le nez et n'épargna pas les yeux non plus. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il lâcha Tsuki' et commença à donner des coups de poings dans le vide. La jeune femme le contourna et continua son chemin jusque dans l'écurie, laissant l'homme suffoquer et agoniser derrière elle. Une fois à l'intérieur, elle visita un peu et observa les chevaux... Personne à l'horizon? Elle cristallisa la porte d'un des box, détruisit son cristal et monta sur le dos d'un bel étalon noir et, sans prendre la peine de lui poser une selle, elle s'élança droit devant en direction du quartier de Cazzo.
_____ Son départ, malgré qu'il se soit fait en toute discrétion, fut remarqué par une mystérieuse femme aveugle aux cheveux bleu ciel. Elle ne pouvait pas passer inaperçue que ça soit par les cicatrices sur son visage ou par sa poitrine imposante. Cependant, elle ne fit pas spécialement attention à ce vol et s'approcha des carrosses entreposé un peu plus loin, là où se trouvait les gérants de l'écurie et tout les autres touristes ou citoyens qui voulaient faire le tour du quartier de Cazzo à cheval. En effet, ce quartier était plutôt considéré comme le quartier des affaires, là où l'argent se dépense dans les casinos et c'est pas ce qu'il manque là bas. Le meilleur endroit pour des pirates recherchant un peu de distraction...
_____ A peine arrivée, Tsuki' descendit du cheval et lui laissa donc la liberté de se promener seul dans les rues de la ville. Il ne lui servait plus à rien désormais. Mais la brave bête resta à sa place, devant le casino dont les pieds de la jeune capitaine venaient de fouler. A l'intérieur, machines à sous et jeux en tout genre attiraient l'attention de bons nombre d'hommes, toujours accompagné de deux prostituées minimum. Mais l'argent ne l'intéressait pas le moins du monde, ce lieu l'ennuyait presque. Elle posa alors au bar et commanda un verre de saké. Un groupe de mecs vinrent l'aborder mais elle n'y prêta pas attention. Pour faire passer l'ennui, elle bu encore et encore.
_____ Et effectivement au bout de quelques minutes, l'alcool ayant fait son effet, elle ne s'ennuyait plus du tout. Sans vraiment comprendre comment, elle se retrouvait à rire aux éclats dans les bras d'un des hommes l'ayant abordé plus tôt. L'alcool l'a rendait apparemment beaucoup plus "ouverte" face à la gente masculine, ce qui arrangeait bien ces derniers.
_____ La suite de la journée s'annonce pleine de surprise..
Tsuki' : Non mais c'est vrai quoi, pourquoi le capitaine devrait garder l'bateau! C'est pas mon rôle!
_____ Elle tourna alors son regard vers la louve qui faisait une petite sieste sur la proue du navire. Cette dernière écoutait ses plaintes seulement d'une oreille. Elle était habituée et n'y prêtait désormais plus attention.
_____ Au bout de quelques minutes, plus de bruit. On aurait pu penser que l'animal serait désormais libre de dormir tranquillement mais, au contraire, ce silence était assez inquiétant. Elle avait beau diriger ses deux oreilles dans tout les sens, elle entendait tout sauf la voix de sa protégée. Blasée, car se doutant déjà de la tournure qu'avait pris la situation, elle ne prit même pas la peine de vérifier si la jeune fille se trouvait dans le bateau. Si son ouïe ne la captait pas, ça veut dire qu'elle devait se trouver déjà bien loin. Zefira prit quand même la peine de se concentrer sur son odorat pour connaître à peu près sa position et effectivement, même si le vent ne lui était pas favorable, il l'a repéra facilement à à peu près 5km au sud-est. Elle décida tout de même de rester sur le navire et continuer sa sieste...
5.2 kilomètres au sud-est. Quartier de Calabre.
_____ Tsuki' se baladait tranquillement, les mains dans les poches de son mini-short, observant attentivement les alentours. Elle empruntait la rue principale, assez large pour laisser passer des charrettes ou des carrosses tirés par des chevaux. Les rues les plus étroites étaient plus sombres, et moins bien fréquentées, elle n'aimait pas ça. D'ailleurs, ses envies d'aventures et de découvertes s'étaient envolées, de même que les étoiles dans ses yeux. Cette ville n'avait rien de magique.
_____ Elle finit par arriver devant l'écurie, qui se trouvait à la frontière du quartier de Calabre, un peu isolé des habitats. Alors qu'elle s'apprêtait à passer les barrières pour aller demander un cheval (autant éviter de marcher), un homme de grande taille et assez corpulent lui bloqua le passage.
Homme : Pas un pas de plus. Tu travailles pour qui?
Tsuki' : Pour moi.
Homme : Haha fais pas la maline avec moi, j'me demande bien qui a pu t'acheter? Tu comptes aller où comme ça ?
Tsuki' : Je sais pas encore. J'ai entendu dire qu'il avait un peu plus d'ambiance dans les casino de Cazzo, alors j'vais y faire un tour.
_____ Assez en colère, l'homme serra les joues de Tsuki' avec sa grosse main droite et plaça son visage à quelques centimètres du sien. Avant qu'il ne commence à la menacer, la détentrice du fruit du démon plaça également sa main sur le visage de son agresseur et utilisa ses pouvoirs. En quelques secondes, elle cristallisa son visage entier, l'empêchant ainsi de respirer par la bouche ou par le nez et n'épargna pas les yeux non plus. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il lâcha Tsuki' et commença à donner des coups de poings dans le vide. La jeune femme le contourna et continua son chemin jusque dans l'écurie, laissant l'homme suffoquer et agoniser derrière elle. Une fois à l'intérieur, elle visita un peu et observa les chevaux... Personne à l'horizon? Elle cristallisa la porte d'un des box, détruisit son cristal et monta sur le dos d'un bel étalon noir et, sans prendre la peine de lui poser une selle, elle s'élança droit devant en direction du quartier de Cazzo.
_____ Son départ, malgré qu'il se soit fait en toute discrétion, fut remarqué par une mystérieuse femme aveugle aux cheveux bleu ciel. Elle ne pouvait pas passer inaperçue que ça soit par les cicatrices sur son visage ou par sa poitrine imposante. Cependant, elle ne fit pas spécialement attention à ce vol et s'approcha des carrosses entreposé un peu plus loin, là où se trouvait les gérants de l'écurie et tout les autres touristes ou citoyens qui voulaient faire le tour du quartier de Cazzo à cheval. En effet, ce quartier était plutôt considéré comme le quartier des affaires, là où l'argent se dépense dans les casinos et c'est pas ce qu'il manque là bas. Le meilleur endroit pour des pirates recherchant un peu de distraction...
_____ A peine arrivée, Tsuki' descendit du cheval et lui laissa donc la liberté de se promener seul dans les rues de la ville. Il ne lui servait plus à rien désormais. Mais la brave bête resta à sa place, devant le casino dont les pieds de la jeune capitaine venaient de fouler. A l'intérieur, machines à sous et jeux en tout genre attiraient l'attention de bons nombre d'hommes, toujours accompagné de deux prostituées minimum. Mais l'argent ne l'intéressait pas le moins du monde, ce lieu l'ennuyait presque. Elle posa alors au bar et commanda un verre de saké. Un groupe de mecs vinrent l'aborder mais elle n'y prêta pas attention. Pour faire passer l'ennui, elle bu encore et encore.
_____ Et effectivement au bout de quelques minutes, l'alcool ayant fait son effet, elle ne s'ennuyait plus du tout. Sans vraiment comprendre comment, elle se retrouvait à rire aux éclats dans les bras d'un des hommes l'ayant abordé plus tôt. L'alcool l'a rendait apparemment beaucoup plus "ouverte" face à la gente masculine, ce qui arrangeait bien ces derniers.
_____ La suite de la journée s'annonce pleine de surprise..
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Zefira- Yonkou
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
Je marchais tranquillement le long des rues pavées de Cazzo depuis vingt minutes déjà. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer le style architectural du quartier, un juste milieu, une sorte de transition du style gothique au style de la Renaissance. Les bâtiments, principalement des casinos, étaient construits en marbre blanc arborant des sculptures d'extérieurs et ici et là on pouvait apercevoir volontiers des plantes grimpantes orner leurs façades extérieures.
Les clients qui entraient et sortaient des casinos étaient très distingués. Je me fondais parfaitement dans le lot, mes habits richement décorés témoignant de la noblesse de mon ascendance.
En tant que moine j'étais censé me libérer de tout attachement matériel mais j'avais visiblement échoué à cette tâche.
Mon attention -et je ne fus pas le seul- fut attiré par une jeune et plutôt belle demoiselle qui descendait d'une carrosse. Elle arborait des cicatrices impressionnantes au visage et ses yeux d'un blanc laiteux indiquaient qu'elle était aveugle. Et pourtant elle n'eut aucun mal à se diriger vers le plus grand des casinos de la place. Je la regardai disparaître à l'intérieur du casino me laissant avec un étrange sentiment de déjà vu...
Non, mon cerveau me jouait des tours, jamais je n'avais rencontré cette aveugle, je m'en serai souvenu.
Chassant ces idées de ma tête, je me mis à sprinter en direction du nord de Cazzo, vers le quartier de la Camorra, le lieu de résidence des travailleuses du sexe qui offraient leurs services dans les casino de cazzo.
Tatiana venait d'entrer dans le Casino nommé "Stella", le plus grand de l'île. Il s'étendait sur plus de 4000 mètres carrés, réparties sur 7 étages et en croire ses impulsions électriques, Tatiana y ressentait la présence de pas moins de 4500 personnes. Elle se dirigea vers l’accueil et s'adressa à une hôtesse.
- Tatiana: Excusez moi, je cherche Gio Bonano. Saurez vous par hasard où il se trouve? déclara t-elle d'emblée.
L'hôtesse écarquilla les yeux de peur, sans doute personne avant Tatiana ne s'était jamais présenté à l'accueil désirant voir le patron de l'île et l'appelant par son nom.
- Hôtesse: Mr Bonano, rectifia t-elle comme pour souligner l'impolitesse de Tatiana, est un homme très occupé. Je peux prendre un message et le lui transmettre, vous aurez une réponse dans moins d'une semaine si vous consentez à séjourner sur...
- Tatiana: Vous vous foutez de moi? Je suis ici parce qu'il m'a personnellement appelé. Dites lui que l'orfèvre d'Aquilian est là et qu'elle attend qu'il ramène ses fesses ici et maintenant.
L'hôtesse parue plus horrifiée que jamais, sans doute que des paroles moins insultantes à l'égard de Gio Bonano avaient coûtées la vie à plus d'un dans le passé.
- Man in Black: Qu'est ce qui se passe? déclara un homme plutôt grand aux allures de voyou, portant des lunettes de soleil.
- Hôtesse: Monsieur le chef de la sécurité, cette ... dame, hésita-t-elle comme si elle n'en était pas sûre, prétend avoir un rendez-vous avec Papa. Elle prétend être une orfèvre.
- Tatiana: Papa, bien sur, pensa t-elle. Pratique ...
- Man in Black: Ah, vous êtes l'orfèvre !, déclara t-il, sa voix changeant du tout au tour. On se demandait quand alliez vous venir... Suivez moi je vous amène chez Papa.
Le chef de la sécurité devant, Tatiana sur ses talons, ils traversèrent de long en large le casino rempli de bruit de cliquetis, de battements de cartes, de machine à sous... Ils passèrent devant le bar bondé du casino où une jeune s'esclaffait, accoudée à plusieurs hommes, les bouteilles d'alcools vides devant elle expliquant son manque de dignité et de pudeur. (HRP: Désolé Zefira , xD)
"L'emprunte électrique" de la jeune femme indiqua à Tatiana que c'était elle qu'elle avait détecté volant un cheval à Calabre, une trentaine de minutes plutôt.
Trente minutes plus tôt, Tatiana marchait en direction de la station des carrosses de Calabre, quand une cavalière et son cheval déboulèrent devant elle pour ensuite s'éloigner vers le Sud Ouest au triple galop. Tatiana senti tout de suite après la présence d'un homme dans l'écurie d'où la cavalière venait de sortir. Et cet homme semblait à terre, parcouru de spasmes.
Tatiana se hâta dans l'écurie et constata que ses sens ne l'avait pas trompé. L'homme était à même le sol, suffoquant, la tête enfermée dans une matière qui, d'après les impulsions électriques qu'elle renvoyait, devait être du cristal, Tatiana en était certaine. Elle dégaina son sabre et en un geste vif trancha cette matière, libérant l'homme de son étau cristallin. Il prit une profonde inspiration qui sembla durer des minutes, puis petit à petit sa respiration revint à la normale.
- Homme: Merci, vous venez de me sauver la vie. Cette Clermontoise, si je mets la main sur elle... (HRP )
- Tatiana: Clermontoise? C'est censé être une insulte? 'Fin, peut importe comment vous êtes vous retrouvé avec ce cristal sur le visage?
- Homme: Je l'ignore, elle a juste placé sa main sur mon visage et une seconde après j'étais incapable de respirer...
- Tatiana: Paramécia ...
- Homme: Pardon?
- Tatiana: Paramécia, ou logia peut être... le cristal est naturel après tout... continua Tatiana sans prêter attention au maître d'écurie. On dirait qu'il y a des personnes intéressantes sur cette île.... Sur ce, je vais prendre congé mon cher monsieur, que la fortune soit vôtre !
Le maître d'écurie regarda un peu hébété, Tatiana s'en aller. Il venait de remarquer qu'il avait été sauvé par une aveugle...
Secouant la tête pour rendre ses idées plus claires, il décida d'oublier tout ce qui venait de se passer (une fille avec d'étrange capacité et une aveugle bizarre...).
- Homme: Le monde est plein de mystère et des journées comme celle là, chaque être humain en vit une fois dans sa vie, conclu t-il sur un ton de philosophie.
Tatiana ralenti ses pas en passant devant la jeune femme aux pouvoirs de cristal.
"Pourquoi vois tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n'aperçois tu pas la poutre qui est dans le tien?
Tatiana avait un jour lu cette phrase dans un livre saint et avait décidé d'en faire sa philosophie et de ne jamais juger les autres. Elle pensa que la fille au cristal devait avoir ses raisons pour avoir quasiment asphyxié la maître d'écurie. Après tout elle même avait laissé un corps gisant sans bras dans une ruelle non loin de l'écurie...
Elle prit un ascenseur avec le chef de la sécurité et bientôt, ils se rendirent au 7ème étage du casino puis entrèrent dans le 1er bureau face à eux. Il était très spacieux, recouvert de tapisserie et un agréable feu de cheminée réchauffait légèrement la pièce.
Tatiana pris place dans un des fauteuils bourrés présents. Une minute plus tard, un petit homme -pas plus d'1m50- entra dans la pièce. Il portait un costume 3 pièces aux boutons dorés, et ses chaussures étaient si bien cirées qu'on pouvait s'y refléter.
Le chef de la sécurité fit les présentations.
- Gio Bonano: Ah, oui Tatiana, tu es ravissante couina t-il d'une voix sifflante.
- Tatiana: Merci Monsieur.
- Gio Bonano: Tu peux m'appeler Papa.
- Tatiana: Jamais de la vie. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients j'aimerais me mettre à la tâche..
- Gio Bonano: Tout de suite les affaires hein. Tu vas malheureusement devoir attendre, l'acheminement de la cargaison d'or a pris du retard à cause de la tempête tropicale Sibel. (HRP: Tu comprendras que j'suis trop défoncé ce matin xD)
La cargaison arrivera sous peu par le quartier de la Camorra. En attendant que dirais tu de boire un verre avec moi tout en me racontant tes aventures? proposa t-il tout en louchant d'un œil pervers la poitrine de Tatiana...
Les clients qui entraient et sortaient des casinos étaient très distingués. Je me fondais parfaitement dans le lot, mes habits richement décorés témoignant de la noblesse de mon ascendance.
En tant que moine j'étais censé me libérer de tout attachement matériel mais j'avais visiblement échoué à cette tâche.
Mon attention -et je ne fus pas le seul- fut attiré par une jeune et plutôt belle demoiselle qui descendait d'une carrosse. Elle arborait des cicatrices impressionnantes au visage et ses yeux d'un blanc laiteux indiquaient qu'elle était aveugle. Et pourtant elle n'eut aucun mal à se diriger vers le plus grand des casinos de la place. Je la regardai disparaître à l'intérieur du casino me laissant avec un étrange sentiment de déjà vu...
Non, mon cerveau me jouait des tours, jamais je n'avais rencontré cette aveugle, je m'en serai souvenu.
Chassant ces idées de ma tête, je me mis à sprinter en direction du nord de Cazzo, vers le quartier de la Camorra, le lieu de résidence des travailleuses du sexe qui offraient leurs services dans les casino de cazzo.
Tatiana venait d'entrer dans le Casino nommé "Stella", le plus grand de l'île. Il s'étendait sur plus de 4000 mètres carrés, réparties sur 7 étages et en croire ses impulsions électriques, Tatiana y ressentait la présence de pas moins de 4500 personnes. Elle se dirigea vers l’accueil et s'adressa à une hôtesse.
- Tatiana: Excusez moi, je cherche Gio Bonano. Saurez vous par hasard où il se trouve? déclara t-elle d'emblée.
L'hôtesse écarquilla les yeux de peur, sans doute personne avant Tatiana ne s'était jamais présenté à l'accueil désirant voir le patron de l'île et l'appelant par son nom.
- Hôtesse: Mr Bonano, rectifia t-elle comme pour souligner l'impolitesse de Tatiana, est un homme très occupé. Je peux prendre un message et le lui transmettre, vous aurez une réponse dans moins d'une semaine si vous consentez à séjourner sur...
- Tatiana: Vous vous foutez de moi? Je suis ici parce qu'il m'a personnellement appelé. Dites lui que l'orfèvre d'Aquilian est là et qu'elle attend qu'il ramène ses fesses ici et maintenant.
L'hôtesse parue plus horrifiée que jamais, sans doute que des paroles moins insultantes à l'égard de Gio Bonano avaient coûtées la vie à plus d'un dans le passé.
- Man in Black: Qu'est ce qui se passe? déclara un homme plutôt grand aux allures de voyou, portant des lunettes de soleil.
- Hôtesse: Monsieur le chef de la sécurité, cette ... dame, hésita-t-elle comme si elle n'en était pas sûre, prétend avoir un rendez-vous avec Papa. Elle prétend être une orfèvre.
- Tatiana: Papa, bien sur, pensa t-elle. Pratique ...
- Man in Black: Ah, vous êtes l'orfèvre !, déclara t-il, sa voix changeant du tout au tour. On se demandait quand alliez vous venir... Suivez moi je vous amène chez Papa.
Le chef de la sécurité devant, Tatiana sur ses talons, ils traversèrent de long en large le casino rempli de bruit de cliquetis, de battements de cartes, de machine à sous... Ils passèrent devant le bar bondé du casino où une jeune s'esclaffait, accoudée à plusieurs hommes, les bouteilles d'alcools vides devant elle expliquant son manque de dignité et de pudeur. (HRP: Désolé Zefira , xD)
"L'emprunte électrique" de la jeune femme indiqua à Tatiana que c'était elle qu'elle avait détecté volant un cheval à Calabre, une trentaine de minutes plutôt.
Flash Back:
Trente minutes plus tôt, Tatiana marchait en direction de la station des carrosses de Calabre, quand une cavalière et son cheval déboulèrent devant elle pour ensuite s'éloigner vers le Sud Ouest au triple galop. Tatiana senti tout de suite après la présence d'un homme dans l'écurie d'où la cavalière venait de sortir. Et cet homme semblait à terre, parcouru de spasmes.
Tatiana se hâta dans l'écurie et constata que ses sens ne l'avait pas trompé. L'homme était à même le sol, suffoquant, la tête enfermée dans une matière qui, d'après les impulsions électriques qu'elle renvoyait, devait être du cristal, Tatiana en était certaine. Elle dégaina son sabre et en un geste vif trancha cette matière, libérant l'homme de son étau cristallin. Il prit une profonde inspiration qui sembla durer des minutes, puis petit à petit sa respiration revint à la normale.
- Homme: Merci, vous venez de me sauver la vie. Cette Clermontoise, si je mets la main sur elle... (HRP )
- Tatiana: Clermontoise? C'est censé être une insulte? 'Fin, peut importe comment vous êtes vous retrouvé avec ce cristal sur le visage?
- Homme: Je l'ignore, elle a juste placé sa main sur mon visage et une seconde après j'étais incapable de respirer...
- Tatiana: Paramécia ...
- Homme: Pardon?
- Tatiana: Paramécia, ou logia peut être... le cristal est naturel après tout... continua Tatiana sans prêter attention au maître d'écurie. On dirait qu'il y a des personnes intéressantes sur cette île.... Sur ce, je vais prendre congé mon cher monsieur, que la fortune soit vôtre !
Le maître d'écurie regarda un peu hébété, Tatiana s'en aller. Il venait de remarquer qu'il avait été sauvé par une aveugle...
Secouant la tête pour rendre ses idées plus claires, il décida d'oublier tout ce qui venait de se passer (une fille avec d'étrange capacité et une aveugle bizarre...).
- Homme: Le monde est plein de mystère et des journées comme celle là, chaque être humain en vit une fois dans sa vie, conclu t-il sur un ton de philosophie.
Fin du Flash Back
Tatiana ralenti ses pas en passant devant la jeune femme aux pouvoirs de cristal.
"Pourquoi vois tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n'aperçois tu pas la poutre qui est dans le tien?
Tatiana avait un jour lu cette phrase dans un livre saint et avait décidé d'en faire sa philosophie et de ne jamais juger les autres. Elle pensa que la fille au cristal devait avoir ses raisons pour avoir quasiment asphyxié la maître d'écurie. Après tout elle même avait laissé un corps gisant sans bras dans une ruelle non loin de l'écurie...
Elle prit un ascenseur avec le chef de la sécurité et bientôt, ils se rendirent au 7ème étage du casino puis entrèrent dans le 1er bureau face à eux. Il était très spacieux, recouvert de tapisserie et un agréable feu de cheminée réchauffait légèrement la pièce.
Tatiana pris place dans un des fauteuils bourrés présents. Une minute plus tard, un petit homme -pas plus d'1m50- entra dans la pièce. Il portait un costume 3 pièces aux boutons dorés, et ses chaussures étaient si bien cirées qu'on pouvait s'y refléter.
Le chef de la sécurité fit les présentations.
- Gio Bonano: Ah, oui Tatiana, tu es ravissante couina t-il d'une voix sifflante.
- Tatiana: Merci Monsieur.
- Gio Bonano: Tu peux m'appeler Papa.
- Tatiana: Jamais de la vie. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients j'aimerais me mettre à la tâche..
- Gio Bonano: Tout de suite les affaires hein. Tu vas malheureusement devoir attendre, l'acheminement de la cargaison d'or a pris du retard à cause de la tempête tropicale Sibel. (HRP: Tu comprendras que j'suis trop défoncé ce matin xD)
La cargaison arrivera sous peu par le quartier de la Camorra. En attendant que dirais tu de boire un verre avec moi tout en me racontant tes aventures? proposa t-il tout en louchant d'un œil pervers la poitrine de Tatiana...
Dernière édition par Black Aburame le Mar 27 Mai - 1:35, édité 2 fois
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Nombre de messages : 2887
Age : 34
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Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
_____ Alors que Tatiana et Gio Bonano se dirigèrent en direction du bar privé du chef de la Mafia et que Tsuki' riait avec ses nouveaux amis, Taka' et Kimi avançait avec prudence dans les quartiers de Calabre sans vraiment savoir où aller. Après "l'échec" dans l'armurerie, Kimi sentait son moral la quitter. Elle avait hâte de quitter cette île, contrairement à Takara. Devant tout ces hommes, toutes ces prostituées, elle avait plutôt envie d'en savoir un peu plus sur l'organisation qui gérait tout ça. Alors qu'elle se posait des questions, un homme lui attrapa le bras. Elle s'arrêta net et lui lança un regard menaçant qui semblait ordonner à l'homme de retirer sa main. C'était une personne de corpulence tout à fait normale, ni trop costaud, ni pas assez. Habillé d'un large t-shirt noir pas tout à fait en bon état et d'un large short noir également, son regard avait l'air différent des autres hommes croisés jusque-là. Il ne laissait entrevoir aucune mauvaise intention. Face au regard de Takara, il lui lâcha le bras rapidement.
Homme : Quel regard intense. Vous n'êtes pas une prostituée comme une autre vous.
Takara : Qu'est-ce que vous voulez?
Homme : J'étais à l'armurerie tout à l'heure et j'ai vu la scène. Vous travaillez pour qui exactement?
Takara : Et en quoi ça vous regarde?
Homme : Oh en rien du tout, j'pense que j'pourrais vous aider. Suivez-moi, je connais un chemin plus rapide pour rejoindre votre acheteur à Camorra, de plus, j'ai quelques chose qui pourrait vous intéresser...
_____ Les deux jeunes femmes se regardèrent, sans savoir quoi faire. Cet inconnu n'avait pas l'air dangereux, ni de mentir, mais son comportement était assez suspect... Kimi attrapa le bras gauche de Takara et lui fit bien comprendre qu'elle préfèrerais qu'on n'le suive pas mais la curiosité de la femme-assassin était bien trop forte. Que pourrait être cette fameuse chose qui pourrait l'intéresser? La grande brune se tourna et suivit le mystérieux homme et, sans se retourner, elle s'adressa à Kimi.
Takara : Si tu restes ici, tu risques de te faire violer..
_____ La jeune blonde déglutit et courut rejoindre les deux devant elle. Tous les trois traversèrent les petites ruelles de Calabre jusqu'à arriver devant une petite maison qui avait l'air de tomber en ruine.
Homme : Voici mon humble demeure. Attendez-moi ici.
_____ Il ressortit de chez lui en tenant en main ce qui semblait être un poignard recouvert d'un petit drap blanc.. On ne pouvait ni voir la lame ou le manche, seul la forme nous permettait de savoir ce que c'était. Il invita ensuite les deux jeunes femmes à le suivre un peu plus loin, où se trouvait une charrette avec deux chevaux attelés à celle-ci.
Homme : Vous arriverez rapidement à Camorra avec moi. Montez.
_____ Un peu hésitantes au début, elles finirent par monter sur la vieille charrette. L'homme ordonna ensuite à ses chevaux de trottiner. Takara en profita pour poser quelques questions.
Takara : Pourquoi nous aider? Vous ne nous connaissez même pas...
Homme : Oh, j'avais rien à faire et puis vos dégaines complètement opposées m'ont intrigué. Une qui a l'air d'une assassin et l'autre qui ressemble à une jeune adolescente de 14 ans. Il a de drôles de fantasmes votre acheteur.
Takara : Euh.. oui. Sinon, quelle cette chose qui pourrait nous intéresser, elle est où?
Homme : Ah oui, mademoiselle ne perd pas l'nord.
_____ Il enleva le drap blanc qui recouvrait le poignard. La lame avait un reflet doré et le manche était d'un noir pur comme le charbon. Le regard de Takara se posa sur cette arme blanche et ne le lâcha plus, comme un chat qui avait repéré sa proie.
Homme : Hahaha j'étais sûre que vous seriez intéressée. J'suis sûre qu'elle plaira à votre acheteur.
Takara : Vous nous la donnez?
Homme : Pas vraiment, vous me payerez au moment venu... Au fait, moi c'est Antonio.
_____ Un peu plus loin, au port privé de la Mafia : le port Mano; la cargaison tant attendu venait d'arriver...
_____ Aujourd'hui, Camorra avait l'air d'être le centre de l'attention. Une nouvelle personne venait de poser les pieds dans ce quartier. Quartier qui ressemblait plutôt à bidonville qu'un quartier d'affaire. Le sol, martelé par les chaussures à talons des prostituées, les sabots des chevaux, les roues des charrettes, était devenu boueux. Les bâtiments délabrés qu'on voyait ne servait pas de lieux de travail ou de quartiers généraux pour des rencontres entres mafieux, ils servaient de toits pour les travailleuses du sexe. Des bâtiments en mauvais état avec plusieurs chambres, plus petite les unes que les autres. Il n'y en avait d'ailleurs pas assez pour tout le monde. Beaucoup de femmes dormaient dehors, dans des conditions plus que déplorables, à même le sol ou bien enveloppée dans une couverture. Et c'est pourtant ici que logeait les femmes qui faisaient tourner cette île (ou qui tournaient sur cette île ).
_____ Comme un ange venu du ciel, le médecin et évangéliste Arkhadi, qui venait d'arriver il y a peu dans la quartier de Camorra, s'attelait à soigner les cas les plus critiques. Après des soins prodigués sur une jeune femme âgée d'une vingtaine d'années qui avait la mâchoire en miette, un bras cassé, et qui souffrait d'hypothermie après quelques jours à agoniser dans une ruelle de la ville; un second cas attira son attention : une jeune mineure adossée au mur d'un bâtiment. La jeune femme avait une longue chevelure blonde et ne manquait pas d'atouts, cependant elle était frêle et on aurait pu croire qu'un simple coup d'vent l'emporterais. Elle s'était reçue un coup de couteau au bas du ventre la veille et, faute de soins, la blessure s'était gravement infectée. La jeune femme, oscillait et avait du mal à tenir debout. Arkhadi s'approcha de la jeune blonde et l'attrapa avant qu'elle se tombe. Après avoir vérifié son pouls, il entreprit de nettoyer la plaie et sortit du désinfectant ainsi qu'une pince afin d'extirper les plus gros morceaux de pierres coincés dans la plaie. La jeune prostituée lâcha quelques gémissements de douleur, mais n'avait même pas la force de bouger son corps. Sa vie reposait désormais entre les mains d'Arkhadi...
Homme : Quel regard intense. Vous n'êtes pas une prostituée comme une autre vous.
Takara : Qu'est-ce que vous voulez?
Homme : J'étais à l'armurerie tout à l'heure et j'ai vu la scène. Vous travaillez pour qui exactement?
Takara : Et en quoi ça vous regarde?
Homme : Oh en rien du tout, j'pense que j'pourrais vous aider. Suivez-moi, je connais un chemin plus rapide pour rejoindre votre acheteur à Camorra, de plus, j'ai quelques chose qui pourrait vous intéresser...
_____ Les deux jeunes femmes se regardèrent, sans savoir quoi faire. Cet inconnu n'avait pas l'air dangereux, ni de mentir, mais son comportement était assez suspect... Kimi attrapa le bras gauche de Takara et lui fit bien comprendre qu'elle préfèrerais qu'on n'le suive pas mais la curiosité de la femme-assassin était bien trop forte. Que pourrait être cette fameuse chose qui pourrait l'intéresser? La grande brune se tourna et suivit le mystérieux homme et, sans se retourner, elle s'adressa à Kimi.
Takara : Si tu restes ici, tu risques de te faire violer..
_____ La jeune blonde déglutit et courut rejoindre les deux devant elle. Tous les trois traversèrent les petites ruelles de Calabre jusqu'à arriver devant une petite maison qui avait l'air de tomber en ruine.
Homme : Voici mon humble demeure. Attendez-moi ici.
_____ Il ressortit de chez lui en tenant en main ce qui semblait être un poignard recouvert d'un petit drap blanc.. On ne pouvait ni voir la lame ou le manche, seul la forme nous permettait de savoir ce que c'était. Il invita ensuite les deux jeunes femmes à le suivre un peu plus loin, où se trouvait une charrette avec deux chevaux attelés à celle-ci.
Homme : Vous arriverez rapidement à Camorra avec moi. Montez.
_____ Un peu hésitantes au début, elles finirent par monter sur la vieille charrette. L'homme ordonna ensuite à ses chevaux de trottiner. Takara en profita pour poser quelques questions.
Takara : Pourquoi nous aider? Vous ne nous connaissez même pas...
Homme : Oh, j'avais rien à faire et puis vos dégaines complètement opposées m'ont intrigué. Une qui a l'air d'une assassin et l'autre qui ressemble à une jeune adolescente de 14 ans. Il a de drôles de fantasmes votre acheteur.
Takara : Euh.. oui. Sinon, quelle cette chose qui pourrait nous intéresser, elle est où?
Homme : Ah oui, mademoiselle ne perd pas l'nord.
_____ Il enleva le drap blanc qui recouvrait le poignard. La lame avait un reflet doré et le manche était d'un noir pur comme le charbon. Le regard de Takara se posa sur cette arme blanche et ne le lâcha plus, comme un chat qui avait repéré sa proie.
Homme : Hahaha j'étais sûre que vous seriez intéressée. J'suis sûre qu'elle plaira à votre acheteur.
Takara : Vous nous la donnez?
Homme : Pas vraiment, vous me payerez au moment venu... Au fait, moi c'est Antonio.
_____ Un peu plus loin, au port privé de la Mafia : le port Mano; la cargaison tant attendu venait d'arriver...
_____ Aujourd'hui, Camorra avait l'air d'être le centre de l'attention. Une nouvelle personne venait de poser les pieds dans ce quartier. Quartier qui ressemblait plutôt à bidonville qu'un quartier d'affaire. Le sol, martelé par les chaussures à talons des prostituées, les sabots des chevaux, les roues des charrettes, était devenu boueux. Les bâtiments délabrés qu'on voyait ne servait pas de lieux de travail ou de quartiers généraux pour des rencontres entres mafieux, ils servaient de toits pour les travailleuses du sexe. Des bâtiments en mauvais état avec plusieurs chambres, plus petite les unes que les autres. Il n'y en avait d'ailleurs pas assez pour tout le monde. Beaucoup de femmes dormaient dehors, dans des conditions plus que déplorables, à même le sol ou bien enveloppée dans une couverture. Et c'est pourtant ici que logeait les femmes qui faisaient tourner cette île (ou qui tournaient sur cette île ).
_____ Comme un ange venu du ciel, le médecin et évangéliste Arkhadi, qui venait d'arriver il y a peu dans la quartier de Camorra, s'attelait à soigner les cas les plus critiques. Après des soins prodigués sur une jeune femme âgée d'une vingtaine d'années qui avait la mâchoire en miette, un bras cassé, et qui souffrait d'hypothermie après quelques jours à agoniser dans une ruelle de la ville; un second cas attira son attention : une jeune mineure adossée au mur d'un bâtiment. La jeune femme avait une longue chevelure blonde et ne manquait pas d'atouts, cependant elle était frêle et on aurait pu croire qu'un simple coup d'vent l'emporterais. Elle s'était reçue un coup de couteau au bas du ventre la veille et, faute de soins, la blessure s'était gravement infectée. La jeune femme, oscillait et avait du mal à tenir debout. Arkhadi s'approcha de la jeune blonde et l'attrapa avant qu'elle se tombe. Après avoir vérifié son pouls, il entreprit de nettoyer la plaie et sortit du désinfectant ainsi qu'une pince afin d'extirper les plus gros morceaux de pierres coincés dans la plaie. La jeune prostituée lâcha quelques gémissements de douleur, mais n'avait même pas la force de bouger son corps. Sa vie reposait désormais entre les mains d'Arkhadi...
To Be Continued . . .
Dernière édition par Zefira le Ven 9 Aoû - 14:24, édité 1 fois
Zefira- Yonkou
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
La charrette d'Antonio arriva rapidement à Camorra. Kimi' et Taka' regardèrent avec consternation l'état de délabrement avancé dans lequel se trouvaient les logis des prostituées pour lesquels elles se faisaient passer.
- Antonio: Où dois je vous déposer exactement? leur demanda t-il.
- Taka': Ici, c'est parfait , lui répondit-elle.
- Antonio: Euh Ok. Bah à un de ces jours alors, dit il en regardant les filles descendre de la charrette. Il les soupçonnait d'ignorer où elles allaient mais ne dit rien et continua sa route une fois les filles descendues.
- Kimi: Que faisons nous maintenant? Demanda t-elle à Taka'. Elle semblait anxieuse et jetait des coups d’œil furtif à gauche et à droite.
- Taka': Continuons à marcher, on verra bien. Je commence à regretter d'avoir dit à l'autre porc d'armurier que nous travaillons à Camorra, murmura t-elle un peu dépitée.
Les filles marchèrent ainsi durant une dizaine de minutes dans les ruelles malfamées de Camorra. De temps à autre, elles croisaient des filles qui fumaient une cigarette (ou autre chose) devant leurs taudis ou qui en sortaient pour vomir leurs tripes. Elles étaient toutes faméliques, leurs jeunes visages ridés par des heures de maltraitances ou de travail. Elles avaient les yeux vides de celles qui n'ont plus d'âme, toute joie de vivre les ayant quittées depuis longtemps.
L'atmosphère empestait le désespoir.
Au détour d'une ruelle, Kimi et Taka tombèrent sur Arkhadi qui était occupé à soigner une fille. C'était le premier homme qu'elles croisaient dans le quartier. Elles eurent d'abord un mouvement de recul avant de se rendre compte qu'il essayait de sauver la fille. Elles restèrent là debout à regarder le médecin faire de son mieux.
Elle était faible, très faible. Malgré que je vienne de nettoyer la plaie à l'acide chromique, l'hémorragie ne s'estompa pas. Je me résolu à cautériser la plaie au fer blanc. J'allongeai la fille à même le sol boueux de la Camorra, défit mon trousseau et en sorti un instrument à cautérisation en métal qui ressemblait à un tampon. Il me fallait du feu pour le chauffer à blanc.
Consumes ma Foi
A ces mots, Faith, mon livre saint prit la forme d'un énorme serpent ailé. J'entendis alors un cri étouffé de peur qui me fit revenir à la réalité. Je remarquai alors que 2 filles étaient à une dizaine de mètres de moi, en spectatrices. L'une d'entre était une blonde aux yeux bleus et l'autre était une brune aux yeux verts. Je les saluai de la tête et continuai ma besogne.
Je n'avais aucunement besoin de dire à Faith quoi faire. Ce n'était pas la première fois qu'il m'aidait dans mes soins. Il ouvrit la gueule et cracha du feu sur l'instrument de cautérisation jusqu'à ce qu'il soit chauffé à blanc.
- Ça va faire très mal, chuchotais-je à l'oreille de ma patiente.
Je n'avais pas le temps de la bâillonner. J'appliquai le tampon de cautérisation sur sa plaie ouverte. Elle hurla de douleur et la seconde d'après plongea dans l'inconscience. Je ne doutai pas que quiconque à 1 km à la ronde l'eut entendue, mais l'effet escompté était là, l'hémorragie avait cessé. Ça ne devait être que la partie émergée de l'iceberg. Il me fallait un endroit plus sûr et plus sain pour la soigner.
Préserves ma Foi
En un "pop", Foi redevint un gros livre noir que j'attrapai et fourrai sous ma veste.
- Kimi: Elle va s'en sortir ? Me demanda t-elle anxieusement.
- Arkhadi: Pas si je ne trouve pas un endroit sain où la soigner. Sa blessure date d'hier au moins, c'est un miracle qu'elle soit toujours en vie, ajoutai-je.
La brune scruta les alentours et indexa une maison qui semblait mieux "préservée", moins délabrée que les autres, mieux entretenue également. Je soulevai, avec précaution, la fille de terre et me dirigeai vers ladite maison, mes deux nouvelles amies sur les talons. Je me rendis compte que je ne connaissais par leur noms.
- Arkhadi: Au fait, je m'appelle Arkhadi, et vous?
- Kimi: Moi c'est Kimi, me répondit la blonde.
- Taka': Et moi Takara, mais appelle moi Taka', répondit la brune. T'es quoi exactement ? Une sorte de bénévole ? Tu les soignes gratos ou tu leur demandes des services après ? Elle termina sa phrase d'une voix grave, dégoûtée, presque menaçante.
- Arkhadi: Un bénévole oui, on peut dire ça. Et oui je soigne sans contre-parti.
Elle acquiesça de la tête et je ne saurai dire si j'l'avais convaincu ou non. J'étais peu être un peu trop richement habillé, rigolai-je intérieurement. Nous atteignîmes la porte de la maison désignée au bout de 5 minutes et Taka' la martela avec son poing. Une femme ouvrit juste assez pour nous laisser entrevoir son œil.
- Arkhadi: Excusez moi, j'ai besoin d'un lit pour soigner cette petite, lâchai-je dans un souffle.
- Femme: Non, vous pouvez pas. J'aurai des problèmes si on sait. Elle a été punie, abandonnez la, personne ne peut rien pour elle chuchota-t-elle rapidement.
- Kimi: Hein? L’abandonner? Punie? Cette fille est mineure bordel ! S'emporta t-elle.
Pour toutes réponses, la femme claqua la porte, indifférente au sort de la fille mourante. Non, ce n'était pas de l'indifférence mais de la peur et je savais bien de quoi ou plutôt de qui elle avait peur mais là y avait plus urgent. Kimi et Taka' semblaient penser de la même manière. D'un coup de pied, Taka' défonça la porte et nous entrâmes dans la maison. L'intérieur ressemblait à une vaste porcherie qui aurait été emménagée au fil des années et pour la première fois je posai les yeux sur sa propriétaire. Elle avait la trentaine, brune avec des taches de rousseur, un peu potelet et partout sur son corps, des ecchymoses et des bleues témoignaient des mauvais traitements dont elle était victime. Elle me regarda d'un air apeuré. Je lui tournai le dos et allongeai la fille sur le vieux lit de camp. Je la mis sous perfusion dans l'espoir de stabiliser son état qui ne cessait de se dégrader. Mon diagnostic était aussi alarmant que simple. Le coût de poignard qu'elle reçut la veille avait légèrement atteint un organe vital et comme si cela ne suffisait pas, elle manifestait déjà des symptômes d'infections graves. Le sérum ne ferait qu'un temps son travail, il fallait des mesures plus invasives.
- Arkhadi: Y a t-il un bloc opératoire quelque part sur cette île ? Demandais-je avec un espoir insolent.
La femme me regardait toujours avec son air apeuré. Elle semblait avoir perdu l'usage de la parole. Kimi se rapprocha d'elle et lui mit la main sur l'épaule dans un geste qui se voulait réconfortant.
- Kimi: Nous voulons juste l'aider à aller mieux. Je sais que tu as peur, et pour tout te dire moi aussi. Mais tu dois surmonter tout ça, cette fille dois avoir au plus 14 ans. Elle pourrait être ta fille. Dis nous où trouver un hôpital digne de ce nom et nous quitterons ta maison, dit-elle d'une voix douce.
- Femme: Y a un hôpital mais c'est à Cazzo, et "nous" ne sommes pas autorisées à y aller, dit elle dans un murmure en jetant des regards à droite et à gauche. On aurait dit qu'elle craignait que les murs eux mêmes l'entendent moucharder.
- Arkhadi: Je suis passé par Cazzo en venant ici et je n'ai remarqué aucun hôpital, dis je avec suspicion.
- Femme: L'hôpital est au 5 ème étage du casino Stella. Comme ça ils filtrent mieux les entrées, dit-elle en baissant encore la voix.
- Kimi: Ces gens sont vraiment des pourritures. Ils les font travailler comme des esclaves et ne leur donne même pas de quoi se soigner ?! Hurla-t-elle de rage.
Je compris sa rage et la partageai. Les hommes qui étaient à la tête de ce réseau de prostitution, que dis-je, de ce trafic d'êtres humains avaient depuis longtemps perdus toute humanité.
- Taka': Arkhadi, pouvons nous la transporter à Cazzo sans la mettre en danger ?
- Arkhadi: Non, je ne crois pas cela ne ferai qu'empirer son état. D'un autre côté, le sérum ne fait que stabiliser son état. Elle a besoin d'une intervention chirurgicale.
- Taka': C'est pas un dilemme ça. Prenons le risque et emmenons la à Cazzo, sinon elle va mourir de toute manière.
- Kimi: Dit pas ça ! Reprocha-t-elle à son amie.
Je me résolus à cette solution extrême. Il fallait prendre ce risque.
- Femme: Je vous dit qu'ils n'accepterons pas de la soigner. Ils ne vous laisserons même pas monter au 1er.
- Taka': Qui s'en soucie ? Demanda t-elle d'une voix qui laissait entrevoir ses intentions. Kimi' et moi suffirons pour éloigner les curieux. Au pire, Arkhadi se joindra à nous. J'imagine qu'un toubib "normal" ne se promène pas avec un livre Zoan ?
Je souris légèrement à cette remarque. C'était un plan totalement stupide que d'essayer de se faufiler au 5 ème étage d'un endroit qui devait grouiller de mafieux armés jusqu'aux dents. Mais pour sauver cette fille, il n'y avait pas 36 solutions. Je fus interrompu dans mes réflexions par un cri rauque semblable à celui de quelqu'un qu'on étouffe. La fille était parcourue de violents spasmes et une mousse blanche lui sortait de la bouche.
- Arkhadi: M**de, ça n'augure rien de bon, dis je en me rapprochant d'elle. Tenez la fermement, s'il vous plait, demandai-je à Kimi et Taka.
- Kimi': Mais qu'est ce qu'elle a ? Demanda t-elle les larmes aux yeux.
- Arkhadi: Elle fait un choc anaphylactique, une réaction allergique sévère à un ou plusieurs des composants du sérum j'imagine. Les spasmes indiquent qu'elle en est déjà au dernier stade, le quatre, dis je tout en préparant une seringue d'adrénaline.
Lentement, je lui injectai la solution d'adrénaline par voie intramusculaire. Sa respiration revint presque à la normale au bout de deux minutes et pendant un moment utopiste je commençai à croire qu'elle s'en sortirait. Elle rauqua une seconde fois, et celle fois ci, son rythme cardiaque s'emballa si vite qu'on pouvait presque en sentir les battements effrénés à distance.
- Arkhadi: Tiens bon pu**** ! Dis-je en lui injectant l'adrénaline directement dans le cœur cette fois ci.
Rien y fait. Couplé à la tachycardie, je dessellai les premiers signes d’œdème pulmonaire. Elle suffoqua réellement cette fois ci et son cœur s'arrêta de battre en quelque seconde. Je commençai un massage cardiaque.
- Arkhadi: Que quelqu'un me remplace ! Hurlai-je aux filles pendant que je me ruais sur mon sac pour en sortir mes instruments.
- Kimi': Allez s'il te plait, reprends vie, pleura t-elle en s'appliquant au massage cardiaque.
Une trachéotomie était indispensable maintenant qu'elle avait cessé de respirer. Mes instruments retrouvés, j'armai ma main de scalpel. Takara prenait son pouls tandis que Kimi' continuait toujours à la masser. Takara et moi échangeâmes un bref regard lourd de sens.
- Kimi': Que fait à rester planter là? Fait ce que t'as à faire ! Pleura-t-elle en s’adressant à moi.
- Taka': Il a compris que c'était inutile, désormais. C'est fini. Son cœur ne battra plus, dit-elle dans un murmure parfaitement audible.
Le visage de Kimi' se décomposa sur place dans une sorte de hurlement muet, la femme qui nous hébergeait s'effondra en larme, seule Taka' restait inflexible. Je me laissai tomber à genou, emplit de chagrin. C'est dans ces moments que je détestais mon travail. Ce quotidien de vies et de morts ne me laissait pas indifférents et m'affectait jusqu'au plus profond de mon être. Je me souvins du Père supérieur du monastère où j'ai grandit me disant que j'étais trop sentimental pour devenir un bon médecin et un bon moine. Jamais je n'ai réussi à me libérer des attachements terrestres. Cette fille sans nom était la quarante-neuvième personne que je n'arrivais pas à sauver depuis que j'ai pris la mer. Pourquoi d'ailleurs ais-je pris la mer ? C'était pour retrouver une fille du nom de "Tatiana" qui était censée posséder une "clé" qui me permettrait de retrouver la femme qui a massacré mes amis moines. Je n'avais que son nom pour seul indice, autant chercher une aiguille dans une meule de foins d'une taille mondiale.
- Taka': Ça suffit Kimi ! Dit-elle en saisissant le bras de son amie en larmes qui continuait toujours son massage cardiaque. Taka' eut grand mal à l'éloigner du corps sans vie de la fille.
- Arkhadi: Ma faute, tout est de ma faute, dis je la main sur le visage.
- Taka': Dis pas de bêtise Arkhadi ! T'es le seul qui ait jamais essayé de la sauver.
- Arkhadi: Ça n'excuse rien, j'ai pas pris en considération le fait qu'elle pouvait développer des allergies. Je bouillais de colère à mon encontre.
- Kimi': Tu ne pouvais pas savoir, c'est pas comme si elle se promenait avec son dossier médical, dit-elle d'une voix chagrinée. Les seuls responsables sont les pourritures qui l'ont poignardés et qui l'ont maltraités, dit-elle avec rage.
Elle leva sous l'impulsion de la colère et se mit à fouiller dans les poches la fille décédée.
- Taka': Attends tu fais quoi là ?
- Kimi: Je cherche ses papiers. Elle doit avoir une famille ou des proches ici ou ne serait ce qu'un nom.
Ah voila ! S'exclama-t-elle en sortant une carte d'une dizaine de centimètre de la poche arrière de la fille. Je n'y crois pas.... S'étouffa-t-elle d'une voix totalement effarée.
Elle nous montra la carte. A côté de la photo de la fille, il n'y avait pas son nom mais juste un ... numéro, le 4471. Elle n'avait même pas de nom. Elle ne devait valoir pas plus que du bétail aux yeux de ses employeurs.
Une vague de haine sans précédent m’envahit, déferla dans mes veines et corrompit mon âme.
Je retrouverai le nom de cette fille et l'enterrerai dans une sépulture décente. Quant à ses patrons, je les exterminerai tous, je les enterrerai jusqu'au dernier !
Dernière édition par Black Aburame le Sam 16 Aoû - 11:13, édité 1 fois
Black Aburame- Homonculus
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
_____ La haine qu'Arkhadi ressentait était presque palpable. Avec toutes les pourritures mâles croisées sur cette île, Takara et Kimi ne s'attendaient pas à croiser un homme avec autant de bonté et de compassion en lui. La jeune cuisinière des Crystal Moon avait également été surprise par le professionnalisme du médecin. A ce moment là, ce dernier tourna les talons et sortit de la maison sans rien dire, ce qui fit sortir Kimi de ses pensées.
Kimi : Où allez-vous?
Arkhadi : Envoyer en enfer toutes les personnes responsables de ce qu'il vient d'arriver à cette jeune fille.
_____ Il ne s'était ni retourné, ni arrêté pour lui répondre.
_____ Kimi se releva et sortit également de la maison.
Kimi : Attendez! Je viens avec vous!
Arkhadi : Non, vous feriez mieux de rester ici. Ou mieux : quittez cette île.
Kimi : Ce n'était pas une question. Je viens.
_____ A cette phrase, Arkhadi s'arrêta finalement et se retourna. Il ne faisait plus face à la jeune fille effrayée et fragile de tout à l'heure. Le visage de Kimi avait totalement changé. Sa détermination perlait dans ses yeux, encore un peu rouge et gonflés après les larmes précédemment versées pour la jeune mineure. Arkhadi ne pouvait s'opposer devant un tel visage et une telle envie de justice. Il baissa la tête, accompagné d'un léger sourire.
_____ Kimi se retourna ensuite vers son amie qui se tenait au pas de la porte.
Takara : Ahlala... 'me regarde pas comme ça. C'est pas comme si t'avais besoin de mon autorisation.
Kimi : Tu vas faire quoi?
Takara : Tu veux que j'fasses quoi? Que je joue aux prostituées dans l'coin?
Kimi : Euh..
Takara : Je viens avec vous aussi. Envoyons ces enfoirés six pieds sous terre.
_____ Avant de sortir, Takara déplaça le corps inerte de la mineure sur le canapé, sous les yeux encore pleins de larmes de la maîtresse de maison.
Femme : Mais, vous n'allez quand même pas la laisser ici?!
Takara : Et tu veux qu'on la mette où? Elle restera là le temps qu'on fasse le ménage. On reviendra ensuite pour l'enterrer. Si elle n'est plus là à notre retour, c'est toi qu'on recherchera pour t'enterrer, alors ne l'a touche surtout pas.
_____ La femme déglutit et de nouvelles larmes coulèrent lentement sur ses joues. Elle voyait bien que Takara ne plaisantait pas et était beaucoup trop effrayée pour oser répondre quoique ce soit. La grande brune sortit de la maison sans fermer la porte derrière elle et rejoint Kimi et Arkhadi. Arrivée à hauteur de son amie, elle pris le poignard doré qu'Antonio lui avait donné et qu'elle avait accroché à sa ceinture, et le tendit à Kimi.
Kimi : Mais, qu'est-ce que tu fais? C'était pas ton but de retrouver toutes ces armes en or? Pourquoi tu me l'a donne?
Takara : J'ai déjà assez d'armes pour me battre moi. J'suis sûre que tu sauras très bien profiter de ce poignard.
_____ Elle accepta le cadeau et sauta dans les bras de son amie. Cette dernière n'était pas habituée à ces élans d'affections et n'était pas très à l'aise. Elle rougit et repoussa légèrement Kimi. Toutes les deux reprirent leur sérieux et se tournèrent vers Arkhadi pour ensuite se mettre en marche pour le casino Stella, à Cazzo.
_____ Au bout d'une quinzaine de minutes dans ce quartier délabré et sous un soleil de plomb, l'attention de la petite troupe fut attirée par un troupeau de chevaux qui traversaient les rues de la ville au galop. Arkhadi, Takara et Kimi s'adossèrent aux murs d'un des bâtiments à côté desquels le groupe venait de passer. Il était composé d'une dizaine d'hommes armés d'armes à feu et d'armes blanche. Ces gens n'étaient apparemment pas dans le quartier pour se divertir avec les femmes. Le moine et les deux jeunes pirates se regardèrent, se demandant où pouvaient se diriger ces hommes. C'est à ce moment là qu'une voix féminine se fit entendre juste derrière eux. Les trois compagnons se retournèrent et firent face à une grande, belle et jeune femme. Quoique, "belle" n'était sûrement pas un mot assez fort pour parler de sa beauté. En plus d'avoir de belles formes là où il faut, elle avait de long cheveux bruns, ondulés, qui descendaient jusqu'au bas de son dos. On aurait pu la qualifier de femme fatale si tout ses bleus ne faisaient pas tâche sur son corps bronzé.
Femme : Ce sont des hommes de mains de cet enflure de Gio qui se dirigent vers le port.
_____ Elle se tenait debout, juste derrière eux, une cigarette à la main. Son regard, vide, ne lâchait pas la poussière que les chevaux avaient soulevé dans leur course.
Arkhadi : Mais.. vous êtes blessée.
_____ Suite à cette phrase, la jeune femme baissa la tête et esquissa un léger sourire en coin, ironique.
Femme : Bien plus que vous n'le croyez..
_____ Elle ne parlait pas de ses bleus, non. Elle faisait référence à toutes les blessures psychologiques qu'elle avait subi sur cette île. Ses interlocuteurs l'avaient bien compris. Elle leva la tête pour regarder les trois personnes face à elle. Son regard était vide. Vide d'espoir, de rêves.
Femme : Vous auriez au moins pu tenter de fondre dans la masse, vous ne ressemblez même pas à des touristes.
Kimi : Euh... héhé, nous n'étions pas préparés à ce genre d'ambiance en venant sur cette île.
Femme : Je ne sais pas qui vous êtes et ce dont vous avez l'intention de faire ici mais, je pense que je pourrais vous aider si vous voulez avoir un peu plus d'informations sur cette île. Disons qu'avec l'expérience, j'ai acquis une certaine influence ici. Et puis, les hommes parlent beaucoup. Beaucoup plus que les femmes. Quand on côtoie les bonnes personnes, on est facilement au courant de tout ici.
Kimi : Vous vivez ici?
Femme : Je suis née et j'ai passé mes 25 années sur cette île oui. Quoiqu'il en soit, vous êtes sûrs de vouloir en savoir plus sur ce qu'il se passe ici? Je vois bien à vos visages que vous n'êtes pas du genre à rester sans rien faire lorsque quelque chose ne vous plait pas et je vous admirerais presque pour ça mais, vous risquez de mal finir. Ce serait dommage que vous tombiez sur la Triade.
Takara : Nous t'écoutons. D'ailleurs, tout à l'heure vous avez dit que les hommes qui venaient de passer était des hommes de main de Gio non? C'est le chef de la Mafia qui dirigent cette île?
Femme : Bingo. Gio est le chef de la Mafia, il se fait en général appelé "Papa". Les hommes que vous venez de voir passer allaient en direction du port de Mano afin d'escorter la cargaison d'or que Gio attend. J'ai même entendu dire qu'une orfèvre était spécialement venue pour expertiser cet or.
Kimi : Je n'savais pas qu'il y avait un port dans le quartier de Camorra. Il n'y en avait pourtant que deux sur ma carte.
Femme : C'est justement un port privé, construit justement pour ce genre d'arrivées qui se doivent de rester discrètes. Il se trouve un peu plus à l'Est, à Camorra.
Arkhadi : Et cette Triade?
Femme : Ce sont les plus puissants hommes de Gio. Ils dirigent chacun un quartier de la capitale, et je n'vous souhaite absolument pas de tomber sur eux. Ils sont d'un tout autre niveau que les simples hommes que vous pourrez voir sur cette île. Vous avez l'intention de vous attaquer à ce convoi?
Kimi : Oui!
_____ Elle ne pris même pas la peine de demander l'avis d'Arkhadi ou de Takara avant de prendre cette décision. La détermination de Kimi était telle qu'elle se voyait déjà en train de démanteler tout ce réseau mafieux et de libérer toutes ces femmes de cette enfer. Le petit groupe avait déjà décidé de donner une bonne leçon aux patrons de la jeune mineure décédé, s'ils pouvaient voler cet or, ce ne sera qu'un plus pour eux.
_____ La belle brune s'étonna de voir autant de rage dans les yeux de la jeune blonde qui lui faisait face. Après vingt-cinq ans passé à supporter la vie ici-bas, voir un visage jeune et plein de vie lui redonnerait presque espoir.
Femme : Un peu plus loin vous tomberez sur la place principale du quartier. Le convoi passera obligatoirement par là. Il vous sera facile de leur tendre une embuscade à ce moment.
Kimi : Merci, mais... vous êtes sûre que vous ne risquez rien en nous aidant?
Femme : Non, je n'suis sûre de rien. Et puis, à quoi bon? Je n'ai rien à perdre, et puis, c'est pas comme si la mort m'effrayait. Elle me serait même préférable à la vie, je devrais peut-être prendre ma retraite.
_____ Elle termina sa phrase avec un petit rire. L'idée de prendre sa retraite faisait sûrement référence au repos éternel. Elle avait sûrement songé au suicide plusieurs fois. Son corps témoignait d'ailleurs de la souffrance que lui infligeait cette vie. Elle voyait justement sa vie se terminer en cendre tout comme sa cigarette. Elle jeta le mégot à terre et tourna les talons à nos trois compagnons.
Femme : Bon allez, moi j'ai des clients qui m'attendent à Cazzo. Bon courage.
_____ Kimi, Takara et Arkhadi se dirigèrent donc vers le lieu que lui avait indiqué la jeune femme, mais la jeune cuisinière se rappela d'une chose. Elle s'arrêta, se retourna, et cria :
Kimi : Eeeh ! Je n'connais même pas votre nom! Moi c'est Kimi! Et vous?
Femme : Numéro 111.
_____ La jeune blonde avait oublié qu'ici, les femmes ne devaient pas avoir de nom. Surtout si elle était née ici, qui se souciait de lui donner un nom? Cette rencontre avait eût l'effet d'une seconde claque pour elle après la jeune mineure décédée. Tout ça ne faisait que la booster pour cette embuscade.
_____ Cela faisait déjà une heure et demi que le petit groupe de trois était arrivé à la place principale du quartier. C'était un endroit spacieux et surtout vide. Comme tout le quartier d'ailleurs. Les femmes n'avaient sûrement pas envie d'aller se promener vu la vie qu'elle menaient. En ce moment, elles devaient, soit se trouver chez des clients, soit essayer de se reposer chez elle en essayant d'oublier la souffrance que cette vie leur infligeait chaque jour.
_____ Alors qu'Arkhadi et Takara commençaient à douter de la véracité des paroles de la jeune femme, Kimi ne détachait pas son regard du chemin par lequel devait passer la cargaison. Ils étaient tout les trois posés entre deux bâtiments. Face à eux, la place principale avec les habitations des prostituées plus loin. De là où ils étaient, ils ne pouvait pas rater le convoi qui passera juste devant eux.
_____ Kimi avait raison de n'pas douter car au bout d'une dizaine de minute maintenant, les sabots des chevaux martelant le sol se firent entendre... Le convoi était composé d'une charrette tirée par deux chevaux, entouré d'une dizaine de cavaliers. Deux cavaliers étaient en tête. Juste derrière eux se trouvait la charrette contenant l'or, tirée par deux chevaux et commandés par deux hommes. Il y avait également deux cavaliers à droite et à gauche de la cargaison, puis les deux derniers chevaux fermaient la marche. C'était bien le groupe de dix qui était passé tout à l'heure, cela ne faisait aucun doute.
_____ Arkhadi s'éloigna de Takara et de Kimi en passant par les petites ruelles entre les maisons pour se retrouver face à elles, de l'autre côté de la place. Ainsi, ils pourraient tendre cette embuscade efficacement. Une fois que la charrette arriva en plein milieu de la place, les deux cavaliers sur le côtés droit de la charrette tombèrent de leurs chevaux. Ces derniers lâchèrent un hennissement face au danger et galopèrent en sens inverse, laissant leurs cavaliers à terre, inconscients. Kimi venait de leur lancer deux grosses pierres de la taille d'une main en pleine tête. Elle avait accéléré la vitesse de son lancer grâce à son Fruit du Démon de la Vitesse. Son attaque Falling Star ne ratait jamais et en général, les cibles tombaient inconscient sous la violence et la rapidité du coup, comme maintenant. Les hommes, se rendant compte de l'embuscade, se mirent en garde et s'armèrent de leur fusils ou sabres. Profitant de la panique, Arkhadi balança une bombe fumigène, rendant ainsi toute visibilité nulle.
Arkhadi : Nimpo, Camouflage dans la brume.
_____ Le moine-ninja apparut derrière un des cavaliers à gauche de la charrette et le trancha de ses Blessing. Il en fit de même pour le second, qui tomba également de son cheval. Takara profita de toute cette fumée pour atteindre agilement la charrette. Elle se plaça derrière les deux hommes qui tenaient les rennes et leur trancha la gorge en même temps. Elle tira ensuite un coup sec sur les rennes pour arrêter les chevaux. Pendant ce temps, les deux cavaliers en tête s'étaient éloignés et avaient réussi à échapper à la bombe fumigène. Kimi, toujours dans l'ombre des bâtiments, les assomma avec les pierres qu'elles trouvaient au sol. Désormais, il ne restait plus que les deux cavaliers qui fermaient la marche. La fumée venait de se dissiper mais aucun homme ne se tenait là. Il ne restait que les corps des hommes assommés ou les chevaux sans cavaliers. Les deux derniers avaient disparus. C'est alors qu'une ombre se profila derrière Kimi, prêt à la trancher avec un sabre reflétant la lumière du soleil. Takara aperçue l'homme derrière son amie au dernier moment mais il était trop tard pour la prévenir. Alors que Kimi était sur le point de se faire trancher sans le savoir, l'homme s'effondra au sol. Elle se retourna immédiatement et vit l'homme en train d'agoniser au sol, avec un imposant animal qui l'écrasait ne lâchait pas sa gorge. La bête de couleur blanche se tenait à quatre pattes sur le dos de sa proie. Elle venait de sauver la vie de Kimi.
Kimi : Zefira !
Zefira : Tu devrais être plus prudente, cet humain t'aurait coupé en deux si je n'étais pas intervenue à temps.
Kimi : Mais qu'est-ce que tu fais là? T'étais pas censée être avec Tsuki' pour garder le navire?
_____ La louve relâcha le cou de l'homme.
Zefira : Tu crois vraiment que cette gamine serait resté sur le bateau à vous attendre? Au bout de quelques minutes elle s'est éclipsée pour visiter l'île. Quant à moi, le vent soufflait dans ma direction, quand j'ai senti vos odeurs pas très loin, j'ai décidé de vous rejoindre. On ne devrait pas rester très longtemps sur cette île. Les humains d'ici ne sont vraiment pas net.
Arkhadi : En parlant d'humain, il y en apparemment un qui s'est échappé. Ils étaient dix et je n'en vois que neuf.
Takara : Il est sûrement allé prévenir son boss que la convoi a été attaqué.
Arkhadi : Dans ce cas, il doit être allé à Cazzo, au casino Stella...
Kimi : Ah d'ailleurs ... j'me demande bien ce que dois faire Tsuki' en c'moment.
Takara : Elle a sûrement dû se perdre dans les quartiers de la ville vu son sens de l'orientation pourri.
_____ Au casino Stella, étage 3, au bar.
_____ Tsuki' était accolée à un homme portant un long manteau à capuche et une écharpe, le tout cachant son visage et ne dévoilant que ses yeux. La jeune femme était apparemment assez éméchée et avait les poches remplies de jetons et d'argent gagnés au casino au rez-de-chaussée. Elle s'entendaient spécialement bien avec cet homme, qui l'avait emmené au troisième étage du casino, à un bar privé et plus calme où seulement une dizaine d'hommes se trouvaient.
Tsuki' : Hahahahaha t'es vraiment trop marrant toi. :lol:Et ces hommes t'en as fait quoi? Tu les as tué? C'est c'que j'aurais fait moi. *boit un verre de plus*
Homme : Bien sûr qu'ils sont mort. Personne ne s'attaque à la Triade sans en subir les conséquences. Hiahiahiahiahiaa.
Tsuki' : Rhalala, j'adore vraiment ton rire. :')
Kimi : Où allez-vous?
Arkhadi : Envoyer en enfer toutes les personnes responsables de ce qu'il vient d'arriver à cette jeune fille.
_____ Il ne s'était ni retourné, ni arrêté pour lui répondre.
_____ Kimi se releva et sortit également de la maison.
Kimi : Attendez! Je viens avec vous!
Arkhadi : Non, vous feriez mieux de rester ici. Ou mieux : quittez cette île.
Kimi : Ce n'était pas une question. Je viens.
_____ A cette phrase, Arkhadi s'arrêta finalement et se retourna. Il ne faisait plus face à la jeune fille effrayée et fragile de tout à l'heure. Le visage de Kimi avait totalement changé. Sa détermination perlait dans ses yeux, encore un peu rouge et gonflés après les larmes précédemment versées pour la jeune mineure. Arkhadi ne pouvait s'opposer devant un tel visage et une telle envie de justice. Il baissa la tête, accompagné d'un léger sourire.
_____ Kimi se retourna ensuite vers son amie qui se tenait au pas de la porte.
Takara : Ahlala... 'me regarde pas comme ça. C'est pas comme si t'avais besoin de mon autorisation.
Kimi : Tu vas faire quoi?
Takara : Tu veux que j'fasses quoi? Que je joue aux prostituées dans l'coin?
Kimi : Euh..
Takara : Je viens avec vous aussi. Envoyons ces enfoirés six pieds sous terre.
_____ Avant de sortir, Takara déplaça le corps inerte de la mineure sur le canapé, sous les yeux encore pleins de larmes de la maîtresse de maison.
Femme : Mais, vous n'allez quand même pas la laisser ici?!
Takara : Et tu veux qu'on la mette où? Elle restera là le temps qu'on fasse le ménage. On reviendra ensuite pour l'enterrer. Si elle n'est plus là à notre retour, c'est toi qu'on recherchera pour t'enterrer, alors ne l'a touche surtout pas.
_____ La femme déglutit et de nouvelles larmes coulèrent lentement sur ses joues. Elle voyait bien que Takara ne plaisantait pas et était beaucoup trop effrayée pour oser répondre quoique ce soit. La grande brune sortit de la maison sans fermer la porte derrière elle et rejoint Kimi et Arkhadi. Arrivée à hauteur de son amie, elle pris le poignard doré qu'Antonio lui avait donné et qu'elle avait accroché à sa ceinture, et le tendit à Kimi.
Kimi : Mais, qu'est-ce que tu fais? C'était pas ton but de retrouver toutes ces armes en or? Pourquoi tu me l'a donne?
Takara : J'ai déjà assez d'armes pour me battre moi. J'suis sûre que tu sauras très bien profiter de ce poignard.
_____ Elle accepta le cadeau et sauta dans les bras de son amie. Cette dernière n'était pas habituée à ces élans d'affections et n'était pas très à l'aise. Elle rougit et repoussa légèrement Kimi. Toutes les deux reprirent leur sérieux et se tournèrent vers Arkhadi pour ensuite se mettre en marche pour le casino Stella, à Cazzo.
_____ Au bout d'une quinzaine de minutes dans ce quartier délabré et sous un soleil de plomb, l'attention de la petite troupe fut attirée par un troupeau de chevaux qui traversaient les rues de la ville au galop. Arkhadi, Takara et Kimi s'adossèrent aux murs d'un des bâtiments à côté desquels le groupe venait de passer. Il était composé d'une dizaine d'hommes armés d'armes à feu et d'armes blanche. Ces gens n'étaient apparemment pas dans le quartier pour se divertir avec les femmes. Le moine et les deux jeunes pirates se regardèrent, se demandant où pouvaient se diriger ces hommes. C'est à ce moment là qu'une voix féminine se fit entendre juste derrière eux. Les trois compagnons se retournèrent et firent face à une grande, belle et jeune femme. Quoique, "belle" n'était sûrement pas un mot assez fort pour parler de sa beauté. En plus d'avoir de belles formes là où il faut, elle avait de long cheveux bruns, ondulés, qui descendaient jusqu'au bas de son dos. On aurait pu la qualifier de femme fatale si tout ses bleus ne faisaient pas tâche sur son corps bronzé.
Femme : Ce sont des hommes de mains de cet enflure de Gio qui se dirigent vers le port.
_____ Elle se tenait debout, juste derrière eux, une cigarette à la main. Son regard, vide, ne lâchait pas la poussière que les chevaux avaient soulevé dans leur course.
Arkhadi : Mais.. vous êtes blessée.
_____ Suite à cette phrase, la jeune femme baissa la tête et esquissa un léger sourire en coin, ironique.
Femme : Bien plus que vous n'le croyez..
_____ Elle ne parlait pas de ses bleus, non. Elle faisait référence à toutes les blessures psychologiques qu'elle avait subi sur cette île. Ses interlocuteurs l'avaient bien compris. Elle leva la tête pour regarder les trois personnes face à elle. Son regard était vide. Vide d'espoir, de rêves.
Femme : Vous auriez au moins pu tenter de fondre dans la masse, vous ne ressemblez même pas à des touristes.
Kimi : Euh... héhé, nous n'étions pas préparés à ce genre d'ambiance en venant sur cette île.
Femme : Je ne sais pas qui vous êtes et ce dont vous avez l'intention de faire ici mais, je pense que je pourrais vous aider si vous voulez avoir un peu plus d'informations sur cette île. Disons qu'avec l'expérience, j'ai acquis une certaine influence ici. Et puis, les hommes parlent beaucoup. Beaucoup plus que les femmes. Quand on côtoie les bonnes personnes, on est facilement au courant de tout ici.
Kimi : Vous vivez ici?
Femme : Je suis née et j'ai passé mes 25 années sur cette île oui. Quoiqu'il en soit, vous êtes sûrs de vouloir en savoir plus sur ce qu'il se passe ici? Je vois bien à vos visages que vous n'êtes pas du genre à rester sans rien faire lorsque quelque chose ne vous plait pas et je vous admirerais presque pour ça mais, vous risquez de mal finir. Ce serait dommage que vous tombiez sur la Triade.
Takara : Nous t'écoutons. D'ailleurs, tout à l'heure vous avez dit que les hommes qui venaient de passer était des hommes de main de Gio non? C'est le chef de la Mafia qui dirigent cette île?
Femme : Bingo. Gio est le chef de la Mafia, il se fait en général appelé "Papa". Les hommes que vous venez de voir passer allaient en direction du port de Mano afin d'escorter la cargaison d'or que Gio attend. J'ai même entendu dire qu'une orfèvre était spécialement venue pour expertiser cet or.
Kimi : Je n'savais pas qu'il y avait un port dans le quartier de Camorra. Il n'y en avait pourtant que deux sur ma carte.
Femme : C'est justement un port privé, construit justement pour ce genre d'arrivées qui se doivent de rester discrètes. Il se trouve un peu plus à l'Est, à Camorra.
Arkhadi : Et cette Triade?
Femme : Ce sont les plus puissants hommes de Gio. Ils dirigent chacun un quartier de la capitale, et je n'vous souhaite absolument pas de tomber sur eux. Ils sont d'un tout autre niveau que les simples hommes que vous pourrez voir sur cette île. Vous avez l'intention de vous attaquer à ce convoi?
Kimi : Oui!
_____ Elle ne pris même pas la peine de demander l'avis d'Arkhadi ou de Takara avant de prendre cette décision. La détermination de Kimi était telle qu'elle se voyait déjà en train de démanteler tout ce réseau mafieux et de libérer toutes ces femmes de cette enfer. Le petit groupe avait déjà décidé de donner une bonne leçon aux patrons de la jeune mineure décédé, s'ils pouvaient voler cet or, ce ne sera qu'un plus pour eux.
_____ La belle brune s'étonna de voir autant de rage dans les yeux de la jeune blonde qui lui faisait face. Après vingt-cinq ans passé à supporter la vie ici-bas, voir un visage jeune et plein de vie lui redonnerait presque espoir.
Femme : Un peu plus loin vous tomberez sur la place principale du quartier. Le convoi passera obligatoirement par là. Il vous sera facile de leur tendre une embuscade à ce moment.
Kimi : Merci, mais... vous êtes sûre que vous ne risquez rien en nous aidant?
Femme : Non, je n'suis sûre de rien. Et puis, à quoi bon? Je n'ai rien à perdre, et puis, c'est pas comme si la mort m'effrayait. Elle me serait même préférable à la vie, je devrais peut-être prendre ma retraite.
_____ Elle termina sa phrase avec un petit rire. L'idée de prendre sa retraite faisait sûrement référence au repos éternel. Elle avait sûrement songé au suicide plusieurs fois. Son corps témoignait d'ailleurs de la souffrance que lui infligeait cette vie. Elle voyait justement sa vie se terminer en cendre tout comme sa cigarette. Elle jeta le mégot à terre et tourna les talons à nos trois compagnons.
Femme : Bon allez, moi j'ai des clients qui m'attendent à Cazzo. Bon courage.
_____ Kimi, Takara et Arkhadi se dirigèrent donc vers le lieu que lui avait indiqué la jeune femme, mais la jeune cuisinière se rappela d'une chose. Elle s'arrêta, se retourna, et cria :
Kimi : Eeeh ! Je n'connais même pas votre nom! Moi c'est Kimi! Et vous?
Femme : Numéro 111.
_____ La jeune blonde avait oublié qu'ici, les femmes ne devaient pas avoir de nom. Surtout si elle était née ici, qui se souciait de lui donner un nom? Cette rencontre avait eût l'effet d'une seconde claque pour elle après la jeune mineure décédée. Tout ça ne faisait que la booster pour cette embuscade.
_____ Cela faisait déjà une heure et demi que le petit groupe de trois était arrivé à la place principale du quartier. C'était un endroit spacieux et surtout vide. Comme tout le quartier d'ailleurs. Les femmes n'avaient sûrement pas envie d'aller se promener vu la vie qu'elle menaient. En ce moment, elles devaient, soit se trouver chez des clients, soit essayer de se reposer chez elle en essayant d'oublier la souffrance que cette vie leur infligeait chaque jour.
_____ Alors qu'Arkhadi et Takara commençaient à douter de la véracité des paroles de la jeune femme, Kimi ne détachait pas son regard du chemin par lequel devait passer la cargaison. Ils étaient tout les trois posés entre deux bâtiments. Face à eux, la place principale avec les habitations des prostituées plus loin. De là où ils étaient, ils ne pouvait pas rater le convoi qui passera juste devant eux.
_____ Kimi avait raison de n'pas douter car au bout d'une dizaine de minute maintenant, les sabots des chevaux martelant le sol se firent entendre... Le convoi était composé d'une charrette tirée par deux chevaux, entouré d'une dizaine de cavaliers. Deux cavaliers étaient en tête. Juste derrière eux se trouvait la charrette contenant l'or, tirée par deux chevaux et commandés par deux hommes. Il y avait également deux cavaliers à droite et à gauche de la cargaison, puis les deux derniers chevaux fermaient la marche. C'était bien le groupe de dix qui était passé tout à l'heure, cela ne faisait aucun doute.
_____ Arkhadi s'éloigna de Takara et de Kimi en passant par les petites ruelles entre les maisons pour se retrouver face à elles, de l'autre côté de la place. Ainsi, ils pourraient tendre cette embuscade efficacement. Une fois que la charrette arriva en plein milieu de la place, les deux cavaliers sur le côtés droit de la charrette tombèrent de leurs chevaux. Ces derniers lâchèrent un hennissement face au danger et galopèrent en sens inverse, laissant leurs cavaliers à terre, inconscients. Kimi venait de leur lancer deux grosses pierres de la taille d'une main en pleine tête. Elle avait accéléré la vitesse de son lancer grâce à son Fruit du Démon de la Vitesse. Son attaque Falling Star ne ratait jamais et en général, les cibles tombaient inconscient sous la violence et la rapidité du coup, comme maintenant. Les hommes, se rendant compte de l'embuscade, se mirent en garde et s'armèrent de leur fusils ou sabres. Profitant de la panique, Arkhadi balança une bombe fumigène, rendant ainsi toute visibilité nulle.
Arkhadi : Nimpo, Camouflage dans la brume.
_____ Le moine-ninja apparut derrière un des cavaliers à gauche de la charrette et le trancha de ses Blessing. Il en fit de même pour le second, qui tomba également de son cheval. Takara profita de toute cette fumée pour atteindre agilement la charrette. Elle se plaça derrière les deux hommes qui tenaient les rennes et leur trancha la gorge en même temps. Elle tira ensuite un coup sec sur les rennes pour arrêter les chevaux. Pendant ce temps, les deux cavaliers en tête s'étaient éloignés et avaient réussi à échapper à la bombe fumigène. Kimi, toujours dans l'ombre des bâtiments, les assomma avec les pierres qu'elles trouvaient au sol. Désormais, il ne restait plus que les deux cavaliers qui fermaient la marche. La fumée venait de se dissiper mais aucun homme ne se tenait là. Il ne restait que les corps des hommes assommés ou les chevaux sans cavaliers. Les deux derniers avaient disparus. C'est alors qu'une ombre se profila derrière Kimi, prêt à la trancher avec un sabre reflétant la lumière du soleil. Takara aperçue l'homme derrière son amie au dernier moment mais il était trop tard pour la prévenir. Alors que Kimi était sur le point de se faire trancher sans le savoir, l'homme s'effondra au sol. Elle se retourna immédiatement et vit l'homme en train d'agoniser au sol, avec un imposant animal qui l'écrasait ne lâchait pas sa gorge. La bête de couleur blanche se tenait à quatre pattes sur le dos de sa proie. Elle venait de sauver la vie de Kimi.
Kimi : Zefira !
Zefira : Tu devrais être plus prudente, cet humain t'aurait coupé en deux si je n'étais pas intervenue à temps.
Kimi : Mais qu'est-ce que tu fais là? T'étais pas censée être avec Tsuki' pour garder le navire?
_____ La louve relâcha le cou de l'homme.
Zefira : Tu crois vraiment que cette gamine serait resté sur le bateau à vous attendre? Au bout de quelques minutes elle s'est éclipsée pour visiter l'île. Quant à moi, le vent soufflait dans ma direction, quand j'ai senti vos odeurs pas très loin, j'ai décidé de vous rejoindre. On ne devrait pas rester très longtemps sur cette île. Les humains d'ici ne sont vraiment pas net.
Arkhadi : En parlant d'humain, il y en apparemment un qui s'est échappé. Ils étaient dix et je n'en vois que neuf.
Takara : Il est sûrement allé prévenir son boss que la convoi a été attaqué.
Arkhadi : Dans ce cas, il doit être allé à Cazzo, au casino Stella...
Kimi : Ah d'ailleurs ... j'me demande bien ce que dois faire Tsuki' en c'moment.
Takara : Elle a sûrement dû se perdre dans les quartiers de la ville vu son sens de l'orientation pourri.
_____ Au casino Stella, étage 3, au bar.
_____ Tsuki' était accolée à un homme portant un long manteau à capuche et une écharpe, le tout cachant son visage et ne dévoilant que ses yeux. La jeune femme était apparemment assez éméchée et avait les poches remplies de jetons et d'argent gagnés au casino au rez-de-chaussée. Elle s'entendaient spécialement bien avec cet homme, qui l'avait emmené au troisième étage du casino, à un bar privé et plus calme où seulement une dizaine d'hommes se trouvaient.
Tsuki' : Hahahahaha t'es vraiment trop marrant toi. :lol:Et ces hommes t'en as fait quoi? Tu les as tué? C'est c'que j'aurais fait moi. *boit un verre de plus*
Homme : Bien sûr qu'ils sont mort. Personne ne s'attaque à la Triade sans en subir les conséquences. Hiahiahiahiahiaa.
Tsuki' : Rhalala, j'adore vraiment ton rire. :')
To Be Continued . . .
Zefira- Yonkou
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
Dans le quartier de Camorra, une grotesque silhouette encapuchonnée était en mouvement. Elle se déplaçait rapidement dans une allée sale et ombragée. Après quelques minutes de marche, elle s'arrêta devant une maison dont la porte vieillissante servait de garde-manger aux mites et aux termites en tout genre. Elle y frappa quatre fois. Après quelques secondes, quelqu'un lui ouvrit et d'un geste rapide elle s'engouffra dans l'ouverture pendant que son hôte refermait d'un coup sec.
Hôte: Vous êtes à l'heure Miss 007, dit-elle d'une voix légèrement hésitante et intimidée.
Miss 007: J't'en prie, depuis dix ans maintenant, on m'appelle Mr Miracle.
Miss ou Mr? La question méritait d'être posée tant l’ambiguïté était énorme. La personne qui se faisait appelé "Mr Miracle" était grande, musclée, poilue, barbue et mal rasée mais tout cela semblait si...artificiel, si peut naturel que n'importe quel esprit censé aurait douté de la totale appartenance de cet individu au sexe fort (HRP: Le sexe fort, c'est le sexe fort, cherche pas loin, Zefi' ). Surtout qu'une fois sa cape de voyage ôtée, on pouvait s'étonner de son étrange style vestimentaire haut en couleur flashy (Des cheveux roux clairs style Afro, des lunettes aux verres jaunâtres, un gloss verdâtre aux lèvres, un haut rose foncé, un short et des bas oranges criards, des bottes violettes couvertes de motifs en étoiles d'un bleu lumineux et un sac à main écarlate en forme de lapin). L'étrange ensemble donnait l'impression qu'il allait prendre feu.
Mr Miracle était un Okama.
Mr Miracle: Revenir sur cette île ravive des souvenirs, dit il d'une voix rauque et lointaine les yeux fermés. Il semblait visualiser une scène qui se déroulait à des centaines de kilomètres de là.
Après toutes ces conversations escargophoniques, je suis enchanté de te voir enfin dans le monde physique, "N° 2478" mais j'vais t'appeler Ondine si ça n'te dérange pas, rajouta-t-il d'une voix pompeuse en revenant à la réalité.
Ça doit faire longtemps qu'on ne t'as pas appelé ainsi, je suppose.
La propriétaire des lieux, la numérotée "2478" était une frêle jeune femme à la silhouette très chétive et au teint pâle. Ses cheveux qu'on pouvait deviner jadis châtain, était maintenant d'une couleur grise-blanchâtre. Ils tombaient nonchalamment sur son maigre visage aux yeux couleur noisette. Son bec-de-lièvre, la faisait ressembler au sac de Mr Miracle.
Contrairement à la quasi totalité des filles de Camorra, N° 2478 ne semblait avoir aucune marque de sévices sur le corps. Aucune cicatrice, aucun bleu.
N°2478/Ondine: Heu oui... depuis sept ans... Je suis honorée de vous rencontrer, vous êtes une telle légende...
Mr Miracle: Faut pas croire ce que disent les légendes ma chérie. Si on pouvait parler affaire, tu as les photos?
A quelques rues de là, un homme courait pour sauver sa vie. Il se débarrassa de sa veste et de sa cravate pour gagner en souplesse et en souffle. Il sprinta encore trois minutes durant avant de s'effondrer sous un muret, hors d'haleine. Jugeant tout danger écarté, il sortit un mini escargophone de sa poche et composa un numéro les mains tremblantes.
Voix: Standard personnel et sécurisé de Papa, identifiez vous je vous prie.
Homme: Affectation: GD-Escort, Code: MDR-571-LOL
Voix: Que puis je pour vous Escort?
Homme: Je dois parler de vive voix à Papa, il est arrivé une catastrophe ! hurla t-il dans le combiné, les larmes aux yeux.
Quelques instants plus tard, une splendide jeune femme à la chevelure blonde et onduleuse faisait irruption dans le bar privé de Gio Bonano en portant un plateau sur lequel était disposé un escargophone.
Gio: Mamamia !!! Amélia ! Qu'en est-il de mon ordre de n'pas me déranger?
Amélia: Il y a un de vos GD-Escort qui est pris d'une crise de panique et qui demande à vous parler, lui répondit elle lui tendant l'escargophone.
Gio: J'espère que ça en vaut la peine. Que se passa mon fils?
Homme: L'orachhhppétévolépardezinconnus !!!!
Gio: Hannn? Calmos, et parle doucement.
Homme: L'or, Papa, l'or a été volé par des inconnus. Je pense que je suis le seul survivant, pleura t-il.
Gio: Qu'est ce que t'as dit malheureux? L'or à quoi?
Homme: ... Désolé...
Gio: Bande d'incapables !!! s'écria t-il en jetant son verre de Wisky pur feu contre un miroir à sa droite, l'ensemble se craquelant dans une gerbe de verres et de tessons.
Tatiana: L'objet de mon travail a été dérobé? demanda t-elle d'une voix calme et indifférente.
Gio: Pas pour longtemps, répondit il rouge de colère. Amélia, sonnez le branlement de combat, que la...
Tatiana: C'est inutile, l'interrompit elle. Je vais y aller moi même, ça va pas prendre de temps.
Gio: Toi? J'ai entendu beaucoup de choses sur les orfèvres de l'archipel d'Aquilian.
Tatiana: Bah maintenant vous allez pouvoir confirmer tout ça de vous mêmes, dit elle en s'éloignant.
L'attaque avait duré moins de deux minutes. Nous étions maîtres des lieux et de l'or. Maintenant une seule question s'imposait et Takara la posa à ma place.
Taka': Que faisons nous maintenant, Kimi?
Kimi: Euh... Pourquoi moi?
Taka': Aaaah, peut être parce c'est toi qui a décidé d'attaquer ce convoi?
Arkhadi: T'avais pas prévu la suite des événements?
Kimi: Bah non et vous le savez. Faites pas genre vous me suivez bêtement.
Arkhadi, Takara:
Taka': Bon bah, j'aurais essayé de te responsabiliser face à tes actes et à leur conséquences. Mais ça ne change rien à notre situation et à la question.
Kimi: En attendant de mûrement y réfléchir, je propose de le mettre dans la maison ou nous étions, vous savez, là où se trouve le corps de la fille, acheva t-elle d'une voix chagrinée.
Arkhadi: Voila ! Tu vois que tu fais un bon chef Kimi. N'oublies jamais que nous te suivons bêtement et que sommes pendus à tes décisions, rigolai-je en voulant détendre l’atmosphère malgré la peine que je ressentais aussi.
Kimi': Oh, ça suffit vous deux !!!
Arkhadi, Taka': Chef oui Chef !
Mr Miracle: Magnifique, super, audacieux. Je manque de superlatif. C'est tout simplement un chef d'oeuvre.
Depuis cinq minutes, Mr Miracle contemplait d'un air ébahi une liasse de photos que Ondine lui avait remise.
Ondine: J'ai rassemblé ces preuves au péril de ma vie, j'espère qu'ils vous seront utiles.
Mr Miracle: Et comment ! Avec ça, nous avons de quoi faire tomber Gio. Même les notables qui le protègent le lâcheront une fois que tout ceci sera su du grand public. Ton système bien huilé va bientôt prendre l'eau mon cher Gio... :afro:
Ondine: Comment avez vous fait?
Mr Miracle: Fait quoi? répondit il évasivement en continuant de regarder les photos.
Ondine: Tout ça quoi ! A vous évader de l'île, à devenir une célébrité internationale et tout... Vous êtes la première et la dernière personne à vous être jamais échappé d'ici vivante. Alors comment?
Il y avait dans ces questions une sorte d'espérance inavouée. Ondine espérait que Mr Miracle lui livre son remède du succès qui lui permettrait à son tour de quitter cet enfer. Mr Miracle l'avait bien compris et tenta de dissuader la jeune femme en changeant de sujet.
Mr Miracle: Je ne vois aucune cicatrice sur ton corps. Comment cela se fait il?
Ondine: Même si j'ai commencé en tant que prostituée, j'ai très vite été mutée aux besognes ingrates dans le genre passer la serpillière ou ranger le bureau de Gio. Je suis en quelque sorte sa bonne personnelle.
Mr Miracle: C'est inhabituel, en effet. Pourquoi as tu été mutée?
Ondine: Regardez moi... Vous comprendrez aisément qu'aucun client ne veuille de moi... Avec le temps ils ont oublié que j'étais une esclave et ont lâché du leste et c'est comme ça que j'ai pu réunir ces preuves.
Mr Miracle: Ma chérie, l'une des choses les plus importantes que j'ai jamais apprise c'est que la beauté vient de l'intérieur. Ton physique est peut être ingrat mais ton âme est un soleil qui éclaire l'immense rivière de détritus qui charrie les destinées de ces pauvres filles. Tu es le soleil qui les conduira hors de ces eaux pourries et mortelles.
Ondine: Mais vous, vous vous en êtes sortie toute seul, sans aide. Je veux savoir, je mérite bien ça non? insista t-elle.
Devant le regard insistant de Ondine, Mr Miracle céda et décida de lui raconter son histoire, celle qui des années durant a fait rêver toutes ces pauvres filles et leur a donné l'espoir de quitter un jour Esméralda et de se reconstruire.
Kimi: Ouf, nous voila presque arrivés.
Taka': Nous y serions arrivés plus vite si ces foutus chevaux n'en n'avait pas fait à leur tête.
Et pour confirmer ses dires, les chevaux se mirent à hennir bruyamment et à se cabrer. Décidément, ces bêtes ne nous aimaient pas mais il ne restait qu'une cinquantaine de mètres à parcourir, la maison était en vue.
Zefira: Attention à 12h !
SLASH !!!!!
L'avertissement de Zefira arrivait trop tard. Déboulant de nulle part, une ombre trancha net les rennes des chevaux qui n'attendirent pas leur reste pour s'enfuir au triple galop. Nous sautâmes tous de la charrette pendant qu'elle s'affaissait vers l'avant dans un bruit sourd. Un simple coup d’œil me permit de reconnaître notre assaillant. C'était la fille aveugle que j'avais croisé quelques heures plutôt devant le casino Stella. Son visage impassible ne trahissait aucune émotion.
Kimi: Encore un mafieux? Une femme qui travaille pour qu'on exploite d'autres femmes? Tu m'dégouttes. Falling Star
Taka': Attends, pas d’imprudence.
Trop tard, Kimi' s'était avancée et avait lancé un gros pavé en direction de son nouvel adversaire.
Tatiana: Je t'entends..., dit elle apparaissant derrière la jeune Kimi.
Elle la déséquilibra d'un coup de pied en balayage mais avant de tomber, Kimi se réceptionna sur sa paume et s'éloigna de son adversaire d'une impulsion de vitesse.
Taka': C'était quoi ça? Non seulement elle a évité le Falling Star mais elle a surpris Kimi par sa vitesse?
Kimi: J'ai pas l'impression qu'elle ait vraiment évité le Falling Star mais plutôt qu'elle l'ait anticipé.
Tatiana: C'est presque ça. Et si maintenant vous me remettiez l'or sans opposer de résistance? leur demanda t-elle d'une voix égale en se mettant en garde, la main gauche dans le dos, la droite tendue vers l'avant la paume ouverte.
Taka': Question stupide, lui répondit elle en dégainant son Kusarigama.
Hôte: Vous êtes à l'heure Miss 007, dit-elle d'une voix légèrement hésitante et intimidée.
Miss 007: J't'en prie, depuis dix ans maintenant, on m'appelle Mr Miracle.
Miss ou Mr? La question méritait d'être posée tant l’ambiguïté était énorme. La personne qui se faisait appelé "Mr Miracle" était grande, musclée, poilue, barbue et mal rasée mais tout cela semblait si...artificiel, si peut naturel que n'importe quel esprit censé aurait douté de la totale appartenance de cet individu au sexe fort (HRP: Le sexe fort, c'est le sexe fort, cherche pas loin, Zefi' ). Surtout qu'une fois sa cape de voyage ôtée, on pouvait s'étonner de son étrange style vestimentaire haut en couleur flashy (Des cheveux roux clairs style Afro, des lunettes aux verres jaunâtres, un gloss verdâtre aux lèvres, un haut rose foncé, un short et des bas oranges criards, des bottes violettes couvertes de motifs en étoiles d'un bleu lumineux et un sac à main écarlate en forme de lapin). L'étrange ensemble donnait l'impression qu'il allait prendre feu.
- Spoiler:
Merci à ji-san pour ce dessin qui faillit le tuer.
RIP P'tit tuyau Bordeaux
Mr Miracle était un Okama.
Mr Miracle: Revenir sur cette île ravive des souvenirs, dit il d'une voix rauque et lointaine les yeux fermés. Il semblait visualiser une scène qui se déroulait à des centaines de kilomètres de là.
Après toutes ces conversations escargophoniques, je suis enchanté de te voir enfin dans le monde physique, "N° 2478" mais j'vais t'appeler Ondine si ça n'te dérange pas, rajouta-t-il d'une voix pompeuse en revenant à la réalité.
Ça doit faire longtemps qu'on ne t'as pas appelé ainsi, je suppose.
La propriétaire des lieux, la numérotée "2478" était une frêle jeune femme à la silhouette très chétive et au teint pâle. Ses cheveux qu'on pouvait deviner jadis châtain, était maintenant d'une couleur grise-blanchâtre. Ils tombaient nonchalamment sur son maigre visage aux yeux couleur noisette. Son bec-de-lièvre, la faisait ressembler au sac de Mr Miracle.
Contrairement à la quasi totalité des filles de Camorra, N° 2478 ne semblait avoir aucune marque de sévices sur le corps. Aucune cicatrice, aucun bleu.
N°2478/Ondine: Heu oui... depuis sept ans... Je suis honorée de vous rencontrer, vous êtes une telle légende...
Mr Miracle: Faut pas croire ce que disent les légendes ma chérie. Si on pouvait parler affaire, tu as les photos?
A quelques rues de là, un homme courait pour sauver sa vie. Il se débarrassa de sa veste et de sa cravate pour gagner en souplesse et en souffle. Il sprinta encore trois minutes durant avant de s'effondrer sous un muret, hors d'haleine. Jugeant tout danger écarté, il sortit un mini escargophone de sa poche et composa un numéro les mains tremblantes.
Voix: Standard personnel et sécurisé de Papa, identifiez vous je vous prie.
Homme: Affectation: GD-Escort, Code: MDR-571-LOL
Voix: Que puis je pour vous Escort?
Homme: Je dois parler de vive voix à Papa, il est arrivé une catastrophe ! hurla t-il dans le combiné, les larmes aux yeux.
Quelques instants plus tard, une splendide jeune femme à la chevelure blonde et onduleuse faisait irruption dans le bar privé de Gio Bonano en portant un plateau sur lequel était disposé un escargophone.
Gio: Mamamia !!! Amélia ! Qu'en est-il de mon ordre de n'pas me déranger?
Amélia: Il y a un de vos GD-Escort qui est pris d'une crise de panique et qui demande à vous parler, lui répondit elle lui tendant l'escargophone.
Gio: J'espère que ça en vaut la peine. Que se passa mon fils?
Homme: L'orachhhppétévolépardezinconnus !!!!
Gio: Hannn? Calmos, et parle doucement.
Homme: L'or, Papa, l'or a été volé par des inconnus. Je pense que je suis le seul survivant, pleura t-il.
Gio: Qu'est ce que t'as dit malheureux? L'or à quoi?
Homme: ... Désolé...
Gio: Bande d'incapables !!! s'écria t-il en jetant son verre de Wisky pur feu contre un miroir à sa droite, l'ensemble se craquelant dans une gerbe de verres et de tessons.
Tatiana: L'objet de mon travail a été dérobé? demanda t-elle d'une voix calme et indifférente.
Gio: Pas pour longtemps, répondit il rouge de colère. Amélia, sonnez le branlement de combat, que la...
Tatiana: C'est inutile, l'interrompit elle. Je vais y aller moi même, ça va pas prendre de temps.
Gio: Toi? J'ai entendu beaucoup de choses sur les orfèvres de l'archipel d'Aquilian.
Tatiana: Bah maintenant vous allez pouvoir confirmer tout ça de vous mêmes, dit elle en s'éloignant.
Pendant ce temps sur la place principale du quartier, lieu de l'attaque...
L'attaque avait duré moins de deux minutes. Nous étions maîtres des lieux et de l'or. Maintenant une seule question s'imposait et Takara la posa à ma place.
Taka': Que faisons nous maintenant, Kimi?
Kimi: Euh... Pourquoi moi?
Taka': Aaaah, peut être parce c'est toi qui a décidé d'attaquer ce convoi?
Arkhadi: T'avais pas prévu la suite des événements?
Kimi: Bah non et vous le savez. Faites pas genre vous me suivez bêtement.
Arkhadi, Takara:
Taka': Bon bah, j'aurais essayé de te responsabiliser face à tes actes et à leur conséquences. Mais ça ne change rien à notre situation et à la question.
Kimi: En attendant de mûrement y réfléchir, je propose de le mettre dans la maison ou nous étions, vous savez, là où se trouve le corps de la fille, acheva t-elle d'une voix chagrinée.
Arkhadi: Voila ! Tu vois que tu fais un bon chef Kimi. N'oublies jamais que nous te suivons bêtement et que sommes pendus à tes décisions, rigolai-je en voulant détendre l’atmosphère malgré la peine que je ressentais aussi.
Kimi': Oh, ça suffit vous deux !!!
Arkhadi, Taka': Chef oui Chef !
Mr Miracle: Magnifique, super, audacieux. Je manque de superlatif. C'est tout simplement un chef d'oeuvre.
Depuis cinq minutes, Mr Miracle contemplait d'un air ébahi une liasse de photos que Ondine lui avait remise.
Ondine: J'ai rassemblé ces preuves au péril de ma vie, j'espère qu'ils vous seront utiles.
Mr Miracle: Et comment ! Avec ça, nous avons de quoi faire tomber Gio. Même les notables qui le protègent le lâcheront une fois que tout ceci sera su du grand public. Ton système bien huilé va bientôt prendre l'eau mon cher Gio... :afro:
Ondine: Comment avez vous fait?
Mr Miracle: Fait quoi? répondit il évasivement en continuant de regarder les photos.
Ondine: Tout ça quoi ! A vous évader de l'île, à devenir une célébrité internationale et tout... Vous êtes la première et la dernière personne à vous être jamais échappé d'ici vivante. Alors comment?
Il y avait dans ces questions une sorte d'espérance inavouée. Ondine espérait que Mr Miracle lui livre son remède du succès qui lui permettrait à son tour de quitter cet enfer. Mr Miracle l'avait bien compris et tenta de dissuader la jeune femme en changeant de sujet.
Mr Miracle: Je ne vois aucune cicatrice sur ton corps. Comment cela se fait il?
Ondine: Même si j'ai commencé en tant que prostituée, j'ai très vite été mutée aux besognes ingrates dans le genre passer la serpillière ou ranger le bureau de Gio. Je suis en quelque sorte sa bonne personnelle.
Mr Miracle: C'est inhabituel, en effet. Pourquoi as tu été mutée?
Ondine: Regardez moi... Vous comprendrez aisément qu'aucun client ne veuille de moi... Avec le temps ils ont oublié que j'étais une esclave et ont lâché du leste et c'est comme ça que j'ai pu réunir ces preuves.
Mr Miracle: Ma chérie, l'une des choses les plus importantes que j'ai jamais apprise c'est que la beauté vient de l'intérieur. Ton physique est peut être ingrat mais ton âme est un soleil qui éclaire l'immense rivière de détritus qui charrie les destinées de ces pauvres filles. Tu es le soleil qui les conduira hors de ces eaux pourries et mortelles.
Ondine: Mais vous, vous vous en êtes sortie toute seul, sans aide. Je veux savoir, je mérite bien ça non? insista t-elle.
Devant le regard insistant de Ondine, Mr Miracle céda et décida de lui raconter son histoire, celle qui des années durant a fait rêver toutes ces pauvres filles et leur a donné l'espoir de quitter un jour Esméralda et de se reconstruire.
Une vingtaine de minutes plus tard...
Kimi: Ouf, nous voila presque arrivés.
Taka': Nous y serions arrivés plus vite si ces foutus chevaux n'en n'avait pas fait à leur tête.
Et pour confirmer ses dires, les chevaux se mirent à hennir bruyamment et à se cabrer. Décidément, ces bêtes ne nous aimaient pas mais il ne restait qu'une cinquantaine de mètres à parcourir, la maison était en vue.
Zefira: Attention à 12h !
SLASH !!!!!
L'avertissement de Zefira arrivait trop tard. Déboulant de nulle part, une ombre trancha net les rennes des chevaux qui n'attendirent pas leur reste pour s'enfuir au triple galop. Nous sautâmes tous de la charrette pendant qu'elle s'affaissait vers l'avant dans un bruit sourd. Un simple coup d’œil me permit de reconnaître notre assaillant. C'était la fille aveugle que j'avais croisé quelques heures plutôt devant le casino Stella. Son visage impassible ne trahissait aucune émotion.
Kimi: Encore un mafieux? Une femme qui travaille pour qu'on exploite d'autres femmes? Tu m'dégouttes. Falling Star
Taka': Attends, pas d’imprudence.
Trop tard, Kimi' s'était avancée et avait lancé un gros pavé en direction de son nouvel adversaire.
Tatiana: Je t'entends..., dit elle apparaissant derrière la jeune Kimi.
Elle la déséquilibra d'un coup de pied en balayage mais avant de tomber, Kimi se réceptionna sur sa paume et s'éloigna de son adversaire d'une impulsion de vitesse.
Taka': C'était quoi ça? Non seulement elle a évité le Falling Star mais elle a surpris Kimi par sa vitesse?
Kimi: J'ai pas l'impression qu'elle ait vraiment évité le Falling Star mais plutôt qu'elle l'ait anticipé.
Tatiana: C'est presque ça. Et si maintenant vous me remettiez l'or sans opposer de résistance? leur demanda t-elle d'une voix égale en se mettant en garde, la main gauche dans le dos, la droite tendue vers l'avant la paume ouverte.
Taka': Question stupide, lui répondit elle en dégainant son Kusarigama.
Dernière édition par Black Aburame le Mar 27 Mai - 1:39, édité 4 fois
Black Aburame- Homonculus
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
_____ Elle ne se mit pas en garde et jouait même avec son Kusarigama. Elle tenait la partie comportant la lame avec sa main droite, et de sa main gauche, faisait tournoyer la chaine ornée d'un petit boulet métallique. Takara affichait un sourire joueur et sadique. Elle avait, face à elle, une aveugle qui les venait de les défier au combat et qui, en plus de ça, venait d'esquiver très facilement la rapide attaque de son amie. De plus, son attitude elle-même montrait qu'elle dégageait quelque chose d'anormale. Une telle confiance en soi alors qu'elle est privée d'un de ses sens les plus important serait de l'inconscience à moi que cette confiance n'ait de réelles sources.
_____ Takara n'était pas aussi irréfléchie que Kimi ou Tsuki' dans ses combats. Son adversaire peut apparemment anticiper les attaques. Mais comment fait-elle alors qu'elle est aveugle? Le brassement d'air peut-être... Il fallait que Taka' analyse les mouvements de cette femme avant de tenter quoique ce soit de dangereux.
_____ La jeune brune arrêta de faire tournoyer la chaine de son kusarigama, attrapa la boule métallique et raccrocha son arme à sa taille.
Tatiana : Tu as réfléchis et compris qu'il ne servait à rien de combattre?
Takara : J'aurais pu. Mais c'est une mauvaise réponse.
_____ Elle courut en direction de Tatiana, et en chemin, balança trois kunai agilement sortis de sa sacoche. Son adversaire esquiva les 3 projectiles aisément mais Takara ne s'arrêta pas là. Arrivée à une dizaine de mètres de son ennemie, elle sauta derrière elle et s'arma de nouveau de son kusarigama. Elle lança la chaine en direction de Tatiana afin de la ligoter.
Tatiana : Tu cherches mon point mort hein? Désolé pour toi, je n'en ai pas.
_____ Mais hélas, ce fut une nouvelle attaque en vain. Tatiana se retourna à peine et attrapa la boule métallique au bout de la chaine avec sa main droite avant que celle-ci ne l'atteigne. D’un coup sec et puissant et tira la chaine vers elle, ce qui eu pour effet de faire rapprocher dangereusement Takara de Tatiana. Cette dernière pris appuis sur son pied droit, pivota rapidement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et quand Takara fut assez proche, elle donna un violent coup de pied gauche dans les côtes de son adversaire.
Tatiana : Tatsumaki !
_____ Le coup fut si puissant que Takara eût, un court instant, la respiration coupée. Une fine coulée de sang apparu également sur ses lèvres. La douleur fut si vive et brève que le moment semblait lui durer plusieurs minutes. Elle eût à peine le temps de regarder les yeux vides de Tatiana, qu’elle s’envola, projetée à une dizaine de mètres de son ennemie. Son corps glissa encore quelques mètres sur la terre aride, soulevant la poussière. Elle se retrouva sur le côté droit à essayer de se relever mais elle fût contrainte de rester à genoux quelques secondes à tousser et prendre le temps de respirer. Un son métallique attira son attention et elle releva la tête vers son ennemie.
_____ Tatiana venait de lâcher la chaîne du Kusarigama. A ce moment précis, Takara se rendit compte de la situation pathétique dans laquelle elle se trouvait.
Tatiana : J’aurais effectivement pu te faire souffrir encore un moment en m’amusant à te retenir près de moi avec cette chaîne, mais je pense que tu as maintenant pris conscience du gouffre qui nous sépare. Rendez-moi l’or et je n’vous ferais rien.
Takara : Ne bouge plus !
Tatiana : Je n’pense pas que tu sois en état pour me-
Takara : C’est pas à toi que j’parle. Kimi ! Lâche ce kunai !
_____ La jeune femme était à une vingtaine de mètres de Tatiana et tenait un des kunai que cette dernière avait évité en main. Elle tremblait mais ne baissa pas pour autant son bras et hésita toujours à lancer l’arme.
Tatiana : Ce n’est même plus la peine d’hésiter désormais, tu peux la lancer à la vitesse que tu veux, je l’éviterais.
_____ Elle serra l’arme blanche de plus en plus fort et, porté par l’espoir, lança le kunai le plus fort possible, accélérant la vitesse de celui-ci au maximum grâce à son fruit du démon. « Avec la distance qui nous sépare et la vitesse boostée au maximum, elle ne pourrait pas l’éviter même si elle le voulait ! » pensa la jeune pirate.
Tatiana : Mach 1.
_____ Et le kunai fut aisément évité sous les yeux apeurés de Kimi.
Kimi : Mach 1 ? Ne me dis pas que.. qu’elle peut se déplacer aussi vite ?
Tatiana : Si tu n’avais pas hésité au début, tu avais des chances de m’atteindre puisque j’étais concentrée avec ton amie, mais tes doutes t’ont fait manquer ta cible.
Kimi : Takara ! Pourquoi t’as voulu m’empêcher de lui envoyer ce kunai ?!
_____ Entre temps, Takara avait repris ses esprits et s’était relevée. Elle essuya le sang qui avait coulé à ses lèvres et fixa Tatiana.
Takara : Tout simplement parce que cette femme est pour moi, restez en dehors de ça.
Kimi : T’es lesbienne ?!
Arkhadi :
Tatiana : Dois-je comprendre que tu refuses de me laisser l’or ?
Takara : Que tu es perspicace.
_____ La jeune femme dégaina le katana accroché à son dos et se mit en garde, un sourire provocateur aux lèvres.
Tatiana : Très bien, je t’avais prévenu.
Arkhadi : Hum…
_____ Tatiana s’élança d’un bond vers la jeune brune qui l’attendait, armée. Sa technique Mach 1 surpris néanmoins Takara qui n’eut pas le temps de réagir correctement. Quand elle remarqua que son ennemie était à deux mètres d’elle, il était déjà trop tard ; elle s’était déjà reçu un puissant coup de pied à nouveaux dans les côtes. Un léger craquement se fit entendre. Ce coup venait apparemment de lui re-briser une ou deux côtes. Mais contrairement à la première fois, Takara ne fut pas projetée, elle n’avait presque pas bougé, les pieds bien ancrés au sol, et, avant que Tatiana, surprise, décida de reculer, la jeune kunoichi tenta de la trancher par le côté. Le pouvoir d’électrolocalisation de Tatiana lui renseigna du danger. Elle posa sa jambe à terre pour pouvoir se propulser en arrière et esquiver le coup qui arrivait mais ce fut trop tard. La lame trancha l’abdomen de Tatiana, mais elle réussit à éviter ce coup qui aurait pu lui être critique en reculant à temps.
_____ Du sang coulait, mais la blessure n’était pas grave. Contrairement à celle de Takara. Les deux puissants coups que lui avait infligés Tatiana avaient de lourds impacts à l’intérieur de son corps. Trois côtes brisées. Face à la vitesse du Mach 1 et le karaté bref et précis de Tatiana, Takara ne tiendrais pas longtemps. Arkhadi l’avait bien compris depuis un bon moment mais il voulait voir jusqu’où la détermination de la jeune femme pouvait aller. Il observa Takara, debout face à son ennemie, ne la lâchant pas un instant du regard. Un regard déterminé. Elle respirait difficilement mais ne pensa pas une seconde à abandonner. Son orgueil était trop grand pour accepter une humiliation pareille. Elle se devait de gagner. Mais la différence était bien trop grande, et tout l’monde l’avait remarqué. Alors à quoi pouvait-elle bien penser ? Aurait-elle un dernier atout ?
_____Arkhadi, étant lui-même ninja, avait bien observé les techniques de combats de Takara. Il perçut en elle un fort potentiel qui ne demandait qu’à être libéré avec un entraînement adapté. Ses coups étaient encore trop lents et elle n’arrivait pas encore à bien anticiper les mouvements de sont adversaire. Il décida d’intervenir avant que Tatiana ne décide de s’élancer une nouvelle fois pour donner un coup fatal à la jeune kunoichi.
Arkhadi : Takara. Sans vouloir t’offenser, tu devrais te retirer humblement du combat tant que tu l’peux encore. Tu ne fais pas le poids face à une telle personne. Ses pouvoirs surpassent les tiens et de loin, même si ta technique ne laisse pas à désirer. Tu n’es juste pas tombée sur la bonne personne pour un combat à mort.
Tatiana : Enfin une personne censée.
Arkhadi : C’est moi qui m’occuperais d’elle.
Tatiana: J’ai parlé trop vite, apparemment… Ce n’est pas parce qu’elle m’a légèrement blessé que vous pouvez me vaincre.
_____ Un silence pris place. Takara ne répondit pas. Elle savait qu’Arkhadi avait raison. Elle était encore trop faible et même la personne la plus déterminée du monde ne peut pas gagner comme par magie, tout ça n’arrive que dans les mangas. Elle fit taire son orgueil et marcha pour rejoindre Kimi. Cette dernière ne lui laissa même pas faire la moitié du chemin et courut pour l’aider. Aide que Takara refusa. L’humiliation était déjà trop importante, une seconde aide lui serait insupportable.
_____ Arkhadi s’approcha à une dizaine de mètres de Tatiana avant de se retourner vers Takara et Kimi.
Arkhadi : Vous devriez aller mettre l’or à l’abri pendant que je m’occupe d’elle.
_____ Takara ne répondit pas. Kimi fut obligée de lui tirer le bras pour l’obliger à bouger. Elles s’éloignèrent toutes les deux des deux combattants pour se diriger vers la charrette remplie d’or.
Kimi : Il est marrant Arkhadi, comment on va faire pour mettre l’or à l’abri ? La charrette est trop lourde pour nous et les chevaux sont déjà loin. On n’peut pas la déplacer…
Takara : Il reste plus qu’à attendre la fin du combat.
_____ Elle s’assit sur le rebord de la charrette et, d’un œil observateur, s’apprêta à analyser le combat qui allait suivre. Arkhadi, le moine-ninja. Peut-être pourrait-elle progresser dans l’art du ninjutsu en ne le lâchant pas du regard?
_____ Il était debout, ses deux Kukri en mains, face à son adversaire qui ne semblait pas du tout intimidée.
_____ Takara n'était pas aussi irréfléchie que Kimi ou Tsuki' dans ses combats. Son adversaire peut apparemment anticiper les attaques. Mais comment fait-elle alors qu'elle est aveugle? Le brassement d'air peut-être... Il fallait que Taka' analyse les mouvements de cette femme avant de tenter quoique ce soit de dangereux.
_____ La jeune brune arrêta de faire tournoyer la chaine de son kusarigama, attrapa la boule métallique et raccrocha son arme à sa taille.
Tatiana : Tu as réfléchis et compris qu'il ne servait à rien de combattre?
Takara : J'aurais pu. Mais c'est une mauvaise réponse.
_____ Elle courut en direction de Tatiana, et en chemin, balança trois kunai agilement sortis de sa sacoche. Son adversaire esquiva les 3 projectiles aisément mais Takara ne s'arrêta pas là. Arrivée à une dizaine de mètres de son ennemie, elle sauta derrière elle et s'arma de nouveau de son kusarigama. Elle lança la chaine en direction de Tatiana afin de la ligoter.
Tatiana : Tu cherches mon point mort hein? Désolé pour toi, je n'en ai pas.
_____ Mais hélas, ce fut une nouvelle attaque en vain. Tatiana se retourna à peine et attrapa la boule métallique au bout de la chaine avec sa main droite avant que celle-ci ne l'atteigne. D’un coup sec et puissant et tira la chaine vers elle, ce qui eu pour effet de faire rapprocher dangereusement Takara de Tatiana. Cette dernière pris appuis sur son pied droit, pivota rapidement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et quand Takara fut assez proche, elle donna un violent coup de pied gauche dans les côtes de son adversaire.
Tatiana : Tatsumaki !
_____ Le coup fut si puissant que Takara eût, un court instant, la respiration coupée. Une fine coulée de sang apparu également sur ses lèvres. La douleur fut si vive et brève que le moment semblait lui durer plusieurs minutes. Elle eût à peine le temps de regarder les yeux vides de Tatiana, qu’elle s’envola, projetée à une dizaine de mètres de son ennemie. Son corps glissa encore quelques mètres sur la terre aride, soulevant la poussière. Elle se retrouva sur le côté droit à essayer de se relever mais elle fût contrainte de rester à genoux quelques secondes à tousser et prendre le temps de respirer. Un son métallique attira son attention et elle releva la tête vers son ennemie.
_____ Tatiana venait de lâcher la chaîne du Kusarigama. A ce moment précis, Takara se rendit compte de la situation pathétique dans laquelle elle se trouvait.
Tatiana : J’aurais effectivement pu te faire souffrir encore un moment en m’amusant à te retenir près de moi avec cette chaîne, mais je pense que tu as maintenant pris conscience du gouffre qui nous sépare. Rendez-moi l’or et je n’vous ferais rien.
Takara : Ne bouge plus !
Tatiana : Je n’pense pas que tu sois en état pour me-
Takara : C’est pas à toi que j’parle. Kimi ! Lâche ce kunai !
_____ La jeune femme était à une vingtaine de mètres de Tatiana et tenait un des kunai que cette dernière avait évité en main. Elle tremblait mais ne baissa pas pour autant son bras et hésita toujours à lancer l’arme.
Tatiana : Ce n’est même plus la peine d’hésiter désormais, tu peux la lancer à la vitesse que tu veux, je l’éviterais.
_____ Elle serra l’arme blanche de plus en plus fort et, porté par l’espoir, lança le kunai le plus fort possible, accélérant la vitesse de celui-ci au maximum grâce à son fruit du démon. « Avec la distance qui nous sépare et la vitesse boostée au maximum, elle ne pourrait pas l’éviter même si elle le voulait ! » pensa la jeune pirate.
Tatiana : Mach 1.
_____ Et le kunai fut aisément évité sous les yeux apeurés de Kimi.
Kimi : Mach 1 ? Ne me dis pas que.. qu’elle peut se déplacer aussi vite ?
Tatiana : Si tu n’avais pas hésité au début, tu avais des chances de m’atteindre puisque j’étais concentrée avec ton amie, mais tes doutes t’ont fait manquer ta cible.
Kimi : Takara ! Pourquoi t’as voulu m’empêcher de lui envoyer ce kunai ?!
_____ Entre temps, Takara avait repris ses esprits et s’était relevée. Elle essuya le sang qui avait coulé à ses lèvres et fixa Tatiana.
Takara : Tout simplement parce que cette femme est pour moi, restez en dehors de ça.
Kimi : T’es lesbienne ?!
Arkhadi :
Tatiana : Dois-je comprendre que tu refuses de me laisser l’or ?
Takara : Que tu es perspicace.
_____ La jeune femme dégaina le katana accroché à son dos et se mit en garde, un sourire provocateur aux lèvres.
Tatiana : Très bien, je t’avais prévenu.
Arkhadi : Hum…
_____ Tatiana s’élança d’un bond vers la jeune brune qui l’attendait, armée. Sa technique Mach 1 surpris néanmoins Takara qui n’eut pas le temps de réagir correctement. Quand elle remarqua que son ennemie était à deux mètres d’elle, il était déjà trop tard ; elle s’était déjà reçu un puissant coup de pied à nouveaux dans les côtes. Un léger craquement se fit entendre. Ce coup venait apparemment de lui re-briser une ou deux côtes. Mais contrairement à la première fois, Takara ne fut pas projetée, elle n’avait presque pas bougé, les pieds bien ancrés au sol, et, avant que Tatiana, surprise, décida de reculer, la jeune kunoichi tenta de la trancher par le côté. Le pouvoir d’électrolocalisation de Tatiana lui renseigna du danger. Elle posa sa jambe à terre pour pouvoir se propulser en arrière et esquiver le coup qui arrivait mais ce fut trop tard. La lame trancha l’abdomen de Tatiana, mais elle réussit à éviter ce coup qui aurait pu lui être critique en reculant à temps.
_____ Du sang coulait, mais la blessure n’était pas grave. Contrairement à celle de Takara. Les deux puissants coups que lui avait infligés Tatiana avaient de lourds impacts à l’intérieur de son corps. Trois côtes brisées. Face à la vitesse du Mach 1 et le karaté bref et précis de Tatiana, Takara ne tiendrais pas longtemps. Arkhadi l’avait bien compris depuis un bon moment mais il voulait voir jusqu’où la détermination de la jeune femme pouvait aller. Il observa Takara, debout face à son ennemie, ne la lâchant pas un instant du regard. Un regard déterminé. Elle respirait difficilement mais ne pensa pas une seconde à abandonner. Son orgueil était trop grand pour accepter une humiliation pareille. Elle se devait de gagner. Mais la différence était bien trop grande, et tout l’monde l’avait remarqué. Alors à quoi pouvait-elle bien penser ? Aurait-elle un dernier atout ?
_____Arkhadi, étant lui-même ninja, avait bien observé les techniques de combats de Takara. Il perçut en elle un fort potentiel qui ne demandait qu’à être libéré avec un entraînement adapté. Ses coups étaient encore trop lents et elle n’arrivait pas encore à bien anticiper les mouvements de sont adversaire. Il décida d’intervenir avant que Tatiana ne décide de s’élancer une nouvelle fois pour donner un coup fatal à la jeune kunoichi.
Arkhadi : Takara. Sans vouloir t’offenser, tu devrais te retirer humblement du combat tant que tu l’peux encore. Tu ne fais pas le poids face à une telle personne. Ses pouvoirs surpassent les tiens et de loin, même si ta technique ne laisse pas à désirer. Tu n’es juste pas tombée sur la bonne personne pour un combat à mort.
Tatiana : Enfin une personne censée.
Arkhadi : C’est moi qui m’occuperais d’elle.
Tatiana: J’ai parlé trop vite, apparemment… Ce n’est pas parce qu’elle m’a légèrement blessé que vous pouvez me vaincre.
_____ Un silence pris place. Takara ne répondit pas. Elle savait qu’Arkhadi avait raison. Elle était encore trop faible et même la personne la plus déterminée du monde ne peut pas gagner comme par magie, tout ça n’arrive que dans les mangas. Elle fit taire son orgueil et marcha pour rejoindre Kimi. Cette dernière ne lui laissa même pas faire la moitié du chemin et courut pour l’aider. Aide que Takara refusa. L’humiliation était déjà trop importante, une seconde aide lui serait insupportable.
_____ Arkhadi s’approcha à une dizaine de mètres de Tatiana avant de se retourner vers Takara et Kimi.
Arkhadi : Vous devriez aller mettre l’or à l’abri pendant que je m’occupe d’elle.
_____ Takara ne répondit pas. Kimi fut obligée de lui tirer le bras pour l’obliger à bouger. Elles s’éloignèrent toutes les deux des deux combattants pour se diriger vers la charrette remplie d’or.
Kimi : Il est marrant Arkhadi, comment on va faire pour mettre l’or à l’abri ? La charrette est trop lourde pour nous et les chevaux sont déjà loin. On n’peut pas la déplacer…
Takara : Il reste plus qu’à attendre la fin du combat.
_____ Elle s’assit sur le rebord de la charrette et, d’un œil observateur, s’apprêta à analyser le combat qui allait suivre. Arkhadi, le moine-ninja. Peut-être pourrait-elle progresser dans l’art du ninjutsu en ne le lâchant pas du regard?
_____ Il était debout, ses deux Kukri en mains, face à son adversaire qui ne semblait pas du tout intimidée.
To Be Continued . . .
Zefira- Yonkou
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
Un nouveau challenger en la personne d'Arkhadi prit place. Le moine Ninja avait quelques scrupules et principes en ce qui concernait le fait de combattre des femmes. Les rares fois où il avait été confronté à ce genre de situation, il avait retenu ses coups et au final prit la fuite. Les femmes étaient pour lui, les véritables créatrices du monde, des déesses personnifiées qu'il ne fallait surtout pas blesser. L'ironie de l'histoire voulait que la personne qu'il déteste le plus au monde soit une femme. Une femme d'une puissance incommensurable qui, un jour pluvieux d'automne débarqua dans le monastère d'Arkhadi, extermina tous ses compagnons moines pourtant supers entraînés et déroba la " Momie d'Emile le Grand", le conquérant qui institua la religion d'Arkhadi. Elle laissa Arkhadi en vie et lui donna même une "clé" qui était supposé l'aider à la retrouver quand il serait plus fort :
"Tigre, Tigre, brûlant brillant, Dans les forêts de la nuit, Quelle main, quel œil si puissant A forgé ton effroyable symétrie ?"
Un million de fois, Arkhadi avait réfléchi à cette énigmatique phrase, l'avait tourné dans tous les sens, sans résultat. La femme lui avait aussi dit qu'une fille nommée "Tatiana" avait plus ou moins subi, de ses mains, le même sort que lui. Elle lui avait dit que cette Tatiana détenait une partie de la "clé" qui leur permettrait de la retrouver. C'est pour cette raison que cinq ans plus tôt, Arkhadi prit la mer à la recherche de Tatiana.
Qu'en était il de l'orfèvre? Elle aussi avait pris la mer à la recherche de cette femme aux cheveux dorés qui par un jour orageux d'automne accosta sur son île isolée, élimina, à l’exception de Tatiana, tous les membre du clan Faith et emporta avec elle le trésor qu'ils protégeaient à savoir le fruit de la radioactivité. Elle avait aussi privée Tatiana de lumière. Dans une certaine mesure, elle en avait plus bavé qu'Arkhadi.
L'ironie ou le sort, appelons le comme nous le voulons, voulait qu'en ce moment précis, ces deux êtres effroyablement fauchés par la même personne, le même coup du sort, se tiennent l'un en face de l'autre en tant qu'adversaires, ignorant tous de leurs destinées si tragiquement liées.
" Avant de nous initier à l'ivresse et à l'euphorie, la destinée est une p*te qui nous rançonne et nous suce jusqu'à la dernière goutte."
Face à Tatiana, Arkhadi était bien décidé à se battre pour cette cause qu'il jugeait juste. Trop d'atrocités avaient été commises sur Esméralda, il battrait cette femme pour en sauver des centaines d'autres.
Le moine prit l'initiative de l'attaque en lançant, d'un geste rapide, 3 kunais que l'orfèvre évita d'un geste nonchalant en se déportant à sa gauche. Arkhadi la suivit dans son mouvement et se portant à sa hauteur. De ses lames Kukri, il trancha l'air d'un geste circulaire que Tatiana évita en se baissant. L'aurore contre attaqua en exécutant un balayage rotatif des pieds qu'Arkhadi esquiva en sautant haut. En plein air, le moine tourna sur lui même et exécuta un violent coup de pied sauté que Tatiana bloqua de son avant bras. De ses deux mains, elle empoignant la jambe d'Arkhadi dans un geste évident de l'écraser au sol. Arkhadi se réceptionna en plantant son Kukri gauche dans le sol tandis qu'il se retournait déjà sur la droite en une attaque circulaire à laquelle Tatiana opposa son pied droit qui toucha Arkhadi au poignet droit. Quelques secondes durant, les deux adversaires restèrent dans cette étrange position: Tête en bas, main gauche prenant appui sur une lame enfoncée dans le sol pour Arkhadi; tandis que son pied gauche était toujours entre la main gauche de Tatiana, sa main droite faisait une épreuve de force contre le pied droit de Tatiana.
L'orfèvre lâcha rapidement le moine et sauta en arrière puis expira profondément tandis qu'Arkhadi se remettait à l'endroit, un sourire aux lèvres.
- Kimi: Ouah, quel échange ! Ils sont vraiment agiles tous les deux.
- Takara: ...
- Arkhadi: Pas mal du tout. Tu es vive et tes réflexes sont excellents.
- Tatiana: ... Je ne suis pas loquace et encore moins durant mes combats, lui répondit Tatiana en se mettant en garde. Montre moi ton pouvoir, ton vrai pouvoir, le pouvoir démoniaque que je ressens sur toi.
- Arkhadi: Je suis impressionné que t'arrives à sentir les pouvoirs du démon.
- Tatiana: Je ne possède pas un tel pouvoir. Mettons ça sur le compte de l'intuition. Tu me le montres?
- Arkhadi: Non, je n'aurais nullement besoin d'une telle arme.
- Tatiana: Dommage. Dans ce cas t'as déjà perdu. Mach 1
Cette fois ci Tatiana attaqua la première. La vitesse de sa technique de déplacement rapide l’emmena à quelques centimètres d'Arkhadi où elle pivota sur elle même en décochant un violent coup de pied retourné auquel Arkhadi opposa son genou gauche avant de rapidement pivoter sur sa droite en dardant son coude. Tatiana bloqua le coup de coude de la paume de sa main gauche au même moment où son poing droit fusa.
- Tatiana: Poing du Messie
L'uppercut déguisé visait la gorge d'Arkhadi. Malgré leur proximité, il réagit promptement en sautant en arrière. Tatiana suivit son mouvement et usa de sa technique Mach 1 pour surprendre Arkhadi en plein déplacement. Le coup de pied arrière sauté de l'orfèvre atteignit Arkhadi aux côtes et l'envoya valser sur 5m. Le moine se réceptionna tant bien que mal et scinda l'air de son Kukri droit.
- Arkhadi: Verset1
Dès que le Kukri trancha le vide, une fine lame d'air d'1m de large jaillit et fusa très rapidement vers Tatiana. L'orfèvre n'entama aucune manœuvre d'évitement en attendit que la lame fut à un mètre d'elle pour y opposer le fourreau de Jugment , son Katana. La lame d'air s'échoua sur le fourreau en disparut en une gerbe d'étincelle.
Non loin de là, au sommet d'un bâtiment à plusieurs étages, une jeune femme aux cheveux bruns observait avec intérêt, dans sa longue-vue télescopique, le combat du moine contre l'orfèvre. Elle était habillée d'un treillis militaire sur lequel pendaient, de la tête au pied, des armes à feu et des balles. Elle se nommait Bonnie Anushka Crucifix.
- Bonnie: Magnifique combat qu'ils se livrent. De quelle manière vais-je y ajouter mon grain de sel?
A quelques encablures de l'endroit où Arkhadi et Tatiana continuaient leurs échanges, dans le taudis qui servait de maison à son hôte, Mr Miracle, la légende vivante d'Esméralda repensait au passé. Il avait devant lui une jeune femme, Ondine, dont le seul rêve était de quitter un jour Esméralda. Mr Miracle ne la comprenait que trop bien. Des années durant lui aussi avait rêvé d'un tel moment, tant imaginé de milles et une manière ce jour providentiel où il quitterait enfin cet enfer. Il y était arrivé, un beau jour parfumé de printemps. Cet événement sans précédent dans l'histoire de la traite humaine sur Esméralda avait, malheureusement, inspiré d'autres âmes qui tentèrent de s'échapper sans succès. Elles finirent toujours, sans exception, sauvagement déchiquetées, les tripes aux quatre vents, sur les quais du port ou dans une ruelle sombre.
Avant, et après Mr Miracle, nul ne réussit à échapper à l'étau de Gio Bonano. La seule libération était la mort.
Et pourtant Mr Miracle avait réussit. Comment avait il réussi ce tour de force? De quelle manière avait il créé la légende?
Les pensées se bousculaient dans la tête de Mr Miracle. Parler lui ferait du bien.
- Mr Miracle: Dis moi, Ondine, sais tu pourquoi aucune fille n'a jamais réussi à partir d'Esméralda alors que l'île n'est nullement barricadée, ni les ports surveillés?
- Ondine: Euh, hésita t-elle en regardant à gauche et à droite, je crois que c'est grâce à un des membres de la triade. C'est lui qui tue les filles qui tentent de s'échapper. On le surnomme "Le Gardien". On ne le voit qu'une fois, après c'est le néant.
- Mr Miracle: Ce n'est qu'à moitié vrai. "Le gardien" ne se serait rien, il serait comme un aveugle sans "la graine".
- Ondine: La ... graine?
- Mr Miracle: Oui, la graine. Écoutes mon histoire, Ecoute attentivement, ce qui s'est passé ici il y a dix ans, à une époque où j'étais encore la fille de joie connue sous la numérotation 007, une époque où l'Okama Way ne m'avait pas tendu les bras.
L'hiver était rude cette année là. Depuis cinq mois déjà qu'il durait, cinq mois que la neige tombait à gros flocon recouvrant Esméralda et ses eaux territoriales d'un épais linceul blanc. Au grand désappointement des filles qui y travaillaient, le tourisme de la chaire ne semblait pas souffrir du mauvais temps. Bien au contraire, les clients affluaient par dizaines, emmitouflés dans de gros manteaux, à la recherche de chaleur biologique, ou comme certains clients l'appelaient si poétiquement: "Le feu de Dieu". Les affaires marchaient si bien, que Gio Bonano acheta deux brises-glaces pour aider au remorquage des bateaux pris dans la mer gelée du port. Inutile d'avoir un quelconque embouteillage en cette période lucrative.
Étrangement, c'était aussi une bonne période pour les filles. Leurs conditions s'étaient améliorées, toutes avaient reçu dans leur taudis des chauffages artisanaux qui les maintenaient bien au chaud. Les brimades n'étaient plus d'actualité en cette période prospère, Gio voulait que ses filles lui rapportent un maximum. Toute proportion gardée, on pouvait dire qu'il les chouchoutait.
C'était par un temps légèrement pire que l'habituel, un matin de blizzard que la numérotée 007 fut appelée à se rendre dans l'hôtel particulier qu'avait loué un prestigieux client. Ce client, elle en avait entendu parler, toutes les filles en avait étendu parler. Il était arrivé la veille, dans un gigantesque bateau qui occupait à lui tout seul tout le port de Pompelmo. Le richissime client et sa suite de serviteurs avaient entièrement loué l'hôtel le plus cher de l'île. Il avait demandé à avoir la plus belle fille de Gio et c'est naturellement qu'on lui emmena Miss 007, sa beauté étant reconnue comme sans égale à l'époque.
Quant elle arriva dans la suite royale où logeait le mystérieux client, Miss 007 fut surprise. La pièce était remplie de fleurs aromatiques en tout genre et de toute couleur. L'ensemble donnait à la pièce des airs de jardins paradisiaque. 007 fut émerveillée par ce spectacle haut en couleur et en odeur si bien qu'elle en oublia ce pour quoi elle était là. Elle passa des dizaines de minutes à aller de bouquet en bouquet, de pot en pot, jusqu'à ce qu'une voix la ramène à la réalité.
- Voix: Ravi qu'elles te plaisent.
Miss 007 fit volte face. Son interlocuteur était un bel homme de teint noir à l'allure svelte et aux longs cheveux bruns. Il avait des pupilles vertes étrangement verticales. Il était nu.
- Miss 007: Euh ... Bonjour, vous m'avez demandé Mr.
- Miracle: Miracle, mes amis m'appellent Miracle.
- Miss 007: Très bien.
- Miracle: Viens, suis moi, le déjeuner nous appelle.
- Miss 007: Déjeuner? demanda t-elle sceptique.
"Miracle" la conduisit au fond de la pièce où avait été installé un véritable buffet de roi. Jamais de sa vie Miss 007 n'avait vu un tel étalage d'opulence et tant de plats différents. Mais plus que tout, "Miracle" l'intriguait.
Il invita Miss 007 à s’asseoir et lui servit même à manger, toujours dans le plus simple appareil. Il apparut très vite à Miss 007 que ce client ne désirait aucun rapport charnel. Ce qu'il voulait, c'était son "capital vie".
- Miracle: Oui ton capital vie. Par la, je veux dire toutes les expériences que t'as vécues aussi loin que tu puisses t'en souvenir. Je suis un conteur et un écrivain itinérant. Les expériences des autres nourrissent mon imagination.
- Miss 007: Je ne suis pas sûre de vouloir parler de ça et ...
- Miracle: Rassures toi, personne ne s'en prendra à toi, cette chambre est hermétique. Les fleurs qui nous entourent ne sont pas là que pour faire joli. Je sais que t'as vécu des horreurs, et je ne peux prétendre les comprendre, mais il y a une chose que je puis t'assurer c'est que j'ai entendu tellement d'horreur que tu te diras que ta vie est un havre de paix comparée à celle de certaines personnes. Et tous ceux qui m'ont parlé, sans exception, ont trouvé la paix.
- Miss 007: Comment?
- Miracle: C'est simple, je leur ai montré le chemin du Royaume Kamabakka de Grand Line. C'est un endroit paradisiaque où les âmes perdues trouvent la paix. Un endroit où j'ai moi même été sauvé.
Convaincue par la plaidoirie de Miracle, Miss 007 se mit sans pouvoir s'arrêter à débiter avec larmes son passé qui a basculé un jour quand des hommes de Gio vinrent la ravir dans son île agricole. Elle avait douze ans.
Elle se tut enfin après plus de cinq heures d'un discours larmoyant où Miracle, en bon public, écoutait tout ouïe.
- Miracle: Et ben t'en a bavé, tiens, lui dit il en lui tendant une tassé d'une mixture orangée qu'elle bue d'une traite.
- Miss 007: Vous...vous allez m'emmener d'ici?
- Miracle: Hein? Bien sur que non.
- Miss 007: Mais vous aviez promis ...
- Miracle: Que je te montrerai le chemin du Royaume Kamabakka, dit il en déposant à côté d'elle un Eternal-Pose du royaume des travestis. Seul le courage emmène les âmes perdues à Kamabakka. Pour être sauvée, tu dois d'abord le vouloir.
- Miss 007: MAIS JE LE VEUX, hurla t-elle de désespoir.
- Miracle: Alors prouve le en quittant cette île.
- Miss 007: Mais je ne peux pas, pleura t-elle. "Le gardien" tue tous eux qui essaient...
- Miracle: Celui là... Ne t'inquiètes pas à son propos. Son ours et lui, vous retrouvent grâce à la "graine" mais le thé que j't'ai donné est en fait une potion qui la nettoiera.
- Miss 007: "La graine"? Qu'est ce que c'est?
- Miracle: Il s'agit d'une espèce de puce organique qui vous est injectée à votre insu quand vous êtes emmenées inconscientes ici. Elle émet une odeur très particulière, indétectable pour les humains. Quand cette odeur (donc une prostituée) franchit un certain périmètre vers les ports, "Le gardien" lâche sa bête qui se charge de déchiqueter la pauvre fille. Ce dont il est le gardien, c'est de la "barrière olfactive" de l'île.
- Miss 007: Donc je peux partir sans danger?
- Miracle: Tu n'es plus marquée en tout cas. Je ne me hasarderai pas à dire ça mais ce qui est sûr c'est que jamais ton avenir n'a été aussi ensoleillé , et il le sera encore plus si tu osais te battre pour ta liberté.
Nous en avons fini, Bonne chance, Miss 007 !
Miracle quitta Esméralda le lendemain et des mois après son départ Miss 007 pris son courage à deux mains et décida que la liberté valait la peine qu'on meurt pour elle. Malheureusement la disparition de la plus belle fille d'Esméralda ne pouvait passer inaperçue.
- Gio Bonano: Mierdaaa ! Un client a demandé 007 et mes hommes ne l'ont pas trouvé chez elle. Personne ne l'a vu ces douze dernières heures. Amélia, appelle tous de suite le Gardien.
- Amélia: Inutile il est déjà au courant de la situation et à l'heure qu'il est, la traque de cette sotte doit toucher à sa fin.
Loin de là, Miss 007 était prise dans un jeu de cache mortel avec le Gardien.
- Gardien: Cherche bien, Sherkan, elle ne doit pas se trouver loin. Imbibons la terre d'Esméralda de son sang écarlate.
"Tigre, Tigre, brûlant brillant, Dans les forêts de la nuit, Quelle main, quel œil si puissant A forgé ton effroyable symétrie ?"
Un million de fois, Arkhadi avait réfléchi à cette énigmatique phrase, l'avait tourné dans tous les sens, sans résultat. La femme lui avait aussi dit qu'une fille nommée "Tatiana" avait plus ou moins subi, de ses mains, le même sort que lui. Elle lui avait dit que cette Tatiana détenait une partie de la "clé" qui leur permettrait de la retrouver. C'est pour cette raison que cinq ans plus tôt, Arkhadi prit la mer à la recherche de Tatiana.
Qu'en était il de l'orfèvre? Elle aussi avait pris la mer à la recherche de cette femme aux cheveux dorés qui par un jour orageux d'automne accosta sur son île isolée, élimina, à l’exception de Tatiana, tous les membre du clan Faith et emporta avec elle le trésor qu'ils protégeaient à savoir le fruit de la radioactivité. Elle avait aussi privée Tatiana de lumière. Dans une certaine mesure, elle en avait plus bavé qu'Arkhadi.
L'ironie ou le sort, appelons le comme nous le voulons, voulait qu'en ce moment précis, ces deux êtres effroyablement fauchés par la même personne, le même coup du sort, se tiennent l'un en face de l'autre en tant qu'adversaires, ignorant tous de leurs destinées si tragiquement liées.
" Avant de nous initier à l'ivresse et à l'euphorie, la destinée est une p*te qui nous rançonne et nous suce jusqu'à la dernière goutte."
Proverbe Africain.
Face à Tatiana, Arkhadi était bien décidé à se battre pour cette cause qu'il jugeait juste. Trop d'atrocités avaient été commises sur Esméralda, il battrait cette femme pour en sauver des centaines d'autres.
Le moine prit l'initiative de l'attaque en lançant, d'un geste rapide, 3 kunais que l'orfèvre évita d'un geste nonchalant en se déportant à sa gauche. Arkhadi la suivit dans son mouvement et se portant à sa hauteur. De ses lames Kukri, il trancha l'air d'un geste circulaire que Tatiana évita en se baissant. L'aurore contre attaqua en exécutant un balayage rotatif des pieds qu'Arkhadi esquiva en sautant haut. En plein air, le moine tourna sur lui même et exécuta un violent coup de pied sauté que Tatiana bloqua de son avant bras. De ses deux mains, elle empoignant la jambe d'Arkhadi dans un geste évident de l'écraser au sol. Arkhadi se réceptionna en plantant son Kukri gauche dans le sol tandis qu'il se retournait déjà sur la droite en une attaque circulaire à laquelle Tatiana opposa son pied droit qui toucha Arkhadi au poignet droit. Quelques secondes durant, les deux adversaires restèrent dans cette étrange position: Tête en bas, main gauche prenant appui sur une lame enfoncée dans le sol pour Arkhadi; tandis que son pied gauche était toujours entre la main gauche de Tatiana, sa main droite faisait une épreuve de force contre le pied droit de Tatiana.
L'orfèvre lâcha rapidement le moine et sauta en arrière puis expira profondément tandis qu'Arkhadi se remettait à l'endroit, un sourire aux lèvres.
- Kimi: Ouah, quel échange ! Ils sont vraiment agiles tous les deux.
- Takara: ...
- Arkhadi: Pas mal du tout. Tu es vive et tes réflexes sont excellents.
- Tatiana: ... Je ne suis pas loquace et encore moins durant mes combats, lui répondit Tatiana en se mettant en garde. Montre moi ton pouvoir, ton vrai pouvoir, le pouvoir démoniaque que je ressens sur toi.
- Arkhadi: Je suis impressionné que t'arrives à sentir les pouvoirs du démon.
- Tatiana: Je ne possède pas un tel pouvoir. Mettons ça sur le compte de l'intuition. Tu me le montres?
- Arkhadi: Non, je n'aurais nullement besoin d'une telle arme.
- Tatiana: Dommage. Dans ce cas t'as déjà perdu. Mach 1
Cette fois ci Tatiana attaqua la première. La vitesse de sa technique de déplacement rapide l’emmena à quelques centimètres d'Arkhadi où elle pivota sur elle même en décochant un violent coup de pied retourné auquel Arkhadi opposa son genou gauche avant de rapidement pivoter sur sa droite en dardant son coude. Tatiana bloqua le coup de coude de la paume de sa main gauche au même moment où son poing droit fusa.
- Tatiana: Poing du Messie
L'uppercut déguisé visait la gorge d'Arkhadi. Malgré leur proximité, il réagit promptement en sautant en arrière. Tatiana suivit son mouvement et usa de sa technique Mach 1 pour surprendre Arkhadi en plein déplacement. Le coup de pied arrière sauté de l'orfèvre atteignit Arkhadi aux côtes et l'envoya valser sur 5m. Le moine se réceptionna tant bien que mal et scinda l'air de son Kukri droit.
- Arkhadi: Verset1
Dès que le Kukri trancha le vide, une fine lame d'air d'1m de large jaillit et fusa très rapidement vers Tatiana. L'orfèvre n'entama aucune manœuvre d'évitement en attendit que la lame fut à un mètre d'elle pour y opposer le fourreau de Jugment , son Katana. La lame d'air s'échoua sur le fourreau en disparut en une gerbe d'étincelle.
Non loin de là, au sommet d'un bâtiment à plusieurs étages, une jeune femme aux cheveux bruns observait avec intérêt, dans sa longue-vue télescopique, le combat du moine contre l'orfèvre. Elle était habillée d'un treillis militaire sur lequel pendaient, de la tête au pied, des armes à feu et des balles. Elle se nommait Bonnie Anushka Crucifix.
- Bonnie: Magnifique combat qu'ils se livrent. De quelle manière vais-je y ajouter mon grain de sel?
A quelques encablures de l'endroit où Arkhadi et Tatiana continuaient leurs échanges, dans le taudis qui servait de maison à son hôte, Mr Miracle, la légende vivante d'Esméralda repensait au passé. Il avait devant lui une jeune femme, Ondine, dont le seul rêve était de quitter un jour Esméralda. Mr Miracle ne la comprenait que trop bien. Des années durant lui aussi avait rêvé d'un tel moment, tant imaginé de milles et une manière ce jour providentiel où il quitterait enfin cet enfer. Il y était arrivé, un beau jour parfumé de printemps. Cet événement sans précédent dans l'histoire de la traite humaine sur Esméralda avait, malheureusement, inspiré d'autres âmes qui tentèrent de s'échapper sans succès. Elles finirent toujours, sans exception, sauvagement déchiquetées, les tripes aux quatre vents, sur les quais du port ou dans une ruelle sombre.
Avant, et après Mr Miracle, nul ne réussit à échapper à l'étau de Gio Bonano. La seule libération était la mort.
Et pourtant Mr Miracle avait réussit. Comment avait il réussi ce tour de force? De quelle manière avait il créé la légende?
Les pensées se bousculaient dans la tête de Mr Miracle. Parler lui ferait du bien.
- Mr Miracle: Dis moi, Ondine, sais tu pourquoi aucune fille n'a jamais réussi à partir d'Esméralda alors que l'île n'est nullement barricadée, ni les ports surveillés?
- Ondine: Euh, hésita t-elle en regardant à gauche et à droite, je crois que c'est grâce à un des membres de la triade. C'est lui qui tue les filles qui tentent de s'échapper. On le surnomme "Le Gardien". On ne le voit qu'une fois, après c'est le néant.
- Mr Miracle: Ce n'est qu'à moitié vrai. "Le gardien" ne se serait rien, il serait comme un aveugle sans "la graine".
- Ondine: La ... graine?
- Mr Miracle: Oui, la graine. Écoutes mon histoire, Ecoute attentivement, ce qui s'est passé ici il y a dix ans, à une époque où j'étais encore la fille de joie connue sous la numérotation 007, une époque où l'Okama Way ne m'avait pas tendu les bras.
Flash Back:
Dix ans plus tôt...
L'hiver était rude cette année là. Depuis cinq mois déjà qu'il durait, cinq mois que la neige tombait à gros flocon recouvrant Esméralda et ses eaux territoriales d'un épais linceul blanc. Au grand désappointement des filles qui y travaillaient, le tourisme de la chaire ne semblait pas souffrir du mauvais temps. Bien au contraire, les clients affluaient par dizaines, emmitouflés dans de gros manteaux, à la recherche de chaleur biologique, ou comme certains clients l'appelaient si poétiquement: "Le feu de Dieu". Les affaires marchaient si bien, que Gio Bonano acheta deux brises-glaces pour aider au remorquage des bateaux pris dans la mer gelée du port. Inutile d'avoir un quelconque embouteillage en cette période lucrative.
Étrangement, c'était aussi une bonne période pour les filles. Leurs conditions s'étaient améliorées, toutes avaient reçu dans leur taudis des chauffages artisanaux qui les maintenaient bien au chaud. Les brimades n'étaient plus d'actualité en cette période prospère, Gio voulait que ses filles lui rapportent un maximum. Toute proportion gardée, on pouvait dire qu'il les chouchoutait.
C'était par un temps légèrement pire que l'habituel, un matin de blizzard que la numérotée 007 fut appelée à se rendre dans l'hôtel particulier qu'avait loué un prestigieux client. Ce client, elle en avait entendu parler, toutes les filles en avait étendu parler. Il était arrivé la veille, dans un gigantesque bateau qui occupait à lui tout seul tout le port de Pompelmo. Le richissime client et sa suite de serviteurs avaient entièrement loué l'hôtel le plus cher de l'île. Il avait demandé à avoir la plus belle fille de Gio et c'est naturellement qu'on lui emmena Miss 007, sa beauté étant reconnue comme sans égale à l'époque.
Quant elle arriva dans la suite royale où logeait le mystérieux client, Miss 007 fut surprise. La pièce était remplie de fleurs aromatiques en tout genre et de toute couleur. L'ensemble donnait à la pièce des airs de jardins paradisiaque. 007 fut émerveillée par ce spectacle haut en couleur et en odeur si bien qu'elle en oublia ce pour quoi elle était là. Elle passa des dizaines de minutes à aller de bouquet en bouquet, de pot en pot, jusqu'à ce qu'une voix la ramène à la réalité.
- Voix: Ravi qu'elles te plaisent.
Miss 007 fit volte face. Son interlocuteur était un bel homme de teint noir à l'allure svelte et aux longs cheveux bruns. Il avait des pupilles vertes étrangement verticales. Il était nu.
- Miss 007: Euh ... Bonjour, vous m'avez demandé Mr.
- Miracle: Miracle, mes amis m'appellent Miracle.
- Miss 007: Très bien.
- Miracle: Viens, suis moi, le déjeuner nous appelle.
- Miss 007: Déjeuner? demanda t-elle sceptique.
"Miracle" la conduisit au fond de la pièce où avait été installé un véritable buffet de roi. Jamais de sa vie Miss 007 n'avait vu un tel étalage d'opulence et tant de plats différents. Mais plus que tout, "Miracle" l'intriguait.
Il invita Miss 007 à s’asseoir et lui servit même à manger, toujours dans le plus simple appareil. Il apparut très vite à Miss 007 que ce client ne désirait aucun rapport charnel. Ce qu'il voulait, c'était son "capital vie".
- Miracle: Oui ton capital vie. Par la, je veux dire toutes les expériences que t'as vécues aussi loin que tu puisses t'en souvenir. Je suis un conteur et un écrivain itinérant. Les expériences des autres nourrissent mon imagination.
- Miss 007: Je ne suis pas sûre de vouloir parler de ça et ...
- Miracle: Rassures toi, personne ne s'en prendra à toi, cette chambre est hermétique. Les fleurs qui nous entourent ne sont pas là que pour faire joli. Je sais que t'as vécu des horreurs, et je ne peux prétendre les comprendre, mais il y a une chose que je puis t'assurer c'est que j'ai entendu tellement d'horreur que tu te diras que ta vie est un havre de paix comparée à celle de certaines personnes. Et tous ceux qui m'ont parlé, sans exception, ont trouvé la paix.
- Miss 007: Comment?
- Miracle: C'est simple, je leur ai montré le chemin du Royaume Kamabakka de Grand Line. C'est un endroit paradisiaque où les âmes perdues trouvent la paix. Un endroit où j'ai moi même été sauvé.
Convaincue par la plaidoirie de Miracle, Miss 007 se mit sans pouvoir s'arrêter à débiter avec larmes son passé qui a basculé un jour quand des hommes de Gio vinrent la ravir dans son île agricole. Elle avait douze ans.
Elle se tut enfin après plus de cinq heures d'un discours larmoyant où Miracle, en bon public, écoutait tout ouïe.
- Miracle: Et ben t'en a bavé, tiens, lui dit il en lui tendant une tassé d'une mixture orangée qu'elle bue d'une traite.
- Miss 007: Vous...vous allez m'emmener d'ici?
- Miracle: Hein? Bien sur que non.
- Miss 007: Mais vous aviez promis ...
- Miracle: Que je te montrerai le chemin du Royaume Kamabakka, dit il en déposant à côté d'elle un Eternal-Pose du royaume des travestis. Seul le courage emmène les âmes perdues à Kamabakka. Pour être sauvée, tu dois d'abord le vouloir.
- Miss 007: MAIS JE LE VEUX, hurla t-elle de désespoir.
- Miracle: Alors prouve le en quittant cette île.
- Miss 007: Mais je ne peux pas, pleura t-elle. "Le gardien" tue tous eux qui essaient...
- Miracle: Celui là... Ne t'inquiètes pas à son propos. Son ours et lui, vous retrouvent grâce à la "graine" mais le thé que j't'ai donné est en fait une potion qui la nettoiera.
- Miss 007: "La graine"? Qu'est ce que c'est?
- Miracle: Il s'agit d'une espèce de puce organique qui vous est injectée à votre insu quand vous êtes emmenées inconscientes ici. Elle émet une odeur très particulière, indétectable pour les humains. Quand cette odeur (donc une prostituée) franchit un certain périmètre vers les ports, "Le gardien" lâche sa bête qui se charge de déchiqueter la pauvre fille. Ce dont il est le gardien, c'est de la "barrière olfactive" de l'île.
- Miss 007: Donc je peux partir sans danger?
- Miracle: Tu n'es plus marquée en tout cas. Je ne me hasarderai pas à dire ça mais ce qui est sûr c'est que jamais ton avenir n'a été aussi ensoleillé , et il le sera encore plus si tu osais te battre pour ta liberté.
Nous en avons fini, Bonne chance, Miss 007 !
Miracle quitta Esméralda le lendemain et des mois après son départ Miss 007 pris son courage à deux mains et décida que la liberté valait la peine qu'on meurt pour elle. Malheureusement la disparition de la plus belle fille d'Esméralda ne pouvait passer inaperçue.
- Gio Bonano: Mierdaaa ! Un client a demandé 007 et mes hommes ne l'ont pas trouvé chez elle. Personne ne l'a vu ces douze dernières heures. Amélia, appelle tous de suite le Gardien.
- Amélia: Inutile il est déjà au courant de la situation et à l'heure qu'il est, la traque de cette sotte doit toucher à sa fin.
Loin de là, Miss 007 était prise dans un jeu de cache mortel avec le Gardien.
- Gardien: Cherche bien, Sherkan, elle ne doit pas se trouver loin. Imbibons la terre d'Esméralda de son sang écarlate.
- Spoiler:
A suivre...
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
_____ Elle courrait dans les ruelles d'Esméralda en direction du port pour s'échapper de cet enfer. Des gouttes de sueur perlaient sur son front et les battements de son coeur s'accéléraient à chacun de ses pas. Des hommes étaient sûrement déjà à sa poursuite, mais pas question de se retourner. Elle avait décidé de quitter cet endroit, un seul regard en arrière ne ferait que l'amener à douter. Au bout de quelques minutes, Numéro 007 aperçu enfin les conteneurs entreposés au port. Elle n'était qu'à quelques pas de la liberté. Elle humait l'odeur salée de la mer que le vent lui apportait lorsqu'un puissant grognement fit frémir chaque parcelles de son corps. Elle s'arrêta et se retourna en direction du grognement. Ce n'était pas la première fois qu'elle l'entendait...
N°007 : Le Gardien et son démon...
_____ Elle le connaissait plus que bien et rien qu'à l'évocation de son nom, des larmes lui montèrent aux yeux. L'espoir de quitter cette île s'envolait peu à peu.
N°007 : Mais m**de, ressaisis-toi ! Fallait pas te retourner, p*tain!
_____ La jeune femme, courageuse, sécha rapidement ses larmes et reprit sa course en direction du port, bien déterminée à ne pas laisser sa seule chance d'être libre s'échapper.
_____ Lorsqu'elle fut proche des conteneurs, elle s'accroupit près de l'un d'eux et reprit son souffle. Elle se concentra pour stabiliser sa respiration et réfléchit à une stratégie pour monter sur un bateau le plus rapidement possible. D'un coup d'oeil, elle repéra facilement un petit navire marchand. Ces hommes n'étaient pas d'ici, elle en déduisit qu'ils seront plus simple à influencer. Quel marin dirait non à une prostituée (considérée comme la plus belle et populaire de l'île qui plus est) qui s'invite sur le navire pour un aller-simple avec eux? Ce bateau n'allait justement pas tarder à quitter le port, il ne fallait pas hésiter!
_____ Au même moment, sur l'île, le Gardien du nord ne comprenait rien, tout autant que son ours Sherkan. La féroce bête tournait en rond dans la ville. Habitué à retrouver les prostituées qui tentaient de s'échapper guidé par la puce dans leur corps, l'animal avait perdu l'habitude de se servir correctement de son odorat. Quand on a toujours utilisé un GPS, il est difficile de s'en sortir sans...
_____ La jeune femme saisit l'occasion et courut en direction du bateau et sauta à bord à la seconde où il quitta le port. Elle se tenait désormais debout, face à un groupe de marchands ébahit. Qu'ils soient bons ou mauvais, ils ne pourraient pas être pire que les hommes de cette île. Et tout à coup, à mesure que l'embarcation s'éloignait du port, le vent, le chant des mouettes, les vagues... elle avait l'impression de tout re-découvrir. Un sentiment de liberté l'envahit et des larmes perlaient sur son visage.
_____ La Prostituée Numéro 007 s'éloignait enfin de son enfer et se dirigeait vers son paradis : Le Royaume Kamabakka.
_____ Par chance, aucun des marchand ne tenta quoique ce soit vis-à-vis de sa personne. Elle fut même chouchoutée. Ces hommes étaient extrêmement compatissants car ils avaient déjà été plusieurs fois témoins de la façon dont les femmes étaient traités sur cette île. Elle était vu comme un cadeau du ciel et ils ne voulaient en aucun cas faire fuir cette magnifique créature (bien qu'elle n'avait aucun moyen de s'échapper).
_____ Après quelques jours de navigation, le navire s'arrêta sur une île marchande. Numéro 007 descendit ici et, même si la compagnie de ces hommes n'était pas désagréable, elle avait une préférence pour le voyage en solitaire. Elle n'avait jamais navigué mais était très instruite sur le sujet, ses années à côtoyer des marins en manque de présence féminine lui avait beaucoup appris. Cependant, une fois sur un navire, elle remarqua que la tâche n'était pas aussi facile qu'elle le pensait. Elle ne savait pas du tout gérer un bateau, et surtout en tempête. La jeune femme se résigna donc à voyager de navire en navire en tant que passagère clandestine tout en portant toute son attention sur la navigation pour un jour voyager seule.
_____ Ce jour finit par arriver. Au bout de plusieurs mois de voyages à la recherche de son paradis, elle continua son périple en solitaire, surmontant vents et marées, et finit par débarquer sur l'île un soir pluvieux. Le vent soufflait tellement fort sur la plage où elle venait d'amarrer. Elle luttait pour avancer et rejoindre le cœur de l'île tandis que les grains de sables , poussés par le vent, lui faisait l'effet de milliers de piqures sur sa peau. Plusieurs cris attirèrent soudainement son attention. Elle ne pouvait distinguer si c'était des cris de souffrance ou de joie... Numéro 007 tourna la tête dans tout les sens pour essayer de voir quelque chose mais le temps et l'obscurité n'aidait pas. Au loin, toujours sur la plage, elle aperçu des silhouettes s'approchant d'elle en courant à la manière des astronautes sur la lune. La jeune échappée eût un léger temps de blocage. Les êtres qui s'étaient approchés d'elle étaient... improbables? Leurs faciès laissait perplexes. Homme? Femme? Ou alors un troisième sexe dans le genre humain? Cette dernière interrogation s'approchait effectivement plus de la réalité. Sans un mot, les trois habitants de l'île prirent les mains de 007 et la guidèrent dans les profondeur de l'île. C'est sans aucune méfiance qu'elle se laissait emporter. Bizarrement, elle ne ressentait rien de dangereux émaner de ces êtres étranges. Juste un sentiment de joie, de liberté.
_____ Au cours de son séjour sur Kamabakka, elle fit connaissance des Okama, ces êtres mi-homme, mi-femme, doté d'un coeur énorme. Elle reconnut immédiatement la façon de penser de Mr Miracle. 007 appris alors que l'homme qu'elle recherchait était décédé depuis quelques semaines. Mais il n'était pas parti sans cadeau, d'après lui, son prédécesseur n'allait pas tarder à arriver. Et cette personne était la plus belle femme d'Esméralda, la prostituée numéro 007.
N° 007 : Je suis... l'héritière choisie par Mr Miracle?
Okama : Parfaitement et nous sommes toutes d'accord avec son choix! Vous n'êtes plus une esclave prostituée, vous êtes une femme de pouvoir désormais!
N° 007 : Le pouvoir... Je... Je peux changer les choses à présent. Je vais continuer à agir comme l'aurait fait Mr Miracle en aidant les jeunes femmes qui étaient dans ma situation !
_____ Elle prit alors le nom de celui qui l'avait permis de vivre une seconde vie et se fit désormais appeler Mr Miracle. Dans l'élan, pleine de pouvoir et d'ambition, elle fonda "Ni p*tes, ni soumises" afin de lutter pour le droit des femmes et leurs libération.
Mr Miracle : Voilà. Désolé, j'ai légèrement abusé de votre temps, je n'aurais peut être pas dû parler autant, je..
_____ Il s'arrêta lorsqu'il aperçu les yeux humides de son hôte. Une larme perla sur sa joue.
Ondine : Il reste donc toujours un espoir. Un jour, d'autres femmes pourront connaître la liberté... C'est merveilleux.
_____ Du côté de l'or volé, le combat entre Tatiana et Arkhadi continuait. Les agiles coups fusaient et la fatigue se faisait déjà légèrement sentir. Au moment où Arkhadi se jeta une fois de plus, armé de ses kukris, sur Tatiana, un coup de feu l'obligea à s'arrêter. Immédiatement, tout le monde porta son regard sur la responsable : une jeune et magnifique brune perchée sur le toit d'un bâtiment non loin de là. Elle était vêtue d'un treillis militaire et très bien armée. Son regard analysa la petite assemblée qui ne l'a lâchait pas des yeux. Elle laissa échapper un petit rire.
Bonnie : Vous êtes vraiment des personnages intéressants. Vous m'avez bien divertit. Mais je pense que j'vais arrêter de vous faire perdre votre temps, il y a bien plus important à faire sur cette île que de se battre pour ce métal doré sans valeur.
_____ A peine eût-elle terminé sa phrase que tout l'or sur la charrette se décomposa et devint poussière d'étoile.
Kimi : Quoi? Qu'est-ce qu'elle a fait à l'or?!
Takara : C'était... du toc?
Bonnie : Bingo.
Arkhadi : Mais... qui êtes-vous? Vous ne semblez pas être une prostituée d'ici, quelle est votre mission et vos intentions?
Bonnie : Ah, trop de questions qui resteront malheureusement sans réponses. Bye-bye !
_____ Elle s'arma d'une de ses plus grosse arme et tira un puissant coup en plein milieu du groupe. L'explosion au sol eût pour effet de soulever énormément de sable, on n'y voyait plus rien. La jeune et mystérieuse femme en profita pour s'éclipser...
_____ Casino Stella, 3ème étage, au bar.
_____ La conversation animée entre l'irresponsable capitaine des Crystal Moon et l'imposant homme qu'elle venait de rencontrer ne s'étaient pas arrêtée. Au contraire, plus le temps avançait et plus ils avaient l'air de mieux s'entendre et d'être de plus en plus proche. Quand soudain, un des subordonnés de l'homme à la capuche vint les interrompre, des avis de recherches à la main.
Subordonné : Shark-san, j'ai une information urgente à vous faire parvenir.
Shark : Tu vois pas que j'suis occupé avec mon amie?! Qu'est-ce que c'est qu'cette info'?
Subordonné : L'or à été dérobé et un certain groupe pirate serait suspecté. Ils n'ont pas l'air dangereux mais nous n'avons toujours pas réussi à remettre la main sur l'or.
Shark : Ne m'dis pas que vous pouvez pas vous occuper de simples pirates? Ils sont combien? Fais moi voir les avis d'recherches.
_____ Il n'attendit même pas que son subordonné les lui tendes et les arracha de ses mains.
Shark : Hiahiahiahia!! Dis moi que c'est une blague?! Nos hommes n'arrivent pas à arrêter deux gamines, un homme et un chien?! On va vraiment me faire bouger pour ça? Où se trouvent ces insectes? Juste à côté non? Gio devrait savoir que si la Triade se met en action il y aura des dégâts... Tiens-t-il si peu à son argent?
_____ Tandis que Shark vantait les mérites de la Triade, Tsuki' regarda également les affiches par pur curiosité et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle reconnu les visages sur ces avis de recherche. Ne laissant absolument rien paraître, elle reposa les affiches à côté d'elle.
Tsuki' : C'est une louve.
Shark : Hein? Qu'est-ce que tu dis, ma jolie?
Tsuki' : Sur l'avis de recherche, c'est une louve, pas un chien.
Shark : Tu les connais?
Tsuki' : Pas du tout, mais j'aime les bêtes féroces, tout comme vous, Monsieur le Requin-Tigre.
_____ Tout en le caressant, elle retira la capuche de l'homme qui se trouvait être un Homme-Poisson de la race des Requins-Tigres.
Shark : Hiahiahiahiahiahia! Tu l'avais donc deviné?
Tsuki' : Dès le début. Quel genre d'humain possède une peau aussi écailleuse et humide?
Shark : En plus d'être sexy, t'as l'air d'être assez intelligente pour une femme. Je t'aimes vraiment. J'crois que j'vais t'garder.
Tsuki' : Ouh, quel honneur...
_____ Les effets de l'alcool se dissipant peu à peu et la situation aidant, Tsuki' redevint de plus en plus sérieuse et se mit à réfléchir à une stratégie. Il ne fallait pas trop tarder sur cette île...
Tsuki' : Et donc, quel sort réserves-tu à ces misérables humains?
Shark : Humm... La torture suivit de la mort. Mais peut être que je garderais les deux femmes en vie, elles sont plutôt jolies. Et le chien.. Hum, le loup, j'le donnerais en pâture à Sherkan.
Tsuki' : Sherkan?
Shark : Le Grizzly du Gardien, un autre membre de la Triade. Tu n'as pas l'air bien renseignée, t'es nouvelle non?
_____ Elle ne pris même pas la peine de répondre. La situation s'annonçait apparemment beaucoup plus compliquée que prévue. Du peu qu'elle avait appris de son "ami" Shark, il avait l'air assez puissant, alors les autres membres de la Triade devraient sûrement l'être autant que lui. Et ses amies étaient leurs cibles. Il fallait qu'elle gagne du temps...
Shark : Bon, on finit cette bouteille et j'vais m'bouger. Au fait, t'as un prénom?
Tsuki' : Un prénom? Non, on ne m'en a jamais donné.
Shark : Quel numéro alors?
Tsuki' : N° 666.
Shark : Hé hé hé. Décidément, t'es vraiment de loin mon humaine préférée.
_____ C'est sur ce compliment qui bu la bouteille c*l-sec et s'apprêta à se lever quand il fut bloquer par la jeune femme. Elle se positionna à califourchon sur et déboucha une autre bouteille.
Tsuki' : Voyons, tu crois vraiment que j'vais te laisser me filer entre les griffes? Laisse donc ces misérables déchets humains, ils ne tiendront pas longtemps et je suis sûre que tu n'auras même pas besoin de bouger d'ici qu'ils seront déjà hors d'état de nuire. Et puis, ils sont inoffensifs. Laisse moi profiter de ta présence encore un peu...
_____ Son numéro de charme marcha à la perfection et quelques autres bouteilles furent déposées à leur table, laissant le temps à Kimi, Takara, Zefira et Arkhadi de trouver un autre plan...
N°007 : Le Gardien et son démon...
_____ Elle le connaissait plus que bien et rien qu'à l'évocation de son nom, des larmes lui montèrent aux yeux. L'espoir de quitter cette île s'envolait peu à peu.
N°007 : Mais m**de, ressaisis-toi ! Fallait pas te retourner, p*tain!
_____ La jeune femme, courageuse, sécha rapidement ses larmes et reprit sa course en direction du port, bien déterminée à ne pas laisser sa seule chance d'être libre s'échapper.
_____ Lorsqu'elle fut proche des conteneurs, elle s'accroupit près de l'un d'eux et reprit son souffle. Elle se concentra pour stabiliser sa respiration et réfléchit à une stratégie pour monter sur un bateau le plus rapidement possible. D'un coup d'oeil, elle repéra facilement un petit navire marchand. Ces hommes n'étaient pas d'ici, elle en déduisit qu'ils seront plus simple à influencer. Quel marin dirait non à une prostituée (considérée comme la plus belle et populaire de l'île qui plus est) qui s'invite sur le navire pour un aller-simple avec eux? Ce bateau n'allait justement pas tarder à quitter le port, il ne fallait pas hésiter!
_____ Au même moment, sur l'île, le Gardien du nord ne comprenait rien, tout autant que son ours Sherkan. La féroce bête tournait en rond dans la ville. Habitué à retrouver les prostituées qui tentaient de s'échapper guidé par la puce dans leur corps, l'animal avait perdu l'habitude de se servir correctement de son odorat. Quand on a toujours utilisé un GPS, il est difficile de s'en sortir sans...
_____ La jeune femme saisit l'occasion et courut en direction du bateau et sauta à bord à la seconde où il quitta le port. Elle se tenait désormais debout, face à un groupe de marchands ébahit. Qu'ils soient bons ou mauvais, ils ne pourraient pas être pire que les hommes de cette île. Et tout à coup, à mesure que l'embarcation s'éloignait du port, le vent, le chant des mouettes, les vagues... elle avait l'impression de tout re-découvrir. Un sentiment de liberté l'envahit et des larmes perlaient sur son visage.
_____ La Prostituée Numéro 007 s'éloignait enfin de son enfer et se dirigeait vers son paradis : Le Royaume Kamabakka.
_____ Par chance, aucun des marchand ne tenta quoique ce soit vis-à-vis de sa personne. Elle fut même chouchoutée. Ces hommes étaient extrêmement compatissants car ils avaient déjà été plusieurs fois témoins de la façon dont les femmes étaient traités sur cette île. Elle était vu comme un cadeau du ciel et ils ne voulaient en aucun cas faire fuir cette magnifique créature (bien qu'elle n'avait aucun moyen de s'échapper).
_____ Après quelques jours de navigation, le navire s'arrêta sur une île marchande. Numéro 007 descendit ici et, même si la compagnie de ces hommes n'était pas désagréable, elle avait une préférence pour le voyage en solitaire. Elle n'avait jamais navigué mais était très instruite sur le sujet, ses années à côtoyer des marins en manque de présence féminine lui avait beaucoup appris. Cependant, une fois sur un navire, elle remarqua que la tâche n'était pas aussi facile qu'elle le pensait. Elle ne savait pas du tout gérer un bateau, et surtout en tempête. La jeune femme se résigna donc à voyager de navire en navire en tant que passagère clandestine tout en portant toute son attention sur la navigation pour un jour voyager seule.
_____ Ce jour finit par arriver. Au bout de plusieurs mois de voyages à la recherche de son paradis, elle continua son périple en solitaire, surmontant vents et marées, et finit par débarquer sur l'île un soir pluvieux. Le vent soufflait tellement fort sur la plage où elle venait d'amarrer. Elle luttait pour avancer et rejoindre le cœur de l'île tandis que les grains de sables , poussés par le vent, lui faisait l'effet de milliers de piqures sur sa peau. Plusieurs cris attirèrent soudainement son attention. Elle ne pouvait distinguer si c'était des cris de souffrance ou de joie... Numéro 007 tourna la tête dans tout les sens pour essayer de voir quelque chose mais le temps et l'obscurité n'aidait pas. Au loin, toujours sur la plage, elle aperçu des silhouettes s'approchant d'elle en courant à la manière des astronautes sur la lune. La jeune échappée eût un léger temps de blocage. Les êtres qui s'étaient approchés d'elle étaient... improbables? Leurs faciès laissait perplexes. Homme? Femme? Ou alors un troisième sexe dans le genre humain? Cette dernière interrogation s'approchait effectivement plus de la réalité. Sans un mot, les trois habitants de l'île prirent les mains de 007 et la guidèrent dans les profondeur de l'île. C'est sans aucune méfiance qu'elle se laissait emporter. Bizarrement, elle ne ressentait rien de dangereux émaner de ces êtres étranges. Juste un sentiment de joie, de liberté.
_____ Au cours de son séjour sur Kamabakka, elle fit connaissance des Okama, ces êtres mi-homme, mi-femme, doté d'un coeur énorme. Elle reconnut immédiatement la façon de penser de Mr Miracle. 007 appris alors que l'homme qu'elle recherchait était décédé depuis quelques semaines. Mais il n'était pas parti sans cadeau, d'après lui, son prédécesseur n'allait pas tarder à arriver. Et cette personne était la plus belle femme d'Esméralda, la prostituée numéro 007.
N° 007 : Je suis... l'héritière choisie par Mr Miracle?
Okama : Parfaitement et nous sommes toutes d'accord avec son choix! Vous n'êtes plus une esclave prostituée, vous êtes une femme de pouvoir désormais!
N° 007 : Le pouvoir... Je... Je peux changer les choses à présent. Je vais continuer à agir comme l'aurait fait Mr Miracle en aidant les jeunes femmes qui étaient dans ma situation !
_____ Elle prit alors le nom de celui qui l'avait permis de vivre une seconde vie et se fit désormais appeler Mr Miracle. Dans l'élan, pleine de pouvoir et d'ambition, elle fonda "Ni p*tes, ni soumises" afin de lutter pour le droit des femmes et leurs libération.
Fin du Flash Back.
Mr Miracle : Voilà. Désolé, j'ai légèrement abusé de votre temps, je n'aurais peut être pas dû parler autant, je..
_____ Il s'arrêta lorsqu'il aperçu les yeux humides de son hôte. Une larme perla sur sa joue.
Ondine : Il reste donc toujours un espoir. Un jour, d'autres femmes pourront connaître la liberté... C'est merveilleux.
_____ Du côté de l'or volé, le combat entre Tatiana et Arkhadi continuait. Les agiles coups fusaient et la fatigue se faisait déjà légèrement sentir. Au moment où Arkhadi se jeta une fois de plus, armé de ses kukris, sur Tatiana, un coup de feu l'obligea à s'arrêter. Immédiatement, tout le monde porta son regard sur la responsable : une jeune et magnifique brune perchée sur le toit d'un bâtiment non loin de là. Elle était vêtue d'un treillis militaire et très bien armée. Son regard analysa la petite assemblée qui ne l'a lâchait pas des yeux. Elle laissa échapper un petit rire.
Bonnie : Vous êtes vraiment des personnages intéressants. Vous m'avez bien divertit. Mais je pense que j'vais arrêter de vous faire perdre votre temps, il y a bien plus important à faire sur cette île que de se battre pour ce métal doré sans valeur.
_____ A peine eût-elle terminé sa phrase que tout l'or sur la charrette se décomposa et devint poussière d'étoile.
Kimi : Quoi? Qu'est-ce qu'elle a fait à l'or?!
Takara : C'était... du toc?
Bonnie : Bingo.
Arkhadi : Mais... qui êtes-vous? Vous ne semblez pas être une prostituée d'ici, quelle est votre mission et vos intentions?
Bonnie : Ah, trop de questions qui resteront malheureusement sans réponses. Bye-bye !
_____ Elle s'arma d'une de ses plus grosse arme et tira un puissant coup en plein milieu du groupe. L'explosion au sol eût pour effet de soulever énormément de sable, on n'y voyait plus rien. La jeune et mystérieuse femme en profita pour s'éclipser...
_____ Casino Stella, 3ème étage, au bar.
_____ La conversation animée entre l'irresponsable capitaine des Crystal Moon et l'imposant homme qu'elle venait de rencontrer ne s'étaient pas arrêtée. Au contraire, plus le temps avançait et plus ils avaient l'air de mieux s'entendre et d'être de plus en plus proche. Quand soudain, un des subordonnés de l'homme à la capuche vint les interrompre, des avis de recherches à la main.
Subordonné : Shark-san, j'ai une information urgente à vous faire parvenir.
Shark : Tu vois pas que j'suis occupé avec mon amie?! Qu'est-ce que c'est qu'cette info'?
Subordonné : L'or à été dérobé et un certain groupe pirate serait suspecté. Ils n'ont pas l'air dangereux mais nous n'avons toujours pas réussi à remettre la main sur l'or.
Shark : Ne m'dis pas que vous pouvez pas vous occuper de simples pirates? Ils sont combien? Fais moi voir les avis d'recherches.
_____ Il n'attendit même pas que son subordonné les lui tendes et les arracha de ses mains.
Shark : Hiahiahiahia!! Dis moi que c'est une blague?! Nos hommes n'arrivent pas à arrêter deux gamines, un homme et un chien?! On va vraiment me faire bouger pour ça? Où se trouvent ces insectes? Juste à côté non? Gio devrait savoir que si la Triade se met en action il y aura des dégâts... Tiens-t-il si peu à son argent?
_____ Tandis que Shark vantait les mérites de la Triade, Tsuki' regarda également les affiches par pur curiosité et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle reconnu les visages sur ces avis de recherche. Ne laissant absolument rien paraître, elle reposa les affiches à côté d'elle.
Tsuki' : C'est une louve.
Shark : Hein? Qu'est-ce que tu dis, ma jolie?
Tsuki' : Sur l'avis de recherche, c'est une louve, pas un chien.
Shark : Tu les connais?
Tsuki' : Pas du tout, mais j'aime les bêtes féroces, tout comme vous, Monsieur le Requin-Tigre.
_____ Tout en le caressant, elle retira la capuche de l'homme qui se trouvait être un Homme-Poisson de la race des Requins-Tigres.
Shark : Hiahiahiahiahiahia! Tu l'avais donc deviné?
Tsuki' : Dès le début. Quel genre d'humain possède une peau aussi écailleuse et humide?
Shark : En plus d'être sexy, t'as l'air d'être assez intelligente pour une femme. Je t'aimes vraiment. J'crois que j'vais t'garder.
Tsuki' : Ouh, quel honneur...
_____ Les effets de l'alcool se dissipant peu à peu et la situation aidant, Tsuki' redevint de plus en plus sérieuse et se mit à réfléchir à une stratégie. Il ne fallait pas trop tarder sur cette île...
Tsuki' : Et donc, quel sort réserves-tu à ces misérables humains?
Shark : Humm... La torture suivit de la mort. Mais peut être que je garderais les deux femmes en vie, elles sont plutôt jolies. Et le chien.. Hum, le loup, j'le donnerais en pâture à Sherkan.
Tsuki' : Sherkan?
Shark : Le Grizzly du Gardien, un autre membre de la Triade. Tu n'as pas l'air bien renseignée, t'es nouvelle non?
_____ Elle ne pris même pas la peine de répondre. La situation s'annonçait apparemment beaucoup plus compliquée que prévue. Du peu qu'elle avait appris de son "ami" Shark, il avait l'air assez puissant, alors les autres membres de la Triade devraient sûrement l'être autant que lui. Et ses amies étaient leurs cibles. Il fallait qu'elle gagne du temps...
Shark : Bon, on finit cette bouteille et j'vais m'bouger. Au fait, t'as un prénom?
Tsuki' : Un prénom? Non, on ne m'en a jamais donné.
Shark : Quel numéro alors?
Tsuki' : N° 666.
Shark : Hé hé hé. Décidément, t'es vraiment de loin mon humaine préférée.
_____ C'est sur ce compliment qui bu la bouteille c*l-sec et s'apprêta à se lever quand il fut bloquer par la jeune femme. Elle se positionna à califourchon sur et déboucha une autre bouteille.
Tsuki' : Voyons, tu crois vraiment que j'vais te laisser me filer entre les griffes? Laisse donc ces misérables déchets humains, ils ne tiendront pas longtemps et je suis sûre que tu n'auras même pas besoin de bouger d'ici qu'ils seront déjà hors d'état de nuire. Et puis, ils sont inoffensifs. Laisse moi profiter de ta présence encore un peu...
_____ Son numéro de charme marcha à la perfection et quelques autres bouteilles furent déposées à leur table, laissant le temps à Kimi, Takara, Zefira et Arkhadi de trouver un autre plan...
- Shark & Tsuki':
To Be Continued . . .
Dernière édition par Zefira le Lun 9 Juin - 19:20, édité 1 fois
Zefira- Yonkou
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Nombre de messages : 3439
Age : 30
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Date d'inscription : 23/08/2010
Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
Qu'est ce que c'était que ça ? Cette fille devait être une éphéméride pour s'éclipser aussi rapidement, et l'or avec bien sûr. Que l'or ait été du toc n'expliquait qu'il se soit purement et bonnement désintégré et le chariot avec. Il y avait un pouvoir du démon en filigrane, ils en étaient tous convaincus. La question qui se posait maintenant était celle de suite des opérations.
Arkhadi rengaina ses lames Kukris et porta le regard sur Tatiana qui demeurait immobile et sans expressions. Pour l'orfèvre aucune question sur la suite ne se posait, il fallait poursuivre cette fille qui qu'elle fut et récupérer l'or qu'elle avait dû mettre en lieu sûr. Si elle avait disparu aux yeux du commun des mortels, Tatiana, elle, la "voyait" aussi clairement que si elle se tenait devant elle. Elle sentait les empreintes électriques de la fille qui courrait à grandes enjambées dans des ruelles à une trentaine de mètres de là. Aussi, sans un regard, elle tourna le dos à ceux qu'elle venait d'affronter plus tôt et disparut à la suite de la fille en treillis.
- Arkhadi: Drôle de dame.
- Kimi: Que faisons nous maintenant ?
- Taka': C'est une question qui revient récurrente je trouve.
- Zefira: Nous pouvons aussi les poursuivre, je peux les sentir, toutes les deux.
- Arkhadi: Euh, non, je passe mon tour pour l'instant, nous devons réfléchir. Cette fille en treillis ne semble de toute évidence pas être dans le rouage de Gio Bonano. S'il y a d'autres électrons libres à part nous, alors nous avons tout intérêt à attendre et à observer. Nous avions attaqué ce convoi sur le coup de la rage due à la mort de la fille, l'or en lui même m'importe peu. Le plus important et j'y tiens reste de retrouver son nom et à l'enterrer dignement et pour cela je crois que je dois me rendre au Casino Stella pour avoir accès à ses dossiers.
- Kimi: Oui, je veux aussi lui donner une sépulture descente. Mais tu es sûre qu'il y aura un dossier sur elle?
- Arkhadi: Non, il peut aussi bien n'en garder aucune trace mais nous ne perdrons rien à essayer.
- Taka': Mais nous infiltrer là bas risque d'être du suicide...
- Arkhadi: Sauf s'il y a une assez grande source de diversions pour les occuper.
- Kimi: A quoi penses-tu ?
- Arkhadi: Cette fille que nous avons rencontré plus tôt, N° 111 nous avait dit que Gio nommait ces trois meilleurs chien de garde "la triade" non et que chacun supervisait un des quartiers de l'île ? Et bien, j'vais causer assez de raffut pour en attirer un ou peut être qu'avec un peu de chances, tous les trois s’amèneront. Je resterais près du casino Stella histoire que le combat qui s'en suivra vous donne assez de temps et de chaos pour aller fouiner dans le casino. J'essaierais de vous donner le maximum de temps.
- Taka': Attends, tu veux faire ça seul? Je t'accompagnes, Kimi et Zefira se débrouilleront.
- Arkhadi: A trois vous serez plus rapide et j'me sentirai mal si s'il vous arrivait quelque chose à cause de moi. J'ose juste espérer que cette mission de furetage ne vous mettra pas en grand danger...
- Taka': Arrêtes, tu ne nous imposes rien, nous aussi, nous nous sentons concernées par le sort de cette fille. Et si j'peux buter ce Gio Bonano au passage alors ça nous aiderait.
- Kimi': Faisons ça alors.
- Zefira: Pensez à Tsuki...
Se dissimulant sans odeur, sans bruit, et sans présence, deux personnes avait observé et tout entendu des plans d'Arkhadi et des filles. Ignorant qu'ils étaient épiés, ils continuèrent à affiner leurs projets.
- N° 111: Que suis je censée faire quand j'entends qu'ils comptent s'attaquer au casino Stella? se demanda-t-elle en expirant un filet de fumée, dissimulée derrière un muret non loin de là.
L'or ça allait encore, je pouvais fermer les yeux mais s'attaquer au Q.G ...
- Mr Néant: En voila des fauteurs de troubles, se dit-il caché dans un égout à quelques encablures de là. Nous ne sommes pas encore prêts, ils vont ruiner nos plans, je dois en informer Mr Miracle sans omettre de lui parler de Bonnie Crucifix...
Tatiana rattrapait la voleuse qui avait elle-ne-savait-encore-comment subtilisé l'or de Gio à leur barbe. La venelle qu'elles empruntaient était similaire à toutes les autres dans ce quartier, sales, délabrées, boueuses. Au détour d'un angle droit serré, Tatiana eut la fille à portée de katana et elle n'hésita pas. Avec un geste sec et violent, elle dégaina Judgment et perça l'air puis rengaina immédiatement. Un jet d'air effilé fondit sur la brune qui se baissa lestement évitant ainsi d'avoir l'épaule trouée. La giclée acérée lui râpa profondément la chair en la frôlant, un sillon sanguinolent répandait du sang de part et d'autres du treillis vert foncé qu'elle portait.
Ignorant cette égratignure, Bonnie pivota sur ses talons pour faire face à Tatiana, chaque main garnie d'un pistolet semi automatique. Elle ouvrit le feu sur l'aveugle qui avait senti venir les coups de feu. Elle bondit à sa droite pour éviter la rafale puis se donna une impulsion de vitesse grâce à sa technique Mach 1. Emportée par sa vitesse, elle se retrouva derrière la tireuse qui avait semble-t-il anticipé le mouvement de l'aveugle parce que l'orifice d'un de ses pistolets émergeait sous son aisselle gauche. Elle fit feu, ne laissant aucune marge d'évitement à Tatiana. Juste avant que la force d'impact de la balle ne la valdingue sur une bonne distance, l'orfèvre décocha un coup de pied qui percuta Bonnie à la tête. Tous deux boulèrent dans la boue laissant une traînée de sang sur leur passage. Le coup de Tatiana envoya Bonnie cogner un mur en bas duquel elle s'avachit comme un vieux chiffon, une commotion surement à la clé. L'aveugle de son côté se relevait dans une flaque de boue en faisant pression de son bras gauche sur sa blessure par balle qui saignait abondamment.
- Tatiana: T'es encore consciente, félicitation. Ce coup aurait assommé un ours.
- Bonnie: Faut croire que j'ai la tête plus dure que celle d'un ours alors, répondit-elle sarcastiquement en tâtant le flanc droit de sa tête complètement ensanglanté. Au deuxième échange seulement..., murmura-t-elle, faut pas être devin pour prédire qu'on crèvera au bout du cinquième si on garde la cadence.
- Tatiana: Ça ne me dérange pas, tant que tu me conduises à l'or bien avant ça.
- Bonnie: T'es du genre suicidaire, Tatiana ? Je l'ignorais, c'est une bonne info.
- Tatiana: Comment tu connais mon nom ?
- Bonnie: Je suis une faussaire. Bonnie & Clyde, t'en as déjà entendu parler non ? Bonnie c'est moi. C'est mon propre de connaître les noms des bijoutiers de talent surtout ceux de l'archipel d'Aquilian.
- Tatiana: Et c'est pour ça que tu es là ? Comment tu t'y es prise pour nous voler cet or ? Téléportation ?
- Bonnie: Pff, vous vous battiez pour de la camelote, c'était de l'or de farfadet, dupliqué par les soins du pouvoir du fruit du faussaire que je possède. Mes copies se désintègrent toutes seules au bout de vingt quatre heures mais je peux aussi le faire à distance, ce qui s'est passé.
- Tatiana: Pourquoi revenir si tu avais déjà eu ce que tu voulais ? Il aurait juste fallu nous laisser nous battre cet homme et moi et te tirer avec ton butin.
- Bonnie: Bah parce que vous m'intéressez tous les deux. Elle m'a parlé de toi et d'après mes recherches, Arkhadi, l'homme que tu affrontais a aussi eu son lot de martyr à cause d'elle. Comme moi, elle a dû lui parler de toi, Tatiana Ekaterina Faith, "celle par qui tout a commencé".
- Tatiana: De qui tu parles ? Demanda-t-elle d'une voix tremblante tout en devinant la réponse.
- Bonnie: Je te parle de celle qu'on surnomme "La Ribane", je te parle de Fifion Ribana.
- Mr Miracle: Et ce jour est proche Ondine. La roue tourne pour les Bonano.
- Ondine: Mais comment allez vous faire exactement? Gio Bonano n'est pas à l'origine du système sur Esméralda. C'est une entreprise qu'il a hérité de son père. Vous voulez le renverser par la force ?
- Mr Miracle: Ni p*tes Ni Soumises n'utilise que des moyens légaux pour arriver à ses fins.
- Ondine: La loi ? Elle ferme les yeux depuis cinquante ans sur la traite et l'esclavagisme des filles sur l'île.
- Mr Miracle: Le commerce d'esclave est interdit dans cette partie de South Blue mais pas la prostitution. Aux yeux du gouvernement, toutes les filles sur Esméralda travaillent de leur propre gré et comme Bonano s'est attelé à graisser la patte de certains notables, tout le monde ferme les yeux.
- Ondine: Donc comment compter vous procéder ?
- Mr Miracle: Les documents que tu as rassemblés sont la touche finale à une série de documentations et d'enquêtes menées par Ni p*tes Ni Soumises ces cinq dernières années. Nous savons qu'il y exactement 3251 prostituées sur l'île dont 80% ont été capturé sur des îles lointaines puis revendues ici.
As-tu déjà entendu parler d'Alwyn Mérovingien ?
- Ondine: What? . Bien sûr que oui. Les Mérovingien sont la famille la plus puissante de South Blue et Alwyn est le gouverneur de toute cette région septentrionale. Pourquoi ?
- Mr Miracle: Et bien regarde ça, dit-elle en lui montrant la photo d'une fille à la chevelure rousse qui souriait toutes dents dehors. Elle s'appelle Abigaëlle Mérovingien et c'est la fille d'Alwyn. Cette photo a été prise quelques jours avant sa disparition, elle avait dix ans à l'époque. Il y a 6 ans quand elle a disparu, Alwyn a fait retourné South Blue de fond en comble pour la retrouver, sans succès. Cinquante millions de Berry ont même été promis à celui qui la retrouverait mais malgré toute sa puissance et ses moyens, jamais Alwyn ne retrouvera sa fille.
- Ondine: Heu, je vois. Insinuez vous que... ?
- Mr Miracle: Je n'insinue rien, j'en suis sûr. Cela étant, c'est totalement par hasard qu'en menant notre propre enquête sur Abigaëlle Mérovingien, nous avons découvert que la fillette avait été vendue comme esclave sexuelle à des "recruteurs" de Gio Bonano.
- Ondine: Vous en êtes vraiment sûrs ? Je ne prétends pas connaître toutes les filles et surement il y a des mineurs, c'est même une branche spéciale, mais la fille du gouverneur du Nord de South Blue, même Gio ne ferait pas une telle folie.
- Mr Miracle: Sauf qu'il ne sait pas qui elle est et que depuis le temps, son système bien huilé lui a donné une assurance aveugle. D'après le vendeur d'esclave que nous avons capturé, la fillette aurait été trouvé errante, sale, affamée, maigrelette et la mémoire effacée à cause d'une commotion, surement. Lui même ne savait pas qui elle était sinon, il l'aurait ramené à son père pour toucher le pactole. Elle est a été vendue et emmenée ici il y a quatre ans.
- Ondine: Je vois, donc vous voulez la retrouver pour...
- Mr Miracle: Pour ajouter la touche finale à notre enquête. Aucun des notables que corromps Gio pour couvrir son business n'est aussi puissant qu'Alwyn Mérovingien et surtout aucun n'aurait la folie de soutenir publiquement Gio une fois que nous aurons publié que la fille du Gouverneur du Nord était retenue en tant qu'esclave de joie ici.
- Ondine: C'est un bon plan, mais pourquoi ne m'en avez vous pas parlé ? J'ai réuni beaucoup de photos certes et des états comptables mais au lieu de ça j'aurais pu chercher cette fille... Vous ne me faisiez pas confiance ? demanda-t-elle tristement.
- Mr Miracle: Si je ne te faisais pas confiance, j'te confierai pas ça. Ne sous-estime pas ta contribution, c'est juste qu'Abigaëlle est la pierre angulaire de notre enquête. Sans elle nous ne pouvons pas être sûrs que Gio tombera, sans elle, aucun marine ne se déplacera pour appréhender qui que se soit, et c'est pour cela que je devais moi même être présente.
- Ondine: Je vois. Comment allez vous faire pour la retrouver seule ?
- Mr Miracle: Seule ? Je ne suis jamais seule. Les meilleurs agents de Ni p*tes Ni Soumises sont présentement et d'autres depuis des mois déjà infiltré sur Esméralda, travaillant dans l'ombre. Nous n'avons certes pas encore retrouvé Abigaëlle, mais ça ne saurait tarder. Parallèlement, nous avons un plan à mettre en oeuvre pour semer le chaos propice à nos opérations.
- Ondine: Je veux en faire partie, dit-elle d'un ton décidé.
- Mr Miracle: J'espérais que tu me demandes ça. Tu vas avoir un très grand rôle.
- Ondine: Que dois-je faire ? demanda-t-elle avec la ferveur de quelqu'un qui portait le destin du monde sur ses épaules.
- Mr Miracle: Me montrer la cantine
Arkhadi rengaina ses lames Kukris et porta le regard sur Tatiana qui demeurait immobile et sans expressions. Pour l'orfèvre aucune question sur la suite ne se posait, il fallait poursuivre cette fille qui qu'elle fut et récupérer l'or qu'elle avait dû mettre en lieu sûr. Si elle avait disparu aux yeux du commun des mortels, Tatiana, elle, la "voyait" aussi clairement que si elle se tenait devant elle. Elle sentait les empreintes électriques de la fille qui courrait à grandes enjambées dans des ruelles à une trentaine de mètres de là. Aussi, sans un regard, elle tourna le dos à ceux qu'elle venait d'affronter plus tôt et disparut à la suite de la fille en treillis.
- Arkhadi: Drôle de dame.
- Kimi: Que faisons nous maintenant ?
- Taka': C'est une question qui revient récurrente je trouve.
- Zefira: Nous pouvons aussi les poursuivre, je peux les sentir, toutes les deux.
- Arkhadi: Euh, non, je passe mon tour pour l'instant, nous devons réfléchir. Cette fille en treillis ne semble de toute évidence pas être dans le rouage de Gio Bonano. S'il y a d'autres électrons libres à part nous, alors nous avons tout intérêt à attendre et à observer. Nous avions attaqué ce convoi sur le coup de la rage due à la mort de la fille, l'or en lui même m'importe peu. Le plus important et j'y tiens reste de retrouver son nom et à l'enterrer dignement et pour cela je crois que je dois me rendre au Casino Stella pour avoir accès à ses dossiers.
- Kimi: Oui, je veux aussi lui donner une sépulture descente. Mais tu es sûre qu'il y aura un dossier sur elle?
- Arkhadi: Non, il peut aussi bien n'en garder aucune trace mais nous ne perdrons rien à essayer.
- Taka': Mais nous infiltrer là bas risque d'être du suicide...
- Arkhadi: Sauf s'il y a une assez grande source de diversions pour les occuper.
- Kimi: A quoi penses-tu ?
- Arkhadi: Cette fille que nous avons rencontré plus tôt, N° 111 nous avait dit que Gio nommait ces trois meilleurs chien de garde "la triade" non et que chacun supervisait un des quartiers de l'île ? Et bien, j'vais causer assez de raffut pour en attirer un ou peut être qu'avec un peu de chances, tous les trois s’amèneront. Je resterais près du casino Stella histoire que le combat qui s'en suivra vous donne assez de temps et de chaos pour aller fouiner dans le casino. J'essaierais de vous donner le maximum de temps.
- Taka': Attends, tu veux faire ça seul? Je t'accompagnes, Kimi et Zefira se débrouilleront.
- Arkhadi: A trois vous serez plus rapide et j'me sentirai mal si s'il vous arrivait quelque chose à cause de moi. J'ose juste espérer que cette mission de furetage ne vous mettra pas en grand danger...
- Taka': Arrêtes, tu ne nous imposes rien, nous aussi, nous nous sentons concernées par le sort de cette fille. Et si j'peux buter ce Gio Bonano au passage alors ça nous aiderait.
- Kimi': Faisons ça alors.
- Zefira: Pensez à Tsuki...
Se dissimulant sans odeur, sans bruit, et sans présence, deux personnes avait observé et tout entendu des plans d'Arkhadi et des filles. Ignorant qu'ils étaient épiés, ils continuèrent à affiner leurs projets.
- N° 111: Que suis je censée faire quand j'entends qu'ils comptent s'attaquer au casino Stella? se demanda-t-elle en expirant un filet de fumée, dissimulée derrière un muret non loin de là.
L'or ça allait encore, je pouvais fermer les yeux mais s'attaquer au Q.G ...
- Mr Néant: En voila des fauteurs de troubles, se dit-il caché dans un égout à quelques encablures de là. Nous ne sommes pas encore prêts, ils vont ruiner nos plans, je dois en informer Mr Miracle sans omettre de lui parler de Bonnie Crucifix...
Tatiana rattrapait la voleuse qui avait elle-ne-savait-encore-comment subtilisé l'or de Gio à leur barbe. La venelle qu'elles empruntaient était similaire à toutes les autres dans ce quartier, sales, délabrées, boueuses. Au détour d'un angle droit serré, Tatiana eut la fille à portée de katana et elle n'hésita pas. Avec un geste sec et violent, elle dégaina Judgment et perça l'air puis rengaina immédiatement. Un jet d'air effilé fondit sur la brune qui se baissa lestement évitant ainsi d'avoir l'épaule trouée. La giclée acérée lui râpa profondément la chair en la frôlant, un sillon sanguinolent répandait du sang de part et d'autres du treillis vert foncé qu'elle portait.
Ignorant cette égratignure, Bonnie pivota sur ses talons pour faire face à Tatiana, chaque main garnie d'un pistolet semi automatique. Elle ouvrit le feu sur l'aveugle qui avait senti venir les coups de feu. Elle bondit à sa droite pour éviter la rafale puis se donna une impulsion de vitesse grâce à sa technique Mach 1. Emportée par sa vitesse, elle se retrouva derrière la tireuse qui avait semble-t-il anticipé le mouvement de l'aveugle parce que l'orifice d'un de ses pistolets émergeait sous son aisselle gauche. Elle fit feu, ne laissant aucune marge d'évitement à Tatiana. Juste avant que la force d'impact de la balle ne la valdingue sur une bonne distance, l'orfèvre décocha un coup de pied qui percuta Bonnie à la tête. Tous deux boulèrent dans la boue laissant une traînée de sang sur leur passage. Le coup de Tatiana envoya Bonnie cogner un mur en bas duquel elle s'avachit comme un vieux chiffon, une commotion surement à la clé. L'aveugle de son côté se relevait dans une flaque de boue en faisant pression de son bras gauche sur sa blessure par balle qui saignait abondamment.
- Tatiana: T'es encore consciente, félicitation. Ce coup aurait assommé un ours.
- Bonnie: Faut croire que j'ai la tête plus dure que celle d'un ours alors, répondit-elle sarcastiquement en tâtant le flanc droit de sa tête complètement ensanglanté. Au deuxième échange seulement..., murmura-t-elle, faut pas être devin pour prédire qu'on crèvera au bout du cinquième si on garde la cadence.
- Tatiana: Ça ne me dérange pas, tant que tu me conduises à l'or bien avant ça.
- Bonnie: T'es du genre suicidaire, Tatiana ? Je l'ignorais, c'est une bonne info.
- Tatiana: Comment tu connais mon nom ?
- Bonnie: Je suis une faussaire. Bonnie & Clyde, t'en as déjà entendu parler non ? Bonnie c'est moi. C'est mon propre de connaître les noms des bijoutiers de talent surtout ceux de l'archipel d'Aquilian.
- Tatiana: Et c'est pour ça que tu es là ? Comment tu t'y es prise pour nous voler cet or ? Téléportation ?
- Bonnie: Pff, vous vous battiez pour de la camelote, c'était de l'or de farfadet, dupliqué par les soins du pouvoir du fruit du faussaire que je possède. Mes copies se désintègrent toutes seules au bout de vingt quatre heures mais je peux aussi le faire à distance, ce qui s'est passé.
- Tatiana: Pourquoi revenir si tu avais déjà eu ce que tu voulais ? Il aurait juste fallu nous laisser nous battre cet homme et moi et te tirer avec ton butin.
- Bonnie: Bah parce que vous m'intéressez tous les deux. Elle m'a parlé de toi et d'après mes recherches, Arkhadi, l'homme que tu affrontais a aussi eu son lot de martyr à cause d'elle. Comme moi, elle a dû lui parler de toi, Tatiana Ekaterina Faith, "celle par qui tout a commencé".
- Tatiana: De qui tu parles ? Demanda-t-elle d'une voix tremblante tout en devinant la réponse.
- Bonnie: Je te parle de celle qu'on surnomme "La Ribane", je te parle de Fifion Ribana.
- Mr Miracle: Et ce jour est proche Ondine. La roue tourne pour les Bonano.
- Ondine: Mais comment allez vous faire exactement? Gio Bonano n'est pas à l'origine du système sur Esméralda. C'est une entreprise qu'il a hérité de son père. Vous voulez le renverser par la force ?
- Mr Miracle: Ni p*tes Ni Soumises n'utilise que des moyens légaux pour arriver à ses fins.
- Ondine: La loi ? Elle ferme les yeux depuis cinquante ans sur la traite et l'esclavagisme des filles sur l'île.
- Mr Miracle: Le commerce d'esclave est interdit dans cette partie de South Blue mais pas la prostitution. Aux yeux du gouvernement, toutes les filles sur Esméralda travaillent de leur propre gré et comme Bonano s'est attelé à graisser la patte de certains notables, tout le monde ferme les yeux.
- Ondine: Donc comment compter vous procéder ?
- Mr Miracle: Les documents que tu as rassemblés sont la touche finale à une série de documentations et d'enquêtes menées par Ni p*tes Ni Soumises ces cinq dernières années. Nous savons qu'il y exactement 3251 prostituées sur l'île dont 80% ont été capturé sur des îles lointaines puis revendues ici.
As-tu déjà entendu parler d'Alwyn Mérovingien ?
- Ondine: What? . Bien sûr que oui. Les Mérovingien sont la famille la plus puissante de South Blue et Alwyn est le gouverneur de toute cette région septentrionale. Pourquoi ?
- Mr Miracle: Et bien regarde ça, dit-elle en lui montrant la photo d'une fille à la chevelure rousse qui souriait toutes dents dehors. Elle s'appelle Abigaëlle Mérovingien et c'est la fille d'Alwyn. Cette photo a été prise quelques jours avant sa disparition, elle avait dix ans à l'époque. Il y a 6 ans quand elle a disparu, Alwyn a fait retourné South Blue de fond en comble pour la retrouver, sans succès. Cinquante millions de Berry ont même été promis à celui qui la retrouverait mais malgré toute sa puissance et ses moyens, jamais Alwyn ne retrouvera sa fille.
- Ondine: Heu, je vois. Insinuez vous que... ?
- Mr Miracle: Je n'insinue rien, j'en suis sûr. Cela étant, c'est totalement par hasard qu'en menant notre propre enquête sur Abigaëlle Mérovingien, nous avons découvert que la fillette avait été vendue comme esclave sexuelle à des "recruteurs" de Gio Bonano.
- Ondine: Vous en êtes vraiment sûrs ? Je ne prétends pas connaître toutes les filles et surement il y a des mineurs, c'est même une branche spéciale, mais la fille du gouverneur du Nord de South Blue, même Gio ne ferait pas une telle folie.
- Mr Miracle: Sauf qu'il ne sait pas qui elle est et que depuis le temps, son système bien huilé lui a donné une assurance aveugle. D'après le vendeur d'esclave que nous avons capturé, la fillette aurait été trouvé errante, sale, affamée, maigrelette et la mémoire effacée à cause d'une commotion, surement. Lui même ne savait pas qui elle était sinon, il l'aurait ramené à son père pour toucher le pactole. Elle est a été vendue et emmenée ici il y a quatre ans.
- Ondine: Je vois, donc vous voulez la retrouver pour...
- Mr Miracle: Pour ajouter la touche finale à notre enquête. Aucun des notables que corromps Gio pour couvrir son business n'est aussi puissant qu'Alwyn Mérovingien et surtout aucun n'aurait la folie de soutenir publiquement Gio une fois que nous aurons publié que la fille du Gouverneur du Nord était retenue en tant qu'esclave de joie ici.
- Ondine: C'est un bon plan, mais pourquoi ne m'en avez vous pas parlé ? J'ai réuni beaucoup de photos certes et des états comptables mais au lieu de ça j'aurais pu chercher cette fille... Vous ne me faisiez pas confiance ? demanda-t-elle tristement.
- Mr Miracle: Si je ne te faisais pas confiance, j'te confierai pas ça. Ne sous-estime pas ta contribution, c'est juste qu'Abigaëlle est la pierre angulaire de notre enquête. Sans elle nous ne pouvons pas être sûrs que Gio tombera, sans elle, aucun marine ne se déplacera pour appréhender qui que se soit, et c'est pour cela que je devais moi même être présente.
- Ondine: Je vois. Comment allez vous faire pour la retrouver seule ?
- Mr Miracle: Seule ? Je ne suis jamais seule. Les meilleurs agents de Ni p*tes Ni Soumises sont présentement et d'autres depuis des mois déjà infiltré sur Esméralda, travaillant dans l'ombre. Nous n'avons certes pas encore retrouvé Abigaëlle, mais ça ne saurait tarder. Parallèlement, nous avons un plan à mettre en oeuvre pour semer le chaos propice à nos opérations.
- Ondine: Je veux en faire partie, dit-elle d'un ton décidé.
- Mr Miracle: J'espérais que tu me demandes ça. Tu vas avoir un très grand rôle.
- Ondine: Que dois-je faire ? demanda-t-elle avec la ferveur de quelqu'un qui portait le destin du monde sur ses épaules.
- Mr Miracle: Me montrer la cantine
Dernière édition par Black Aburame le Ven 15 Aoû - 22:34, édité 2 fois
Black Aburame- Homonculus
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
_____ Les deux espions, bien qu'ils appartenaient à des camps différents, s’éclipsèrent quasiment en même temps afin de prévenir leurs compagnons du danger qui les menaçaient. Apparemment, le plan de l'attaque du Casino Stella ne mettait pas tout le monde d'accord.
_____ Arkhadi fit sa Faith se transformer en vouivre afin qu'il puisse accéder plus rapidement au quartier du Casino. Il autorisa Takara à monter avec lui sur le dos de l'animal mythique tandis que Kimi et Zefira se déplaçaient au sol en direction du dit Casino. Grâce à son Fruit du Démon de la Vitesse, Kimi fut la première à arriver au point de rendez-vous, et fut suivie de près par Arkhadi et Takara, puis de Zefira. Le groupe était désormais prêt à mettre le plan à exécution : créer la débandade au Casino afin d'attirer l'attention. Discrètement cachées entre quelques lotissements non loin du lieu visé, Kimi et Zefira attendaient le moment propice pour s'infiltrer. Plusieurs boules de feux furent alors lancées par la vouivre dans le ciel et les habitants créèrent rapidement un mouvement de panique. C'est ce moment que choisirent Kimi et Zefira pour entrer. Petit à petit le casino se vida, tout le monde cherchant à se mettre à l'abri. Arkhadi déposa Takara sur le toit du bâtiment pour que la jeune femme s'infiltre en toute discrétion puis il ordonna de nouveau les attaques Katon sur le Casino en faisant bien attention à ne pas trop l'endommager et risquer un effondrement qui pourrait causer du tort à ses infiltrées.
Arkhadi : Bien, maintenant il n'y a plus qu'à continuer jusqu'à ce qu'un des membres de la Triade se ramène.
_____ A l'intérieur du Casino, au 3ème étage, toujours posés au bar.
Shark : Qu'est-ce qu'il se passe ici, p*tain?!
Subordonné : Le Casino se fait attaquer par le ciel! Il faut rapidement évacuer!
Shark : Emmenez Gio à l'abri, je vais m'occuper de ça! Combien sont-ils?!
Subordonné : Hum.. Un seul, monsieur. Ou plutôt deux. Un humain sur une sorte de dragon. L'homme serait apparemment celui sur l'avis de recherche, nous attendons confirmation.
Shark : Hum.. Arkhadi Raphael Priest? Eh ben j'vais aller vous confirmer ça tout de suite moi. Va donc te mettre à l'abri, moi j'vais éliminer la vermine.
Tsuki' : Tu sors pour te battre?
Shark : Pas trop le choix. Tu avais finalement raison, ma belle, j'ai bien fait de rester ici avec toi, un des insectes est venu se jeter lui-même dans la gueule du requin, hiahiahiahia. Je te conseille vivement de quitter cet endroit et de te mettre à l'abri aussi.
_____ Et c'est sur ces mots qu'il pris la direction de la sortie, laissant la Capitaine des Crystal Moon, alias N°666, décuver petit à petit sur la banquette. Elle se frotta les yeux, essayant vainement d'arrêter le tournis qu'elle avait dû à l'alcool et se leva pour aller boire une grande bouteille remplie d'eau. Ce n'était vraiment pas raisonnable de continuer à boire, elle aurait du s'arrêter après avoir su que ses amies étaient les cibles de celui avec qui elle fricotait. Mais "raisonnable" n'était pas inscrit dans le dictionnaire de Tsuki'. Déjà qu'il était difficile pour elle de marcher droit, les tremblements des murs et des sols du Casino la firent vaciller de nombreuses fois. Elle rejoignit avec quelques difficulté le couloir menant au hall principal de l'étage pour ainsi descendre les escaliers. C'est exactement à cet endroit-là, pendant qu'elle descendait, qu'elle tomba sur des visages familiers.
Tsuki' : Oh!
Kimi : Ah! Mais...
Tsuki' : Kimi ! Zefira! Qu'est-ce que vous foutez là?!
Kimi : J'te retourne la question! ... Eh mais, t'as bu! Tu pues!
Tsuki' : C'est toi qui pues !! Et le sol tremble, c'est normal si j'tutibes!
Kimi : Non, le sol ne tremble plus depuis une ou deux minutes là et on dit "titubes"...
Tsuki' : ... Bon, vous faîtes quoi ici?!
Zefira : On cherche le bureau de Gio pour trouver quelques informations concernant une des prostituées, tu saurais pas où il se trouve?
Tsuki' : Euh.. Je sais que vous êtes au bon étage, mais l'endroit précis je sais pas.
Kimi : Dans ce cas, tu vas nous aider! Demi-tour ma ptite, remonte et dépêche toi! Arkhadi ne pourra pas faire diversion plus longtemps, j'ai vu un Homme-Poisson sortir et il avait pas l'air de bonne humeur!
_____ Elle poussa sa Capitaine et la força à grimper les marches. Cette dernières se laissa faire, sans vraiment comprendre ce qu'il se passait. Puis les secousses reprirent de plus belles.
Tsuki' : Euh.. Attend, attend ! J'me sens pas super bien. Cherchez, j'vous rejoins...
Zefira : J'me demande encore une fois pourquoi on a suivi quelqu'un comme toi, t'es vraiment une incapable..
Tsuki' : Toi... Attend que j'aille mieux. J'te couperais la langue dans quelques minutes!
_____ Ses menaces n'étaient absolument pas crédibles. Elle s'avança en titubant jusqu'à la chaise la plus proche.
Kimi : Non mais regarde-toi, tu marches même pas droit.
Tsuki' : Je marche parfaitement droit! C'est ce monde qui tourne pas rond!
_____ Elle se laissa tomber sur la chaise le temps que le paysage autour d'elle arrête de tourner. Ses yeux se tournèrent vers son amie qui tournait en rond. C'est alors qu'elle aperçu un autre visage familier se diriger vers celles-ci.
Kimi : Takara! T'as trouvé quelque chose de ton côté?
Takara : Non rien à l'étage supérieur.
Zefira : Il ne reste plus que cet étage alors. Son bureau doit obligatoirement se trouver ici. Continuons les recherches.
Takara : Euh.. Question : qu'est-ce que cette sale gamine fout ici et pourquoi elle nous aide pas?
Kimi : Euh.. Réponse : J'en sais absolument rien et elle est en train de décuver.
Tsuki' : Takaaaaaaa' !!
_____ Elle courût vers son amie et se jeta sur elle mais cette dernière l'esquiva au dernier moment pour la laisser s'étaler maladroitement sur le sol.
Tsuki' : Oh, il est doux le parterre...
_____ La jeune femme était apparemment tombée amoureuse du sol et ne se releva plus, profitant de ce moment intime pour laisser ses mains caresser le carrelage.
Taka' : Ok. Laissons là ici pour l'instant, le temps presse. Kimi, préviens moi quand tu trouves quelque chose! J'compte sur ta rapidité là, le temps presse. Et Zefira, reste à côté de cette limace s'teuplait.
_____ La jeune cuisinière suivit les ordres de son amie et utilisa ses compétences pour rapidement faire le tour de l'étage. Elle tomba effectivement sur le bureau et en alerta Takara qui la rejoignit immédiatement. Zefira, quant à elle, s'assit aux côtés de Tsukiko qui dormait déjà, et la regarda, dépitée.
Zefira : Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi..?
_____ Dans le bureau, Kimi éplucha tout les dossiers le plus rapidement possible, aidée par Takara, mais aucune information sur la jeune fille tuée dans la journée, aucune photo ne lui ressemblait.
_____ Les secousses s'étaient arrêtée depuis quelques minutes déjà et le bâtiment était entièrement vide si on ne comptait pas les pirates et ce n'était pas forcément de bonne augure. Shark était sûrement déjà dehors face à Arkhadi désormais, il fallait se dépêcher! Les deux jeunes femmes prirent les derniers dossiers qu'elles trouvèrent avec elles et rejoignirent leur irrécupérable capitaine. Elle n'avait pas bougé de sa place, il fallait la réveiller et sortir d'ici.
Kimi : Bon, comment on s'y prend? Les coups d'pieds, les morsures et les claques ne marchent pas.
Zefira : Et j'ai absolument pas envie d'la traîner.
Kimi : Moi non plus.
Takara : Eau glacée.
Kimi : J'approuve.
Zefira : Pareil.
_____ Kimi et Takara firent couler de l'eau du bar et en remplirent un seau qu'elle avait préalablement cherché et trouvé dans la remise juste à côté.
Takara : Prête?
Kimi : Plus que jamais.
_____ Au compte de trois, elles versèrent tout le contenu du seau sur la tête de Tsuki' qui se releva immédiatement et se mit à trembler.
Tsuki' : Mais vous êtes tarées! Qu'est-ce qu'i vous prend?!
Kimi : Y'a une aurore boréale dehors! Sors vite! En plus on s'est préparées des hamacs! Ca va être trop classe!
Tsuki' : Ooh!!
_____ Elle courut en direction d'la sortie.
Takara : Pas mal. Tu crois qu'elle se rappellera quand d'où elle est? Dans les escaliers?
Kimi : Hum... Je dirais une fois dehors.
Takara : Pari tenu.
Zefira : Haha, tu l'as connais pas encore assez Taka'.
_____ Et c'est une fois dehors que la déception fut grande pour la jeune femme. Elle fixait le ciel bleu du milieu de journée, encore légèrement caché par la fumée des explosions. Aucune aurore boréale en vue. Aucun hamac également. Juste son ami l'Homme-Poisson et un inconnu accompagné d'une vouivre, en plein combat. C'est à ce moment qu'elle se rappela de ce qu'elle faisait ici et qu'elle redescendit immédiatement sur Terre. Entendant les pas de ses amies s'arrêter derrière elle, Tsuki' ne se retourna pas et attendit des explications.
Kimi : Gagné.
Takara : m**de.
Tsuki' : Vous êtes cruelles. C'est bien pour des pirates, mais là, c'est trop. Il se passe quoi au final? Et c'est qui ce mec?
Takara : On t'expliquera plus tard. Pour l'instant t'as juste à retenir que ce mec est notre allié et que notre ennemi c'est l'requin.
Tsuki' : Whaaat?
_____ L'apparition des jeunes femmes interrompit le combat que se livrait Arkhadi et Shark, mais elles ne furent pas les seules à attirer l'attention, une autre jeune femme s'approcha de l'Homme-Poisson. Elle fut rapidement reconnue par Kimi et Takara.
Kimi : C'est la jeune femme qui nous avait aidé la dernière fo-
_____ La main de Takara sur sa bouche l'empêchait de terminer sa phrase. Kimi se rendit alors compte de son erreur. Cette femme était la prostituée numéro 111 et avait pris des risques en leur donnant de précieuses informations sur l'île. Elle réfléchit puis se dit que si cet Homme-Poisson de la Triade l'apprenait, il l'a tuerait sûrement pour trahison...
_____ Pendant ce temps là, Mr Miracle était accompagnée d'Ondine et se faufilait discrètement dans la salle de restauration principale du quartier. C'est ici que l'eau était nettoyée et redistribuée à tout les autres quartiers. La source. Le plan était d'"empoisonner" cette eau.
Ondine : L'empoisonner?!
Mr Miracle : Chut, parlez moins fort et tenez mon sac. Il faut que je retrouve le produit.
Ondine : Mais, vous ne pouvez pas l'empoisonner! Vous voulez tuer toutes les femmes de l'île? Si c'était ça que vous entendiez par "nous libérer", je n'vous laisserais pas faire!
Mr Miracle : Calmez-vous. Quand je parle d'empoisonner, je pense plutôt à ça!
_____ Il sortit un très petit flacon rempli d'un liquide transparent.
Mr Miracle :Une goutte de ce flacon dans le conduit d'eau principal et toutes les femmes qui boiront se verront libérée de la graine implantée en elle qui les empêchait de quitter l'île. Vous ne pourrez plus êtres traquées.
_____ Les yeux d'Ondine pétillaient. Elle shttp://www.manga-info.net/post?p=601&mode=editpostdraft#e croyait dans un rêve. Les battements de son coeur se firent plus rapide. Elle avait tellement hâte d'enfin quitter cette île. Elle ne répondit rien et prit la main de Mr Miracle pour l'emmener face au conduit d'eau principal. Pour cela il fallait passer un long couloir et atteindre le second bâtiment par la cour. Le couloir était vide comme à son habitude, mais dans la cour circulait quelques gardes de temps en temps. Discret comme des ninjas, ils traversèrent en courant lorsque les deux hommes de gardes étaient tournés mais Mr Miracle s'arrêta. Ondine ne pût s'arrêter en plein milieu, c'était trop dangereux, elle alla se réfugier derrière la porte du bâtiment ciblé et l'attendit, assise contre la porte, le coeur battant la chamade. Après s'être légèrement calmée de cette montée d'adrénaline soudaine, elle se releva et regarda discrètement par le hublot de la porte qui donnait sur la cour. Mr Miracle était agenouillé devant un égout et semblait parler tout seul. Toutes ces émotions avaient-ils fini par le rendre fou? Il ne resta cependant pas longtemps et couru rejoindre Ondine mais il était déjà trop tard, un des deux hommes finit par le repérer lorsqu'il entra dans le bâtiment.
Ondine : Que faisiez-vous?! Vous êtes fous! Ils vous ont repéré, on est foutu !
Mr Miracle : Un de mes espion est venu me prévenir qu'il y avait quelques fauteur de troubles sur l'île. Il faut que nous nous dépêchions ! Je vous suis!
_____ De retour devant le casino Stella.
N° 111 : Tu as l'air de galérer, mon poisson. Cet homme devrait être mort depuis longtemps, laisse moi me battre à tes côtés.
Kimi : Mais non! Eloigne toi de lui, à nous tous on peut le vaincre et vous libérer de cette île!
N° 111 : Jamais je n'quitterais cette île, petite. Je suis née ici et je mourrais ici. Je suis et je resterais le troisième membre de la Triade jusqu'à la fin.
To Be Continued. . .
_____ Arkhadi fit sa Faith se transformer en vouivre afin qu'il puisse accéder plus rapidement au quartier du Casino. Il autorisa Takara à monter avec lui sur le dos de l'animal mythique tandis que Kimi et Zefira se déplaçaient au sol en direction du dit Casino. Grâce à son Fruit du Démon de la Vitesse, Kimi fut la première à arriver au point de rendez-vous, et fut suivie de près par Arkhadi et Takara, puis de Zefira. Le groupe était désormais prêt à mettre le plan à exécution : créer la débandade au Casino afin d'attirer l'attention. Discrètement cachées entre quelques lotissements non loin du lieu visé, Kimi et Zefira attendaient le moment propice pour s'infiltrer. Plusieurs boules de feux furent alors lancées par la vouivre dans le ciel et les habitants créèrent rapidement un mouvement de panique. C'est ce moment que choisirent Kimi et Zefira pour entrer. Petit à petit le casino se vida, tout le monde cherchant à se mettre à l'abri. Arkhadi déposa Takara sur le toit du bâtiment pour que la jeune femme s'infiltre en toute discrétion puis il ordonna de nouveau les attaques Katon sur le Casino en faisant bien attention à ne pas trop l'endommager et risquer un effondrement qui pourrait causer du tort à ses infiltrées.
Arkhadi : Bien, maintenant il n'y a plus qu'à continuer jusqu'à ce qu'un des membres de la Triade se ramène.
_____ A l'intérieur du Casino, au 3ème étage, toujours posés au bar.
Shark : Qu'est-ce qu'il se passe ici, p*tain?!
Subordonné : Le Casino se fait attaquer par le ciel! Il faut rapidement évacuer!
Shark : Emmenez Gio à l'abri, je vais m'occuper de ça! Combien sont-ils?!
Subordonné : Hum.. Un seul, monsieur. Ou plutôt deux. Un humain sur une sorte de dragon. L'homme serait apparemment celui sur l'avis de recherche, nous attendons confirmation.
Shark : Hum.. Arkhadi Raphael Priest? Eh ben j'vais aller vous confirmer ça tout de suite moi. Va donc te mettre à l'abri, moi j'vais éliminer la vermine.
Tsuki' : Tu sors pour te battre?
Shark : Pas trop le choix. Tu avais finalement raison, ma belle, j'ai bien fait de rester ici avec toi, un des insectes est venu se jeter lui-même dans la gueule du requin, hiahiahiahia. Je te conseille vivement de quitter cet endroit et de te mettre à l'abri aussi.
_____ Et c'est sur ces mots qu'il pris la direction de la sortie, laissant la Capitaine des Crystal Moon, alias N°666, décuver petit à petit sur la banquette. Elle se frotta les yeux, essayant vainement d'arrêter le tournis qu'elle avait dû à l'alcool et se leva pour aller boire une grande bouteille remplie d'eau. Ce n'était vraiment pas raisonnable de continuer à boire, elle aurait du s'arrêter après avoir su que ses amies étaient les cibles de celui avec qui elle fricotait. Mais "raisonnable" n'était pas inscrit dans le dictionnaire de Tsuki'. Déjà qu'il était difficile pour elle de marcher droit, les tremblements des murs et des sols du Casino la firent vaciller de nombreuses fois. Elle rejoignit avec quelques difficulté le couloir menant au hall principal de l'étage pour ainsi descendre les escaliers. C'est exactement à cet endroit-là, pendant qu'elle descendait, qu'elle tomba sur des visages familiers.
Tsuki' : Oh!
Kimi : Ah! Mais...
Tsuki' : Kimi ! Zefira! Qu'est-ce que vous foutez là?!
Kimi : J'te retourne la question! ... Eh mais, t'as bu! Tu pues!
Tsuki' : C'est toi qui pues !! Et le sol tremble, c'est normal si j'tutibes!
Kimi : Non, le sol ne tremble plus depuis une ou deux minutes là et on dit "titubes"...
Tsuki' : ... Bon, vous faîtes quoi ici?!
Zefira : On cherche le bureau de Gio pour trouver quelques informations concernant une des prostituées, tu saurais pas où il se trouve?
Tsuki' : Euh.. Je sais que vous êtes au bon étage, mais l'endroit précis je sais pas.
Kimi : Dans ce cas, tu vas nous aider! Demi-tour ma ptite, remonte et dépêche toi! Arkhadi ne pourra pas faire diversion plus longtemps, j'ai vu un Homme-Poisson sortir et il avait pas l'air de bonne humeur!
_____ Elle poussa sa Capitaine et la força à grimper les marches. Cette dernières se laissa faire, sans vraiment comprendre ce qu'il se passait. Puis les secousses reprirent de plus belles.
Tsuki' : Euh.. Attend, attend ! J'me sens pas super bien. Cherchez, j'vous rejoins...
Zefira : J'me demande encore une fois pourquoi on a suivi quelqu'un comme toi, t'es vraiment une incapable..
Tsuki' : Toi... Attend que j'aille mieux. J'te couperais la langue dans quelques minutes!
_____ Ses menaces n'étaient absolument pas crédibles. Elle s'avança en titubant jusqu'à la chaise la plus proche.
Kimi : Non mais regarde-toi, tu marches même pas droit.
Tsuki' : Je marche parfaitement droit! C'est ce monde qui tourne pas rond!
_____ Elle se laissa tomber sur la chaise le temps que le paysage autour d'elle arrête de tourner. Ses yeux se tournèrent vers son amie qui tournait en rond. C'est alors qu'elle aperçu un autre visage familier se diriger vers celles-ci.
Kimi : Takara! T'as trouvé quelque chose de ton côté?
Takara : Non rien à l'étage supérieur.
Zefira : Il ne reste plus que cet étage alors. Son bureau doit obligatoirement se trouver ici. Continuons les recherches.
Takara : Euh.. Question : qu'est-ce que cette sale gamine fout ici et pourquoi elle nous aide pas?
Kimi : Euh.. Réponse : J'en sais absolument rien et elle est en train de décuver.
Tsuki' : Takaaaaaaa' !!
_____ Elle courût vers son amie et se jeta sur elle mais cette dernière l'esquiva au dernier moment pour la laisser s'étaler maladroitement sur le sol.
Tsuki' : Oh, il est doux le parterre...
_____ La jeune femme était apparemment tombée amoureuse du sol et ne se releva plus, profitant de ce moment intime pour laisser ses mains caresser le carrelage.
Taka' : Ok. Laissons là ici pour l'instant, le temps presse. Kimi, préviens moi quand tu trouves quelque chose! J'compte sur ta rapidité là, le temps presse. Et Zefira, reste à côté de cette limace s'teuplait.
_____ La jeune cuisinière suivit les ordres de son amie et utilisa ses compétences pour rapidement faire le tour de l'étage. Elle tomba effectivement sur le bureau et en alerta Takara qui la rejoignit immédiatement. Zefira, quant à elle, s'assit aux côtés de Tsukiko qui dormait déjà, et la regarda, dépitée.
Zefira : Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi..?
_____ Dans le bureau, Kimi éplucha tout les dossiers le plus rapidement possible, aidée par Takara, mais aucune information sur la jeune fille tuée dans la journée, aucune photo ne lui ressemblait.
_____ Les secousses s'étaient arrêtée depuis quelques minutes déjà et le bâtiment était entièrement vide si on ne comptait pas les pirates et ce n'était pas forcément de bonne augure. Shark était sûrement déjà dehors face à Arkhadi désormais, il fallait se dépêcher! Les deux jeunes femmes prirent les derniers dossiers qu'elles trouvèrent avec elles et rejoignirent leur irrécupérable capitaine. Elle n'avait pas bougé de sa place, il fallait la réveiller et sortir d'ici.
Kimi : Bon, comment on s'y prend? Les coups d'pieds, les morsures et les claques ne marchent pas.
Zefira : Et j'ai absolument pas envie d'la traîner.
Kimi : Moi non plus.
Takara : Eau glacée.
Kimi : J'approuve.
Zefira : Pareil.
_____ Kimi et Takara firent couler de l'eau du bar et en remplirent un seau qu'elle avait préalablement cherché et trouvé dans la remise juste à côté.
Takara : Prête?
Kimi : Plus que jamais.
_____ Au compte de trois, elles versèrent tout le contenu du seau sur la tête de Tsuki' qui se releva immédiatement et se mit à trembler.
Tsuki' : Mais vous êtes tarées! Qu'est-ce qu'i vous prend?!
Kimi : Y'a une aurore boréale dehors! Sors vite! En plus on s'est préparées des hamacs! Ca va être trop classe!
Tsuki' : Ooh!!
_____ Elle courut en direction d'la sortie.
Takara : Pas mal. Tu crois qu'elle se rappellera quand d'où elle est? Dans les escaliers?
Kimi : Hum... Je dirais une fois dehors.
Takara : Pari tenu.
Zefira : Haha, tu l'as connais pas encore assez Taka'.
_____ Et c'est une fois dehors que la déception fut grande pour la jeune femme. Elle fixait le ciel bleu du milieu de journée, encore légèrement caché par la fumée des explosions. Aucune aurore boréale en vue. Aucun hamac également. Juste son ami l'Homme-Poisson et un inconnu accompagné d'une vouivre, en plein combat. C'est à ce moment qu'elle se rappela de ce qu'elle faisait ici et qu'elle redescendit immédiatement sur Terre. Entendant les pas de ses amies s'arrêter derrière elle, Tsuki' ne se retourna pas et attendit des explications.
Kimi : Gagné.
Takara : m**de.
Tsuki' : Vous êtes cruelles. C'est bien pour des pirates, mais là, c'est trop. Il se passe quoi au final? Et c'est qui ce mec?
Takara : On t'expliquera plus tard. Pour l'instant t'as juste à retenir que ce mec est notre allié et que notre ennemi c'est l'requin.
Tsuki' : Whaaat?
_____ L'apparition des jeunes femmes interrompit le combat que se livrait Arkhadi et Shark, mais elles ne furent pas les seules à attirer l'attention, une autre jeune femme s'approcha de l'Homme-Poisson. Elle fut rapidement reconnue par Kimi et Takara.
Kimi : C'est la jeune femme qui nous avait aidé la dernière fo-
_____ La main de Takara sur sa bouche l'empêchait de terminer sa phrase. Kimi se rendit alors compte de son erreur. Cette femme était la prostituée numéro 111 et avait pris des risques en leur donnant de précieuses informations sur l'île. Elle réfléchit puis se dit que si cet Homme-Poisson de la Triade l'apprenait, il l'a tuerait sûrement pour trahison...
_____ Pendant ce temps là, Mr Miracle était accompagnée d'Ondine et se faufilait discrètement dans la salle de restauration principale du quartier. C'est ici que l'eau était nettoyée et redistribuée à tout les autres quartiers. La source. Le plan était d'"empoisonner" cette eau.
Ondine : L'empoisonner?!
Mr Miracle : Chut, parlez moins fort et tenez mon sac. Il faut que je retrouve le produit.
Ondine : Mais, vous ne pouvez pas l'empoisonner! Vous voulez tuer toutes les femmes de l'île? Si c'était ça que vous entendiez par "nous libérer", je n'vous laisserais pas faire!
Mr Miracle : Calmez-vous. Quand je parle d'empoisonner, je pense plutôt à ça!
_____ Il sortit un très petit flacon rempli d'un liquide transparent.
Mr Miracle :Une goutte de ce flacon dans le conduit d'eau principal et toutes les femmes qui boiront se verront libérée de la graine implantée en elle qui les empêchait de quitter l'île. Vous ne pourrez plus êtres traquées.
_____ Les yeux d'Ondine pétillaient. Elle shttp://www.manga-info.net/post?p=601&mode=editpostdraft#e croyait dans un rêve. Les battements de son coeur se firent plus rapide. Elle avait tellement hâte d'enfin quitter cette île. Elle ne répondit rien et prit la main de Mr Miracle pour l'emmener face au conduit d'eau principal. Pour cela il fallait passer un long couloir et atteindre le second bâtiment par la cour. Le couloir était vide comme à son habitude, mais dans la cour circulait quelques gardes de temps en temps. Discret comme des ninjas, ils traversèrent en courant lorsque les deux hommes de gardes étaient tournés mais Mr Miracle s'arrêta. Ondine ne pût s'arrêter en plein milieu, c'était trop dangereux, elle alla se réfugier derrière la porte du bâtiment ciblé et l'attendit, assise contre la porte, le coeur battant la chamade. Après s'être légèrement calmée de cette montée d'adrénaline soudaine, elle se releva et regarda discrètement par le hublot de la porte qui donnait sur la cour. Mr Miracle était agenouillé devant un égout et semblait parler tout seul. Toutes ces émotions avaient-ils fini par le rendre fou? Il ne resta cependant pas longtemps et couru rejoindre Ondine mais il était déjà trop tard, un des deux hommes finit par le repérer lorsqu'il entra dans le bâtiment.
Ondine : Que faisiez-vous?! Vous êtes fous! Ils vous ont repéré, on est foutu !
Mr Miracle : Un de mes espion est venu me prévenir qu'il y avait quelques fauteur de troubles sur l'île. Il faut que nous nous dépêchions ! Je vous suis!
_____ De retour devant le casino Stella.
N° 111 : Tu as l'air de galérer, mon poisson. Cet homme devrait être mort depuis longtemps, laisse moi me battre à tes côtés.
Kimi : Mais non! Eloigne toi de lui, à nous tous on peut le vaincre et vous libérer de cette île!
N° 111 : Jamais je n'quitterais cette île, petite. Je suis née ici et je mourrais ici. Je suis et je resterais le troisième membre de la Triade jusqu'à la fin.
To Be Continued. . .
Zefira- Yonkou
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Re: Sexe, Jeux et Mafia : Esméralda, l'île du vice
- Mr Miracle: Crotte de bique !
Le juron du travelo faisait écho à la course endiablée qui était sienne et celle d'Ondine. Accroupi au-dessus d'une bouche d'égout en écoutant le rapport d'un des agents espions de Ni P*tes Ni Soumises du nom de Mr Néant qui avait épié les plans d'Arkhadi et des filles, Mr Miracle avait manqué de prudence et s'était fait repérer par les hommes de Gio en faction dans les locaux de la cantine. Aussi s'étaient-ils rués sur le travesti et sa complice qui avaient pris leurs jambes à leur cou tout en ne perdant pas de vue leur objectif, avoir accès à la réserve d'eau de l'île pour y glisser quelques gouttes de l'élixir qui détruirait la graine, rendant toutes les esclaves de l'île impossible à pister pour le Gardien.
La réserve était derrière le second bâtiment qu'il regagnait grâce à la très longue cour qui le séparait du premier. On aurait dit un terrain de sport tellement elle était grande. La dizaine d'homme qui les suivait rattrapaient leur retard, et s'ils n'avaient pas encore fait feu, c'était surement parce qu'ils voulaient les capturer vivant.
- Ondine: S'ils nous attrapent, nous sommes fichus, se lamenta-t-elle. Gio leur donne la permission de faire ce qu'ils veulent des voleuses de nourritures, sauf les tuer. Vous ne pouvez pas les arrêter ?
- Mr Miracle: Si, peut-être, je n'en sais rien, mais je n'utilise pas la violence.
- Ondine: On s'en fout de vos beaux idéaux Miracle ! Cracha-t-elle piquée à vif. Vous savez mieux que quiconque ce nous subissons, c'est bien beau de ne pas se laisser corrompre par la haine mais la mission est plus importante. Si nous nous faisons capturés, tout sera perdu. Il faut bien se battre aussi avec les poings un jour ou l'autre !
- Mr Miracle: Mouais, maugréa-t-il de mauvaise grâce. Je savais qu'un tel jour arriverait. Okama Kempo, rugit-il en faisant volteface, joignant ses paumes et fléchissant des genoux, Spring Arabesque !
Du point de vue d'Ondine, Mr Miracle avait tout bonnement disparu et en quelques secondes, les dix hommes armés jusqu'aux dents s'étaient retrouvés étalés par terre, assommés pour la plus part, les rares encore conscients roulant par terre en hurlant leur douleur. En réalité, il avait bondi puis rebondi comme un ressort tellement de fois qu'il en était devenu invisible, même pour un œil entraîné. La tension emmagasinée avait suffi étalé les gardes en un toucher. Mr Miracle freina ses rebonds en tourbillonnant sur un pied.
- Ondine: Ils, ils sont morts ?
- Mr Miracle: Non ma chérie, juste bien assommés.
- Ondine: Alors finissez votre travail sinon ils s'en iront le rapporter à Gio !
- Mr Miracle: Hors de question, je ne tuerai personne. Jamais. Allez viens, nous avons une source d'eau à empoisonner, tu sais.
L'okama traîna avec lui sa comparse hésitante et ensemble, ils se dirigèrent vers le réservoir d'eau commun pour y verser la potion libératrice. Sur les lieux de ce bref combat, un des hommes bougea faiblement. Il n'était ni plus entraîné, ni plus fort que ses camarades déjà dans les limbes, mais il avait eu la chance d'avoir été atteint en dernier, quand la puissance de l'attaque du travesti s'amenuisait. C'était la raison de son sursis, et il remercia le ciel de lui en accorder tant parce qu'il pourrait mettre ce petit temps à contribution avant de sombrer dans les vapes. Il sortit un escargophone et composa un numéro aussi vite que pouvait lui permettre ses côtes cassées.
- Homme: A..Allô ? Papa ? C'est...moi Georgio, de l'unité Mizu-Escort.
- Gio: C'est pas le moment mon fils, on m’évacue vers le bunker sous le casino. Mamamia, mon business est attaqué, ils me le paieront !
- Georgio: C'est Miss 007, Miracle si vous voulez, dit-il en crachant du sang. Miss 007 est ici, dans la cantine... On n'a.. pas pu l'arrêter.. Trop forte... envoyez quelqu'un...
- Gio: Attends, quoi ? Mr Miracle, dans la cantine ? Georgio ? Mierdaaaaa, cette femme veut ruiner mon business !
- Kimi: Hein ?
- Arkhadi: Que vient-elle de dire ?
- Taka': Je crois que j'ai mal entendu.
Ils avaient tous bien entendu ce qu'avait dit la femme qui les avait renseigné plus d'une heure plus tôt dans le quartier de Camorra mais quelque chose d'indistinct les empêchait de comprendre ou d'accepter ce qu'ils avaient entendu. Elle ? La fille de joie dont le corps portait les traces visibles de multiples tentatives de suicide ? Elle qui leur avait confié qu'elle était née là, sur Esméralda et n'avait rien connu d'autre que l'esclavage, être un membre de cette Triade dont les serres permettaient à Gio d'affermir et de sceller son emprise sur ses filles ?
Ridicule.
Il devait y avoir une explication logique, se dirent-ils, avant que le rire tonitruant de Shark ne balaie leurs derniers espoirs de se tromper.
- Shark: Tu les connais, 111 ?
- N° 111: Vaguement, dit-elle, sans émotion.
- Kimi: Que fais-tu ? lui cria-t-elle sans pouvoir s'arrêter.
- Shark: C'est vrai ça, que fais-tu ici ? Cazzo n'est pas ton secteur, t'as aucun droit d'être là.
- N° 111: Je les ai entendu fomenter un mauvais coup contre le casino et Gio. Du coup, je les ai suivi.
- Shark: Et tu ne pouvais pas les éliminer là ?
- N° 111: La ferme poisson, je fais ce qui me plaît et me bats quand je veux.
- Kimi: Dites moi ce qui se passe !
- N° 111: Ce qui se passe, je vous l'ai dit, je suis un membre de la triade. Attendez, je vais vous le prouver.
Elle fusa tel un éclair sur Kimi toujours sous le choc de la déconcertante vérité, sa main se dirigeant ostensiblement vers le cœur de la jeune fille. "Crystal Pick", murmura Tsuki en apposant sa main sur le sol. Un pic de cristal, telle une stalagmite jaillit instantanément et faillit embrocher la nouvelle venue. N° 111 pivota sur ses talons avec élégance pour esquiver l'attaque de la capitaine des Crystal Moon Pirates.
- Tsuki: Je ne sais pas qui tu es, je ne suis même pas sûre que t'existes là parce que je suis pas encore totalement dessoûlée mais je ne permettrai même pas à une illusion de s'attaquer à mes amies.
- Zefira: Si, si elle est réelle, baka.
- Shark: Et mais c'est ma poupée ! Tu étais avec elles ? Tu m'as menti ! Ragea-t-il.
- Takara: Donc c'est avec lui que tu fricotais quand tu te soûlais ? Un membre de la Triade ?
- Tsuki: La ferme, je l'ai gardé occupé pour pas qu'il vous poursuive plus tôt, soit reconnaissante. Et vous aussi vous vous êtes fait une amie qui est en réalité un membre de cette Triade donc viens pas la ramener.
- Takara: J'avoue ne pas comprendre non plus. Elle nous a dit être née ici et avoir toujours servi en tant qu'esclave de joie...
- Shark: Hiahiahiahia, et alors ? Son père, l'illustre Michel Fourniset, qu'il repose en paix, était un célèbre trafiquant d'esclaves qui était un associé du père de Gio à ses premières heures. C'est ensemble qu'ils ont bâti Esméralda. Le père de Gio a fait de lui le premier membre de ce qui deviendra plus tard la première génération de la Triade. Nous en sommes à la deuxième là, enfin pour N° 111 et moi. Le vieux Hengist Kitasato "Le Gardien" reste le seul membre encore vivant de la première génération.
- Taka': Donc si son père était un membre de la Triade, pourquoi, pourquoi diable est-elle un esclave sexuel aussi... Demanda-t-elle horrifiée.
- Arkhadi: C'est plus clair comme ça si son père était Michel Fourniset, dit Arkhadi en descendant de Faith. Peut-être êtes vous trop jeunes pour en avoir entendu parler les filles, mais sachez que Michel Fourniset était à l'origine un célèbre Duc de North Blue qui a ensuite été disgracié et primé à plusieurs millions de Berry quand il a été éclaboussé par une des plus sombres affaires de pédophilie qu'ait jamais connue cette mer...
- Kimi: Pédo...philie ? Répéta-t-elle en se retenant de vomir.
- Arkhadi: Oui et je ne peux concevoir qu'un individu aussi dément puisse arrêter un tel vice.
- Taka': Avec sa propre fille ? Demanda-t-elle dégoûtée au possible.
- Kimi: Mais.. Mais je ne comprends pas comment elle a pu devenir un membre de la Triade si elle a été ainsi maltraîtée. Comment peut-elle entretenir ce système qui l'a détruit ?
- N° 111: Mon père était aimant avec moi. Ne vous avisez pas de ternir sa réputation avec vos accusations infamantes ! Tonna-t-elle.
- Arkhadi: C'est ce qu'on appelle le Syndrome de Stockholm, Kimi'. C'est une réaction paradoxale qui est observée chez les victimes d'abus en tout genre, de maltraitance, ou encore de violence conjugale. Elle se manifeste par l'empathie que les victimes développent pour leurs bourreaux en justifiant positivement leurs actes par exemple. N°111 est surement dans ce cas, c'est la seule explication.
- Taka': On dirait de l'endoctrinement.
- Shark: Beaucoup de gros mots pour expliquer juste qu'elle aime ce qu'elle subit et y trouve son plaisir.
- Taka': Parce que tu penses que quiconque trouverait du plaisir dans ça ?
Piquée à vif par cette remarque insultante et toujours empreinte de l'image de cette fille morte dans leur bras, Takara se rua sur l'homme requin, son Kusarigama au clair. Le requin aussi se détourna d'Arkhadi, prêt à accueillir ce nouveau challenger. Son coup de poing fusa et quand l'assassin des Crystal Moon se prépara à contrer, un poing mastoc rencontra tout à coup quelque chose de blanc et de dur. Tsuki s'était interposée entre Shark et son amie. Elle décocha un coup de poing de sa main libre auparavant recouverte d'une fine couche de cristal ce qui envoya paître l'homme poisson.
- Shark: C'est du cristal ? Tu veux te battre ? Demanda-t-il en se rattrapant.
- Tsuki: Tu m'as peloté gratuitement, faut bien payer un jour . Celui-là est à moi, les filles, je dois lui faire sentir le dégoût de se faire toucher contre son gré. Occupez-vous de l'autre là.
"L'autre là" répondait à un escargophone. Elle raccrocha vivement puis tourna le dos aux uns et aux autres en prenant la direction du nord. "Katon: Boule de feu suprême" ordonna Arkhadi à sa vouivre qui balança une boule de feu pour arrêter N°111 dans sa course. Elle dérapa puis regarda de haut le moine perché sur le toit d'un immeuble tout proche. Kimi', Takara et Zefira la suivaient de près.
- Arkhadi: Tu vas quelque part ?
- N° 111: Oui une affaire urgente à régler à Camorra. Une vieille connaissance qui nous honore de sa présence. Vus comprenez non ? Les bonnes manières m'obligent à l'accueillir comme il se doit.
- Arkhadi: Tu n'iras nulle part, nous allons décortiquer ton problème.
- N° 111: Mon problème ? Je n'en ai aucun mais vous ne tarderez pas à en avoir par contre, répondit-elle sur un ton hautain. En attendant, je vous dis adieu parce que la mort vient à vous aussi surement que le soleil se couchera à l'ouest ce soir. Plongez dans les ténèbres.
Tout devint aussi noir que la nuit parce que N°111 avait jeté par terre une boule qui laissait échapper une fumée d'un noir absolu. Les yeux d'Arkhadi et de Takara étincelèrent dans cette nuit artificielle. C'étaient des ninjas, ce genre de camouflage n'était que trop usuel durant leurs entraînements. Ils virent N°111 filer comme l'éclair, et se préparèrent à partir à sa poursuite quand une ombre encore plus rapide déboula d'une ruelle. La forme indistincte se rapprocha d'une Kimi déboussolée et aveuglée par le noir. L'ombre ravit la plus jeune des Crystal Moon puis disparut avec elle aussi vite qu'elle était venue. La fumée noire se dissipa à ce moment. Plus de Kimi, plus de N°111, justes des alliés désemparés.
- Arkhadi: C'était quoi ça ? Demanda-t-il les yeux écarquillés.
- Taka': C'était trop rapide. KIMI ! Hurla-t-elle.
- Zefira: Elle va pas te répondre là. C'était un animal, un ours je crois mais c'était plus grand. Il se dirige vers l'est. Je sens son odeur.
- Arkhadi: Toi aussi te le peux le sentir ? Demanda-t-il à sa vouivre qui avait rugi pour appuyer les propos de la louve. Bordel, bordel, m**de, tout part en cou****. C'est surement le 3 ème membre de la Triade. Gio est là tout prêt, on peut le capturer et lui faire cracher le morceau sur cette fille et lui faire payer pour les autres.
- Taka': Tu peux rester t'occuper de lui. Zefira et moi allons libérer Kimi.
- Arkhadi: Ces types sont dangereux, je vais pas vous laisser y aller seuls. Et je pense que Gio ne bougera, vous avez entendu N°111 non ? Ils sont sûrs qu'ils vont s'en sortir, on reviendra le trouver ici. Allons voir de nos yeux, ce "Gardien" qui empêche ces pauvres filles de goûter à la liberté.
Ignorant que la tête d'Esméralda était maintenant au fait de sa présence sur l'île, Mr Miracle s'affairait à sa tâche. Ondine l'avait guidé à la source du réseau de distribution d'eau potable sur l'île, une sorte de château d'eau souterrain dont seul le sommet dépassait de la surface. Miracle ouvrit le lourd battant en acier massif qui en protégeait l'ouverture et y vida le contenu incolore d'une fiole puis referma le battant avec un sourire satisfait.
- Mr Miracle: Voilà, c'est fait. Maintenant, pour partir, il suffira à n'importe aux filles de boire de l'eau. Il nous faut faire circuler le message. Tu devrais d'ailleurs être la première à en boire.
- Ondine: D'accord. Que faisons-nous pour Abigaëlle Mérovingien ? Vous disiez avoir des agents qui la recherchent ?
- Mr Miracle: Oui en fait, j'en ai qu'un. Un agent qui aide Ni P*tes Ni Soumises en free-lance parce qu'elle ne peut s'empêcher de se battre.
- Ondine: Hein ?
- Mr Miracle: Elle s'appelle Bonnie Crucifix et elle est infiltrée sur l'île depuis plus de deux mois à chercher Abigaëlle. Un de mes autres agents, Mr Néant vient de me dire qu'il l'avait vu intervenir dans le combat de jeunes gens qui apparemment veulent aussi renverser Gio. Donc si elle se montre ça veut dire qu'elle a surement trouvé la fille, nous allons la rejoindre et après je contacterai Alwyn Mérovingien et là tout ira très vite.
Mais nous devons nous dépêcher, ces jeunes gens peuvent bien faire capoter mes projets sans le vouloir. Allons-y.
- ? : Où ça exactement ? Demanda la voix qui émergea de l'ombre.
- Mr Miracle: Oh non... murmura-t-elle d'une voix désespérée.
- Ondine: Ah c'est la N° 111 je crois. Qu'est-ce qu'elle fait ici ?
- Mr Miracle: Je suppose que c'est Gio qui l'a envoyé. Ne te méprends pas, Ondine, cette femme fait partie de la Triade !
- Ondine:
- N° 111: On m'envoie vous châtier pour votre traîtrise.
Des sueurs froides perlèrent le visage de Tatiana qui était devenue tout à coup émaciée à l’ouïe du nom de sa Némésis. Depuis cinq ans elle n'avait plus entendu ce nom. Bonnie Crucifix lui détailla ensuite avec émotion l'horreur qu'elle a vécu, comment la Ribane a froidement assassiné son fiancé Clyde Barrow sous ses yeux, comment elle l'a laissée dans un état proche de la mort tout en l'invitant à la rechercher pour demander vengeance, comment elle lui a dérobé le plus inestimable trésor qu'ils possédaient, L’œil de Tiamat.
Tatiana avait des airs de déjà-vu en entendant la troublante histoire du faussaire, la même chose s'était passée avec elle-même. Le même mode opératoire. A la fin du récit de Bonnie dont le visage était maintenant noyé sous des larmes, Tatiana ne put que lui raconter ses propres horreurs.
Une seule question vint naturellement aux filles une fois achevée cette horrible séance de confession intime.
- Tatiana: Qui est-elle et pourquoi fait-elle ça ?
- Bonnie: Si je savais..., murmura-t-elle en effaçant ses larmes. J'ai réussi à glaner des bribes d'informations sur elle auprès des puissants que j'ai volés. Je sais qu'elle se définit comme une "collectionneuse" et est à la recherche des artefacts les plus rares au monde pour le plaisir de la possession. Et quand je dis "artefact" le terme inclus aussi les êtres vivants...
- Tatiana: Quoi ?
- Bonnie: J'ai retrouvé les traces d'une femme de nos jours décédée dont Fifion a enlevé le bébé de trois mois en tuant son mari au passage. D'après la femme, son enfant avait l'étrange capacité de guérir les maladies au toucher et de partout les gens faisaient la queue pour être touchés par ce bébé miraculeux.
Et ça cadre un peu avec ce qu'elle fait avec nous. On peut dire qu'elle nous collectionne parce qu'elle a vu en nous une quelconque capacité. C'est la conclusion à laquelle je suis arrivée.
- Tatiana: Je n'avais pas imaginé tout ça. Si on cherche de ce côté-là, des enlèvements ou des vols, on peut retrouver sa trace tu penses ?
- Bonnie: C'est ce que j'ai fait ses trois dernières années et je n'ai trouvé que 3 personnes sur plus de cinq milles interrogées. Dans les autres cas qui ressemblaient à ses œuvres, elle n'a laissé aucun témoin. Des témoins, elle n'en laisse que si elle le désire, comme si elle semait des graines d'indices. Pour nous.
- Tatiana: Je la hais, murmura-t-elle. Il y a aussi son tatouage, celui qu'elle a sur la main droite...
- Bonnie: Une fleur de lys entouré de 3 soleils reliés par un fil d’or, je sais, je l'ai vu aussi, compléta Bonnie. C'est la marque des Autres.
- Tatiana: Les "Autres" ? Je n'en ai jamais entendu parler.
- Bonnie: Ce n'est pas étonnant, c'était un ordre, un groupe hétéroclite de guerriers qui écumaient les mers il y a deux cent ans. D'après la seule archive que j'ai pu trouver sur eux, ils étaient six au total et leur puissance démesurée. Ils ont, à leur époque, commis des crimes si abominables que leur existence même à presque été effacée de l'histoire. La stèle qui retrace leur histoire dit que Les Autres ont subitement disparu après un demi-siècle de crimes en laissant des milliers de morts sur leurs passages.
Le bon sens m'empêche de penser que Tatiana ait pu être des leurs vu qu'ils ont sévi il y a deux siècles.
- Tatiana: Dans ce monde rien est impossible.
- Bonnie: C'est quoi ça ? Une explosion ? Demanda-t-elle en changeant radicalement de sujet.
- Tatiana: Surement ce moine et ses amies...
- Bonnie: Ah m**de, la mission ! J'ai merdé ! Hurla-t-elle tout à coup en se donnant une tape sur le front qui accentua la douleur qui la tiraillait depuis un moment. Écoutes on parlera de Fifion un peu plus tard, là j'ai un truc plus important à faire.
- Tatiana: Plus important que Fifion ? Répéta-t-elle en ne voyant pas du tout ce que pouvait être un tel truc.
- Bonnie: J'aide Ni P*tes ni Soumises à trouver une fille pour faire tomber Gio dont j'ai volé l'or que toi tu veux...
- Tatiana: M'en fiche maintenant de cet or, rien ne m'importe plus au monde que de retrouver Fifion.
- Bonnie: Ah ? Okey, super. Bah dans ce cas, laisses moi extraire la balle de ton épaule, ensuite, nous pourrions aller à l'endroit où je la sens.
- Tatiana: L'endroit où tu la sens ?
- Bonnie: Je suis infiltrée ici depuis plusieurs mois et j'ai réussi à trouver quelqu'un qui connait la fille que je recherche. Seulement, elle ne veut pas me l'indexer ou que je la vois en sa compagnie dans le cas ou moi-même je serai filée par quelqu'un. Donc je lui ai donné une montre pour qu'elle offre à la fille en question.
- Tatiana: Et ?
- Bonnie: Et je possède le pouvoir du fruit de faussaire grâce auquel je peux ressentir tout ce que je duplique. Cette montre est un faux par les soins de mes pouvoirs. Je vais retrouver cette fille, Abigaëlle Mérovingien.
- Tatiana: Pourquoi tu l'as pas fait plus tôt ?
- Bonnie: Euh bah, j'étais occupée à voler l'or puis à vous tirer dessus...
- Tatiana: Je viens de tomber sur une gaffeuse, susurra-t-elle, tout en esquissant un sourire ce qui ne lui arrivait qu'une fois tous les milles ans.
- Mr Miracle: Ahlalala, c'est pour ça que j'aime pas me battre. Dès le premier coup donné, c'est comme si la nature en demandait d'autres.
- N°111: Ainsi donc voilà à quoi tu ressembles de nos jours, toi qui fut la plus belle fille d’Esméralda.
- Miracle: Je ressemble à ce que la nature a bien voulu que je ressemble. Et toi, toujours fidèle à toi même ? A l’exception de ce kimono que tu portes. Tu as changé d'habit en cours de route, tu nous fais honneur de nous montrer ton armure de combat ?
- Ondine: Expliquez-moi comment elle peut être un des....
- Mr Miracle: Plus tard les explications, coupa-t-il le visage sombre. J'aurais préféré fuir ou négocier, mais avec ce genre de personne la parlotte est inutile. Elle est fortement ancrée dans sa doctrine échappatoire, éloignes-toi, Ondine. Je vais me battre.
- N°111: T'as pris confiance en toi avec le temps. Deep Smog !
Un filet de fumée s'échappa des manches pendantes du kimono de N°111 et engloba presque instantanément cette cour qui servait d'air de combat. La fumée était grise et dégageait une forte odeur de médicament. Miracle retint sa respiration, c'était surement un somnifère, pensa-t-il. L'entraînement à l'Okama Way englobait aussi d'intenses séances d'apnée et son record avait été de douze minutes sous l'eau sans aide. Il était confiant.
Dans la semi clarté de la fumée, il vit se mouvoir une ombre filiforme et sans hésiter il se pressa dessus. Son Spring Arabesque l'emmena au plus près de la forme et quand son poing fendit l'air, il ne brassa que du vide. N°111 avait-elle été plus rapide que lui ? Il avait attaqué en moins de cinq-dixième de seconde. Jamais il n'avait rencontré d'individu plus rapide que lui, même sur Grand Line et certes il y avait un début à tout mais là, quelque chose ne tournait pas rond. La forme fantomatique ne s'était échappée, déduit-il en se remémorant la seconde précédente, elle s'était dissoute sous l'effet de son poing, elle n'avait jamais été là.
Elle réapparut à quelques mètres à droite de Mr Miracle qui fusa encore sur elle avec un résultat semblable à sa première attaque. Juste après la forme se démultiplia par dizaines et là, Miracle comprit ce à quoi il avait affaire.
Un peu trop tard.
Le sol se déroba sous lui et subitement il se retrouva pendu par les pieds. C'était le monde qui avait en fait basculé parce que sous lui s'épanouissait un le ciel sans fond. Pendant quelques secondes de panique, il resta suspendu là, immobile et terrifié. Il lui semblait que ses pieds étaient collés au sol devenu plafond. Au-dessous de lui, le ciel ensoleillé s'étendait à l'infini. Il sentait que, s'il essayait de bouger un pied, il se détacherait de la terre et tomberait dans une chute sans fin.
- Mr Miracle: Bien joué, murmura-t-il quand sa logique et son entraînement prirent le dessus.
Il osa un pas et se laissa choir vers ce ciel infini. Mais au lieu de virevolter dans un vide éternel, il retrouva la solidité du sol qu'il n'avait jamais quitté. Cette fumée devait-être hallucinogène pensa-t-il. "Okama Way, Summer Typhoon".
Il tournoya sur un pied en s'aidant de l'autre pour brasser de l'air. Le mouvement répété déclencha une levée de vent qui dispersa la fumée latente. Il retrouva le monde normal, et son adversaire adossée contre un mur un sourire entendu aux lèvres.
- Mr Miracle: Tu as failli m'avoir, lui dit-il.
- N°111: Oui, failli, répéta-t-elle ironiquement. Me reste plus qu'à trouver autre chose. Je sais, celui-là devrait te plaire !
N°111 prit soudain une forme monstrueuse, une sorte de taureau de l'enfer debout sur ses pattes arrière. Le travelo hurla d'horreur, il se rendait compte qu'il n'avait jamais quitté l'illusion. Il ne broncha pas plus quand l'animal fendit l'air de ses griffes. Que pouvait bien lui faire une illusion ?
"Bah t'étrangler comme une m**de" répondit une petite voix maligne dans sa tête. La poigne de la bête se referma sur le cou du travelo. Sa force était incommensurable et rapidement, Mr Miracle perdit pied. Il s'en allait incapable de résister à cette puissance. Les muscles de son cou se couvraient de meurtrissures, il sentait ses vertèbres se rompre, il sentait son esprit brumeux à cause de l'insuffisance d'oxygénation de son cerveau. Son dernier brin de lucidité le fit lancer un appel à l'aide. Que quelqu'un, quelque part l'entende et vienne le sauver. Il ne pouvait pas mourir, de lui dépendait l'avenir de plus de trois milliers de filles.
Il voyait déjà la lumière au bout du tunnel quand une lancinante douleur lui perça le dos. Elle était vive, sèche et brève. Mr Miracle s'écroula par terre incapable de se tenir debout. Il convulsa, puis toussa pour se dégager les voies respiratoires. Il ne savait pas quand mais il avait pleuré.
- Ondine: Vous allez bien ?
- Mr Miracle: Oui, merci, haleta-t-il de sa voix devenue rauque à cause de ses cordes vocales meurtries. Que s'est-il passé ?
- Ondine: Euh je sais pas trop. Cette fumée vous a recouvert puis s'est dissipée en moins d'une seconde. Et depuis vous avez parlé seul dans le vide et donné des coups de poings et de pieds. Vous vous étrangliez de vos propres mains quand je vous ai poignardé.
- Mr Miracle: Je vois, depuis la première attaque j'étais déjà sous l'effet de son hallucinogène, pensa-t-il. Merci, la douleur est en effet un des meilleurs moyens de dissoudre ce genre de psychédélisme passager. Tu le savais ?
- Ondine: Non, j'ai agi à l'instinct vu que je pouvais pas vous gifler.
- Mr Miracle: Hahaha, sourit-il, merci à ton instinct alors. Mais comment ai-je été contaminé, je n'ai respiré de sa fumée.
- N°111: Les pores de la peau, mon vieux, ou ma vieille, je sais plus. Deep Smog est instantané et absolu. Sans l'intervention de cette fille, tu te serais surement tué.
- Mr Miracle: Lamentable stratagème mais qui résume bien ce que tu es.
- N°111: Que suis-je selon toi ?
- Mr Miracle: Une personne brisée, incapable de force physique, qui se réfugie derrière des illusions pour rendre plus acceptable cette réalité qui t’empoisonne.
Après des soins mutuels, les nouvelles camarades de circonstances, se dirigèrent vers l'intérieur de la Camorra. Bonnie percevait les radiations si caractéristiques de ses copies à trois centaines de mètres devant elle. En chemin, elle fit plus amples connaissance avec Tatiana et il lui apparut nettement qu'elle ne rigolerait pas tout le temps si elle restait en la compagnie de l'aveugle qui était inexpressive au possible. Ses réponses étaient sèches et courtes sans raison apparente et elle n'introduisait presque jamais un sujet à moins que ça ne concerne Fifion ou le travail des métaux précieux. Bonnie se demanda si cette armure d'insensibilité datait d'avant ou d'après Fifion mais elle n'en demanda pas plus.
De son côté Tatiana avait bien cerné la rieuse Bonnie qui avait un peu trop de joie de vivre à son goût. Elle ne la connaissait que depuis moins de trente minutes mais elle détestait déjà une bonne partie de ce qu'elle était, une faussaire, une voleuse et potentiellement une tueuse à sang froid vu ses dons exceptionnels de tireuse d'élite. A part ça, elle appréciait la loyauté et l'humanité qui était sienne et se disait déjà qu'avec un peu d'influence, elle deviendra une bonne personne, du bon côté de la loi. L'Autumn Amethyst était assez grand pour plusieurs personnes et ce n’est pas qu'elle avait besoin de compagnie mais plus d'une chose la reliait à cette femme en treillis maintenant...
Tatiana émergea de ses réflexions quand elles approchèrent du taudis que Bonnie indiquait comme recelant la radiation qu'elle traçait. Les sens de Tatiana l'informèrent de ce qui se passait à l'intérieur du taudis bien avant que Bonnie n'ouvre la porte sans toquer. La faussaire ouvrit la bouche d'un air ébahi en découvrant sa montre attachée au poignet d'une frêle fille à la longue chevelure blonde dont la robe était tachetée d'une flaque de sang. La chemise avait été relevée au niveau de l'abdomen, les pansements et les points de sutures indiquaient que quelqu'un avait tenté de la sauver sans succès.
Bonnie sortit une photo de sa poche où on pouvait voir une fille aux cheveux roux qui souriait toutes dents dehors. La fille sur l'image n'avait pas plus de dix ans et celle étendue devant elle n'en devait pas avoir plus de dix-sept. A part les cheveux décolorés du roux au blond, le visage était le même malgré qu'il était plus vieux, plus émacié, plus terne et plus ridé à cause de la situation dans laquelle avait vécu la fille. Il n'y avait aucun doute pour Bonnie, la morte devant elle était la fille de l'homme le plus influent de South Blue.
Elle se retourna pour demander des explications à la propriétaire du taudis, une brune constellée de taches de rousseur qui était silencieusement terrée dans un coin, tremblante comme une feuille, trop apeurée pour parler. Elle ne se fit malgré tout pas trop prier pour leur expliquer ce qui était arrivé à la fille à la demande de Bonnie. La faussaire et l'orfèvre comprirent enfin les actions d'Arkhadi et de ses amies qui voulaient venger la mort de cette fille qu'ils ne connaissaient même pas. Ils voulaient aussi lui trouver un nom. Ce qu'elles ne savaient pas c'était l'identité de celui qui l'avait poignardé et pourquoi même s'il était facile d'imaginer que c'était soit un client mécontent ou soit sous les ordres de Gio à cause d'une désobéissance quelconque.
Quoiqu'il en soit, le résultat de l'équation était le même.
- Bonnie: Ça va être moche.
- Tatiana: Pour sûr, si c'est la fille du Gouverneur du Nord de South Blue.
- Bonnie: Je dois en informer Mr Miracle.
Le juron du travelo faisait écho à la course endiablée qui était sienne et celle d'Ondine. Accroupi au-dessus d'une bouche d'égout en écoutant le rapport d'un des agents espions de Ni P*tes Ni Soumises du nom de Mr Néant qui avait épié les plans d'Arkhadi et des filles, Mr Miracle avait manqué de prudence et s'était fait repérer par les hommes de Gio en faction dans les locaux de la cantine. Aussi s'étaient-ils rués sur le travesti et sa complice qui avaient pris leurs jambes à leur cou tout en ne perdant pas de vue leur objectif, avoir accès à la réserve d'eau de l'île pour y glisser quelques gouttes de l'élixir qui détruirait la graine, rendant toutes les esclaves de l'île impossible à pister pour le Gardien.
La réserve était derrière le second bâtiment qu'il regagnait grâce à la très longue cour qui le séparait du premier. On aurait dit un terrain de sport tellement elle était grande. La dizaine d'homme qui les suivait rattrapaient leur retard, et s'ils n'avaient pas encore fait feu, c'était surement parce qu'ils voulaient les capturer vivant.
- Ondine: S'ils nous attrapent, nous sommes fichus, se lamenta-t-elle. Gio leur donne la permission de faire ce qu'ils veulent des voleuses de nourritures, sauf les tuer. Vous ne pouvez pas les arrêter ?
- Mr Miracle: Si, peut-être, je n'en sais rien, mais je n'utilise pas la violence.
- Ondine: On s'en fout de vos beaux idéaux Miracle ! Cracha-t-elle piquée à vif. Vous savez mieux que quiconque ce nous subissons, c'est bien beau de ne pas se laisser corrompre par la haine mais la mission est plus importante. Si nous nous faisons capturés, tout sera perdu. Il faut bien se battre aussi avec les poings un jour ou l'autre !
- Mr Miracle: Mouais, maugréa-t-il de mauvaise grâce. Je savais qu'un tel jour arriverait. Okama Kempo, rugit-il en faisant volteface, joignant ses paumes et fléchissant des genoux, Spring Arabesque !
Du point de vue d'Ondine, Mr Miracle avait tout bonnement disparu et en quelques secondes, les dix hommes armés jusqu'aux dents s'étaient retrouvés étalés par terre, assommés pour la plus part, les rares encore conscients roulant par terre en hurlant leur douleur. En réalité, il avait bondi puis rebondi comme un ressort tellement de fois qu'il en était devenu invisible, même pour un œil entraîné. La tension emmagasinée avait suffi étalé les gardes en un toucher. Mr Miracle freina ses rebonds en tourbillonnant sur un pied.
- Ondine: Ils, ils sont morts ?
- Mr Miracle: Non ma chérie, juste bien assommés.
- Ondine: Alors finissez votre travail sinon ils s'en iront le rapporter à Gio !
- Mr Miracle: Hors de question, je ne tuerai personne. Jamais. Allez viens, nous avons une source d'eau à empoisonner, tu sais.
L'okama traîna avec lui sa comparse hésitante et ensemble, ils se dirigèrent vers le réservoir d'eau commun pour y verser la potion libératrice. Sur les lieux de ce bref combat, un des hommes bougea faiblement. Il n'était ni plus entraîné, ni plus fort que ses camarades déjà dans les limbes, mais il avait eu la chance d'avoir été atteint en dernier, quand la puissance de l'attaque du travesti s'amenuisait. C'était la raison de son sursis, et il remercia le ciel de lui en accorder tant parce qu'il pourrait mettre ce petit temps à contribution avant de sombrer dans les vapes. Il sortit un escargophone et composa un numéro aussi vite que pouvait lui permettre ses côtes cassées.
- Homme: A..Allô ? Papa ? C'est...moi Georgio, de l'unité Mizu-Escort.
- Gio: C'est pas le moment mon fils, on m’évacue vers le bunker sous le casino. Mamamia, mon business est attaqué, ils me le paieront !
- Georgio: C'est Miss 007, Miracle si vous voulez, dit-il en crachant du sang. Miss 007 est ici, dans la cantine... On n'a.. pas pu l'arrêter.. Trop forte... envoyez quelqu'un...
- Gio: Attends, quoi ? Mr Miracle, dans la cantine ? Georgio ? Mierdaaaaa, cette femme veut ruiner mon business !
- Kimi: Hein ?
- Arkhadi: Que vient-elle de dire ?
- Taka': Je crois que j'ai mal entendu.
Ils avaient tous bien entendu ce qu'avait dit la femme qui les avait renseigné plus d'une heure plus tôt dans le quartier de Camorra mais quelque chose d'indistinct les empêchait de comprendre ou d'accepter ce qu'ils avaient entendu. Elle ? La fille de joie dont le corps portait les traces visibles de multiples tentatives de suicide ? Elle qui leur avait confié qu'elle était née là, sur Esméralda et n'avait rien connu d'autre que l'esclavage, être un membre de cette Triade dont les serres permettaient à Gio d'affermir et de sceller son emprise sur ses filles ?
Ridicule.
Il devait y avoir une explication logique, se dirent-ils, avant que le rire tonitruant de Shark ne balaie leurs derniers espoirs de se tromper.
- Shark: Tu les connais, 111 ?
- N° 111: Vaguement, dit-elle, sans émotion.
- Kimi: Que fais-tu ? lui cria-t-elle sans pouvoir s'arrêter.
- Shark: C'est vrai ça, que fais-tu ici ? Cazzo n'est pas ton secteur, t'as aucun droit d'être là.
- N° 111: Je les ai entendu fomenter un mauvais coup contre le casino et Gio. Du coup, je les ai suivi.
- Shark: Et tu ne pouvais pas les éliminer là ?
- N° 111: La ferme poisson, je fais ce qui me plaît et me bats quand je veux.
- Kimi: Dites moi ce qui se passe !
- N° 111: Ce qui se passe, je vous l'ai dit, je suis un membre de la triade. Attendez, je vais vous le prouver.
Elle fusa tel un éclair sur Kimi toujours sous le choc de la déconcertante vérité, sa main se dirigeant ostensiblement vers le cœur de la jeune fille. "Crystal Pick", murmura Tsuki en apposant sa main sur le sol. Un pic de cristal, telle une stalagmite jaillit instantanément et faillit embrocher la nouvelle venue. N° 111 pivota sur ses talons avec élégance pour esquiver l'attaque de la capitaine des Crystal Moon Pirates.
- Tsuki: Je ne sais pas qui tu es, je ne suis même pas sûre que t'existes là parce que je suis pas encore totalement dessoûlée mais je ne permettrai même pas à une illusion de s'attaquer à mes amies.
- Zefira: Si, si elle est réelle, baka.
- Shark: Et mais c'est ma poupée ! Tu étais avec elles ? Tu m'as menti ! Ragea-t-il.
- Takara: Donc c'est avec lui que tu fricotais quand tu te soûlais ? Un membre de la Triade ?
- Tsuki: La ferme, je l'ai gardé occupé pour pas qu'il vous poursuive plus tôt, soit reconnaissante. Et vous aussi vous vous êtes fait une amie qui est en réalité un membre de cette Triade donc viens pas la ramener.
- Takara: J'avoue ne pas comprendre non plus. Elle nous a dit être née ici et avoir toujours servi en tant qu'esclave de joie...
- Shark: Hiahiahiahia, et alors ? Son père, l'illustre Michel Fourniset, qu'il repose en paix, était un célèbre trafiquant d'esclaves qui était un associé du père de Gio à ses premières heures. C'est ensemble qu'ils ont bâti Esméralda. Le père de Gio a fait de lui le premier membre de ce qui deviendra plus tard la première génération de la Triade. Nous en sommes à la deuxième là, enfin pour N° 111 et moi. Le vieux Hengist Kitasato "Le Gardien" reste le seul membre encore vivant de la première génération.
- Taka': Donc si son père était un membre de la Triade, pourquoi, pourquoi diable est-elle un esclave sexuel aussi... Demanda-t-elle horrifiée.
- Arkhadi: C'est plus clair comme ça si son père était Michel Fourniset, dit Arkhadi en descendant de Faith. Peut-être êtes vous trop jeunes pour en avoir entendu parler les filles, mais sachez que Michel Fourniset était à l'origine un célèbre Duc de North Blue qui a ensuite été disgracié et primé à plusieurs millions de Berry quand il a été éclaboussé par une des plus sombres affaires de pédophilie qu'ait jamais connue cette mer...
- Kimi: Pédo...philie ? Répéta-t-elle en se retenant de vomir.
- Arkhadi: Oui et je ne peux concevoir qu'un individu aussi dément puisse arrêter un tel vice.
- Taka': Avec sa propre fille ? Demanda-t-elle dégoûtée au possible.
- Kimi: Mais.. Mais je ne comprends pas comment elle a pu devenir un membre de la Triade si elle a été ainsi maltraîtée. Comment peut-elle entretenir ce système qui l'a détruit ?
- N° 111: Mon père était aimant avec moi. Ne vous avisez pas de ternir sa réputation avec vos accusations infamantes ! Tonna-t-elle.
- Arkhadi: C'est ce qu'on appelle le Syndrome de Stockholm, Kimi'. C'est une réaction paradoxale qui est observée chez les victimes d'abus en tout genre, de maltraitance, ou encore de violence conjugale. Elle se manifeste par l'empathie que les victimes développent pour leurs bourreaux en justifiant positivement leurs actes par exemple. N°111 est surement dans ce cas, c'est la seule explication.
- Taka': On dirait de l'endoctrinement.
- Shark: Beaucoup de gros mots pour expliquer juste qu'elle aime ce qu'elle subit et y trouve son plaisir.
- Taka': Parce que tu penses que quiconque trouverait du plaisir dans ça ?
Piquée à vif par cette remarque insultante et toujours empreinte de l'image de cette fille morte dans leur bras, Takara se rua sur l'homme requin, son Kusarigama au clair. Le requin aussi se détourna d'Arkhadi, prêt à accueillir ce nouveau challenger. Son coup de poing fusa et quand l'assassin des Crystal Moon se prépara à contrer, un poing mastoc rencontra tout à coup quelque chose de blanc et de dur. Tsuki s'était interposée entre Shark et son amie. Elle décocha un coup de poing de sa main libre auparavant recouverte d'une fine couche de cristal ce qui envoya paître l'homme poisson.
- Shark: C'est du cristal ? Tu veux te battre ? Demanda-t-il en se rattrapant.
- Tsuki: Tu m'as peloté gratuitement, faut bien payer un jour . Celui-là est à moi, les filles, je dois lui faire sentir le dégoût de se faire toucher contre son gré. Occupez-vous de l'autre là.
"L'autre là" répondait à un escargophone. Elle raccrocha vivement puis tourna le dos aux uns et aux autres en prenant la direction du nord. "Katon: Boule de feu suprême" ordonna Arkhadi à sa vouivre qui balança une boule de feu pour arrêter N°111 dans sa course. Elle dérapa puis regarda de haut le moine perché sur le toit d'un immeuble tout proche. Kimi', Takara et Zefira la suivaient de près.
- Arkhadi: Tu vas quelque part ?
- N° 111: Oui une affaire urgente à régler à Camorra. Une vieille connaissance qui nous honore de sa présence. Vus comprenez non ? Les bonnes manières m'obligent à l'accueillir comme il se doit.
- Arkhadi: Tu n'iras nulle part, nous allons décortiquer ton problème.
- N° 111: Mon problème ? Je n'en ai aucun mais vous ne tarderez pas à en avoir par contre, répondit-elle sur un ton hautain. En attendant, je vous dis adieu parce que la mort vient à vous aussi surement que le soleil se couchera à l'ouest ce soir. Plongez dans les ténèbres.
Tout devint aussi noir que la nuit parce que N°111 avait jeté par terre une boule qui laissait échapper une fumée d'un noir absolu. Les yeux d'Arkhadi et de Takara étincelèrent dans cette nuit artificielle. C'étaient des ninjas, ce genre de camouflage n'était que trop usuel durant leurs entraînements. Ils virent N°111 filer comme l'éclair, et se préparèrent à partir à sa poursuite quand une ombre encore plus rapide déboula d'une ruelle. La forme indistincte se rapprocha d'une Kimi déboussolée et aveuglée par le noir. L'ombre ravit la plus jeune des Crystal Moon puis disparut avec elle aussi vite qu'elle était venue. La fumée noire se dissipa à ce moment. Plus de Kimi, plus de N°111, justes des alliés désemparés.
- Arkhadi: C'était quoi ça ? Demanda-t-il les yeux écarquillés.
- Taka': C'était trop rapide. KIMI ! Hurla-t-elle.
- Zefira: Elle va pas te répondre là. C'était un animal, un ours je crois mais c'était plus grand. Il se dirige vers l'est. Je sens son odeur.
- Arkhadi: Toi aussi te le peux le sentir ? Demanda-t-il à sa vouivre qui avait rugi pour appuyer les propos de la louve. Bordel, bordel, m**de, tout part en cou****. C'est surement le 3 ème membre de la Triade. Gio est là tout prêt, on peut le capturer et lui faire cracher le morceau sur cette fille et lui faire payer pour les autres.
- Taka': Tu peux rester t'occuper de lui. Zefira et moi allons libérer Kimi.
- Arkhadi: Ces types sont dangereux, je vais pas vous laisser y aller seuls. Et je pense que Gio ne bougera, vous avez entendu N°111 non ? Ils sont sûrs qu'ils vont s'en sortir, on reviendra le trouver ici. Allons voir de nos yeux, ce "Gardien" qui empêche ces pauvres filles de goûter à la liberté.
Ignorant que la tête d'Esméralda était maintenant au fait de sa présence sur l'île, Mr Miracle s'affairait à sa tâche. Ondine l'avait guidé à la source du réseau de distribution d'eau potable sur l'île, une sorte de château d'eau souterrain dont seul le sommet dépassait de la surface. Miracle ouvrit le lourd battant en acier massif qui en protégeait l'ouverture et y vida le contenu incolore d'une fiole puis referma le battant avec un sourire satisfait.
- Mr Miracle: Voilà, c'est fait. Maintenant, pour partir, il suffira à n'importe aux filles de boire de l'eau. Il nous faut faire circuler le message. Tu devrais d'ailleurs être la première à en boire.
- Ondine: D'accord. Que faisons-nous pour Abigaëlle Mérovingien ? Vous disiez avoir des agents qui la recherchent ?
- Mr Miracle: Oui en fait, j'en ai qu'un. Un agent qui aide Ni P*tes Ni Soumises en free-lance parce qu'elle ne peut s'empêcher de se battre.
- Ondine: Hein ?
- Mr Miracle: Elle s'appelle Bonnie Crucifix et elle est infiltrée sur l'île depuis plus de deux mois à chercher Abigaëlle. Un de mes autres agents, Mr Néant vient de me dire qu'il l'avait vu intervenir dans le combat de jeunes gens qui apparemment veulent aussi renverser Gio. Donc si elle se montre ça veut dire qu'elle a surement trouvé la fille, nous allons la rejoindre et après je contacterai Alwyn Mérovingien et là tout ira très vite.
Mais nous devons nous dépêcher, ces jeunes gens peuvent bien faire capoter mes projets sans le vouloir. Allons-y.
- ? : Où ça exactement ? Demanda la voix qui émergea de l'ombre.
- Mr Miracle: Oh non... murmura-t-elle d'une voix désespérée.
- Ondine: Ah c'est la N° 111 je crois. Qu'est-ce qu'elle fait ici ?
- Mr Miracle: Je suppose que c'est Gio qui l'a envoyé. Ne te méprends pas, Ondine, cette femme fait partie de la Triade !
- Ondine:
- N° 111: On m'envoie vous châtier pour votre traîtrise.
Des sueurs froides perlèrent le visage de Tatiana qui était devenue tout à coup émaciée à l’ouïe du nom de sa Némésis. Depuis cinq ans elle n'avait plus entendu ce nom. Bonnie Crucifix lui détailla ensuite avec émotion l'horreur qu'elle a vécu, comment la Ribane a froidement assassiné son fiancé Clyde Barrow sous ses yeux, comment elle l'a laissée dans un état proche de la mort tout en l'invitant à la rechercher pour demander vengeance, comment elle lui a dérobé le plus inestimable trésor qu'ils possédaient, L’œil de Tiamat.
Tatiana avait des airs de déjà-vu en entendant la troublante histoire du faussaire, la même chose s'était passée avec elle-même. Le même mode opératoire. A la fin du récit de Bonnie dont le visage était maintenant noyé sous des larmes, Tatiana ne put que lui raconter ses propres horreurs.
Une seule question vint naturellement aux filles une fois achevée cette horrible séance de confession intime.
- Tatiana: Qui est-elle et pourquoi fait-elle ça ?
- Bonnie: Si je savais..., murmura-t-elle en effaçant ses larmes. J'ai réussi à glaner des bribes d'informations sur elle auprès des puissants que j'ai volés. Je sais qu'elle se définit comme une "collectionneuse" et est à la recherche des artefacts les plus rares au monde pour le plaisir de la possession. Et quand je dis "artefact" le terme inclus aussi les êtres vivants...
- Tatiana: Quoi ?
- Bonnie: J'ai retrouvé les traces d'une femme de nos jours décédée dont Fifion a enlevé le bébé de trois mois en tuant son mari au passage. D'après la femme, son enfant avait l'étrange capacité de guérir les maladies au toucher et de partout les gens faisaient la queue pour être touchés par ce bébé miraculeux.
Et ça cadre un peu avec ce qu'elle fait avec nous. On peut dire qu'elle nous collectionne parce qu'elle a vu en nous une quelconque capacité. C'est la conclusion à laquelle je suis arrivée.
- Tatiana: Je n'avais pas imaginé tout ça. Si on cherche de ce côté-là, des enlèvements ou des vols, on peut retrouver sa trace tu penses ?
- Bonnie: C'est ce que j'ai fait ses trois dernières années et je n'ai trouvé que 3 personnes sur plus de cinq milles interrogées. Dans les autres cas qui ressemblaient à ses œuvres, elle n'a laissé aucun témoin. Des témoins, elle n'en laisse que si elle le désire, comme si elle semait des graines d'indices. Pour nous.
- Tatiana: Je la hais, murmura-t-elle. Il y a aussi son tatouage, celui qu'elle a sur la main droite...
- Bonnie: Une fleur de lys entouré de 3 soleils reliés par un fil d’or, je sais, je l'ai vu aussi, compléta Bonnie. C'est la marque des Autres.
- Tatiana: Les "Autres" ? Je n'en ai jamais entendu parler.
- Bonnie: Ce n'est pas étonnant, c'était un ordre, un groupe hétéroclite de guerriers qui écumaient les mers il y a deux cent ans. D'après la seule archive que j'ai pu trouver sur eux, ils étaient six au total et leur puissance démesurée. Ils ont, à leur époque, commis des crimes si abominables que leur existence même à presque été effacée de l'histoire. La stèle qui retrace leur histoire dit que Les Autres ont subitement disparu après un demi-siècle de crimes en laissant des milliers de morts sur leurs passages.
Le bon sens m'empêche de penser que Tatiana ait pu être des leurs vu qu'ils ont sévi il y a deux siècles.
- Tatiana: Dans ce monde rien est impossible.
- Bonnie: C'est quoi ça ? Une explosion ? Demanda-t-elle en changeant radicalement de sujet.
- Tatiana: Surement ce moine et ses amies...
- Bonnie: Ah m**de, la mission ! J'ai merdé ! Hurla-t-elle tout à coup en se donnant une tape sur le front qui accentua la douleur qui la tiraillait depuis un moment. Écoutes on parlera de Fifion un peu plus tard, là j'ai un truc plus important à faire.
- Tatiana: Plus important que Fifion ? Répéta-t-elle en ne voyant pas du tout ce que pouvait être un tel truc.
- Bonnie: J'aide Ni P*tes ni Soumises à trouver une fille pour faire tomber Gio dont j'ai volé l'or que toi tu veux...
- Tatiana: M'en fiche maintenant de cet or, rien ne m'importe plus au monde que de retrouver Fifion.
- Bonnie: Ah ? Okey, super. Bah dans ce cas, laisses moi extraire la balle de ton épaule, ensuite, nous pourrions aller à l'endroit où je la sens.
- Tatiana: L'endroit où tu la sens ?
- Bonnie: Je suis infiltrée ici depuis plusieurs mois et j'ai réussi à trouver quelqu'un qui connait la fille que je recherche. Seulement, elle ne veut pas me l'indexer ou que je la vois en sa compagnie dans le cas ou moi-même je serai filée par quelqu'un. Donc je lui ai donné une montre pour qu'elle offre à la fille en question.
- Tatiana: Et ?
- Bonnie: Et je possède le pouvoir du fruit de faussaire grâce auquel je peux ressentir tout ce que je duplique. Cette montre est un faux par les soins de mes pouvoirs. Je vais retrouver cette fille, Abigaëlle Mérovingien.
- Tatiana: Pourquoi tu l'as pas fait plus tôt ?
- Bonnie: Euh bah, j'étais occupée à voler l'or puis à vous tirer dessus...
- Tatiana: Je viens de tomber sur une gaffeuse, susurra-t-elle, tout en esquissant un sourire ce qui ne lui arrivait qu'une fois tous les milles ans.
- Mr Miracle: Ahlalala, c'est pour ça que j'aime pas me battre. Dès le premier coup donné, c'est comme si la nature en demandait d'autres.
- N°111: Ainsi donc voilà à quoi tu ressembles de nos jours, toi qui fut la plus belle fille d’Esméralda.
- Miracle: Je ressemble à ce que la nature a bien voulu que je ressemble. Et toi, toujours fidèle à toi même ? A l’exception de ce kimono que tu portes. Tu as changé d'habit en cours de route, tu nous fais honneur de nous montrer ton armure de combat ?
- Ondine: Expliquez-moi comment elle peut être un des....
- Mr Miracle: Plus tard les explications, coupa-t-il le visage sombre. J'aurais préféré fuir ou négocier, mais avec ce genre de personne la parlotte est inutile. Elle est fortement ancrée dans sa doctrine échappatoire, éloignes-toi, Ondine. Je vais me battre.
- N°111: T'as pris confiance en toi avec le temps. Deep Smog !
Un filet de fumée s'échappa des manches pendantes du kimono de N°111 et engloba presque instantanément cette cour qui servait d'air de combat. La fumée était grise et dégageait une forte odeur de médicament. Miracle retint sa respiration, c'était surement un somnifère, pensa-t-il. L'entraînement à l'Okama Way englobait aussi d'intenses séances d'apnée et son record avait été de douze minutes sous l'eau sans aide. Il était confiant.
Dans la semi clarté de la fumée, il vit se mouvoir une ombre filiforme et sans hésiter il se pressa dessus. Son Spring Arabesque l'emmena au plus près de la forme et quand son poing fendit l'air, il ne brassa que du vide. N°111 avait-elle été plus rapide que lui ? Il avait attaqué en moins de cinq-dixième de seconde. Jamais il n'avait rencontré d'individu plus rapide que lui, même sur Grand Line et certes il y avait un début à tout mais là, quelque chose ne tournait pas rond. La forme fantomatique ne s'était échappée, déduit-il en se remémorant la seconde précédente, elle s'était dissoute sous l'effet de son poing, elle n'avait jamais été là.
Elle réapparut à quelques mètres à droite de Mr Miracle qui fusa encore sur elle avec un résultat semblable à sa première attaque. Juste après la forme se démultiplia par dizaines et là, Miracle comprit ce à quoi il avait affaire.
Un peu trop tard.
Le sol se déroba sous lui et subitement il se retrouva pendu par les pieds. C'était le monde qui avait en fait basculé parce que sous lui s'épanouissait un le ciel sans fond. Pendant quelques secondes de panique, il resta suspendu là, immobile et terrifié. Il lui semblait que ses pieds étaient collés au sol devenu plafond. Au-dessous de lui, le ciel ensoleillé s'étendait à l'infini. Il sentait que, s'il essayait de bouger un pied, il se détacherait de la terre et tomberait dans une chute sans fin.
- Mr Miracle: Bien joué, murmura-t-il quand sa logique et son entraînement prirent le dessus.
Il osa un pas et se laissa choir vers ce ciel infini. Mais au lieu de virevolter dans un vide éternel, il retrouva la solidité du sol qu'il n'avait jamais quitté. Cette fumée devait-être hallucinogène pensa-t-il. "Okama Way, Summer Typhoon".
Il tournoya sur un pied en s'aidant de l'autre pour brasser de l'air. Le mouvement répété déclencha une levée de vent qui dispersa la fumée latente. Il retrouva le monde normal, et son adversaire adossée contre un mur un sourire entendu aux lèvres.
- Mr Miracle: Tu as failli m'avoir, lui dit-il.
- N°111: Oui, failli, répéta-t-elle ironiquement. Me reste plus qu'à trouver autre chose. Je sais, celui-là devrait te plaire !
N°111 prit soudain une forme monstrueuse, une sorte de taureau de l'enfer debout sur ses pattes arrière. Le travelo hurla d'horreur, il se rendait compte qu'il n'avait jamais quitté l'illusion. Il ne broncha pas plus quand l'animal fendit l'air de ses griffes. Que pouvait bien lui faire une illusion ?
"Bah t'étrangler comme une m**de" répondit une petite voix maligne dans sa tête. La poigne de la bête se referma sur le cou du travelo. Sa force était incommensurable et rapidement, Mr Miracle perdit pied. Il s'en allait incapable de résister à cette puissance. Les muscles de son cou se couvraient de meurtrissures, il sentait ses vertèbres se rompre, il sentait son esprit brumeux à cause de l'insuffisance d'oxygénation de son cerveau. Son dernier brin de lucidité le fit lancer un appel à l'aide. Que quelqu'un, quelque part l'entende et vienne le sauver. Il ne pouvait pas mourir, de lui dépendait l'avenir de plus de trois milliers de filles.
Il voyait déjà la lumière au bout du tunnel quand une lancinante douleur lui perça le dos. Elle était vive, sèche et brève. Mr Miracle s'écroula par terre incapable de se tenir debout. Il convulsa, puis toussa pour se dégager les voies respiratoires. Il ne savait pas quand mais il avait pleuré.
- Ondine: Vous allez bien ?
- Mr Miracle: Oui, merci, haleta-t-il de sa voix devenue rauque à cause de ses cordes vocales meurtries. Que s'est-il passé ?
- Ondine: Euh je sais pas trop. Cette fumée vous a recouvert puis s'est dissipée en moins d'une seconde. Et depuis vous avez parlé seul dans le vide et donné des coups de poings et de pieds. Vous vous étrangliez de vos propres mains quand je vous ai poignardé.
- Mr Miracle: Je vois, depuis la première attaque j'étais déjà sous l'effet de son hallucinogène, pensa-t-il. Merci, la douleur est en effet un des meilleurs moyens de dissoudre ce genre de psychédélisme passager. Tu le savais ?
- Ondine: Non, j'ai agi à l'instinct vu que je pouvais pas vous gifler.
- Mr Miracle: Hahaha, sourit-il, merci à ton instinct alors. Mais comment ai-je été contaminé, je n'ai respiré de sa fumée.
- N°111: Les pores de la peau, mon vieux, ou ma vieille, je sais plus. Deep Smog est instantané et absolu. Sans l'intervention de cette fille, tu te serais surement tué.
- Mr Miracle: Lamentable stratagème mais qui résume bien ce que tu es.
- N°111: Que suis-je selon toi ?
- Mr Miracle: Une personne brisée, incapable de force physique, qui se réfugie derrière des illusions pour rendre plus acceptable cette réalité qui t’empoisonne.
Après des soins mutuels, les nouvelles camarades de circonstances, se dirigèrent vers l'intérieur de la Camorra. Bonnie percevait les radiations si caractéristiques de ses copies à trois centaines de mètres devant elle. En chemin, elle fit plus amples connaissance avec Tatiana et il lui apparut nettement qu'elle ne rigolerait pas tout le temps si elle restait en la compagnie de l'aveugle qui était inexpressive au possible. Ses réponses étaient sèches et courtes sans raison apparente et elle n'introduisait presque jamais un sujet à moins que ça ne concerne Fifion ou le travail des métaux précieux. Bonnie se demanda si cette armure d'insensibilité datait d'avant ou d'après Fifion mais elle n'en demanda pas plus.
De son côté Tatiana avait bien cerné la rieuse Bonnie qui avait un peu trop de joie de vivre à son goût. Elle ne la connaissait que depuis moins de trente minutes mais elle détestait déjà une bonne partie de ce qu'elle était, une faussaire, une voleuse et potentiellement une tueuse à sang froid vu ses dons exceptionnels de tireuse d'élite. A part ça, elle appréciait la loyauté et l'humanité qui était sienne et se disait déjà qu'avec un peu d'influence, elle deviendra une bonne personne, du bon côté de la loi. L'Autumn Amethyst était assez grand pour plusieurs personnes et ce n’est pas qu'elle avait besoin de compagnie mais plus d'une chose la reliait à cette femme en treillis maintenant...
Tatiana émergea de ses réflexions quand elles approchèrent du taudis que Bonnie indiquait comme recelant la radiation qu'elle traçait. Les sens de Tatiana l'informèrent de ce qui se passait à l'intérieur du taudis bien avant que Bonnie n'ouvre la porte sans toquer. La faussaire ouvrit la bouche d'un air ébahi en découvrant sa montre attachée au poignet d'une frêle fille à la longue chevelure blonde dont la robe était tachetée d'une flaque de sang. La chemise avait été relevée au niveau de l'abdomen, les pansements et les points de sutures indiquaient que quelqu'un avait tenté de la sauver sans succès.
Bonnie sortit une photo de sa poche où on pouvait voir une fille aux cheveux roux qui souriait toutes dents dehors. La fille sur l'image n'avait pas plus de dix ans et celle étendue devant elle n'en devait pas avoir plus de dix-sept. A part les cheveux décolorés du roux au blond, le visage était le même malgré qu'il était plus vieux, plus émacié, plus terne et plus ridé à cause de la situation dans laquelle avait vécu la fille. Il n'y avait aucun doute pour Bonnie, la morte devant elle était la fille de l'homme le plus influent de South Blue.
Elle se retourna pour demander des explications à la propriétaire du taudis, une brune constellée de taches de rousseur qui était silencieusement terrée dans un coin, tremblante comme une feuille, trop apeurée pour parler. Elle ne se fit malgré tout pas trop prier pour leur expliquer ce qui était arrivé à la fille à la demande de Bonnie. La faussaire et l'orfèvre comprirent enfin les actions d'Arkhadi et de ses amies qui voulaient venger la mort de cette fille qu'ils ne connaissaient même pas. Ils voulaient aussi lui trouver un nom. Ce qu'elles ne savaient pas c'était l'identité de celui qui l'avait poignardé et pourquoi même s'il était facile d'imaginer que c'était soit un client mécontent ou soit sous les ordres de Gio à cause d'une désobéissance quelconque.
Quoiqu'il en soit, le résultat de l'équation était le même.
- Bonnie: Ça va être moche.
- Tatiana: Pour sûr, si c'est la fille du Gouverneur du Nord de South Blue.
- Bonnie: Je dois en informer Mr Miracle.
Black Aburame- Homonculus
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