Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
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Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
- générique:
Le jour naissait. Les premières lueurs de l'aurore venaient éclairer les terres sombres et froides de Sad Hill.
Sad Hill était une île lointaine, isolée, solitaire diront certains. Son climat arctique, son sol rocheux dur et gelé et ses vastes étandues glaciales semi-désertiques la rendaient inhospitalière. Son silence pesant, perturbé par le murmure du vent qui se faufile entre les pierres et les branches des arbres, la rendait effrayante.
Sur Sad Hill on pouvait trouver la majorité des espèces vivantes dans les déserts de l'ouest, dans une version adapté pour survivre au froid : des serpents à sonnettes des neiges, de lézard de neiges, des vautours des neiges et autres sinistreries sauvages.
La flore aussi devait s'adapter, les cactus des neiges se mêlaient aux conifères et arbrustres dans une lutte acharné pour l'existence. Les arbres les plus représentatifs de Sad Hill s'apellent les "sapins-phénix", le froid est si puissant que pour survivre ces sapins pratiquent l'auto-combustion. Ils brûlent casi-constament dès leur naissance et vivent des années jusqu'à se transformer en cendres. Le vent disperse ensuite les cendres desquels renaîtront d'autres sapins-phénix.
Telles sont les implacables lois de la nature à Sad Hill.
Et pourtant, dans son irréfrénable conquête de l'ouest bleu, la civilisation humaine avait finit par atteindre l'île.
Étant pratiquement la seule île à des miles à la ronde, Sad Hill était une halte presque obligé pour la plupart des bateaux voulant traverser cette zone.
Ne voulant pas que l'île devienne un repaire de pirates, la marine a fait construire un port important à l'ouest, protégé par un fort nommé "Fort Leone".
Les eaux de la région étant peu fréquentées, surtout par les pirates, la marine pouvait faire circuler plus ou moins rapidement et sûrement de grandes quantités de marchandises et de convois. De grands stocks passaient par Sad Hill, mais de peu de valeur : du café, des ustensils, du tabacs, etc.. rien qui n'attire l'envie des pirates au point de leur faire venir sur une île si sauvage.
Et pourtant il y avait des merveilles qui voyageaient à travers Sad Hill, de l'or pur, des bijoux, des trésors de guerre.
Il y avait à l'est de l'île un tout petit village avec une pitoresque jetée. C'était un village fantôme, délabré et poussérieux. Là, via une embarcation légère et discrète, la marine déposait à terre des colis exceptionnels, des courriers spéciaux et secrets, et parfois des prisonniers en transfert. Un homme était chargé de les prendres sur place et de diriger un convoi qui traversait toute l'île jusqu'à atteindre Fort Leone, où la charge devait être secrètement caché dans un des navires marchands. Des pirates et des brigands avaient fini par comprendre le stratagème, et depuis quelques mois campaient sur Sad Hill pour tenter d'intercepter le fameux convoi. Jusqu'ici l'homme désigné pour cette mission avait réussi à leur échapper, les terres de l'île étant assez vaste et celui-ci les connaissant parfaitement.
Cet homme âgé à la barbe blanche, au regard fatigué, à la posture nonchalante et portant un pancho était la première chose que Ringo vit en ouvrant les yeux. Il ne savait pas depuis combien de temps il était endormi et ne savait pas non plus très bien où il était. Il avait les mains piégés par des menottes en granit marin, à côté de lui se trouvait son second, Flash, lui aussi menotté. Ringo observa autour de lui, ils se trouvaient à l'intérieur d'une cage placé sur un chariot en bois de bonne facture. À l'avant se trouvait le vieil homme, il portait l'insigne de la marine et tenait les rênes des 2 beaux pur-sang qui tiraient le chariot. Ringo se souvint que lui est Flash avait été capturé par la marine. En regardant derrière lui, l'homme à la tête d'ananas vit que son chariot était en fait à la tête de tout un convoi, en effet plusieurs dilligences chargés et protégés par des marines se suivaient à la queuleleu. Ils étaient apparement entrain de quitter une sorte de village abandonné, Ringo put lire sur un panneau qu'il s'agissait de "San Sergio". Il voyait aussi que le soleil se trouvait tout proche de l'horizon, c'était probablement l'aurore, le jour naissait.
Dernière édition par Skull_joke le Ven 12 Juil - 18:19, édité 5 fois
Skull_joke- Admin Lama
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Date d'inscription : 25/07/2009
Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Le soleil se levait à peine et le ciel était rouge lorsque l'équipage d'Ocean Delivery mit le pied sur Sad Hill.
Les membres de cette compagnie de livraison avaient en effet navigué toute la nuit pour atteindre cette île de West Blue. Le voyage avait été long.
Le paysage proposé offrait une vision assez rare. Une terre gelée, recouverte par les neiges qui réfléchissaient la lumière rouge sanguine de l'aurore. Un territoire désertique, sauvage, sur lequel l'Homme semblait n'avoir aucune emprise.
Amarrant leur navire sur la berge, les membres de l'équipage bravèrent le froid et le vent glacial qui les frappait pour rejoindre, à pied, une cabane de bois construite plusieurs bonnes centaines de mètres plus loin.
Les livreurs souffraient véritablement du froid et n'étaient pas équipés pour affronter les conditions météorologiques de l'île.
Ils arrivèrent néanmoins rapidement à la cabane où un vieil homme, seul, adossé contre une chaise, jouait de l'harmonica en observant de loin les étrangers venant troubler sa tranquillité.
La cabane était en fait un relais. Le vieil homme y vendait chevaux et équipement pour les personnes mettant le pied sur l'île.
Les livreurs lui firent signe d'un coup de tête qu'ils désiraient montures, armes et vêtements. Pas très bavards, les nouveaux venus sur l'île paraissaient froids, cloîtrés dans leur silence. Ils ne dirent mot lors de leur visite au relais, se contentant d'examiner les produits que le vieillard leur présentait.
Bientôt, les cinq personnes étaient équipées de chemises à fourrure interne pour combattre le froid, de jeans, bottes, chapeaux et foulards. L'un des livreurs fit tourner d'un air sombre le barillet de son revolver pointant l'horizon avant de refermer le clapet de son arme d'un bruit sec.
Celui qui semblait être le meneur du groupe se mit en selle, rapidement suivi par ses acolytes. Il remonta le foulard qui entourait son cou sur son nez, puis tapa d'un petit coup le flanc de son cheval pour lui demander d'avancer.
Les chevaux partirent alors au pas, se dirigeant lentement vers l'intérieur des terres, pendant que le vieillard les regardait s'éloigner petit à petit. Il éleva finalement la voix, hélant ses peu rassurants clients.
Gérant: Hé ! Étrangers ! Que venez-vous faire sur Sad Hill ?
Meneur des livreurs: se retournant lentement
Nous sommes à la recherche d'un homme...
Sitôt sa phrase achevée, le jeune garçon abaissa son stetson, cachant son regard, puis se retourna définitivement, quittant le vieillard et son relais sans même regarder une dernière fois en arrière alors qu'au loin on pouvait entendre, haut dans le ciel, les vautours hurler de toutes leurs forces.
Le vieil homme eut un petit frisson, puis se rassit sur sa chaise, remettant son harmonica à sa bouche et fixa la mer, en attente de nouveaux clients.
Du côté du groupe des sinistres étrangers, la marche au pas continuait toujours. Le capitaine, nommé Kameo, prit cependant la parole, brisant le silence pesant qui s'était installé sur les nouveaux venus:
Kameo: Bordel ! J'ai pas dormi depuis deux jours, j'en peux plus !!!
Les cinq cow-boy s'effondrèrent sur leur monture respective. Le voyage les avait brisé. Ils étaient morts de fatigue...
Maya: On est tous crevés. Plus personne n'est en état de quoi que ce soit !
D'ailleurs, je crois que nous avons un peu fait peur au vieux vendeur... xD
Kameo: Il y a quelques rochers non recouverts par la neige là-bas. Allons y faire une pause et résumons un peu notre situation...
Les livreurs se dirigèrent directement vers l'endroit indiqué par leur capitaine, s'y installèrent tranquillement, et sortirent une carte qu'ils étalèrent difficilement sur la roche à cause du vent.
Kameo: Bien. C'est l'heure de notre traditionnel briefing de début de mission.
Yoko, tu as étudié l'île, à toi la parole.
Yoko: D'accord.
Bien, je vais commencer par la base. Nous sommes donc sur l'île nommée Sad Hill.
Une île hivernale comme vous pouvez le constater. C'est une île assez atypique. Recouverte par le froid, Sad Hill est une terre aride, dotée de nombreux déserts gelées, de rocheuses enneigées. On y retrouve plusieurs lieux renommés comme la forêt des sapins-phénix ou le lac de glace, perdu au milieu des canyons. Il y a aussi les mines d'or des grandes falaises, parcourues par des réseaux de rails impressionnants permettant d'y circuler en chariot. Je peux aussi citer les réserves indiennes où vivent les dernières tribus sauvages de l'île. Il y a le Trinita Express, le train à vapeur traversant l'intégralité de Sad Hill. Ou encore les fameux cactus géants de pierre, tellement gelés par le froid qu'ils sont devenus aussi durs que la roche.
Il y a aussi Fort Leone, où s'est installé la Marine...
Kameo: La Marine ?
Yoko: Oui, la Marine est sur l'île.
Mais elle s'occupe surtout de ses propres affaires, et n'intervient sur l'île que lorsque celle-ci rencontre des problèmes trop importants.
Ceux qui assurent véritablement la loi sur l'île sont les shérifs. Nommés par leur concitoyens, ils ont pour rôle de protéger la ville qu'ils ont en charge, et de se dresser contre le crime.
Malheureusement, malgré toute leur bonne volonté, celui-ci est très élevé. Sad Hill regorge de desperados, d'Outlaws, d'hors-la-loi... de bandits quoi !
Des citoyens indépendants ont également décidé de se monter eux-mêmes contre ces bandits, devenant des chasseurs de primes. Ils arpentent les terres de l'île à la recherche du bandit pouvant leur rapporter gros, souvent prêts à tout pour lui mettre la main dessus. Ces personnes ne sont pas beaucoup plus recommandables, ils ne reculent devant rien pour atteindre leur objectif et se soucient peu des lois et de la vie des personnes qui les entoure.
Au final, on pourrait dire que c'est la loi du meilleur tireur qui domine sur l'île.
Yomi: Qu'est-ce qu'on vient faire ici ?
Yoko: On connaissait la situation de l'île depuis le départ...
Mais on avait aucun autre contrat, alors nous étions bien obligés de l'accepter.
Nous sommes à la recherche de Clint Westwood, le shérif de Tombs Town.
Nous devons lui transmettre une lettre importante que nous a remise un homme venu nous voir au siège de notre compagnie.
Yomi: Il sortait d'où lui ?
Yoko: Aucune idée, mais c'est clair qu'il n'avait pas l'air très net.
La lettre qu'il nous a donné est recouverte de sang. L'homme était blanc, comme s'il était gravement blessé...
Il nous a demandé de transmettre la lettre au shérif, puis il est partit précipitamment. Sans rien dire de plus.
J'ai l'impression qu'il avait peur...
En fait, si on avait eu une autre proposition, je n'aurais jamais accepté cette mission.
Kameo: Peu importe. Maintenant que nous y sommes, on va pas faire marche arrière !
Il est temps de nous remettre en route. Direction Tombs Town !
Les cinq livreurs se relevèrent et se remirent en selle, repartant au trot vers la ville.
Ils accélérèrent rapidement l'allure, pressés d'arriver à destination.
Ce qu'ils firent après une bonne heure de chevauchée dans la neige, dans un paysage bordé par les rocheuses et d'où la lueur rouge du soleil commençait à s'estamper pour laisser place à la lumière du jour, réchauffant leur visage agressé par les vents violents.
Les arrivants firent halte immédiatement devant le bureau du shérif, ne prenant même pas le temps de faire une halte au saloon.
Alors que Kameo allait frapper à la porte, celle-ci s'ouvrit brusquement et plusieurs hommes poussèrent le livreur et son équipage pour se ruer vers leurs chevaux.
Le leader semblait être un homme vraiment jeune. Vêtu d'un long manteau noir qui descendait jusqu'à ses chevilles, l'identité du personnage ne laissait aucun doute. Comme le montrait son étoile, il s'agissait sans nul doute du shérif Clint Westwood.
Kameo s'était renseigné sur cet homme. L'un des plus jeunes shérif de Sad Hill, mais ayant pourtant déjà de nombreux exploits à raconter à ses futurs petits enfants s'il avait la chance de les connaître un jour.
Un dur, un vrai. Né pour faire régner l'ordre. Le shérif Westwood était épris de justice, et était prêt à tout pour la préserver, ne montrant aucune pitié envers ceux qui se dressaient sur son chemin.
Armé d'une carabine, le regard impassible sur le dos de son cheval, il s'alluma une cigarette, plongé dans une concentration intense. La même que celle des grands sportifs avant d'affronter un combat décisif.
Le shérif Westwood était véritablement impressionnant.
Le capitaine des livreurs tenta néanmoins d'obtenir son attention.
Kameo: Shérif Westwood, excusez-moi...
Westwood: Pas l'temps étranger.
Nous sommes chargés de venir en aide à un convoi attaqué par un nombre incroyable de desperados.
Tenez-vous tranquilles jusqu'à mon retour et je vous écouterais peut-être ailleurs que sous l'arbre des pendus à me déclamer vos dernières volontés.
Le shérif lança alors sa monture au galop, accompagné de ses adjoints, laissant Kameo et son équipage sur place, s'éloignant dans un nuage de flocons de neige.
Kameo: Hé ! Attendez-nous !
Les membres de cette compagnie de livraison avaient en effet navigué toute la nuit pour atteindre cette île de West Blue. Le voyage avait été long.
Le paysage proposé offrait une vision assez rare. Une terre gelée, recouverte par les neiges qui réfléchissaient la lumière rouge sanguine de l'aurore. Un territoire désertique, sauvage, sur lequel l'Homme semblait n'avoir aucune emprise.
Amarrant leur navire sur la berge, les membres de l'équipage bravèrent le froid et le vent glacial qui les frappait pour rejoindre, à pied, une cabane de bois construite plusieurs bonnes centaines de mètres plus loin.
Les livreurs souffraient véritablement du froid et n'étaient pas équipés pour affronter les conditions météorologiques de l'île.
Ils arrivèrent néanmoins rapidement à la cabane où un vieil homme, seul, adossé contre une chaise, jouait de l'harmonica en observant de loin les étrangers venant troubler sa tranquillité.
La cabane était en fait un relais. Le vieil homme y vendait chevaux et équipement pour les personnes mettant le pied sur l'île.
Les livreurs lui firent signe d'un coup de tête qu'ils désiraient montures, armes et vêtements. Pas très bavards, les nouveaux venus sur l'île paraissaient froids, cloîtrés dans leur silence. Ils ne dirent mot lors de leur visite au relais, se contentant d'examiner les produits que le vieillard leur présentait.
Bientôt, les cinq personnes étaient équipées de chemises à fourrure interne pour combattre le froid, de jeans, bottes, chapeaux et foulards. L'un des livreurs fit tourner d'un air sombre le barillet de son revolver pointant l'horizon avant de refermer le clapet de son arme d'un bruit sec.
Celui qui semblait être le meneur du groupe se mit en selle, rapidement suivi par ses acolytes. Il remonta le foulard qui entourait son cou sur son nez, puis tapa d'un petit coup le flanc de son cheval pour lui demander d'avancer.
Les chevaux partirent alors au pas, se dirigeant lentement vers l'intérieur des terres, pendant que le vieillard les regardait s'éloigner petit à petit. Il éleva finalement la voix, hélant ses peu rassurants clients.
Gérant: Hé ! Étrangers ! Que venez-vous faire sur Sad Hill ?
Meneur des livreurs: se retournant lentement
Nous sommes à la recherche d'un homme...
Sitôt sa phrase achevée, le jeune garçon abaissa son stetson, cachant son regard, puis se retourna définitivement, quittant le vieillard et son relais sans même regarder une dernière fois en arrière alors qu'au loin on pouvait entendre, haut dans le ciel, les vautours hurler de toutes leurs forces.
Le vieil homme eut un petit frisson, puis se rassit sur sa chaise, remettant son harmonica à sa bouche et fixa la mer, en attente de nouveaux clients.
Du côté du groupe des sinistres étrangers, la marche au pas continuait toujours. Le capitaine, nommé Kameo, prit cependant la parole, brisant le silence pesant qui s'était installé sur les nouveaux venus:
Kameo: Bordel ! J'ai pas dormi depuis deux jours, j'en peux plus !!!
Les cinq cow-boy s'effondrèrent sur leur monture respective. Le voyage les avait brisé. Ils étaient morts de fatigue...
Maya: On est tous crevés. Plus personne n'est en état de quoi que ce soit !
D'ailleurs, je crois que nous avons un peu fait peur au vieux vendeur... xD
Kameo: Il y a quelques rochers non recouverts par la neige là-bas. Allons y faire une pause et résumons un peu notre situation...
Les livreurs se dirigèrent directement vers l'endroit indiqué par leur capitaine, s'y installèrent tranquillement, et sortirent une carte qu'ils étalèrent difficilement sur la roche à cause du vent.
Kameo: Bien. C'est l'heure de notre traditionnel briefing de début de mission.
Yoko, tu as étudié l'île, à toi la parole.
Yoko: D'accord.
Bien, je vais commencer par la base. Nous sommes donc sur l'île nommée Sad Hill.
Une île hivernale comme vous pouvez le constater. C'est une île assez atypique. Recouverte par le froid, Sad Hill est une terre aride, dotée de nombreux déserts gelées, de rocheuses enneigées. On y retrouve plusieurs lieux renommés comme la forêt des sapins-phénix ou le lac de glace, perdu au milieu des canyons. Il y a aussi les mines d'or des grandes falaises, parcourues par des réseaux de rails impressionnants permettant d'y circuler en chariot. Je peux aussi citer les réserves indiennes où vivent les dernières tribus sauvages de l'île. Il y a le Trinita Express, le train à vapeur traversant l'intégralité de Sad Hill. Ou encore les fameux cactus géants de pierre, tellement gelés par le froid qu'ils sont devenus aussi durs que la roche.
Il y a aussi Fort Leone, où s'est installé la Marine...
Kameo: La Marine ?
Yoko: Oui, la Marine est sur l'île.
Mais elle s'occupe surtout de ses propres affaires, et n'intervient sur l'île que lorsque celle-ci rencontre des problèmes trop importants.
Ceux qui assurent véritablement la loi sur l'île sont les shérifs. Nommés par leur concitoyens, ils ont pour rôle de protéger la ville qu'ils ont en charge, et de se dresser contre le crime.
Malheureusement, malgré toute leur bonne volonté, celui-ci est très élevé. Sad Hill regorge de desperados, d'Outlaws, d'hors-la-loi... de bandits quoi !
Des citoyens indépendants ont également décidé de se monter eux-mêmes contre ces bandits, devenant des chasseurs de primes. Ils arpentent les terres de l'île à la recherche du bandit pouvant leur rapporter gros, souvent prêts à tout pour lui mettre la main dessus. Ces personnes ne sont pas beaucoup plus recommandables, ils ne reculent devant rien pour atteindre leur objectif et se soucient peu des lois et de la vie des personnes qui les entoure.
Au final, on pourrait dire que c'est la loi du meilleur tireur qui domine sur l'île.
Yomi: Qu'est-ce qu'on vient faire ici ?
Yoko: On connaissait la situation de l'île depuis le départ...
Mais on avait aucun autre contrat, alors nous étions bien obligés de l'accepter.
Nous sommes à la recherche de Clint Westwood, le shérif de Tombs Town.
Nous devons lui transmettre une lettre importante que nous a remise un homme venu nous voir au siège de notre compagnie.
Yomi: Il sortait d'où lui ?
Yoko: Aucune idée, mais c'est clair qu'il n'avait pas l'air très net.
La lettre qu'il nous a donné est recouverte de sang. L'homme était blanc, comme s'il était gravement blessé...
Il nous a demandé de transmettre la lettre au shérif, puis il est partit précipitamment. Sans rien dire de plus.
J'ai l'impression qu'il avait peur...
En fait, si on avait eu une autre proposition, je n'aurais jamais accepté cette mission.
Kameo: Peu importe. Maintenant que nous y sommes, on va pas faire marche arrière !
Il est temps de nous remettre en route. Direction Tombs Town !
Les cinq livreurs se relevèrent et se remirent en selle, repartant au trot vers la ville.
Ils accélérèrent rapidement l'allure, pressés d'arriver à destination.
Ce qu'ils firent après une bonne heure de chevauchée dans la neige, dans un paysage bordé par les rocheuses et d'où la lueur rouge du soleil commençait à s'estamper pour laisser place à la lumière du jour, réchauffant leur visage agressé par les vents violents.
Les arrivants firent halte immédiatement devant le bureau du shérif, ne prenant même pas le temps de faire une halte au saloon.
Alors que Kameo allait frapper à la porte, celle-ci s'ouvrit brusquement et plusieurs hommes poussèrent le livreur et son équipage pour se ruer vers leurs chevaux.
Le leader semblait être un homme vraiment jeune. Vêtu d'un long manteau noir qui descendait jusqu'à ses chevilles, l'identité du personnage ne laissait aucun doute. Comme le montrait son étoile, il s'agissait sans nul doute du shérif Clint Westwood.
Kameo s'était renseigné sur cet homme. L'un des plus jeunes shérif de Sad Hill, mais ayant pourtant déjà de nombreux exploits à raconter à ses futurs petits enfants s'il avait la chance de les connaître un jour.
Un dur, un vrai. Né pour faire régner l'ordre. Le shérif Westwood était épris de justice, et était prêt à tout pour la préserver, ne montrant aucune pitié envers ceux qui se dressaient sur son chemin.
Armé d'une carabine, le regard impassible sur le dos de son cheval, il s'alluma une cigarette, plongé dans une concentration intense. La même que celle des grands sportifs avant d'affronter un combat décisif.
Le shérif Westwood était véritablement impressionnant.
Le capitaine des livreurs tenta néanmoins d'obtenir son attention.
Kameo: Shérif Westwood, excusez-moi...
Westwood: Pas l'temps étranger.
Nous sommes chargés de venir en aide à un convoi attaqué par un nombre incroyable de desperados.
Tenez-vous tranquilles jusqu'à mon retour et je vous écouterais peut-être ailleurs que sous l'arbre des pendus à me déclamer vos dernières volontés.
Le shérif lança alors sa monture au galop, accompagné de ses adjoints, laissant Kameo et son équipage sur place, s'éloignant dans un nuage de flocons de neige.
Kameo: Hé ! Attendez-nous !
Samael- Coléoptère
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Date d'inscription : 03/10/2009
Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Ringo : Et vous dites que vous vous appelez comment ?
Revolver Ocelot : Comme les lecteurs peuvent l'avoir deviné en voyant le nom précédant cette phrase, je m'apelle Revolver Ocelot gamin !
Ringo : En voilà un nom, j'imagine que c'est parce que vous dominez les revolvers et que vous êtes aussi féroce qu'un ocelot ?
Revolver : Que dalle, c'est vraiment le nom que ma bonne mère m'a donné à la naissance, le reste c'est juste une coincidence.
Ringo : Ah.....d'accord ...... et sinon ces mines d'or, vous avez dit qu'elles se trouvaient où ?
Revolver : rumpf.... près des grosses falaises un peu au sud-ouest, mais qu'est-ce que tu crois gamin ? Que tu vas t'échapper de ta cage, aller voler l'or et repartir comme si de rien n'était ? Ne me fais pas rire, l'or c'est tout ce que cette terre veut bien offrir à ses habitants et c'est pas grand-chose quand t'y penses. Au fond, l'or, ça vaudra c'que ça vaudra, mais ça peut pas se manger. Nan, le plus important avec c'tes mines, c'est qu'elles donnent un travail honnête, et un travail honnête, pour un homme qui a faim, ça vaut bien plus que ton or. Mais c'est pas vraiment mes oignons, moi je dois juste m'assurer que ce convoi arrive à destination et c'est c'qu'il fera, c'est c'qu'il a toujours fait jusque là alors calmes tes ardeurs et reprenons la causette, ça tue le temps.
Ringo : Ce n'est pas vraiment l'or qui m'intéresse le plus dans ces mines, même si je me servirais bien un peu au passage. En fait je me demandais, ces mines, elles doivent être belles non ? Avec ses rails de métal et ses chariots de bois qui contraste avec l'or. Et puis j'imagine que les galeries sont couvertes de glace, j'imagine qu'en fin d'après-midi quand les rayons du soleil tapent sur les parois et rebondissent sur les couches d'or, ça doit briller de mille feux, ça ferait sans doute...
Flash : héhéhé......une bonne photo
Revolver : ptêtre bien, j'en sais rien, mais ça va devoir attendre, on a de la compagnie.
La zone qu'ils traversaient en ce moment était très rocheuse et pleine de dénivelés. Les nombreuses petites bottes de terre gelé étaient jonchées d'énormes cailloux noirs et de massifs rocheux diformes, le tout parsemé d'une neige foncé, l'environement aux airs gothiques se prêtait aux cachettes et aux embuscades. C'est pour cela que Revolver voulait passer par là, non pas en croyant que l'ennemi ne s'y attendrait pas mais parce qu'il voulait rencontrer l'ennemi et se débarrasser de lui tout de suite.
Il sorti un de ces deux revolvers et tira sur un sapin, une silhouette humaine en tomba. Il tira une deuxième balle sur un rocher, elle ricocheta derrière un autre rocher et l'on entendit un bruit court suivi du bruit d'un corps qui tombe. Une détonation survint de ce qui semblait un angle mort, mais déjà Revolver avait tiré une balle qui dévia celle qu'on lui tirait dessus. Il finit par sortir son deuxième revolver, puis la cadence augmenta. Tout ses tirs faisaient mouches, puis il se mit à viser à des endroits complètement différent avec ses deux mains. Lorsqu'il devait recharger, ses hommes employaient des tirs de couverture. Jamais Ringo n'avait vu un tel spectacle, on eu dit un ballet rythmé par le tintement du métal contre le métal et du métal contre la chair. Le rythme augmentait toujours et bientôt même ce vétéran n'allait pas pouvoir suivre.
Revolver : C'est pas normal, ils sont beaucoup trop nombreux, aucun groupe de desperados n'ait aussi nombreux dans la région, ça pue l'alliance grrr.....AH !
Une balle venait d'effleurer son épaule gauche. À la sensation que cela lui produisit, il reconnut le calibre et l'arme utilisé.
Revolver : C'est sa marque, alors ce chien a fini par rallier les autres chiens à sa cause, il a toute une meute maintenant......MONTRE-TOI VERBAL KINT !
Et c'est comme s'il avait toujours été là, à une quinzaine de mètres devant le convoi qui, pour la peine, s'arrêta. C'était un homme entre deux âges, un homme qui avait de l'expérience, un passé, mais qui avait encore des choses à faire. Il était plus ou moins de la génération qui séparait celle du marine Revolver Ocelot et celle du sherif Clint Westwood. Il portait une chemise blanche légère sous un gilet noir saillant. Son long manteau sombre arrivait jusqu'aux chevilles de ses bottes de cuir obscur. Son chapeau noir empêchait Ringo de voir son visage, jusqu'à ce que celui-ci relève la tête. Il avait les yeux d'un bleu-vert jaillissant qui lui donnaient un regard très puissant, des traits marqués, une mâchoire forte et une fine barbe noire.
Il fixait profondément Revolver dans les yeux, pas avec un air de défiance, ni même de supériorité, simplement avec confiance.
Revolver : C'est un beau troupeau que tu as là, t'as réussi à joindre plusieurs clans à ta cause à ce que j'vois. j'ai reconnu des hommes de Tuco, j'ai même vu des hommes de Sentenza, par contre eux, j'les ai pas vu.
Verbal : Je les ai tué tout les deux.
Revolver : Et ben, t'as vraiment du devenir un monstre pour pouvoir te défaire de ces deux-là..... t'aurais vraiment pu faire un super marine, c'est pas ça que jt'ai enseigné.
Verbal : Vous m'avez enseigné tout ce dont j'avais besoin.
Revolver : Hélas, mais crois bien que tu m'auras pas moi.
Pendant qu'il parlait, Revolver chargeait ses armes avec des balles étranges. Verbal, intrigué par ce que c'était, le laissait faire.
Revolver : Marines écoutez-moi ! Ils sont trop nombreux et la cargaison passe avant tout, alors on va y'aller en force. Que personne ne traîne, et faite attention, ça va péter !
Verbal Kint esquissa un sourire, les méthodes de son ancien mentor l'avait toujours amusé.
Il plongea pour se planquer derrière un rocher lorsque Revolver commença a tiré, il balaya la zone devant lui. Ses cartouches explosifs détonnaient et couvraient l'espace de fumée. Le passage étant libéré, les hommes de Verbal surpris, il fouetta avec force ses deux étalons et chargea, le reste du convoi le suivit.
Verbal pris son temps pour se mettre sur son cheval et donner l'ordre à ses hommes de prendre les marines en chasse, c'était plus drôle ainsi.
Revolver s'engagea à l'intérieur d'une crevasse, l'espace étroit réduisait les angles de tirs. Même si Verbal décidait de longer la crevasse par le haut, il lui serait plus difficile de tirer.
Ringo : Hey papy, vous êtes beaucoup plus rapides que vos hommes, ils sont loin derrière là !
Revolver : J'ai dressé moi-même ces chevaux gamins, tout comme j'ai dressé celui de Verbal.....
Ringo : Il est beaucoup plus léger que nous, il va forcément nous rattraper.....mais ça fait partie de votre plan en fait.
Revolver : Je suis la cible principale, tout le reste du convoi n'est qu'un leurre, il n'y a que notre chariot qui possède vraiment de la marchandise secrète. Tu vois pas que le chariot est trop haut ? et bien trop large ?
Ringo : Y'a quelque chose à l'intérieur.
Revolver Tout juste blondin, et c'est ça que Verb-BANG !!
Une balle venait de se fracasser contre la cage de Ringo et Flash. Revolver et Verbal, qui se trouvait en hauteur au bord du ravin, commencèrent alors un échange de coup de feu flamboyant. Finalement Revolver allait atteindre la fin du ravin et être exposé à l'air libre avec plein d'angles morts. Verbal arrêta de tirer, il sortit de sa manche quelques bâtons de dynamite, alluma la mèche et lança les explosifs juste au pied de la sortie du ravin. Le chariot passa juste en dessus lorsque la dynamite explosa, se renversant sur lui-même. Les falaises du ravin s'écroulèrent et la sortie s'en trouva bouché, le reste des marines ne pourrait pas sortir par ce chemin.
L'explosion et l'affaissement avaient soulevé beaucoup de poussière et de neige. Verbal descendit par une pente accessible, pistolet à la main. En s'approchant du nuages de particules il entendit certains bruits.
"Redonne moi ce trousseau gamin !"
"Attend Flash j'essaie l'autre clé"
"Dépêche-toi, ou alors enfuyons-nous avec le trouseau"
"Prenez la clé des menottes et donnez moi l'autre avant que je vous fasse un deuxième trou du c*l chacun"
La poussière retombait doucement, Verbal vit le chariot renversé, son ventre éclaté et devant lui un coffre richement ornementé. Il s'en approcha et le saisit, puis il vit que Revolver était à terre, quelque peu blessé, et qu'il tirait la jambe de l'étrange prisonnier à la coupe d'ananas. Ce dernier avait encore ses menottes, mais le moustachu ne les avait plus, il avait par ailleurs sur lui un trousseau composé de deux clés, l'une d'elle ouvrant certainement le coffre et l'autre les menottes.
Verbal : Donne-moi le trousseau tout de suite et tout ira bien
Clint Westwood : Et toi pose tout de suite ton flingue à terre et t'auras le droit à une mort lente et douloureuse, et crois moi c'est mieux que ce que je te réservais à la base.
Le jeune shérif pointait son colt sur Verbal Kint, avec un regard imperturbable et une voix déterminée. Il était suivi par ses fiers adjoints et par son sens inébranlable du devoir
Verbal : Clint, tu oserais tirer sur ton ancien mentor ?
Clint Westwood : T'as pas l'air de te gêner toi.
Flash enleva une clé au trousseau puis le lança à la face de Verbal qui l'attrapa.
Clint Westwood : Hey, vous deux vous avez pas non plus intérêt à bouger.
Revolution !
Soudain la neige se souleva en un tourbillon, Ringo venait d'utiliser son pouvoir pour créer une diversion. Lorsque le tourbillon s'arrêta, lui et Flash avait disparu, mais Verbal Kint aussi.
Revolver se dégagea des décombres du chariot qui l'obstruait.
Revolver : Le shérif.....
Clint Westwood : La marine.......
Revolver : j'peux savoir ce que tu fais là petit ? C'est une affaire qui concerne uniquement la marine, j'te remercie pour ton aide mais t'à pas à t'en mêler.
Clint Westwood : Tout ce qui peut mettre en danger les habitants de cette terre me concerne vieillard. Je vois bien comment tu gères la situation en plus ! Même tes prisonniers se sont enfuis.
Revolver : C'est ce foutu Verbal, une de ses balles a dû faire péter le verrou de leur cage, mais bon, ce sont deux pauvres pirates perdu dans une terre hostile. Sad Hill les punira bien avant nous, c'est pas le plus urgent. Je peux pas te dire pourquoi mais le coffre que Verbal a pris est très important, maintenant qu'il l'a il va rameuter ses hommes et hop se retirer ni vu ni connu. Si tu veux vraiment pas me laisser agir seul, alors faut que toi et tes hommes m'aidiez à l'arrêter avant qu'ils s'évapore dans les airs et que.......y'a un truc qui brille là...
Revolver fit quelques pas dans la neige, il ramassa par terre un trousseau de clé ne possédant qu'une seule clé.
Clint Westwood : Pourquoi Verbal serait parti sans la clé du coffre ?
Revolver : C'est pas la clé du coffre, c'est la clé des menottes. Ouais, tu vois ce que ça veut dire ?
Clint Westwood : Les pirates sont partis avec la clé du coffre, si le trousseau est là c'est que Verbal s'en est rendu compte aussi.
Revolver : Nom de f***re Dieu, y'a quelque part dans cet enfer de glace, deux petits bonhommes qui se promènent avec la clé de toute les convoitises, et il faut absolument qu'on les trouve les premiers !
Revolver Ocelot : Comme les lecteurs peuvent l'avoir deviné en voyant le nom précédant cette phrase, je m'apelle Revolver Ocelot gamin !
Ringo : En voilà un nom, j'imagine que c'est parce que vous dominez les revolvers et que vous êtes aussi féroce qu'un ocelot ?
Revolver : Que dalle, c'est vraiment le nom que ma bonne mère m'a donné à la naissance, le reste c'est juste une coincidence.
Ringo : Ah.....d'accord ...... et sinon ces mines d'or, vous avez dit qu'elles se trouvaient où ?
Revolver : rumpf.... près des grosses falaises un peu au sud-ouest, mais qu'est-ce que tu crois gamin ? Que tu vas t'échapper de ta cage, aller voler l'or et repartir comme si de rien n'était ? Ne me fais pas rire, l'or c'est tout ce que cette terre veut bien offrir à ses habitants et c'est pas grand-chose quand t'y penses. Au fond, l'or, ça vaudra c'que ça vaudra, mais ça peut pas se manger. Nan, le plus important avec c'tes mines, c'est qu'elles donnent un travail honnête, et un travail honnête, pour un homme qui a faim, ça vaut bien plus que ton or. Mais c'est pas vraiment mes oignons, moi je dois juste m'assurer que ce convoi arrive à destination et c'est c'qu'il fera, c'est c'qu'il a toujours fait jusque là alors calmes tes ardeurs et reprenons la causette, ça tue le temps.
Ringo : Ce n'est pas vraiment l'or qui m'intéresse le plus dans ces mines, même si je me servirais bien un peu au passage. En fait je me demandais, ces mines, elles doivent être belles non ? Avec ses rails de métal et ses chariots de bois qui contraste avec l'or. Et puis j'imagine que les galeries sont couvertes de glace, j'imagine qu'en fin d'après-midi quand les rayons du soleil tapent sur les parois et rebondissent sur les couches d'or, ça doit briller de mille feux, ça ferait sans doute...
Flash : héhéhé......une bonne photo
Revolver : ptêtre bien, j'en sais rien, mais ça va devoir attendre, on a de la compagnie.
La zone qu'ils traversaient en ce moment était très rocheuse et pleine de dénivelés. Les nombreuses petites bottes de terre gelé étaient jonchées d'énormes cailloux noirs et de massifs rocheux diformes, le tout parsemé d'une neige foncé, l'environement aux airs gothiques se prêtait aux cachettes et aux embuscades. C'est pour cela que Revolver voulait passer par là, non pas en croyant que l'ennemi ne s'y attendrait pas mais parce qu'il voulait rencontrer l'ennemi et se débarrasser de lui tout de suite.
Il sorti un de ces deux revolvers et tira sur un sapin, une silhouette humaine en tomba. Il tira une deuxième balle sur un rocher, elle ricocheta derrière un autre rocher et l'on entendit un bruit court suivi du bruit d'un corps qui tombe. Une détonation survint de ce qui semblait un angle mort, mais déjà Revolver avait tiré une balle qui dévia celle qu'on lui tirait dessus. Il finit par sortir son deuxième revolver, puis la cadence augmenta. Tout ses tirs faisaient mouches, puis il se mit à viser à des endroits complètement différent avec ses deux mains. Lorsqu'il devait recharger, ses hommes employaient des tirs de couverture. Jamais Ringo n'avait vu un tel spectacle, on eu dit un ballet rythmé par le tintement du métal contre le métal et du métal contre la chair. Le rythme augmentait toujours et bientôt même ce vétéran n'allait pas pouvoir suivre.
Revolver : C'est pas normal, ils sont beaucoup trop nombreux, aucun groupe de desperados n'ait aussi nombreux dans la région, ça pue l'alliance grrr.....AH !
Une balle venait d'effleurer son épaule gauche. À la sensation que cela lui produisit, il reconnut le calibre et l'arme utilisé.
Revolver : C'est sa marque, alors ce chien a fini par rallier les autres chiens à sa cause, il a toute une meute maintenant......MONTRE-TOI VERBAL KINT !
Et c'est comme s'il avait toujours été là, à une quinzaine de mètres devant le convoi qui, pour la peine, s'arrêta. C'était un homme entre deux âges, un homme qui avait de l'expérience, un passé, mais qui avait encore des choses à faire. Il était plus ou moins de la génération qui séparait celle du marine Revolver Ocelot et celle du sherif Clint Westwood. Il portait une chemise blanche légère sous un gilet noir saillant. Son long manteau sombre arrivait jusqu'aux chevilles de ses bottes de cuir obscur. Son chapeau noir empêchait Ringo de voir son visage, jusqu'à ce que celui-ci relève la tête. Il avait les yeux d'un bleu-vert jaillissant qui lui donnaient un regard très puissant, des traits marqués, une mâchoire forte et une fine barbe noire.
Il fixait profondément Revolver dans les yeux, pas avec un air de défiance, ni même de supériorité, simplement avec confiance.
Revolver : C'est un beau troupeau que tu as là, t'as réussi à joindre plusieurs clans à ta cause à ce que j'vois. j'ai reconnu des hommes de Tuco, j'ai même vu des hommes de Sentenza, par contre eux, j'les ai pas vu.
Verbal : Je les ai tué tout les deux.
Revolver : Et ben, t'as vraiment du devenir un monstre pour pouvoir te défaire de ces deux-là..... t'aurais vraiment pu faire un super marine, c'est pas ça que jt'ai enseigné.
Verbal : Vous m'avez enseigné tout ce dont j'avais besoin.
Revolver : Hélas, mais crois bien que tu m'auras pas moi.
Pendant qu'il parlait, Revolver chargeait ses armes avec des balles étranges. Verbal, intrigué par ce que c'était, le laissait faire.
Revolver : Marines écoutez-moi ! Ils sont trop nombreux et la cargaison passe avant tout, alors on va y'aller en force. Que personne ne traîne, et faite attention, ça va péter !
Verbal Kint esquissa un sourire, les méthodes de son ancien mentor l'avait toujours amusé.
Il plongea pour se planquer derrière un rocher lorsque Revolver commença a tiré, il balaya la zone devant lui. Ses cartouches explosifs détonnaient et couvraient l'espace de fumée. Le passage étant libéré, les hommes de Verbal surpris, il fouetta avec force ses deux étalons et chargea, le reste du convoi le suivit.
Verbal pris son temps pour se mettre sur son cheval et donner l'ordre à ses hommes de prendre les marines en chasse, c'était plus drôle ainsi.
Revolver s'engagea à l'intérieur d'une crevasse, l'espace étroit réduisait les angles de tirs. Même si Verbal décidait de longer la crevasse par le haut, il lui serait plus difficile de tirer.
Ringo : Hey papy, vous êtes beaucoup plus rapides que vos hommes, ils sont loin derrière là !
Revolver : J'ai dressé moi-même ces chevaux gamins, tout comme j'ai dressé celui de Verbal.....
Ringo : Il est beaucoup plus léger que nous, il va forcément nous rattraper.....mais ça fait partie de votre plan en fait.
Revolver : Je suis la cible principale, tout le reste du convoi n'est qu'un leurre, il n'y a que notre chariot qui possède vraiment de la marchandise secrète. Tu vois pas que le chariot est trop haut ? et bien trop large ?
Ringo : Y'a quelque chose à l'intérieur.
Revolver Tout juste blondin, et c'est ça que Verb-BANG !!
Une balle venait de se fracasser contre la cage de Ringo et Flash. Revolver et Verbal, qui se trouvait en hauteur au bord du ravin, commencèrent alors un échange de coup de feu flamboyant. Finalement Revolver allait atteindre la fin du ravin et être exposé à l'air libre avec plein d'angles morts. Verbal arrêta de tirer, il sortit de sa manche quelques bâtons de dynamite, alluma la mèche et lança les explosifs juste au pied de la sortie du ravin. Le chariot passa juste en dessus lorsque la dynamite explosa, se renversant sur lui-même. Les falaises du ravin s'écroulèrent et la sortie s'en trouva bouché, le reste des marines ne pourrait pas sortir par ce chemin.
L'explosion et l'affaissement avaient soulevé beaucoup de poussière et de neige. Verbal descendit par une pente accessible, pistolet à la main. En s'approchant du nuages de particules il entendit certains bruits.
"Redonne moi ce trousseau gamin !"
"Attend Flash j'essaie l'autre clé"
"Dépêche-toi, ou alors enfuyons-nous avec le trouseau"
"Prenez la clé des menottes et donnez moi l'autre avant que je vous fasse un deuxième trou du c*l chacun"
La poussière retombait doucement, Verbal vit le chariot renversé, son ventre éclaté et devant lui un coffre richement ornementé. Il s'en approcha et le saisit, puis il vit que Revolver était à terre, quelque peu blessé, et qu'il tirait la jambe de l'étrange prisonnier à la coupe d'ananas. Ce dernier avait encore ses menottes, mais le moustachu ne les avait plus, il avait par ailleurs sur lui un trousseau composé de deux clés, l'une d'elle ouvrant certainement le coffre et l'autre les menottes.
Verbal : Donne-moi le trousseau tout de suite et tout ira bien
Clint Westwood : Et toi pose tout de suite ton flingue à terre et t'auras le droit à une mort lente et douloureuse, et crois moi c'est mieux que ce que je te réservais à la base.
Le jeune shérif pointait son colt sur Verbal Kint, avec un regard imperturbable et une voix déterminée. Il était suivi par ses fiers adjoints et par son sens inébranlable du devoir
Verbal : Clint, tu oserais tirer sur ton ancien mentor ?
Clint Westwood : T'as pas l'air de te gêner toi.
Flash enleva une clé au trousseau puis le lança à la face de Verbal qui l'attrapa.
Clint Westwood : Hey, vous deux vous avez pas non plus intérêt à bouger.
Revolution !
Soudain la neige se souleva en un tourbillon, Ringo venait d'utiliser son pouvoir pour créer une diversion. Lorsque le tourbillon s'arrêta, lui et Flash avait disparu, mais Verbal Kint aussi.
Revolver se dégagea des décombres du chariot qui l'obstruait.
Revolver : Le shérif.....
Clint Westwood : La marine.......
Revolver : j'peux savoir ce que tu fais là petit ? C'est une affaire qui concerne uniquement la marine, j'te remercie pour ton aide mais t'à pas à t'en mêler.
Clint Westwood : Tout ce qui peut mettre en danger les habitants de cette terre me concerne vieillard. Je vois bien comment tu gères la situation en plus ! Même tes prisonniers se sont enfuis.
Revolver : C'est ce foutu Verbal, une de ses balles a dû faire péter le verrou de leur cage, mais bon, ce sont deux pauvres pirates perdu dans une terre hostile. Sad Hill les punira bien avant nous, c'est pas le plus urgent. Je peux pas te dire pourquoi mais le coffre que Verbal a pris est très important, maintenant qu'il l'a il va rameuter ses hommes et hop se retirer ni vu ni connu. Si tu veux vraiment pas me laisser agir seul, alors faut que toi et tes hommes m'aidiez à l'arrêter avant qu'ils s'évapore dans les airs et que.......y'a un truc qui brille là...
Revolver fit quelques pas dans la neige, il ramassa par terre un trousseau de clé ne possédant qu'une seule clé.
Clint Westwood : Pourquoi Verbal serait parti sans la clé du coffre ?
Revolver : C'est pas la clé du coffre, c'est la clé des menottes. Ouais, tu vois ce que ça veut dire ?
Clint Westwood : Les pirates sont partis avec la clé du coffre, si le trousseau est là c'est que Verbal s'en est rendu compte aussi.
Revolver : Nom de f***re Dieu, y'a quelque part dans cet enfer de glace, deux petits bonhommes qui se promènent avec la clé de toute les convoitises, et il faut absolument qu'on les trouve les premiers !
Skull_joke- Admin Lama
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Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Ringo et Flash couraient à toute allure. La diversion créée par Ringo avait fonctionnée, mais le vieux Revolver n'allait certainement pas tarder à se lancer à leur poursuite. Il fallait établir une distance suffisante avec lui le plus rapidement possible.
Les deux pirates s'étaient réfugiés dans les bois qui bordaient la route empruntée par la caravane.
Le terrain était fortement enneigé, ce qui ralentissait la course. Les deux fuyards avaient fort à faire pour avancer efficacement.
Leurs jambes s'enfonçaient dans la neige jusqu'à leurs genoux. Se déplacer demandait donc de grands efforts, mais plus que tout, les empreintes qu'ils laissaient étaient une véritable offrande à leurs poursuivants qui n'auraient plus qu'à les suivre pour les retrouver.
Le chemin grimpait de plus en plus et les pirates commençaient à fatiguer.
N'en tenant plus, ils repérèrent un énorme rocher se dressant à quelques mètres à peine de leur position.
Les deux hommes s'y hissèrent donc, s'asseyant tranquillement au sommet pour reprendre leur souffle avant de poursuivre leur fuite.
Ringo: C'est bon...
On a un peu de temps avant qu'ils n'arrivent jusqu'ici.
Profites-en pour reprendre des forces...
Flash: De toutes façons, le rocher est à découvert. On les verra venir de loin.
Ringo: Quelle dure journée. Comment avons-nous pu en arriver là...
Flash: C'est vrai ça... Comment avons-nous pu nous fourrer dans cette situation ?
En fait c'est une question stupide puisque ce qui nous est arrivé, c'est que...
Ringo: Il faut garder ce récit épique pour plus tard
Pour l'instant, ce qui importe, c'est de me débarrasser de ces menottes avant que les choses n'empirent. Tu as la clé ?
Flash: Bien sûr !
Le pirate mis la main à sa poche et sortit majestueusement la petite clé qui allait rendre sa liberté à son compagnon d'aventure.
Flash pris les menottes, introduit la clé dans la serrure et tourna.
Puis il tourna dans l'autre sens.
Puis il retourna dans le premier sens.
Avant de re-retourner dans le deuxième sens.
Flash: Ça ne marche pas. Je crois que c'est la clé du coffre.
De leur côté, Revolver et Clint s'étaient mis en route.
Le vieux Revolver avait encore la forme car malgré son vieil âge, il n'avait aucun mal à suivre la cadence soutenue du jeune Shérif.
Celui-ci était hors-de-lui et avançait rageusement à toute allure, balançant la neige qui ralentissait à peine ses pas, et tirant dans les branches d'arbre émergeant du sol et lui barrant la route.
Revolver: Calme-toi petit. Verbal va pas s'envoler.
Mes deux prisonniers non plus.
Clint: J'me fous complètement de tes deux prisonniers. Hors de question que je laisse Kint s'échapper !
Ce soir, il dansera au bout d'une corde aussi sûrement que je m'appelle Clint Westwood.
Sad Hill ne pourra jamais dormir en paix tant que ce ne sera pas fait.
Revolver: J'sais très bien c'que Verbal a fait gamin, mais crois-moi, j'le connais aussi bien qu'toi et il a aucune chance d's'échapper d'cette montagne.
C'est vers les Gorges du Diable qu'on s'dirige, l'oublie pas.
Clint: Je sais. Un mini canyon parcouru par une rivière gelée. Ni Verbal, ni les prisonniers ne pourront franchir le gouffre.
C'est pour ça que j'ai dispersé mes adjoints, ne me prends pas un débutant.
Revolver: C'bien ça.
Un précipice de plusieurs mètres surplombé par la roche gelée. Une rivière recouverte d'une couche de glace tellement mince qu'on risque d'la traverser et d'mourir noyé à chaque pas. Autant dire qu's'enfuir par ce gouffre, c'est s'assurer d'manger les pissenlits par la racine d'ici la fin d'la journée.
Et c'est justement vers là qu's'dirigent les empreintes.
Quoi qu'il s'passe là-haut, Verbal et les prisonniers iront à gauche, à droite ou feront demi-tour, mais ils continueront pas tout droit.
Et avec tes adjoints répartis un peu partout, inutile d'te dire qu'on va rapidement les encercler.
C'est juste une question d'temps, alors t'excite pas et garde tes forces pour quand on les aura retrouvé Shérif.
Clint: Plus vite on y sera, mieux ça vaudra...
Le shérif mit alors la main sur le canon de sa carabine et chargea celle-ci avant de reprendre sa route plus rapidement que jamais sous le soupir de Revolver qui lui emboîtait le pas.
Ringo: Un gouffre ! Et profond !
Les deux pirates avaient repris leur marche depuis un petit moment et était parvenu au sommet.
Les sapins avaient laissé place à un paysage vide, un sol rocailleux recouvert d'une pellicule de neige. Le vent froid soufflait à la tête des pirates et sifflait dans leurs oreilles.
Flash: Il doit y avoir une bonne dizaine de mètres, un peu plus même.
On voit bien une rivière en bas, mais j'ai pas confiance.
Ringo: Une rivière qui s'enfonce dans les terres. C'est dangereux, mais ils ne nous suivront certainement pas là !
Flash: Descendre là, c'est du suicide Ringo ! Regarde les rochers, le gel... Tu veux faire de l'escalade avec des menottes ?
Ringo: Je n'aurais plus ces menottes si t'étais capable de différencier leur clé avec celle d'un coffre è__é
Flash: Parce qu'il y a une différence entre des clés de menottes et des clés de coffre maintenant !
Et puis, de toutes façons, on sait tous que...
PAN !
Les pirates se turent immédiatement.
La balle tirée avait frôlée les cheveux de Flash. Si celui-ci avait porté un chapeau, le couvre-chef aurait été orné à vie d'un trou le traversant de part en part.
Une cicatrice arborée fièrement par les chapeaux pour rappeler à leur propriétaire les grandes aventures qu'ils ont vécues.
Un trou dans un chapeau, c'est comme un album photo pour cow-boy.
Une marque que l'on garde à vie, des souvenirs inoubliables qui nous reviennent en tête au premier regard, un lien avec le passé que l'on observe avec un sourire bienveillant des années après en se remémorant une larme à l'oeil toutes les épreuves qu'on a traversées.
Une explosion de nostalgie qui nous envahit lorsque l'on pose son doigt sur le tissu perforé à jamais.
Dans un sens, pour un cow-boy, un trou dans un chapeau c'est ce qui lui prouve qu'il existe.
Mais Flash n'avait pas de chapeau...
Flash: Damned ! Je savais que j'aurais dû acheter un chapeau !
Ringo: C'est pas bon ! Le vieux Revolver nous a retrouvé ! Et on est pas armé !
Alors que les deux hommes restaient immobiles, l'agresseur restait invisible.
Quelques secondes passèrent sans que rien ne se passe. Secondes qui parurent être une éternité pour les pirates.
Soudain, une ombre émergea des bois et se planta en face des fuyards.
Verbal Kint: Très bien. Je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient...
Pendant ce temps, cinq silhouettes avaient rejoint le bas de la montagne.
Pendant que ses acolytes restaient sur leur monture impassible, l'un des nouveaux arrivants mit pied à terre et s'accroupit devant la neige.
?: Hmm... Des brins d'herbe pliés, l'odeur de poudre... Il y a eu affrontement ici...
La neige foulée précipitamment.
La trace de l'éperon d'une botte sur cette branche... La position du soleil.
Je dirais que des personnes se sont enfuit dans cette direction...
Kameo: Hiro...
On a entendu un coup de feu et les empreintes dans la neige vont vers le sommet de la montagne !
Dépêchons-nous, il faut retrouver le Shérif !
Les deux pirates s'étaient réfugiés dans les bois qui bordaient la route empruntée par la caravane.
Le terrain était fortement enneigé, ce qui ralentissait la course. Les deux fuyards avaient fort à faire pour avancer efficacement.
Leurs jambes s'enfonçaient dans la neige jusqu'à leurs genoux. Se déplacer demandait donc de grands efforts, mais plus que tout, les empreintes qu'ils laissaient étaient une véritable offrande à leurs poursuivants qui n'auraient plus qu'à les suivre pour les retrouver.
Le chemin grimpait de plus en plus et les pirates commençaient à fatiguer.
N'en tenant plus, ils repérèrent un énorme rocher se dressant à quelques mètres à peine de leur position.
Les deux hommes s'y hissèrent donc, s'asseyant tranquillement au sommet pour reprendre leur souffle avant de poursuivre leur fuite.
Ringo: C'est bon...
On a un peu de temps avant qu'ils n'arrivent jusqu'ici.
Profites-en pour reprendre des forces...
Flash: De toutes façons, le rocher est à découvert. On les verra venir de loin.
Ringo: Quelle dure journée. Comment avons-nous pu en arriver là...
Flash: C'est vrai ça... Comment avons-nous pu nous fourrer dans cette situation ?
En fait c'est une question stupide puisque ce qui nous est arrivé, c'est que...
Ringo: Il faut garder ce récit épique pour plus tard
Pour l'instant, ce qui importe, c'est de me débarrasser de ces menottes avant que les choses n'empirent. Tu as la clé ?
Flash: Bien sûr !
Le pirate mis la main à sa poche et sortit majestueusement la petite clé qui allait rendre sa liberté à son compagnon d'aventure.
Flash pris les menottes, introduit la clé dans la serrure et tourna.
Puis il tourna dans l'autre sens.
Puis il retourna dans le premier sens.
Avant de re-retourner dans le deuxième sens.
Flash: Ça ne marche pas. Je crois que c'est la clé du coffre.
De leur côté, Revolver et Clint s'étaient mis en route.
Le vieux Revolver avait encore la forme car malgré son vieil âge, il n'avait aucun mal à suivre la cadence soutenue du jeune Shérif.
Celui-ci était hors-de-lui et avançait rageusement à toute allure, balançant la neige qui ralentissait à peine ses pas, et tirant dans les branches d'arbre émergeant du sol et lui barrant la route.
Revolver: Calme-toi petit. Verbal va pas s'envoler.
Mes deux prisonniers non plus.
Clint: J'me fous complètement de tes deux prisonniers. Hors de question que je laisse Kint s'échapper !
Ce soir, il dansera au bout d'une corde aussi sûrement que je m'appelle Clint Westwood.
Sad Hill ne pourra jamais dormir en paix tant que ce ne sera pas fait.
Revolver: J'sais très bien c'que Verbal a fait gamin, mais crois-moi, j'le connais aussi bien qu'toi et il a aucune chance d's'échapper d'cette montagne.
C'est vers les Gorges du Diable qu'on s'dirige, l'oublie pas.
Clint: Je sais. Un mini canyon parcouru par une rivière gelée. Ni Verbal, ni les prisonniers ne pourront franchir le gouffre.
C'est pour ça que j'ai dispersé mes adjoints, ne me prends pas un débutant.
Revolver: C'bien ça.
Un précipice de plusieurs mètres surplombé par la roche gelée. Une rivière recouverte d'une couche de glace tellement mince qu'on risque d'la traverser et d'mourir noyé à chaque pas. Autant dire qu's'enfuir par ce gouffre, c'est s'assurer d'manger les pissenlits par la racine d'ici la fin d'la journée.
Et c'est justement vers là qu's'dirigent les empreintes.
Quoi qu'il s'passe là-haut, Verbal et les prisonniers iront à gauche, à droite ou feront demi-tour, mais ils continueront pas tout droit.
Et avec tes adjoints répartis un peu partout, inutile d'te dire qu'on va rapidement les encercler.
C'est juste une question d'temps, alors t'excite pas et garde tes forces pour quand on les aura retrouvé Shérif.
Clint: Plus vite on y sera, mieux ça vaudra...
Le shérif mit alors la main sur le canon de sa carabine et chargea celle-ci avant de reprendre sa route plus rapidement que jamais sous le soupir de Revolver qui lui emboîtait le pas.
Ringo: Un gouffre ! Et profond !
Les deux pirates avaient repris leur marche depuis un petit moment et était parvenu au sommet.
Les sapins avaient laissé place à un paysage vide, un sol rocailleux recouvert d'une pellicule de neige. Le vent froid soufflait à la tête des pirates et sifflait dans leurs oreilles.
Flash: Il doit y avoir une bonne dizaine de mètres, un peu plus même.
On voit bien une rivière en bas, mais j'ai pas confiance.
Ringo: Une rivière qui s'enfonce dans les terres. C'est dangereux, mais ils ne nous suivront certainement pas là !
Flash: Descendre là, c'est du suicide Ringo ! Regarde les rochers, le gel... Tu veux faire de l'escalade avec des menottes ?
Ringo: Je n'aurais plus ces menottes si t'étais capable de différencier leur clé avec celle d'un coffre è__é
Flash: Parce qu'il y a une différence entre des clés de menottes et des clés de coffre maintenant !
Et puis, de toutes façons, on sait tous que...
PAN !
Les pirates se turent immédiatement.
La balle tirée avait frôlée les cheveux de Flash. Si celui-ci avait porté un chapeau, le couvre-chef aurait été orné à vie d'un trou le traversant de part en part.
Une cicatrice arborée fièrement par les chapeaux pour rappeler à leur propriétaire les grandes aventures qu'ils ont vécues.
Un trou dans un chapeau, c'est comme un album photo pour cow-boy.
Une marque que l'on garde à vie, des souvenirs inoubliables qui nous reviennent en tête au premier regard, un lien avec le passé que l'on observe avec un sourire bienveillant des années après en se remémorant une larme à l'oeil toutes les épreuves qu'on a traversées.
Une explosion de nostalgie qui nous envahit lorsque l'on pose son doigt sur le tissu perforé à jamais.
Dans un sens, pour un cow-boy, un trou dans un chapeau c'est ce qui lui prouve qu'il existe.
Mais Flash n'avait pas de chapeau...
Flash: Damned ! Je savais que j'aurais dû acheter un chapeau !
Ringo: C'est pas bon ! Le vieux Revolver nous a retrouvé ! Et on est pas armé !
Alors que les deux hommes restaient immobiles, l'agresseur restait invisible.
Quelques secondes passèrent sans que rien ne se passe. Secondes qui parurent être une éternité pour les pirates.
Soudain, une ombre émergea des bois et se planta en face des fuyards.
Verbal Kint: Très bien. Je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient...
Pendant ce temps, cinq silhouettes avaient rejoint le bas de la montagne.
Pendant que ses acolytes restaient sur leur monture impassible, l'un des nouveaux arrivants mit pied à terre et s'accroupit devant la neige.
?: Hmm... Des brins d'herbe pliés, l'odeur de poudre... Il y a eu affrontement ici...
La neige foulée précipitamment.
La trace de l'éperon d'une botte sur cette branche... La position du soleil.
Je dirais que des personnes se sont enfuit dans cette direction...
Kameo: Hiro...
On a entendu un coup de feu et les empreintes dans la neige vont vers le sommet de la montagne !
Dépêchons-nous, il faut retrouver le Shérif !
Samael- Coléoptère
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Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Verbal Kint :Je vous laisse deux smiley pour me donner la clé après quoi je tire
Ringo :
Flash : ......attends ça veut dire qu'il tire au deuxième smiley ou qu'il tire qu'au troisième
Le doigt se replia, le colt hurla et la balle partit, elle fila vers Ringo, elle visait son coeur.
Ringo sentit un coup puissant, puis il perdit l'équilibre, il ne comprenait pas ce qui c'était passé durant cet infime instant mais il vacilla et il tomba au sol. Dans sa chute il vit une main, c'était probablement elle qui l'avait poussé de côté, son regard se posa ensuite sur le propriétaire de la main, celui-ci basculait en arrière et s'en allait plonger dans l'ombre de la crevasse.
Ringo vit le corps de Flash choir dans l'abîme alors que quelques gouttes de sang tâchèrent la neige, il rampa pour s'approcher du bord et voir son ami se faire absorber par les ténebres. Mais il n'en fut pas ainsi.
Une ombre ailé s'engouffra soudain dans la crevasse, elle piqua sur Flash et sembla l'attraper, puis elle remonta et se posa de l'autre côté du ravin. La créature s'était posé derrière un rocher, de sorte que ni Ringo ni Kint ne pouvait savoir ce qu'elle comptait faire du corps de Flash.
Ringo espérait bien sûr qu'elle n'aille pas le manger, mais surtout qu'il soit encore en vie. Flash a toujours pleinement assumé la vie dangereuse qu'ils menaient tout deux, mais Ringo n'accepterait pas qu'il meurt pour lui.
Verbal Kint : maintenant donne moi la clé
Une autre détonation se fit sentir, et une balle traversa le chapeau de Kint.
Clint Westwood : je t'aurais eu si l'autre vieux m'avait pas bousculé
Revolver : C'pas a toi de le faire gamin, sinon tu finiras comme lui.
"Et toi qui combat le monstre, prends garde a ne pas en devenir un. Et si tu ...
Clint Westwood : "Et si tu regardes l'abîme, l'abîme aussi regarde en toi" , je connais et ça ne m'intéresse pas, il est impossible qu'un monde de paix, de sécurité et de justice existe tant que Verbal Kint sera en vie.
Revolver : Tu lui ressembles bien plus que tu n'veux l'croire gamin, la même jeunesse hargneuse coulait dans ses veines, le même besoin de violence.
Le shérif pointa alors sa carabine sur le vieux Revolver en le menaçant de ne jamais réitérer ces propos sous peine de regrets irratrapables, il repointa ensuite son arme sur Kint en lui ordonnant d'arrêter ses ricanements de hyène.
Verbal Kint : entre-tuez vous, ce sera plus simple. Après tout tu en es conscient hein Clint ? Si tu me tues ce cher Ocelot te tuera a son tour, de peur que tu ne deviennes pire que moi hahaa....et même si tu ne tirait pas, et que quelqu'un d'autre me tuait, tôt ou tard il aurait peur, trop peur de toi...les années passent et il n'est plus aussi vif qu'avant, et si tu devenais un monstre qui pourrait t'arrêter ?
Personne ne dit plus rien.
Clint avait ses doutes sur Revolver, mais il se disait qu'au fond, il préfèrait mourir que de retomber dans un piège Kint. Il avait toujours sa carabine pointé sur son ancien mentor, mais il ne se décidait pas a tirer.
Revolver pointait un de ses revolvers sur Kint, mais s-il devait dégainer le second, il pourrait le faire a toute vitesse. Il avait peur en effet, il ne s'était jamais vraiment avoué ce qu'il devrait peut-être faire si le shérif tournait mal, mais il craignait surtout que sa crainte ne prenne le dessus sur la réalité et que la peur le fasse commettre la pire des erreurs.
Kint ? Oh Kint.... il attendait.
Il était midi ou pratiquement, cela n'allait pas tarder, quelques secondes sûrement.
Malgré une certaine lenteur a se mouvoir a cause des menottes, Ringo profita de cette scène a la tension palpable pour prendre quelques photos de plusieurs points de vue différents...et oui ça reste Ringo
Il était revenu derrière Kint et quelque chose se produisit au moment exact ou il appuya sur le bouton de son photo-dial.
La forêt, dont Revolver et Westwood se trouvaient a la lisière, pris subitement feu tout entière. En fait, c'est comme si tout les sapins venaient de s'embraser en même temps. La subite apparition d'autant de chaleur provoqua une déflagration d'air chaud qui propulsa a terre le marine et le shérif.
Verbal Kint : La forêt des sapins-phénix, ces sapins qui pour survivre au froid s'enflamment d'eux-même. A force de vivre sur vos sentiers battus vous en avez oublié les dangers de cette terre sauvage.
Le hors-la-loi sortit trois bâtons de dynamite qu'il alluma et jeta entre lui et les forces de l'ordre.
Verbal Kint : A midi, quand la forêt reçoit un maximum de lumière, elle possède suffisamment d'énergie pour pouvoir s'allumer et durer jusqu'au crépuscule, puis elle s'éteint et attend midi a nouveau.... maintenant au revoir.
Il courut vers le gouffre, attrapant le bras de Ringo au passage.
Ringo : Ou on va ?
Verbal Kint : Au seul endroit ou on peut aller.
Et il sauta, emportant avec lui Ringo.
Et la dynamite sauta, emportant avec elle la roche et la glace.
Lorsque les sapins-phénix s'enflammèrent, l'étrange créature volante s'envola et partit en direction de la forêt. Elle fit quelques tours au-dessus et quand elle eut trouvé ce qu'elle cherchait, elle plongea.
Lorsque Yomi atterrit près de Kameo et du reste de l'équipage, il abandonna sa forme hybride pour sa forme humaine.
Yomi : Vous allez bien ? Est-ce qu'il faut soigner quelqu'un ?
Kameo : Nan ça va, le souffle nous a un peu secoué mais personne n'est gravement blessé.
Maya : Ouais mais en attendant on arrive a peine a respirer
Le groupe s'empressa de sortir de la forêt, alors que Yomi leur racontait ce qu'il avait vu et entendu.
Ils arrivèrent sur le lieu des festivités, il n'y avait plus personnes.
Une partie du ravin s'était affaisé probablement a cause de la dynamite.
Yomi : J'ai laissé l'autre derrière ce rocher en face, j'ai cru que j'allais devoir l'opérer et me battre pour le garder en vie mais...
Hiro : Mais ?
Yomi : J'ai seulement eu a lui bander la main, il a réussi a attraper la balle du colt avec sa main.
Maya : Bah m**de quoi
Kameo : Il faut de sacrés réflexes quand même.
Yomi : Il a dit qu'en pratique ça a très peu de chance de réussir.
Kaemo : Bon allons voir ça.
Kameo créa une surface de rebond près du bord du ravin, en courant un peu cela permettait de sauter par dessus le vide et d'atteindre l'autre côté.
Lorsque le groupe arriva derrière le roche, il n'y avait plus personne.
Kameo décida qu'ils allaient tenter de le retrouver, Yomi a vu que Flash avait la clé tant convoité par Kint, hors il se trouve que le shérif Westwood, leur objectif, poursuit Kint avant tout.
En restant près de Flash, ils s'assuraient pratiquement d'atteindre le shérif.
Kameo : Plutôt que de poursuivre bêtement la trace du shérif, allons la ou il finira par aller
Ringo ouvrait lentement les yeux avant de se souvenir petit a petit de ce qui c'était passé. Il était couché sur le dos, il avait toujours ses menottes aux mains. Elles n'étaient pas composés totalement de granit marin, en fait elles en possédaient un peu a l'intérieur pour affaiblir Ringo, mais il avait quand même réussi a marché a travers une neige profonde avec. Il se disait qu'en cas d'accident, il fallait que les prisonniers soient encore capables de marcher.
Ringo avait les yeux bien ouverts, il comprit qu'il se trouvait encore en bas du ravin, mais plus loin le long du cours a la surface gelé. Il pouvait d'ailleurs entendre de l'eau coulait.
Il se mit en position assise, et découvrit qu'il était posé sur un récif, ses habits étaient encore assez mouillé. A sa gauche se trouvait Kint, posé sur un caillou , entrain de fumer, qui l'observait, le coffre a ses pieds. Derrière lui, il voyait que le cours d'eau se terminait en une cascade qui s'engouffrait a l'intérieur de l'île.
Verbal Kint : Ce cours d'eau a une sortie, une cascade qui ressort par l'un des côtés de l'île.
Ringo reprenait enfin ses esprits.
Verbal Kint : Je t'ai fouillé, tu n'as pas la clé.
Ringo : Non.
Verbal Kint : C'est l'autre moustachu qui l'a alors. Je vais donc me servir de toi comme appât.
Ringo n'aimait pas ça, mais il se disait qu'il avait déja de la chance d'être en vie. Il ne pouvait pas combattre Kint dans ses conditions, dans un lieu aussi étroit, de plus Kint connaissait la géographie de l'endroit mille fois mieux que Ringo, qui ne saurait même pas comment sortir du ravin pour commencer.
Verbal Kint : Arrête de réfléchir, tu n'as vraiment pas le choix.
Il avait raison.
Kint se leva. Il expliqua a Ringo qu'ils devaient être près des mines d'or des grandes falaises, et qu'on pouvait deviner en frappant contre la paroi qu'ils se trouvaient même a côté d'une galerie.
Kint plaça un bâton de dynamite contre la roche et l'alluma.
L'explosion laissa apparaître une fissure par laquelle pouvait passer un homme adulte, et qui amenait bien a une galerie.
Une fois a l'intérieur, Kint et Ringo se mirent a chercher une sortie dans ce labyrinthe.
Ringo : Comment vous avez fait pour résister au froid de l'eau et pour m'en sortir ?
Verbal Kint : C'est pas la première fois que je plonge dans une rivière gelé pour sauver quelqu'un.
Ringo : Vous l'avez fait pour le shérif Westwood.
Verbal Kint : ...perspicace.
Ringo : Pourquoi l'avoir sauvé ?
Verbal Kint : J'étais encore shérif a l'époque, depuis quelques mois seulement. J'avais quitté la marine parce que ça ne m'intéressait plus, ça ne m'amusait plus. Il n'y avait rien a faire a fort Leone, alors j'ai laissé, ça a bien déçu le vieil Ocelot. Puis je me suis frotté contre quelques pointures de la région, des brigands, des criminels. C'est pas comme s'il y avait beaucoup de personne prête a être shérif ici, alors on m'a proposé et j'ai accepté.
Un jour est venu s'installer un marchand par ici, avec sa famille. Il se disait que cette région devait avoir besoin d'un marchand, et qu'il pourrait troquer de gros stock avec fort Leone. Il amena sa famille. Ils connaissaient pas bien la région et ses dangers bien sûr, alors ils se sont fait attaqué en promenade une fois. Avec mes adjoints on a pu regler la situation, mais a un moment l'enfant est tombé dans la rivière glacé, alors j'ai sauté pour le sauver, pour le défi aussi.
Ringo : il s'est passé quoi ensuite ? Que lui avez-vous fait ?
Verbal Kint : T'es une sale fouine bien curieuse pirate. Mais bon, qu'est-ce que ça peut me faire... le gamin est devenu fou de moi, j'étais son héros, son idole, et ça me gênait plus qu'autre chose. Il disait qu'il voulait devenir comme moi, un défenseur de la justice, un tireur hors-pair. Quel idiot...mais il avait un certain don pour la gâchette, alors fallait pas gâcher ça. Je l'ai entraîné, dans le but qu'il me dépasse un jour, mais il prenait tellement de temps...
Ringo : Alors ?
Verbal Kint : Humm...j'ignore pourquoi je te raconte tout ça... alors j'ai décidé de faire bouger les choses. Je ne voulais plus être shérif, je ne l'ai jamais vraiment voulu. Je voulais de l'action, du danger, de la vie.... et de la violence. J'ai senti en moi l'impulsion, et c'est devenu la libération, j'ai laissé sortir le mal en moi et je l'ai laissé me dominer, en échange il m'a offert pouvoir et distraction. Mais j'avais besoin d'un némesis, quelqu'un capable de me tenir tête, alors j'ai fait ce qu'il fallait pour que Westwood me haïsse.
Il finit par devenir mon adjoint, alors un jour je nous fit partir en mission juste lui et moi. Je lui dis que les desperados qui l'avait attaqué a son arrivée voulait se venger, et qu'ils avaient kidnappés ses parents. Je lui dis que leur repère se trouvait a l'intérieur d'une caverne. Nous nous y rendîmes, je le fit attendre a l'extérieur , je lui dis que j'y allais en éclaireur.
J'en sorti, l'épaule déboîté par moi-même, une balle de mon propre colt dans la jambe. J'haletais, je lui disais qu'il n'y avait pas qu'eux, mais d'autres groupes, que c'était une grosse réunion, qu'ils étaient trop nombreux et que j'ai bien vu ses parents.
Je lui ai dit qu'il fallait en finir tout de suite, tout faire péter , que c'était notre seule chance. Il y avait comme par hasard plusieurs barils de poudre a l'entrée de la caverne, et plein d'autres a l'intérieur. Un seul tir et tout était fini, et Clint devait tirer.
Il n'a pas voulu, il voulait sauver ses parents, mais de qui ? Il a eu peur, il a crié qu'il ne pouvait pas, je lui ai dit qu'il fallait le faire, qu'il fallait tuer tout le monde la dedans. Pour lui ça signifiait les desperados et ses propres parents, mais il n'y avait que ses parents, que j'ai kidnappé moi-même.
Je lui ai dit que c'était pour la justice, et alors..
Ringo : Non...
Clint Westwood : Et alors j'ai tiré.
La voix du shérif résonna dans les galeries. Ni Ringo ni Kint ne le voyait, mais Westwood ne les voyait pas non plus, il les entendait.
Verbal Kint : Tu viens de gâcher une chance petit, je n'avais pas remarqué que tu nous suivais.
Le shérif avançait a l'instinct, a cause de l'écho qui se propageait partout il n'avait aucune idée du lieu exacte ou se trouvaient Ringo et Kint.
Clint Westwood : Tu ne m'échapperas pas éternellement salopard, tu m'a même fait tuer mon chat.
Verbal Kint : ....pour la dernière fois, il s'est enfui quand j'ai kidnappé tes parents, il n'était pas dans la caverne lui...
Clint Westwood : Comment puis-je croire quoique ce soit venant de ta sale bouche d'enflure maintenant, t'étais comme un second père pour moi !
Verbal Kint : Et maintenant pour te libérer, il te faudra tuer le père mon cher Clint, pas d'autre choix... mais ce ne sera pas pour tout de suite, je viens de trouver la sortie, alors écoute moi bien : j'ai ici le capitaine du duo de pirate en otage, c'est son second qui a la clé que je cherche. Si vous me trouver son second, je suis prêt a offrir un duel d'homme a homme contre moi, une chance unique de me tuer n-est-ce pas ? Mais sache que je vais aussi envoyer mes hommes le chercher.
Dans tout les cas, je serai près d'ici, a 16h au cimetierre de La Bruma parfois surnommé "La fiche de kurotsu".
Il ne dit plus rien. Westwood essaye de l'appeler mais aucune réponse. Il finit par sortir des galeries qui débouchaient au bord de la falaise, c'était jour de congé mais il vit un minier et lui demanda si quelqu'un était passé, il répondit que non.
Westwood quitta alors les mines pour aller rejoindre ses hommes, par escargophone il expliqua la situation a Revolver. Celui-ci était déja a la recherche de Flash, mais il avait du contourner le ravin. Il ne le savait pas mais il avait par conséquent du retard sur le groupe de Kameo.
Verbal Kint et Ringo quant a eux, étaient toujours dans les mines, Kint avait fait croire qu'ils étaient sorti mais c'était un mensonge, il avait décidé que lui et Ringo resterait la jusqu'a 16h.
Il prévint ses hommes par escargophone également. Il leur dit que s'il trouvait Flash avec la marine, de ne rien faire, mais que s'il était seul ou peu accompagné, d'essayer de le tuer et de prendre la clé.
Maintenant, lui et Ringo n'avait plus qu'a attendre.
Ringo :
Flash : ......attends ça veut dire qu'il tire au deuxième smiley ou qu'il tire qu'au troisième
Le doigt se replia, le colt hurla et la balle partit, elle fila vers Ringo, elle visait son coeur.
Ringo sentit un coup puissant, puis il perdit l'équilibre, il ne comprenait pas ce qui c'était passé durant cet infime instant mais il vacilla et il tomba au sol. Dans sa chute il vit une main, c'était probablement elle qui l'avait poussé de côté, son regard se posa ensuite sur le propriétaire de la main, celui-ci basculait en arrière et s'en allait plonger dans l'ombre de la crevasse.
Ringo vit le corps de Flash choir dans l'abîme alors que quelques gouttes de sang tâchèrent la neige, il rampa pour s'approcher du bord et voir son ami se faire absorber par les ténebres. Mais il n'en fut pas ainsi.
Une ombre ailé s'engouffra soudain dans la crevasse, elle piqua sur Flash et sembla l'attraper, puis elle remonta et se posa de l'autre côté du ravin. La créature s'était posé derrière un rocher, de sorte que ni Ringo ni Kint ne pouvait savoir ce qu'elle comptait faire du corps de Flash.
Ringo espérait bien sûr qu'elle n'aille pas le manger, mais surtout qu'il soit encore en vie. Flash a toujours pleinement assumé la vie dangereuse qu'ils menaient tout deux, mais Ringo n'accepterait pas qu'il meurt pour lui.
Verbal Kint : maintenant donne moi la clé
Une autre détonation se fit sentir, et une balle traversa le chapeau de Kint.
Clint Westwood : je t'aurais eu si l'autre vieux m'avait pas bousculé
Revolver : C'pas a toi de le faire gamin, sinon tu finiras comme lui.
"Et toi qui combat le monstre, prends garde a ne pas en devenir un. Et si tu ...
Clint Westwood : "Et si tu regardes l'abîme, l'abîme aussi regarde en toi" , je connais et ça ne m'intéresse pas, il est impossible qu'un monde de paix, de sécurité et de justice existe tant que Verbal Kint sera en vie.
Revolver : Tu lui ressembles bien plus que tu n'veux l'croire gamin, la même jeunesse hargneuse coulait dans ses veines, le même besoin de violence.
Le shérif pointa alors sa carabine sur le vieux Revolver en le menaçant de ne jamais réitérer ces propos sous peine de regrets irratrapables, il repointa ensuite son arme sur Kint en lui ordonnant d'arrêter ses ricanements de hyène.
Verbal Kint : entre-tuez vous, ce sera plus simple. Après tout tu en es conscient hein Clint ? Si tu me tues ce cher Ocelot te tuera a son tour, de peur que tu ne deviennes pire que moi hahaa....et même si tu ne tirait pas, et que quelqu'un d'autre me tuait, tôt ou tard il aurait peur, trop peur de toi...les années passent et il n'est plus aussi vif qu'avant, et si tu devenais un monstre qui pourrait t'arrêter ?
Personne ne dit plus rien.
Clint avait ses doutes sur Revolver, mais il se disait qu'au fond, il préfèrait mourir que de retomber dans un piège Kint. Il avait toujours sa carabine pointé sur son ancien mentor, mais il ne se décidait pas a tirer.
Revolver pointait un de ses revolvers sur Kint, mais s-il devait dégainer le second, il pourrait le faire a toute vitesse. Il avait peur en effet, il ne s'était jamais vraiment avoué ce qu'il devrait peut-être faire si le shérif tournait mal, mais il craignait surtout que sa crainte ne prenne le dessus sur la réalité et que la peur le fasse commettre la pire des erreurs.
Kint ? Oh Kint.... il attendait.
Il était midi ou pratiquement, cela n'allait pas tarder, quelques secondes sûrement.
Malgré une certaine lenteur a se mouvoir a cause des menottes, Ringo profita de cette scène a la tension palpable pour prendre quelques photos de plusieurs points de vue différents...et oui ça reste Ringo
Il était revenu derrière Kint et quelque chose se produisit au moment exact ou il appuya sur le bouton de son photo-dial.
La forêt, dont Revolver et Westwood se trouvaient a la lisière, pris subitement feu tout entière. En fait, c'est comme si tout les sapins venaient de s'embraser en même temps. La subite apparition d'autant de chaleur provoqua une déflagration d'air chaud qui propulsa a terre le marine et le shérif.
Verbal Kint : La forêt des sapins-phénix, ces sapins qui pour survivre au froid s'enflamment d'eux-même. A force de vivre sur vos sentiers battus vous en avez oublié les dangers de cette terre sauvage.
Le hors-la-loi sortit trois bâtons de dynamite qu'il alluma et jeta entre lui et les forces de l'ordre.
Verbal Kint : A midi, quand la forêt reçoit un maximum de lumière, elle possède suffisamment d'énergie pour pouvoir s'allumer et durer jusqu'au crépuscule, puis elle s'éteint et attend midi a nouveau.... maintenant au revoir.
Il courut vers le gouffre, attrapant le bras de Ringo au passage.
Ringo : Ou on va ?
Verbal Kint : Au seul endroit ou on peut aller.
Et il sauta, emportant avec lui Ringo.
Et la dynamite sauta, emportant avec elle la roche et la glace.
Lorsque les sapins-phénix s'enflammèrent, l'étrange créature volante s'envola et partit en direction de la forêt. Elle fit quelques tours au-dessus et quand elle eut trouvé ce qu'elle cherchait, elle plongea.
Lorsque Yomi atterrit près de Kameo et du reste de l'équipage, il abandonna sa forme hybride pour sa forme humaine.
Yomi : Vous allez bien ? Est-ce qu'il faut soigner quelqu'un ?
Kameo : Nan ça va, le souffle nous a un peu secoué mais personne n'est gravement blessé.
Maya : Ouais mais en attendant on arrive a peine a respirer
Le groupe s'empressa de sortir de la forêt, alors que Yomi leur racontait ce qu'il avait vu et entendu.
Ils arrivèrent sur le lieu des festivités, il n'y avait plus personnes.
Une partie du ravin s'était affaisé probablement a cause de la dynamite.
Yomi : J'ai laissé l'autre derrière ce rocher en face, j'ai cru que j'allais devoir l'opérer et me battre pour le garder en vie mais...
Hiro : Mais ?
Yomi : J'ai seulement eu a lui bander la main, il a réussi a attraper la balle du colt avec sa main.
Maya : Bah m**de quoi
Kameo : Il faut de sacrés réflexes quand même.
Yomi : Il a dit qu'en pratique ça a très peu de chance de réussir.
Kaemo : Bon allons voir ça.
Kameo créa une surface de rebond près du bord du ravin, en courant un peu cela permettait de sauter par dessus le vide et d'atteindre l'autre côté.
Lorsque le groupe arriva derrière le roche, il n'y avait plus personne.
Kameo décida qu'ils allaient tenter de le retrouver, Yomi a vu que Flash avait la clé tant convoité par Kint, hors il se trouve que le shérif Westwood, leur objectif, poursuit Kint avant tout.
En restant près de Flash, ils s'assuraient pratiquement d'atteindre le shérif.
Kameo : Plutôt que de poursuivre bêtement la trace du shérif, allons la ou il finira par aller
Ringo ouvrait lentement les yeux avant de se souvenir petit a petit de ce qui c'était passé. Il était couché sur le dos, il avait toujours ses menottes aux mains. Elles n'étaient pas composés totalement de granit marin, en fait elles en possédaient un peu a l'intérieur pour affaiblir Ringo, mais il avait quand même réussi a marché a travers une neige profonde avec. Il se disait qu'en cas d'accident, il fallait que les prisonniers soient encore capables de marcher.
Ringo avait les yeux bien ouverts, il comprit qu'il se trouvait encore en bas du ravin, mais plus loin le long du cours a la surface gelé. Il pouvait d'ailleurs entendre de l'eau coulait.
Il se mit en position assise, et découvrit qu'il était posé sur un récif, ses habits étaient encore assez mouillé. A sa gauche se trouvait Kint, posé sur un caillou , entrain de fumer, qui l'observait, le coffre a ses pieds. Derrière lui, il voyait que le cours d'eau se terminait en une cascade qui s'engouffrait a l'intérieur de l'île.
Verbal Kint : Ce cours d'eau a une sortie, une cascade qui ressort par l'un des côtés de l'île.
Ringo reprenait enfin ses esprits.
Verbal Kint : Je t'ai fouillé, tu n'as pas la clé.
Ringo : Non.
Verbal Kint : C'est l'autre moustachu qui l'a alors. Je vais donc me servir de toi comme appât.
Ringo n'aimait pas ça, mais il se disait qu'il avait déja de la chance d'être en vie. Il ne pouvait pas combattre Kint dans ses conditions, dans un lieu aussi étroit, de plus Kint connaissait la géographie de l'endroit mille fois mieux que Ringo, qui ne saurait même pas comment sortir du ravin pour commencer.
Verbal Kint : Arrête de réfléchir, tu n'as vraiment pas le choix.
Il avait raison.
Kint se leva. Il expliqua a Ringo qu'ils devaient être près des mines d'or des grandes falaises, et qu'on pouvait deviner en frappant contre la paroi qu'ils se trouvaient même a côté d'une galerie.
Kint plaça un bâton de dynamite contre la roche et l'alluma.
L'explosion laissa apparaître une fissure par laquelle pouvait passer un homme adulte, et qui amenait bien a une galerie.
Une fois a l'intérieur, Kint et Ringo se mirent a chercher une sortie dans ce labyrinthe.
Ringo : Comment vous avez fait pour résister au froid de l'eau et pour m'en sortir ?
Verbal Kint : C'est pas la première fois que je plonge dans une rivière gelé pour sauver quelqu'un.
Ringo : Vous l'avez fait pour le shérif Westwood.
Verbal Kint : ...perspicace.
Ringo : Pourquoi l'avoir sauvé ?
Verbal Kint : J'étais encore shérif a l'époque, depuis quelques mois seulement. J'avais quitté la marine parce que ça ne m'intéressait plus, ça ne m'amusait plus. Il n'y avait rien a faire a fort Leone, alors j'ai laissé, ça a bien déçu le vieil Ocelot. Puis je me suis frotté contre quelques pointures de la région, des brigands, des criminels. C'est pas comme s'il y avait beaucoup de personne prête a être shérif ici, alors on m'a proposé et j'ai accepté.
Un jour est venu s'installer un marchand par ici, avec sa famille. Il se disait que cette région devait avoir besoin d'un marchand, et qu'il pourrait troquer de gros stock avec fort Leone. Il amena sa famille. Ils connaissaient pas bien la région et ses dangers bien sûr, alors ils se sont fait attaqué en promenade une fois. Avec mes adjoints on a pu regler la situation, mais a un moment l'enfant est tombé dans la rivière glacé, alors j'ai sauté pour le sauver, pour le défi aussi.
Ringo : il s'est passé quoi ensuite ? Que lui avez-vous fait ?
Verbal Kint : T'es une sale fouine bien curieuse pirate. Mais bon, qu'est-ce que ça peut me faire... le gamin est devenu fou de moi, j'étais son héros, son idole, et ça me gênait plus qu'autre chose. Il disait qu'il voulait devenir comme moi, un défenseur de la justice, un tireur hors-pair. Quel idiot...mais il avait un certain don pour la gâchette, alors fallait pas gâcher ça. Je l'ai entraîné, dans le but qu'il me dépasse un jour, mais il prenait tellement de temps...
Ringo : Alors ?
Verbal Kint : Humm...j'ignore pourquoi je te raconte tout ça... alors j'ai décidé de faire bouger les choses. Je ne voulais plus être shérif, je ne l'ai jamais vraiment voulu. Je voulais de l'action, du danger, de la vie.... et de la violence. J'ai senti en moi l'impulsion, et c'est devenu la libération, j'ai laissé sortir le mal en moi et je l'ai laissé me dominer, en échange il m'a offert pouvoir et distraction. Mais j'avais besoin d'un némesis, quelqu'un capable de me tenir tête, alors j'ai fait ce qu'il fallait pour que Westwood me haïsse.
Il finit par devenir mon adjoint, alors un jour je nous fit partir en mission juste lui et moi. Je lui dis que les desperados qui l'avait attaqué a son arrivée voulait se venger, et qu'ils avaient kidnappés ses parents. Je lui dis que leur repère se trouvait a l'intérieur d'une caverne. Nous nous y rendîmes, je le fit attendre a l'extérieur , je lui dis que j'y allais en éclaireur.
J'en sorti, l'épaule déboîté par moi-même, une balle de mon propre colt dans la jambe. J'haletais, je lui disais qu'il n'y avait pas qu'eux, mais d'autres groupes, que c'était une grosse réunion, qu'ils étaient trop nombreux et que j'ai bien vu ses parents.
Je lui ai dit qu'il fallait en finir tout de suite, tout faire péter , que c'était notre seule chance. Il y avait comme par hasard plusieurs barils de poudre a l'entrée de la caverne, et plein d'autres a l'intérieur. Un seul tir et tout était fini, et Clint devait tirer.
Il n'a pas voulu, il voulait sauver ses parents, mais de qui ? Il a eu peur, il a crié qu'il ne pouvait pas, je lui ai dit qu'il fallait le faire, qu'il fallait tuer tout le monde la dedans. Pour lui ça signifiait les desperados et ses propres parents, mais il n'y avait que ses parents, que j'ai kidnappé moi-même.
Je lui ai dit que c'était pour la justice, et alors..
Ringo : Non...
Clint Westwood : Et alors j'ai tiré.
La voix du shérif résonna dans les galeries. Ni Ringo ni Kint ne le voyait, mais Westwood ne les voyait pas non plus, il les entendait.
Verbal Kint : Tu viens de gâcher une chance petit, je n'avais pas remarqué que tu nous suivais.
Le shérif avançait a l'instinct, a cause de l'écho qui se propageait partout il n'avait aucune idée du lieu exacte ou se trouvaient Ringo et Kint.
Clint Westwood : Tu ne m'échapperas pas éternellement salopard, tu m'a même fait tuer mon chat.
Verbal Kint : ....pour la dernière fois, il s'est enfui quand j'ai kidnappé tes parents, il n'était pas dans la caverne lui...
Clint Westwood : Comment puis-je croire quoique ce soit venant de ta sale bouche d'enflure maintenant, t'étais comme un second père pour moi !
Verbal Kint : Et maintenant pour te libérer, il te faudra tuer le père mon cher Clint, pas d'autre choix... mais ce ne sera pas pour tout de suite, je viens de trouver la sortie, alors écoute moi bien : j'ai ici le capitaine du duo de pirate en otage, c'est son second qui a la clé que je cherche. Si vous me trouver son second, je suis prêt a offrir un duel d'homme a homme contre moi, une chance unique de me tuer n-est-ce pas ? Mais sache que je vais aussi envoyer mes hommes le chercher.
Dans tout les cas, je serai près d'ici, a 16h au cimetierre de La Bruma parfois surnommé "La fiche de kurotsu".
Il ne dit plus rien. Westwood essaye de l'appeler mais aucune réponse. Il finit par sortir des galeries qui débouchaient au bord de la falaise, c'était jour de congé mais il vit un minier et lui demanda si quelqu'un était passé, il répondit que non.
Westwood quitta alors les mines pour aller rejoindre ses hommes, par escargophone il expliqua la situation a Revolver. Celui-ci était déja a la recherche de Flash, mais il avait du contourner le ravin. Il ne le savait pas mais il avait par conséquent du retard sur le groupe de Kameo.
Verbal Kint et Ringo quant a eux, étaient toujours dans les mines, Kint avait fait croire qu'ils étaient sorti mais c'était un mensonge, il avait décidé que lui et Ringo resterait la jusqu'a 16h.
Il prévint ses hommes par escargophone également. Il leur dit que s'il trouvait Flash avec la marine, de ne rien faire, mais que s'il était seul ou peu accompagné, d'essayer de le tuer et de prendre la clé.
Maintenant, lui et Ringo n'avait plus qu'a attendre.
Dernière édition par Skull_joke le Sam 16 Mar - 17:30, édité 1 fois
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Date d'inscription : 25/07/2009
Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Ocelot Revolver courait à toute allure à travers la forêt enflammée. L'air était lourd et la chaleur ambiante qui régnait en ces lieux rendait l'atmosphère suffocante. Le vieil homme ne semblait pourtant pas atteint par la fatigue et avançait rapidement.
Il fallait retrouver ce Flash à tout prix. Et rapidement !
Le shérif Clint venait de lui expliquer la situation.
Il fallait ramener Flash et sa clé au Cimetière de la Bruma suite à quoi Verbal Kint leur offrirait un duel d'homme à homme.
Cependant ses inquiétudes étaient plus dirigées vers Clint Westwood. Le shérif commençait à lui faire peur.
Sa détermination à descendre lui-même son ancien mentor faisait redouter le pire au vieil Ocelot. On ne naît pas desperados, on le devient.
Et bien des fois Ocelot avait pu voir les hommes les plus intègres se laissaient dévorer par la violence pour donner naissance aux pires crapules.
Jamais Clint Westwood ne devait sombrer dans cette voie, surtout pas !
Et malgré tout ce qu'il lui en coûterait, le vieil Ocelot était déterminé à tuer lui-même le jeune shérif s'il s'avérait que celui-ci s'écartait de manière définitive du droit chemin. Enfin, s'il était encore capable de le tuer bien sûr.
Le shérif de son côté ne tenait plus. Comment pouvait-il rester tranquillement ne rien faire alors que ce monstre de Verbal Kint traînait dans les lieux ?!
Il était rare que le terrible bandit se montre et le shérif n'avait jamais eu une occasion aussi grande de lui coller une balle entre les deux yeux.
Clint décida alors de laisser ses hommes sur place attendre le retour du vieil Ocelot puis repartit seul en direction des mines.
Il était hors de question de laisser s'enfuir Kint impunément. Muni de sa carabine, le shérif, une expression féroce au visage, s'engagea dans les galeries. Il ne savait pas par où s'était enfuit Kint, mais il comptait bien sur sa chance pour le retrouver puis l'éliminer.
Quand à eux, Kint et Ringo étaient restés dans une petite salle au fin fond des mines, n'envisageant pas un seul instant le retour du shérif.
Kint, le coffre aux pieds, était assis contre un rocher occupé à fumer une énième cigarette. Le desperados était d'humeur bavarde et profitait de ce moment de répit pour discuter avec le pirate.
Ringo n'en était pas certain mais il avait l'impression qu'après lui avoir parlé de son passé le bandit l'avait pris en sympathie et continuait à s'épancher.
Cependant, il avait aussi la certitude que le bandit n'hésiterait pas à le descendre si cela lui paraissait nécessaire.
Verbal Kint était occupé à lui parler de la géographie de la région, dissertant sur la beauté de la forêt des sapins-phénix dont la lueur intense au beau milieu de la nuit avait conduit les premiers navigateurs à mettre le pied sur cette île.
Les sapins-phénix étaient constitués d'une écorce unique qui pouvait s'enflammer des heures durant ne se consumant que de quelques dizaines de millimètres. Cette partie calcinée était remplacée par l'arbre lui-même entre crépuscule et le midi pendant qu'il accumulait l'énergie lumineuse déclenchant la combustion spontanée.
Kint parla aussi des galeries et des innombrables endroits vers lesquelles elles débouchaient.
Les mines creusaient la montagne mais s'étendaient même au delà. Un labyrinthe de chemins multiples menant tous vers différents endroits.
Cette discussion était aussi une façon pour Kint de faire comprendre à son interlocuteur qu'il connaissait parfaitement la région et qu'il était totalement inutile pour Ringo de tenter de s'enfuir.
Kint marqua une pause dans son discours, laissa échapper un nuage de fumée puis resta silencieux, le regard fixe dirigé vers l'entrée du lieu où il se tenait. Il attendait.
Quand à eux, Kameo et son équipage s'étaient lancés à la poursuite de Flash.
Si tout se passait bien comme ils le pensaient, le pirate était la cible du shérif Westwood qu'ils désiraient tant rencontrer et qui était introuvable.
À entendre la réputation du shérif, celui-ci ne leur accorderait aucune attention tant qu'il n'aurait pas mis la main sur ses proies. En accompagner une n'était donc pas une mauvaise solution.
Retrouver le fuyard ne poserait certainement pas trop de problème, mais c'est l'atmosphère invivable des lieux qui était problématique.
Les forêt en flamme était certainement merveilleuse à observer mais pas d'aussi près. Le même genre de différence qu'entre observer la somptuosité d'un volcan en éruption de sa fenêtre ou la vivre en direct sur son sommet.
Dans tous les cas, l'air était peu respirable, et la fumée qui s'échappait leur bouchait la vue et irritait leur gorge.
Flash n'avait pas pu aller loin, et effectivement, grâce au sonar de Yomi les livreurs ne mirent que peu de temps à le retrouver.
Hiro lui sauta dessus et le bloqua à terre tentant de résister aux débattements du pirate.
Hiro: Du calme. Nous ne te voulons pas de mal.
Flash: Qui êtes-vous ? Et où est Ringo ?
Hiro: Ringo ?
Le livreur laissa le pirate se relever pendant que ses compagnons le rejoignait.
Flash reconnu Yomi qui l'avait soigné quelques minutes auparavant et la discussion s'engagea.
Le fuyard ne tenait pas à rester sur place, il savait que le shérif ou le vieil Ocelot étaient à sa recherche et il ne faisait pas bon traîner.
Cependant, il souhaiter également retrouver son capitaine Ringo dont le sort lui était inconnu.
Le pirate semblait sympathique. Kameo et ses compagnons n'osaient pas encore le ralentir ou même le capturer pour le présenter au shérif. Ils se contentèrent donc de rester à ses côtés sans vraiment lui expliquer le but de leur présence.
C'est au cours de cette fuite que la première balle siffla.
Celle-ci passa sous le nez de Kameo qui stoppa net sa course. Une deuxième balle fut tirée d'une autre direction loupant également sa cible qui cette fois était Flash.
Kameo: Que se passe-t-il ?
Hiro: Nous sommes encerclés !
La fumée qui envahissait les lieux rendait la vision difficile mais effectivement, on pouvait distinguer quelques silhouettes sombres et incertaines au travers de l'épaisse masse grise.
Qui étaient ces hommes et que voulaient-ils ?
Il ne pouvait pas s'agir du shérif et de ses adjoints ? Comment pouvaient-ils tirer sur des innocents comme les livreurs ?
Une voix se fit entendre à travers la brume fumante.
?: Il n'est pas tout seul ! On fait quoi ?
?: Le boss a dit de tuer tout l'monde s'il était pas avec la Marine.
Descendez-moi tout ça et récupérons la clé.
À ses mots, un concert de détonations se fit entendre.
Au son des revolvers, les ennemis qui les encerclaient bel et bien devaient être une bonne quinzaine.
Flash et ses nouveaux compagnons n'avaient théoriquement aucune chance de survivre à la fusillade.
Mais ce n'était qu'une théorie puisque celle-ci ne prenait pas en compte le pouvoir des protagonistes.
Au moment même où Kameo entendit le terme "descendez-moi tout ça", il enveloppa le groupe dans un dôme réflecteur.
Les balles ricochèrent toutes à sa surface sauvant temporairement la vie de ses occupants.
La première salve passa et le silence se fit. Les ennemis attendirent que la fumée se dissipe un peu pour voir l'état de leurs cibles.
Et furent stupéfaits en constatant qu'ils y avaient survécu.
Les bandits qui étaient sorti de leurs cachettes sautèrent derrière troncs d'arbres et rochers alors qu'une balle tirée par Hiro fila du dôme dissipé par son créateur pour aller se loger dans l'épaule d'un des agresseurs.
Ce n'était cependant pas assez pour l'abattre mais surtout pour se débarrasser de l'ensemble de la troupe qui canarda à nouveau Flash et les livreurs.
Kameo utilisa la même technique que précédemment pour s'en sortir mais n'était pas rassuré pour autant.
Il ne pourrait jamais maintenir une telle surface réflective en place très longtemps.
Bientôt, ses forces s'épuiseraient, et alors...
Les ennemis semblaient l'avoir compris car ils se contentaient maintenant de tirer régulièrement sur leurs proies pour obliger le capitaine à maintenir ses efforts.
L'un d'eux, certainement le chef de la bande s'avança devant eux, attendant patiemment que le dôme se dissipe, le revolver à la main.
Plusieurs de ses compagnons le rejoignirent, restant quelques pas en arrière de leur leader.
Kameo n'en pouvait plus. Il allait certainement mourir s'il relâchait son pouvoir, mais il était à bout de force. Épuisé il fit disparaître le dôme protecteur, c'était fini.
Le chef de la bande semblait l'avoir compris. Un sourire s'afficha sur son visage et il leva lentement son revolver sur le jeune garçon tandis que ses hommes tenaient en joue Flash et le reste des livreurs.
Un tir retentit, suivi d'une explosion.
Le revolver du bandit venait de lui exploser à la figure.
Personne n'avait bougé au sein du groupe des livreurs et Flash n'était même pas armé.
Que c'était-il passé ? Plusieurs desperados s'agitèrent, tournant la tête dans toutes les directions pour découvrir la provenance du tir.
Le leader tenant sa main endolorie par l'explosion leva les yeux au ciel et vit face à lui une ombre le surplombant au sommet d'un petit monticule de roche.
Le soleil luisant de tout feu dans son dos, on ne distinguait que la silhouette de cette personne ce qui n'empêcha pas le bandit de reconnaître son agresseur.
Chef: Toi...
Ocelot: Salut Jesse.
Jesse: Toujours aussi habile hein, vieux renard...
Réussir à loger ta balle dans le canon de mon arme à travers une telle fumée.
La réputation du grand Ocelot Revolver n'est pas usurpée pas vrai... Mais il y a un problème.
Je crois que tu oublies que nous sommes plus de quinze et que tu es seul...
Revolver: Et je crois que tu oublies à qui tu as affaire.
Le vieil homme sauta de son perchoir et lança un bâton de dynamite qui atterrit entre Jesse et les livreurs avant d'exploser dans un violent souffle qui projeta dans les airs la troupe de desperados.
De son côté, Kameo était parvenu à créer un ultime écran pour protéger ses amis de l'explosion.
Ocelot se rétablit au sol, et fit face, stoïque, à ses adversaires qui se relevaient avec difficulté.
Revolver: N'oublie jamais que je suis celui qui a apprit à Kint à se servir de la dynamite Jesse...
Sans attendre la réponse de son interlocuteur, Revolver se saisit de ses deux revolvers et fit feu.
Un spectacle incroyable.
Les balles sifflaient de toute part et atteignaient toutes leurs cibles.
Ocelot Revolver était un virtuose des armes !
Il était capable de tirer sur les balles que tiraient ses adversaires, les faisant ricocher sur ses ennemis ou les stoppant net dans leur course.
Ocelot ne tuait aucun de ses ennemis. Il les rendait incapables de se battre en leur tirant dans les mains, en faisant sauter leurs armes.
Un bandit se saisit d'un couteau, prêt à le lancer sur le vieillard.
Sans même se tourner vers cet adversaire, Ocelot pointa son revolver à l'aveugle et tira sur une branche qui s'effondra, assommant la cible.
Revolver semblait danser avec ses colts surclassant totalement le groupe de bandits dont certains commençaient déjà à prendre la fuite.
Seul Jesse, un regard hargneux et haineux au visage, semblait avoir garder sa volonté de combattre.
C'est à ce moment que Flash se saisit du bras de Kameo et l'entraîna avec lui suivit des autres livreurs.
Quel que soit le résultat du duel, le vainqueur serait un danger pour Flash, il lui fallait encore fuir.
Les six personnes dévalèrent la pente, le pirate en tête.
Dans leur dos résonnaient encore les balles qui étaient tirées dans tous les sens.
Personne ne savait quel chemin ils prenaient et après plusieurs minutes, la troupe se retrouva bloqué au sommet d'une petite falaise.
La pente était traversée par une arche dont tous ignoraient le rôle. Tout ce qui était visible, c'est que le sol était à une petite dizaine de mètres et que sauter serait très douloureux.
Une voix résonna alors dans leur dos.
Revolver: Fin de la route les garçons.
Flash Innuendo, tu as rendez-vous au Cimetière de la Bruma à 16 heures cette après-midi pour y retrouver Tonton Kint et ton ami.
Hiro: Que sont devenus les bandits ?
Revolver: Tous en fuite, même le bon ami Jesse.
Il est pas encore arrivé le jour où un de ces p'tits vauriens viendra à bout de l'oncle Ocelot.
Hiro: Incroyable
Une sirène retentit alors parmi les protagonistes. Celle-ci semblait venir de sous terre.
Flash jeta la tête en arrière, observant rapidement le vide et comprit.
Revolver comprit instantanément que Flash avait comprit.
Et comme Flash avait comprit que Revolver avait comprit qu'il avait compris, il se saisit de ses anciennes menottes qu'il avait conservées et passa ses chaînes autour du cou de Kameo qu'il ramena contre lui.
Flash: Plus un pas ou j'étrangle le gamin !
Revolver: Fais pas ça petit !
Flash fit quelques pas en arrière suivit du regard par tous les protagonistes.
Il arriva enfin au bout de la falaise, faisant dos au vide.
Il s'y jeta alors avec Kameo sous les cris des spectateurs.
Les livreurs restèrent immobiles aux côtés de Revolver qui s'élança vers le précipice.
Mais c'était trop tard.
Un énorme bruit se fit entendre et un train surgit de l'arche creusée dans la falaise.
Le vieil homme ne put qu'assister impuissant à la chute des deux hommes dans un wagon de charbon et regarder le train s'éloigner vers l'horizon.
Revolver: m**de...
De son côté, Verbal Kint n'était plus aussi serein qu'il l'était quelques temps auparavant.
On entendait des bruits de pas dans les galeries depuis un petit moment. Une personne était rentrée dans la mine.
Et cette personne se rapprochait.
Kint ne savait pas de qui il s'agissait mais il était hors de question de prendre le moindre risque.
Si Clint Westwood s'était remis à sa poursuite pendant qu'il s'était reposé bêtement ici, ce n'était pas de bon augure.
Cependant, le sang-froid était le maître mot chez Verbal Kint. Quelque soit la situation, le desperado était capable de garder toujours son clame et la tête froide.
Ce trait de caractère lui avait sauvé la vie plus d'une fois.
Ringo, assis contre un mur de la salle où ils se trouvaient le vit s'afférer près de l'entrée, effleurant la roche de ses doigts.
Verbal intima l'ordre au pirate de se retourner.
Puis quelques minutes plus tard, il lui permit de le regarder à nouveau.
Verbal se tenait à sa hauteur, fixant l'entrée et attendant son invité, imperturbable. Ringo était incapable de savoir ce que Kint venait de mettre en place, et c'est certainement ce que le bandit avait souhaité en lui demandant de se retourner.
Les pas étaient désormais tout proche. L'homme semblait avancer avec précautions ce qui ne fit que renforcer les soupçons de Kint quand à l'identité de l'intrus.
Enfin, l'homme apparut dans l'entrée de la salle qui était plongée dans la pénombre et où on ne voyait donc pas grand chose.
Verbal: Reste où tu es Clint.
Sortant de l'ombre, une cigarette à la bouche et le revolver pointé sur le shérif, Verbal Kint sortit de l'ombre pour se révéler à son ancien élève.
Clint: Alors c'est là que tu te cachais enflure ?
Verbal: Et je pensais que ce serait suffisant pour que tu ne nous y retrouve pas.
Tu as du flair Clint, tu as beaucoup de flair...
Tu t'es amélioré depuis que je t'ai aidé à envoyer tes parents six pieds sous terre.
Clint: Suffisamment amélioré pour t'y envoyer à ton tour salopard !
Sans tenir compte du revolver de son ennemi, Clint leva brusquement sa carabine pointant à son tour son vis-à-vis.
Verbal: C'est trop tard Clint, beaucoup trop tard...
Verbal prit alors sa cigarette au bout des doigts, et la laissa tomber à ses pieds.
Aussitôt une traînée de feu s'embrasa violemment, filant jusqu'à l'entrée de la salle où elle atteint une crevasse où Verbal Kint avait vidé toute la poudre de son revolver.
L'embrasure explosa, provoquant l'écroulement des pierres environnantes qui recouvrirent l'entrée dans un nuage de fumée et de poussière.
Verbal Kint regarda froidement le spectacle, puis se baissa pour sortir de l'ombre une bouteille de whisky dont une bonne partie du contenu avait été versé au sol pour conduire le feu jusqu'à la poudre.
Verbal tendit alors la bouteille à ses lèvres et la finit d'une gorgée.
Verbal: Qui a dit que l'alcool était mauvais pour l'homme ?
C'est ici que nos chemins se séparent Clint Westwood.
Tu es faible, beaucoup trop faible pour me tuer.
Tu pourras être aussi doué que tu le souhaites aux armes, si tu n'as pas la volonté de détruire, la haine suffisante pour arracher la vie, tu ne pourras jamais me vaincre.
Tu aurais pu me tirer dessus 100 fois aujourd'hui. Tu ne l'a jamais fait.
Tu es encore trop tendre Westwood, et c'est ce qui causera ta perte.
Si tu veux devenir un jour suffisamment puissant pour venir à bout de moi, tu vas devoir apprendre à recourir à la violence et à détruire.
C'est seulement quand tu auras franchi ce cap que tu pourras réellement devenir le plus fort et savourer le plaisir de ta vengeance.
En attendant, tu ne restes encore qu'un enfant inoffensif, un agneau dévorable à tout moment par le loup que je suis.
Au plaisir shérif.
À ces mots, Verbal Kint saisit le bras de Ringo et s'engagea dans une autre galerie menant à un endroit inconnu.
Verbal: On s'en va. Suis-moi.
Ringo: Vous l'avez tué
Verbal: Ne fais jamais l'erreur de sous-estimer Clint Westwood mon gars.
Ce n'est pas une petite explosion de ce genre qui va en venir à bout, crois-moi.
S'il y a bien une personne à craindre sur l'île, c'est Clint. Et Ocelot.
Ringo: Le vieux conducteur de chariot ?
Verbal: Haha ! Ocelot est bien plus que ça...
Il faut croire que j'ai la langue bien pendue aujourd'hui, alors écoute bien c'que j'vais te dire car je le répéterai pas.
Écoute-moi bien, parce que je vais te parler d'Ocelot Revolver, le plus grand héros que Sad Hill ait porté.
Le simple fait qu'un homme représentant l'ordre soit encore vivant à son âge sur cette île devrait déjà te donner la pleine mesure du mythe que représente le vieux Revolver.
Dans sa jeunesse, Revolver était le justicier parfait. Défendeur de la veuve et l'orphelin, pourfendeurs des injustices et des desperados, tu vois l'tableau...
Il avait beau être un marine, les gens préféraient s'adresser à lui qu'à leur shérif pour régler leurs problèmes.
Faut dire qu'il avait tout...
Le courage, la force, mais surtout c'était un prodige des armes. Un véritable génie.
Aujourd'hui, je suis dans la force de l'âge, je commence à avoir de l'expérience et j'ai appris à me connaître et connaître les autres suffisamment pour te dire que je ne manierai jamais le colt aussi bien que Revolver à son apogée.
Cet homme était un monstre et personne ne pourra jamais l'égaler. Peut-être Clint, mais il a encore bien des progrès à faire...
Oui Ocelot Revolver est une véritable terreur.
Mais même une terreur est affectée par les affres du temps. Et Revolver devient vieux, il devient très vieux.
Jour après jour, sa force s'amenuise, ses réflexes ne sont plus ce qu'ils étaient, sa vue et sa précision non plus...
Revolver a perdu sa jeunesse et sa force et lentement, il s'affaiblit.
Ocelot Revolver était un héros, mais son époque est révolue. Malgré tous ses efforts, il sait lui-même qu'il n'a plus la force nécessaire pour protéger seul Sad Hill.
Et c'est là que Clint intervient.
Quoiqu'on veuille en dire, Clint Westwood est le futur de Sad Hill et le vieux Revolver l'a bien compris.
C'est lui qui s'est occupé de remettre Clint sur pied après qu'il ait fait sauter ses parents. C'est lui qui lui a donné la force de se relever.
Revolver veut un nouveau héros pour Sad Hill. Et Clint est ce héros.
Il aimerait faire de Clint ce qu'il n'a jamais pu faire de moi...
Un gars fiable sur qui l'île puisse compter lorsqu'il ne sera plus là.
Mais Clint n'est pas comme ça, oh non. Derrière toutes ses aspirations à la justice, tous ses beaux discours, le goût de la violence, l'ivresse procurée par le meurtre, tout cela coule dans ses veines et ça je l'ai toujours su.
C'est toute cette rage et cette folie que j'ai voulu faire surgir ce fameux jour où j'ai trahi Clint.
Mais je n'ai réussi mon coup qu'à moitié.
Je pensais que Clint deviendrait fou de rage et de douleur et qu'il le chemin du Justicier pour suivre celui du Tueur, mais Revolver a réussi à le raisonner.
Au final, je dirais que j'ai mis son côté sombre en terre et qu'il germe de jour en jour en attendant d'éclore.
Et je compte bien provoquer ce fameux jour.
Car dans le fond, Clint est faible. Jamais il ne pourra devenir le tueur que je souhaite s'il ne succombe pas à toute cette folie meurtrière.
Clint n'a encore jamais tué quelqu'un. C'est un homme d'action qui se bat à l'instinct et à l'audace. Ça lui réussit plutôt bien, mais c'est pas suffisant contre un monstre comme moi.
Il est trop tendre, j'ai dit qu'il aurait pu me tuer 100 fois aujourd'hui, mais l'inverse était réciproque. Clint est trop faible.
Il n'a encore jamais ressenti cette sensation de toute puissance qu'on ressent en abattant froidement un type.
Et je crois que c'est ce qui lui manque pour changer de bord, faire sa propre loi et devenir la personne la plus dangereuse que Sad Hill ait porté.
Oui, même s'il n'ose pas se l'avouer, Clint est tiraillé entre deux bords. La Justice et la Destruction.
Et Revolver et moi nous livrons un combat à distance pour le faire basculer définitivement du bord que nous représentons.
Et de ce basculement dépendra sans aucun doute le sort de Sad Hill toute entière...
Ringo: Je ne comprends pas pourquoi vous faites ça...
Verbal: Ah... Tu te demandes pourquoi...
C'est évident mon gars.
Je suis un desperado, et comme tu l'as entendu j'ai mis les plus grandes bandes de la région sous ma coupe. Je suis le maître des lieux sombres de Sad Hill.
J'ai suffisamment d'hommes pour ne même plus avoir à participer aux coups que nous préparons si l'envie m'en prend.
Disons que j'ai fait le tour de la question, je suis au sommet. Alors que me reste-t-il en tant que bandit ?
Que me reste-t-il à accomplir ?
Je sais que je ne suis pas éternel pirate. J'ai suffisamment d'ennemis pour ne jamais connaître l'âge du Revolver.
Alors si je veux laisse ma trace, marquer à jamais mon empreinte sur Sad Hill, je dois m'y prendre tout de suite.
Et quel meilleur moyen pour cela que d'assurer un avenir de chaos à cette île ?
Clint Westwood est mon ultime cadeau à Sad Hill. Il est celui qui perpétuera mon oeuvre et me surpassera même.
Mais Clint n'en est pas encore là. Il est encore trop gentil.
Tout comme Revolver, il lui manque ce trait de caractère que je possède et qui me rend supérieur à mes deux adversaires qui me surpassent pourtant en bien des points...
Ringo: Et ce trait c'est...?
Verbal: L'immoralité.
Le vice. Je n'ai aucun scrupule à tuer ou même à planifier un massacre.
Je n'ai aucun remords et les personnes que j'ai envoyé dans l'autre monde ne viennent jamais hanter mes rêves.
Je suis capable d'inventer et d'effectuer les actes les plus retors pour venir à bout de mes ennemis.
Et c'est ça qui me rend si dangereux.
Je suis capable d'aller plus loin, d'oser faire ce que Clint et Revolver n'oseraient jamais faire. Du moins n'ose pas encore faire en ce qui concerne Clint...
Je compte bien faire sauter la barrière qui le restreint.
Qu'il découvre le plaisir de tuer, qu'il ressente la puissance qui en découle et qu'il comprenne qu'il le potentiel destructeur qu'il possède.
Et ma mort serait certainement le meilleur moyen de lui faire comprendre ça. Qu'il goûte à la vengeance qu'il cherche tant, et je te parie 1000 berry qu'il finira par suivre sa propre voie et forger sa propre loi.
Oui, je rêve de mourir des mains de Clint et de donner naissance à un monstre.
Il fallait retrouver ce Flash à tout prix. Et rapidement !
Le shérif Clint venait de lui expliquer la situation.
Il fallait ramener Flash et sa clé au Cimetière de la Bruma suite à quoi Verbal Kint leur offrirait un duel d'homme à homme.
Cependant ses inquiétudes étaient plus dirigées vers Clint Westwood. Le shérif commençait à lui faire peur.
Sa détermination à descendre lui-même son ancien mentor faisait redouter le pire au vieil Ocelot. On ne naît pas desperados, on le devient.
Et bien des fois Ocelot avait pu voir les hommes les plus intègres se laissaient dévorer par la violence pour donner naissance aux pires crapules.
Jamais Clint Westwood ne devait sombrer dans cette voie, surtout pas !
Et malgré tout ce qu'il lui en coûterait, le vieil Ocelot était déterminé à tuer lui-même le jeune shérif s'il s'avérait que celui-ci s'écartait de manière définitive du droit chemin. Enfin, s'il était encore capable de le tuer bien sûr.
Le shérif de son côté ne tenait plus. Comment pouvait-il rester tranquillement ne rien faire alors que ce monstre de Verbal Kint traînait dans les lieux ?!
Il était rare que le terrible bandit se montre et le shérif n'avait jamais eu une occasion aussi grande de lui coller une balle entre les deux yeux.
Clint décida alors de laisser ses hommes sur place attendre le retour du vieil Ocelot puis repartit seul en direction des mines.
Il était hors de question de laisser s'enfuir Kint impunément. Muni de sa carabine, le shérif, une expression féroce au visage, s'engagea dans les galeries. Il ne savait pas par où s'était enfuit Kint, mais il comptait bien sur sa chance pour le retrouver puis l'éliminer.
Quand à eux, Kint et Ringo étaient restés dans une petite salle au fin fond des mines, n'envisageant pas un seul instant le retour du shérif.
Kint, le coffre aux pieds, était assis contre un rocher occupé à fumer une énième cigarette. Le desperados était d'humeur bavarde et profitait de ce moment de répit pour discuter avec le pirate.
Ringo n'en était pas certain mais il avait l'impression qu'après lui avoir parlé de son passé le bandit l'avait pris en sympathie et continuait à s'épancher.
Cependant, il avait aussi la certitude que le bandit n'hésiterait pas à le descendre si cela lui paraissait nécessaire.
Verbal Kint était occupé à lui parler de la géographie de la région, dissertant sur la beauté de la forêt des sapins-phénix dont la lueur intense au beau milieu de la nuit avait conduit les premiers navigateurs à mettre le pied sur cette île.
Les sapins-phénix étaient constitués d'une écorce unique qui pouvait s'enflammer des heures durant ne se consumant que de quelques dizaines de millimètres. Cette partie calcinée était remplacée par l'arbre lui-même entre crépuscule et le midi pendant qu'il accumulait l'énergie lumineuse déclenchant la combustion spontanée.
Kint parla aussi des galeries et des innombrables endroits vers lesquelles elles débouchaient.
Les mines creusaient la montagne mais s'étendaient même au delà. Un labyrinthe de chemins multiples menant tous vers différents endroits.
Cette discussion était aussi une façon pour Kint de faire comprendre à son interlocuteur qu'il connaissait parfaitement la région et qu'il était totalement inutile pour Ringo de tenter de s'enfuir.
Kint marqua une pause dans son discours, laissa échapper un nuage de fumée puis resta silencieux, le regard fixe dirigé vers l'entrée du lieu où il se tenait. Il attendait.
Quand à eux, Kameo et son équipage s'étaient lancés à la poursuite de Flash.
Si tout se passait bien comme ils le pensaient, le pirate était la cible du shérif Westwood qu'ils désiraient tant rencontrer et qui était introuvable.
À entendre la réputation du shérif, celui-ci ne leur accorderait aucune attention tant qu'il n'aurait pas mis la main sur ses proies. En accompagner une n'était donc pas une mauvaise solution.
Retrouver le fuyard ne poserait certainement pas trop de problème, mais c'est l'atmosphère invivable des lieux qui était problématique.
Les forêt en flamme était certainement merveilleuse à observer mais pas d'aussi près. Le même genre de différence qu'entre observer la somptuosité d'un volcan en éruption de sa fenêtre ou la vivre en direct sur son sommet.
Dans tous les cas, l'air était peu respirable, et la fumée qui s'échappait leur bouchait la vue et irritait leur gorge.
Flash n'avait pas pu aller loin, et effectivement, grâce au sonar de Yomi les livreurs ne mirent que peu de temps à le retrouver.
Hiro lui sauta dessus et le bloqua à terre tentant de résister aux débattements du pirate.
Hiro: Du calme. Nous ne te voulons pas de mal.
Flash: Qui êtes-vous ? Et où est Ringo ?
Hiro: Ringo ?
Le livreur laissa le pirate se relever pendant que ses compagnons le rejoignait.
Flash reconnu Yomi qui l'avait soigné quelques minutes auparavant et la discussion s'engagea.
Le fuyard ne tenait pas à rester sur place, il savait que le shérif ou le vieil Ocelot étaient à sa recherche et il ne faisait pas bon traîner.
Cependant, il souhaiter également retrouver son capitaine Ringo dont le sort lui était inconnu.
Le pirate semblait sympathique. Kameo et ses compagnons n'osaient pas encore le ralentir ou même le capturer pour le présenter au shérif. Ils se contentèrent donc de rester à ses côtés sans vraiment lui expliquer le but de leur présence.
C'est au cours de cette fuite que la première balle siffla.
Celle-ci passa sous le nez de Kameo qui stoppa net sa course. Une deuxième balle fut tirée d'une autre direction loupant également sa cible qui cette fois était Flash.
Kameo: Que se passe-t-il ?
Hiro: Nous sommes encerclés !
La fumée qui envahissait les lieux rendait la vision difficile mais effectivement, on pouvait distinguer quelques silhouettes sombres et incertaines au travers de l'épaisse masse grise.
Qui étaient ces hommes et que voulaient-ils ?
Il ne pouvait pas s'agir du shérif et de ses adjoints ? Comment pouvaient-ils tirer sur des innocents comme les livreurs ?
Une voix se fit entendre à travers la brume fumante.
?: Il n'est pas tout seul ! On fait quoi ?
?: Le boss a dit de tuer tout l'monde s'il était pas avec la Marine.
Descendez-moi tout ça et récupérons la clé.
À ses mots, un concert de détonations se fit entendre.
Au son des revolvers, les ennemis qui les encerclaient bel et bien devaient être une bonne quinzaine.
Flash et ses nouveaux compagnons n'avaient théoriquement aucune chance de survivre à la fusillade.
Mais ce n'était qu'une théorie puisque celle-ci ne prenait pas en compte le pouvoir des protagonistes.
Au moment même où Kameo entendit le terme "descendez-moi tout ça", il enveloppa le groupe dans un dôme réflecteur.
Les balles ricochèrent toutes à sa surface sauvant temporairement la vie de ses occupants.
La première salve passa et le silence se fit. Les ennemis attendirent que la fumée se dissipe un peu pour voir l'état de leurs cibles.
Et furent stupéfaits en constatant qu'ils y avaient survécu.
Les bandits qui étaient sorti de leurs cachettes sautèrent derrière troncs d'arbres et rochers alors qu'une balle tirée par Hiro fila du dôme dissipé par son créateur pour aller se loger dans l'épaule d'un des agresseurs.
Ce n'était cependant pas assez pour l'abattre mais surtout pour se débarrasser de l'ensemble de la troupe qui canarda à nouveau Flash et les livreurs.
Kameo utilisa la même technique que précédemment pour s'en sortir mais n'était pas rassuré pour autant.
Il ne pourrait jamais maintenir une telle surface réflective en place très longtemps.
Bientôt, ses forces s'épuiseraient, et alors...
Les ennemis semblaient l'avoir compris car ils se contentaient maintenant de tirer régulièrement sur leurs proies pour obliger le capitaine à maintenir ses efforts.
L'un d'eux, certainement le chef de la bande s'avança devant eux, attendant patiemment que le dôme se dissipe, le revolver à la main.
Plusieurs de ses compagnons le rejoignirent, restant quelques pas en arrière de leur leader.
Kameo n'en pouvait plus. Il allait certainement mourir s'il relâchait son pouvoir, mais il était à bout de force. Épuisé il fit disparaître le dôme protecteur, c'était fini.
Le chef de la bande semblait l'avoir compris. Un sourire s'afficha sur son visage et il leva lentement son revolver sur le jeune garçon tandis que ses hommes tenaient en joue Flash et le reste des livreurs.
Un tir retentit, suivi d'une explosion.
Le revolver du bandit venait de lui exploser à la figure.
Personne n'avait bougé au sein du groupe des livreurs et Flash n'était même pas armé.
Que c'était-il passé ? Plusieurs desperados s'agitèrent, tournant la tête dans toutes les directions pour découvrir la provenance du tir.
Le leader tenant sa main endolorie par l'explosion leva les yeux au ciel et vit face à lui une ombre le surplombant au sommet d'un petit monticule de roche.
Le soleil luisant de tout feu dans son dos, on ne distinguait que la silhouette de cette personne ce qui n'empêcha pas le bandit de reconnaître son agresseur.
Chef: Toi...
Ocelot: Salut Jesse.
Jesse: Toujours aussi habile hein, vieux renard...
Réussir à loger ta balle dans le canon de mon arme à travers une telle fumée.
La réputation du grand Ocelot Revolver n'est pas usurpée pas vrai... Mais il y a un problème.
Je crois que tu oublies que nous sommes plus de quinze et que tu es seul...
Revolver: Et je crois que tu oublies à qui tu as affaire.
Le vieil homme sauta de son perchoir et lança un bâton de dynamite qui atterrit entre Jesse et les livreurs avant d'exploser dans un violent souffle qui projeta dans les airs la troupe de desperados.
De son côté, Kameo était parvenu à créer un ultime écran pour protéger ses amis de l'explosion.
Ocelot se rétablit au sol, et fit face, stoïque, à ses adversaires qui se relevaient avec difficulté.
Revolver: N'oublie jamais que je suis celui qui a apprit à Kint à se servir de la dynamite Jesse...
Sans attendre la réponse de son interlocuteur, Revolver se saisit de ses deux revolvers et fit feu.
Un spectacle incroyable.
Les balles sifflaient de toute part et atteignaient toutes leurs cibles.
Ocelot Revolver était un virtuose des armes !
Il était capable de tirer sur les balles que tiraient ses adversaires, les faisant ricocher sur ses ennemis ou les stoppant net dans leur course.
Ocelot ne tuait aucun de ses ennemis. Il les rendait incapables de se battre en leur tirant dans les mains, en faisant sauter leurs armes.
Un bandit se saisit d'un couteau, prêt à le lancer sur le vieillard.
Sans même se tourner vers cet adversaire, Ocelot pointa son revolver à l'aveugle et tira sur une branche qui s'effondra, assommant la cible.
Revolver semblait danser avec ses colts surclassant totalement le groupe de bandits dont certains commençaient déjà à prendre la fuite.
Seul Jesse, un regard hargneux et haineux au visage, semblait avoir garder sa volonté de combattre.
C'est à ce moment que Flash se saisit du bras de Kameo et l'entraîna avec lui suivit des autres livreurs.
Quel que soit le résultat du duel, le vainqueur serait un danger pour Flash, il lui fallait encore fuir.
Les six personnes dévalèrent la pente, le pirate en tête.
Dans leur dos résonnaient encore les balles qui étaient tirées dans tous les sens.
Personne ne savait quel chemin ils prenaient et après plusieurs minutes, la troupe se retrouva bloqué au sommet d'une petite falaise.
La pente était traversée par une arche dont tous ignoraient le rôle. Tout ce qui était visible, c'est que le sol était à une petite dizaine de mètres et que sauter serait très douloureux.
Une voix résonna alors dans leur dos.
Revolver: Fin de la route les garçons.
Flash Innuendo, tu as rendez-vous au Cimetière de la Bruma à 16 heures cette après-midi pour y retrouver Tonton Kint et ton ami.
Hiro: Que sont devenus les bandits ?
Revolver: Tous en fuite, même le bon ami Jesse.
Il est pas encore arrivé le jour où un de ces p'tits vauriens viendra à bout de l'oncle Ocelot.
Hiro: Incroyable
Une sirène retentit alors parmi les protagonistes. Celle-ci semblait venir de sous terre.
Flash jeta la tête en arrière, observant rapidement le vide et comprit.
Revolver comprit instantanément que Flash avait comprit.
Et comme Flash avait comprit que Revolver avait comprit qu'il avait compris, il se saisit de ses anciennes menottes qu'il avait conservées et passa ses chaînes autour du cou de Kameo qu'il ramena contre lui.
Flash: Plus un pas ou j'étrangle le gamin !
Revolver: Fais pas ça petit !
Flash fit quelques pas en arrière suivit du regard par tous les protagonistes.
Il arriva enfin au bout de la falaise, faisant dos au vide.
Il s'y jeta alors avec Kameo sous les cris des spectateurs.
Les livreurs restèrent immobiles aux côtés de Revolver qui s'élança vers le précipice.
Mais c'était trop tard.
Un énorme bruit se fit entendre et un train surgit de l'arche creusée dans la falaise.
Le vieil homme ne put qu'assister impuissant à la chute des deux hommes dans un wagon de charbon et regarder le train s'éloigner vers l'horizon.
Revolver: m**de...
De son côté, Verbal Kint n'était plus aussi serein qu'il l'était quelques temps auparavant.
On entendait des bruits de pas dans les galeries depuis un petit moment. Une personne était rentrée dans la mine.
Et cette personne se rapprochait.
Kint ne savait pas de qui il s'agissait mais il était hors de question de prendre le moindre risque.
Si Clint Westwood s'était remis à sa poursuite pendant qu'il s'était reposé bêtement ici, ce n'était pas de bon augure.
Cependant, le sang-froid était le maître mot chez Verbal Kint. Quelque soit la situation, le desperado était capable de garder toujours son clame et la tête froide.
Ce trait de caractère lui avait sauvé la vie plus d'une fois.
Ringo, assis contre un mur de la salle où ils se trouvaient le vit s'afférer près de l'entrée, effleurant la roche de ses doigts.
Verbal intima l'ordre au pirate de se retourner.
Puis quelques minutes plus tard, il lui permit de le regarder à nouveau.
Verbal se tenait à sa hauteur, fixant l'entrée et attendant son invité, imperturbable. Ringo était incapable de savoir ce que Kint venait de mettre en place, et c'est certainement ce que le bandit avait souhaité en lui demandant de se retourner.
Les pas étaient désormais tout proche. L'homme semblait avancer avec précautions ce qui ne fit que renforcer les soupçons de Kint quand à l'identité de l'intrus.
Enfin, l'homme apparut dans l'entrée de la salle qui était plongée dans la pénombre et où on ne voyait donc pas grand chose.
Verbal: Reste où tu es Clint.
Sortant de l'ombre, une cigarette à la bouche et le revolver pointé sur le shérif, Verbal Kint sortit de l'ombre pour se révéler à son ancien élève.
Clint: Alors c'est là que tu te cachais enflure ?
Verbal: Et je pensais que ce serait suffisant pour que tu ne nous y retrouve pas.
Tu as du flair Clint, tu as beaucoup de flair...
Tu t'es amélioré depuis que je t'ai aidé à envoyer tes parents six pieds sous terre.
Clint: Suffisamment amélioré pour t'y envoyer à ton tour salopard !
Sans tenir compte du revolver de son ennemi, Clint leva brusquement sa carabine pointant à son tour son vis-à-vis.
Verbal: C'est trop tard Clint, beaucoup trop tard...
Verbal prit alors sa cigarette au bout des doigts, et la laissa tomber à ses pieds.
Aussitôt une traînée de feu s'embrasa violemment, filant jusqu'à l'entrée de la salle où elle atteint une crevasse où Verbal Kint avait vidé toute la poudre de son revolver.
L'embrasure explosa, provoquant l'écroulement des pierres environnantes qui recouvrirent l'entrée dans un nuage de fumée et de poussière.
Verbal Kint regarda froidement le spectacle, puis se baissa pour sortir de l'ombre une bouteille de whisky dont une bonne partie du contenu avait été versé au sol pour conduire le feu jusqu'à la poudre.
Verbal tendit alors la bouteille à ses lèvres et la finit d'une gorgée.
Verbal: Qui a dit que l'alcool était mauvais pour l'homme ?
C'est ici que nos chemins se séparent Clint Westwood.
Tu es faible, beaucoup trop faible pour me tuer.
Tu pourras être aussi doué que tu le souhaites aux armes, si tu n'as pas la volonté de détruire, la haine suffisante pour arracher la vie, tu ne pourras jamais me vaincre.
Tu aurais pu me tirer dessus 100 fois aujourd'hui. Tu ne l'a jamais fait.
Tu es encore trop tendre Westwood, et c'est ce qui causera ta perte.
Si tu veux devenir un jour suffisamment puissant pour venir à bout de moi, tu vas devoir apprendre à recourir à la violence et à détruire.
C'est seulement quand tu auras franchi ce cap que tu pourras réellement devenir le plus fort et savourer le plaisir de ta vengeance.
En attendant, tu ne restes encore qu'un enfant inoffensif, un agneau dévorable à tout moment par le loup que je suis.
Au plaisir shérif.
À ces mots, Verbal Kint saisit le bras de Ringo et s'engagea dans une autre galerie menant à un endroit inconnu.
Verbal: On s'en va. Suis-moi.
Ringo: Vous l'avez tué
Verbal: Ne fais jamais l'erreur de sous-estimer Clint Westwood mon gars.
Ce n'est pas une petite explosion de ce genre qui va en venir à bout, crois-moi.
S'il y a bien une personne à craindre sur l'île, c'est Clint. Et Ocelot.
Ringo: Le vieux conducteur de chariot ?
Verbal: Haha ! Ocelot est bien plus que ça...
Il faut croire que j'ai la langue bien pendue aujourd'hui, alors écoute bien c'que j'vais te dire car je le répéterai pas.
Écoute-moi bien, parce que je vais te parler d'Ocelot Revolver, le plus grand héros que Sad Hill ait porté.
Le simple fait qu'un homme représentant l'ordre soit encore vivant à son âge sur cette île devrait déjà te donner la pleine mesure du mythe que représente le vieux Revolver.
Dans sa jeunesse, Revolver était le justicier parfait. Défendeur de la veuve et l'orphelin, pourfendeurs des injustices et des desperados, tu vois l'tableau...
Il avait beau être un marine, les gens préféraient s'adresser à lui qu'à leur shérif pour régler leurs problèmes.
Faut dire qu'il avait tout...
Le courage, la force, mais surtout c'était un prodige des armes. Un véritable génie.
Aujourd'hui, je suis dans la force de l'âge, je commence à avoir de l'expérience et j'ai appris à me connaître et connaître les autres suffisamment pour te dire que je ne manierai jamais le colt aussi bien que Revolver à son apogée.
Cet homme était un monstre et personne ne pourra jamais l'égaler. Peut-être Clint, mais il a encore bien des progrès à faire...
Oui Ocelot Revolver est une véritable terreur.
Mais même une terreur est affectée par les affres du temps. Et Revolver devient vieux, il devient très vieux.
Jour après jour, sa force s'amenuise, ses réflexes ne sont plus ce qu'ils étaient, sa vue et sa précision non plus...
Revolver a perdu sa jeunesse et sa force et lentement, il s'affaiblit.
Ocelot Revolver était un héros, mais son époque est révolue. Malgré tous ses efforts, il sait lui-même qu'il n'a plus la force nécessaire pour protéger seul Sad Hill.
Et c'est là que Clint intervient.
Quoiqu'on veuille en dire, Clint Westwood est le futur de Sad Hill et le vieux Revolver l'a bien compris.
C'est lui qui s'est occupé de remettre Clint sur pied après qu'il ait fait sauter ses parents. C'est lui qui lui a donné la force de se relever.
Revolver veut un nouveau héros pour Sad Hill. Et Clint est ce héros.
Il aimerait faire de Clint ce qu'il n'a jamais pu faire de moi...
Un gars fiable sur qui l'île puisse compter lorsqu'il ne sera plus là.
Mais Clint n'est pas comme ça, oh non. Derrière toutes ses aspirations à la justice, tous ses beaux discours, le goût de la violence, l'ivresse procurée par le meurtre, tout cela coule dans ses veines et ça je l'ai toujours su.
C'est toute cette rage et cette folie que j'ai voulu faire surgir ce fameux jour où j'ai trahi Clint.
Mais je n'ai réussi mon coup qu'à moitié.
Je pensais que Clint deviendrait fou de rage et de douleur et qu'il le chemin du Justicier pour suivre celui du Tueur, mais Revolver a réussi à le raisonner.
Au final, je dirais que j'ai mis son côté sombre en terre et qu'il germe de jour en jour en attendant d'éclore.
Et je compte bien provoquer ce fameux jour.
Car dans le fond, Clint est faible. Jamais il ne pourra devenir le tueur que je souhaite s'il ne succombe pas à toute cette folie meurtrière.
Clint n'a encore jamais tué quelqu'un. C'est un homme d'action qui se bat à l'instinct et à l'audace. Ça lui réussit plutôt bien, mais c'est pas suffisant contre un monstre comme moi.
Il est trop tendre, j'ai dit qu'il aurait pu me tuer 100 fois aujourd'hui, mais l'inverse était réciproque. Clint est trop faible.
Il n'a encore jamais ressenti cette sensation de toute puissance qu'on ressent en abattant froidement un type.
Et je crois que c'est ce qui lui manque pour changer de bord, faire sa propre loi et devenir la personne la plus dangereuse que Sad Hill ait porté.
Oui, même s'il n'ose pas se l'avouer, Clint est tiraillé entre deux bords. La Justice et la Destruction.
Et Revolver et moi nous livrons un combat à distance pour le faire basculer définitivement du bord que nous représentons.
Et de ce basculement dépendra sans aucun doute le sort de Sad Hill toute entière...
Ringo: Je ne comprends pas pourquoi vous faites ça...
Verbal: Ah... Tu te demandes pourquoi...
C'est évident mon gars.
Je suis un desperado, et comme tu l'as entendu j'ai mis les plus grandes bandes de la région sous ma coupe. Je suis le maître des lieux sombres de Sad Hill.
J'ai suffisamment d'hommes pour ne même plus avoir à participer aux coups que nous préparons si l'envie m'en prend.
Disons que j'ai fait le tour de la question, je suis au sommet. Alors que me reste-t-il en tant que bandit ?
Que me reste-t-il à accomplir ?
Je sais que je ne suis pas éternel pirate. J'ai suffisamment d'ennemis pour ne jamais connaître l'âge du Revolver.
Alors si je veux laisse ma trace, marquer à jamais mon empreinte sur Sad Hill, je dois m'y prendre tout de suite.
Et quel meilleur moyen pour cela que d'assurer un avenir de chaos à cette île ?
Clint Westwood est mon ultime cadeau à Sad Hill. Il est celui qui perpétuera mon oeuvre et me surpassera même.
Mais Clint n'en est pas encore là. Il est encore trop gentil.
Tout comme Revolver, il lui manque ce trait de caractère que je possède et qui me rend supérieur à mes deux adversaires qui me surpassent pourtant en bien des points...
Ringo: Et ce trait c'est...?
Verbal: L'immoralité.
Le vice. Je n'ai aucun scrupule à tuer ou même à planifier un massacre.
Je n'ai aucun remords et les personnes que j'ai envoyé dans l'autre monde ne viennent jamais hanter mes rêves.
Je suis capable d'inventer et d'effectuer les actes les plus retors pour venir à bout de mes ennemis.
Et c'est ça qui me rend si dangereux.
Je suis capable d'aller plus loin, d'oser faire ce que Clint et Revolver n'oseraient jamais faire. Du moins n'ose pas encore faire en ce qui concerne Clint...
Je compte bien faire sauter la barrière qui le restreint.
Qu'il découvre le plaisir de tuer, qu'il ressente la puissance qui en découle et qu'il comprenne qu'il le potentiel destructeur qu'il possède.
Et ma mort serait certainement le meilleur moyen de lui faire comprendre ça. Qu'il goûte à la vengeance qu'il cherche tant, et je te parie 1000 berry qu'il finira par suivre sa propre voie et forger sa propre loi.
Oui, je rêve de mourir des mains de Clint et de donner naissance à un monstre.
Samael- Coléoptère
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Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Au début, il n'y avait rien.
Puis, dans le noir, quelque chose bougea.
Les pulsations avaient déjà commencé, elles augmentaient.
Ce qu'il y avait là-dedans se débattait pour en sortir.
Les pierres cogitaient, s'agitaient, tremblaient.
Et soudain, de l'obscurité, quelque chose surgit.
Des entrailles de la terre venait d'apparaître une petite créature bien fragile, un homme.
Mais qui était cette homme ?
Clint Westwood, le shérif le plus réputé de Sad Hill.
Mais au-delà de ça, l'homme lui-même ne savait pas qui il était.
Il venait de se dégager des gravats. Exténué, il tomba et resta couché sur le dos.
Il n'était même pas sûr qu'il existait vraiment. Le choc de l'explosion avait paralysé ses sens et il avait l'impression de flotter dans le vide. Il n'y avait rien autour de lui hormis le néant, et l'obscurité. Une obscurité si parfaite et si complète qu'il était prêt à s'abandonner à elle.
Les ténèbres l'entourèrent. Et il s'égarait hors de la pensée et du temps. Les étoiles tournaient au-dessus de lui et chaque seconde était aussi longue qu'une existence sur la terre.
Mais ce n'était pas la fin.
Il sentit la vie revenir en lui. Au fond de son être quelque chose s'était allumé, quelque chose qui aurait bien pu mourir dans l'explosion mais qui était encore là, qui avait survécu. Cette lueur vitale semblait si profondément encrée en lui qu'elle devait forcément faire partie de la nature même de cet homme, et était indissociable de son existence.
Finalement, Clint reçu une réponse du monde extérieur, ses sens revenaient peu à peu à lui. Il commença par entendre l'écho, l'écho de sa propre respiration, haletante, qui résonnait contre les parois de la galerie. Puis il se mit à distinguer des formes, des reflets et des ombres. Enfin il sentit les gravats sur lesquels il était allongé, il sentit aussi le froid et l'humidité du lieu.
Il fut grandement surpris, il n'arrivait pas à percevoir grand chose mais, de ce que ses sens semblaient lui dire, la galerie était anormalement grande. Il arrêta son regard un moment, fasciné par un minuscule point jaune qu'il apercevait en hauteur. On aurait dit une étoile solitaire, perdue dans la vaste nuit.
Au bout d'un moment une idée lui vint. Et si peu après l'explosion, tout la galerie avait fini par s'effondrer ? Et si l'effondrement n'avait pas jusqu'à endommager le toit de la galerie supérieure ?
Et si ce point était bien une étoile ? Et si c'était le soleil lui-même ?
Clint n'avait pas besoin de regarder pour savoir ce qu'il avait dans sa main, jamais elle n'aurait pu oublier ce contact, cette prise. Avec effort il leva son bras et pointa sa carabine sur la source du lumière, et il tira.
Et une deuxième étoile était apparu.
Clint avait bien visé, il avait touché un endroit sensible, fragile. Il entendait la poussière tomber, le flux augmentant petit à petit, il entendait la roche craquer, se disloquer. Finalement, un pan du toit rocheux s'écroula.
Et la lumière fut.
Revolver : Bon sang.... Et puis quoi encore, z'êtes qui vous ?
Hiro : Des livreurs ! On a une enveloppe à remettre au shérif Clint Westwood.
Revolver : Tss, encore d'autres pnj , tous HS dans cette histoire décidément
Vous feriez mieux de récupérer vot' compagnon et d'partir d'ici tout de suite !
Le vieux marine leur pointa une direction.
Revolver : Courez dans cette direction, aussi vite que vous le pouvez et sans jamais vous arrêtez, et vous arriverez au cimetière de Sad Hill. A cause de la roche trop dure pour y construire une voie ferrée, le train fait un grand détour par la plaine de Corbucci, ça vous donne juste assez de temps.
Yomi : Cimetière ?
Revolver : C'est là que tout culmine. C'est le point de rendez-vous donné par Verbal Kint et, par chance, le prochain arrêt du Trinita Express.
Revolver poussa alors un sifflement, magnifique et puissant.
Tous suivirent son regard et virent alors apparaître au loin la plus magnifique des bêtes. Un cheval couleur d'argent rayonnant qui chevauchait vers eux en toute hâte. On eut dit qu'il faisait la course avec le vent du Nord.
Yoko : C'est un des Mearas, à moins que mes yeux ne soient abusés par quelques sorcelleries.
Revolver : Grispoil, c'est le seigneur de tout les chevaux, et ce fut mon ami lors de maints dangers.
D'un saut, Revolver Ocelot monta sur sa fière monture.
Revolver : Partez maintenant les jeunes, moi j'ai un train à rattraper.
Revolver Ocelot partit à toute vitesse., chevauchant la créature la plus rapide de toute l'île. Il filait en ligne droite, récupérant du terrain sur le train qui devait quelques peu zigzaguer à cause de la topographie.
Il finit par atteindre ses hauteurs mais n'avait aucun moyen d'approche tant qu'ils ne seraient pas arrivés à la grande plaine de Corbucci. Revolver s'aventura alors sur une pente ardue, désireux de prendre de l'avance. Malgré le danger il dévala la colline sans frémir ni ralentir, ayant pleinement confiance en son destrier. Suite à cette descente, il venait d'atteindre la plaine.
C'était un grand espace entièrement recouvert de neige, pas un arbre ni un rocher ne venait corrompre la parfaitement lisse et blanchâtre couverture.
Les rails eux-même étaient ensevelis et invisibles, mais il était facile de deviner par où le train allait apparaître.
Revolver s'approcha d'une ligne imaginaire qu'il se mit à longer, lorsque surgit d'entre les rochers le Trinita Express, pénétrant sauvagement la vierge plaine. Dans cette zone plus sûre le train allait pouvoir accélérer, et Revolver savait qu'il n'aurait pas d'autres chances pour y monter.
La tête de la locomotive venait de passer à côté de lui, et déjà le train accélérait. Revolver laissa passer les 2 tiers de l'engin puis se mit à accélérer quand il atteint le niveau du wagon à charbon. Il vit un chapeau dépasser et tira une balle qui le traversa entièrement.
Flash ( regardant le chapeau troué de Kameo ) : j'aurais vraiment, vraiment dû me prendre un chapeau
Bon, restons couchés pour le moment !
Revolver : Vous savez quoi ? je vous laisse même plus une chance de vous rendre, je vais personnellement venir vous bottez le c*l, à tout les deux !
Kameo . j'ai rien fait moi
Revolver rangea son arme et se mit debout sur son cheval, celui-ci s'approcha du train. La manoeuvre le força à aller plus lentement et quelques wagons venaient de défiler devant lui.
Il se prépara, la tension montait en lui, ça n'aurait pas dû être le cas normalement mais... il avait un peu peur, peur que son vieux corps ne lâche au mauvais moment. Qu'à cela ne tienne, la fin du train approchait et il ne pouvait hésiter plus longtemps.
Revolver sauta.
Il cru qu'il avait raté la barre qu'il visait mais s'y accrocha in extremis et se plaqua contre le rebord. Il se trouvait à l'extrémité arrière du train, il n'aurait pas pu monter en sautant ne serait-ce qu'un millième de seconde plus tard. Le vieux marine se ressaisit et monta sur le toit par l'échelle fixée au train.
A cause de la vitesse et de la neige tombante, il avait une visibilité assez réduite. Il avança de quelques wagons jusqu'à atteindre celui rempli de charbon.
En arrivant au bord du wagon précédent il pointa son arme vers le bas, mais il ne semblait y'avoir personne. Il sauta sur le tas de charbon et donna quelques coups de pieds mais Flash et Kameo ne s'y étaient pas cachés.
Soudain la cargaison se mit à trembler et Revolver sentit qu'il ralentissait. Réalisant que quelqu'un venait de décrocher un des wagons, il repassa sur le toit. Il courut, il voyait quel wagon avait été décroché ainsi que la distance entre lui et le wagon suivant. Elle grandissait, alors Revolver courut de toute ses forces, arrivé au rebord il plongea, atterrit sur le bord suivant, fit une roulade au sol et s'arrêta le genou gauche à terre et le pied droit en avant, en position de tir. Dans sa ligne de mire il y'avait Flash, qu'il manqua de peu. Celui-ci s'était engouffré plus loin entre deux wagons.
Revolver poursuivit sa route et s'engouffra au même endroit. Les wagons passagers étaient à la queue du train, la partie qui avait été détaché. Tant mieux pensa le marine en entrant dans l'un des compartiments. C'était là où on transportait les caisses d'alcool, Revolver fouilla brièvement mais ne trouvant rien, passa au compartiment suivant.
C'était le wagon réservé à la poudre et aux explosifs, ce qui inquiéta légèrement Revolver. Un wagon plein de poudre et de dynamite dans un western, ça finit toujours par exploser
Revolver ne voyait aucune mèche allumée. Il fouilla un peu et, rassuré, s'apprêta à passer au wagon suivant.
En ouvrant la porte du compartiment suivant, il vit que quelques tonneaux de poudre avaient été déplacé là, ainsi que plusieurs paquets de dynamite, il vit aussi qu'une mèche avait été allumé.
Revolver : Sales mioches.
Le vieil Ocelot fit un bond en arrière et referma la porte du wagon à explosifs juste avant que l'autre n'explose. La détonation fit exploser le toit du wagon suivant et secouer l'ensemble du train.
En réouvrant la porte il vit le compartiment prit par les flammes. celui-ci contenait vraisemblablement des papiers car Revolver en voyait de nombreux s'envoler, dont certains qui venaient ce coller contre lui.
Flash et Kameo se trouvaient au deuxième wagon en partant de la tête du train, le wagon en flamme se trouvait juste devant eux. Ils observèrent quelques instants puis Flash se prononça
Flash : Désolé de m'être servi de toi comme otage, je pense que le vieil homme ne pourra plus arriver jusqu'à nous maintenant.
Revolver : Il ne faut jamais vendre la peau de l'Ocelot avant de l'avoir tué, gamin !
Les deux pirates se retournèrent, avant qu'ils n'aient pu demander comment le marine étaient passé derrière eux, ils eurent leur réponse.
Revolver : par dessous le train, la seule partie qui n'était pas en feu, je suis passé en m'accrochant par là.
La phrase fit grand effet et laissa bouche-bée Flash et Kameo, mais à la surprise vint se mêler le doute et l'effroi, ils n'étaient pas sûr de ce que Revolver allait faire d'eux.
Un papier qui était resté collé sur le bras d'Ocelot s'envola et atterrit sur le poitrail de Flash, alors seulement Revolver vit ce que contenaient ces feuilles de papier. il écarquilla grand les yeux, abasourdi. Il rangea son pistolet et s'approcha de Flash, ne prêtant cependant attention qu'au morceau de papier. Il le prit et le secoua pour en enlever toute la suie, et se mis à l'observer durant plusieurs minutes.
Revolver : Impossible....
Dans les ténèbres de sa caverne, Clint Westwood pu percevoir la lumière.
Celle-ci couvrait l'exacte moitié gauche de son corps allongé
Maintenant qu'il était revenu à la réalité et qu'il avait trouvé un certain équilibre, Clint devait refléchir à ce qu'il allait faire, à quelle voie il allait suivre. Il ferma les yeux et s'enlisa dans ses pensées.
Il pensa à Verbal Kint, et à la balle qu'il allait lui mettre entre les yeux.
Il pensa à Revolver Ocelot, allait-il devoir le tuer pour protéger sa propre vie ?
Sa vie... et puis, pourquoi ne laisserait-il pas faire le vieil Ocelot ? De toute façon, quelle importance aurait sa vie une fois qu'il aura tué Kint....
S'il tuait Kint et qu'il devenait un monstre, laisserait-il Ocelot le tuer ?
Etait-il prêt à devenir un monstre pour tuer Kint ?
Il n'aimait pas cette façon de réfléchir, et pour la première fois, il mis en balance son désir de tuer Kint et le reste.
Pourquoi ce besoin , par haine ? Par vengeance ? Et si ce n'était que des excuses, et s'il avait vraiment en lui ce désir de meurtre ? Cette rage ?
Et si c'était par justice comme il se l'était toujours dit ? Difficile à croire..
Mais est-ce que ça un sens déjà ? Il VEUT que Kint meurt et de toute façon Kint DOIT mourir, c'est ainsi.
C'est ainsi... mais pourquoi était-ce ainsi ? Qui l'a voulu ?
Et s'il ne faisait que suivre le plan de Kint ? Cette pensée était insupportable, plus que tout il ne voulait pas être manipulé encore une fois.
Il hésitait, était-ce mieux de l'autre côté ?
Pourquoi ne pas l'épargner ? Arriverait-il à supporter que Kint vive ? Devait-il porter le fardeau de le savoir en vie.. pour la justice ? Pour l'honneur ?
Des mots, toujours des mots, et des valeurs.
Des valeurs de celles qui sonnent bien mieux dans la bouche d'Ocelot que dans la sienne.
S'il épargnait Kint, serait-ce pour des idéaux auxquels ils croit vraiment ? Ou bien pour ceux d'un vieux fou ?
Ne serait-il pas à nouveau l'outil de quelqu'un d'autre ?
Soudain quelque chose lui apparut.
Quoiqu'il fasse il aurait l'impression d'avoir été manipulé par quelqu'un.
Kint et Ocelot avaient depuis toujours une place de paternel dans le coeur de Westwood, et aujourd'hui devait-il faire un choix ?
Et si aucun des deux ne lui plaisaient ? Est-ce vraiment un choix que de trancher entre deux options, quand il en existe une infinité ?
Ce qu'il y a de plus triste à être une marionnette, c'est de se rendre compte qu'on voyait les fils depuis toujours.
Il s'y refusait, n'allait-il jamais être que la fusion de Kint et d'Ocelot ? Une arme dans les mains d'un autre ?
Mais il valait bien plus que ça, et ce qu'il avait à faire ce n'était ni pour la justice ni pour la vengeance, c'était pour lui.
Il ne savait toujours pas ce qu'il allait faire, mais quoi qu'il arrive maintenant, il était prêt à l'affronter. Le moment venu, son coeur, ou à défaut le Seigneur, guidera sa gâchette. Peut importe où la balle frappera, elle frappera juste, car si on ne saura jamais vraiment qui du Destin ou de l'Homme aura visé, ce sera Clint Westwood qui aura tiré, en son âme et conscience.
Il ouvrit les yeux.
Un nuage passait juste entre lui et le Soleil.
Le nuage assombrissait un peu le côté qui baignait précédemment dans la lumière mais, par réfraction et diffusion des rayons du Soleil, éclaircissait aussi le côté dans l'ombre.
le Tout était uniforme.
Puis, dans le noir, quelque chose bougea.
Les pulsations avaient déjà commencé, elles augmentaient.
Ce qu'il y avait là-dedans se débattait pour en sortir.
Les pierres cogitaient, s'agitaient, tremblaient.
Et soudain, de l'obscurité, quelque chose surgit.
Des entrailles de la terre venait d'apparaître une petite créature bien fragile, un homme.
Mais qui était cette homme ?
Clint Westwood, le shérif le plus réputé de Sad Hill.
Mais au-delà de ça, l'homme lui-même ne savait pas qui il était.
Il venait de se dégager des gravats. Exténué, il tomba et resta couché sur le dos.
Il n'était même pas sûr qu'il existait vraiment. Le choc de l'explosion avait paralysé ses sens et il avait l'impression de flotter dans le vide. Il n'y avait rien autour de lui hormis le néant, et l'obscurité. Une obscurité si parfaite et si complète qu'il était prêt à s'abandonner à elle.
Les ténèbres l'entourèrent. Et il s'égarait hors de la pensée et du temps. Les étoiles tournaient au-dessus de lui et chaque seconde était aussi longue qu'une existence sur la terre.
Mais ce n'était pas la fin.
Il sentit la vie revenir en lui. Au fond de son être quelque chose s'était allumé, quelque chose qui aurait bien pu mourir dans l'explosion mais qui était encore là, qui avait survécu. Cette lueur vitale semblait si profondément encrée en lui qu'elle devait forcément faire partie de la nature même de cet homme, et était indissociable de son existence.
Finalement, Clint reçu une réponse du monde extérieur, ses sens revenaient peu à peu à lui. Il commença par entendre l'écho, l'écho de sa propre respiration, haletante, qui résonnait contre les parois de la galerie. Puis il se mit à distinguer des formes, des reflets et des ombres. Enfin il sentit les gravats sur lesquels il était allongé, il sentit aussi le froid et l'humidité du lieu.
Il fut grandement surpris, il n'arrivait pas à percevoir grand chose mais, de ce que ses sens semblaient lui dire, la galerie était anormalement grande. Il arrêta son regard un moment, fasciné par un minuscule point jaune qu'il apercevait en hauteur. On aurait dit une étoile solitaire, perdue dans la vaste nuit.
Au bout d'un moment une idée lui vint. Et si peu après l'explosion, tout la galerie avait fini par s'effondrer ? Et si l'effondrement n'avait pas jusqu'à endommager le toit de la galerie supérieure ?
Et si ce point était bien une étoile ? Et si c'était le soleil lui-même ?
Clint n'avait pas besoin de regarder pour savoir ce qu'il avait dans sa main, jamais elle n'aurait pu oublier ce contact, cette prise. Avec effort il leva son bras et pointa sa carabine sur la source du lumière, et il tira.
Et une deuxième étoile était apparu.
Clint avait bien visé, il avait touché un endroit sensible, fragile. Il entendait la poussière tomber, le flux augmentant petit à petit, il entendait la roche craquer, se disloquer. Finalement, un pan du toit rocheux s'écroula.
Et la lumière fut.
Revolver : Bon sang.... Et puis quoi encore, z'êtes qui vous ?
Hiro : Des livreurs ! On a une enveloppe à remettre au shérif Clint Westwood.
Revolver : Tss, encore d'autres pnj , tous HS dans cette histoire décidément
Vous feriez mieux de récupérer vot' compagnon et d'partir d'ici tout de suite !
Le vieux marine leur pointa une direction.
Revolver : Courez dans cette direction, aussi vite que vous le pouvez et sans jamais vous arrêtez, et vous arriverez au cimetière de Sad Hill. A cause de la roche trop dure pour y construire une voie ferrée, le train fait un grand détour par la plaine de Corbucci, ça vous donne juste assez de temps.
Yomi : Cimetière ?
Revolver : C'est là que tout culmine. C'est le point de rendez-vous donné par Verbal Kint et, par chance, le prochain arrêt du Trinita Express.
Revolver poussa alors un sifflement, magnifique et puissant.
Tous suivirent son regard et virent alors apparaître au loin la plus magnifique des bêtes. Un cheval couleur d'argent rayonnant qui chevauchait vers eux en toute hâte. On eut dit qu'il faisait la course avec le vent du Nord.
Yoko : C'est un des Mearas, à moins que mes yeux ne soient abusés par quelques sorcelleries.
Revolver : Grispoil, c'est le seigneur de tout les chevaux, et ce fut mon ami lors de maints dangers.
D'un saut, Revolver Ocelot monta sur sa fière monture.
Revolver : Partez maintenant les jeunes, moi j'ai un train à rattraper.
Revolver Ocelot partit à toute vitesse., chevauchant la créature la plus rapide de toute l'île. Il filait en ligne droite, récupérant du terrain sur le train qui devait quelques peu zigzaguer à cause de la topographie.
Il finit par atteindre ses hauteurs mais n'avait aucun moyen d'approche tant qu'ils ne seraient pas arrivés à la grande plaine de Corbucci. Revolver s'aventura alors sur une pente ardue, désireux de prendre de l'avance. Malgré le danger il dévala la colline sans frémir ni ralentir, ayant pleinement confiance en son destrier. Suite à cette descente, il venait d'atteindre la plaine.
C'était un grand espace entièrement recouvert de neige, pas un arbre ni un rocher ne venait corrompre la parfaitement lisse et blanchâtre couverture.
Les rails eux-même étaient ensevelis et invisibles, mais il était facile de deviner par où le train allait apparaître.
Revolver s'approcha d'une ligne imaginaire qu'il se mit à longer, lorsque surgit d'entre les rochers le Trinita Express, pénétrant sauvagement la vierge plaine. Dans cette zone plus sûre le train allait pouvoir accélérer, et Revolver savait qu'il n'aurait pas d'autres chances pour y monter.
La tête de la locomotive venait de passer à côté de lui, et déjà le train accélérait. Revolver laissa passer les 2 tiers de l'engin puis se mit à accélérer quand il atteint le niveau du wagon à charbon. Il vit un chapeau dépasser et tira une balle qui le traversa entièrement.
Flash ( regardant le chapeau troué de Kameo ) : j'aurais vraiment, vraiment dû me prendre un chapeau
Bon, restons couchés pour le moment !
Revolver : Vous savez quoi ? je vous laisse même plus une chance de vous rendre, je vais personnellement venir vous bottez le c*l, à tout les deux !
Kameo . j'ai rien fait moi
Revolver rangea son arme et se mit debout sur son cheval, celui-ci s'approcha du train. La manoeuvre le força à aller plus lentement et quelques wagons venaient de défiler devant lui.
Il se prépara, la tension montait en lui, ça n'aurait pas dû être le cas normalement mais... il avait un peu peur, peur que son vieux corps ne lâche au mauvais moment. Qu'à cela ne tienne, la fin du train approchait et il ne pouvait hésiter plus longtemps.
Revolver sauta.
Il cru qu'il avait raté la barre qu'il visait mais s'y accrocha in extremis et se plaqua contre le rebord. Il se trouvait à l'extrémité arrière du train, il n'aurait pas pu monter en sautant ne serait-ce qu'un millième de seconde plus tard. Le vieux marine se ressaisit et monta sur le toit par l'échelle fixée au train.
A cause de la vitesse et de la neige tombante, il avait une visibilité assez réduite. Il avança de quelques wagons jusqu'à atteindre celui rempli de charbon.
En arrivant au bord du wagon précédent il pointa son arme vers le bas, mais il ne semblait y'avoir personne. Il sauta sur le tas de charbon et donna quelques coups de pieds mais Flash et Kameo ne s'y étaient pas cachés.
Soudain la cargaison se mit à trembler et Revolver sentit qu'il ralentissait. Réalisant que quelqu'un venait de décrocher un des wagons, il repassa sur le toit. Il courut, il voyait quel wagon avait été décroché ainsi que la distance entre lui et le wagon suivant. Elle grandissait, alors Revolver courut de toute ses forces, arrivé au rebord il plongea, atterrit sur le bord suivant, fit une roulade au sol et s'arrêta le genou gauche à terre et le pied droit en avant, en position de tir. Dans sa ligne de mire il y'avait Flash, qu'il manqua de peu. Celui-ci s'était engouffré plus loin entre deux wagons.
Revolver poursuivit sa route et s'engouffra au même endroit. Les wagons passagers étaient à la queue du train, la partie qui avait été détaché. Tant mieux pensa le marine en entrant dans l'un des compartiments. C'était là où on transportait les caisses d'alcool, Revolver fouilla brièvement mais ne trouvant rien, passa au compartiment suivant.
C'était le wagon réservé à la poudre et aux explosifs, ce qui inquiéta légèrement Revolver. Un wagon plein de poudre et de dynamite dans un western, ça finit toujours par exploser
Revolver ne voyait aucune mèche allumée. Il fouilla un peu et, rassuré, s'apprêta à passer au wagon suivant.
En ouvrant la porte du compartiment suivant, il vit que quelques tonneaux de poudre avaient été déplacé là, ainsi que plusieurs paquets de dynamite, il vit aussi qu'une mèche avait été allumé.
Revolver : Sales mioches.
Le vieil Ocelot fit un bond en arrière et referma la porte du wagon à explosifs juste avant que l'autre n'explose. La détonation fit exploser le toit du wagon suivant et secouer l'ensemble du train.
En réouvrant la porte il vit le compartiment prit par les flammes. celui-ci contenait vraisemblablement des papiers car Revolver en voyait de nombreux s'envoler, dont certains qui venaient ce coller contre lui.
Flash et Kameo se trouvaient au deuxième wagon en partant de la tête du train, le wagon en flamme se trouvait juste devant eux. Ils observèrent quelques instants puis Flash se prononça
Flash : Désolé de m'être servi de toi comme otage, je pense que le vieil homme ne pourra plus arriver jusqu'à nous maintenant.
Revolver : Il ne faut jamais vendre la peau de l'Ocelot avant de l'avoir tué, gamin !
Les deux pirates se retournèrent, avant qu'ils n'aient pu demander comment le marine étaient passé derrière eux, ils eurent leur réponse.
Revolver : par dessous le train, la seule partie qui n'était pas en feu, je suis passé en m'accrochant par là.
La phrase fit grand effet et laissa bouche-bée Flash et Kameo, mais à la surprise vint se mêler le doute et l'effroi, ils n'étaient pas sûr de ce que Revolver allait faire d'eux.
Un papier qui était resté collé sur le bras d'Ocelot s'envola et atterrit sur le poitrail de Flash, alors seulement Revolver vit ce que contenaient ces feuilles de papier. il écarquilla grand les yeux, abasourdi. Il rangea son pistolet et s'approcha de Flash, ne prêtant cependant attention qu'au morceau de papier. Il le prit et le secoua pour en enlever toute la suie, et se mis à l'observer durant plusieurs minutes.
Revolver : Impossible....
Dans les ténèbres de sa caverne, Clint Westwood pu percevoir la lumière.
Celle-ci couvrait l'exacte moitié gauche de son corps allongé
Maintenant qu'il était revenu à la réalité et qu'il avait trouvé un certain équilibre, Clint devait refléchir à ce qu'il allait faire, à quelle voie il allait suivre. Il ferma les yeux et s'enlisa dans ses pensées.
Il pensa à Verbal Kint, et à la balle qu'il allait lui mettre entre les yeux.
Il pensa à Revolver Ocelot, allait-il devoir le tuer pour protéger sa propre vie ?
Sa vie... et puis, pourquoi ne laisserait-il pas faire le vieil Ocelot ? De toute façon, quelle importance aurait sa vie une fois qu'il aura tué Kint....
S'il tuait Kint et qu'il devenait un monstre, laisserait-il Ocelot le tuer ?
Etait-il prêt à devenir un monstre pour tuer Kint ?
Il n'aimait pas cette façon de réfléchir, et pour la première fois, il mis en balance son désir de tuer Kint et le reste.
Pourquoi ce besoin , par haine ? Par vengeance ? Et si ce n'était que des excuses, et s'il avait vraiment en lui ce désir de meurtre ? Cette rage ?
Et si c'était par justice comme il se l'était toujours dit ? Difficile à croire..
Mais est-ce que ça un sens déjà ? Il VEUT que Kint meurt et de toute façon Kint DOIT mourir, c'est ainsi.
C'est ainsi... mais pourquoi était-ce ainsi ? Qui l'a voulu ?
Et s'il ne faisait que suivre le plan de Kint ? Cette pensée était insupportable, plus que tout il ne voulait pas être manipulé encore une fois.
Il hésitait, était-ce mieux de l'autre côté ?
Pourquoi ne pas l'épargner ? Arriverait-il à supporter que Kint vive ? Devait-il porter le fardeau de le savoir en vie.. pour la justice ? Pour l'honneur ?
Des mots, toujours des mots, et des valeurs.
Des valeurs de celles qui sonnent bien mieux dans la bouche d'Ocelot que dans la sienne.
S'il épargnait Kint, serait-ce pour des idéaux auxquels ils croit vraiment ? Ou bien pour ceux d'un vieux fou ?
Ne serait-il pas à nouveau l'outil de quelqu'un d'autre ?
Soudain quelque chose lui apparut.
Quoiqu'il fasse il aurait l'impression d'avoir été manipulé par quelqu'un.
Kint et Ocelot avaient depuis toujours une place de paternel dans le coeur de Westwood, et aujourd'hui devait-il faire un choix ?
Et si aucun des deux ne lui plaisaient ? Est-ce vraiment un choix que de trancher entre deux options, quand il en existe une infinité ?
Ce qu'il y a de plus triste à être une marionnette, c'est de se rendre compte qu'on voyait les fils depuis toujours.
Il s'y refusait, n'allait-il jamais être que la fusion de Kint et d'Ocelot ? Une arme dans les mains d'un autre ?
Mais il valait bien plus que ça, et ce qu'il avait à faire ce n'était ni pour la justice ni pour la vengeance, c'était pour lui.
Il ne savait toujours pas ce qu'il allait faire, mais quoi qu'il arrive maintenant, il était prêt à l'affronter. Le moment venu, son coeur, ou à défaut le Seigneur, guidera sa gâchette. Peut importe où la balle frappera, elle frappera juste, car si on ne saura jamais vraiment qui du Destin ou de l'Homme aura visé, ce sera Clint Westwood qui aura tiré, en son âme et conscience.
Il ouvrit les yeux.
Un nuage passait juste entre lui et le Soleil.
Le nuage assombrissait un peu le côté qui baignait précédemment dans la lumière mais, par réfraction et diffusion des rayons du Soleil, éclaircissait aussi le côté dans l'ombre.
le Tout était uniforme.
Skull_joke- Admin Lama
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Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Clint se releva difficilement, les yeux toujours pointés vers le ciel, droit et immobile au sommet du tas de gravât.
Il se tenait debout, inerte, alors que les rayons du soleil inondaient sa silhouette et que la poussière noire volait autour de lui.
Mais plus rien ne lui importait désormais.
Était-il bien la Justice ? Réfléchir ne servait plus à rien...
La réponse se trouvait au sommet de la montagne.
Au cimetière de la Bruma.
Le Trinita Express continuait lui sa folle course le long des rails.
Les chemins trop escarpés de la montagne l'obligeait à contourner les roches par la prairie à la recherche d'un passage plus praticable pour attaquer la montée du sommet.
Et déjà les premières pierres commençaient à apparaître.
L'herbe enneigée des plaines laissaient place à la rocaille gelée. La montagne était de nouveau en vue et le train s'apprêtait à attaquer son ascension.
Le cimetière était en approche.
À son bord, la tension était palpable.
Depuis que les wagons des passagers avaient été détaché, il ne restait plus que quatre personnes à bord, Flash, Kameo, Ocelot Revolver et le conducteur de la locomotive qui continuait à manœuvrer celle-ci, sachant très bien qu'il ne fallait jamais contrarier des hommes montant de façon inopportune dans son train.
Les visages étaient graves, tendus, mais la situation restait calme.
Kameo et Flash étaient coincés, ils ne pouvaient plus échapper au vieux marine.
D'autant que celui-ci leur avait expliqué la situation.
Verbal Kint avait capturé Ringo et attendait l'ensemble des troupes au cimetière de la Bruma pour récupérer la clé que détenait Flash.
À l'heure qu'il était, le shérif Westwood se dirigeait certainement vers le point de rendez-vous également.
Revolver avait dirigé les compagnons de Kameo vers le lieu funeste avant de se lancer à la poursuite du Trinita Express.
Si bien que dans la situation qui se présentait, tous ne pouvaient que se rendre à la Bruma.
Flash devait y retrouver et sauver Ringo.
Revolver et Westwood devaient se débarrasser de Kint.
Kameo devait retrouver ses compagnons et remettre sa lettre au shérif.
Et Verbal Kint devait se débarrasser de tout le monde pour récupérer la clé et mettre la main sur le trésor que contenait le mystérieux coffre.
Ocelot Revolver était assis contre une banquette, observant gravement un papier qu'il tenait depuis quelques temps.
Le vieil homme semblait perplexe, semblant ne pas comprendre ce qu'il voyait.
La découverte de ce papier avait stoppé net sa course-poursuite.
Alors qu'il avait coincé ses deux proies, sa hargne l'avait quitté au moment même où ses yeux s'étaient posés sur la feuille énigmatique.
La traque s'était calmée, les hommes s'étaient expliqués, et chacun avait convenu que c'est au cimetière que tout allait se jouer.
Pour autant, Flash et Kameo ne comptaient pas se laisser faire si facilement.
Hors de question pour Flash d'attendre tranquillement que Kint, Revolver et le shérif Westwood s'expliquent entre eux.
Si les forces de l'ordre l'emportaient, lui et Ringo se feraient de nouveau capturer, et si Kint l'emportait, il y avait de fortes chances qu'ils se fassent tous tuer.
Kameo l'avait compris, et s'il courrait moins de risque que le pirate, il n'en éprouvait pas moins une certaine solidarité et sympathie envers lui.
Hiro, Yomi, Maya et Yoko, les quatre livreurs restants continuaient leur route à travers les neiges.
Le cimetière n'était plus très loin.
À vrai dire, il était même tout proche.
Leur rôle dans l'aventure jusqu'ici avait été tellement important qu'il n'y avait plus grand chose à dire les concernant.
Ils se dirigeaient vers l'endroit fatal. Inexorablement.
Ne restaient plus que Kint et Ringo.
Ceux-ci arpentaient les mines depuis quelques temps déjà.
L'explosion déclenchée par Kint avait fait sauter une partie des pistes, mais celle qu'ils empruntaient était encore largement praticable.
Verbal Kint s'était tu.
Lui qui était encore si bavard quelques temps auparavant ne décochait désormais plus la moindre parole.
Il s'occupait de recharger la poudre et les balles de ses revolvers, se préparant à l'affrontement. Les deux hommes étaient en route pour le cimetière, et Ringo sentait la pression monter.
Une certaine tension commençait à s'installer au fur et à mesure que le duel approchait.
Lentement, peu à peu. Le pirate se surpris à avoir une boule au ventre. Personne ne savait ce qui allait se passer, mais d'ici une bonne heure, tout serait décidé.
Son destin, celui de Flash, celui de Kint, celui du shérif, celui du vieux conducteur de chariot. Celui de tout le monde.
Et à ce qu'il avait compris, le destin de toute une île par la même occasion.
Quelques revolvers et une carabine, trois ou quatre balles, c'était ce qui allait décider du sort de Sad Hill.
Ringo était conscient que chaque combattant était en route, marchant résolument vers le lieu de l'affrontement, se préparant à faire parler la poudre.
Kint releva la tête.
Un air décidé éclaira son visage, et il accéléra le pas s'enfonçant dans les noirceurs de la mine sans jeter un seul regard en arrière.
Il était prêt.
Le vent soufflait sur le cimetière de la Bruma alors que le soleil amorçait la fin de sa course dans le ciel.
Les jours étaient courts sur Sad Hill, et le coucher de l'astre solaire était pour bientôt.
Au loin, cinq sons de cloche retentirent d'un clocher.
17 heures.
Le temps était venu.
Quatre personnes ouvrirent la large grille de fer qui gardait l'entrée Nord de la Bruma.
Hiro, Yomi, Maya et Yoko étaient les premiers sur place.
Le cimetière se tenait au sommet de la montagne, sur une étendue malgré tout plate.
On pouvait y observer l'ensemble de l'île, somptueuse, bercée dans la lumière rouge sanglante du jour qui tirait à sa fin.
Un spectacle magnifique, grandiose. Une vision dantesque en prévision du drame qui allait se jouer sur cette scène.
À l'autre bout du cimetière, on pouvait observer une sorte de station. Des rails reposaient au sol.
Le train passait donc dans un endroit aussi élevé...
Le vieux marine ne leur avait certainement pas menti, c'est ici qu'ils pourraient retrouver leur capitaine.
Mais les livreurs n'eurent le temps de ne faire que quelques pas qu'un grincement se fit entendre suivit d'un claquement.
Une trappe venait de s'ouvrir et de se refermer.
À l'entrée Ouest, deux hommes venaient de sortir du sol et se dirigeaient désormais vers la porte métallique.
Verbal: Nous y voilà. La Bruma.
La fiche de kurotsu...
Le bandit posa la main sur une vieille tombe portant le nom de Sora Roxas, restant immobile quelques temps avant de poser son regard vers les livreurs.
Qui étaient-ils ?
Il n'eut même pas le temps de poser la question car déjà retentissait le sifflet d'un train en approche.
Le Trinita Express arrivait à destination.
Les six hommes regardèrent attentivement le train finir sa course à l'entrée Sud, les roues crissant sur la voie dans une gerbe d'étincelles.
À son bord, Kameo était prêt.
Il allait se précipiter vers la sortie au premier arrêt, espérant que Revolver se lance à sa poursuite par réflexe pendant que Flash pourrait prendre la fuite dans la direction opposée.
Le train s'immobilisa, puis les portes s'ouvrirent.
Le capitaine livreur sauta sans crier gare par l'ouverture pendant qu'Ocelot se redressait surpris, s'étant laissé endormir par la tranquillité de ses prisonniers durant le voyage.
Mais Kameo était déjà au sol. Il venait d'heurter de plein fouet une personne qui, elle, était toujours debout, le surplombant de toute sa silhouette noire et menaçante.
Verbal Kint.
Les mains gantées noires du desperado s'approchèrent du livreur qui ne bougeait plus.
Elles s'emparèrent d'un papier qui traînait par terre.
L'enveloppe de Kameo qui venait de tomber.
Sans crier gare, Kint la déchira et se saisit de la feuille qu'elle contenait.
Verbal:
"À l'attention du shérif Clint Westwood.
Je vous confirme que Desperate Joe a bien été abattu sur l'île de blablabla...
Longue traque payante... Plusieurs hommes blessés dans la bataille... doit encore me soigner...
Nous retournons sur Sad Hill dès que possible.
Signé: Will Garrett, adjoint de Clint Westwood shérif de Tombs Town "
Alors c'était ça... De simples facteurs ?
Je ne comprenais pas ce que vous veniez faire ici...
Dans tous les cas, le shérif Westwood sera heureux d'apprendre que Desperate Joe est mort.
Lui qui avait lancé ses hommes à sa poursuite depuis si longtemps...
En ce qui me concerne, ça me fera toujours un rival en moins.
Verbal Kint porta l'enveloppe à la poche intérieure de son long manteau et se détourna de Kameo, se préparant à retourner au centre du cimetière pour accueillir ses adversaires.
Kameo: Hé ! Cette lettre ne vous appartient pas !
Verbal: Hhm ?
Je vois...
Eh bien, qui suis-je pour voler le courrier des gens ? Si Clint survit à notre affrontement, il aura bien mérité de le lire pas vrai ?
Revolver: Clint survivra à l'affrontement car il n'y prendra pas part !
Je suis là Verbal, et il est temps de régler nos comptes une bonne fois pour toutes !
Ocelot Revolver se tenait droit dans le seuil de la porte du train, menaçant.
Kameo et Flash l'avaient vu à l'oeuvre auparavant et il était déjà impressionnant, mais en cet instant précis il émanait de Revolver une aura, une sensation qu'ils n'avaient encore jamais éprouvé.
Une peur instinctive saisit les deux hommes aux tripes qui reculèrent de quelques pas sans même le remarquer, s'écartant pour laisser passer le vieux marine qui n'avait jamais été aussi imposant, effrayant.
Ocelot Revolver était sorti de la torpeur de sa retraite et redevenait le monstre qu'il avait jadis été. Le sang allait couler.
Kint alluma une cigarette et la porta à sa bouche.
Sans même lever le regard vers son mentor, il souffla une bouffée de fumée, se pencha vers Kameo pour lui rendre son courrier lui conseillant d'attendre la fin du duel pour le transmettre à son propriétaire, puis se redressa lentement, le visage impassible, tranquille avant de prendre la parole:
Verbal: Alors le petit Westwood ne participe pas à la fête ?
C'est vraiment regrettable...
Revolver: La ferme Verbal !
J'ai dit que nous allions régler ça ici et maintenant !
Verbal: Peur de Clint ?
C'est le shérif pourtant... Un allié de la Justice non...?
Je pensais qu'il serait plus rassurant de m'affronter à deux contre un.
Mais il faut croire que le grand Ocelot Revolver doute de ses poulains depuis que le premier l'a déçu.
Revolver: Je ne doute pas de Clint, mais il est encore trop..
Clint: Encore trop quoi ?
Si tu ne doutes pas de moi, pourquoi ne pas me laisser descendre cette pourriture ?
Verbal: Et avec ça messieurs, tous les invités sont arrivés, la fête va pouvoir commencer !
Et en effet, au bout du chemin montant à l'entrée Est du cimetière, le shérif Clint Westwood avançait lentement.
Il se tenait encore les côtes, résultat de son accident dans les mines, mais la face qu'il arborait ne laissait aucune place à la douleur.
Alors qu'il posait le premier pied dans le territoire des morts, ses yeux ne reflétaient que la détermination.
Une détermination sauvage, comme animale, mue par l'instinct féroce qui sommeillait en lui.
Le jour qu'il avait tant attendu était enfin arrivé.
Une chance de se débarrasser de celui qui lui avait gâché la vie, une chance de détruire celui qui l'avait détruit.
Une chance qu'il n'aurait peut-être jamais plus et qu'il devait saisir, quel qu'en soit le prix et quels que soient les sacrifices qu'il pourrait avoir à faire pour cela.
Revolver: Écoute petit...
Laisse-moi m'occuper de Verbal.
C'est à cause de moi qu'il est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est à moi de m'en charger et à moi seu...
Clint: La ferme !
Personne ici n'est en droit de me donner le moindre ordre, et surtout pas toi vieillard !
Revolver: Tu...
Tu commences à parler comme Kint gamin.
Clint: Je parle comme Clint.
Et écoute-moi bien...
Je ne suis ni le futur Verbal Kint, ni le futur Revolver Ocelot.
Je suis Clint Westwood et personne d'autre.
Je suivrais ma propre voie, ni la tienne, ni la sienne. La mienne.
Et peu importe ce qu'il adviendra, je serais mon seul maître...
Revolver: Gamin...
Verbal: Ha.
Encore un héros qui t'échappe Revolver...
Il est temps que tu comprennes.
Ni moi, ni Westwood n'avons jamais été le Justicier que tu attendais.
Ce duel va sceller le sort du seul homme à l'avoir jamais été sur cette terre, toi.
Oui, le soleil se couche sur Sad Hill et ses jours paisibles.
Tu es incapable de nous tuer tous les deux.
Que ce soit Clint ou moi, l'un de nous survira, et quand nos balles auront fini de parler, cette île ne connaîtra jamais plus la paix.
Il se tenait debout, inerte, alors que les rayons du soleil inondaient sa silhouette et que la poussière noire volait autour de lui.
Mais plus rien ne lui importait désormais.
Était-il bien la Justice ? Réfléchir ne servait plus à rien...
La réponse se trouvait au sommet de la montagne.
Au cimetière de la Bruma.
Le Trinita Express continuait lui sa folle course le long des rails.
Les chemins trop escarpés de la montagne l'obligeait à contourner les roches par la prairie à la recherche d'un passage plus praticable pour attaquer la montée du sommet.
Et déjà les premières pierres commençaient à apparaître.
L'herbe enneigée des plaines laissaient place à la rocaille gelée. La montagne était de nouveau en vue et le train s'apprêtait à attaquer son ascension.
Le cimetière était en approche.
À son bord, la tension était palpable.
Depuis que les wagons des passagers avaient été détaché, il ne restait plus que quatre personnes à bord, Flash, Kameo, Ocelot Revolver et le conducteur de la locomotive qui continuait à manœuvrer celle-ci, sachant très bien qu'il ne fallait jamais contrarier des hommes montant de façon inopportune dans son train.
Les visages étaient graves, tendus, mais la situation restait calme.
Kameo et Flash étaient coincés, ils ne pouvaient plus échapper au vieux marine.
D'autant que celui-ci leur avait expliqué la situation.
Verbal Kint avait capturé Ringo et attendait l'ensemble des troupes au cimetière de la Bruma pour récupérer la clé que détenait Flash.
À l'heure qu'il était, le shérif Westwood se dirigeait certainement vers le point de rendez-vous également.
Revolver avait dirigé les compagnons de Kameo vers le lieu funeste avant de se lancer à la poursuite du Trinita Express.
Si bien que dans la situation qui se présentait, tous ne pouvaient que se rendre à la Bruma.
Flash devait y retrouver et sauver Ringo.
Revolver et Westwood devaient se débarrasser de Kint.
Kameo devait retrouver ses compagnons et remettre sa lettre au shérif.
Et Verbal Kint devait se débarrasser de tout le monde pour récupérer la clé et mettre la main sur le trésor que contenait le mystérieux coffre.
Ocelot Revolver était assis contre une banquette, observant gravement un papier qu'il tenait depuis quelques temps.
Le vieil homme semblait perplexe, semblant ne pas comprendre ce qu'il voyait.
La découverte de ce papier avait stoppé net sa course-poursuite.
Alors qu'il avait coincé ses deux proies, sa hargne l'avait quitté au moment même où ses yeux s'étaient posés sur la feuille énigmatique.
La traque s'était calmée, les hommes s'étaient expliqués, et chacun avait convenu que c'est au cimetière que tout allait se jouer.
Pour autant, Flash et Kameo ne comptaient pas se laisser faire si facilement.
Hors de question pour Flash d'attendre tranquillement que Kint, Revolver et le shérif Westwood s'expliquent entre eux.
Si les forces de l'ordre l'emportaient, lui et Ringo se feraient de nouveau capturer, et si Kint l'emportait, il y avait de fortes chances qu'ils se fassent tous tuer.
Kameo l'avait compris, et s'il courrait moins de risque que le pirate, il n'en éprouvait pas moins une certaine solidarité et sympathie envers lui.
Hiro, Yomi, Maya et Yoko, les quatre livreurs restants continuaient leur route à travers les neiges.
Le cimetière n'était plus très loin.
À vrai dire, il était même tout proche.
Leur rôle dans l'aventure jusqu'ici avait été tellement important qu'il n'y avait plus grand chose à dire les concernant.
Ils se dirigeaient vers l'endroit fatal. Inexorablement.
Ne restaient plus que Kint et Ringo.
Ceux-ci arpentaient les mines depuis quelques temps déjà.
L'explosion déclenchée par Kint avait fait sauter une partie des pistes, mais celle qu'ils empruntaient était encore largement praticable.
Verbal Kint s'était tu.
Lui qui était encore si bavard quelques temps auparavant ne décochait désormais plus la moindre parole.
Il s'occupait de recharger la poudre et les balles de ses revolvers, se préparant à l'affrontement. Les deux hommes étaient en route pour le cimetière, et Ringo sentait la pression monter.
Une certaine tension commençait à s'installer au fur et à mesure que le duel approchait.
Lentement, peu à peu. Le pirate se surpris à avoir une boule au ventre. Personne ne savait ce qui allait se passer, mais d'ici une bonne heure, tout serait décidé.
Son destin, celui de Flash, celui de Kint, celui du shérif, celui du vieux conducteur de chariot. Celui de tout le monde.
Et à ce qu'il avait compris, le destin de toute une île par la même occasion.
Quelques revolvers et une carabine, trois ou quatre balles, c'était ce qui allait décider du sort de Sad Hill.
Ringo était conscient que chaque combattant était en route, marchant résolument vers le lieu de l'affrontement, se préparant à faire parler la poudre.
Kint releva la tête.
Un air décidé éclaira son visage, et il accéléra le pas s'enfonçant dans les noirceurs de la mine sans jeter un seul regard en arrière.
Il était prêt.
Le vent soufflait sur le cimetière de la Bruma alors que le soleil amorçait la fin de sa course dans le ciel.
Les jours étaient courts sur Sad Hill, et le coucher de l'astre solaire était pour bientôt.
Au loin, cinq sons de cloche retentirent d'un clocher.
17 heures.
Le temps était venu.
Quatre personnes ouvrirent la large grille de fer qui gardait l'entrée Nord de la Bruma.
Hiro, Yomi, Maya et Yoko étaient les premiers sur place.
Le cimetière se tenait au sommet de la montagne, sur une étendue malgré tout plate.
On pouvait y observer l'ensemble de l'île, somptueuse, bercée dans la lumière rouge sanglante du jour qui tirait à sa fin.
Un spectacle magnifique, grandiose. Une vision dantesque en prévision du drame qui allait se jouer sur cette scène.
À l'autre bout du cimetière, on pouvait observer une sorte de station. Des rails reposaient au sol.
Le train passait donc dans un endroit aussi élevé...
Le vieux marine ne leur avait certainement pas menti, c'est ici qu'ils pourraient retrouver leur capitaine.
Mais les livreurs n'eurent le temps de ne faire que quelques pas qu'un grincement se fit entendre suivit d'un claquement.
Une trappe venait de s'ouvrir et de se refermer.
À l'entrée Ouest, deux hommes venaient de sortir du sol et se dirigeaient désormais vers la porte métallique.
Verbal: Nous y voilà. La Bruma.
La fiche de kurotsu...
Le bandit posa la main sur une vieille tombe portant le nom de Sora Roxas, restant immobile quelques temps avant de poser son regard vers les livreurs.
Qui étaient-ils ?
Il n'eut même pas le temps de poser la question car déjà retentissait le sifflet d'un train en approche.
Le Trinita Express arrivait à destination.
Les six hommes regardèrent attentivement le train finir sa course à l'entrée Sud, les roues crissant sur la voie dans une gerbe d'étincelles.
À son bord, Kameo était prêt.
Il allait se précipiter vers la sortie au premier arrêt, espérant que Revolver se lance à sa poursuite par réflexe pendant que Flash pourrait prendre la fuite dans la direction opposée.
Le train s'immobilisa, puis les portes s'ouvrirent.
Le capitaine livreur sauta sans crier gare par l'ouverture pendant qu'Ocelot se redressait surpris, s'étant laissé endormir par la tranquillité de ses prisonniers durant le voyage.
Mais Kameo était déjà au sol. Il venait d'heurter de plein fouet une personne qui, elle, était toujours debout, le surplombant de toute sa silhouette noire et menaçante.
Verbal Kint.
Les mains gantées noires du desperado s'approchèrent du livreur qui ne bougeait plus.
Elles s'emparèrent d'un papier qui traînait par terre.
L'enveloppe de Kameo qui venait de tomber.
Sans crier gare, Kint la déchira et se saisit de la feuille qu'elle contenait.
Verbal:
"À l'attention du shérif Clint Westwood.
Je vous confirme que Desperate Joe a bien été abattu sur l'île de blablabla...
Longue traque payante... Plusieurs hommes blessés dans la bataille... doit encore me soigner...
Nous retournons sur Sad Hill dès que possible.
Signé: Will Garrett, adjoint de Clint Westwood shérif de Tombs Town "
Alors c'était ça... De simples facteurs ?
Je ne comprenais pas ce que vous veniez faire ici...
Dans tous les cas, le shérif Westwood sera heureux d'apprendre que Desperate Joe est mort.
Lui qui avait lancé ses hommes à sa poursuite depuis si longtemps...
En ce qui me concerne, ça me fera toujours un rival en moins.
Verbal Kint porta l'enveloppe à la poche intérieure de son long manteau et se détourna de Kameo, se préparant à retourner au centre du cimetière pour accueillir ses adversaires.
Kameo: Hé ! Cette lettre ne vous appartient pas !
Verbal: Hhm ?
Je vois...
Eh bien, qui suis-je pour voler le courrier des gens ? Si Clint survit à notre affrontement, il aura bien mérité de le lire pas vrai ?
Revolver: Clint survivra à l'affrontement car il n'y prendra pas part !
Je suis là Verbal, et il est temps de régler nos comptes une bonne fois pour toutes !
Ocelot Revolver se tenait droit dans le seuil de la porte du train, menaçant.
Kameo et Flash l'avaient vu à l'oeuvre auparavant et il était déjà impressionnant, mais en cet instant précis il émanait de Revolver une aura, une sensation qu'ils n'avaient encore jamais éprouvé.
Une peur instinctive saisit les deux hommes aux tripes qui reculèrent de quelques pas sans même le remarquer, s'écartant pour laisser passer le vieux marine qui n'avait jamais été aussi imposant, effrayant.
Ocelot Revolver était sorti de la torpeur de sa retraite et redevenait le monstre qu'il avait jadis été. Le sang allait couler.
Kint alluma une cigarette et la porta à sa bouche.
Sans même lever le regard vers son mentor, il souffla une bouffée de fumée, se pencha vers Kameo pour lui rendre son courrier lui conseillant d'attendre la fin du duel pour le transmettre à son propriétaire, puis se redressa lentement, le visage impassible, tranquille avant de prendre la parole:
Verbal: Alors le petit Westwood ne participe pas à la fête ?
C'est vraiment regrettable...
Revolver: La ferme Verbal !
J'ai dit que nous allions régler ça ici et maintenant !
Verbal: Peur de Clint ?
C'est le shérif pourtant... Un allié de la Justice non...?
Je pensais qu'il serait plus rassurant de m'affronter à deux contre un.
Mais il faut croire que le grand Ocelot Revolver doute de ses poulains depuis que le premier l'a déçu.
Revolver: Je ne doute pas de Clint, mais il est encore trop..
Clint: Encore trop quoi ?
Si tu ne doutes pas de moi, pourquoi ne pas me laisser descendre cette pourriture ?
Verbal: Et avec ça messieurs, tous les invités sont arrivés, la fête va pouvoir commencer !
Et en effet, au bout du chemin montant à l'entrée Est du cimetière, le shérif Clint Westwood avançait lentement.
Il se tenait encore les côtes, résultat de son accident dans les mines, mais la face qu'il arborait ne laissait aucune place à la douleur.
Alors qu'il posait le premier pied dans le territoire des morts, ses yeux ne reflétaient que la détermination.
Une détermination sauvage, comme animale, mue par l'instinct féroce qui sommeillait en lui.
Le jour qu'il avait tant attendu était enfin arrivé.
Une chance de se débarrasser de celui qui lui avait gâché la vie, une chance de détruire celui qui l'avait détruit.
Une chance qu'il n'aurait peut-être jamais plus et qu'il devait saisir, quel qu'en soit le prix et quels que soient les sacrifices qu'il pourrait avoir à faire pour cela.
Revolver: Écoute petit...
Laisse-moi m'occuper de Verbal.
C'est à cause de moi qu'il est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est à moi de m'en charger et à moi seu...
Clint: La ferme !
Personne ici n'est en droit de me donner le moindre ordre, et surtout pas toi vieillard !
Revolver: Tu...
Tu commences à parler comme Kint gamin.
Clint: Je parle comme Clint.
Et écoute-moi bien...
Je ne suis ni le futur Verbal Kint, ni le futur Revolver Ocelot.
Je suis Clint Westwood et personne d'autre.
Je suivrais ma propre voie, ni la tienne, ni la sienne. La mienne.
Et peu importe ce qu'il adviendra, je serais mon seul maître...
Revolver: Gamin...
Verbal: Ha.
Encore un héros qui t'échappe Revolver...
Il est temps que tu comprennes.
Ni moi, ni Westwood n'avons jamais été le Justicier que tu attendais.
Ce duel va sceller le sort du seul homme à l'avoir jamais été sur cette terre, toi.
Oui, le soleil se couche sur Sad Hill et ses jours paisibles.
Tu es incapable de nous tuer tous les deux.
Que ce soit Clint ou moi, l'un de nous survira, et quand nos balles auront fini de parler, cette île ne connaîtra jamais plus la paix.
Samael- Coléoptère
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Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Revolver : Silence Verbal ! Quant à toi Clint, ne te fais pas avoir par ses provocations. J'ai vu ce qu'il a préparé pour toi, c'est ton destin que tu scelles si tu l'descends !
Le shérif arrêta net le vieil Ocelot, il venait de tirer un coup de feu qui traversa le chapeau du marine, chose décidément très en vogue dans les milieu huppés de l'île.
Clint : Ne comprends-tu pas Revolver ? Il est plus que temps pour nous de sceller nos destins.
Kint leva les yeux de sa cigarette et fixa attentivement son ancien disciple.
Clint : Trop de palabres, trop de temps perdu. Ce n'est pas comme ça qu'on traite une affaire à Sad Hill. Nous avons déjà parlé bien plus que nécessaire, il est temps maintenant.
Revolver Ocelot et Verbal Kint voyaient très bien où Clint voulait en venir.
Clint : C'est comme ça que ça se passe ici, quels que soient les causes et les enjeux, cela se finit toujours aux pistolets. L'île est affamée, elle réclame son lot de poudre et de sang.
Kint jeta sa cigarette, Revolver replaça son chapeau.
Clint : C'est par les armes qu'on tranche sur nos terres ! C'est ça la vraie, la seule et véritable...
Clint, Verbal et Revolver : La dure loi de Sad Hill.
A ces mots, un frisson parcourut l'assemblé qui assistait à la scène.
Kint : Deux revolvers par personne, une balle par revolver.
Clint : Accordé.
Revolver : ....D'accord.
Chacun des trois hommes déposa ses armes au pied de l'équipage de Kameo, ceux-ci prirent 6 revolvers du tas et s'assurèrent que chaque barillet ne contienne qu'une unique balle. Puis ils donnèrent 2 revolvers au marine, au shérif et au bandit.
Les trois duellistes se placèrent à distances égales au milieu de la place centrale circulaire, au centre de celle-ci Flash déposa la clé du coffre, le survivant pourra la récupérer. Il était entendu que le duel aurait lieu lorsque le soleil entier aura disparu dans les profondeurs de l'horizon lointain.
Ceci laissait environ 15mn d'attente, pour Sad Hill il était en quelque sort moins le quart avant le jugement final.
Plus d'une fois Revolver eu envie de parler, d'essayer de convaincre Clint, mais il savait que c'était inutile. Le shérif avait raison, les jeux étaient faits et seul le duel pouvait décider. La seule chose qui comptait désormais, c'est où chaque balle allait se loger. Qu'en était-il de celles de Revolver ? Il en fallait au moins une pour Kint, mais la deuxième ? Clint représentait un tel danger pour Sad Hill, mais il pouvait aussi en devenir le plus grand héros. Il le devait, ainsi le voulait Ocelot, ainsi l'avait-il prévu.
Mais ainsi l'avait-il prévu aussi pour Kint, et voilà où il en était maintenant. Il ne pouvait se permettre de commettre la même erreur une seconde fois, surtout maintenant qu'il devenait trop vieux. Il avait été trop orgueilleux, trop sûr de lui, et son laxisme avait laissé naître le plus grand desperado de Sad Hill. Il fallait qu'il rachète ses erreurs, c'était à lui qu'incombait cette mission, pour s'être fait piégé par l'illusion du contrôle.
Ces mots résonnèrent un moment dans sa tête.
Il avait veillé sur Sad Hill depuis tellement longtemps, persuadé que lui seul pouvait le faire, qu'il était maître de tout, qu'il contrôlait tout. Convaincu qu'il avait entre ses mains le destin de l'île, il avait voulu façonner un monde à son image. C'est à cause de l'illusion du contrôle qu'il avait voulu former Kint, et c'est à cause d'elle qu'il voulait maintenant tuer Clint.
Cela il le réalisait enfin.
"Tuer Clint Westwood par devoir", voilà le véritable piège qui lui avait tendu Sad Hill. Mais que pouvait-il faire d'autre ? Que devait-il faire ? Le plan avait l'air trop bien ficelé, toutes les cartes avaient été jouées. Revolver Ocelot était pris dans un jeu où aucun coup n'était gagnant, et il découvrait enfin que le meilleur coup était de ne pas jouer.
Il avait cru trop souvent et trop fortement que tout dépendait de lui. Il n'avait pas pu maîtriser Kint, il n'avait pas pu contrôler Westwood, ce sont des hommes trop libres pour cela. La situation lui échappait mais cela ne devait pas l'effrayer, le moment venu chacun des trois fera son choix, et l'histoire de Sad Hill suivra son cours.
Revolver prit une grande respiration, ses muscles se détendirent, ses nerfs se décontractèrent. Son choix était fait, il avait voulu tenir le destin en laisse mais c'est impossible, et aujourd'hui il estimait en avoir déjà assez fait.
Il se mit à marcher en direction de Flash et Ringo, et du coffre posé au pied de ce dernier. Arrivé à leur niveau il sortit une clé de sa poche.
Revolver Ocelot : Ma mission est de m'assurer que les colis arrivent au pied de Fort Leone, ce qui leur arrive après ne me regarde absolument pas.
Il ouvrit les menottes de Ringo.
Revolver Ocelot : Vous deux et le coffre, vous êtes les colis. Promettez-moi que vous irez devant les portes de Fort Leone avec le coffre, ensuite faîtes comme bon vous semble.
Ringo : On vous le promet.
Le vieux marine retourna à sa place.
Il ne restait plus que 10mn. Au loin le soleil, représenté par un gigantesque disque orangé, s'engouffrait chaque minute un peu plus dans la pâleur saphir de l'étendue océane.
Le ciel nuageux, illuminé par la radiance du crépuscule, se teintait de la couleur des flammes.
Revolver, Clint et Verbal donnaient l'impression d'être pris entre deux mondes, entre une mer de feu et une terre de glace. C'était un cadre grandiose, casi-apocalyptique, une fresque épique. Ringo prit une photo spéciale, en s'assurant de capter au mieux toute l'intensité des couleurs du paysage. Puis il retourna aux côtés de son compagnon.
Flash : C'est moi ou le vieux nous a un peu libéré ? En tout cas si on amène le coffre à Fort Leone, on pourra s'en servir comme troc pour qu'on nous donne un bateau.
Ringo : On verra bien.
Flash : ....Moi je n'aime pas ça.
Ringo : De quoi ?
Flash : Le vieux agit comme s'il savait ce qui allait se passer, comme s'il était sûr qu'il allait y rester. Je veux dire, il pourrait se passer absolument n'importe quoi dans ce duel, mais je suis sûr que quelque soit le résultat on se dira "mais oui c'est logique, cela DEVAIT se passer comme ça", parce qu'on y trouvera un sens particulier, parce qu'on se dira que le destin l'aura voulu ainsi et qu'on s'imaginera que derrière tout cela il y a une certaine vérité ou une certaine valeur. Alors moi je te demande, avant que tout soit joué, qu'est-ce qu'il va se passer maintenant ? Est-ce que tout est écrit d'avance et qu'il n'y a donc qu'une seul scénario possible à ce stade ? Est-ce que ce sont des dieux qui s'appelleraient à tout hasard Samael et Skull_joke qui décident pour nous ? Qui écrivent nos propres histoires ?
Ringo : Et bien... moi quand je vois ces trois hommes, j'ai du mal à croire que quelqu'un puisse les contrôler. Aucun d'eux ne sait ce qui leur attend, mais ils sont prêts à affronter le destin quel qu'il soit. Une telle volonté, une telle détermination, me semble le propre des hommes libres. J'ai du mal à croire qu'autant de caractère puisse être tenu en laisse, si ces trois là ont été crées par des Dieux, ils se sont affranchis de ces derniers. Je pense qu'on pourra tirer plein de leçons de ce qui a amené Revolver, Verbal et Clint a cette situation, mais ce qui va se passer d'ici cinq minutes....c'est le jeu de la vie et de la mort, et ça c'est la roue de la fortune pour chacun de nous.
Après cela, plus personne ne dit mot. L'heure était venu, les derniers rayons du soleil allaient bientôt s'éclipser.
Le jour mourait.
Kint jeta la dernière cigarette de son paquet, le shérif Westwood raccommoda son insigne, Ocelot lui était prêt.
Tout devait se passer en quelques instants. les pistoleros se regardaient les uns les autres dans les yeux. Percevant le moindre battement de cils, la moindre respiration, ils observaient, ils analysaient, il se jaugeaient. Chacun connaissait la valeur des deux autres, et plus d'un homme aurait déjà craqué psychologiquement devant telle pression, mais pas ceux-là. On ne pouvait distinguer ne serait-ce qu'une goutte de sueur sur leur front, pas un tremblement dans leur main, ou bien alors ce n'était que le frémissement des doigts, impatients de pouvoir enfin dégainer.
Et alors, la grande couronne céleste disparu dans la plaine marine.
Kint dégaina le premier, ses deux pistolets pointèrent Clint et crachèrent aussitôt leur émissaire de métal, un légèrement après l'autre. Clint fut le second, en un infime instant il parvint à ajuster le tir de son revolver gauche. La balle surgit, elle fusa et toucha une des balles de Kint sur le côté avec un angle précis, elle ricocheta et frappa la seconde balle, la déviant comme la première et se réajustant elle-même, avant de terminer sa course dans sa cible.
Le projectile fit un trou dans le chapeau de Verbal Kint, sans oublier cette fois-ci de traverser son crâne au passage. Il eu le temps de sourire avant d'être touché, et tué net par ce tir incroyable. Son corps tomba en arrière et s'écrasa sur le sol froid et enneigé.
Revolver n'avait pas bougé, il n'avait même pas touché à ses armes tandis que Clint avait un pistolet pointé droit sur lui.
Il se passa 1 seconde. Une seconde ou l'éternité, dans cette situation c'était pareil pour eux.
Puis Clint appuya sur la gachette, et la balle frappa Revolver en plein coeur avant que celui-ci ne s'effondre.
Clint arracha son insigne de shérif et la jeta au sol sans regret. Il s'approcha du vieil Ocelot mourant, s'agenouilla près de lui et lui tint la tête pour entendre ses derniers mots.
Revolver : Pourquoi as-tu tiré ?
Clint : Parce que vos yeux me le demandaient.
Revolver : Alors, pourquoi as-tu hésité aussi longtemps ?
Clint : ...... parce que, je ne suis pas un monstre.
Revolver : Hmmm, bien. Ecoute moi bien maintenant : les héros, les justiciers, les bandits, tout ça ne sont que des rôles, des symboles. Même si aujourd'hui tu as prouvé que tu étais au-dessus de ça, Sad Hill, elle, aura toujours besoin de ces symboles. Kint t'a préparé un nouveau rôle, tu comprendras assez vite, et je crois qu'en tirant tu étais prêt à l'endosser.
Clint : Possible.
Revolver : Les rôles que nous avons laissé vacants, d'autres viendront les remplacer. Tiens toi prêt pour eux. Même si nous savons tout deux à quel point l'monde est compliqué, l'île a besoin de ces images claires pour la rassurer, elle a besoin de bons, de brutes et de truands. C'est un cercle, quelque chose qui sera toujours ainsi, c'est ça l'ordre par ici...sur Sad Hill.
Ces paroles furent ses dernières. Le marine Revolver Ocelot s'est éteint dans les bras du shérif, pardon, ex-shérif Clint Westwood.
La lumière du soir avait viré au rouge, le ciel paraissait une mer de sang. Petit à petit elle disparaîtrait, se diluant, laissant place à une belle nuit étoilée. A l'image de Kint et Ocelot, les sapins-phénix de l'île venaient de s'éteindre, après une bonne nuit de sommeil, eux pourraient se rallumer. Le soleil se lèvera à nouveau et l'histoire continuera, mais pour l'instant Sad Hill était en deuil.
Le jour mourait.
Le shérif arrêta net le vieil Ocelot, il venait de tirer un coup de feu qui traversa le chapeau du marine, chose décidément très en vogue dans les milieu huppés de l'île.
Clint : Ne comprends-tu pas Revolver ? Il est plus que temps pour nous de sceller nos destins.
Kint leva les yeux de sa cigarette et fixa attentivement son ancien disciple.
Clint : Trop de palabres, trop de temps perdu. Ce n'est pas comme ça qu'on traite une affaire à Sad Hill. Nous avons déjà parlé bien plus que nécessaire, il est temps maintenant.
Revolver Ocelot et Verbal Kint voyaient très bien où Clint voulait en venir.
Clint : C'est comme ça que ça se passe ici, quels que soient les causes et les enjeux, cela se finit toujours aux pistolets. L'île est affamée, elle réclame son lot de poudre et de sang.
Kint jeta sa cigarette, Revolver replaça son chapeau.
Clint : C'est par les armes qu'on tranche sur nos terres ! C'est ça la vraie, la seule et véritable...
Clint, Verbal et Revolver : La dure loi de Sad Hill.
A ces mots, un frisson parcourut l'assemblé qui assistait à la scène.
Kint : Deux revolvers par personne, une balle par revolver.
Clint : Accordé.
Revolver : ....D'accord.
Chacun des trois hommes déposa ses armes au pied de l'équipage de Kameo, ceux-ci prirent 6 revolvers du tas et s'assurèrent que chaque barillet ne contienne qu'une unique balle. Puis ils donnèrent 2 revolvers au marine, au shérif et au bandit.
Les trois duellistes se placèrent à distances égales au milieu de la place centrale circulaire, au centre de celle-ci Flash déposa la clé du coffre, le survivant pourra la récupérer. Il était entendu que le duel aurait lieu lorsque le soleil entier aura disparu dans les profondeurs de l'horizon lointain.
Ceci laissait environ 15mn d'attente, pour Sad Hill il était en quelque sort moins le quart avant le jugement final.
Plus d'une fois Revolver eu envie de parler, d'essayer de convaincre Clint, mais il savait que c'était inutile. Le shérif avait raison, les jeux étaient faits et seul le duel pouvait décider. La seule chose qui comptait désormais, c'est où chaque balle allait se loger. Qu'en était-il de celles de Revolver ? Il en fallait au moins une pour Kint, mais la deuxième ? Clint représentait un tel danger pour Sad Hill, mais il pouvait aussi en devenir le plus grand héros. Il le devait, ainsi le voulait Ocelot, ainsi l'avait-il prévu.
Mais ainsi l'avait-il prévu aussi pour Kint, et voilà où il en était maintenant. Il ne pouvait se permettre de commettre la même erreur une seconde fois, surtout maintenant qu'il devenait trop vieux. Il avait été trop orgueilleux, trop sûr de lui, et son laxisme avait laissé naître le plus grand desperado de Sad Hill. Il fallait qu'il rachète ses erreurs, c'était à lui qu'incombait cette mission, pour s'être fait piégé par l'illusion du contrôle.
l'illusion du contrôle
Ces mots résonnèrent un moment dans sa tête.
Il avait veillé sur Sad Hill depuis tellement longtemps, persuadé que lui seul pouvait le faire, qu'il était maître de tout, qu'il contrôlait tout. Convaincu qu'il avait entre ses mains le destin de l'île, il avait voulu façonner un monde à son image. C'est à cause de l'illusion du contrôle qu'il avait voulu former Kint, et c'est à cause d'elle qu'il voulait maintenant tuer Clint.
Cela il le réalisait enfin.
"Tuer Clint Westwood par devoir", voilà le véritable piège qui lui avait tendu Sad Hill. Mais que pouvait-il faire d'autre ? Que devait-il faire ? Le plan avait l'air trop bien ficelé, toutes les cartes avaient été jouées. Revolver Ocelot était pris dans un jeu où aucun coup n'était gagnant, et il découvrait enfin que le meilleur coup était de ne pas jouer.
Il avait cru trop souvent et trop fortement que tout dépendait de lui. Il n'avait pas pu maîtriser Kint, il n'avait pas pu contrôler Westwood, ce sont des hommes trop libres pour cela. La situation lui échappait mais cela ne devait pas l'effrayer, le moment venu chacun des trois fera son choix, et l'histoire de Sad Hill suivra son cours.
Revolver prit une grande respiration, ses muscles se détendirent, ses nerfs se décontractèrent. Son choix était fait, il avait voulu tenir le destin en laisse mais c'est impossible, et aujourd'hui il estimait en avoir déjà assez fait.
Il se mit à marcher en direction de Flash et Ringo, et du coffre posé au pied de ce dernier. Arrivé à leur niveau il sortit une clé de sa poche.
Revolver Ocelot : Ma mission est de m'assurer que les colis arrivent au pied de Fort Leone, ce qui leur arrive après ne me regarde absolument pas.
Il ouvrit les menottes de Ringo.
Revolver Ocelot : Vous deux et le coffre, vous êtes les colis. Promettez-moi que vous irez devant les portes de Fort Leone avec le coffre, ensuite faîtes comme bon vous semble.
Ringo : On vous le promet.
Le vieux marine retourna à sa place.
Il ne restait plus que 10mn. Au loin le soleil, représenté par un gigantesque disque orangé, s'engouffrait chaque minute un peu plus dans la pâleur saphir de l'étendue océane.
Le ciel nuageux, illuminé par la radiance du crépuscule, se teintait de la couleur des flammes.
Revolver, Clint et Verbal donnaient l'impression d'être pris entre deux mondes, entre une mer de feu et une terre de glace. C'était un cadre grandiose, casi-apocalyptique, une fresque épique. Ringo prit une photo spéciale, en s'assurant de capter au mieux toute l'intensité des couleurs du paysage. Puis il retourna aux côtés de son compagnon.
Flash : C'est moi ou le vieux nous a un peu libéré ? En tout cas si on amène le coffre à Fort Leone, on pourra s'en servir comme troc pour qu'on nous donne un bateau.
Ringo : On verra bien.
Flash : ....Moi je n'aime pas ça.
Ringo : De quoi ?
Flash : Le vieux agit comme s'il savait ce qui allait se passer, comme s'il était sûr qu'il allait y rester. Je veux dire, il pourrait se passer absolument n'importe quoi dans ce duel, mais je suis sûr que quelque soit le résultat on se dira "mais oui c'est logique, cela DEVAIT se passer comme ça", parce qu'on y trouvera un sens particulier, parce qu'on se dira que le destin l'aura voulu ainsi et qu'on s'imaginera que derrière tout cela il y a une certaine vérité ou une certaine valeur. Alors moi je te demande, avant que tout soit joué, qu'est-ce qu'il va se passer maintenant ? Est-ce que tout est écrit d'avance et qu'il n'y a donc qu'une seul scénario possible à ce stade ? Est-ce que ce sont des dieux qui s'appelleraient à tout hasard Samael et Skull_joke qui décident pour nous ? Qui écrivent nos propres histoires ?
Ringo : Et bien... moi quand je vois ces trois hommes, j'ai du mal à croire que quelqu'un puisse les contrôler. Aucun d'eux ne sait ce qui leur attend, mais ils sont prêts à affronter le destin quel qu'il soit. Une telle volonté, une telle détermination, me semble le propre des hommes libres. J'ai du mal à croire qu'autant de caractère puisse être tenu en laisse, si ces trois là ont été crées par des Dieux, ils se sont affranchis de ces derniers. Je pense qu'on pourra tirer plein de leçons de ce qui a amené Revolver, Verbal et Clint a cette situation, mais ce qui va se passer d'ici cinq minutes....c'est le jeu de la vie et de la mort, et ça c'est la roue de la fortune pour chacun de nous.
Après cela, plus personne ne dit mot. L'heure était venu, les derniers rayons du soleil allaient bientôt s'éclipser.
Le jour mourait.
Kint jeta la dernière cigarette de son paquet, le shérif Westwood raccommoda son insigne, Ocelot lui était prêt.
Tout devait se passer en quelques instants. les pistoleros se regardaient les uns les autres dans les yeux. Percevant le moindre battement de cils, la moindre respiration, ils observaient, ils analysaient, il se jaugeaient. Chacun connaissait la valeur des deux autres, et plus d'un homme aurait déjà craqué psychologiquement devant telle pression, mais pas ceux-là. On ne pouvait distinguer ne serait-ce qu'une goutte de sueur sur leur front, pas un tremblement dans leur main, ou bien alors ce n'était que le frémissement des doigts, impatients de pouvoir enfin dégainer.
Et alors, la grande couronne céleste disparu dans la plaine marine.
Kint dégaina le premier, ses deux pistolets pointèrent Clint et crachèrent aussitôt leur émissaire de métal, un légèrement après l'autre. Clint fut le second, en un infime instant il parvint à ajuster le tir de son revolver gauche. La balle surgit, elle fusa et toucha une des balles de Kint sur le côté avec un angle précis, elle ricocheta et frappa la seconde balle, la déviant comme la première et se réajustant elle-même, avant de terminer sa course dans sa cible.
Le projectile fit un trou dans le chapeau de Verbal Kint, sans oublier cette fois-ci de traverser son crâne au passage. Il eu le temps de sourire avant d'être touché, et tué net par ce tir incroyable. Son corps tomba en arrière et s'écrasa sur le sol froid et enneigé.
Revolver n'avait pas bougé, il n'avait même pas touché à ses armes tandis que Clint avait un pistolet pointé droit sur lui.
Il se passa 1 seconde. Une seconde ou l'éternité, dans cette situation c'était pareil pour eux.
Puis Clint appuya sur la gachette, et la balle frappa Revolver en plein coeur avant que celui-ci ne s'effondre.
Clint arracha son insigne de shérif et la jeta au sol sans regret. Il s'approcha du vieil Ocelot mourant, s'agenouilla près de lui et lui tint la tête pour entendre ses derniers mots.
Revolver : Pourquoi as-tu tiré ?
Clint : Parce que vos yeux me le demandaient.
Revolver : Alors, pourquoi as-tu hésité aussi longtemps ?
Clint : ...... parce que, je ne suis pas un monstre.
Revolver : Hmmm, bien. Ecoute moi bien maintenant : les héros, les justiciers, les bandits, tout ça ne sont que des rôles, des symboles. Même si aujourd'hui tu as prouvé que tu étais au-dessus de ça, Sad Hill, elle, aura toujours besoin de ces symboles. Kint t'a préparé un nouveau rôle, tu comprendras assez vite, et je crois qu'en tirant tu étais prêt à l'endosser.
Clint : Possible.
Revolver : Les rôles que nous avons laissé vacants, d'autres viendront les remplacer. Tiens toi prêt pour eux. Même si nous savons tout deux à quel point l'monde est compliqué, l'île a besoin de ces images claires pour la rassurer, elle a besoin de bons, de brutes et de truands. C'est un cercle, quelque chose qui sera toujours ainsi, c'est ça l'ordre par ici...sur Sad Hill.
Ces paroles furent ses dernières. Le marine Revolver Ocelot s'est éteint dans les bras du shérif, pardon, ex-shérif Clint Westwood.
La lumière du soir avait viré au rouge, le ciel paraissait une mer de sang. Petit à petit elle disparaîtrait, se diluant, laissant place à une belle nuit étoilée. A l'image de Kint et Ocelot, les sapins-phénix de l'île venaient de s'éteindre, après une bonne nuit de sommeil, eux pourraient se rallumer. Le soleil se lèvera à nouveau et l'histoire continuera, mais pour l'instant Sad Hill était en deuil.
Le jour mourait.
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Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Un silence de mort s'abattit sur la montagne.
Clint venait de remporter le duel. Verbal et Revolver étaient morts. Il était le seul survivant.
Mais restait-il seulement un survivant ?
Clint regardait ses mains comme s'il les redécouvrait. Comme si jamais plus elles ne seraient guidées par celles d'un autre.
Pourquoi Clint aurait-il tiré sur le vieux Revolver si ce n'était pour se débarrasser de ses vieux démons ?
C'était au final une question assez profonde.
Pourquoi avoir tué Revolver.
Lorsque leurs regards s'étaient croisés, tous deux avaient compris qu'il fallait le faire.
Comme si la mort du vieux marine était inéluctable. Qu'il n'y aurait pas de victoire pour Clint si le justicier survivait.
Clint avait gagné et se tenait seul au dessus des corps de ses deux anciens modèles.
Il s'était affranchi et c'était tout un nouveau monde qui s'offrait à lui.
Silencieux, il vit Kameo, le capitaine des livreurs s'avancer timidement en sa direction. Comme si la peur retenait ses pas.
Sans un mot le jeune homme tendit sa lettre à l'ancien shérif. Aussi petite soit-elle, il s'agissait d'une des récompenses du duel fixée par Verbal et Clint s'en saisit.
Comme si rien ne pouvait lui apporter plus de satisfaction que de lire cette simple lettre dont le contenu ne l'intéresserait plus mais que son adversaire avait mise en jeu.
Clint mit ses mains dans l'enveloppe déjà ouverte précédemment par Verbal et en sortit deux feuilles de papier qu'il déplia avant de blêmir subitement.
Il fixa de plus près la première feuille qu'il tenait droite devant lui et la laissa tomber, chacun pouvant voir ce qu'elle représentait.
Un avis de recherche à l'effigie du shérif Clint Westwood.
Yomi: Hé ! Je croyais que la lettre disait qu'un adjoint du shérif avait arrêté un bandit sur je-ne-sais-plus quelle île !
Kameo: Oui.
Il faut croire que Verbal Kint a échangé cette lettre avec une autre quand il m'a pris l'enveloppe avant le duel...
Hiro: Alors cette enveloppe contient le dernier acte de Verbal Kint sur cette terre...
Le vent poussa l'avis de recherche vers les pirates et les livreurs qui purent ainsi lire la légende qui y était inscrite.
Le Wanted indiquait que le shérif avait abattu le justicier de l'île d'une balle dans le dos après avoir descendu Verbal Kint.
Clint Westwood avait sombré dans la folie et la violence, prêt à se déchaîner sur Sad Hill sans que personne ne puisse l'arrêter.
L'ancien shérif se saisit du deuxième papier de ses mains tremblantes et le déplia à son tour pour découvrir cette fois une véritable lettre.
"À l'intention de celui qui lira cette lettre, voici mes dernières paroles, voici les dernières paroles de Verbal Kint.
Je m'adresserai directement à toi Clint car je sais très bien que c'est toi qui parcours ces lignes de tes yeux.
Tu es le seul à qui cette lettre était destinée et si ta soif de vengeance n'a pas été suffisamment forte pour venir à bout de moi, nul ne la lira jamais.
Il y a tellement de choses que je voudrais te dire que je ne saurais jamais par où commencer et quels mots employer.
Je me contenterai du principal. Te voici libre.
Tu as été assez fort pour te débarrasser de moi et je t'en félicite. Ta main n'aura finalement pas tremblé lorsque qu'est venue l'ultime seconde.
Verbal Kint n'est plus qu'un fantôme qui ne pourra jamais plus hanter que tes souvenirs.
Revolver et moi-même, les deux symboles qui t'empêchaient de t'accomplir ne sont plus. Sad Hill t'appartient.
Car au delà de la Richesse, de la Vengeance ou de la Justice, la Liberté était bien la récompense de ce duel.
Il ne devait y avoir qu'un survivant ce soir, et j'ai toujours espéré que tu serais celui-là.
Je ne me suis pas laissé abattre.
J'ai tenté de te descendre comme j'aurais tenté de descendre mon pire ennemi sur cette terre. Mais tu as répondu à mes attentes et tu m'a surpassé.
La seule véritable inconnue de ce duel était Revolver.
Je me suis longtemps demandé quelle serait son attitude lorsque le moment viendrait.
Allait-il me tirer dessus ? Allait-il te laisser régler cette histoire ? Allait-il même te descendre en premier pour t'empêcher de suivre ma voie ?
Des questions qui m'ont longtemps tiraillé avant que je ne comprenne que je n'aurais jamais la réponse. J'ai donc décidé de ne me tourner que vers toi et de laisser les actions de Revolver à Revolver.
Si tu me lis, tout ce dont je suis sûr, c'est qu'il est mort à l'heure qu'il est.
Mort de tes mains.
Car ta Liberté ne peut pas venir de ma mort seule. Celle du vieil homme t'est au moins tout autant nécessaire pour briser tes chaînes.
Quoiqu'il se soit passé, ta balle aura mis fin aux jours de Revolver, c'est une certitude à laquelle tu ne pouvais pas échapper.
Tu n'as rien d'un shérif Clint. Je te le répète encore une fois, mais tu n'as jamais été et tu ne seras jamais ce genre d'homme.
"Ne vis que pour toi".
C'est le genre de devise qui a été écrite pour les personnes de ta trempe.
Alors, peut-être me suis-je trompé et peut-être que Revolver lit actuellement cette lettre à tes côtés. Peut-être n'es tu pas l'homme que je croyais. Peut-être seras-tu le plus grand shérif de Sad Hill jusqu'à la fin de tes jours. Peut-être es-tu vraiment fait pour protéger le faible et arrêter le bandit.
Si cette hypothèse se révélait exacte, cela signifierait que je t'ai mal jugé depuis le début. Que je ne t'ai jamais compris.
Dans ce cas, et dans ce cas seulement, je te prie d'accepter mes excuses pour tout le mal que j'ai pû te faire.
Mais je sais que je ne me suis pas trompé.
Cette lettre que tu lis actuellement, tu la lis à quelques mètres du corps fumant de Revolver que tu viens d'abattre. Tout juste après m'avoir moi-même abattu.
Tu es cet homme Clint. Un meurtrier.
Je suis certain que tu ne chercheras pas à fuir cette vérité et que tu l'accepteras.
Tu ne pourras de toutes manières plus jamais être l'homme que tu étais.
Peut-être as-tu déjà vu le dernier cadeau que je t'offre. Ton propre avis de recherche.
Sur Sad Hill, on pend et on juge après. N'espère même pas essayer de te faire innocenter. Tu sais aussi bien que moi que tu n'y parviendrais pas.
Personne ne croirait ton histoire. C'est la nature humaine.
Les faibles n'élèvent des idoles que pour mieux pouvoir les brûler, c'est ainsi.
Mais toi tu es fort Clint. Trop fort pour subir le courroux de cette loi.
Tu n'as pas à dédier ta vie aux faibles qui te détruiront au premier prétexte venu.
Prétexte que je leur ai offert et dont tu sais aussi bien que moi qu'ils se serviront.
Non Clint, ce n'est pas toi. Ce n'est pas dans ce but que le destin t'a déposé sur Sad Hill.
Voici mes derniers conseils Clint. Vis comme tu as toujours rêvé de le faire. Ne suis que ta loi et impose-la aux autres.
Prends les vies que tu dois prendre, ne cherche plus à vivre pour les autres, et met toi en route.
Marche, trace ton propre chemin, teinte-le du sang de ceux qui essaieront de t'arrêter et deviens un homme."
Clint serra la lettre dans sa main comme s'il espérait l'étrangler elle ainsi que celui qui l'avait écrite.
Il fulminait. Kint avait raison. Kint avait toujours raison.
Les faits s'étaient déroulés exactement comme Kint l'avait écrit.
Pourquoi tout devait-il toujours se dérouler comme ce bandit l'attendait ?
Verbal Kint était mort, mais cette lettre ne représentait-elle pas dans une certaine mesure sa victoire ?
Que devait faire Clint ?
Devait-il suivre les conseils du desperado, agir comme il le lui indiquait ?
C'était encore une forme de contrôle. Clint se sentait piégé, cela ne se terminerait-il jamais ?
L'ancien shérif souffla profondément. Il devait réfléchir calmement.
Aussi dur que c'était à admettre, il n'avait pas le choix.
Si avis de recherche il y avait, il était certainement déjà diffusé dans toute l'île.
Revolver avait indiqué avant le duel que Verbal avait monté un ultime plan à son intention. Revolver savait.
Revolver avait certainement découvert l'avis de recherche dans le train.
Le train qui contenait donc probablement de nombreux autres exemplaires que les hommes de Kint se chargeraient de distribuer dès son arrivée en ville.
Verbal Kint connaissait les règles de Sad Hill aussi bien que lui.
La recherche de la vérité n'était pas la vertu première de la justice locale.
Si Clint se pointait en ville, malgré son passé de shérif, il n'avait aucune chance d'échapper à la peine capitale.
Il fallait fuir.
Mais fuir dans quel but ?
Clint ne voulait pas suivre les conseils de Verbal et il y était pourtant obligé. Le bandit lui avait offert le pire cadeau possible, celui de profiter de la liberté que sa victoire lui permettait.
Le shérif regarda tout autour de lui.
Les pirates et les livreurs le fixait sans un bruit. Comme si leur propre vie était suspendue à la décision que Clint prendrait les concernant.
Mais ces personnages secondaires n'avaient aucun intérêt aux yeux de Clint.
Tout ce qui comptait désormais était Verbal. Ce serpent qui, même mort, s'accrochait à sa gorge pour la mordre encore plus fort.
Cependant, au milieu des spectateurs qui le contemplait, un objet vint à attirer son attention.
Le coffre.
Ce coffre qui était à la source de toute cette aventure. Ce coffre qui avait fait sortir Verbal de sa réserve. Ce coffre que Revolver avait protégé contre le desperado et ses hommes.
Ce coffre pour lequel ses deux mentors étaient morts.
Ce coffre dont au final nul ne connaissait le contenu.
Clint Westwood s'avança vers la clé qui traînait toujours au sol et s'approcha du coffre qui exerçait désormais une attirance surprenante envers lui.
Quel trésor fantastique pouvait bien se cacher en son sein ?
Le shérif s'agenouilla devant la petite malle et introduit la clé dans la serrure.
Flash: Hé ! Le vieil homme nous a chargé de rapporter ce coffre à Fort Leone !
Clint: La ferme ! Ce n'est pas parce que je regarde ce qu'il contient que je vais le prendre.
Et depuis quand les pirates ont-ils une parole ?
Le ton était dur. Sec. De celui qui forçait au silence une fois le dernier mot prononcé.
Nul ne s'éleva contre l'ancien shérif. Chacun s'avança même dans sa direction pour découvrir enfin le mystérieux trésor.
Celui-ci déverrouilla enfin la serrure dans un cliquetis et souleva le montant du coffre.
Une lueur rouge émergea de la boîte éclairant d'un teint sinistre la figure des spectateurs qui le surplombait.
Le temps sembla suspendre son vol. Chacun resta figé, fixant le trésor de tous ses yeux.
Personne ne disait mot, comme si leur conscience venait d'être aspirée par le coffre ne laissant qu'un corps vide et immobile contemplant le trésor pour l'éternité.
Le montant se rabattit et claqua d'un coup sec. Clint venait de le refermer.
Il secoua la tête vigoureusement comme s'il continuait à lutter pour échapper à sa contemplation.
Clint: Alors c'est ça que Verbal voulait voler ?
Assistance: ...
Clint: Je ne veux pas de ça. Personne ne devrait vouloir ce que contient ce coffre.
Prenez-le et disparaissez.
Et ayez assez d'honneur pour tenir la promesse que vous avez faite au vieux Revolver.
Ringo: Très bien.
Je ne pense pas que nous ne souhaitions garder ça non plus de toutes façons...
Clint: Dans ce cas, c'est entendu.
Le cow-boy fit volte-face et s'éloigna de la troupe pour se diriger vers ses affaires personnelles.
Clint: J'ai l'esprit clair désormais.
C'est un adieu messieurs, nous ne nous reverrons certainement pas.
Kameo: Hé ! Une minute !
Où allez-vous ? Que comptez-vous faire ?
Clint: Ce que je vais faire ?
Observer.
Observer mes propres adjoints et l'île entière se lancer à ma poursuite pour me passer la corde au cou.
Observer les desperados profiter de la mort de Kint pour se déchirer et s'élever un nouveau chef.
Observer les enfants de Sad Hill grandir et suivre leur voie.
Je vais observer le monde et tenter d'y découvrir ma place.
À ces mots, Clint se saisit de sa fidèle carabine, remonta le col de son long manteau noir, rabaissa son chapeau et jeta un dernier regard aux pirates et aux livreurs.
Il se retourna sans un mot et quitta les sentiers creusés de la montagne alors que la nuit tombait finalement et que le vent se levait.
Les flocons de neige tourbillonnant enveloppèrent sa silhouette tandis que celle-ci s'enfonçait dans les profondeurs du pic gelé.
Bientôt la forme noire de l'ancien shérif se retrouva recouverte de l'épais rideau blanc de la neige.
Clint Westwood s'était évaporé dans l'ombre de la nuit.
Ringo: Rédemption, folie, disparition, qui sait seulement ce qui guette cet homme...?
Les pirates et livreurs se regardèrent silencieusement. Personne ne pourrait jamais répondre à cette question.
Flash et Ringo s'avancèrent vers le coffre tandis que Kameo et ses compagnons se dirigèrent vers la route menant au pied de la montagne.
Il était temps d'écrire le point final de cette histoire.
.
.
.
Clint venait de remporter le duel. Verbal et Revolver étaient morts. Il était le seul survivant.
Mais restait-il seulement un survivant ?
Clint regardait ses mains comme s'il les redécouvrait. Comme si jamais plus elles ne seraient guidées par celles d'un autre.
Pourquoi Clint aurait-il tiré sur le vieux Revolver si ce n'était pour se débarrasser de ses vieux démons ?
C'était au final une question assez profonde.
Pourquoi avoir tué Revolver.
Lorsque leurs regards s'étaient croisés, tous deux avaient compris qu'il fallait le faire.
Comme si la mort du vieux marine était inéluctable. Qu'il n'y aurait pas de victoire pour Clint si le justicier survivait.
Clint avait gagné et se tenait seul au dessus des corps de ses deux anciens modèles.
Il s'était affranchi et c'était tout un nouveau monde qui s'offrait à lui.
Silencieux, il vit Kameo, le capitaine des livreurs s'avancer timidement en sa direction. Comme si la peur retenait ses pas.
Sans un mot le jeune homme tendit sa lettre à l'ancien shérif. Aussi petite soit-elle, il s'agissait d'une des récompenses du duel fixée par Verbal et Clint s'en saisit.
Comme si rien ne pouvait lui apporter plus de satisfaction que de lire cette simple lettre dont le contenu ne l'intéresserait plus mais que son adversaire avait mise en jeu.
Clint mit ses mains dans l'enveloppe déjà ouverte précédemment par Verbal et en sortit deux feuilles de papier qu'il déplia avant de blêmir subitement.
Il fixa de plus près la première feuille qu'il tenait droite devant lui et la laissa tomber, chacun pouvant voir ce qu'elle représentait.
Un avis de recherche à l'effigie du shérif Clint Westwood.
Yomi: Hé ! Je croyais que la lettre disait qu'un adjoint du shérif avait arrêté un bandit sur je-ne-sais-plus quelle île !
Kameo: Oui.
Il faut croire que Verbal Kint a échangé cette lettre avec une autre quand il m'a pris l'enveloppe avant le duel...
Hiro: Alors cette enveloppe contient le dernier acte de Verbal Kint sur cette terre...
Le vent poussa l'avis de recherche vers les pirates et les livreurs qui purent ainsi lire la légende qui y était inscrite.
"Recherche Clint Westwood pour le meurtre de Revolver Ocelot. Mort ou vif"
Le Wanted indiquait que le shérif avait abattu le justicier de l'île d'une balle dans le dos après avoir descendu Verbal Kint.
Clint Westwood avait sombré dans la folie et la violence, prêt à se déchaîner sur Sad Hill sans que personne ne puisse l'arrêter.
L'ancien shérif se saisit du deuxième papier de ses mains tremblantes et le déplia à son tour pour découvrir cette fois une véritable lettre.
"À l'intention de celui qui lira cette lettre, voici mes dernières paroles, voici les dernières paroles de Verbal Kint.
Je m'adresserai directement à toi Clint car je sais très bien que c'est toi qui parcours ces lignes de tes yeux.
Tu es le seul à qui cette lettre était destinée et si ta soif de vengeance n'a pas été suffisamment forte pour venir à bout de moi, nul ne la lira jamais.
Il y a tellement de choses que je voudrais te dire que je ne saurais jamais par où commencer et quels mots employer.
Je me contenterai du principal. Te voici libre.
Tu as été assez fort pour te débarrasser de moi et je t'en félicite. Ta main n'aura finalement pas tremblé lorsque qu'est venue l'ultime seconde.
Verbal Kint n'est plus qu'un fantôme qui ne pourra jamais plus hanter que tes souvenirs.
Revolver et moi-même, les deux symboles qui t'empêchaient de t'accomplir ne sont plus. Sad Hill t'appartient.
Car au delà de la Richesse, de la Vengeance ou de la Justice, la Liberté était bien la récompense de ce duel.
Il ne devait y avoir qu'un survivant ce soir, et j'ai toujours espéré que tu serais celui-là.
Je ne me suis pas laissé abattre.
J'ai tenté de te descendre comme j'aurais tenté de descendre mon pire ennemi sur cette terre. Mais tu as répondu à mes attentes et tu m'a surpassé.
La seule véritable inconnue de ce duel était Revolver.
Je me suis longtemps demandé quelle serait son attitude lorsque le moment viendrait.
Allait-il me tirer dessus ? Allait-il te laisser régler cette histoire ? Allait-il même te descendre en premier pour t'empêcher de suivre ma voie ?
Des questions qui m'ont longtemps tiraillé avant que je ne comprenne que je n'aurais jamais la réponse. J'ai donc décidé de ne me tourner que vers toi et de laisser les actions de Revolver à Revolver.
Si tu me lis, tout ce dont je suis sûr, c'est qu'il est mort à l'heure qu'il est.
Mort de tes mains.
Car ta Liberté ne peut pas venir de ma mort seule. Celle du vieil homme t'est au moins tout autant nécessaire pour briser tes chaînes.
Quoiqu'il se soit passé, ta balle aura mis fin aux jours de Revolver, c'est une certitude à laquelle tu ne pouvais pas échapper.
Tu n'as rien d'un shérif Clint. Je te le répète encore une fois, mais tu n'as jamais été et tu ne seras jamais ce genre d'homme.
"Ne vis que pour toi".
C'est le genre de devise qui a été écrite pour les personnes de ta trempe.
Alors, peut-être me suis-je trompé et peut-être que Revolver lit actuellement cette lettre à tes côtés. Peut-être n'es tu pas l'homme que je croyais. Peut-être seras-tu le plus grand shérif de Sad Hill jusqu'à la fin de tes jours. Peut-être es-tu vraiment fait pour protéger le faible et arrêter le bandit.
Si cette hypothèse se révélait exacte, cela signifierait que je t'ai mal jugé depuis le début. Que je ne t'ai jamais compris.
Dans ce cas, et dans ce cas seulement, je te prie d'accepter mes excuses pour tout le mal que j'ai pû te faire.
Mais je sais que je ne me suis pas trompé.
Cette lettre que tu lis actuellement, tu la lis à quelques mètres du corps fumant de Revolver que tu viens d'abattre. Tout juste après m'avoir moi-même abattu.
Tu es cet homme Clint. Un meurtrier.
Je suis certain que tu ne chercheras pas à fuir cette vérité et que tu l'accepteras.
Tu ne pourras de toutes manières plus jamais être l'homme que tu étais.
Peut-être as-tu déjà vu le dernier cadeau que je t'offre. Ton propre avis de recherche.
Sur Sad Hill, on pend et on juge après. N'espère même pas essayer de te faire innocenter. Tu sais aussi bien que moi que tu n'y parviendrais pas.
Personne ne croirait ton histoire. C'est la nature humaine.
Les faibles n'élèvent des idoles que pour mieux pouvoir les brûler, c'est ainsi.
Mais toi tu es fort Clint. Trop fort pour subir le courroux de cette loi.
Tu n'as pas à dédier ta vie aux faibles qui te détruiront au premier prétexte venu.
Prétexte que je leur ai offert et dont tu sais aussi bien que moi qu'ils se serviront.
Non Clint, ce n'est pas toi. Ce n'est pas dans ce but que le destin t'a déposé sur Sad Hill.
Voici mes derniers conseils Clint. Vis comme tu as toujours rêvé de le faire. Ne suis que ta loi et impose-la aux autres.
Prends les vies que tu dois prendre, ne cherche plus à vivre pour les autres, et met toi en route.
Marche, trace ton propre chemin, teinte-le du sang de ceux qui essaieront de t'arrêter et deviens un homme."
Clint serra la lettre dans sa main comme s'il espérait l'étrangler elle ainsi que celui qui l'avait écrite.
Il fulminait. Kint avait raison. Kint avait toujours raison.
Les faits s'étaient déroulés exactement comme Kint l'avait écrit.
Pourquoi tout devait-il toujours se dérouler comme ce bandit l'attendait ?
Verbal Kint était mort, mais cette lettre ne représentait-elle pas dans une certaine mesure sa victoire ?
Que devait faire Clint ?
Devait-il suivre les conseils du desperado, agir comme il le lui indiquait ?
C'était encore une forme de contrôle. Clint se sentait piégé, cela ne se terminerait-il jamais ?
L'ancien shérif souffla profondément. Il devait réfléchir calmement.
Aussi dur que c'était à admettre, il n'avait pas le choix.
Si avis de recherche il y avait, il était certainement déjà diffusé dans toute l'île.
Revolver avait indiqué avant le duel que Verbal avait monté un ultime plan à son intention. Revolver savait.
Revolver avait certainement découvert l'avis de recherche dans le train.
Le train qui contenait donc probablement de nombreux autres exemplaires que les hommes de Kint se chargeraient de distribuer dès son arrivée en ville.
Verbal Kint connaissait les règles de Sad Hill aussi bien que lui.
La recherche de la vérité n'était pas la vertu première de la justice locale.
Si Clint se pointait en ville, malgré son passé de shérif, il n'avait aucune chance d'échapper à la peine capitale.
Il fallait fuir.
Mais fuir dans quel but ?
Clint ne voulait pas suivre les conseils de Verbal et il y était pourtant obligé. Le bandit lui avait offert le pire cadeau possible, celui de profiter de la liberté que sa victoire lui permettait.
Le shérif regarda tout autour de lui.
Les pirates et les livreurs le fixait sans un bruit. Comme si leur propre vie était suspendue à la décision que Clint prendrait les concernant.
Mais ces personnages secondaires n'avaient aucun intérêt aux yeux de Clint.
Tout ce qui comptait désormais était Verbal. Ce serpent qui, même mort, s'accrochait à sa gorge pour la mordre encore plus fort.
Cependant, au milieu des spectateurs qui le contemplait, un objet vint à attirer son attention.
Le coffre.
Ce coffre qui était à la source de toute cette aventure. Ce coffre qui avait fait sortir Verbal de sa réserve. Ce coffre que Revolver avait protégé contre le desperado et ses hommes.
Ce coffre pour lequel ses deux mentors étaient morts.
Ce coffre dont au final nul ne connaissait le contenu.
Clint Westwood s'avança vers la clé qui traînait toujours au sol et s'approcha du coffre qui exerçait désormais une attirance surprenante envers lui.
Quel trésor fantastique pouvait bien se cacher en son sein ?
Le shérif s'agenouilla devant la petite malle et introduit la clé dans la serrure.
Flash: Hé ! Le vieil homme nous a chargé de rapporter ce coffre à Fort Leone !
Clint: La ferme ! Ce n'est pas parce que je regarde ce qu'il contient que je vais le prendre.
Et depuis quand les pirates ont-ils une parole ?
Le ton était dur. Sec. De celui qui forçait au silence une fois le dernier mot prononcé.
Nul ne s'éleva contre l'ancien shérif. Chacun s'avança même dans sa direction pour découvrir enfin le mystérieux trésor.
Celui-ci déverrouilla enfin la serrure dans un cliquetis et souleva le montant du coffre.
Une lueur rouge émergea de la boîte éclairant d'un teint sinistre la figure des spectateurs qui le surplombait.
Le temps sembla suspendre son vol. Chacun resta figé, fixant le trésor de tous ses yeux.
Personne ne disait mot, comme si leur conscience venait d'être aspirée par le coffre ne laissant qu'un corps vide et immobile contemplant le trésor pour l'éternité.
Le montant se rabattit et claqua d'un coup sec. Clint venait de le refermer.
Il secoua la tête vigoureusement comme s'il continuait à lutter pour échapper à sa contemplation.
Clint: Alors c'est ça que Verbal voulait voler ?
Assistance: ...
Clint: Je ne veux pas de ça. Personne ne devrait vouloir ce que contient ce coffre.
Prenez-le et disparaissez.
Et ayez assez d'honneur pour tenir la promesse que vous avez faite au vieux Revolver.
Ringo: Très bien.
Je ne pense pas que nous ne souhaitions garder ça non plus de toutes façons...
Clint: Dans ce cas, c'est entendu.
Le cow-boy fit volte-face et s'éloigna de la troupe pour se diriger vers ses affaires personnelles.
Clint: J'ai l'esprit clair désormais.
C'est un adieu messieurs, nous ne nous reverrons certainement pas.
Kameo: Hé ! Une minute !
Où allez-vous ? Que comptez-vous faire ?
Clint: Ce que je vais faire ?
Observer.
Observer mes propres adjoints et l'île entière se lancer à ma poursuite pour me passer la corde au cou.
Observer les desperados profiter de la mort de Kint pour se déchirer et s'élever un nouveau chef.
Observer les enfants de Sad Hill grandir et suivre leur voie.
Je vais observer le monde et tenter d'y découvrir ma place.
À ces mots, Clint se saisit de sa fidèle carabine, remonta le col de son long manteau noir, rabaissa son chapeau et jeta un dernier regard aux pirates et aux livreurs.
Il se retourna sans un mot et quitta les sentiers creusés de la montagne alors que la nuit tombait finalement et que le vent se levait.
Les flocons de neige tourbillonnant enveloppèrent sa silhouette tandis que celle-ci s'enfonçait dans les profondeurs du pic gelé.
Bientôt la forme noire de l'ancien shérif se retrouva recouverte de l'épais rideau blanc de la neige.
Clint Westwood s'était évaporé dans l'ombre de la nuit.
Ringo: Rédemption, folie, disparition, qui sait seulement ce qui guette cet homme...?
Les pirates et livreurs se regardèrent silencieusement. Personne ne pourrait jamais répondre à cette question.
Flash et Ringo s'avancèrent vers le coffre tandis que Kameo et ses compagnons se dirigèrent vers la route menant au pied de la montagne.
Il était temps d'écrire le point final de cette histoire.
- générique:
- Spoiler:
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Samael- Coléoptère
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Re: Pour une poignée de Berrys BONUS X CENT MILLE MILLIARD DE TRILLONS DE FOIS LE POIDS DE YOUR MOMMA EN BERRYS (ET EN PDR) !
Résumé :
-Ringo et Flash capturés par la marine se retrouvent dans un convoi en direction de fort Leone.
-Ailleurs, un groupe de livreurs fort énigmatiques traversent un désert de glace afin de transmettre une lettre à un certain Clint Westwood.
-Attaqués par Verbal Kint, les Moegami parviennent tout de même à s’enfuir au nez et à la barbe de Clint Westwood et de Revolver Ocelot, avec la clé d’un coffre au trésor.
-Flash et Ringo toujours menottés sont rattrapés par Kint, mais malheureusement Flash n’a pas de chapeau. Ocelot et Westwood sont sur leurs traces, tout comme certains livreurs.
-Kint et Ringo sont finalement rattrapés par Westwood dans l’une des mines d’or de l’ile. Ils se donnent rendez-vous pour un duel dans le plus terrible des cimetières, la fiche de Kuro, pendant que leurs hommes sont tous à la recherche de la fameuse clé et de Flash.
-Les bandits de Kint finissent par mettre la main sur Flash et Ocean Delivery mais sont mis en fuite par Ocelot. Kint et son captif Ringo réussissent à fuir Westwood qui les avait retrouvé et Verbal dévoile son plan diabolique, mourir de la main de Clint.
-Ocelot continue sa poursuite du fugitif, il finit par les retrouver et se battent sur un train en marche. Après avoir fait sauter le wagon de poudre, Ocelot découvre un mystérieux papier.
-Les protagonistes se retrouvent au milieu des tombes et le duel entre Clint, Kint et Ocelot débute.
-Après un duel a la tension palpable, Clint tu son mentor et le mentor de son mentor et jette son étoile de shérif.
-Clint découvre la récompense du duel, une lettre de Kint qui savait tout. Une fois finie sa lecture Clint décide de partir, de ne plus suivre l’exemple d’un autre et de trouver la place qui est la sienne.
Récompenses :
Les pirates : +20.000.000 chacun
Les livreurs : +320 PDR chacun
(vous pouvez remercier votre bonus sinon ça vous faisait vraiment des récompenses de m**de )
Plus sérieusement une aventure franchement cool. Un bon style d’écriture, une bonne ambiance western comme il faut et de l’humour bien dosé, une alchimie qui marche du tonnerre.
Félicitation pour cette aventure, et n’oubliez pas d’éditer vos fiches
-Ringo et Flash capturés par la marine se retrouvent dans un convoi en direction de fort Leone.
-Ailleurs, un groupe de livreurs fort énigmatiques traversent un désert de glace afin de transmettre une lettre à un certain Clint Westwood.
-Attaqués par Verbal Kint, les Moegami parviennent tout de même à s’enfuir au nez et à la barbe de Clint Westwood et de Revolver Ocelot, avec la clé d’un coffre au trésor.
-Flash et Ringo toujours menottés sont rattrapés par Kint, mais malheureusement Flash n’a pas de chapeau. Ocelot et Westwood sont sur leurs traces, tout comme certains livreurs.
-Kint et Ringo sont finalement rattrapés par Westwood dans l’une des mines d’or de l’ile. Ils se donnent rendez-vous pour un duel dans le plus terrible des cimetières, la fiche de Kuro, pendant que leurs hommes sont tous à la recherche de la fameuse clé et de Flash.
-Les bandits de Kint finissent par mettre la main sur Flash et Ocean Delivery mais sont mis en fuite par Ocelot. Kint et son captif Ringo réussissent à fuir Westwood qui les avait retrouvé et Verbal dévoile son plan diabolique, mourir de la main de Clint.
-Ocelot continue sa poursuite du fugitif, il finit par les retrouver et se battent sur un train en marche. Après avoir fait sauter le wagon de poudre, Ocelot découvre un mystérieux papier.
-Les protagonistes se retrouvent au milieu des tombes et le duel entre Clint, Kint et Ocelot débute.
-Après un duel a la tension palpable, Clint tu son mentor et le mentor de son mentor et jette son étoile de shérif.
-Clint découvre la récompense du duel, une lettre de Kint qui savait tout. Une fois finie sa lecture Clint décide de partir, de ne plus suivre l’exemple d’un autre et de trouver la place qui est la sienne.
Récompenses :
Les pirates : +20.000.000 chacun
Les livreurs : +320 PDR chacun
(vous pouvez remercier votre bonus sinon ça vous faisait vraiment des récompenses de m**de )
Plus sérieusement une aventure franchement cool. Un bon style d’écriture, une bonne ambiance western comme il faut et de l’humour bien dosé, une alchimie qui marche du tonnerre.
Félicitation pour cette aventure, et n’oubliez pas d’éditer vos fiches
-ED-- Conquérant de l'univers
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