Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
+9
Phantom
Le Joker
kurotsu of mist
Nicozeyo
Sunny
Hisa
-ED-
Silver Naizel
Mam'Rik
13 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Bon bah voilà, certains savaient déjà que je voulais faire une petite fiction, j'ai finalement réussi à faire le premier chapitre.
Je précise déjà que c'est une fiction, et donc que les personnages n'ont rien à voir avec un quelconque manga (même s'ils peuvent en être inspiré...). Il se peut aussi que certaines choses soient très flous, j'suis pas toujours d'accord avec moi même concernant les détails de mon monde ^^
Enfin j'vais pas perdre plus de temps, place à la fic' ^^
La mort. Tous connaissent la signification de ce mot, que ce soit le plus inexpérimenté des enfants ou le plus sénile des vieillards. Quelques-uns la craigne, d'autres l'étudie, et certains vont même jusqu'à l'espérer. Elle frappe tout le monde, sans distinction d'âge, de race, de sexe, n'exemptant ni faune ni flore...
Si j'avais dû assimiler la mort à un mot, cela aurait été le mot « fin ».
Aujourd'hui débutait la 999ème année du calendrier Lumiens et pour la première fois de l'année, le soleil illuminait les abords du petit village d'Intia. Ce petit bourg isolé dans les froides montagnes de Nekroùs voyait comme chaque matin l'un de ses enfants s'éveiller. Cet enfant, c'était moi, Raphaël, ou "le fils d'Intia" comme m'appelaient certains. Un surnom qui provenait de la manière dont j'avais été élevé.
Seize ans plus tôt, les villageois m'avaient découvert dans un simple drap de laine. La seule chose qui restait de mon identité était mon prénom, qui avait été brodé sur le tissus. Après cette découverte les différentes familles du petit bourg s'étaient relayées pour mon éducation, faisant de moi le fils de tout un village. C'est d'ailleurs pour cette chose qu'était l'éducation que je me préparais ce matin. Comme d'habitude, du haut de mon mètre soixante quinze j'enfilais un pull en laine blanc, à capuche accompagné d'un pantalon en jean. Comme on avait pu me l'apprendre dans mon enfance, je m'appliquais à cacher la teinte de mes cheveux gris sous un bonnet de laine noir, n'en laissant dépasser que quelques mèches. Je n'en voyais personnellement pas l'utilité mais on m'avait bien trop de fois fait remarquer que ces cheveux décolorés n'étaient pas "normaux".
Quoi qu'il en soit, comme chaque matin depuis plusieurs années je me préparais à rejoindre la maison de Dardino. Dardino, c'était l'homme le plus sage du village. Il savait lire, compter, user des mathématiques... Un savoir qui, dans ces montagnes reculés, lui aurait été bien inutile si il n'avait pas eu des enfants à enseigner.
Comme souvent je quittais la maison bien tôt. Malgré la faible présence du soleil le froid régnait en maitre sur les montagnes. Et même mon épais et long manteau, mon bonnet, mon écharpe et mes gants de laine ne pouvaient me préserver de ces températures extrêmes. Mon corps frissonnait jusqu'au plus profond de mon être. Mais j'aimais ça, sentir le froid vous glacer les os... Pour une raison inconnue je trouvais cette sensation plus qu'attrayante. Les autres trouvaient ça particulièrement pénible, mais pas moi... J'étais d'ailleurs parti en avance pour cette raison. Chaque matin, au lieu de suivre la route, je coupais à travers la forêt. Marcher à travers une neige vide de traces, cerné par ces immenses sapins qui entouraient le village était une des choses que j'appréciais le plus dans ma petite routine.
Très rapidement, j'arrivais devant la maison du vieux Dardino. C'était une vieille cabane en bois, juste assez grande pour tous nous accueillir. Comme toujours j'étais le premier sur les lieux. J'en profitais pour m'allonger dans la neige et observer le lever de soleil. J'eus droit à environ 4 minutes avant qu'une boule de neige ne vienne m'obstruer la vue, un geste qui portait inévitablement la marque de celle que l'on pouvait considérer comme ma meilleure amie, Lupa.
- Original, lui dis-je sur un ton sarcastique.
- Eh bah, t'as l'air de si bonne humeur ce matin, ça fait plaisir !
- Je sais pas si t'es au courant mais il est à peine 6h...
- Et alors, personne t'a demandé de venir aussi tôt, et il est 6h30, idiot !
Sur cette magnifique réplique de Lupa je me relevais, m'essuyais le visage, et la regardait approcher vers moi.
Ses cheveux bruns lui tombaient à peine à l'épaule. Comme d'habitude elle portait un long manteau de couleur bleu, qui se mariait presque parfaitement avec le bleu de ses yeux. C'était ses parents qui s'étaient le plus occupé de moi, étant légèrement plus aisé que le reste du village ils pouvaient se le permettre... C'est comme ça que je l'avais rencontré, elle et sa passion pour l'histoire. C'est d'ailleurs cette passion qui nous avait rapproché à l'époque. Contrairement à ce que pouvait laisser penser son air niait elle était très cultivé. Moi, de mon côté, j'avais une sorte de "don" pour l'histoire. J'étais capable de m'exprimer sur un évènement survenu dans le passé, d'en parler, sans jamais avoir prit de cours dessus... Cette connaissance venue de nul part m'avait poussé à m'intéresser à l'histoire...
Alors qu'elle s'approchait de moi je reprenais:
- T'es en forme ce matin, qu'est ce qui te met de si bonne humeur?
- Bah voilà ça c'est une bonne question.
- Faut dire que c'est la première fois que je te vois aussi "vivante" aussi tôt...
- Attends mais t'imagine même pas: mon père nous a eu 3 pass d'entrée pour Civitatem Esperia !
- T'es sérieuse ?! Comment il a fait ?
Civitatem Esperia... Officiellement la seule ville au monde à être sous le contrôle d'un "gouvernement" humain. La ville avait attiré tellement de foule que l'entrée en avait été restreinte. Y entrer maintenant en était presque devenu impossible...
- Haha enfin un peu de vitalité ! Et pour répondre à ta question j'en ai absolument aucune idée, mon père m'a rien dit.
- Si y'a un endroit où je peux...
- Ouais, si tu peux un jour obtenir une quelconque information sur tes parents, ça sera là-bas... Et c'est pas la seule surprise de la journée !
- Et la deuxième est ?
- Ah non Raph', pour celle-là t'attends, je vais quand même pas tout te lâcher si facilement, tu verras quand on sera au repère. Tiens regarde les autres sont là.
Elle s'élançait maintenant vers la maison du vieux Dardino avant même que j'ai eu le temps de lui demander un petit indice sur cette deuxième "surprise". Bah, pas grave, j'aurais bien le temps de lui demander plus tard.
S'en suivit une matinée ordinaire. Tout ce à quoi on pouvait s'attendre dans un "salon de classe". Comme d'habitude mon don inné pour l'histoire me sorti de pas mal de situations désespérés... J'avais beau être intéressé par l'histoire j'étais totalement incapable de me concentrer sur une même chose plus de 10 minutes, alors apprendre des leçons... Autant ne pas en parler. Mais même ces miracles n'étaient rien à côté des connaissances de Lupa. Durant toute la matinée nous parlèrent donc de la fin de la guerre. Après tout, c'était l'anniversaire de la victoire Lumienne. La coalition des Animalian' et des Spiritus, les bêtes sauvages et les esprits de la nature, les deux groupes qui avaient prit le pouvoir exactement 999 années plus tôt. Depuis cette date chaque cité cité humaine était sous leur contrôle, de façon directe ou indirecte, à l'exception de Civitatem Esperia.
Je m'étais souvent demandé ce qu'aurait pu être notre monde si les Animalian' n'avaient été que des bêtes sans cervelle. Ou si une flamme avait été une flamme. Mais ce n'était pas le cas, dans notre monde les animaux étaient doués de parole et se tenaient pour la plupart sur deux pattes. Chaque flamme quand à elle étaient le résultat du pouvoir d'un esprit du feu. Enfin, j'avais encore un peu de mal avec ces principes. Penser que chaque flamme qui pouvait me réchauffer le soir provenait du pouvoir d'un esprit, et qu'il en était de même pour chaque goutte d'eau, chaque courant d'air, me semblait encore étrange. Mais cela avait sûrement un rapport avec le fait que je n'ai jamais vu un de ces esprits...
C'était la coalition de ces deux espèces que l'on appelait les "Lumiens". Mais bon, dans ce village reculé rares étaient les personnes qui avaient côtoyés des Lumiens. Ici, tous étaient sous l'autorité de la même famille, les Humilis. C'était une famille de peu d'influence mais elle était suffisante. C'était logique, qui parmi les Lumiens s'occuperait de ce genre de territoires si petits et reculés ? Dans ce genre de situations ils préféraient faire confiance à des familles humaines, qui leur rendaient directement des comptes.
Nous parlèrent de cette hiérarchie instaurée par les Lumiens toute la matinée sans voir le temps passer et sans même nous en rendre compte nous atteignirent l'heure du déjeuner. Le professeur était justement en train d'en finir sur ces histoires de partage de territoires:
- Après leur victoire l'alliance Lumienne se divisa assez rapidement. Rien ne les obligeait à rester groupé, c'était même quasiment l'inverse. S'ils ne s'étaient pas séparés qui sait jusqu'où leurs divergences les auraient conduit... Ils abolirent ensuite la gouvernance humaine...
Un élève coupa alors le vieux professeur dans son discours:
- Mais pourquoi Civitatem Esperia existe t-elle alors?
- C'est les Lumiens qui en avaient décidé, intervint Lupa, il y a environ deux siècles. Ils commencèrent par mettre en place un conseil humains qui s'occuperait des affaires humaines à leur place et leur rendrait des comptes pour les affaires plus importantes. Un conseil composé de pactisants ou de sorciers comme certains les appellent. Le but était que ce conseil sache se défendre par lui même. Ça leur permettait de s'éloigner un peu des affaires humaines... En récompense pour leur travail ils accordèrent à ces sorciers le contrôle d'une de nos plus grandes cités ainsi que le droit de mettre en place une école de magie, de se former une petite armée...
- De regrouper et contrôler les sorciers ayant réchappé aux exécutions...
A ce moment là Lupa me foudroya du regard. Premièrement parce qu'elle n'aimait pas être coupée dans son discours, et deuxièmement parce qu'elle savait très bien que ce genre de propos est proscris. Rappeler que le Conseil avait surtout pour première utilité de canaliser les forces humaines est loin d'être un acte intelligent. Nous n'en avons pas le droit, nous nous devons de croire que les Lumiens l'ont fait par pure sympathie. De croire que ce Conseil est un signe de progression, d'amélioration des relations... Avant que Lupa n'ait le temps de me répondre Dardino reprend le contrôle de son cours:
- ... On va s'arrêter là pour ce matin, allez manger nous reprendrons cet après-midi.
A cette annonce tout le monde se leva en vitesse et s'empressa de prendre la direction de la porte. Nous n'étions que 5 à avoir assisté au cours ce matin, et ça n'avait rien d'étonnant. Les autres avaient pour la plupart aidé leurs parents aux travaux manuels... Très peu avaient la chance de pouvoir s'accorder du temps pour apprendre. Une chance que je possédais parce que j'étais l'ami de Lupa, la fille de la deuxième famille la plus riche de la région. C'est grâce à elle que je pouvais manger à l’œil, profiter d'une maison sans même avoir à travailler... C'était d'ailleurs chez elle que j'allais manger ce midi. Je faisais donc le trajet avec elle. Visiblement, elle m'en voulait un peu de l'avoir coupé dans son discours, mais elle s'en remettrait... A la place je m'intéressais à l'agitation bien inhabituelle que l'on pouvait constater autours du village. Contrairement à d'habitude, la route était parsemée de nombreuses traces de pas. On remarquait même à la forme et la profondeur de celles-ci qu'il s'agissait d'hommes forts, des soldats.
- Dis Lupa, tu sais d'où elles viennent toutes ces traces?
- Des soldats, j'en ai vu quelques-un ce matin en venant, pas toi?
- Non, je suis passé par la forêt, tu sais ce qu'ils voulaient?
- De ce que j'ai comprit ils sont à la recherche de quelqu'un...
- Ils auraient fait tout ce chemin pour une personne? Ça doit être quelqu'un d'important...
- Perspicace le gamin !!
Cette réplique là ne venait pas de Lupa, elle venait de quelqu'un d'autre, derrière nous. Immédiatement, elle et moi nous retournions. Nous découvrions alors un soldat qui, au sentir de son haleine, n'était pas en pleine possession de ses moyens. Il était équipé d'un long manteau polaire et n'avait vraisemblablement pas prit le temps de se raser ce matin. Mais ce n'était pas ce qui me marqua le plus, non, à côté de l'épée qui pendait à sa taille et du fusil qui était accroché à son épaule, sa petite barbe de 3 jours n'avait absolument rien d'anormal. Et il n'était pas seul, trois hommes se tenaient derrière lui. Malgré le nœud qui venait de se former dans mon ventre je prenais la parole.
- Qu'est ce que vous voulez?
- Semblerait qu'il y ait ici des jeunes qui n'aient pas encore apprit à parler à leurs ainés... Pas de bol j'ai pas le temps de m'occuper de l'apprentissage de deux petits montagnards. Quoi qu'il en soit si vous voyez un gars d'à peu prêt 25 ans, vêtu de manière assez... Inappropriée, venez me prévenir, comprit les gosses?
- On le fera - répondit Lupa.
- Bien, bons petits, maintenant dégagez !
Une requête contre laquelle je n'avais absolument rien, quitter cet alcoolique et ses hommes me ferait même un grand plaisir. L'intervention d'hommes de ce genre dans un aussi petit village était assez inquiétante mais après tout, ça ne me concernait pas.
Après ça il nous fallut à peine 5 minutes pour rejoindre le lieu de notre repas, la maison de Lupa. C'était une maison plutôt imposante. Elle s'étendait sur deux étages et comprenait une cour à l'arrière. C'était un minimum pour l'une des 2 familles les plus riches de la région. Le repas fut assez bref. Pendant tout celui-ci, personne ne dit un mot. Depuis qu'elle avait vu ce soldat, Lupa était devenue étrangement silencieuse. Tout de suite après avoir débarrassé nous quittèrent la maison, prenant soin de saluer la maîtresse de maison qui nous gratifia d'un énorme sourire. Arrivés à la moitié du chemin je fini par essayer de comprendre.
- Ça va?
- Ouai ouai...
- Super convaincante ta réponse, elle est passée où la super humeur de tout à l'heure?
- Elle s'est endormie dans le cours de papi Dardino, je vais retourner à la maison j'ai oublié un truc.
- Ok, on se retrouve chez le vieux?
- Ouais t'en fait pas, à tout de suite.
Je la regardais rebrousser chemin tandis que je continuais ma route. Encore une fois le chemin était parcouru de nombreux hommes armés et de leurs épées. Ce qui me dissuada de prendre mon temps comme j'aurais pu vouloir le faire. En arrivant je n'attendis même pas devant la porte, je rentrais simplement et m'installais immédiatement.
L'après-midi passa très rapidement et je sorti dès la fin des cours. Ma banale journée prenait maintenant fin. Lupa ne s'était jamais représentée dans la classe, mais je me doutais bien de l'endroit où elle se trouvait. Elle avait mentionné dans la matinée une "surprise", et apparemment cette surprise avait un lien avec notre repère, une petite grotte que l'on utilisait lorsqu'on souhaitait s'écarter un peu des règles superflues de ce monde. Vu la réaction qu'elle avait eu devant le soldat et son départ précipité, il semblait évident que cette surprise n'était pas quelque chose qu'elle souhaitait partager à la vue de tous.
Toujours équipé de mon bonnet et de mon écharpe je pris la direction du "repère". Celui ci se trouvait à à peine vingt minutes du village. Je fis le trajet dans le froid. A plusieurs reprises je remarquais la présence de soldats qui patrouillaient. Ils devaient bien être 10 à être passé à côté de moi sans me remarquer, et comme prévu, au bout de mes vingt minutes de trajet, j'arrivais à destination.
C'était une grotte toute simple mais que l'on ne pouvait repérer au premier coup d’œil. La roche était parfaitement ensevelie sous la neige et entouré par de nombreux sapins, si bien qu'à la vue de l'entrée de la grotte on aurait cru que la neige avait ouvert sa gueule et s'apprêtait à tout engloutir sur son passage. La première chose que je remarquais, c'était les traces de pas qui souillaient encore une fois la neige. Si Lupa était bien là elle n'était pas seule... J'hésitais donc quelques secondes à rentrer à l'intérieur, qui sait ce que j'y trouverait. Mais la curiosité l'emporta. J'entrais donc, prenant tout de même la peine de faire le moins de bruit possible. Au bout de quelques secondes l'écho de quelques voix parvint à mes oreilles. Je m'approchais encore un peu et me cachais derrière une roche. De mon petit point d'observation je remarquais 4 soldats portant le même équipement que ceux que l'on avait pu voir au cour de la journée. Je reconnu d'ailleurs immédiatement l'un d'eux, c'était celui qui nous avait abordé un peu plus tôt dans le village. Et à côté d'eux se tenait Lupa. Et elle ne semblait pas vraiment ravie de sa position.
Ce fut le soldat que j'avais rencontré plus tôt qui prit la parole en premier :
- Eh bien voilà une belle prise, qui aurait pensé qu'on tomberait sur un truc de ce genre ici hein. Avec ça je peux me garantir une belle promotion !
- Laissez moi partir !
- La ferme petite, eh Macéo, on fait quoi d'elle?
Macéo... C'était donc son nom... Mais que faisait-il avec Lupa? Qu'avait-elle bien pu faire?
- On l'emmène, ils se feront un plaisir de la juger eux mêmes.
- C'est toi qui vois, chef.
- Vous pouvez déjà commencer à m'appeler capitaine ! Hahaha !
Je les observait se saisir de mon amie et de ce qui semblait être un louveteau. Et à ce moment je compris. Elle avait dû le trouver et le recueillir. Un louveteau, un membre du peuple Animalian', un non humains... De par leur "supériorité" les Animalian' n'admettaient pas que des humains aient un quelconque contact avec leurs petits, nous ne devions pas entrer en contact avec eux, nous ne devions pas échanger de regards avec eux, nous leurs étions inférieurs. Et aller à l'encontre de l'une de ces règles constituait un crime. Il ne faisait nul doute que si Lupa suivait ces hommes maintenant, elle serait accusée de je ne sais quelle idiotie... Concrètement si elle était emmenée aujourd'hui, elle finirait par perdre sa vie, sa condition, si ce n'est "la" vie.
Perdre l'une de mes seules amies, je ne pouvais l'accepter. Et pourtant, qu'est ce que je pouvais y faire? Ces personnes étaient armés, entrainées, je ne tiendrais pas deux secondes face à elles ! Mon cœur commençait à s'emballer, et sans que je sache pourquoi je sorti de ma cachette. Je restais ainsi à observer les quatre soldats, paralysé par la peur.
Pas de mots héroïques, pas de pouvoirs quelconques, juste un gamin se tenant sur le chemin de soldats armés, juste moi.
Ce fut le "futur capitaine" qui rompu le silence.
- Eh bien il semblerait que ce soit le petit gars de tout à l'heure, tu étais un de ses complices hein, c'est évident... Alors, que comptes tu faire?
- Laissez là !
- Ho mais il hausse le ton. Cette fois ci tu n'échapperas pas à ta petite leçon.
Il pointa alors du doigt un des hommes qui l'accompagnait et lui ordonna de me balancer son épée. L'homme s'exécuta. Puis à son tour, Macéo sortit sa lame.
- Si tu la veux vraiment, viens la chercher. - me dit-il le sourire au lèvres.
Je le fixais pendant quelques secondes, brandit fébrilement mon épée et me jeta avec rage sur lui.
- Rien qu'un gosse hein...
Le soldat esquiva, leva sa propre lame, puis après ça, plus rien.
Je repris soudainement connaissance. Il semblait être tard, le soleil était déjà couché et le froid était bien plus virulent que durant la journée. J'observais alors autours de moi. Les soldats étaient parti, et à côté de moi ne restait qu'un gars, visiblement d'une dizaine d'années de plus que moi et habillé bien moi chaudement. Comme si de rien n'était, il mangeait une pomme. On voyait pourtant bien à ses quelques poils hérissés qu'il était mort de froid... Ce mec était définitivement suspect, mais je me forçais quand même à lui adresser la parole.
- Tu sais ce qu'il s'est passé?
- A en juger par le trou béant dans ta poitrine? Je dirais que tu es... Mort.
_________________________________
Tout d'abord merci de m'avoir lu !
Bon pas mal d'éléments pour un premier chapitre je trouve donc j'sais pas si ça sera très compréhensible.
Peut être, sûrement même pas simple de tout comprendre, hésitez pas à poser des questions ou à faire vos commentaires.
J'espère quand même que le chapitre aura été sympa et que vous serez là pour le deuxième
Et encore merci de m'avoir lu
PS: ED si tu me lit j'me suis carrément inspiré des couleurs de ta fic' vu que ça rend bien, j'espère que tu m'en voudra pas
Je précise déjà que c'est une fiction, et donc que les personnages n'ont rien à voir avec un quelconque manga (même s'ils peuvent en être inspiré...). Il se peut aussi que certaines choses soient très flous, j'suis pas toujours d'accord avec moi même concernant les détails de mon monde ^^
Enfin j'vais pas perdre plus de temps, place à la fic' ^^
La mort. Tous connaissent la signification de ce mot, que ce soit le plus inexpérimenté des enfants ou le plus sénile des vieillards. Quelques-uns la craigne, d'autres l'étudie, et certains vont même jusqu'à l'espérer. Elle frappe tout le monde, sans distinction d'âge, de race, de sexe, n'exemptant ni faune ni flore...
Si j'avais dû assimiler la mort à un mot, cela aurait été le mot « fin ».
Chapitre 1 : Une Routine Mortelle.
Aujourd'hui débutait la 999ème année du calendrier Lumiens et pour la première fois de l'année, le soleil illuminait les abords du petit village d'Intia. Ce petit bourg isolé dans les froides montagnes de Nekroùs voyait comme chaque matin l'un de ses enfants s'éveiller. Cet enfant, c'était moi, Raphaël, ou "le fils d'Intia" comme m'appelaient certains. Un surnom qui provenait de la manière dont j'avais été élevé.
Seize ans plus tôt, les villageois m'avaient découvert dans un simple drap de laine. La seule chose qui restait de mon identité était mon prénom, qui avait été brodé sur le tissus. Après cette découverte les différentes familles du petit bourg s'étaient relayées pour mon éducation, faisant de moi le fils de tout un village. C'est d'ailleurs pour cette chose qu'était l'éducation que je me préparais ce matin. Comme d'habitude, du haut de mon mètre soixante quinze j'enfilais un pull en laine blanc, à capuche accompagné d'un pantalon en jean. Comme on avait pu me l'apprendre dans mon enfance, je m'appliquais à cacher la teinte de mes cheveux gris sous un bonnet de laine noir, n'en laissant dépasser que quelques mèches. Je n'en voyais personnellement pas l'utilité mais on m'avait bien trop de fois fait remarquer que ces cheveux décolorés n'étaient pas "normaux".
Quoi qu'il en soit, comme chaque matin depuis plusieurs années je me préparais à rejoindre la maison de Dardino. Dardino, c'était l'homme le plus sage du village. Il savait lire, compter, user des mathématiques... Un savoir qui, dans ces montagnes reculés, lui aurait été bien inutile si il n'avait pas eu des enfants à enseigner.
Comme souvent je quittais la maison bien tôt. Malgré la faible présence du soleil le froid régnait en maitre sur les montagnes. Et même mon épais et long manteau, mon bonnet, mon écharpe et mes gants de laine ne pouvaient me préserver de ces températures extrêmes. Mon corps frissonnait jusqu'au plus profond de mon être. Mais j'aimais ça, sentir le froid vous glacer les os... Pour une raison inconnue je trouvais cette sensation plus qu'attrayante. Les autres trouvaient ça particulièrement pénible, mais pas moi... J'étais d'ailleurs parti en avance pour cette raison. Chaque matin, au lieu de suivre la route, je coupais à travers la forêt. Marcher à travers une neige vide de traces, cerné par ces immenses sapins qui entouraient le village était une des choses que j'appréciais le plus dans ma petite routine.
Très rapidement, j'arrivais devant la maison du vieux Dardino. C'était une vieille cabane en bois, juste assez grande pour tous nous accueillir. Comme toujours j'étais le premier sur les lieux. J'en profitais pour m'allonger dans la neige et observer le lever de soleil. J'eus droit à environ 4 minutes avant qu'une boule de neige ne vienne m'obstruer la vue, un geste qui portait inévitablement la marque de celle que l'on pouvait considérer comme ma meilleure amie, Lupa.
- Original, lui dis-je sur un ton sarcastique.
- Eh bah, t'as l'air de si bonne humeur ce matin, ça fait plaisir !
- Je sais pas si t'es au courant mais il est à peine 6h...
- Et alors, personne t'a demandé de venir aussi tôt, et il est 6h30, idiot !
Sur cette magnifique réplique de Lupa je me relevais, m'essuyais le visage, et la regardait approcher vers moi.
Ses cheveux bruns lui tombaient à peine à l'épaule. Comme d'habitude elle portait un long manteau de couleur bleu, qui se mariait presque parfaitement avec le bleu de ses yeux. C'était ses parents qui s'étaient le plus occupé de moi, étant légèrement plus aisé que le reste du village ils pouvaient se le permettre... C'est comme ça que je l'avais rencontré, elle et sa passion pour l'histoire. C'est d'ailleurs cette passion qui nous avait rapproché à l'époque. Contrairement à ce que pouvait laisser penser son air niait elle était très cultivé. Moi, de mon côté, j'avais une sorte de "don" pour l'histoire. J'étais capable de m'exprimer sur un évènement survenu dans le passé, d'en parler, sans jamais avoir prit de cours dessus... Cette connaissance venue de nul part m'avait poussé à m'intéresser à l'histoire...
Alors qu'elle s'approchait de moi je reprenais:
- T'es en forme ce matin, qu'est ce qui te met de si bonne humeur?
- Bah voilà ça c'est une bonne question.
- Faut dire que c'est la première fois que je te vois aussi "vivante" aussi tôt...
- Attends mais t'imagine même pas: mon père nous a eu 3 pass d'entrée pour Civitatem Esperia !
- T'es sérieuse ?! Comment il a fait ?
Civitatem Esperia... Officiellement la seule ville au monde à être sous le contrôle d'un "gouvernement" humain. La ville avait attiré tellement de foule que l'entrée en avait été restreinte. Y entrer maintenant en était presque devenu impossible...
- Haha enfin un peu de vitalité ! Et pour répondre à ta question j'en ai absolument aucune idée, mon père m'a rien dit.
- Si y'a un endroit où je peux...
- Ouais, si tu peux un jour obtenir une quelconque information sur tes parents, ça sera là-bas... Et c'est pas la seule surprise de la journée !
- Et la deuxième est ?
- Ah non Raph', pour celle-là t'attends, je vais quand même pas tout te lâcher si facilement, tu verras quand on sera au repère. Tiens regarde les autres sont là.
Elle s'élançait maintenant vers la maison du vieux Dardino avant même que j'ai eu le temps de lui demander un petit indice sur cette deuxième "surprise". Bah, pas grave, j'aurais bien le temps de lui demander plus tard.
S'en suivit une matinée ordinaire. Tout ce à quoi on pouvait s'attendre dans un "salon de classe". Comme d'habitude mon don inné pour l'histoire me sorti de pas mal de situations désespérés... J'avais beau être intéressé par l'histoire j'étais totalement incapable de me concentrer sur une même chose plus de 10 minutes, alors apprendre des leçons... Autant ne pas en parler. Mais même ces miracles n'étaient rien à côté des connaissances de Lupa. Durant toute la matinée nous parlèrent donc de la fin de la guerre. Après tout, c'était l'anniversaire de la victoire Lumienne. La coalition des Animalian' et des Spiritus, les bêtes sauvages et les esprits de la nature, les deux groupes qui avaient prit le pouvoir exactement 999 années plus tôt. Depuis cette date chaque cité cité humaine était sous leur contrôle, de façon directe ou indirecte, à l'exception de Civitatem Esperia.
Je m'étais souvent demandé ce qu'aurait pu être notre monde si les Animalian' n'avaient été que des bêtes sans cervelle. Ou si une flamme avait été une flamme. Mais ce n'était pas le cas, dans notre monde les animaux étaient doués de parole et se tenaient pour la plupart sur deux pattes. Chaque flamme quand à elle étaient le résultat du pouvoir d'un esprit du feu. Enfin, j'avais encore un peu de mal avec ces principes. Penser que chaque flamme qui pouvait me réchauffer le soir provenait du pouvoir d'un esprit, et qu'il en était de même pour chaque goutte d'eau, chaque courant d'air, me semblait encore étrange. Mais cela avait sûrement un rapport avec le fait que je n'ai jamais vu un de ces esprits...
C'était la coalition de ces deux espèces que l'on appelait les "Lumiens". Mais bon, dans ce village reculé rares étaient les personnes qui avaient côtoyés des Lumiens. Ici, tous étaient sous l'autorité de la même famille, les Humilis. C'était une famille de peu d'influence mais elle était suffisante. C'était logique, qui parmi les Lumiens s'occuperait de ce genre de territoires si petits et reculés ? Dans ce genre de situations ils préféraient faire confiance à des familles humaines, qui leur rendaient directement des comptes.
Nous parlèrent de cette hiérarchie instaurée par les Lumiens toute la matinée sans voir le temps passer et sans même nous en rendre compte nous atteignirent l'heure du déjeuner. Le professeur était justement en train d'en finir sur ces histoires de partage de territoires:
- Après leur victoire l'alliance Lumienne se divisa assez rapidement. Rien ne les obligeait à rester groupé, c'était même quasiment l'inverse. S'ils ne s'étaient pas séparés qui sait jusqu'où leurs divergences les auraient conduit... Ils abolirent ensuite la gouvernance humaine...
Un élève coupa alors le vieux professeur dans son discours:
- Mais pourquoi Civitatem Esperia existe t-elle alors?
- C'est les Lumiens qui en avaient décidé, intervint Lupa, il y a environ deux siècles. Ils commencèrent par mettre en place un conseil humains qui s'occuperait des affaires humaines à leur place et leur rendrait des comptes pour les affaires plus importantes. Un conseil composé de pactisants ou de sorciers comme certains les appellent. Le but était que ce conseil sache se défendre par lui même. Ça leur permettait de s'éloigner un peu des affaires humaines... En récompense pour leur travail ils accordèrent à ces sorciers le contrôle d'une de nos plus grandes cités ainsi que le droit de mettre en place une école de magie, de se former une petite armée...
- De regrouper et contrôler les sorciers ayant réchappé aux exécutions...
A ce moment là Lupa me foudroya du regard. Premièrement parce qu'elle n'aimait pas être coupée dans son discours, et deuxièmement parce qu'elle savait très bien que ce genre de propos est proscris. Rappeler que le Conseil avait surtout pour première utilité de canaliser les forces humaines est loin d'être un acte intelligent. Nous n'en avons pas le droit, nous nous devons de croire que les Lumiens l'ont fait par pure sympathie. De croire que ce Conseil est un signe de progression, d'amélioration des relations... Avant que Lupa n'ait le temps de me répondre Dardino reprend le contrôle de son cours:
- ... On va s'arrêter là pour ce matin, allez manger nous reprendrons cet après-midi.
A cette annonce tout le monde se leva en vitesse et s'empressa de prendre la direction de la porte. Nous n'étions que 5 à avoir assisté au cours ce matin, et ça n'avait rien d'étonnant. Les autres avaient pour la plupart aidé leurs parents aux travaux manuels... Très peu avaient la chance de pouvoir s'accorder du temps pour apprendre. Une chance que je possédais parce que j'étais l'ami de Lupa, la fille de la deuxième famille la plus riche de la région. C'est grâce à elle que je pouvais manger à l’œil, profiter d'une maison sans même avoir à travailler... C'était d'ailleurs chez elle que j'allais manger ce midi. Je faisais donc le trajet avec elle. Visiblement, elle m'en voulait un peu de l'avoir coupé dans son discours, mais elle s'en remettrait... A la place je m'intéressais à l'agitation bien inhabituelle que l'on pouvait constater autours du village. Contrairement à d'habitude, la route était parsemée de nombreuses traces de pas. On remarquait même à la forme et la profondeur de celles-ci qu'il s'agissait d'hommes forts, des soldats.
- Dis Lupa, tu sais d'où elles viennent toutes ces traces?
- Des soldats, j'en ai vu quelques-un ce matin en venant, pas toi?
- Non, je suis passé par la forêt, tu sais ce qu'ils voulaient?
- De ce que j'ai comprit ils sont à la recherche de quelqu'un...
- Ils auraient fait tout ce chemin pour une personne? Ça doit être quelqu'un d'important...
- Perspicace le gamin !!
Cette réplique là ne venait pas de Lupa, elle venait de quelqu'un d'autre, derrière nous. Immédiatement, elle et moi nous retournions. Nous découvrions alors un soldat qui, au sentir de son haleine, n'était pas en pleine possession de ses moyens. Il était équipé d'un long manteau polaire et n'avait vraisemblablement pas prit le temps de se raser ce matin. Mais ce n'était pas ce qui me marqua le plus, non, à côté de l'épée qui pendait à sa taille et du fusil qui était accroché à son épaule, sa petite barbe de 3 jours n'avait absolument rien d'anormal. Et il n'était pas seul, trois hommes se tenaient derrière lui. Malgré le nœud qui venait de se former dans mon ventre je prenais la parole.
- Qu'est ce que vous voulez?
- Semblerait qu'il y ait ici des jeunes qui n'aient pas encore apprit à parler à leurs ainés... Pas de bol j'ai pas le temps de m'occuper de l'apprentissage de deux petits montagnards. Quoi qu'il en soit si vous voyez un gars d'à peu prêt 25 ans, vêtu de manière assez... Inappropriée, venez me prévenir, comprit les gosses?
- On le fera - répondit Lupa.
- Bien, bons petits, maintenant dégagez !
Une requête contre laquelle je n'avais absolument rien, quitter cet alcoolique et ses hommes me ferait même un grand plaisir. L'intervention d'hommes de ce genre dans un aussi petit village était assez inquiétante mais après tout, ça ne me concernait pas.
Après ça il nous fallut à peine 5 minutes pour rejoindre le lieu de notre repas, la maison de Lupa. C'était une maison plutôt imposante. Elle s'étendait sur deux étages et comprenait une cour à l'arrière. C'était un minimum pour l'une des 2 familles les plus riches de la région. Le repas fut assez bref. Pendant tout celui-ci, personne ne dit un mot. Depuis qu'elle avait vu ce soldat, Lupa était devenue étrangement silencieuse. Tout de suite après avoir débarrassé nous quittèrent la maison, prenant soin de saluer la maîtresse de maison qui nous gratifia d'un énorme sourire. Arrivés à la moitié du chemin je fini par essayer de comprendre.
- Ça va?
- Ouai ouai...
- Super convaincante ta réponse, elle est passée où la super humeur de tout à l'heure?
- Elle s'est endormie dans le cours de papi Dardino, je vais retourner à la maison j'ai oublié un truc.
- Ok, on se retrouve chez le vieux?
- Ouais t'en fait pas, à tout de suite.
Je la regardais rebrousser chemin tandis que je continuais ma route. Encore une fois le chemin était parcouru de nombreux hommes armés et de leurs épées. Ce qui me dissuada de prendre mon temps comme j'aurais pu vouloir le faire. En arrivant je n'attendis même pas devant la porte, je rentrais simplement et m'installais immédiatement.
L'après-midi passa très rapidement et je sorti dès la fin des cours. Ma banale journée prenait maintenant fin. Lupa ne s'était jamais représentée dans la classe, mais je me doutais bien de l'endroit où elle se trouvait. Elle avait mentionné dans la matinée une "surprise", et apparemment cette surprise avait un lien avec notre repère, une petite grotte que l'on utilisait lorsqu'on souhaitait s'écarter un peu des règles superflues de ce monde. Vu la réaction qu'elle avait eu devant le soldat et son départ précipité, il semblait évident que cette surprise n'était pas quelque chose qu'elle souhaitait partager à la vue de tous.
Toujours équipé de mon bonnet et de mon écharpe je pris la direction du "repère". Celui ci se trouvait à à peine vingt minutes du village. Je fis le trajet dans le froid. A plusieurs reprises je remarquais la présence de soldats qui patrouillaient. Ils devaient bien être 10 à être passé à côté de moi sans me remarquer, et comme prévu, au bout de mes vingt minutes de trajet, j'arrivais à destination.
C'était une grotte toute simple mais que l'on ne pouvait repérer au premier coup d’œil. La roche était parfaitement ensevelie sous la neige et entouré par de nombreux sapins, si bien qu'à la vue de l'entrée de la grotte on aurait cru que la neige avait ouvert sa gueule et s'apprêtait à tout engloutir sur son passage. La première chose que je remarquais, c'était les traces de pas qui souillaient encore une fois la neige. Si Lupa était bien là elle n'était pas seule... J'hésitais donc quelques secondes à rentrer à l'intérieur, qui sait ce que j'y trouverait. Mais la curiosité l'emporta. J'entrais donc, prenant tout de même la peine de faire le moins de bruit possible. Au bout de quelques secondes l'écho de quelques voix parvint à mes oreilles. Je m'approchais encore un peu et me cachais derrière une roche. De mon petit point d'observation je remarquais 4 soldats portant le même équipement que ceux que l'on avait pu voir au cour de la journée. Je reconnu d'ailleurs immédiatement l'un d'eux, c'était celui qui nous avait abordé un peu plus tôt dans le village. Et à côté d'eux se tenait Lupa. Et elle ne semblait pas vraiment ravie de sa position.
Ce fut le soldat que j'avais rencontré plus tôt qui prit la parole en premier :
- Eh bien voilà une belle prise, qui aurait pensé qu'on tomberait sur un truc de ce genre ici hein. Avec ça je peux me garantir une belle promotion !
- Laissez moi partir !
- La ferme petite, eh Macéo, on fait quoi d'elle?
Macéo... C'était donc son nom... Mais que faisait-il avec Lupa? Qu'avait-elle bien pu faire?
- On l'emmène, ils se feront un plaisir de la juger eux mêmes.
- C'est toi qui vois, chef.
- Vous pouvez déjà commencer à m'appeler capitaine ! Hahaha !
Je les observait se saisir de mon amie et de ce qui semblait être un louveteau. Et à ce moment je compris. Elle avait dû le trouver et le recueillir. Un louveteau, un membre du peuple Animalian', un non humains... De par leur "supériorité" les Animalian' n'admettaient pas que des humains aient un quelconque contact avec leurs petits, nous ne devions pas entrer en contact avec eux, nous ne devions pas échanger de regards avec eux, nous leurs étions inférieurs. Et aller à l'encontre de l'une de ces règles constituait un crime. Il ne faisait nul doute que si Lupa suivait ces hommes maintenant, elle serait accusée de je ne sais quelle idiotie... Concrètement si elle était emmenée aujourd'hui, elle finirait par perdre sa vie, sa condition, si ce n'est "la" vie.
Perdre l'une de mes seules amies, je ne pouvais l'accepter. Et pourtant, qu'est ce que je pouvais y faire? Ces personnes étaient armés, entrainées, je ne tiendrais pas deux secondes face à elles ! Mon cœur commençait à s'emballer, et sans que je sache pourquoi je sorti de ma cachette. Je restais ainsi à observer les quatre soldats, paralysé par la peur.
Pas de mots héroïques, pas de pouvoirs quelconques, juste un gamin se tenant sur le chemin de soldats armés, juste moi.
Ce fut le "futur capitaine" qui rompu le silence.
- Eh bien il semblerait que ce soit le petit gars de tout à l'heure, tu étais un de ses complices hein, c'est évident... Alors, que comptes tu faire?
- Laissez là !
- Ho mais il hausse le ton. Cette fois ci tu n'échapperas pas à ta petite leçon.
Il pointa alors du doigt un des hommes qui l'accompagnait et lui ordonna de me balancer son épée. L'homme s'exécuta. Puis à son tour, Macéo sortit sa lame.
- Si tu la veux vraiment, viens la chercher. - me dit-il le sourire au lèvres.
Je le fixais pendant quelques secondes, brandit fébrilement mon épée et me jeta avec rage sur lui.
- Rien qu'un gosse hein...
Le soldat esquiva, leva sa propre lame, puis après ça, plus rien.
Je repris soudainement connaissance. Il semblait être tard, le soleil était déjà couché et le froid était bien plus virulent que durant la journée. J'observais alors autours de moi. Les soldats étaient parti, et à côté de moi ne restait qu'un gars, visiblement d'une dizaine d'années de plus que moi et habillé bien moi chaudement. Comme si de rien n'était, il mangeait une pomme. On voyait pourtant bien à ses quelques poils hérissés qu'il était mort de froid... Ce mec était définitivement suspect, mais je me forçais quand même à lui adresser la parole.
- Tu sais ce qu'il s'est passé?
- A en juger par le trou béant dans ta poitrine? Je dirais que tu es... Mort.
_________________________________
Tout d'abord merci de m'avoir lu !
Bon pas mal d'éléments pour un premier chapitre je trouve donc j'sais pas si ça sera très compréhensible.
Peut être, sûrement même pas simple de tout comprendre, hésitez pas à poser des questions ou à faire vos commentaires.
J'espère quand même que le chapitre aura été sympa et que vous serez là pour le deuxième
Et encore merci de m'avoir lu
PS: ED si tu me lit j'me suis carrément inspiré des couleurs de ta fic' vu que ça rend bien, j'espère que tu m'en voudra pas
Dernière édition par Riku Esperanti le Sam 20 Juil - 17:35, édité 6 fois
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Dabuh Riku
Déjà, content de voir que tu ouvres une fan fic, j'espère que tu posteras régulièrement tes chapitres.
Bon, j'ai été surpris par la longueur de ton chapitre, j'avais beau baissé le curseur mais je ne voyais toujours pas la fin, mais bon ce n'est pas un point négatif.
Je suis bien pris dans ton histoire, tu as pour moi excellement réussit à nous faire partager ta vision des choses dan la mesure ou tout est bien décrit et narré. ( Je ne suis pas adepte de la 1ere personne).
Quelques fautes de grammaires ou de répétitions de mots, mais elles sont minuscules et n'offusquent en aucun cas l'histoire.
Aussi, à un certain moment, tu écrivais "Loupa" au lieu de "Lupa"
Bonne continuation.
Déjà, content de voir que tu ouvres une fan fic, j'espère que tu posteras régulièrement tes chapitres.
Bon, j'ai été surpris par la longueur de ton chapitre, j'avais beau baissé le curseur mais je ne voyais toujours pas la fin, mais bon ce n'est pas un point négatif.
Je suis bien pris dans ton histoire, tu as pour moi excellement réussit à nous faire partager ta vision des choses dan la mesure ou tout est bien décrit et narré. ( Je ne suis pas adepte de la 1ere personne).
Quelques fautes de grammaires ou de répétitions de mots, mais elles sont minuscules et n'offusquent en aucun cas l'histoire.
Aussi, à un certain moment, tu écrivais "Loupa" au lieu de "Lupa"
Bonne continuation.
Silver Naizel- Rikudou Sennin
-
Nombre de messages : 3607
Age : 29
Groupe :
Date d'inscription : 22/06/2011
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Monstre, voleur, escrocPS: ED si tu me lit j'me suis carrément inspiré des couleurs de ta fic' vu que ça rend bien, j'espère que tu m'en voudra pas
Je me contenterais juste de 50% du volume des ventes de ta fanfiction pour compenser, et vu ce premier chapitre je sens que je vais être riche sous peu de temps
Premier chapitre bien intéressant, l'univers a l'air bien sympa. Du mystère de la magie et des raviolis, tout les éléments d'une bonne histoire sont là
Plus sérieusement le monde me fait penser un peu à "Princesse Mononoke" ou à d'autres productions Ghibli comme "Le Chateau Ambulant" donc je suis fan direct ^^
Quelques fautes au niveau de la conjugaison mais d'après ce que j'ai compris tu était partis sur une énonciation a la troisième personne avant de repasser a la première donc fatalement il reste quelques traces ^^. A part ça c'est bien écrit, les fautes s'il y en a ne sautent pas a l'oeil et la qualité du récit est bonne. Tout les éléments sont là pour accrocher le lecteur, je répondrais présent pour le second chapitre, compte sur moi.
Au passage tu utilise la couleur indigo pour les dialogues tandis que j'utilise le darkblue pour les miens donc on va dire que ça passe
-ED-- Conquérant de l'univers
-
Nombre de messages : 11646
Age : 32
Groupe :
Date d'inscription : 11/10/2009
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Bon chapitre !
J'adore le caractère du héros, en plus du suspens à la fin ! Le monde aussi est vraiment classe !
Bon continuation !
J'adore le caractère du héros, en plus du suspens à la fin ! Le monde aussi est vraiment classe !
Bon continuation !
Hisa- Kage
-
Nombre de messages : 1831
Age : 28
Groupe :
Date d'inscription : 10/11/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Bon, j'ai tout lu et j'dois dire que c'est ma première lecture de fanfic'.
En partant de ce constat, je vais peut-être te dire des trucs qui sont assez courant quand on commence une fanfic mais comme moi, je n'en sais rien, je t'en parlerais quand même.
Pour commencer, j'ai pas mal aimé, je dois dire.
Et comme je te l'ai dit sur la Chat Box, je suis assez difficile à tous les niveaux: que ce soit en lecture, en film, en nourriture. Donc dans mon langage, quand je dis que c'est pas mal, sans vouloir me vanter, tu peux le prendre vachement bien.
Ton histoire est bien ficelée: ni trop simple, ni trop compliquée. Quand je l'ai lue, ça m'a fait penser à Narnia (non pas que j'aime particulièrement ces films mais avec les animaux qui parlent, qui prennent le contrôle, une majorité d’individu (les Lumiens) qui sont au pouvoir, c'est assez ressemblant je dois dire. Si je dois nuancer mon propos, je dirais que ton histoire m'a plu, mais sans plus, jusqu'à ce que j'arrive à la fin, avec l'intervention du monsieur mystérieux qui révèle la condition de Raphael. J'ai trouvé ça plutôt bien et ça nous pousse à se demander comment c'est arrivé. Et en plus de ça, tu as réussi à faire un lien avec ton titre, tu t'es pas perdu dans tout un tas d'informations, et c'est le plus important je pense, pour intéresser le lecteur: rester logique et cohérent.
Si je dois trouver des petits points négatifs, c'est tout d'abord la conjugaison et les oublis de mots, c'est un peu dommage car ça coupe le délire, on doit réfléchir sur ce que tu voulais dire.
Je prends par exemple ce passage:
C'est qui le "leur" ?
Lupa et Raphael ? Lupa et son ami imaginaire ?
J'imagine bien que c'est Lupa et Raphael, vu ce que tu m'as dit sur la bobox mais pour un lecteur X, même si tu dis après "on", "nous" pour désigner la grotte, il y a de quoi se poser des questions, je trouve. Et c'est un peu dommage parce que je trouve la syntaxe plutôt bien choisie, les mots tombent bien.
Donc voilà, c'est pas bien méchant.
T'as réussi à intéresser le lecteur à la fin de ton premier chapitre, c'est ce qui importe. On verra ce que le suivant va donner. Essaye de rester simple, de pas nous ensevelir d'informations comme avec les animalians, les Lumiens, les esprits bizarres (j'ai oublié le nom ) et ça roulera impec' .
Good job bro' !
Edit: ah oui, et même si ton post est long, oublie pas de le relire
En partant de ce constat, je vais peut-être te dire des trucs qui sont assez courant quand on commence une fanfic mais comme moi, je n'en sais rien, je t'en parlerais quand même.
Pour commencer, j'ai pas mal aimé, je dois dire.
Et comme je te l'ai dit sur la Chat Box, je suis assez difficile à tous les niveaux: que ce soit en lecture, en film, en nourriture. Donc dans mon langage, quand je dis que c'est pas mal, sans vouloir me vanter, tu peux le prendre vachement bien.
Ton histoire est bien ficelée: ni trop simple, ni trop compliquée. Quand je l'ai lue, ça m'a fait penser à Narnia (non pas que j'aime particulièrement ces films mais avec les animaux qui parlent, qui prennent le contrôle, une majorité d’individu (les Lumiens) qui sont au pouvoir, c'est assez ressemblant je dois dire. Si je dois nuancer mon propos, je dirais que ton histoire m'a plu, mais sans plus, jusqu'à ce que j'arrive à la fin, avec l'intervention du monsieur mystérieux qui révèle la condition de Raphael. J'ai trouvé ça plutôt bien et ça nous pousse à se demander comment c'est arrivé. Et en plus de ça, tu as réussi à faire un lien avec ton titre, tu t'es pas perdu dans tout un tas d'informations, et c'est le plus important je pense, pour intéresser le lecteur: rester logique et cohérent.
Si je dois trouver des petits points négatifs, c'est tout d'abord la conjugaison et les oublis de mots, c'est un peu dommage car ça coupe le délire, on doit réfléchir sur ce que tu voulais dire.
Je prends par exemple ce passage:
Riku Esperanti a écrit:Elle avait mentionné dans la matinée une "surprise", et apparemment cette surprise était cachée dans leur repère, une petite grotte que l'on utilisait lorsqu'on souhaitait s'écarter un peu des règles superflues du monde des adultes.
C'est qui le "leur" ?
Lupa et Raphael ? Lupa et son ami imaginaire ?
J'imagine bien que c'est Lupa et Raphael, vu ce que tu m'as dit sur la bobox mais pour un lecteur X, même si tu dis après "on", "nous" pour désigner la grotte, il y a de quoi se poser des questions, je trouve. Et c'est un peu dommage parce que je trouve la syntaxe plutôt bien choisie, les mots tombent bien.
Donc voilà, c'est pas bien méchant.
T'as réussi à intéresser le lecteur à la fin de ton premier chapitre, c'est ce qui importe. On verra ce que le suivant va donner. Essaye de rester simple, de pas nous ensevelir d'informations comme avec les animalians, les Lumiens, les esprits bizarres (j'ai oublié le nom ) et ça roulera impec' .
Good job bro' !
Edit: ah oui, et même si ton post est long, oublie pas de le relire
Sunny- Marimo
-
Nombre de messages : 11883
Age : 31
Groupe :
Date d'inscription : 21/08/2009
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Bonsoir cher Riku,
Tout d'abord comment j'ai découvert la fic ? Eh bien j'était sur la CB... Et là que vois-je ? Riku fait une fanfic, alors vous pensez bien que immédiatement j'ai accourus pour la lire (1 heure après) mais là n'est pas l'important. En effet, l'important est dans ce que je m'apprête à te dires:
Bon comme tu le sais, j'ai moi-même créer un monde magique, tu as d'ailleurs eu droit à des conférences entiéres dessus. Mais si je dit ça c'est parce que je pense que nous savons très bien tout les deux que mon avis sur tout ce qui est Seigneur des Anneaux, Monde de Naria, Final Fantasy et monde magique "classiques" en général est assez ... Large, j'ai beaucoup d'élément de comparaisons. Mais bref, débutons:
Les "Pour"
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais d'abord aborder les "petits points" c'est à dire ce qui n'est pas de la cohérence pure ou de la narration pure.
Les points essentiels.
Les "Contre"
Donc du côté des négatifs, il n'y a qu'un seul point réellement peu important.
Je vais rentrer dans le vif du sujet immédiatement. D'ailleurs tout comme pour les points mineurs il n'y en a qu'un seul auquel je pense lors de l'écriture de ce post.
Le casting de fou.
Tu n'es pas d'accord avec toi-même ? Mais ce récit serait il entre les mains d'un schizophrène ne savant pas se qu'il raconte ? Mais c'est affreux ! Mais enchaînez-le faite quelque chose. IL EST FOU !!
Plus sérieusement Riku, pour moi, l'écriture d'une fan-fiction et plus particuliérement d'une fiction doit passer par la maîtrise de l'auteur à 99% de son monde. Donc je ne saurais te conseiller que de perfectionner tes connaissances sur ton monde, ainsi que les détails qui vont avec pour poursuive le récit. Je dis ça car ça t'éviteras de t'engouffrer dans des situations dont tu ne sauras pas te sortir et qu'au final tu vas nous pondre un truc totalement surréaliste pour t'en sortir. (Bon surréaliste par rapport au contexte de ton monde, car on est déjà dans le surréaliste)
Verdict
Je met un 75 Dourikis pour commencer. Tu peux éditez ta fiche, j'ai la flemme de le faire merci d'avance. Tu montes en grade "petit roseau frêle" pour avoir écrit un chapitre.
Tout d'abord comment j'ai découvert la fic ? Eh bien j'était sur la CB... Et là que vois-je ? Riku fait une fanfic, alors vous pensez bien que immédiatement j'ai accourus pour la lire (1 heure après) mais là n'est pas l'important. En effet, l'important est dans ce que je m'apprête à te dires:
Bon comme tu le sais, j'ai moi-même créer un monde magique, tu as d'ailleurs eu droit à des conférences entiéres dessus. Mais si je dit ça c'est parce que je pense que nous savons très bien tout les deux que mon avis sur tout ce qui est Seigneur des Anneaux, Monde de Naria, Final Fantasy et monde magique "classiques" en général est assez ... Large, j'ai beaucoup d'élément de comparaisons. Mais bref, débutons:
Les "Pour"
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais d'abord aborder les "petits points" c'est à dire ce qui n'est pas de la cohérence pure ou de la narration pure.
- Tout d'abord sur la mise en page et l'ésthétique je n'ai rien à redire. La système de couleur est plutôt soft et n'agresse pas les yeux. C'est nickel, donc je n'arrêterais pas ton récit pour une raison d'optique
- J'aime bien la petite introduction sur le "Memento Mori", c'est typiquement le genre de paragraphe philosophique qui permet de donner une maturité au récit. Bien que dans le cas présent, il est difficile sans être à ta place de déterminer le véritable sens que tu lui donnais. Mais de toute maniére, même si tu lui donnais un autre sens, le lecteur est libre de voir n'importe quel point de vue philosophique à travers tes mots. (pour ce paragraphe, comme pour tout ceux qui sont à venir.)
Les points essentiels.
- Bon premiére chose notable et particuliérement agréable: la linguistique. Le récit est presque aussi limpide que de l'eau de roche. Tout comme ED je suppose que les quelques flottements maladroits dans le texte sont dus à ton revirement de narration. Sinon la syntaxe, grammaire et orthographe semblent parfaite si on exclut le point cité en amont. (En même temps, je n'en attendais pas moins de toi.)
- La richesse manifeste de ton monde démontre un travail conséquent de ta part (que ce soit historiquement ou même sur la logique du monde en lui-même), pour moi la diversité d'un monde est le tier du travail nécessaire à effectuer pour devenir un fanficeur parfait. Je souligne donc ce point. Mais, parce que oui, avec Nicozeyo il y a toujours un "Mais", il subsiste une ombre au tableau que j'expliciterais dans une partie en aval.
- Un bon cliffhanger, éspérons que ça continue comme ça (il faudra bien ça pour que je continue à lire)
Les "Contre"
Donc du côté des négatifs, il n'y a qu'un seul point réellement peu important.
- Je dirais que je trouve les prénoms soient trop simples (Lupa) soient trop conventionelles (Raphaël ? Une dédicace à l'archange ? Volontaire ? ) Mais ça ne vas pas gâcher ma lecture, c'est juste que moi personellement j'accorde une grande importance à la symbolique des prénoms etc ...
Je vais rentrer dans le vif du sujet immédiatement. D'ailleurs tout comme pour les points mineurs il n'y en a qu'un seul auquel je pense lors de l'écriture de ce post.
- Bon pour faire simple:Riku Esperanti a écrit:Il se peut aussi que certaines choses soient très flous, j'suis pas toujours d'accord avec moi même concernant les détails de mon monde ^^
Hein Pardon ?
VOIR CE LIEN AVANT DE CONTINUER => ICI MÊME.
Voila le casting: - Itinéris = Nicozeyo
- Numérobis = Riku Esperanti
- Obélix = ED
- Astérix = Waïl Kinderstein
- Panoramix = Tsubasaki
- Le gars avec la trompette au début = TheSanji (il a rien dit, mais j'aime lui en mettre plein la gueule)
- Le gars qui dit "pas content" une fois en trop = Sunny (mais je t'aimeuh quand même Sunny, même si je te fermes ton clapet.
- Le sanglier dont parle Obélix (donc ED) = Cecilou
- Les lentilles qui accompagne le sanglier (donc Cecilou) = Zefira
Le casting de fou.
Tu n'es pas d'accord avec toi-même ? Mais ce récit serait il entre les mains d'un schizophrène ne savant pas se qu'il raconte ? Mais c'est affreux ! Mais enchaînez-le faite quelque chose. IL EST FOU !!
Plus sérieusement Riku, pour moi, l'écriture d'une fan-fiction et plus particuliérement d'une fiction doit passer par la maîtrise de l'auteur à 99% de son monde. Donc je ne saurais te conseiller que de perfectionner tes connaissances sur ton monde, ainsi que les détails qui vont avec pour poursuive le récit. Je dis ça car ça t'éviteras de t'engouffrer dans des situations dont tu ne sauras pas te sortir et qu'au final tu vas nous pondre un truc totalement surréaliste pour t'en sortir. (Bon surréaliste par rapport au contexte de ton monde, car on est déjà dans le surréaliste)
Verdict
Je met un 75 Dourikis pour commencer. Tu peux éditez ta fiche, j'ai la flemme de le faire merci d'avance. Tu montes en grade "petit roseau frêle" pour avoir écrit un chapitre.
Nicozeyo- Kage
-
Nombre de messages : 1634
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 16/12/2009
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Bon je vais pas faire de pavé....
Déjà j'aime beaucoup la narration à la première personne, l'utilisant moi-même, bref je trouve que tu la maîtrises bien.
Pour les éléments de ton monde, je vais pas pinnailler, tant que tu gardes un soupçon d'originalité je veux bien. Et si tu as du mal à gérer certains détails... Je peux dire que c'est normal, faisant aussi une histoire inventée je comprends comment ça peut être galère...
Sinon l'histoire que tu "présentes" paraît intéressante. J'ai hâte de voir la suite.
Bref bon premier chapitre et je suivrai ta fic.
Déjà j'aime beaucoup la narration à la première personne, l'utilisant moi-même, bref je trouve que tu la maîtrises bien.
Pour les éléments de ton monde, je vais pas pinnailler, tant que tu gardes un soupçon d'originalité je veux bien. Et si tu as du mal à gérer certains détails... Je peux dire que c'est normal, faisant aussi une histoire inventée je comprends comment ça peut être galère...
Sinon l'histoire que tu "présentes" paraît intéressante. J'ai hâte de voir la suite.
Bref bon premier chapitre et je suivrai ta fic.
kurotsu of mist- Nyan-cat
-
Nombre de messages : 4494
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Bon ...
Je suis nouveau mais j'ai lus quasiment les fictions les plus populaires du moment mais la je fais une découverte, la fiction est réellement ... magique, j'ai accrocher dès le premier mot ( j'abuse ). La longueur est bien j'aime bien ta façon de narré et ton texte est quasiment parfait, je ferai une vrai analyse au prochain chapitre. Pour un chapitre un je donne la note de :
8/10
Je suis nouveau mais j'ai lus quasiment les fictions les plus populaires du moment mais la je fais une découverte, la fiction est réellement ... magique, j'ai accrocher dès le premier mot ( j'abuse ). La longueur est bien j'aime bien ta façon de narré et ton texte est quasiment parfait, je ferai une vrai analyse au prochain chapitre. Pour un chapitre un je donne la note de :
8/10
Le Joker- Pirate
-
Nombre de messages : 25
Age : 25
Groupe :
Date d'inscription : 20/05/2012
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
J'vais pas mettre de note, ni tout décortiquer pour donner un avis, parce que c'est pas poli de le faire, bande de moule
J'ai bien aimé, l'univers, les persos, la narration, etc, j'attends la suite de ta fic', comme tu attends la mienne
J'ai bien aimé, l'univers, les persos, la narration, etc, j'attends la suite de ta fic', comme tu attends la mienne
Phantom- Vastolorde
-
Nombre de messages : 2103
Age : 29
Groupe :
Date d'inscription : 13/10/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Alors déjà merci à tous pour vos commentaires, ça m'fait vraiment plaisir, surtout que c'est plus positif que négatif ^^
Pour la longueur du chapitre je préviens le 2 risque d'être bien plus court ^^
C'est juste que là celui-là c'était un chapitre d'introduction donc j'ai essayé de caser le plus de trucs possible.
Pour ce qui est des fautes et tout ça j'ai relu une fois mais apparament c'était pas assez, j'ferais un deuxième passage pour rattraper tout ça.
Et t'en fait pas Nico' j'compte bien éviter de rendre mon monde "illogique"
Sinon en dehors de ça je pense pour l'instant faire un chapitre par semaine donc le numéro 2 arrivera dans quelques jours.
J'espère qu'il plaira lui aussi à tout l'monde, d'ailleurs dans ce sens j'risque d'avoir pas mal de travail x)
Encore merci à vous de m'avoir lu
Pour la longueur du chapitre je préviens le 2 risque d'être bien plus court ^^
C'est juste que là celui-là c'était un chapitre d'introduction donc j'ai essayé de caser le plus de trucs possible.
Pour ce qui est des fautes et tout ça j'ai relu une fois mais apparament c'était pas assez, j'ferais un deuxième passage pour rattraper tout ça.
Et t'en fait pas Nico' j'compte bien éviter de rendre mon monde "illogique"
Sinon en dehors de ça je pense pour l'instant faire un chapitre par semaine donc le numéro 2 arrivera dans quelques jours.
J'espère qu'il plaira lui aussi à tout l'monde, d'ailleurs dans ce sens j'risque d'avoir pas mal de travail x)
Encore merci à vous de m'avoir lu
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Rhooooo!!! Non mais !! T'aurais pas pu attendre que je lise ton chapitre avant de remercier tout l'monde??!! 'spèce de faiblard mâlasse ! J'aurais l'air bête de poster juste après ton commentaire de remerciement ! ><
Mais comme j'ai l'habitude d'avoir l'air bête ... Je poste quand même ! xD
Mais comme j'ai l'habitude d'avoir l'air bête ... Je poste quand même ! xD
• Déjà, j'vais commencer par un bon point : t'as été intelligent de commencer ta fiction quelques jours après que j'me suis dit que j'allais reprendre les lectures de fic' ... Très bon timing
• Ensuite, j'aime beaucoup l'univers de la fic'. C'est clair que quand ça se rapproche un peu de Princesse Mononoke ou Le Monde de Narnia, ça m'plait. Ce genre d'univers fantastique est très populaire mais peut aussi être très compliqué à exploiter : donc attention aux trucs pas logique ou incompréhensible..
~ Mais j'm'inquiète pas trop, après tout, tu vas être un écrivain mondialement connu un jour !
Et tu m'feras une dédicass' à la fin de ton futur roman hein?! Tu m'la promis quand ... euh .. quand tu dormais chez moi... Si si, j'suis sûre u_u
• Sinon c'est clair que relire une seule fois n'a pas été suffisant, j'ai aussi repéré des fautes. Pas trop graves, mais des fautes quand même... Depuis quand le second du Captain fait des fautes comme ça ?? HEIN?!
Tout doit être parfait ! Alors relis moi ça, et édite! Par respect pour tes futurs lecteurs, afin qu'ils ne meurent pas d'une intoxication oculaire !
• Bwef ! Ce qui m'a le plus surpris : c'est la fin ! Ohlala dès le premier chapitre le héros meurt ? Ça annonce quelque chose de vraiment intéressant et ça m'intrigue beaucoup ça . . . !!
Conclusion : Débrouille toi pour poster le prochain chapitre ! Avance le temps ! C'est facile : tu vois l'heure en bas à droite de ton écran ? Bah clique dessus et change la date au lundi 28 Mai ! Et ~BOUYACHAKA~ nous voila déjà la semaine prochaine !!
Je suis quelqu'un de magique, je sais ...
PS : J'sais pas si tu comptait répondre à ce post', mais ... ne répond pas... ça ferait tâche ici ...
Zefira- Yonkou
-
Nombre de messages : 3439
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 23/08/2010
Chapitre 2: Le Pacte
Voici le chapitre 2, qui est déjà plus court que le premier pour les petits flemmards
Rien d'extraordinaire pour ce chapitre, on commence en douceur
Bonne lecture à vous !
Je repris soudainement connaissance. Il semblait être tard, le soleil était déjà couché et le froid était bien plus virulent que durant la journée. J'observais alors autours de moi. Les soldats étaient parti, et à côté de moi ne restait qu'un gars, visiblement d'une dizaine d'années de plus que moi et habillé bien moins chaudement. Comme si de rien n'était, il mangeait une pomme. On voyait pourtant bien à ses quelques poils hérissés qu'il était mort de froid... Ce mec était définitivement suspect, mais je me forçais quand même à lui adresser la parole.
- Tu sais ce qu'il s'est passé?
- A en juger par le trou béant dans ta poitrine? Je dirais que tu es... Mort.
Chapitre 2: Le Pacte
Mort? Mon nouvel interlocuteur venait-il réellement de m'annoncer que j'étais mort? Cela n'avait aucun sens, non, mieux valait l'ignorer. Mais ce trou béant dans ma poitrine, de quoi parlait-il? Immédiatement mon regard se tournait vers mon torse, et là, affolé, je constatais le trou qui avait prit place en son milieu...
Mes vêtements s'étaient imprégnés de mon sang, et étaient devenu légèrement humide et collants et la sensation que j'éprouvais à leur contact venait confirmer ce qu'avait à la fois constatés mon ouïe et ma vue deux seconde plus tôt, j'étais bel et bien mort.
Avant même que je n'aie eu le temps de prononcer une seule de mes éventuelles questions l'étranger reprit la parole.
- Quoi? Tu vas pas me dire que t'es étonné quand même?! - s'exclama t-il d'un ton amusé.
- Hein? Étonné? Tu m'annonces comme si c'était absolument normal que je suis "mort" et tu trouves ça anormal que je m'étonne? Qu'est ce qui va pas dans ta tête? Et t'es qui déjà? Tu fous quoi ici? - enchainais-je alors d'un ton paniqué.
Pendant une seconde il sembla tout aussi perdu que moi, comme s'il s'attendait à tout sauf à une réponse paniquée. Mais qu'importe, j'avais déjà bien trop de soucis pour commencer à m'occuper des siens. Je me calmais donc un peu alors qu'il reprenait d'un ton beaucoup plus solennel.
- Je m'excuse, aussi incroyable que cela puisse paraitre il semblerait que j'ai fait erreur, quel est ton nom?
- Raphaël.
- Intéressant... Et où as-tu obtenu ces capacités ?
- Ces capacités ? Quelles capacités ? répondais-je d'un ton innocent.
L'incompréhension qu'exprimait son visage croissait au fur et à mesure qu'il posait les questions, questions auxquelles je répondais sans hésitation.
Étrangement, malgré la manière plus qu'inhabituelle dont il m'avait abordé, je sentais qu'il était fiable. Il était évident qu'il avait des informations que je n'avais pas, qu'il savait des choses que je ne savais pas, et pourtant je ne le percevais pas comme un danger. Pourtant, d'autres éléments auraient pu me mettre sur cette voie.
A commencer peut-être par le sabre qui était accroché à son dos. Ou au fait qu'en pleine montagne, par un froid hivernal, cet homme ne se baladait qu'avec une chemise blanche, mal fermée, et un jean sûrement loin de lui assurer une chaleur optimale.
Je pouvais aussi dire à vu d’œil qu'il avait une petite dizaine d'année de plus que moi, soit environ 25 ans. Rien ne couvrait sa tête en dehors de ses cheveux qui lui tombaient grossièrement à la hauteur de son menton. Je remarquais aussi que c'était la première fois que je voyais une personne de couleur. En effet, dans les montagnes de Nekroùs, il était rare de voir quelqu'un à la peau si foncée. Enfin il possédait des yeux verts, encore un attrait que je n'avais jamais eu la chance d'observer avant.
- Visiblement tu ne sais rien... Tu peux bouger? - reprenait mon étrange interlocuteur.
Je m'apprêtais à répondre oui comme si c'était une évidence, mais je remarquais en me levant que mes jambes n'avaient plus la force de me porter. Je supposais qu'après être "mort" c'était un mince prix à payer. Visiblement, il avait comprit mon problème. Il s'approcha donc de moi et me permit de m'adosser sur son épaule. Je ne l'avais pas remarqué jusque là, mais en plus d'être plus âgé que moi, il était aussi plus grand de quelques centimètres.
Nous nous dirigions maintenant vers le village. En sortant de la grotte, et voyant par cette occasion le reste des traces de pas laissés par les soldats présents en début de journée, je me souvins de tout. Lupa, le fait qu'elle avait été capturée, qu'elle était en danger... Si il n'y avait ne serait-ce que la moindre chance de pouvoir y faire quoi que ce soit, il fallait que je tente le coup. Sans qu'un évènement logique ne soit venu me le suggérer, je supposais immédiatement que cet inconnu pourrait m'être d'une quelconque aide. Il était armé, avait réussi à parvenir si haut dans les montagnes sans même se faire repérer.
Et j'avais maintenant fait le rapprochement entre son look et la description que ce soldat, Macéo, avait pu nous faire plus tôt dans la journée. "Un gars d'à peu prêt 25 ans, vêtu de manière assez inappropriée", il était évident que c'était lui... Qu'importe la raison qui avait pu pousser les soldats à chasser cet individu, à mes yeux, ça ne le rendait que plus digne de confiance. Si nous avions les mêmes ennemis, alors rien en nous empêcherait d'être amis... Je lui posais alors une des questions par lesquelles j'aurais dû entamer cette conversation.
- Pourquoi m'aides-tu?
- Je suis à la recherche de quelqu'un - me répondit-il, une once de nostalgie dans la voix. Et libre à toi de me croire, mais en au moins 5 années de recherches tu es peut-être la troisième personne qui semble m'offrir une possibilité de piste, en tout cas j'ai le sentiment que tu m'aideras à retrouver celui que je recherche... T'imagines bien qu'après tout ces échecs je ne vais pas laisser ma dernière chance filer comme ça. Surtout que je commence à manquer de temps... Et puis je ne fais pas ça que pour mon propre intérêt. Je n'allais tout de même pas laisser un garçon de ton âge perdu dans la forêt sans intervenir. Tu as bien autant besoin de moi que j'ai besoin de toi...
Je n'étais pas vraiment perdu dans la forêt, mais ce n'était pas grave. Depuis qu'il avait comprit qu'il parlait à un inconnu, cet homme avait changer. Il avait perdu cet air détaché qui m'avait presque effrayé. Il était maintenant froid, comme si une autre personne avait pris sa place. Je ne le connaissait pas vraiment, pourtant je sentais comme quelque chose d'étrange. Mais je n'y faisait pas plus attention que ça, non j'étais bien plus intrigué par l'un des termes qu'il avait employé.
- "T'as autant besoin de moi que j'ai besoin de toi?" Qu'est ce que tu veux dire?
- Tu ne contrôles rien de ce qui t'arrive là, je me trompe? Donc je t'aiderais. En tant que pactisant, ou sorcier, qui sait comment vous nous appelez ici, je pense être l'une des personnes les plus qualifiés pour faire face à... Ta situation. Bien sûr l'idéal aurait été que tu viennes avec moi, rester dans le coins me semble être une option très dangereuse, mais je ne réussirais sûrement pas à te forcer à me suivre ou quoi que ce soit, donc...
- Non, attends le coupais-je, faisons un deal. T'es un pactisant, tu dois être fort, non?
- Bien plus que tu ne pourrais l'imaginer.
- Dans ce cas aide-moi ! Les soldats qui te poursuivaient...
- Comment peux tu être au courant pour les soldats? - m'interrompit-il, un brin de suspicion dans le ton de sa voix.
- Une longue histoire, mais ces mêmes soldats m'ont prit mon amie. Tu dois bien savoir d'où ils viennent non? Je ne sais pas qui tu es ni ce que tu peux faire ici, je ne sais pas non plus comment tu peux me connaitre ou savoir quelque chose de moi, mais tu dis avoir besoin de moi. Je ne vois pas en quoi je représente une "piste" pour ta recherche. Mais si tu m'aides à récupérer cette fille, en vie et la protège, alors je te suivrais. Je t'aiderais moi même à retrouver ton ami, ou qui que ce soit...
- Et comment saurais-je que tu respecteras les termes du contrat?
- Un pacte ! Tu es un pactisant non, c'est votre spécialité, les pactes. J'en ai entendu parler, un contrat suprême où chacun des deux partis échange une promesse, voir plus. Je n'y connait pas grand chose en magie, mais je sais qu'il est absolument impossible de briser un pacte. Aucun de nous ne pourra tromper l'autre.
Il prit tout d'abord quelques secondes pour réfléchir. Puis reprit.
- Tu es sûr de toi? Il n'y aura pas de retour en arrière possible.
- Aucune hésitation, répondais-je fièrement. Comment on procède?
Il s'arrêtait alors en pleine route. Nous étions au milieu de la forêt, dans une petite clairière éclairée par les lueurs de la pleine lune. Il m'adossa au tronc d'un arbre et s'assit ensuite prêt de moi.
- Nous allons nous reposer ici pour l'instant - me dit-il. De toute manière il faut attendre un moment précis pour sceller un pacte. "Le moment où lumière et ténèbres partagent le ciel", vu l'heure qu'il est, nous attendrons l'aube. En attendant, repose toi.
- Bien reçu...
- Profites-en pour y réfléchir un peu plus sérieusement, on ne rigole pas avec les pactes.
C'était déjà tout vu, mais je lui répondais quand même que je réfléchirais... Sait-on jamais.
Rapidement le sommeil m'emportait, puis d'un coup, sans raison apparente, une question me vînt à l'esprit. Une question que je n'avais pas posé et qui pourtant, au vu de ce que je m'apprêtais à faire, était plus qu'importante. Je me tournais donc vers lui, tandis qu'il montait la garde, et lui demandait calmement.
- Au fait, quel est ton nom?
- Moi, c'est Léo.
____________________
Comme d'habitude j'espère que ça vous aura bien plu.
Je prends bien entendu toutes les critiques, en espérant que vous soyez tout de même pas trop méchants
Rien d'extraordinaire pour ce chapitre, on commence en douceur
Bonne lecture à vous !
Je repris soudainement connaissance. Il semblait être tard, le soleil était déjà couché et le froid était bien plus virulent que durant la journée. J'observais alors autours de moi. Les soldats étaient parti, et à côté de moi ne restait qu'un gars, visiblement d'une dizaine d'années de plus que moi et habillé bien moins chaudement. Comme si de rien n'était, il mangeait une pomme. On voyait pourtant bien à ses quelques poils hérissés qu'il était mort de froid... Ce mec était définitivement suspect, mais je me forçais quand même à lui adresser la parole.
- Tu sais ce qu'il s'est passé?
- A en juger par le trou béant dans ta poitrine? Je dirais que tu es... Mort.
Chapitre 2: Le Pacte
Mort? Mon nouvel interlocuteur venait-il réellement de m'annoncer que j'étais mort? Cela n'avait aucun sens, non, mieux valait l'ignorer. Mais ce trou béant dans ma poitrine, de quoi parlait-il? Immédiatement mon regard se tournait vers mon torse, et là, affolé, je constatais le trou qui avait prit place en son milieu...
Mes vêtements s'étaient imprégnés de mon sang, et étaient devenu légèrement humide et collants et la sensation que j'éprouvais à leur contact venait confirmer ce qu'avait à la fois constatés mon ouïe et ma vue deux seconde plus tôt, j'étais bel et bien mort.
Avant même que je n'aie eu le temps de prononcer une seule de mes éventuelles questions l'étranger reprit la parole.
- Quoi? Tu vas pas me dire que t'es étonné quand même?! - s'exclama t-il d'un ton amusé.
- Hein? Étonné? Tu m'annonces comme si c'était absolument normal que je suis "mort" et tu trouves ça anormal que je m'étonne? Qu'est ce qui va pas dans ta tête? Et t'es qui déjà? Tu fous quoi ici? - enchainais-je alors d'un ton paniqué.
Pendant une seconde il sembla tout aussi perdu que moi, comme s'il s'attendait à tout sauf à une réponse paniquée. Mais qu'importe, j'avais déjà bien trop de soucis pour commencer à m'occuper des siens. Je me calmais donc un peu alors qu'il reprenait d'un ton beaucoup plus solennel.
- Je m'excuse, aussi incroyable que cela puisse paraitre il semblerait que j'ai fait erreur, quel est ton nom?
- Raphaël.
- Intéressant... Et où as-tu obtenu ces capacités ?
- Ces capacités ? Quelles capacités ? répondais-je d'un ton innocent.
L'incompréhension qu'exprimait son visage croissait au fur et à mesure qu'il posait les questions, questions auxquelles je répondais sans hésitation.
Étrangement, malgré la manière plus qu'inhabituelle dont il m'avait abordé, je sentais qu'il était fiable. Il était évident qu'il avait des informations que je n'avais pas, qu'il savait des choses que je ne savais pas, et pourtant je ne le percevais pas comme un danger. Pourtant, d'autres éléments auraient pu me mettre sur cette voie.
A commencer peut-être par le sabre qui était accroché à son dos. Ou au fait qu'en pleine montagne, par un froid hivernal, cet homme ne se baladait qu'avec une chemise blanche, mal fermée, et un jean sûrement loin de lui assurer une chaleur optimale.
Je pouvais aussi dire à vu d’œil qu'il avait une petite dizaine d'année de plus que moi, soit environ 25 ans. Rien ne couvrait sa tête en dehors de ses cheveux qui lui tombaient grossièrement à la hauteur de son menton. Je remarquais aussi que c'était la première fois que je voyais une personne de couleur. En effet, dans les montagnes de Nekroùs, il était rare de voir quelqu'un à la peau si foncée. Enfin il possédait des yeux verts, encore un attrait que je n'avais jamais eu la chance d'observer avant.
- Visiblement tu ne sais rien... Tu peux bouger? - reprenait mon étrange interlocuteur.
Je m'apprêtais à répondre oui comme si c'était une évidence, mais je remarquais en me levant que mes jambes n'avaient plus la force de me porter. Je supposais qu'après être "mort" c'était un mince prix à payer. Visiblement, il avait comprit mon problème. Il s'approcha donc de moi et me permit de m'adosser sur son épaule. Je ne l'avais pas remarqué jusque là, mais en plus d'être plus âgé que moi, il était aussi plus grand de quelques centimètres.
Nous nous dirigions maintenant vers le village. En sortant de la grotte, et voyant par cette occasion le reste des traces de pas laissés par les soldats présents en début de journée, je me souvins de tout. Lupa, le fait qu'elle avait été capturée, qu'elle était en danger... Si il n'y avait ne serait-ce que la moindre chance de pouvoir y faire quoi que ce soit, il fallait que je tente le coup. Sans qu'un évènement logique ne soit venu me le suggérer, je supposais immédiatement que cet inconnu pourrait m'être d'une quelconque aide. Il était armé, avait réussi à parvenir si haut dans les montagnes sans même se faire repérer.
Et j'avais maintenant fait le rapprochement entre son look et la description que ce soldat, Macéo, avait pu nous faire plus tôt dans la journée. "Un gars d'à peu prêt 25 ans, vêtu de manière assez inappropriée", il était évident que c'était lui... Qu'importe la raison qui avait pu pousser les soldats à chasser cet individu, à mes yeux, ça ne le rendait que plus digne de confiance. Si nous avions les mêmes ennemis, alors rien en nous empêcherait d'être amis... Je lui posais alors une des questions par lesquelles j'aurais dû entamer cette conversation.
- Pourquoi m'aides-tu?
- Je suis à la recherche de quelqu'un - me répondit-il, une once de nostalgie dans la voix. Et libre à toi de me croire, mais en au moins 5 années de recherches tu es peut-être la troisième personne qui semble m'offrir une possibilité de piste, en tout cas j'ai le sentiment que tu m'aideras à retrouver celui que je recherche... T'imagines bien qu'après tout ces échecs je ne vais pas laisser ma dernière chance filer comme ça. Surtout que je commence à manquer de temps... Et puis je ne fais pas ça que pour mon propre intérêt. Je n'allais tout de même pas laisser un garçon de ton âge perdu dans la forêt sans intervenir. Tu as bien autant besoin de moi que j'ai besoin de toi...
Je n'étais pas vraiment perdu dans la forêt, mais ce n'était pas grave. Depuis qu'il avait comprit qu'il parlait à un inconnu, cet homme avait changer. Il avait perdu cet air détaché qui m'avait presque effrayé. Il était maintenant froid, comme si une autre personne avait pris sa place. Je ne le connaissait pas vraiment, pourtant je sentais comme quelque chose d'étrange. Mais je n'y faisait pas plus attention que ça, non j'étais bien plus intrigué par l'un des termes qu'il avait employé.
- "T'as autant besoin de moi que j'ai besoin de toi?" Qu'est ce que tu veux dire?
- Tu ne contrôles rien de ce qui t'arrive là, je me trompe? Donc je t'aiderais. En tant que pactisant, ou sorcier, qui sait comment vous nous appelez ici, je pense être l'une des personnes les plus qualifiés pour faire face à... Ta situation. Bien sûr l'idéal aurait été que tu viennes avec moi, rester dans le coins me semble être une option très dangereuse, mais je ne réussirais sûrement pas à te forcer à me suivre ou quoi que ce soit, donc...
- Non, attends le coupais-je, faisons un deal. T'es un pactisant, tu dois être fort, non?
- Bien plus que tu ne pourrais l'imaginer.
- Dans ce cas aide-moi ! Les soldats qui te poursuivaient...
- Comment peux tu être au courant pour les soldats? - m'interrompit-il, un brin de suspicion dans le ton de sa voix.
- Une longue histoire, mais ces mêmes soldats m'ont prit mon amie. Tu dois bien savoir d'où ils viennent non? Je ne sais pas qui tu es ni ce que tu peux faire ici, je ne sais pas non plus comment tu peux me connaitre ou savoir quelque chose de moi, mais tu dis avoir besoin de moi. Je ne vois pas en quoi je représente une "piste" pour ta recherche. Mais si tu m'aides à récupérer cette fille, en vie et la protège, alors je te suivrais. Je t'aiderais moi même à retrouver ton ami, ou qui que ce soit...
- Et comment saurais-je que tu respecteras les termes du contrat?
- Un pacte ! Tu es un pactisant non, c'est votre spécialité, les pactes. J'en ai entendu parler, un contrat suprême où chacun des deux partis échange une promesse, voir plus. Je n'y connait pas grand chose en magie, mais je sais qu'il est absolument impossible de briser un pacte. Aucun de nous ne pourra tromper l'autre.
Il prit tout d'abord quelques secondes pour réfléchir. Puis reprit.
- Tu es sûr de toi? Il n'y aura pas de retour en arrière possible.
- Aucune hésitation, répondais-je fièrement. Comment on procède?
Il s'arrêtait alors en pleine route. Nous étions au milieu de la forêt, dans une petite clairière éclairée par les lueurs de la pleine lune. Il m'adossa au tronc d'un arbre et s'assit ensuite prêt de moi.
- Nous allons nous reposer ici pour l'instant - me dit-il. De toute manière il faut attendre un moment précis pour sceller un pacte. "Le moment où lumière et ténèbres partagent le ciel", vu l'heure qu'il est, nous attendrons l'aube. En attendant, repose toi.
- Bien reçu...
- Profites-en pour y réfléchir un peu plus sérieusement, on ne rigole pas avec les pactes.
C'était déjà tout vu, mais je lui répondais quand même que je réfléchirais... Sait-on jamais.
Rapidement le sommeil m'emportait, puis d'un coup, sans raison apparente, une question me vînt à l'esprit. Une question que je n'avais pas posé et qui pourtant, au vu de ce que je m'apprêtais à faire, était plus qu'importante. Je me tournais donc vers lui, tandis qu'il montait la garde, et lui demandait calmement.
- Au fait, quel est ton nom?
- Moi, c'est Léo.
____________________
Comme d'habitude j'espère que ça vous aura bien plu.
Je prends bien entendu toutes les critiques, en espérant que vous soyez tout de même pas trop méchants
Dernière édition par Riku Esperanti le Sam 20 Juil - 17:38, édité 10 fois
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Yo, Pour ce qui est de moi j'aime bien ton histoire sa change des autre truc sur le forum
Pour ce qui est des faute je ne suis pas bien placé pour te les faire remarqué vue que moi même je suis très faible dans se domaine la.
Sinon j'ai hâte de lire la suite et bonne continuation
Pour ce qui est des faute je ne suis pas bien placé pour te les faire remarqué vue que moi même je suis très faible dans se domaine la.
Sinon j'ai hâte de lire la suite et bonne continuation
monkeyd- Amiral
-
Nombre de messages : 1589
Age : 29
Groupe :
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Rien à redire, chapitre qui est dans la continuité du premier. Tout se passe pour le mieux pour l'instant.
Pour ce qui est du commentaire qui est personnalisé, je dirais que la notion de "Pacte" semble intéressante.
Nicozeyo
Pour ce qui est du commentaire qui est personnalisé, je dirais que la notion de "Pacte" semble intéressante.
Nicozeyo
Nicozeyo- Kage
-
Nombre de messages : 1634
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 16/12/2009
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
C'est nul, ça ressemble pas au premier chapitre. Casse-toi de cette section
Non ce chapitre m'a plus. Y a un moment où ton écriture narrative n'est pas en italique.
J'me demande où se trouve Raph'. Et je rejoins Nico sur le pacte, tu n'as pas intérêt à te manquer en créant ton pouvoir.
Continue
Non ce chapitre m'a plus. Y a un moment où ton écriture narrative n'est pas en italique.
J'me demande où se trouve Raph'. Et je rejoins Nico sur le pacte, tu n'as pas intérêt à te manquer en créant ton pouvoir.
Continue
kurotsu of mist- Nyan-cat
-
Nombre de messages : 4494
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Tout d'abord félicitation d'avoir eu autant de lecteurs et de fans ( dont moi ) .
Personnellement j'ai bien aimé ta fiction qui me parait jusque là originale . J'ai bien aimé ton incipit, c'était très bien fait, je te félicite encore, c'est aussi bien narré que décrit . Sinon en ce qui concerne le deuxième chapitre, je trouve qu'il n'y a pas d'informations ou d'actions comme tu veux, les descriptions prennent plus de place que la narration, ce que je n'aime personnellement pas . Autre chose, beaucoup de description sont à mon point de vue, vaines et futiles
Bonne continuation Riku
Personnellement j'ai bien aimé ta fiction qui me parait jusque là originale . J'ai bien aimé ton incipit, c'était très bien fait, je te félicite encore, c'est aussi bien narré que décrit . Sinon en ce qui concerne le deuxième chapitre, je trouve qu'il n'y a pas d'informations ou d'actions comme tu veux, les descriptions prennent plus de place que la narration, ce que je n'aime personnellement pas . Autre chose, beaucoup de description sont à mon point de vue, vaines et futiles
Bonne continuation Riku
mizu D. leader- Bears lover
-
Nombre de messages : 2550
Age : 27
Groupe :
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Que dire mon cher Riku'w ?
A part que ton chapitre suit bien la logique du premier (même si je sais que ta logique est pas toujours très logique, vois-tu ? ) et ton style d'écriture est assez agréable (:
Et j'aime bien cette histoire de pacte. C'est bien les pactes. C'est cool les pactes. J'aime les pactes.
Dépêche toi de bosser le prochain, espèce de faible-traître-obsédé-à-truffe-extraterrestre !
Edit Hiken' : Prout
A part que ton chapitre suit bien la logique du premier (même si je sais que ta logique est pas toujours très logique, vois-tu ? ) et ton style d'écriture est assez agréable (:
Et j'aime bien cette histoire de pacte. C'est bien les pactes. C'est cool les pactes. J'aime les pactes.
Dépêche toi de bosser le prochain, espèce de faible-traître-obsédé-à-truffe-extraterrestre !
Edit Hiken' : Prout
Zefira- Yonkou
-
Nombre de messages : 3439
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 23/08/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Déjà comme d'habitude merci d'avoir lu et commenté à vous
Comme vous l'avez dit le deuxième chapitre est assez calme, le troisième le sera aussi sûrement, faudrait pas s'enflammer trop vite x)
Sinon pour le pacte, je préfère préciser au cas où, c'est pas censé apporter des pouvoirs à Raphaël (enfin qui sait ), c'est juste censé le lier à Léo, histoire qu'il n'y ait pas de trahisons. J'ai pas envie que des gens se fassent de mauvaises idées ^^"
Sinon Mizu, tu pourrais me citer les descriptions qui peuvent être en trop stp? Histoire que je vois ce qui peut être à changer
Et encore merci
Chapitre 3, coming soon.
Comme vous l'avez dit le deuxième chapitre est assez calme, le troisième le sera aussi sûrement, faudrait pas s'enflammer trop vite x)
Sinon pour le pacte, je préfère préciser au cas où, c'est pas censé apporter des pouvoirs à Raphaël (enfin qui sait ), c'est juste censé le lier à Léo, histoire qu'il n'y ait pas de trahisons. J'ai pas envie que des gens se fassent de mauvaises idées ^^"
Sinon Mizu, tu pourrais me citer les descriptions qui peuvent être en trop stp? Histoire que je vois ce qui peut être à changer
Et encore merci
Chapitre 3, coming soon.
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Il était équipé d'un long manteau polaire et n'avait vraisemblablement pas prit le temps de se raser ce matin. Mais ce n'était pas ce qui me marqua le plus, non, à côté de l'épée qui pendait à sa taille et du fusil qui était accroché à son épaule, sa petite barbe de 3 jours n'avait absolument rien d'anormal.
Bon là, j'ai sentit que t'as répété la même chose deux fois ( répétition en gras ) .
Encore une fois le chemin était parcouru de nombreux hommes armés et de leurs épées. Ce qui me dissuada de prendre mon temps comme j'aurais pu vouloir le faire. En arrivant je n'attendis même pas devant la porte, je rentrais simplement et m'installais immédiatement.
Rapidement le sommeil m'emportait, puis d'un coup, sans raison apparente, une question me vînt à l'esprit. Une question que je n'avais pas posé et qui pourtant, au vu de ce que je m'apprêtais à faire, était plus qu'importante. Je me tournais donc vers lui, tandis qu'il montait la garde, et lui demandait calmement.
La je vois personnellement ces 2 passages sont futiles et j'ai eu l'impression que ça ne sert qu'à rendre ton récit plus long . M'enfin, tu écris beaucoup plus mieux que moi et ton style est largement meilleur que le mien, je ne suis donc pas le mieux placé pour te sermonner dans le domaine littéral, et ce que je te dis ici n'est qu'un avis personnel ^^ .
Elle avait mentionné dans la matinée une "surprise", et apparemment cette surprise était cachée dans notre repère
La j'ai pas beaucoup compris comment le narrateur a compris que c'était un objet physique dont la surprise s'agit, car cette surprise pourrait très bien s'agir d'autre chose, comme les 3 pass d'entrée pour Civitatem Esperia par exemple
Bonne continuation
mizu D. leader- Bears lover
-
Nombre de messages : 2550
Age : 27
Groupe :
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
J'ai bien prit note Mizu, merci de ton commentaire
Et pour la surprise, le fait qu'il pense que c'est un objet matériel, c'est une simple déduction ^^
Sur ce coup il aurait très bien pu se tromper
Sinon en dehors de ça entre les révisions pour le bac et mon ordi' qui m'a lâché je risque de prendre un petit moment avant de poster. J'pense que le prochain chapitre viendra pour dans 2 semaines. On se revoit à ce moment là
Et pour la surprise, le fait qu'il pense que c'est un objet matériel, c'est une simple déduction ^^
Sur ce coup il aurait très bien pu se tromper
Sinon en dehors de ça entre les révisions pour le bac et mon ordi' qui m'a lâché je risque de prendre un petit moment avant de poster. J'pense que le prochain chapitre viendra pour dans 2 semaines. On se revoit à ce moment là
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Chapitre 3: L'Aube d'une Nouvelle Vie
Je rêvais. Je n'étais plus dans les montagnes de Nekroùs, je me trouvais dans une pièce affreusement mal éclairée. Seules deux chandelles aux flammes chancelantes remplissaient cette tâche. Chacune d'elles étaient placés à l'un des coins de la pièce. Malgré cette faible luminosité je constatais que la salle était grande. Il suffisait de regarder les deux piliers qui se tenaient respectivement à ma droite et ma gauche pour le comprendre. L'endroit ne semblait pas habité, et s'il l'était, le propriétaire ne devait vraiment pas être fan du ménage: la poussière était omniprésente. Enfin, devant moi, dans cette pièce abandonnée, se tenait un siège. Non, pas un vulgaire siège, un trône ! Et sur ce trône, un homme. J'étais incapable de bien le voir, mais je distinguais quand même une chose, ses yeux. Des yeux que je connaissais, des yeux gris: mes yeux.
- Tu es donc réveillé... - me dit-il sur un ton très calme, ça aura prit du temps.
J'essayais de répondre, j'ouvrais la bouche, mais aucun son ne sortait.
- Désolé, mais pour la conversation tu devras attendre une autre fois, tu ne devrais même pas être ici, retourne à tes occupations.
Je me sentais soudain aspirer vers un autre endroit, puis plus rien.
J'ouvrais soudainement les yeux. Je venais de me réveiller et pourtant je me sentais toujours aussi fatigué, voir même plus fatigué que lorsque je m'étais endormi. Le soleil ne semblait toujours pas levé et j'étais donc dans les temps pour ce "pacte". Léo était perché sur une branche d'arbre et semblait guetter d'éventuels soldats. Je croyais d'abord qu'il n'avait pas remarqué mon réveil mais comme pour confirmer le contraire il m'adressa la parole.
- Bien dormi?
- Bien, merci... Donc, comment on procède pour ce pacte?
- Le soleil ne devrait pas tarder à se lever, je vais en profiter pour t'expliquer brièvement. Apparemment tu sais déjà que les sorciers trouvent tous l'origine de leurs pouvoirs dans les pactes, d'où le nom de pactisants. Le pacte en lui même est un serment qui peut aussi être perçu comme un échange. Généralement certains sorciers donnent d'eux même à un esprit afin que l'esprit donne de lui au sorcier, en lui permettant par exemple de produire du feu. Enfin je m'éloigne... Le pacte est toujours scellé sur le nom de nos deux créateurs, Deus Die et Dea Nocte. Libre à toi de ne pas croire en leur existence, mais même sans croire en eux, je te déconseille très fortement de trahir un pacte. Pour ce qui est de la manière de le faire, tu n'auras qu'à faire comme moi.
- Bien reçu...
- Avant de commencer, j'ai une dernière question, soyons clair, si je t'aide à sauver ton amie tu feras ce que je te dirais de faire?
- Pas juste la sauver, je t'ai parlé de la protéger, au moins le temps qu'elle se fasse oublier !
- Très bien, dans ce cas imposons nous une limite.
- Une limite ?
- Un an, durant un an je la protégerais, et durant un an, tu suivras mon commandement quoi qu'il arrive.
-Très bien ça me va.
Dès qu'il eut entendu ma réponse il se mit en mouvement. Il sortit l'une des dagues qui étaient accrochés à sa ceinture et s'entailla une veine. Il m'expliqua brièvement que ce qui représentait l'âme humaine était le sang, et que c'était donc ce sang que nous devions utiliser pour sceller un pacte. Il utilisa donc son sang pour tracer une moitié de cercle, puis me tendit le couteau. Je compris tout de suite ce qu'il attendait de moi et, non sans hésitation, me coupait la veine. Ce n'était finalement pas si douloureux que dans mes souvenirs. J'utilisais donc mon propre sang pour compléter le cercle. Léo récupérait ensuite le couteau et traçait quelques détails.
Nous étions maintenant au milieu du cercle, et les premiers rayons du soleil commençaient à se montrer. Il était temps de commencer.
- Répète juste les mêmes formules que moi. - me dit Léo. Quel est le nom de celle que tu veux que je protège?
- Lupa Divesia.
- Très bien. Au nom de Deus Die et Dea Nocte, nos créateurs, voici mon serment. Je jure de tout faire pour protéger, à partir de maintenant et pour l'année qui viendra, la dénommée Lupa Divesia. En échange, tu devras m'aider à ouvrir les portes d'Infernos. Acceptes-tu les termes de mon serment ?
Je me posais pendant quelques secondes des questions. Qu'est ce que pouvaient-être ces portes d'Infernos? Bizarrement il me semblait avoir déjà entendu ces termes, mais quand? Puis je me résignais, après tout, qu'est ce que ça changerait... Tous étaient mes amis au village, mais je n'étais spécialement attaché à aucun d'entre eux. Sauf peut être le vieux Dardino et la mère de Lupa. Mais comment pourrais-je retourner les voir, et continuer de vivre à leur côté tout en gardant à l'esprit le fait que j'aurais pu la sauver. Que j'aurais pu sauver Lupa. C'était impossible. Il n'y avait absolument aucune chance que ça arrive. Si je voulais rentrer un jour chez moi, je me devais de la ramener avec moi. De plus, ce contrat avait une limite temporelle. Un an de ma vie... Qu'est ce que je risquais ? Je répondais donc logiquement.
- Je les accepte.
- A toi donc.
- Euh... Au nom de Deus Die et Dea Nocte, nos créateurs, voici mon serment. Je jure, pour l'année à venir, de tout faire pour aider à l'ouverture des portes "d'Infernos". En échange, pour une année, tu devras t'assurer que la dénommée Lupa Divesia vive, tu devras tout faire pour m'aider à la sauver, et lui assurer une protection contre n'importe quel adversaire. Acceptes tu les termes de mon serment?
- Je les accepte. - répondit-il immédiatement.
Le cercle de sang commença alors à briller. L'un des côtés du cercle brillait de la lumière du soleil, une lumière jaune et aveuglante. L'autre brillait de la même manière que la lune d'une lueur argentée. Puis après quelques secondes, les deux lumières s'éteignirent. Léo me fit comprendre d'un signe de la tête que c'était fait. Le pacte était fait, et à partir de maintenant, nous serions donc forcés de remplir les termes du contrat.
- Es-tu prêt? - intervint Léo.
- Prêt? - répondais-je.
- Prêt pour le début de ta nouvelle vie. Maintenant que tu as fait un pacte, rien ne sera plus pareil. Tu l'avais comprit j'espère?
- Ah, oui, bien sûr.
- Dans ce cas, allons chercher ton amie.
Léo se mit donc en route, et je le suivit immédiatement.
J'étais déjà mort, et pourtant, ma vie ne faisait que commencer.
Voilà un petit chapitre court pour reprendre un petit peu.
Avec le bac ça faisait vraiment longtemps que j'avais pas posté (fou ce que ça passe vite un mois ^^) donc j'ai préféré faire ça comme ça.
Comme d'habitude, j'espère que vous apprécierez et donnerez vos avis
- Tu es donc réveillé... - me dit-il sur un ton très calme, ça aura prit du temps.
J'essayais de répondre, j'ouvrais la bouche, mais aucun son ne sortait.
- Désolé, mais pour la conversation tu devras attendre une autre fois, tu ne devrais même pas être ici, retourne à tes occupations.
Je me sentais soudain aspirer vers un autre endroit, puis plus rien.
Chapitre 3: L'Aube d'une Nouvelle Vie
J'ouvrais soudainement les yeux. Je venais de me réveiller et pourtant je me sentais toujours aussi fatigué, voir même plus fatigué que lorsque je m'étais endormi. Le soleil ne semblait toujours pas levé et j'étais donc dans les temps pour ce "pacte". Léo était perché sur une branche d'arbre et semblait guetter d'éventuels soldats. Je croyais d'abord qu'il n'avait pas remarqué mon réveil mais comme pour confirmer le contraire il m'adressa la parole.
- Bien dormi?
- Bien, merci... Donc, comment on procède pour ce pacte?
- Le soleil ne devrait pas tarder à se lever, je vais en profiter pour t'expliquer brièvement. Apparemment tu sais déjà que les sorciers trouvent tous l'origine de leurs pouvoirs dans les pactes, d'où le nom de pactisants. Le pacte en lui même est un serment qui peut aussi être perçu comme un échange. Généralement certains sorciers donnent d'eux même à un esprit afin que l'esprit donne de lui au sorcier, en lui permettant par exemple de produire du feu. Enfin je m'éloigne... Le pacte est toujours scellé sur le nom de nos deux créateurs, Deus Die et Dea Nocte. Libre à toi de ne pas croire en leur existence, mais même sans croire en eux, je te déconseille très fortement de trahir un pacte. Pour ce qui est de la manière de le faire, tu n'auras qu'à faire comme moi.
- Bien reçu...
- Avant de commencer, j'ai une dernière question, soyons clair, si je t'aide à sauver ton amie tu feras ce que je te dirais de faire?
- Pas juste la sauver, je t'ai parlé de la protéger, au moins le temps qu'elle se fasse oublier !
- Très bien, dans ce cas imposons nous une limite.
- Une limite ?
- Un an, durant un an je la protégerais, et durant un an, tu suivras mon commandement quoi qu'il arrive.
-Très bien ça me va.
Dès qu'il eut entendu ma réponse il se mit en mouvement. Il sortit l'une des dagues qui étaient accrochés à sa ceinture et s'entailla une veine. Il m'expliqua brièvement que ce qui représentait l'âme humaine était le sang, et que c'était donc ce sang que nous devions utiliser pour sceller un pacte. Il utilisa donc son sang pour tracer une moitié de cercle, puis me tendit le couteau. Je compris tout de suite ce qu'il attendait de moi et, non sans hésitation, me coupait la veine. Ce n'était finalement pas si douloureux que dans mes souvenirs. J'utilisais donc mon propre sang pour compléter le cercle. Léo récupérait ensuite le couteau et traçait quelques détails.
Nous étions maintenant au milieu du cercle, et les premiers rayons du soleil commençaient à se montrer. Il était temps de commencer.
- Répète juste les mêmes formules que moi. - me dit Léo. Quel est le nom de celle que tu veux que je protège?
- Lupa Divesia.
- Très bien. Au nom de Deus Die et Dea Nocte, nos créateurs, voici mon serment. Je jure de tout faire pour protéger, à partir de maintenant et pour l'année qui viendra, la dénommée Lupa Divesia. En échange, tu devras m'aider à ouvrir les portes d'Infernos. Acceptes-tu les termes de mon serment ?
Je me posais pendant quelques secondes des questions. Qu'est ce que pouvaient-être ces portes d'Infernos? Bizarrement il me semblait avoir déjà entendu ces termes, mais quand? Puis je me résignais, après tout, qu'est ce que ça changerait... Tous étaient mes amis au village, mais je n'étais spécialement attaché à aucun d'entre eux. Sauf peut être le vieux Dardino et la mère de Lupa. Mais comment pourrais-je retourner les voir, et continuer de vivre à leur côté tout en gardant à l'esprit le fait que j'aurais pu la sauver. Que j'aurais pu sauver Lupa. C'était impossible. Il n'y avait absolument aucune chance que ça arrive. Si je voulais rentrer un jour chez moi, je me devais de la ramener avec moi. De plus, ce contrat avait une limite temporelle. Un an de ma vie... Qu'est ce que je risquais ? Je répondais donc logiquement.
- Je les accepte.
- A toi donc.
- Euh... Au nom de Deus Die et Dea Nocte, nos créateurs, voici mon serment. Je jure, pour l'année à venir, de tout faire pour aider à l'ouverture des portes "d'Infernos". En échange, pour une année, tu devras t'assurer que la dénommée Lupa Divesia vive, tu devras tout faire pour m'aider à la sauver, et lui assurer une protection contre n'importe quel adversaire. Acceptes tu les termes de mon serment?
- Je les accepte. - répondit-il immédiatement.
Le cercle de sang commença alors à briller. L'un des côtés du cercle brillait de la lumière du soleil, une lumière jaune et aveuglante. L'autre brillait de la même manière que la lune d'une lueur argentée. Puis après quelques secondes, les deux lumières s'éteignirent. Léo me fit comprendre d'un signe de la tête que c'était fait. Le pacte était fait, et à partir de maintenant, nous serions donc forcés de remplir les termes du contrat.
- Es-tu prêt? - intervint Léo.
- Prêt? - répondais-je.
- Prêt pour le début de ta nouvelle vie. Maintenant que tu as fait un pacte, rien ne sera plus pareil. Tu l'avais comprit j'espère?
- Ah, oui, bien sûr.
- Dans ce cas, allons chercher ton amie.
Léo se mit donc en route, et je le suivit immédiatement.
J'étais déjà mort, et pourtant, ma vie ne faisait que commencer.
Voilà un petit chapitre court pour reprendre un petit peu.
Avec le bac ça faisait vraiment longtemps que j'avais pas posté (fou ce que ça passe vite un mois ^^) donc j'ai préféré faire ça comme ça.
Comme d'habitude, j'espère que vous apprécierez et donnerez vos avis
Dernière édition par Riku Esperanti le Sam 20 Juil - 17:41, édité 5 fois
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Bon bah je commente, chose que j'aurais du faire depuis des lustres.
Je n'avais commenté que ton premier chapitre, donc l'ensemble de ce commentaire concernera les 2 derniers.
Pour ma part, j'aime bien( Il en faut beaucoup pour me déplaire) la tournure que prend ton histoire, je ne m'attendais pas à de contraintes si poussées surtout que Raphaël ne semble pas savoir ou il a mis les pieds en acceptant ce pacte.
J'ai hâte d'en savoir plus sur les capacités de Léo ainsi que son but en détails.
Bonne continuation.
Je n'avais commenté que ton premier chapitre, donc l'ensemble de ce commentaire concernera les 2 derniers.
Pour ma part, j'aime bien( Il en faut beaucoup pour me déplaire) la tournure que prend ton histoire, je ne m'attendais pas à de contraintes si poussées surtout que Raphaël ne semble pas savoir ou il a mis les pieds en acceptant ce pacte.
J'ai hâte d'en savoir plus sur les capacités de Léo ainsi que son but en détails.
Bonne continuation.
Silver Naizel- Rikudou Sennin
-
Nombre de messages : 3607
Age : 29
Groupe :
Date d'inscription : 22/06/2011
Bain de Sang
Je crois bien que c'était la première fois que je m'éloignais des hauteurs du village d'Intia. Au fur et à mesure que nous avancions les grands et robustes sapins ainsi que leurs manteaux de neige laissaient place à des arbre de plus petites compositions, qui très souvent à la place d'épines, étaient vêtus de feuille. Depuis que nous avions entamé notre voyage je ne ressentais presque plus le froid. Le soleil, lui par contre, depuis qu'il avait prit de l'altitude, me brulait la peau. C'était bien la première fois que je ressentais une chose de ce genre. Chacun de ses rayons semblait me dévorer à petit feu. Cela en devenait insupportable, presque aussi insupportable que ce silence qui s'était instauré depuis que nous étions parti. Des centaines de questions me passaient par la tête et je n'osais pourtant en poser aucune. J'aurais pu commencer par lui demander qui il était, ou bien pourquoi était-il recherché. J'étais aussi assez intrigué par ces "Portes d'Infernos" dont il avait parlé. Rien que pour répondre à ces trois questions il aurait pu falloir des heures. Mais il semblait clair que Léo ne voulait pas répondre à mes questions. Il marchait trois bons mètres devant moi, sans jamais se retourner. Une attitude clairement propice à la conversation...
Finalement j'ignorais mes propres questions, toutes plus délicates les unes que les autres et m'attaquais à un sujet plus d'actualité.
- T'es comme ça avec tout le monde?
- Comme quoi? - me répondait-il sur un ton plutôt sec.
- Comme ça, on croirait que tu n'as absolument pas envie de me parler, tu me traite comme si j'étais une sorte de poids ou d'ennemi.
- Pour une fois je suis parfaitement d'accord avec toi.
- Au moins tu reconnais tes tords...
- Reconnaitre mes tords? - me dit il en s'esclaffant de rire. Tu rigoles? Je n'ai absolument aucune raison de te parler, c'est pas comme si nous étions ami ou quoi que ce soit. En plus de ça, de ce que j'ai cru comprendre tu es absolument inutile en combat, donc autant dire que pour le poids oui tu t'en rapproche plutôt bien. Je n'irais peut être te qualifier d'ennemi, mais si tu penses que je vais accorder ma confiance à une personne sortit de nul part juste parce que cette personne pourrait s'avérer utile, tu rêves. Franchement, de ce que j'ai vu pour l'instant, à mes yeux, tu es soit un très grand menteur, soit un très gros idiot. Et tu devrais penser de la même manière.
Je ne trouvais rien à répondre à ça. Il parlait comme un enfoiré de première, mais il avait raison. Lui non plus je ne le connaissais pas. Je ne savais même pas s'il était vraiment capable de se battre, ou s'il avait un quelconque talent qui pouvait aider Lupa. Tout ce que je savais c'était ce qu'il m'avait lui même dit. Qu'il était un pactisant et qu'il m'aiderait si en contrepartie je l'aidais moi aussi. L'aider à trouver une certaine personne. Tout d'un coup je me demandais enfin quel pouvait être le rapport entre cette personne qu'il recherchait et les "Portes d'Infernos" qu'il avait énoncé lors du pacte, ou même encore plus important, quel pourrait être le rapport entre cette personne et moi. Je m'apprêtais à nouveau à le questionner lorsqu'il me prit de court.
- Le soleil est déjà bien levé, il doit être midi. J'ai... Une petite chose à faire. Je reviens dans une petite heure, en attendant reste dans le coin. Si tu pouvais en profiter pour récolter quelques baies tu deviendrais quasiment une personne utile - fini t-il sur un ton sarcastique.
J'ignorais sa dernière remarque et le laissait s'éloigner. Finalement je n'aurais pas ma réponse. Je me dirigeait donc vers un arbre et m'adossait à l'ombre de ses feuilles. Nous avions beau marcher depuis des heures je ne ressentais pas la fatigue. En dehors de mon besoin irrationnel d'éviter la lumière du soleil je ne ressentais aucun manque. Que ce soit au niveau de la nourriture, au niveau de l'énergie. Rien. Léo lui, semblait avoir faim. Il n'aurait qu'à aller se chercher ses baies tout seul, lui qui était si utile...
Adossé ainsi à cet arbre je ne pouvais que penser. Je regardais mes vêtements, ils étaient dans un bien mauvais état. Mon pauvre pull blanc avait bien souffert. Une entaille nette en son centre, des traces de sang tout le long de celui-ci, rien de très attirant. Mon torse lui ne portait aucune trace de la blessure mortelle qui m'avait été infligée... Je me demandais encore comment j'avais bien pu m'en sortir. Et sans même m'en rendre compte, je me mit à trembler. En à peine 24h j'étais mort de la main de ce Macéo que je n'étais pas prêt d'oublier. J'avais ensuite perdu ma meilleure amie, conclu un pacte puis quitté mon village, et tout cela sous la quasi-direction d'un parfait inconnu.
Je continuais ainsi à me remémorer le contenu de ces derniers jours quand une image me revint en tête. L'image de cet homme, assis sur son trône, et ses yeux d'argent, identiques aux miens. Je l'avais vu, dans un rêve, le matin même, et pourtant jusqu'à maintenant, je ne m'étais pas interrogé sur lui. Pourtant, ce n'était pas un vulgaire rêve, j'en étais sûr. La manière dont il m'avait parlé... Cet homme existait, il était réel j'en étais sûr. Et d'une manière ou d'une autre il semblait nous connaitre, moi et mon destin.
L'heure continuait de s'écouler, et je commençais presque à sentir le temps passer. Pile au moment où l'ennui commençait à devenir pesant, j'entendis le bruit d'une branche qui craquait à quelques mètres de moi. Je me dis tout d'abord que Léo devait en avoir fini, mais une deuxième branche, venant d'une direction opposée, vint contredire mon raisonnement. Je me levais alors, prudemment. Rien ne vivait dans ces forêts, rien en dehors de nous, les hommes. Il n'y avait donc pas de doute à avoir, un groupe d'homme s'approchait. Et quelque chose me disait que j'allais rapidement regretter l'ennui pesant que je subissais quelques secondes plus tôt.
Je lançais alors à voix haute:
- Qui est là? Annoncez vous !
Bien entendu, personne ne répondit. Je me préparais donc à me faire attaquer à un moment ou à un autre. Rien ne laissait pré-sentir que ces personnes me voulaient du mal mais ces dernières 24 heures n'avaient de loin pas résolues mes petits problèmes de paranoïa.
Tout à coup, un homme surgit d'un buisson à ma gauche ! Il tenta immédiatement de me tuer à l'aide d'un couteau plutôt rudimentaire. Cependant, contrairement au soldat qui avait pu me tuer, cet homme là n'était expert en rien. Je réussissais donc à esquiver son coup de couteau en me baissant très rapidement. En vînt un autre, dans mon dos cette fois, également armé d'un couteau. Cette fois ci je préférais ne pas me risquer à esquiver quoi que ce soit et me mettait à courir à vive allure. J'essayais d'évaluer rapidement leur nombre, ils étaient au moins 10 à mes trousses. Je découvris rapidement qu'un autre petit groupe m'attendait déjà plus loin, dans un espace plus dégagé, un espace où j'avais été conduit.
Je me retrouvais donc au centre d'une petite clairière. Mes poursuivants prirent leur temps pour m'encercler, et je pris le miens pour les observer. Aucun d'eux n'était de carrure très imposante, ils étaient tous dans la moyenne, voir un peu en dessous pour certains. Tous gardaient leurs visages masqués par des foulards de couleurs sombres. Ils étaient également couverts de capes, dans le même ton, très sombres et sobres. Aucune marque particulière ne permettait de les distinguer. Je restais donc là, entouré par ces 13 voleurs...
- Semblerait qu'on ait une ici une bonne prise - entonna l'un d'un ton joyeux.
- Ne t'en réjouit pas, nous ne faisons pas ça par plaisir, rappelle t'en. - rétorqua celui qui semblait être le chef.
- Aucune raison de ne pas le faire dans la bonne humeur.
- Pourquoi vous faites ça? - leur demandais-je.
- Pas de questions, dépêche toi de nous donner tout ce que tu possèdes qui peut avoir de la valeur et nous te laisserons partir. Tu peux garder le pull, impossible qu'on en tire quoi que ce soit dans cet état...
Je les regardait. Ces mecs voulaient me dépouiller? La situation commençait réellement à m'énerver. Les pires heures de ma vie il n'y avait rien à redire là dessus ! Mais je n'avais pas le choix...
- Il en met du temps le gamin, besoin d'aide? - reprit le plus amusé de la situation tout en s'approchant de moi.
Je le regardais, lui et son regard sournois. Je le regardais tendre la main et agripper mon col comme si celui-ci était sien, puis je me regardais, exploser de rage et violemment repousser sa main.
- Tu n'aurais vraiment pas dû faire ça... - me dit-il le regard rageur.
Il me porta rapidement un coup de couteau à l'épaule, coup de couteau que je n'évitais pas cette fois. Celui-ci venait se planter de toute sa longueur dans mon épaule, sans pour autant que j'en éprouve le moindre mal. Cette fois-ci, sans perdre mon sang froid, je frappais de toutes mes forces mon assaillant et le repoussait d'un petit mètre. Ses frères d'armes s'empressèrent alors d'attaquer à leur tour. J'esquivais alors chacun d'eux, sans même savoir comment je m'y prenais. Aucun d'eux ne me blessait, et je leur rendait chacun de leurs coups. Si bien que bientôt tous cessèrent leurs tentatives.
Je les regardait froidement, ils étaient exténués. Cela faisait peut être 10 minutes que nous luttions sans répit. Et je devais bien avouer que moi aussi je commençais à fatiguer. Mais je ne pouvais pas le leur montrer, j'avais l'avantage et je comptais bien le garder ! En y regardant de plus prêt, certains d'entre eux semblaient terrifiés. C'était dur à dire à cause des voiles qui bandaient leurs visages, mais d'une certaine façon, je le ressentais...
- C'est quoi ce bordel? - fit l'un d'entre eux.
- Il est... Invincible? - enchaina un autre, terrorisé.
- Ne paniquez pas - les reprit leur chef, très peu sûr de lui - il doit y avoir une explication, c'est impossible autrement...
Là, je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire. Était-ce si incroyable que j'arrive à les combattre, eux tous, en même temps? Bon, d'accord, en prenant en compte le fait que ça devait être le premier réel combat que je menais, c'était incroyable. Mais ils ne pouvaient pas le savoir, donc pourquoi, pourquoi étaient-ils si étonnés? J'essayais de comprendre, et je remarquais soudain que certains d'entre eux étaient désarmés. Qu'étaient devenu leurs armes? Je regardais alors autours de moi, jusqu'à découvrir qu'elles avaient trouvés un fourreau, moi.
Plus de 6 lames étaient plantés dans mon corps. L'une d'elle dans mon épaule gauche, trois dans mon dos, une dans mon estomac et une dans ma cuisse droite. Voilà pourquoi ils avaient si peur. En réalité, je n'avais esquivé aucune de ces attaques, je les avait juste encaissées. Quelque part, cette pensée me paralysait, qu'est ce qui m'arrivait?!
Celui d'entre eux qui fanfaronnait quelques secondes plus tôt perdit totalement son sang froid et s'élança violemment vers moi.
- Meurs saleté de monstre !! - me cria t-il, désarmé.
Je le regardais courir vers moi sans broncher, sans prévoir une quelconque contre attaque, sans tenter de me protéger, continuant d'essayer à assimiler le fait que 6 dagues étaient plantés en ce moment même dans mon corps.
Ce fut donc son poing qui me sortit de ma léthargie. Il m'avait frappé de toute sa force, en plein visage, et m'avait bien fait planer sur 5 mètres. Je me relevais pour constater les dégâts. Visiblement, mon bonnet n'avait pas supporté le choc. Il trainait au sol, ensanglanté. Mes lames, elles, ne m'avaient pas quitté, elles semblaient être d'une fidélité à toute épreuve. Mon visage ne faisait pas mal, même pas ne serait-ce qu'un peu.
Je les regardait alors, eux tous, les dévisageait, me demandant ce qui suivrait, maintenant qu'ils avaient échoué. Terrifiés comme ils étaient, je me demandais même si ils étaient en état de parler...
- Regardez... Ses, ses cheveux - dit l'un d'eux, bégayant.
- J'ai vu - répondit son chef la bouche entre-ouverte - La chevelure argentée, le regard gris, l'immortalité. Pas de doute, c'est lui: le Démon Blanc.
- Pa-Pardonnez nous, pitié ! - s’empressa d'entamer l'un des 13 bandits, bégayant très franchement cette fois-ci - Nous ne savions pas, s'il vous plait !
- Nous avons des enfants !
L'un d'eux se mit alors à genou devant moi, rapidement imité par les autres. Ils continuèrent ainsi à s'excuser, à prier ma clémence sans que je ne puisse leur répondre, comme si j'étais un Dieu et que je tenais leurs vies entre mes mains. Ils me racontèrent la dureté de leur vie, le fait que nourrir leurs enfants devenait impossible, et réussirent même à m’apitoyer. J'étais triste, pour eux, pour leur vie, si bien que je ne savais comment réagir face à eux, que je restais là, sans bouger, et cela jusqu'à ce qu'une certaine personne que j'avais presque oublié ne vienne les couper dans leurs supplications.
- La petite princesse s'est trouvée des sujets?
Leurs regards se tournèrent presque machinalement vers l'inconnu qui avait parlé, un homme à la peau noire et au sarcasme très déplaisant: Léo. Sans même prendre la peine de le regarder, je lui répondais sèchement.
- La ferme.
- Sérieusement, je te laisse une heure tout seul, comment t'es tu débrouillé pour te mettre dans une situation aussi mer**que en une heure?
- Cette situation n'a rien de mer**que...
- Dis ça au couteau que tu as dans la nuque, ou peut être préfèrerais tu en parler avec celui qui te sert d'épaulière?
- Ces mecs ont peur, ces couteaux ne me font rien, je ne vois pas ce qu'a de mer**que cette situation... Surtout maintenant que Léo le grand est là...
Semblant vouloir affirmer leur présence, l'un d'eux reprit d'une voix de loin non sereine.
- Si celui là est le Démon Blanc, alors celui-ci est... Léo? Léo le...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, non, avant que celui-ci n'ait pu prononcer un mot de plus, une dague était venue se planter entre ses deux yeux.
- Tu fous quoi?! - m'écriais-je.
- Je les tue.
- Tu les tue? C'est quoi ce délire? Tu vas quand même pas me dire que ces mecs représentent une menace suffisante pour les tuer? Regarde les ! Ils ont des familles ! Et puis m**de, on tue pas les gens comme ça !
- Je n'ai pas de temps à perdre avec un enfant comme toi. Ils en savent déjà trop, reste en dehors de ça, il n'y a rien d'autre à ajouter.
Les 12 bandits regardaient la scène, désespérés. Deux d'entre eux étaient autours de leur camarade, dont le sang s'écoulait presque goutte à goutte. Je ne pouvais pas rester là à regarder ça, Léo, il était décidé à le faire, tous les tuer, jusqu'au dernier. Quoi qu'ils aient pu faire, ils ne méritaient pas ça, je ne le voulais pas. Je m'interposais alors entre lui et ces hommes. J'étais fatigué, mais mon corps restait apparemment immortel, je décidais donc de faire confiance à ce pouvoir que je ne comprenais pas... Je devais le faire, je devais tenter de les défendre. Jamais je ne pourrais cautionner un tel massacre.
Léo me regarda d'un regard froid, un regard de tueur. D'un côté, je semblais déceler une petite once de compassion, comme si il avait pitié de ma faiblesse. Il me dégoutait... Il continua ainsi à me défier du regard pendant une petite minute, puis se décida à parler.
- Très bien, je ne voulais pas en arriver là mais si tu insistes, je vais retranscrire ce que je t'ai déjà dit il y a une minute et rendre cela plus compréhensible. Ces personnes sont une menace, ils en savent trop. Et quand je dis qu'ils sont une menace, je sous entends que les laisser en vie pourrait entraver l'ouverture des Portes d'Infernos. De ce fait, par le pacte qui nous lie je t'ordonne de me laisser passer.
Il s'approcha alors de moi le plus naturellement du monde. Je tentais de protester, je tentais de l'arrêter, je tentais de bouger. Mais rien à faire, mon corps tout entier était paralysé. Arrivé à ma hauteur il me murmura à l'oreille.
- Et juste pour que tu ne te fasse pas d'illusions, tu n'aurais eu aucune chance contre moi, ni toi, ni ta pseudo immortalité.
Une fois ces mots dit, il se dirigea vers les bandits, sorti la lame qui pendait à son dos, et se mit à les exterminer. Deux ou trois tentèrent de se défendre, mais ils ne faisaient clairement pas le poids. Sans aucun effort il se débarrassa d'eux, n'éprouvant de pitié ni pour ceux qui suppliaient, ni pour ceux qui se débattaient...
J'assistais alors, impuissant, à la naissance d'un bain de sang.
_____________________________
Voilà le chapitre 4, on en découvre un peu plus, quelques termes commencent à ressortir...
Bref, j'espère comme d'habitude que vous aurez appréciez et que vous commenterez. J'ai bien prit mon temps pour sortir ce chapitre, les vacances n'aident vraiment pas de ce côté là, désolé
Et à bientôt pour le cinquième chapitre
Et merci de ton com' Silver, je commençais presque à me sentir seul
Chapitre 4: Bain De Sang
Finalement j'ignorais mes propres questions, toutes plus délicates les unes que les autres et m'attaquais à un sujet plus d'actualité.
- T'es comme ça avec tout le monde?
- Comme quoi? - me répondait-il sur un ton plutôt sec.
- Comme ça, on croirait que tu n'as absolument pas envie de me parler, tu me traite comme si j'étais une sorte de poids ou d'ennemi.
- Pour une fois je suis parfaitement d'accord avec toi.
- Au moins tu reconnais tes tords...
- Reconnaitre mes tords? - me dit il en s'esclaffant de rire. Tu rigoles? Je n'ai absolument aucune raison de te parler, c'est pas comme si nous étions ami ou quoi que ce soit. En plus de ça, de ce que j'ai cru comprendre tu es absolument inutile en combat, donc autant dire que pour le poids oui tu t'en rapproche plutôt bien. Je n'irais peut être te qualifier d'ennemi, mais si tu penses que je vais accorder ma confiance à une personne sortit de nul part juste parce que cette personne pourrait s'avérer utile, tu rêves. Franchement, de ce que j'ai vu pour l'instant, à mes yeux, tu es soit un très grand menteur, soit un très gros idiot. Et tu devrais penser de la même manière.
Je ne trouvais rien à répondre à ça. Il parlait comme un enfoiré de première, mais il avait raison. Lui non plus je ne le connaissais pas. Je ne savais même pas s'il était vraiment capable de se battre, ou s'il avait un quelconque talent qui pouvait aider Lupa. Tout ce que je savais c'était ce qu'il m'avait lui même dit. Qu'il était un pactisant et qu'il m'aiderait si en contrepartie je l'aidais moi aussi. L'aider à trouver une certaine personne. Tout d'un coup je me demandais enfin quel pouvait être le rapport entre cette personne qu'il recherchait et les "Portes d'Infernos" qu'il avait énoncé lors du pacte, ou même encore plus important, quel pourrait être le rapport entre cette personne et moi. Je m'apprêtais à nouveau à le questionner lorsqu'il me prit de court.
- Le soleil est déjà bien levé, il doit être midi. J'ai... Une petite chose à faire. Je reviens dans une petite heure, en attendant reste dans le coin. Si tu pouvais en profiter pour récolter quelques baies tu deviendrais quasiment une personne utile - fini t-il sur un ton sarcastique.
J'ignorais sa dernière remarque et le laissait s'éloigner. Finalement je n'aurais pas ma réponse. Je me dirigeait donc vers un arbre et m'adossait à l'ombre de ses feuilles. Nous avions beau marcher depuis des heures je ne ressentais pas la fatigue. En dehors de mon besoin irrationnel d'éviter la lumière du soleil je ne ressentais aucun manque. Que ce soit au niveau de la nourriture, au niveau de l'énergie. Rien. Léo lui, semblait avoir faim. Il n'aurait qu'à aller se chercher ses baies tout seul, lui qui était si utile...
Adossé ainsi à cet arbre je ne pouvais que penser. Je regardais mes vêtements, ils étaient dans un bien mauvais état. Mon pauvre pull blanc avait bien souffert. Une entaille nette en son centre, des traces de sang tout le long de celui-ci, rien de très attirant. Mon torse lui ne portait aucune trace de la blessure mortelle qui m'avait été infligée... Je me demandais encore comment j'avais bien pu m'en sortir. Et sans même m'en rendre compte, je me mit à trembler. En à peine 24h j'étais mort de la main de ce Macéo que je n'étais pas prêt d'oublier. J'avais ensuite perdu ma meilleure amie, conclu un pacte puis quitté mon village, et tout cela sous la quasi-direction d'un parfait inconnu.
Je continuais ainsi à me remémorer le contenu de ces derniers jours quand une image me revint en tête. L'image de cet homme, assis sur son trône, et ses yeux d'argent, identiques aux miens. Je l'avais vu, dans un rêve, le matin même, et pourtant jusqu'à maintenant, je ne m'étais pas interrogé sur lui. Pourtant, ce n'était pas un vulgaire rêve, j'en étais sûr. La manière dont il m'avait parlé... Cet homme existait, il était réel j'en étais sûr. Et d'une manière ou d'une autre il semblait nous connaitre, moi et mon destin.
L'heure continuait de s'écouler, et je commençais presque à sentir le temps passer. Pile au moment où l'ennui commençait à devenir pesant, j'entendis le bruit d'une branche qui craquait à quelques mètres de moi. Je me dis tout d'abord que Léo devait en avoir fini, mais une deuxième branche, venant d'une direction opposée, vint contredire mon raisonnement. Je me levais alors, prudemment. Rien ne vivait dans ces forêts, rien en dehors de nous, les hommes. Il n'y avait donc pas de doute à avoir, un groupe d'homme s'approchait. Et quelque chose me disait que j'allais rapidement regretter l'ennui pesant que je subissais quelques secondes plus tôt.
Je lançais alors à voix haute:
- Qui est là? Annoncez vous !
Bien entendu, personne ne répondit. Je me préparais donc à me faire attaquer à un moment ou à un autre. Rien ne laissait pré-sentir que ces personnes me voulaient du mal mais ces dernières 24 heures n'avaient de loin pas résolues mes petits problèmes de paranoïa.
Tout à coup, un homme surgit d'un buisson à ma gauche ! Il tenta immédiatement de me tuer à l'aide d'un couteau plutôt rudimentaire. Cependant, contrairement au soldat qui avait pu me tuer, cet homme là n'était expert en rien. Je réussissais donc à esquiver son coup de couteau en me baissant très rapidement. En vînt un autre, dans mon dos cette fois, également armé d'un couteau. Cette fois ci je préférais ne pas me risquer à esquiver quoi que ce soit et me mettait à courir à vive allure. J'essayais d'évaluer rapidement leur nombre, ils étaient au moins 10 à mes trousses. Je découvris rapidement qu'un autre petit groupe m'attendait déjà plus loin, dans un espace plus dégagé, un espace où j'avais été conduit.
Je me retrouvais donc au centre d'une petite clairière. Mes poursuivants prirent leur temps pour m'encercler, et je pris le miens pour les observer. Aucun d'eux n'était de carrure très imposante, ils étaient tous dans la moyenne, voir un peu en dessous pour certains. Tous gardaient leurs visages masqués par des foulards de couleurs sombres. Ils étaient également couverts de capes, dans le même ton, très sombres et sobres. Aucune marque particulière ne permettait de les distinguer. Je restais donc là, entouré par ces 13 voleurs...
- Semblerait qu'on ait une ici une bonne prise - entonna l'un d'un ton joyeux.
- Ne t'en réjouit pas, nous ne faisons pas ça par plaisir, rappelle t'en. - rétorqua celui qui semblait être le chef.
- Aucune raison de ne pas le faire dans la bonne humeur.
- Pourquoi vous faites ça? - leur demandais-je.
- Pas de questions, dépêche toi de nous donner tout ce que tu possèdes qui peut avoir de la valeur et nous te laisserons partir. Tu peux garder le pull, impossible qu'on en tire quoi que ce soit dans cet état...
Je les regardait. Ces mecs voulaient me dépouiller? La situation commençait réellement à m'énerver. Les pires heures de ma vie il n'y avait rien à redire là dessus ! Mais je n'avais pas le choix...
- Il en met du temps le gamin, besoin d'aide? - reprit le plus amusé de la situation tout en s'approchant de moi.
Je le regardais, lui et son regard sournois. Je le regardais tendre la main et agripper mon col comme si celui-ci était sien, puis je me regardais, exploser de rage et violemment repousser sa main.
- Tu n'aurais vraiment pas dû faire ça... - me dit-il le regard rageur.
Il me porta rapidement un coup de couteau à l'épaule, coup de couteau que je n'évitais pas cette fois. Celui-ci venait se planter de toute sa longueur dans mon épaule, sans pour autant que j'en éprouve le moindre mal. Cette fois-ci, sans perdre mon sang froid, je frappais de toutes mes forces mon assaillant et le repoussait d'un petit mètre. Ses frères d'armes s'empressèrent alors d'attaquer à leur tour. J'esquivais alors chacun d'eux, sans même savoir comment je m'y prenais. Aucun d'eux ne me blessait, et je leur rendait chacun de leurs coups. Si bien que bientôt tous cessèrent leurs tentatives.
Je les regardait froidement, ils étaient exténués. Cela faisait peut être 10 minutes que nous luttions sans répit. Et je devais bien avouer que moi aussi je commençais à fatiguer. Mais je ne pouvais pas le leur montrer, j'avais l'avantage et je comptais bien le garder ! En y regardant de plus prêt, certains d'entre eux semblaient terrifiés. C'était dur à dire à cause des voiles qui bandaient leurs visages, mais d'une certaine façon, je le ressentais...
- C'est quoi ce bordel? - fit l'un d'entre eux.
- Il est... Invincible? - enchaina un autre, terrorisé.
- Ne paniquez pas - les reprit leur chef, très peu sûr de lui - il doit y avoir une explication, c'est impossible autrement...
Là, je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire. Était-ce si incroyable que j'arrive à les combattre, eux tous, en même temps? Bon, d'accord, en prenant en compte le fait que ça devait être le premier réel combat que je menais, c'était incroyable. Mais ils ne pouvaient pas le savoir, donc pourquoi, pourquoi étaient-ils si étonnés? J'essayais de comprendre, et je remarquais soudain que certains d'entre eux étaient désarmés. Qu'étaient devenu leurs armes? Je regardais alors autours de moi, jusqu'à découvrir qu'elles avaient trouvés un fourreau, moi.
Plus de 6 lames étaient plantés dans mon corps. L'une d'elle dans mon épaule gauche, trois dans mon dos, une dans mon estomac et une dans ma cuisse droite. Voilà pourquoi ils avaient si peur. En réalité, je n'avais esquivé aucune de ces attaques, je les avait juste encaissées. Quelque part, cette pensée me paralysait, qu'est ce qui m'arrivait?!
Celui d'entre eux qui fanfaronnait quelques secondes plus tôt perdit totalement son sang froid et s'élança violemment vers moi.
- Meurs saleté de monstre !! - me cria t-il, désarmé.
Je le regardais courir vers moi sans broncher, sans prévoir une quelconque contre attaque, sans tenter de me protéger, continuant d'essayer à assimiler le fait que 6 dagues étaient plantés en ce moment même dans mon corps.
Ce fut donc son poing qui me sortit de ma léthargie. Il m'avait frappé de toute sa force, en plein visage, et m'avait bien fait planer sur 5 mètres. Je me relevais pour constater les dégâts. Visiblement, mon bonnet n'avait pas supporté le choc. Il trainait au sol, ensanglanté. Mes lames, elles, ne m'avaient pas quitté, elles semblaient être d'une fidélité à toute épreuve. Mon visage ne faisait pas mal, même pas ne serait-ce qu'un peu.
Je les regardait alors, eux tous, les dévisageait, me demandant ce qui suivrait, maintenant qu'ils avaient échoué. Terrifiés comme ils étaient, je me demandais même si ils étaient en état de parler...
- Regardez... Ses, ses cheveux - dit l'un d'eux, bégayant.
- J'ai vu - répondit son chef la bouche entre-ouverte - La chevelure argentée, le regard gris, l'immortalité. Pas de doute, c'est lui: le Démon Blanc.
- Pa-Pardonnez nous, pitié ! - s’empressa d'entamer l'un des 13 bandits, bégayant très franchement cette fois-ci - Nous ne savions pas, s'il vous plait !
- Nous avons des enfants !
L'un d'eux se mit alors à genou devant moi, rapidement imité par les autres. Ils continuèrent ainsi à s'excuser, à prier ma clémence sans que je ne puisse leur répondre, comme si j'étais un Dieu et que je tenais leurs vies entre mes mains. Ils me racontèrent la dureté de leur vie, le fait que nourrir leurs enfants devenait impossible, et réussirent même à m’apitoyer. J'étais triste, pour eux, pour leur vie, si bien que je ne savais comment réagir face à eux, que je restais là, sans bouger, et cela jusqu'à ce qu'une certaine personne que j'avais presque oublié ne vienne les couper dans leurs supplications.
- La petite princesse s'est trouvée des sujets?
Leurs regards se tournèrent presque machinalement vers l'inconnu qui avait parlé, un homme à la peau noire et au sarcasme très déplaisant: Léo. Sans même prendre la peine de le regarder, je lui répondais sèchement.
- La ferme.
- Sérieusement, je te laisse une heure tout seul, comment t'es tu débrouillé pour te mettre dans une situation aussi mer**que en une heure?
- Cette situation n'a rien de mer**que...
- Dis ça au couteau que tu as dans la nuque, ou peut être préfèrerais tu en parler avec celui qui te sert d'épaulière?
- Ces mecs ont peur, ces couteaux ne me font rien, je ne vois pas ce qu'a de mer**que cette situation... Surtout maintenant que Léo le grand est là...
Semblant vouloir affirmer leur présence, l'un d'eux reprit d'une voix de loin non sereine.
- Si celui là est le Démon Blanc, alors celui-ci est... Léo? Léo le...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, non, avant que celui-ci n'ait pu prononcer un mot de plus, une dague était venue se planter entre ses deux yeux.
- Tu fous quoi?! - m'écriais-je.
- Je les tue.
- Tu les tue? C'est quoi ce délire? Tu vas quand même pas me dire que ces mecs représentent une menace suffisante pour les tuer? Regarde les ! Ils ont des familles ! Et puis m**de, on tue pas les gens comme ça !
- Je n'ai pas de temps à perdre avec un enfant comme toi. Ils en savent déjà trop, reste en dehors de ça, il n'y a rien d'autre à ajouter.
Les 12 bandits regardaient la scène, désespérés. Deux d'entre eux étaient autours de leur camarade, dont le sang s'écoulait presque goutte à goutte. Je ne pouvais pas rester là à regarder ça, Léo, il était décidé à le faire, tous les tuer, jusqu'au dernier. Quoi qu'ils aient pu faire, ils ne méritaient pas ça, je ne le voulais pas. Je m'interposais alors entre lui et ces hommes. J'étais fatigué, mais mon corps restait apparemment immortel, je décidais donc de faire confiance à ce pouvoir que je ne comprenais pas... Je devais le faire, je devais tenter de les défendre. Jamais je ne pourrais cautionner un tel massacre.
Léo me regarda d'un regard froid, un regard de tueur. D'un côté, je semblais déceler une petite once de compassion, comme si il avait pitié de ma faiblesse. Il me dégoutait... Il continua ainsi à me défier du regard pendant une petite minute, puis se décida à parler.
- Très bien, je ne voulais pas en arriver là mais si tu insistes, je vais retranscrire ce que je t'ai déjà dit il y a une minute et rendre cela plus compréhensible. Ces personnes sont une menace, ils en savent trop. Et quand je dis qu'ils sont une menace, je sous entends que les laisser en vie pourrait entraver l'ouverture des Portes d'Infernos. De ce fait, par le pacte qui nous lie je t'ordonne de me laisser passer.
Il s'approcha alors de moi le plus naturellement du monde. Je tentais de protester, je tentais de l'arrêter, je tentais de bouger. Mais rien à faire, mon corps tout entier était paralysé. Arrivé à ma hauteur il me murmura à l'oreille.
- Et juste pour que tu ne te fasse pas d'illusions, tu n'aurais eu aucune chance contre moi, ni toi, ni ta pseudo immortalité.
Une fois ces mots dit, il se dirigea vers les bandits, sorti la lame qui pendait à son dos, et se mit à les exterminer. Deux ou trois tentèrent de se défendre, mais ils ne faisaient clairement pas le poids. Sans aucun effort il se débarrassa d'eux, n'éprouvant de pitié ni pour ceux qui suppliaient, ni pour ceux qui se débattaient...
J'assistais alors, impuissant, à la naissance d'un bain de sang.
_____________________________
Voilà le chapitre 4, on en découvre un peu plus, quelques termes commencent à ressortir...
Bref, j'espère comme d'habitude que vous aurez appréciez et que vous commenterez. J'ai bien prit mon temps pour sortir ce chapitre, les vacances n'aident vraiment pas de ce côté là, désolé
Et à bientôt pour le cinquième chapitre
Et merci de ton com' Silver, je commençais presque à me sentir seul
Dernière édition par Riku Esperanti le Sam 20 Juil - 17:45, édité 8 fois
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
Le chapitre 3 est sympathique. Mais j'adore le chapitre 4.
Pourquoi ? J'aime le rapport entre Léa et Raphaël. Je m'attendais que ce soit une bonne relation, ce qu'il y avait de plus banal mais non, tu mets un personnage froid qui traite Raphaël comme un boulet. J'aime
Les descriptions sont très bonnes et les dialogues pas trop stéréotypés.
Les rares fautes d'orthographes (quand il y en a ) ne sont pas très voyantes et gênantes.
JUste une chose à dire :
Continue je lirai
Pourquoi ? J'aime le rapport entre Léa et Raphaël. Je m'attendais que ce soit une bonne relation, ce qu'il y avait de plus banal mais non, tu mets un personnage froid qui traite Raphaël comme un boulet. J'aime
Les descriptions sont très bonnes et les dialogues pas trop stéréotypés.
Les rares fautes d'orthographes (quand il y en a ) ne sont pas très voyantes et gênantes.
JUste une chose à dire :
Continue je lirai
kurotsu of mist- Nyan-cat
-
Nombre de messages : 4494
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Afterlife: Les chroniques d'outre tombe.
J'aime ! J'aime ! Au faite c'est pas l'écriture.... C'est surtout le scénario et le monde ! Après je ne peux pas te donné de critiques tu fais des choses supérieure que moi..là^^
Je continuerais à lire ! Ta fic (car tu as volé mon chiens )
Je continuerais à lire ! Ta fic (car tu as volé mon chiens )
Hisa- Kage
-
Nombre de messages : 1831
Age : 28
Groupe :
Date d'inscription : 10/11/2010
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Les Chroniques d'un autre Monde
» Chroniques
» Les chroniques de Weilyam
» Les Chroniques d'un autre Monde !
» Roman: Les Chroniques de Vilmadia
» Chroniques
» Les chroniques de Weilyam
» Les Chroniques d'un autre Monde !
» Roman: Les Chroniques de Vilmadia
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum