Here be Dragons.

par Phantom Mer 14 Mai - 6:21

Tandis que le Soleil se levait lentement sur sa droite, l'équipage s'activait silencieusement, tirant sur de longues cordes dans un ballet au rythme presque parfait. Chacun savait en quoi consister ses taches matinales, et s'en acquittait avec l'automatisme du quotidien. Ils n'avaient même plus besoin de penser ou même de parler, leurs corps s'activaient d'eux même. Les voiles furent rapidement repliées, laissant le bateau glisser lentement sur l'eau sans autre moyen de propulsion que l'élan déjà acquis. Le capitaine était aux commandes. Il fumait tranquillement, main sur la barre, surveillant sans pour autant donner d'ordre l'équipage. Ses matelots faisaient du bon boulot, pas besoin de crier...
Il observait aussi la Mer et le relief de l'ile destination. "Toujours la même" pensa t'il avec mélancolie. Cela faisait 20 ans qu'il faisait le trajet, l'aller-retour, 5 fois par semaine. Il connaissait parfaitement la manœuvre, d'ailleurs...

Maintenant.

D'une main de Maitre, il tourna la barre pour la stopper un quart de tour plus loin. Le gouvernail se déplaça légèrement, changeant la trajectoire du bateau en une courbe bien calculée. Le bateau allait tourner lentement pour arriver tout pile dans son emplacement dédié, dans 10 minutes, il seraient au port. Là, le bateau s’y arrêterait de lui même, car d'ici là, il n'y aurait plus assez d'élan pour aller plus loin. Le Capitaine se racla légèrement la gorge, et d'une voie rocailleuse dit :

- Du bon boulot, vous pouvez rentrer. Toi, va réveiller les passagers.

Il n'avait pas besoin de le dire, mais l'usage le voulait. La plupart des matelots s’enfonça dans les entrailles du bateau cérémonieusement, leur entrée se trouvait vers l'avant du bateau. Tandis que le bras droit du Capitaine prenait la direction opposée, vers les cabines des passagers. Maintenant seul sur le pont, le Capitaine s'autorisa une petite pensée, une qu'il n'osait proférer intérieurement que quand il était seul, à quel point il haïssait cette foutue île. Son port, ses allées, ses villas couvrant les collines, et pire que tout, ses habitants. Il porta sa main droite usée par le temps à sa bouche, et en retira sa pipe avant de recracher longuement une fumée grise avec un regard plissé et déterminé.

Bientôt, il serait libre.

Le bateau continua sa course comme prévu, tandis que les passagers envahissaient le pont. La plupart était des mercenaires en tout genre, d'autres était des clients. Armés, bruyants dû à l'excitation devant l'idée de tous les contrats qu'ils allaient décrocher sur l'ile, les mercenaires pressaient les clients et les bousculaient accidentellement quand ils ne les malmenaient pas tout simplement. Le bateau arriva enfin dans emplacement, deux structures avaient été construites sur les côtés, et étaient à la hauteur du pont. En fait, les structures avaient été construites pour accomoder le ferry. Des employés du port déployèrent des petits pontons pour permettre aux passager de descendre. Ce fut une ruée pour les mercenaires. Puis les clients, moins pressés descendirent avec quelques retardataires. Le capitaine en remarqua deux, l'un grand, la tête enroulé dans une sorte de turban, l'autre débraillé et avec un air pensif...

***

Cela faisait 6 mois qu'ils avaient débarqués maintenant, et les choses ne se passait pas comme prévu pour les deux chasseurs de Prime. Ils résidaient dans l'auberge la moins chère qu'ils avaient pu trouver, et cherchait des contrats tous les jours sans trop de succès. Se limitant à des missions d'escortes.

Les deux chasseurs de Prime en avaient plus qu'assez de ces missions. Leurs riches employeur les traitait comme des chiens, pour eux, une grosse escorte était plus une histoire d'apparence que de sécurité. La criminalité était quasi-inexistante sur l'ile.
Certains organisaient même des combats entre "escorte" pour se divertir.

On était très loin de la richesse facile qui les avait attiré ici.

L'accès à l'ile était régi par des lois strictes, peu de bateaux de commerce, ou de transport pouvaient y faire escale régulièrement. Les dirigeants de l'ile voulaient contrôler le flux d'arrivant, mais aussi celui de ceux qui partaient. Les bateaux de passage, eux, étaient soumis à de lourdes taxes pour rester au port, et des contrôles étaient effectués pour vérifier qu'ils ne prenaient pas quelques passagers. Ce qui faisait qu'il y'avait peu de transport, et les billets étaient extrêmement cher. Particulièrement ceux de retour qui coutaient le double de l'aller.

Couplé à un système bien ficelé de rumeurs créées méticuleusement, l'ile attirait énormément de Mercenaires. Ses rumeurs disaient que ce soit pour des avertissements amicaux (consistant à détruire le client n'ayant pas payé sans pour autant l’empêcher de gagner de l'argent), des enlèvement, des assassinats ou même des expéditions punitives, la ville engageait des milliers d'hommes de mains chaque jour. Les contrats étaient courts, mais très bien payés. Ce que les rumeurs ne disaient pas, c'est que la vie était atrocement chère, et que pour un Berry gagné, on s'endettait d'abord d'un autre Berry. On pouvait du moins vraiment réussir, mais pour ça, il fallait parvenir au jobs les mieux payés, et avec la quantité de mercenaires sur l'ile, la concurrence était rude.

Au final, la plupart quittaient l'ile après avoir payés leurs dettes en se promettant de ne plus jamais revenir ici...

- Il faut reconnaitre que c'est plutôt intelligent, d'abord tu t'endettes, puis on te propose une façon de t'en sortir en travaillant, mais tes gains couvrent tout juste les dépenses nécessaires, et pendant ce temps, la dette augmente, et tu finis par bosser gratuitement... Et plus tu t'enfonces, plus c'est dur, et se débattre n'arrange rien. Et avec ceux qui paradent après avoir réussi, on veut te faire continuer à rêver. dit Sid

Morgan se tourna.

- Tu es atrocement calme. Suspect

- On a quand même pu arrêter les frais à temps, on s'est pas enfoncer autant que beaucoup d'autres. Et puis, ça m'est déjà arrivé une fois. Je me suis engagé dans le Marine... répliqua Sid.

Ils continuèrent à parler sur le sujet, Sid ayant remarqué un bureau de recrutement sur l'ile, avait proposé de partir de l'ile en s'engageant, la Marine n'acceptant pas d'être endettée. Morgan refusant strictement de s'engager, Sid déclarant qu'il serait plus facile de déserter que de sortir de cette île. Morgan allait presque accepter de considérer cette idée comme une idée viable quand un chasseur de Prime entra en trombe, s'approcha d'un groupe, et les réunit. Ils se mirent tous à chuchoter, puis partirent aussi vite que le premier était arrivé. Le scénario se répéta quelques fois, avant que Sid ne dise :

- Il se passe quoi ?
- On va bien le savoir.

Morgan se leva, et s'approcha du dernier groupe à avoir effectuer ce petit jeu. Sid resta assis et observa la scène :

Morgan intercepta d'abord un de ses confrères, et l’interrogea.

- Pas tes oignons ! répondit l'autre.

Il tenta de passer Morgan, mais celui ci l’attrapa par le col et le plaqua contre le mur. Les pieds de l’intercepté ne touchaient plus le sol, Morgan le tenant à bout de bras contre le mur, se faisant menaçant, le front presque contre celui de sa victime. Sid eut le temps de finir sa choppe quand Morgan relâcha son prisonnier qui déguerpit rapidement sans demander son reste. habitude, ce genre d'affront devait être laver d'une façon ou d'une autre, au moins par une insulte ou deux, mais le chasseur de Prime semblait avoir bien plus important à faire.

- On y va, dit Morgan.

Sid n'argumenta pas, et se leva et attendit qu'ils aient payés et soient dehors pour demander.

- Alors ?
- Des Pirates sont sur l'île, et ils ont pris le contrôle d'une sorte de restaurant, ou je-ne-sais-pas-quoi qui sert du vin très cher dans les quartiers riches... Ils en ont viré les occupants, les autorités sont furieuses...
- Ce qui veut dire grosse prime.
- Ils ont promis le décuple de ce qu'offre la Marine...

Il sortit une liste d'avis de recherche et les tendit à Sid.

- On les connait, non ? Suspect

- Pas assez pour les laisser s'échapper Evil or Very Mad

par Hisa Ven 15 Aoû - 23:39

5 HEURES AVANT L'ASSAUT AU RESTAURANT

Akatasu et ses nakama se posèrent sur cette immense île. Pour passer inaperçu, ils ont eu l'idée d'enlever leurs drapeau pirate et se déguisèrent en homme d'affaire, donc costard cravate de couleur noire et une chemise blanche avec de belles paires de lunettes de soleil. Hisa devait s'arrêter sur cette île, car c'est un endroit qu'il connaît très bien. Son grand frère Hisariche dirige ce lieu. C'était même son aîné qui lui a dis de venir ici, mais naïf comme il est, le capitaine ne pensera jamais que c'était sa plus grosse erreur de venir dans cette endroit.

« Bon, ici c'est mon repère! Regardez cette homme, au loin qui est entrain de péché, lui c'est Raoul ! Hey comment vas tu ? » Dis Hisa en pointant du doigt vers la direction du pécheur, mais celui-ci l'ignora totalement et le regarda bizarrement. En gros notre chère pirate c'est pris un VENT.

- Hisa sérieusement, c'est pas bizarre qu'il veut que tu viennes ici, c'est un peu un territoire ennemi, tu vois tout ses marines, chasseur de primes ? Cet endroit est encore plus dangereux que le royaume de Kamui ! Expliqua Jerry à son supérieur

- Mon royaume est aussi magnifique qu'un beau diamant, sale bouseux pff! Répondit Kamui en détournant son visage à celui de Jerry.

-Arrêtez de vous disputer, au pire on les tuent, les tortures et on boit leurs sang au clair de lune? C'est si simple que faire des études de médecine ! S'exclama Gama.

- Pourquoi tu en as fais toi Gama des études ahah ! Ce moqua Kamui.

- Oui, j'ai même fais plusieurs travail comme l'assistant d'un roi dans une île de North Blue, garde du corps pour une célébrité, mercenaire, médecins dans un hôpital et maintenant pour finir pirate. Répondit calmement Gama

-Pourquoi tu as quitté tout ses boulots ? Dis Kamui avec les yeux écarquillés

- A ton avis? Ils sont morts par ma lame mes supérieurs tellement qu'ils ont crus que j'étais une sous-m**de, les pauvres maintenant ils sont tellement charcutés qu'ils ne méritent plus d'être dans leurs magnifique cercueil mouahahahahaha ! Hurla le sadique avec son rire démoniaque.

Un homme sur un cheval rose arriva avec classe. Les cheveux bouclés, une belle paire de lunettes de luxe des habits en fourrures de dalmatiens. Il fixa Hisa pendant plusieurs secondes. Il n'avait aucun bruit et puis...

« HOLA ! Mon frère ça fais longtemps ! Apparemment tu es devenu un pirate. Ahahah ! D'ailleurs elle devient quoi Hisabella? Quelle Nostalgie. » Cria de joie le frère du capitaine.

- Hisariche ! Toujours aussi joyeux et friqué! Bref venons au faite tu me veux quoi? Questionna avec enthousiasme son frère aîné.

- C'est simple, un coup d’état. Toi seul peut le faire, tu as le fruit défendu que tu as volé, celui du dragon avec ce pouvoir tu pourras incendier.

- Mais ça t'apportera quoi grand frère? Ta perte de toute ta fortune? Je savais que tu étais masochiste mais pas à ce point.

- Ma fortune ne m'importe guère, je veux de l’héroïsme. Au moment que la ville sera en cendre, j'arriverai et je t'arrêterai, tu pourras ensuite t'enfuir et le monde entier entendra mon nom!Je serai tellement célèbre, on me nommera l'homme qui a vaincu un dragon!

- On gagnera quoi en retour, si tu me réponds que Hisa gagnera ton amour, je pense que je couperai le dragon qui est entre tes jambes...Répondit froidement Gama

- C'est simple, il gagnera ta liberté... fufufu. Dis Hisariche avec un rire sournois.

D'un seul coup les hommes de mains du bourgeois apparais subitement, bien caché et munis de leurs fusils qui pointa les pirates. Ce battre ne servirai à rien, trop de chasseur de primes et de marine étaient présente. Ils acceptent, un des sbires du frère de Hisa menotta le samouraï et l'emmena. Le sbire avait une peur contre le fou sanguinaire, en même temps il avait un regard froid et rempli de colère à Gama il ne faut pas trop le chercher sinon tu finiras très mal.

« Bon on va commencez ton bordel et ensuite tu me rend mon pote. On sabote quoi d'abord?» Dis Hisa en ce grinçant les dents.

Une heure plus tard

Le samouraï se fais jeter dans un espèce de puits géant, une pancarte qui disait « Prison pour ceux qui refuse les dettes ». Le criminel tomba, il ne voyait absolument rien, ni se transformer en guépard pour se repéré grâce à son flair ou avec ses yeux, il entendit juste des bruits de lamentations, de pleure ou d'hommes en colère. L'ambiance était aussi glauque qu'un asile de fou, mais Gama se sentait en sécurité, puis un coup de feu dans la grotte surgit. Le samouraï tomba à terre et commença à se noyer dans son propre sang.

Here be Dragons.

Here be Dragons.

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