Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
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Pour quel texte votez-vous ?
Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
Thème : La ville de New York suite à une apocalypse ou bien un catastrophe naturelle.
Longueur : 100 lignes minimum
Délai : Trois semaines.
Informations supplémentaires : Chacun des participants utilisera dans son texte une seule et unique musique, qui sera utilisée au début ou à l’endroit de son choix du texte, comme accompagnement. (facultatif si un des participants ne réussissait pas à trouver une musique à sa convenance)[/b]
Amusez-vous bien
Dernière édition par Samael le Lun 22 Avr - 20:52, édité 2 fois
Samael- Coléoptère
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
Un combat entre L
Ca annonce du lourd.
Faites honneur à ce noble art qu'est la Littérature.
Ca annonce du lourd.
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Raleygh 009- Yonkou
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
Hâte de vous lire.
Und3r- Vastolorde
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
*Sent étrangement une légère réminiscence avec son texte sur la chasse*
Bonne chance.
Bonne chance.
Phantom- Vastolorde
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
Bon courage Bro'
Ainsi qu'à toi, Smoker
Ainsi qu'à toi, Smoker
Shockwave- Yonkou
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
Bonne chance à vous deux
Shika'- The Green Arrow
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Uchiwa-Luffy- Arcobaleno
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
ça va être du lourd ! Hâte de lire les textes
mugi- Amiral
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
J'aimerais juste savoir si c'est toujours d'actualité en fait?
Non plus sérieusement, le délais a été repoussé jusqu'à quand exactement?
Non plus sérieusement, le délais a été repoussé jusqu'à quand exactement?
Silver Naizel- Rikudou Sennin
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
Je comptais vous faire attendre jusqu'à ce que l'un de vous deux finisse par demander ce qu'il en est
Voilà qui est fait, donc voici les deux textes:
À vos votes !
Voilà qui est fait, donc voici les deux textes:
- texte 1:
- Le 21 Décembre 2012 Selon St-JeanMickaël a proclamé ou a écrit:Les différents Dieux vous avaient pourtant au préalable avertit de nombreuses fois, à maintes reprises, ces divinités vous envoyaient des semonces à travers de nombreux événements tel que la destruction de Sodome & Gomorrhe évoquée dans la Genèse. Tu n’étais pas un fervent croyant, loin de là, d’ailleurs tu n’as jamais mit une seule fois pieds dans un site religieux. Cependant, nous avons décidé d’accorder à l’Homme une nouvelle chance de se racheter, et vous êtes ceux à qui cette offrande à été offerte.
Date : À Déterminer ; Heure : 6h30 ; Localisation : À Déterminer
Voilà précisément ce qu’affichait le panel interactif qui se situait juste en face de mon lit. Qu’est-ce que je faisais dans un lit, avec des tuyaux enfoncés dans mon nez ? Je me posais cette question tout comme vous, figurez-vous ! Je venais donc d’ouvrir mes lourdes paupières avec difficultés, j’étais tombé dans une torpeur avec à la clef, un rêve que je ne saurais vous relater, cela m’avait rendu complètement vide psychologiquement, c’est-à-dire que je tentais de réfléchir à ma situation actuelle, comment et pourquoi avais-je atterris ici ? Mais, entrer dans un état de réflexion me causa des douleurs au crâne, à priori, méditer n’était pas fait pour l’homme que j’étais, or, une question substantielle demeurait en moi : Quel était mon prénom, mon âge, mon statut social ?
Toutes ces questions me traversaient bien évidemment l’esprit, je décidai par conséquent de regarder le vaste espace qui m’entourait. Un petit meuble ou un pot de fleur était posé à côté de mon lit qui était redressé vers l’avant. Des perfusions et des sachets à oxygène que je pouvais traîner à ma guise, un décor entièrement blanc. Il ne m’en suffisait davantage pour comprendre que je me trouvais dans un hôpital, d’autant que je venais à peine de constater ma tenue qui se mariait avec mon lieu de résidence, une tunique bleu avec des multiples points blancs, elle me donnait l’air d’un malade passé au billard il n’y a pas si longtemps… Dans un élan de panique, je me mis à me toucher afin de voir si je n’avais pas été opéré, par chance ou par logique je n’avais rien subit. Avant que je ne puisse relâcher cette courte pression, j’aperçus sur le coin de mon lit une pochette délabrée et assez mince au niveau de l’épaisseur, je la saisis inutilement avec poigne. Il y’avait une photo tout juste visible dessus, un beau jeune homme mâte, une permanente violette et des yeux bleus ciel, l’expression de son visage donnait l’impression qu’il avait la joie de vivre, à côté, il y’avait marqué « Dossier Médical ». J’ouvrai celui-ci avec curiosité et je lus les lignes qui m’intéressaient et qui étaient encore lisibles surtout.Nom Oxlade Prénom Jaden Age 19 Taille 6'2 Poids 190 ib
Date d’admission : 21 Décembre 2012, Le Mount Sinai Hospital.
Cause : Coma éthylique avec 1,8 g/l de sang.
« Quel irresponsable » me disais-je disais en me marrant, ce type devait être un minable dont la gourmandise devait être le principal défaut. Le reste était purement du charabia médical pour moi qui n’y connaissais vraiment rien aux sciences. Je ne comprenais pas pourquoi ce dossier était dans un état aussi pittoresque, comme si il était sur mon lit depuis plusieurs années. De toute façon, ce n’était en aucun cas ma priorité première qui était de savoir qui j’étais réellement. Voulant avoir un air mûr, je me plaçai devant la fenêtre qui donnait une lumière étrangement… rouge. D’un coup, j’entendis le tonnerre gronder dans le ciel, la pluie battante, inlassable qui redoublait d’effort pour m’apeurer encore plus. Avant même de constater ce qu’il se déroulait présentement. Je me présentais face à la glace et surprise, je me mirai pour la première fois depuis mon réveil, une teinture violette en guise de couleur de cheveux même pas peignés, une peau mâte et des yeux bleus relativement rares. Je ressemblais étrangement à ce type au dossier, Oxlade Jaden. Au lieu d’admirer ce qui se tramait dehors, je repris la pochette et je comparai nos deux visages grâce à la vitre, étions-nous jumeaux ? En observant avec attention la photo, un vague souvenir me revint en mémoire, le premier. Je tenais quatre bouteilles de whiskys entre les mains, deux plus précisément et elles étaient toutes vides sauf celle que je tenais à l’aide de ma bouche ou il ne restait qu’un simple fond de liquide qui descendait lentement au fond de ma gorge.
Complètement dépité moralement, je m’accroupi l’air perdu au coin de ma chambre d’hôpital, je m’étais auto-puni devrais-je dire. J’étais indubitablement ce Jaden Oxlade qui avait été admis urgemment dans cet hôpital pour un coma éthylique. J’étais donc cet « irresponsable », ce débauché de service. Alors que je me lamentais de mon sort, des éclairs véhéments zébraient les cieux ce qui me fit sursauté tel une grand-mère devant une souris de maison. Oubliant très rapidement mon identité, je voulu me diriger vers la fenêtre dans le but d’enfin observer la météo cependant, l’orage actuel récidiva et un énième éclair s’abattit clairement sur le toit de l’office hospitalière. Des éboulements à l’intérieur même se faisaient entendre, je courrai à vive-allure vers la porte que j’ouvris sans attendre mais un imposant champ de poussières épaisses qui provenait du couloir m’empêchait de voir quoique se soit. Mon instinct de survie m’ordonna de sortir de cet endroit qui s’effondrait à cause d’une pluie d’éclairs qui frappa continuellement le bâtiment. Tout ceci était inexplicable, je brisai la vitre à l’aide de mon coude, des coups vifs et efficaces qui cassèrent cette résistante glace. Triple non je me disais, premièrement cette baie était facile à détruire et deuxièmement je ne pouvais sauter dans ce gouffre d’au moins 6 étages, je n’étais pas peureux mais je n’étais pas suicidaire non plus. Troisièmement, un autre élément m’avait estomaqué dans ma prise de décision, mon entourage.
_« On est d’accord que je ne pense pas être sur la Terre »... Constatai-je non sans trop d’ironie.
J’avais les yeux complètement écarquillés, je transpirais pour deux raisons, l’une pour l’épouvante que je ressentais et parce qu’il faisait chaud, une chaleur apprivoisant les 140°F aisément. Ce ciel rougeâtre, déchiré de toute part dont les des trous qui étaient anormalement noirs, le tonnerre se déchaînait à l’image d’un ouragan tandis que le vent ardent se contentait de créer des tourbillons titanesques qui emportaient absolument tous sur son passage, la pluie rejoignit cette mêlée en battant si fort et longuement qu’on avait l’impression que le ciel nous versait une bassine d’eau qui n’en finirait jamais. Les grands immeubles, sans doute des gratte-ciels d’une nation développée étaient soit en ruines, soit fissurés, avec notamment les baies vitrées qui étaient toutes éclatées. J’assistais à un spectacle infernal, je devais être la seule touche lumineuse du coin avec ma tenue de malade alcoolique. Je baissais pour la première fois les yeux, et ce que j’apercevais était dans la continuité de ce que j’avais déjà vu, il n’y avait qu’un béton carbonisé, retourné avec d’énormes cratères dont des flammes dansantes qui jaillirent jusqu’à atteindre le ciel. Il y’avait aussi des restes de voitures je pense, puisque je pouvais voir des roues et des portières éparpillées. Je n’étais pas fin spécialiste dans la mécanique, mais la moisissure béante qui enveloppait ce métal, la rouillure et l’oxydation, qui subsistaient n’était l’œuvre que de plusieurs années de délaissement dans la nature. Malgré tout ce théâtre absurde, je venais juste de réaliser une chose : Aucun de mes semblables n’étaient présents, aucune équipe de secours… D’un côté, c’était un peu logique vu la situation je me disais n’est-ce pas ?
Telle une star, j’étais toujours au rebord de ma fenêtre en train de contempler ce désastre historique, soudainement, ma vue m’avait poussée à remarquer quelque chose de connu de cette ville, j’apercevais au loin un bout d'une sépulture de couleur verte très claire, levant le doigt vers le firmament, une couronne sur la tête. Je remettais bien entendu la Statue de la Liberté située à Chicago. J’étais stupéfait par ma culture générale, mon nez s’élevait fièrement alors qu’un tonnerre bleu d’une puissance divine me rasa le corps. Il frappa monstrueusement le sol qui réfléchi cette énorme charge sur le côté. Avant de reprendre mes esprits et d’émettre le moindre son provenant de ma bouche, que je fus emporté de dos par une bourrasque torride de vents. Par conséquent, j’étais dans le vide, à plus d’une cinquantaine de mètres du sol, livré à moi-même. Dans ma courte chute, je fus sauvé par la pointe d’un lampadaire qui n’éclairait plus, à même pas 3 mètres d’hauteur, je pouvais ainsi librement me laisser tomber au sol. Je me caressais l’arrière du crâne, ma chevelure en bataille, non entretenue me démangeait bizarrement, j’avais l’impression d’être dans une zone non explorée par l’homme, une nouvelle civilisation ou l’homme, à savoir, moi qui devait reconstruire tout ce qui a été totalement pulvérisé. En fait, le truc qui me grattait la tête n’était pas anodin, je connaissais cette ville, du moins, je suis sûr d’y avoir habité un jour ou l’autre, y être venu pour faire quelque chose comme mon coma éthylique.
_ « A priori, Anges & Démons ont du s’affronter dans un démentiel duel à Chicago !... Affirma parodiquement notre héros bien que son visage afficha une fine touche de solitude.
Il marcha d’un pas lent et surveillé, il regardait sans arrêt ses arrières, à chaque grondement de tonnerre équivalait un sursaut de la part du jeune homme, sa démarche était aussi ralentie par les vents qui s’accentuaient toujours, des débris volaient et retombaient au sol par la puissance de cette énergie motrice, de plus, la pluie interminable n’aidait en rien la progression de Jaden. Soudain, il s’arrêta net devant une gigantesque infrastructure routière qui semblait être scindée en deux parties non égales, en bas, il y’ avait tout simplement la mer, le courant, particulièrement survolté, provoquait de dangereuses vagues qui se succédèrent sur la côte l’une après l’autre. De l’autre côté de la rive, le même spectacle qu’à l’opposé.
_ « Le Pont de Brooklyn, littéralement en miettes, mais qu’est-ce qu’il s’est passé à Los Angeles !? »
Hurla-t-il complètement en colère, la rage l’habitait maintenant. La solitude mélangée à l’incompréhension et au désespoir le plus profond qui l’habitait. Tapant violemment sur un béton pratiquement fissuré, ses mains étaient recouvertes de son sang et de fourmis, il ne ressentait plus la douleur et la souffrance, une crainte rageuse l’avait outrageusement dominé. Les larmes coulaient à flot sur ses joues, on ne les distinguait même plus des inverses qui ne cessèrent toujours pas. Ses sentiments étaient parfaitement descriptibles, il ne supportait plus d’être ici, dans cet enfer terrestre ou seule la mort l’attendait. Tout à coup, il eut comme une violente sensation qui lui piqua son cerveau, il se roula au sol, heurta sauvagement un bout de métal qui traînait et ne bougea plus.
Je devais être inconscient, « dans les vapes » dirait-on, mes yeux étaient sans l’ombre d’un doute clos. J’avais la nette impression que plusieurs personnes tentaient de s’introduire dans mon esprit. Des données étaient en train de s’implanter dans mes neurones, j’avais le sentiment d’être une coquille vide qu’on bonde de connaissances sur le monde, un individu extérieur, une puissance divine peut être ? En tout cas j’étais soumis à ce/cette personne, j’étais à sa merci, son enfant à qui il avait donné la vie.
-« Effectivement Oxlade Jaden… Acquiesça une voix lourde, masculine et longue de portée.
-« Tiens, je ne suis donc pas si seul qu’il en paraît, dis moi que c’est un rêve hein ?... Proposa-t-il accessoirement, l’air soulagé.
-« T’expliquer serait une perte de temps, une série de souvenirs que je t’ai imprimé sera plus utile mon Gluttony »… Décréta ce mystérieux homme.
Je fus comme téléporté dans le temps, mon corps n’était pas en mouvement mais je savais que je me déplaçais et d’un coup, mon voyage se stoppa. J’étais dans les airs, je volais comme un oiseau, je me trouvais dans une ville d’une beauté immense, le ciel bleu avec des nuages qui le décoraient chaleureusement, les rayons d’un magnifique soleil, idéal pour bronzer ou aller à la plage. Des gratte-ciels bondaient l’environnement, des hauts buildings rassemblés tel un quartier d’affaire américain, européen ou asiatique peut être ? Une masse d’hommes, de femmes et d’enfants circulaient dans les rues, des flux abondants comme nulle part ailleurs. J’étais fasciné par cela, je ne m’en souvenais plus mais je me sentais à l’aise dans ce genre de paysage. Je remarquais la Statue de La Liberté qui avait cette fois meilleur allure, le pont de Brooklyn ou les véhicules étaient coincées dans des embouteillages. En fait, je étais actuellement à Times Square dont plusieurs panneaux publicitaires de restauration me donnaient l’appétit, et j’apercevais plus loin, le quartier central de Manhattan, soit Broadway. Bien entendu, l’Empire State Building faisait d’un des grands gratte-ciels que j’arrivais à voir et je suis à… New York.
_ « C’est la bêtise qui m’animait depuis que je m’étais réveillé ? Comment n’ais-je pas pu reconnaître New York, même après sa destruction. Le fait d’avoir perdu la mémoire n’excuse pas tous je pense … Se murmura intérieurement Jaden.
_ « Voilà la partie la plus intéressante de ce 21 Décembre 2012… » Assura toujours cet homme avec un ton hautain avec une once d’excitation.
21 Décembre 2012 répétais-je inlassablement dans ma tête, je me souvenais que c’était la date à laquelle je fus admis au Mount Sinai Hospital ! A peine ai-je eu le temps de faire le lien avec tous cela que le ciel s’assombrit de manière inexpliquée, les nuages se dissipèrent instantanément, le soleil naguère radieux s’était caché derrière l’épais brouillard qui s’installait progressivement donnant l’impression que la tombée de la nuit avait eu lieu en plein après-midi.
La population de la Big Apple supposa être victime d’une éclipse ou des effets spéciaux due à un tournage de film. Ainsi donc, ils applaudissaient vivement le changement brutal de climat, d’un coup, des tremblements se ressentirent ce qui causa la tombée de plusieurs néons marketing sur des citadins. La panique prit le dessus sur l’émerveillement auparavant éprouvé, les gens sortaient de leur voitures ou de leur camions, ce qui engendra des accidents colossales de circulation, plusieurs explosions détonnèrent constamment ce qui causa d’innombrables victimes ainsi que de blessés. La frayeur, la terreur dominaient maintenant les états d’esprits des rescapés qui ne s’imaginaient être hors danger mais le calvaire ne faisait que débuter. Effectivement, le ciel se déchira complètement, laissant place à des trous sombres dont bataillaient des tonnerres rugissants et dangereux. Les routes s’ouvrirent, les restes de voitures ou d’hommes étaient engloutis à l’intérieur mais plus pour longtemps car de gigantesques flammes rouges sang jaillirent jusqu’à titiller les éclairs qui s’étalèrent littéralement sur les buildings qui s’écroulèrent sans efforts. Les pompiers et les forces de l’ordre qui venaient tout juste de débarquer n’étaient d’aucune utilité dans la mesure où eux aussi avaient clairement besoin d’assistance, dépassés par la situation, ils ne cherchaient même plus à aidés ce dans la nécessité extrême, leur objectif était de partir et de sauver coûte que coûte. L’égoïsme, l’individualité et la traîtrise avaient pris le dessus chez les hommes, tous les coups étaient permis pour rester vivant, l’entraide n’existait plus, même entre membres d’une unique famille. Peut être que l’instinct de survie qui sur-dominant leur état d’esprit était si fort qu’ils avaient perdu la notion humaine, l’animalité la plus enfouie en l’homme faisait surface. Les incendies se multiplièrent tout comme les éboulements d’édifices. En 5 minutes, tous n’était que néant et anéantissement, les nombreux habitants encore en vie, les plus robustes ou naturels regardaient le ciel qui semblait se calmer. Les sourires s’affichèrent de nouveau sur leur visages, ils sautèrent aussi haut qu’ils le pouvaient, les mains en l’air. Ils se câlinèrent affectueusement, et c’était normal, ils avaient réussit à survivre dans cet enfer.
_ « Tu as pu constater la bêtise humaine Jaden ? Comprends-tu le fond de notre purification ?... Demanda-t-il d’une façon purement théâtrale. ». Supprimer pour rebâtir un Monde nouveau avec New York en guise d’exemple…
De quoi pouvait-il parler ? Je ne le voyais pas mais je dévisageais ses paroles, je les méprisais au plus haut point d’ailleurs. Tous ce que je voyais n’était que désolation et massacre, et lui, se réjouissait de cette tragédie ! « Impardonnable » que je chuchotais bien évidemment, il devait être un psychopathe doté d’une force divine. En assistant impuissamment à la pulvérisation de New York, un contraste de sentiments se stimula en moi, étant donné que j’étais à la fois furieux de ne pouvoir rien faire pour aider ces pauvres gens et en même temps satisfait de ne pas être à leur place. Toutefois, le mot « Apocalypse Selon Jean » faisait écho dans mon esprit, je n’étais pas croyant jusqu’à maintenant cependant, du savoir biblique m’envahissait, devenais-je donc un théologien ?
De manière inattendue, le ciel brillait à une haute fréquence, des poussières scintillantes tombaient parmi l’orage qui cessa immédiatement. Les ténèbres qui produisaient des flammes déchaînées se calmèrent comme si ils étaient dressés, domptés par un élément supérieur. L’exaltation de la population avait amplifié mais d’un coup, une tête de cheval surgit de l’éther, puis une autre et encore une autre jusqu’à ce ne soit plus qu’une véritable chevauchée de cavaliers d’Anges dont leur montures étaient ailées et d’une blancheur immaculée. Ils descendirent telle une cascade d’eau sur la terre ferme, provoquant de renversantes bourrasques de vents qui se transformèrent en de grandes tornades dévastatrices. Les New-Yorkais avaient compris que leur calvaire n’avait pas prit fin, et ils rebroussèrent chemin dans la hâte, des bousculades, des émeutes qui les ralentissaient considérablement. Le Chef sans doute de cette armée, -plus éclairé et orné que ses soldats-, s’avança et brandit son épée dans la direction de la foule. De leur Eden s’abattit une pluie de soufre et de feu démentielle qui consuma l’intégralité du territoire visé, ayant la forme d’un spacieux dôme qui recouvrait la ville. Les Anges remontèrent au ciel comme ils étaient venus, et la déflagration s’estompa d’elle-même. Ce qui était surprenant, c’est que seuls les humains ont été brûlés mortellement, a contrario des infrastructures et des constructions non affectés.
_ « L’Apocalypse selon Jean désigne le retour de notre Seigneur sur Terre, pour cela, celle-ci a besoin d’être jugée pour ses péchés, ses vices, illustrés par l’ange déchu Satan. La création d’une nouvelle Terre, c’est-à-dire le Millenium. Hélas, la débauche humaine a eu raison de notre action, le sauveur n’est pas venu donc les ténèbres en ont profité pour essayer de nous envahir, nous les Anges, cela ne devait pas se dérouler de la sorte. L’occasion était trop bien présentée pour la cohorte de Satan et de ses démons que nous avons repoussés à temps grâce à toi !... Conclus-t-il avec plus de douceur bien que son discours fut ferme tout le reste du temps.
_ « Je devine donc que vous êtes un Archange et que vous avez contribué à ce massacre.. ? Supposais-je alors que je connaissais déjà la réponse.
_ « Exactement, Je suis le Prince de l’Armée Céleste ! Celui qui donna le signal du jugement. Rétorqua ce Prince prosaïquement.
_ « Avec cet endroit plongé dans le chaos, pourquoi m’avoir gardé en vie ? J’étais un pécheur commun, pourquoi ne pas m’avoir « jugé » avec les autres ? Pourquoi suis-je le seul homme encore en vie ici?... Implorais Jaden d’un ton plus agressif à chacune de ses questions de manière à mettre la pression à son interlocuteur.
_ « Nous avons décidé de vous donner une chance de racheter les péchés commis par l’homme, et pas seulement qu’à toi, mais, à travers New York, il y’en a sept autres comme toi qui ont été préservé. Ceux qui excelle dans les sept vices capitaux, à savoir, la Paresse- Avarice- Colère- Envie- Gourmandise- Luxure- Orgueil. C’est à vous que revient la tâche de repeupler cette ville désormais coupée du monde.
_ « Pourquoi serais-je caractérisé par la Gourmandise avant tout ?... Rouspéta avec frustration le jeune homme qui commençait à prendre ses galons visiblement.
_ « Parce que tu t’es retrouvé dans un coma éthylique avec une quantité abondante d’alcool dans le sang et que les autres péchés étaient déjà pris… Répliqua sèchement l’Ange, ce qui refroidit Jaden.
_ « Comment suis-je sensé retenter ma chance à présent ? Je ne pourrais connaître la position des six autres préservés ! ».. Surenchérit posément le prénommé Gluttony dont la question était restée sans réponses.
D’un simple claquement de doigt, le monde que je voyais disparut de mon champ de vision, j’avais la même sensation que tout à l’heure, mon corps semblait bouger seul et je repris connaissance. Encore engourdi et rêveur vis-à-vis des révélations de mon créateur, oui, je commençais à l’appeler ainsi alors que je ne connaissais pas ses véritables intentions à mon égard. Comment confirmer l’exactitude de ces propos voir même la destruction totale de cette ville ? J’avais encore les yeux fermés, je ne voulais pas les ouvrir en réalité en raison du supplice que je verrai, je ne préférais pas les ouvrir par pure crainte pourtant, une pression surnaturelle dont la provenance m’était familière maintenant, me contraint à les entrouvrir.
Mes rétines me piquaient, ce qui était étrange vu que normalement, le ciel devait être sombre tout comme le soleil… qui rayonnait de plus belle contre toute attente, ses rayons étaient même réfractés par les baies vitrées des gigantesques immeubles qui émanaient la puissance financière d’une nation qui n’avait aucun concurrent. En bref, New York était redevenue New York, je me tenais debout, l’espoir amplement retrouvé mais seul un détail crucial manquait. Oui, c’était trop calme, aucune musique, j’entendais l’air ambiant soulever ma tenue bien trempée et trouée. Je scrutais les alentours et je relevais qu’il n’y avait personne avec moi, personne pour manifester mon bonheur avec moi. Je devais donc rechercher les six autres rescapés comme moi, je commencerais bien par la Luxure je pense, zéro soucis avec cette personne chuchotais-je, ce qui me redonna du tonus. En dépit de tout cela, encore une dernière question m’envahissait l’esprit et avant même que je me la pose, l’Ange répondit à ma place.
_ « Nous nous sommes mis d’accord sur New York, Capitale du Crime par excellence… »
- Texte 2:
- Hope
L’homme soupire.
Cela fait plusieurs heures qu’il marche, sans s’arrêter, et même lui commence à fatiguer. Il se retourne, et regarde derrière lui. Une petite fillette blonde le suit de près.
Elle ne se plaint pas, et suit le rythme qu’il lui impose.
Avec son sac à dos rose, son chapeau de type ‘bob’ et ses lunettes de soleil totalement kitsch, on dirait presque qu’elle débarque de l’Avant.
Le type sourit en la regardant, avec fierté.
Il lui tend la main, et elle l’attrape.
Tout sourire, la gosse. Elle respire fort, à cause de la marche, et de l’épuisement, mais elle arrive quand même à sourire de toutes ses dents. Et de tous ses yeux.
C’est rare, ça, ceux qui arrivent encore à sourire avec les yeux.
Même à travers des lunettes de soleil, on le voit, son œil qui pétille.
Et ils marchent, comme ça, les deux.
Main dans la main.
Presque insouciants.
Presque seulement, parce que le mec perd pas le Nord. Il se retourne fréquemment, jette des coups d’œil à droite à gauche, il fait gaffe. Normal, en même temps, ceux qui font pas gaffe, ça fait longtemps qu’ils sont plus là.
Finalement, ils arrivent à l’entrée du pont.
Déjà que c’est quelque chose, de loin, alors de près. Le gigantesque monstre de ferraille à l’abandon. Parsemé de cadavres de bagnoles.
Il en jette, ce Brooklyn Bridge.
Ils restent plantés, comme ça, quelques minutes. Ils prennent le temps.
Bien ça, encore un bon point pour eux. Apprécier les petites choses de la vie, c’est la seule chose qui la rend encore attrayante.
Le mec s’approche, et il époussette le panneau.
Le fameux panneau.
Celui où il y avait écrit « New York », mais où un gonze a eu l’idée de rayer au couteau la mention New, et de réécrire à la place ‘Old’ avec du sang. Ou de la peinture écarlate.
Le fameux panneau d’Old York.
Il marque un pas de recul devant l’écriture rouge fanée. Certains s’y font jamais, à la vue du sang. On peut pas le leur reprocher, ils sont comme ça.
Il détourne l’attention de la fillette pour qu’elle regarde pas le panneau. Il pointe du doigt vers Manhattan, de l’autre côté, et fait des grands gestes, comme si mettre de l’éloquence allait rendre leur gloire d’antan à ces buildings en lambeaux.
Mais la gamine marche à fond. Elle lâche des « Ouah » à tout va, comme si elle avait été téléporté et qu’elle voyait le Manhanttan de la belle époque, celui de l’Avant
Maintenant, il y a plus grand-chose devant quoi s’extasier. Les buildings éventrés, la végétation qui pourrit tout, et surtout, le silence.
Plusieurs siècles que cet endroit de la terre avait pas connu le silence. Au moins, il est servi.
Maintenant, c’est plus Manhattan, c’est No Man’s Hattan.
Ils en ont trouvé des comme ça pour chaque quartier.
À croire que ça rend poète, d’en prendre plein la tronche. Ou alors qu’on se raccroche plus facilement aux petits plaisirs, et que la poésie en est une.
Ou alors que les humains sont cons. Ça remarque, c’est pas simplement une possibilité, c’est un fait.
Suffit de voir le centre-ville. Mais ça, il y sont pas encore.
Ils continuent leur visite, tranquillement, l’adulte raconte des fables abracadabrantesques, toujours à grand renfort d’arabesques poétiques et gestuelles.
La fillette rigole.
Il est doué, le type. Réussir à faire rire une gosse à un endroit qui donne juste envie de chialer.
Arrivés au milieu du pont, le gars sent quelque chose.
Une odeur de gazoile, à moins que ce soit un vombrissement qu’il entend.
Toujours est-il qu’il attrape la fille, ouvre la portière de la première voiture qu’il voit, s’engouffre dedans, et reste immobile.
Il est vif.
Que vivent les vifs.
Quand la moto arrive, ils sont invisibles, silencieux, ils sont plus là. Comme d’hab, la moto fait demi-tour sans s’engager sur le pont. C’est peut-être pour ça qu’il le trouvait si beau, ce pont, tout à l’heure.
Le Pont vers la Mecque. Mec que t’es c*n. Il y a rien, de l’autre côté, à part des gravats et des larmes.
Ils sortent de leur abri, et ils repartent.
Plus vite, cette fois. La gamine a eu peur, c’est pas le temps de lui conter des fariboles, ils veulent passer ce maudit pont le plus vite possible.
Un peu courbés, pour se rendre plus difficile à repérer de loin, et au pas de course.
75% du Pont derrière eux, maintenant, tout semble bien parti.
85% et m**de.
90% L’abruti à la moto a dû les flairer, finalement, il revient, et vu comme il fonce, il a dû les voir.
Il s’engage sur le Pont.
À ce rythme, il va les cueillir à un mètre de l’entrée de Manhattan.
Au fond, je m’y suis attaché, à ces deux farfelus, qui sourient encore des yeux, devant Old York.
Et puis zut, après tout.
Ce motard, il serait temps qu’il se souvienne pourquoi lui et les siens foutent plus une roue sur le Brooklyn.
Pan !
Et une mouche de moins, et une carcasse de moto de plus sur le Pont.
Je sors mon œil de ma lunette. Ils ont l’air si petit, maintenant, les deux pépères sur le Pont.
Je fais aussi bien d’aller les chercher, sinon ils vont avoir peur de recevoir du plomb eux aussi.
Ah ! Ça y est, il m’a repéré.
Encore plus doué que je le pensais, question repérage, j’aurais cru faire deux avenues de plus avant qu’il me sente.
Je salue de la main, pour indiquer que je suis pas hostile.
Un vieux pépé tout sale, avec un fusil de précision sur le dos, ça peut vite intimider.
La fille se cache derrière la cuisse du mec, mais lui, il a l’air calme.
-Merci !
Qu’il me lance. J’en reste estomaqué, mais d’où viennent ces deux-là. Il a un grand sourire, comme s’il était confiant. Pourtant, il fut un temps où ils auraient reçu le même tarif que le motard, de ma part.
Bah, remarque, c’est ce sourire qui lui a valu la vie.
-Qu’ek’vous fait’là ?
J’exagère, même pour quelqu’un d’aussi peu raffiné que moi, mon patois est agaçant, à ce niveau-là. Mais lui n’a pas l’air de relever.
-Mais la même chose que vous, mon bon Monsieur. Nous venons nous établir.
-Z’établir ? Ha !
Je me moque d’eux, mais je fais bien. Qui voudrait s’établir ici. L’Impact Zéro, là où tout a basculé. Là où la fierté des hommes à tout détruit. L’endroit où personne ne veut aller.
-Affirmatif !
Il se départit pas de son sourire, il est même encore plus grand. Et même la gamine, elle a l’air moins effrayée, elle me regarde avec de grands yeux bleus - elle a enlevé ses lunettes de soleil – comme si j’étais un autre des bâtiments en ruine de Manhattan. Elle est pas loin du compte.
-Et les radiation ? Z’en faites quoi ? Pas peur d’elles ?
Moi j’m’en fiche, faut bien mourir d’un truc, mais les gens, ça les fait flipper.
-Moins que des balles, à vrai dire.
-Futé, futé. V’nez avec moi.
-Où ça ?
-Impact. Là où l’humanité a chuté.
Je décide d’abandonner le patois, pour renforcer l’effet de ma tirade. À croire que je me sens la fibre théâtrale, moi aussi.
-Et là d’où elle se relèvera ?
-Qu’est-ce qui vous fait croire ça ?
-L’espoir.
Cette fois, c’est la gamine qui a parlé. Sa voix est aussi cristalline que ses yeux. Et mure avec ça, j’aurais pas cru.
J’sais pas d’où ils débarquent, ceux-là, mais ça fait chaud au cœur. Quelqu’un qui parle encore de futur, ça doit bien faire 20 ans que j’en ai pas croisé.
Juste des coquilles vides qui attendent la fin, ou la recherchent, les autres. Mais pas eux.
C’est pas si mauvais, au fond, l’espoir.
Il me reste peut-être encore quelques belles choses à voir
À vos votes !
Samael- Coléoptère
-
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
bravo à vous deux !
- Spoiler:
- J'ai voté le texte 2,
Le texte un est pas mal sur le fond, bonnes idées, scénario improbable, et j'ai bien aimé les références, mais sur le fond ! C'est un ensemble de pavés. Il y a peu d'aération, des fautes d'orthographes, des phrases super longues, j'ai vraiment galéré à rentrer dans l'histoire et j'ai pas trop apprécié à cause de ça... :/
Le texte deux me plait plus au niveau du scénario, le sniper qui analyse froidement la situation à chaque nouvelle action des deux autres protagonistes... J'ai été bluffé ! Et en plus il y a moins de fautes, c'est plus joli, mieux espacé, et on rentre directement dans l'histoire.
Donc pour moi pas de mystère : j'ai préféré le texte 2
mugi- Amiral
-
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
J'ai vraiment eu beaucoup de mal car j'apprécie des choses très différentes dans les deux textes, je vais voter blanc ^^
Skull_joke- Admin Lama
-
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
Merci pour ce duel.
Bravo à tout les deux, en tout cas, pour ces deux textes.
- Spoiler:
- Texte 1:
Texte bien écrit mais très long (plus de 3.700 mots) avec des phrases également très (trop) longues.
Le principal défaut de ce texte, pour ma part, est l'inattention qui se ressent sous plusieurs aspects.
1) Fautes d'orthographe liées à la conjugaison ou à la syntaxe faciles à repérer et à éviter,du genre "Les dieux vous avaient . . . avertit" ou "je voulu me diriger" ou "je étais" pour ne citer que ces trois là.
2) Des mots oubliés dans des phrases lors de la correction, du genre "Ce ciel rougeâtre, déchiré de toute part dont les des trous qui étaient anormalement noirs.
3) Ou des changements de narrateur en plein milieu du texte.
En effet le texte, rédigé presque intégralement à la première personne change brusquement pour devenir l'espace de quelques lignes à la troisième personne.
Première personne jusqu'à . . .
"Je connaissais cette ville, du moins, je suis sûr d’y avoir habité un jour ou l’autre, y être venu pour faire quelque chose comme mon coma éthylique.
-A priori, Anges & Démons ont du s’affronter dans un démentiel duel à Chicago !... Affirma parodiquement notre héros bien que son visage afficha une fine touche de solitude.
Il marcha d’un pas lent et surveillé"
Troisième personne jusqu'à . . .
" Tout à coup, il eut comme une violente sensation qui lui piqua son cerveau, il se roula au sol, heurta sauvagement un bout de métal qui traînait et ne bougea plus.
Je devais être inconscient"
4) D'autres détails pas français ou étranges.
"la terre retourné avec d'énormes cratères" (avec ? )
"un bout d'une sépulture de couleur verte très claire, levant le doigt vers le firmament, une couronne sur la tête." (La statue de la liberté qui lève le doigt ? )
Bref, ce sont des détails et des petites fautes d'inattention, mais il y en a pas mal. Et le diable se trouve dans les détails comme le dit l'expression.
En ce qui concerne le fond, le point de vue en intéressant mais assez classique au final. Un homme qui assiste à l'apocalypse et qui doit repeupler, c'est pas le scénario le plus original, quoi
Mais l'apocalypse est bien décrit, même très bien. On y est et on voit très bien la scène se dérouler devant nous yeux. Ca s'est le bon point du texte.
Texte 2:
Le texte 2 est extrêmement plus court (1300 mots). Il fait presque un tiers du premier texte. Il y a vraiment un écart incroyable à ce niveau là.
Je dois dire que le choix de l'auteur de l'écrire au présent m'a vraiment déstabilisé. Je ne suis pas très friand de ce genre de texte et les premières phrases ont vraiment sonnées fausses dans ma tête.
La première phrase annonçait clairement la couleur. "Cela fait plusieurs heures qu’il marche, sans s’arrêter, et même lui commence à fatiguer"
L'action se déroule depuis des heures mais elle est au présent. Rien que de la relire, ça me redonne des frissons. C'est un style correcte mais vraiment je n'aime pas (juste appréciation personnelle hein ^^ ).
Dans ce texte aussi on retrouve quelques erreurs d'inattention, du genre "Mais ça, il y sont pas encore" ou "Ou alors qu’on se raccroche plus facilement aux petits plaisirs, et que la poésie en est une."
Le poésie en est une (une ?). Un plaisir non, ou alors je n'ai pas compris la phrase.
Une chose que j'ai apprécié en tout cas, c'est la réelle prise de risque de l'auteur. Même si je n'aime pas l'écriture au présent, il faut reconnaître que celle-ci est très difficile et qu'au finale l'auteur s'en est très bien sorti. Il y a également très peu de description et le texte se cantonne aux actions ( il est debout, il marche, il regarde, . . .). Et donc à des phrases simples et épurées parfois expressément faussées avec un style plus parlé que réellement littéraire ce qui rentre dans la logique de l'écriture au présent. Vraiment une belle prise de risque. Je dis bravo, c'est rare.
Le fond du texte m'a plus plu aussi, avec le sniper qui est le narrateur. L'emploi du "Il" suggérait un narrateur externe omniprésent, alors qu'il s'agissait juste d'un sniper scrutant les deux individus et revenant au "Je" une fois entré en scène. Vraiment bien ça aussi. De nouveau des surprises.
Enfin, autre aspect qui m'a bien plu, ce sont certaines phrases ou mots d'esprits lâchés dans le texte qui ne sont pas utile pour sa compréhension mais qui ont pour but d'étonner le lecteur, de le surprendre et de le faire sourire.
"Que vivent les vifs." "Le Pont vers la Mecque. Mec que t’es c*n." ou encore "Maintenant, c’est plus Manhattan, c’est No Man’s Hattan."
J'ai donc décidé en tout logique de voter pour le texte 2 car il joue sur l'étonnement. L'auteur a voulu innover avec un style simple, au présent, avec des phrases courtes et très peu littéraires. Un vraie risque qui remplit amplement sa mission de surprendre le lecteur.
Bravo à tout les deux, en tout cas, pour ces deux textes.
Raleygh 009- Yonkou
-
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
Déjà félicitations à vous deux ! Vous êtes vraiment très doués
J'ai apprécié les deux textes et j'ai eu vraiment du mal à les départager, c'est pas du tout le même style. Mais j'ai choisi de voter pour le texte 2 qui est pour ma part beaucoup plus "simple" à lire. Le premier est très long peut être même un peu trop... Du coup on a tendance à oublier ce qu'on lit au fur et à mesure de la lecture enfin je sais pas si vous me comprenez... mais c'est mon ressenti. J'ai eu beaucoup plus de mal à rentrer dans le premier texte que dans le second. Point positif pour le premier texte par contre, une très bonne description de l'apocalypse, ce qui manque un petit peu au deuxième.
Mais mon choix se porte sur le deuxième, voilà
En tout cas bravo à vous deux
J'ai apprécié les deux textes et j'ai eu vraiment du mal à les départager, c'est pas du tout le même style. Mais j'ai choisi de voter pour le texte 2 qui est pour ma part beaucoup plus "simple" à lire. Le premier est très long peut être même un peu trop... Du coup on a tendance à oublier ce qu'on lit au fur et à mesure de la lecture enfin je sais pas si vous me comprenez... mais c'est mon ressenti. J'ai eu beaucoup plus de mal à rentrer dans le premier texte que dans le second. Point positif pour le premier texte par contre, une très bonne description de l'apocalypse, ce qui manque un petit peu au deuxième.
Mais mon choix se porte sur le deuxième, voilà
En tout cas bravo à vous deux
Shyniie- Juunin
-
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Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
- Spoiler:
- J'ai voté pour le texte 2. Je veux pas être partial, car j'ai deviné qui a écrit quoi, mais j'ai eu du mal à lire le texte 1... Y'a des incohérence ici et là. (Les gens qui applaudissent quand y'a un phénomène ultra bizarre qui se déroulent devant eux ? / Le mec qui aperçoit la statue de la liberté depuis Time Square... / Le héros ayant fait un coma éthylique de plusieurs années, mais qui a quand même survécu sans bouffe ni rien...). C'est un peu surchargé par ci par là, phrases longues, vocabulaire en trop...
C'est un peu lourd, surtout que le texte est long
De l'autre coté, un texte simple qu'on lit facilement, avec une très bonne ambiance, et des persos attachants. Oui, attachant... J'ai vraiment aimé l'ambiance Old York écrit en lettres de sang, No Man's Hattan, la mort qui guette au coin de la rue. La morale du survivant : S'enfoncer dans une zone pleine de radiation pour éviter des ennemis potentiels, le mec qui s'en fout car il faut bien mourir de quelque chose C'est les petits détails que j'adore. ^^
Phantom- Vastolorde
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Re: Duel Littéraire n°7: Contre-amiral Smoker vs Silver Naizel
J'ai voté pour le deuxième texte.
Le premier texte est bien construit, avec beaucoup de description, mais j'ai préféré le deuxième texte pour son originalité, un texte qu’on peut d’ailleurs qualifier de "simple et efficace".
Félicitation à vous deux pour nous avoir livré un duel de qualité.
Le premier texte est bien construit, avec beaucoup de description, mais j'ai préféré le deuxième texte pour son originalité, un texte qu’on peut d’ailleurs qualifier de "simple et efficace".
Félicitation à vous deux pour nous avoir livré un duel de qualité.
pikel999- Coloriste Addict
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