Event Halloween : Concours Littéraire
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17 participants
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Event Halloween : Concours Littéraire
Ici seront exposés les œuvres littéraires de nos resplendissants participants à ce concours.
Il n'y aura pas de sondage pour éviter tout abus mais un vote par texte.
Par exemple, vous posterez à la suite de ceci le numéro et uniquement le numéro de l’œuvre que vous préférez.
Aucun commentaire sur l’œuvre pour ne pas influencer s'il vous plait.
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- Texte N°1:
- "Le Legs d'un Potiron :
Vie et mort, ce destin nous concerne tous.
Et si jamais je n'ai cru pouvoir y échapper, il n'en est pas moins cruel. On pourrait croire que connaître son sort aide à le rendre plus doux, mais maintenant que toute conscience quitte ce vaisseau qui a été le mien, je sens les regrets submerger mon âme, plus douloureux encore que la souffrance physique qui cause mon décès.
Je me meurs, et ceci doit être mon dernier témoignage. Je le lance, comme une prière au vent, comme une bouteille à la mer. À qui le recevra, faites en ce que vous voulez. Cela ne m'importe pas, car mon chemin s'achève. Je retourne au néant, et rien n'a plus d'importance. Pourtant, ironie du sort, l'orgueil qui m'habite et m'anime me force, dans une dernière et vaine action, à laisser une part de moi sur cette terre qui m'a vu naître et mourir et en verra d'autres après moi.
À toi qui trouve ça, donc, voyageur éphémère de ce trajet appelé vie, tu tiens entre tes mains la preuve que j'ai vécu, et le seul héritage que je laisse derrière moi. Mon corps disparaîtra, mon souvenir avec, mais ce sentiment que je transmets, j'ose l'espérer, brûlera à jamais de la même force qu'il a maintenant que je l'éprouve. J'y insuffle mon âme, j'y insuffle mon être, et j'y pose mes espoirs. Espoirs que ma mort sera peut-être la dernière, que la roue tournera, et qu'enfin cessera un jour l'horreur dont j'ai été la victime. Mais pour comprendre ma souffrance et celle des miens, il faut comprendre qui je suis et comment j'en suis arrivé à cette funeste impasse qui me voit brisé dans la fleur de l'âge. Pour cela, il faut remonter dans le temps.
Bien avant que je ne m'éveille, et que je sois condamné à une mort douloureuse et injustifiée, je n'étais qu'un presqu'être. Inconscient du monde et de l'univers, je n'étais à l'époque rien de plus qu'une graine qui espérait germer. C'est ainsi que je suis apparu, d'autant que je me souvienne. Je suis un né du génocide, arraché aux entrailles de mon géniteur, je fus enterré sous la terre glaciale et boueuse d'automne, malgré le fait que la morsure du froid aurait pu me tuer. C'était là ma première rencontre avec mon ennemi juré, ma Némésis. Cette race sans cœur, qui me jetait dans cette terre inhospitalière, désemparé et démuni face à un environnement sauvage et hostile, et refermait mon tombeau sans plus de cérémonie, avant de tourner les talons et de m'abandonner à l'oubli universel. Mais j'ai su faire face, j'ai fait ce qui était inscrit en moi, j’ai suivi ma nature. Apprenant petit à petit à tirer profit de l'environnement qui me cernait, je me l'appropriais, et commençais lentement mon évolution. Pas même l'hiver qui suivit ne put avoir raison de moi. Ancré dans mon terreau, déterminé et stoïque, tout mon être ne se tournait que vers une chose, la survie. La graine que j'étais avait alors à peine commencé à se développer. Brisant l'écorce qui me protégeait mais me limitait, je commençais à m'étendre. Chaque jour plus hardi, chaque jour plus conscient. Le petit être de la graine lançait ses ramifications dans toutes les directions.
Je n'avais à l'époque pas de limites, et n'en voulais pas. Peu m'importait d'adopter une forme définie, l'Univers tout entier semblait à ma
portée, voire même le Multivers. Je me sentais impérieux et tout puissant, comme le fait n'importe quel intellect en développement. Mais il faut que jeunesse se passe et la sagesse me parvint tout de même, déchirant le rideau de mes illusions et de ma vanité. Comme une lumière qui au premier abord ébloui et heurte, et dont on veut se détourner, mais qui après un temps devient la plus belle chose qui nous ait été donné de contempler. Littéralement comme métaphoriquement, je fis mon chemin vers la Lumière. Abandonnant la quête sans sens qui aurait conduit à ma fin avant même que mon existence ne débute, je réunis mon être en une forme, qui grandirait plus tard, qui correspondait à mon essence. La forme des miens, tous semblables mais uniques à notre manière. Je tirais une grande fierté, mais bien placée cette fois-ci, de ma forme. Bien qu'elle ne fut à l'époque qu'une esquisse de ce que je deviendrai.
Enfin, après ce qui m'avait paru une éternité, piégé dans le tombeau, exilé de la lumière du jour, je brisais mes chaînes et rejoignait l'air libre. Comme une nouvelle naissance, cette vision enchanteresse me hanta toute ma vie, et maintenant que je m'en vais, j'emporte avec moi ce mince bagage, auquel je m'accrocherai jusqu'à mon dernier soupir. Ce monde dont je faisais partie et qui faisait partie de moi, enfin je le contemplais. Si vaste, et si simple, si compliqué aussi. Cette première vision ne m'inspirait qu'un seul mot : Tout.
Je contemplais le Tout. Du terreau qui m'avait abrité et hébergé en dessous de moi, cocon protecteur de mes premiers jours sans lequel je n'aurais jamais été, jusqu'au ciel sans limite, qui se déployait au dessus de moi, gigantesque voile rempli de mystères, avec ses énigmatiques habitants. Titanesques entités élémentaires flottant au loin, et répandant à travers le vide et les ténèbres leur douce lueur, pour que les âmes esseulées telles que moi puissent se sentir part d'un Tout. Et autour de moi, enfin, dans ce jardin d'où je m'extirpais, d'autres que moi qui s'extrayaient chacun de l'enfer où on les avait condamné. Comme un nouvel espoir, une nouvelle aube pour un avenir radieux.
Nous avions tort. Ô combien nous avions tort. Il ne m'a fallu que quelques mois idylliques de discussions télépathiques avec mes frères et sœurs sous la douce protection de la voie lactée pour m'en rendre compte. Bien sûr je les voyais, comment ne pas les voir, ces monstres sans âmes qui erraient, vaquant à leurs occupations sans queues ni têtes tout en hurlant des sons cacophoniques qui leur permettait de se comprendre. Si vulgaires, et si violents, tout en eux était grossier. Trop primitifs pour communiquer comme nous autres, ils avaient cependant de leur côté là mobilité et la force. Deux avantages injustes pour une engeance qui n'en méritait pas tant. Et au fur et à mesure que les jours passaient, et que les chaudes soirées d'été se raccourcissaient, tandis que le froid venu du nord venait affaiblir les pouvoirs du soleil salvateur, l'attention de ces monstres se portait sur mes compagnons et moi.
Nous étions beau, oui nous l'étions. Majestueux, dans notre belle enveloppe orange. Et ils nous enviaient. Leurs yeux luisaient, à la notion de profit et de gain, de l'éclat froid du métal. Et, je le sentais, le jour fatidique viendrait. Comme mes aïeux avant moi, je tomberais par la lame et la flamme.
Il est dit chez ces "humains" répugnants que le 31 Octobre célèbre la Toussaint, la fête de tous les morts, mais ils croient dans leur arrogance que ce sont leurs morts qui sont fêtées, quand l'univers à l'unisson pleure le massacre qu'ils commettent chaque année sans coup férir.
L'homme approcha, dans ses bottes de plastiques et ses habits chauds de tissus, parures payées par le prix du sang et des pépins. Le magot du meurtre. Mais je m'égare. Il s'approcha de moi, son souffle lourd et rauque projetant de la buée qui subsistait quelques instants dans les airs avant de se dissoudre et de disparaître dans l'atmosphère. Il se préparait pour l'effort.
Ce fut long, et difficile, que d'entendre les hurlements télépathiques de tous les miens, avant de me joindre à eux pour crier au ciel notre colère et notre peine. Mais l'homme était étranger à tout cela, pas le moindre bruit ne parvenait à son tympan, si ce n'est le pépiement des oiseaux qui l'insultaient avec verve en prenant notre défense. Mais cela non plus il ne l'entendait pas.
Il se livra alors à son rituel barbare que je n'ai pas le cœur à décrire ici, pendant que ses pairs se peignaient le visages d'obscurs et tribaux symboles.
Taillant à travers la chair, et nous vidant de notre essence, dans le plus grand désintérêt. L'homme jouait habilement de son couteau, création
contre-nature n'ayant pour but que d'entraîner de la souffrance. Dans ma folie, je tentais une dernière fois d'appeler à l'aide. Je notais le remuement de la queue du chat, allongé devant l'âtre, mais ne lui tenais pas rigueur de ne pas m'aider. Après tout, nul ne peut exiger d'une telle divinité qu'elle prenne partie dans une affaire d'aussi peu d'importance.
Voilà que mon bourreau amène la flamme,qui scellera mon sort. Je ne serais bientôt plus qu'un ornement visant à avertir les miens que leur tour viendra. Je laisse quelques graines, un corps qui pourrira, et cette pensée, cette requête.
Voyageur, qui que tu sois, détruis l'humanité."
- Texte N°2:
- Histoire vraie
Il était 20h42 lorsque les parents de la jeune Pupu, adolescente de 16 ans, entrèrent dans sa chambre alors qu'elle était en train de rédiger son journal intime. Le père s'adressa à sa jeune fille :
- Ma chérie, dit-il, ce soir, ta mère et moi allons dîner chez des amis. Tu n'es pas invitée, ils n'aiment pas les enfants et encore moins les jeunes gamines qui gloussent pour un rien. Ta mère t'a laissé une pizza dans le congélateur, libre à toi de la préparer.
Ah et avant que j'oublie, fais bien attention, il semblerait qu'un psychopathe ce soit échappé de l'asile juste à côté de notre maison, donc s'il vient et que l'envie de crier te prend, retiens toi, tu risquerais de réveiller tout le voisinage. J'ai également enclancher tous les réveils de la maison pour qu'ils sonnent à minuit pile, histoire de te flanquer une sacrée frayeur en cette soirée d'halloween.
Ta mère a aussi ouvert les robinets de la maison pour que des petits "ploc ploc" inquiétant retentissent toute la nuit. Si tu cherches le chien, il est dans la douche, nous l'avons étranglé pour augmenter ton inquiétude lorsque nous seront partis. N'appelles pas la police, j'ai coupé le fil du téléphone. Nous avons tout mis en oeuvre pour que tu meurs d'une crise cardiaque ce soir, alors fais un effort et dis adieu à la vie.
Le père termina en donnant un bisou sur le front de sa fille et en déposant un testament à côté d'elle.
- Ce sera ton devoir de la soirée !
Puis le couple s'en alla en riant.
Pupu n'avait rien écouté. Elle écoutait rarement ce qu'on lui disait d'ailleurs. Elle alla au salon et décida de regarder un film que ses parents lui refusaient toujours de voir : Notebook.
Alors qu'elle regardait tranquillement la télé, des petits "ploc ploc" commencèrent à attirer son attention. Essayant de les ignorer, elle décida d'aller vérifier les robinets de la maison. Quelle fut sa suprise quand elle vit "Sirius", le chien, étranglé dans la douche. Elle chercha d'une main distraite un objet à se plaquer devant la bouche pour camoufler son hurlement de peur. Elle tomba sur une boite de tampax et les utilisa pour assourdir ses cris. Qui avaient bien pu faire une chose pareil ?! Encore sour le choc, elle se leva et marcha en direction du téléphone pour appeler de l'aide. Horreur ! Aucun son ne provenait du combiné. Quelqu'un avait sans doute coupé la ligne. Une personne malveillante en voulant probablement à la vie de la jeune fille. Pupu commençait à perdre espoir, quand tous les réveils de la maison sonnèrent en même temps.
Il était minuit. Cette fois, Pupu ne put retenir son hurlement qui lui fit recracher toute sa pizza par la même occasion. Elle s'écroula sur le sol en larmes.
- Pourquoi ?!! s'époumona-t-elle. Pourquoi est-ce que vous vous acharnez sur moi ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ?!!
Mais bien sûr, il n'y eu pour réponse que le "ploc ploc" qui n'avait cessé depuis. Elle partit dans sa chambre en courant et faillit s'évanouir en voyant une feuille de testament posée sur son lit. Qui avait bien pu la mettre là ? Elle prit le papier entre ses mains tremblantes. Que faire ? Le remplir serait admettre sa propre mort. Jamais elle ne se laisserait faire si facilement. Elle entreprit de fermer toutes les portes et fenêtres, mais lorsqu'elle arriva à l'entrée, son corps se crispa en une demi seconde. Une personne se tenait sur le pas de la porte, un mixeur à la main. Cet inconnu était vêtu d'un habit d'halloween. Il était déguisé en omelette. Le jaune d'oeuf se situait au niveau de son ventre. L'étranger souleva le mixeur en l'air, Pupu comprit qu'il allait l'abattre sur elle, alors elle partit en courant en direction de la cuisine. L'oeuf au plat la suivait tout en donnant des coups de mixeur dans tous les sens. Pupu chercha avec démence une arme dans un tiroir. Elle leva alors une cuillère avec triomphe.
- Viens te battre, lança-t-elle.
Son arme fut parcouru d'une lumière bleue alors que celle de l'omelette prit une teinte rouge.
Les deux commencèrent leur combat dans la cuisine, mais très rapidement, Pupu ne put esquiver un coup et le mixeur lui frappa le bras avec force. La jeune fille s'écroula sur le sol.
- Mais qui êtes-vous ??!!!!
L'oeuf au plat retira alors son masque d'halloween pour faire apparaitre un visage très connu aux yeux de Pupu.
-Et bien, je suis ton père.
Pupu n'en croyait pas ses yeux. Elle cria de toutes ses forces. Son père se tenait devant elle. Puis le jaune d'oeuf se décousu du costume et fit apparaitre sa mère qui s'écroula sur le sol.
- Mes propres parents ?! Mais pourquoi ??!!
La mère se releva.
- Pourquoi ? commença-t-elle. Peut-être parce que nous en avions assez. Oui, assez de toi. Lorsque je te demande de débarasser la table, tu réponds "oui oui après" avec une telle désinvolture ! Et la déco de ta chambre ! N'as-tu pas honte de mettre des posters de Justin Bieber ??!! Les voisins se moquent de ton père et moi ! Ils disent que nous avons échoué dans ton éducation et ils ont raison ! Alors nous avons décidé de t'éliminer, pour ne plus subir les moqueries de tout le voisinage. Un meurtre par crise cardiaque, c'était notre idée. Mais il a fallu que tu sois résistante !!!!
Pupu ne savait plus quoi penser. Ses parents avaient non seulement essayé de la tuer, mais en plus ils s'étaient déguisés en omelette sans elle. Elle avait été trahie. Elle serra la cuillère dans sa main et se releva, l'air triomphant.
- Nous allons en finir ici et maintenant.
Son arme reprit une teinte bleue. L'adolescente donna un coup en avant. La mère, sans arme, ne put ni esquiver, ni contrer l'attaque. La cuillère la transperça en plein ventre. Elle s'écroula sur le sol. Mais directement derrière elle, surgit le père avec son mixeur. Pupu parvint à esquiver l'attaque et à frapper son père au niveau de la jugulaire, même si elle ne savait pas réellement ce qu'est une jugulaire. Son père tomba à son tour sur le sol, vaincu. Pupu versa une larme en voyant ses parents dans un état aussi pitoyable. Elle leur enleva le costume d'omelette et l'enfila.
Elle se sentait bien, si bien. Déguisée de la sorte, elle était méconnaissable. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Elle regarda sa cuillère et un sourir macabre illumina son visage.
- Je peux faire ce que je veux, dit elle entre le rire et l'indifférence.
Elle sortit dans la rue et vit un groupe d'enfants mendier des bonbons et d'un coup de cuillère, elle les tua tous.
Depuis, on peut encore voir la jeune Pupu se balader, déguisée en omelette et tuer des gens avec sa petite cuillère. Alors chers lecteurs, ne préparez pas de oeufs au plat avec désinvolture, cela pourrait causer votre perte!
- Texte N°3:
- Sa main se referma sur la poignée froide et métallique. Quand elle pressa de sa main la forme recourbée de la poignée, un liquide chaud et rouge coula le long de sa paume et tomba par gouttes sur le sol. Cet endroit était si mal entretenu que la poignée autrefois lisse et brillante était croûteuse et coupante, recouverte en partie de mousse et de rouille. Elle serra les dents à cause de la douleur fulgurante qui l’avait surprise puis doucement elle ouvrit le grand portail en fer forgé qui grinçât à son ouverture tel un cri strident.
La jeune fille n’avança pas, elle observait l’espace noir, sombre, obscur qui se trouvait devant elle… L’endroit était vide de vie, désert…Son pied quitta la route goudronnée et effleura le sol mousseux et poussiéreux avant de s’y poser. Un frisson parcouru alors son corps… Elle sursauta, comme si elle avait entendu un coup de feu…Comme la dernière fois… Non, elle ne rentrerait pas dans cette demeure, cela lui rappellerait des souvenirs passés qu’elle tenait à oublier.
Son père, disparu il y a 4 ans avait rendu sa dernière visite en ces lieux avant de disparaître. Elle était avec lui à ce moment précis où il lui avait fait ses adieux sur le palier de la porte. Pourquoi devant cette maison ? Pourquoi est-il parti ? C’étaient les questions qu’elle se posait toujours… Son seul souvenir de lui était celui-ci, et le seul objet qui le rattachait à lui était un bonbon au caramel qui lui avait offert ce soir là… Car c’était Halloween après tout.
« Nico ? » Hurla t-elle inquiète, mais son petit frère ne répondait pas…En faisant le tour du quartier en quête de maison qui distribuaient des bonbons pour Halloween, Nico avait amassé une quantité de confiseries colossal ! Mais, il souhaitait sur le chemin du retour demander des bonbons à cette maison, dîtes hantée. Ce petit garçon du haut de ses 7 ans était bien plus courageux qu’il n’y paraissait. C’est pour lui, pour le retrouver, que la jeune fille pénétra dans la demeure avec angoisse. Elle allait faire ce qu’elle n’avait pu faire il y a 4 ans. Elle suivit le chemin de gravier qui menait à la porte d’entrée de la grande maison. Puis en avançant, sa main pleine de sang serrée contre son cœur qui battait la chamade, le sentier s’éclaira soudainement. Surprise, elle regarda furtivement d’où venait la lumière. De chaque côté du chemin, des dizaines de citrouilles avec des expressions différentes étaient éclairées par des bougies. Cela provoquait de nombreuses ombres terrifiantes sur les arbres. Après avoir tenté de garder son sang froid, l’adolescente se demanda qui avait bien pu décorer la maison à la base inhabitée ?
Elle arriva sur le palier fixant les citrouilles qui lui souriaient, riaient… La porte de la demeure était entrouverte, elle prit un grande inspiration et pour éviter de fuir elle entra dans la maison en courant sans regarder derrière elle. D’abord dans le noir intense du hall elle ne vit rien, puis elle entendit des voix qui tour à tour s’exclamèrent, leurs paroles raisonnant contre les murs de la maison. Elle frissonna et des larmes se mirent à rouler sur ses joues. Elle courut sans relâche, les voix incompréhensibles la suivant. Sans vraiment savoir où elle était et où elle allait, elle enchaînait les couloirs, l’entrée ayant disparue depuis longtemps derrière elle. Les couloirs étaient interminables, à chaque porte ouverte une nouvelle série de couloirs se tenait devant elle. On aurait dit que la maison souhaitait qu’elle ne retrouve jamais Nico et qu’elle ne puisse jamais sortir. Désespérée, essoufflée, perdue dans l’obscurité… Elle pensa à Nico et ouvrit une énième porte donnant sur une pièce éclairée par la lueur de la lune. Assis prés de la fenêtre qui diffusait l’éclat lunaire dans la pièce, Nico comptait ses bonbons, comme si de rien n’était, comme si il n’était pas perdu. Son attitude trop normal et silencieuse l’alerta. « Nico ? » Souffla t-elle un peu rassurée, le petit garçon se retourna et murmura : « Lisa ! ». Elle s’avança vers lui le sourire aux lèvres, oubliant la douleur de sa main et la peur qui n’avait fait que s’amplifiée jusqu’à maintenant.
Soudain un bruit retentit, comme si une bille était tombée et avait roulée sur le plancher. Ce n’est qu’à ce moment là que Lisa remarqua que les voix s’étaient tues à son entrée dans la pièce, il y avait un silence de paix. Une boule ronde et marron clair roula jusqu'à ses pieds. Lisa, la main tremblante ramassa la sphère et l’observa un court instant. Elle en déduit très vite ce que c’était… un bonbon au caramel emballé dans un papier transparent. « Ce caramel… » Dit-elle pensivement. Elle fit rouler la sucrerie entre ses doigts et immédiatement le souvenir de son père lui revint, c’était celui qu’il lui avait offert, c’était le caramel qu’il lui avait tendu et c’était aussi celui qu’elle avait lancé dans cette maison, dans cette pièce car furieuse après l’annonce de son départ elle avait jeté le seul lien qui restait de lui. D’autres souvenirs vagues lui revinrent, après avoir lancé le caramel son père attristé lui avait déposé un baiser sur le front et était entré dans la demeure, autrefois belle, pour aller récupérer ce que sa fille de 10 ans venait d’envoyer.
Et c’est ce qui s’ensuivit que Lisa avait redouté ce rappeler…
Elle attendait son père, mais il n’était pas revenu. Au bout d’une heure un coup de feu retentit dans la maison et du sang marqua la fenêtre par laquelle Lisa avait lancé le bonbon.
Elle n’avait jamais osé entrée, elle titubait de droite à gauche en hurlant « PAPA ! PAPA ! » Et avait filé en courant.
Lisa revint alors dans l’instant présent et observa la fenêtre où se tenait son petit frère, des traces rouges, et noires noircissaient la vitre.
Elle ne s’approcha pas plus, Nico se leva alors en s’écriant : « 43 !!! J’en ai 43 ! »
D’un coup les lumières de la pièce s’éclairèrent, les lampes usées fonctionnaient, le mur noirci par la moisissure et la poussières devint blanc et le plancher brillant et luisant.
La peur avait d’abord marqué le visage de Lisa puis elle se détendit et dit : « Viens Nico, on rentre ». Dès qu’ils quittèrent la pièce, la maison redevint se qu’elle était avant, noire sans âme… Néanmoins, dans les couloirs la lumière suivait les deux enfants sur leur passage. La maison semblait revivre, ils trouvèrent très rapidement l’entrée et quittèrent la demeure, l’herbe de l’allée semblait plus verte, les arbres mieux entretenus. Quand ils se retrouvèrent sur la route et se retournèrent pour observer la maison, l’éclat neuf disparu, l’herbe redevint noir, les citrouilles disparurent, et les lumières s’éteignirent …
L’endroit est redevenu une nouvelle fois sombre, sans vie, sans âme, désert…
Sur le chemin du retour, Nico avoua à sa sœur : « Cette maison respirait le désespoir, tu lui as donné un moment de vie, elle paraissait si belle…On aurais di qu’elle revivait prés de toi…
-Cette maison te plaît ?
-Beaucoup, j’ai eu un étrange sentiment à l’intérieur celui qu’on a lorsqu’on partage un moment en famille, chaleureux et agréable, j’avais l’impression d’être avec un être qui m’était cher… »
Lisa ne répondit pas, son frère avait 3 ans quand leur père avait disparu comment pouvait-il se souvenir de quoique se soit le concernant. Cette impression était sans doute véridique car Lisa avait ressentis la même chose. Elle fit rouler le bonbon entre ses doigts à nouveau, maintenant elle connaissait la vérité, elle s’en souvenait et elle était sur que de là où il était son père lui avait envoyer ce caramel dans l’espoir qu’elle lui pardonne son geste…
- Texte N°4:
- Les friandises RougeJe m'appelle Alicia j'ai seize ans, j'ai eu un traumatisme qui me fit tomber dans le coma pendant 2 ans et ensuite l'amnésie à mon réveil. Mon traumatisme est due à un accident de voiture que j'ai eu avec mes parents il y a 2 ans . Eux ? ils sont mort et moi ? j'ai survécu...
J'adore Halloween, ses petits-enfants déguisés, ses friandises multicolores et délicieuses, cette ambiance chaleureuse et amusante. Mais que serait Halloween sans ...
Après mon réveil ma tante et son mari m'ont accueilli quand, un jour, où j'étais seule avec ma tante, elle décéda, sous mes yeux. Son Mari, ne trouvant pas de coupable, m'accusa et me traita de folle alors, il décida de m'enfermer dans un hôpital psychiatrique. ce sont les seuls souvenirs qui me reviennent sans cesse ainsi ,que la silhouette de la personne qui avais tué tout mes proches. C'etait une fille, aussi grande que moi, avec la même démarche, mais cette fille avait un regard horrible et vide, sans âme, même les démons de l'enfer n'oseraient pas la regarder comme je l'ai fais .Chaque fois que j'expliquais ce que j'avais vue,personne ne me croyais et tous me traitaient de folle .trois semaines avant HalloweenAujourd’hui c'est le grand jour, celui où mon oncle m’emmène à l'hôpital psychiatrique. C'était un immense bâtiment, peint en blanc et en vert pale, les arbres qui entouraient le bâtiment semblait mourir à petit feu. Le terrain qui entourait l’hôpital était friche à 10 km à la ronde, il y avait des genres de symboles sur les fenêtres, surement des dessins fait par les patients de l'établissement. je descendis de la voiture avec mon oncle qui me pris par le bras. On poussa la grille d'entrée noire et sale, une personne à l'entrée semblait nous attendre Mon oncle et lui partirent un peu plus loin devant ils discutaient, j'aurais voulu entendre mais j'etais trop loin derrière eux entrain de les suivre, traînant mes bagages. On arriva dans une grande salle peinte aussi en vert pâle et blanc comme tout le bâtiment.
il y avait 4 filles . deux étaient devant la télévision, une se pomponnait et la dernière semblait être captivée par quelque chose venant de dehors. Le directeur s'approcha de moi me présentant une des filles, celle qui se pomponnait. Elle me salua et se présenta. Elle s'appelait Alison, elle avait le même âge que moi avec un air de petite garce. Elle me présenta les autres filles, les 2 devants la télé étaient soeurs celle qui écrivait devant la TV s'appelait Érica et l'autre Sarah, Sarah c'était celle qui était accrochée au bras d'Érica. Elles avaient toutes à peu après le même âge que moi. Alison me fit le tour du bâtiment jusqu'a ma chambre ou elle me laissa seule sans me demander pourquoi est-ce que j'etais là, comme si qu'elle savait déjà ... je m'allongea sur mon lit puis je m'endormis.Le lendemain : : 2 semaines et 5 jours avant Halloween vers 10h du matinL'infirmière toqua à la porte, puis elle entra m'apportant des médicaments que je dû avaler de force. Je sortis de ma chambre et je vis cette fille, au bord de la fenêtre toujours captivée par quelque chose venant de dehors.
Décidée à savoir ce qu'elle regardait. j'alla donc à sa rencontre.
je la salua et elle me regarda d'un regard méprisant et me rétorqua comme quoi que je finirais comme les autres. je n'eu pas le temps de lui demander ce qu'elle voulait dire qu'elle me répondis 'Des choses étranges ce passe ici... tu y es entrée et tu n'en sortiras plus... je te donne juste un conseil ne traîne pas seule.' Puis elle partit tête baissée en direction de sa chambre .Sarah, la fille aux allures d'enfant tenant un petit doudou arriva au même moment et se fit bousculer par la fille étrange. Je partis aider Sarah à se relever et je lui demanda qui etait cette fille étrange elle me répondit qu'elle s'appelait Angelique mais que tout le monde l'appelait Angel puis elle se présenta, je lui souris et les infirmières demandèrent à ce que l'on rejoigne les douches.
On était toute là sauf une ... Angel. J'avais fini de me laver avant tout le monde et je partis donc à sa recherche. J'ouvris plusieurs portes, ne la trouvant pas je fis tout le couloir jusqu'à la dernière porte où je vis du sang couler d'en bas. J'entrai donc et je vis Angel...
Angel en robe de chambre pendu au-dessus de son lit, les bras en sang, les yeux crevés et les jambes ouvertes. Sur son lit il y avait un mot rose avec une écriture semblable à celle du mot laissée sur mes parents lors de l'accident il y a 2 ans. Je n'eu pas le temps de lire. Je vomis à la vue et à l'odeur du cadavre d'Angel. les 2 infirmières, les 2 infirmiers et le directeur arrivèrent au même moment.5jours plus tard : 2semaines avant Halloween..L'hôpital était bien calme, après la mort d'Angel personne ne semblait triste ou avoir envie de pleurer. Tout était redevenu comme "normal". Une nouvelle fille avait fait son apparition et avait pris la place d'Angel . Elle S'appelait Alice. Elle était aussi grande que moi, la même démarche tout portai à dire qu'elle aurait pu être ma sœur.
je vis Alison dehors qui fumait, me disant que je pouvais aussi sortir je me dirigeai vers la porte d'entrée quand les 2 infirmiers m'attrapèrent par les bras me disant qu'il était strictement interdit de sortir. pourtant Alison elle, elle était dehors . je passai donc les 2 prochains jours à m'ennuyer...1 semaine et 5 jours avant Halloweenj'aperçus un matin Alison qui se dirigeait vers la sortie les 2 infirmiers et elle discuta un moment puis ils entrèrent dans une salle. je les avais suivis discrètement mais ils fermèrent la porte à clef. je regarda donc par le trou de la serrure . Je la vis se déshabiller . Répugnée par son comportement j'arrêta de regarder. après un moment ils sortirent. Les 2 infirmiers donnèrent les clefs à Alison qui put sortir. J'attendais son retour avec impatience, quand elle revient je la questionna sur le comment du pourquoi elle pouvait sortir et pas nous .
Elle me répliqua comme quoique je n'avais pas ce qu'il fallait pour pouvoir faire ce que je voulais et que je ne lui arrivais pas à la cheville ensuite elle partit rejoindre ses 2 infirmiers.
Vers 14h j'entendis des cris . Je me dirigeai donc en leurs direction et encore une fois le sol blanc était devenu rouge sang ... Les deux infirmiers avaient perdu la tete celle ci avaient roulés jusqu'à l'entrée . Alison, était étendue sur le dos au milieu de la salle avec le ventre ouvert. Ses boyaux était sorti et son visage était blancs comme si qu'elle avait eu la plus grande peur de toute sa vie . Dans sa bouche un autre petit mot rose semblait dépasser je le récupérai puis je cria pour alerter les autres . Le directeur arriva avec les 2 infirmières.la veille d'Halloween.1 semaine et 5 jours passèrent et l'ambiance à l’hôpital était tendue ... trop tendue ... Je vis Erica toujours avec son carnet de notes mais pour une fois Sarah n'était pas avec elle . Je lui demandai donc où se trouvait Sarah et elle me répondit qu'elle avait vu les infirmières et elle se diriger vers le sous-sol de l'établissement. Je me dirigeai vers le sous sol quand je vis sur les escaliers son petit doudou seul . Je le récupérai et je partis chercher Sarah pour le lui rendre.
En bas je vis une double porte. je les poussai légèrement et derrière je vis Sarah attachée sur une table . Elle avait un bout de bois dans la bouche et des patch sur ses tampes relié a une machine. Le directeur ouvrit la porte, et m’aperçu je n'eu pas le temps de partir qu'il m'avait assommé .Le soir d'HalloweenQuand je me suis réveillais on était déjà le soir du jour d'Halloween, les infirmières étaient mortes l'une coupée en 2 et l'autre crucifiée. Je me leva en direction de Sarah sur la table, la pauvre... ils l'avaient tué, ses veines étaient ressorties et ils avaient explosés, ses yeux étaient rouge sang... j'éteignais la machine. Je découvrais à côté un livret où il était écrit des expériences réalisées sur les patientes de l'établissement. C'etait donc contre ça qu'Angel m'avait mis en garde. Je sentis mes pieds mouillés je regarda et en dessous de la machine se trouvait une petite armoire, je l'ouvris et je vis le directeur démembré et rangé comme un Tetris Humain.
La vue de tout ces cadavres me répugnai. Mais qui ? Qui aurait pu tous les tués ? Et pourquoi est-ce que j'etais la a chaque meurtre ?
Je remontai les escaliers et je cherchais Érica. Quand elle m'aperçut elle fuit dans les cuisines. Je cria qu'il fallait s'enfuir mais elle ne voulais pas mécouter .Je pris son bloque note et je commençai à le lire. il y avait beaucoup de choses me concernant. Et à la fin je vis qu'Érica avait déduit que j'etais la meurtrière. je lui disais que je n'oserais jamais tuer quelqu'un et que c'etais Alice et elle me demanda qui etait Alice et qu'il n'y en avait aucune, je lui dit que c'etait la nouvelle qui avait emménagée après la mort d'Angel, elle me répondit que je devenais folle puis elle sortit un couteau et elle essaya de me toucher je l'évita puis-je m'évanouis.
À mon réveil Érica était morte transpercée par une quarantaine de couteaux de cuisine. Devant la fenêtre se tenait Alice . Je me levai et elle ne bougea pas puis elle se retourna et me donna un coup de couteau sur la joue . je l'a poussa à travers la fenêtre du 4 eme étages et elle est moura, transpercé par les branches des arbres . Je commençai à saigner comme ci que les branches qui l'avaient transpercé me transperçai aussi .
Je ne tenais plus debout et je commençais à ne plus pouvoir respirer,je fermai les yeux et je rejoignis le corps d'Alice dans les arbres, au même endroit... Je comprends mieux maintenant.. n'acceptant pas d'avoir tuer mes parents sans le vouloir j'ai reportée la fautes sur quelqu'un d'autre. Je me suis crées des alibis une autre vie ou j'etais juste la victime de mes pulsions meurtrières.
J'adore Halloween, ses petits-enfants déguisés, ses friandises multicolores et délicieuses, cette ambiance chaleureuse et amusante. Mais que serait Halloween sans ses histoires et ses meurtres ....
- Texte N°5:
- Une nuit en enferOù se trouvait-t-elle ? Le noir complet l’entourait. Elle était assise contre un mur, elle commença à se déplacer, a toucher les murs en cherchant une sortie, un interrupteur pour avoir de la lumière, quelque chose qui pourrais l'aider. Mais il n'y avait rien, Aurianne avait au moins pu constater qu'elle se trouvait dans une petite pièce, très petite, 2 ou 3 m² au mieux. Les murs, apparemment fais de pierre, semblaient être couvert de nombreuses fissures où y coulais un liquide, de l'eau surement. Elle chuta. Ses yeux avaient commençaient à s'habituer à l'obscurité, si bien qu'elle put voir le crâne humain se trouva maintenant juste devant ses yeux. Elle poussa un cri, se recula le plus possible et se pris un mur. Quelques petites pierres lui tombèrent dessus. En regardant mieux, elle s'aperçut qu'elle était entourée de squelettes. Quel était cet endroit ? Comment avait-elle atterrit ici ? Son dernier souvenir était celui de sa sortie avec des amis pour la nuit d'halloween. Aurianne les avait quittés quelques minutes, le temps de préparer une plaisanterie afin de leurs faire peur. Et puis plus rien, elle avait senti une main devant sa bouche et elle s'était évanouie et avait repris connaissance dans cet horrible lieu.
Une trappe au plafond s'entrouvrit. Dehors, il faisait nuit. Avait-elle passé plusieurs jours évanouie ici ou seulement quelques minutes ? Elle vit une main, on jeta un bout de bois enflammé, la trappe fut refermée. Le bout de bois tomba sur un squelette encore vêtu, les vêtements s'enflammèrent. Cette soudaine source de lumière permit à Aurianne de constater que se n'était pas de l'eau qui s'échappé des murs, mais un liquide rouge, du sang ? Elle s'aperçut aussi qu'elle ne se trouvait pas véritablement dans une pièce, mais plutôt dans un trou, un trou dont on aurait consolidé les parois avec de la pierre. Le feu s'éteignit doucement, et peu à peu elle fut replongée dans le noir, seule au milieu de cadavre ayant surement atterrie ici de la même manière qu'elle. Elle avait peur ... et si elle finissait comme eux ... Elle se demanda si quelqu'un la cherchait en ce moment, non ca elle le savait, ses amis avaient du prévenir de sa disparition. Son père qui était policier devait être en train de remuer ciel et terre pour la retrouver. Mais y arriverait-il ? Oui elle en était sure ! Il n'était pas n'importe qui, il faisait partie des meilleurs après tout !
Plusieurs interminables secondes, minutes ou heures passèrent, elle était incapable de dire combien de temps avait passé, elle avait perdu toute notion du temps. De nouveau la trappe s'ouvrit, Aurianne pu voir grâce à la lumière de la lune, que cette fois, on jetait dans le trou, des dizaines d'araignées. On referma. Elle sentait ces insectes remonter le long de ses jambes, les plus petites se faufilèrent sous ses vêtements, les plus grosses se dirigèrent vers son visage. Aurianne ne bougeait pas, tétanisée elle ne pouvait même pas crier, arachnophobe, la peur la paralysée. Son cœur était comme sur le point de s'arrêter, s'en était trop, elle ne pouvait plus supporter ça, elle n'en était plus capable. Le temps passant les araignées étaient maintenant sur tout son corps, elle perdue connaissance. Lorsqu'elle reprit ces esprits, elle était allongée au côté de ses compagnons de cellule s'étant plus tôt enflammé. Elle se redressa, passa une main sur ses jambes, ses bras, son cou, elle était couverte de piqûres. La jeune fille gratta une de celle qui était sur son cou, ça n'était pas une piqûre comme les autres ... l'araignée qui lui avait infligé avait pondu ... des dizaines de minuscules œufs, de petites araignées, en sortir. C'était répugnant, cette fois Aurianne poussa un immense cri, s'il y avait eu des personnes non loin de l'endroit où elle se trouvait, ils l'auraient certainement entendue, mais malheureusement pour elle ce n'était pas le cas, elle se trouvait au milieu de nul part. Elle remarqua que les araignées l'ayant terrorisée n'était plus là ...
Elle entendit la trappe s'ouvrir une troisième fois, elle ne leva pas les yeux, n'écouta pas la chute d'une nouvelle torture. Cette chose rampa vers Aurianne, celle-ci senti cette peau froide et écailleuse. "Un serpent ..." se dit-elle. L'animal siffla, Aurianne ne le regarda même pas, qu'importe, qu'il la morde s'il le voulait, qu'il la tue, elle n'en pouvait plus. Il ne le fit pas, et alla se cacher dans une des squelettes. La pauvre enfant ne bougeait pas, elle restait recroquevillé, assise contre un mur, duquel s'écoulais un sang dont elle ne voulait pas savoir la provenance. Plusieurs couinement se firent entendre, de nouveaux amis avait été jeté pour tenir compagnie a l'adolescente. Les souris, les rats, le serpent, toutes ces bestioles ne lui avaient jamais fait réellement peur, elle ne réagit donc pas à la présence de ces nouveaux arrivants. Elle se fit mordre par une souris, qu'importe, un rat, qu'il continue, le serpent mangea un de ces rongeurs "bon appétit" lui dis-t-elle. D'autres serpents furent jeté dans le lieu de son cauchemars, petit à petit, rongeurs et serpents s'entretuèrent, les quelques serpents ayant survécu moururent après quelques minutes.
Elle se demanda si cela signifier que le but de son agresseur était donc uniquement de la faire souffrir et non de la tuer. Elle observa les serpents, les reconnu, ils n'étaient pas mortels. Étrangement, elle reprit espoir "Je ne vais pas mourir, et Papa me retrouveras, ce n'est qu'une question de temps.". Une énième fois la trappe s'ouvrit.
-"Mais que voulez-vous à la fin ?"
-"Fêter Halloween" lui répondit une voix des plus effrayante, on aurait dit la voix d'un psychopathe. Non ! C'était la voix d'un psychopathe! Pourtant elle lui semblait familière.
Ce fut cette fois au tour des chauves-souris de la rejoindre, elles volèrent tout autour d'elle, passaient devant elles, l’attaquèrent, Aurianne avait bon se débattre elle revenait encore et toujours, c'était interminable, "Papa !" Cria-t-elle. Une fois encore elle perdit connaissance
- Aurianne calme toi ! Tout va bien !
Elle venait de se réveiller, regarda son père qui était là, avec elle, elle se trouvé dans sa chambre, tout ça n’avait donc été qu’un mauvais rêve. Elle sourit, son père reparti se coucher. Aurianne regarda par la fenêtre, la nuit été claire, belle, la lune était pleine. Machinalement elle passa une main sur son cou, il saignait. Elle regarda ses mains, ses bras ses jambes … non, c’était impossible, toute les blessures qu’elle avait subi dans son rêve. Ce n’était pas un rêve, c’était réel. Cette voix qui lui avait semblé familière... Mais oui c’était évident maintenant ! Il avait du mal à y croire mais c’était celle de son père ! Elle voulut s’enfuir, ouvrir la fenêtre. Il lui était impossible de l’ouvrir. La porte alors. Fermée elle aussi. Elle essaya de partir, par tous les moyens possibles mais ses efforts furent vains. Alerté par le bruit qui en résultait, son père comprit lui aussi, elle savait tout. Il n’avait plus le choix. Il entra dans sa chambre, un couteau a la main, et dans la blancheur de la lune, il fit ce qu’il devait faire.
Dernière édition par Hiken' le Mer 31 Oct - 1:35, édité 1 fois
Hiken'- Administrateur
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Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Et oui je double posts parce qu'en mettant toutes les oeuvres dans un même post on dépasse la longueur autorisé sur Forum Actif.
Voici les autres Textes
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- Texte N°6:
- PHOEBE
Vous allez me dire « oui encore une histoire pour halloween, encore et toujours l’éternel histoire… des gens, des monstres, du sang ou je ne sais qu’elle histoire abracadabrante que tout le monde peut imaginer … » Mais mon histoire ne sera pas comme ça. J’ai envie de faire un peu plus dans le rechercher, dans l’inventif et l’original. Peut-être que ça ne plaira pas mais en tous cas j’aurais pris beaucoup de plaisir à l’écrire.
Phoebe étais enfin rentré chez elle, elle avait passé la journée à réciter des incantations pour détruire des Démons, Lycanthropes et autres Manticores maléfiques. Elle était épuisée, lessivée, mais c’était son travail à elle, comme toutes les bonnes sorcières de ce monde elle luttait contre le mal. Mais parfois, elle rêvait d’une autre vie, une vie moins seule, avec plus d’amour. Non elle ne voulait pas avoir une vie comme tout le monde non plus, elle ne se séparerait jamais de ses pouvoirs, elle était née dans le monde de la magie, et mourrais ainsi. Mais ce monde de magie auquel elle tient tant, lui empêche d’aimer qui elle veut… ce il avait un nom, Adrian McConnor, un Marines qui vivait de l’autre côté de la rue. Tous les matins Phoebe le voyait s’en allait à la base, revenir le soir essoufflée par les 10km de courses quotidiennes. Elle souffrait de son absence quand il partait en missions pour plusieurs mois à l’étranger. Malgré qu’il venait d’un autre milieu, elle se sentait proche de lui, elle lui parlait assez souvent et finalement ils étaient comme de bon vieux amis qui se connaissaient depuis toujours. Ils avaient tous de même des points communs, en quelque sorte ils se battaient tous les deux contre le mal. Mais Phoebe ne lui avait jamais avoué qu’elle était une sorcière, elle lui avait toujours fait croire qu’elle travaillait chez elle, en triant des données pour l’armée. C’est encore dans ses rêves d’amour que Phoebe finit pas s’endormir profondément.
Le lendemain matin, Phoebe se leva, assez tôt comme à son habitude. Ce matin-là quelqu’un sonna à la porte. Elle alla ouvrir :
- « Bonjour Phoebe ! »
- « Adrian !! Je ne m’attendais pas à te voir aujourd’hui ! »
- « eh bien je suis venue pour t’annoncer une bonne nouvelle ! Tu ne vas jamais me croire ! »
- « oh vraiment ? Viens entre et raconte-moi ça ^-^ »
Phoebe fit entrer Adrian. Elle alla chercher du café dans la cuisine pendant qu’il s’installait dans le canapé du salon.
- « Alors qu’a tu à m’annoncer si soudainement ? »
- « Tu sais que je t’ai toujours considéré comme ma meilleure amie Phoebe... »
- « oh... euh … oui je le sais... »
Phoebe commença à rougir, lui faisait-il sa déclaration ? Adrian lui pris les mains.
- « Adrian … je ne m’y attendais pas… je croyais que … »
Elle n’eu pas le temps de finir sa phrase.
- « Je savais que tu m’aurais soutenue ! Tu as deviné ! Je vais me marier !! Et je voudrais que tu sois mon témoin ! »
Phoebe le regarda, les larmes aux yeux, elle n’arrivait plus à parler, aucuns mots de pouvais sortir de sa bouche…
- « Tu ne dis rien ? »
Phoebe étais anéantie, elle savait qu’elle n’avait pas le droit de l’aimer mais quand même elle espérait … maintenant qu’allait t’elle lui répondre ?
- « je… je suis contente pour toi Adrian… ça sera avec plaisir d’être ton témoin… »
- « je savais que tu dirais oui !!! merci beaucoup !! »
Adrian pris Phoebe dans ses bras, l’embrassa sur la joue et partit plus heureux que jamais.
De son côté Phoebe elle, resta là, sur son canapé, les yeux et les pensées vides, comme si le monde s’était arrêté.
Les jours passèrent et plus Phoebe étais triste, abattue, elle passait ses journée à soupirer dans son canapé en regardant des vieilles séries. Mais au bout d’un moment ça suffit, une après-midi, elle éteignit la télé et monta en haut… alors qu’elle arrivait à peine dans le couloir que les larmes montaient. Alors elle sécha ses larmes et laissa éclater toute sa colère ! Elle cria de rage, pire qu’un loup garou affamé, elle cria si haut et fort que même au plus profond de l’océan on l’aurait entendu.
Alerté par ses cris de colère, de tristesse et de rage intense, trois Furies se mirent en chasse pour la maison de Phoebe. Oui des furies, créatures mythologiques du monde des sorciers. Quand une sorcière est submergée par la colère, les Furies sont attirées par celle-ci et en font une des leurs. A l'instar des Bannies, la mutation n'est définitive que si la nouvelle recrue assassine une personne.
Après cet énorme cri rempli de haine, Phoebe s’écroula par terre. Soudain, le sol de la maison se mis a tremblé, Phoebe leva la tête, les lumières s’étaient éteintes, des petits échos de rires retentir dans la maison. Les Furies étaient là, attirées par toute cette colère. Phoebe était une sorcière, elle avait bien compris qui était chez elle, ces petits ricanements…
Elle partit s’enfermer dans sa chambre, quand une des trois Furies surgit de la salle de bain. Elle avait cassé la petite fenêtre et défoncé la porte. Elle sauta immédiatement sur Phoebe. Mais cette dernière riposta, et lui fit prendre le mur du couloir. Phoebe arriva en courant devant la porte de sa chambre, mais une autre Furie sortit brusquement de sa chambre et se jeta sur elle. Mais Phoebe n’eu le temps de réagir, et fut projeter de l’autre côté du couloir. Mais elle se releva et fuit en courant dans les escaliers, se heurtant contre les murs. Mais la dernière des trois Furies l’attendait en bas. Phoebe étais piégée. Elle fonça tête baissé sur la troisième, il ne lui restait que ça à faire de toute façon. La Furie l’attrapa par le col, voulant lui fracassé la tête contre les marches de l’escalier. Mais Phoebe lui donna un coup de tête, et couru vers la porte de derrière. Une Furie repartit par la fenêtre de la salle de bain tomba pile dans le jardin. Phoebe était à bout de souffle, elle eu juste le temps de prendre un couteau dans la cuisine quand la Furie ouvra sa bouche, elle lui planta le couteau dans la joue. Celle-ci hurla comme un chien enragé et s’effondra par terre terrassé par la douleur. Pendant ce temps les deux autres étaient descendus. Phoebe reprit le couteau dans la joue d’une d’entre elles et se remetta à courir. Mais l’une l’attrapa par la jambe, ce qui la fit tomber. Phoebe se retourna et planta le couteau dans la main de celle-ci. Mais la troisième la tête, et la cogna contre la porte de la cuisine plusieurs fois. Phoebe essaya de se résistait encore un peu …. En vain …
Phoebe se réveilla deux jours plus tard, sur le lit d’une base militaire, le corps couvert de sang, les yeux noirs comme le néant, allongée sur le cadavre d’un Sergent. Ça y’est, elle était devenu une Furie pour toujours, prisonnière des enfers.
- Texte N°7:
- La Nuit de l'Horreur
Une nuit. Une nuit par an, je pouvais vivre...
Je respirais l'air frais nocturne, alors que je me sentais renaître. Je sortais de cette douce et amère torpeur dans laquelle j'étais piégé presque toute l'année. Cela faisait depuis si longtemps que j'endurais cet horrible fardeau, que j'avais perdu toute notion du temps. Deux ans ? Deux siècles ? Je ne savais même plus depuis combien de temps je souffrais.
Et j'avais en moi cette envie dévorante, ce manque terrible. Elle me manquait affreusement... Sans elle j'étais perdu, je me sentais vide et désespérément seul. Une coquille dépourvue d'âme, un fantôme. Quelque chose brûlait au loin. En m'approchant, je découvris que les voraces flammes d'un incendie dévoraient une ville...
Londres.
Je fis claquer mes rênes et mon cheval parti au galop vers les murs de la cité. Une belle lueur orangée s'en échappait, témoignage du brasier qui y régnait désormais. De gros volutes de fumée noire se tortillaient en l'air de façon menaçante. L'Enfer sur terre.
Les portes infernales s'étaient ouvertes ce soir, libérant un flot de terreur et de souffrance si puissant qu'il embrasa les masures de bois de la capitale. Ces portes qui m'avaient laisser passer encore une fois ne s'ouvraient qu'une fois par an : le 31 octobre.
La Nuit de l'Horreur.
Tandis que les sabots en putréfaction de mon destrier m'approchaient de la ville, les cris d'épouvante et d'agonie des hommes étaient de plus en plus audibles. Ils se mirent bientôt à résonner en moi, sans jamais discontinuer. Pas besoin de regarder en arrière pour savoir que l'herbe mourrait au passage de mon cheval : je la sentais mourir.
J'arrivai enfin devant les imposantes portes de la cité qui commençaient peu à peu à prendre feu. Je souris intérieurement. Bien que mon arrivée était imprévue, les hommes me réservaient tout de même un accueil pour le moins... Chaleureux. Les gardes, pris de panique, lâchèrent leurs armes en me voyant et s'enfuirent, abandonnant leur ville. Je me couchai sur l'encolure de Disease et le fis accélérer. Sa crinière noire et hirsute flottait et battait contre ses os sales. Mort depuis longtemps il ne restait de lui qu'un amas d'ossement en décomposition et du crin revêche et pourri.
Mais je l'aimais bien.
Lui aussi avait été maudit, en même temps que moi. Et il était prêt à tout pour m'aider à la retrouver. Celle qui me manquait désespérément. Les sabots noircis par la mort de Disease s'abattirent contre les battants de bois affaiblis par les flammes et j'entrai dans la ville dévastée. Enfin en cours de dévastation pour être exact. Les londoniens fuyaient dès qu'ils me voyaient tandis que je faisais avancer mon cheval lentement et fièrement, ma main pâle tenant fermement une longue et sinistre faux. Un hennissement torturé jaillit de la gueule osseuse de Disease et je partis d'un rire guttural à glacer le sang. Cette nuit, cette unique nuit par an, était mienne.
Je scrutai les visages des gens qui étaient paralysés par la peur ou au contraire tentaient de s'échapper de Londres, devenue un immense piège. Non... Elle ne se trouvait pas parmi eux. Je sentis mon coeur se serrer en repensant à son absence. Mon destrier bondit, mon bras fit un mouvement brusque. Plusieurs têtes tombèrent sur les pavés désormais tachés de sang frais.
Jonathan était terrifié. Les flammes dévoraient sa Londres si chère à son coeur. Il avait grandi et toujours vécu dans la capitale. Il y avait trouvé l'amour. Cette ville qu'il aimait tant mourrait désormais... A petit feu. Mais il était bien déterminé à lui survivre !
Il attrapa la main pâle de sa douce Mina et s'enfuit à travers les ruelles, le brasier crépitant et rugissant dans son dos : il cherchait à se saisir d'eux. La jolie jeune femme poussa un cri et laissa son mari l'emporter, priant le Seigneur pour qu'il les sauve de l'Enfer. Elle lança un regard amoureux baigné de larme à son cher Jonathan : quoiqu'il arrive, elle ne cesserait de l'aimer. Pour rien au monde elle ne lâcherait sa main si rassurante.
La nuit les enveloppait au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient des flammes. Et le froid gagnait en intensité... Jonathan ne prit pas le temps de réfléchir : les flammes refusaient de les suivre et c'était la seule chose qui comptait. Puis il comprit soudainement en apercevant les bâtiments qui leur faisaient face, se dressant fièrement au dessus des pavés. L'Abbaye de Westminster ! Il se rendit compté qu'inconsciemment il avait guidé Mina jusque dans l'endroit qui était le plus sûr sur cette terre : la maison du Seigneur. La jeune femme adressa une petite prière rapide, sanglotant de joie. L'incendie infernale n'oserait jamais s'aventurer sur une terre consacrée par Dieu.
Ils étaient sauvés !
Jonathan serra Mina dans ses bras avec tout l'amour et le soulagement qu'un homme pouvait éprouver, avant de l'embrasser avec passion. Elle se blottit contre lui et lui demanda d'une voix encore apeurée de la rassurer. Il passa sa main dans ses longs cheveux bruns et lui embrassa le front avant de l'aider à s'asseoir sur les marches qui menaient à l'abbaye.
Ils ne sentirent pas l'air qui se refroidissait brutalement.
Ils n'entendirent pas tout de suite les sabots qui claquaient contre le sol de pierre. Ce fut le rire guttural qui les tira de leur torpeur amoureuse. Et une peur viscérale, abyssale, explosa en eux. Un frisson si violent que Jonathan ne put le réprimer, agita son corps tandis qu'il voyait la mort s'approcher de lui sur son cheval putréfié. Mina poussa un cri d'épouvante et faillit perdre connaissance dans les bras de son mari... Elle tremblait, sa peau était glacée et ses yeux étaient empli de terreur. Malgré tout ses efforts pour paraître fort, Jonathan était dans un état bien pire : il était paralysé par la peur, muet. Mina lui jeta un regard implorant mais il ne réagit pas. Et c'est alors qu'elle comprit qu'il ne pouvait rien pour eux.
Et que c'était la fin.
-Ainsi c'est là que tu te trouvais. Susurra la terrifiante apparition.
Jonathan faillit mourir de peur.- Spoiler:
La lame noire pénétra brutalement dans le corps frêle, déchirant la robe dans une effusion de sang. La jeune femme, s'effondra morte, une flaque d'un rouge sombre magnifique grandissant sous son cadavre encore chaud et beau. J'éclatai de rire.
Je levai à nouveau mon bras et tranchai la tête du jeune homme d'un mouvement vif et précis. Un joli trait de sang fusa, éclaboussant les murs de l'abbaye. La citrouille qui me servait de tête laissa échapper un hurlement grave et profond. Les froides flammes qui dansaient dans ses orbites s'illuminèrent un peu plus et la bouche sculptée s'élargit dévoilant des crocs orangés et derrière, les ténèbres absolues. Je me penchai sur le côté et attrapa la tête du défunt jeune homme par les cheveux et sentis mon coeur battre plus fort que jamais : je l'avais enfin retrouvée, celle qui me manquait tant. Ma tête. Ma solitude et ma douleur semblèrent disparaître tandis qu'une froide et sombre satisfaction naissait en moi. Je n'étais plus seul, enfin.
J'étais enfin moi même. Malgré ma mort, je me sentais renaître. Moi, Lord Halloween, étais de nouveau parmi les vivants. Mais ma rancœur était immortelle et avait survécu à ma première mort il y a si longtemps.
Je fis claquer mes rênes et Disease bondit en avant. Droit vers l'incendie qui rongeait Londres. La tête de Jonathan était décorée d'un inquiétant et cruel sourire. Le mien...
Au fond de moi, derrière un immense amas de folie, je savais que cette tête n'était pas mienne. Et que dans un an, je partirai à nouveau en quête de cette dernière. Et j'avais conscience d'être voué à ne jamais la retrouver.
Mais c'était si jouissif de vivre, même une seule nuit ! La Nuit de l'Horreur.Halloween !
Né de la souffrance et la peur...
Halloween !
Cavalier sans tête ni âme...
Halloween !
Monstre de terreur...
Dès lors, lorsque l'automne règne et qu'octobre meurt,
Nous faisons face à ce qui nous fait peur.
Nous portons des masques, nous nous déguisons.
Dès lors, les citrouilles creusées ornent nos hameaux,
Afin que le Cavalier n'ait pas de tête à faucher !
Halloween !
Nuit de l'Horreur !
- Texte N°8:
Entrée du 31 Octobre 2016 :
Toujours en planque. La cible continue ses va et vient, sans pour autant entrer en action. Fait remarquable : Des cris se sont fait entendre cette nuit aussi, la cible semble faire quelques cauchemars ces derniers temps...- Signé : ToonJ'envoyai le message, avant de fermer mon portable, et me lever de l'inconfortable fauteuil sur lequel j'étais assis. Aujourd'hui, ca faisait précisément 2 semaines que je surveillais la cible, guettant la moindre bizarrerie avant d'entrer en action. La "cible", était un homme d'une vingtaine d'année, condamné trois fois pour trafic de drogues, elle passa quelques années en prison, avant de réussir à en sortir de manière in-conventionnelle. Des barreaux arraché, un mur défoncé, quatres gardiens blessés grièvement. Ces mêmes gardiens déclarèrent avoir été confrontés à un monstre, et c'est précisément ce qui m'intéresse. Je ne suis pas un simple flic, et encore moins un détective œuvrant pour le plus offrants, non, je suis un chasseur, un chasseur habilité par l'organisation...
Qu'est ce que l'organisation ? Je ne le sais pas très bien moi même... Un étrange groupe tentaculaire, ayant avant postes et bases un peu partout dans le monde, ainsi que des fonds semblant illimités. Personne ne connait sa vraie puissance, mais une chose est sûre, tous ceux que j'ai rencontré jusqu'à présent, la craignent tacitement. Gouvernements, mafias, syndicats du crimes, tous frissonnent de la même manière quand je leurs dévoile mon employeur, et m'aident du mieux qu'ils peuvent. Bien sûr, je ne dis pas ça au premier venus, l'organisation n'est connue que de très peu d'élu et ne tient pas à dévoiler ses activités plus que de raison, mais parfois, même un chasseur comme moi, pour certaines enquête, aie besoin d'aide. En théorie, mon travail est simple : Identifier et surveiller la cible, acquérir des infos, puis agir en conséquence. En pratique, c'est différent, mes cibles sont parfois récalcitrants. Loup garous, vampires, nécromanciens, espers... et quand on tire le JackPot, de vrais démons bien vivant. Ma cible du jour n'est fait partie d'aucune de ces catégories, à vrai dire, c'est un simple humain, mais il semble relié, d'une certaine manière, à un être surnaturel, et cet être l'a tiré de prison...
Je m’avançai dans l'appartement assombri et me dirigeai vers le bar. Là bas, je me servis un verre sans regarder ne serais ce que c'était, avant d'aller le boire devant la baie vitrée qui me séparait de la nuit et de ses lumières. Devant moi, New York. Une ville ne dormant jamais, et brillant toujours de milles feux. Je laissais vagabonder mon regard, plus bas, des milliers de fourmis
s'activaient encore malgré l'heure tardive. Un Vendredi soir, ma cible vivant dans un quartier actif, tous comptaient profiter de la nuit.
*Tong*
Le bruit d'un morceau de métal frappant un autre morceau de métal, vu la résonance, ca venait de la cage d'escalier et de ces rambardes en métal. Je fermai les yeux, et j’affinai mon ouie, éliminant les bruits parasites, la conversation que tenaient mes voisins, éliminé. Le bruit de la télévision, de cuisines, du lointain tranway, éliminé. Je parvint ainsi à isoler une conversation :
-"A trois, je défonce la porte."
Mon cœur ne fit qu'un tour, des assassins. J'avais donc été repérés... Mais comment ? J'avais appliqué toutes les règles, fait aucune erreur, c'était impossible... A moins que ne m'attendait, alors, me trouver aurait été très simple. Mon adversaire était plus coriace que prévu. Je devais me préparer pour recevoir ses assassins, puis me dépêcher, tout allait se dérouler très vite maintenant, et les résultats de l’enquête en dépendait. Je posai mon verre sur une table avoisinante, et sorti une valise de sous mon lit. Dedans, deux magnifiques armes à feu que je saisis son hésitation.
*Crac* Ma porte venait de céder à un coup de pieds bien placé, ils étaient à l'intérieur. Rapidement, je choisis la meilleure position pour me défendre dans la pièce plongée dans la pénombre : Derrière le bar. Je m'y adossais, avant d'attendre qu'il rentre dans la pièce. Les lasers les précédèrent, des pros. Je vis rapidement qu'ils étaient équipés de lunettes de vision nocturnes. Ca se présentait mal, surtout que je ne connaissais par le nombre. J'ouvris le heu, néanmoins, tuant le premier immédiatement, et blessant le deuxième à l'épaule, l'obligeant à se replier. Le troisième répliqua, et je dut baisser la tête, les balles filaient et s'écrasaient sur ce qui était mon chez moi le temps de cette enquête... Le bruit de la mitraillette stoppa un instant, avant de reprendre de plus bel, et d'être rejoint par d'autres. Il était quatre, cinq, en comptant le blessé. Autrement dit, je n'avais aucune chance de ce côté, là, je devais fuir. Un bon chasseur de l'organisation, se prévoit toujours une porte de sortie, la mienne, c'était la baie vitrée. Je bondis hors de mon abri, fonçant vers la fenêtre qui céda sous mon poids. Puis, la chute libre. Le vent sifflait dans mes oreilles, et le sol se rapprochait rapidement. En face de l'immeuble où je m'étais installé, se trouvait un chantier. Là bas, se trouvait un dispositif simple, très simple me permettant de m'en sortir de cette situation malencontreuse : Une corde. sur une poulie, et raccordée à un système ralentissant progressivement sa vitesse. Je la saisis, et me préparait au choc. Tout aussi "amorti" que ça serait, un humain ne pouvait normalement pas y survivre, mais je suis quelqu'un de tout sauf normal....
Le choc manqua de m'arracher l'épaule, et me fit lâcher un cri de douleur, puis, la corde me fit décrire une longue courbe qui me propulsa à travers l'étage de cette immeuble en construction...J'atterris lourdement, provoquant un nuage de poussière. Je lançais mon regards vers l'appartement que je venais de quitter. Mes poursuivant avait abandonné la poursuite, et se retirait. Juste en dessous de mon appartement, je vis d'autres hommes, mais eux, avaient réussis leurs mission. L'homme que je surveillais était mort. La situation était pas si mauvaise que ca, j'avais échoué, mais j'étais vivant.
- Bravo pour être arrivé jusqu'ici, Mr Toon.
Quelqu'un ?! Ici ? Connaissant mon identifiant, et que je n'avais pas reperé ? Qui que ce soit, il était doué dans son domaine. Cacher sa présence n'est pas donné à tout le monde, m'échapper, encore moins...Je saisis les deux armes que j'avais réussi à garder avec moi malgré ma chute. Si cette personne était là, ca voulait dire que 1/, on savait que je m'en sortirais, et de 2/ que j’atterrirais là. Ces assassins n'avait servi qu'à me rabattre ici. J'avais été manipulé sur toute la ligne, et maintenant, celui qui se tenait dans l'ombre comptait bien m'éliminer lui même, conscient de sa victoire.
- Je vois que vous comprenez votre situation, Mr Toon. Cette posture, cette aura menaçante que vous dégagez. Je vous reconnais bien là... mais vous, me reconnaissez vous ?
- Non.
Ma réponse était franche, mentir ne m'apporterait rien à ce stade là.
- Voici un indice, Mr Toon.
Il sortit de l'ombre, et je le reconnut aussitôt. L'homme qui avait été ma première cible, celui que j'avais laissé s'échapper, et aussi mon seul échec jusqu'à présent. Au cours de la mission, j'avais massacré sa famille, avant de l’acculer, et le laisser pour mort. Lui comme sa famille, tous était des loup garous. Le motif de sa présence était clair, la vengeance.
Un sourire carnassier déchira son visage :
- Aujourd'hui vient le jour de votre mort, Mister Toon.
Rectification : La situation était très mauvaise.
- Texte N°9:
Le diable, Satan, TDS, il possédait beaucoup de noms, mais Eliachib l’appelait juste papa. Affalé sur sa chaise il avait encore passé sa journée à geeker. Il venait toujours d’avoir 666 ans, soit dix ans selon le calendrier démoniaque, et c’était l’âge à laquelle son père avait hérité du royaume des enfers. Toute la journée Satan lui avait répété qu’il devait devenir un vrai démon et était bien décidé à ce qu’il le devienne. Il entra dans la chambre de son fils en détruisant la porte de sa chambre dans un brasier de flammes démoniaques (pour son image il se devait de faire grande impression et détruisait les portes ou qu’il aille). Satan avait un corps solidement bâtis de deux mètres de haut, une large paire d’ailes dans le dos, la peau noire comme du charbon et un regard rougeoyant. Son fils avait hérité de lui sa peau et ses yeux mais c’était à peu près tout, Eliachib n’avait ni la carrure ni la classe de son père.
Eliachib, hurla-t-il, tu es désormais un démon alors comporte toi comme tel. Ce soir c’est la nuit d’halloween, une nuit ou les humains célèbrent la terreur, tu t’y rendras et tu leur montreras ce que signifie être un démon, je veux que tu les terrorise tous pour me prouver que t’es un démon et pas un homme ! Alors, que pense tu de mon plan, satan bouche un coin hein ?
-Je t’ai déjà dit que cette blague était nulle, papa...
-Et je t’ai dit 100 fois de ne pas dire que mes blagues sont nulles, il faut dire qu’elles ne sont pas d’enfer ! Quoi qu’il en soit tu iras terroriser les humains dans leur monde. L’un de mes suppos t’accompagnera ; entre Zytoire.
Eliachib n’aimait pas les suppos de son père, c’était une bande de démons qui lui léchaient les bottes à longueur de journée. A la différence de son père, Zytoire avait la peau blanche et était très maigre. Les pouvoirs de Zytoire étaient connus de Eliachib, il était l’un des rare démons à pouvoir se rendre dans le monde humain d’un claquement de doigts, selon certaines rumeurs il était même capable de s’introduire n’importe où mais aucun curieux n’avait tenu à vérifier.
Terrorise les humains et je te reconnaitrais comme mon digne successeur continua Satan, si tu échoue tu seras privé d’internet !
-Mais papa, voulu répliquer Eliachib, je...
-Suffit, le coupa son père, je ne veux rien entendre.
Sur ce, celui-ci se retourna et détruisit le mur de la chambre de son fils pour sortir, il se devait de faire aussi grande impression lors de ses sorties, laissant Eliachib et Zytoire seuls dans la pièce. Quand le jeune démon se retourna vers le subordonné de son père, celui-ci avait déjà matérialisé depuis les profondeurs des ténèbres un portail démoniaque interdimensionnel. Sachant qu’il n’avait pas le choix Eliachib s’avança et franchit cette porte.
Eliachib regardait l’endroit où il avait atterri, c’était une petite ville sans être minuscule, la nuit commençait à tomber et les gens finissaient de diner tandis que les premiers costumes apparaissaient dans les rues. Le soleil se couchait à l’horizon, teintant le ciel d’un orange sanguinolent. Le faible éclairage publique de la ville où il avait atterri ne suffisait pas à éclairer les rues et les plongeaient dans une demi pénombre permettant juste de distingues les silhouettes. Le portail dimensionnel par lequel il venait de passer se ferma dans son dos, si Eliachib voulait rentrer chez lui il devait maintenant terroriser un humain. Il se demanda s’il pouvait simplement faire croire à son père qu’il avait accompli sa mission avant de se souvenir que celui-ci avait fait installer dans le monde humain des millions de cameras invisibles avec lesquels il pouvait observer les moindres pêchers des humains et s’en servait pour informer le père noël et le père fouettard. Il était condamné à devoir effrayer un humain.
En regardant autour de lui il en vit un isolé, un sac de bonbons a la main, celui-ci devait être en train de faire la tournée des maisons afin de collecter des friandises. Eliachib s’approcha de lui par derrière, l’attrapeur serait attrapé. Il tapota doucement sur l’épaule gauche de l’humain et le contourna par la droite pendant que celui-ci tournait la tête. Ne voyant personne derrière lui il retourna ma tête et...
Humain : HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Eliachib : HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Sachant que Satan l’observait, Eliachib murmura : C’est bon, j’ai fait peur à un humain.
Une voix rauque sortit des profondeurs de la terre pour lui répondre : Fous toi de moi, t’as intérêt à effrayer un humain mieux que ça è_é
Crotte, il était encore bloqué dans ce monde pour le moment.
Humain : Ça va pas de me faire peur comme ça.
Eliachib : Désolé, mais je dois faire peur à un humain si je ne veux pas être privé d’internet
Humain : Bah t’as qu’à faire la tournée des maisons avec moi, je m’appelle Invité
Et c’est ainsi qu’Eliachib et son nouvel ami Invité partirent ensemble en quête de bonbons et de personne à effrayer, mais aucun d’eux ne pouvaient se douter qu’ils étaient la cible d’un personne maléfique. Adossé à un lampadaire, tapis dans la pénombre non loin d’eux il les observait, il allait encore s’amuser pour cet halloween.
Les deux enfants continuèrent le porte à porte durant quelques minutes, de quoi mettre la main sur de menues friandises mais sans effrayer grand monde. C’est à ce moment que l’homme tapis dans l’ombre s’avança vers eux, éclairé à la seule lueur de la citrouille qu’il tenait à la main :
S'il-vous-plait permettez-moi de me présenter
Je suis un homme de goût et fortuné
Je suis là depuis de longues longues années
Et j'ai volé à beaucoup d'hommes leur âme et leur foi
Enchanté de vous connaître j'espère que vous devinez mon nom
Mais ce qui vous intrigue c'est de comprendre en quoi consiste mon jeu
Le visage de Eliachib se glaça, il avait déjà entendu cette histoire que lui avait raconté son père, sur cet humain qui revenait chaque halloween. Il savait que son père en avait peur ce qui lui faisait peur. Il se retourna et saisit Invité par la main pour fuir le plus loin possible de Jack.
Invité : Mais c’est qui ce type ? Et on va ou là ?
Eliachib : C’est Jack-o’-lantern, un humain très méchant qui contrôle toutes les créatures d’halloween, il faut fuir avant qu’il ne nous fasse du mal !
Les deux enfants continuèrent de courir jusqu'a être a bout de souffle, s’écartant un peu de la ville pour aller se terrer dans les bois. Plongés dans l’obscurité ambiante et allongés sur le sol, ils retenaient tous les deux leur respiration pour ne pas être repérés, jusqu'à entendre ce terrible hurlement résonnant dans la nuit qui leur glaça le sang :
CELUI QUI N'A JAMAIS ÉTÉ SEUL, AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE...
Invité : HAAAAA c’est quoi ce truc ?
Eliachib : Je crois que c’est un loup garou, il faut se tirer vite fait avant qu’il ne nous dévore. Surtout que la nuit du 31 octobre est la meilleure pour prendre la mer et glisser sous le vent.
Courant à toute vitesse les deux compagnons voulant quitter la forêt tombèrent sur un obstacle, un mur de près de deux mètres de haut leur bloquait le passage. Eliachib fit la courte échelle à Invité qui l’attrapa une fois hissé en haut du mur et l’aida à passer. Les deux enfants retombèrent de l’autre côté et continuèrent de courir pour distance un maximum le loup garou a leu poursuite, avant de réaliser ou ils étaient.
La brume recouvrait le sol, percée uniquement des pierres tombales qui reposaient là, ils avaient atterris dans le cimetière. Une main sortit du sol accompagné d’un hurlement de terreur des deux compères, puis une autre, et une troisième. Bientôt une dizaine de zombies les encerclaient. Ils s’arrêtèrent à quelques mètres d’eux et entamèrent une pour le moins étrange.
Eliachib et Invité restèrent pétrifiés durant ce cette dance sacrificielle entamée par les revenants du cimetière. Le loup garou escalada le mur d’enceinte du cimetière, rejoint par des vampires, des phantômes, sorcières et créature démoniaques de toutes sortes.
Jack-o’-lantern arriva en dernier et referma la grille grinçante du cimetière derrière lui. Les deux enfants étaient pris au piège autour de tous ces monstres. Soudain un portail démoniaque s’ouvrit au centre du cimetière, par lequel sortit la carrure imposante de Belzébuth.
Eliachib hurla-t-il en crachant des flammes rougeoyantes, minuit est passé, tu as échoué à faire peur à un humain. Maintenant tu vas subir ta sentence, je vais te couper internet pendant tout le mois de novembre. Maintenant rentre à la maison !
Eliachib déçu de perdre sa connexion pour tout le mois passa le portail une larme à l’œil, rentrant dans son château des enfers, laissant Invité seul au milieu des revenants et morts vivants, ainsi qu’en compagnie de Satan. Le diable toisa l’assemblé en présence et s’attarda à regarder son vieil ennemi Jack-o’-lantern, puis lança d’une voix forte :
Maintenant que nous, démons, morts vivants, revenants et créatures occultes sommes tous réunis ici en ce jour de terreur, il ne nous reste qu’une chose à faire : La fête !!!
- texte n°10:
- Le chat noir, celui qui se faufile partout et qui voit tout.Une nuit. Une nuit animée, éclairée, dans le petit village dont j'arpente les rues et dont les toits sont mes terrains de jeu depuis 8 ans. J'en ai vu passer des Halloweens.
Certains étaient populaires et les gens venaient par paquet dans les rues pour accompagner le défilé jusqu'à la fin de la grand rue, jusqu'à la ville. J'y suis jamais allé en ville, territoire inconnu, et je n'aime pas nager sans aide. Et ce n'est pas ma charmante maîtresse qui va me mener là-bas à cause de son état.
Et il y avait certains Halloweens où les seuls bruits qui se levaient dans la nuit étaient ceux du seul petit groupe de gamins qui cherchaient les bonbons des adultes fatigués.
Cette année, c'est un populaire. Et je remarque que plus les temps passent, plus ça fait du bruit et de la lumière. J'entends souvent râler la grand-mère de ma maîtresse sur "cette fichue avancée technologique". Et franchement, je trouve qu'elle a pas tort. Cet immense défilé est tellement lumineux dans la nuit noire d'Octobre que les rares coins de ténèbres ne me permettent pas de voir la parade. Donc je fais quelque chose que je déteste, me mettre à la lumière. Et après, un spectacle de luminosité et de bruit s'offre à moi.
Ce défilé était plein de couleurs, mais le orange et le rouge ressortaient le plus. Des chars avançaient sur la route, beaucoup me tapaient dans l'oeil, comme celui avec la princesse en robe noire de ronces, ou le corbeau sur une momie pleine de rouge, mais le plus impressionnant restait celui avec l'habituel épouvantail à tête de citrouille, cette dernière rayonnait du orange le plus voyant et le plus lumineux. Il était géant, les personnes d'en-bas, sur les trottoirs qui bordaient le chemin, paraissaient être des insectes.
Intrigué et curieux, je descends de mon perchoir en une série de bonds. Je me réceptionne dans une ruelle sombre, là où une jeune fille se fait charmé par un garçon, même si ça n'y ressemble pas. Je me faufile et j'arrive dans la rue principale. Il y a de la lumière, mais du monde, beaucoup de monde. Passer entre leurs jambes sans se faire écraser à un moment serait du suicide.
Je trouve un chemin en sautant sur un immense tas de poubelles, les étages d'ici ne sont pas très hauts. Je prends mon élan, bondis, arrive sur un couvent pour arriver finalement à un balcon bien placé.
J'aperçois un chariot avec une statue qui me représente. Avec les yeux plus brillants aussi. Je le dévisage un moment, étonné puis je reporte mon attention sur la foule. Beaucoup sont heureux, des enfants rient aux éclats, d'autres plus jeunes pleurent de peur sur les jambes de leurs parents.
Puis tout à coup, je sursaute en entendant le bruit du'ne explosion, je regarde l'origine. Un immense chariot, réunissant l'épouvantail de tout à l'heure, des sorcières, une momie et des citrouilles. Le tout illuminé de sorte qu'il brille à des kilomètres on dirait. Puis je comprends d'où vient le bruit. Des feux d'artifice, surtout rouges et oranges, représentant la "Pumpkin Head" ou la "Old Witch". C'est joli à voir. Je contemple, silencieux.
Je regarde après ce chariot pour voir si'l y a des trucs aussi singuliers, mais non. Juste d'autres chars avec des citrouilles ou des loups-garous. Puis j'entends une voix derrière moi. Le propriétaire de ce balcon, manifestant sa "joie" à me voir dessus, il est tellement content qu'il prend son balai. Pour ne pas subir son enthousiasme, je saute, faisant le même chemin pour monter mais dans le sens inverse. Je vais repartir, plus rien ne m'intéresse.
Je cours et m'enfonce dans les ruelles, qui sont de plus en plus sombres au fur et à mesure que je m'éloigne de la parade. La fanfare devient qu'un petit bruit de fond, et finit par n'être qu'un grondement sourd et lointain.
Il fait noir mais la pleine lune surplombe dans le ciel. Comme un oeil géant qui voit tout. Ça me rappelle un manga que lit ma maîtresse, dedans, il y a une lune qui sourit tout le temps et qui est très effrayante. Je suis quand même à l'aise d'être sous cette lumière naturelle plutôt que sous celle artificielle du défilé.
Je me déplace de toits en toits maintenant. Me dirigeant vers l'accueillante terrasse du domaine de ma maîtresse. Mais c'est long, et j'ai envie de prendre mon temps. Dommage que les étoiles ne soient pas visible en raison de la fête, souvent, ce ciel étoilé est magnifique. Je me rends compte que cette petite aventure m'a salit. Je me fais une petite toilette, rapide.
Je vois un autre chat qui passe, écaille, au petits yeux ambres. Poli, il me salut d'un rapide signe de tête et se dirige vers le défilé, aussi curieux que j'ai dû l'être. Après deux-trois pattes passées dans le creux de l'oreille, quelques coups de langues sur mon poitrail, je repars.
Après une petit course nocturne, je vois la lumière bleutée à un balcon, la lumière qui vient de la lampe de ma maîtresse quand elle lit ou joue en cachette. À la fenêtre d'à côté, je vois celle de la lampe de bureau de son frère.
Ce dernier est dessinateur, son chef lui a demandé un "dessin d'Halloween" sans citrouilles, ni monstres. Et il se prend la tête avec, pas étonnant selon moi. Je saute à sa fenêtre ouverte le premier. Il ne fait pas gaffe à moi quand j'arrive. Mais j'arrive à capter son attention en me frottant à lui. Il me regarde, d'abord étonné, puis il me caresse avec un sourire fatigué avant de se remettre sur ses planches.
Je comprends qu'il ne faut pas trop en rajouter, je pars vers la chambre de ma maîtresse. Quand je passe l’entrebâillement de la porte elle sursaute, avant de voir que c'est moi. Je saute sur son lit commence à m'endormir, bercé par les caresses et par les cris du petit frère qui a peur des enfants qui viennent chercher des bonbons en cette soirée d'Halloween.
Hiken'- Administrateur
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Kana- Le solitaire
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Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Le texte n°3
Lucy Dragnir- Arcobaleno
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LucySan-42- Dragon Slayer
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Niwashi- Pirate
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Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Rajout du texte n°10 qui avait été oublié, avec toutes mes excuses vis-à-vis de son auteur.
Les personnes ayant déjà voté peuvent éditer leur vote en faveur de ce 10ème texte si elles le jugent nécessaire.
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Samael- Coléoptère
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Raleygh 009- Yonkou
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Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Clôture des votes, les décomptes seront effectués dans la soirée.
Merci aux votants et merci au participants. ^^
Merci aux votants et merci au participants. ^^
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Et voilà, il est l'heure d'annoncer les résultats.
Et puisque je ne peux pas publier l'intégralité des textes sur ce post pour cause de limite de caractères, je vais me contenter de donner le nom de chaque auteur.
En vous invitant bien sûr à lire ou relire leur oeuvre respective si ce n'est pas encore fait.
Texte n°2: Envy
Texte n°3: Levy Redfox
Texte n°4: Nokay
Texte n°5: Iwasawa
Texte n°6: nian-takerette
Texte n°7: Unholyscream
Texte n°8: Phantom
Texte n°9: -ED-
Texte n°10: kurotsu of mist
Et s'il convient de féliciter Contre-amiral Smoker, notre grand gagnant, comme il se doit, je tiens également tout autant à remercier les autres participants.
C'est un grand plaisir d'avoir reçu autant de textes différents et je vous remercie tous d'avoir pris un peu de votre temps pour ce concours.
Que vous ayez gagné ou non, félicitations à tous et merci d'avoir joué le jeu.
J'espère que ce concours vous aura plu et que vous participerez tous au prochain.
Bravo tout le monde !
LE GRAND VAINQUEUR DU MEILLEUR TEXTE D'HALLOWEEN EST...
CONTRE-AMIRAL SMOKER !!!!
FÉLICITATIONS À LUI !!!
CONTRE-AMIRAL SMOKER !!!!
FÉLICITATIONS À LUI !!!
- Texte de Contre-amiral Smoker:
- "Le Legs d'un Potiron :
Vie et mort, ce destin nous concerne tous.
Et si jamais je n'ai cru pouvoir y échapper, il n'en est pas moins cruel. On pourrait croire que connaître son sort aide à le rendre plus doux, mais maintenant que toute conscience quitte ce vaisseau qui a été le mien, je sens les regrets submerger mon âme, plus douloureux encore que la souffrance physique qui cause mon décès.
Je me meurs, et ceci doit être mon dernier témoignage. Je le lance, comme une prière au vent, comme une bouteille à la mer. À qui le recevra, faites en ce que vous voulez. Cela ne m'importe pas, car mon chemin s'achève. Je retourne au néant, et rien n'a plus d'importance. Pourtant, ironie du sort, l'orgueil qui m'habite et m'anime me force, dans une dernière et vaine action, à laisser une part de moi sur cette terre qui m'a vu naître et mourir et en verra d'autres après moi.
À toi qui trouve ça, donc, voyageur éphémère de ce trajet appelé vie, tu tiens entre tes mains la preuve que j'ai vécu, et le seul héritage que je laisse derrière moi. Mon corps disparaîtra, mon souvenir avec, mais ce sentiment que je transmets, j'ose l'espérer, brûlera à jamais de la même force qu'il a maintenant que je l'éprouve. J'y insuffle mon âme, j'y insuffle mon être, et j'y pose mes espoirs. Espoirs que ma mort sera peut-être la dernière, que la roue tournera, et qu'enfin cessera un jour l'horreur dont j'ai été la victime. Mais pour comprendre ma souffrance et celle des miens, il faut comprendre qui je suis et comment j'en suis arrivé à cette funeste impasse qui me voit brisé dans la fleur de l'âge. Pour cela, il faut remonter dans le temps.
Bien avant que je ne m'éveille, et que je sois condamné à une mort douloureuse et injustifiée, je n'étais qu'un presqu'être. Inconscient du monde et de l'univers, je n'étais à l'époque rien de plus qu'une graine qui espérait germer. C'est ainsi que je suis apparu, d'autant que je me souvienne. Je suis un né du génocide, arraché aux entrailles de mon géniteur, je fus enterré sous la terre glaciale et boueuse d'automne, malgré le fait que la morsure du froid aurait pu me tuer. C'était là ma première rencontre avec mon ennemi juré, ma Némésis. Cette race sans cœur, qui me jetait dans cette terre inhospitalière, désemparé et démuni face à un environnement sauvage et hostile, et refermait mon tombeau sans plus de cérémonie, avant de tourner les talons et de m'abandonner à l'oubli universel. Mais j'ai su faire face, j'ai fait ce qui était inscrit en moi, j’ai suivi ma nature. Apprenant petit à petit à tirer profit de l'environnement qui me cernait, je me l'appropriais, et commençais lentement mon évolution. Pas même l'hiver qui suivit ne put avoir raison de moi. Ancré dans mon terreau, déterminé et stoïque, tout mon être ne se tournait que vers une chose, la survie. La graine que j'étais avait alors à peine commencé à se développer. Brisant l'écorce qui me protégeait mais me limitait, je commençais à m'étendre. Chaque jour plus hardi, chaque jour plus conscient. Le petit être de la graine lançait ses ramifications dans toutes les directions.
Je n'avais à l'époque pas de limites, et n'en voulais pas. Peu m'importait d'adopter une forme définie, l'Univers tout entier semblait à ma
portée, voire même le Multivers. Je me sentais impérieux et tout puissant, comme le fait n'importe quel intellect en développement. Mais il faut que jeunesse se passe et la sagesse me parvint tout de même, déchirant le rideau de mes illusions et de ma vanité. Comme une lumière qui au premier abord ébloui et heurte, et dont on veut se détourner, mais qui après un temps devient la plus belle chose qui nous ait été donné de contempler. Littéralement comme métaphoriquement, je fis mon chemin vers la Lumière. Abandonnant la quête sans sens qui aurait conduit à ma fin avant même que mon existence ne débute, je réunis mon être en une forme, qui grandirait plus tard, qui correspondait à mon essence. La forme des miens, tous semblables mais uniques à notre manière. Je tirais une grande fierté, mais bien placée cette fois-ci, de ma forme. Bien qu'elle ne fut à l'époque qu'une esquisse de ce que je deviendrai.
Enfin, après ce qui m'avait paru une éternité, piégé dans le tombeau, exilé de la lumière du jour, je brisais mes chaînes et rejoignait l'air libre. Comme une nouvelle naissance, cette vision enchanteresse me hanta toute ma vie, et maintenant que je m'en vais, j'emporte avec moi ce mince bagage, auquel je m'accrocherai jusqu'à mon dernier soupir. Ce monde dont je faisais partie et qui faisait partie de moi, enfin je le contemplais. Si vaste, et si simple, si compliqué aussi. Cette première vision ne m'inspirait qu'un seul mot : Tout.
Je contemplais le Tout. Du terreau qui m'avait abrité et hébergé en dessous de moi, cocon protecteur de mes premiers jours sans lequel je n'aurais jamais été, jusqu'au ciel sans limite, qui se déployait au dessus de moi, gigantesque voile rempli de mystères, avec ses énigmatiques habitants. Titanesques entités élémentaires flottant au loin, et répandant à travers le vide et les ténèbres leur douce lueur, pour que les âmes esseulées telles que moi puissent se sentir part d'un Tout. Et autour de moi, enfin, dans ce jardin d'où je m'extirpais, d'autres que moi qui s'extrayaient chacun de l'enfer où on les avait condamné. Comme un nouvel espoir, une nouvelle aube pour un avenir radieux.
Nous avions tort. Ô combien nous avions tort. Il ne m'a fallu que quelques mois idylliques de discussions télépathiques avec mes frères et sœurs sous la douce protection de la voie lactée pour m'en rendre compte. Bien sûr je les voyais, comment ne pas les voir, ces monstres sans âmes qui erraient, vaquant à leurs occupations sans queues ni têtes tout en hurlant des sons cacophoniques qui leur permettait de se comprendre. Si vulgaires, et si violents, tout en eux était grossier. Trop primitifs pour communiquer comme nous autres, ils avaient cependant de leur côté là mobilité et la force. Deux avantages injustes pour une engeance qui n'en méritait pas tant. Et au fur et à mesure que les jours passaient, et que les chaudes soirées d'été se raccourcissaient, tandis que le froid venu du nord venait affaiblir les pouvoirs du soleil salvateur, l'attention de ces monstres se portait sur mes compagnons et moi.
Nous étions beau, oui nous l'étions. Majestueux, dans notre belle enveloppe orange. Et ils nous enviaient. Leurs yeux luisaient, à la notion de profit et de gain, de l'éclat froid du métal. Et, je le sentais, le jour fatidique viendrait. Comme mes aïeux avant moi, je tomberais par la lame et la flamme.
Il est dit chez ces "humains" répugnants que le 31 Octobre célèbre la Toussaint, la fête de tous les morts, mais ils croient dans leur arrogance que ce sont leurs morts qui sont fêtées, quand l'univers à l'unisson pleure le massacre qu'ils commettent chaque année sans coup férir.
L'homme approcha, dans ses bottes de plastiques et ses habits chauds de tissus, parures payées par le prix du sang et des pépins. Le magot du meurtre. Mais je m'égare. Il s'approcha de moi, son souffle lourd et rauque projetant de la buée qui subsistait quelques instants dans les airs avant de se dissoudre et de disparaître dans l'atmosphère. Il se préparait pour l'effort.
Ce fut long, et difficile, que d'entendre les hurlements télépathiques de tous les miens, avant de me joindre à eux pour crier au ciel notre colère et notre peine. Mais l'homme était étranger à tout cela, pas le moindre bruit ne parvenait à son tympan, si ce n'est le pépiement des oiseaux qui l'insultaient avec verve en prenant notre défense. Mais cela non plus il ne l'entendait pas.
Il se livra alors à son rituel barbare que je n'ai pas le cœur à décrire ici, pendant que ses pairs se peignaient le visages d'obscurs et tribaux symboles.
Taillant à travers la chair, et nous vidant de notre essence, dans le plus grand désintérêt. L'homme jouait habilement de son couteau, création
contre-nature n'ayant pour but que d'entraîner de la souffrance. Dans ma folie, je tentais une dernière fois d'appeler à l'aide. Je notais le remuement de la queue du chat, allongé devant l'âtre, mais ne lui tenais pas rigueur de ne pas m'aider. Après tout, nul ne peut exiger d'une telle divinité qu'elle prenne partie dans une affaire d'aussi peu d'importance.
Voilà que mon bourreau amène la flamme,qui scellera mon sort. Je ne serais bientôt plus qu'un ornement visant à avertir les miens que leur tour viendra. Je laisse quelques graines, un corps qui pourrira, et cette pensée, cette requête.
Voyageur, qui que tu sois, détruis l'humanité."
Et puisque je ne peux pas publier l'intégralité des textes sur ce post pour cause de limite de caractères, je vais me contenter de donner le nom de chaque auteur.
En vous invitant bien sûr à lire ou relire leur oeuvre respective si ce n'est pas encore fait.
Texte n°2: Envy
Texte n°3: Levy Redfox
Texte n°4: Nokay
Texte n°5: Iwasawa
Texte n°6: nian-takerette
Texte n°7: Unholyscream
Texte n°8: Phantom
Texte n°9: -ED-
Texte n°10: kurotsu of mist
Et s'il convient de féliciter Contre-amiral Smoker, notre grand gagnant, comme il se doit, je tiens également tout autant à remercier les autres participants.
C'est un grand plaisir d'avoir reçu autant de textes différents et je vous remercie tous d'avoir pris un peu de votre temps pour ce concours.
Que vous ayez gagné ou non, félicitations à tous et merci d'avoir joué le jeu.
J'espère que ce concours vous aura plu et que vous participerez tous au prochain.
Bravo tout le monde !
Samael- Coléoptère
-
Nombre de messages : 4195
Age : 33
Groupe :
Date d'inscription : 03/10/2009
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Bravo Contre-Amiral Smoker pour cette victoire et ta participation !!!
Un grand merci et bravo aussi à tous nos écrivains participants à ce concours en espérant vous revoir toujours plus nombreux pour le prochain.
On vous aime tous !
Bravo à tous !
Un grand merci et bravo aussi à tous nos écrivains participants à ce concours en espérant vous revoir toujours plus nombreux pour le prochain.
On vous aime tous !
Bravo à tous !
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Merci à tous ceux qui ont voté pour moi et merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire :lecheee:
Et bravo aussi à mesinférieurs adversaires qui ont tous rendus de beaux textes !
Longue vie à Manga-info
Et bravo aussi à mes
Longue vie à Manga-info
Contre-amiral Smoker- Plume Vagabonde
-
Nombre de messages : 3757
Age : 31
Groupe :
Date d'inscription : 16/02/2010
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Félicitation à tous les écrivains on a eu le droit à plein de textes magnifiques ça aura été dur de choisir ^^
Merci à vous
Et merci à MI d'avoir organisé la chose
Merci à vous
Et merci à MI d'avoir organisé la chose
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Bravo à Smoker pour avoir gagné !
Et aussi bravo à tous les autres participants et aux votants.
Je suis ocntent que ce concours ait été crée et qu'il se soit bien passé ^^
(Par contre je vous hais tous pour ne pas avoir mis au moins 1 vote à mon texte, je vous maudirai pendant votre sommeil)
Bref, all hail MI
Et aussi bravo à tous les autres participants et aux votants.
Je suis ocntent que ce concours ait été crée et qu'il se soit bien passé ^^
Bref, all hail MI
kurotsu of mist- Nyan-cat
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Nombre de messages : 4494
Age : 26
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Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Bravo a tous pour vos Histoire magnifique et Félicitation a toi smoler pour la peine je ne te mangerais pas
Nokay- Juunin
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Nombre de messages : 278
Age : 28
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Date d'inscription : 19/06/2012
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
kurotsu of mist a écrit:
Et aussi bravo à tous les autres participants et aux votants.
:
Oui bravo à moi
Sérieusement bravo à tous pour vos beaux textes, le choix a été dur . Et encore un Joyeux Halloween
Raleygh 009- Yonkou
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Nombre de messages : 4321
Age : 34
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Date d'inscription : 20/12/2011
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Pfff, la prochaine fois, je commencerais mon texte avant H-3
Bien joué Smoker, je sais pas comment t'es parvenu à cette idée, mais je dois avouer que c'est une victoire écrasante
Bien joué Smoker, je sais pas comment t'es parvenu à cette idée, mais je dois avouer que c'est une victoire écrasante
Phantom- Vastolorde
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Nombre de messages : 2103
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Date d'inscription : 13/10/2010
Re: Event Halloween : Concours Littéraire
Bravo a vous
Xx-Ben-Killer-xX- Gardien Vongola
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Nombre de messages : 766
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Date d'inscription : 16/11/2011
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