Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Excellent chapitre, le meilleur jusqu'ici (pour ce qui est de mon avis ).
La description des combats est juste super, on s'y croirait. Pour ce qui est de ce méchant il était juste magnifique, la description que tu en fait, son caractère, son style de combat, sa façon de mourir... J'ai trouvé tout ça juste magnifique.
Et puis la fin avec la "prison" laisse plein de possibilités j'trouve ça super sympa. J'attends avec hâte d'avoir des informations sur ce qui peux bien ce passer et surtout sur ces esprits stellaires...
D'ailleurs au passage, l'exploitation des esprits stellaires: 20/20. J'attends beaucoup de cette petite révélation
En résumé un super chapitre.
Après comme ont pu le dire Kuro' et Kaze, pour le temps tu fais ce qui t'arrange, tout simplement. Tant que tu continues à nous pondre des chapitres pareils
Vivement la suite
La description des combats est juste super, on s'y croirait. Pour ce qui est de ce méchant il était juste magnifique, la description que tu en fait, son caractère, son style de combat, sa façon de mourir... J'ai trouvé tout ça juste magnifique.
Et puis la fin avec la "prison" laisse plein de possibilités j'trouve ça super sympa. J'attends avec hâte d'avoir des informations sur ce qui peux bien ce passer et surtout sur ces esprits stellaires...
D'ailleurs au passage, l'exploitation des esprits stellaires: 20/20. J'attends beaucoup de cette petite révélation
En résumé un super chapitre.
Après comme ont pu le dire Kuro' et Kaze, pour le temps tu fais ce qui t'arrange, tout simplement. Tant que tu continues à nous pondre des chapitres pareils
Vivement la suite
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Merci à tous de votre soutien
Mais voila le nouveau chapitre, trèèès en retard mdr
Chapitre IX : les Neufs... et le Dernier
Je me précipitai vers les bareaux de fers et les agripai avec desespoir... Pourquoi ? Pourquoi moi ? Et surtout... pourquoi maintenant ?
Mon coeur hurlait de colère de se voir de nouveau enfermé entre quatres murs épais. Cette sensation était horrible, la liberté me manquait déjà. Je m'imaginai tel un fier et noble rapace auquel on aurait coupé les ailes avant de l'enchainé sous terre, loin du ciel. Je réprimai une violente envie de vomir et donnai un coup de poing rageur dans la grille métallique !
-pu**** ! Hurlai-je, empli d'une fureur noire.
-Eh le prisonnier tu fermes ta gueule !
C'était la voix d'un homme. Au bout d'environ une heure il s'approche de la porte de ma cellule et m'ordonne :
-Recule !
En guise de réponse, j'approchai mon visage du sien malgré les barreaux qui nous séparaient.
-J'ai dit : recule !
Je lui crachai dessus, en plein visage et déclarai d'une voix calme, comme si je ne faisais qu'exprimer un simple constat :
-Me donnes pas d'ordres.
-Sale fils de p*te, tu vas payer !
A peine eut-il finit d'hurler sa phrase qu'il dégaina une fine lance avec laquelle il me transperça la cuisse. Je fis mine de n'avoir rien senti puis reculai, le même regard haineux dans mes yeux. Le gardien de la prison s'essuya le visage puis entrouvrit la porte avant de me jeter un plateau sur lequel était posé une assiette et une tasse. Je parvins à rattraper cette dernière au vol et vidai l'eau qu'elle contenait d'un trait. L'assiette quant à elle touchait le sol sans se briser, mais son contenu commençait à se deverser partout. Une sorte de soupe pateuse et gluante... Le garde ricanai et me fixai avec un air de supériorité dans le regard. Puis il lacha :
-On fait moins le malin là, hein ?! co***rd.
Je projetai mon assiette dans sa direction, et surpris, il recula vivement, s'emmela les pieds et s'écroula lamentablement sur le carrelage en terre cuite. Le récipient heurta les barreaux et son ignoble contenu aspergea mon stupide tortionnaire. Il bouillonait de rage alors que moi je m'esclaffais...
Son javelot fusa à nouveau dans ma direction mais je l'évitai d'un pas sur le coté. Heureusement que ma cellule n'était pas trop petite ! J'attrapai son arme de ma main droite et empechai son propriétaire de la récupérer : j'étais bien plus fort que lui. Il lutta de toutes ses forces... en vain. D'un mouvement sec de mon bras gauche je brisai la hampe de la lance. Sauf que la pointe était de mon coté. La panique apparut sur le visage du garde qui n'arrivait même plus à bouger, tétanisé par la peur. Je souris puis pointa son arme vers lui... Une pulsion meurtrière faisait battre mon coeur.
-Au... au secours ! Aidez- moi ! Hurla alors ma proie qui venait de se rendre compte de son erreur.
-Ne jamais insulter un De Marquiseaux !! Crachai-je avec mépris... Et fierté !
Je projetai l'épieu, enfin la moitié d'épieu, que je tenais dans ma main droite. Celui-ci se ficha dans la gorge du grade qui avait osé me manquer de respect, l'épinglant au mur. Il mourrut sur le coup, une flaque rouge se répandit sur le sol...
Je me rassis sur le matelas inconfortable et me détendis : rien de tel qu'une bonne vengeance pour se remettre d'aplomb !
Des bruits de pas précipités retentirent, bientôt suivis par des cris d'effroi suite à la découverte du cadavre. Les autres gardes... Alala... Etait-ce la première fois qu'un garde était tué dans cette prison ? L'un d'entre eux, le plus agé, se tourna vers moi et demanda :
-Toi... C'est toi le responsable ?
Sa voix était tremblotante et ses yeux rougis par les larmes. La peine se lisait sur son visage...
-Oui.
-Comment oses-tu parler avec autant d'indifférence ?!
Sa voix se brisa et il s'en alla brusquement, après avoir chuchoté quelque chose à l'oreille d'un de ses hommes, car il était probablement le patron, vu son âge avancé. Un autre garde s'avanca alors et lacha, les poings serrés par la colère :
-Aprés avoir kidnappé toutes ces femmes et même Philneas, le seul qui te défendait, tu oses tuer un des notres. Profites bien de cette journée car ce sera la dernière que tu passeras... Sans subir de tortures.
Il fit volte face et quitta à son tour la pièce. C'est à ce moment que je remarquai que je n'étais pas le seul à être emprisonné ici... Un homme, agé d'une quarantaine d'années quitta la pénombre qui nimbait la moitié de sa cellule. Il était vêtu de haillons et ses cheveux étaient longs et hirsutes. Son visage ridé exprimait une intense fatigue et surtout une lassitude immense. Celle d'un homme lassé de la vie... Des cernes énormes cerclaient ses yeux et à ses pieds étaient enchainés deux énormes boulets de fer. Cependant, il souriait.
-Bravo jeune homme ! Tu es le premier à avoir osé se rebeller. Enfin bon, tu es aussi le premier à venir ici depuis des années...
-Et toi, t'es là depuis combien de temps ?
-Oh... Cela doit bien faire quinze ou seize ans maintenant... Tu sais j'ai,perdu la,notion du temps depuis bien des années.
-Et t'as fais quoi pour te retrouver ici ? Demandai-je alors, curieux.
-Oh c'est simple : j'ai commandité l'assassinat de mes concurrents...
-Pas mal. Moi j'suis ici parce que les villageois sont stupides et aveugles. Ils arrêtent la personne qui est venu les sauver, sans aucunes preuves.
-Hehe t'es quand même plutôt suspect comme petit gars. Tu viens quand même de commettre un meurtre...
Je gardai le silence quelques instants, réfléchissant à une réplique cinglante et très blessante si possible. Je souris puis ouvris la bouche :
-Et toi ? J'suis sur que tu tenais une épicerie avant !
-En effet.
-Hein ?! Attends t'es sérieux là ?
J'étais estomaqué. Qui aurait cru que ma pitoyable petite blague n'était autre que la vérité ?
-Oui j'étais le patron d'une petite boutique et j'ai éliminé mes concurrents.
-T'as un sérieux problème, mec.
-Je sais, je sais... Soupira l'autre prisonnier.
Je décidai de changer de sujet, afin d'obtenir quelques informations à propos de ces femmes disparues... Après tout je devais toujours mener ma mission à bien. Je demandai donc :
-Eh tu sais combien de femmes ont été enlevé depuis que j'suis sur l'île ?
-Oui oui, les gardes ne parlent que de ça... Neuf en tout. La plupart des disparitions ont eu lieu la nuit dernière. Et puis le Vieux aussi manque à l'appel.
-Donc dix personnes en tout...
C'est à ce moment que je compris l'atroce réalité de ce qui se tramait sur cette île. Dix personnes ont disparu. Dix chênes centenaires se dressent sur une colline, répartis à la perfection... Ce lieu maudit et sacré comme l'avait dit ce Charon.
-Un rituel... Soufflai-je.
Je devais absolument sortir d'ici afin d'éviter un bain de sang.
-Au fait quel est ton nom de famille déjà ? Demanda le vieux prisonnier.
-De Marquiseaux... Soufflai-je doucement.
-Un noble ?
-Je... C'est du passé.
Mon visage s'assombrit et je pris subitement conscience de l'atrocité que j'avais commis. Le meurtre d'un innocent... Comment avais-je pu faire une telle chose ? Etrangement, à ce moment là je ressentis un poids sur mes épaules et y posai automatiquement mes mains, comme pour chasser un ennemi imvisible. J'étais bien plus que troublé, il fallait bien l'avouer... En voyant cela le fou emprisonné ricanna :
-La culpabilité est un bien lourd fardeau, jeune tueur.
Je lui jetai un regard noir et déclarai avec dégout :
-Ta gueule.
Je me levai lentement et m'approchai des barreaux. Ils paraissaient solides mais... Mon poison pouvait tout détruire. Que ce soit vivant ou non...
Quelques heures plus tard, il faisait nuit et la prison était plongé dans les ténèbres. J'entendais néanmoins les gardes faire des rondes non loin.
-Eh vieux fou... T'sais on est où exactement ?
-On est au milieu de la forêt dans la seule geôle de Mystical. Les gardes quant à eux sont de simples habitants de l'île. C'est pour ça qu'ils sont si faibles... Pourquoi cette question ?
Un sourire éclaira mon visage et je lissai ma crête. Puis je murmurai enfin :
-J'me casse.
-Oh et comment comptes-tu t'y prendre ?
Je levais ma main gauche et fis apparaitre une boule d'acide corrosif d'un violet sombre. Dès que celle-ci entra en contact avec l'acier qui composait les barreaux, ceux-ci se mirent à fondre lentement. En silence.
-T'veux sortir ?
-Tu me demandes ça tout en sachant ce que j'ai fait ? De toute façon je refuse. Il y a longtemps que j'aurais quitté cette cellule si je le désirais... Moi aussi je maitrise la Magie.
Je haussai les épaules puis laissa tomber :
-Tant pis pour toi. Ah et t'as un nom ? J'suis curieux de savoir l'nom de l'homme qui refuse la liberté.
-Mon nom est Jacques Lerouge.
-Pff c'est quoi ce vieux nom ?! Tes parents manquaient d'inspi ou quoi ?!
-Haha dégage jeune tueur ! S'esclaffa mon interlocuteur avant de se murer dans le silence.
Je me tournais vers la grille de ma cellule et constatai qu'un trou béant avait été creusé par mon puissant venin. Heureusement que les geoliers nous surveillaient de loin !
Je frémis en passant devant la tache rouge qui marquait l'endroit où ma victime s'était vidé de son sang. Comment avais-je pu... Ce n'était pas moi. Cela ne pouvait pas être moi. Si ?
Je secouai la tête, me concentrant sur mon évasion. Accroupi dans la pénombre j'aperçus les gardes jouer aux cartes, tranquilement. Je détachai un des barreaux métalliques et frappai la porte de ma cellule (enfin ce qui en restait) faisant résonner un tintement de ferraille. Les deux personnes chargées de nous surveiller accoururent, sans prendre de lanterne. Avant meme qu'ils ne comprennent ce qui se passait, je les assomai proprement d'un coup de poing chacun.
Je précipitai vers la porte de bois et l'ouvrit à la volée... Pour pénetrer dans une salle remplie de gardes.
-Eh m**de.
J'attrapai une lance accrochée au mur et entrepris d'envoyer au tapis chacun de mes adversaires. Après avoir vérifié qu'ils étaient tous sans exception inconscients, j'ouvris une porte en fer qui m'ammena en extérieur.
-Enfin... Soupirai-je.
Puis je courrus à toute vitesse vers la fameuse colline. Rien d'autre ne comptait, je devais y être le plus rapidement possible : il fallait absolument que je sauve le Vieux Philneas et toutes ces pauvres femmes.
J'arrivai là-bas après plusieurs minutes de course effrénée. Et je tombai à genoux, profondément choqué.
Philneas.
Il se tenait debout, devant moi. Que se passait-il ? Il s'exprima d'une voix forte :
-Bien Kaliban. Tu arrives juste à temps.
J'étais trop essouflé et estomaqué pour dire quoi que ce soit... Aussi le vieux frappa dans ses mains et neufs cordes descendirent des branches des chênes. Un des arbres ne laissa rien tomber cependant. Le seul.
Mais ce n'était pas cela le plus effrayant. Oh que non. Rien n'était plus horrible que de voir une jeune femme pendue à chaque corde. Je tremblais... De rage. Mais aussi et surtout de peur... Neuf femmes avaient été pendues. Leurs cadavres se suspendaient dans le vide, légèrement agités par une brise nocturne.
J'avais envie de vomir, je me sentais horriblement mal. J'arrivais trop tard...
-Toi... Commençai-je une colère noire emplissant mon être.
-Tes efforts sont vains, mon petit.
Sa voix était impitoyable.
Soudain une corde descendit des branches du chêne situé sur ma gauche. Elle fusa vers moi tel un serpent et s'enroula autour de mon cou, formant un noeud coulant. Paralysé par la terreur, je ne pouvais plus rien faire... Je laissai échapper un faible gémissement alors que je vis mes pieds quitter le sol. La corde se resserra brusquement autour de mon pauvre cou et l'air ne parvint plus à rejoindre mes poumons.
C'était la fin.
Voilà, n'hésitez pas à commenter, dites ce que vous pensez de ce petit chap'
Et non l'arc n'est pas fini
Mais voila le nouveau chapitre, trèèès en retard mdr
Chapitre IX : les Neufs... et le Dernier
Je me précipitai vers les bareaux de fers et les agripai avec desespoir... Pourquoi ? Pourquoi moi ? Et surtout... pourquoi maintenant ?
Mon coeur hurlait de colère de se voir de nouveau enfermé entre quatres murs épais. Cette sensation était horrible, la liberté me manquait déjà. Je m'imaginai tel un fier et noble rapace auquel on aurait coupé les ailes avant de l'enchainé sous terre, loin du ciel. Je réprimai une violente envie de vomir et donnai un coup de poing rageur dans la grille métallique !
-pu**** ! Hurlai-je, empli d'une fureur noire.
-Eh le prisonnier tu fermes ta gueule !
C'était la voix d'un homme. Au bout d'environ une heure il s'approche de la porte de ma cellule et m'ordonne :
-Recule !
En guise de réponse, j'approchai mon visage du sien malgré les barreaux qui nous séparaient.
-J'ai dit : recule !
Je lui crachai dessus, en plein visage et déclarai d'une voix calme, comme si je ne faisais qu'exprimer un simple constat :
-Me donnes pas d'ordres.
-Sale fils de p*te, tu vas payer !
A peine eut-il finit d'hurler sa phrase qu'il dégaina une fine lance avec laquelle il me transperça la cuisse. Je fis mine de n'avoir rien senti puis reculai, le même regard haineux dans mes yeux. Le gardien de la prison s'essuya le visage puis entrouvrit la porte avant de me jeter un plateau sur lequel était posé une assiette et une tasse. Je parvins à rattraper cette dernière au vol et vidai l'eau qu'elle contenait d'un trait. L'assiette quant à elle touchait le sol sans se briser, mais son contenu commençait à se deverser partout. Une sorte de soupe pateuse et gluante... Le garde ricanai et me fixai avec un air de supériorité dans le regard. Puis il lacha :
-On fait moins le malin là, hein ?! co***rd.
Je projetai mon assiette dans sa direction, et surpris, il recula vivement, s'emmela les pieds et s'écroula lamentablement sur le carrelage en terre cuite. Le récipient heurta les barreaux et son ignoble contenu aspergea mon stupide tortionnaire. Il bouillonait de rage alors que moi je m'esclaffais...
Son javelot fusa à nouveau dans ma direction mais je l'évitai d'un pas sur le coté. Heureusement que ma cellule n'était pas trop petite ! J'attrapai son arme de ma main droite et empechai son propriétaire de la récupérer : j'étais bien plus fort que lui. Il lutta de toutes ses forces... en vain. D'un mouvement sec de mon bras gauche je brisai la hampe de la lance. Sauf que la pointe était de mon coté. La panique apparut sur le visage du garde qui n'arrivait même plus à bouger, tétanisé par la peur. Je souris puis pointa son arme vers lui... Une pulsion meurtrière faisait battre mon coeur.
-Au... au secours ! Aidez- moi ! Hurla alors ma proie qui venait de se rendre compte de son erreur.
-Ne jamais insulter un De Marquiseaux !! Crachai-je avec mépris... Et fierté !
Je projetai l'épieu, enfin la moitié d'épieu, que je tenais dans ma main droite. Celui-ci se ficha dans la gorge du grade qui avait osé me manquer de respect, l'épinglant au mur. Il mourrut sur le coup, une flaque rouge se répandit sur le sol...
Je me rassis sur le matelas inconfortable et me détendis : rien de tel qu'une bonne vengeance pour se remettre d'aplomb !
Des bruits de pas précipités retentirent, bientôt suivis par des cris d'effroi suite à la découverte du cadavre. Les autres gardes... Alala... Etait-ce la première fois qu'un garde était tué dans cette prison ? L'un d'entre eux, le plus agé, se tourna vers moi et demanda :
-Toi... C'est toi le responsable ?
Sa voix était tremblotante et ses yeux rougis par les larmes. La peine se lisait sur son visage...
-Oui.
-Comment oses-tu parler avec autant d'indifférence ?!
Sa voix se brisa et il s'en alla brusquement, après avoir chuchoté quelque chose à l'oreille d'un de ses hommes, car il était probablement le patron, vu son âge avancé. Un autre garde s'avanca alors et lacha, les poings serrés par la colère :
-Aprés avoir kidnappé toutes ces femmes et même Philneas, le seul qui te défendait, tu oses tuer un des notres. Profites bien de cette journée car ce sera la dernière que tu passeras... Sans subir de tortures.
Il fit volte face et quitta à son tour la pièce. C'est à ce moment que je remarquai que je n'étais pas le seul à être emprisonné ici... Un homme, agé d'une quarantaine d'années quitta la pénombre qui nimbait la moitié de sa cellule. Il était vêtu de haillons et ses cheveux étaient longs et hirsutes. Son visage ridé exprimait une intense fatigue et surtout une lassitude immense. Celle d'un homme lassé de la vie... Des cernes énormes cerclaient ses yeux et à ses pieds étaient enchainés deux énormes boulets de fer. Cependant, il souriait.
-Bravo jeune homme ! Tu es le premier à avoir osé se rebeller. Enfin bon, tu es aussi le premier à venir ici depuis des années...
-Et toi, t'es là depuis combien de temps ?
-Oh... Cela doit bien faire quinze ou seize ans maintenant... Tu sais j'ai,perdu la,notion du temps depuis bien des années.
-Et t'as fais quoi pour te retrouver ici ? Demandai-je alors, curieux.
-Oh c'est simple : j'ai commandité l'assassinat de mes concurrents...
-Pas mal. Moi j'suis ici parce que les villageois sont stupides et aveugles. Ils arrêtent la personne qui est venu les sauver, sans aucunes preuves.
-Hehe t'es quand même plutôt suspect comme petit gars. Tu viens quand même de commettre un meurtre...
Je gardai le silence quelques instants, réfléchissant à une réplique cinglante et très blessante si possible. Je souris puis ouvris la bouche :
-Et toi ? J'suis sur que tu tenais une épicerie avant !
-En effet.
-Hein ?! Attends t'es sérieux là ?
J'étais estomaqué. Qui aurait cru que ma pitoyable petite blague n'était autre que la vérité ?
-Oui j'étais le patron d'une petite boutique et j'ai éliminé mes concurrents.
-T'as un sérieux problème, mec.
-Je sais, je sais... Soupira l'autre prisonnier.
Je décidai de changer de sujet, afin d'obtenir quelques informations à propos de ces femmes disparues... Après tout je devais toujours mener ma mission à bien. Je demandai donc :
-Eh tu sais combien de femmes ont été enlevé depuis que j'suis sur l'île ?
-Oui oui, les gardes ne parlent que de ça... Neuf en tout. La plupart des disparitions ont eu lieu la nuit dernière. Et puis le Vieux aussi manque à l'appel.
-Donc dix personnes en tout...
C'est à ce moment que je compris l'atroce réalité de ce qui se tramait sur cette île. Dix personnes ont disparu. Dix chênes centenaires se dressent sur une colline, répartis à la perfection... Ce lieu maudit et sacré comme l'avait dit ce Charon.
-Un rituel... Soufflai-je.
Je devais absolument sortir d'ici afin d'éviter un bain de sang.
-Au fait quel est ton nom de famille déjà ? Demanda le vieux prisonnier.
-De Marquiseaux... Soufflai-je doucement.
-Un noble ?
-Je... C'est du passé.
Mon visage s'assombrit et je pris subitement conscience de l'atrocité que j'avais commis. Le meurtre d'un innocent... Comment avais-je pu faire une telle chose ? Etrangement, à ce moment là je ressentis un poids sur mes épaules et y posai automatiquement mes mains, comme pour chasser un ennemi imvisible. J'étais bien plus que troublé, il fallait bien l'avouer... En voyant cela le fou emprisonné ricanna :
-La culpabilité est un bien lourd fardeau, jeune tueur.
Je lui jetai un regard noir et déclarai avec dégout :
-Ta gueule.
Je me levai lentement et m'approchai des barreaux. Ils paraissaient solides mais... Mon poison pouvait tout détruire. Que ce soit vivant ou non...
Quelques heures plus tard, il faisait nuit et la prison était plongé dans les ténèbres. J'entendais néanmoins les gardes faire des rondes non loin.
-Eh vieux fou... T'sais on est où exactement ?
-On est au milieu de la forêt dans la seule geôle de Mystical. Les gardes quant à eux sont de simples habitants de l'île. C'est pour ça qu'ils sont si faibles... Pourquoi cette question ?
Un sourire éclaira mon visage et je lissai ma crête. Puis je murmurai enfin :
-J'me casse.
-Oh et comment comptes-tu t'y prendre ?
Je levais ma main gauche et fis apparaitre une boule d'acide corrosif d'un violet sombre. Dès que celle-ci entra en contact avec l'acier qui composait les barreaux, ceux-ci se mirent à fondre lentement. En silence.
-T'veux sortir ?
-Tu me demandes ça tout en sachant ce que j'ai fait ? De toute façon je refuse. Il y a longtemps que j'aurais quitté cette cellule si je le désirais... Moi aussi je maitrise la Magie.
Je haussai les épaules puis laissa tomber :
-Tant pis pour toi. Ah et t'as un nom ? J'suis curieux de savoir l'nom de l'homme qui refuse la liberté.
-Mon nom est Jacques Lerouge.
-Pff c'est quoi ce vieux nom ?! Tes parents manquaient d'inspi ou quoi ?!
-Haha dégage jeune tueur ! S'esclaffa mon interlocuteur avant de se murer dans le silence.
Je me tournais vers la grille de ma cellule et constatai qu'un trou béant avait été creusé par mon puissant venin. Heureusement que les geoliers nous surveillaient de loin !
Je frémis en passant devant la tache rouge qui marquait l'endroit où ma victime s'était vidé de son sang. Comment avais-je pu... Ce n'était pas moi. Cela ne pouvait pas être moi. Si ?
Je secouai la tête, me concentrant sur mon évasion. Accroupi dans la pénombre j'aperçus les gardes jouer aux cartes, tranquilement. Je détachai un des barreaux métalliques et frappai la porte de ma cellule (enfin ce qui en restait) faisant résonner un tintement de ferraille. Les deux personnes chargées de nous surveiller accoururent, sans prendre de lanterne. Avant meme qu'ils ne comprennent ce qui se passait, je les assomai proprement d'un coup de poing chacun.
Je précipitai vers la porte de bois et l'ouvrit à la volée... Pour pénetrer dans une salle remplie de gardes.
-Eh m**de.
J'attrapai une lance accrochée au mur et entrepris d'envoyer au tapis chacun de mes adversaires. Après avoir vérifié qu'ils étaient tous sans exception inconscients, j'ouvris une porte en fer qui m'ammena en extérieur.
-Enfin... Soupirai-je.
Puis je courrus à toute vitesse vers la fameuse colline. Rien d'autre ne comptait, je devais y être le plus rapidement possible : il fallait absolument que je sauve le Vieux Philneas et toutes ces pauvres femmes.
J'arrivai là-bas après plusieurs minutes de course effrénée. Et je tombai à genoux, profondément choqué.
Philneas.
Il se tenait debout, devant moi. Que se passait-il ? Il s'exprima d'une voix forte :
-Bien Kaliban. Tu arrives juste à temps.
J'étais trop essouflé et estomaqué pour dire quoi que ce soit... Aussi le vieux frappa dans ses mains et neufs cordes descendirent des branches des chênes. Un des arbres ne laissa rien tomber cependant. Le seul.
Mais ce n'était pas cela le plus effrayant. Oh que non. Rien n'était plus horrible que de voir une jeune femme pendue à chaque corde. Je tremblais... De rage. Mais aussi et surtout de peur... Neuf femmes avaient été pendues. Leurs cadavres se suspendaient dans le vide, légèrement agités par une brise nocturne.
J'avais envie de vomir, je me sentais horriblement mal. J'arrivais trop tard...
-Toi... Commençai-je une colère noire emplissant mon être.
-Tes efforts sont vains, mon petit.
Sa voix était impitoyable.
Soudain une corde descendit des branches du chêne situé sur ma gauche. Elle fusa vers moi tel un serpent et s'enroula autour de mon cou, formant un noeud coulant. Paralysé par la terreur, je ne pouvais plus rien faire... Je laissai échapper un faible gémissement alors que je vis mes pieds quitter le sol. La corde se resserra brusquement autour de mon pauvre cou et l'air ne parvint plus à rejoindre mes poumons.
C'était la fin.
Voilà, n'hésitez pas à commenter, dites ce que vous pensez de ce petit chap'
Et non l'arc n'est pas fini
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Suspens suspens, j'adore la tournure que prennent les évènements c'est juste parfait. La manière dont tu décris la mort des 9 femmes est super. J'attends aussi de revoir ce Jacques Lerouge
Un très bon chapitre donc, très bien écrit, suite d'évènement tous plus intéressants les uns que les autres...
Comme d'habitude j'attends la suite, en espérant qu'elle arrive rapidement
Un très bon chapitre donc, très bien écrit, suite d'évènement tous plus intéressants les uns que les autres...
Comme d'habitude j'attends la suite, en espérant qu'elle arrive rapidement
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Oui je vais essayer de cotinuer rapidement ^^
Parce que moi aussi je suis tout excité xD
En plus j'ai déjà le deuxième arc en tête lol
En tout cas merci de ton commentaire
Parce que moi aussi je suis tout excité xD
En plus j'ai déjà le deuxième arc en tête lol
En tout cas merci de ton commentaire
Dernière édition par Unholyscream le Ven 6 Jan - 11:28, édité 2 fois
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Je sais pas quoi dire à part géant
kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
magnifique bravo
monkey D kaze- Kage
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Voilà une petite musique (OST) qui j'espère vous mettra dans l'ambiance :
N'hésitez pas à relancer la musique si elle se termine avant que vous n'ayez fini de lire ^^
Chapitre X : Le Rituel Impie
Je suffoquais.
Mu par un féroce instant de survie, je luttais avec acharnement contre mon triste sort. Les secondes passaient et mes mouvements étaient de plus en plus lents, faibles... Résigné. Je sentais les ténèbres de la mort me caresser doucement, je sentais les lèvres froides qui m'apportaient le repos éternel d'un baiser agréable et passionné. Peut-être que ce n'était pas si mal de mourir finalement...
Je fermai les yeux, et me laissai bercer par les bras de l'Oubli... Tout ce confort, toute cette douceur s'effondra brutalement alors que mes pieds touchèrent le sol.
Surpris je m'écroulai dans l'herbe et aperçus la silhouette d'un homme devant moi. Il tenait une belle épée dans sa main et un bonnet de laine couvrait ses cheveux. Il se tenait droit, entre moi et Philneas. Je me relevai vivement et il se retourna pour me lancer en souriant :
-Et bien, on dirait que j'arrive juste à temps !
-Raph’ ?! Lâchai-je d'un air stupéfait. Je continuai sur le même ton : Qu'est-ce tu fous là ?
-Après. Au cas où tu aurais oublié, nous sommes en plein milieu d'un étrange et macabre rituel.
Sa voix était presque dure, une farouche détermination brulait dans ses yeux alors qu'il pointa sa lame en direction du vieil homme. Je compris alors qu'il avait simplement sectionné la corde avec... Mais Philneas me tira de mes pensées en s’exprimant d'une voix forte :
-Ah... Je me doutais que quelque chose n'allait pas fonctionné. Heureusement que je suis un homme prévoyant, ajouta-t-il en affichant un sourire de dément.
La façon dont il avait prononcé le mot "homme" fit courir un frisson dans mon dos... Il l'avait beaucoup trop accentué pour que ce soit involontaire... Il tendit alors une main décharnée vers le chêne derrière nous et une nouvelle corde en descendit. Avec à son extrémité, le corps inerte d'un homme, pendu lui aussi. Un homme que je ne connaissais que trop bien.
-Lui ?! S'exclama soudainement Raph' à la fois apeuré et étonné.
Je gardai le silence. Un silence troublé. Bordel mais pourquoi Philneas était-il pendu à cet arbre alors qu'il se trouvait également devant nous ?!
Celui-qui était vivant éclata d'un rire sinistre, haut perché qui n'avait rien à voir avec sa voix normale. Puis il ouvrit la bouche :
-Je crois qu'il est temps de mettre un terme à cette petite mascarade. Et de faire tomber les masques.
A peine eut-il finit sa phrase que la peau du Vieux se déchira dans un bruit de papier froissé. Il resta debout mais sa peau s'affaissa sur les cotés avec un bruissement étouffé, jusqu'à ne plus formé qu'un tas informe sur le sol, qui se consuma en quelques secondes à peine. Devant nous se trouvait désormais une étrange créature...
Un... Diablotin ?
Un petit diable à la peau rouge striée de grandes rayures noires dansait gaiement au centre de la clairière. Ses jambes se terminaient par des serres de corbeaux, tout comme ses bras d'ailleurs. Sa tête était étrangement disproportionnée puisqu'elle faisait presque la taille de son torse. Deux petites cornes plus sombre que l'onyx et brillant du même éclat terne sortaient de son crâne dépourvu de cheveux. Son œil droit était tout petit, une malice et une sournoiserie sans bornes luisaient dans son regard. Son nez crochu cachait une partie de sa bouche, petite et arborant une moue capricieuse et fourbe. Et cet œil gauche...
Cet œil gauche qui faisait bien la moitié de son visage, déformant atrocement celui-ci, déjà hideux et repoussant.
Une étrange atmosphère avait envahi la clairière et Raphaël et moi frissonnâmes. Tout ceci était de bien mauvaise augure.
-T'es qui toi, p'tit monstre ?! Crachai-je agressivement.
Mon interlocuteur fit encore résonner son rire particulier et répondit à ma question d'air amusé :
-Les hommes m'appellent généralement le Malin...
-Le diable...? Souffla mon sauveur, abasourdi.
-Mais je suis en réalité l'Œil de Nocturne. Continua le diablotin difforme ignorant la remarque de Raph'. Je suis ici pour libérer ce qui ne devrait jamais être libéré... Je parle de Moi bien entendu !
-Quoi ?!
Je ne comprenais rien, la tête me tournait, mon esprit était encore embrumé de cet aperçu de la mort qui m'avait été offert. J'étais comme ailleurs à vrai dire... Du coin de l'œil je vis l'autre mage de Fairy Tail faire un pas en direction du Malin, le menaçant de son épée. Il ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais le petit diable le prit de vitesse, en empruntant une voix solennelle, religieuse :
-Ce qui a été scellé dans le sang, ne peut être ouvert qu'à travers la mort.
Raphaël fit un pas en arrière. Il était terrorisé... Moi même j'étais tétanisé et ne pouvais plus bouger du tout. Comme si j'étais prisonnier de mon corps... Je me sentis glisser vers les ténèbres et dus faire un violent effort afin de rester conscient.
-Putin, qu'est ce qui s'passe avec moi ? Murmurai-je tout bas.
Un vent plus fort souffla dans les branches des arbres centenaires, accompagné d'un relent de sang. L'odeur emplit mes narines et ses effluves envoutants me donnèrent envie de... Chasser.
Traquer.
Acculer ma proie avant de la déchiqueter avec colère de mes crocs acérés. Puis me repaitre de sa tendre chair, assouvissant la faim qi tiraillait mon estomac. Une faim dévorante.
Je secouai la tête et tentai d'ignorer cet appel. Puis à nouveau je ressentis ce poids sur mes épaules, comme dans la prison. Je luttais pour garder les yeux ouverts et tentai de me concentrer sur l'incantation de l'Œil de Nocturne...
-Le vent aux effluves de chair sanguinolente rugit maintenant dans leurs cœurs rapiécés pour le bien de tous. De leur sacrifice s'éleva une clé. Une clé tachée du sang des innocents.
Quand il termina sa phrase un cercle runique aux motifs compliqués se dessina lentement sur l'herbe agité par le souffle furieux du vent. Je reconnus aussitôt le sceau qui se trouvait devant le manoir et un cri à glacer le sang retentit dans la nuit.
Puis une petite clé dorée et rouge de sang sortit du cercle magique et s'éleva dans les airs.
Le petit diable s'en empara et tout redevint normal. Le vent se calma, le cercle disparut et le Malin s'enfuit dans l'obscurité en riant. Une voix sarcastique résonna sur la colline :
-De leur cri de douleur, la clé se forma. A sa tâche il échoua, se repaissant voracement de dix nouvelles âmes. Le Sceau sera brisé et je serais libéré. Qu’il quitte son repos et laisse exploser sa faim ! Un faim dévorante qui pourrait le monde avaler !
La terre trembla.
Les arbres frissonnèrent de peur.
Le ciel déversa ses larmes sur nous. Une pluie fine et douce, une pluie triste.
Puis le sol couvert d’herbe s’éventra. Une crevasse barrait maintenant toute la colline, coupant la clairière en deux. Un homme, ou plutôt une créature en sortit lentement, comme si elle escaladait…
Le démon mesurait presque deux mètres et sa peau était foncée, comme celle d’un habitant du désert. Ses cheveux couleur d’ébène étaient noués en une longue queue de cheval qui touchait presque le sol. Ses vêtements étaient clairement de style oriental puisqu’il portait un pantalon bouffant. Il était cependant torse nu, ce qui dévoilait sa grande maigreur. Ses très longs bras mesuraient presqu’autant que tout son corps. Six longs bras trop longs et nombreux pour être humain…
Il était terrifiant.
Mais son visage contrastait violemment avec ce tableau effroyable… Baigné de larmes et profondément triste et affligé, il témoignait d’un supplice affreux. Et d’une peine inimaginable. Une longue lance apparut devant lui et il s’en empara, à contrecœur.
Ses sanglots déchirèrent le silence :
-Je suis désolé, tellement désolé… Mon nom est A…Su…Ra… Et je vais devoir vous tuer.
Ses pleurs redoublèrent et il ajouta :
-Puissiez-vous me pardonner…
Voilà j'espère que vous avez aimer et dites moi si la musique correspond bien à l'ambiance du chapitre ^^
Moi j'adore cette musique qui s'appelle de surcroit :"The Summoning". Ce qui convient bien à mon chapitre...
Le dénouement de l'arc approche... Lentement x)
D'ailleurs si vous le trouvez un peu trop long, n'hésitez pas à le signaler.
N'hésitez pas à relancer la musique si elle se termine avant que vous n'ayez fini de lire ^^
Chapitre X : Le Rituel Impie
Je suffoquais.
Mu par un féroce instant de survie, je luttais avec acharnement contre mon triste sort. Les secondes passaient et mes mouvements étaient de plus en plus lents, faibles... Résigné. Je sentais les ténèbres de la mort me caresser doucement, je sentais les lèvres froides qui m'apportaient le repos éternel d'un baiser agréable et passionné. Peut-être que ce n'était pas si mal de mourir finalement...
Je fermai les yeux, et me laissai bercer par les bras de l'Oubli... Tout ce confort, toute cette douceur s'effondra brutalement alors que mes pieds touchèrent le sol.
Surpris je m'écroulai dans l'herbe et aperçus la silhouette d'un homme devant moi. Il tenait une belle épée dans sa main et un bonnet de laine couvrait ses cheveux. Il se tenait droit, entre moi et Philneas. Je me relevai vivement et il se retourna pour me lancer en souriant :
-Et bien, on dirait que j'arrive juste à temps !
-Raph’ ?! Lâchai-je d'un air stupéfait. Je continuai sur le même ton : Qu'est-ce tu fous là ?
-Après. Au cas où tu aurais oublié, nous sommes en plein milieu d'un étrange et macabre rituel.
Sa voix était presque dure, une farouche détermination brulait dans ses yeux alors qu'il pointa sa lame en direction du vieil homme. Je compris alors qu'il avait simplement sectionné la corde avec... Mais Philneas me tira de mes pensées en s’exprimant d'une voix forte :
-Ah... Je me doutais que quelque chose n'allait pas fonctionné. Heureusement que je suis un homme prévoyant, ajouta-t-il en affichant un sourire de dément.
La façon dont il avait prononcé le mot "homme" fit courir un frisson dans mon dos... Il l'avait beaucoup trop accentué pour que ce soit involontaire... Il tendit alors une main décharnée vers le chêne derrière nous et une nouvelle corde en descendit. Avec à son extrémité, le corps inerte d'un homme, pendu lui aussi. Un homme que je ne connaissais que trop bien.
-Lui ?! S'exclama soudainement Raph' à la fois apeuré et étonné.
Je gardai le silence. Un silence troublé. Bordel mais pourquoi Philneas était-il pendu à cet arbre alors qu'il se trouvait également devant nous ?!
Celui-qui était vivant éclata d'un rire sinistre, haut perché qui n'avait rien à voir avec sa voix normale. Puis il ouvrit la bouche :
-Je crois qu'il est temps de mettre un terme à cette petite mascarade. Et de faire tomber les masques.
A peine eut-il finit sa phrase que la peau du Vieux se déchira dans un bruit de papier froissé. Il resta debout mais sa peau s'affaissa sur les cotés avec un bruissement étouffé, jusqu'à ne plus formé qu'un tas informe sur le sol, qui se consuma en quelques secondes à peine. Devant nous se trouvait désormais une étrange créature...
Un... Diablotin ?
Un petit diable à la peau rouge striée de grandes rayures noires dansait gaiement au centre de la clairière. Ses jambes se terminaient par des serres de corbeaux, tout comme ses bras d'ailleurs. Sa tête était étrangement disproportionnée puisqu'elle faisait presque la taille de son torse. Deux petites cornes plus sombre que l'onyx et brillant du même éclat terne sortaient de son crâne dépourvu de cheveux. Son œil droit était tout petit, une malice et une sournoiserie sans bornes luisaient dans son regard. Son nez crochu cachait une partie de sa bouche, petite et arborant une moue capricieuse et fourbe. Et cet œil gauche...
Cet œil gauche qui faisait bien la moitié de son visage, déformant atrocement celui-ci, déjà hideux et repoussant.
Une étrange atmosphère avait envahi la clairière et Raphaël et moi frissonnâmes. Tout ceci était de bien mauvaise augure.
-T'es qui toi, p'tit monstre ?! Crachai-je agressivement.
Mon interlocuteur fit encore résonner son rire particulier et répondit à ma question d'air amusé :
-Les hommes m'appellent généralement le Malin...
-Le diable...? Souffla mon sauveur, abasourdi.
-Mais je suis en réalité l'Œil de Nocturne. Continua le diablotin difforme ignorant la remarque de Raph'. Je suis ici pour libérer ce qui ne devrait jamais être libéré... Je parle de Moi bien entendu !
-Quoi ?!
Je ne comprenais rien, la tête me tournait, mon esprit était encore embrumé de cet aperçu de la mort qui m'avait été offert. J'étais comme ailleurs à vrai dire... Du coin de l'œil je vis l'autre mage de Fairy Tail faire un pas en direction du Malin, le menaçant de son épée. Il ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais le petit diable le prit de vitesse, en empruntant une voix solennelle, religieuse :
-Ce qui a été scellé dans le sang, ne peut être ouvert qu'à travers la mort.
Raphaël fit un pas en arrière. Il était terrorisé... Moi même j'étais tétanisé et ne pouvais plus bouger du tout. Comme si j'étais prisonnier de mon corps... Je me sentis glisser vers les ténèbres et dus faire un violent effort afin de rester conscient.
-Putin, qu'est ce qui s'passe avec moi ? Murmurai-je tout bas.
Un vent plus fort souffla dans les branches des arbres centenaires, accompagné d'un relent de sang. L'odeur emplit mes narines et ses effluves envoutants me donnèrent envie de... Chasser.
Traquer.
Acculer ma proie avant de la déchiqueter avec colère de mes crocs acérés. Puis me repaitre de sa tendre chair, assouvissant la faim qi tiraillait mon estomac. Une faim dévorante.
Je secouai la tête et tentai d'ignorer cet appel. Puis à nouveau je ressentis ce poids sur mes épaules, comme dans la prison. Je luttais pour garder les yeux ouverts et tentai de me concentrer sur l'incantation de l'Œil de Nocturne...
-Le vent aux effluves de chair sanguinolente rugit maintenant dans leurs cœurs rapiécés pour le bien de tous. De leur sacrifice s'éleva une clé. Une clé tachée du sang des innocents.
Quand il termina sa phrase un cercle runique aux motifs compliqués se dessina lentement sur l'herbe agité par le souffle furieux du vent. Je reconnus aussitôt le sceau qui se trouvait devant le manoir et un cri à glacer le sang retentit dans la nuit.
Puis une petite clé dorée et rouge de sang sortit du cercle magique et s'éleva dans les airs.
Le petit diable s'en empara et tout redevint normal. Le vent se calma, le cercle disparut et le Malin s'enfuit dans l'obscurité en riant. Une voix sarcastique résonna sur la colline :
-De leur cri de douleur, la clé se forma. A sa tâche il échoua, se repaissant voracement de dix nouvelles âmes. Le Sceau sera brisé et je serais libéré. Qu’il quitte son repos et laisse exploser sa faim ! Un faim dévorante qui pourrait le monde avaler !
La terre trembla.
Les arbres frissonnèrent de peur.
Le ciel déversa ses larmes sur nous. Une pluie fine et douce, une pluie triste.
Puis le sol couvert d’herbe s’éventra. Une crevasse barrait maintenant toute la colline, coupant la clairière en deux. Un homme, ou plutôt une créature en sortit lentement, comme si elle escaladait…
Le démon mesurait presque deux mètres et sa peau était foncée, comme celle d’un habitant du désert. Ses cheveux couleur d’ébène étaient noués en une longue queue de cheval qui touchait presque le sol. Ses vêtements étaient clairement de style oriental puisqu’il portait un pantalon bouffant. Il était cependant torse nu, ce qui dévoilait sa grande maigreur. Ses très longs bras mesuraient presqu’autant que tout son corps. Six longs bras trop longs et nombreux pour être humain…
Il était terrifiant.
Mais son visage contrastait violemment avec ce tableau effroyable… Baigné de larmes et profondément triste et affligé, il témoignait d’un supplice affreux. Et d’une peine inimaginable. Une longue lance apparut devant lui et il s’en empara, à contrecœur.
Ses sanglots déchirèrent le silence :
-Je suis désolé, tellement désolé… Mon nom est A…Su…Ra… Et je vais devoir vous tuer.
Ses pleurs redoublèrent et il ajouta :
-Puissiez-vous me pardonner…
Voilà j'espère que vous avez aimer et dites moi si la musique correspond bien à l'ambiance du chapitre ^^
Moi j'adore cette musique qui s'appelle de surcroit :"The Summoning". Ce qui convient bien à mon chapitre...
Le dénouement de l'arc approche... Lentement x)
D'ailleurs si vous le trouvez un peu trop long, n'hésitez pas à le signaler.
Dernière édition par Unholyscream le Ven 27 Jan - 20:53, édité 1 fois
Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
encore un très bon chapitre. Bravo.
par contre, c'est quoi cette idée d'isérer le Malin? je vois franchement pas ce que ça vient faire dans ta fanfic.
l'ambiance esttrès bien décrite aussi et la musique va bien.
resultat: je suis toujours un fan^^
par contre, c'est quoi cette idée d'isérer le Malin? je vois franchement pas ce que ça vient faire dans ta fanfic.
l'ambiance esttrès bien décrite aussi et la musique va bien.
resultat: je suis toujours un fan^^
monkey D kaze- Kage
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Ne t'inquiètes pas en ce qui concerne le Malin, c'est seulement un surnom (clin d'oeil). Car en réalité il est l'Oeil de Nocturne...
J'en dirais pas plus. Juste que c'est pas du tout le diable^^
J'en dirais pas plus. Juste que c'est pas du tout le diable^^
Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
J'aime bien ce chapitre, la musique colle bien, tu gardes quand même l'ambiance de ta fanfic qui est plutôt noire mais que j'apprécie ^^
Continue à décrire comme ça les sensations.
Continue !
Continue à décrire comme ça les sensations.
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kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
J'ai modifié la fin de mon dernier chapitre voilà ce que j'ai mis ^^
En gros ça se situe juste après la fin du rituel, après "un voix sarcastique résonna sur la colline".
-De leur cri de douleur, la clé se forma. A sa tâche il échoua, se repaissant voracement de dix nouvelles âmes. Le Sceau sera brisé et je serais libéré. Qu’il quitte son repos et laisse exploser sa faim ! Un faim dévorante qui pourrait le monde avaler !
La terre trembla.
Les arbres frissonnèrent de peur.
Le ciel déversa ses larmes sur nous. Une pluie fine et douce, une pluie triste.
Puis le sol couvert d’herbe s’éventra. Une crevasse barrait maintenant toute la colline, coupant la clairière en deux. Un homme, ou plutôt une créature en sortit lentement, comme si elle escaladait…
Le démon mesurait presque deux mètres et sa peau était foncée, comme celle d’un habitant du désert. Ses cheveux couleur d’ébène étaient noués en une longue queue de cheval qui touchait presque le sol. Ses vêtements étaient clairement de style oriental puisqu’il portait un pantalon bouffant. Il était cependant torse nu, ce qui dévoilait sa grande maigreur. Ses très longs bras mesuraient presqu’autant que tout son corps. Six longs bras trop longs et nombreux pour être humain…
Il était terrifiant.
Mais son visage contrastait violemment avec ce tableau effroyable… Baigné de larmes et profondément triste et affligé, il témoignait d’un supplice affreux. Et d’une peine inimaginable. Une longue lance apparut devant lui et il s’en empara, à contrecœur.
Ses sanglots déchirèrent le silence :
-Je suis désolé, tellement désolé… Mon nom est A…Su…Ra… Et je vais devoir vous tuer.
Ses pleurs redoublèrent et il ajouta :
-Puissiez-vous me pardonner…
Ah et le prochain chap' ne devrait pas tarder je suis en plein écriture de celui-ci
En gros ça se situe juste après la fin du rituel, après "un voix sarcastique résonna sur la colline".
-De leur cri de douleur, la clé se forma. A sa tâche il échoua, se repaissant voracement de dix nouvelles âmes. Le Sceau sera brisé et je serais libéré. Qu’il quitte son repos et laisse exploser sa faim ! Un faim dévorante qui pourrait le monde avaler !
La terre trembla.
Les arbres frissonnèrent de peur.
Le ciel déversa ses larmes sur nous. Une pluie fine et douce, une pluie triste.
Puis le sol couvert d’herbe s’éventra. Une crevasse barrait maintenant toute la colline, coupant la clairière en deux. Un homme, ou plutôt une créature en sortit lentement, comme si elle escaladait…
Le démon mesurait presque deux mètres et sa peau était foncée, comme celle d’un habitant du désert. Ses cheveux couleur d’ébène étaient noués en une longue queue de cheval qui touchait presque le sol. Ses vêtements étaient clairement de style oriental puisqu’il portait un pantalon bouffant. Il était cependant torse nu, ce qui dévoilait sa grande maigreur. Ses très longs bras mesuraient presqu’autant que tout son corps. Six longs bras trop longs et nombreux pour être humain…
Il était terrifiant.
Mais son visage contrastait violemment avec ce tableau effroyable… Baigné de larmes et profondément triste et affligé, il témoignait d’un supplice affreux. Et d’une peine inimaginable. Une longue lance apparut devant lui et il s’en empara, à contrecœur.
Ses sanglots déchirèrent le silence :
-Je suis désolé, tellement désolé… Mon nom est A…Su…Ra… Et je vais devoir vous tuer.
Ses pleurs redoublèrent et il ajouta :
-Puissiez-vous me pardonner…
Ah et le prochain chap' ne devrait pas tarder je suis en plein écriture de celui-ci
Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
On l'attends toujours ce prochain chap'
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Chapitre XI : Les Larmes de l’Innocence Brisée
Je me sentais faible. Extrêmement faible : je n’étais clairement pas en état de me battre. Je m’écroulai au sol en poussant un soupir de désespoir…
-Relèves-toi, m’intima Raphaël.
-Qu-quoi ? J’suis trop fatigué…
-Relèves-toi !
Je me retournai pour m’allonger sur le dos et vis qu’il me tendait une main, comme pour m’aider à me relever. Lorsque je la serrai, je sentis un flux de Magie envahi mon être… Et ce n’était pas ma Magie.
Puis en un instant tout disparut : cette Magie étrangère mais aussi toute ma fatigue, ma douleur et mon désespoir. Lorsque Raph’ aperçut mon air étonné, il expliqua :
-La Magie des Sceaux. Je suis capable de sceller tes plus noirs sentiments, mais aussi ta douleur ou encore ta lassitude. Considère ça comme mon cadeau de bienvenue dans la Guilde.
Il me fit un clin d’œil accompagné d’un sourire chaleureux puis réajusta ses gants. Il sortit une carte de sa poche, sur laquelle était dessinée une belle épée, et effleura l’image du bout des doigts. C’est alors qu’un cercle de runes blanches se dessina au-dessus de la carte et la lame représentée dessus se matérialisa dans l’air. Mon ami la prit dans sa main avant d’effectuer quelques moulinets avec, puis la pointa sur Asura qui nous observait, toujours en sanglotant. Raphaël lâcha alors :
-Kaliban, va au manoir de Baron, je m’occupe du pleurnichard.
-D’accord mec, j’te fais confiance !
J’obéis aussitôt et me dirigeai à toute vitesse vers l’obscure demeure, non loin de la clairière. J’avais bien fait d’explorer cette foret à mon arrivée sur l’île !
La pluie ruisselait sur le visage éploré d’Asura, se mêlant à ses larmes… Ses yeux étaient rougis par une éternité de sanglots et de pleurs, sa voix était brisée à cause de ses innombrables cris de détresse et de désespoir.
Son corps vivait mais son âme était morte de chagrin… Les gouttes de pluies s’écrasaient autour de lui : le ciel pleurait pour lui, il partageait sa peine.
Asura posa une main sur son cœur et sanglota :
-Mon-mon cœur est en lambeaux… L’amour m’a tué. Je-je l’aimais… Et elle, elle… Elle m’a tourné le dos. Et-et c’est alors que ma dague se planta dans sa nuque. Doucement, tellement doucement. Tendrement…
-Un meurtrier… Cracha le jeune homme. Raison de plus pour te tuer.
-Puis… Puis la lame s’approcha de ma poitrine. J’étais comme mort sans elle, j’allai la rejoindre… C’est-c’est alors que je fus puni. La-la mort refusa de venir me prendre quand le poignard transperça mon cœur… S-Seul. J’étais si seul sans elle. De-depuis ce jour là, mes larmes coulent. Intarissables… Je suis prisonnier de mon corps. Je veux être libre… Je veux mou-mourir. Libérez-moi… Par pitié, libérez-moi… Tuez-moi.
En cet instant, Raphaël quitta l’île de Mystical. Il était bien loin de ce lieu maudit, il était dans un lieu que lui seul pouvait fouler. Ses souvenirs.
Il se souvint des larmes qu’il avait versées Ce Jour-Là. Il se souvint de la mort qui lui chuchotait de Les rejoindre, que ce n’était pas difficile, qu’il lui suffisait d’utiliser une petite lame tranchante. Raphaël se souvint du moment où il avait effleuré ses veines avec une dague, dans un accès de désespoir.
Mais il se souvint aussi de la chaleur qui l’avait envahi alors qu’une main amicale se posait sur son épaule. Ces amis qui avaient séché ses larmes. Il comprit alors que sans eux, il n’aurait été guère différent d’Asura… Une larme solitaire coula sur la joue du garçon, rapidement effacée par la pluie.
Le démon aux six bras cessa alors de pleure et lâcha, sans départir de son ton triste et résigné :
-Mes larmes son celles de l’innocence brisée. Je l’ai aimé, mais elle a déchiré mon cœur que je lui tendais innocemment. Elle a brisé, elle a violé mon innocence. Et maintenant ma tâche est de briser les âmes des autres, tout comme la mienne mourut il y a tant de siècles… Tuez-moi. Libérez-moi de ce fardeau, je vous en supplie…
Sa voix était devenue suppliante, implorante. Raphaël se sentit mal à son tour… La tristesse et a langueur inondèrent son être. Il retira son bonnet et ses gants, les contempla longuement. Ils lui rappelaient son triste passé. Il avait envie de pleurer, de se laisser aller… Mais il ne fallait pas ! Raph’ secoua la tête. Ce n’est pas ce qu’Ils auraient voulu, il en était certain.
Il enfila à nouveau ses gants et replaça ses cheveux sous son bonnet. Il allait se battre. Contre Asura, mais aussi contre cette part d’ombre en lui, qui attendait qu’il cède, ce monstre de colère et de peine qu’il avait scellé en lui… Asura fit un pas en avant et s’excusa à nouveau :
-Mes chaînes ne me permettent pas de désobéir. Je suis désolé mais vous allez trépasser. Noyé dans mon chagrin. Puissiez-vous me pardonner…
-On m’a dérobé mon innocence à moi aussi… Murmura le jeune garçon pour lui-même.
Puis il s’élança.
La pluie avait transformé la clairière en véritable champ de boue, un sol affreusement glissant. Alors que l’épéiste allait porter un violent coup au démon, son pied partit brusquement sur le coté et il s’étala de tout son long, le visage dans la boue. Il roula rapidement sur le coté et vis la pointe d’une lance finement ouvragée se planter à l’endroit exact où se trouvait sa tête un instant plus tôt. Nul doute qu’il serait mort sur le coup.
Raphaël se releva d’un bond mais glissa à nouveau, s’effondrant sur le dos. Il n’avait pas l’habitude de se battre sur un tel terrain et son adversaire semblait si à l’aise… Il virevoltait presque, tant il se mouvait avec aisance. Etrangement, la glissade du garçon lui avait sauvé la vie, l’empêchant de se retrouver décapité. Mais s’il voulait vaincre, Raph’ savait qu’il ne pouvait compter sur sa chance.
Il se remit sur pied prudemment sans quitter le démon des yeux ne serait-ce qu’une seconde. Puis il attendit l’offensive. Celle-ci ne se fit pas attendre.
D’un bond, Asura couvrit la distance qui les séparait et abattit son arme droit sur le crâne du jeune homme qui para l’attaque de justesse. Mais la puissance du choc et l’état du sol le firent reculer sur plusieurs mètres jusqu’à ce que son dos heurte un arbre.
La lance se ficha juste au-dessus du bonnet de laine du garçon qui avait dévié l’arme d’Asura au dernier moment. Il riposta aussitôt et traça une longue mais peu profonde plaie en travers du torse de son adversaire. De l’épaule gauche à la hanche droite.
Le démon en larmes recula d’un pas puis projeta Raphaël à terre d’un coup avec la hampe de son arme dans les tibias. Puis il lui attrapa la gorge avec l’une de ses innombrables mains et le projeta contre un autre tronc. Le choc fut brutal.
Le souffle coupé, l’épéiste tomba à genou. Puis il vit son adversaire lancer son javelot, visant son cou fragile. Mais Asura avait été trop long d’une seconde : Raphaël avait eut le temps de réagir ! D’un mouvement ascendant, il frappa la belle lance avec le plat de son épée, la propulsant droit vers les bois. Mais alors que celle-ci s’éloignait, elle disparut… Pour réapparaitre entre les mains du démon en larmes. Il s’avança alors, glissant presque gracieusement sur le sol boueux et porta une attaque si rapide que l’épaule de Raph ‘ fut entaillée. Mais le jeune épéiste répliqua en tranchant Asura de la hanche droite à l’épaule droite, obligeant la créature aux six bras à reculer vivement. Puis à plonger sa lance dans la cuisse du jeune homme.
D’un geste de la main, il apposa un sceau sur sa douleur et se releva d’un bond. Il évita une attaque latérale qui manqua de l’égorger puis bondit en arrière afin de souffler un peu. Il jeta un œil aux blessures de son adversaire et laissa un échapper un petit rire.
-Eh bien, ça commence à prendre forme.
La pluie continua à déverser ses froides larmes, tandis qu’Asura s’était immobilisé. Il murmura alors :
-Je… Je ne voulais pas le faire mais tu ne me laisses pas le choix… Toutes mes excuses…
Il ferma ses yeux un court instant puis les rouvrit lentement. Et ceux-ci déversèrent des torrents de larmes. Sauf que l’eau ne tomba à ses pieds, elle resta en suspens dans l’air, décrivant de jolies arabesques autour du démon sanglotant. Raphaël regarda les rivières de larmes danser quelques instants puis il chargea.
Il sauta par-dessus un trou empli de boue et d’eau, et tenta d’abattre sa lame sur son adversaire. Malheureusement celui-ci esquiva d’un pas souple en arrière… Et ses larmes attaquèrent. Prenant la forme de deux longs serpents, les deux masses d’eau le frappèrent en pleine poitrine avec une violence inattendue. L’air fut expulsé de ses poumons avec colère et il tomba à genoux, luttant pour respirer à nouveau. Et il s’effondra, le visage dans la boue. Inerte.
Asura s’approcha lentement du corps de Raphaël en laissant trainer sa longue lance au sol. Puis il la leva au-dessus de sa tête. Et il frappa.
La pointe acérée fusa droit vers la nuque découverte et si fragile du pauvre garçon… Qui se retourna au dernier moment, déviant l’arme du démon avant de se relever d’un bond en traçant une autre longue plaie sur le torse de son mortel ennemi. Il continua à abattre son épée sans relâche, suivant un schéma complexe. Chaque coup était calculé, le hasard avait déserté l’esprit de Raph’. Le sang d’Asura commença à se mêler à la boue, lui donnant une teinte rougeâtre…
-Ocean’s Cry…
Les larmes du démon cessèrent subitement de couler et les serpents d’eau disparurent presque aussitôt. Puis une masse énorme s’abattit sur les épaules du jeune épéiste qui se retrouva écrasé au sol sous le poids inimaginable des larmes du démon.
-Rain’s Sorrow…
La masse aqueuse se volatilisa et avant même que Raphaël ne se relève, des centaines de gouttes d’eau tranchantes comme des poignards se plantèrent dans son dos, projetant une gerbe de sang, colorant la triste nuit pluvieuse. Puis le hurlement déchirant du jeune homme troubla le paisible silence de cette même nuit…
Permettez moi tout d'abord de m'excuser de ce long retard... J'espère que ce chapitre vaut le coup ^^
Comme d'ahbitude, n'hésitez pas à critiquer, à commenter, à me couvrir d'éloges...
Merci à tous mes lecteurs
Je me sentais faible. Extrêmement faible : je n’étais clairement pas en état de me battre. Je m’écroulai au sol en poussant un soupir de désespoir…
-Relèves-toi, m’intima Raphaël.
-Qu-quoi ? J’suis trop fatigué…
-Relèves-toi !
Je me retournai pour m’allonger sur le dos et vis qu’il me tendait une main, comme pour m’aider à me relever. Lorsque je la serrai, je sentis un flux de Magie envahi mon être… Et ce n’était pas ma Magie.
Puis en un instant tout disparut : cette Magie étrangère mais aussi toute ma fatigue, ma douleur et mon désespoir. Lorsque Raph’ aperçut mon air étonné, il expliqua :
-La Magie des Sceaux. Je suis capable de sceller tes plus noirs sentiments, mais aussi ta douleur ou encore ta lassitude. Considère ça comme mon cadeau de bienvenue dans la Guilde.
Il me fit un clin d’œil accompagné d’un sourire chaleureux puis réajusta ses gants. Il sortit une carte de sa poche, sur laquelle était dessinée une belle épée, et effleura l’image du bout des doigts. C’est alors qu’un cercle de runes blanches se dessina au-dessus de la carte et la lame représentée dessus se matérialisa dans l’air. Mon ami la prit dans sa main avant d’effectuer quelques moulinets avec, puis la pointa sur Asura qui nous observait, toujours en sanglotant. Raphaël lâcha alors :
-Kaliban, va au manoir de Baron, je m’occupe du pleurnichard.
-D’accord mec, j’te fais confiance !
J’obéis aussitôt et me dirigeai à toute vitesse vers l’obscure demeure, non loin de la clairière. J’avais bien fait d’explorer cette foret à mon arrivée sur l’île !
La pluie ruisselait sur le visage éploré d’Asura, se mêlant à ses larmes… Ses yeux étaient rougis par une éternité de sanglots et de pleurs, sa voix était brisée à cause de ses innombrables cris de détresse et de désespoir.
Son corps vivait mais son âme était morte de chagrin… Les gouttes de pluies s’écrasaient autour de lui : le ciel pleurait pour lui, il partageait sa peine.
Asura posa une main sur son cœur et sanglota :
-Mon-mon cœur est en lambeaux… L’amour m’a tué. Je-je l’aimais… Et elle, elle… Elle m’a tourné le dos. Et-et c’est alors que ma dague se planta dans sa nuque. Doucement, tellement doucement. Tendrement…
-Un meurtrier… Cracha le jeune homme. Raison de plus pour te tuer.
-Puis… Puis la lame s’approcha de ma poitrine. J’étais comme mort sans elle, j’allai la rejoindre… C’est-c’est alors que je fus puni. La-la mort refusa de venir me prendre quand le poignard transperça mon cœur… S-Seul. J’étais si seul sans elle. De-depuis ce jour là, mes larmes coulent. Intarissables… Je suis prisonnier de mon corps. Je veux être libre… Je veux mou-mourir. Libérez-moi… Par pitié, libérez-moi… Tuez-moi.
En cet instant, Raphaël quitta l’île de Mystical. Il était bien loin de ce lieu maudit, il était dans un lieu que lui seul pouvait fouler. Ses souvenirs.
Il se souvint des larmes qu’il avait versées Ce Jour-Là. Il se souvint de la mort qui lui chuchotait de Les rejoindre, que ce n’était pas difficile, qu’il lui suffisait d’utiliser une petite lame tranchante. Raphaël se souvint du moment où il avait effleuré ses veines avec une dague, dans un accès de désespoir.
Mais il se souvint aussi de la chaleur qui l’avait envahi alors qu’une main amicale se posait sur son épaule. Ces amis qui avaient séché ses larmes. Il comprit alors que sans eux, il n’aurait été guère différent d’Asura… Une larme solitaire coula sur la joue du garçon, rapidement effacée par la pluie.
Le démon aux six bras cessa alors de pleure et lâcha, sans départir de son ton triste et résigné :
-Mes larmes son celles de l’innocence brisée. Je l’ai aimé, mais elle a déchiré mon cœur que je lui tendais innocemment. Elle a brisé, elle a violé mon innocence. Et maintenant ma tâche est de briser les âmes des autres, tout comme la mienne mourut il y a tant de siècles… Tuez-moi. Libérez-moi de ce fardeau, je vous en supplie…
Sa voix était devenue suppliante, implorante. Raphaël se sentit mal à son tour… La tristesse et a langueur inondèrent son être. Il retira son bonnet et ses gants, les contempla longuement. Ils lui rappelaient son triste passé. Il avait envie de pleurer, de se laisser aller… Mais il ne fallait pas ! Raph’ secoua la tête. Ce n’est pas ce qu’Ils auraient voulu, il en était certain.
Il enfila à nouveau ses gants et replaça ses cheveux sous son bonnet. Il allait se battre. Contre Asura, mais aussi contre cette part d’ombre en lui, qui attendait qu’il cède, ce monstre de colère et de peine qu’il avait scellé en lui… Asura fit un pas en avant et s’excusa à nouveau :
-Mes chaînes ne me permettent pas de désobéir. Je suis désolé mais vous allez trépasser. Noyé dans mon chagrin. Puissiez-vous me pardonner…
-On m’a dérobé mon innocence à moi aussi… Murmura le jeune garçon pour lui-même.
Puis il s’élança.
La pluie avait transformé la clairière en véritable champ de boue, un sol affreusement glissant. Alors que l’épéiste allait porter un violent coup au démon, son pied partit brusquement sur le coté et il s’étala de tout son long, le visage dans la boue. Il roula rapidement sur le coté et vis la pointe d’une lance finement ouvragée se planter à l’endroit exact où se trouvait sa tête un instant plus tôt. Nul doute qu’il serait mort sur le coup.
Raphaël se releva d’un bond mais glissa à nouveau, s’effondrant sur le dos. Il n’avait pas l’habitude de se battre sur un tel terrain et son adversaire semblait si à l’aise… Il virevoltait presque, tant il se mouvait avec aisance. Etrangement, la glissade du garçon lui avait sauvé la vie, l’empêchant de se retrouver décapité. Mais s’il voulait vaincre, Raph’ savait qu’il ne pouvait compter sur sa chance.
Il se remit sur pied prudemment sans quitter le démon des yeux ne serait-ce qu’une seconde. Puis il attendit l’offensive. Celle-ci ne se fit pas attendre.
D’un bond, Asura couvrit la distance qui les séparait et abattit son arme droit sur le crâne du jeune homme qui para l’attaque de justesse. Mais la puissance du choc et l’état du sol le firent reculer sur plusieurs mètres jusqu’à ce que son dos heurte un arbre.
La lance se ficha juste au-dessus du bonnet de laine du garçon qui avait dévié l’arme d’Asura au dernier moment. Il riposta aussitôt et traça une longue mais peu profonde plaie en travers du torse de son adversaire. De l’épaule gauche à la hanche droite.
Le démon en larmes recula d’un pas puis projeta Raphaël à terre d’un coup avec la hampe de son arme dans les tibias. Puis il lui attrapa la gorge avec l’une de ses innombrables mains et le projeta contre un autre tronc. Le choc fut brutal.
Le souffle coupé, l’épéiste tomba à genou. Puis il vit son adversaire lancer son javelot, visant son cou fragile. Mais Asura avait été trop long d’une seconde : Raphaël avait eut le temps de réagir ! D’un mouvement ascendant, il frappa la belle lance avec le plat de son épée, la propulsant droit vers les bois. Mais alors que celle-ci s’éloignait, elle disparut… Pour réapparaitre entre les mains du démon en larmes. Il s’avança alors, glissant presque gracieusement sur le sol boueux et porta une attaque si rapide que l’épaule de Raph ‘ fut entaillée. Mais le jeune épéiste répliqua en tranchant Asura de la hanche droite à l’épaule droite, obligeant la créature aux six bras à reculer vivement. Puis à plonger sa lance dans la cuisse du jeune homme.
D’un geste de la main, il apposa un sceau sur sa douleur et se releva d’un bond. Il évita une attaque latérale qui manqua de l’égorger puis bondit en arrière afin de souffler un peu. Il jeta un œil aux blessures de son adversaire et laissa un échapper un petit rire.
-Eh bien, ça commence à prendre forme.
La pluie continua à déverser ses froides larmes, tandis qu’Asura s’était immobilisé. Il murmura alors :
-Je… Je ne voulais pas le faire mais tu ne me laisses pas le choix… Toutes mes excuses…
Il ferma ses yeux un court instant puis les rouvrit lentement. Et ceux-ci déversèrent des torrents de larmes. Sauf que l’eau ne tomba à ses pieds, elle resta en suspens dans l’air, décrivant de jolies arabesques autour du démon sanglotant. Raphaël regarda les rivières de larmes danser quelques instants puis il chargea.
Il sauta par-dessus un trou empli de boue et d’eau, et tenta d’abattre sa lame sur son adversaire. Malheureusement celui-ci esquiva d’un pas souple en arrière… Et ses larmes attaquèrent. Prenant la forme de deux longs serpents, les deux masses d’eau le frappèrent en pleine poitrine avec une violence inattendue. L’air fut expulsé de ses poumons avec colère et il tomba à genoux, luttant pour respirer à nouveau. Et il s’effondra, le visage dans la boue. Inerte.
Asura s’approcha lentement du corps de Raphaël en laissant trainer sa longue lance au sol. Puis il la leva au-dessus de sa tête. Et il frappa.
La pointe acérée fusa droit vers la nuque découverte et si fragile du pauvre garçon… Qui se retourna au dernier moment, déviant l’arme du démon avant de se relever d’un bond en traçant une autre longue plaie sur le torse de son mortel ennemi. Il continua à abattre son épée sans relâche, suivant un schéma complexe. Chaque coup était calculé, le hasard avait déserté l’esprit de Raph’. Le sang d’Asura commença à se mêler à la boue, lui donnant une teinte rougeâtre…
-Ocean’s Cry…
Les larmes du démon cessèrent subitement de couler et les serpents d’eau disparurent presque aussitôt. Puis une masse énorme s’abattit sur les épaules du jeune épéiste qui se retrouva écrasé au sol sous le poids inimaginable des larmes du démon.
-Rain’s Sorrow…
La masse aqueuse se volatilisa et avant même que Raphaël ne se relève, des centaines de gouttes d’eau tranchantes comme des poignards se plantèrent dans son dos, projetant une gerbe de sang, colorant la triste nuit pluvieuse. Puis le hurlement déchirant du jeune homme troubla le paisible silence de cette même nuit…
Permettez moi tout d'abord de m'excuser de ce long retard... J'espère que ce chapitre vaut le coup ^^
Comme d'ahbitude, n'hésitez pas à critiquer, à commenter, à me couvrir d'éloges...
Merci à tous mes lecteurs
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Toujours excellent, ça m'avait manqué.
Continue j'adore ^^
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kurotsu of mist- Nyan-cat
-
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Cette fiction est vraiment géniale!
C'est sûr que c'est plus sombre, mais personnellement ça me plait beaucoup!
L'entrée de Kaliban ne m'a pas vraiment choqué, Fairy Tail a toujours été une guilde accueillante, et je trouve ça bien que tu es gardé les caractéristiques principales de la guilde.
Bon je ne vais pas commenter tous les chapitres, j'en aurais pour un bon moment sinon --'
D'une manière générale, ton écriture est très agréable, tes actions sont vraiment bien décrites, bref j'ai adoré!
J'espère que la suite viendra bientôt, je veux savoir quel sort tu réserves à Raphaël!
C'est sûr que c'est plus sombre, mais personnellement ça me plait beaucoup!
L'entrée de Kaliban ne m'a pas vraiment choqué, Fairy Tail a toujours été une guilde accueillante, et je trouve ça bien que tu es gardé les caractéristiques principales de la guilde.
Bon je ne vais pas commenter tous les chapitres, j'en aurais pour un bon moment sinon --'
D'une manière générale, ton écriture est très agréable, tes actions sont vraiment bien décrites, bref j'ai adoré!
J'espère que la suite viendra bientôt, je veux savoir quel sort tu réserves à Raphaël!
Elie- Pirate
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Chapitre XII : Le plus Beau des Cadeaux
Le sang coulait en petites rivières sinueuses, glissant sur le dos du jeune Raphaël… La souffrance inondait son être. Un filet écarlate s’écoulait de sa bouche… Il perdait conscience peu à peu, bercé par les sanglots désolés d’Asura.
La vie le quittait.
Il ne savait pourquoi mais le jeune homme était perdu dans ses souvenirs, comme si son seul désir était que ses dernières pensées aillent vers ceux qu’il aimait et ceux qu’il avait aimé… Un visage bienveillant éclaira son esprit. Une lueur d’espoir. Raphaël secoua la tête et apposa un sceau sur la douleur qui avait envahi son corps avant de se relever lentement, face au démon à six bras. Ce dernier soupira puis murmura :
-Pourquoi veux-tu vivre ? Ce n’est pas comme si la vie en valait la peine…
-Je… La vie est un cadeau. Je ne la gâcherais pas.
-Si tel est ton choix. Meurs en tentant de me sauver… Pardonne-moi.
Asura glissa sur la boue en direction de l’épéiste et tentai de l’empaler d’un mouvement rapide. Mais Raph’ s’était jeté en arrière à temps. Un serpent de larme fonça alors droit vers sa gorge, la gueule béante. Mais le jeune homme ne fut pas atteint.
-End of Sadness.
Un cercle runique immaculé apparut dans les airs, juste avant l’impact, avalant le serpent tout entier. Un autre torrent de larmes prit la forme d’un python et s’enroula autour de la jambe du jeune mage… Qui réitéra sa technique, se débarrassant à nouveau du reptile aqueux. Un léger sourire commença à étirer les lèvres du jeune homme. Insensible à la douleur il fonça droit sur Asura, la pointe de son épée vers l’avant. Il ignora les hurlements de son corps qui lui criait de s’arrêter, de ne plus combattre. D’abandonner. Mais Raphaël en était incapable : abandonner à cause de la difficulté était la plus grande des faiblesses. La lance du démon fonça vers sa gorge mais il la dévia d’un puissant coup latéral et trancha à nouveau la chair d’Asura. Mais celui-ci répondit en lui enfonçant son talon en plein estomac avant le lui attraper le pied et de le projeter en l’air. A une hauteur vertigineuse. Le jeune épéiste avait dépassé la cime des arbres…
-Echoes of Suffering…
Les larmes du démon sanglotant tournoyèrent rapidement autour de lui, prenant la forme de la gueule d’un gigantesque alligator. Juste en dessous de Raph’. Prête à le dévorer en moins d’une seconde… Les gigantesques mâchoires d’eau bondirent et se refermèrent violemment sur Raphaël qui eut l’impression que tous les os de son corps venaient de se faire broyer… Son hurlement résonna dans la clairière et il s’écrasa brutalement dans la boue. Il ne pouvait lutter… Même sa Magie ne lui permettait pas de gagner. Il ne lui restait qu’une seule solution.
Le visage immobile dans la boue, le jeune homme entendit les pas d’Asura. Il approchait pour lui asséner le coup de grâce… Raphaël marmonna alors :
-Hope.
La Magie circula alors à toute vitesse dans tout son corps, plaçant des Sceaux ici et là, en désactivant et activant une multitude d’autres. Il haïssait cette technique mais il n’avait pas le choix, il voulait vivre. Il avait tant à découvrir, il avait encore tant à aimer… La vie était le plus beau des cadeaux, nul doute là-dessus. La pointe de l’arme du démon chatouilla le dos de Raph’, toujours immobile, attendant patiemment le bon moment.
-Je suis désolé, mais cette fois, c’est vraiment la fin…
- Revenge!
Un Sceau apparut juste au dessus du dos de Raphaël et une énorme masse d’eau s’en échappa heurtant violemment Asura qui fut propulsé en arrière sous la puissance du choc. L’épéiste se releva d’un bond et trancha sans relâche le torse de son adversaire monstrueux, faisant gicler le sang, colorant la clairière d’une couleur écarlate. Mais un poing solide s’enfonça dans la poitrine de Raph’ qui se retrouva propulsé contre un arbre.
-Twisted Hate…
Un fleuve de larmes jaillit des yeux du démon en pleurs, prenant rapidement la forme de centaines de serpents de toutes sortes, certains ailés, d’autres avaient plusieurs têtes. Un véritable chaos. Les monstruosités aqueuses sifflaient, crachaient avec haine et colère. C’était bien trop pour que le jeune homme les scelle tous. Il se mit alors à danser sous le déluge infernal, esquivant habilement un bon nombre de reptiles. Mais pas tous hélas… En quelques secondes, Raphaël se retrouva immobilisé, sans défense face à un monstre de puissance.
Avant même qu’il ne se rende compte de quoi que ce soit, le magnifique javelot était fiché en travers du corps du pauvre garçon. Empalé au niveau du ventre… Un flot de sang s’échappa de sa bouche et un soupir de désespoir envahit son cœur. Puis tous les Sceaux que Raphaël avait placés dans son corps s’activèrent brutalement. La douleur, le désespoir, la tristesse, la compassion, la nostalgie… Tout disparut. L’Espoir renaissait. Il avait brisé les limites de son corps… Même ses muscles déchirés et ses os brisés ne l’empêchaient plus de se mouvoir. Il était devenu bien plus qu’un humain ! Cette lance qu’il avait en travers du corps ne le gênait nullement.
L’Espoir renaissait !
-Salvation.La lame de l’épéiste s’enfonça subitement dans le torse d’Asura. Le schéma complexe des blessures que le démon avait reçu s’illumina alors d’une lueur blanche. Un cercle de runes avait été dessiné sur son torse par le mage de Fairy Tail. Le démon sanglotant était maintenant piégé, immobile. A la merci de Raphaël. Ce dernier extirpa la lance de son corps et la jeta au loin, avant de placer un Sceau sur toutes les artères et veines qui étaient reliées à la blessure, pour ne pas se vider de tout son sang. Au moins cela lui permettrait de survivre quelques minutes de plus…
Le Sceau qui était placé sur la compassion du jeune homme céda sans qu’il ne sache pourquoi. Alors il s’approcha de celui qui fut son bourreau avant de devenir sa proie. Asura. Le démon en larmes. Une pauvre âme innocente violée à jamais, un enfant perdu dans les méandres du chagrin. Et qui n’avait trouvé que froideur, mépris et indifférence. Quelqu’un qui n’avait pas eu la même chance que Raphaël.
Tout le monde a droit à une seconde chance.
-Allez… Tue moi, je t’en supplie. Mets fin à mes souffrances… Supplia la créature aux multiples bras.
-Non.
-Je t’en prie, sauve moi…
-Te sauver de quoi ? Tu es déjà sauvé. Lui assura Raph’ un sourire chaleureux sur le visage.
-Tu mens ! Seule la mort peut me sauver, me délivrer ! Ces chaines qui tordent mes poignets et qui me soumettent à des ordres infâmes ne peuvent être brisées si ce n’est par la Faucheuse elle-même ! Tel est mon cruel destin, tel est mon châtiment pour avoir aimé…
Il éclata brusquement en sanglot, ses larmes sincères effacées par la pluie qui ruisselait sur son visage. Raphaël posa alors sa main sur son épaule et scella son désespoir. Ou du moins essaya. Est-il possible de réconforter une âme qui ne cesse de pleurer et de se lamenter depuis des siècles ? Est-il possible de soulager une âme du fardeau terrible qu’est la solitude lorsque celle-ci écrase ses épaules depuis des ères ?
Un frisson parcourut le corps du jeune mage alors qu’il prenait conscience de la peine et de la détresse d’Asura. Il n’avait jamais imaginé que l’on puisse autant souffrir.
-La vie est le plus beau des cadeaux, souffla Raphaël dans l’oreille du démon. Et c’est la douleur qui nous fait nous sentir vivant. Accepte ta souffrance et retourne la contre les démons qui rongent ton cœur. La vie éternelle s’ouvre à toi, tu ne peux pas mourir… Vas-tu gâcher ce présent ?
-Un présent ? Tu es bien trop jeune pour comprendre à quel point ce monde est répugnant. Tu es si naïf… La vie est un cadeau empoisonné. Jamais je ne pourrais sourire tant que mon cœur battra dans ma poitrine, tant que je respirerais. Je hais la vie. Délivre-moi maintenant… Et pardonne-moi pour tout le mal que je t’ai fait…
-Je te pardonn… Commença Raphaël, subitement interrompu.
Un torrent de sang s’échappa de son ventre et de sa bouche et il s’écroula au sol. Les yeux fermés, il souriait. Il semblait si paisible, si heureux, dans son sommeil… Ou dans la mort ? Le Sceau qui avait emprisonné Asura s’évapora et le démon laissa exploser sa tristesse. Il était encore en vie. Ses pleurs redoublèrent et il disparut peu à peu, prenant la consistance de la pluie fine qui tombait. Au bout de quelques secondes, la clairière était vide.
La vie l’avait déserté.
Seuls témoins, les chênes frissonnèrent.
Voilà voilà, n'hésitez pas à critiquer ^^
Et dites moi ce que vous en pensez, si les sentiments sont bien retranscris, si l'atmosphère est suffisemment décrite etc... ^^
Le sang coulait en petites rivières sinueuses, glissant sur le dos du jeune Raphaël… La souffrance inondait son être. Un filet écarlate s’écoulait de sa bouche… Il perdait conscience peu à peu, bercé par les sanglots désolés d’Asura.
La vie le quittait.
Il ne savait pourquoi mais le jeune homme était perdu dans ses souvenirs, comme si son seul désir était que ses dernières pensées aillent vers ceux qu’il aimait et ceux qu’il avait aimé… Un visage bienveillant éclaira son esprit. Une lueur d’espoir. Raphaël secoua la tête et apposa un sceau sur la douleur qui avait envahi son corps avant de se relever lentement, face au démon à six bras. Ce dernier soupira puis murmura :
-Pourquoi veux-tu vivre ? Ce n’est pas comme si la vie en valait la peine…
-Je… La vie est un cadeau. Je ne la gâcherais pas.
-Si tel est ton choix. Meurs en tentant de me sauver… Pardonne-moi.
Asura glissa sur la boue en direction de l’épéiste et tentai de l’empaler d’un mouvement rapide. Mais Raph’ s’était jeté en arrière à temps. Un serpent de larme fonça alors droit vers sa gorge, la gueule béante. Mais le jeune homme ne fut pas atteint.
-End of Sadness.
Un cercle runique immaculé apparut dans les airs, juste avant l’impact, avalant le serpent tout entier. Un autre torrent de larmes prit la forme d’un python et s’enroula autour de la jambe du jeune mage… Qui réitéra sa technique, se débarrassant à nouveau du reptile aqueux. Un léger sourire commença à étirer les lèvres du jeune homme. Insensible à la douleur il fonça droit sur Asura, la pointe de son épée vers l’avant. Il ignora les hurlements de son corps qui lui criait de s’arrêter, de ne plus combattre. D’abandonner. Mais Raphaël en était incapable : abandonner à cause de la difficulté était la plus grande des faiblesses. La lance du démon fonça vers sa gorge mais il la dévia d’un puissant coup latéral et trancha à nouveau la chair d’Asura. Mais celui-ci répondit en lui enfonçant son talon en plein estomac avant le lui attraper le pied et de le projeter en l’air. A une hauteur vertigineuse. Le jeune épéiste avait dépassé la cime des arbres…
-Echoes of Suffering…
Les larmes du démon sanglotant tournoyèrent rapidement autour de lui, prenant la forme de la gueule d’un gigantesque alligator. Juste en dessous de Raph’. Prête à le dévorer en moins d’une seconde… Les gigantesques mâchoires d’eau bondirent et se refermèrent violemment sur Raphaël qui eut l’impression que tous les os de son corps venaient de se faire broyer… Son hurlement résonna dans la clairière et il s’écrasa brutalement dans la boue. Il ne pouvait lutter… Même sa Magie ne lui permettait pas de gagner. Il ne lui restait qu’une seule solution.
Le visage immobile dans la boue, le jeune homme entendit les pas d’Asura. Il approchait pour lui asséner le coup de grâce… Raphaël marmonna alors :
-Hope.
La Magie circula alors à toute vitesse dans tout son corps, plaçant des Sceaux ici et là, en désactivant et activant une multitude d’autres. Il haïssait cette technique mais il n’avait pas le choix, il voulait vivre. Il avait tant à découvrir, il avait encore tant à aimer… La vie était le plus beau des cadeaux, nul doute là-dessus. La pointe de l’arme du démon chatouilla le dos de Raph’, toujours immobile, attendant patiemment le bon moment.
-Je suis désolé, mais cette fois, c’est vraiment la fin…
- Revenge!
Un Sceau apparut juste au dessus du dos de Raphaël et une énorme masse d’eau s’en échappa heurtant violemment Asura qui fut propulsé en arrière sous la puissance du choc. L’épéiste se releva d’un bond et trancha sans relâche le torse de son adversaire monstrueux, faisant gicler le sang, colorant la clairière d’une couleur écarlate. Mais un poing solide s’enfonça dans la poitrine de Raph’ qui se retrouva propulsé contre un arbre.
-Twisted Hate…
Un fleuve de larmes jaillit des yeux du démon en pleurs, prenant rapidement la forme de centaines de serpents de toutes sortes, certains ailés, d’autres avaient plusieurs têtes. Un véritable chaos. Les monstruosités aqueuses sifflaient, crachaient avec haine et colère. C’était bien trop pour que le jeune homme les scelle tous. Il se mit alors à danser sous le déluge infernal, esquivant habilement un bon nombre de reptiles. Mais pas tous hélas… En quelques secondes, Raphaël se retrouva immobilisé, sans défense face à un monstre de puissance.
Avant même qu’il ne se rende compte de quoi que ce soit, le magnifique javelot était fiché en travers du corps du pauvre garçon. Empalé au niveau du ventre… Un flot de sang s’échappa de sa bouche et un soupir de désespoir envahit son cœur. Puis tous les Sceaux que Raphaël avait placés dans son corps s’activèrent brutalement. La douleur, le désespoir, la tristesse, la compassion, la nostalgie… Tout disparut. L’Espoir renaissait. Il avait brisé les limites de son corps… Même ses muscles déchirés et ses os brisés ne l’empêchaient plus de se mouvoir. Il était devenu bien plus qu’un humain ! Cette lance qu’il avait en travers du corps ne le gênait nullement.
L’Espoir renaissait !
-Salvation.La lame de l’épéiste s’enfonça subitement dans le torse d’Asura. Le schéma complexe des blessures que le démon avait reçu s’illumina alors d’une lueur blanche. Un cercle de runes avait été dessiné sur son torse par le mage de Fairy Tail. Le démon sanglotant était maintenant piégé, immobile. A la merci de Raphaël. Ce dernier extirpa la lance de son corps et la jeta au loin, avant de placer un Sceau sur toutes les artères et veines qui étaient reliées à la blessure, pour ne pas se vider de tout son sang. Au moins cela lui permettrait de survivre quelques minutes de plus…
Le Sceau qui était placé sur la compassion du jeune homme céda sans qu’il ne sache pourquoi. Alors il s’approcha de celui qui fut son bourreau avant de devenir sa proie. Asura. Le démon en larmes. Une pauvre âme innocente violée à jamais, un enfant perdu dans les méandres du chagrin. Et qui n’avait trouvé que froideur, mépris et indifférence. Quelqu’un qui n’avait pas eu la même chance que Raphaël.
Tout le monde a droit à une seconde chance.
-Allez… Tue moi, je t’en supplie. Mets fin à mes souffrances… Supplia la créature aux multiples bras.
-Non.
-Je t’en prie, sauve moi…
-Te sauver de quoi ? Tu es déjà sauvé. Lui assura Raph’ un sourire chaleureux sur le visage.
-Tu mens ! Seule la mort peut me sauver, me délivrer ! Ces chaines qui tordent mes poignets et qui me soumettent à des ordres infâmes ne peuvent être brisées si ce n’est par la Faucheuse elle-même ! Tel est mon cruel destin, tel est mon châtiment pour avoir aimé…
Il éclata brusquement en sanglot, ses larmes sincères effacées par la pluie qui ruisselait sur son visage. Raphaël posa alors sa main sur son épaule et scella son désespoir. Ou du moins essaya. Est-il possible de réconforter une âme qui ne cesse de pleurer et de se lamenter depuis des siècles ? Est-il possible de soulager une âme du fardeau terrible qu’est la solitude lorsque celle-ci écrase ses épaules depuis des ères ?
Un frisson parcourut le corps du jeune mage alors qu’il prenait conscience de la peine et de la détresse d’Asura. Il n’avait jamais imaginé que l’on puisse autant souffrir.
-La vie est le plus beau des cadeaux, souffla Raphaël dans l’oreille du démon. Et c’est la douleur qui nous fait nous sentir vivant. Accepte ta souffrance et retourne la contre les démons qui rongent ton cœur. La vie éternelle s’ouvre à toi, tu ne peux pas mourir… Vas-tu gâcher ce présent ?
-Un présent ? Tu es bien trop jeune pour comprendre à quel point ce monde est répugnant. Tu es si naïf… La vie est un cadeau empoisonné. Jamais je ne pourrais sourire tant que mon cœur battra dans ma poitrine, tant que je respirerais. Je hais la vie. Délivre-moi maintenant… Et pardonne-moi pour tout le mal que je t’ai fait…
-Je te pardonn… Commença Raphaël, subitement interrompu.
Un torrent de sang s’échappa de son ventre et de sa bouche et il s’écroula au sol. Les yeux fermés, il souriait. Il semblait si paisible, si heureux, dans son sommeil… Ou dans la mort ? Le Sceau qui avait emprisonné Asura s’évapora et le démon laissa exploser sa tristesse. Il était encore en vie. Ses pleurs redoublèrent et il disparut peu à peu, prenant la consistance de la pluie fine qui tombait. Au bout de quelques secondes, la clairière était vide.
La vie l’avait déserté.
Seuls témoins, les chênes frissonnèrent.
Voilà voilà, n'hésitez pas à critiquer ^^
Et dites moi ce que vous en pensez, si les sentiments sont bien retranscris, si l'atmosphère est suffisemment décrite etc... ^^
Dernière édition par Unholyscream le Dim 18 Mar - 14:45, édité 1 fois
Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Ce chapitre est juste énorme, rien à y redire, très bien décrit! J'te conseillerais juste de te relire pour éviter quelques oublis de mots par ci par là
En tout cas vraiment bien écrit et le petit discours final, super
En tout cas vraiment bien écrit et le petit discours final, super
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Super chapitre, le combat, les personnages, leurs émotions, les décors sont super bien retranscrits, continue comme sa j'ai hâte de lire la suite ^^
Shiro_38- Modérateur
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
J'ai retrouvé l'inspiration !!
Et je vous livre donc le nouveau chapitre :
Chapitre XIII : Les Plus Noires Ténèbres
J’avais couru sans m’arrêter pendant dix bonnes minutes, jusqu’à ce que j’arrive en vue du manoir du dénommé Baron. Un frisson parcourut mon échine alors que je tentai de m’imaginer quel horrible évènement devait être en train de se produire… Mais je me repris : je n’étais pas là pour contempler la sinistre demeure. Je fis un pas en avant et pris subitement conscience que je ne ressentais pas la moindre douleur, alors que le sceau de Raphaël avait déjà disparu, je ne sentais pas sa Magie en moi.
Un coup d’œil vers le portail me permis de voir que l’antique sceau écarlate que j’avais vu, avait disparu. Il avait été brisé. Et la chose ou quoique ce soit qu’il enfermait été désormais libre…
Un coup de pied rageur vit voler en éclat le vieux cadenas de fer qui gardait le portail clos et j’ouvris ce dernier en grand. D’un pas décidé, je parcourus le mince isthme qui séparait l’îlot du reste de Mystical, tentant d’ignorer l’oppressante aura de la bâtisse, comme si elle tentait, en vain, de me dissuader d’entrer. Les portes étaient taillées dans l’ébène et renforcées par d’épaisse plaques de fer noir. Bien trop lourd pour que je les ouvre… Heureusement que je n’étais pas n’importe qui ! J’apposai ma paume contre l’un des massifs battants et mon poison commença à se repaitre goulument du bois et du métal.
Une trentaine de secondes plus tard, je faisais face à un trou béant, que je traversai sans hésitation pénétrant dans le manoir de ce cher Baron. A peine mon pied se posa-t-il sur le sol de marbre qu’un voile noir, plus noir encore que la nuit, fondit sur moi et m’écrasa de tout son poids, telle une chape de plomb. Je perdis connaissance presque immédiatement, ayant tout de même le temps d’apercevoir un magnifique hall d’entrée tout de noir, d’indigo et de mauve décoré.
Le Néant.
Il n’y avait probablement aucun autre mot pour décrire le lieu dans lequel je me trouvais. Car il n’y avait absolument rien… Je ne savais même pas si j’étais encore moi, ou tout autre chose. Je ne ressentais rien, ni la chaleur du sommeil, ni le froid glacial de la mort. Je ne voyais rien, l’odeur n’existait pas, le silence régnait en tyran.
Je ne respirais pas…
D’ailleurs je ne sentais pas mon corps. Etait-ce cela la mort ? Une éternité de souffrance, sans la moindre douleur physique.
L’Enfer peut-être ?
J’étais plongé au plus profond des plus noires ténèbres… Perdu, seul, faible. Ici, je n’étais personne. Non, je n’étais rien. Pas même un insecte ou une poussière, non je n’étais absolument rien. Un monde dans lequel mon existence n’avait pas la moindre valeur, un monde dans lequel je n’existais pas.
Je pris subitement conscience que cela n’était autre que autre que ma plus grande peur, cette phobie qui me rongeait depuis ma naissance.
Mon pire cauchemar.
La présence de mon corps s’imposa soudainement à mon esprit désorienté, comme si je me réveillais en sursaut et je sentis une main glacé m’attraper la nuque d’une poigne de fer pour m’attirer plus bas encore, vers les tréfonds obscurs de mon âme. Car je savais où j’étais : en mon sein, dans cette partie de mon être où se terre mes terreurs innommables, mes désirs les plus noirs, mes pulsions les plus malsaines. Au cœur des abysses…
Une odeur apparut, un léger parfum de sang, âpre et… Envoutant. Ces effluves sanguinolentes qui me chatouillèrent les narines avant de me murmurer de me laisser aller, de m’abandonner à cette violence qui rugissait en moi, à cette débauche sanglante qui ne demandait qu’à être libéré. Un hurlement terrible brisa le silence :
-Chasse ! Et repais-toi du cœur de tes proies !
Je m’étais totalement trompé en fin de compte, ma plus grande peur n’avait rien à voir avec le fait de ne pas exister. Cette épouvante insurmontable qui se tapissait dans mes entrailles était tout autre. Ce qui me terrifiait était si proche.
Car j’étais terrifié par moi-même, par cet horrible monstre qui dormait, attendant son heure patiemment. Tel un prédateur, un loup affamé. Et moi l’agneau apeuré.
Les ténèbres commencèrent à se dissiper peu à peu, tel un écran de fumée qui se désépaissirait lentement. J’émergeai des brumes obscures de mon âme comme on se réveille d’un rêve particulièrement tortueux et profond, un cauchemar sinueux et pénétrant. Je redevenais petit à petit maître de mes sens, maître de mon corps.
J’avais surmonté mes peurs.
Du moins c’est ce que je croyais naïvement.
Lorsque je repris conscience, j’étais étendu sur le dos, sur le marbre froid du hall du manoir de Baron. Je sentis un liquide chaud couler sur mon visage avant de me rendre compte qu’il s’agissait de propre sang. J’avais dû me blesser lorsque je m’étais évanoui. Mais cela importait peu, je devais mettre un terme à la malédiction qui frappait l’île. Et il fallait aussi que je comprenne ce qui venait de m’arriver… En espérant de tout mon cœur que cela n’avait rien à voir avec cet antique sceau qui avait été brisé grâce à ce rituel morbide. Je soupirai : inutile de se leurrer.
Je me remis lentement sur pied, je me sentais encore un peu faible. Mais au bout de quelques pas je me sentis étrangement mieux, comme si je n’avais pas perdu connaissance. Comme si je venais de me réveiller après un long sommeil réparateur, ce qui n’était pas du tout le cas bien entendu. Je secouai la tête pour chasser ces pensées futiles et réfléchis à toute vitesse en lissant machinalement ma longue crête écarlate.
Le hall donnait sur plusieurs portes ce qui posait la question : comment savoir où aller ? Je n’avais pas de temps à perdre, aussi je me ruai sur la porte la plus grande qui était peinte en violet sombre à l’instar des autres d’ailleurs. Je débouchai dans une immense bibliothèque. Les livres étaient posés sur des rayons qui s’élevaient à plusieurs mètres de hauteur ! Le paradis de tout érudit !
Mais je n‘étais pas ici pour m’émerveiller, je devais impérativement trouver ce Baron, autant pour avoir des réponses à mes nombreuses questions que pour le forcer à répondre de ses actes. Il était coupable, il n’y avait pas d’autre possibilité. Et il allait payer.
Au détour d’une gigantesque étagère j’aperçus une petite table de bois éclairée par un chandelier en argent. Un livre ouvert était posé juste en dessous. Je m’approchai lentement, prudent et constatai que non loin du petit meuble se trouvait, dessiné sur le luxueux parquet un cercle de runes noires. Le cercle était en partie effacé…
Comme un sceau d’emprisonnement brisé car trop faible pour contenir ce qu’il devait garder enfermé. Un frisson incontrôlable parcourût mon échine. Puis un gémissement terrifié parvint à mes oreilles. Je me penchai et découvrit un homme richement vêtu recroquevillé sous la table, tremblant de tous ses membres. Baron ? La pénombre qui régnait dans la pièce ne m‘avait pas permis de voir tout de suite le pauvre homme. Car dans cette position, roulé en boule, il n’inspirait rien d’autre que la pitié. La terreur s’échappait de tous ses pores, il était tétanisé, pétrifié. Il n’était plus qu’une loque, l’ombre de lui-même sans doute.
Je lui attrapai le col et le trainai au sol pour lui faire quitter sa cachette et le forçai à se tenir debout. Il ne cessa de trembler, aussi je le secouai comme un prunier pour le faire réagir mais il ne faisait que répéter les mêmes paroles, sanglotant, paralysé par la peur :
-Il… Il est là. Li-libre… Noc-Nocturne.
-Qui ?
-Le… Le Seigneur de-de la Nuit. Le Dieu de Te-terreur et de vio-violence…
Comme d'habitude, n'hésitez pas à commenter
Oh et je vous remercie de me lire et me soutenir
Et je vous livre donc le nouveau chapitre :
Chapitre XIII : Les Plus Noires Ténèbres
J’avais couru sans m’arrêter pendant dix bonnes minutes, jusqu’à ce que j’arrive en vue du manoir du dénommé Baron. Un frisson parcourut mon échine alors que je tentai de m’imaginer quel horrible évènement devait être en train de se produire… Mais je me repris : je n’étais pas là pour contempler la sinistre demeure. Je fis un pas en avant et pris subitement conscience que je ne ressentais pas la moindre douleur, alors que le sceau de Raphaël avait déjà disparu, je ne sentais pas sa Magie en moi.
Un coup d’œil vers le portail me permis de voir que l’antique sceau écarlate que j’avais vu, avait disparu. Il avait été brisé. Et la chose ou quoique ce soit qu’il enfermait été désormais libre…
Un coup de pied rageur vit voler en éclat le vieux cadenas de fer qui gardait le portail clos et j’ouvris ce dernier en grand. D’un pas décidé, je parcourus le mince isthme qui séparait l’îlot du reste de Mystical, tentant d’ignorer l’oppressante aura de la bâtisse, comme si elle tentait, en vain, de me dissuader d’entrer. Les portes étaient taillées dans l’ébène et renforcées par d’épaisse plaques de fer noir. Bien trop lourd pour que je les ouvre… Heureusement que je n’étais pas n’importe qui ! J’apposai ma paume contre l’un des massifs battants et mon poison commença à se repaitre goulument du bois et du métal.
Une trentaine de secondes plus tard, je faisais face à un trou béant, que je traversai sans hésitation pénétrant dans le manoir de ce cher Baron. A peine mon pied se posa-t-il sur le sol de marbre qu’un voile noir, plus noir encore que la nuit, fondit sur moi et m’écrasa de tout son poids, telle une chape de plomb. Je perdis connaissance presque immédiatement, ayant tout de même le temps d’apercevoir un magnifique hall d’entrée tout de noir, d’indigo et de mauve décoré.
Le Néant.
Il n’y avait probablement aucun autre mot pour décrire le lieu dans lequel je me trouvais. Car il n’y avait absolument rien… Je ne savais même pas si j’étais encore moi, ou tout autre chose. Je ne ressentais rien, ni la chaleur du sommeil, ni le froid glacial de la mort. Je ne voyais rien, l’odeur n’existait pas, le silence régnait en tyran.
Je ne respirais pas…
D’ailleurs je ne sentais pas mon corps. Etait-ce cela la mort ? Une éternité de souffrance, sans la moindre douleur physique.
L’Enfer peut-être ?
J’étais plongé au plus profond des plus noires ténèbres… Perdu, seul, faible. Ici, je n’étais personne. Non, je n’étais rien. Pas même un insecte ou une poussière, non je n’étais absolument rien. Un monde dans lequel mon existence n’avait pas la moindre valeur, un monde dans lequel je n’existais pas.
Je pris subitement conscience que cela n’était autre que autre que ma plus grande peur, cette phobie qui me rongeait depuis ma naissance.
Mon pire cauchemar.
La présence de mon corps s’imposa soudainement à mon esprit désorienté, comme si je me réveillais en sursaut et je sentis une main glacé m’attraper la nuque d’une poigne de fer pour m’attirer plus bas encore, vers les tréfonds obscurs de mon âme. Car je savais où j’étais : en mon sein, dans cette partie de mon être où se terre mes terreurs innommables, mes désirs les plus noirs, mes pulsions les plus malsaines. Au cœur des abysses…
Une odeur apparut, un léger parfum de sang, âpre et… Envoutant. Ces effluves sanguinolentes qui me chatouillèrent les narines avant de me murmurer de me laisser aller, de m’abandonner à cette violence qui rugissait en moi, à cette débauche sanglante qui ne demandait qu’à être libéré. Un hurlement terrible brisa le silence :
-Chasse ! Et repais-toi du cœur de tes proies !
Je m’étais totalement trompé en fin de compte, ma plus grande peur n’avait rien à voir avec le fait de ne pas exister. Cette épouvante insurmontable qui se tapissait dans mes entrailles était tout autre. Ce qui me terrifiait était si proche.
Car j’étais terrifié par moi-même, par cet horrible monstre qui dormait, attendant son heure patiemment. Tel un prédateur, un loup affamé. Et moi l’agneau apeuré.
Les ténèbres commencèrent à se dissiper peu à peu, tel un écran de fumée qui se désépaissirait lentement. J’émergeai des brumes obscures de mon âme comme on se réveille d’un rêve particulièrement tortueux et profond, un cauchemar sinueux et pénétrant. Je redevenais petit à petit maître de mes sens, maître de mon corps.
J’avais surmonté mes peurs.
Du moins c’est ce que je croyais naïvement.
Lorsque je repris conscience, j’étais étendu sur le dos, sur le marbre froid du hall du manoir de Baron. Je sentis un liquide chaud couler sur mon visage avant de me rendre compte qu’il s’agissait de propre sang. J’avais dû me blesser lorsque je m’étais évanoui. Mais cela importait peu, je devais mettre un terme à la malédiction qui frappait l’île. Et il fallait aussi que je comprenne ce qui venait de m’arriver… En espérant de tout mon cœur que cela n’avait rien à voir avec cet antique sceau qui avait été brisé grâce à ce rituel morbide. Je soupirai : inutile de se leurrer.
Je me remis lentement sur pied, je me sentais encore un peu faible. Mais au bout de quelques pas je me sentis étrangement mieux, comme si je n’avais pas perdu connaissance. Comme si je venais de me réveiller après un long sommeil réparateur, ce qui n’était pas du tout le cas bien entendu. Je secouai la tête pour chasser ces pensées futiles et réfléchis à toute vitesse en lissant machinalement ma longue crête écarlate.
Le hall donnait sur plusieurs portes ce qui posait la question : comment savoir où aller ? Je n’avais pas de temps à perdre, aussi je me ruai sur la porte la plus grande qui était peinte en violet sombre à l’instar des autres d’ailleurs. Je débouchai dans une immense bibliothèque. Les livres étaient posés sur des rayons qui s’élevaient à plusieurs mètres de hauteur ! Le paradis de tout érudit !
Mais je n‘étais pas ici pour m’émerveiller, je devais impérativement trouver ce Baron, autant pour avoir des réponses à mes nombreuses questions que pour le forcer à répondre de ses actes. Il était coupable, il n’y avait pas d’autre possibilité. Et il allait payer.
Au détour d’une gigantesque étagère j’aperçus une petite table de bois éclairée par un chandelier en argent. Un livre ouvert était posé juste en dessous. Je m’approchai lentement, prudent et constatai que non loin du petit meuble se trouvait, dessiné sur le luxueux parquet un cercle de runes noires. Le cercle était en partie effacé…
Comme un sceau d’emprisonnement brisé car trop faible pour contenir ce qu’il devait garder enfermé. Un frisson incontrôlable parcourût mon échine. Puis un gémissement terrifié parvint à mes oreilles. Je me penchai et découvrit un homme richement vêtu recroquevillé sous la table, tremblant de tous ses membres. Baron ? La pénombre qui régnait dans la pièce ne m‘avait pas permis de voir tout de suite le pauvre homme. Car dans cette position, roulé en boule, il n’inspirait rien d’autre que la pitié. La terreur s’échappait de tous ses pores, il était tétanisé, pétrifié. Il n’était plus qu’une loque, l’ombre de lui-même sans doute.
Je lui attrapai le col et le trainai au sol pour lui faire quitter sa cachette et le forçai à se tenir debout. Il ne cessa de trembler, aussi je le secouai comme un prunier pour le faire réagir mais il ne faisait que répéter les mêmes paroles, sanglotant, paralysé par la peur :
-Il… Il est là. Li-libre… Noc-Nocturne.
-Qui ?
-Le… Le Seigneur de-de la Nuit. Le Dieu de Te-terreur et de vio-violence…
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Unholyscream- Great Old One
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Comment dire ? A part excellent je vois rien à dire d'autre
Franchement ta fic' est génial continue comme sa ^^
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Shiro_38- Modérateur
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
J'ai repris mon retard et... Génial toujours fantastique ! Tu gères !
kurotsu of mist- Nyan-cat
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Re: Fanfic' Fairy Tail : En quête de Vérité...
Merci à vous deux ! Désolé du retard mais en ce moment j'ai des problèmes d'inspiration et puis le bac approch à grands pas :s
Mais j'ai tout de même finalement écrit le nouveau chapitre ! Sur ce, bonne lecture...
Chapitre XIV : Paranoïa
Baron était livide, sa peau était plus pâle que la neige et cette blancheur presque immaculée contrastait violemment avec ses énormes cernes noires qui lui bordaient les yeux. Le doute me prit un instant. Et si après tout il n‘était qu’une victime ?
C’est alors que ses yeux s’écarquillèrent et le pauvre se mit à balbutier des paroles incompréhensibles, une écume blanchâtre se formant aux commissures de ses lèvres. Son corps se raidit brusquement, comme s’il était pétrifié.
Pétrifié par la peur.
Ses yeux se révulsèrent, l’air quitta ses poumons une dernière fois et son cœur cessa de battre. Il venait de mourir… De peur. C’était l’unique possibilité, jamais je n’avais lu pareille terreur dans les yeux d’un homme. Et la cause de cette épouvante était derrière moi, si je suivais le regard sans vie de Baron… Je jetai sa dépouille sur le côté et me retournai lentement. J‘étais envahi par la peur moi aussi, je ne pouvais le cacher. Je pivotai entièrement et mes yeux se posèrent sur la nuit.
La nuit s’était infiltrée dans le manoir.
La nuit avait pris possession des lieux et venait s’imposer en monarque absolu.
Et au cœur de la nuit, brillaient deux yeux d’un bleu de saphir, deux yeux dans lesquels se reflétaient la malice la plus infâme, la perversion la plus noire. On aurait dit que les émotions et sentiments les plus obscurs de l’humanité exécutaient une danse macabre dans ces deux globes à l’éclat terne et malsain. Je frissonnai et tentai de fuir, poussé par un violent instinct de survie… Mais mon corps refusa d’obéir, j’étais littéralement paralysé.
La nuit étira ses tentacules d’ombre pour me caresser délicatement le visage… La sueur se mit à perler sur ma peau, comme pour fuir mon corps et par là même cette ignoble étreinte. La nuit finit par se retirer lentement, changeant de forme… Les deux saphirs continuèrent cependant de me fixer de leur éclat sombre, me transperçant et me glaçant les sangs.
La nuit continua de danser, de se mouvoir avec une grâce, une élégance purement perverse. Puis elle fondit, se liquéfiant, formant une large tâche d’ombre au sol. Une ombre non pas produite par la lumière, une ombre tout droit sortie des plus profondes abysses.
Et une silhouette émergea.
Une tête humaine… Dépourvue de visage hormis les deux yeux bleus étincelants. Une peau faite d’ombre. Un long cou relié à un torse musclé constellé d’épines, un bras droit extrêmement long doté de plusieurs coudes, d’où partait une unique aile acérée, décorée finement avec de petites étoiles bleutées. Un ciel nocturne. Son bras gauche était humain. Si on exceptait la gigantesque lame recourbée en lune qui sortait du dos de sa main. Ses longs doigts se terminaient par des ongles tranchants. Un trou béant était creusé dans sa hanche gauche. Un trou béant évoquant une gueule, d’où sortait une longue langue engloutissant un soleil. Une étoile ensanglanté décorait son épaule gauche tandis qu’un croissant de lune terrifiant était fiché dans son épaule droite. Un sourire carnassier un nez pointu et un œil démoniaque, arborés par l’astre déchu.
Et le reste de son corps n’était qu’une trainée d’ombre...
La créature était enveloppée dans un manteau de nuit funeste, un aura sinistre à faire trembler de peur le plus valeureux des guerriers. Et face à une telle entité, je n’étais rien de plus qu’un enfant terrorisé.
Une brusque paranoïa s’empara de moi, je ne pouvais plus bouger, j’arrivais à peine à respirer. Mon cœur battait faiblement. Puis une voix grave, gutturale presque sortit de cet être sans visage.
-Je suis Nocturne. Seigneur de la Nuit, Dévoreur de Rêves et Eternel Cauchemar… Autant de titre qui instiguent terreur et effroi dans le cœur de mes ennemis. La Lune est ma confidente, la nuit mon manteau. Les étoiles sont mes yeux et la peur est ma lame… Rare sont ceux qui survivent à ma vue d’ailleurs. Ajouta-t-il alors, prenant un ton amusé.
J’essayai de répondre mais langue refusa. Aussi le monstre continua :
-Ce Baron, m’aura été bien utile, me réveillant de mon antique sommeil.. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas foulé ce monde si charmant. Ce monde qui manque un peu de noirceur. Qui aurait cru que grâce à un homme si faible je sois enfin libéré… Oh mais il semblerait que j’aie oublié les bonnes manières pendant ce long sommeil forcé.
A peine eut-il prononcé ces mots que je pus à nouveau respirer normalement, ainsi que parler. Je crachai aussitôt avec rage :
-Comment il a fait ?!
-C’est si simple. Lorsqu’il acquit cette demeure, il fit rapidement connaissance avec le maitre des lieux. Mon œil droit. Il fut rapidement fasciné, subjugué par cette Magie qu’il ne connaissait pas. Il l’étudia, tenta en vain de la comprendre. Puis mon œil lui apporta le pouvoir, ce que chaque homme recherche. Car il semblerait que vous, misérables êtres humains, ne viviez que pour dominer les autres. Pathétique… Ce Baron s’est empressé de m’obéir, attira par le pouvoir. Je lui accordai le droit de se nourrir du sommeil des autres humains s’ils m’obéissaient. Il invoqua Charon et ses Cauchemars pour satisfaire sa soif de sommeil en se servant d’eux comme simple intermédiaires. Puis je lui parlai du Livre de la Connaissance.
-Le livre interdit par le conseil ?
-Oui. Et ce cher Baron finit par le trouver. Et il se servit des connaissances impies qu’il contenait pour accomplir le rituel de ma renaissance. Et à peine eut-il ressenti ma présence que la terreur envahit son être. Et lorsqu’il aperçut mes yeux il mourut sur le champ.
La lune fichée dans son épaule éclata d’un rire suraigu, bientôt suivi par le rire guttural de Nocturne. Je contemplai l’entité démoniaque d’un œil haineux puis demanda, d’une voix empli de colère et de rage. Je me contenais à peine.
-Et t’es quoi en fait ?!
-Encore une fois la réponse est si simple : je ne suis qu’un mauvais rêve. Un cauchemar. Maintenant, pardonne mon impatience, mais il me tarde de redécouvrir ton monde…
Je fus avalé par le Néant.
Mais j'ai tout de même finalement écrit le nouveau chapitre ! Sur ce, bonne lecture...
Chapitre XIV : Paranoïa
Baron était livide, sa peau était plus pâle que la neige et cette blancheur presque immaculée contrastait violemment avec ses énormes cernes noires qui lui bordaient les yeux. Le doute me prit un instant. Et si après tout il n‘était qu’une victime ?
C’est alors que ses yeux s’écarquillèrent et le pauvre se mit à balbutier des paroles incompréhensibles, une écume blanchâtre se formant aux commissures de ses lèvres. Son corps se raidit brusquement, comme s’il était pétrifié.
Pétrifié par la peur.
Ses yeux se révulsèrent, l’air quitta ses poumons une dernière fois et son cœur cessa de battre. Il venait de mourir… De peur. C’était l’unique possibilité, jamais je n’avais lu pareille terreur dans les yeux d’un homme. Et la cause de cette épouvante était derrière moi, si je suivais le regard sans vie de Baron… Je jetai sa dépouille sur le côté et me retournai lentement. J‘étais envahi par la peur moi aussi, je ne pouvais le cacher. Je pivotai entièrement et mes yeux se posèrent sur la nuit.
La nuit s’était infiltrée dans le manoir.
La nuit avait pris possession des lieux et venait s’imposer en monarque absolu.
Et au cœur de la nuit, brillaient deux yeux d’un bleu de saphir, deux yeux dans lesquels se reflétaient la malice la plus infâme, la perversion la plus noire. On aurait dit que les émotions et sentiments les plus obscurs de l’humanité exécutaient une danse macabre dans ces deux globes à l’éclat terne et malsain. Je frissonnai et tentai de fuir, poussé par un violent instinct de survie… Mais mon corps refusa d’obéir, j’étais littéralement paralysé.
La nuit étira ses tentacules d’ombre pour me caresser délicatement le visage… La sueur se mit à perler sur ma peau, comme pour fuir mon corps et par là même cette ignoble étreinte. La nuit finit par se retirer lentement, changeant de forme… Les deux saphirs continuèrent cependant de me fixer de leur éclat sombre, me transperçant et me glaçant les sangs.
La nuit continua de danser, de se mouvoir avec une grâce, une élégance purement perverse. Puis elle fondit, se liquéfiant, formant une large tâche d’ombre au sol. Une ombre non pas produite par la lumière, une ombre tout droit sortie des plus profondes abysses.
Et une silhouette émergea.
Une tête humaine… Dépourvue de visage hormis les deux yeux bleus étincelants. Une peau faite d’ombre. Un long cou relié à un torse musclé constellé d’épines, un bras droit extrêmement long doté de plusieurs coudes, d’où partait une unique aile acérée, décorée finement avec de petites étoiles bleutées. Un ciel nocturne. Son bras gauche était humain. Si on exceptait la gigantesque lame recourbée en lune qui sortait du dos de sa main. Ses longs doigts se terminaient par des ongles tranchants. Un trou béant était creusé dans sa hanche gauche. Un trou béant évoquant une gueule, d’où sortait une longue langue engloutissant un soleil. Une étoile ensanglanté décorait son épaule gauche tandis qu’un croissant de lune terrifiant était fiché dans son épaule droite. Un sourire carnassier un nez pointu et un œil démoniaque, arborés par l’astre déchu.
Et le reste de son corps n’était qu’une trainée d’ombre...
La créature était enveloppée dans un manteau de nuit funeste, un aura sinistre à faire trembler de peur le plus valeureux des guerriers. Et face à une telle entité, je n’étais rien de plus qu’un enfant terrorisé.
Une brusque paranoïa s’empara de moi, je ne pouvais plus bouger, j’arrivais à peine à respirer. Mon cœur battait faiblement. Puis une voix grave, gutturale presque sortit de cet être sans visage.
-Je suis Nocturne. Seigneur de la Nuit, Dévoreur de Rêves et Eternel Cauchemar… Autant de titre qui instiguent terreur et effroi dans le cœur de mes ennemis. La Lune est ma confidente, la nuit mon manteau. Les étoiles sont mes yeux et la peur est ma lame… Rare sont ceux qui survivent à ma vue d’ailleurs. Ajouta-t-il alors, prenant un ton amusé.
J’essayai de répondre mais langue refusa. Aussi le monstre continua :
-Ce Baron, m’aura été bien utile, me réveillant de mon antique sommeil.. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas foulé ce monde si charmant. Ce monde qui manque un peu de noirceur. Qui aurait cru que grâce à un homme si faible je sois enfin libéré… Oh mais il semblerait que j’aie oublié les bonnes manières pendant ce long sommeil forcé.
A peine eut-il prononcé ces mots que je pus à nouveau respirer normalement, ainsi que parler. Je crachai aussitôt avec rage :
-Comment il a fait ?!
-C’est si simple. Lorsqu’il acquit cette demeure, il fit rapidement connaissance avec le maitre des lieux. Mon œil droit. Il fut rapidement fasciné, subjugué par cette Magie qu’il ne connaissait pas. Il l’étudia, tenta en vain de la comprendre. Puis mon œil lui apporta le pouvoir, ce que chaque homme recherche. Car il semblerait que vous, misérables êtres humains, ne viviez que pour dominer les autres. Pathétique… Ce Baron s’est empressé de m’obéir, attira par le pouvoir. Je lui accordai le droit de se nourrir du sommeil des autres humains s’ils m’obéissaient. Il invoqua Charon et ses Cauchemars pour satisfaire sa soif de sommeil en se servant d’eux comme simple intermédiaires. Puis je lui parlai du Livre de la Connaissance.
-Le livre interdit par le conseil ?
-Oui. Et ce cher Baron finit par le trouver. Et il se servit des connaissances impies qu’il contenait pour accomplir le rituel de ma renaissance. Et à peine eut-il ressenti ma présence que la terreur envahit son être. Et lorsqu’il aperçut mes yeux il mourut sur le champ.
La lune fichée dans son épaule éclata d’un rire suraigu, bientôt suivi par le rire guttural de Nocturne. Je contemplai l’entité démoniaque d’un œil haineux puis demanda, d’une voix empli de colère et de rage. Je me contenais à peine.
-Et t’es quoi en fait ?!
-Encore une fois la réponse est si simple : je ne suis qu’un mauvais rêve. Un cauchemar. Maintenant, pardonne mon impatience, mais il me tarde de redécouvrir ton monde…
Je fus avalé par le Néant.
Unholyscream- Great Old One
- Grade spécial : Rejeton du Néant
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