Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
S'ils s'étaient transformés en monstre t'aurais été poursuivi pour plagiat xD
Toute manière t’innove déjà pas mal avec ton personnage principal, y'a pas de soucis par rapport à ça
Pour les capacités j'attends ce premier combat avec impatience.
Sinon pour modifier la taille d'un lecteur youtube c'est pas compliqué. Tu commences par intégrer la vidéo sur le fo' (cliquer sur partager en dessous de la vidéo, ensuite cliquer sur intégrer, copier le code qui est donné et le coller dans le post), et ensuite, sur le coller que tu as mit dans ton post, il te suffit de modifier les valeurs des champs "width" et "height". Tu peux rentrer des chiffres plus ou moins grands pour agrandir et rapetisser le lecteur. Voilà pour le format réduit
Toute manière t’innove déjà pas mal avec ton personnage principal, y'a pas de soucis par rapport à ça
Pour les capacités j'attends ce premier combat avec impatience.
Sinon pour modifier la taille d'un lecteur youtube c'est pas compliqué. Tu commences par intégrer la vidéo sur le fo' (cliquer sur partager en dessous de la vidéo, ensuite cliquer sur intégrer, copier le code qui est donné et le coller dans le post), et ensuite, sur le coller que tu as mit dans ton post, il te suffit de modifier les valeurs des champs "width" et "height". Tu peux rentrer des chiffres plus ou moins grands pour agrandir et rapetisser le lecteur. Voilà pour le format réduit
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Ok merci beaucoup j'ai édité mon post ^^
Je tiens d'ailleurs à tous vous remercier pour votre soutien
Voilà d'ailleurs le chapitre IV, un peu trop court mais... Vous allez comprendre !
Chapitre IV : Dessert
J’étais face à une créature si effroyable qu’elle ne pouvait que provenir d’un cauchemar… La Chose malgré sa silhouette rappelant celle d‘un homme, n’avait plus rien d’humain, lorsque l’on s’attardait sur les détails. Une peau si livide qu’elle était presque bleu clair, contrastant avec la longue robe noire d’encre qui couvrait ses jambes et en partie son torse. Ses pieds dépassaient néanmoins et les ongles étaient si pointus que l’on eut dit des griffes. Un rapide coup d’œil sur ses mains me confirma que c’était la même chose ici aussi… Ses bras nus étaient couverts de tatouages morbides, tout comme son visage. Enfin si on pouvait appeler ça un visage.
Des trous noirs où dansaient de petites flammes bleues en guise d’yeux. De petits trous au lieu du nez. Et une bouche démesurée, s’étirant d’une oreille à l’autre, laissant apparaitre plusieurs rangées de dents monstrueusement acérées. Car il n’y avait tout simplement pas de lèvres sur cette horrible face… Ses oreilles étaient caché par ses longs cheveux aussi sombre que la nuit, et qui tombaient jusqu’à ses hanches. La robe déchirée au niveau du cou laissait entrapercevoir le haut de son torse qui semblait assez sec mais tout de même musclé. Un collier pendait entre ses pectoraux : une croix à l’envers.
La créature était extrêmement fine tout en étant grande : elle me dépassait d’au moins une tête… Surement deux mètres. Un frisson parcourut à nouveau mon échine et je restai là, incapable de bouger. Pétrifié par la peur.
Il s’essuya la bouche lentement avec le dos de sa main et commença à avancer à pas lent vers moi, tout en déclarant d’une voix atrocement mélodieuse et envoutante :
-Humm… Si bon. Si… Délicieux.
Une langue bleuâtre vint lécher l’extérieur ses dents et il continua, sans s’arrêter de marcher :
-Je n’ai plus faim. Mais je vais quand même m’amuser un petit peu avec toi… Et puis, je garde toujours de la place pour le dessert. Shadows of Fairness…
En prononçant ses mots, il approcha sa main droite de sa bouche et le nuage blanc qui s’en échappait commença à se solidifier. Bientôt, il extirpa un long katana de sa gorge, et le fit tournoyer quelques secondes devant lui. Il était aussi noir que sa robe mais brillait d’un éclat malsain.
Il m’adressa un grand sourire et approcha sa bouche dénuée de lèvres de mon oreille, avant de murmurer :
-Hell of Purity…
Le monde entier s’embrasa alors. De magnifiques flammes blanches se mirent à dévorer la cité, aucun bâtiment n’était épargné. Peu importe où mes yeux se posaient, je ne voyais que du feu. Un feu vorace. Et pourtant la température restait glaciale… Cela eut pour effet de me faire recouvrir mes esprits. Je secouai la tête et aperçus au dernier moment la lame ténébreuse foncer vers mon ventre.
Je bondis en arrière plusieurs fois de suite, mettant de la distance entre mon monstrueux adversaire. Il éclata de rire. Un rire affreusement suraigu qui me vrilla les tympans.
-Oh c’est bien la première fois qu’une proie lutte face à la peur. Tu m’a l’air divertissant.
-C’est aussi la dernière fois que tu chasses !
-Oh oh ! Voyons voir cela !
Sur ce il bondit en avant la pointe de son épée droit vers mon cœur. Je l’évitai d’un pas sur le côté et ripostai avec un coup de pied sauté en pleine tête. Il se protégea aussitôt avec son avant-bras et me repoussa avec force plusieurs mètres plus loin.
Pas le choix. Seule la Magie pouvait m’aider à le vaincre. Je levai le bras droit, le tendis vers le monstre et me concentra sur le bout de mes doigts. Je lui jetai un regard noir empli de mépris et crachai avec colère :
-Swamp’s Javelin !
Un cercle violet sombre apparut dans l’air devant moi et une multitude de dessins compliqués se déployèrent à l’intérieur, formant spirales de racines, de boue et de vapeurs nocives, et runes magiques.
Un javelot mauve foncé fusa alors droit sur le Cauchemar Vivant… Il tournoyait en l’air et faisait tomber de grosses gouttes violacée sur le sol, créant de petits trous fumants sur les pavés. La lance se ficha dans le sol, à l’endroit exact où se tenait mon ennemi une seconde plus tôt. Celle-ci explosa alors, projetant mon venin corrosif un peu partout. La créature qui avait bondi pour éviter mon attaque, était maintenant en train de plonger dans ma direction, pointe de sa lame vers moi. J‘esquivai d’un pas sur le côté et projetai mon genoux droit dans les côtes de mon adversaire, le propulsant au sol. Je souris comme un demeuré et crachai :
-Acid Rain !
Le même cercle aux motifs complexes se dessina dans le ciel et une pluie de poison et d’acide s’abattit sur l’horreur cauchemardesque qui riait aux éclats ! Malgré le déluge corrosif, elle se releva lentement, tout en faisant craquer tous les os de son corps. Pas après pas, elle se rapprochait de moi… Je fis cesser la pluie et posai un genou à terre, une main sur mon cœur. J’avais si mal… Je me mis à tousser violemment et crachai une gerbe de sang au sol.
-pu****… Pourquoi maintenant ?! Hurlai-je en martelant les pavés froids.
Tout se mit à tourner autour de moi, la douleur transperçait mon cœur de part en part, j’étais sur le point de perdre connaissance… Je vis des pieds blanchâtres juste sous mes yeux, un voile de tissu noir passa devant mon visage, et une lame obscure caressa mon cou. J‘eus une nouvelle quinte de toux mais le rire fou du Cauchemar parvint tout de même à mes oreilles.
-Bordel ! J’peux pas mourir comme ça ! Edge of Sanity ! Criai-je à pleins poumons.
Une fine lame de venin apparut dans ma main, et je transperçai le cou de l’effroyable créature qui disparut dans un nuage de brume. Sans départir de son rire… Un hennissement retentit dans la nuit, avant de s’éloigner peu à peu.
Je m’écroulai au sol et tombai dans un léger coma, les battements de mon cœur se faisant de plus en plus lent. Mes paupières étaient lourdes. Tellement… Lourdes…
Les battements de mon cœur s’arrêtèrent. Enfin.
Je tiens d'ailleurs à tous vous remercier pour votre soutien
Voilà d'ailleurs le chapitre IV, un peu trop court mais... Vous allez comprendre !
Chapitre IV : Dessert
J’étais face à une créature si effroyable qu’elle ne pouvait que provenir d’un cauchemar… La Chose malgré sa silhouette rappelant celle d‘un homme, n’avait plus rien d’humain, lorsque l’on s’attardait sur les détails. Une peau si livide qu’elle était presque bleu clair, contrastant avec la longue robe noire d’encre qui couvrait ses jambes et en partie son torse. Ses pieds dépassaient néanmoins et les ongles étaient si pointus que l’on eut dit des griffes. Un rapide coup d’œil sur ses mains me confirma que c’était la même chose ici aussi… Ses bras nus étaient couverts de tatouages morbides, tout comme son visage. Enfin si on pouvait appeler ça un visage.
Des trous noirs où dansaient de petites flammes bleues en guise d’yeux. De petits trous au lieu du nez. Et une bouche démesurée, s’étirant d’une oreille à l’autre, laissant apparaitre plusieurs rangées de dents monstrueusement acérées. Car il n’y avait tout simplement pas de lèvres sur cette horrible face… Ses oreilles étaient caché par ses longs cheveux aussi sombre que la nuit, et qui tombaient jusqu’à ses hanches. La robe déchirée au niveau du cou laissait entrapercevoir le haut de son torse qui semblait assez sec mais tout de même musclé. Un collier pendait entre ses pectoraux : une croix à l’envers.
La créature était extrêmement fine tout en étant grande : elle me dépassait d’au moins une tête… Surement deux mètres. Un frisson parcourut à nouveau mon échine et je restai là, incapable de bouger. Pétrifié par la peur.
Il s’essuya la bouche lentement avec le dos de sa main et commença à avancer à pas lent vers moi, tout en déclarant d’une voix atrocement mélodieuse et envoutante :
-Humm… Si bon. Si… Délicieux.
Une langue bleuâtre vint lécher l’extérieur ses dents et il continua, sans s’arrêter de marcher :
-Je n’ai plus faim. Mais je vais quand même m’amuser un petit peu avec toi… Et puis, je garde toujours de la place pour le dessert. Shadows of Fairness…
En prononçant ses mots, il approcha sa main droite de sa bouche et le nuage blanc qui s’en échappait commença à se solidifier. Bientôt, il extirpa un long katana de sa gorge, et le fit tournoyer quelques secondes devant lui. Il était aussi noir que sa robe mais brillait d’un éclat malsain.
Il m’adressa un grand sourire et approcha sa bouche dénuée de lèvres de mon oreille, avant de murmurer :
-Hell of Purity…
Le monde entier s’embrasa alors. De magnifiques flammes blanches se mirent à dévorer la cité, aucun bâtiment n’était épargné. Peu importe où mes yeux se posaient, je ne voyais que du feu. Un feu vorace. Et pourtant la température restait glaciale… Cela eut pour effet de me faire recouvrir mes esprits. Je secouai la tête et aperçus au dernier moment la lame ténébreuse foncer vers mon ventre.
Je bondis en arrière plusieurs fois de suite, mettant de la distance entre mon monstrueux adversaire. Il éclata de rire. Un rire affreusement suraigu qui me vrilla les tympans.
-Oh c’est bien la première fois qu’une proie lutte face à la peur. Tu m’a l’air divertissant.
-C’est aussi la dernière fois que tu chasses !
-Oh oh ! Voyons voir cela !
Sur ce il bondit en avant la pointe de son épée droit vers mon cœur. Je l’évitai d’un pas sur le côté et ripostai avec un coup de pied sauté en pleine tête. Il se protégea aussitôt avec son avant-bras et me repoussa avec force plusieurs mètres plus loin.
Pas le choix. Seule la Magie pouvait m’aider à le vaincre. Je levai le bras droit, le tendis vers le monstre et me concentra sur le bout de mes doigts. Je lui jetai un regard noir empli de mépris et crachai avec colère :
-Swamp’s Javelin !
Un cercle violet sombre apparut dans l’air devant moi et une multitude de dessins compliqués se déployèrent à l’intérieur, formant spirales de racines, de boue et de vapeurs nocives, et runes magiques.
Un javelot mauve foncé fusa alors droit sur le Cauchemar Vivant… Il tournoyait en l’air et faisait tomber de grosses gouttes violacée sur le sol, créant de petits trous fumants sur les pavés. La lance se ficha dans le sol, à l’endroit exact où se tenait mon ennemi une seconde plus tôt. Celle-ci explosa alors, projetant mon venin corrosif un peu partout. La créature qui avait bondi pour éviter mon attaque, était maintenant en train de plonger dans ma direction, pointe de sa lame vers moi. J‘esquivai d’un pas sur le côté et projetai mon genoux droit dans les côtes de mon adversaire, le propulsant au sol. Je souris comme un demeuré et crachai :
-Acid Rain !
Le même cercle aux motifs complexes se dessina dans le ciel et une pluie de poison et d’acide s’abattit sur l’horreur cauchemardesque qui riait aux éclats ! Malgré le déluge corrosif, elle se releva lentement, tout en faisant craquer tous les os de son corps. Pas après pas, elle se rapprochait de moi… Je fis cesser la pluie et posai un genou à terre, une main sur mon cœur. J’avais si mal… Je me mis à tousser violemment et crachai une gerbe de sang au sol.
-pu****… Pourquoi maintenant ?! Hurlai-je en martelant les pavés froids.
Tout se mit à tourner autour de moi, la douleur transperçait mon cœur de part en part, j’étais sur le point de perdre connaissance… Je vis des pieds blanchâtres juste sous mes yeux, un voile de tissu noir passa devant mon visage, et une lame obscure caressa mon cou. J‘eus une nouvelle quinte de toux mais le rire fou du Cauchemar parvint tout de même à mes oreilles.
-Bordel ! J’peux pas mourir comme ça ! Edge of Sanity ! Criai-je à pleins poumons.
Une fine lame de venin apparut dans ma main, et je transperçai le cou de l’effroyable créature qui disparut dans un nuage de brume. Sans départir de son rire… Un hennissement retentit dans la nuit, avant de s’éloigner peu à peu.
Je m’écroulai au sol et tombai dans un léger coma, les battements de mon cœur se faisant de plus en plus lent. Mes paupières étaient lourdes. Tellement… Lourdes…
Les battements de mon cœur s’arrêtèrent. Enfin.
Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
C'est toujours aussi bien écrit les déscription son géniales.
Go on like this, it's perfect.
- Spoiler:
- Si j'ai bien compris il a la magie du poison?
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monkey D kaze- Kage
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Haha sa magie est bien plus complexe mais il ne le sait pas encore
Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
salut, j'adore ta fic continue comme ça avec le suspense que tu nous met a chaque fois ca promet d'etre interessant
totor92- Genin
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Tiens, un javelot des marais, c'est original comme technique ^^ . J'imagine que ton personnage utilise une magie ayant rapport avec tout ce qui vit la dedans, araignée, serpent et cie
Phantom- Vastolorde
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Super tes chapitres , des techniques originales , des ennemis intéressants , de la description ....
Continues comme ça !
Continues comme ça !
kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Bonjour à tous !
Tout à d'abord je tiens à vous remercier de votre soutien et de votre lecture ^^
Sans ça je n'aurais pas vraiment la motivation d'écrire lol
Mais passons au sujet principal de ce post :
Chapitre V : Illusion
Je suffoquais. L’air était hors de portée, mes poumons vides. Seule une douleur sourde habitait mon esprit, martelant sans cesse mon pauvre corps… Pitié. Faites en sorte que cela s’arrête ! Je n’en peux plus, mon cœur va bientôt exploser sous la pression. Mais de quoi ? De l’eau ? Serais-je donc en train de me noyer ? Les ténèbres abyssales qui m’entouraient m’attiraient lentement vers le fond…
Soudain un sursaut d’espoir apparut et je me mis à lutter de toutes mes forces contre cette oppressante obscurité : j’allais vivre !
Ce n’était certainement pas la fin !
J’ouvris grand les yeux et pris aussitôt un grand bol d’air frais, comme si je venais de passer plusieurs heures entières sous l’eau, sans moyen de respirer. Je secouai la tête tentant de chasser cette migraine qui persistait malgré mon réveil. En vain. Je soupirai :
-pu****… Quel affreux cauchemar !
Je refermai alors mes paupières, ébloui par la lumière matinale que les rideaux blancs et fins laissaient passer. Hein ?! Des rideaux ? Où étais-je ? Je constatai néanmoins que je me trouvais sur un matelas confortable avec un oreiller moelleux. Une odeur de propre flottait dans l’air… Lorsque mes yeux furent un peu plus habitués à la clarté du jour, je jetai un regard autour de moi et remarquai que j’étais dans une petite chambre, peu décorée mais tout à fait normale.
J‘essayai alors de me rappeler des évènements de la nuit dernière, tout en passant une main distraite dans mes cheveux. Tout me revint en tête brusquement et la douleur repartit de plus belle. Le démon. Le combat. Les flammes… Bordel ! La ville avait été dévorée par ce brasier immaculé ! J’écartai violemment le drap qui me recouvrait et bondit hors du lit. J’arrachai presque la porte de ses gonds et dévalai les escaliers avant de me retrouver en pleine rue. Je tombai aussitôt à genoux…
De soulagement.
La belle Ortensia était aussi prospère et jolie que le jour de mon arrivée, aucune trace du moindre incendie. La vie était partout, les gens discutaient allégrement, comme si rien ne s’était passé la nuit passée. Ou alors, peut-être qu’il ne s’était réellement rien passé... Mon visage s’assombrit subitement et je murmurai alors :
-Une illusion…
Et ce n’était pas bon signe. C’était la première fois que j’étais piégé au cœur d’une illusion aussi puissante. C’était d’ailleurs bien plus qu’une simple vision, mais un véritable rêve éveillé, ou plutôt un cauchemar vivant. Je ne pus m’empêcher de frissonner en pensant à la cause de tout cela, quand soudain une voix familière parvint à mes oreilles :
-Eh gamin, déjà debout ?
-Haha je ne tiens pas place ! Dis-je en me retournant.
Je me retrouvai alors nez à nez avec le vieil homme qui avait créé l’ordre de mission, mais qui m’avait aussi nourri la veille, tout en me donnant de précieuses informations. Je lui décochai un sourire reconnaissant en comprenant qu’il m’avait recueilli cette nuit. Il lâcha alors :
-Mais dis-moi, t’es plutôt vigoureux pour un gamin qui était mort il y a même pas deux heures !
-QUOI !!!?
J’engloutis avidement les tartines de confitures que je venais de me préparer (avec la nourriture de mon hôte bien sûr) tout en écoutant son récit, les yeux écarquillés. Mort ? Comment était-ce possible…
-En fait, ton cœur avait cessé de battre quand je t’ai découvert à plat ventre sur les pavés. Tu ne respirais plus… Pourtant je t’ai trainé, littéralement, chez moi, avec une pointe d’espoir.
-Attends, attends. Pourquoi t’étais dehors en pleine nuit ?
-Et bien… Il se trouve que j’étais particulièrement terrifié à l’idée de dormir hier, donc je suis parvenu à ne pas dormir.
Je ne répondis pas et continuai à mâcher avec application. Mon cœur avait-il réellement cessé de battre ? Comme pour m’en assurer je portai une main à ma poitrine et ne la rabaissai qu’après avoir été sur d’avoir entendu des battements réguliers.
-Merci pour tout, le Vieux. J’te dois certainement la vie ! M’exclamai-je soudainement.
-Oh tu sais, je n’ai absolument rien fait…
-Merci quand même.
Je me levai alors et quittai la maison Philneas après lui avoir donné une (un peu trop) violente tape dans le dos. Il était temps d’explorer un peu cette mystérieuse île au nom bien étrange.
Mystical. Un nom assez exotique… Cela me rappelait mon enfance. A l’évocation de ce souvenir, je ne pus réprimer un élan de haine qui parcourut tout mon être. Mon affreuse enfance. Une larme amère coula sur ma joue alors que je quittais la cité par un sentier étroit qui longeait l’océan, serpentant sur des falaises abruptes. Des arbres abimés par les vents marins se trouvaient de part et d’autres du sentier… Leurs troncs noués me rappelèrent aussitôt ceux du marais d’Aelhan. Une fureur sans nom s’empara de moi et je frappai de toutes mes forces l’arbre qui se trouvait sur ma droite. Mon poing traversa l’écorce sans problème et le végétal se mit lentement à mourir consumé par mon venin aigri. C’était si bon de voir la souffrance consumer cette vie…
J’essuyai mes yeux humides avec le revers de ma manche et continua à errer, sans vraiment savoir que chercher. Tout ce que je voulais, c’était penser à autre chose. La première chose qui m’apparut fut le symbole de la guilde. Fairy Tail… Je m’y étais déjà tant attaché en à peine un jour. Mina, Jesper, Raph’ et aussi Amalia d’ailleurs, j’avais tellement envie de faire partie de cette famille-là. Une vague de chaleur envahit mon être et j’oubliai tous mes tristes souvenirs.
La légendaire chaleur de Fairy Tail.
Cela faisait maintenant presque deux heures que je suivais ce chemin, sans but précis. Je me remis à divaguer, pensant cette fois-ci à ma mission. Le vieux ne m’avait pas dit qu’un riche homme nommé Baron habitait à l’écart du village, sur une falaise escarpée ? Avec un peu de chance, j’étais allé du bon côté… Je relevai la tête et un sourire se dessinai sur mes lèvres : la chance m’avait bel et bien sourit.
Le manoir était bâti sur un minuscule îlot, ou plutôt un pic rocheux qui dépassait de la mer et était relié à l’île principale par une mince bande de terre, bordée par des barrières de métal. Un portail en gardait l’accès et, malgré la distance, je pouvais affirmer qu’il n’y avait personne pour protéger la demeure. Comme s’il était impossible qu’une personne saine d’esprit vienne ici… Je me surpris alors à m’imaginer à la place de ce Baron, vivant reclus dans le luxe et je devais avouer que c’était plutôt pas mal ! J’esquissai un léger sourire et me rapprochai de la gigantesque maison, afin de la détailler. De hautes tourelles perçaient les cieux, grâce à des toits acérés, de la même couleur que le charbon. Des gargouilles effrayantes et fascinantes à la fois les surplombaient, tels des gardiens figés. Les murs étaient d’une propreté irréprochable et leur couleur gris pale contrastait superbement bien avec le noir d’encre qui recouvrait les toits. De petites fenêtres étaient percées ici et là, la plupart étaient décorés avec de beaux vitraux… Je notai tout de même que le rouge, le noir et le gris prédominaient sur cette bâtisse. Une aura de noblesse, presque impérieuse, s’en dégageait. C’était somptueux à regarder.
-Alors c’est ici que ce Baron passe ses journées. Et ses nuits. Enfin peut-être… Murmurai-je pour moi-même.
Je n’avais pas exclu que la cause de tous les maux de la ville était très probablement cet excentrique. Lorsque je m’approchai du portail de fer forgé, un détail attira immédiatement mon regard et confirma ce que je pensais un instant plus tôt. Un sceau magique était peint sous le portail… Peint en rouge sombre. La couleur du sang versé, du sacrifice. Des formes complexes s’y mélangeaient mais un élément clé était bien visible en son centre : une serrure. Je reculai d‘un pas afin de mieux voir le cercle de runes dans son ensemble. Une mâchoire. Le cercle représentait en réalité une gigantesque mâchoire…
-Un Sceau d’Emprisonnement. Soufflai-je alors, impressionné.
La peinture semblait très ancienne, comme si elle était là depuis des dizaines, non des centaines d’années ! Maintenant la question était… Ce sceau était-il là pour empêcher quelque chose de sortir du manoir… ? Mais peut-être pour empêcher cette chose d’y entrer ? Et plus important encore : quelle était cette créature ? Je caressai pensivement ma longue crête, comme à mon habitude lorsque je tentais de réfléchir calmement. Et si c’était l’affreuse créature que j’avais affronté ? Je me surpris à parler à voix haute, répondant à mon interrogation silencieuse.
-Non trop faible… Un sceau d’une telle puissance serait un peu trop excessif pour contenir une créature que moi-même je peux vaincre. A moins que ce démon ne se soit moqué de moi…
Je serrai les poings et retournai sur mes pas : inutile de tergiverser ici plus longtemps. Je ne pourrai rien faire en pleine journée. Je pris donc la direction du village, tout en fouillant ma mémoire à la recherche d’éléments pouvant m’aider. En vain.
J’étais un véritable novice après tout.
Il était aux alentours de treize heures quand je fus de retour à Ortensia. Les visages des passants étaient différents… En plus de la fatigue, ils semblaient plutôt étonnés, voir même inquiets. Ah oui. Le discours du maire avait eu lieu dans la matinée. Il ne restait plus qu’à espérer que tous suivent mon conseil. Je pris le repas du déjeuner dans la même auberge où j’avais loué une chambre (moisie) et partis directement me coucher… Le sommeil ne tarda pas à me trouver et je passai plusieurs heures de pur repos, sans le moindre rêve. Un véritable luxe ici.
J’ouvris les yeux vers huit heures du soir, lorsque que l’astre solaire commençait à disparaitre derrière la ligne de l’horizon. Je m’entrainai quelque peu à la Magie : après tout j’étais vraiment très rouillé, ma «mort» en était bien la preuve. Vers vingt et une heure, je descendis dîner, seul, plongé dans ce marais embrumé qu’est mon esprit.
La soupe était mauvaise mais chaude et nourrissante, aussi je préférai ne pas me plaindre auprès du tenancier. Et puis il tombait de fatigue cela crevait les yeux ! Je lui lançai sur un ton enjoué, comme pour le motiver :
-T’inquiètes pas ! Tu pourras dormir toute la journée demain !
-Oui, oui, je sais… Lâcha-t-il sur un ton maussade et plus que blasé.
Je compris qu’il n’allait pas pouvoir suivre mon conseil ce soir et soupirai et finissant mon bol d’un trait. Peu à peu, le bar se vidait, les gens allaient, soit se coucher, soit tenter de lutter contre la fatigue. C’était pas demain que la ville aurait une vie nocturne… Je remontai les marches de bois usées vers ma petite chambre.
Minuit.
Un bruit attira mon attention à l’extérieur et jetai un coup d’œil dans la rue, grâce à une petite fenêtre. Un homme d'assez petite taille venait de renverser une poubelle de fer et s’en alla à grandes enjambées, comme s’il venait de connaitre un crime… Je mis quelques secondes à reconnaitre cette démarche assurée mais légèrement chaloupée en même temps.
-Toi… Grinçai-je en exprimant une moue de mépris.
Quelques minutes après, une brume épaisse se leva et envahit la cité… Je pus voir une silhouette se mouvoir en son sein, à pas lents. Elle se retourna vers la façade du bâtiment dans lequel je me trouvais et le brouillard se mit à disparaitre au niveau de la tête de la forme vaguement humaine.
Un sourire sans lèvres et les mêmes flammes folles dans des orbites vides.
C’était bien le Cauchemar Vivant.
Il plongea son regard dans le mien, à travers la vitre, et notre petit face à face dura presque une heure ! Absorbé par cet éclat malsain je n‘avais pas vu le temps passer ! Et lui était toujours aussi immobile, au centre de la place du village. Me fixant avec intensité…
-pu****, encore une de ces illusions… Jurai-je en comprenant trop tard que j’avais été hypnotisé.
-Haha, tu es bien curieux, jeune créature, articula l’horrible monstre.
Sa voix résonnait dans ma tête. Non. Il était dans ma tête…
-La chasse a été bien infructueuse en cette nuit, n’est-ce pas ? Continua-t-il sur le même ton détaché et amusé.
-Saloperie… De quoi tu parles ?
-Oh oh oh ! Ne crois pas que c’est la fin. Car c’est la faim qui nous meut.
Je déglutis :
-Nous ?!
Je comprenais rien à son charabia et une colère sourde se mit rugir moi. Je détestais ne pas comprendre les évènements !
Son rire macabre et suraigu résonna dans la nuit et ma chambre, malgré les murs épais et la fenêtre hermétiquement close. Je pus voir plusieurs formes bondir dans la brume qui était redevenue un épais nuage, presque opaque. Plusieurs hennissements attinrent mes oreilles… Et soudain, le brouillard disparut aussi rapidement qu’il était apparu. En quelques secondes.
Je frissonnai.
La situation était bien pire que ce que je croyais au départ. Ah, Magnolia… Dans combien de temps te reverrai-je enfin ?
Voilà c'est tout pour aujourd'hui
Dites moi si vous prenez toujours autant de plaisir à me lire, et surtout je tiens à savoir s'il n'y pas trop d'informations dans ce chapitre, assez long et sans action. Je suis obligé de rajouter des éléments afin de mettre un peu de suspense pour vous tenir en haleine et vous donner envie de continuer à lire cette petite fanfic' ^^
Tout à d'abord je tiens à vous remercier de votre soutien et de votre lecture ^^
Sans ça je n'aurais pas vraiment la motivation d'écrire lol
Mais passons au sujet principal de ce post :
Chapitre V : Illusion
Je suffoquais. L’air était hors de portée, mes poumons vides. Seule une douleur sourde habitait mon esprit, martelant sans cesse mon pauvre corps… Pitié. Faites en sorte que cela s’arrête ! Je n’en peux plus, mon cœur va bientôt exploser sous la pression. Mais de quoi ? De l’eau ? Serais-je donc en train de me noyer ? Les ténèbres abyssales qui m’entouraient m’attiraient lentement vers le fond…
Soudain un sursaut d’espoir apparut et je me mis à lutter de toutes mes forces contre cette oppressante obscurité : j’allais vivre !
Ce n’était certainement pas la fin !
J’ouvris grand les yeux et pris aussitôt un grand bol d’air frais, comme si je venais de passer plusieurs heures entières sous l’eau, sans moyen de respirer. Je secouai la tête tentant de chasser cette migraine qui persistait malgré mon réveil. En vain. Je soupirai :
-pu****… Quel affreux cauchemar !
Je refermai alors mes paupières, ébloui par la lumière matinale que les rideaux blancs et fins laissaient passer. Hein ?! Des rideaux ? Où étais-je ? Je constatai néanmoins que je me trouvais sur un matelas confortable avec un oreiller moelleux. Une odeur de propre flottait dans l’air… Lorsque mes yeux furent un peu plus habitués à la clarté du jour, je jetai un regard autour de moi et remarquai que j’étais dans une petite chambre, peu décorée mais tout à fait normale.
J‘essayai alors de me rappeler des évènements de la nuit dernière, tout en passant une main distraite dans mes cheveux. Tout me revint en tête brusquement et la douleur repartit de plus belle. Le démon. Le combat. Les flammes… Bordel ! La ville avait été dévorée par ce brasier immaculé ! J’écartai violemment le drap qui me recouvrait et bondit hors du lit. J’arrachai presque la porte de ses gonds et dévalai les escaliers avant de me retrouver en pleine rue. Je tombai aussitôt à genoux…
De soulagement.
La belle Ortensia était aussi prospère et jolie que le jour de mon arrivée, aucune trace du moindre incendie. La vie était partout, les gens discutaient allégrement, comme si rien ne s’était passé la nuit passée. Ou alors, peut-être qu’il ne s’était réellement rien passé... Mon visage s’assombrit subitement et je murmurai alors :
-Une illusion…
Et ce n’était pas bon signe. C’était la première fois que j’étais piégé au cœur d’une illusion aussi puissante. C’était d’ailleurs bien plus qu’une simple vision, mais un véritable rêve éveillé, ou plutôt un cauchemar vivant. Je ne pus m’empêcher de frissonner en pensant à la cause de tout cela, quand soudain une voix familière parvint à mes oreilles :
-Eh gamin, déjà debout ?
-Haha je ne tiens pas place ! Dis-je en me retournant.
Je me retrouvai alors nez à nez avec le vieil homme qui avait créé l’ordre de mission, mais qui m’avait aussi nourri la veille, tout en me donnant de précieuses informations. Je lui décochai un sourire reconnaissant en comprenant qu’il m’avait recueilli cette nuit. Il lâcha alors :
-Mais dis-moi, t’es plutôt vigoureux pour un gamin qui était mort il y a même pas deux heures !
-QUOI !!!?
J’engloutis avidement les tartines de confitures que je venais de me préparer (avec la nourriture de mon hôte bien sûr) tout en écoutant son récit, les yeux écarquillés. Mort ? Comment était-ce possible…
-En fait, ton cœur avait cessé de battre quand je t’ai découvert à plat ventre sur les pavés. Tu ne respirais plus… Pourtant je t’ai trainé, littéralement, chez moi, avec une pointe d’espoir.
-Attends, attends. Pourquoi t’étais dehors en pleine nuit ?
-Et bien… Il se trouve que j’étais particulièrement terrifié à l’idée de dormir hier, donc je suis parvenu à ne pas dormir.
Je ne répondis pas et continuai à mâcher avec application. Mon cœur avait-il réellement cessé de battre ? Comme pour m’en assurer je portai une main à ma poitrine et ne la rabaissai qu’après avoir été sur d’avoir entendu des battements réguliers.
-Merci pour tout, le Vieux. J’te dois certainement la vie ! M’exclamai-je soudainement.
-Oh tu sais, je n’ai absolument rien fait…
-Merci quand même.
Je me levai alors et quittai la maison Philneas après lui avoir donné une (un peu trop) violente tape dans le dos. Il était temps d’explorer un peu cette mystérieuse île au nom bien étrange.
Mystical. Un nom assez exotique… Cela me rappelait mon enfance. A l’évocation de ce souvenir, je ne pus réprimer un élan de haine qui parcourut tout mon être. Mon affreuse enfance. Une larme amère coula sur ma joue alors que je quittais la cité par un sentier étroit qui longeait l’océan, serpentant sur des falaises abruptes. Des arbres abimés par les vents marins se trouvaient de part et d’autres du sentier… Leurs troncs noués me rappelèrent aussitôt ceux du marais d’Aelhan. Une fureur sans nom s’empara de moi et je frappai de toutes mes forces l’arbre qui se trouvait sur ma droite. Mon poing traversa l’écorce sans problème et le végétal se mit lentement à mourir consumé par mon venin aigri. C’était si bon de voir la souffrance consumer cette vie…
J’essuyai mes yeux humides avec le revers de ma manche et continua à errer, sans vraiment savoir que chercher. Tout ce que je voulais, c’était penser à autre chose. La première chose qui m’apparut fut le symbole de la guilde. Fairy Tail… Je m’y étais déjà tant attaché en à peine un jour. Mina, Jesper, Raph’ et aussi Amalia d’ailleurs, j’avais tellement envie de faire partie de cette famille-là. Une vague de chaleur envahit mon être et j’oubliai tous mes tristes souvenirs.
La légendaire chaleur de Fairy Tail.
Cela faisait maintenant presque deux heures que je suivais ce chemin, sans but précis. Je me remis à divaguer, pensant cette fois-ci à ma mission. Le vieux ne m’avait pas dit qu’un riche homme nommé Baron habitait à l’écart du village, sur une falaise escarpée ? Avec un peu de chance, j’étais allé du bon côté… Je relevai la tête et un sourire se dessinai sur mes lèvres : la chance m’avait bel et bien sourit.
Le manoir était bâti sur un minuscule îlot, ou plutôt un pic rocheux qui dépassait de la mer et était relié à l’île principale par une mince bande de terre, bordée par des barrières de métal. Un portail en gardait l’accès et, malgré la distance, je pouvais affirmer qu’il n’y avait personne pour protéger la demeure. Comme s’il était impossible qu’une personne saine d’esprit vienne ici… Je me surpris alors à m’imaginer à la place de ce Baron, vivant reclus dans le luxe et je devais avouer que c’était plutôt pas mal ! J’esquissai un léger sourire et me rapprochai de la gigantesque maison, afin de la détailler. De hautes tourelles perçaient les cieux, grâce à des toits acérés, de la même couleur que le charbon. Des gargouilles effrayantes et fascinantes à la fois les surplombaient, tels des gardiens figés. Les murs étaient d’une propreté irréprochable et leur couleur gris pale contrastait superbement bien avec le noir d’encre qui recouvrait les toits. De petites fenêtres étaient percées ici et là, la plupart étaient décorés avec de beaux vitraux… Je notai tout de même que le rouge, le noir et le gris prédominaient sur cette bâtisse. Une aura de noblesse, presque impérieuse, s’en dégageait. C’était somptueux à regarder.
-Alors c’est ici que ce Baron passe ses journées. Et ses nuits. Enfin peut-être… Murmurai-je pour moi-même.
Je n’avais pas exclu que la cause de tous les maux de la ville était très probablement cet excentrique. Lorsque je m’approchai du portail de fer forgé, un détail attira immédiatement mon regard et confirma ce que je pensais un instant plus tôt. Un sceau magique était peint sous le portail… Peint en rouge sombre. La couleur du sang versé, du sacrifice. Des formes complexes s’y mélangeaient mais un élément clé était bien visible en son centre : une serrure. Je reculai d‘un pas afin de mieux voir le cercle de runes dans son ensemble. Une mâchoire. Le cercle représentait en réalité une gigantesque mâchoire…
-Un Sceau d’Emprisonnement. Soufflai-je alors, impressionné.
La peinture semblait très ancienne, comme si elle était là depuis des dizaines, non des centaines d’années ! Maintenant la question était… Ce sceau était-il là pour empêcher quelque chose de sortir du manoir… ? Mais peut-être pour empêcher cette chose d’y entrer ? Et plus important encore : quelle était cette créature ? Je caressai pensivement ma longue crête, comme à mon habitude lorsque je tentais de réfléchir calmement. Et si c’était l’affreuse créature que j’avais affronté ? Je me surpris à parler à voix haute, répondant à mon interrogation silencieuse.
-Non trop faible… Un sceau d’une telle puissance serait un peu trop excessif pour contenir une créature que moi-même je peux vaincre. A moins que ce démon ne se soit moqué de moi…
Je serrai les poings et retournai sur mes pas : inutile de tergiverser ici plus longtemps. Je ne pourrai rien faire en pleine journée. Je pris donc la direction du village, tout en fouillant ma mémoire à la recherche d’éléments pouvant m’aider. En vain.
J’étais un véritable novice après tout.
Il était aux alentours de treize heures quand je fus de retour à Ortensia. Les visages des passants étaient différents… En plus de la fatigue, ils semblaient plutôt étonnés, voir même inquiets. Ah oui. Le discours du maire avait eu lieu dans la matinée. Il ne restait plus qu’à espérer que tous suivent mon conseil. Je pris le repas du déjeuner dans la même auberge où j’avais loué une chambre (moisie) et partis directement me coucher… Le sommeil ne tarda pas à me trouver et je passai plusieurs heures de pur repos, sans le moindre rêve. Un véritable luxe ici.
J’ouvris les yeux vers huit heures du soir, lorsque que l’astre solaire commençait à disparaitre derrière la ligne de l’horizon. Je m’entrainai quelque peu à la Magie : après tout j’étais vraiment très rouillé, ma «mort» en était bien la preuve. Vers vingt et une heure, je descendis dîner, seul, plongé dans ce marais embrumé qu’est mon esprit.
La soupe était mauvaise mais chaude et nourrissante, aussi je préférai ne pas me plaindre auprès du tenancier. Et puis il tombait de fatigue cela crevait les yeux ! Je lui lançai sur un ton enjoué, comme pour le motiver :
-T’inquiètes pas ! Tu pourras dormir toute la journée demain !
-Oui, oui, je sais… Lâcha-t-il sur un ton maussade et plus que blasé.
Je compris qu’il n’allait pas pouvoir suivre mon conseil ce soir et soupirai et finissant mon bol d’un trait. Peu à peu, le bar se vidait, les gens allaient, soit se coucher, soit tenter de lutter contre la fatigue. C’était pas demain que la ville aurait une vie nocturne… Je remontai les marches de bois usées vers ma petite chambre.
Minuit.
Un bruit attira mon attention à l’extérieur et jetai un coup d’œil dans la rue, grâce à une petite fenêtre. Un homme d'assez petite taille venait de renverser une poubelle de fer et s’en alla à grandes enjambées, comme s’il venait de connaitre un crime… Je mis quelques secondes à reconnaitre cette démarche assurée mais légèrement chaloupée en même temps.
-Toi… Grinçai-je en exprimant une moue de mépris.
Quelques minutes après, une brume épaisse se leva et envahit la cité… Je pus voir une silhouette se mouvoir en son sein, à pas lents. Elle se retourna vers la façade du bâtiment dans lequel je me trouvais et le brouillard se mit à disparaitre au niveau de la tête de la forme vaguement humaine.
Un sourire sans lèvres et les mêmes flammes folles dans des orbites vides.
C’était bien le Cauchemar Vivant.
Il plongea son regard dans le mien, à travers la vitre, et notre petit face à face dura presque une heure ! Absorbé par cet éclat malsain je n‘avais pas vu le temps passer ! Et lui était toujours aussi immobile, au centre de la place du village. Me fixant avec intensité…
-pu****, encore une de ces illusions… Jurai-je en comprenant trop tard que j’avais été hypnotisé.
-Haha, tu es bien curieux, jeune créature, articula l’horrible monstre.
Sa voix résonnait dans ma tête. Non. Il était dans ma tête…
-La chasse a été bien infructueuse en cette nuit, n’est-ce pas ? Continua-t-il sur le même ton détaché et amusé.
-Saloperie… De quoi tu parles ?
-Oh oh oh ! Ne crois pas que c’est la fin. Car c’est la faim qui nous meut.
Je déglutis :
-Nous ?!
Je comprenais rien à son charabia et une colère sourde se mit rugir moi. Je détestais ne pas comprendre les évènements !
Son rire macabre et suraigu résonna dans la nuit et ma chambre, malgré les murs épais et la fenêtre hermétiquement close. Je pus voir plusieurs formes bondir dans la brume qui était redevenue un épais nuage, presque opaque. Plusieurs hennissements attinrent mes oreilles… Et soudain, le brouillard disparut aussi rapidement qu’il était apparu. En quelques secondes.
Je frissonnai.
La situation était bien pire que ce que je croyais au départ. Ah, Magnolia… Dans combien de temps te reverrai-je enfin ?
Voilà c'est tout pour aujourd'hui
Dites moi si vous prenez toujours autant de plaisir à me lire, et surtout je tiens à savoir s'il n'y pas trop d'informations dans ce chapitre, assez long et sans action. Je suis obligé de rajouter des éléments afin de mettre un peu de suspense pour vous tenir en haleine et vous donner envie de continuer à lire cette petite fanfic' ^^
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Yo,
Je viens de lire toute ta fanfic et pour dire vrai c'est la seule pour l'instant que je n'ai pas abandonnée en cours de route ....
Je trouve ton récit clair et le rythme de l'aventure agréable. Le premier point vraiment positif concerne tes descriptions qui sont à mon gout complètes ( on imagine bien les lieux et les situations ) sans pour autant être lourdes et trop fournies ... ( là sa devient ch**nt ...)
Je tenais à te le dire car c'est pas forcément évident à gérer ( je parle pour moi car sur le RPG c'est un truc que j'essaye de travailler ...)
Concernant ton personnage il est vraiment intéressant car il change des "caricatures" qu'ont peu retrouver dans le manga ... ( ne vous emballez pas j'aime bien Fairy Tail ^^)
Vu tout les petits indices que tu laisses on peut imaginer que tu l'as bien bossé , son passé, sa personnalité qui me parait ambiguë et qui le rend intéressant.
Donc deuxième point positif : la personnalité du personnage, on a envie d'en savoir plus sur lui au fur et à mesure, on se demande aussi par moment si fairy tail est une guilde faite pour lui ou plutôt si lui est fait pour fairy tail ^^ ( je me fis à la mentalité de la guilde dans le manga ) en tout cas on a envie de le connaitre donc c'est vraiment bon.
Concernant le pouvoir de ton personnage c'est plutôt bon aussi. Avec un tel pouvoir je ne pense pas que tu vas te trouver en manque d'idée, sa offre pas mal de possibilité ...
En conclusion je trouve ta fanfic pour le moment aboutit et "mature" car à mon avis ce ne sont pas les combats qui rendent une histoire intéressante mais plutôt l'intrigue et les personnages.
Je viens de lire toute ta fanfic et pour dire vrai c'est la seule pour l'instant que je n'ai pas abandonnée en cours de route ....
Je trouve ton récit clair et le rythme de l'aventure agréable. Le premier point vraiment positif concerne tes descriptions qui sont à mon gout complètes ( on imagine bien les lieux et les situations ) sans pour autant être lourdes et trop fournies ... ( là sa devient ch**nt ...)
Je tenais à te le dire car c'est pas forcément évident à gérer ( je parle pour moi car sur le RPG c'est un truc que j'essaye de travailler ...)
Concernant ton personnage il est vraiment intéressant car il change des "caricatures" qu'ont peu retrouver dans le manga ... ( ne vous emballez pas j'aime bien Fairy Tail ^^)
Vu tout les petits indices que tu laisses on peut imaginer que tu l'as bien bossé , son passé, sa personnalité qui me parait ambiguë et qui le rend intéressant.
Donc deuxième point positif : la personnalité du personnage, on a envie d'en savoir plus sur lui au fur et à mesure, on se demande aussi par moment si fairy tail est une guilde faite pour lui ou plutôt si lui est fait pour fairy tail ^^ ( je me fis à la mentalité de la guilde dans le manga ) en tout cas on a envie de le connaitre donc c'est vraiment bon.
Concernant le pouvoir de ton personnage c'est plutôt bon aussi. Avec un tel pouvoir je ne pense pas que tu vas te trouver en manque d'idée, sa offre pas mal de possibilité ...
En conclusion je trouve ta fanfic pour le moment aboutit et "mature" car à mon avis ce ne sont pas les combats qui rendent une histoire intéressante mais plutôt l'intrigue et les personnages.
TommyGun- Gardien Vongola
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
J'ai trouvé ce chapitre superbe, comme les autres
La présence de plusieurs de ces "dévoreurs de rêves", le mystère sur la propriété de Baron... Tout ces éléments qu'on découvre dans le chapitre nous plongent encore plus dans l'arc et dans l'histoire et nous poussent même à faire nos propres hypothèses, un déroulement parfait.
En bref, beau chapitre et vivement la suite
La présence de plusieurs de ces "dévoreurs de rêves", le mystère sur la propriété de Baron... Tout ces éléments qu'on découvre dans le chapitre nous plongent encore plus dans l'arc et dans l'histoire et nous poussent même à faire nos propres hypothèses, un déroulement parfait.
En bref, beau chapitre et vivement la suite
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Bon ...bas super comme toujours ^^
kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Nice! Sa se voit dans ton écriture que t'aime lire
Sun guardian- Gardien du Soleil Vongola
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Merci à tous, ça fait très plaisir
C'est amusant que tu dises cela Sun Guardian car je ne lis plus du tout... Enfin presque plus. Mais quand j'étais petit je lisais énormément ^^
Ca a donc du rester dans mon style d'écriture ^^
Ah le nouveau chapitre est enfin rédigé et posté !!!!
Chapitre VI : Old Oaks
Je décidai d’aller dormir, persuadé que mon sommeil serait réparateur, les créatures ayant déjà quitté la ville… Je plongeai dans un sommeil peuplé de rêves incompréhensibles et incohérents… Puis j’aperçus un visage que je connaissais que trop bien. Une barbe grise couvrait la moitié de son visage et ses yeux verts étaient si perçants… Semblables à des lances. Des sourcils broussailleux froncés, exprimant la déception et la colère. Un regard dur et froid.
Une haine noire envahit mon esprit.
Cette colère sourde faisait palpiter mon cœur comme jamais, et je sentis mes poings se serrer. Je les serrai tellement fort que du sang chaud se mit à couler de mes mains. Je poussai alors un cri puissant, un cri de guerre !
-Meurs ! Meurs sous ma lame ! Meurs dans la souffrance, noies-toi dans ton propre sang !
L’écho me renvoya mes paroles avec la même intensité, mais avec cette voix forte qui hantait ms souvenirs les plus sombres…
Je me réveillai en sursaut, couvert de sueur mais… Parfaitement reposé. Je souris en me disant que j’avais eu raison finalement. Je repensai alors aux paroles du Cauchemar Vivant. «C’est la faim qui nous meut…». La faim de quoi ? Je ne voyais qu’une seule réponse possible : le sommeil ainsi que les rêves. Au moins ils ne s’en prenaient pas physiquement aux rêveurs, c’était déjà ça. Enfin c’est ce que je croyais jusqu’à maintenant.
Je me coiffai soigneusement, puis enfila mes vêtements à la va-vite. Je regrettai amèrement de ne pas avoir amené d’autres vêtements, je commençai à me sentir un peu sale. D’ailleurs je commençais à sentir tout court…
Quoiqu’il en soit je descendis dans le hall de la taverne et saluai d’un signe de tête l’aubergiste qui ne daigna même pas me dire bonjour. Un léger voile de mépris luisait dans son regard. Je fis mine de ne rien remarquer et commandai un petit déjeuner copieux, j’étais affamé, comme si cela faisait des jours que je n’avais pas mangé quelque chose. Absorbé par mon assiette, je ne remarquai pas tous les regards haineux et méprisants qui convergeaient vers moi… Je sortis de l’établissement en ouvrant la porte d’un coup de pied et me retrouvai en pleine rue. A peine avais-je posé mon pied sur le sol de pavés que toutes les conversations cessèrent, et tous les passants se mirent à fixer. Plutôt étonné, je levai la main droite et saluai l’assemblée :
-Yo !
-Dégage !
-On veut pas de toi ici, sale criminel !
-Quoi ?! Je déglutis amèrement. Avaient-ils entendu parler de mon séjour en prison ? Non c’était forcément autre chose… Je décidai d’éclaircir la situation : Euh il s’passe quoi ici ? C‘est quoi le bail ? J’ai rien fait moi, je suis venu pour vous aider !
-Tu crois qu’on va avaler ça ?
-Ouais, depuis que t’es arrivé les choses sont bien pires !
-Pardon ? Je m’démène pour vous protéger et c’est comme ça que vous m’remerciez ?!
L’indignation retentissait dans ma voix ! La colère commençait à prendre le dessus sur mes émotions, je sentais mon sang bouillonner et mon venin commençait à s’accumuler dans mes crochets… J’étais sur le point de mordre, si ce n’est de cracher mon poison, tel un cobra énervé. La fureur prenait peu à peu le pas sur la raison.
C’est alors que l’homme le plus imposant du village s’avança vers moi. Une hache était posée sur son épaule, c’était Jorn le bûcheron, réputé comme l’homme le plus fort de tout Ortensia… Une lueur de rage brillait dans son regard. Un rictus méprisant étira ses lèvres. Et il cracha :
-Tu veux faire l’ignorant ? Alors moi je vais t’expliquer.
-J’t’écoutes, gros tas.
Il fit craquer ses jointures avant de lâcher sur un ton menaçant :
-Je te déconseille de me provoquer.
-Ah ouais ?
-Attendez !
Un homme avait crié cet unique mot, m’empêchant de frapper cet insolent sur le champ. Je reconnus aussitôt la voix de Philneas qui s’interposa entre nous deux. Il ajouta alors :
-Rien ne prouve qu’il est coupable… Il faut lui expliquer !
-Ok. Concéda Jorn. Cette nuit, une femme a disparue… Sa maison était parfaitement rangée, comme d’ordinaire sauf qu’elle était vide de toute vie. C’était ma fille… La voix du colosse se brisa et il fondit en larmes.
Je lui passai une main dans le dos et lui donnai une petite tape amicale, tout en essayant de consoler le pauvre homme :
-Je… J’suis désolé pour toi mec. J‘ai rien fait à ta fille, mais je jure de tout faire pour la retrouver ! Même si je dois aller voir Baron en personne !
Je n’eus aucune réponse, c’est pourquoi j’ajoutai :
-Par contre, toi tu me dois des explications !
J’attrapai le Vieux à la gorge et le soulevai à bout de bras. Toute la colère que j’avais contenue revint d’un coup et je serrai de plus en plus fort sous les yeux épouvantés de la foule. Je pris soudainement conscience que ce que je faisais était appelé meurtre… Alors qu’en réalité, ce n’était que justice. Alala… Je desserrai mon étreinte sans toutefois reposer le vieillard à terre. La fureur n’avait cependant pas déserté ma voix, aussi je crachai :
-Maintenant tu vas parler ! Que faisais-tu hier, en pleine nuit ?
-Je… Je ne vois pas… De quoi tu parles… Articula difficilement Philneas.
-Ne me mens pas !! Hurlai-je en laissant couler un peu de mon venin corrosif sur la nuque de ma victime qui poussa un cri de douleur avant d’avouer :
-D’accord… D’accord… Repose-moi.
-Jamais.
Mon regard était plus froid que jamais, mes yeux ne reflétaient que rage et indignation. Rien au monde n’était plus détestable que le mensonge. Rien.
Les meurtriers et les voleurs avaient bien plus de valeur et d’honneur que les menteurs… Je raffermis ma prise et déclarai sur un ton agressif :
-Parle.
-…
-J’ai dit parle !!
-Ahem… Je crois qu’il suffoque. M’interrompit un habitant du village.
-Oh je vois.
Je le jetai au sol sans ménagement malgré les visages offusqués des badauds. Rien à f***re de son âge avancé ! Un menteur restait un menteur ! Je levai un poing menaçant et réitéra mon ordre :
-Parle, et vite.
Philneas, à genoux repris son souffle quelques secondes puis s’expliqua enfin :
-Je ne dors plus la nuit, comme tu nous la recommandé… Et j’ai décidé d’aller patrouiller dans les rues afin de découvrir ce qui se tramait. J’ai été mage vous savez, je suis capable de me défendre ! Je suis donc descendu dans les rues afin de découvrir la cause de tous nos maux. Sans succès hélas…
Je levai un sourcil interrogateur avant de demander :
-Un mage ?
-Oui, mais ma Magie est lié à ce vieux chêne, répondit-il en pointant l’arbre centenaire du doigt.
Le tronc commença à se mouvoir, se nouant par endroit. Au bout de quelques secondes un visage apparut… Des traits épais et durs, une large bouche remplie d’échardes et des yeux d’un violet sombre, imprégné de Magie.
-Un tréant… Murmurai-je ébahi. Le gardien de la forêt…
-C’est mon gardien à moi. Cependant il est enchainé, enfin enraciné ici, c’est pourquoi je ne peux utiliser mon pouvoir que pour protéger la ville. Je suis désolé d’avoir causé tant de désagréments, je voulais aider. S’excusa le Vieux.
Je gardai le silence, réfléchissant à toute allure. Et s’il mentait ? De toute façon sa Magie ne pouvait rien face à la mienne, capable de dévorer la vie.
Je quittai le village dans la foulée, sans dire un mot : j’avais besoin de me calmer. Je pris la direction de la forêt et m’y enfonça, errant sans but. Mes pensées commençaient à retrouver un peu de clarté, les ténèbres de la haine se retirant peu à peu. Je grimpai sur une colline à l’herbe d’un vert si pur qu’il brillait telle une émeraude dans la lumière du soleil… Un paysage d’une telle beauté ne laisserait pas indifférent le plus froid des hommes ! A son sommet, dix arbres avaient été plantés et formaient un cercle parfait, probablement à cause d’une religion ou d’un culte ancien… Je m’approchai du premier arbre et constatai que c’était un vieux chêne, à l’instar de celui qui protégeait le village. L’écorce était abîmée et était gravée de symboles compliquées par endroit. Je découvris la même chose sur chaque tronc puis ne pus réprimer un bâillement. Décidément, il était impossible de ne pas être fatiguée sur cette île ! Je m’allongeai sur le doux tapis de verdure et fermai les yeux, totalement épuisé.
Je tombai dans un sommeil étrange, hanté par la peur. Une peur ancestrale, abyssale. Une terreur sans nom, que l'humanité fuit de toutes ses forces. La phobie n'est qu'une petite et douce frayeur en comparaison avec cette terreur.
J'avais tellement peur. Peur de me réveiller. Et de faire face à une réalité cruelle que je n'étais pas prêt à affronter.
J'étais effrayé à l'idée même de vivre...
Bon je suis pas très fier de ce chapitre, j'ai vraiment du mal avec les dialogues...
J'espère que vous aurez tout de même pris du plaisir à le lire... N'hésitez pas à me donner des conseils pour que je progresse
Ah et Old Oaks signifie Vieux Chênes...
C'est amusant que tu dises cela Sun Guardian car je ne lis plus du tout... Enfin presque plus. Mais quand j'étais petit je lisais énormément ^^
Ca a donc du rester dans mon style d'écriture ^^
Ah le nouveau chapitre est enfin rédigé et posté !!!!
Chapitre VI : Old Oaks
Je décidai d’aller dormir, persuadé que mon sommeil serait réparateur, les créatures ayant déjà quitté la ville… Je plongeai dans un sommeil peuplé de rêves incompréhensibles et incohérents… Puis j’aperçus un visage que je connaissais que trop bien. Une barbe grise couvrait la moitié de son visage et ses yeux verts étaient si perçants… Semblables à des lances. Des sourcils broussailleux froncés, exprimant la déception et la colère. Un regard dur et froid.
Une haine noire envahit mon esprit.
Cette colère sourde faisait palpiter mon cœur comme jamais, et je sentis mes poings se serrer. Je les serrai tellement fort que du sang chaud se mit à couler de mes mains. Je poussai alors un cri puissant, un cri de guerre !
-Meurs ! Meurs sous ma lame ! Meurs dans la souffrance, noies-toi dans ton propre sang !
L’écho me renvoya mes paroles avec la même intensité, mais avec cette voix forte qui hantait ms souvenirs les plus sombres…
Je me réveillai en sursaut, couvert de sueur mais… Parfaitement reposé. Je souris en me disant que j’avais eu raison finalement. Je repensai alors aux paroles du Cauchemar Vivant. «C’est la faim qui nous meut…». La faim de quoi ? Je ne voyais qu’une seule réponse possible : le sommeil ainsi que les rêves. Au moins ils ne s’en prenaient pas physiquement aux rêveurs, c’était déjà ça. Enfin c’est ce que je croyais jusqu’à maintenant.
Je me coiffai soigneusement, puis enfila mes vêtements à la va-vite. Je regrettai amèrement de ne pas avoir amené d’autres vêtements, je commençai à me sentir un peu sale. D’ailleurs je commençais à sentir tout court…
Quoiqu’il en soit je descendis dans le hall de la taverne et saluai d’un signe de tête l’aubergiste qui ne daigna même pas me dire bonjour. Un léger voile de mépris luisait dans son regard. Je fis mine de ne rien remarquer et commandai un petit déjeuner copieux, j’étais affamé, comme si cela faisait des jours que je n’avais pas mangé quelque chose. Absorbé par mon assiette, je ne remarquai pas tous les regards haineux et méprisants qui convergeaient vers moi… Je sortis de l’établissement en ouvrant la porte d’un coup de pied et me retrouvai en pleine rue. A peine avais-je posé mon pied sur le sol de pavés que toutes les conversations cessèrent, et tous les passants se mirent à fixer. Plutôt étonné, je levai la main droite et saluai l’assemblée :
-Yo !
-Dégage !
-On veut pas de toi ici, sale criminel !
-Quoi ?! Je déglutis amèrement. Avaient-ils entendu parler de mon séjour en prison ? Non c’était forcément autre chose… Je décidai d’éclaircir la situation : Euh il s’passe quoi ici ? C‘est quoi le bail ? J’ai rien fait moi, je suis venu pour vous aider !
-Tu crois qu’on va avaler ça ?
-Ouais, depuis que t’es arrivé les choses sont bien pires !
-Pardon ? Je m’démène pour vous protéger et c’est comme ça que vous m’remerciez ?!
L’indignation retentissait dans ma voix ! La colère commençait à prendre le dessus sur mes émotions, je sentais mon sang bouillonner et mon venin commençait à s’accumuler dans mes crochets… J’étais sur le point de mordre, si ce n’est de cracher mon poison, tel un cobra énervé. La fureur prenait peu à peu le pas sur la raison.
C’est alors que l’homme le plus imposant du village s’avança vers moi. Une hache était posée sur son épaule, c’était Jorn le bûcheron, réputé comme l’homme le plus fort de tout Ortensia… Une lueur de rage brillait dans son regard. Un rictus méprisant étira ses lèvres. Et il cracha :
-Tu veux faire l’ignorant ? Alors moi je vais t’expliquer.
-J’t’écoutes, gros tas.
Il fit craquer ses jointures avant de lâcher sur un ton menaçant :
-Je te déconseille de me provoquer.
-Ah ouais ?
-Attendez !
Un homme avait crié cet unique mot, m’empêchant de frapper cet insolent sur le champ. Je reconnus aussitôt la voix de Philneas qui s’interposa entre nous deux. Il ajouta alors :
-Rien ne prouve qu’il est coupable… Il faut lui expliquer !
-Ok. Concéda Jorn. Cette nuit, une femme a disparue… Sa maison était parfaitement rangée, comme d’ordinaire sauf qu’elle était vide de toute vie. C’était ma fille… La voix du colosse se brisa et il fondit en larmes.
Je lui passai une main dans le dos et lui donnai une petite tape amicale, tout en essayant de consoler le pauvre homme :
-Je… J’suis désolé pour toi mec. J‘ai rien fait à ta fille, mais je jure de tout faire pour la retrouver ! Même si je dois aller voir Baron en personne !
Je n’eus aucune réponse, c’est pourquoi j’ajoutai :
-Par contre, toi tu me dois des explications !
J’attrapai le Vieux à la gorge et le soulevai à bout de bras. Toute la colère que j’avais contenue revint d’un coup et je serrai de plus en plus fort sous les yeux épouvantés de la foule. Je pris soudainement conscience que ce que je faisais était appelé meurtre… Alors qu’en réalité, ce n’était que justice. Alala… Je desserrai mon étreinte sans toutefois reposer le vieillard à terre. La fureur n’avait cependant pas déserté ma voix, aussi je crachai :
-Maintenant tu vas parler ! Que faisais-tu hier, en pleine nuit ?
-Je… Je ne vois pas… De quoi tu parles… Articula difficilement Philneas.
-Ne me mens pas !! Hurlai-je en laissant couler un peu de mon venin corrosif sur la nuque de ma victime qui poussa un cri de douleur avant d’avouer :
-D’accord… D’accord… Repose-moi.
-Jamais.
Mon regard était plus froid que jamais, mes yeux ne reflétaient que rage et indignation. Rien au monde n’était plus détestable que le mensonge. Rien.
Les meurtriers et les voleurs avaient bien plus de valeur et d’honneur que les menteurs… Je raffermis ma prise et déclarai sur un ton agressif :
-Parle.
-…
-J’ai dit parle !!
-Ahem… Je crois qu’il suffoque. M’interrompit un habitant du village.
-Oh je vois.
Je le jetai au sol sans ménagement malgré les visages offusqués des badauds. Rien à f***re de son âge avancé ! Un menteur restait un menteur ! Je levai un poing menaçant et réitéra mon ordre :
-Parle, et vite.
Philneas, à genoux repris son souffle quelques secondes puis s’expliqua enfin :
-Je ne dors plus la nuit, comme tu nous la recommandé… Et j’ai décidé d’aller patrouiller dans les rues afin de découvrir ce qui se tramait. J’ai été mage vous savez, je suis capable de me défendre ! Je suis donc descendu dans les rues afin de découvrir la cause de tous nos maux. Sans succès hélas…
Je levai un sourcil interrogateur avant de demander :
-Un mage ?
-Oui, mais ma Magie est lié à ce vieux chêne, répondit-il en pointant l’arbre centenaire du doigt.
Le tronc commença à se mouvoir, se nouant par endroit. Au bout de quelques secondes un visage apparut… Des traits épais et durs, une large bouche remplie d’échardes et des yeux d’un violet sombre, imprégné de Magie.
-Un tréant… Murmurai-je ébahi. Le gardien de la forêt…
-C’est mon gardien à moi. Cependant il est enchainé, enfin enraciné ici, c’est pourquoi je ne peux utiliser mon pouvoir que pour protéger la ville. Je suis désolé d’avoir causé tant de désagréments, je voulais aider. S’excusa le Vieux.
Je gardai le silence, réfléchissant à toute allure. Et s’il mentait ? De toute façon sa Magie ne pouvait rien face à la mienne, capable de dévorer la vie.
Je quittai le village dans la foulée, sans dire un mot : j’avais besoin de me calmer. Je pris la direction de la forêt et m’y enfonça, errant sans but. Mes pensées commençaient à retrouver un peu de clarté, les ténèbres de la haine se retirant peu à peu. Je grimpai sur une colline à l’herbe d’un vert si pur qu’il brillait telle une émeraude dans la lumière du soleil… Un paysage d’une telle beauté ne laisserait pas indifférent le plus froid des hommes ! A son sommet, dix arbres avaient été plantés et formaient un cercle parfait, probablement à cause d’une religion ou d’un culte ancien… Je m’approchai du premier arbre et constatai que c’était un vieux chêne, à l’instar de celui qui protégeait le village. L’écorce était abîmée et était gravée de symboles compliquées par endroit. Je découvris la même chose sur chaque tronc puis ne pus réprimer un bâillement. Décidément, il était impossible de ne pas être fatiguée sur cette île ! Je m’allongeai sur le doux tapis de verdure et fermai les yeux, totalement épuisé.
Je tombai dans un sommeil étrange, hanté par la peur. Une peur ancestrale, abyssale. Une terreur sans nom, que l'humanité fuit de toutes ses forces. La phobie n'est qu'une petite et douce frayeur en comparaison avec cette terreur.
J'avais tellement peur. Peur de me réveiller. Et de faire face à une réalité cruelle que je n'étais pas prêt à affronter.
J'étais effrayé à l'idée même de vivre...
Bon je suis pas très fier de ce chapitre, j'ai vraiment du mal avec les dialogues...
J'espère que vous aurez tout de même pris du plaisir à le lire... N'hésitez pas à me donner des conseils pour que je progresse
Ah et Old Oaks signifie Vieux Chênes...
Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Toujours aussi super.
Rien à te reprocher ^^
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kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Tu as un don pour créer une atmosphère
Sun guardian- Gardien du Soleil Vongola
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
c'est toujours aussi bien
monkey D kaze- Kage
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Comme d'habitude un très beau post. Comme le dit Sun Guardian t'as un vrai talent pour créer une atmosphère
En tout cas moi le chapitre m'a plu.
Continu comme ça!
En tout cas moi le chapitre m'a plu.
Continu comme ça!
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Chapitre VII : Midnight Bird
Je me réveillai couvert de sueur et tremblant. J’aspirai aussitôt autant d’air que je pouvais, comme si c’était la première fois que je respirais… Mes mains étaient secouées de spasmes, et j’avais la chair de poule. Je ne comprenais plus mon corps. Que se passait-il, bordel ?!
Je me relevai lentement, tenant à peine sur mes jambes tant celles-ci me paraissaient faibles. Je secouai brutalement la tête et me calmai : je ne devais pas céder à la panique. J’avais du mal dormir, voilà tout… Hélas, je ne parvins même pas à me convaincre moi-même, et c’est inquiet que je retournai au village. A bout de quelques minutes, j’avais repris un total et parfait contrôle de mon corps, ce qui ne chassa pas cependant mes pensées négatives… Avais-je été ensorcelé pendant mon sommeil ? Je me mordis la lèvre inférieure et passa une main dans mes cheveux, lissant machinalement ma longue crête écarlate. Aucune réponse ne vint à mon esprit, j’avais la sensation de naviguer en plein brouillard.
Il faisait nuit d’ailleurs. Probablement aux alentours de dix heures du soir, car on entendait encore la vie s’épanouir dans la foret, même si le silence de la nuit allait bientôt régner. Me rappelant du chemin, je ne mis pas longtemps à regagner le village, grâce à la lumière de la lune.
Les rues étaient vides bien sûr, et les habitants endormis. Je soupirai, désespéré… Comment pouvais-je aider les villageois s’ils ne faisaient pas d’efforts ? Je décidai néanmoins de patrouiller dans les rues, au cas où la brume et ses horribles créatures de cauchemar reviendraient. Rien.
Peu avant que le soleil se lève je pris la direction de l’auberge et y finit ma nuit, plus par ennui que par besoin, je devais bien l’avouer.
Lorsque je me réveillai, il était déjà midi et Ortensia était plutôt animé. Plus que d’habitude ? Après m’être rapidement préparé, je descendis afin d’en avoir le cœur net. Peine eus-je mit un pied dehors que la foule de passants m’entoura, empêchant toute fuite.
Je m’esclaffai aussitôt :
-Haha ! Comme si j’allais fuir !
Jorn s’adressa à nouveau à moi, se séparant des autres. Il avait un regard quelque peu étrange, dans lequel se mêlait colère, doute et incompréhension.
-Donc tu avoues ?
Sa question me prit au dépourvu, je ne pus réprimer un mouvement de recul alors que je comprenais que quelque chose de grave était arrivé. Encore. Je décidai de garder le silence, défiant mon interlocuteur du regard. Il tint bon et s’expliqua :
-Une autre femme a disparu.
-…
La foule de villageois retenait son souffle, attendant ma réponse comme un seul homme. Ils pouvaient attendre longtemps !
-Qu’as-tu à dire pour ta défense ?
-…
-Tu vas parler oui ?!! Cracha subitement Jorn avec une fureur bestiale.
-Non.
-Quoi non ?! Tu t’obstine à refuser de répondre ?!
Il approcha son imposante hache de ma gorge et ajouta alors sur un ton sinistre :
-Saches que je suis prêt à t’égorger, ici et maintenant, au nom de la justice !
-Non… Non j’suis pas du genre à enlever des gens. Lâchai-je enfin, le regard vide.
Mon ton froid et détaché surpris le bucheron qui resta sans voix. Je le poussai sur le côté d’un coup d’épaule puis me frayai un chemin à travers le rassemblement de villageois. Mon sang bouillonnait, la rage faisait battre mon cœur. Comment pouvais-je être aussi faible et inutile ? Je m’enfuis vers la forêt, afin d’épargner aux habitants d’Ortensia toute ma colère.
Je tuai un arbre. Puis un autre… J’arrêtai de compter après le sixième. Mon massacre continua pendant au moins une heure, je répandais mon venin amère partout autour de moi, me complaisant dans le vice, souriant en voyant toutes ces vies pourrir.
Il était si bon d’apporter la mort.
Et mon massacre dura pendant plusieurs heures… Quand je pris enfin conscience de ce que j’étais en train de faire, je reculai d’un pas effrayé, en voyant des dizaines d’arbres putréfiés. Pire, il faisait déjà nuit. Comment avais-je pu perdre la tête à ce point ? Bordel…
-Oh c’était vraiment amusant à voir tu sais.
C’était lui. Ce cauchemar vivant que j’avais déjà affronté… Mais où pouvait-il bien se cacher ?
-Sur la Collines des Sacrifiés.
Etait-ce ce magnifique havre de paix que j’avais découvert la veille.
-Oui…
-Arrêtes de lire dans mes pensées, hurlai-je soudainement.
Comme s’il m’avait obéi, le silence reprit ses droits au milieu de la forêt et j’entrepris de retrouver cette fameuse colline. Je l’atteins enfin après avoir erré pendant quelques dizaines de minutes et ne put m’empêcher de m’émerveiller devant tant de beauté. Alors pourquoi un nom aussi glauque ? Je levai les yeux et admirai un court instant la lune, drapé dans son manteau noir constellé d’étoiles. Le ciel était dégagé, pas le moindre nuage. Puis ma vision se brouilla, les étoiles se déformèrent et se mirent à hurler… Je pris ma tête dans mes mains, luttant de toutes mes forces contre cette illusion cauchemardesque. Un rire résonna dans la nuit et une silhouette humaine sauta avec souplesse d’un des vieux chênes et atterrit devant moi. Etrangement je repris aussitôt le contrôle de mes sens.
-Oh oh oh… Tu es bien nocturne, dis-moi.
-Toi…
Je me redressai de toute ma hauteur, une lueur de haine dans le regard.
-Oui. Moi. S’amusa mon ennemi mortel. Sa bouche sans lèvres continua : je suis venu me distraire quelque peu, ces dernières nuits je suis accablé d’un ennui… Mortel.
Il passa sa langue cadavérique sur ses dents.
-Il s’trouve que j’savais pas quoi faire cette nuit, moi non plus. M’esclaffai-je.
-Oh oh… En garde, veux-tu ?
-Avec plaisir !
Un désir malsain dansait une valse macabre avec une haine noire dans mes yeux. J’allais tuer.
-Oh, une dernière question. Quel est le nom du jeune homme que je m’apprête à tuer ?
-Kaliban, déclarai-je en tirant la langue. Et toi ? Que j’sache quoi dire en ramenant ta dépouille au village.
-Charon, passeur des Enfers. C’est ainsi que j’aime me présenter. Shadows of Fairness.
Je le vis à nouveau faire apparaitre son magnifique sabre et attendis son offensive calmement. Concentré comme jamais, je guettais le moindre de ses mouvements, tel un prédateur à l’affut.
-Oh tu fais erreur, jeune oiseau de nuit. Ici, tu es la proie…
Il bondit en avant, couvrant les quelques mètres qui nous séparaient à une vitesse folle. Il était encore plus vif et rapide que la dernière fois… J’esquivai sa lame d’un bond sur le côté puis me baissai immédiatement, évitant de me faire trancher la gorge. Son katana siffla avec colère en éraflant les pointes de ma crête écarlate et je me relevai la seconde suivante, assénant un terrible uppercut dans la mâchoire du cauchemar vivant. Avant qu’il ne retombe au sol, je fis apparaitre un cercle de runes mauves devant ma main droite et projetai une lance de venin qui fusa droit vers le cœur silencieux de mon adversaire.
-Swamp’s Javelin !
Charon tenta de dévier sa trajectoire avec son sabre… Ce qui eut pour effet de trancher mon javelot en deux. Les deux parties poursuivirent cependant leur course et s’écrasèrent en deux gerbes d’éclaboussures violettes sur les épaules de mon adversaire, qui se mirent à fumer légèrement. J’éclatai de rire : que croyait cet imbécile ? Que le poison était solide ? Le choc le fit reculer d’un bon mètre, sans le ramener au sol. J’enchainai sans plus attendre :
-Tormented Soil !
A nouveau, un cercle aux motifs compliqués apparut, mais sur le sol cette fois. Juste là où allait atterrir Charon. Une flaque de venin corrosif bouillonnante émergea de la terre, de grosses bulles éclatant à sa surface. La végétation mourrait lentement autour de cette mare empoisonnée. Cela m’excitait tellement… La créature sans lèvres se posa d’un pas leste en son centre, croyant pouvoir s’en échapper avec un petit saut. Je souris et criai avant même qu’il ne bondisse :
-Cursed Earth !
Des tentacules d’acide grimpèrent alors le long des jambes de Charon qui ne put réprimer une grimace de douleur… Son horrible sourire avait totalement disparu. Il s’extirpa de ce marais toxique avec peine et souffrance et souffla :
-Holy Torture…
Une dizaine d’aiguilles, plus noires que l’encre sortirent lentement des tatouages qui couvraient ses bras bleuâtres alors que je reprenais mon souffle. J’avais déjà utilisé beaucoup de Magie. Trop. Les battements de mon cœur s’étaient accélérés brutalement depuis le début du combat, je me sentais faible et engourdi… Les pointes acérées fusèrent subitement vers moi à une vitesse telle que je crus à une autre illusion. La réalité se planta dans ma chair à multiples reprises avec une cruauté infâme.
-Oh… Il serait bien dommage de confondre réalité et illusion, susurra Charon avec sarcasmes.
Il ne me laissa pas le temps de répondre, se précipitant sur moi, pointe de son katana vers mon ventre. Je plongeai sur le côté et me réceptionnai avec agilité sur les mains. D’un habile saut vers l’arrière, j’évitai la lame sombre qui tentait, avec voracité, de me dévorer les poignets, er me remis debout, campé sur mes jambes. Face à lui.
-Sweet Execution.
Il tourna rapidement sur lui-même et son sabre creusa une fine plaie en travers de ma gorge. Si j’avais reculé, ne serait-ce qu’une demi-seconde plus tard, je serais mort, la carotide tranché, me noyant dans mon propre sang… Sans cesser son ballet mortel, Charon se rapprochait… La pointe de son épée me trancha au niveau du torse, puis à la cuisse gauche. pu**** j’étais pas assez rapide, fallait que je trouve quelque chose pour l’obliger à arrêter cette attaque bien ch***te ! Je serrai les dents pour ignorer la douleur et articulai :
-Swamp’s Javelin !
Entendant cela, mon ennemi de cauchemar s’arrêta brusqua, conscient que mon attaque pouvait venir de n’importe où : j’avais répandu mon poison un peu partout dans la clairière. Je profitai de cette seconde d’inattention et sautai avant de lui décocher un direct du droit dévastateur en pleine tempe, l’envoyant valser au loin. J’eus un sourire moqueur en le voyant s’écraser contre l’un des vieux chênes, seuls témoins de notre combat.
-Hahaha ! Alors, comment tu trouves ma petite feinte ? Vu que ma Magie est épuisée, maintenant ça va être un combat entre hommes ! Poings contre épée !
Une fureur sans nom avait envahie les orbites de Charon. Il cracha avec mépris et rage :
-Entre homme ? Crois-tu vraiment pouvoir faire le poids face à moi, Charon, le passeur des Enfers, le Monarque Cauchemar ?!! Il s’adoucit subitement et murmura, en faisant claquer sa langue avec perversion : Crois-tu sincèrement que j’ai un jour été un homme ?
Il fit retentir son rire suraigu, ouvrit grand les bras et s’exprima sur un ton royal, impérieux. Un ton qui ne laissait aucune place à la compassion.
-Venez à moi, mes loyaux sujets !
Des hennissements jaillirent de tous les côtés et des chevaux quittèrent les multiples zones d‘ombre, pénétrant dans la clairière. Enfin… Pouvait-on réellement appeler ces choses, ces horribles créatures, des chevaux ? Un pelage plus noir que la nuit la plus obscure, des yeux fous roulant dans leurs orbites, une langue pendante et dégoulinante de bave. Ils étaient d’une telle maigreur que l’on pouvait voir chacun de leurs os à travers leur fine peau… Mais le plus choquant était sans nul doute ces minces flammes, comme affamés, qui brulaient la crinière, la queue et les sabots de ces monstres.
-Que penses-tu des Cauchemars ? Nous sommes le peuple de la nuit, nous hantons vos rêves, nous repaissant de votre si délicieux sommeil, et laissant dans notre sillage d’épouvantables visions d’horreur. Oh et notre règne ne fait que débuter…
-Tout est de ta faute alors ! Crachai-je en serrant les poings. Puis un sourire éclaira mon visage : Lorsque je t’aurais tué, toi et tes potes, tout redeviendra normal. Et je serais le héros !
-Tu oublies quelques points, jeune oiseau de nuit. Déjà, tu ne quitteras pas ce lieu sacré et maudit en vie. Et puis… Crois-tu vraiment que nous sommes venus ici de notre plein gré, sur cette misérable et ridicule île ?
-Qu... Quoi ?! Mais qui a…
-Oh oh, pas trop vite. Tu auras tes réponses si tu parviens à me forcer à m’agenouiller devant toi. Ce qui est loin d’être aisé, je te l’accorde. Oh et puis, je suis joueur ce soir : tu auras même le droit de me demander tout ce que tu veux.
Nouvel éclat de rire. Ce rire strident, si terrible à entendre.
Je frappai ma paume du poing et fis craquer mon cou. J’allai peut-être pouvoir élucider ces disparitions mystérieuses en prime… Je posai ma gauche sur mon cœur et constatai avec soulagement qu’il s’était calmé, qu’il avait repris un rythme normal. Je lissai ma crête en arborant un grand sourire de dément.
Le combat recommençait.
J’allai bientôt pouvoir tuer à nouveau…
Aaaaaaah j'aime tellement vous donner plein d'indices sur la suite sans que vous ayez les clés pour les comprendre
J'espère que vous avez appréciez ce chapitre ^^
La c'est le véritable combat, pas comme celui auquel vous avez eu droit un peu avant. Car il n'était, en réalité, qu'un prélude à celui ci...
Ah oui pour les titres, cela vient d'une chanson que j'adore (Du Death Melodic) et signifie "Oiseau de Minuit", ce qui doit, je crois être la version anglaise de l'expression "oiseau de nuit" lol
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Je me réveillai couvert de sueur et tremblant. J’aspirai aussitôt autant d’air que je pouvais, comme si c’était la première fois que je respirais… Mes mains étaient secouées de spasmes, et j’avais la chair de poule. Je ne comprenais plus mon corps. Que se passait-il, bordel ?!
Je me relevai lentement, tenant à peine sur mes jambes tant celles-ci me paraissaient faibles. Je secouai brutalement la tête et me calmai : je ne devais pas céder à la panique. J’avais du mal dormir, voilà tout… Hélas, je ne parvins même pas à me convaincre moi-même, et c’est inquiet que je retournai au village. A bout de quelques minutes, j’avais repris un total et parfait contrôle de mon corps, ce qui ne chassa pas cependant mes pensées négatives… Avais-je été ensorcelé pendant mon sommeil ? Je me mordis la lèvre inférieure et passa une main dans mes cheveux, lissant machinalement ma longue crête écarlate. Aucune réponse ne vint à mon esprit, j’avais la sensation de naviguer en plein brouillard.
Il faisait nuit d’ailleurs. Probablement aux alentours de dix heures du soir, car on entendait encore la vie s’épanouir dans la foret, même si le silence de la nuit allait bientôt régner. Me rappelant du chemin, je ne mis pas longtemps à regagner le village, grâce à la lumière de la lune.
Les rues étaient vides bien sûr, et les habitants endormis. Je soupirai, désespéré… Comment pouvais-je aider les villageois s’ils ne faisaient pas d’efforts ? Je décidai néanmoins de patrouiller dans les rues, au cas où la brume et ses horribles créatures de cauchemar reviendraient. Rien.
Peu avant que le soleil se lève je pris la direction de l’auberge et y finit ma nuit, plus par ennui que par besoin, je devais bien l’avouer.
Lorsque je me réveillai, il était déjà midi et Ortensia était plutôt animé. Plus que d’habitude ? Après m’être rapidement préparé, je descendis afin d’en avoir le cœur net. Peine eus-je mit un pied dehors que la foule de passants m’entoura, empêchant toute fuite.
Je m’esclaffai aussitôt :
-Haha ! Comme si j’allais fuir !
Jorn s’adressa à nouveau à moi, se séparant des autres. Il avait un regard quelque peu étrange, dans lequel se mêlait colère, doute et incompréhension.
-Donc tu avoues ?
Sa question me prit au dépourvu, je ne pus réprimer un mouvement de recul alors que je comprenais que quelque chose de grave était arrivé. Encore. Je décidai de garder le silence, défiant mon interlocuteur du regard. Il tint bon et s’expliqua :
-Une autre femme a disparu.
-…
La foule de villageois retenait son souffle, attendant ma réponse comme un seul homme. Ils pouvaient attendre longtemps !
-Qu’as-tu à dire pour ta défense ?
-…
-Tu vas parler oui ?!! Cracha subitement Jorn avec une fureur bestiale.
-Non.
-Quoi non ?! Tu t’obstine à refuser de répondre ?!
Il approcha son imposante hache de ma gorge et ajouta alors sur un ton sinistre :
-Saches que je suis prêt à t’égorger, ici et maintenant, au nom de la justice !
-Non… Non j’suis pas du genre à enlever des gens. Lâchai-je enfin, le regard vide.
Mon ton froid et détaché surpris le bucheron qui resta sans voix. Je le poussai sur le côté d’un coup d’épaule puis me frayai un chemin à travers le rassemblement de villageois. Mon sang bouillonnait, la rage faisait battre mon cœur. Comment pouvais-je être aussi faible et inutile ? Je m’enfuis vers la forêt, afin d’épargner aux habitants d’Ortensia toute ma colère.
Je tuai un arbre. Puis un autre… J’arrêtai de compter après le sixième. Mon massacre continua pendant au moins une heure, je répandais mon venin amère partout autour de moi, me complaisant dans le vice, souriant en voyant toutes ces vies pourrir.
Il était si bon d’apporter la mort.
Et mon massacre dura pendant plusieurs heures… Quand je pris enfin conscience de ce que j’étais en train de faire, je reculai d’un pas effrayé, en voyant des dizaines d’arbres putréfiés. Pire, il faisait déjà nuit. Comment avais-je pu perdre la tête à ce point ? Bordel…
-Oh c’était vraiment amusant à voir tu sais.
C’était lui. Ce cauchemar vivant que j’avais déjà affronté… Mais où pouvait-il bien se cacher ?
-Sur la Collines des Sacrifiés.
Etait-ce ce magnifique havre de paix que j’avais découvert la veille.
-Oui…
-Arrêtes de lire dans mes pensées, hurlai-je soudainement.
Comme s’il m’avait obéi, le silence reprit ses droits au milieu de la forêt et j’entrepris de retrouver cette fameuse colline. Je l’atteins enfin après avoir erré pendant quelques dizaines de minutes et ne put m’empêcher de m’émerveiller devant tant de beauté. Alors pourquoi un nom aussi glauque ? Je levai les yeux et admirai un court instant la lune, drapé dans son manteau noir constellé d’étoiles. Le ciel était dégagé, pas le moindre nuage. Puis ma vision se brouilla, les étoiles se déformèrent et se mirent à hurler… Je pris ma tête dans mes mains, luttant de toutes mes forces contre cette illusion cauchemardesque. Un rire résonna dans la nuit et une silhouette humaine sauta avec souplesse d’un des vieux chênes et atterrit devant moi. Etrangement je repris aussitôt le contrôle de mes sens.
-Oh oh oh… Tu es bien nocturne, dis-moi.
-Toi…
Je me redressai de toute ma hauteur, une lueur de haine dans le regard.
-Oui. Moi. S’amusa mon ennemi mortel. Sa bouche sans lèvres continua : je suis venu me distraire quelque peu, ces dernières nuits je suis accablé d’un ennui… Mortel.
Il passa sa langue cadavérique sur ses dents.
-Il s’trouve que j’savais pas quoi faire cette nuit, moi non plus. M’esclaffai-je.
-Oh oh… En garde, veux-tu ?
-Avec plaisir !
Un désir malsain dansait une valse macabre avec une haine noire dans mes yeux. J’allais tuer.
-Oh, une dernière question. Quel est le nom du jeune homme que je m’apprête à tuer ?
-Kaliban, déclarai-je en tirant la langue. Et toi ? Que j’sache quoi dire en ramenant ta dépouille au village.
-Charon, passeur des Enfers. C’est ainsi que j’aime me présenter. Shadows of Fairness.
Je le vis à nouveau faire apparaitre son magnifique sabre et attendis son offensive calmement. Concentré comme jamais, je guettais le moindre de ses mouvements, tel un prédateur à l’affut.
-Oh tu fais erreur, jeune oiseau de nuit. Ici, tu es la proie…
Il bondit en avant, couvrant les quelques mètres qui nous séparaient à une vitesse folle. Il était encore plus vif et rapide que la dernière fois… J’esquivai sa lame d’un bond sur le côté puis me baissai immédiatement, évitant de me faire trancher la gorge. Son katana siffla avec colère en éraflant les pointes de ma crête écarlate et je me relevai la seconde suivante, assénant un terrible uppercut dans la mâchoire du cauchemar vivant. Avant qu’il ne retombe au sol, je fis apparaitre un cercle de runes mauves devant ma main droite et projetai une lance de venin qui fusa droit vers le cœur silencieux de mon adversaire.
-Swamp’s Javelin !
Charon tenta de dévier sa trajectoire avec son sabre… Ce qui eut pour effet de trancher mon javelot en deux. Les deux parties poursuivirent cependant leur course et s’écrasèrent en deux gerbes d’éclaboussures violettes sur les épaules de mon adversaire, qui se mirent à fumer légèrement. J’éclatai de rire : que croyait cet imbécile ? Que le poison était solide ? Le choc le fit reculer d’un bon mètre, sans le ramener au sol. J’enchainai sans plus attendre :
-Tormented Soil !
A nouveau, un cercle aux motifs compliqués apparut, mais sur le sol cette fois. Juste là où allait atterrir Charon. Une flaque de venin corrosif bouillonnante émergea de la terre, de grosses bulles éclatant à sa surface. La végétation mourrait lentement autour de cette mare empoisonnée. Cela m’excitait tellement… La créature sans lèvres se posa d’un pas leste en son centre, croyant pouvoir s’en échapper avec un petit saut. Je souris et criai avant même qu’il ne bondisse :
-Cursed Earth !
Des tentacules d’acide grimpèrent alors le long des jambes de Charon qui ne put réprimer une grimace de douleur… Son horrible sourire avait totalement disparu. Il s’extirpa de ce marais toxique avec peine et souffrance et souffla :
-Holy Torture…
Une dizaine d’aiguilles, plus noires que l’encre sortirent lentement des tatouages qui couvraient ses bras bleuâtres alors que je reprenais mon souffle. J’avais déjà utilisé beaucoup de Magie. Trop. Les battements de mon cœur s’étaient accélérés brutalement depuis le début du combat, je me sentais faible et engourdi… Les pointes acérées fusèrent subitement vers moi à une vitesse telle que je crus à une autre illusion. La réalité se planta dans ma chair à multiples reprises avec une cruauté infâme.
-Oh… Il serait bien dommage de confondre réalité et illusion, susurra Charon avec sarcasmes.
Il ne me laissa pas le temps de répondre, se précipitant sur moi, pointe de son katana vers mon ventre. Je plongeai sur le côté et me réceptionnai avec agilité sur les mains. D’un habile saut vers l’arrière, j’évitai la lame sombre qui tentait, avec voracité, de me dévorer les poignets, er me remis debout, campé sur mes jambes. Face à lui.
-Sweet Execution.
Il tourna rapidement sur lui-même et son sabre creusa une fine plaie en travers de ma gorge. Si j’avais reculé, ne serait-ce qu’une demi-seconde plus tard, je serais mort, la carotide tranché, me noyant dans mon propre sang… Sans cesser son ballet mortel, Charon se rapprochait… La pointe de son épée me trancha au niveau du torse, puis à la cuisse gauche. pu**** j’étais pas assez rapide, fallait que je trouve quelque chose pour l’obliger à arrêter cette attaque bien ch***te ! Je serrai les dents pour ignorer la douleur et articulai :
-Swamp’s Javelin !
Entendant cela, mon ennemi de cauchemar s’arrêta brusqua, conscient que mon attaque pouvait venir de n’importe où : j’avais répandu mon poison un peu partout dans la clairière. Je profitai de cette seconde d’inattention et sautai avant de lui décocher un direct du droit dévastateur en pleine tempe, l’envoyant valser au loin. J’eus un sourire moqueur en le voyant s’écraser contre l’un des vieux chênes, seuls témoins de notre combat.
-Hahaha ! Alors, comment tu trouves ma petite feinte ? Vu que ma Magie est épuisée, maintenant ça va être un combat entre hommes ! Poings contre épée !
Une fureur sans nom avait envahie les orbites de Charon. Il cracha avec mépris et rage :
-Entre homme ? Crois-tu vraiment pouvoir faire le poids face à moi, Charon, le passeur des Enfers, le Monarque Cauchemar ?!! Il s’adoucit subitement et murmura, en faisant claquer sa langue avec perversion : Crois-tu sincèrement que j’ai un jour été un homme ?
Il fit retentir son rire suraigu, ouvrit grand les bras et s’exprima sur un ton royal, impérieux. Un ton qui ne laissait aucune place à la compassion.
-Venez à moi, mes loyaux sujets !
Des hennissements jaillirent de tous les côtés et des chevaux quittèrent les multiples zones d‘ombre, pénétrant dans la clairière. Enfin… Pouvait-on réellement appeler ces choses, ces horribles créatures, des chevaux ? Un pelage plus noir que la nuit la plus obscure, des yeux fous roulant dans leurs orbites, une langue pendante et dégoulinante de bave. Ils étaient d’une telle maigreur que l’on pouvait voir chacun de leurs os à travers leur fine peau… Mais le plus choquant était sans nul doute ces minces flammes, comme affamés, qui brulaient la crinière, la queue et les sabots de ces monstres.
-Que penses-tu des Cauchemars ? Nous sommes le peuple de la nuit, nous hantons vos rêves, nous repaissant de votre si délicieux sommeil, et laissant dans notre sillage d’épouvantables visions d’horreur. Oh et notre règne ne fait que débuter…
-Tout est de ta faute alors ! Crachai-je en serrant les poings. Puis un sourire éclaira mon visage : Lorsque je t’aurais tué, toi et tes potes, tout redeviendra normal. Et je serais le héros !
-Tu oublies quelques points, jeune oiseau de nuit. Déjà, tu ne quitteras pas ce lieu sacré et maudit en vie. Et puis… Crois-tu vraiment que nous sommes venus ici de notre plein gré, sur cette misérable et ridicule île ?
-Qu... Quoi ?! Mais qui a…
-Oh oh, pas trop vite. Tu auras tes réponses si tu parviens à me forcer à m’agenouiller devant toi. Ce qui est loin d’être aisé, je te l’accorde. Oh et puis, je suis joueur ce soir : tu auras même le droit de me demander tout ce que tu veux.
Nouvel éclat de rire. Ce rire strident, si terrible à entendre.
Je frappai ma paume du poing et fis craquer mon cou. J’allai peut-être pouvoir élucider ces disparitions mystérieuses en prime… Je posai ma gauche sur mon cœur et constatai avec soulagement qu’il s’était calmé, qu’il avait repris un rythme normal. Je lissai ma crête en arborant un grand sourire de dément.
Le combat recommençait.
J’allai bientôt pouvoir tuer à nouveau…
Aaaaaaah j'aime tellement vous donner plein d'indices sur la suite sans que vous ayez les clés pour les comprendre
J'espère que vous avez appréciez ce chapitre ^^
La c'est le véritable combat, pas comme celui auquel vous avez eu droit un peu avant. Car il n'était, en réalité, qu'un prélude à celui ci...
Ah oui pour les titres, cela vient d'une chanson que j'adore (Du Death Melodic) et signifie "Oiseau de Minuit", ce qui doit, je crois être la version anglaise de l'expression "oiseau de nuit" lol
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Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Vraiment bien, trop de suspens.... LA SUITE !!!!!!!!
kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Bien joué à toi, les combats sont vraiment bien décrit ^^
Continue comme sa, on veut la suite =p
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Shiro_38- Modérateur
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
J'adore ton style ! En plus les descriptions magnifiquement bien écritent apportent un grand plus ! Un personnage avec un caractère surprenant dans une fanfic' ! Je n'ai que deux mots à dire : Bonne continuation
Panda- Dragon Slayer
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
encore un bon chapitre
j'ai adoré le combat et les déscriptions. j'ai vraiment hâte de lire la suite
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monkey D kaze- Kage
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Avec tant d'encouragements, il est fort probable que la suite arrive vite
Merci à tous de votre soutien
D'ailleurs voici (enfin ?) la suite !!!
Chapitre VIII : Dechéance
Le Monarque Cauchemar fondit sur moi tel un sinistre oiseau de proie. J'évitai son sabre aiguisé d'un bond sur le coté et ripostai avec un direct du gauche qu'il para du plat de sa lame. J'enchainai immédiatement en balançant mon poing droit dans ses côtes, lui coupant le souffle. Enfin c'est ce qui serat arrivé s'il utilisait encore ses poumons... Son sombre katana mordit mon épaule avec voracité, projetant une gerbe ensanglanté dans les airs. Je jurai sous le coup de la douleur et parvins à mettre un peu de distance entre mon adversaire et moi, tout en me tenant mon épaule blessée.
La plaie était plutôt profonde... Mais au moins ça ne saignait pas beaucoup.
Je quittai ma blessure des yeux pour voir Charon bondirr vers moi, et abattre son sabre droit sur ma tête. J'évitai d'un pas sur le côté et ripostai avec un coup de coude en pleine machoire suivi d'un terrible coup de poing dans la gorge. Un cri étouffé en sortit alors que mon adversaire était projeté au sol.
Les chevaux cauchemardesques se mirent à piétiner en soufflant bruyamment avec leurs naseaux. Cependant un unique mouvement de bras de leur roi suffit à les calmer. Il reporta son attention sur moi et plongea son regard dans le mien... Il tentait à nouveau de m'hypnotiser. Sauf que maintenant je savais comment lutter face à cette horrible illusion. Son effort fut vain, aussi j'éclatai de rire :
-Tu croyais vraiment m'avoir encore une fois avec ce p'tit tour ? Me sous-estimes pas, j'apprends très vite de mes erreurs. C'est pour ça que j'ai compris que fallait pas lutter avec son corps mais avec son esprit.
-Tsss.... Et tu as compris cela aussi vite ? Cracha Charon. Je dois avouer que c'est tout de même quelque chose de quelque peu extraordinaire. Mais trêve de bavardages. The Chosen Pessimist.
Ses tatouages s'animèrent et dansèrent alors sur sa peau bleuâtre. Une série de pointes acérées sortirent de sa colonne vertébrale, certaines mesurant pas loin d'un mètre. Une armure couverte de de centaines d'épines reouvrirent son bras droit, celui avec lequel il maniait son magnifique katana. Les ongles de sa main gauche devinrent bientôt de terribles griffes de plus de dix centimètres. Une couronne plus sombre que la nuit sortit de son crâne tandis que d'obscures ailes perçaient ses omoplates... Ce fut à son tour d''éclater de rire...
Il s'éleva lentement dans les airs puis les Cauchemars attaquèrent.
Je fonçai vers le cheval monstrueux le plus proche et lui assénai un violent coup de coude derrière la nuque. Un léger craquement se fit entendre mais pas aussi fort que je l'espérais hélas.
-Et m**de.
Deux sabots me percutèrent brutalement et je hurlai de douleur en ressentant une atroce brulûre. La violence du choc me propulsa contre un chêne qui ne broncha pas. Je me relevai d'un bond et enlevai aussitôt ma veste ainsi que mon T-shirt, déchirés et couverts de sang. Je constatai alors avec colère que ces sabots ardents m'avaient marqué au fer rouge, laissa une trace rougeoyante sur chacun de mes pectoraux.
Je reconnus immédiatement la créature qui m'avait infligé cet affront et sprintai dans sa direction. J'évitai habilement les coups de sabots de ces congénères, ainsi que les multiples jets de flamme qui fuseaient de leurs naseaux. Ma proie cracha un torrent incendiaire mais je passai aisément à côté. Je bondis alors sur son dos et lui brisai les vertèbres cervicales d'un coup de pied empli de fureur... Et de vengeance.
-Heureusement qu'il est pas aussi solide qu'un vrai ch'val... Soufflai-je.
Une atmosphère, une aura de haine emplit la clairière suite à mon geste, et tous les chevaux cauchemardesques se jetèrent sur moi. J'attrapai la patte de celui que je venais de tuer et le fis tournoyer tout autour de moi, balayant ses frères en quelques secondes seulement. Je me précipitai ensuite pour achever les plus faibles tout en évitant les attaques des autres. Je venais d'abattre mon cinquième en lui arrachant la machoire à mains nues quand Charon daigna enfin descendre de son perchoir.
Les flammes qui brulaient dans ses orbites étaient plus intenses que jamais. Je jetai le cadavre du cheval au loin et m'avançai à pas lents vers mon mortel ennemi, un grand sourire sadique illuminant mon visage. Mon sang bouillonnait dans mes veines comme si ces meurtres m'avaient rendus plus fort... Comme si toute l'exaltation ressentie à chaque fois que je prenais une vie s'était convertie en puissance brute.
-Ca va ? Tu t'es bien reposé ? Ironisai-je.
-Comment oses tu tuer mes fidèles sujets ? Je vais te pendre avec tes cordes vocales puis t'égorger lentement avec tes propres os...
-Ouais, ouais j'ai compris. Sauf qque j'm'en fous un peu totalement là, ajoutai-je en caressant ma longe crête d'un air faussement blasé.
-Toi ! Vermine !
Tel un majestueux aigle, le Monarque Cauchemar plongea vers moi à une telle vitesse qu'il couvrit la vingtaine de mètres qui nous séparait en à peine une seconde... Je reculai presque aussitôt et la sa lame ne fit qu'effleurer ma gorge. Tandis que ces griffes creusèrent quatre sillons sanglants sur mon torse. Mon premier réflexe fut d'asséner un coup de tête vers l'avant qui atteint Charon au niveau du front. Légèrement sonné, il recula d'un pas chancelant. D'unn terrible coup de talon dans le tibia, je le forçai à s'agenouiller devant moi et continuai avec un coup de genou en pleine tempe, l'envoyant au sol. Néanmoins, il se releva d'un bond, traça une croix avec la pointe de son épée dans l'air, puis murmura :
-Holy Heresy...
Une sublime croix noire de ma taille environ, apparut et fusa dans ma direction. Elle passa à un centimètre de mon épaule gauche, grâce à une esquive in extremis.
-Lovely Genocide.
Ses ailes se déployèrent puis toutes les plumes s'en détachèrent et sifflèrent dans l'air en volant vers moi. Puis, peu à peu, elle devenaient des poignards acérés... J'eus un instant de flottement pendant le que je réfléchissais à la meilleure esquive possible. Puis tout deint clair dans ma tête : j'avais trouvé la seule issue. Je tournai immédiatement le dos à Charon et me précipitai en direction du chêne le plus proche. Les dagues se rapprochaient rapidement... Je posai un premier pied sur le tronc. Elles étaient toute proches maintenant... Un deuxième pied. Un premier poignard entailla mon mollet alors que les autres n'allaient pas tarder à me transpercer, m'épinglant sur l'arbre tel un vulgaire insecte. Je fis appel à tous mes muscles et me mis à courrir à la verticale sur le tronc millénaire et effectuai un saut périlleux arrière. Avant même que je ne retouche le sol, toutes les plumes-lames s'étaient fichées dans le bois avec un bruit mat.
-Pffiou... C'était och' ! Lachai-je en me retournant vers un Charon plus que furieux.
-Holy Heresy !
J'évitai la croix sombre en prenant appui sur le vieux chêne pour me propulser sur le coté. Je me receptionnai grâce à une roulade et sprintai vers le Monarque Cauchemar immobile. Ses ailes étaient maintenant décharnées. Si fragiles...
Il leva son katana mais je ne ralentis pas, confiant en mes capacités. Trop ? C'est ce qu'on allait vérifier.
-Silent Scream !
Charon trancha l'air horizontalement avec rage et une gigantesque lame hérissée de pointes et de crochets noirs surgit de nulle part.
-Allez !! Hurlai-je pour m'encourager.
J'effectuai un un salto avant et passai au dessus de la puissante attaque de mon ennemi. Celle-ci m'arracha tout de même un peu de peau au niveau du haut du dos. Le sang coula à flot. Mon sang... J'ignorai la douleur.
J'atteris à quelques mètres de mon monstrueux adversaire et hurla :
-Swamp's Javelin !!
Je tendis la main brutalement et Charon se déporta rapidement sur sa droite pour éviter... Rien.
-m**de !
Ma Magie avait refusé d'obéir. J'étais démuni et sans défenses, à la merci du Monarque Cauchemar. Je tombai à genoux de dépit...
-Oh oh oh c'est la fin jeune oiseau de nuit.
A nouveau, son horrible rire résonna dans la nuit et, une fois debout devant moi, il leva son sabre :
-Accepte maitenant la Mort.
-Hum ? Jamais.
Un sourire étira mes lèvres et je crachai :
-Tormented Soil ! Ah.. J'aime faire des feintes.
Un cercle constitué de runes violettes apparut juste sous les pieds du monstre cauchemardesque, bientot remplacé par une mare de venin terriblement et mortellement corrosif. Charon commença à se faire engloutir lentement... Ses chevilles avaient déjà disparu. Il se débattit avec violence et tentai de m'atteindre avec son épée. Sauf que je m'étais déjà mis hors de portée. J'éclatai de rire et hurlai :
-Cursed Earth !
Mon enchaînement favori. Des tentacules de poison grimpèrent le long des jambes du Monarque Cauchemar, l'immobilisant pour de bon. Ses traits étaient figés en un masque de douleur. Une douleur certainement atroce... Je le contourna à pas lents, contemplant sa souffrance, me délectant de ses maux. C'était délicieux de voir sa vie partir en fumée, petit à petit. Une fois derrière lui, je sautai sur son dos et lui arrachai une première aile. Un craquement ignoble retentit dans le silence de la nuit. Puis un sang noir et poisseux aspergea mon torse et mon jean. Mais je n'y prêtai pas attention et me tournai vers la seconde aile. Cette fois-ci mon acte s'accompagna d'un hurlement déchirant qui fit fuir tous les chevaux cauchemar encore en vie. J'attrapai alors la nuque de Charon et l'extirpa hors de cette mare toxique, le jetant au sol. Je fis disparaitre tout mon venin et regardai le Monarque Cauchemar de haut.
Puis j'ouvris la bouche et déclarai :
-Maintenant tu vas parler ! Crois moi t'vas pas crever tout de suite donc t'auras le temps de tout m'raconter !
-D'accord. Je vais honorer notre contrat.
La souffrance était clairement perceptible dans sa voix d'ordinaire si assurée.
-Qu'est ce qu'un démon fait ici ?
-Oh mais je ne suis pas un démon. Car ils n'existent pas... Nous sommes simplement des esprits stellaires. Sauuf que nous vivons dans la partie la plus obscure de notre Monde, que nous ne nous pouvons même pas quitter de notre gré ! Comprends ma joie lorsque je foule ce monde.
-Qui t'as appelé ? Lançai-je aggressivement.
-Ohoh, c'est un charmant homme qui se prénomme Baron. Tu devrais aller lui rendre unee petite visite. i tu veux d'autres réponses, c'est à lui que tu devras t'adresser désormais !
-Quoi ?!
Sur ce, Charon se transforma en une fine brume blanche et disparut dans le sol.
-Attends !! Enfoiré, t'm'as pas tout dit ! Hurlai-je à plein poumons. Sale enfoiré, t'es qu'un lâche. Et un menteur !!
Je martelai le sol avec mes poings quand soudain je me sentis faible. D'une extrème faiblesse.
J'avais perdu trop de sang.
Je commençai à perdre connaissance mais je luttai avec les forces qui me restaient ! Mon coeur battait la chamade mais, ignorant cette avertissement, je me remis lentement et péniblement sur pied. Mais pour avertir de quoi ? Je titubai et chancelai jusqu'aux portes du village. Je m'effondrai et sombrai dans l'inconscience.
Lorsque j'ouvris mes yeux, la premère chose que je remarquai fut d'épais et solides barreaux de fer. Je me levai d'un bond et regardai rapidement autour de moi. J'étais en prison... Non... Pas encore ?!!
Voilà ^^
J'espère que vous avez apprécié cette lecture.
Sinon j'ai une question... Vu que le rythme de parution est assez lent, je me demandai si vous préféreriez des chapitres longs mais moins souvent ou des plus courts plus régulièrement ?
Merci à tous de votre soutien
D'ailleurs voici (enfin ?) la suite !!!
Chapitre VIII : Dechéance
Le Monarque Cauchemar fondit sur moi tel un sinistre oiseau de proie. J'évitai son sabre aiguisé d'un bond sur le coté et ripostai avec un direct du gauche qu'il para du plat de sa lame. J'enchainai immédiatement en balançant mon poing droit dans ses côtes, lui coupant le souffle. Enfin c'est ce qui serat arrivé s'il utilisait encore ses poumons... Son sombre katana mordit mon épaule avec voracité, projetant une gerbe ensanglanté dans les airs. Je jurai sous le coup de la douleur et parvins à mettre un peu de distance entre mon adversaire et moi, tout en me tenant mon épaule blessée.
La plaie était plutôt profonde... Mais au moins ça ne saignait pas beaucoup.
Je quittai ma blessure des yeux pour voir Charon bondirr vers moi, et abattre son sabre droit sur ma tête. J'évitai d'un pas sur le côté et ripostai avec un coup de coude en pleine machoire suivi d'un terrible coup de poing dans la gorge. Un cri étouffé en sortit alors que mon adversaire était projeté au sol.
Les chevaux cauchemardesques se mirent à piétiner en soufflant bruyamment avec leurs naseaux. Cependant un unique mouvement de bras de leur roi suffit à les calmer. Il reporta son attention sur moi et plongea son regard dans le mien... Il tentait à nouveau de m'hypnotiser. Sauf que maintenant je savais comment lutter face à cette horrible illusion. Son effort fut vain, aussi j'éclatai de rire :
-Tu croyais vraiment m'avoir encore une fois avec ce p'tit tour ? Me sous-estimes pas, j'apprends très vite de mes erreurs. C'est pour ça que j'ai compris que fallait pas lutter avec son corps mais avec son esprit.
-Tsss.... Et tu as compris cela aussi vite ? Cracha Charon. Je dois avouer que c'est tout de même quelque chose de quelque peu extraordinaire. Mais trêve de bavardages. The Chosen Pessimist.
Ses tatouages s'animèrent et dansèrent alors sur sa peau bleuâtre. Une série de pointes acérées sortirent de sa colonne vertébrale, certaines mesurant pas loin d'un mètre. Une armure couverte de de centaines d'épines reouvrirent son bras droit, celui avec lequel il maniait son magnifique katana. Les ongles de sa main gauche devinrent bientôt de terribles griffes de plus de dix centimètres. Une couronne plus sombre que la nuit sortit de son crâne tandis que d'obscures ailes perçaient ses omoplates... Ce fut à son tour d''éclater de rire...
Il s'éleva lentement dans les airs puis les Cauchemars attaquèrent.
Je fonçai vers le cheval monstrueux le plus proche et lui assénai un violent coup de coude derrière la nuque. Un léger craquement se fit entendre mais pas aussi fort que je l'espérais hélas.
-Et m**de.
Deux sabots me percutèrent brutalement et je hurlai de douleur en ressentant une atroce brulûre. La violence du choc me propulsa contre un chêne qui ne broncha pas. Je me relevai d'un bond et enlevai aussitôt ma veste ainsi que mon T-shirt, déchirés et couverts de sang. Je constatai alors avec colère que ces sabots ardents m'avaient marqué au fer rouge, laissa une trace rougeoyante sur chacun de mes pectoraux.
Je reconnus immédiatement la créature qui m'avait infligé cet affront et sprintai dans sa direction. J'évitai habilement les coups de sabots de ces congénères, ainsi que les multiples jets de flamme qui fuseaient de leurs naseaux. Ma proie cracha un torrent incendiaire mais je passai aisément à côté. Je bondis alors sur son dos et lui brisai les vertèbres cervicales d'un coup de pied empli de fureur... Et de vengeance.
-Heureusement qu'il est pas aussi solide qu'un vrai ch'val... Soufflai-je.
Une atmosphère, une aura de haine emplit la clairière suite à mon geste, et tous les chevaux cauchemardesques se jetèrent sur moi. J'attrapai la patte de celui que je venais de tuer et le fis tournoyer tout autour de moi, balayant ses frères en quelques secondes seulement. Je me précipitai ensuite pour achever les plus faibles tout en évitant les attaques des autres. Je venais d'abattre mon cinquième en lui arrachant la machoire à mains nues quand Charon daigna enfin descendre de son perchoir.
Les flammes qui brulaient dans ses orbites étaient plus intenses que jamais. Je jetai le cadavre du cheval au loin et m'avançai à pas lents vers mon mortel ennemi, un grand sourire sadique illuminant mon visage. Mon sang bouillonnait dans mes veines comme si ces meurtres m'avaient rendus plus fort... Comme si toute l'exaltation ressentie à chaque fois que je prenais une vie s'était convertie en puissance brute.
-Ca va ? Tu t'es bien reposé ? Ironisai-je.
-Comment oses tu tuer mes fidèles sujets ? Je vais te pendre avec tes cordes vocales puis t'égorger lentement avec tes propres os...
-Ouais, ouais j'ai compris. Sauf qque j'm'en fous un peu totalement là, ajoutai-je en caressant ma longe crête d'un air faussement blasé.
-Toi ! Vermine !
Tel un majestueux aigle, le Monarque Cauchemar plongea vers moi à une telle vitesse qu'il couvrit la vingtaine de mètres qui nous séparait en à peine une seconde... Je reculai presque aussitôt et la sa lame ne fit qu'effleurer ma gorge. Tandis que ces griffes creusèrent quatre sillons sanglants sur mon torse. Mon premier réflexe fut d'asséner un coup de tête vers l'avant qui atteint Charon au niveau du front. Légèrement sonné, il recula d'un pas chancelant. D'unn terrible coup de talon dans le tibia, je le forçai à s'agenouiller devant moi et continuai avec un coup de genou en pleine tempe, l'envoyant au sol. Néanmoins, il se releva d'un bond, traça une croix avec la pointe de son épée dans l'air, puis murmura :
-Holy Heresy...
Une sublime croix noire de ma taille environ, apparut et fusa dans ma direction. Elle passa à un centimètre de mon épaule gauche, grâce à une esquive in extremis.
-Lovely Genocide.
Ses ailes se déployèrent puis toutes les plumes s'en détachèrent et sifflèrent dans l'air en volant vers moi. Puis, peu à peu, elle devenaient des poignards acérés... J'eus un instant de flottement pendant le que je réfléchissais à la meilleure esquive possible. Puis tout deint clair dans ma tête : j'avais trouvé la seule issue. Je tournai immédiatement le dos à Charon et me précipitai en direction du chêne le plus proche. Les dagues se rapprochaient rapidement... Je posai un premier pied sur le tronc. Elles étaient toute proches maintenant... Un deuxième pied. Un premier poignard entailla mon mollet alors que les autres n'allaient pas tarder à me transpercer, m'épinglant sur l'arbre tel un vulgaire insecte. Je fis appel à tous mes muscles et me mis à courrir à la verticale sur le tronc millénaire et effectuai un saut périlleux arrière. Avant même que je ne retouche le sol, toutes les plumes-lames s'étaient fichées dans le bois avec un bruit mat.
-Pffiou... C'était och' ! Lachai-je en me retournant vers un Charon plus que furieux.
-Holy Heresy !
J'évitai la croix sombre en prenant appui sur le vieux chêne pour me propulser sur le coté. Je me receptionnai grâce à une roulade et sprintai vers le Monarque Cauchemar immobile. Ses ailes étaient maintenant décharnées. Si fragiles...
Il leva son katana mais je ne ralentis pas, confiant en mes capacités. Trop ? C'est ce qu'on allait vérifier.
-Silent Scream !
Charon trancha l'air horizontalement avec rage et une gigantesque lame hérissée de pointes et de crochets noirs surgit de nulle part.
-Allez !! Hurlai-je pour m'encourager.
J'effectuai un un salto avant et passai au dessus de la puissante attaque de mon ennemi. Celle-ci m'arracha tout de même un peu de peau au niveau du haut du dos. Le sang coula à flot. Mon sang... J'ignorai la douleur.
J'atteris à quelques mètres de mon monstrueux adversaire et hurla :
-Swamp's Javelin !!
Je tendis la main brutalement et Charon se déporta rapidement sur sa droite pour éviter... Rien.
-m**de !
Ma Magie avait refusé d'obéir. J'étais démuni et sans défenses, à la merci du Monarque Cauchemar. Je tombai à genoux de dépit...
-Oh oh oh c'est la fin jeune oiseau de nuit.
A nouveau, son horrible rire résonna dans la nuit et, une fois debout devant moi, il leva son sabre :
-Accepte maitenant la Mort.
-Hum ? Jamais.
Un sourire étira mes lèvres et je crachai :
-Tormented Soil ! Ah.. J'aime faire des feintes.
Un cercle constitué de runes violettes apparut juste sous les pieds du monstre cauchemardesque, bientot remplacé par une mare de venin terriblement et mortellement corrosif. Charon commença à se faire engloutir lentement... Ses chevilles avaient déjà disparu. Il se débattit avec violence et tentai de m'atteindre avec son épée. Sauf que je m'étais déjà mis hors de portée. J'éclatai de rire et hurlai :
-Cursed Earth !
Mon enchaînement favori. Des tentacules de poison grimpèrent le long des jambes du Monarque Cauchemar, l'immobilisant pour de bon. Ses traits étaient figés en un masque de douleur. Une douleur certainement atroce... Je le contourna à pas lents, contemplant sa souffrance, me délectant de ses maux. C'était délicieux de voir sa vie partir en fumée, petit à petit. Une fois derrière lui, je sautai sur son dos et lui arrachai une première aile. Un craquement ignoble retentit dans le silence de la nuit. Puis un sang noir et poisseux aspergea mon torse et mon jean. Mais je n'y prêtai pas attention et me tournai vers la seconde aile. Cette fois-ci mon acte s'accompagna d'un hurlement déchirant qui fit fuir tous les chevaux cauchemar encore en vie. J'attrapai alors la nuque de Charon et l'extirpa hors de cette mare toxique, le jetant au sol. Je fis disparaitre tout mon venin et regardai le Monarque Cauchemar de haut.
Puis j'ouvris la bouche et déclarai :
-Maintenant tu vas parler ! Crois moi t'vas pas crever tout de suite donc t'auras le temps de tout m'raconter !
-D'accord. Je vais honorer notre contrat.
La souffrance était clairement perceptible dans sa voix d'ordinaire si assurée.
-Qu'est ce qu'un démon fait ici ?
-Oh mais je ne suis pas un démon. Car ils n'existent pas... Nous sommes simplement des esprits stellaires. Sauuf que nous vivons dans la partie la plus obscure de notre Monde, que nous ne nous pouvons même pas quitter de notre gré ! Comprends ma joie lorsque je foule ce monde.
-Qui t'as appelé ? Lançai-je aggressivement.
-Ohoh, c'est un charmant homme qui se prénomme Baron. Tu devrais aller lui rendre unee petite visite. i tu veux d'autres réponses, c'est à lui que tu devras t'adresser désormais !
-Quoi ?!
Sur ce, Charon se transforma en une fine brume blanche et disparut dans le sol.
-Attends !! Enfoiré, t'm'as pas tout dit ! Hurlai-je à plein poumons. Sale enfoiré, t'es qu'un lâche. Et un menteur !!
Je martelai le sol avec mes poings quand soudain je me sentis faible. D'une extrème faiblesse.
J'avais perdu trop de sang.
Je commençai à perdre connaissance mais je luttai avec les forces qui me restaient ! Mon coeur battait la chamade mais, ignorant cette avertissement, je me remis lentement et péniblement sur pied. Mais pour avertir de quoi ? Je titubai et chancelai jusqu'aux portes du village. Je m'effondrai et sombrai dans l'inconscience.
Lorsque j'ouvris mes yeux, la premère chose que je remarquai fut d'épais et solides barreaux de fer. Je me levai d'un bond et regardai rapidement autour de moi. J'étais en prison... Non... Pas encore ?!!
Voilà ^^
J'espère que vous avez apprécié cette lecture.
Sinon j'ai une question... Vu que le rythme de parution est assez lent, je me demandai si vous préféreriez des chapitres longs mais moins souvent ou des plus courts plus régulièrement ?
Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
toujours un aussi bon chapitre, ton combat est exceptionnel et j'aime beaucoup le nom de tes techniques.
Si tu nous sors un chapitre comme celui-ci toutes les deux semaine, je ne peux qu'être d'accord.
Continu comme ça, t'es un génie
Si tu nous sors un chapitre comme celui-ci toutes les deux semaine, je ne peux qu'être d'accord.
Continu comme ça, t'es un génie
monkey D kaze- Kage
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Très bon chapitre, bien décris, prenant, agréable à lire.
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Pour moi je m'en fiche un peu, tu fais la solution qui t'arrange le plus, tant que tu gardes une bonne qualité.
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Pour moi je m'en fiche un peu, tu fais la solution qui t'arrange le plus, tant que tu gardes une bonne qualité.
kurotsu of mist- Nyan-cat
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