Cobalt (Fanfiction originale)
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Cobalt (Fanfiction originale)
Avant de lire, je tiens à préciser que certain passages sont un peu violents. Je vous aurais prévenu.
C comme Cobalt
Cobalt. C’est le nom que l’on donne à cette organisation de tueurs à gage. Pourquoi ce nom ? Car les membres portent tous un foulard de cette couleur. Ils sont silencieux, rapides et précis, certains font équipe et d’autres préfèrent être seuls. Une seule règle s’impose :
- Gagné !
Je soupirai. J’avais encore perdu à son jeu minable. Pourtant j’y étais presque, mais il a dû utiliser un coup bas pour parvenir jusqu’à la victoire. Je regardais les corps étendus par terre, baignant dans une marre de sang. L’odeur du liquide écarlate irritait mon nez. Mais cela n’avait pas l’air de le déranger, puisqu’il avait gagné. Il sautait dans tout les sens, courait où bon lui semblait, comme un de ces enfants qu’on pouvait voir dans le parc. Il fallait qu’il arrête sinon j’allais remplir son crâne de plomb.
Soudain, il se tourna vers moi et me sourit avant de dire :
- Oh allez ! Ne fais pas cette tête Lyra ! T’étais à un mec près !
- Tais-toi. La police risque de nous entendre.
En effet, je pouvais parfois entendre la sirène d’une voiture de flic tout près de l’entrepôt désaffecté. Cet endroit n’était pas le plus approprié pour tuer tout un groupe de malfrats. Mais on ne s’opposait pas impunément à Cobalt. C’est lamentable : les infos en avaient parlé comme le groupe pouvant être le rival de l’organisation, que leur chef pouvait écraser à main nue un crâne humain. Quelle déception, une balle dans la tête et le tour fut joué en même pas cinq secondes. Quoiqu’il en soit, on devait partir d'ici et rapidement, sans laisser de trace. Personne ne doit savoir que nous étions là.
- Buster, on s’en va. Dis-je en me dirigeant vers notre voiture.
- Ok ! Ah, attend, j’ai oublié un truc.
J’en avais assez d’attendre. Je voulais seulement quitter cet endroit au plus vite. Je ne savais vraiment pas ce qui me retenait de le tuer. Je rangeai mes deux Beretta dans mon sac avant d’avancer vers Buster qui s’était écarté de moi et qui arrangeait à présent ses cheveux noirs. C’est dans ces moments là que le trouvait lamentable. A chaque fin de mission, il s’éloignait pour recoiffer ses cheveux qui n’étaient pas si extraordinaire que ça. Pourtant, il n’arrête pas de s’en vanter, c’est énervant à force.
- C’est fini ? Demandai-je non sans être agacée.
Il me regarda d’un air inquiet. Je n’aimais pas ses yeux verts. En y repensant, je ne l’aimais pas tout court.
- T’es pas d’humeur toi. Tu as mal dormi ?
- La ferme.
C’est vrai. J’étais plus irritable que d’habitude. Mais était-ce vraiment de ma faute ?
Il avait fini au bout de deux minutes. Deux minutes, c’est précisément le temps que je mets pour mettre plus de trente balles dans une tête. Buster devait sentir que je perdais sérieusement patience car il courut vers moi, vola les clés de la voiture et entra dans le véhicule en même pas dix secondes. C’était probablement son record avec moi. Je montai à mon tour avant d’allumer le moteur et de démarrer en douceur.
Nous étions les seuls sur la route. J’avais l’impression d’être dans ces films qui parlent de la fin du monde. Buster avait ouvert la fenêtre et mettait sa tête dehors tout en tirant la langue, comme un chien. J’avais envie de remonter la vitre pour savoir combien de temps roulerait sa tête sur le sol. Ah, non, je risquerais également de tâcher la nouvelle carrosserie. Quel dilemme. Mais l’idée de la tête qui roule n’était pas à écarter. Il vaut mieux que je la garde dans un coin de ma tête.
- Tu ne veux pas essayer Lyra ?
- Je conduis idiot.
Ce fut le seul échange que j’entretenus avec lui au cours du trajet. Il devait en avoir assez que je le traite d’idiot ou d’abruti ou d’inconscient. Mais je n’étais pas avec lui pour le féliciter à chaque fois qu’il réussit à tuer un homme. Il est doué je l’admet mais il est bien le dernier du groupe.
Lorsque nous fûmes arrivés dans le parking souterrain du QG, je pus voir que la Jaguar rouge de Dan était juste à côté de la mienne. Ma Ferrari noire semblait tellement minable que j’en avais presque honte : je voulais avoir une Jaguar. Mais là n’est pas la question, je devais faire mon rapport à Elena pour qu’elle puisse le faire le plus vite possible.
Mes pas résonnaient dans le parking et les lumières éclairaient à peine les allées. Sur le coup, cela m’aurait embêtée s’il y aurait eu une panne de courant. Quand je fus devant l’ascenseur, j’appuyai sur le bouton pour appeler l’engin qui m’emmènerait dans la zone administrative. Pour me faire patienter, une petite musique de fond était diffusé en continu dans la cabine. C’était du Chopin, je détestais ce musicien. L’attente fut un véritable supplice. Etrange, il me semble que j’ai oublié quelque chose d’important en bas… mais quoi ? Peu importe, ça ne devait pas être si primordial si je ne m’en souviens pas.
L’ascenseur s’arrêta à l’étage numéro quinze. Je sortis et atterris dans un couloir étonnamment vide. D’habitude, il y avait beaucoup de monde pour traîner des tonnes de papiers et autres trucs ennuyeux. Mais là, personne. Je trouvais cela très suspect et inquiétant. Par précaution, je sortis l’un de mes pistolets et avançai prudemment vers la droite. Cependant, je ne sentis aucune présence menaçante et l’odeur de la mort n’était pas présente. C’est vrai qu’il était plus de vingt heures mais les employés ont l’obligation de rester jusqu’à vingt et une heure, même s’ils n’ont rien à faire.
Soudain, j’entendis des rires surgirent au fond du couloir. Que faisaient-ils ? Je courus vers la source de tout ce raffut, sans baisser ma garde. Arrivée tout au bout, je fus devant une porte d’un bois sombre et inquiétant. Aucun doute, les rires provenaient de là dedans. Ne pas savoir m’énervait et me frustrait. Je concentrais toute ma force dans mon pied gauche et explosa la porte qui partit en mille morceaux.
Ce que je découvris me laissait sans voix. Tout le monde s’était réuni dans une grande salle que je n’avais encore jamais vu. Quatre lustres éclairaient aveuglement la pièce, les murs étaient soigneusement décorés de scène de chasse et les fenêtres étaient cachées par de lourds rideaux rouges. Tous les regards étaient braqués sur moi et j’avais l’impression d’avoir plombé l’ambiance mais je m’en fichais, je voulais juste savoir pourquoi tout le monde était là.
- Lyra !
La voix de Buster résonna à travers la salle à présent silencieuse. Ah oui, c’était lui que j’avais oublié. Il s’avança vers moi, un verre de champagne à la main.
- Tu sais pas quoi ? Il y a un nouveau qui vient d’arriver !
- Un nouveau ?
Comme s’ils avaient lu dans mes pensées, une fente se fit dans la foule qui s’était concentrée au centre de la pièce et un petit garçon me fit alors face. Il n’était pas bien grand, un mètre dix je dirais, une peau aussi blanche que la neige, une chevelure brune dont quelques mèches partaient dans tout les sens et un regard azur. Je ne savais pas si je devais le comparer à un chiot ou bien à une larve. Il me fixa un instant avant de me sourire tout en rougissant légèrement.
- Enchanté, je suis Elio !
Sa voix transpirait l’innocence et la naïveté. Je le regardais de haut en bas avant de déclarer :
- Je ne t’aime pas.
S’amuser en tuant.
****
- Gagné !
Je soupirai. J’avais encore perdu à son jeu minable. Pourtant j’y étais presque, mais il a dû utiliser un coup bas pour parvenir jusqu’à la victoire. Je regardais les corps étendus par terre, baignant dans une marre de sang. L’odeur du liquide écarlate irritait mon nez. Mais cela n’avait pas l’air de le déranger, puisqu’il avait gagné. Il sautait dans tout les sens, courait où bon lui semblait, comme un de ces enfants qu’on pouvait voir dans le parc. Il fallait qu’il arrête sinon j’allais remplir son crâne de plomb.
Soudain, il se tourna vers moi et me sourit avant de dire :
- Oh allez ! Ne fais pas cette tête Lyra ! T’étais à un mec près !
- Tais-toi. La police risque de nous entendre.
En effet, je pouvais parfois entendre la sirène d’une voiture de flic tout près de l’entrepôt désaffecté. Cet endroit n’était pas le plus approprié pour tuer tout un groupe de malfrats. Mais on ne s’opposait pas impunément à Cobalt. C’est lamentable : les infos en avaient parlé comme le groupe pouvant être le rival de l’organisation, que leur chef pouvait écraser à main nue un crâne humain. Quelle déception, une balle dans la tête et le tour fut joué en même pas cinq secondes. Quoiqu’il en soit, on devait partir d'ici et rapidement, sans laisser de trace. Personne ne doit savoir que nous étions là.
- Buster, on s’en va. Dis-je en me dirigeant vers notre voiture.
- Ok ! Ah, attend, j’ai oublié un truc.
J’en avais assez d’attendre. Je voulais seulement quitter cet endroit au plus vite. Je ne savais vraiment pas ce qui me retenait de le tuer. Je rangeai mes deux Beretta dans mon sac avant d’avancer vers Buster qui s’était écarté de moi et qui arrangeait à présent ses cheveux noirs. C’est dans ces moments là que le trouvait lamentable. A chaque fin de mission, il s’éloignait pour recoiffer ses cheveux qui n’étaient pas si extraordinaire que ça. Pourtant, il n’arrête pas de s’en vanter, c’est énervant à force.
- C’est fini ? Demandai-je non sans être agacée.
Il me regarda d’un air inquiet. Je n’aimais pas ses yeux verts. En y repensant, je ne l’aimais pas tout court.
- T’es pas d’humeur toi. Tu as mal dormi ?
- La ferme.
C’est vrai. J’étais plus irritable que d’habitude. Mais était-ce vraiment de ma faute ?
Il avait fini au bout de deux minutes. Deux minutes, c’est précisément le temps que je mets pour mettre plus de trente balles dans une tête. Buster devait sentir que je perdais sérieusement patience car il courut vers moi, vola les clés de la voiture et entra dans le véhicule en même pas dix secondes. C’était probablement son record avec moi. Je montai à mon tour avant d’allumer le moteur et de démarrer en douceur.
Nous étions les seuls sur la route. J’avais l’impression d’être dans ces films qui parlent de la fin du monde. Buster avait ouvert la fenêtre et mettait sa tête dehors tout en tirant la langue, comme un chien. J’avais envie de remonter la vitre pour savoir combien de temps roulerait sa tête sur le sol. Ah, non, je risquerais également de tâcher la nouvelle carrosserie. Quel dilemme. Mais l’idée de la tête qui roule n’était pas à écarter. Il vaut mieux que je la garde dans un coin de ma tête.
- Tu ne veux pas essayer Lyra ?
- Je conduis idiot.
Ce fut le seul échange que j’entretenus avec lui au cours du trajet. Il devait en avoir assez que je le traite d’idiot ou d’abruti ou d’inconscient. Mais je n’étais pas avec lui pour le féliciter à chaque fois qu’il réussit à tuer un homme. Il est doué je l’admet mais il est bien le dernier du groupe.
Lorsque nous fûmes arrivés dans le parking souterrain du QG, je pus voir que la Jaguar rouge de Dan était juste à côté de la mienne. Ma Ferrari noire semblait tellement minable que j’en avais presque honte : je voulais avoir une Jaguar. Mais là n’est pas la question, je devais faire mon rapport à Elena pour qu’elle puisse le faire le plus vite possible.
Mes pas résonnaient dans le parking et les lumières éclairaient à peine les allées. Sur le coup, cela m’aurait embêtée s’il y aurait eu une panne de courant. Quand je fus devant l’ascenseur, j’appuyai sur le bouton pour appeler l’engin qui m’emmènerait dans la zone administrative. Pour me faire patienter, une petite musique de fond était diffusé en continu dans la cabine. C’était du Chopin, je détestais ce musicien. L’attente fut un véritable supplice. Etrange, il me semble que j’ai oublié quelque chose d’important en bas… mais quoi ? Peu importe, ça ne devait pas être si primordial si je ne m’en souviens pas.
L’ascenseur s’arrêta à l’étage numéro quinze. Je sortis et atterris dans un couloir étonnamment vide. D’habitude, il y avait beaucoup de monde pour traîner des tonnes de papiers et autres trucs ennuyeux. Mais là, personne. Je trouvais cela très suspect et inquiétant. Par précaution, je sortis l’un de mes pistolets et avançai prudemment vers la droite. Cependant, je ne sentis aucune présence menaçante et l’odeur de la mort n’était pas présente. C’est vrai qu’il était plus de vingt heures mais les employés ont l’obligation de rester jusqu’à vingt et une heure, même s’ils n’ont rien à faire.
Soudain, j’entendis des rires surgirent au fond du couloir. Que faisaient-ils ? Je courus vers la source de tout ce raffut, sans baisser ma garde. Arrivée tout au bout, je fus devant une porte d’un bois sombre et inquiétant. Aucun doute, les rires provenaient de là dedans. Ne pas savoir m’énervait et me frustrait. Je concentrais toute ma force dans mon pied gauche et explosa la porte qui partit en mille morceaux.
Ce que je découvris me laissait sans voix. Tout le monde s’était réuni dans une grande salle que je n’avais encore jamais vu. Quatre lustres éclairaient aveuglement la pièce, les murs étaient soigneusement décorés de scène de chasse et les fenêtres étaient cachées par de lourds rideaux rouges. Tous les regards étaient braqués sur moi et j’avais l’impression d’avoir plombé l’ambiance mais je m’en fichais, je voulais juste savoir pourquoi tout le monde était là.
- Lyra !
La voix de Buster résonna à travers la salle à présent silencieuse. Ah oui, c’était lui que j’avais oublié. Il s’avança vers moi, un verre de champagne à la main.
- Tu sais pas quoi ? Il y a un nouveau qui vient d’arriver !
- Un nouveau ?
Comme s’ils avaient lu dans mes pensées, une fente se fit dans la foule qui s’était concentrée au centre de la pièce et un petit garçon me fit alors face. Il n’était pas bien grand, un mètre dix je dirais, une peau aussi blanche que la neige, une chevelure brune dont quelques mèches partaient dans tout les sens et un regard azur. Je ne savais pas si je devais le comparer à un chiot ou bien à une larve. Il me fixa un instant avant de me sourire tout en rougissant légèrement.
- Enchanté, je suis Elio !
Sa voix transpirait l’innocence et la naïveté. Je le regardais de haut en bas avant de déclarer :
- Je ne t’aime pas.
***
Je fais souvent des fautes de grammaires ou de conjugaisons. Si vous en voyez, faites aussitôt un commentaire, merci. ^^
Dernière édition par chouchoudu10 le Sam 26 Mai - 22:39, édité 1 fois
chouchoudu10- Mage
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
J'aime bien comment tu as mets en scène ta fanfic. À la première personne, j'aime
Après j'aime pas le thème car il ressemble un peu au mien. Sinon c'est sympa.
On a envie de connaître la suite dès le chapitre 1. (Normal non ?)
Je te conseille de continuer
Après j'aime pas le thème car il ressemble un peu au mien. Sinon c'est sympa.
On a envie de connaître la suite dès le chapitre 1. (Normal non ?)
Je te conseille de continuer
kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
Merci kuro pour le commentaire (même si c'est moi qui te l'ai demandé...). J'ai rapidement regardé ta fic (oui je suis une grosse flemmarde) et je peux te dire que certe nos univers se ressemblent mais que nos histoires sont très différentes (ou bien similaires mais j'ai lu en diagonale...). Mais si tu penses que nos fics se ressemblent trop, un petit mp et je supprimerai ma fic
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M comme méfiance
« Je ne t’aime pas. »
Après lui avoir craché ces mots à la figure, Lyra partit sans dire un mot de plus à toute l’assemblée. Quelques murmures indignés me parvinrent jusqu’aux oreilles mais je ne voulais pas leur expliquer que c’était la façon de faire de Lyra. Bien que j’avais beaucoup de mal à la comprendre parfois. Je me tournai vers Elio qui semblait retenir ses larmes, mais au final, cela ressemblait plus à une moue étrange et grotesque. Ses yeux d’un bleu profond se sont rapidement humidifiés. J’avais peur qu’il n’éclate en sanglot et qu’il se fasse tué par Lyra. Je bus d’un coup ma coupe et tout sourire, me mis à la même hauteur que le petit. Je devais le réconforter le plus rapidement possible !
- Ne t’en fais pas ! Elle est tout le temps comme ça ! Considère que tu es comme nous, un adulte !
Il me regarda pendant un instant avant d’essuyer ses larmes qui s’apprêtaient à couler et courba ses lèvres pour former un meilleur sourire. Il est fort le petit gars, à son âge, j’aurais fondu en larme.
- Oui !
Soudain, quelqu’un tapa dans ses mains, seul. J’entendais également des pas qui se rapprochaient de nous. La foule s’écarta, un silence de mort régnait dans la salle. L’ambiance était lourde, je n’aimais pas ça. Finalement, un homme se dressa derrière moi : il était grand avec un corps mince et élancé, avait un air intelligent mais on pouvait discerner un brin de folie dans son regard vairon. Ren. Il avait légèrement bronzé suite à sa mission au Brésil sans doute. Mais on ne changeait pas une aura pareille. Je me levai sans le quitter des yeux et mis Elio derrière moi.
Je sentis que tout le monde se mettait en position de combat ou bien posait une main sur leurs armes.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Demandai-je.
Il sourit. Un long et horrible frisson me parcourut l’échine.
- Je te rappelle que je fais également parti de Cobalt.
Il montra non sans une certaine fierté le foulard bleu qui décorait son cou.
Il n’avait pas l’air de vouloir massacrer tout le monde, c’était assez nouveau. Ce séjour au Brésil lui a certainement fait du bien. La dernière fois, il avait tué deux membres avant de partir. Je ne voulais pas qu’il s’en prenne à Elio, il était bien trop jeune pour mourir de ses mains.
- Où est Lyra ? Demanda-t-il après un long silence.
Il remit quelques une de ses mèches rebelles à leurs places avant d’attendre sa réponse. Je ne savais pas ce qu’il voulait à Lyra mais quelque chose me disait que ce n’était pas pour lui faire la bise.
- A cette heure, elle doit être sur le toit. Indiqua une voix que je pouvais reconnaître entre mille.
Je tournai ma tête vers la gauche et vis un homme aux multiples rides sur le visage, mais qui se tenait bien droit et qui arborait un regard dur et froid. Ses cheveux blancs étaient plaqués contre son crâne. Pourquoi le boss répondait-il à Ren ? Avait-il perdu la tête ?
- Merci.
Il passa par la porte défoncée mais avant de partir, il dit d’une voix claire :
- Ce n’est pas en faisant barrage que vous pourrez protéger le petit.
Sur ce, il disparut dans l’obscurité, tel un fantôme. Super, on était censé fêter la venue d’un nouveau mais voilà que Lyra éclate une porte, fait presque pleurer le gamin et pour couronner le tout, Ren plombe encore plus l’ambiance avant de partir. Décidément, on ne pouvait pas faire quelque chose de normal ici… Je regardai Elio qui avait l’air perdu et qui s’agrippait à mon pantalon.
- Boss ! Pourquoi avoir répondu à Ren ? S’exclama une femme dans la foule.
Il inspira puis expira profondément et calmement. Il paraissait serein malgré la vague de protestation qui s’élevait contre lui. Je trouvais cela très ironique : les gens ont beau mépriser Lyra, tout le monde savait qu’elle représentait l’une des forces majeures de l’organisation et n’hésitait pas à prendre sa défense. Mais de toute façon, tant que c’est contre Ren, on était prêt à défendre n’importe qui. Personne n’aimait cet homme. Et pourtant, il fut accueilli à bras ouvert par le boss.
- Parce qu’il est le seul à pouvoir contrôler Lyra.
Après avoir dit cette phrase, il s’éclipsa en un instant, sans laisser de trace. Je ne comprenais pas et je ne voulais pas savoir les véritables raisons qui poussaient Ren à obéir aux ordres de Cobalt. Il était assez fort pour tous nous tuer en même pas une journée. Alors pourquoi ?
Soudain, je sentis mon pantalon descendre vers le bas. C’était Elio qui tirait dessus pour avoir mon attention.
- Dis, c’est qui ce monsieur ?
Je le regardais un instant. De qui voulait-il parler ? Du boss ou de Ren ? Mais lorsqu’il pointa son doigt vers la porte cassée, je lui répondis d’un air grave :
- Un monstre.
Il était là, juste devant moi. Il me souriait d’une façon sincère mais je trouvais cela stupide de sa part : pourquoi devait-il jouer la comédie avec moi ? C’était agaçant. Il me prenait pour une débutante. Il s’avança vers moi d’une manière si assurée que je me suis sentie mal à l’aise. J’étais prise en sandwich, entre lui et le vide. Mais j’avoue que le vide me tentait, tout me convenait tant que je n’étais pas assise à côté de ce type. Il était trop tard pour prendre mes Beretta afin de le trouer, de toute façon, il était plus rapide que moi. Je n’aimais pas ce sentiment d’être prise au piège.
- Yo ! Dit-il d’un air décontracté.
On aurait dit Buster. Il faudrait que je lui dise qu’ils se ressemblent, mais il n’apprécierait sans doute pas. En même temps, je le comprenais.
Soudain, Ren mit sa main dans l’une des poches de son blouson noir. Par pur réflexe, je posai ma main sur mon sac. Allait-il sortir une arme ? Il n’a pourtant pas cette aura menaçante qui l’entourait à chaque fois qu’il s’apprêtait à tuer quelqu’un. Mais à ma plus grande surprise, il sortit un bracelet blanc qu’il me tendit lentement.
- Cadeau.
D’abord surprise, j’examinai en détail l’objet pour voir s’il n’y avait pas quelque chose de louche. C’était un bracelet, tout ce qu’il y avait de plus banal et de moins cher. Pourquoi m’offrait-il un cadeau ? C’était mon anniversaire ?
- Un souvenir du Brésil. Précisa-t-il.
C’est vrai qu’il était absent pendant un bout de temps. Alors il était au Brésil… sa peau légèrement bronzée semblait affirmer ses propos. Je pris le bracelet avant de le jeter dans le vide. Il observa sa lente descente vers le sol avant de rire. Il riait fort et cela m’était insupportable. Il devait s’y attendre après tout, je le détestais et il le savait parfaitement.
- Tu es incorrigible ! S’exclama-t-il avant de rire de plus bel.
Puis je sentis une main s’appuyer contre ma tête. Ça me faisait mal et j’avais l’impression que mon crâne n’allait pas tenir le coup. Il avait fait ça pendant que je baissais ma garde ? Son sourire avait changé : il avait ôté son sourire « sincère » contre un sourire dément et inquiétant. Il rapprochait sa bouche de mon oreille et je pus sentir son souffle irrégulier et disgracieux contre ma peau.
- Et tellement prévisible...
Sa voix me glaçait le sang. Quelques gouttes de sueurs froides coulaient à présent sur mon front et j’osais à peine respirer. Il me lâcha au bout de quelques secondes et sauta à son tour dans le vide, sans dire un mot de plus. Je ne comprenais pas pourquoi l’homme avait-il besoin de se donner en spectacle. C’était ridicule et je trouvais cela sans intérêt.
Je me demande s’il s’est raté et s’est écrasé contre le sol...
Après lui avoir craché ces mots à la figure, Lyra partit sans dire un mot de plus à toute l’assemblée. Quelques murmures indignés me parvinrent jusqu’aux oreilles mais je ne voulais pas leur expliquer que c’était la façon de faire de Lyra. Bien que j’avais beaucoup de mal à la comprendre parfois. Je me tournai vers Elio qui semblait retenir ses larmes, mais au final, cela ressemblait plus à une moue étrange et grotesque. Ses yeux d’un bleu profond se sont rapidement humidifiés. J’avais peur qu’il n’éclate en sanglot et qu’il se fasse tué par Lyra. Je bus d’un coup ma coupe et tout sourire, me mis à la même hauteur que le petit. Je devais le réconforter le plus rapidement possible !
- Ne t’en fais pas ! Elle est tout le temps comme ça ! Considère que tu es comme nous, un adulte !
Il me regarda pendant un instant avant d’essuyer ses larmes qui s’apprêtaient à couler et courba ses lèvres pour former un meilleur sourire. Il est fort le petit gars, à son âge, j’aurais fondu en larme.
- Oui !
Soudain, quelqu’un tapa dans ses mains, seul. J’entendais également des pas qui se rapprochaient de nous. La foule s’écarta, un silence de mort régnait dans la salle. L’ambiance était lourde, je n’aimais pas ça. Finalement, un homme se dressa derrière moi : il était grand avec un corps mince et élancé, avait un air intelligent mais on pouvait discerner un brin de folie dans son regard vairon. Ren. Il avait légèrement bronzé suite à sa mission au Brésil sans doute. Mais on ne changeait pas une aura pareille. Je me levai sans le quitter des yeux et mis Elio derrière moi.
Je sentis que tout le monde se mettait en position de combat ou bien posait une main sur leurs armes.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Demandai-je.
Il sourit. Un long et horrible frisson me parcourut l’échine.
- Je te rappelle que je fais également parti de Cobalt.
Il montra non sans une certaine fierté le foulard bleu qui décorait son cou.
Il n’avait pas l’air de vouloir massacrer tout le monde, c’était assez nouveau. Ce séjour au Brésil lui a certainement fait du bien. La dernière fois, il avait tué deux membres avant de partir. Je ne voulais pas qu’il s’en prenne à Elio, il était bien trop jeune pour mourir de ses mains.
- Où est Lyra ? Demanda-t-il après un long silence.
Il remit quelques une de ses mèches rebelles à leurs places avant d’attendre sa réponse. Je ne savais pas ce qu’il voulait à Lyra mais quelque chose me disait que ce n’était pas pour lui faire la bise.
- A cette heure, elle doit être sur le toit. Indiqua une voix que je pouvais reconnaître entre mille.
Je tournai ma tête vers la gauche et vis un homme aux multiples rides sur le visage, mais qui se tenait bien droit et qui arborait un regard dur et froid. Ses cheveux blancs étaient plaqués contre son crâne. Pourquoi le boss répondait-il à Ren ? Avait-il perdu la tête ?
- Merci.
Il passa par la porte défoncée mais avant de partir, il dit d’une voix claire :
- Ce n’est pas en faisant barrage que vous pourrez protéger le petit.
Sur ce, il disparut dans l’obscurité, tel un fantôme. Super, on était censé fêter la venue d’un nouveau mais voilà que Lyra éclate une porte, fait presque pleurer le gamin et pour couronner le tout, Ren plombe encore plus l’ambiance avant de partir. Décidément, on ne pouvait pas faire quelque chose de normal ici… Je regardai Elio qui avait l’air perdu et qui s’agrippait à mon pantalon.
- Boss ! Pourquoi avoir répondu à Ren ? S’exclama une femme dans la foule.
Il inspira puis expira profondément et calmement. Il paraissait serein malgré la vague de protestation qui s’élevait contre lui. Je trouvais cela très ironique : les gens ont beau mépriser Lyra, tout le monde savait qu’elle représentait l’une des forces majeures de l’organisation et n’hésitait pas à prendre sa défense. Mais de toute façon, tant que c’est contre Ren, on était prêt à défendre n’importe qui. Personne n’aimait cet homme. Et pourtant, il fut accueilli à bras ouvert par le boss.
- Parce qu’il est le seul à pouvoir contrôler Lyra.
Après avoir dit cette phrase, il s’éclipsa en un instant, sans laisser de trace. Je ne comprenais pas et je ne voulais pas savoir les véritables raisons qui poussaient Ren à obéir aux ordres de Cobalt. Il était assez fort pour tous nous tuer en même pas une journée. Alors pourquoi ?
Soudain, je sentis mon pantalon descendre vers le bas. C’était Elio qui tirait dessus pour avoir mon attention.
- Dis, c’est qui ce monsieur ?
Je le regardais un instant. De qui voulait-il parler ? Du boss ou de Ren ? Mais lorsqu’il pointa son doigt vers la porte cassée, je lui répondis d’un air grave :
- Un monstre.
****
Il était là, juste devant moi. Il me souriait d’une façon sincère mais je trouvais cela stupide de sa part : pourquoi devait-il jouer la comédie avec moi ? C’était agaçant. Il me prenait pour une débutante. Il s’avança vers moi d’une manière si assurée que je me suis sentie mal à l’aise. J’étais prise en sandwich, entre lui et le vide. Mais j’avoue que le vide me tentait, tout me convenait tant que je n’étais pas assise à côté de ce type. Il était trop tard pour prendre mes Beretta afin de le trouer, de toute façon, il était plus rapide que moi. Je n’aimais pas ce sentiment d’être prise au piège.
- Yo ! Dit-il d’un air décontracté.
On aurait dit Buster. Il faudrait que je lui dise qu’ils se ressemblent, mais il n’apprécierait sans doute pas. En même temps, je le comprenais.
Soudain, Ren mit sa main dans l’une des poches de son blouson noir. Par pur réflexe, je posai ma main sur mon sac. Allait-il sortir une arme ? Il n’a pourtant pas cette aura menaçante qui l’entourait à chaque fois qu’il s’apprêtait à tuer quelqu’un. Mais à ma plus grande surprise, il sortit un bracelet blanc qu’il me tendit lentement.
- Cadeau.
D’abord surprise, j’examinai en détail l’objet pour voir s’il n’y avait pas quelque chose de louche. C’était un bracelet, tout ce qu’il y avait de plus banal et de moins cher. Pourquoi m’offrait-il un cadeau ? C’était mon anniversaire ?
- Un souvenir du Brésil. Précisa-t-il.
C’est vrai qu’il était absent pendant un bout de temps. Alors il était au Brésil… sa peau légèrement bronzée semblait affirmer ses propos. Je pris le bracelet avant de le jeter dans le vide. Il observa sa lente descente vers le sol avant de rire. Il riait fort et cela m’était insupportable. Il devait s’y attendre après tout, je le détestais et il le savait parfaitement.
- Tu es incorrigible ! S’exclama-t-il avant de rire de plus bel.
Puis je sentis une main s’appuyer contre ma tête. Ça me faisait mal et j’avais l’impression que mon crâne n’allait pas tenir le coup. Il avait fait ça pendant que je baissais ma garde ? Son sourire avait changé : il avait ôté son sourire « sincère » contre un sourire dément et inquiétant. Il rapprochait sa bouche de mon oreille et je pus sentir son souffle irrégulier et disgracieux contre ma peau.
- Et tellement prévisible...
Sa voix me glaçait le sang. Quelques gouttes de sueurs froides coulaient à présent sur mon front et j’osais à peine respirer. Il me lâcha au bout de quelques secondes et sauta à son tour dans le vide, sans dire un mot de plus. Je ne comprenais pas pourquoi l’homme avait-il besoin de se donner en spectacle. C’était ridicule et je trouvais cela sans intérêt.
Je me demande s’il s’est raté et s’est écrasé contre le sol...
chouchoudu10- Mage
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
Tu changes de narrateur... Intéressant. J'ai bien aimé ce chapitre mais n'oublie pas de décrire ce qui entoure et tes personnages et précise par des appels ou un type de narration différent.
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kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
Merci mon petit kuro ^^ même si je sens que tu es que mon seul lecteur... bref.
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T comme tuteur
Je me suis retrouvé devant cette porte. Monsieur Buster m’avait dit d’attendre jusqu’à ce qu’un grand monsieur vienne me chercher. J’avais un peu peur mais je savais qu’ils ne me feraient pas de mal. Tout le monde avait été gentil avec moi, sauf madame Lyra. Des larmes refirent surface rien qu’en pensant à ce qu’elle m’avait dit. Non ! Je ne devais pas pleurer maintenant, je suis un homme ! Je fermai mes yeux pour empêcher l’eau de couler et je serrais mes poings. J’avais encore un peu sommeil et j’avais mal au dos. Je m’étais endormi sur un des canapés de la grande pièce, ils étaient tout durs. En y repensant, il y avait plein de femmes qui m’avaient chantées des berceuses tout au long de la nuit mais c’était horrible parce qu’elles chantaient mal. Les seuls moments où j’ai bien aimé étaient quand monsieur Buster me racontait ses histoires, il était drôle et gentil.
Soudain, la porte s’ouvrit un grand coup que ça m’a fait sursauter. Un homme me faisait face, habillé tout en noir et il était vraiment grand ! C’était lui dont parlait monsieur Buster ? Mon cœur battait plus vite et je ne savais pas ce qu’il allait me faire. J’avais l’impression d’être un insecte qu’on allait écraser.
- Monsieur Elio ? Dit le géant d’une voix grave.
- O… oui !
Il me regarda de haut en bas. C’était la deuxième fois. Je me sentais nerveux.
- Veuillez me suivre s’il vous plaît.
J’avançais machinalement et mes bras refusèrent de bouger, ils étaient comme collés à mon corps. On marchait dans un long couloir sombre mais je voyais une lumière blanche tout au bout de l’allée. On m’avait dit que c’était comme ça quand on rejoignait le royaume des morts. Est-ce que j’étais mort ? Je percutai quelque chose de dur alors qu’on était à deux doigts de franchir la porte : c’était le grand monsieur qui s’était arrêté.
- Dé… désolé ! Dis-je en prenant conscience de ma faute.
Il me regarda un instant avant de s’écarter et de me dire d’entrer, que je pouvais m’inscrire d’une manière plus officielle à l’administration. Comme ça, je pourrais aussi porter le foulard bleu, symbole d’appartenance à l’organisation. Je n’ai pas tout compris mais je savais que je devais trouver quelqu’un pour m’inscrire. Alors que je m’habituais à peine à la lumière, quelqu’un me prit doucement la main et me tira vers un des bureaux. C’était une vielle dame un peu grosse et qui était vêtue de rose. On aurait dit un bonbon géant. Je me retenais de rire car je savais que c’était pas très poli. Elle finit par me lâcher devant une autre dame qui était plus jolie et plus gentille. La grosse femme m’indiqua qu’elle s’appelait Sharon et qu’elle allait remplir les papiers à ma place. Une fois seul avec madame Sharon et après m’être assis sur une chaise, elle me demanda mon nom, prénom, âge et ma date de naissance.
- Je suis Bohr Elio, j’ai sept ans et je suis né le quatorze septembre.
Elle marqua tout ça sur un papier bleu. Elle voulut savoir si j’avais encore de la famille. Je fis non de la tête.
- J’avais mamie mais elle est partie et depuis, je ne l’ai plus jamais revu.
Elle semblait être triste pour moi. Mais je n’aimais pas ma mamie alors je m’en fichais un peu. Madame Sharon voulut avoir mon pouce gauche, mais je ne savais pas bien encore la droite et la gauche, alors je lui tendis mes deux mains avec un sourire. Elle a dit que j’étais mignon avant de prendre la main qui était le plus vers la boîte à crayon. Mon pouce s’appuya sur un tissu enduit d’une eau blanche avant de se poser sur le papier bleu. Elle voulut aussi avoir une photo de moi, mais comme je n’en avais pas et que j’étais trop petit (ça m’a un peu fâché), il fallait que je me fasse photographier tout les deux ans.
Elle se leva de sa chaise et me demanda de la suivre. Je m’ennuyais un peu et j’en avais marre de tout le temps marcher. On alla dans une petite pièce aux couleurs claires qui puait et madame Sharon m’a dit de m’asseoir sur la chaise au milieu. Dès que je m’assois dessus, elle se cacha derrière un appareil photo et compta jusqu’à trois. Je voulus sourire mais elle m’a ordonné de ne rien faire. J’étais un peu étourdi à cause du flash et je voyais un point vert qui me suivait partout. On sortit de la pièce et madame Sharon avait annoncé que c’était presque fini. Il ne restait plus qu’une chose à régler.
- Hum… c’est embêtant, tu es trop jeune pour avoir des missions en solo et… mon petit…
Elle s’accroupit pour être à ma hauteur, je pouvais mieux voir ses grands yeux marron.
- As-tu déjà tué quelqu’un ?
Je fis non de la tête. Elle avait l’air embêtée.
- Je vois… Trop jeune et trop inexpérimenté… tu vas avoir besoin d’un tuteur. Ah ! Et dernière chose : pourquoi avoir rejoint l’organisation ? J’avais oublié de le mettre dans la fiche administrative.
- Pourquoi… ? Parce qu’un monsieur m’a dit de le faire !
Elle semblait curieuse de savoir la suite.
- Oui, un monsieur avec un grand chapeau noir. Il avait une cicatrice sur le visage. Il m’a dit d’aller dans un immeuble avec un arbre en or et de dire que je voulais rejoindre Cobalt.
Après, je n’entendis plus rien. Tout le monde ne bougeait plus et me regardait comme si j’étais un extra-terrestre. Madame Sharon aussi ne bougeait plus et paraissait même avoir peur. Je ne savais pas pourquoi, il était pourtant gentil le grand monsieur à la cicatrice. Il m’avait même offert un bonbon avant de partir. Je n’ai même pas pu le remercier.
- C’était sûrement Edouard. Finit par dire la grosse dame de toute à l’heure.
- Mais je croyais qu’il n’était plus recruteur… murmura madame Sharon. Il t’as dit autre chose ?
- Non.
- Qu’est-ce qui se passe ici ?
Une voix forte et autoritaire s’éleva dans la pièce où on était. Tout le monde se leva et regarda madame Lyra qui bouchait la sortie. Elle semblait être très énervée. J’avais un peu peur en la voyant. Une des personnes lui répondit :
- On… on vient d’apprendre que le petit Elio a été en contact avec Edouard…
- Edouard ? Je croyais que Dan l’avait tué après qu’il ait annoncé sa démission. Ce gamin ment, c’est évident.
- Je ne mens pas !
Ses yeux violets se posèrent sur moi et je crus qu’elle allait me tuer. Je la fixais moi aussi bien que je savais que j’allais perdre à ce jeu. Plus je la regardais dans les yeux, plus j’avais l’impression d’être déjà mort. Mais je ne voulais pas reculer, il était trop tard à présent !
- J’ai vu un homme avec une cicatrice sur la joue me dire d’aller chez Cobalt !
Elle ne répondit pas et préféra soupirer. J’avais gagné ?
- Dans ce cas, dis moi de quel côté était sa balafre.
Sa balafre ? Euh… sur la joue… euh… droite ou gauche ? Je savais que c’était vers le soleil et que la gauche était celle qui était le plus vers le pot de crayon… alors…
- Sur la joue droite !
Elle sortit un pistolet qu’elle pointa vers moi. J’avais perdu ? Impossible, à ce moment, le soleil était à l’opposé du pot de crayon… j’en suis sûr !
- De son point de vue, il n’a pas tort. Dit une autre voix.
Le vieux monsieur de la dernière fois s’était montré derrière madame Lyra. Celle-ci le regarda bizarrement avant de ranger son arme et de se diriger vers une des dames « pour faire son rapport ». Le boss me regarda avant de quitter la pièce sans un mot de plus. Ah si, avant de partir, il a dit quelque chose comme :
- Pour Edouard, ce n’est pas le plus important.
Soudain, madame Lyra apparut devant madame Sharon qui n’avait pas l’air d’être surprise. Elles parlèrent comme si je n’existais plus alors qu’il y a même pas une minute elle s’apprêtait à me tuer. Je ne comprenais pas trop mais j’étais content d’être toujours en vie. Il faudrait que je pense à remercier le boss et à apprendre ma droite et ma gauche. Sans même tendre l’oreille, je pouvais entendre la discussion de madame Sharon et de madame Lyra.
- Sharon, tu peux écrire mon rapport ?
- Pas de soucis, mais je suis un peu chargée. Pourquoi ne demandes-tu pas aux autres ?
- Parce que tes rédactions sont précises et sans fautes.
- Je suis touchée…
Puis elle regarda dans ma direction.
- Mais si tu veux mes services…
Elle prit ma main et me tira pour que je sois entre elle et madame Lyra. Je rougis un peu car toutes les deux me regardaient et j’étais un peu mal à l’aise.
- Il va falloir être son tuteur !
Soudain, la porte s’ouvrit un grand coup que ça m’a fait sursauter. Un homme me faisait face, habillé tout en noir et il était vraiment grand ! C’était lui dont parlait monsieur Buster ? Mon cœur battait plus vite et je ne savais pas ce qu’il allait me faire. J’avais l’impression d’être un insecte qu’on allait écraser.
- Monsieur Elio ? Dit le géant d’une voix grave.
- O… oui !
Il me regarda de haut en bas. C’était la deuxième fois. Je me sentais nerveux.
- Veuillez me suivre s’il vous plaît.
J’avançais machinalement et mes bras refusèrent de bouger, ils étaient comme collés à mon corps. On marchait dans un long couloir sombre mais je voyais une lumière blanche tout au bout de l’allée. On m’avait dit que c’était comme ça quand on rejoignait le royaume des morts. Est-ce que j’étais mort ? Je percutai quelque chose de dur alors qu’on était à deux doigts de franchir la porte : c’était le grand monsieur qui s’était arrêté.
- Dé… désolé ! Dis-je en prenant conscience de ma faute.
Il me regarda un instant avant de s’écarter et de me dire d’entrer, que je pouvais m’inscrire d’une manière plus officielle à l’administration. Comme ça, je pourrais aussi porter le foulard bleu, symbole d’appartenance à l’organisation. Je n’ai pas tout compris mais je savais que je devais trouver quelqu’un pour m’inscrire. Alors que je m’habituais à peine à la lumière, quelqu’un me prit doucement la main et me tira vers un des bureaux. C’était une vielle dame un peu grosse et qui était vêtue de rose. On aurait dit un bonbon géant. Je me retenais de rire car je savais que c’était pas très poli. Elle finit par me lâcher devant une autre dame qui était plus jolie et plus gentille. La grosse femme m’indiqua qu’elle s’appelait Sharon et qu’elle allait remplir les papiers à ma place. Une fois seul avec madame Sharon et après m’être assis sur une chaise, elle me demanda mon nom, prénom, âge et ma date de naissance.
- Je suis Bohr Elio, j’ai sept ans et je suis né le quatorze septembre.
Elle marqua tout ça sur un papier bleu. Elle voulut savoir si j’avais encore de la famille. Je fis non de la tête.
- J’avais mamie mais elle est partie et depuis, je ne l’ai plus jamais revu.
Elle semblait être triste pour moi. Mais je n’aimais pas ma mamie alors je m’en fichais un peu. Madame Sharon voulut avoir mon pouce gauche, mais je ne savais pas bien encore la droite et la gauche, alors je lui tendis mes deux mains avec un sourire. Elle a dit que j’étais mignon avant de prendre la main qui était le plus vers la boîte à crayon. Mon pouce s’appuya sur un tissu enduit d’une eau blanche avant de se poser sur le papier bleu. Elle voulut aussi avoir une photo de moi, mais comme je n’en avais pas et que j’étais trop petit (ça m’a un peu fâché), il fallait que je me fasse photographier tout les deux ans.
Elle se leva de sa chaise et me demanda de la suivre. Je m’ennuyais un peu et j’en avais marre de tout le temps marcher. On alla dans une petite pièce aux couleurs claires qui puait et madame Sharon m’a dit de m’asseoir sur la chaise au milieu. Dès que je m’assois dessus, elle se cacha derrière un appareil photo et compta jusqu’à trois. Je voulus sourire mais elle m’a ordonné de ne rien faire. J’étais un peu étourdi à cause du flash et je voyais un point vert qui me suivait partout. On sortit de la pièce et madame Sharon avait annoncé que c’était presque fini. Il ne restait plus qu’une chose à régler.
- Hum… c’est embêtant, tu es trop jeune pour avoir des missions en solo et… mon petit…
Elle s’accroupit pour être à ma hauteur, je pouvais mieux voir ses grands yeux marron.
- As-tu déjà tué quelqu’un ?
Je fis non de la tête. Elle avait l’air embêtée.
- Je vois… Trop jeune et trop inexpérimenté… tu vas avoir besoin d’un tuteur. Ah ! Et dernière chose : pourquoi avoir rejoint l’organisation ? J’avais oublié de le mettre dans la fiche administrative.
- Pourquoi… ? Parce qu’un monsieur m’a dit de le faire !
Elle semblait curieuse de savoir la suite.
- Oui, un monsieur avec un grand chapeau noir. Il avait une cicatrice sur le visage. Il m’a dit d’aller dans un immeuble avec un arbre en or et de dire que je voulais rejoindre Cobalt.
Après, je n’entendis plus rien. Tout le monde ne bougeait plus et me regardait comme si j’étais un extra-terrestre. Madame Sharon aussi ne bougeait plus et paraissait même avoir peur. Je ne savais pas pourquoi, il était pourtant gentil le grand monsieur à la cicatrice. Il m’avait même offert un bonbon avant de partir. Je n’ai même pas pu le remercier.
- C’était sûrement Edouard. Finit par dire la grosse dame de toute à l’heure.
- Mais je croyais qu’il n’était plus recruteur… murmura madame Sharon. Il t’as dit autre chose ?
- Non.
- Qu’est-ce qui se passe ici ?
Une voix forte et autoritaire s’éleva dans la pièce où on était. Tout le monde se leva et regarda madame Lyra qui bouchait la sortie. Elle semblait être très énervée. J’avais un peu peur en la voyant. Une des personnes lui répondit :
- On… on vient d’apprendre que le petit Elio a été en contact avec Edouard…
- Edouard ? Je croyais que Dan l’avait tué après qu’il ait annoncé sa démission. Ce gamin ment, c’est évident.
- Je ne mens pas !
Ses yeux violets se posèrent sur moi et je crus qu’elle allait me tuer. Je la fixais moi aussi bien que je savais que j’allais perdre à ce jeu. Plus je la regardais dans les yeux, plus j’avais l’impression d’être déjà mort. Mais je ne voulais pas reculer, il était trop tard à présent !
- J’ai vu un homme avec une cicatrice sur la joue me dire d’aller chez Cobalt !
Elle ne répondit pas et préféra soupirer. J’avais gagné ?
- Dans ce cas, dis moi de quel côté était sa balafre.
Sa balafre ? Euh… sur la joue… euh… droite ou gauche ? Je savais que c’était vers le soleil et que la gauche était celle qui était le plus vers le pot de crayon… alors…
- Sur la joue droite !
Elle sortit un pistolet qu’elle pointa vers moi. J’avais perdu ? Impossible, à ce moment, le soleil était à l’opposé du pot de crayon… j’en suis sûr !
- De son point de vue, il n’a pas tort. Dit une autre voix.
Le vieux monsieur de la dernière fois s’était montré derrière madame Lyra. Celle-ci le regarda bizarrement avant de ranger son arme et de se diriger vers une des dames « pour faire son rapport ». Le boss me regarda avant de quitter la pièce sans un mot de plus. Ah si, avant de partir, il a dit quelque chose comme :
- Pour Edouard, ce n’est pas le plus important.
Soudain, madame Lyra apparut devant madame Sharon qui n’avait pas l’air d’être surprise. Elles parlèrent comme si je n’existais plus alors qu’il y a même pas une minute elle s’apprêtait à me tuer. Je ne comprenais pas trop mais j’étais content d’être toujours en vie. Il faudrait que je pense à remercier le boss et à apprendre ma droite et ma gauche. Sans même tendre l’oreille, je pouvais entendre la discussion de madame Sharon et de madame Lyra.
- Sharon, tu peux écrire mon rapport ?
- Pas de soucis, mais je suis un peu chargée. Pourquoi ne demandes-tu pas aux autres ?
- Parce que tes rédactions sont précises et sans fautes.
- Je suis touchée…
Puis elle regarda dans ma direction.
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chouchoudu10- Mage
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
Super ma fleur
J'ai lu les trois chapitres, et j'aime bien J'aimerai bien voir Ren en action *_*
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Dada- Vastolorde
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
Merci mon petit Dada ^^
Mais si tu aimes bien, ça veut dire que ce n'est pas parfait. J'ai perdu la main depuis le temps et je suis sûre qu'il reste encore des fautes. N'hésite surtout pas à dire si un truc te dérange ^^.
Mais si tu aimes bien, ça veut dire que ce n'est pas parfait. J'ai perdu la main depuis le temps et je suis sûre qu'il reste encore des fautes. N'hésite surtout pas à dire si un truc te dérange ^^.
chouchoudu10- Mage
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
Bon le titre fait penser à un mélange entre Reborn et une série nommée A comme Association...
À part ça c'est un bon chapitre. On sent ton désir de mettre une relation maître-élève entre Lyra et Elio. C'est sympa ^^
Je vois pas tellement de mauvais points. J'ai du mal à définir le seul que j'ai, et j'attends de voir les autres chapitres pour me prononcer.
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À part ça c'est un bon chapitre. On sent ton désir de mettre une relation maître-élève entre Lyra et Elio. C'est sympa ^^
Je vois pas tellement de mauvais points. J'ai du mal à définir le seul que j'ai, et j'attends de voir les autres chapitres pour me prononcer.
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kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
Merci à vous deux pour les commentaires ^^. Mais mon problème c'est que j'ai l'impression que mes chapitres sont trop prévisibles, que ça fait trop clichés... J'espère qu'il n'y aura pas de fautes...
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B comme braquage
On marchait à présent dans la grande rue centrale. Le gamin marchait juste derrière moi tel un chien qui suivait son maître. Je trouvais cela assez pitoyable. Le soleil tapait fort sur la ville et aucun nuage ne semblait vouloir être présent. Pourquoi m’avoir collé ce gamin dans les pattes ? J’étais déjà chargée avec cet idiot de Buster et avec Ren. Je devais apprendre à Elio les bases et l’art de tuer proprement. C’était ennuyeux, rien que d’y penser j’allais m’ennuyer.
Mais avant de commencer son entraînement, je devais aller régler quelque chose à la banque. Je pouvais sentir d’ici que le gamin n’était pas à l’aise avec moi, il avait peur. D’une part, j’étais un peu déçue, il ne devait pas être si fort s’il était effrayé par cette simple aura. Cependant, il était encore jeune, c’était un sentiment naturel, pour l’instant.
Lorsque nous fûmes devant le bâtiment où le mot « banque » était marqué en gros, je me dirigeai vers la porte d’entrée, Elio me suivait toujours et pire, il me collait de plus en plus. Je sentais que d’ici la fin de la journée, il allait lui manquer un bras et une jambe. Je n’aimais pas les enfants et encore moins ceux qui étaient faibles. Je soupirai. Il y avait une queue monstre à l’intérieur, comme toujours d’ailleurs. Ça m’apprendra à y aller en fin de matinée. Ah, je devais avertir le petit sinon il risquerait de tout faire rater.
- Eh, en dehors de l’organisation je ne m’appelle pas Lyra mais Ashley. Compris ?
Il hocha la tête en signe d’affirmation. Cependant, il y avait tout de même beaucoup de monde. Ce qui me gênait le plus, c’était certains hommes ou femmes qui semblaient être de plus en plus nerveux à l’approche de midi. La banque était ouverte toute la journée jusqu’à dix neuf heures, ils ne risquaient donc pas la fermeture de si tôt.
Mais au moment où il ne restait plus qu’un client avant mon tour, un coup de feu se fit entendre à l’entrée du bâtiment. Tout alla très vite, les hommes et femmes que j’avais remarqué un peu plus tôt ont enlevé leurs vêtements pour dévoiler des combinaisons noires et des armes à feu, les clients criaient et étaient paniqués. Un braquage. On était pris dans un braquage de banque. Un homme à la musculature imposante et qui semblait être le leader du groupe, ordonna de ne pas bouger et de donner les portables à ses collègues. Au même moment, les grilles se baissaient pour nous enfermer définitivement. Je m’assis par terre et dit à Elio de faire de même. C’était ennuyeux, j’étais à visage découvert et je n’avais pas l’habitude de porter mon foulard. Et puis, mon foulard aurait servi à quoi dans ce genre de situation ? Pendant que je me posais cette question existentielle, les braqueurs ont crié aux employés de la banque de donner tout ce qu’ils avaient dans le sac qu’ils avaient tendu. Pendant ce temps, deux femmes demandaient (ou plutôt ordonnait) les téléphones des adultes. Encore un point ennuyeux, s’ils fouillent dans mon portable, ils pourraient découvrir ma véritable identité… Qu’allais-je faire ?
- Eh toi ! Ton portable !
Un sac avec tous les téléphones des clients était tendu vers moi. Je sortis calmement le mien avant de le jeter par terre et de l’écraser avec mon pied. L’appareil éclata en mille morceaux. Le plus important était que je ne perde pas ma carte SIM.
- Tss, au moins t’appellera pas les flics… dit la femme avant de me laisser tranquille.
Subtilement, je récupérai ma petite carte avec mon pied avant de la glisser dans la poche de ma veste en jean.
- Pourquoi tu as cassé ton portable ? demanda Elio en me regardant.
Etrange, je ne percevais aucune peur dans son regard. Il était juste… curieux, curieux de savoir la raison pour laquelle j’avais écraser mon téléphone. Ce garçon n’avait pas le sens des priorités. Ou bien avait-il une grande maîtrise de soi ?
- Que personne ne tente de jouer au héros ou je le bute ! Gueula le leader en brandissant fièrement son pistolet.
C’était d’un ridicule. Je regrettais sincèrement d’être venue en fin de matinée. Surtout que je commençais à avoir faim et que mon argent risquait de partir avec cette bande de perdant. Je pouvais entendre les sirènes des voitures de polices se garer devant la banque, le reste des otages semblait être tétanisés, je ne pourrais rien faire de ce côté-là. Elio regardait la scène, mais pourquoi bon sang n’avait-il pas peur ? Avec moi, je lui dis un mot et il était prêt à chialer tandis que là, il y a des voleurs armés et il ne bronche pas ? Je ne comprenais pas la logique de ce gamin !
- Grouillez-vous ! Dit l’un des hommes qui attendait l’argent.
Ils avaient l’air d’être assez pressés. Faisaient-ils partis d’une organisation criminelle (autre que Cobalt) ? Mais je ne connaissais aucune bande de voleurs au nombre de six. Peut être qu’ils prient pour que ça se finissent plus vite et qu’ils puissent s’échapper par derrière. Je regardais à présent le carrelage froid et d’un blanc cassé. Tout à coup, l’une des deux femmes cria qu’on devait mettre nos mains sur la tête. C’est ce que je fis et Elio me suivit. Est-ce que quelqu’un sait que je suis à la banque en ce moment ? Je n’avais prévenu personne donc non : ils ne le savaient pas et tant mieux. Je n’avais pas envie de me faire charrier à cause de cette histoire. En plus, je n’avais pas mes Beretta. Autour de moi il n’y avait que des gros meubles et des chaises collées aux murs. J’étais dans une mauvaise posture : si je riposte et que je tue tout le monde, on connaîtra mon visage mais si je ne fais rien, cette affaire va traîner et Buster ou Ren risquerait de se douter de quelque chose. Je soupirai.
- Qu’est-ce que t’as à soupirer depuis tout à l’heure ?! S’exclama un des hommes qui était encore plus impressionnant niveau muscle que son leader.
- Rien.
Il fit une moue qui était censée être effrayante mais cela ne ressemblait à rien. Je crois que je l’ai énervé. Il s’approcha de moi après avoir confié son arme à un de ses compagnons. Sans que je puisse répliquer, il prit ma gorge sans ménagement et avec une force surprenante, me souleva comme si j’étais une poupée de chiffon. Je ne fis rien et me contentais de regarder le plafond d’un air las. Ma vision commença à devenir floue et j’avais des vertiges, je n’avais presque plus d’air. J’avais mal.
- Lâche madame Ly- euh… Ashley !
J’aperçus Elio en train de cogner la jambe du chauve qui me tenait. Ce dernier, certainement agacé du gamin, le vira d’un coup de pied et le petit alla s’arrêter contre un mur. Il ne bougea plus après ça. Les autres braqueurs rigolèrent de la cruauté de son ami alors que les clients s’exclamèrent qu’il était sans doute mort. Ne me faîtes pas rire, si le gamin a été remarqué par Edouard, c’est qu’il a un énorme potentiel bien que pour l’instant, il n’a rien montré d’intéressant.
- Ah ah ! C’est beau la relation mère/fils tu ne trouves pas ma jolie ?
Mère et quoi ? Il pense sincèrement que je suis mère à mon âge ? Je posais mes deux mains sur l’avant bras qui retenait ma gorge prisonnière. Je pointai mon regard le plus menaçant sur lui et dit :
- Retire ce que tu viens de dire.
- Quoi ? Ce n’est pas ton gosse ? C’est un bâtard alors !
Il rigola de plus bel. Je ne pouvais le supporter plus longtemps, il allait le payer de sa propre vie. Tant pis pour le carnage et ma véritable identité, il avait signé son arrêt de mort, ici et maintenant.
Je concentrais toute ma force dans mes mains et compressai violemment l’avant bras du chauve. Un bruit de craquement se fit clairement entendre et le géant lâcha mon cou. Je retombai sur le carrelage tranquillement. C’était moins une, un peu plus et j’allais perdre connaissance. Le cri d’un cochon qu’on étrangle retentit dans toute la salle. Il pensait sincèrement qu’il allait s’en tirer avec un avant bras en miette ?
Je sautai pour être à la même hauteur que lui et avec deux de mes doigts, pénétrèrent ses yeux d’où jaillirent une jolie quantité de sang. C’était dur et visqueux, je n’aimais pas ça. Puis je pris une des chaises qui pouvaient bouger et en un coup, l’assomma par derrière alors qu’il hurlait sa douleur. Un à terre, encore cinq. Quelle corvée.
- Qui… qui es-tu ?! S’écria une des braqueuses en voyant l’horreur que j’avais fait.
Sa réponse, elle ne l’aura jamais puisque le leader tira toutes les balles de son chargeur dans ma direction. Si j’étais lui, j’aurais tué quelques otages pour me forcer à me calmer, mais comme je ne connaissais pas ces gens, cela m’était égal. Je traversai sans difficulté la pièce pour rejoindre l’une des deux femmes (celle avec des cheveux roses) et avec quelques crayons que j’avais pris sur l’un des guichets, je lui ai transpercé la poitrine au niveau du cœur. Elle n’a même pas eu le temps de crier qu’elle était déjà à terre. Au tour de l’autre à présent. Cependant, ils se jetèrent tous sur moi afin de me prendre à plusieurs, ils avaient enfin compris qu’un combat en un contre un était inutile avec moi. Ils me prirent mes jambes et mes bras mais ce n’était pas un problème : en contractant au maximum mes abdos et en concentrant ma force dans ma jambe droite, je mis un violent coup de pied à la deuxième femme au niveau de la mâchoire, elle s’écroula à son tour au sol, sans vie. Je ne savais pas qu’un simple coup de pied bien placé pouvait tuer quelqu’un… Plus que deux : le leader et l’homme au sac. Ce dernier sortit un couteau comme dernier moyen pour me vaincre mais au moment où il allait me transpercer le ventre, je lui mis un bon coup de pied au niveau de la taille avant de prendre au vol l’arme blanche et de le poignarder trois coups d’affilés. Il ne restait plus que le leader mais je ne le voyais plus. S’était-il enfui ?
- Ma… madame Ashley !
Je me tournai vers Elio et vis que le géant pointait le canon de son pistolet apparemment rechargée sur l’une de ses tempes. Pourquoi cette situation ne me surprenait pas ? L’homme avait l’air de prendre plus d’assurance en prenant en otage le gamin.
- Oh ! Si je te vois faire une truc suspect, je lui explose la cervelle à ton gamin t’entend ?!
Je rêve. Ils croyaient vraiment que c’était mon fils ? Je n’ai jamais connu des humains aussi idiots et têtus.
- Pose ton arme ! J’ai dit pose ton arme !
Le couteau me glissa des mains et je levais lentement ces dernières vers le haut.
- Ça m’est égal.
- De quoi ?!
- Que tu tues ce gamin ou tout le monde, ça m’est égal.
- Ce n’est pas ton enfant ? Et tu tiens vraiment à ce que je tue tous les otages ?
- Je m’en moque. Tout ce que je voulais, c’était de pouvoir retirer de l’argent de mon compte.
Je sentais que l’homme allait devenir fou. Mentalement instable ? C’était ma chance, je saisi le couteau par terre et lançai avec force l’arme qui alla se planter entre les deux yeux du dernier braqueur. Celui-ci me regarda un instant avant de tomber à terre, comme ses camarades. J’espère qu’il n’y en avait plus d’autre parce que je commençais à être un peu épuisée. Soudain, j’entendis une voix venant de l’extérieur : c’était un policier qui demandait aux braqueurs de ne toucher à aucun des otages. Comme quoi, la police faisait admirablement bien son travail. Je suppose que je devrais changer de banque… et mes vêtements qui étaient couvert de sang…
- Elio, tu viens ?
Je sortis par la porte de derrière en tentant au mieux de cacher mon visage des clients qui se rétablissaient peu à peu. L’odeur allait être insupportable pendant quelques temps ici… le gamin s’était accroché à ma jambe et me regardait d’une manière que je ne saurais décrire. Etait-ce de l’admiration ou bien de la peur ? Nous avions atterris sur une place de parking déserte. Apparemment, les policiers n’avaient pas vu qu’il y avait une seconde porte menant à la banque.
Soudain, le bruit d’un crissement de voiture me parvint jusqu’aux oreilles et ma Ferrari noire apparut devant moi. C’était comme un miracle. Mais ce ne fut que de courte durée lorsque je vis Buster sur le siège conducteur. Comment avait-il osé toucher au volant de ma voiture ? Et surtout, qu’est-ce qu’il faisait là ?
- Je vous emmène quelque part ? dit-il avec une voix de séducteur raté.
- Dégage du siège, c’est moi qui conduis.
Mais avant de commencer son entraînement, je devais aller régler quelque chose à la banque. Je pouvais sentir d’ici que le gamin n’était pas à l’aise avec moi, il avait peur. D’une part, j’étais un peu déçue, il ne devait pas être si fort s’il était effrayé par cette simple aura. Cependant, il était encore jeune, c’était un sentiment naturel, pour l’instant.
Lorsque nous fûmes devant le bâtiment où le mot « banque » était marqué en gros, je me dirigeai vers la porte d’entrée, Elio me suivait toujours et pire, il me collait de plus en plus. Je sentais que d’ici la fin de la journée, il allait lui manquer un bras et une jambe. Je n’aimais pas les enfants et encore moins ceux qui étaient faibles. Je soupirai. Il y avait une queue monstre à l’intérieur, comme toujours d’ailleurs. Ça m’apprendra à y aller en fin de matinée. Ah, je devais avertir le petit sinon il risquerait de tout faire rater.
- Eh, en dehors de l’organisation je ne m’appelle pas Lyra mais Ashley. Compris ?
Il hocha la tête en signe d’affirmation. Cependant, il y avait tout de même beaucoup de monde. Ce qui me gênait le plus, c’était certains hommes ou femmes qui semblaient être de plus en plus nerveux à l’approche de midi. La banque était ouverte toute la journée jusqu’à dix neuf heures, ils ne risquaient donc pas la fermeture de si tôt.
Mais au moment où il ne restait plus qu’un client avant mon tour, un coup de feu se fit entendre à l’entrée du bâtiment. Tout alla très vite, les hommes et femmes que j’avais remarqué un peu plus tôt ont enlevé leurs vêtements pour dévoiler des combinaisons noires et des armes à feu, les clients criaient et étaient paniqués. Un braquage. On était pris dans un braquage de banque. Un homme à la musculature imposante et qui semblait être le leader du groupe, ordonna de ne pas bouger et de donner les portables à ses collègues. Au même moment, les grilles se baissaient pour nous enfermer définitivement. Je m’assis par terre et dit à Elio de faire de même. C’était ennuyeux, j’étais à visage découvert et je n’avais pas l’habitude de porter mon foulard. Et puis, mon foulard aurait servi à quoi dans ce genre de situation ? Pendant que je me posais cette question existentielle, les braqueurs ont crié aux employés de la banque de donner tout ce qu’ils avaient dans le sac qu’ils avaient tendu. Pendant ce temps, deux femmes demandaient (ou plutôt ordonnait) les téléphones des adultes. Encore un point ennuyeux, s’ils fouillent dans mon portable, ils pourraient découvrir ma véritable identité… Qu’allais-je faire ?
- Eh toi ! Ton portable !
Un sac avec tous les téléphones des clients était tendu vers moi. Je sortis calmement le mien avant de le jeter par terre et de l’écraser avec mon pied. L’appareil éclata en mille morceaux. Le plus important était que je ne perde pas ma carte SIM.
- Tss, au moins t’appellera pas les flics… dit la femme avant de me laisser tranquille.
Subtilement, je récupérai ma petite carte avec mon pied avant de la glisser dans la poche de ma veste en jean.
- Pourquoi tu as cassé ton portable ? demanda Elio en me regardant.
Etrange, je ne percevais aucune peur dans son regard. Il était juste… curieux, curieux de savoir la raison pour laquelle j’avais écraser mon téléphone. Ce garçon n’avait pas le sens des priorités. Ou bien avait-il une grande maîtrise de soi ?
- Que personne ne tente de jouer au héros ou je le bute ! Gueula le leader en brandissant fièrement son pistolet.
C’était d’un ridicule. Je regrettais sincèrement d’être venue en fin de matinée. Surtout que je commençais à avoir faim et que mon argent risquait de partir avec cette bande de perdant. Je pouvais entendre les sirènes des voitures de polices se garer devant la banque, le reste des otages semblait être tétanisés, je ne pourrais rien faire de ce côté-là. Elio regardait la scène, mais pourquoi bon sang n’avait-il pas peur ? Avec moi, je lui dis un mot et il était prêt à chialer tandis que là, il y a des voleurs armés et il ne bronche pas ? Je ne comprenais pas la logique de ce gamin !
- Grouillez-vous ! Dit l’un des hommes qui attendait l’argent.
Ils avaient l’air d’être assez pressés. Faisaient-ils partis d’une organisation criminelle (autre que Cobalt) ? Mais je ne connaissais aucune bande de voleurs au nombre de six. Peut être qu’ils prient pour que ça se finissent plus vite et qu’ils puissent s’échapper par derrière. Je regardais à présent le carrelage froid et d’un blanc cassé. Tout à coup, l’une des deux femmes cria qu’on devait mettre nos mains sur la tête. C’est ce que je fis et Elio me suivit. Est-ce que quelqu’un sait que je suis à la banque en ce moment ? Je n’avais prévenu personne donc non : ils ne le savaient pas et tant mieux. Je n’avais pas envie de me faire charrier à cause de cette histoire. En plus, je n’avais pas mes Beretta. Autour de moi il n’y avait que des gros meubles et des chaises collées aux murs. J’étais dans une mauvaise posture : si je riposte et que je tue tout le monde, on connaîtra mon visage mais si je ne fais rien, cette affaire va traîner et Buster ou Ren risquerait de se douter de quelque chose. Je soupirai.
- Qu’est-ce que t’as à soupirer depuis tout à l’heure ?! S’exclama un des hommes qui était encore plus impressionnant niveau muscle que son leader.
- Rien.
Il fit une moue qui était censée être effrayante mais cela ne ressemblait à rien. Je crois que je l’ai énervé. Il s’approcha de moi après avoir confié son arme à un de ses compagnons. Sans que je puisse répliquer, il prit ma gorge sans ménagement et avec une force surprenante, me souleva comme si j’étais une poupée de chiffon. Je ne fis rien et me contentais de regarder le plafond d’un air las. Ma vision commença à devenir floue et j’avais des vertiges, je n’avais presque plus d’air. J’avais mal.
- Lâche madame Ly- euh… Ashley !
J’aperçus Elio en train de cogner la jambe du chauve qui me tenait. Ce dernier, certainement agacé du gamin, le vira d’un coup de pied et le petit alla s’arrêter contre un mur. Il ne bougea plus après ça. Les autres braqueurs rigolèrent de la cruauté de son ami alors que les clients s’exclamèrent qu’il était sans doute mort. Ne me faîtes pas rire, si le gamin a été remarqué par Edouard, c’est qu’il a un énorme potentiel bien que pour l’instant, il n’a rien montré d’intéressant.
- Ah ah ! C’est beau la relation mère/fils tu ne trouves pas ma jolie ?
Mère et quoi ? Il pense sincèrement que je suis mère à mon âge ? Je posais mes deux mains sur l’avant bras qui retenait ma gorge prisonnière. Je pointai mon regard le plus menaçant sur lui et dit :
- Retire ce que tu viens de dire.
- Quoi ? Ce n’est pas ton gosse ? C’est un bâtard alors !
Il rigola de plus bel. Je ne pouvais le supporter plus longtemps, il allait le payer de sa propre vie. Tant pis pour le carnage et ma véritable identité, il avait signé son arrêt de mort, ici et maintenant.
Je concentrais toute ma force dans mes mains et compressai violemment l’avant bras du chauve. Un bruit de craquement se fit clairement entendre et le géant lâcha mon cou. Je retombai sur le carrelage tranquillement. C’était moins une, un peu plus et j’allais perdre connaissance. Le cri d’un cochon qu’on étrangle retentit dans toute la salle. Il pensait sincèrement qu’il allait s’en tirer avec un avant bras en miette ?
Je sautai pour être à la même hauteur que lui et avec deux de mes doigts, pénétrèrent ses yeux d’où jaillirent une jolie quantité de sang. C’était dur et visqueux, je n’aimais pas ça. Puis je pris une des chaises qui pouvaient bouger et en un coup, l’assomma par derrière alors qu’il hurlait sa douleur. Un à terre, encore cinq. Quelle corvée.
- Qui… qui es-tu ?! S’écria une des braqueuses en voyant l’horreur que j’avais fait.
Sa réponse, elle ne l’aura jamais puisque le leader tira toutes les balles de son chargeur dans ma direction. Si j’étais lui, j’aurais tué quelques otages pour me forcer à me calmer, mais comme je ne connaissais pas ces gens, cela m’était égal. Je traversai sans difficulté la pièce pour rejoindre l’une des deux femmes (celle avec des cheveux roses) et avec quelques crayons que j’avais pris sur l’un des guichets, je lui ai transpercé la poitrine au niveau du cœur. Elle n’a même pas eu le temps de crier qu’elle était déjà à terre. Au tour de l’autre à présent. Cependant, ils se jetèrent tous sur moi afin de me prendre à plusieurs, ils avaient enfin compris qu’un combat en un contre un était inutile avec moi. Ils me prirent mes jambes et mes bras mais ce n’était pas un problème : en contractant au maximum mes abdos et en concentrant ma force dans ma jambe droite, je mis un violent coup de pied à la deuxième femme au niveau de la mâchoire, elle s’écroula à son tour au sol, sans vie. Je ne savais pas qu’un simple coup de pied bien placé pouvait tuer quelqu’un… Plus que deux : le leader et l’homme au sac. Ce dernier sortit un couteau comme dernier moyen pour me vaincre mais au moment où il allait me transpercer le ventre, je lui mis un bon coup de pied au niveau de la taille avant de prendre au vol l’arme blanche et de le poignarder trois coups d’affilés. Il ne restait plus que le leader mais je ne le voyais plus. S’était-il enfui ?
- Ma… madame Ashley !
Je me tournai vers Elio et vis que le géant pointait le canon de son pistolet apparemment rechargée sur l’une de ses tempes. Pourquoi cette situation ne me surprenait pas ? L’homme avait l’air de prendre plus d’assurance en prenant en otage le gamin.
- Oh ! Si je te vois faire une truc suspect, je lui explose la cervelle à ton gamin t’entend ?!
Je rêve. Ils croyaient vraiment que c’était mon fils ? Je n’ai jamais connu des humains aussi idiots et têtus.
- Pose ton arme ! J’ai dit pose ton arme !
Le couteau me glissa des mains et je levais lentement ces dernières vers le haut.
- Ça m’est égal.
- De quoi ?!
- Que tu tues ce gamin ou tout le monde, ça m’est égal.
- Ce n’est pas ton enfant ? Et tu tiens vraiment à ce que je tue tous les otages ?
- Je m’en moque. Tout ce que je voulais, c’était de pouvoir retirer de l’argent de mon compte.
Je sentais que l’homme allait devenir fou. Mentalement instable ? C’était ma chance, je saisi le couteau par terre et lançai avec force l’arme qui alla se planter entre les deux yeux du dernier braqueur. Celui-ci me regarda un instant avant de tomber à terre, comme ses camarades. J’espère qu’il n’y en avait plus d’autre parce que je commençais à être un peu épuisée. Soudain, j’entendis une voix venant de l’extérieur : c’était un policier qui demandait aux braqueurs de ne toucher à aucun des otages. Comme quoi, la police faisait admirablement bien son travail. Je suppose que je devrais changer de banque… et mes vêtements qui étaient couvert de sang…
- Elio, tu viens ?
Je sortis par la porte de derrière en tentant au mieux de cacher mon visage des clients qui se rétablissaient peu à peu. L’odeur allait être insupportable pendant quelques temps ici… le gamin s’était accroché à ma jambe et me regardait d’une manière que je ne saurais décrire. Etait-ce de l’admiration ou bien de la peur ? Nous avions atterris sur une place de parking déserte. Apparemment, les policiers n’avaient pas vu qu’il y avait une seconde porte menant à la banque.
Soudain, le bruit d’un crissement de voiture me parvint jusqu’aux oreilles et ma Ferrari noire apparut devant moi. C’était comme un miracle. Mais ce ne fut que de courte durée lorsque je vis Buster sur le siège conducteur. Comment avait-il osé toucher au volant de ma voiture ? Et surtout, qu’est-ce qu’il faisait là ?
- Je vous emmène quelque part ? dit-il avec une voix de séducteur raté.
- Dégage du siège, c’est moi qui conduis.
chouchoudu10- Mage
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Re: Cobalt (Fanfiction originale)
Bon chapitre.
Tu alternes du futur avec de l'imparfait et du passé simple.... C'est très moyen. Car tu ne choisis pas les bons moments pour alterner ces temps.
Sinon je n'en ai rien à f***re que ça soit prévisible ou non, je veux juste voir l'histoire avec ton mode d'écriture.
Continue
Tu alternes du futur avec de l'imparfait et du passé simple.... C'est très moyen. Car tu ne choisis pas les bons moments pour alterner ces temps.
Sinon je n'en ai rien à f***re que ça soit prévisible ou non, je veux juste voir l'histoire avec ton mode d'écriture.
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kurotsu of mist- Nyan-cat
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