Fanfiction FullMetal Alchemist
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Fanfiction FullMetal Alchemist
Bien le bonjour cher lecteurs.
J'ai décidé après mûre réflexion de me lancer dans l'art de la fanfic, et j'ai décidé de me jeter à l'eau avec une fanfic basée sur le manga FullMetal Alchemist.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, c'est un shonen de très bonne qualité et je le leur recommande.
Pour ceux qui connaissent, j'essaierai au maximum de respecter le manga, mais je préviens quand même que je vais faire une adaptation assez libre. ^^
Puisque c'est ma première fanfic, je vous encourage tous à mettre des commentaires pour m'aider à améliorer mon style et à élever le niveau de la fanfic, et j'espère qu'elle vous plaira, puisqu'après tout, c'est pour les lecteurs qu'il faut écrire. :DConcernant les délais entre deux chapitres, je pense que j'essaierai de faire un chapitre par semaine mais pour être honnête je ne peux pas le garantir.
Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de le faire
Mais bon, trêve de niaiseries, on embraye directement sur le vif du sujet
Suite à des questions qui m'ont été transmises sur la chatox, il semblerait que ce n'était pas très clair, donc je vais expliciter. Ma fanfic se déroule dans l'univers de FullMetal Alchemist plus ou moins dans l'Etat dans lequel il était au début du manga, mais avec des personnages totalement différents. C'est comme un monde parallèle.
"L'humanité ne peut rien obtenir sans donner quelque chose en retour. Pour chaque chose reçue, il faut en abandonner une autre de même valeur. En Alchimie, c'est la loi fondamentale de l'échange équivalent. À cette époque, nous pensions que c'était la seule et unique vérité au monde. Nous nous trompions, mais il a fallu céder quelque chose pour l'apprendre..."
Et juste pour vous faciliter la lecture, et vous permettre de vous retrouver plus facilement, j'ajoute ici un Sommaire, et la fin de chaque chapitre comportera un lien vers le suivant
Prologue - En Voiture !
Le train filait sur les rails, dans un mic-mac de grognements métalliques et de bruits de vapeur, mais personne ne prêtait attention à cette symphonie dans le train, tous étaient affairés, trop occupés à lire leur journal, à discuter des dernières tendances, à trier des documents professionnels, à dormir.
Ernie soupira, il ne comprenait pas pourquoi personne à part lui ne trouvait cette mélodie sensationnelle. Chaque jour qu'il faisait sa ronde dans le train, les visages changeaient, mais pas le comportement, là où lui entendait une symphonie de minuscules engrenages parfaitement calibrés, les gens n'entendaient que le vacarme du "train", nul n'était plus émerveillé par la prouesse que représentait cette invention.
Ernie était posé dans une petite cabine individuelle en queue de train, un des rares privilèges qu'on lui accordait ; il avait même des rideaux pour s'isoler, mais il préférait observer les gens qui passaient, comme un flot instoppable de visages. Tous les clichés étaient présents ce jour-là, le vieux comptable et sa moustache, tendu comme un piquet sur sa banquette, les yeux plissés en regardant une feuille remplie de chiffres incompréhensibles, une grosse matrone qui mourrait de chaleur sous ses fourrures, et agitait sans relâche un petit éventail -ce qui lui coûtait plus d'énergie que ça ne lui apportait d'air frais- teintant de rouge ses grosses joues, rien que de l'habituel ; à part lui.
Lui, Ernie l'avait tout de suite remarqué, à sa posture, personne n'avait jamais ce genre de posture. Le genre qui est un subtil mélange entre la droiture du comptable et la nonchalance du poète, mais sans évoquer ni la rigidité du premier ni la paresse du second. Une posture... noble, c'était le seul mot qui venait à l'esprit d'Ernie.
"Grrzhs hhzhdzhe kjr ejkj nejnvjzlnbjtnzbl" Un message incompréhensible venait de circuler via les relais radiophoniques présent dans toutes les voitures du train.
-Nous arriverons bientôt en gare de Central City, merci.
Ernie avait sorti la tête de sa cabine pour traduire le bruit immonde qui venait de suinter par les haut-parleurs, "il faut vraiment qu'on dégage ces machins" pensa-t-il pour la énième fois.
L'annonce avait commencé à animer les plus léthargiques des voyageurs, et à survolter les voyageurs stressés, Ernie détestait l'arrêt de Central City, l'agitation y était à son comble, comme dans une fourmilière. En entendant le message, le noble, puisqu'Ernie en était intimement convaincu, c'en était un, avait sorti une montre de sa poche, et pas n'importe quelle montre, celle-ci portait le blason d'Amestris.
Un Alchimiste d'Etat, Ernie en avait le souffle coupé, il avait remarqué que l'homme était différent, mais de là à être un alchimiste, il y avait un pas énorme. Le jeune homme avait le regard dans le vague, comme s'il était ramené à des souvenirs d'une époque depuis longtemps révolue, son index caressa lentement le contour de la montre, comme s'il avait peur de la briser, puis s'arrêta au-dessus du pignon, tremblant du désir de l'ouvrir. Mais au moment même où il allait appuyer, tandis qu'Ernie s'accrochait littéralement à son siège, subjugué par la scène, le jeune alchimiste lâcha la médaille, comme si elle était brûlante, la fixa quelque temps, posée sur sa tablette, puis la récupéra et en un éclair la remit là où elle était.
Ayant retrouvé son calme et son attitude altière dès que la montre eut retrouvé son nid, l'achimiste se leva avec grâce, et sortit tant bien que mal de sa banquette, car la matrone était décidée à n'en pas bouger. Une fois cette épreuve titanesque accomplie, il eut même l'extrême politesse d'adresser à la grosse dame une révérence de remerciement -pour son manque absolu d'effort, voire même pour les efforts qu'elle avait produit à tenter de lui bloquer le passage- rajoutant au rouge de la suffocation qui courrait déjà sur ses joues un léger pourpre émotionnel.
Ernie savait qu'il tenait là la chance d'une vie, courant à sa rescousse, le jeune porteur de bagage s'offrit de porter sa valise, ce à quoi le jeune homme ne sut dire non. Tandis qu'il portait la valise jusqu'au Balcon de queue du train, d'où descendraient les voyageurs, il engagea la conversation :
-Moi c'est Ernie McMillan, m'sieur, enchanté d'vous rencontrer ! Il porta la main à sa casquette de chemineau, pour mettre les formes à son salut.
-Tout le plaisir est pour moi. Puis, après un moment de silence, il finit par se présenter à son tour. Ulrich Pride.
-Pride ? C'est pas du coin ça, pour sûr. Ça vient de l'Est ?
-Ça vient de moi.
"Et m**de, une gaffe" pensa Ernie.
-De vous ? Mais le but des noms de famille, c'est pas de venir de la famille ?
Ernie lâcha un petit rire innocent, espérant détendre l'atmosphère avec sa boutade.
-Je n'ai plus de famille, en revanche j'ai toujours ma fierté, d'où le Pride.
Ernie en eut le souffle coupé, il avait beau n'être que de quelques années son aîné, ce gars là dégageait une aura impressionnante
-Désolé m'sieur, j'aurais pas dû me mêler de c'qui m'regarde pas.
Les plates excuses d'Ernie eurent au moins pour effet de dérider son interlocuteur. Un sourire commença à faire son chemin aux commissures de ses lèvres
-Ne t'inquiètes pas mon garçon, il n'y a pas de mal.
-Dites, si j'puis me permettre, j'ai remarqué que vous aviez une montre, vous êtes un Alchimiste ?
Le prénommé Ulrich tiqua, "Zut, et de trois" pensa Ernie, se molestant intérieurement pour son imbécilité. Mais après une seconde à être resté figé, Ulrich se détendit, et un léger sourire revint sur son visage.
-Non, non. C'est un... souvenir. Mais je suis en route pour la nouvelle Académie militaire d'Alchimie, donc j'espère en devenir un.
-L'Académie, waouh. J'espère que vous réaliserez votre rêve.
Ernie avait entendu parler de son ouverture, bien entendu, une révolution dans le monde de l'alchimie, fini les enseignements amateurs dispensés par des alchimistes libres plus ou moins talentueux, Amestris avait débloqué une fortune pour ouvrir un centre qui formerait la crème de la crème de l'alchimie, et Ernie se tenait en face de l'un d'entre eux.
-Merci bien.
Décidément, une fois passé la barrière qu'imposait sa prestance, cet alchimiste était bien plus sympathique qu'il n'y paraissait, Ernie en était ravi. Ulrich reprit alors :
-Et toi, tu as un rêve à réaliser ?
-Moi ? Eh bien, c'est-à-dire que...
Ernie se dandinait maladroitement, fourrant ses mains dans les poches de sa salopette d'un air gêné.
-J'aimerais devenir mécanicien.
La réponse que lui fit l'apprenti alchimiste, s'il en fit une, fut avalée par le bruits des freins se serrant sur les rails, dans le crissement de l'acier contre l'acier, manquant de faire tomber Ernie sous le coup de l'inertie, même si, remarqua-t-il, Ulrich n'avait pas cillé malgré le brusque mouvement du train.
Il jeta un coup d'œil autour de lui, les campagnes de l'ouest avaient en effet cédé place à la grisaille de Central City, l'empreinte humaine d'Amestris cernait le train. Trop pris dans la discussion, Ernie n'avait même pas remarqué le changement de paysage.
Ulrich ramassa sa valise et sauta sur le quai, s'éloignant du monde d'Ernie pour retourner dans le sien, mais, après quelques mètres, s'arrêta, se retourna, et, avec un grand sourire, envoya une pièce en l'air dans la direction d'Ernie. Ce dernier, la rattrapant, ouvrit une bouche bée, une pièce d'or.
-Bonne chance, mécanicien McMillan ! Cria-t-il avec un signe de la main, puis, avant même qu'Ernie ait pu le remercier, il s'évapora dans la foule.
Ulrich continua son chemin dans la foule, décidément, ce séjour à Central City commençait bien mieux que prévu, il était content d'avoir fait la connaissance de ce jeune rouquin, avec ses tâches de rousseurs, sa casquette de chemineau et sa bonne humeur. Cette rencontre avait remonté le moral d'Ulrich, et il se sentait désormais parfaitement d'attaque pour l'Académie.
S'avisant que la gare contenait un kiosque où il pourrait acheter un journal, Ulrich dévia de sa route pour s'y rendre. Tous les journaux du pays pouvaient être achetés dans ce kiosque, et aucun d'entre eux n'était très rassurant, le Central News vendait des disparitions inquiétantes, l'East Dépêche une recrudescence d'activité séparatiste Ishbal, le North Call quant-à lui rapportait des mouvements anormaux dans la zone démilitarisée entre Amestris et Drachma. Le pays tout entier semblait être une bombe à retardement si on s'en tenait à ces unes. Et comme pour aller de juste avec cette ambiance, de multiples affichetets étaient placardées sur les murs du Kiosque, "Amestris a besoin de vous". La campagne de recrutement d'Alchimiste, la raison qui avait poussé l'ouverture de l'Académie, les alchimistes se faisaient rares, trop rares.
Ulrich renonça à détruire sa bonne humeur avec un de ces journaux, il repartit donc bredouille.
La majesté de Central City n'avait d'égal que son impersonnalité, tout ici était neutre, gris, démesuré. Ulrich n'était jamais venu, il se sentait donc dépassé par l'échelle de cette cité. Mais c'était désormais son foyer, il allait donc devoir s'y faire. Valise à la main, il déambula dans les rues de la capitale gigantesque, s'amusant parfois à se perdre au détour d'une rue ou d'une autre, mais il y avait toujours un bâtiment suffisamment grand qui pouvait lui permettre de retrouver sa route.
Il commençait à peine à s'habituer à la ville quand il arriva devant sa nouvelle demeure, et en resta suffoqué pendant ce qui lui parut une éternité. Le bâtiment qui apparaissait devant lui dépassait tout entendement, Amestris s'était réellement ruiné pour cet endroit. Il s'agissait plus d'un château que d'un immeuble, le gigantesque complexe était hérissé de tours et de donjons, la démesure connaissait une nouvelle définition.
Reprenant son stoïcisme et son sérieux, Ulrich se regarda dans une vitrine, pour vérifier qu'il était présentable. Ses longs cheveux noirs étaient intacts malgré la marche, et son costume était toujours tiré à quatre épingle, lui donnant un air sérieux avec son visage grave, qui devait justifier que quelqu'un comme Ernie l'appelle monsieur quand il n'était qu'à peine plus vieux que lui. Mais bientôt tout cela serait du passé, pensa-t-il, il porterait bientôt l'uniforme de l'armée d'Amestris, en tant qu'Alchimiste d'Etat. Prenant une grande inspiration, il marcha droit devant lui, franchissant les grilles sans que personne ne l'arrête.
Lorsqu'il pénétra dans le Hall, celui-ci était déjà rempli de jeunes de son âge ou plus vieux, ceux qui formeraient la prochaine génération de combattants, tous avaient les yeux rivés vers un homme qui s'adressait à eux depuis un balcon à l'étage, Ulrich avait apparemment raté le discours de bienvenue.
-Messieurs, mesdames, bienvenue à l'Académie ! conclut l'homme musculeux, qui dominait la collègue présente à ses côtés de toute sa taille et paraissait être un véritable Titan.
-Rompez ! Lança-t-elle à son tour, et Ulrich comprit que la carrure ne signifiait rien pour une Alchimiste d'Etat, tant sa voix était emprunte d'autorité.
Sur un salut militaire, toute l'assemblée commença à se disperser.
"Alors on y est, plus de retour en arrière possible !" Affermissant sa volonté, Ulrich rentra dans le flot de ses camarades, en route vers son avenir, et il tapota machinalement sa poche contenant la montre.
J'ai décidé après mûre réflexion de me lancer dans l'art de la fanfic, et j'ai décidé de me jeter à l'eau avec une fanfic basée sur le manga FullMetal Alchemist.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, c'est un shonen de très bonne qualité et je le leur recommande.
Pour ceux qui connaissent, j'essaierai au maximum de respecter le manga, mais je préviens quand même que je vais faire une adaptation assez libre. ^^
Puisque c'est ma première fanfic, je vous encourage tous à mettre des commentaires pour m'aider à améliorer mon style et à élever le niveau de la fanfic, et j'espère qu'elle vous plaira, puisqu'après tout, c'est pour les lecteurs qu'il faut écrire. :DConcernant les délais entre deux chapitres, je pense que j'essaierai de faire un chapitre par semaine mais pour être honnête je ne peux pas le garantir.
Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de le faire
Mais bon, trêve de niaiseries, on embraye directement sur le vif du sujet
Suite à des questions qui m'ont été transmises sur la chatox, il semblerait que ce n'était pas très clair, donc je vais expliciter. Ma fanfic se déroule dans l'univers de FullMetal Alchemist plus ou moins dans l'Etat dans lequel il était au début du manga, mais avec des personnages totalement différents. C'est comme un monde parallèle.
"L'humanité ne peut rien obtenir sans donner quelque chose en retour. Pour chaque chose reçue, il faut en abandonner une autre de même valeur. En Alchimie, c'est la loi fondamentale de l'échange équivalent. À cette époque, nous pensions que c'était la seule et unique vérité au monde. Nous nous trompions, mais il a fallu céder quelque chose pour l'apprendre..."
Et juste pour vous faciliter la lecture, et vous permettre de vous retrouver plus facilement, j'ajoute ici un Sommaire, et la fin de chaque chapitre comportera un lien vers le suivant
- Sommaire:
Prologue - En Voiture !
Le train filait sur les rails, dans un mic-mac de grognements métalliques et de bruits de vapeur, mais personne ne prêtait attention à cette symphonie dans le train, tous étaient affairés, trop occupés à lire leur journal, à discuter des dernières tendances, à trier des documents professionnels, à dormir.
Ernie soupira, il ne comprenait pas pourquoi personne à part lui ne trouvait cette mélodie sensationnelle. Chaque jour qu'il faisait sa ronde dans le train, les visages changeaient, mais pas le comportement, là où lui entendait une symphonie de minuscules engrenages parfaitement calibrés, les gens n'entendaient que le vacarme du "train", nul n'était plus émerveillé par la prouesse que représentait cette invention.
Ernie était posé dans une petite cabine individuelle en queue de train, un des rares privilèges qu'on lui accordait ; il avait même des rideaux pour s'isoler, mais il préférait observer les gens qui passaient, comme un flot instoppable de visages. Tous les clichés étaient présents ce jour-là, le vieux comptable et sa moustache, tendu comme un piquet sur sa banquette, les yeux plissés en regardant une feuille remplie de chiffres incompréhensibles, une grosse matrone qui mourrait de chaleur sous ses fourrures, et agitait sans relâche un petit éventail -ce qui lui coûtait plus d'énergie que ça ne lui apportait d'air frais- teintant de rouge ses grosses joues, rien que de l'habituel ; à part lui.
Lui, Ernie l'avait tout de suite remarqué, à sa posture, personne n'avait jamais ce genre de posture. Le genre qui est un subtil mélange entre la droiture du comptable et la nonchalance du poète, mais sans évoquer ni la rigidité du premier ni la paresse du second. Une posture... noble, c'était le seul mot qui venait à l'esprit d'Ernie.
"Grrzhs hhzhdzhe kjr ejkj nejnvjzlnbjtnzbl" Un message incompréhensible venait de circuler via les relais radiophoniques présent dans toutes les voitures du train.
-Nous arriverons bientôt en gare de Central City, merci.
Ernie avait sorti la tête de sa cabine pour traduire le bruit immonde qui venait de suinter par les haut-parleurs, "il faut vraiment qu'on dégage ces machins" pensa-t-il pour la énième fois.
L'annonce avait commencé à animer les plus léthargiques des voyageurs, et à survolter les voyageurs stressés, Ernie détestait l'arrêt de Central City, l'agitation y était à son comble, comme dans une fourmilière. En entendant le message, le noble, puisqu'Ernie en était intimement convaincu, c'en était un, avait sorti une montre de sa poche, et pas n'importe quelle montre, celle-ci portait le blason d'Amestris.
Un Alchimiste d'Etat, Ernie en avait le souffle coupé, il avait remarqué que l'homme était différent, mais de là à être un alchimiste, il y avait un pas énorme. Le jeune homme avait le regard dans le vague, comme s'il était ramené à des souvenirs d'une époque depuis longtemps révolue, son index caressa lentement le contour de la montre, comme s'il avait peur de la briser, puis s'arrêta au-dessus du pignon, tremblant du désir de l'ouvrir. Mais au moment même où il allait appuyer, tandis qu'Ernie s'accrochait littéralement à son siège, subjugué par la scène, le jeune alchimiste lâcha la médaille, comme si elle était brûlante, la fixa quelque temps, posée sur sa tablette, puis la récupéra et en un éclair la remit là où elle était.
Ayant retrouvé son calme et son attitude altière dès que la montre eut retrouvé son nid, l'achimiste se leva avec grâce, et sortit tant bien que mal de sa banquette, car la matrone était décidée à n'en pas bouger. Une fois cette épreuve titanesque accomplie, il eut même l'extrême politesse d'adresser à la grosse dame une révérence de remerciement -pour son manque absolu d'effort, voire même pour les efforts qu'elle avait produit à tenter de lui bloquer le passage- rajoutant au rouge de la suffocation qui courrait déjà sur ses joues un léger pourpre émotionnel.
Ernie savait qu'il tenait là la chance d'une vie, courant à sa rescousse, le jeune porteur de bagage s'offrit de porter sa valise, ce à quoi le jeune homme ne sut dire non. Tandis qu'il portait la valise jusqu'au Balcon de queue du train, d'où descendraient les voyageurs, il engagea la conversation :
-Moi c'est Ernie McMillan, m'sieur, enchanté d'vous rencontrer ! Il porta la main à sa casquette de chemineau, pour mettre les formes à son salut.
-Tout le plaisir est pour moi. Puis, après un moment de silence, il finit par se présenter à son tour. Ulrich Pride.
-Pride ? C'est pas du coin ça, pour sûr. Ça vient de l'Est ?
-Ça vient de moi.
"Et m**de, une gaffe" pensa Ernie.
-De vous ? Mais le but des noms de famille, c'est pas de venir de la famille ?
Ernie lâcha un petit rire innocent, espérant détendre l'atmosphère avec sa boutade.
-Je n'ai plus de famille, en revanche j'ai toujours ma fierté, d'où le Pride.
Ernie en eut le souffle coupé, il avait beau n'être que de quelques années son aîné, ce gars là dégageait une aura impressionnante
-Désolé m'sieur, j'aurais pas dû me mêler de c'qui m'regarde pas.
Les plates excuses d'Ernie eurent au moins pour effet de dérider son interlocuteur. Un sourire commença à faire son chemin aux commissures de ses lèvres
-Ne t'inquiètes pas mon garçon, il n'y a pas de mal.
-Dites, si j'puis me permettre, j'ai remarqué que vous aviez une montre, vous êtes un Alchimiste ?
Le prénommé Ulrich tiqua, "Zut, et de trois" pensa Ernie, se molestant intérieurement pour son imbécilité. Mais après une seconde à être resté figé, Ulrich se détendit, et un léger sourire revint sur son visage.
-Non, non. C'est un... souvenir. Mais je suis en route pour la nouvelle Académie militaire d'Alchimie, donc j'espère en devenir un.
-L'Académie, waouh. J'espère que vous réaliserez votre rêve.
Ernie avait entendu parler de son ouverture, bien entendu, une révolution dans le monde de l'alchimie, fini les enseignements amateurs dispensés par des alchimistes libres plus ou moins talentueux, Amestris avait débloqué une fortune pour ouvrir un centre qui formerait la crème de la crème de l'alchimie, et Ernie se tenait en face de l'un d'entre eux.
-Merci bien.
Décidément, une fois passé la barrière qu'imposait sa prestance, cet alchimiste était bien plus sympathique qu'il n'y paraissait, Ernie en était ravi. Ulrich reprit alors :
-Et toi, tu as un rêve à réaliser ?
-Moi ? Eh bien, c'est-à-dire que...
Ernie se dandinait maladroitement, fourrant ses mains dans les poches de sa salopette d'un air gêné.
-J'aimerais devenir mécanicien.
La réponse que lui fit l'apprenti alchimiste, s'il en fit une, fut avalée par le bruits des freins se serrant sur les rails, dans le crissement de l'acier contre l'acier, manquant de faire tomber Ernie sous le coup de l'inertie, même si, remarqua-t-il, Ulrich n'avait pas cillé malgré le brusque mouvement du train.
Il jeta un coup d'œil autour de lui, les campagnes de l'ouest avaient en effet cédé place à la grisaille de Central City, l'empreinte humaine d'Amestris cernait le train. Trop pris dans la discussion, Ernie n'avait même pas remarqué le changement de paysage.
Ulrich ramassa sa valise et sauta sur le quai, s'éloignant du monde d'Ernie pour retourner dans le sien, mais, après quelques mètres, s'arrêta, se retourna, et, avec un grand sourire, envoya une pièce en l'air dans la direction d'Ernie. Ce dernier, la rattrapant, ouvrit une bouche bée, une pièce d'or.
-Bonne chance, mécanicien McMillan ! Cria-t-il avec un signe de la main, puis, avant même qu'Ernie ait pu le remercier, il s'évapora dans la foule.
Ulrich continua son chemin dans la foule, décidément, ce séjour à Central City commençait bien mieux que prévu, il était content d'avoir fait la connaissance de ce jeune rouquin, avec ses tâches de rousseurs, sa casquette de chemineau et sa bonne humeur. Cette rencontre avait remonté le moral d'Ulrich, et il se sentait désormais parfaitement d'attaque pour l'Académie.
S'avisant que la gare contenait un kiosque où il pourrait acheter un journal, Ulrich dévia de sa route pour s'y rendre. Tous les journaux du pays pouvaient être achetés dans ce kiosque, et aucun d'entre eux n'était très rassurant, le Central News vendait des disparitions inquiétantes, l'East Dépêche une recrudescence d'activité séparatiste Ishbal, le North Call quant-à lui rapportait des mouvements anormaux dans la zone démilitarisée entre Amestris et Drachma. Le pays tout entier semblait être une bombe à retardement si on s'en tenait à ces unes. Et comme pour aller de juste avec cette ambiance, de multiples affichetets étaient placardées sur les murs du Kiosque, "Amestris a besoin de vous". La campagne de recrutement d'Alchimiste, la raison qui avait poussé l'ouverture de l'Académie, les alchimistes se faisaient rares, trop rares.
Ulrich renonça à détruire sa bonne humeur avec un de ces journaux, il repartit donc bredouille.
La majesté de Central City n'avait d'égal que son impersonnalité, tout ici était neutre, gris, démesuré. Ulrich n'était jamais venu, il se sentait donc dépassé par l'échelle de cette cité. Mais c'était désormais son foyer, il allait donc devoir s'y faire. Valise à la main, il déambula dans les rues de la capitale gigantesque, s'amusant parfois à se perdre au détour d'une rue ou d'une autre, mais il y avait toujours un bâtiment suffisamment grand qui pouvait lui permettre de retrouver sa route.
Il commençait à peine à s'habituer à la ville quand il arriva devant sa nouvelle demeure, et en resta suffoqué pendant ce qui lui parut une éternité. Le bâtiment qui apparaissait devant lui dépassait tout entendement, Amestris s'était réellement ruiné pour cet endroit. Il s'agissait plus d'un château que d'un immeuble, le gigantesque complexe était hérissé de tours et de donjons, la démesure connaissait une nouvelle définition.
Reprenant son stoïcisme et son sérieux, Ulrich se regarda dans une vitrine, pour vérifier qu'il était présentable. Ses longs cheveux noirs étaient intacts malgré la marche, et son costume était toujours tiré à quatre épingle, lui donnant un air sérieux avec son visage grave, qui devait justifier que quelqu'un comme Ernie l'appelle monsieur quand il n'était qu'à peine plus vieux que lui. Mais bientôt tout cela serait du passé, pensa-t-il, il porterait bientôt l'uniforme de l'armée d'Amestris, en tant qu'Alchimiste d'Etat. Prenant une grande inspiration, il marcha droit devant lui, franchissant les grilles sans que personne ne l'arrête.
Lorsqu'il pénétra dans le Hall, celui-ci était déjà rempli de jeunes de son âge ou plus vieux, ceux qui formeraient la prochaine génération de combattants, tous avaient les yeux rivés vers un homme qui s'adressait à eux depuis un balcon à l'étage, Ulrich avait apparemment raté le discours de bienvenue.
-Messieurs, mesdames, bienvenue à l'Académie ! conclut l'homme musculeux, qui dominait la collègue présente à ses côtés de toute sa taille et paraissait être un véritable Titan.
-Rompez ! Lança-t-elle à son tour, et Ulrich comprit que la carrure ne signifiait rien pour une Alchimiste d'Etat, tant sa voix était emprunte d'autorité.
Sur un salut militaire, toute l'assemblée commença à se disperser.
"Alors on y est, plus de retour en arrière possible !" Affermissant sa volonté, Ulrich rentra dans le flot de ses camarades, en route vers son avenir, et il tapota machinalement sa poche contenant la montre.
Dernière édition par Contre-amiral Smoker le Sam 8 Fév - 20:51, édité 9 fois
Contre-amiral Smoker- Plume Vagabonde
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Date d'inscription : 16/02/2010
Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
C'est bien t'es sur le bon chemin, continue comme ça !
Draco- Cœur de dragon
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Nombre de messages : 5363
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Date d'inscription : 20/03/2012
Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
C'est du jolie tout ça. Impatient de voir la suite
Je n'ai rien de spécial à dire, si ce n'est que je suivrai la suite avec régularité
Bon courage, Smoker !
Edit : Je scruterai les citations de Game of Thrones, Inception ou encore Fight Club qui trouveront peut-être place dans ta fic'. Tas intérêt d'en mettre
Je n'ai rien de spécial à dire, si ce n'est que je suivrai la suite avec régularité
Bon courage, Smoker !
Edit : Je scruterai les citations de Game of Thrones, Inception ou encore Fight Club qui trouveront peut-être place dans ta fic'. Tas intérêt d'en mettre
Shockwave- Yonkou
-
Nombre de messages : 3475
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Date d'inscription : 25/10/2011
Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Rien a dire à par que je vais continuer a la suivre surtout que FMA est l'un des manga que je préfère
Marshall D. Styx- Dragon Slayer
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Date d'inscription : 20/12/2011
Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Wouah c'est très bien pour un premier chapitre
Vraiment bien
Surtout niveau orthographique ce qui est rare
Je vais quand même donner des conseils pour t'aider la ou tu peux t'améliorer (sinon mon post ne servirait a rien )
-Attention, aux tournures de phrases, lourdes et parfois un peu étrange
- N'hésite pas à faire des phrase plus courtes et avec moins de virgule. Cela permet une lecture plus fluide pour ceux qui te lisent.
-N'hésite pas à faire des descriptions physiques des persos pour qu'on puisse mieux les imaginer.
- Attention aux expressions douteuses (se molester intérieurement )
- J'espère que tes chapitres ne sont pas plus longs que ton prologue, c'est la bonne longueur
-Ton texte est structuré ce qui est bien Par contre n'hésite pas à alléger cette structure en évitant les gros pavé de narration. "Allez à la ligne voir passer une ligne" peut alléger le texte
Voila, hormis ces détails, c'est très bon et j'ai hâte de lire la suite.
PS: Ah oui, j'oubliais
Très bon choix, FMA Rien que la phrase d'intro m'a rappelé de bons souvenirs :nowel:
Vraiment bien
Surtout niveau orthographique ce qui est rare
Je vais quand même donner des conseils pour t'aider la ou tu peux t'améliorer (sinon mon post ne servirait a rien )
-Attention, aux tournures de phrases, lourdes et parfois un peu étrange
- N'hésite pas à faire des phrase plus courtes et avec moins de virgule. Cela permet une lecture plus fluide pour ceux qui te lisent.
-N'hésite pas à faire des descriptions physiques des persos pour qu'on puisse mieux les imaginer.
- Attention aux expressions douteuses (se molester intérieurement )
- J'espère que tes chapitres ne sont pas plus longs que ton prologue, c'est la bonne longueur
-Ton texte est structuré ce qui est bien Par contre n'hésite pas à alléger cette structure en évitant les gros pavé de narration. "Allez à la ligne voir passer une ligne" peut alléger le texte
Voila, hormis ces détails, c'est très bon et j'ai hâte de lire la suite.
PS: Ah oui, j'oubliais
Très bon choix, FMA Rien que la phrase d'intro m'a rappelé de bons souvenirs :nowel:
Raleygh 009- Yonkou
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Date d'inscription : 20/12/2011
Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Eh bien déjà merci pour cette Fanfic.
J'adore la façon dont tu commence, le style se rapproche beaucoup de la littérature du 19ème siècle, avec beaucoup de descriptions des sentiments, des comportements environnants... Je pense que la description physique ne te poseras pas problème pour le futur, t'as l'air à l'aise et pas radin sur ça. ( don't worried 009 )
Après c'est clair que l’orthographe est bonne, ainsi que la syntaxe, mais je trouve que tu te compliques la vie certaines fois avec des formules trop complexes, et même des fois elles s'enchaînent trop donc ça alourdi la lecture. On sait de quoi tu es capable, on sait que tu es balèze à l'écrit, mais un peu plus de fraîcheur serait impeccable.
Comme l'as dit 009, moins de phrases à rallonges (on fait TOUS ça) rafraîchirait aussi la lecture.
Que dire de plus, ça ne fait que commencer, donc j'attendrais la suite.
Dans tous les cas ça part bien, bonne continuation pour la suite.
Enjoy
J'adore la façon dont tu commence, le style se rapproche beaucoup de la littérature du 19ème siècle, avec beaucoup de descriptions des sentiments, des comportements environnants... Je pense que la description physique ne te poseras pas problème pour le futur, t'as l'air à l'aise et pas radin sur ça. ( don't worried 009 )
Après c'est clair que l’orthographe est bonne, ainsi que la syntaxe, mais je trouve que tu te compliques la vie certaines fois avec des formules trop complexes, et même des fois elles s'enchaînent trop donc ça alourdi la lecture. On sait de quoi tu es capable, on sait que tu es balèze à l'écrit, mais un peu plus de fraîcheur serait impeccable.
Comme l'as dit 009, moins de phrases à rallonges (on fait TOUS ça) rafraîchirait aussi la lecture.
Que dire de plus, ça ne fait que commencer, donc j'attendrais la suite.
Dans tous les cas ça part bien, bonne continuation pour la suite.
Enjoy
Shanks13- Kage
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Une petite fanfic de Smoky'Smokette? Intéressant tout ça, surtout quand on sait que ça parle de FMA.
En tout cas le prologue remplit bien son rôle. La manière que tu as choisi pour arriver aux descriptions de tes personnages (par exemple le pousser à se regarder dans le miroir) est particulièrement sympa je trouve. C'est un petit détail presque mais je trouve que ça a son importance, et ça change un peu du style habituel. Vu que les descriptions physiques et psychologique (déformation RPG je vois pas d'autres mots) sont apparemment le but principal de ce prologue je pense que c'est un bon point à noter. La manière dont est présenté Ulrich du côté psy' est sympa, on en dit pas trop et tant mieux, ça te laisse un maximum de liberté pour nous faire découvrir ton personnage plus tard. Savoir qu'il est un minimum sérieux et que visiblement il a du vécu (ou au minimum une "histoire") derrière lui suffit amplement
Pour ce qui est de présenter rapidement le contexte de ta fic' c'est encore bien joué. Les journaux parlent de quelques éléments sympas qui pourraient revenir et l'idée de cette "école d'alchimistes" est bien sympa. T'intrigue même les connaisseurs de FMA avec cette histoire de manque d'alchimistes
Pour ce qui est de l'écriture aussi c'est super. Un style qui correspond parfaitement à l'univers de Full Métal, rien à redire là dessus. Quelques toutes petites erreurs faites à cause de inattention mais clairement, on s'en fou ^^
Maintenant la question que je poserais ça sera: est ce qu'une personne n'ayant pas suivi FMA pourra suivre ta fanfic'?
Si c'est ton objectif alors là faudra peut être faire quelques petits aménagements pour que ça reste bien compréhensible. Avec la scène dans le train on peut à peu prêt s'imaginer à quelle "époque" se déroule la chose, la manière dont tu décris mister McMillian aide, mais ça risque de se compliquer sur la suite. Enfin de toute manière j'pense que t'arrivera à te débrouiller pour que ce soit le cas
Bref, un très bon début pour cette fanfic', j'essaierais de suivre ça assez souvent.
J'te souhaite bonne chance pour tes prochains chapitres et surtout pour respecter les quotas
Bien joué Smok'
En tout cas le prologue remplit bien son rôle. La manière que tu as choisi pour arriver aux descriptions de tes personnages (par exemple le pousser à se regarder dans le miroir) est particulièrement sympa je trouve. C'est un petit détail presque mais je trouve que ça a son importance, et ça change un peu du style habituel. Vu que les descriptions physiques et psychologique (déformation RPG je vois pas d'autres mots) sont apparemment le but principal de ce prologue je pense que c'est un bon point à noter. La manière dont est présenté Ulrich du côté psy' est sympa, on en dit pas trop et tant mieux, ça te laisse un maximum de liberté pour nous faire découvrir ton personnage plus tard. Savoir qu'il est un minimum sérieux et que visiblement il a du vécu (ou au minimum une "histoire") derrière lui suffit amplement
Pour ce qui est de présenter rapidement le contexte de ta fic' c'est encore bien joué. Les journaux parlent de quelques éléments sympas qui pourraient revenir et l'idée de cette "école d'alchimistes" est bien sympa. T'intrigue même les connaisseurs de FMA avec cette histoire de manque d'alchimistes
Pour ce qui est de l'écriture aussi c'est super. Un style qui correspond parfaitement à l'univers de Full Métal, rien à redire là dessus. Quelques toutes petites erreurs faites à cause de inattention mais clairement, on s'en fou ^^
Maintenant la question que je poserais ça sera: est ce qu'une personne n'ayant pas suivi FMA pourra suivre ta fanfic'?
Si c'est ton objectif alors là faudra peut être faire quelques petits aménagements pour que ça reste bien compréhensible. Avec la scène dans le train on peut à peu prêt s'imaginer à quelle "époque" se déroule la chose, la manière dont tu décris mister McMillian aide, mais ça risque de se compliquer sur la suite. Enfin de toute manière j'pense que t'arrivera à te débrouiller pour que ce soit le cas
Bref, un très bon début pour cette fanfic', j'essaierais de suivre ça assez souvent.
J'te souhaite bonne chance pour tes prochains chapitres et surtout pour respecter les quotas
Bien joué Smok'
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
T'as repris la vague idée de fic dont on avait parler sur la cb à ce que je vois, vu le résultat, mieux vaut que ce soit toi que moi. Pour une première lecture, sur écran ( je préfère le format papier ), je suis impressionné. Tu nous plonge directement dans l'univers, avec un flux de détails tout juste suffisant pour bien dresser l'univers. Arakawa serait fier
Bref, ca a l'air prometteur, rien d'autre à dire. Donc tu peux d'ores et déjà me compter dans tes futurs lecteurs assidus
Bref, ca a l'air prometteur, rien d'autre à dire. Donc tu peux d'ores et déjà me compter dans tes futurs lecteurs assidus
Phantom- Vastolorde
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Salut Contre-amiral Smoker
En premier lieu, j'apprécie que tu ais pris Full Métal comme modèle de fiction puisque cela me permet de redécouvrir ce mangas et en plus je crois que c'est la seule fiction sur ce mangas. Donc niveau originalité et surprises, tu as marqué de bon points pour moi.
Ensuite, j'espère n'être pas le seul à penser que le personnage principal allait être jeune porteur de bagage du wagon, jusqu'à ce que tu fasses intervenir Ulrich au centre de ta description, cet élément m'a assez plu dans son genre je dois avouer. Alors, j'arrive donc à la description des personnages physique qui est relativement incomplète selon moi.
Enfin, concernant ton style d'écriture il n'y'a rien à redire bien que je trouve quelques phrases qui ont du vocabulaires compliquées, non pas incompréhensible mais je pense que ce n'est pas en mettant des termes peu communs que la lecture sera de meilleur qualité.( Réfléchis, en tant que L je peux comprendre mais pour le reste voyons)
Voilà, je te souhaite une bien bonne continuation.
En premier lieu, j'apprécie que tu ais pris Full Métal comme modèle de fiction puisque cela me permet de redécouvrir ce mangas et en plus je crois que c'est la seule fiction sur ce mangas. Donc niveau originalité et surprises, tu as marqué de bon points pour moi.
Ensuite, j'espère n'être pas le seul à penser que le personnage principal allait être jeune porteur de bagage du wagon, jusqu'à ce que tu fasses intervenir Ulrich au centre de ta description, cet élément m'a assez plu dans son genre je dois avouer. Alors, j'arrive donc à la description des personnages physique qui est relativement incomplète selon moi.
Enfin, concernant ton style d'écriture il n'y'a rien à redire bien que je trouve quelques phrases qui ont du vocabulaires compliquées, non pas incompréhensible mais je pense que ce n'est pas en mettant des termes peu communs que la lecture sera de meilleur qualité.
Voilà, je te souhaite une bien bonne continuation.
Silver Naizel- Rikudou Sennin
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L'Avenir d'Amestris
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire ma fanfic, et doublement merci à ceux qui ont en plus de ça commenté
Je vais essayer au maximum de mettre à profit vos conseils pour les prochains chapitres.
Sans plus attendre.
Chapitre Premier - L'Avenir d'Amestris.
Ulrich se réveilla en sursaut. Les yeux écarquillés et le souffle court, il était tétanisé par la panique et jettait des regards tout autour de lui, ne rencontrant à son grand désespoir que les ténèbres.
Après quelques tâtonnements hasardeux, il parvint finalement à atteindre la petite lampe posée sur sa table de nuit. Il l'alluma prestement, et commença à retrouver son calme lorsque sa lueur baigna la pièce dans laquelle il se trouvait.
Il reprit le contrôle de lui-même, et tout lui revint à l'esprit. Il était dans sa chambre, dans le complexe de l'Académie d'alchimie. L'habitation qui lui avait été remise la veille était une petite chambre, agrémentée d'une salle de bain. Le tout était spartiate, mais tout de même convivial, et le mobilier neuf était de bonne facture, Amestris n'avait pas fait les choses à moitié.
Il sortit de son lit et des draps couverts de sueurs qui lui collaient à la peau pour se diriger tout droit vers la fenêtre. La technologie avait ses bons côté et les luminaires électriques avait fait d'immense progrès, mais rien ne valait pour lui la lumière du jour.
Il eut la confirmation en ouvrant les volets que le jour se levait. Son premier jour dans l'académie, son premier pas vers son objectif.
L'excitation du premier jour d'école le parcourut, même si son école était un peu spéciale. Il entra dans sa salle de bain, ouvrit le robinet d'eau de son lavabo, et planta sa tête sous l'eau glaciale pendant un long moment.
Lorsqu'il la releva finalement, il campa les yeux dans le reflet que lui renvoyait le miroir en face de lui. Son nez droit, sa mâchoire anguleuse, ses yeux noirs. Il les avait déjà contemplés un nombre incalculable de fois, mais son visage lui paraissait neuf, probablement à cause de la détermination et de la confiance qui en émanaient. Saisissant ses longs cheveux trempés qui faisaient dégouliner de l'eau sur ses épaules, il les réunit en une tresse derrière sa tête. Il n'aimait pas la coupe, mais cela lui paraissait être une nécessité pour une pratique martiale telle que l'alchimie.
Il ne lui restait plus qu'un détail à régler avant d'enfin entrer dans sa nouvelle vie, et il était prêt à franchir cette étape. Retournant dans la pièce principale de sa chambre, Ulrich ouvrit pour la première fois la lourde malle posée au pied de son lit. Le blason des alchimistes d'Etat gravé sur le couvercle annonçait la provenance du conteneur, et son contenu. À l'intérieur, soigneusement plié, gisait un uniforme, la seconde peau des alchimistes d'Etat. Les étudiants de la faculté avaient une copie presque conforme des légendaires tenues à leur dispositions, presque seulement, car les décorations officielles en étaient absentes.
Ulrich enfila la tenue bleue et les bottes, et attrapa pour compléter la tenue une paire de gant blancs et un holster d'épaules contenant deux pistolets qu'il avait personnellement apporté à l'Académie.
Il faillit ajouter à son arsenal sa montre, mais décida au dernier moment qu'elle ne lui était plus nécessaire. Il la jeta nonchalamment au fond d'un tiroir vide d'une des commodes de sa chambre, et le verrouilla soigneusement.
Lorsqu'il sortit de sa chambre, il s'aperçut que les couloirs étaient déjà en ébullition malgré le fait que le jour n'était levé que depuis peu. Des personnes - principalement des enfants ou des adolescents - défilaient devant lui en un flot ininterrompu d'aspirants alchimistes, qui pour la plupart ne le deviendraient jamais pensa-t-il.
Il se fondit à son tour dans le courant humain et le suivit de manière hasardeuse vers la salle où il était convoqué pour son premier jour.
Le dédale de couloirs et de galleries finit par l'amener à destination. L'aile du palace le concernant était bien moins fréquentée, voire carrément pas du tout, le couloir de sa salle était désert. Cela était probablement dû au fait que les étudiants de son âge n'étaient pas légions, Il faisait après tout partie de l'ancien système.
La classe dans laquelle il entra était tout simplement une classe. Une petite pointe de déception le traversa, il avait imaginé quelque chose de plus.. fantasque. Il n'était pas le premier arrivé sur les lieux, et une dizaine de regards se tournèrent vers lui à la seconde où il entra. Ses futurs camarades composaient une classe parfaitement hétérogène. Le collectif était mixte et les personnes présentes semblaient venir d'horizons très différents, des quatres coins d'Amestris, et même de plus loin.
Tous portaient la même tenue que lui, et il put voir posé sur des bureaux ou contre des murs des équipements qui, à l'instar de ses pistolets, avaient été amenés par chacuns des étudiants.
L'évènement de son arrivée retomba assez vite, et chacun retourna à son affaire. Ulrich en profita pour jauger chacun d'entre eux. Plusieurs attirèrent son regard, notamment un gaillard d'approximativement une vingtaine d'année, d'une taille supérieure à la normale et qui arborait une longue crinière de cheveux bleus hérissés. En plus de son comportement expansif et bruyant, il n'avait pas attaché ses cheveux et portait son uniforme d'une manière particulièrement décontractée, éveillant une pointe d'agacement chez Ulrich.
Mais sans qu'il puisse pousser l'examen de la classe plus avant, un groupe de trois personnes s'avança vers lui. "Intéressant" se dit Ulrich, les trois membres étaient très différents, mais également drôlement semblables.
L'un d'entre eux était une montagne de muscle aux cheveux rasés et aux traits taillés au burin, bien plus imposant que ses deux comparses, un second était on ne peut plus banal physiquement, à l'exception de ses yeux dorés - tellement banal qu'Ulrich n'aurait même pas été capable de le décrire si on le lui avait demandé - mais le plus important du groupe était sans aucun doute le dominant.
Marchant un pas devant les autres, son ascendant sautait aux yeux. De la même taille qu'Ulrich, environ 1 mètre 80, il était blond aux yeux bleus, et arborait un sourire tellement parfait qu'il ne pouvait être que faux. Il avait une ces beautés froides qui n'inspiraient pas confiance à Ulrich.
Il ne se départit pas de ce sourire, même lorsqu'il commença à s'adresser à Ulrich, prouvant par là qu'il était bel et bien le chef du trio :
-Bienvenue parmi nous ! Tu dois être mister Ouest, si je ne m'abuse ?
-Plaît-il ?
-Oh, tu n'es pas au courant ? Tu es Ulrich, c'est bien ça ? Tu es arrivé en tête des examens d'entrée dans la zone Ouest.
Ulrich n'avait jamais été mis au courant de ce classement, mais cela ne le surprit pas plus que ça.
-Ah je vois. Je suis bel et bien Ulrich.
-Permets-moi de me présenter. Je suis Karl Neid, j'ai l'honneur d'être arrivé en tête de la Zone Est. Derrière moi ce sont respectivement Tony Spencer, arrivé premier des sélections de Central City...
Il désigna son acolyte aux yeux dorés, qui fit un rapide signe de la tête sans se départir de son impassibilité, rajoutant encore au manque de présence qu'Ulrich lui trouvait.
-Et je suis Vigo Warden, du Sud !
"Le gros bonhomme aux muscles saillants a donc décidé de défier l'alpha" pensa Ulrich, mais Karl n'eut pas l'air de remarquer l'affront, gardant son sourire malhonnête, même si Ulrich fut persuadé de voir un éclair de colère pur traverser ses yeux bleus.
-Exactement. Et le pitre derrière moi, c'est Gaspard Von Velden, des froides contrées Nordiques.
Il désigna l'idiot aux cheveux bleus qui s'esclaffait bruyamment à l'autre bout de la salle.
Il s'apprêtait à reprendre lorsque les portes s'ouvrirent dans le dos d'Ulrich. Ce-dernier entendit le souffle des différents murmures avant même d'en voir la cause. Il vit les yeux dorés de Tony s'écarquiller et un faciès de haine pure envahir le visage rugueux de Vigo - Karl lui n'eut pas la moindre réaction - puis se retourna pour contempler... une jeune fille.
Mais pas n'importe quelle fille, une Ishbal. De petite taille, et portant un uniforme de l'armée, mais une Ishbal. Cette peau sombre et ces cheveux roses ne mentaient pas, il s'agissait d'une pure Ishbal. Derrière une paire de lunettes, ses yeux rouges balayèrent rapidement l'assemblée.
Elle fit mine de ne pas remarquer qu'on l'avait remarquée et poursuivit sa route vers une table isolée, non sans manquer de trébucher sans raison apparente deux fois sur le chemin.
- Et voilà la numéro 6 de notre petit groupe, la sélectionnée Ishbal de notre classe.
-Peuh ! Elle n'a rien à faire ici ! Foutus quotas !
Vigo, en tant que bon sudiste, haïssait visiblement les Ishbals.
Personne n'eut le temps de le contredire ou de l'approuver, car la porte s'ouvrit une nouvelle fois, et il n'était plus question d'étudiants.
Le duo de militaires qui avaient donné la veille le discours d'intégration auquel Ulrich n'avait pu assister venaient de pénétrer dans la pièce.
Le géant était encore plus impressionnant à une distance si réduite, et il aurait presque fait passer Vigo pour un enfant, sa musculature était réellement surhumaine, et chaque partie de son corps semblait être musclée, y compris ses cheveux qu'il portait courts et coiffés en brosse. La femme quant-à elle dégageait la même aura que précédemment. Elle balaya avec un mépris apparent la salle, et alla se jucher sur l'estrade professorale de la classe. Elle était assez belle, dans son genre, avec des cheveux roux et des yeux verts, et un visage assez régulier, mais cela n'était rien comparé à l'impression qu'elle donnait, une telle présence qu'elle la déshumanisait.
Son arrivée avait mis un terme à tous les comportements volages des étudiants. Chacun s'assit au bureau le plus proche possible et se pendit à ses lèvres. Ulrich nota quand même que le géant qui la suivait respectueusement avait un air avenant sur son visage, il ferait donc sûrement un interlocuteur plus agréable.
-Vous avez tous entendu le discours d'hier j'imagine, sur ces histoires d'avenir d'Amestris et d'alchimie ? Eh bien, oubliez-les.
"Cash" était le seul mot pour décrire cette femme.
-C'étaient des fables pour les enfants de neuf ans, vous n'avez pas de temps à perdre avec ça. Vous êtes le groupe de tête de la génération qui sortira en premier de cette académie. Vous êtes l'élite qui sera sous les projecteurs et qui représentera le fleuron de la "Nouvelle Alchimie". La moindre des choses est donc d'être honnête avec vous, même si vous devez vous douter de ce que je vais vous dire. Le but de cette académie n'est pas de fournir un enseignement plus complet, ou de meilleur qualité. La raison d'être de cette académie, c'est la pénurie d'Alchimiste. L'ancien système n'avait pas vraiment de défaut, contrairement à ce qu'on a dit, et il n'a aucun rapport avec cette pénurie. Quelque chose tue les alchimistes, sans distinction entre les alchimistes d'Etat et les indépendants.
Un frisson remonta tout le long du dos d'Ulrich. Il s'en était toujours douté, mais l'entendre - surtout venant d'une femme comme elle - ne pouvait que vous retourner l'estomac.
-Comme je l'ai dit, vous êtes la crème de la crème, et vous avez tous déjà reçu un enseignement presque complet d'Alchimie, je ne vais donc pas vous apprendre à tracer un cercle de transmutation, ça coûterait votre temps mais aussi et surtout le mien, et mon temps est précieux. Je suis le Colonel Speyar, voici le lieutenant Hulk, et à partir de maintenant vous nous appartenez. Si je parle, vous écoutez, si je bouge, vous bougez, si j'ordonne, vous obéissez. Point barre.
Elle contourna alors le bureau derrière lequel elle se tenait et s'assit dessus, pour se mettre plus à l'aise.
-Globalement, nous avons deux rôles : Primo, on doit faire en sorte que vous vous spécialisiez dans un domaine d'alchimie ou que vous amélioriez votre capacité dans ce domaine, et ce pour savoir où vous allez être affectés. Ça c'est lui qui s'en chargera. Secundo, je dois vous approuver pour le service actif, et vous remettre une de ces babioles.
Elle sortit sa montre et lui fit décrire un arc de cercle devant l'assistance captivée.
-Tant qu'on est dans le registre de l'honnêteté, j'ai lu vos fiches d'examens, et aucun de vous n'a le niveau pour en avoir une. La puissance ne fait pas tout, vous êtes trop jeunes, trop stupides, trop volatils, vous êtes plus des boulets qu'autre choses. Il n'y a actuellement qu'une seule personne dans cette salle qui soit susceptible de recevoir cette accréditation.... Et inutile de sourire ainsi, monsieur Neid, car ce n'est pas vous.
Toute la classe braqua les yeux sur l'intéressé, qui continua de sourire aussi poliment que possible, mais ses yeux bleus étaient aussi froids que les confins de Briggs.
-J'espère que votre chambre ne vous plait pas trop, parce qu'on part en excursion. Vous avez déjà l'alchimie, je vais vous apprendre à être alchimiste, et militaire. Faites vos bagages et soyez à l'entrée de l'Académie dans 30 minutes. Rompez.
L'agitation commença à se répandre dans la salle, lorsque résonna pour la première fois la voix de Ténor du lieutenant Hulk.
-Messieurs Neid et Pride, restez ici je vous prie.
Une fois la salle vidée, seuls Karl et Ulrich se tenaient face au duo de militaire. Mais même si le lieutenant avait donné l'ordre, c'était bien la colonel qui voulait parler.
-Comme je l'ai précisé, j'ai lu les fiches d'examens, y compris celles de l'examen d'expérience en combat. Vos frasques ne sont pas passées inaperçues. Elles ont plu aux demeurés locaux, mais ici c'est ma loi. Je vais donc me montrer limpide. Si vous réutilisez des alchimies qui vous dépassent et que vous ne contrôlez pas, je m'assurerai personnellement que vous n'ayez plus de mains pour les pratiquer. Me trouvez-vous limpide ?
Elle posa de manière évidente sa main sur la garde de l'épée qui pendait à son flanc. Puis attrapa Ulrich par le col et l'attira jusqu'à elle, jusqu'à pouvoir lui murmurer dans l'oreille.
-Je ne sais pas ce que c'est ces conneries de "Pride", mais je sais très bien d'où vient ton alchimie, et ce qu'elle peut faire. Alors je te conseille de prendre mes menaces très au sérieux.
Ulrich déglutit péniblement.
-Bien reçu, mon Colonel.
À suivre dans le Chapitre Deux.
Je vais essayer au maximum de mettre à profit vos conseils pour les prochains chapitres.
Sans plus attendre.
Chapitre Premier - L'Avenir d'Amestris.
Ulrich se réveilla en sursaut. Les yeux écarquillés et le souffle court, il était tétanisé par la panique et jettait des regards tout autour de lui, ne rencontrant à son grand désespoir que les ténèbres.
Après quelques tâtonnements hasardeux, il parvint finalement à atteindre la petite lampe posée sur sa table de nuit. Il l'alluma prestement, et commença à retrouver son calme lorsque sa lueur baigna la pièce dans laquelle il se trouvait.
Il reprit le contrôle de lui-même, et tout lui revint à l'esprit. Il était dans sa chambre, dans le complexe de l'Académie d'alchimie. L'habitation qui lui avait été remise la veille était une petite chambre, agrémentée d'une salle de bain. Le tout était spartiate, mais tout de même convivial, et le mobilier neuf était de bonne facture, Amestris n'avait pas fait les choses à moitié.
Il sortit de son lit et des draps couverts de sueurs qui lui collaient à la peau pour se diriger tout droit vers la fenêtre. La technologie avait ses bons côté et les luminaires électriques avait fait d'immense progrès, mais rien ne valait pour lui la lumière du jour.
Il eut la confirmation en ouvrant les volets que le jour se levait. Son premier jour dans l'académie, son premier pas vers son objectif.
L'excitation du premier jour d'école le parcourut, même si son école était un peu spéciale. Il entra dans sa salle de bain, ouvrit le robinet d'eau de son lavabo, et planta sa tête sous l'eau glaciale pendant un long moment.
Lorsqu'il la releva finalement, il campa les yeux dans le reflet que lui renvoyait le miroir en face de lui. Son nez droit, sa mâchoire anguleuse, ses yeux noirs. Il les avait déjà contemplés un nombre incalculable de fois, mais son visage lui paraissait neuf, probablement à cause de la détermination et de la confiance qui en émanaient. Saisissant ses longs cheveux trempés qui faisaient dégouliner de l'eau sur ses épaules, il les réunit en une tresse derrière sa tête. Il n'aimait pas la coupe, mais cela lui paraissait être une nécessité pour une pratique martiale telle que l'alchimie.
Il ne lui restait plus qu'un détail à régler avant d'enfin entrer dans sa nouvelle vie, et il était prêt à franchir cette étape. Retournant dans la pièce principale de sa chambre, Ulrich ouvrit pour la première fois la lourde malle posée au pied de son lit. Le blason des alchimistes d'Etat gravé sur le couvercle annonçait la provenance du conteneur, et son contenu. À l'intérieur, soigneusement plié, gisait un uniforme, la seconde peau des alchimistes d'Etat. Les étudiants de la faculté avaient une copie presque conforme des légendaires tenues à leur dispositions, presque seulement, car les décorations officielles en étaient absentes.
Ulrich enfila la tenue bleue et les bottes, et attrapa pour compléter la tenue une paire de gant blancs et un holster d'épaules contenant deux pistolets qu'il avait personnellement apporté à l'Académie.
Il faillit ajouter à son arsenal sa montre, mais décida au dernier moment qu'elle ne lui était plus nécessaire. Il la jeta nonchalamment au fond d'un tiroir vide d'une des commodes de sa chambre, et le verrouilla soigneusement.
Lorsqu'il sortit de sa chambre, il s'aperçut que les couloirs étaient déjà en ébullition malgré le fait que le jour n'était levé que depuis peu. Des personnes - principalement des enfants ou des adolescents - défilaient devant lui en un flot ininterrompu d'aspirants alchimistes, qui pour la plupart ne le deviendraient jamais pensa-t-il.
Il se fondit à son tour dans le courant humain et le suivit de manière hasardeuse vers la salle où il était convoqué pour son premier jour.
Le dédale de couloirs et de galleries finit par l'amener à destination. L'aile du palace le concernant était bien moins fréquentée, voire carrément pas du tout, le couloir de sa salle était désert. Cela était probablement dû au fait que les étudiants de son âge n'étaient pas légions, Il faisait après tout partie de l'ancien système.
La classe dans laquelle il entra était tout simplement une classe. Une petite pointe de déception le traversa, il avait imaginé quelque chose de plus.. fantasque. Il n'était pas le premier arrivé sur les lieux, et une dizaine de regards se tournèrent vers lui à la seconde où il entra. Ses futurs camarades composaient une classe parfaitement hétérogène. Le collectif était mixte et les personnes présentes semblaient venir d'horizons très différents, des quatres coins d'Amestris, et même de plus loin.
Tous portaient la même tenue que lui, et il put voir posé sur des bureaux ou contre des murs des équipements qui, à l'instar de ses pistolets, avaient été amenés par chacuns des étudiants.
L'évènement de son arrivée retomba assez vite, et chacun retourna à son affaire. Ulrich en profita pour jauger chacun d'entre eux. Plusieurs attirèrent son regard, notamment un gaillard d'approximativement une vingtaine d'année, d'une taille supérieure à la normale et qui arborait une longue crinière de cheveux bleus hérissés. En plus de son comportement expansif et bruyant, il n'avait pas attaché ses cheveux et portait son uniforme d'une manière particulièrement décontractée, éveillant une pointe d'agacement chez Ulrich.
Mais sans qu'il puisse pousser l'examen de la classe plus avant, un groupe de trois personnes s'avança vers lui. "Intéressant" se dit Ulrich, les trois membres étaient très différents, mais également drôlement semblables.
L'un d'entre eux était une montagne de muscle aux cheveux rasés et aux traits taillés au burin, bien plus imposant que ses deux comparses, un second était on ne peut plus banal physiquement, à l'exception de ses yeux dorés - tellement banal qu'Ulrich n'aurait même pas été capable de le décrire si on le lui avait demandé - mais le plus important du groupe était sans aucun doute le dominant.
Marchant un pas devant les autres, son ascendant sautait aux yeux. De la même taille qu'Ulrich, environ 1 mètre 80, il était blond aux yeux bleus, et arborait un sourire tellement parfait qu'il ne pouvait être que faux. Il avait une ces beautés froides qui n'inspiraient pas confiance à Ulrich.
Il ne se départit pas de ce sourire, même lorsqu'il commença à s'adresser à Ulrich, prouvant par là qu'il était bel et bien le chef du trio :
-Bienvenue parmi nous ! Tu dois être mister Ouest, si je ne m'abuse ?
-Plaît-il ?
-Oh, tu n'es pas au courant ? Tu es Ulrich, c'est bien ça ? Tu es arrivé en tête des examens d'entrée dans la zone Ouest.
Ulrich n'avait jamais été mis au courant de ce classement, mais cela ne le surprit pas plus que ça.
-Ah je vois. Je suis bel et bien Ulrich.
-Permets-moi de me présenter. Je suis Karl Neid, j'ai l'honneur d'être arrivé en tête de la Zone Est. Derrière moi ce sont respectivement Tony Spencer, arrivé premier des sélections de Central City...
Il désigna son acolyte aux yeux dorés, qui fit un rapide signe de la tête sans se départir de son impassibilité, rajoutant encore au manque de présence qu'Ulrich lui trouvait.
-Et je suis Vigo Warden, du Sud !
"Le gros bonhomme aux muscles saillants a donc décidé de défier l'alpha" pensa Ulrich, mais Karl n'eut pas l'air de remarquer l'affront, gardant son sourire malhonnête, même si Ulrich fut persuadé de voir un éclair de colère pur traverser ses yeux bleus.
-Exactement. Et le pitre derrière moi, c'est Gaspard Von Velden, des froides contrées Nordiques.
Il désigna l'idiot aux cheveux bleus qui s'esclaffait bruyamment à l'autre bout de la salle.
Il s'apprêtait à reprendre lorsque les portes s'ouvrirent dans le dos d'Ulrich. Ce-dernier entendit le souffle des différents murmures avant même d'en voir la cause. Il vit les yeux dorés de Tony s'écarquiller et un faciès de haine pure envahir le visage rugueux de Vigo - Karl lui n'eut pas la moindre réaction - puis se retourna pour contempler... une jeune fille.
Mais pas n'importe quelle fille, une Ishbal. De petite taille, et portant un uniforme de l'armée, mais une Ishbal. Cette peau sombre et ces cheveux roses ne mentaient pas, il s'agissait d'une pure Ishbal. Derrière une paire de lunettes, ses yeux rouges balayèrent rapidement l'assemblée.
Elle fit mine de ne pas remarquer qu'on l'avait remarquée et poursuivit sa route vers une table isolée, non sans manquer de trébucher sans raison apparente deux fois sur le chemin.
- Et voilà la numéro 6 de notre petit groupe, la sélectionnée Ishbal de notre classe.
-Peuh ! Elle n'a rien à faire ici ! Foutus quotas !
Vigo, en tant que bon sudiste, haïssait visiblement les Ishbals.
Personne n'eut le temps de le contredire ou de l'approuver, car la porte s'ouvrit une nouvelle fois, et il n'était plus question d'étudiants.
Le duo de militaires qui avaient donné la veille le discours d'intégration auquel Ulrich n'avait pu assister venaient de pénétrer dans la pièce.
Le géant était encore plus impressionnant à une distance si réduite, et il aurait presque fait passer Vigo pour un enfant, sa musculature était réellement surhumaine, et chaque partie de son corps semblait être musclée, y compris ses cheveux qu'il portait courts et coiffés en brosse. La femme quant-à elle dégageait la même aura que précédemment. Elle balaya avec un mépris apparent la salle, et alla se jucher sur l'estrade professorale de la classe. Elle était assez belle, dans son genre, avec des cheveux roux et des yeux verts, et un visage assez régulier, mais cela n'était rien comparé à l'impression qu'elle donnait, une telle présence qu'elle la déshumanisait.
Son arrivée avait mis un terme à tous les comportements volages des étudiants. Chacun s'assit au bureau le plus proche possible et se pendit à ses lèvres. Ulrich nota quand même que le géant qui la suivait respectueusement avait un air avenant sur son visage, il ferait donc sûrement un interlocuteur plus agréable.
-Vous avez tous entendu le discours d'hier j'imagine, sur ces histoires d'avenir d'Amestris et d'alchimie ? Eh bien, oubliez-les.
"Cash" était le seul mot pour décrire cette femme.
-C'étaient des fables pour les enfants de neuf ans, vous n'avez pas de temps à perdre avec ça. Vous êtes le groupe de tête de la génération qui sortira en premier de cette académie. Vous êtes l'élite qui sera sous les projecteurs et qui représentera le fleuron de la "Nouvelle Alchimie". La moindre des choses est donc d'être honnête avec vous, même si vous devez vous douter de ce que je vais vous dire. Le but de cette académie n'est pas de fournir un enseignement plus complet, ou de meilleur qualité. La raison d'être de cette académie, c'est la pénurie d'Alchimiste. L'ancien système n'avait pas vraiment de défaut, contrairement à ce qu'on a dit, et il n'a aucun rapport avec cette pénurie. Quelque chose tue les alchimistes, sans distinction entre les alchimistes d'Etat et les indépendants.
Un frisson remonta tout le long du dos d'Ulrich. Il s'en était toujours douté, mais l'entendre - surtout venant d'une femme comme elle - ne pouvait que vous retourner l'estomac.
-Comme je l'ai dit, vous êtes la crème de la crème, et vous avez tous déjà reçu un enseignement presque complet d'Alchimie, je ne vais donc pas vous apprendre à tracer un cercle de transmutation, ça coûterait votre temps mais aussi et surtout le mien, et mon temps est précieux. Je suis le Colonel Speyar, voici le lieutenant Hulk, et à partir de maintenant vous nous appartenez. Si je parle, vous écoutez, si je bouge, vous bougez, si j'ordonne, vous obéissez. Point barre.
Elle contourna alors le bureau derrière lequel elle se tenait et s'assit dessus, pour se mettre plus à l'aise.
-Globalement, nous avons deux rôles : Primo, on doit faire en sorte que vous vous spécialisiez dans un domaine d'alchimie ou que vous amélioriez votre capacité dans ce domaine, et ce pour savoir où vous allez être affectés. Ça c'est lui qui s'en chargera. Secundo, je dois vous approuver pour le service actif, et vous remettre une de ces babioles.
Elle sortit sa montre et lui fit décrire un arc de cercle devant l'assistance captivée.
-Tant qu'on est dans le registre de l'honnêteté, j'ai lu vos fiches d'examens, et aucun de vous n'a le niveau pour en avoir une. La puissance ne fait pas tout, vous êtes trop jeunes, trop stupides, trop volatils, vous êtes plus des boulets qu'autre choses. Il n'y a actuellement qu'une seule personne dans cette salle qui soit susceptible de recevoir cette accréditation.... Et inutile de sourire ainsi, monsieur Neid, car ce n'est pas vous.
Toute la classe braqua les yeux sur l'intéressé, qui continua de sourire aussi poliment que possible, mais ses yeux bleus étaient aussi froids que les confins de Briggs.
-J'espère que votre chambre ne vous plait pas trop, parce qu'on part en excursion. Vous avez déjà l'alchimie, je vais vous apprendre à être alchimiste, et militaire. Faites vos bagages et soyez à l'entrée de l'Académie dans 30 minutes. Rompez.
L'agitation commença à se répandre dans la salle, lorsque résonna pour la première fois la voix de Ténor du lieutenant Hulk.
-Messieurs Neid et Pride, restez ici je vous prie.
Une fois la salle vidée, seuls Karl et Ulrich se tenaient face au duo de militaire. Mais même si le lieutenant avait donné l'ordre, c'était bien la colonel qui voulait parler.
-Comme je l'ai précisé, j'ai lu les fiches d'examens, y compris celles de l'examen d'expérience en combat. Vos frasques ne sont pas passées inaperçues. Elles ont plu aux demeurés locaux, mais ici c'est ma loi. Je vais donc me montrer limpide. Si vous réutilisez des alchimies qui vous dépassent et que vous ne contrôlez pas, je m'assurerai personnellement que vous n'ayez plus de mains pour les pratiquer. Me trouvez-vous limpide ?
Elle posa de manière évidente sa main sur la garde de l'épée qui pendait à son flanc. Puis attrapa Ulrich par le col et l'attira jusqu'à elle, jusqu'à pouvoir lui murmurer dans l'oreille.
-Je ne sais pas ce que c'est ces conneries de "Pride", mais je sais très bien d'où vient ton alchimie, et ce qu'elle peut faire. Alors je te conseille de prendre mes menaces très au sérieux.
Ulrich déglutit péniblement.
-Bien reçu, mon Colonel.
À suivre dans le Chapitre Deux.
Dernière édition par Contre-amiral Smoker le Sam 20 Avr - 18:06, édité 3 fois
Contre-amiral Smoker- Plume Vagabonde
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Chapitre intéressant. Beaucoup de personnages à mémoriser d'un coup mais ça viendra sûrement plus naturellement quand tu les aura un peu développés dans les prochains chapitres
Sinon niveau information rien d'extraordinaire en dehors du "Pride" qui ressort. L'Ishval m'intéresse beaucoup j'attends de voir quel genre de personnage ça va être (même si on peux déjà se faire une petite idée ).
Et puis le fait que Ulrich soit dès le début un peu en froid avec la Colonel... Vraiment bien content de ce chapitre, vivement la suite
Sinon niveau information rien d'extraordinaire en dehors du "Pride" qui ressort. L'Ishval m'intéresse beaucoup j'attends de voir quel genre de personnage ça va être (même si on peux déjà se faire une petite idée ).
Et puis le fait que Ulrich soit dès le début un peu en froid avec la Colonel... Vraiment bien content de ce chapitre, vivement la suite
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Bon chapitre, un peu longuet, mais bon dans l'ensemble
Quelques fautes sans gravité et une organisation bizard du texte à la fin. Le style est un peu moins lourd que l'a dernière fois, c'est bien
Sinon, niveau scénario tu fais très fort
-Beaucoup de nouveaux perso à assimiler
-Pas mal d’éléments intriguants ( pour ma part "Pride" m'interresse beaucoup )
Je suis content, que la supériorité d'Ulrich par rapport a ses camarades ne lui apporte pas d'admiration de la Colonel. On est pas dans le monde des bisounours
Quelques fautes sans gravité et une organisation bizard du texte à la fin. Le style est un peu moins lourd que l'a dernière fois, c'est bien
Sinon, niveau scénario tu fais très fort
-Beaucoup de nouveaux perso à assimiler
-Pas mal d’éléments intriguants ( pour ma part "Pride" m'interresse beaucoup )
Je suis content, que la supériorité d'Ulrich par rapport a ses camarades ne lui apporte pas d'admiration de la Colonel. On est pas dans le monde des bisounours
Raleygh 009- Yonkou
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Alalalala !! , Pride meilleur Alchimiste de l'ouest, petite inspiration de toi même qui vient de Gironde (ouest), j'espère qu'il y en aura d'autres, ça donne un + aux personnages principaux...
Celui ci est déjà balèze en Alchimie, je m'attendais au contraire mais c'est pas grave, je trouve ça même mieux, faudra innover dans son évolution.
Introduction des Perso', on va attendre la suite
Celui ci est déjà balèze en Alchimie, je m'attendais au contraire mais c'est pas grave, je trouve ça même mieux, faudra innover dans son évolution.
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Shanks13- Kage
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Quelques personnages qui m'ont bien l'air charismatique là !
Comme mes prédécesseurs, "les conneries de Pride" m'intéressent au plus haut point. J'aurais pu te conseiller d'intégrer moins de personnages d'un coup mais tu manies tout ça plutôt bien.
Comme d'habitude une excellente syntaxe, pas de fautes d'orthographe (à ma connaissance ).
Le scénario est également intriguant, il me poussera donc à la lecteur de tes prochains chapitres.
Bonne continuation Smok'
Comme mes prédécesseurs, "les conneries de Pride" m'intéressent au plus haut point. J'aurais pu te conseiller d'intégrer moins de personnages d'un coup mais tu manies tout ça plutôt bien.
Comme d'habitude une excellente syntaxe, pas de fautes d'orthographe (à ma connaissance ).
Le scénario est également intriguant, il me poussera donc à la lecteur de tes prochains chapitres.
Bonne continuation Smok'
Shockwave- Yonkou
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Une fanfic FMA ?
SI tu détruits le meilleur manga au monde je te tue mais si tu continues dans cette voie tu resteras vivant.
J'aime beaucoup. J'aime les personnages pour le peu qu'on ait vu d'eux. Les descriptions sont très bonnes. J'aime ton style d'écriture à la 3ème personne.J'aime d'autres choses mais je vais pas tout cité.
Je vois pas vraiment de point noir même si le "Pride" nous donne une petite idée sur la suite.
Continue
PS : ERnie Macmillian, ça vient d'Harry Potter non ?
SI tu détruits le meilleur manga au monde je te tue mais si tu continues dans cette voie tu resteras vivant.
J'aime beaucoup. J'aime les personnages pour le peu qu'on ait vu d'eux. Les descriptions sont très bonnes. J'aime ton style d'écriture à la 3ème personne.J'aime d'autres choses mais je vais pas tout cité.
Je vois pas vraiment de point noir même si le "Pride" nous donne une petite idée sur la suite.
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kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Salut,
Contre-Amiral Smoker fait une fan-fiction, et je suis mis au courant seulement au retour de mes vacances ! Mais c'est une honte ! Mais ce n'est pas grave, je vous pardonne votre manque de dévotion à tous dans la communication des informations primordiales au Zeyo.
Quoi qu'il en soit, je vais donner ma royale opinion à mon collègue qui mérite plus d'attention que toutes les autres raclures
Tout d'abord, le premier bon point réside dans le choix du manga. Full Metal Alchemist est réellement du genre passionnant, drôle et sérieux à la fois. Bien que la touche d'humour ne semble pas présente dans ta fic. - l'humour peut être cependant un bon procédé pour détendre un chapitre particulièrement "électrique" -
Mais comme nous le savons tous, je suis quelqu'un de très sérieux - - donc cette absence - si il y a - ne me gênera point.
Ensuite, j'aime beaucoup autour de qui l'action est centrée, ne parler que des meilleurs est bien évidemment un bon moyen de pouvoir me projeter dans ta fan-fiction. - Nous aurons tous compris le sous entendu -
Je ne vais pas m'attarder sur l'histoire car on en sait peu, mais je peux déjà faire ma première hypothèse
Je pense que la fameuse alchimie dangereuse que manipule notre héros - Ulrich - lui a été léguée par le propriétaire de la montre d'alchimiste d'état qu'il a soigneusement déposé dans le tiroir - Non ! En fait il l'a balancer comme une grosse m**de, mais ça c'est une autre histoire - Je vais même poussé mon hypothèse plus loin - - je pense que ce fameux alchimiste d'état est décédé.
Vous allez me dire que c'était simple de le deviner ? Vous allez me dire que je n'ai aucun honneur ? Mais j'en ai rien à battre, car c'est le premier qui dit qui invente. Donc je suis celui qui a inventé cette hypothèse !
J'ajouterais juste pour terminer que je me demandais si les homonculus allait être présent ? - et aussi par extension les pierres philosophales -
Je souhaite une bonne continuation à mon acolyte !
Nicozeyo
Contre-Amiral Smoker fait une fan-fiction, et je suis mis au courant seulement au retour de mes vacances ! Mais c'est une honte ! Mais ce n'est pas grave, je vous pardonne votre manque de dévotion à tous dans la communication des informations primordiales au Zeyo.
Quoi qu'il en soit, je vais donner ma royale opinion à mon collègue qui mérite plus d'attention que toutes les autres raclures
Tout d'abord, le premier bon point réside dans le choix du manga. Full Metal Alchemist est réellement du genre passionnant, drôle et sérieux à la fois. Bien que la touche d'humour ne semble pas présente dans ta fic. - l'humour peut être cependant un bon procédé pour détendre un chapitre particulièrement "électrique" -
Mais comme nous le savons tous, je suis quelqu'un de très sérieux - - donc cette absence - si il y a - ne me gênera point.
Ensuite, j'aime beaucoup autour de qui l'action est centrée, ne parler que des meilleurs est bien évidemment un bon moyen de pouvoir me projeter dans ta fan-fiction. - Nous aurons tous compris le sous entendu -
Je ne vais pas m'attarder sur l'histoire car on en sait peu, mais je peux déjà faire ma première hypothèse
Je pense que la fameuse alchimie dangereuse que manipule notre héros - Ulrich - lui a été léguée par le propriétaire de la montre d'alchimiste d'état qu'il a soigneusement déposé dans le tiroir - Non ! En fait il l'a balancer comme une grosse m**de, mais ça c'est une autre histoire - Je vais même poussé mon hypothèse plus loin - - je pense que ce fameux alchimiste d'état est décédé.
Vous allez me dire que c'était simple de le deviner ? Vous allez me dire que je n'ai aucun honneur ? Mais j'en ai rien à battre, car c'est le premier qui dit qui invente. Donc je suis celui qui a inventé cette hypothèse !
J'ajouterais juste pour terminer que je me demandais si les homonculus allait être présent ? - et aussi par extension les pierres philosophales -
Je souhaite une bonne continuation à mon acolyte !
Nicozeyo
Nicozeyo- Kage
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Salut CAS
J'aime bien ce chapitre, à vrai dire j'adore notamment les chapitres d'une bonne longueur.
D'autant que c'est un chapitre complet, on avance assez normalement dans l'histoire, et je préfère cela que d'y aller doucement à vrai dire.
Bonne continuation.
J'aime bien ce chapitre, à vrai dire j'adore notamment les chapitres d'une bonne longueur.
D'autant que c'est un chapitre complet, on avance assez normalement dans l'histoire, et je préfère cela que d'y aller doucement à vrai dire.
Bonne continuation.
Silver Naizel- Rikudou Sennin
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Premiers Pas
Alors merci à tous ceux qui ont lu le précédent chapitre et l'ont commenté je vais essayer de tenir compte de certaines recommandations dans le chapitre à venir.
Désolé ensuite pour le temps que m'a pris ce chapitre, j’ai un peu chié dans la colle niveau délai
En fait j'ai traversé une petite période de doute quant-à la direction que je voulais donner à mon intrigue. Je pense avoir trouvé maintenant, donc je me lance avec ce chapitre, qui je l'espère vous plaira.
Effectivement kuro, Ernie McMillan vient d'Harry Potter. C'est un plagiat honnête parce que je l'ignorais totalement, ce nom m'était venu comme ça sur le coup. Probablement une histoire de subconscient^^
Concernant les questions de Nico, j'ai hésité à y répondre dans une borne spoiler, mais j'ai finalement décidé que non. Il vous faudra lire pour le découvrir
Une petite excuse aussi pour 009, parce que je pense que je continuerai à faire des chapitre de cette longueur, qui me semble nécessaire pour développer ce que je veux développer dans un chapitre. Et aussi une deuxième excuse parce que je n'aime pas "aérer" mes écrits. Je fais des sauts de lignes et des alinéas (qui ne passent pas sur le forum) et je fais même l'effort de détacher les dialogues du reste du texte mais je préfère sinon le format poche en terme de lecture et donc un texte très condensé. Il n'y aura donc pas de sauts de lignes multiples réguliers normalement.
Voilà, j'espère que ce chapitre sera à la hauteur des autres, et peut-être même à la hauteur de vos attentes
Bonne lecture
Chapitre Deux - Premiers Pas.
La porte claqua doucement en se refermant, laissant les deux officiers seuls dans la grande salle de classe. Le lieutenant Hulk s'assit doucement sur le bureau, causant malgré tout un violent grincement du bois à cause de sa masse. Il sortit de la poche intérieure de sa veste un cigare massif, qu'il plaça dans sa bouche et entreprit d'allumer.
Lâchant une longue volute de fumée, il la regarda s'élever dans les airs et se tourna son colonel qui se tenait contre la vitre et regardait des gouttes de pluie s'écraser sur la vitre. Dehors, le ciel était très menaçant, des nuages noirs avaient envahi le ciel et recouvert le soleil de leurs ténèbres. Et les légers bruits tonnants venant du loin laissaient facilement présager que le crachin qui tombait sur l'académie n'était que le prémices d'un violent orage.
Couvrant le bruit des gouttelettes de sa puissante voix, il dit :
-Ils ont l'air pas mal, ces gosses.
-Peut-être que tu as raison, espérons-le...
-Sale temps d'ailleurs, on maintient l'expédition ?
-Bien sûr, pourquoi ? Le colonel se retourna et regarda Hulk avec un air d'étonnement sincère.
-Ça pourrait devenir violent, les gamins...
-L'armée n'a pas besoin de gamins.
La voix autoritaire de Speyar coupa sèchement Hulk au milieu de sa phrase, et les yeux braqués sur lui le dissuadèrent de pousser la conversation plus avant. Il s'affala sur le dos et lâcha un nouveau volute de fumée, cette fois en forme d'un cercle, qui partit lentement vers le haut plafond, s'élargissant jusqu'à se dissoudre.
Son sens du devoir était discuté par son mauvais pressentiment, mais Hulk choisit une fois encore de s'en remettre à sa supérieure hiérarchique, qu'il n'avait jamais prise en défaut. Il se redressa, comme sa position le voulait, et bomba le torse tandis que la Colonel passait devant lui sans un mot. Il emboîta ses pas, comme il l'avait toujours fait, et son esprit était vidé de tous doutes, car il n'y avait pas de place pour le doute dans le sillage d'une telle personne."Amestris vivra" Fut la dernière pensée qui traversa son esprit avant qu'il ne referme sans ménagement la porte de la salle de classe.
Ulrich avait à peine pris le temps de récupérer quelques affaires. Un manteau pour la pluie qui s'annonçait, ainsi qu'un sac à dos contenant un nécessaire de survie dont il pensait avoir besoin.
Il avait quelque temps hésité, planté devant la commode à côté de son lit, entamant un hésitant geste de la main vers le tiroir verrouillé, puis se rétractant prestement. Ulrich ne savait que faire. La déclaration de la colonel l'avait profondément ébranlé, il n'avait jamais pensé que les brumes de son passé le suivraient jusqu'ici.
Jugeant finalement qu'il n'était pas nécessaire de faire plus de remous que nécessaire, il s'éloigna en laissant le tiroir scellé. Il rabattit sa capuche sur sa tête et se mit en route dans le dédale de couloirs.
La pluie s'était encore intensifiée lorsqu'il arriva dans le hall. De nombreuses personnes venant de l'extérieur se ruaient dans le bâtiment pour se mettre au sec, le sol entre les deux massives portes de chêne de l'Académie avait été rendu boueux par ces allées et venues. Des rafales entraient parfois par la porte ouverte et charriaient des gouttelettes ainsi qu'un vent glacial qui faisait frissonner les pensionnaires.
Ulrich remonta son col et enfouit son cou dedans pour se protéger de ce froid inopiné. Il soupira et se frotta les mains l'une contre l'autre avant de reprendre sa progression vers la porte. Il détestait le froid.
Parvenu sur le parvis de son école, il s'accouda au mur à côté des gonds d'un des imposants battants de chêne. Il pouvait ainsi rester à l'abris, tout en ayant une vue dégagée sur la cours. Il observait ce qui semble-t-il serait leur moyen de transport. Le vieux car attendait patiemment dans un coin de la cour, absolument insensible face aux éléments, à l'image de son propriétaire - vieux lui aussi - qui fumait sa pipe tranquillement sans se soucier de la pluie dégoulinant sur son béret.
Le bus était partiellement rouillé, et sa peinture avait terni depuis bien longtemps. Il n'en restait qu'un vague bleu-vert fané par le temps et les routes. Ulrich s'avisa même que par endroits, la peinture semblait avoir été abîmée par des balles ricochant sur la ferraille.
Il fut tiré de sa rêverie dans laquelle il tentait d'imaginer quels fronts et quels dangers avait traversé ce bus par l'arrivée de pas lourds dans son dos.
C'était Vigo, le subtil sudiste, qui arrivait à son tour au point de rendez-vous. Il portait une mallette assez massive sur son épaule, mais elle ne semblait pas l'encombrer plus que ça. Jetant un regard dédaigneux à Ulrich, il continua son chemin jusque dans la cour et se planta là. Sans autre abri que sa capuche, il se tenait, stoïque, sous la pluie battante, comme pour lancer un défi à ses camarades et au monde lui-même. Ulrich leva les yeux au ciel devant un tel excès de zèle.
Cependant, il nota au passage que Vigo n'était pas le seul à avoir fait cette démarche. Gaspard, le grand nordique aux cheveux bleus ne s'était de son côté même pas encombré d'une capuche, il se tenait non loin du bus, un grand sourire aux lèvres. Deux formes encapuchonnées allèrent elles-aussi se planter sous la pluie à côté de Vigo qui les reçut avec un grognement approbateur. "Tony et Karl, d'après leur corpulence" pensa Ulrich. Poussant un soupir, Ulrich se remit d'aplomb et marcha sous la pluie à son tour.
Ulrich quitta l'abri du perron et descendit les marches pour rejoindre ses camarades dans un vain étalage de testostérone et d'orgueil. Il n'aimait pas particulièrement ce genre de démonstration, pas plus qu'il n'aimait devoir prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Mais, après tout, pensa-t-il, il faut jouer un jeu selon ses règles.
Il descendit ainsi dans l'arène, et posa ses bottes neuves dans la terre boueuse. Lorsqu'il posa son premier pied dans ce sol gorgé d'eau, il observa avec attention le cuir brillant frapper la terre humide, projetant partout autour et sur lui-même de cette eau boueuse. Il observa la semelle s'enfoncer dans le sol et en ressortir salie.
Cela le satisfit en un sens, il avait moins l'impression d'être un imposteur, ou un enfant déguisé en soldat. Il alla ainsi se planter à côté du vieil homme à la pipe. Toujours pas gêné par la pluie qui battait son blazer de tweed. Ulrich le dévisagea de la tête aux pieds. Le vieillard semblait desséché, mais il émanait de lui un certain calme, une sérénité.
Le vieillard tira une ultime inspiration de sa pipe, et eut un sourire en coin quelque peu énigmatiques.
-Des gamins, lâcha-t-il sur un ton amusé avant de siffler et de remonter s'installer sur son siège. Ulrich le suivit des yeux, circonspect. Il s'aperçut que le regard du vieil homme se portait plus loin, vers la porte.
Suivant ce regard, Ulrich s'aperçut qu'on pouvait distinguer Hulk et Speyar traversant le grand hall et arrivant droit vers eux. La colonel marqua un arrêt sur le perron, et afficha le même sourire en coin que le vieux chauffeur de bus, elle dit quelque chose à Hulk, avant de se retourner. Son regard se portait derrière elle, dans le hall, sur une chose qu'Ulrich ne pouvait pas voir.
Toujours en ricanant, elle se remit à avancer en direction du bus d'un pas décidé. Hulk n'avait pas bougé de ses talons, et Ulrich vit une autre silhouette sortir de l'ombre et emboîter le pas des deux officiers. Une silhouette aux yeux rouges.
Ulrich comprit enfin ce qu'avait voulu dire le vieil homme en les désignant en tant que gamins. Ulrich commença par se raidir face au sourire amusé de Speyar, mais il se détendit assez vite. Il soupira et sourit lui aussi. Il sourit à sa propre vanité. Son sourire attira l'attention de Speyar et fit naître une étincelle d'intérêt dans son œil. Elle lui passa devant et monta dans le bus, où elle salua chaleureusement le vieux chauffeur, ce qui ramena les pensées d'Ulrich vers l'historique de ce car et de ce chauffeur qui avaient dû voir bien des conflits.
Ulrich resta immobile jusqu'à ce que l'Ishbale passe devant lui. Il l'avait mal jaugé au premier abord, et s'avisa qu'il ferait mieux de ne pas la sous-estimer. Elle le regarda fugacement dans les yeux tandis qu'elle passait à sa hauteur, et Ulrich fut étonné de n'y trouver ni jugement ni hostilité. Son regard trahissait qu'elle était simplement sur la défensive. Ulrich nota également qu'elle avait un drôle d'engin sur les oreilles.
C'est tout en se faisant ces réflexions qu'Ulrich rentra dans la file des étudiants et alla prendre place dans le bus.
Ulrich choisit de s'installer au milieu du car. Il posa ses maigres affaires dans le casier au-dessus d'un siège et s'assit. Aléa du placement et des mouvements humains, personne ne vint réclamer la place à côté de la sienne. Pas plus que celle à côté de l'ishbale.
Le bus s'était mis en branle, le moteur ronronnait et le chauffeur faisait ses contrôles avant le départ, lorsqu'une voix s'éleva à l'extérieur, de l'autre côté de la porte.
C'était là le garde nouvellement promu à l'entrée de l'Académie. Tout le monde avait entendu parler de l'initiative de l'armée de créer cette structure, et ce jeune homme tirait une grande fierté d'avoir été choisi, lui et lui seul, pour contrôler les allées et venues à l'entrée de l'académie. Ses instructions était claires, et il comptait bien les faire respecter. C'est donc fort de ses attributions qu'il vint tempêter contre ce car qui comptait extraire sans autorisation des pensionnaires de l'école. Grand mal lui en prit.
En réponse à ses tambourinements, la porte s'ouvrit brièvement, et une femme rousse en sortit. Se décoiffant de son casque ruisselant de pluie pour montrer à cette femme le respect qui lui était dû, le jeune garde entreprit de déclamer son discours et d'interdire formellement le passage au convoi. Il n'eut pas le temps de finir sa déclaration, car la femme ne lui en laissa pas le temps. Elle lui expliqua avec netteté et à grand renfort de détail ce qu'elle comptait faire à quiconque tenterait de lui barrer le passage.
Au fur et à mesure de l'intervention du colonel Speyar, le jeune soldat, pâlit, puis blêmit, puis son teint devint si blanc qu’Ulrich se demanda s'il restait encore la moindre goutte de sang dans son corps. Finalement et sans un mot, il remit son casque et partit en courant ouvrir le passage, en priant pour ne jamais revoir cette femme rousse.
Ulrich ne sut jamais ce qu'elle lui avait dit exactement, mais il ne doutait pas qu'il fallait se considérer chanceux de n'avoir pas été à la place du pauvre garde.
Le bus se mis en route, et s'éloigna progressivement de Central City, faisant disparaître les tours grises de la ville dans son rétroviseur en quelques heures seulement.
Le voyage se déroulait principalement sans encombre. Ulrich avait fait un somme un moment, et s'était réveillé pour découvrir que les plaines avaient à leur tour laissé la place à un paysage un peu montagneux. Le car filait sur les lacets d'une route à flanc d'une petite montagne. Les pentes étaient hérissées de gigantesques conifères, manifestement des séquoias, qui se dressaient fièrement et majestueusement, engloutissant dans leur ombre une forêt à l'allure peu recommandable. Il était impossible de voir par la pluie battante plus loin que la première rangée d'arbres, et Ulrich ne doutait pas qu'avec la nuit qui s'apprêtait à tomber, cela deviendrait encore pire.
Le lieutenant Hulk, de son côté, passait d'élève en élève pour leur parler et leur prodiguer des conseils. Il était occupé avec le dénommé Gaspard, et les deux parlaient bruyamment et riaient, discutant apparemment d'une connaissance commune du Nord.
L'homme observait cette petite forme qui serpentait le long de sa montagne. Par cet orage et le manque de luminosité qu'il entraînait, le car éclairé était aussi facile à suivre que le soleil en plein jour.
Il se retourna et contempla son campement, tout en se grattant sa barbe sale. Une quinzaine d'hommes s'affairaient à déplacer des caisses en bois en tout sens, faisant et défaisant des piles. Le camp était en ébullition. Se raclant vulgairement la gorge, l'homme cracha violemment par terre. Laissant ses hommes à leurs activités, il alla en bordure du campement, où une silhouette dont les contours étaient difficiles à discerner dans les ténèbres l'attendait.
-Nous poursuivons le plan comme prévu ? La voix de l'homme était rocailleuse. Grave et puissante, mais érodée par une vie de débauche.
-Cela va de soi. La voix qui lui répondit était à l'image de la silhouette, différente. Elle était claire malgré le bruit des gouttes et le grondement du ciel, elle semblait venir tout droit dans les oreilles de son interlocuteur, sans être interrompue par les autres bruits qu'elle rencontrait.
Tapant son poing fermé sur son cœur, l'homme barbu sourit comme un démon, heureux de pouvoir enfin passer à l'action. Un sourire blanc transparut sous une capuche rabaissé en réponse au sien.
L'homme entra triomphalement dans le camp et hurla un ordre. Aussitôt, deux de ses subordonnés ouvrirent violemment une caisse et en sortirent une arme. La transportant jusqu'au promontoire, l'un des deux s'agenouilla dans la boue et prit le lance-roquette sur son épaule. il colla son œil au viseur et fixa le car qui réapparaissait dans un méandre non-loin en contrebas. Le mercenaire pouvait presque voir les visages à l'intérieur des vitres illuminées. Son collègue enfonça un projectile par l'arrière de l'arme. Ensuite vint un bruit assourdissant tandis que le mécanisme entrait en action ,et lançait l'engin de mort vers la route.
Le missile vola à pleine vitesse vers le car, et le heurta au niveau de la roue avant droite, créant une gigantesque explosion de bitume et de ferraille.
La carcasse de métal fut soulevée du sol et projetée dans la pente en contrebas, traversant les ténèbres entre les arbres en laissant une trace de feu tandis qu'elle faisait des tonneaux.
Tous les hommes du camp avaient interrompu leurs activités et sorti leurs armes.
-C'est parti ! Hurla le barbu. Et ses hommes glissèrent dans la nuit à la suite du bus et de ses occupants.
À suivre dans le Chapitre Trois.
Désolé ensuite pour le temps que m'a pris ce chapitre, j’ai un peu chié dans la colle niveau délai
En fait j'ai traversé une petite période de doute quant-à la direction que je voulais donner à mon intrigue. Je pense avoir trouvé maintenant, donc je me lance avec ce chapitre, qui je l'espère vous plaira.
Effectivement kuro, Ernie McMillan vient d'Harry Potter. C'est un plagiat honnête parce que je l'ignorais totalement, ce nom m'était venu comme ça sur le coup. Probablement une histoire de subconscient^^
Concernant les questions de Nico, j'ai hésité à y répondre dans une borne spoiler, mais j'ai finalement décidé que non. Il vous faudra lire pour le découvrir
Une petite excuse aussi pour 009, parce que je pense que je continuerai à faire des chapitre de cette longueur, qui me semble nécessaire pour développer ce que je veux développer dans un chapitre. Et aussi une deuxième excuse parce que je n'aime pas "aérer" mes écrits. Je fais des sauts de lignes et des alinéas (qui ne passent pas sur le forum) et je fais même l'effort de détacher les dialogues du reste du texte mais je préfère sinon le format poche en terme de lecture et donc un texte très condensé. Il n'y aura donc pas de sauts de lignes multiples réguliers normalement.
Voilà, j'espère que ce chapitre sera à la hauteur des autres, et peut-être même à la hauteur de vos attentes
Bonne lecture
Chapitre Deux - Premiers Pas.
La porte claqua doucement en se refermant, laissant les deux officiers seuls dans la grande salle de classe. Le lieutenant Hulk s'assit doucement sur le bureau, causant malgré tout un violent grincement du bois à cause de sa masse. Il sortit de la poche intérieure de sa veste un cigare massif, qu'il plaça dans sa bouche et entreprit d'allumer.
Lâchant une longue volute de fumée, il la regarda s'élever dans les airs et se tourna son colonel qui se tenait contre la vitre et regardait des gouttes de pluie s'écraser sur la vitre. Dehors, le ciel était très menaçant, des nuages noirs avaient envahi le ciel et recouvert le soleil de leurs ténèbres. Et les légers bruits tonnants venant du loin laissaient facilement présager que le crachin qui tombait sur l'académie n'était que le prémices d'un violent orage.
Couvrant le bruit des gouttelettes de sa puissante voix, il dit :
-Ils ont l'air pas mal, ces gosses.
-Peut-être que tu as raison, espérons-le...
-Sale temps d'ailleurs, on maintient l'expédition ?
-Bien sûr, pourquoi ? Le colonel se retourna et regarda Hulk avec un air d'étonnement sincère.
-Ça pourrait devenir violent, les gamins...
-L'armée n'a pas besoin de gamins.
La voix autoritaire de Speyar coupa sèchement Hulk au milieu de sa phrase, et les yeux braqués sur lui le dissuadèrent de pousser la conversation plus avant. Il s'affala sur le dos et lâcha un nouveau volute de fumée, cette fois en forme d'un cercle, qui partit lentement vers le haut plafond, s'élargissant jusqu'à se dissoudre.
Son sens du devoir était discuté par son mauvais pressentiment, mais Hulk choisit une fois encore de s'en remettre à sa supérieure hiérarchique, qu'il n'avait jamais prise en défaut. Il se redressa, comme sa position le voulait, et bomba le torse tandis que la Colonel passait devant lui sans un mot. Il emboîta ses pas, comme il l'avait toujours fait, et son esprit était vidé de tous doutes, car il n'y avait pas de place pour le doute dans le sillage d'une telle personne."Amestris vivra" Fut la dernière pensée qui traversa son esprit avant qu'il ne referme sans ménagement la porte de la salle de classe.
Ulrich avait à peine pris le temps de récupérer quelques affaires. Un manteau pour la pluie qui s'annonçait, ainsi qu'un sac à dos contenant un nécessaire de survie dont il pensait avoir besoin.
Il avait quelque temps hésité, planté devant la commode à côté de son lit, entamant un hésitant geste de la main vers le tiroir verrouillé, puis se rétractant prestement. Ulrich ne savait que faire. La déclaration de la colonel l'avait profondément ébranlé, il n'avait jamais pensé que les brumes de son passé le suivraient jusqu'ici.
Jugeant finalement qu'il n'était pas nécessaire de faire plus de remous que nécessaire, il s'éloigna en laissant le tiroir scellé. Il rabattit sa capuche sur sa tête et se mit en route dans le dédale de couloirs.
La pluie s'était encore intensifiée lorsqu'il arriva dans le hall. De nombreuses personnes venant de l'extérieur se ruaient dans le bâtiment pour se mettre au sec, le sol entre les deux massives portes de chêne de l'Académie avait été rendu boueux par ces allées et venues. Des rafales entraient parfois par la porte ouverte et charriaient des gouttelettes ainsi qu'un vent glacial qui faisait frissonner les pensionnaires.
Ulrich remonta son col et enfouit son cou dedans pour se protéger de ce froid inopiné. Il soupira et se frotta les mains l'une contre l'autre avant de reprendre sa progression vers la porte. Il détestait le froid.
Parvenu sur le parvis de son école, il s'accouda au mur à côté des gonds d'un des imposants battants de chêne. Il pouvait ainsi rester à l'abris, tout en ayant une vue dégagée sur la cours. Il observait ce qui semble-t-il serait leur moyen de transport. Le vieux car attendait patiemment dans un coin de la cour, absolument insensible face aux éléments, à l'image de son propriétaire - vieux lui aussi - qui fumait sa pipe tranquillement sans se soucier de la pluie dégoulinant sur son béret.
Le bus était partiellement rouillé, et sa peinture avait terni depuis bien longtemps. Il n'en restait qu'un vague bleu-vert fané par le temps et les routes. Ulrich s'avisa même que par endroits, la peinture semblait avoir été abîmée par des balles ricochant sur la ferraille.
Il fut tiré de sa rêverie dans laquelle il tentait d'imaginer quels fronts et quels dangers avait traversé ce bus par l'arrivée de pas lourds dans son dos.
C'était Vigo, le subtil sudiste, qui arrivait à son tour au point de rendez-vous. Il portait une mallette assez massive sur son épaule, mais elle ne semblait pas l'encombrer plus que ça. Jetant un regard dédaigneux à Ulrich, il continua son chemin jusque dans la cour et se planta là. Sans autre abri que sa capuche, il se tenait, stoïque, sous la pluie battante, comme pour lancer un défi à ses camarades et au monde lui-même. Ulrich leva les yeux au ciel devant un tel excès de zèle.
Cependant, il nota au passage que Vigo n'était pas le seul à avoir fait cette démarche. Gaspard, le grand nordique aux cheveux bleus ne s'était de son côté même pas encombré d'une capuche, il se tenait non loin du bus, un grand sourire aux lèvres. Deux formes encapuchonnées allèrent elles-aussi se planter sous la pluie à côté de Vigo qui les reçut avec un grognement approbateur. "Tony et Karl, d'après leur corpulence" pensa Ulrich. Poussant un soupir, Ulrich se remit d'aplomb et marcha sous la pluie à son tour.
Ulrich quitta l'abri du perron et descendit les marches pour rejoindre ses camarades dans un vain étalage de testostérone et d'orgueil. Il n'aimait pas particulièrement ce genre de démonstration, pas plus qu'il n'aimait devoir prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Mais, après tout, pensa-t-il, il faut jouer un jeu selon ses règles.
Il descendit ainsi dans l'arène, et posa ses bottes neuves dans la terre boueuse. Lorsqu'il posa son premier pied dans ce sol gorgé d'eau, il observa avec attention le cuir brillant frapper la terre humide, projetant partout autour et sur lui-même de cette eau boueuse. Il observa la semelle s'enfoncer dans le sol et en ressortir salie.
Cela le satisfit en un sens, il avait moins l'impression d'être un imposteur, ou un enfant déguisé en soldat. Il alla ainsi se planter à côté du vieil homme à la pipe. Toujours pas gêné par la pluie qui battait son blazer de tweed. Ulrich le dévisagea de la tête aux pieds. Le vieillard semblait desséché, mais il émanait de lui un certain calme, une sérénité.
Le vieillard tira une ultime inspiration de sa pipe, et eut un sourire en coin quelque peu énigmatiques.
-Des gamins, lâcha-t-il sur un ton amusé avant de siffler et de remonter s'installer sur son siège. Ulrich le suivit des yeux, circonspect. Il s'aperçut que le regard du vieil homme se portait plus loin, vers la porte.
Suivant ce regard, Ulrich s'aperçut qu'on pouvait distinguer Hulk et Speyar traversant le grand hall et arrivant droit vers eux. La colonel marqua un arrêt sur le perron, et afficha le même sourire en coin que le vieux chauffeur de bus, elle dit quelque chose à Hulk, avant de se retourner. Son regard se portait derrière elle, dans le hall, sur une chose qu'Ulrich ne pouvait pas voir.
Toujours en ricanant, elle se remit à avancer en direction du bus d'un pas décidé. Hulk n'avait pas bougé de ses talons, et Ulrich vit une autre silhouette sortir de l'ombre et emboîter le pas des deux officiers. Une silhouette aux yeux rouges.
Ulrich comprit enfin ce qu'avait voulu dire le vieil homme en les désignant en tant que gamins. Ulrich commença par se raidir face au sourire amusé de Speyar, mais il se détendit assez vite. Il soupira et sourit lui aussi. Il sourit à sa propre vanité. Son sourire attira l'attention de Speyar et fit naître une étincelle d'intérêt dans son œil. Elle lui passa devant et monta dans le bus, où elle salua chaleureusement le vieux chauffeur, ce qui ramena les pensées d'Ulrich vers l'historique de ce car et de ce chauffeur qui avaient dû voir bien des conflits.
Ulrich resta immobile jusqu'à ce que l'Ishbale passe devant lui. Il l'avait mal jaugé au premier abord, et s'avisa qu'il ferait mieux de ne pas la sous-estimer. Elle le regarda fugacement dans les yeux tandis qu'elle passait à sa hauteur, et Ulrich fut étonné de n'y trouver ni jugement ni hostilité. Son regard trahissait qu'elle était simplement sur la défensive. Ulrich nota également qu'elle avait un drôle d'engin sur les oreilles.
C'est tout en se faisant ces réflexions qu'Ulrich rentra dans la file des étudiants et alla prendre place dans le bus.
Ulrich choisit de s'installer au milieu du car. Il posa ses maigres affaires dans le casier au-dessus d'un siège et s'assit. Aléa du placement et des mouvements humains, personne ne vint réclamer la place à côté de la sienne. Pas plus que celle à côté de l'ishbale.
Le bus s'était mis en branle, le moteur ronronnait et le chauffeur faisait ses contrôles avant le départ, lorsqu'une voix s'éleva à l'extérieur, de l'autre côté de la porte.
C'était là le garde nouvellement promu à l'entrée de l'Académie. Tout le monde avait entendu parler de l'initiative de l'armée de créer cette structure, et ce jeune homme tirait une grande fierté d'avoir été choisi, lui et lui seul, pour contrôler les allées et venues à l'entrée de l'académie. Ses instructions était claires, et il comptait bien les faire respecter. C'est donc fort de ses attributions qu'il vint tempêter contre ce car qui comptait extraire sans autorisation des pensionnaires de l'école. Grand mal lui en prit.
En réponse à ses tambourinements, la porte s'ouvrit brièvement, et une femme rousse en sortit. Se décoiffant de son casque ruisselant de pluie pour montrer à cette femme le respect qui lui était dû, le jeune garde entreprit de déclamer son discours et d'interdire formellement le passage au convoi. Il n'eut pas le temps de finir sa déclaration, car la femme ne lui en laissa pas le temps. Elle lui expliqua avec netteté et à grand renfort de détail ce qu'elle comptait faire à quiconque tenterait de lui barrer le passage.
Au fur et à mesure de l'intervention du colonel Speyar, le jeune soldat, pâlit, puis blêmit, puis son teint devint si blanc qu’Ulrich se demanda s'il restait encore la moindre goutte de sang dans son corps. Finalement et sans un mot, il remit son casque et partit en courant ouvrir le passage, en priant pour ne jamais revoir cette femme rousse.
Ulrich ne sut jamais ce qu'elle lui avait dit exactement, mais il ne doutait pas qu'il fallait se considérer chanceux de n'avoir pas été à la place du pauvre garde.
Le bus se mis en route, et s'éloigna progressivement de Central City, faisant disparaître les tours grises de la ville dans son rétroviseur en quelques heures seulement.
Le voyage se déroulait principalement sans encombre. Ulrich avait fait un somme un moment, et s'était réveillé pour découvrir que les plaines avaient à leur tour laissé la place à un paysage un peu montagneux. Le car filait sur les lacets d'une route à flanc d'une petite montagne. Les pentes étaient hérissées de gigantesques conifères, manifestement des séquoias, qui se dressaient fièrement et majestueusement, engloutissant dans leur ombre une forêt à l'allure peu recommandable. Il était impossible de voir par la pluie battante plus loin que la première rangée d'arbres, et Ulrich ne doutait pas qu'avec la nuit qui s'apprêtait à tomber, cela deviendrait encore pire.
Le lieutenant Hulk, de son côté, passait d'élève en élève pour leur parler et leur prodiguer des conseils. Il était occupé avec le dénommé Gaspard, et les deux parlaient bruyamment et riaient, discutant apparemment d'une connaissance commune du Nord.
L'homme observait cette petite forme qui serpentait le long de sa montagne. Par cet orage et le manque de luminosité qu'il entraînait, le car éclairé était aussi facile à suivre que le soleil en plein jour.
Il se retourna et contempla son campement, tout en se grattant sa barbe sale. Une quinzaine d'hommes s'affairaient à déplacer des caisses en bois en tout sens, faisant et défaisant des piles. Le camp était en ébullition. Se raclant vulgairement la gorge, l'homme cracha violemment par terre. Laissant ses hommes à leurs activités, il alla en bordure du campement, où une silhouette dont les contours étaient difficiles à discerner dans les ténèbres l'attendait.
-Nous poursuivons le plan comme prévu ? La voix de l'homme était rocailleuse. Grave et puissante, mais érodée par une vie de débauche.
-Cela va de soi. La voix qui lui répondit était à l'image de la silhouette, différente. Elle était claire malgré le bruit des gouttes et le grondement du ciel, elle semblait venir tout droit dans les oreilles de son interlocuteur, sans être interrompue par les autres bruits qu'elle rencontrait.
Tapant son poing fermé sur son cœur, l'homme barbu sourit comme un démon, heureux de pouvoir enfin passer à l'action. Un sourire blanc transparut sous une capuche rabaissé en réponse au sien.
L'homme entra triomphalement dans le camp et hurla un ordre. Aussitôt, deux de ses subordonnés ouvrirent violemment une caisse et en sortirent une arme. La transportant jusqu'au promontoire, l'un des deux s'agenouilla dans la boue et prit le lance-roquette sur son épaule. il colla son œil au viseur et fixa le car qui réapparaissait dans un méandre non-loin en contrebas. Le mercenaire pouvait presque voir les visages à l'intérieur des vitres illuminées. Son collègue enfonça un projectile par l'arrière de l'arme. Ensuite vint un bruit assourdissant tandis que le mécanisme entrait en action ,et lançait l'engin de mort vers la route.
Le missile vola à pleine vitesse vers le car, et le heurta au niveau de la roue avant droite, créant une gigantesque explosion de bitume et de ferraille.
La carcasse de métal fut soulevée du sol et projetée dans la pente en contrebas, traversant les ténèbres entre les arbres en laissant une trace de feu tandis qu'elle faisait des tonneaux.
Tous les hommes du camp avaient interrompu leurs activités et sorti leurs armes.
-C'est parti ! Hurla le barbu. Et ses hommes glissèrent dans la nuit à la suite du bus et de ses occupants.
À suivre dans le Chapitre Trois.
Dernière édition par Contre-amiral Smoker le Sam 20 Avr - 18:05, édité 2 fois
Contre-amiral Smoker- Plume Vagabonde
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Chapitre sympatoche, de reprise et de "transition".
Pas grand chose à dire, c'est bien écrit, un point de vue interne que j'aime bien.
Seul bémol:
Trop de répétition sur le prénom d'Ulrich. Écrivant pas mal à la troisième je sais que c'est dur de les éviter mais bon, je remarque juste.
Sinon, la flemme de poster un pavé, Wave ou quelqu'un d'autre va faire le faire. Après, je sais pas si ce sera pour dire la me^me chose ^^
Continue et évite les pauses de 2 mois ^^
Pas grand chose à dire, c'est bien écrit, un point de vue interne que j'aime bien.
Seul bémol:
Trop de répétition sur le prénom d'Ulrich. Écrivant pas mal à la troisième je sais que c'est dur de les éviter mais bon, je remarque juste.
Sinon, la flemme de poster un pavé, Wave ou quelqu'un d'autre va faire le faire. Après, je sais pas si ce sera pour dire la me^me chose ^^
Continue et évite les pauses de 2 mois ^^
kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Je ne suis pas un grand critique donc je vais simplement dire que ce chapitre me plait pas mal
Marshall D. Styx- Dragon Slayer
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Salut Smok' !
Chapitre fort intéressant, on a pas attendu pour rien en tout cas, c'est rassurant.
Je m'en rends compte que maintenant, mais tu excelles dans les descriptions, t'as du vocabulaire et tu sais l'utiliser, c'est un plaisir de lire. J'ai vraiment apprécié, aucun ennui, pas le moindre agacement, rien
Au niveau du contenu en lui-même.
On sent que t'as des idées en tête et que tu prends ton temps pour y parvenir. Les détails prennent de grandes proportions, le lecteur a tendance à lire avec avec énormément d'attention, on espère tomber sur quelque chose qui bien que relevant de "l'accompagnement" permettrait d'en apprendre plus sur tel ou tel personnage, ce qui fait qu'on mange tes lignes avec parcimonie, pas de précipitation, tout à son importance. Ça m'a bien plu, donc continue là-dessus, de très très belles descriptions !
Ce qui fait que l'absence d'aération n'est même plus gênant, c'est vraiment bien fait
Si je devais te conseiller quelque chose se serait de bien accentuer le passage à une scène différente. La ligne blanche le démontre, mais une fois pris dans l'élan de la lecture elle a tendance à passer inaperçue, du coup, j'ai lu la suite sans vraiment comprendre.
A ta place j'aurais précisé que je passais à une scène différente avec une petite phrase d'introduction, quelque chose du genre "A quelques mètre plus haut, caché par des arbres centenaire...", l'idée est là !
En définitif, fais attention à ne pas perdre tes lecteurs dans l'excitation de l'écriture
En tout cas, continue, je suis bien impatient de voir la suite !
Chapitre fort intéressant, on a pas attendu pour rien en tout cas, c'est rassurant.
Je m'en rends compte que maintenant, mais tu excelles dans les descriptions, t'as du vocabulaire et tu sais l'utiliser, c'est un plaisir de lire. J'ai vraiment apprécié, aucun ennui, pas le moindre agacement, rien
Au niveau du contenu en lui-même.
On sent que t'as des idées en tête et que tu prends ton temps pour y parvenir. Les détails prennent de grandes proportions, le lecteur a tendance à lire avec avec énormément d'attention, on espère tomber sur quelque chose qui bien que relevant de "l'accompagnement" permettrait d'en apprendre plus sur tel ou tel personnage, ce qui fait qu'on mange tes lignes avec parcimonie, pas de précipitation, tout à son importance. Ça m'a bien plu, donc continue là-dessus, de très très belles descriptions !
Ce qui fait que l'absence d'aération n'est même plus gênant, c'est vraiment bien fait
Si je devais te conseiller quelque chose se serait de bien accentuer le passage à une scène différente. La ligne blanche le démontre, mais une fois pris dans l'élan de la lecture elle a tendance à passer inaperçue, du coup, j'ai lu la suite sans vraiment comprendre.
A ta place j'aurais précisé que je passais à une scène différente avec une petite phrase d'introduction, quelque chose du genre "A quelques mètre plus haut, caché par des arbres centenaire...", l'idée est là !
En définitif, fais attention à ne pas perdre tes lecteurs dans l'excitation de l'écriture
En tout cas, continue, je suis bien impatient de voir la suite !
Shockwave- Yonkou
-
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Date d'inscription : 25/10/2011
Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Un super chapitre Smokette
Je t'en ferais pas tout un super commentaire mais comme l'a dit Shock', c'est super bien écrit. Tu as réussi en très peu de chapitres à placer une très bonne introduction, des bases solides et des personnages qui n'attendent qu'à être développés ce qui est un très bon point.
Et tout de suite après tu enchaines avec un rebondissement pour ne pas faire retomber le niveau que tu as instauré, c'est perfect. Un niveau constamment croissant qui ne peux que pousser à attendre le prochain chapitre
Je t'en ferais pas tout un super commentaire mais comme l'a dit Shock', c'est super bien écrit. Tu as réussi en très peu de chapitres à placer une très bonne introduction, des bases solides et des personnages qui n'attendent qu'à être développés ce qui est un très bon point.
Et tout de suite après tu enchaines avec un rebondissement pour ne pas faire retomber le niveau que tu as instauré, c'est perfect. Un niveau constamment croissant qui ne peux que pousser à attendre le prochain chapitre
Mam'Rik- Roi Lion
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Nombre de messages : 2202
Age : 30
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Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Tu semble vraiment beaucoup aimer les expressions, les signes du langage non verbal des personnages et tu le décris bien car ça nous donne une idée sur leur charisme respectif et leur poids dans l'histoire, j'aime bien ça.
Un petit peu trop de description de l'environnement, du temps (ténèbres, gouttes, pluie...) mais bon je comprends, tu veux placer ton intrigue dans un contexte donc c'est nécessaire.
Bon chapitre, continu.
Un petit peu trop de description de l'environnement, du temps (ténèbres, gouttes, pluie...) mais bon je comprends, tu veux placer ton intrigue dans un contexte donc c'est nécessaire.
Bon chapitre, continu.
Shanks13- Kage
-
Nombre de messages : 1667
Age : 33
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Date d'inscription : 10/10/2010
Premier Sang
Un nouveau chapitre de ma fic Merci à tous ceux qui ont lu jusque là !
Chapitre spécial. Il est premièrement plus court que les autres, c'est simplement parce que je préfère compartimenter la suite des évènements, cela ne veut pas dire que vous n'aurez plus droit à mes pavés magnifiques
Ensuite, la mise en page est beaucoup plus espacée. Je ne suis pas convaincu personnellement, mais j'ai décidé de donner sa chance à l'aération, j'attends bien entendu vos retours sur la question
Chapitre Trois – Premier Sang.
Un sifflement, d’abord lointain, puis proche.
Une explosion, puis le monde qui se met à tourner.
Le sol qui se dérobe.
Le métal qui grince.
Des cris qui retentissent. Lointains.
Le verre qui se brise.
Ulrich peinait à comprendre ce qui se passait tout autour de lui. Il essayait de remettre ses idées en ordres, mais elles lui parvenaient de manière incohérente et ne trouvaient aucun sens à ses yeux.
Il n’arrivait à se concentrer sur rien. Des myriades de questions lui traversaient l’esprit, mais s’évanouissaient tout aussitôt, sans qu’il ait pu en comprendre l’importance ou leur trouver de réponse.
Son corps lui-même n’avait plus aucun sens, il ne savait plus où se trouvait le haut, pas plus que le bas, ses membres lui faisaient mal, mais même cette douleur lui parvenait difficilement, comme si elle devait traverser une immense couche de coton avant de l’atteindre.
Il essayait tant bien que mal de saisir au vol ces pensées et ces images qui tournoyaient dans son esprit, de donner une cohérence à ce qui lui arrivait.
Un bus.
Il le sentait, si il parvenait à se concentrer suffisamment, tout cela retrouverait son sens, mais il n’arrivait même pas à trouver assez de force pour se concentrer, comme dans un rêve profond, il était piégé dans les brumes de son esprit.
Un Bus.
Une image, moins fugace que les autres, un début de prise, un fil à dérouler, Ulrich s’y accrocha. De la rouille, une peinture écaillée, un vieux monsieur et sa pipe, insensibles au froid et à la pluie.
LE BUS !
Il émergea dans une grande inspiration et rouvrit ses yeux péniblement, sa tête gisait dans la boue. Tout était flou autour de lui, il ne distinguait que de grandes formes sombres et quelques sources de lumières éparses.
Il releva la tête quelque peu, encore désorienté. Il était allongé à plat ventre sur le sol détrempé des bois. Son épaule gauche lui faisait mal, ainsi que ses hanches, mais il ne semblait pas totalement blessé.
Il serra les poings, saisissant la mousse qui recouvrait le sol entre ses mains, et poussa sur ses biceps pour s’élever du sol.
Il parvint tant bien que mal à s’élever pour se mettre en position assise, et s’affala ainsi tout en prenant son crâne entre ses mains.
Tout lui revenait, il était dans le bus, en train d’observer le lieutenant Hulk quand quelque chose avait frappé l’engin. Il avait été secoué quelques instants puis avait traversé une vitre et été éjecté du bus pendant que celui-ci faisait ses tonneaux au milieu des gigantesques troncs.
Il rouvrit les yeux et regarda de nouveau autour de lui. La clairière qui l’entourait était assez difficilement discernable à cause de l’obscurité, mais il voyait par-ci par-là des foyers qui avaient été allumés par le car en flamme pendant sa descente folle, et ils révélaient à leur lueur la forme de quelques un de ces mastodontes forestiers qui composaient les bois.
Ils avaient été attaqués, Ulrich savait ce que cela signifiait. Il devait se mettre en route vers l’endroit où le bus et ses compagnons avaient dû finir, à condition bien sûr que d’autres n’aient pas été dispersés le long de la descente comme lui. Il était en danger aussi, parce qu’une attaque comme celle-ci ne vient jamais seule.
Il força de nouveau sur ses bras et parvint après un effort herculéen à se mettre debout. Ses jambes chancelantes menaçaient de se dérober sous son poids à tout moment. Il marcha cahin-caha jusqu’au tronc d’un des séquoias gigantesques et s’y accouda pour reprendre son souffle.
Il en profita pour s’examiner. L’adrénaline due au choc atténuait la douleur et lui permettait de se déplacer, mais c’était une arme à double tranchant et il devait s’assurer qu’il n’avait aucun blessure qui nécessitait un traitement.
Un examen rapide lui révéla qu’il possédait encore ses pistolets qui étaient restés en place dans leurs holsters – ce qui le rassura – mais également qu’un bout de verre s’était planté dans son épaule gauche. Il n’avait à première vue pas fait énormément de dégât, mais Ulrich n’aimait pas l’idée de rester trop longtemps avec une plaie ouverte.
Ses côtes lui faisaient également mal, et il se doutait qu’il serait bien assez tôt couvert de contusions. « À condition que je survive » pensa-t-il.
Sa pause contre le tronc d’arbre lui avait permis de retrouver ses moyens, et il décida de se remettre rapidement en route.
Il trottinait de manière assez étrange, avec son léger boitement à la jambe droite et son souffle court, mais il progressait comme il le pouvait dans les ténèbres humides qui l’entouraient. Il avait logiquement pris la direction de la pente, et cela l’obligeait à prendre des précautions pour ne pas glisser sur le sol qui était souvent traître.
Une ombre fusa sur sa droite, et il plongea sous le couvert de l’obscurité, derrière un tronc. Il ne savait pas ce que c’était, mais il avait vu quelque chose se mouvoir dans l’ombre. Il espérait que la chose ne l’avait pas vu, et se demandait ce que ça pouvait être. Ou plutôt essayait de se convaincre que ce n’était pas ce qu’il croyait être.
Au loin, un coup de feu retentit, puis un autre.
Ulrich enfouit sa tête entre ses genoux, désespéré, rien ne se déroulait comme prévu. Les gouttes qui perlaient sur les aiguilles du conifère tombaient en continu tout autour de lui, tandis que des coups de tonnerre se mêlaient aux coups de feu.
Il faisait face à la réalité, et des mots revenaient encore et encore dans sa tête, des mots entendus le matin même et qu’il avait à l’époque trouvés pleins de morgue et dénués de sens, mais il comprenait maintenant. Il n’était pas prêt.
-Tiens, tiens. Un agneau égaré.
La voix s’était levée non loin de lui.
Ulrich redressa la tête, et vit, lui faisant face, un homme a l’air hagard, chauve, qui le fixait avec un air de folie. Il portait des vêtements déchirés par endroits, guère plus que des haillons imprimés dans des couleurs facilitant le camouflage.
Il tenait dans sa main un fusil, comme ceux qui avaient craché leurs balles plus loin dans la forêt.
Le jeune alchimiste se releva comme il pouvait, le dos collé à l’arbre, tout en observant chaque geste du chauve qui le fixait d’un air malsain. « Probablement un mercenaire » lui traversa l’esprit.
Il leva les mains au ciel en guise de reddition et jeta discrètement un coup d’œil à l’un des pistolets qui pendait contre ses côtes.
-Si j’étais toi, j’oublierai ça. Lâcha le chauve en ricanant.
« Raté » pensa Ulrich. Mais son attention se reporta sur sa main, sa main droite, ainsi levée au ciel. Et sur le gant qu’il portait.
-C’est triste. Dit-il avec un ton grave, et la voix la plus sérieuse qu’il pouvait utiliser. Je vais déjà briser une promesse.
Le chauve arqua un sourcil, surpris par une telle déclaration d’assurance chez un gamin qui quelques instants plus tôt se morfondait entre ses genoux.
Le temps que lui prit cette pensée, l’alchimiste était entré en mouvement.
Le coup de feu partit, mais trop tard, Ulrich s’était déjà laissé tomber vers le sol. La balle percuta l’arbre en faisant sauter des éclats d’écorces là où se trouvait l’abdomen du jeune homme une fraction de seconde auparavant.
Forçant sur ses cuisses endolories, Ulrich se déplaça aussi vite qu’il le put au contact de l’homme qui cherchait à le tuer. Celui-ci réengageait son fusil pour un deuxième tir.
Lorsqu’il vit qu’il n’aurait pas le temps, le chauve leva son arme à deux mains avec un rictus mauvais, et l’abattit comme une masse, visant la tête d’Ulrich avec la lourde crosse.
La main droite d’Ulrich alla à la rencontre de l’arme. Le gant était parcouru de symboles alchimiques, dont la plupart se concentraient au niveau du tranchant de la main.
Cette même zone qui entra en contact avec le fusil, et le traversa.
Brisé en deux à l’endroit même où le gant était passé, la crosse chuta lourdement dans la boue tandis que le chauve contemplait la moitié de fusil inutile qui lui restait sur les bras, totalement surpris.
Il bondit en arrière, s’éloignant de la main de cet alchimiste qu’il avait sous-estimé, et porta la main à sa ceinture pour attraper son couteau de chasse. Peu lui importait de ne pas avoir d’arme à feu, il pouvait toujours se débarrasser d’un gamin pareil.
C’est sur cette dernière pensée qu’il s’effondra sur le sol de la forêt.
Ulrich regarda le corps sans vie tomber mollement par terre, il avait réussi. Il avait fourni un effort extrême pour soulever son bras gauche serrant les dents tandis que la douleur lui vrillait l'épaule là où le morceau de verre l'avait blessé. Il reporta son attention sur ce bras, gauche, dans la main duquel se tenait un de ses deux pistolets. Pistolet qui venait de propulser une balle dans le corps de son ennemi.
Il laissa retomber son bras le long de son corps, et resta là, debout, quelques instants.
Son regard se porta finalement sur l’arme coupée en deux qui gisait entre lui et le cadavre. Il regarda avec insistance l’endroit du bris sur chacune des deux moitiés, et jura. La coupure n’était pas assez nette.
Un hurlement à glacer le sang s’éleva en contrebas.
Ulrich ne pouvait pas se permettre de ruminer là ses pensées, il devait continuer sa route. Il jeta un bref regard à la forme sans vie qu’il laissait là, mais ferma aussitôt les yeux et détourna le regard.
Sa main tremblait.
À suivre dans le Chapitre Quatre.
Chapitre spécial. Il est premièrement plus court que les autres, c'est simplement parce que je préfère compartimenter la suite des évènements, cela ne veut pas dire que vous n'aurez plus droit à mes pavés magnifiques
Ensuite, la mise en page est beaucoup plus espacée. Je ne suis pas convaincu personnellement, mais j'ai décidé de donner sa chance à l'aération, j'attends bien entendu vos retours sur la question
Chapitre Trois – Premier Sang.
Un sifflement, d’abord lointain, puis proche.
Une explosion, puis le monde qui se met à tourner.
Le sol qui se dérobe.
Le métal qui grince.
Des cris qui retentissent. Lointains.
Le verre qui se brise.
Ulrich peinait à comprendre ce qui se passait tout autour de lui. Il essayait de remettre ses idées en ordres, mais elles lui parvenaient de manière incohérente et ne trouvaient aucun sens à ses yeux.
Il n’arrivait à se concentrer sur rien. Des myriades de questions lui traversaient l’esprit, mais s’évanouissaient tout aussitôt, sans qu’il ait pu en comprendre l’importance ou leur trouver de réponse.
Son corps lui-même n’avait plus aucun sens, il ne savait plus où se trouvait le haut, pas plus que le bas, ses membres lui faisaient mal, mais même cette douleur lui parvenait difficilement, comme si elle devait traverser une immense couche de coton avant de l’atteindre.
Il essayait tant bien que mal de saisir au vol ces pensées et ces images qui tournoyaient dans son esprit, de donner une cohérence à ce qui lui arrivait.
Un bus.
Il le sentait, si il parvenait à se concentrer suffisamment, tout cela retrouverait son sens, mais il n’arrivait même pas à trouver assez de force pour se concentrer, comme dans un rêve profond, il était piégé dans les brumes de son esprit.
Un Bus.
Une image, moins fugace que les autres, un début de prise, un fil à dérouler, Ulrich s’y accrocha. De la rouille, une peinture écaillée, un vieux monsieur et sa pipe, insensibles au froid et à la pluie.
LE BUS !
Il émergea dans une grande inspiration et rouvrit ses yeux péniblement, sa tête gisait dans la boue. Tout était flou autour de lui, il ne distinguait que de grandes formes sombres et quelques sources de lumières éparses.
Il releva la tête quelque peu, encore désorienté. Il était allongé à plat ventre sur le sol détrempé des bois. Son épaule gauche lui faisait mal, ainsi que ses hanches, mais il ne semblait pas totalement blessé.
Il serra les poings, saisissant la mousse qui recouvrait le sol entre ses mains, et poussa sur ses biceps pour s’élever du sol.
Il parvint tant bien que mal à s’élever pour se mettre en position assise, et s’affala ainsi tout en prenant son crâne entre ses mains.
Tout lui revenait, il était dans le bus, en train d’observer le lieutenant Hulk quand quelque chose avait frappé l’engin. Il avait été secoué quelques instants puis avait traversé une vitre et été éjecté du bus pendant que celui-ci faisait ses tonneaux au milieu des gigantesques troncs.
Il rouvrit les yeux et regarda de nouveau autour de lui. La clairière qui l’entourait était assez difficilement discernable à cause de l’obscurité, mais il voyait par-ci par-là des foyers qui avaient été allumés par le car en flamme pendant sa descente folle, et ils révélaient à leur lueur la forme de quelques un de ces mastodontes forestiers qui composaient les bois.
Ils avaient été attaqués, Ulrich savait ce que cela signifiait. Il devait se mettre en route vers l’endroit où le bus et ses compagnons avaient dû finir, à condition bien sûr que d’autres n’aient pas été dispersés le long de la descente comme lui. Il était en danger aussi, parce qu’une attaque comme celle-ci ne vient jamais seule.
Il força de nouveau sur ses bras et parvint après un effort herculéen à se mettre debout. Ses jambes chancelantes menaçaient de se dérober sous son poids à tout moment. Il marcha cahin-caha jusqu’au tronc d’un des séquoias gigantesques et s’y accouda pour reprendre son souffle.
Il en profita pour s’examiner. L’adrénaline due au choc atténuait la douleur et lui permettait de se déplacer, mais c’était une arme à double tranchant et il devait s’assurer qu’il n’avait aucun blessure qui nécessitait un traitement.
Un examen rapide lui révéla qu’il possédait encore ses pistolets qui étaient restés en place dans leurs holsters – ce qui le rassura – mais également qu’un bout de verre s’était planté dans son épaule gauche. Il n’avait à première vue pas fait énormément de dégât, mais Ulrich n’aimait pas l’idée de rester trop longtemps avec une plaie ouverte.
Ses côtes lui faisaient également mal, et il se doutait qu’il serait bien assez tôt couvert de contusions. « À condition que je survive » pensa-t-il.
Sa pause contre le tronc d’arbre lui avait permis de retrouver ses moyens, et il décida de se remettre rapidement en route.
Il trottinait de manière assez étrange, avec son léger boitement à la jambe droite et son souffle court, mais il progressait comme il le pouvait dans les ténèbres humides qui l’entouraient. Il avait logiquement pris la direction de la pente, et cela l’obligeait à prendre des précautions pour ne pas glisser sur le sol qui était souvent traître.
Une ombre fusa sur sa droite, et il plongea sous le couvert de l’obscurité, derrière un tronc. Il ne savait pas ce que c’était, mais il avait vu quelque chose se mouvoir dans l’ombre. Il espérait que la chose ne l’avait pas vu, et se demandait ce que ça pouvait être. Ou plutôt essayait de se convaincre que ce n’était pas ce qu’il croyait être.
Au loin, un coup de feu retentit, puis un autre.
Ulrich enfouit sa tête entre ses genoux, désespéré, rien ne se déroulait comme prévu. Les gouttes qui perlaient sur les aiguilles du conifère tombaient en continu tout autour de lui, tandis que des coups de tonnerre se mêlaient aux coups de feu.
Il faisait face à la réalité, et des mots revenaient encore et encore dans sa tête, des mots entendus le matin même et qu’il avait à l’époque trouvés pleins de morgue et dénués de sens, mais il comprenait maintenant. Il n’était pas prêt.
-Tiens, tiens. Un agneau égaré.
La voix s’était levée non loin de lui.
Ulrich redressa la tête, et vit, lui faisant face, un homme a l’air hagard, chauve, qui le fixait avec un air de folie. Il portait des vêtements déchirés par endroits, guère plus que des haillons imprimés dans des couleurs facilitant le camouflage.
Il tenait dans sa main un fusil, comme ceux qui avaient craché leurs balles plus loin dans la forêt.
Le jeune alchimiste se releva comme il pouvait, le dos collé à l’arbre, tout en observant chaque geste du chauve qui le fixait d’un air malsain. « Probablement un mercenaire » lui traversa l’esprit.
Il leva les mains au ciel en guise de reddition et jeta discrètement un coup d’œil à l’un des pistolets qui pendait contre ses côtes.
-Si j’étais toi, j’oublierai ça. Lâcha le chauve en ricanant.
« Raté » pensa Ulrich. Mais son attention se reporta sur sa main, sa main droite, ainsi levée au ciel. Et sur le gant qu’il portait.
-C’est triste. Dit-il avec un ton grave, et la voix la plus sérieuse qu’il pouvait utiliser. Je vais déjà briser une promesse.
Le chauve arqua un sourcil, surpris par une telle déclaration d’assurance chez un gamin qui quelques instants plus tôt se morfondait entre ses genoux.
Le temps que lui prit cette pensée, l’alchimiste était entré en mouvement.
Le coup de feu partit, mais trop tard, Ulrich s’était déjà laissé tomber vers le sol. La balle percuta l’arbre en faisant sauter des éclats d’écorces là où se trouvait l’abdomen du jeune homme une fraction de seconde auparavant.
Forçant sur ses cuisses endolories, Ulrich se déplaça aussi vite qu’il le put au contact de l’homme qui cherchait à le tuer. Celui-ci réengageait son fusil pour un deuxième tir.
Lorsqu’il vit qu’il n’aurait pas le temps, le chauve leva son arme à deux mains avec un rictus mauvais, et l’abattit comme une masse, visant la tête d’Ulrich avec la lourde crosse.
La main droite d’Ulrich alla à la rencontre de l’arme. Le gant était parcouru de symboles alchimiques, dont la plupart se concentraient au niveau du tranchant de la main.
Cette même zone qui entra en contact avec le fusil, et le traversa.
Brisé en deux à l’endroit même où le gant était passé, la crosse chuta lourdement dans la boue tandis que le chauve contemplait la moitié de fusil inutile qui lui restait sur les bras, totalement surpris.
Il bondit en arrière, s’éloignant de la main de cet alchimiste qu’il avait sous-estimé, et porta la main à sa ceinture pour attraper son couteau de chasse. Peu lui importait de ne pas avoir d’arme à feu, il pouvait toujours se débarrasser d’un gamin pareil.
C’est sur cette dernière pensée qu’il s’effondra sur le sol de la forêt.
Ulrich regarda le corps sans vie tomber mollement par terre, il avait réussi. Il avait fourni un effort extrême pour soulever son bras gauche serrant les dents tandis que la douleur lui vrillait l'épaule là où le morceau de verre l'avait blessé. Il reporta son attention sur ce bras, gauche, dans la main duquel se tenait un de ses deux pistolets. Pistolet qui venait de propulser une balle dans le corps de son ennemi.
Il laissa retomber son bras le long de son corps, et resta là, debout, quelques instants.
Son regard se porta finalement sur l’arme coupée en deux qui gisait entre lui et le cadavre. Il regarda avec insistance l’endroit du bris sur chacune des deux moitiés, et jura. La coupure n’était pas assez nette.
Un hurlement à glacer le sang s’éleva en contrebas.
Ulrich ne pouvait pas se permettre de ruminer là ses pensées, il devait continuer sa route. Il jeta un bref regard à la forme sans vie qu’il laissait là, mais ferma aussitôt les yeux et détourna le regard.
Sa main tremblait.
À suivre dans le Chapitre Quatre.
Dernière édition par Contre-amiral Smoker le Sam 20 Avr - 18:04, édité 2 fois
Contre-amiral Smoker- Plume Vagabonde
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Re: Fanfiction FullMetal Alchemist
Ouh Il lui a fait sa race.
Avis plus complet Lundi.
Avis plus complet Lundi.
Nicozeyo- Kage
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