Notre destinée est toujours écrite.
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Notre destinée est toujours écrite.
Bonjour à tous,
Depuis peu, j'ai commencé à écrire. J'ai longuement hésité avant d'avoir pris la décision de posté ma fic'. Alors voilà, je me lance.
L'histoire est totalement imaginé et ne fais pas référence à un manga.
Pour les chapitres, je ferais de mon mieux pour en poster régulièrement. Mais lorsque les cours auront repris, cela risque de se compliquer un peu au niveau des publications.
Par rapport aux chapitres, ne voulant pas vous lachez un pavé à chaque fois, je ferais en plusieurs parties.
Je souhaite une bonne lecture en espérant que cela vous plaises.
Bien entendu chacun de vos commentaires seront toujours la bienvenue pour m'aider à m'améliorer.
Prologue :
Dans ce monde, il existe deux catégories d'êtres humains. Les humains et les sages.
Un sage n'est pas qu'un simple humain. Il est doté d'énergie qui provient d'un des quatre éléments : le feu, l'eau, le vent ou la terre.
Ces êtres commencèrent à disparaître au fil du temps et aujourd'hui il ne reste qu'une poignée de ces personnes exerçant leurs pouvoirs dans des endroits reculés au fin fond de la Terre.
Mais je ne vais pas vous en dire plus car je suis moi-même un sage.
Le 10 Mai, le soleil éclaira ma chambre blanche. On y voyait une cinquantaine de photos de mes amis qui arboraient un pend de mur. Mon bureau, lui était en face de mon lit, il demeurait recouvert de mes cours. Mon armoire se situait à côté de mon bureau. A l'intérieur de celui-ci, mes habits à peu près rangés. Quant à mon lit, il se trouvait dans l'angle de la chambre et une fenêtre était encastré dans la paroi au dessus du sommier.
Les rayons lumineux atteignirent mes yeux pour me forcer à les ouvrir. Par habitude je tournai la tête vers mon réveil, celui-ci affichait 10h. Un éclair me traversa l'esprit en une fraction de seconde. On était lundi et mon réveil n'avait pas sonné. Je me précipitai hors de mon lit, pris mes habits et me dirigeai vers la salle de bain. Pieds nus sur le carrelage glacé et face au miroir, je vis mon reflet dans celui-ci. Après avoir examiner la moindre parcelle de mon visage, je m'aperçus que mes yeux verts demeuraient soulignés de cernes. Saisissant ma brosse, jamais, je n'aurai dû coiffer mes cheveux bruns et bouclés aussi énergiquement que ce matin là. J'enfilai un à un mes habits le plus vite que je pus.
Mes parents étaient déjà partis au travail, donc je devais compté que sur moi-même pour inventer une excuse plausible à raconter à Madame Holly. Quand je fus, enfin, plus ou moins prête, je me ruai vers la porte, dans l'espoir que le bus de 10h15 ne soit pas encore passé.
Une fois sur le palier, je vis le bus roulé devant moi. Il était trop tard. La seule option qu'il me restait était la marche. Je me disais : « Allez Katleen, 15 minutes de marche. C'est pas la mort ! ». J'arpentais les rues de Manhattan, dans le but d'aller à mon lycée. Je regardai le ciel, le soleil brillait et pas un seul nuage à l'horizon. Il était à peine 10h25 et la foule apparaissait peu à peu. Au point de devoir donner des coups de coudes pour avancer dans la mêlée de gens qui se trémoussait pour faire les magasins. Alors que je m'efforçais d'avancer, je vis apparaître sur ma droite un magasin qui me semblait ancien mais que je n'avais jamais vu auparavant, du moins, je n'y avais jamais prêté attention.
Je réussis à lire le nom de la boutique qui était à moitié effacé sur le verre. « L'échoppe d' Edward » , « Antiquaire ». La vitrine de la boutique était rayée par des voyous, malgré ces rayures je réussis à distinguer un homme derrière son comptoir vêtu de noir. Il lisait. A coté de lui, se trouvait un pile d'une dizaine de livres abîmés, même plus que la boutique. L'homme leva sur regard vers moi. Il semblait aussi fatigué mais pas pour les mêmes raisons que moi. Je détournai mes yeux des siens et m'efforçais de continuer ma route vers le lycée.
C'est alors que je sentis mon portable vibrer au fond de ma poche. C'était Caroline, ma meilleure amie. J'ouvris le téléphone et le plaqua sur mon oreille.
- Allooo Caroo ?
- Hey Kate, tu fais quoi là ?
- Mon réveil n'a pas sonné ce matin. Mais tu devrais pas être en cours là ?
- Bon je t'expliquerai après. T'es où, là, maintenant ?
- Je descends Madison Avenue.
- On se retrouve au Café Grazy ?
- Ok, à tout de suite.
Je raccrochai le téléphone puis à une centaine de mètres, je vis l'intersection où se situait le café.
Quand je poussai la porte du café, la première chose que je constatai était qu'il n'y avait personne d'autre que moi. Les sièges se trouvaient vides et les tables demeuraient sans taches ni sucre. Le silence fut brisé lorsque la serveuse m'adressa la parole me demandant si je désirais quelque chose. Je lui expliquai, que j'attendais une amie. Elle me sourit et retourna derrière le bar et continua de nettoyer quelques verres. Pendant ce temps, je me rendis au fond de la salle, « dans notre coin » où je me retrouvais avec mes amis au moins une fois par semaine. Je fis glissé mon sac de cours de mes épaules et le posa tranquillement sur la banquette rouge bordeaux.
Vu de ma place, la salle paraissait incroyablement vide, ce qui était le cas mais je n'en avais tout simplement pas l'habitude. Dans la grande pièce, se trouvaient deux dizaines de tables disposées soigneusement sur le parquet. Les murs demeuraient blancs et noirs. Le bar se trouvait à ma gauche, juste au-dessus des luminaires suspendus éclairaient le comptoir. C'était tout à fait harmonieux, une atmosphère qui vous donnait envie de relâcher toute la pression qui à en vous. Un café que mes amis et moi avions l'habitude de fréquenter.
J'étais si confortablement installée sur la banquette que je ne pus m'empêcher de fermer mes lourdes paupières. Je repensais alors au week-end de folie que j'avais passé en compagnie de mes amis. Pendant deux jours, on fêta mes 17 ans, et oui 2 jours entiers à faire la fête. Je revois encore Caroline en train de râler parce que Yoann lui avait piqué son tee-shirt. On ne savait même pas comment il a fait. J'entendais encore la musique vibrer autour de nous et les éclats de rire.
Mais la seule chose qui a gâché ce magnifique week-end, ce fut mon corps. Il était engourdi et j'avais un affreux mal de ventre, à certains moments j'eus des difficultés à respirer. Pour que personne ne me vois, je dus me ruer dans les toilettes. Sinon tout le monde aurait arrêté de danser et de chanter. Et croyez-moi, rien qu'en les voyant , j'étais heureuse.
Une douce voix me tira de mes pensées. Caroline.
Elle avança vers moi, un grand sourire aux lèvres. Caroline vivait dans la même rue que moi, sa mère était architecte et son père, professeur d'histoire. Caroline avais 2 petits frères, des jumeaux à vrai dire, de vrais canailles, Luke et Jay. Ces deux petites têtes blondes étaient la terreur de la maternelle.
Aujourd'hui, elle portait un sweat vert anis qui allait à merveille avec ses yeux gris, un jean et des converses grises. Des cheveux blonds s 'échappait de son chignon, Caroline prit une barrette et attacha la mèche rebelle tout en s'installant sur le siège en face de moi. Et commença à parler :
- Alors Kate ! Comment vas-tu ? Je vois que tu t'en tire plutôt bien. Yoann, lui, n'a pas bouger de son lit.
Elle souriait, à chaque fois qu'elle parlait de Yoann son visage s'illuminait. Malheureusement lorsqu'il était avec nous, Caroline n'arrivait pas à articuler un seul mot ou alors elle trouvait toujours une excuse pour s'énerver contre le pauvre garçon.
- Bref, on a pas cours aujourd'hui, reprit-elle avec un ton d'élève sérieuse.
- C'était bien la peine que je me dépêche, je ne voulais pas que cette vieille peau de Mme Holly me gueule dessus et je ne voulais surtout pas voir sa tête après le le week-end qu'on a passé, répondis-je soulagé.
Mme Holly, directrice du CPE, je suppose que vous imaginez bien quel genre de personne à qui j'ai affaire.
- A vrai dire, elle avait oublié de nous prévenir qu'il y avait les portes ouvertes du lycée aujourd'hui, expliqua-t-elle. Mais pendant les visite il s'est passé quelque chose. Tu sais, April, elle y participait ce matin, et apparemment une canalisation se serait fissuré dans le bureau de Madame Holly. Donc grâce à ça on reprend mercredi. Car sur son bureau, il y avait tous nos cours.
- Toujours aussi maniaque avec les cours cette vieille, dis-je avec une pointe d’ironie.
On se regarda en silence et on se mit à rire aux éclats. Nous restâmes environ une heure à discuter de nos amis, des cours, du week-end et de Yoann, notre meilleur ami et aussi le meilleur pour faire des conneries, tout en buvant notre cappuccino. J'aperçus l'horloge du café, 11h36. Caroline devait partir. Je fis de même, on s'embrassa, et partit chacune de notre côté.
Lors de ma marche, j'ai d'abord pensé à rentrer à l'appartement mais ma mère ne rentrait pas le midi et le frigo était vide. Une idée me traversa l'esprit. Je m'arrêtai sur le bord du trottoir, afin d'ouvrir mon sac. Je devais vérifier son contenu. Il me restait 50 dollars de mon dernier baby-sitting, mais je n'avais pas de livre. Il fallait que je revienne sur mes pas. Sur le chemin de l'allée, j'avais remarqué les 2 boutiques qu'il me fallait. Je devait passer par la sandwicherie et la librairie que j'eus aperçus environ une heure plus tôt. Je commençai par la librairie mais une fois devant la porte. Un panneau se trouvait accroché à celle-ci, il était écrit : « fermé le lundi ». Déçus par ce que je venais de lire. Je décidai alors de continuer ma route et d'aller acheter mon sandwich, me disant que j'aillais sûrement trouver une autre librairie sur mon chemin.
C'est à ce moment qu'une image m'est venue à l'esprit. Je me remémorais « cette » boutique. J'avais vu à travers la vitre rayée qu'il y avait des étagères pleines à craquer de livres, même si ils étaient vieux et poussiéreux, j'aurais au moins de la lecture.
A 200 mètres plus loin, je vis « L'échoppe d' Edward ».
J'arrivai devant la porte en bois abîmé, j'hésitai un instant, peut-être qu'il n'y avait pas ce que je cherchais. Mais je poussai tout de même la porte et entrai.
La boutique était remplie de divers meubles ou objets, à gauche, se situait le comptoir que j'eus réussi à distinguer auparavant mais sans l'homme. Les meubles étaient placés au milieu de la pièce, autour d'eux les étagères s'imposaient, de sortes à laisser une allée entre les étagères et les meubles. Il y avait une multitude de livres, c'était incroyable. Je fis le tour de la boutique en attendant le gérant. J'avais remarqué une porte derrière le comptoir, je me doutais qu'il allait revenir pas cette issue. Alors que je saisis un livre et l'inspecta, j'entendis un grincement. L'homme venait d'entrer.
Il n'avait pas l'air étonné, il sourit dès qu'il me vit. C'était un homme d'environ une quarantaine d'années. Il demeurait grand et fort pour son âge. Ses yeux étaient d'un vert perçant, creusés par la fatigue. Son nez fin, son large sourire creusant les traits laissé par le temps, ses fins cheveux bruns en bataille, son visage, il m'inspirait confiance même si je ne l'avais jamais vu auparavant. Il s'adressa à moi :
- Chercherais-tu quelque chose jeune fille ? Toujours le sourire au lèvres.
- Je cherche de la lecture.
- Quel genre de livre aimez-vous? L'homme commença à chercher dans l'étagère.
- Je n'est pas de genre. Choisissez pour moi. Répondis-je en esquissant un sourire.
Il continua à chercher dans le bric à brac qui nous entourait. Il fouillait partout, retournait tout ce qu'il pouvait et finit par trouver un roman pas très épais. Il souffla la poussière dont il demeurait enveloppé et passa sa main sur la couverture en cuir. Celle-ci était orné de magnifiques décorations, au centre demeurait un symbole qui attira mon attention, c'était un cercle contenant 4 sortes de billes de chaque couleur différente : rouge vif, bleu turquoise, blanc laiteux et un profond noir, encastré à l'intérieur du cercle tracé sur la couverture. Autour du cercle, à chaque coin du livre, on pouvait distinguer un signe différents à chaque angle, une sorte de dessin. Mais je n'eus pas le temps de les voir attentivement. L'homme alla au niveau du comptoir et sortit un sac en plastique. Je lui emboîtai le pas, pressée d'examiner minutieusement la première de couverture.
J'ouvris mon sac à dos et sortis mon porte-feuille. L'homme me stoppa en secouant sa main, il me tendit le sac dans lequel se trouvait le fameux livre.
- Je vous l'offre, me dit-il
- Mais ..
- Il n'y a pas de « mais », je vous l'offre de bon cœur. Prenez-le s'il vous plaît, rien ne me ferai plus plaisir.
Je saisis le sac avec mon plus beau sourire, et le remerciai infiniment pour son cadeau. En sortant il me souhaita un bonne journée, je fis de même. Après cette rencontre je repris ma route vers la sandwicherie.
Lors de mon trajet, les gens affluaient partout autour de moi, entrait, sortait, courait, parlait, criait, riait. Personne ne faisait attention à personne, chacun pour soi. Alors que je marchais tranquillement vers la direction de mon déjeuné, un homme me bouscula et me fis tombé à terre. Il ne s'excusa point. Ce qui me mis dans une colère noire. Le même homme passa à côté d'une bouche d'incendie or un endroit de la paroi celle-ci vola en éclats sous la pression de l'eau. La personne fut projeté à terre. Un gamin se trouvait au même instant tout près de la source d'eau, j'en déduis qu'il était la cause de l'incident. En passant à côté de lui, je le remerciai tout bas, mais il ne saisit pas mes paroles. Je lui souris et continuai ma route. 5 minutes plus tard, j’atteins enfin mon but.. Mon sandwich ! A peine avais-je ouvert la porte que je vis la queue de personnes attendant la même chose que moi. Je dus attendre au moins 10 bonnes minutes avant de passer ma commande.
Mon déjeuné à la main, je le mis soigneusement dans mon sac de sorte à ne pas l'écraser puis remit mon sac sur le dos. Mon nouveau livre demeurait au fond de mon sac en plastique, j'étais fin prête pour ma dernière destination : Central Park.
J'arrivai devant la grille d'entrée en fer forgé du parc. Le gardien se postait sur la droite. Il s'appelait Marc Loyd, il avait 30 ans. Il était grand et costaud comme un gardien, il était métisse, ses cheveux étaient noirs et crépus, ses dents demeuraient incroyablement blanches, malgré son nez qui ressemblait à un museau de bluffe, il était très aimable et gentil. Je venais souvent après les cours au parc, c'est comme ça que j'ai connu ce grand gaillard. Il était célibataire et vivait avec son chat, Foufi. Marc avait commencé des études de droits malheureusement il abandonna au bout de 2 ans pour s'occuper de sa mère. La pauvre femme tomba gravement malade, alors il dut commencé à travailler pour payer le traitement de sa mère. Il me fit un signe de main en guise de salutation, naturellement j’exécutai le même geste avec un sourire qui découvrait mes dents blanches.
Je marchais sur le chemin parsemé de gravier et commençais à m'enfoncer dans le parc verdoyant. Les arbres s'imposaient autour de moi. Les cerisiers étaient en fleurs. Les oiseaux fredonnaient un air joyeux. Les écureuils grimpaient et sautaient d'arbres en arbres. La nature était éveillée.
Je me rendais à mon endroit préféré, une petite clairière au bord de l'étang. Personne ne connaissait cet endroit, à part Caroline, Yoann et moi. On était à l'abri du vacarme des voitures et de la pollution. La tranquillité incarnée en un seul lieu unique dans cette ville. Je tournai la tête puis aperçus l'étendu d'eau sur ma gauche. En quittant l'allée, je m'orienta vers un petit bois.
Les rayons du soleil passaient à travers les branchages et les feuillages, j'avançais encore sur 6 mètres et voilà : mon endroit.
La clairière était comme d'habitude, toujours aussi paisible. Au centre de celle-ci se trouvait un saule pleureur. M'approchant de lui, je me nichai contre son tronc. J'étais face à l'étang qui était habité par une famille de cygnes. Après être bien assise, j’ôtais mes baskets ainsi que mes chaussettes. J'eus l'agréable sensation de l'herbe sous mes pieds. Les pâquerettes et les coquelicots m'entouraient de leur douce couleur. C'était un endroit apaisant. Je saisis mon sac, l'ouvrit et pris mon sandwich poulet/crudités ainsi que mon schwepps. Je mordis dans mon sandwich à pleine dents et posai ma bouteille par terre. Tout en mangeant, j'admirais la nature silencieuse, comme toujours.
A ce moment, je repensais à mes parents. Ma mère, Sally Jones, c'est d'elle que je tenais mes cheveux bruns mais contrairement à elle les siens demeuraient raides, ses yeux étaient bruns clairs, elle n'était pas maigre mais avait une fine silhouette qui était en harmonie avec son visage. Ma mère était une chirurgienne en pédiatrie, je ne la voyait pas souvent.. Tout comme mon père à vrai dire, Michael Jones, lui était légèrement joufflu, ses cheveux étaient de couleur poivre et sel. Ses yeux étaient d'un bleus très clairs. Il était avocat. Je ne voyais mes parents que le soir, du moins lorsque je ne m'occupais pas du fils de mes voisins. Mes parents étaient une des raisons pour laquelle je venais en ce lieu, je ne voulais pas rester enfermée. C'était étrange mais je ressentais le besoin de venir ici. Je me sentais bien.
Après avoir terminé ce « repas », je regardai mon cadeau. J'attrapai le sac en plastique et saisis le précieux livre qui se trouvait au fond puis le posa sur l'herbe. Mais avant je pris l'emballage de mon sandwich et le fourra dans le sac qui protégeait mon livre puis le mit dans mon sac de cour. Pas question de laisser d'emballage ici . Une fois ma manœuvre terminer, je fixai le livre tout en saisissant l'ouvrage de ma main. Je l'examinais sous tous ses angles. En commençant par les signes que j'avais vu chez l'antiquaire. Le premier en haut à gauche au niveau de la bille bleu semblait être une vague.. L'eau ? Celui de la rouge, à droite, des étincelles et des flammes.. Le feu ? En dessous, le dessin de la sphère blanche était une feuille qui s'envolait.. Le vent ? Et enfin le croquis de la noire un arbre enraciné.. La terre ? Mais pourquoi les éléments étaient représentés sur ce roman ? Pourquoi l'homme avait choisi ce livre ? Je l'ouvris, les pages étaient assemblées par des liens, eux aussi en cuir. Les pages semblaient faite de papyrus, qui devait daté d’environ 2 siècles. Les écriteaux étaient fait à la main . Du papyrus en aussi bon état de conservation ? D'où provenait-il ? J’entamai ma longue lecture.
« Dans ce monde, il existe deux catégories d'êtres humains. Les humains et les sages.
Un sage n'est pas qu'un simple humain. Il est doté d'énergie qui provient d'un des quatre éléments : le feu, l'eau, le vent ou la terre.
Les sages furent vénérés pendant des siècles. Les citoyens avaient une foi inébranlable envers eux. Ils maintenaient l'équilibre des éléments à travers le monde et partaient en quête dans ce but. Les sages ont une durée de vie doublée voir parfois triplée par rapport aux humains. Ce phénomène est dû au potentiel d'énergie que possède l'être concerné. Les pouvoirs d'un sage s'éveille la plus part du temps dans les environs de sa majorité, vers 18 ans.
Les personnes possédant des pouvoirs étaient gouvernés par le plus puissant des leurs, Owara Tyros. C'était un homme brillant et loyale, celui-ci était aimé et respecté de tous. Le chef n'était pas le seul a gouverner ses paires, il fut aidé de son frère Maïto Tyros, désigné en tant que conseiller.
Mais des différences creusaient l'écart entre les deux frères, leur puissance et leur idéologie. Maïto maîtrisait 3 des quatre éléments, malheureusement il avait toujours œuvré dans l'ombre de son frère pour le mal. Il agissait de cette manière dans le seul but d'accéder à la tête des sages. Owara, lui, avait une maîtrise totale des 4 éléments, il était un élu, un être pur. Il œuvrait pour l'harmonie entre les humains et les sages malheureusement son but ne put être accomplit avant sa mort. Il appris que son frère menait des actions contre lui, c'est la raison pour laquelle, il engagea un espion afin de pouvoir garder un œil sur Maïto.
Il gouvernait d'une main de fer ses confrères, mais cela était nécessaire. Un jour, certains rebelles humains ont souhaité s'opposer à des sages. Ces rebelles ne supportaient pas d'être inférieur à eux. Évidemment, ils se firent capturés pour être jugé par Owara. Mais lorsque les coupables arrivèrent devant l'homme, l'un d'entre eux avança et s'écria : « Pauvre idiot ! Que vas-tu me faire ? Me condamner ? M'épuiser ? Me torturer ? Me tuer ?. Mais sache que ta fin va arriver plus vite que tu ne crois.» Owara les laissa repartir sans rien ajouter.
Ce jour là, l'expression qui se dessinait sur son visage en disait long sur son inquiétude. Malheureusement, il eut raison d'être inquiet, effectivement 2 semaines plus tard, il mourut empoisonné en laissant une prophétie derrière lui. »
Depuis peu, j'ai commencé à écrire. J'ai longuement hésité avant d'avoir pris la décision de posté ma fic'. Alors voilà, je me lance.
L'histoire est totalement imaginé et ne fais pas référence à un manga.
Pour les chapitres, je ferais de mon mieux pour en poster régulièrement. Mais lorsque les cours auront repris, cela risque de se compliquer un peu au niveau des publications.
Par rapport aux chapitres, ne voulant pas vous lachez un pavé à chaque fois, je ferais en plusieurs parties.
Je souhaite une bonne lecture en espérant que cela vous plaises.
Bien entendu chacun de vos commentaires seront toujours la bienvenue pour m'aider à m'améliorer.
Prologue :
Dans ce monde, il existe deux catégories d'êtres humains. Les humains et les sages.
Un sage n'est pas qu'un simple humain. Il est doté d'énergie qui provient d'un des quatre éléments : le feu, l'eau, le vent ou la terre.
Ces êtres commencèrent à disparaître au fil du temps et aujourd'hui il ne reste qu'une poignée de ces personnes exerçant leurs pouvoirs dans des endroits reculés au fin fond de la Terre.
Mais je ne vais pas vous en dire plus car je suis moi-même un sage.
Chapitre 1 , Première Partie.
Le 10 Mai, le soleil éclaira ma chambre blanche. On y voyait une cinquantaine de photos de mes amis qui arboraient un pend de mur. Mon bureau, lui était en face de mon lit, il demeurait recouvert de mes cours. Mon armoire se situait à côté de mon bureau. A l'intérieur de celui-ci, mes habits à peu près rangés. Quant à mon lit, il se trouvait dans l'angle de la chambre et une fenêtre était encastré dans la paroi au dessus du sommier.
Les rayons lumineux atteignirent mes yeux pour me forcer à les ouvrir. Par habitude je tournai la tête vers mon réveil, celui-ci affichait 10h. Un éclair me traversa l'esprit en une fraction de seconde. On était lundi et mon réveil n'avait pas sonné. Je me précipitai hors de mon lit, pris mes habits et me dirigeai vers la salle de bain. Pieds nus sur le carrelage glacé et face au miroir, je vis mon reflet dans celui-ci. Après avoir examiner la moindre parcelle de mon visage, je m'aperçus que mes yeux verts demeuraient soulignés de cernes. Saisissant ma brosse, jamais, je n'aurai dû coiffer mes cheveux bruns et bouclés aussi énergiquement que ce matin là. J'enfilai un à un mes habits le plus vite que je pus.
Mes parents étaient déjà partis au travail, donc je devais compté que sur moi-même pour inventer une excuse plausible à raconter à Madame Holly. Quand je fus, enfin, plus ou moins prête, je me ruai vers la porte, dans l'espoir que le bus de 10h15 ne soit pas encore passé.
Une fois sur le palier, je vis le bus roulé devant moi. Il était trop tard. La seule option qu'il me restait était la marche. Je me disais : « Allez Katleen, 15 minutes de marche. C'est pas la mort ! ». J'arpentais les rues de Manhattan, dans le but d'aller à mon lycée. Je regardai le ciel, le soleil brillait et pas un seul nuage à l'horizon. Il était à peine 10h25 et la foule apparaissait peu à peu. Au point de devoir donner des coups de coudes pour avancer dans la mêlée de gens qui se trémoussait pour faire les magasins. Alors que je m'efforçais d'avancer, je vis apparaître sur ma droite un magasin qui me semblait ancien mais que je n'avais jamais vu auparavant, du moins, je n'y avais jamais prêté attention.
Je réussis à lire le nom de la boutique qui était à moitié effacé sur le verre. « L'échoppe d' Edward » , « Antiquaire ». La vitrine de la boutique était rayée par des voyous, malgré ces rayures je réussis à distinguer un homme derrière son comptoir vêtu de noir. Il lisait. A coté de lui, se trouvait un pile d'une dizaine de livres abîmés, même plus que la boutique. L'homme leva sur regard vers moi. Il semblait aussi fatigué mais pas pour les mêmes raisons que moi. Je détournai mes yeux des siens et m'efforçais de continuer ma route vers le lycée.
C'est alors que je sentis mon portable vibrer au fond de ma poche. C'était Caroline, ma meilleure amie. J'ouvris le téléphone et le plaqua sur mon oreille.
- Allooo Caroo ?
- Hey Kate, tu fais quoi là ?
- Mon réveil n'a pas sonné ce matin. Mais tu devrais pas être en cours là ?
- Bon je t'expliquerai après. T'es où, là, maintenant ?
- Je descends Madison Avenue.
- On se retrouve au Café Grazy ?
- Ok, à tout de suite.
Je raccrochai le téléphone puis à une centaine de mètres, je vis l'intersection où se situait le café.
Quand je poussai la porte du café, la première chose que je constatai était qu'il n'y avait personne d'autre que moi. Les sièges se trouvaient vides et les tables demeuraient sans taches ni sucre. Le silence fut brisé lorsque la serveuse m'adressa la parole me demandant si je désirais quelque chose. Je lui expliquai, que j'attendais une amie. Elle me sourit et retourna derrière le bar et continua de nettoyer quelques verres. Pendant ce temps, je me rendis au fond de la salle, « dans notre coin » où je me retrouvais avec mes amis au moins une fois par semaine. Je fis glissé mon sac de cours de mes épaules et le posa tranquillement sur la banquette rouge bordeaux.
Vu de ma place, la salle paraissait incroyablement vide, ce qui était le cas mais je n'en avais tout simplement pas l'habitude. Dans la grande pièce, se trouvaient deux dizaines de tables disposées soigneusement sur le parquet. Les murs demeuraient blancs et noirs. Le bar se trouvait à ma gauche, juste au-dessus des luminaires suspendus éclairaient le comptoir. C'était tout à fait harmonieux, une atmosphère qui vous donnait envie de relâcher toute la pression qui à en vous. Un café que mes amis et moi avions l'habitude de fréquenter.
J'étais si confortablement installée sur la banquette que je ne pus m'empêcher de fermer mes lourdes paupières. Je repensais alors au week-end de folie que j'avais passé en compagnie de mes amis. Pendant deux jours, on fêta mes 17 ans, et oui 2 jours entiers à faire la fête. Je revois encore Caroline en train de râler parce que Yoann lui avait piqué son tee-shirt. On ne savait même pas comment il a fait. J'entendais encore la musique vibrer autour de nous et les éclats de rire.
Mais la seule chose qui a gâché ce magnifique week-end, ce fut mon corps. Il était engourdi et j'avais un affreux mal de ventre, à certains moments j'eus des difficultés à respirer. Pour que personne ne me vois, je dus me ruer dans les toilettes. Sinon tout le monde aurait arrêté de danser et de chanter. Et croyez-moi, rien qu'en les voyant , j'étais heureuse.
Une douce voix me tira de mes pensées. Caroline.
Elle avança vers moi, un grand sourire aux lèvres. Caroline vivait dans la même rue que moi, sa mère était architecte et son père, professeur d'histoire. Caroline avais 2 petits frères, des jumeaux à vrai dire, de vrais canailles, Luke et Jay. Ces deux petites têtes blondes étaient la terreur de la maternelle.
Aujourd'hui, elle portait un sweat vert anis qui allait à merveille avec ses yeux gris, un jean et des converses grises. Des cheveux blonds s 'échappait de son chignon, Caroline prit une barrette et attacha la mèche rebelle tout en s'installant sur le siège en face de moi. Et commença à parler :
- Alors Kate ! Comment vas-tu ? Je vois que tu t'en tire plutôt bien. Yoann, lui, n'a pas bouger de son lit.
Elle souriait, à chaque fois qu'elle parlait de Yoann son visage s'illuminait. Malheureusement lorsqu'il était avec nous, Caroline n'arrivait pas à articuler un seul mot ou alors elle trouvait toujours une excuse pour s'énerver contre le pauvre garçon.
- Bref, on a pas cours aujourd'hui, reprit-elle avec un ton d'élève sérieuse.
- C'était bien la peine que je me dépêche, je ne voulais pas que cette vieille peau de Mme Holly me gueule dessus et je ne voulais surtout pas voir sa tête après le le week-end qu'on a passé, répondis-je soulagé.
Mme Holly, directrice du CPE, je suppose que vous imaginez bien quel genre de personne à qui j'ai affaire.
- A vrai dire, elle avait oublié de nous prévenir qu'il y avait les portes ouvertes du lycée aujourd'hui, expliqua-t-elle. Mais pendant les visite il s'est passé quelque chose. Tu sais, April, elle y participait ce matin, et apparemment une canalisation se serait fissuré dans le bureau de Madame Holly. Donc grâce à ça on reprend mercredi. Car sur son bureau, il y avait tous nos cours.
- Toujours aussi maniaque avec les cours cette vieille, dis-je avec une pointe d’ironie.
On se regarda en silence et on se mit à rire aux éclats. Nous restâmes environ une heure à discuter de nos amis, des cours, du week-end et de Yoann, notre meilleur ami et aussi le meilleur pour faire des conneries, tout en buvant notre cappuccino. J'aperçus l'horloge du café, 11h36. Caroline devait partir. Je fis de même, on s'embrassa, et partit chacune de notre côté.
Lors de ma marche, j'ai d'abord pensé à rentrer à l'appartement mais ma mère ne rentrait pas le midi et le frigo était vide. Une idée me traversa l'esprit. Je m'arrêtai sur le bord du trottoir, afin d'ouvrir mon sac. Je devais vérifier son contenu. Il me restait 50 dollars de mon dernier baby-sitting, mais je n'avais pas de livre. Il fallait que je revienne sur mes pas. Sur le chemin de l'allée, j'avais remarqué les 2 boutiques qu'il me fallait. Je devait passer par la sandwicherie et la librairie que j'eus aperçus environ une heure plus tôt. Je commençai par la librairie mais une fois devant la porte. Un panneau se trouvait accroché à celle-ci, il était écrit : « fermé le lundi ». Déçus par ce que je venais de lire. Je décidai alors de continuer ma route et d'aller acheter mon sandwich, me disant que j'aillais sûrement trouver une autre librairie sur mon chemin.
C'est à ce moment qu'une image m'est venue à l'esprit. Je me remémorais « cette » boutique. J'avais vu à travers la vitre rayée qu'il y avait des étagères pleines à craquer de livres, même si ils étaient vieux et poussiéreux, j'aurais au moins de la lecture.
A 200 mètres plus loin, je vis « L'échoppe d' Edward ».
J'arrivai devant la porte en bois abîmé, j'hésitai un instant, peut-être qu'il n'y avait pas ce que je cherchais. Mais je poussai tout de même la porte et entrai.
La boutique était remplie de divers meubles ou objets, à gauche, se situait le comptoir que j'eus réussi à distinguer auparavant mais sans l'homme. Les meubles étaient placés au milieu de la pièce, autour d'eux les étagères s'imposaient, de sortes à laisser une allée entre les étagères et les meubles. Il y avait une multitude de livres, c'était incroyable. Je fis le tour de la boutique en attendant le gérant. J'avais remarqué une porte derrière le comptoir, je me doutais qu'il allait revenir pas cette issue. Alors que je saisis un livre et l'inspecta, j'entendis un grincement. L'homme venait d'entrer.
Il n'avait pas l'air étonné, il sourit dès qu'il me vit. C'était un homme d'environ une quarantaine d'années. Il demeurait grand et fort pour son âge. Ses yeux étaient d'un vert perçant, creusés par la fatigue. Son nez fin, son large sourire creusant les traits laissé par le temps, ses fins cheveux bruns en bataille, son visage, il m'inspirait confiance même si je ne l'avais jamais vu auparavant. Il s'adressa à moi :
- Chercherais-tu quelque chose jeune fille ? Toujours le sourire au lèvres.
- Je cherche de la lecture.
- Quel genre de livre aimez-vous? L'homme commença à chercher dans l'étagère.
- Je n'est pas de genre. Choisissez pour moi. Répondis-je en esquissant un sourire.
Il continua à chercher dans le bric à brac qui nous entourait. Il fouillait partout, retournait tout ce qu'il pouvait et finit par trouver un roman pas très épais. Il souffla la poussière dont il demeurait enveloppé et passa sa main sur la couverture en cuir. Celle-ci était orné de magnifiques décorations, au centre demeurait un symbole qui attira mon attention, c'était un cercle contenant 4 sortes de billes de chaque couleur différente : rouge vif, bleu turquoise, blanc laiteux et un profond noir, encastré à l'intérieur du cercle tracé sur la couverture. Autour du cercle, à chaque coin du livre, on pouvait distinguer un signe différents à chaque angle, une sorte de dessin. Mais je n'eus pas le temps de les voir attentivement. L'homme alla au niveau du comptoir et sortit un sac en plastique. Je lui emboîtai le pas, pressée d'examiner minutieusement la première de couverture.
J'ouvris mon sac à dos et sortis mon porte-feuille. L'homme me stoppa en secouant sa main, il me tendit le sac dans lequel se trouvait le fameux livre.
- Je vous l'offre, me dit-il
- Mais ..
- Il n'y a pas de « mais », je vous l'offre de bon cœur. Prenez-le s'il vous plaît, rien ne me ferai plus plaisir.
Je saisis le sac avec mon plus beau sourire, et le remerciai infiniment pour son cadeau. En sortant il me souhaita un bonne journée, je fis de même. Après cette rencontre je repris ma route vers la sandwicherie.
Lors de mon trajet, les gens affluaient partout autour de moi, entrait, sortait, courait, parlait, criait, riait. Personne ne faisait attention à personne, chacun pour soi. Alors que je marchais tranquillement vers la direction de mon déjeuné, un homme me bouscula et me fis tombé à terre. Il ne s'excusa point. Ce qui me mis dans une colère noire. Le même homme passa à côté d'une bouche d'incendie or un endroit de la paroi celle-ci vola en éclats sous la pression de l'eau. La personne fut projeté à terre. Un gamin se trouvait au même instant tout près de la source d'eau, j'en déduis qu'il était la cause de l'incident. En passant à côté de lui, je le remerciai tout bas, mais il ne saisit pas mes paroles. Je lui souris et continuai ma route. 5 minutes plus tard, j’atteins enfin mon but.. Mon sandwich ! A peine avais-je ouvert la porte que je vis la queue de personnes attendant la même chose que moi. Je dus attendre au moins 10 bonnes minutes avant de passer ma commande.
Mon déjeuné à la main, je le mis soigneusement dans mon sac de sorte à ne pas l'écraser puis remit mon sac sur le dos. Mon nouveau livre demeurait au fond de mon sac en plastique, j'étais fin prête pour ma dernière destination : Central Park.
J'arrivai devant la grille d'entrée en fer forgé du parc. Le gardien se postait sur la droite. Il s'appelait Marc Loyd, il avait 30 ans. Il était grand et costaud comme un gardien, il était métisse, ses cheveux étaient noirs et crépus, ses dents demeuraient incroyablement blanches, malgré son nez qui ressemblait à un museau de bluffe, il était très aimable et gentil. Je venais souvent après les cours au parc, c'est comme ça que j'ai connu ce grand gaillard. Il était célibataire et vivait avec son chat, Foufi. Marc avait commencé des études de droits malheureusement il abandonna au bout de 2 ans pour s'occuper de sa mère. La pauvre femme tomba gravement malade, alors il dut commencé à travailler pour payer le traitement de sa mère. Il me fit un signe de main en guise de salutation, naturellement j’exécutai le même geste avec un sourire qui découvrait mes dents blanches.
Je marchais sur le chemin parsemé de gravier et commençais à m'enfoncer dans le parc verdoyant. Les arbres s'imposaient autour de moi. Les cerisiers étaient en fleurs. Les oiseaux fredonnaient un air joyeux. Les écureuils grimpaient et sautaient d'arbres en arbres. La nature était éveillée.
Je me rendais à mon endroit préféré, une petite clairière au bord de l'étang. Personne ne connaissait cet endroit, à part Caroline, Yoann et moi. On était à l'abri du vacarme des voitures et de la pollution. La tranquillité incarnée en un seul lieu unique dans cette ville. Je tournai la tête puis aperçus l'étendu d'eau sur ma gauche. En quittant l'allée, je m'orienta vers un petit bois.
Les rayons du soleil passaient à travers les branchages et les feuillages, j'avançais encore sur 6 mètres et voilà : mon endroit.
La clairière était comme d'habitude, toujours aussi paisible. Au centre de celle-ci se trouvait un saule pleureur. M'approchant de lui, je me nichai contre son tronc. J'étais face à l'étang qui était habité par une famille de cygnes. Après être bien assise, j’ôtais mes baskets ainsi que mes chaussettes. J'eus l'agréable sensation de l'herbe sous mes pieds. Les pâquerettes et les coquelicots m'entouraient de leur douce couleur. C'était un endroit apaisant. Je saisis mon sac, l'ouvrit et pris mon sandwich poulet/crudités ainsi que mon schwepps. Je mordis dans mon sandwich à pleine dents et posai ma bouteille par terre. Tout en mangeant, j'admirais la nature silencieuse, comme toujours.
A ce moment, je repensais à mes parents. Ma mère, Sally Jones, c'est d'elle que je tenais mes cheveux bruns mais contrairement à elle les siens demeuraient raides, ses yeux étaient bruns clairs, elle n'était pas maigre mais avait une fine silhouette qui était en harmonie avec son visage. Ma mère était une chirurgienne en pédiatrie, je ne la voyait pas souvent.. Tout comme mon père à vrai dire, Michael Jones, lui était légèrement joufflu, ses cheveux étaient de couleur poivre et sel. Ses yeux étaient d'un bleus très clairs. Il était avocat. Je ne voyais mes parents que le soir, du moins lorsque je ne m'occupais pas du fils de mes voisins. Mes parents étaient une des raisons pour laquelle je venais en ce lieu, je ne voulais pas rester enfermée. C'était étrange mais je ressentais le besoin de venir ici. Je me sentais bien.
Après avoir terminé ce « repas », je regardai mon cadeau. J'attrapai le sac en plastique et saisis le précieux livre qui se trouvait au fond puis le posa sur l'herbe. Mais avant je pris l'emballage de mon sandwich et le fourra dans le sac qui protégeait mon livre puis le mit dans mon sac de cour. Pas question de laisser d'emballage ici . Une fois ma manœuvre terminer, je fixai le livre tout en saisissant l'ouvrage de ma main. Je l'examinais sous tous ses angles. En commençant par les signes que j'avais vu chez l'antiquaire. Le premier en haut à gauche au niveau de la bille bleu semblait être une vague.. L'eau ? Celui de la rouge, à droite, des étincelles et des flammes.. Le feu ? En dessous, le dessin de la sphère blanche était une feuille qui s'envolait.. Le vent ? Et enfin le croquis de la noire un arbre enraciné.. La terre ? Mais pourquoi les éléments étaient représentés sur ce roman ? Pourquoi l'homme avait choisi ce livre ? Je l'ouvris, les pages étaient assemblées par des liens, eux aussi en cuir. Les pages semblaient faite de papyrus, qui devait daté d’environ 2 siècles. Les écriteaux étaient fait à la main . Du papyrus en aussi bon état de conservation ? D'où provenait-il ? J’entamai ma longue lecture.
« Dans ce monde, il existe deux catégories d'êtres humains. Les humains et les sages.
Un sage n'est pas qu'un simple humain. Il est doté d'énergie qui provient d'un des quatre éléments : le feu, l'eau, le vent ou la terre.
Les sages furent vénérés pendant des siècles. Les citoyens avaient une foi inébranlable envers eux. Ils maintenaient l'équilibre des éléments à travers le monde et partaient en quête dans ce but. Les sages ont une durée de vie doublée voir parfois triplée par rapport aux humains. Ce phénomène est dû au potentiel d'énergie que possède l'être concerné. Les pouvoirs d'un sage s'éveille la plus part du temps dans les environs de sa majorité, vers 18 ans.
Les personnes possédant des pouvoirs étaient gouvernés par le plus puissant des leurs, Owara Tyros. C'était un homme brillant et loyale, celui-ci était aimé et respecté de tous. Le chef n'était pas le seul a gouverner ses paires, il fut aidé de son frère Maïto Tyros, désigné en tant que conseiller.
Mais des différences creusaient l'écart entre les deux frères, leur puissance et leur idéologie. Maïto maîtrisait 3 des quatre éléments, malheureusement il avait toujours œuvré dans l'ombre de son frère pour le mal. Il agissait de cette manière dans le seul but d'accéder à la tête des sages. Owara, lui, avait une maîtrise totale des 4 éléments, il était un élu, un être pur. Il œuvrait pour l'harmonie entre les humains et les sages malheureusement son but ne put être accomplit avant sa mort. Il appris que son frère menait des actions contre lui, c'est la raison pour laquelle, il engagea un espion afin de pouvoir garder un œil sur Maïto.
Il gouvernait d'une main de fer ses confrères, mais cela était nécessaire. Un jour, certains rebelles humains ont souhaité s'opposer à des sages. Ces rebelles ne supportaient pas d'être inférieur à eux. Évidemment, ils se firent capturés pour être jugé par Owara. Mais lorsque les coupables arrivèrent devant l'homme, l'un d'entre eux avança et s'écria : « Pauvre idiot ! Que vas-tu me faire ? Me condamner ? M'épuiser ? Me torturer ? Me tuer ?. Mais sache que ta fin va arriver plus vite que tu ne crois.» Owara les laissa repartir sans rien ajouter.
Ce jour là, l'expression qui se dessinait sur son visage en disait long sur son inquiétude. Malheureusement, il eut raison d'être inquiet, effectivement 2 semaines plus tard, il mourut empoisonné en laissant une prophétie derrière lui. »
Dernière édition par Wendy Marvel le Mer 22 Aoû - 10:52, édité 2 fois
Wendy Marvel- Arcobaleno
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Très bon début avec une intrigue qui se met doucement en place.
Les décors, les personnages, leurs émotions sont très bien décrits.
Les fautes d'orthographe sont quasi-inexistante.
C'est quand même plus sympa de lire quand c'est structuré =P
J'attends la suite, continue
Les décors, les personnages, leurs émotions sont très bien décrits.
Les fautes d'orthographe sont quasi-inexistante.
C'est quand même plus sympa de lire quand c'est structuré =P
J'attends la suite, continue
Shiro_38- Modérateur
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
bravo!! l'histoire est vraiment prenante ! comme dit shiro c'est très bien structuré !
J'attends la suite avec impatience
J'attends la suite avec impatience
tawaii- Vastolorde
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Merci d'avoir pris le temps de lire la Première Partie.
Cela fait toujours plaisir de voir des encouragements.
Ce jour là, l'expression qui se dessinait sur son visage en disait long sur son inquiétude. Malheureusement, il eut raison d'être inquiet, effectivement 2 semaines plus tard, il mourut empoisonné en laissant une prophétie derrière lui. »
Je dus arrêté ma lecture à ce point. J'avais envie de continué. Mais mon téléphone sonna. Je décrochai. Ma mère. Elle avait terminé le travail plus tôt pour une fois, et me demanda de la rejoindre à la maison. Il était environ 16h. Je rangeai soigneusement mes affaires une à une dans mon sac, remis mes chaussures et pris la direction de la sortie du parc. Au bout de 10 min, j'aperçus la grille. Arrivée au niveau de celle-ci, je saluai Marc qui se trouvait toujours à son poste. Le long du chemin qui me menait à la maison, je repensais au livre. Des sages ? Une prophétie ? Mais à quoi pensait l'auteur ? Il devait avoir une imagination débordante, l'énergie des éléments, franchement il est allé chercher ça où ? A ce moment, je repassa devant la bouche d'incendie qui s'était brisée. La paroi où l'eau s'était échappée donnait exactement sur l'homme qui m'avait bousculé.. une coïncidence ? Je n'y croyais pas trop mais c'était la seule explication rationnelle possible. D'ailleurs je venais d'arrivé devant chez moi, alors il fallait que j'arrête d'y penser.
J'entrai. J'entendis la voix de ma mère, elle devait être au téléphone. Je me fis aussi petite que possible pour ne pas la déranger. En passant dans le couloir je l'entrevis dans son bureau. Elle semblait inquiète, mais vraiment inquiète. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Quelque chose de grave venait d'arriver. J'allai dans le salon comme si je n'avais rien vu. Au passage, j'attrapai une pomme dans la corbeille sur la table à manger. Je me dirigeai vers le canapé, posai mon sac au sol puis m'écroulai de tout mon poids dans le sofa en cuir noir et pour finir je croquai ma pomme juteuse à pleines dents.
En face du sofa se trouvait notre télévision incrustée dans la paroi couleur taupe. Entre eux demeurait la table basse en bois vernis, à ma droite un pend de mur était recouvert de tableaux et de photographies disposés en quinconce. Derrière le salon, se situait la salle à manger ainsi que la cuisine. Ces trois pièces étaient réunis dans une seule grande pièce. Les fourneaux et le plan de travail de la cuisine se trouvait contre le mur de sorte à former un « U » ensuite non loin d'elle, la table à manger en verre était posée sur le paquet, entourée de quatre chaises blanches assorties. L'escalier qui permettait d'accéder aux chambres et à la salle de bains demeurait à gauche du salon. Sur la table une corbeille de fruits et une orchidée trônaient au milieu de la pièce. Le couloir d'où je suis arrivée donnait sur la table à manger. Dans le couloir se trouvaient 2 portes à droite et à gauche, celle de droite menait aux toilettes et l'autre donnait sur le bureau de mes parents.
C'est alors que ma mère déboula en trombe dans la pièce, pris son sac qui était sur une chaise. Elle pleurait.. Mais que ce passait-il ? « Katleen ne reste pas là ! Suis-moi et ne traîne pas ! Il y a urgence ! » S'écria-t-elle, le mascara coulant encore sur sa joue. Je ne comprenais pas ce qui arrivait, mais il fallait que je me dépêche. Je pris mon sac et lui emboîtai le pas. On sortit de la maison puis monta dans la voiture garer juste au pied de la porte. Une fois la portière fermé, ma mère s'empressa de démarré le véhicule pour filer comme une flèche. Durant le trajet, je posai qu'une seule question : « Qu'est-ce qui ce passe ? » et la réponse que j'ai eus m'inquiétai. Ton père. Voilà la réponse. Ce qui ne m'éclairai pas trop sur l'événement qui venait de se produire. Elle doublait toutes les voitures se mettant à travers son chemin, grilla 2 feux rouges, faillit rentrer dans 4 voitures. Mais la route que ma mère empruntait, elle m'était familière, je la connaissais. Or je ne souvenais plus de sa destination.. J'allais le découvrir car la voiture venait de s'arrêter. Je descendis de l'engin, ferma la portière et me tourna. Dès que je vus le bâtiment, tout s’accéléra dans ma tête. Il était écrit sur l'enseigne : « Centre Hospitalier de Bellevue ».
Ma mère travaillait ici, elle connaissait les moindres recoins de l’hôpital. Elle fonça sans s'arrêter, 5 mètres plus loin, elle a juste ralenti pour demander le numéro de la chambre, et continua dans son élan vers la pièce où se trouvait Michael Jones. On courrait dans les couloirs de l’hôpital, les numéros de chambres fusaient sur les côtés. Plusieurs odeurs arrivèrent à mon nez dont le savon, l'alcool, le renfermé. J'entendis même des cris de nouveaux-nés, le service pédiatrie, celui de ma mère. On emprunta l'ascenseur pour monter deux étages plus haut. Il n'y avait personne dans la pièce exigue, heureusement, sinon ma mère aurait été prise pour une folle. Elle appuya au moins 5 fois sur le bouton indiquant l'étage n°2, la machine n'allant pas assez vite pour elle, ma mère chuchota une dizaine de jurons dans l'énervement. La porte s'ouvrit et le marathon reprit de plus belle. Une fois arrivée devant la porte de la chambre n°93, elle arracha presque celle-ci dans la précipitation. J'entrai à mon tour dans la pièce, là, je vis mon père allongé sur le lit d’hôpital. Son teint demeurait livide sans expression, une coupure se trouvait au niveau de sa tempe, il avait les yeux fermés, sa poitrine montait et redescendait doucement. Une attelle entourait sa jambe. Il ne bougeait pas.
La chambre était très sobre, la pièce demeurait blanche mis à part les rideaux qui se trouvaient avec une teinte très noir de sorte à ne laisser aucun rayon de soleil passer à travers eux, une table se trouvait dans un angle et deux chaises étaient posées sur le sol en plastique, l'une à côté du lit, l'autre non loin de la misérable table.
Un médecin entra dans la chambre. C'était une amie à ma mère, Kelly Oward, une grande rousse qui avait un visage marqué de fossettes sous ses grands yeux verts. Kelly était accompagnée d'une infirmière. Elle commença à décrire l'état critique de mon père.
- Monsieur Jones à été percuté de plein fouet par une voiture, il a un jambe fracturé et deux côtes cassées. Depuis le choc, c'est à dire environ 3h, il est inconscient mais s'en tire plutôt bien. Il n'y a pas eu de problèmes niveau du cerveau. Il ne devrait pas tardé à se réveiller, si tu as d'autres questions Sally n'hésites pas. Ah, aussi, l'homme qui a percuté ton mari à laisser un mot dans sa poche.. Mais ce n'est pas lui qui à contacter les urgences. D'après le témoin, il serait reparti comme si de rien n'était. Elle me tendit le morceau de papier que je saisis.
- Je te remercie infiniment Kelly.. répondit-elle, le regard fixé sur mon père. Madame Oward nous regarda ma mère et moi pleine de compassion et quitta la chambre. L'infirmière, elle, posa les calmants pour mon père, nous salua et repartis aussi vite qu'elle était arrivée.
Pendant que ma mère se postait au chevet de mon père, j'ouvris ma main et dépliai le vulgaire morceau de papier que le coupable de cette accident avait laissé derrière lui. Je lus ces mots :
A vrai dire, je ne comprenais pas le sens de ce « poème » si je peux dire. A mes yeux, il n'était rien d'autre qu'un morceau de papier avec quelques vers griffonnés dessus. Ma mère me demanda de lui lire ce qu'il était écrit. Quand je finis la lecture des vers, ses yeux s'écarquillèrent et son teint vira au blanc. Je lui demandai si elle se sentait bien, elle me répondis que tout allait bien. Je jeta le papier dans la corbeille non loin de moi puis m'assis dans l'un des 2 sièges présents dans la pièce. C'était celui qui se trouvait en face du lit à côté de la table, ma mère, elle, avait choisi la chaise près du lit. Ne sachant pas quand mon père allait se réveillé, je pris mon sac et fouilla dedans juste histoire d'avoir de la lecture pour tuer le temps. Je sortis d'abord le livre qui prenait le plus de place, effectivement c'était « le » livre. Je le posai sur la table située à côté de moi. Ma mère eut encore une étrange réaction, elle cligna plusieurs fois des paupières puis plissa les yeux avant de me demander :
- Tu t’es acheté un nouveau livre aujourd'hui, Katleen ? Mais tu n'es pas allée au lycée ?
- Non, c'était les portes ouvertes pendant toute la journée, et je reprends que mercredi, répondis-je d'un ton neutre.
- Pourquoi donc ? S'étonna-t-elle.
- A ce qui paraît, il y a eu une canalisation de percée dans le bureau de Madame Holly se doit être sûrement quelqu'un qui à voulut faire l'imbécile et comme d'habitude nos cours se trouvaient dans cette pièce. Alors le temps que nos professeurs refassent les cours, on ne reprend que mercredi.
- Je vois. Mais tu n'as pas répondu à ma première question, dit-elle en scrutant le manuscrit.
- Ah oui, je me suis achetée un « nouveau » livre, mais vu son état il n'est pas si neuf que ça, dis-je en souriant. Mais elle ne souriait pas.
- Où l'as-tu acheté ?, rétorqua-t-elle. Je suppose que ce n'est pas à la librairie que l'on trouve ce genre d'ouvrage.
- Non, la librairie était fermée, je suis allée chez un antiquaire. La boutique s'appelait « L'échoppe d' Edward » si je ne me trompe pas, répondis-je.
- D'accord, elle se leva, marcha vers moi, saisit le livre et feuilleta quelques pages. De quoi cela parle-t-il ?, reprit-elle anxieuse.
- Apparemment, ça parle de gens qui ont des pouvoirs en rapport avec les éléments, un truc comme ça. Ma mère se crispa dès qu'elle entendit mes mots comme si j'avais dit quelque chose de mal. Mais à son expression, la peur se lisait sur son visage puis elle s'empressa de reprendre ses esprits pour continuer à me parler.
- Ah, ça a l'air intéressant !, s'exclama-t-elle sans enthousiasme. Et tu y crois ? Qu'est ce qu'elle venait de dire ? Croire à ces histoires ? J'explosai de rire sans retenue, au bout d'une minute, je me rendis compte que ma mère était sérieuse. Pour la rassurer j'ajoutai :
- Maman ! Ce ne sont que des histoires, je ne suis plus une enfant croyant tout ce qu'elle entend. Je suis rationnelle, penses-tu qu'il existe des sages dans ce monde ? Non. Tout comme moi. Alors pourquoi tu t'inquiètes autant du contenue de ce livre ?
- Je ne m'inquiète pas Katleen. Je voulais simplement connaître ton avis sur ce livre. Pourrais-tu me le prêter ?
- Si tu veux, tiens. Je lui tendis le livre qu'elle dû ranger dans son sac car mon père venait d'ouvrir les yeux.
Elle souriait, puis serra mon père dans ses bras. Il avait commencé a reprendre des couleurs. Mon père souriait à son tour. Dans les secondes qui suivirent il recommença à parler :
- Alors comment allez-vous les filles ?, demanda-t-il comme si de rien n'était.
- Mieux que toi en tout cas, papa, dis-je avec le sourire aux lèvres. Il me répondit d'un clin d’œil. C'est la que ma mère pris la parole.
- Ce n'est pas le moment de rire Katleen, ton père aurait pu mourir ! Et toi tu ne penses qu'a rigoler. L'insouciance t'a gagné ma fille !, je ne sais pas ce qu'elle avait mais son comportement était différent de d'habitude. Elle se tourna vers mon père.
- C'est à toi qu'on devrait posé la question. Comment te sens-tu ?
- Ah ma chérie, je ne me suis jamais sentis aussi bien. Je serais capable de faire un marathon !, il essaya de bouger mais il ne put retenir un gémissement de douleur. Ma mère s'empressa de l'aider à se redresser.
- Un marathon ! Tu t'es vu ? Tu ne serais même pas capable de sortir de la chambre. 2 côtes et un jambe cassées ce n'est pas rien ! Ne prends pas ça à la légère, tu t'en sort plutôt bien, heureusement ton cerveau n'a pas été endommagé.
- Oui, oui Sally. Assis-toi et détends-toi. Mais ne t'inquiète pas, je vais retrouvé l'imbécile qui m'a fait ça et lui coller un procès au fesses pour délit de fuite dont il se souviendra, ajouta-t-il en souriant. Ma mère essaya de faire de même mais le résultat en était peu concluant. Mon père ignora ce sourire raté et fit comme si il était parfait. Après avoir réussir à se souvenir de l'accident, il nous raconta ce qu'il s'était passé 4h plus tôt. Il revenait d'une audience et il cherchait un taxi pour retourner à son bureau. Un taxi arriva et fonça droit sur lui. Quand le conducteur descendit pour ainsi placer le mot, mon père était déjà inconscient, il n'avait même pas souvenir que l'homme était descendu de son véhicule.
Nous restâmes auprès de mon père pendant toute la soirée. La nourriture de la cantine de l’hôpital était vraiment immangeable alors une option s'imposa. Chinois.
Ma mère sortit du bâtiment pour aller commander notre repas qui se trouvait à 2 rues d'ici. Je me retrouvais seule avec mon père qui s'était écroulé sous le poids de la fatigue. Pendant ce temps, je m'avançai dans mes devoirs et croyez-moi ce n'était pas le travail qui manquait. Bref ma mère arriva 45 minutes plus tard, avec notre dîner sous le coude, il était 21h30. Comme d'habitude, j'eus le droit à mon plat favoris, c'est-à-dire du porc au caramel avec du riz cantonais accompagné d'un jus de litchi. Ma mère, elle, avait choisi des rouleaux de printemps et des beignets de crevettes, mon père avait devant lui des nems et du riz cantonais. Nous mangeâmes en silence durant ce repas ce qui était rare, mes parents parlaient souvent de leur travail. Mais la rien. On entendait les mouches volées. Une fois le dîner terminé, nous laissâmes mon père à l'hôpital, l'infirmière a dit qu'il ne pourrait pas sortir avant la fin de semaine.
Ma mère et moi pris le chemin inverse de celui qu'on avait emprunté quelques heures plus tôt au pas de course. Nous sortîmes de l'hôpital, le ciel était dégagé pour laisser place aux étoiles qui brillaient de tous leurs éclats entre les hautes tours. La voiture se trouvait au même endroit où on l'avait laissé. On monta dedans toujours sans un mot, sur le trajet se fut la même ambiance. Vive la soirée, en mode silence de mort. Sur le chemin du retour, je regardais par la vitre New York le soir, toujours aussi animé. Les gens chantaient, dansaient, riaient. Ils étaient animés par une flamme de joie qui se voyait dans leurs yeux. La joie. J'aimais ce mot, qui définissait le bonheur. Je voyais défilé sous mes yeux toutes les entrées de building éclairées, les plantes aux extrémités de celles-ci. Toutes ces choses là donnait un mélange de couleurs agréable à observer. L'engin s'arrêta. Le retour au domicile familiale.
Une fois entré, je montai dans ma chambre. Je m'écroulai sur mon lit, enleva mes chaussures avec mes pied et jeta mon sac à coté de mon bureau. Je n'avais même pas allumé ma lumière. Pas très pratique à vrai dire. A la place, j'actionnai ma lampe de chevet et me redressai pour m’asseoir. Il faisait lourd, la chaleur accablante m'étouffait. Me levant de mon matelas pour ouvrir la fenêtre qui était à 2 pas de moi, j'aperçus ma chaise. Une envie venait de s'installer dans mon esprit. Je saisis le siège, ouvris la fenêtre et la posa près du courant d'air frai qui s'échappait de l'ouverture. Il fallait tout de même que je me lave les dents, alors laissant ma mise en place pour après.
Je sortis de ma chambre, habillée de la tête aux pieds, traversa le couloir pour aller dans la salle de bain qui se trouvait juste en face de ma pièce. A peine le pied posé au sol que le froid passa à travers mes chaussettes pour atteindre mes pieds. Le lavabo ainsi les toilettes se trouvaient à gauche et la baignoire était à leur opposé. Je me dirigeais vers le lavabo et m'observa dans le miroir. Mes cernes de la veille avaient presque disparues. Je regardais la brosse à dents que je saisis avec le tube de dentifrice « fraîcheur menthe ». Ma brosse frottait activement mes dents pour ne plus laisser aucun résidu de riz cantonais. Je laissai sortir un crachat de ma bouche puis l'emplis d'eau et recrachai celle-ci. Mes dents brillaient sous la lumière de la glace qui reflétais la seconde moi. La tâche une fois achevée, je quittai la salle de bain pour ensuite rejoindre ma chambre et allai m'installer sur le siège que j'avais préparé.
La vue de ma chambre donnait sur la rue. Il faisait nuit noire, ma rue demeurait dans le calme, pas un bruit. Les seules lumières dont je bénéficiais, étaient les lampadaires et la lune entourée du ciel étoilé. J'appuyai mes coudes sur le rebord de la fenêtre, croisa les bras pour ainsi poser ma lourde tête sur eux en guise d'oreiller. Je tournai un peu la tête de sorte à pouvoir apercevoir le doux éclat des étoiles.
Il s'était passé tellement de choses aujourd'hui, d'abord la reprise des cours mercredi, la bouche d'incendie, l'antiquaire, le livre, la réaction de ma mère, l'accident de mon père, le mot retrouvé sur lui. Mais ce qui m'intriguait le plus étaient ma mère, mon père et le mot. Ma mère cachait quelque chose mais je ne savais pas quoi.. Une intuition me disait de ne pas m'en mêlé et de me concentrer sur mes cours. Pendant toute la semaine, des interros avait été programmé, sachant que je n'avais pas cours pendant 2 jours, il faudrait s'attendre à les avoir mercredi. Bon, maintenant, je savais ce que j'allais faire de ma journée de demain, cela se résumait en un mot : révisions. Sur cette dernière pensée, je sombrais dans le monde des rêves.
Cela fait toujours plaisir de voir des encouragements.
Ce jour là, l'expression qui se dessinait sur son visage en disait long sur son inquiétude. Malheureusement, il eut raison d'être inquiet, effectivement 2 semaines plus tard, il mourut empoisonné en laissant une prophétie derrière lui. »
Chapitre 1, Seconde Partie
Je dus arrêté ma lecture à ce point. J'avais envie de continué. Mais mon téléphone sonna. Je décrochai. Ma mère. Elle avait terminé le travail plus tôt pour une fois, et me demanda de la rejoindre à la maison. Il était environ 16h. Je rangeai soigneusement mes affaires une à une dans mon sac, remis mes chaussures et pris la direction de la sortie du parc. Au bout de 10 min, j'aperçus la grille. Arrivée au niveau de celle-ci, je saluai Marc qui se trouvait toujours à son poste. Le long du chemin qui me menait à la maison, je repensais au livre. Des sages ? Une prophétie ? Mais à quoi pensait l'auteur ? Il devait avoir une imagination débordante, l'énergie des éléments, franchement il est allé chercher ça où ? A ce moment, je repassa devant la bouche d'incendie qui s'était brisée. La paroi où l'eau s'était échappée donnait exactement sur l'homme qui m'avait bousculé.. une coïncidence ? Je n'y croyais pas trop mais c'était la seule explication rationnelle possible. D'ailleurs je venais d'arrivé devant chez moi, alors il fallait que j'arrête d'y penser.
J'entrai. J'entendis la voix de ma mère, elle devait être au téléphone. Je me fis aussi petite que possible pour ne pas la déranger. En passant dans le couloir je l'entrevis dans son bureau. Elle semblait inquiète, mais vraiment inquiète. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Quelque chose de grave venait d'arriver. J'allai dans le salon comme si je n'avais rien vu. Au passage, j'attrapai une pomme dans la corbeille sur la table à manger. Je me dirigeai vers le canapé, posai mon sac au sol puis m'écroulai de tout mon poids dans le sofa en cuir noir et pour finir je croquai ma pomme juteuse à pleines dents.
En face du sofa se trouvait notre télévision incrustée dans la paroi couleur taupe. Entre eux demeurait la table basse en bois vernis, à ma droite un pend de mur était recouvert de tableaux et de photographies disposés en quinconce. Derrière le salon, se situait la salle à manger ainsi que la cuisine. Ces trois pièces étaient réunis dans une seule grande pièce. Les fourneaux et le plan de travail de la cuisine se trouvait contre le mur de sorte à former un « U » ensuite non loin d'elle, la table à manger en verre était posée sur le paquet, entourée de quatre chaises blanches assorties. L'escalier qui permettait d'accéder aux chambres et à la salle de bains demeurait à gauche du salon. Sur la table une corbeille de fruits et une orchidée trônaient au milieu de la pièce. Le couloir d'où je suis arrivée donnait sur la table à manger. Dans le couloir se trouvaient 2 portes à droite et à gauche, celle de droite menait aux toilettes et l'autre donnait sur le bureau de mes parents.
C'est alors que ma mère déboula en trombe dans la pièce, pris son sac qui était sur une chaise. Elle pleurait.. Mais que ce passait-il ? « Katleen ne reste pas là ! Suis-moi et ne traîne pas ! Il y a urgence ! » S'écria-t-elle, le mascara coulant encore sur sa joue. Je ne comprenais pas ce qui arrivait, mais il fallait que je me dépêche. Je pris mon sac et lui emboîtai le pas. On sortit de la maison puis monta dans la voiture garer juste au pied de la porte. Une fois la portière fermé, ma mère s'empressa de démarré le véhicule pour filer comme une flèche. Durant le trajet, je posai qu'une seule question : « Qu'est-ce qui ce passe ? » et la réponse que j'ai eus m'inquiétai. Ton père. Voilà la réponse. Ce qui ne m'éclairai pas trop sur l'événement qui venait de se produire. Elle doublait toutes les voitures se mettant à travers son chemin, grilla 2 feux rouges, faillit rentrer dans 4 voitures. Mais la route que ma mère empruntait, elle m'était familière, je la connaissais. Or je ne souvenais plus de sa destination.. J'allais le découvrir car la voiture venait de s'arrêter. Je descendis de l'engin, ferma la portière et me tourna. Dès que je vus le bâtiment, tout s’accéléra dans ma tête. Il était écrit sur l'enseigne : « Centre Hospitalier de Bellevue ».
Ma mère travaillait ici, elle connaissait les moindres recoins de l’hôpital. Elle fonça sans s'arrêter, 5 mètres plus loin, elle a juste ralenti pour demander le numéro de la chambre, et continua dans son élan vers la pièce où se trouvait Michael Jones. On courrait dans les couloirs de l’hôpital, les numéros de chambres fusaient sur les côtés. Plusieurs odeurs arrivèrent à mon nez dont le savon, l'alcool, le renfermé. J'entendis même des cris de nouveaux-nés, le service pédiatrie, celui de ma mère. On emprunta l'ascenseur pour monter deux étages plus haut. Il n'y avait personne dans la pièce exigue, heureusement, sinon ma mère aurait été prise pour une folle. Elle appuya au moins 5 fois sur le bouton indiquant l'étage n°2, la machine n'allant pas assez vite pour elle, ma mère chuchota une dizaine de jurons dans l'énervement. La porte s'ouvrit et le marathon reprit de plus belle. Une fois arrivée devant la porte de la chambre n°93, elle arracha presque celle-ci dans la précipitation. J'entrai à mon tour dans la pièce, là, je vis mon père allongé sur le lit d’hôpital. Son teint demeurait livide sans expression, une coupure se trouvait au niveau de sa tempe, il avait les yeux fermés, sa poitrine montait et redescendait doucement. Une attelle entourait sa jambe. Il ne bougeait pas.
La chambre était très sobre, la pièce demeurait blanche mis à part les rideaux qui se trouvaient avec une teinte très noir de sorte à ne laisser aucun rayon de soleil passer à travers eux, une table se trouvait dans un angle et deux chaises étaient posées sur le sol en plastique, l'une à côté du lit, l'autre non loin de la misérable table.
Un médecin entra dans la chambre. C'était une amie à ma mère, Kelly Oward, une grande rousse qui avait un visage marqué de fossettes sous ses grands yeux verts. Kelly était accompagnée d'une infirmière. Elle commença à décrire l'état critique de mon père.
- Monsieur Jones à été percuté de plein fouet par une voiture, il a un jambe fracturé et deux côtes cassées. Depuis le choc, c'est à dire environ 3h, il est inconscient mais s'en tire plutôt bien. Il n'y a pas eu de problèmes niveau du cerveau. Il ne devrait pas tardé à se réveiller, si tu as d'autres questions Sally n'hésites pas. Ah, aussi, l'homme qui a percuté ton mari à laisser un mot dans sa poche.. Mais ce n'est pas lui qui à contacter les urgences. D'après le témoin, il serait reparti comme si de rien n'était. Elle me tendit le morceau de papier que je saisis.
- Je te remercie infiniment Kelly.. répondit-elle, le regard fixé sur mon père. Madame Oward nous regarda ma mère et moi pleine de compassion et quitta la chambre. L'infirmière, elle, posa les calmants pour mon père, nous salua et repartis aussi vite qu'elle était arrivée.
Pendant que ma mère se postait au chevet de mon père, j'ouvris ma main et dépliai le vulgaire morceau de papier que le coupable de cette accident avait laissé derrière lui. Je lus ces mots :
L'enfant, devient un jour grand.
L'être pur fera son apparition, sans demander la permission.
Lorsqu'il découvrira ce qu'il ait, il ne sera pas en paix.
Un homme, il combattra, un peuple, il sauvera.
L'être pur fera son apparition, sans demander la permission.
Lorsqu'il découvrira ce qu'il ait, il ne sera pas en paix.
Un homme, il combattra, un peuple, il sauvera.
A vrai dire, je ne comprenais pas le sens de ce « poème » si je peux dire. A mes yeux, il n'était rien d'autre qu'un morceau de papier avec quelques vers griffonnés dessus. Ma mère me demanda de lui lire ce qu'il était écrit. Quand je finis la lecture des vers, ses yeux s'écarquillèrent et son teint vira au blanc. Je lui demandai si elle se sentait bien, elle me répondis que tout allait bien. Je jeta le papier dans la corbeille non loin de moi puis m'assis dans l'un des 2 sièges présents dans la pièce. C'était celui qui se trouvait en face du lit à côté de la table, ma mère, elle, avait choisi la chaise près du lit. Ne sachant pas quand mon père allait se réveillé, je pris mon sac et fouilla dedans juste histoire d'avoir de la lecture pour tuer le temps. Je sortis d'abord le livre qui prenait le plus de place, effectivement c'était « le » livre. Je le posai sur la table située à côté de moi. Ma mère eut encore une étrange réaction, elle cligna plusieurs fois des paupières puis plissa les yeux avant de me demander :
- Tu t’es acheté un nouveau livre aujourd'hui, Katleen ? Mais tu n'es pas allée au lycée ?
- Non, c'était les portes ouvertes pendant toute la journée, et je reprends que mercredi, répondis-je d'un ton neutre.
- Pourquoi donc ? S'étonna-t-elle.
- A ce qui paraît, il y a eu une canalisation de percée dans le bureau de Madame Holly se doit être sûrement quelqu'un qui à voulut faire l'imbécile et comme d'habitude nos cours se trouvaient dans cette pièce. Alors le temps que nos professeurs refassent les cours, on ne reprend que mercredi.
- Je vois. Mais tu n'as pas répondu à ma première question, dit-elle en scrutant le manuscrit.
- Ah oui, je me suis achetée un « nouveau » livre, mais vu son état il n'est pas si neuf que ça, dis-je en souriant. Mais elle ne souriait pas.
- Où l'as-tu acheté ?, rétorqua-t-elle. Je suppose que ce n'est pas à la librairie que l'on trouve ce genre d'ouvrage.
- Non, la librairie était fermée, je suis allée chez un antiquaire. La boutique s'appelait « L'échoppe d' Edward » si je ne me trompe pas, répondis-je.
- D'accord, elle se leva, marcha vers moi, saisit le livre et feuilleta quelques pages. De quoi cela parle-t-il ?, reprit-elle anxieuse.
- Apparemment, ça parle de gens qui ont des pouvoirs en rapport avec les éléments, un truc comme ça. Ma mère se crispa dès qu'elle entendit mes mots comme si j'avais dit quelque chose de mal. Mais à son expression, la peur se lisait sur son visage puis elle s'empressa de reprendre ses esprits pour continuer à me parler.
- Ah, ça a l'air intéressant !, s'exclama-t-elle sans enthousiasme. Et tu y crois ? Qu'est ce qu'elle venait de dire ? Croire à ces histoires ? J'explosai de rire sans retenue, au bout d'une minute, je me rendis compte que ma mère était sérieuse. Pour la rassurer j'ajoutai :
- Maman ! Ce ne sont que des histoires, je ne suis plus une enfant croyant tout ce qu'elle entend. Je suis rationnelle, penses-tu qu'il existe des sages dans ce monde ? Non. Tout comme moi. Alors pourquoi tu t'inquiètes autant du contenue de ce livre ?
- Je ne m'inquiète pas Katleen. Je voulais simplement connaître ton avis sur ce livre. Pourrais-tu me le prêter ?
- Si tu veux, tiens. Je lui tendis le livre qu'elle dû ranger dans son sac car mon père venait d'ouvrir les yeux.
Elle souriait, puis serra mon père dans ses bras. Il avait commencé a reprendre des couleurs. Mon père souriait à son tour. Dans les secondes qui suivirent il recommença à parler :
- Alors comment allez-vous les filles ?, demanda-t-il comme si de rien n'était.
- Mieux que toi en tout cas, papa, dis-je avec le sourire aux lèvres. Il me répondit d'un clin d’œil. C'est la que ma mère pris la parole.
- Ce n'est pas le moment de rire Katleen, ton père aurait pu mourir ! Et toi tu ne penses qu'a rigoler. L'insouciance t'a gagné ma fille !, je ne sais pas ce qu'elle avait mais son comportement était différent de d'habitude. Elle se tourna vers mon père.
- C'est à toi qu'on devrait posé la question. Comment te sens-tu ?
- Ah ma chérie, je ne me suis jamais sentis aussi bien. Je serais capable de faire un marathon !, il essaya de bouger mais il ne put retenir un gémissement de douleur. Ma mère s'empressa de l'aider à se redresser.
- Un marathon ! Tu t'es vu ? Tu ne serais même pas capable de sortir de la chambre. 2 côtes et un jambe cassées ce n'est pas rien ! Ne prends pas ça à la légère, tu t'en sort plutôt bien, heureusement ton cerveau n'a pas été endommagé.
- Oui, oui Sally. Assis-toi et détends-toi. Mais ne t'inquiète pas, je vais retrouvé l'imbécile qui m'a fait ça et lui coller un procès au fesses pour délit de fuite dont il se souviendra, ajouta-t-il en souriant. Ma mère essaya de faire de même mais le résultat en était peu concluant. Mon père ignora ce sourire raté et fit comme si il était parfait. Après avoir réussir à se souvenir de l'accident, il nous raconta ce qu'il s'était passé 4h plus tôt. Il revenait d'une audience et il cherchait un taxi pour retourner à son bureau. Un taxi arriva et fonça droit sur lui. Quand le conducteur descendit pour ainsi placer le mot, mon père était déjà inconscient, il n'avait même pas souvenir que l'homme était descendu de son véhicule.
Nous restâmes auprès de mon père pendant toute la soirée. La nourriture de la cantine de l’hôpital était vraiment immangeable alors une option s'imposa. Chinois.
Ma mère sortit du bâtiment pour aller commander notre repas qui se trouvait à 2 rues d'ici. Je me retrouvais seule avec mon père qui s'était écroulé sous le poids de la fatigue. Pendant ce temps, je m'avançai dans mes devoirs et croyez-moi ce n'était pas le travail qui manquait. Bref ma mère arriva 45 minutes plus tard, avec notre dîner sous le coude, il était 21h30. Comme d'habitude, j'eus le droit à mon plat favoris, c'est-à-dire du porc au caramel avec du riz cantonais accompagné d'un jus de litchi. Ma mère, elle, avait choisi des rouleaux de printemps et des beignets de crevettes, mon père avait devant lui des nems et du riz cantonais. Nous mangeâmes en silence durant ce repas ce qui était rare, mes parents parlaient souvent de leur travail. Mais la rien. On entendait les mouches volées. Une fois le dîner terminé, nous laissâmes mon père à l'hôpital, l'infirmière a dit qu'il ne pourrait pas sortir avant la fin de semaine.
Ma mère et moi pris le chemin inverse de celui qu'on avait emprunté quelques heures plus tôt au pas de course. Nous sortîmes de l'hôpital, le ciel était dégagé pour laisser place aux étoiles qui brillaient de tous leurs éclats entre les hautes tours. La voiture se trouvait au même endroit où on l'avait laissé. On monta dedans toujours sans un mot, sur le trajet se fut la même ambiance. Vive la soirée, en mode silence de mort. Sur le chemin du retour, je regardais par la vitre New York le soir, toujours aussi animé. Les gens chantaient, dansaient, riaient. Ils étaient animés par une flamme de joie qui se voyait dans leurs yeux. La joie. J'aimais ce mot, qui définissait le bonheur. Je voyais défilé sous mes yeux toutes les entrées de building éclairées, les plantes aux extrémités de celles-ci. Toutes ces choses là donnait un mélange de couleurs agréable à observer. L'engin s'arrêta. Le retour au domicile familiale.
Une fois entré, je montai dans ma chambre. Je m'écroulai sur mon lit, enleva mes chaussures avec mes pied et jeta mon sac à coté de mon bureau. Je n'avais même pas allumé ma lumière. Pas très pratique à vrai dire. A la place, j'actionnai ma lampe de chevet et me redressai pour m’asseoir. Il faisait lourd, la chaleur accablante m'étouffait. Me levant de mon matelas pour ouvrir la fenêtre qui était à 2 pas de moi, j'aperçus ma chaise. Une envie venait de s'installer dans mon esprit. Je saisis le siège, ouvris la fenêtre et la posa près du courant d'air frai qui s'échappait de l'ouverture. Il fallait tout de même que je me lave les dents, alors laissant ma mise en place pour après.
Je sortis de ma chambre, habillée de la tête aux pieds, traversa le couloir pour aller dans la salle de bain qui se trouvait juste en face de ma pièce. A peine le pied posé au sol que le froid passa à travers mes chaussettes pour atteindre mes pieds. Le lavabo ainsi les toilettes se trouvaient à gauche et la baignoire était à leur opposé. Je me dirigeais vers le lavabo et m'observa dans le miroir. Mes cernes de la veille avaient presque disparues. Je regardais la brosse à dents que je saisis avec le tube de dentifrice « fraîcheur menthe ». Ma brosse frottait activement mes dents pour ne plus laisser aucun résidu de riz cantonais. Je laissai sortir un crachat de ma bouche puis l'emplis d'eau et recrachai celle-ci. Mes dents brillaient sous la lumière de la glace qui reflétais la seconde moi. La tâche une fois achevée, je quittai la salle de bain pour ensuite rejoindre ma chambre et allai m'installer sur le siège que j'avais préparé.
La vue de ma chambre donnait sur la rue. Il faisait nuit noire, ma rue demeurait dans le calme, pas un bruit. Les seules lumières dont je bénéficiais, étaient les lampadaires et la lune entourée du ciel étoilé. J'appuyai mes coudes sur le rebord de la fenêtre, croisa les bras pour ainsi poser ma lourde tête sur eux en guise d'oreiller. Je tournai un peu la tête de sorte à pouvoir apercevoir le doux éclat des étoiles.
Il s'était passé tellement de choses aujourd'hui, d'abord la reprise des cours mercredi, la bouche d'incendie, l'antiquaire, le livre, la réaction de ma mère, l'accident de mon père, le mot retrouvé sur lui. Mais ce qui m'intriguait le plus étaient ma mère, mon père et le mot. Ma mère cachait quelque chose mais je ne savais pas quoi.. Une intuition me disait de ne pas m'en mêlé et de me concentrer sur mes cours. Pendant toute la semaine, des interros avait été programmé, sachant que je n'avais pas cours pendant 2 jours, il faudrait s'attendre à les avoir mercredi. Bon, maintenant, je savais ce que j'allais faire de ma journée de demain, cela se résumait en un mot : révisions. Sur cette dernière pensée, je sombrais dans le monde des rêves.
Wendy Marvel- Arcobaleno
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Très bon chapitre encore une fois ^^
On sent que l'intrigue se met en place tout doucement avec l'accident.
Émotions et décors très bien décrits.
Tu devrais par contre laissé un écart plus grand entre les parutions de tes chapitres, sa permettrais de rendre le suspens plus grand.
Continue comme sa
On sent que l'intrigue se met en place tout doucement avec l'accident.
Émotions et décors très bien décrits.
Tu devrais par contre laissé un écart plus grand entre les parutions de tes chapitres, sa permettrais de rendre le suspens plus grand.
Continue comme sa
Shiro_38- Modérateur
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Date d'inscription : 29/10/2011
Re: Notre destinée est toujours écrite.
je suis fan de ton travail
Xx-Ben-Killer-xX- Gardien Vongola
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Ton histoire est assez intéressante, structuré et prenante. J'attend la suite ^^
Caleb- Esprit du lion, Léo
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Deuxième chapitre génial !
vivement la suite !
vivement la suite !
tawaii- Vastolorde
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Chapitre 2, Première Partie.
Le matin pointa le bout de son nez vers 9h, il faisait frais. Ah, oui, c'est vrai. Dormir sur le rebord de la fenêtre n'est pas très conseillé, mais quand il fait chaud, on fait avec ce qu'on a ! J'ouvris les yeux, une légère brise me caressa la joue, ce qui fût agréable pour commencé une bonne journée. Le soleil brillait autant qu'hier. Sur le toit de du bâtiment en face, une petite famille de rouges-gorges se faisait dorer la pilule au soleil. En me levant, je m'étirai et constatai qu'il fallait que je prenne une bonne douche et que je me change. Après avoir choisi mes habits, je me dirigeais vers la salle de bain pour me décrasser. Tout en chantant, l'eau et la mousse glissaient le longs de mon corps. Une odeur de fruit embauma la salle de bain. Dès que je fus sèche, j'enfilai mes sous-vêtements, mon short en jean et mon débardeur blanc. Ensuite, après avoir passé mes cheveux au sèche-cheveux, je les accrochai de sorte à former un chignon. Je descendis les escaliers pour prendre mon petit déjeuné. La table était déjà prête. Les pots de confiture, les croissants et le lait étaient sortis, ainsi qu'un verre, un couteau, une cuillère et une assiette. Un mot se trouvait sur l'assiette : « Katleen, aujourd'hui je ne rentrerais pas avant 23h, le temps de voir ton père. Donc il reste du chinois d'hier si tu as envie pour ce midi ou ce soir. Passe une bonne journée. Maman. » Pff. C'est pas en me préparant le petit déjeuné qu'elle va arrangé se qui s'est passé hier soir. Elle ne s'était pas justifié sur son comportement. Ce qui m'intriguais encore plus. Mais il ne fallait pas que j'y pense. Bon seul but de la journée était les cours, encore les cours et dormir. Magnifique programme non ? J'étais aussi motivé qu'un singe devant une carotte . Qui voudrais travailler un jour de repos ? Ok, c'était pas vraiment ça mais bon, c'est la même chose.
Je coupai le croissant en deux, tartinai chaque face de celui-ci avec de la confiture de fraises et de framboises puis versai le lait dans le verre qui n'attendait que d'être remplit. Après le petit déjeuné, j'attaquais enfin mes révisions. C'était déprimant.
Il était 15h45. Je venais de terminé mes révisions. Enfin. Mais je n'avais pas pris de pause, ni manger. Je n'en pouvais plus, mon cerveau était en surchauffe. Je pris une pêche, que je pris le temps d'éplucher soigneusement dans une petite assiette. Je la laissa sur la table, en jetant la peau du fruit dans la poubelle, je me remplis un grand verre d'eau. Je pris les aliments et montai dans ma chambre.
Arrivé dans ma pièce, je posa l'assiette et le verre sur le peu d'espace restant sur mon bureau. Je saisis la chaise qui se trouvait derrière moi pour la poster devant le bureau. Après m'être assise, je rassemblais toutes les feuilles étalées sur mon bureau pour les rassembler en un seul et gros paquet que je rangeai dans le tiroir du bas. Munie d'une fourchette, j'entamai ma pêche coupé en quartier. Je sentais le sucre s'écouler dans tout mon corps, je me sentais mieux. Tout en mangeant, j'écoutais le chant des rouges-rouges qui provenait de l'extérieur.. Peut-être allai-je sortir aujourd'hui. Je ne le savais pas encore. Je devais dormir, un maux de tête s'était emparer de mon crâne. La pression sanguine me tambourinait les tempes, ça devenait insoutenable. Avant d'aller m'allonger, je bus une gorgée d'eau.. Une douce chaleur m'envahit et apaisa mon crâne.. Impossible. De l'eau m'aurait « guéri » ? J’exécutai la même action pour vérifié. Plus aucun mal de crâne et une vague de chaleur traversa la moindre parcelle de mon corps. Étrange. Ce n'était que de l'eau. Comment cela ce fait-il ? Peut-être que ma mère avait changé l'eau.. quelque chose comme ça en tout cas. Mais ma fatigue était toujours présente. Je me levai et me dirigeai vers mon lit tout moelleux. Ensuite m'avachit dessus comme une baleine échoué. Je souris voyant l'image qui se représentait dans ma tête. Puis je m'endormis sous la masse de fatigue que j'avais amassé lors de ces dernières heures.
Il faisait noir, devant moi une lumière apparue. J'avançais. C'était une porte, je l'ouvris, une vague de lumière en sorti. Sa faisait mal aux yeux, je les fermais quelques secondes pour ainsi les rouvrir, la lumière semblait moins forte. Dans l'encadrement de la porte, je vis se dessiner l'entré de notre maison, mais des éléments manquaient comme si j'avais fait un retour en arrière.. Un homme parlait avec mes parents à l'autre bout du couloir. Il était grand, les cheveux bruns en bataille. Je ne voyait pas son visage, il était de dos. Il avait quelque chose dans les bras.. Un couverture ? Qu'est-ce qu'il y avait dedans ? Je n'arrivais pas à distinguer le contenu, ni à entendre leurs paroles, et je ne pouvais pas avancer. Je faisais du surplace.
Mes parents paraissaient plus jeunes.. Ma mère avait les cheveux courts, et portait une robe rouge, complètement démodé des années 90, mon père quant à lui ses joues demeurait creuses, et un moustache apparaissait sous son nez, ses cheveux étaient d'un brun très foncé.
C'est alors que ma mère explosa en sanglots et tomba à genoux sur le parquet, ses mains couvrant son visage, les larmes perlaient sur son menton pour finir leur route sur la robe. Mon père s'accroupit et la serra dans les bras. Il avait l'air tout aussi bouleversé que ma mère mais il ne le montrait pas. Il se releva, toujours ma mère dans ses bras. L'homme recommença à parler, mon père fixa, la couverture que l'homme tenait, il acquiesça de la tête, il lâcha ma mère qui pleurait encore mais ses mains s'étaient retirées pour laisser apparaître son triste visage. L'homme tendit la couverture à mon père qui fit de même pour prendre la couverture à son tour. Mon père proposa à l'homme de s'installer dans le salon d'un geste de main, celui-ci accepta. Les 3 adultes allèrent s'asseoir dans le salon.
Je réussis enfin à avancer mais juste au bout du couloir, c'est comme si une barrière invisible m'empêchait d'avancer. Quand je vis le salon, lui aussi était totalement changé. La télévision semblait énorme, il n'y avait pas de sofa mais à la place 4 fauteuils en velours, vraiment moche à vrai dire et un carpette à franges traînait par terre.
L'homme s'arrêta de parler et sorti une feuille de son manteau et la tendit à ma mère qui s'était calmé, la saisit. Elle la déplia, de loin cela ressemblait à une lettre, mais l'homme mit sa main dessus et dit quelque chose, ma mère acquiesça et replia le papier. Après ses paroles, il se leva. J'allais enfin voir le visage de cet inconnu. Il commença à se tourner. A ce moment, je me suis réveillé en sursaut. Je n'avais pas eu le temps de voir son visage.. Quel était ce rêve ?.. Il s'était passé quelque chose reliant mes parents à cet homme, désormais la question était : Quoi ?
De la fenêtre, un rouge-gorge m'observait. Je me trouvais à présent assise sur le matelas. Je tournai la tête afin de savoir l'heure, il était 18h, j'avais dormi environ 2h, ce qui me fis un bien fou. Je regardai mon portable que j'avais éteins. Un appel en absence, c'était Caroline. Elle avait laissé un message vocale. Qui fut le suivant : « Salut ma Kate, j'espère que tu vas bien. Je voulais te demandé si tu voulais passé à la maison ce soir pour dormir. Je te fais pleins de gros bisous ! Rappelle moi quand tu auras mon message. » Dormir chez Caroline ? Pourquoi pas. Et puis, je ne verrais pas ma mère ce soir alors à quoi bon, de plus, je suppose que l'ambiance ne se sera pas amélioré depuis la veille. J'envoyai un sms à ma mère disant, que je dormais chez Caro ce soir.
Je téléphona à mon amie pour l'avertir que j'arrivais vers 19h30, celle-ci sauta de joie et me dit à tout à l'heure. Je préparai alors mes affaires. Je pris un sac, et fourrai à l'intérieur : mes sous-vêtements, un grand tee-shirt pour mon pyjama, un gilet, une tunique bleu turquoise, et bien sûr sans oublier la trousse de toilette. Je devais aussi prendre mes cours ainsi mes affaires de sport. Eh oui ! Du sport. En plus en ce moment on faisait du demi-fond. Horreur ! Franchement qui aime le demi-fond ? Courir pendant 10 minutes en plein soleil, non merci. Malheureusement je n'avais pas plus le choix que mes autres camarades. Bref, vous me comprenez. Je descendis dans le salon munis de mes trois sacs, mais pour être moins encombré, je mis le sac de sport dans mon sac d'habits. Je les posai sur la table et allai m'asseoir dans le canapé. La télécommande de la télévision se trouvait près de moi. Je la pris et appuya sur le bouton « on ». Elle semblait déjà être sur la chaîne que je désirais. La femme qui présentait les informations venait de prendre un air grave pour annoncé le sujet. Ce sujet était l'accident de mon père.
Mon père était très réputé dans son milieu. Aujourd'hui il devait défendre une jeune femme qui avait été agressé sauvagement par un antisémite dans une rue puis s'est retrouvé avec un œil au beurre noir et des hématomes sur presque la totalité de son corps. Mon père ne pouvant être présent, l'audience a été reporté à samedi. Ils n'ont pas évoqué les circonstances de l'accident. Le seul témoin ayant assisté à l'événement, n'a pas voulu décrire la scène. Et je l'en remercie. Mon pauvre père n'avait pas besoin de ça. Ma mère non plus à vrai dire. Elle aussi étant connue dans le milieu hospitalier.
J'aperçus l'heure en bas à droite de l'écran qui affichait 19h20. Il était temps pour moi de partir. Je quittai la maison puis fermai à clé derrière moi. Prochaine destination : Maison de Caroline.
Après avoir marcher pendant quelques minutes, je me retrouvai au seuil de la porte de la maison. J'appuyai sur la sonnette qui se trouvait à ma droite. J'entendis des pas dans ma direction. Caroline ouvrit la porte. Toujours aussi rayonnante. Un chignon se perchait au sommet de son crâne. On aurait dit un champignon, ce qui me fit sourire. Elle me fit signe d'entrer ce que j’exécutai dans la seconde.
Sa maison était à peu près organisée de la même manière que la mienne. A l'étage, se trouvaient les chambres, la salle de bains et leur bureau. Au rez-de-chaussée, se situaient la cuisine, le salon, la salle à manger et les toilettes. De mon point de vu, on pouvait voir à ma gauche l'escalier en colimaçon donnant sur l'étage supérieur, ensuite le reste était un seule grande pièce peinte en blanc, noir et grise. A ma droite se trouvait le salon avec le nécessaire pour une bonne soirée DVD comme on en faisait environ 2 fois par mois avec Caroline. Leur salle à manger se situait entre le salon et la cuisine. C'était la mère de Caroline, Madame Harrys, qui avait dessiné leur maison de A à Z, de la couleur des murs jusqu'à la balayette des toilettes. En parlant d'elle, celle-ci me salua de la cuisine, elle préparait le dîner.
Caroline et moi montâmes dans sa chambre. En entrant, on pouvait voir son lit sur ma droite, un peu plus loin devant moi il se trouvait son bureau aussi bien rangé que le mien à ce que je voyais. Au dessus de celui-ci une fenêtre demeurait encastré dans la paroi, laissant le couché soleil éclairé la totalité de sa chambre. Le mur à gauche avait été peint en rouge, se trouvaient accroché une multitude de photos, où l'on pouvait me voir ainsi que mes amis. Je posai mes sacs sur la moquette noire ensuite on alla s'installer sur son matelas. Elle commença à parler :
- Alors comment vas-tu ma petite Kate ?, son sourire laissa découvrir ses dents blanches.
- Je vais plutôt bien., au fond de moi, je n'y croyais pas vraiment mais il fallait que j'aille bien. Je me basait sur des faits qui n'étaient pas réels, comme mon rêve donc ce n'était pas la peine d'insister. Je m'empressai d'ajouter :
- Et toi ?
- Super ! A part les cours qui me ronge, ma tête va éclater avec toutes ces informations.
- C'est la même chose pour moi, mais avec les événements qui se sont produit j'ai pas trop la tête à me bourrer le crâne pour des interros.
- Ah oui, j'ai appris ça tout à l'heure aux infos. Comment va ton père ?
- Ça peu allez, il se remet tout doucement. Par contre après ça ne te déranges pas qu'on révise un peu ?
- Non au contraire, j'allais te le proposé, parce que moi et les maths, ça fait 2. On se regarda et on rigola comme 2 idiotes. Ce qui nous allait bien. Le sourire de Caro me rassurais. Et me fit vite oublier les derniers événements. On était passé en mode pipelettes. On parlait, on riait, parlait, riait.
Jusqu'au moment où Madame Harrys nous appela pour le dîner. Nous descendîmes pour aller manger. L'odeur des cannellonis arriva jusqu'à mon nez ce qui me fis saliver. Une fois attablés, la famille Harrys et moi commençâmes à manger. Un repas dans cette famille est toujours folklorique ! Ce soir là, on avait eu le droit à des lancers de cannellonis de la part des jumeaux. Ils étaient chacun à un bout de la table de sorte qu'ils ne soient pas à côté. Raté. Ils avaient trouvé un moyen de se chamailler. Madame Harrys réussit à faire cesser à bataille en les isolant. Le repas terminé, nous souhaitâmes bonne nuit à tous les membres de la famille puis retournâmes dans notre repère. Nous avons revus nos cours pendant un peu plus que 30 minutes puis nous nous sommes mises à parler. Malheureusement nous étions éreinté de notre journée, de plus demain on devait enduré une journée de cours. Nous allâmes nous préparé pour une douce nuit de rêves. Après avoir enfilé notre pyjama puis s'être lavées les dents, on se jeta dans le lit, puis s'endormit.
J'ouvris les yeux. Je me trouvais dans une chambre de petite fille, les murs étaient rose bonbon. Je me dirigeai vers la porte puis l'ouvris. J’atterris dans le salon de notre maison. Une petite fille passa devant moi en courant, puis sauta dans les bras de ma mère. Cette petite fille.. elle était sur toutes les photos. C'était moi. Un journal était posé sur la table basse. 20 Novembre 2000, j'avais 4 ans.
C'est alors qu'on sonna à la porte. Mon père partit ouvrir à l'individu qui venait de sonné. Encore « cet » homme. Allais-je enfin voir son visage ? Eh bien non, il restait dans l'ombre du couloir en compagnie de mon père qui lui se trouvait dans la lumière. Bizarrement, je restais toujours au niveau de la petite moi. Ma mère parla à la petite qui alla s'asseoir dans un fauteuil . Évidemment, je fus forcée de la suivre, c'est comme si on était attaché de sorte, à ce qu'on voit, entende et fasse les mêmes choses. Mon regard était rivé vers les 3 personnes. L'entente entre ces 3 là n'était pas au beau fixe, je le ressentais.
L'homme commença à parler, j'avais beau ne pas voir son visage, je l'entendais. Mais pas assez distinctement pour comprendre ses paroles. Je compris seulement quelques mots : « anniversaire », « cadeau », « génération », « héritage ». Cette voix, elle me semblait familière. Mon père s'énerva, il parlait trop vite, je n'avais assimilé que ces 3 dernières phrases : « Elle ne connaîtra et saura rien de ce monde ! Maintenant partez ! Je ne veux plus jamais vous voir dans cette maison ! » Puis poussa violemment la main de l'homme sur le côté. Il s'en échappa un livre qui atterrit un environ un mètre de moi, il était retourné. Curieuse de voir le dessus, la petite moi se précipita de prendre l'ouvrage se trouvant à terre. Une fois dans les mains, je retournai le bouquin. C'était.. C'était.. Je tremblais. Des sueurs froides me coulaient dans le cou. Mon cœur s'accéléra. C'était « le » manuscrit.
« Kate ! Réveille-toi ! Katleen ! » Je me redressai d'un coup, le cœur battant à mille à l'heure, ma tête me faisait souffrir, j'avais a peau moite. C'était un rêve. Caroline se trouvait à côté de moi me tenant la main. Elle semblait inquiète.
- Katleen, ça va ? Demanda-t-elle.
- Euh,.. Oui.. répondis-je complètement chamboulé par ce que je venais de voir. Je repris : Qu'est-ce qu'il c'est passé ?
- Je dormais et d'un coup, tu t'es agrippé à mon bras puis tu t'es mise à suffoqué comme si tu n'arrivais pas à respirer. Je vis son bras découvert à la lumière. Il était brûlé, cela avait la forme d'une main.. Ma main lui aurait fait ça ?
- Caroline est-ce moi qui est fait ça ? Le regard toujours fixé sur la brûlure. Elle cacha son bras de ma vue.
- Ne t'inquiète pas, je n'ai pas mal. Dit-elle en souriant.
- Il faut absolument que tu mettes quelque chose, tu as un bandage et de la crème hydratante ?
- Oui, dans la salle de bain.
- Ne bouges pas, j'arrive tout de suite. Sur ces mots, je sortis du lit. Mais une fois debout mon crâne recommença à me faire souffrir, j'ai même failli tombé dès les premiers pas. J'arrivai dans la pièce, puis m'appuyai sur le lavabo et ouvrit le robinet de sorte à le remplir d'eau.
Qu'est-ce qui c'était passé ?.. Tout se bousculait dans ma tête. Comment aurais-je pu brûler mon amie à mains nues ? Ma pauvre Caroline avait une brûlure, j'avais fait du mal à ma meilleure amie.. Il n'y avait pas que ça.. Le livre.. Comment cela ce fait-il que l'homme ait ce livre qui faisait tant peur à mes parents ? Qui était-il ? Trop de questions sans réponses.. Trop de coïncidences.. Je n'en pouvais plus. Le lavabo semblait plein. Je plongeai mon visage dans l'eau pour me réveillé. Or je n'ai pas eu cet effet là, cela avait recommencer.. Mon mal de crâne s'était dissipé dans la douce chaleur que me procurait le liquide. Je repris plus vite mes esprits. Pourquoi l'eau agissait ainsi sur moi ? Une autre question sans réponse. Je n'avais pas le temps de repenser à ces faits irrationnels. Mon amie était blessée par ma faute. Je pris le nécessaire pour Caroline et sortis de la salle de bain en direction de la chambre.
Une fois sur le lit, Caroline me tendit son pauvre bras. Je mis de la crème sur la compresse que je posa sur la brûlure. Puis entoura son avant-bras du bandage. Je me sentais mal en voyant Caroline brûler à cause de moi. Elle souriait, même si je voyait bien qu'elle en souffrait . Après avoir terminé, je regardai le réveil. 6h.. Dans une demi-heure celui-ci allait ce mettre à sonner et je pense qu'on ne se rendormirait pas de si tôt... Fallait-il que je lui parle de ce qui m'arrivais ?.. Non, je ne le devais pas. C'était irréel, dans ma tête rien de plus. Et je ne voulais pas l'embêter avec mes histoires à dormir debout. Malgré tout elle me demanda :
- De quoi as-tu rêvé ? J'hésitais à répondre.. Non Katleen arrêtes toi.
- Je ne me souviens plus exactement.. Mais plus j'y repense moins je m'en rappelle., répondis-je.
- Malheureusement c'était le contraire. Caroline, elle, souriait, même à 6h, elle était un ange.
- Oublions ça ma petite Kate, elle essaya de tendre le bras vers moi mais elle se pinça les lèvres. Son bras la faisait souffrir. Puis continua :
- On va commencé à se préparé comme ça on prendra le temps de manger le petit dej' lorsqu'on sera prête, on partira tranquillement pour le lycée. Ok? J’acquiesçai d'un hochement de tête.
On sortit toutes les 2 du lit puis s'habilla. Le soleil commençait à pointer le bout de son nez. Après s'être habillé, on descendit prendre le petit déjeuné. Je n'avais pas faim, je ne réussis qu'a boire un peu de jus de raisin et un morceau de pain. L'horloge accrochée au mur affichait 7h30. Dans une heure, les cours allaient débuter. Dès qu'on fut prête à partir, nos sacs à la main, nous quittâmes la maison en direction de l'arrêt de bus qui se trouvait à 50 mètres d'ici.
Pendant que nous marchions, on ne décrocha pas un seul mot. Vu ce qui s'était passé, je la comprenais. Elle avait mis un gilet pour mettre son bandage hors de vue. Au bout de 7 minutes, le bus apparut dans notre rue. Je regardai Caroline, elle tourna la tête vers moi puis sourit. Comment faisait-elle pour sourire.. avec cette brûlure ? Elle savait que je culpabilisais. Alors elle posa sa main sur mon épaule et me murmura : « Ne t'inquiètes pas ma Kate. ». Elle me fit un clin d’œil et monta dans le véhicule qui venait d'ouvrir ses portes devant nous.
Wendy Marvel- Arcobaleno
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Très beau chapitre comme d'habitude, continue comme sa ^^
Shiro_38- Modérateur
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Chapitre 2, Seconde Partie.
Le bus semblait presque plein, on se dirigea vers le fond où on aperçus Yoann. Dès qu'il nous vit, un sourire se dessinait sur son visage. A côté de lui se trouvait John, un bon ami lui aussi, mais il était surtout l'acolyte de Yoann pour faire des conneries. Les deux ensemble faisaient la paire. Caroline et moi allâmes à leurs rencontre puis on se posa juste dans les sièges en face d'eux. Comme d'habitude ces deux là racontaient leurs conneries qui avaient faites pendant les deux jours de « repos ». Jusqu'au moment où Yoann demanda à Caroline ce qu'elle avait fait. Celle-ci se mit à rougir comme une tomate, puis répondit :
- Bah..Euh.. Hier, j'ai invité Kate à dormir à la maison. En parlant, elle avait remit une mèche qui allait dans ses yeux. C'est à ce moment que sa manche glissa le long de son bras pour laisser découvrir son avant-bras bandé. Yoann fronça les sourcils et pris sa main , j'ai cru que Caro allait s'évanouir, son teint vira au rouge écarlate. Puis il ajouta :
- Mais qu'es-ce que tu t'es fait ? Toujours en tenant sa main. Mais celle-ci la retira et remit sa manche correctement.
- Ce n'est rien, je me suis brûlée avec mon lisseur, répliqua-t-elle gênée. Yoann n'insista pas plus. Malgré tout pendant le trajet on riait toujours autant que d'habitude. Quand nous descendîmes tous ensemble, les grille du lycée étaient en train de se fermer. On se regarda tous avec une seule idée en tête. Courir ! Tous ensemble, nous exécutâmes un magnifique sprint. Une minutes de plus et interdiction de rentré avant midi.
Il était impératif que l'on soit présent pour nos interros qui comptait pour une grande partie du dernier trimestre. Sachant que l'on terminait le 5 Juin.
Malheureusement pour nous, aujourd'hui ce fut Madame Holly. Mauvaise pioche. Elle avait une queue de cheval qui tirait vers l'arrière le moindre de ses cheveux, les lunettes rectangulaires posés sur son nez crochu accentuaient son air strict. Autour de ses yeux des rides se creusaient au fils du temps. Sa bouche tordue ne donnait que des ordres où posait des questions. Ses joues creuses demeuraient recouvertes de poudre blanche. Quant à ses habits, ils devaient datées au moins des années 60. Elle ne connaissait pas le sens des mots : « mode », « détente » et « sympa ». C'est alors que sa bouche s'ouvrit. Attention à la rafale de questions.
- Qu'est-ce que vous faisiez bandes d'ingrats ? Vu n'avez pas vu l'heure ? Vous avez d'importants examens aujourd'hui auriez-vous oublié ? Vous savez qu'ils comptent pour la moitié du trimestre, non ? Franchement, c'est du n'importe quoi ! Que diraient vos parents ? Et ensuite, elle eut le droits d'écouter nos réponses.
- Madame Holly, on prenait le bus. Dis-je en première.
- Si Madame, il est.. Caroline regarda sa montre, 8h30 et 46 secondes précisément.
- Non, Madame, nous n'avons pas oublié et nous savons qu'ils comptent pour la moitié du trimestre, et c'est bien pour cela qu'on est ici. Ajouta John.
- Nos parents diraient simplement que le bus était juste en retard de 5 minutes. Maintenant vous permettez qu'on aille en cours s'il vous plaît ? Merci. Termina Yoann un grand sourire aux lèvres tout comme nous.
- Quel bande d'adolescents puériles vous faites. Filez d'ici et que je ne vous y reprenne pas ! Elle était rouge de fureur, ce qui nous a fait explosé de rire. On courra vers notre classe.
Heureusement, nos camarades n'étaient pas encore rentrés dans la salle. Le grand soulagement. Tout le monde révisait et récitait leur histoire. C'était un beau tableau. Chaque élève avec son morceau de papier qui revoyait en vitesse une dernière fois dans leur tête. Ou alors récitait à son voisin. Mais ce fut un moment de courte durée car le professeur venait d'arrivée les copies blanches recto-verso de 2 feuilles prêtent à être rempli par des élèves sous le coup de la pression. Et cela dura presque toute la journée, sauf pendant la pause déjeuné. On eut le droit aux interros en philosophie, chimie le matin en plus de l'histoire et puis l'après-midi il n'y avait que les maths.
Il était 14h30, notre dernière heure de cour, du sport. Avec Caroline, on entra dans dans les vestiaires des filles.. Une horreur. Les odeurs nauséabondes de transpiration et de déodorant mélangés, étaient vraiment écœurantes. On aurait dit que des gorilles avait dormit là. Je courrai vers la fenêtre et l'ouvris en grand. Or le vent n'entrait pas. A peine avais-je pensé au vent que celui-ci s'engouffra dans la pièce pour laissé derrière lui la sensation de fraîcheur. Ce qui fut bien plus agréable que la transpiration. Comme d'habitude, c'était un vrai poulailler dans la pièce. J'enfilai mon short et mon tee-shirt. Toutes les filles bavardaient tout en s'habillant, évidemment Caroline et moi étions de la partie. On riait. Jusqu'au moment où le professeur dû faire son apparition dans les vestiaires pour nous incité à sortir.
Monsieur Right était plus sympa avec nous, les filles, car nous étions toujours à la traîne derrière les garçon. Forcément en parlant d'eux, ils se trouvaient déjà dehors, le sport étant l'une des seule matières dans laquelle les gars excellaient. Et ils misaient tous dessus pour remonter légèrement la courbe de leur moyenne. On se regroupa au centre du plateau de sport en béton.
Monsieur Right commença à nous expliquer ce qu'on aillait faire pendant l'heure. Je vous explique. Il voulait que l'on courre 9 minutes ensuite 2 minutes de pause. Sachant que l'on met 1 minute environ rien que pour aller en toilettes boire. Après 6 minutes, 2 minutes. Et pour le sprint final 3 minutes de course. Rien que dit pensé j'en avais la nausée. Le midi je n'arrivais pas à manger, je ne réussis qu'a manger quelques bouchées de riz, une pêche et un peu d'eau. Je n'avais pas le temps de me plaindre les groupes avaient été formé. Comme par hasard, je devais commencer pendant que Caroline notait les temps de mes passages le chrono en main. Il fallait que je me mette en place pour le départ. A peine prête que le prof annonça le départ.
Les 9 minutes se passèrent sans accrocs, j'en étais fier, j'avais fait un bon temps. Mais les choses se compliquèrent à partir des 6 minutes. Au bout de 2 tours, je commençai à suffoquer, ma voix se faisait rauque. La transpiration sortait de mon corps exténué. Ma vision se troubla, le monde se mit à tourner devant mes yeux. J'étais en hypoglycémie. Je m'arrêtai dans l'espoir que ma vue redevienne normale. Ce fut un échec total. Je pressai mes mains contre ma tête. J'entrevis dans mon trouble Caroline qui se mit à courir vers moi. J'essayai d'aller dans sa direction, c'est alors que mes jambes se dérobèrent sous mon poids. Je vacilla sur le côté. Je concentrai mes dernières forces pour encaissé le choc entre moi et le béton brûlant sous le soleil. Pendant ma chute, je sentis quelque chose en moi d'étrange comme une chaleur au niveau de mon buste. Le choc que j'attendais n'eut pas lieu. De mes yeux mi-clos, j'aperçus de l'herbe.. De l'herbe ? Mais je suis tombé sur du béton comment pouvait-il y avoir le moindre brin d'herbe ici ? Entre celle-ci, je vis Caroline se ruant dans ma direction, elle se trouvait à quelques mètres de moi avec le prof ainsi que mes camarades. La pression de mon sang me tambourinait le crâne. Caroline était maintenant accroupit près de mon corps sans forces. Elle m'attrapa l'épaule et me fit rouler sur le dos. Je voyais le ciel bleu sans nuage et le soleil m'irradiant de chaleur. Mon amie commença à me secouer de gauche à droite puis me parla :
- Kate ! Tu te sens bien ? Je suffoquais, puis je sentis mes yeux roulés.
- Katleen ! Répond-moi ! Monsieur ! Elle est vraiment très pâle. Le son de sa voix s’atténua. Puis j'entendis comme un chuchotement venant de mon professeur :
- Il faut l’emmené à l'infirmerie dit-il d'une voix pressante, elle s'évanouit ! La pénombre me submergea. Il avait raison, je m'étais évanouis.
Une odeur affreuse me sortis de mon sommeil. Je vis sous mes narines un flacon tenus par l'infirmière. Cela me fit tousser. J'étais allongé , Caroline et Yoann se trouvait à côté de moi. Je me redressai péniblement sur le lit, observée par mes amis et ma mère qui se trouvait assise sur une chaise en face du lit. Je me trouvait à l'infirmerie du lycée. Ma mère se leva puis vint pressé sa main dans mon dos pour m'aider à m'installer. Elle demanda à l'infirmière de quitter la pièce. L'horloge accroché au mur de gauche indiquait qui était 16h. J'avais dormis environ 2 heures. Caroline me prit la main écorchée. Elle était moite.
- Comment vas-tu Kate ? Dit-elle doucement.
- Ça peu aller. Ma voix était rauque, je me raclais la gorge pour éclaircir ma voix. Qu'est-il arrivé ?
- Tu as fait un malaise et on m'a appelé dès que possible. Répondit ma mère. Son ton était sec, comme si elle était énervé. On m'a dit que tu n'avais presque pas mangé ce midi. Qu'est-ce qui ta pris ? Alors que tu savais que tu ferais du sport plus tard ?! Je fronçai les sourcils, la rage m'envahit. Elle ne pouvais pas comprendre, ce qui ce passait alors comment pouvait-elle me juger ? Je sentais mon visage chauffer. Mais aussi mon buste.. Non, mon ventre. Je m'étais agrippé à l'accoudoir.. Puis je sentis une odeur que personne ne remarqua. Le brûler. Cela provenait de ma main gauche. Était-ce possible que .. ? Je n’enlevai pas ma main. Pour que personne ne voit ce je croyais avoir fait. Ma rage avait disparut. Ma mère reposa la question d'un ton pressant puis je répondis :
- Il m'a prit que le poisson me donnait envie de vomir, rétorquai-je d'un ton neutre. Yoann et Caroline se retenaient de rire car c'était la vérité mais il n'y avait pas que ça malheureusement. Je ne sais pas quel sentiment abritait ma mère mais elle était étrange. Mais il y avait encore une chose qui m'intriguait : l'herbe sur le terrain.
- Maman, est-ce que tu pourrais sortir s'il te plaît, il faut que je parle à Caroline et Yoann. Elle pinça des lèvres puis sortit. Je regardai mes amis et prit une profonde inspiration.
- Dites moi ce qui s'est passé exactement. Les deux adolescents se regardèrent, Yoann hocha la tête. Ils saisirent une chaise chacun, qu'ils placèrent près de moi.
- J'ai vu que tu te sentais pas bien ensuite pendant ta chute.. commença Caroline, je sentis qu'elle ne pouvais terminé sa phrase.
- De l'herbe a poussée sur l'endroit où tu es tombée, elle est sortit de terre en passant à travers le béton. Termina Yoann.
- Mais il n'y a pas que ça.. Reprit Caroline, Yoann tourna la tête brusquement, il était étonné. Quand l'herbe s'est mise à pousser.. Tes yeux ont changé de couleur.. Mais il n'y avait pas que sur le terrain. Quand ta mère, t'as posée une question, un éclat argenté brilla légèrement dans tes yeux. Ma gorge se serra.. Que m'arrivait-il ? De l'herbe poussé à travers du béton en moins de quelques secondes ? Mes yeux devenir argentés ?Tout était confus, embrouillé.. Il fallait que je sois seule.
Je suis désolée, mais j'aimerais être seule un moment. Je vous rejoins quand je serais prête. Je me forçai à sourire. Ils se dirigèrent vers la porte mais je voyais bien qu'ils étaient inquiets. Ils venaient de quitter la pièce, avec peur je soulevai lentement ma main gauche, que je n'avais toujours pas retiré. Je découvris avec stupeur la source de l'odeur. Sur l'accoudoir, demeurait une empreinte de main.. brûler. Je couvris ma bouche de ma main étouffant mon cri de .. peur.
Le soir même, je me retrouvais allongée sur mon lit, les yeux rivés sur le plafond. Je ne pus dormir que 4 malheureuses heures, mes pensées ne cessaient de me hanter. Or je devais les laissé de côté et me reposer tant que je le pouvais, sans les questions de ma mère et sans l'inquiétude de mes amis. Mais je ne pouvais m'empêcher de revoir leur regard emplit d'inquiétude peut-être même qu'il abritait de la peur. Moi aussi, j'avais peur. Mes rêves et les événements qui se produisaient étaient impossibles, incohérents et surnaturels. Il fallait que je trouve des réponses à toutes ses questions qui me désorientaient de plus en plus chaque jour. Le seul qui pouvait m'aider était cet homme dont l'identité m'était encore inconnue. Il connaissait mes parents et il avait posséder le livre.. Une idée me foudroya. Le livre ! Bien sûr ! Je connaissais la personne qui m'éclairerait peut-être sur ses zones d'ombres.
On était jeudi et je me trouvais au lycée, assise à mon bureau prête à recevoir de nouveau une copie blanche que le professeur de langue distribuait à chaque élève. C'était mon dernier cour de la journée. Je finis de remplir la feuille 5 minutes avant la sonnerie. Je rangeai mes crayons, puis leva la main pour indiqué au prof que je venais de terminer. Celui-ci vint à ma rencontre et ramassa la copie remplit de mes réponses. Les 5 minutes écoulées, la sonnerie retentit à travers tout le lycée. Me dirigeant vers la sortie suivit du reste des lycéens, je partis sans attendre mes amis. Il fallait que j'aille quelque part. Il faillait que je lui parle que je lui pose des questions.
Marchant d'un pas décidé sur le trottoir dégagé de la rue, je me remémorais mon rêve lorsque je me trouvait chez Caroline. J'avais 4 ans, l'homme est venu voir mes parents avec quelque chose. Il le proposa à mon père qui entra dans une colère noir. Le livre. L'homme l'avait avec lui. Il fallait que je sache de qui venait le manuscrit, et le seul qui pouvait le savoir c'était Edward. L'antiquaire. Lors de mon trajet vers la boutique, je repassais devant la bouche d'incendie. Je revoyais encore la personne se faire projeter en arrière par la vague d'eau. Encore un phénomène étrange. Je secoua la tête pour chassé l'image de mes pensées. Un peu plus loin, j'aperçus la boutique que je convoitais ainsi que l'homme qui s'y trouvait. J'accélérai mon pas, pressée d'aller à la rencontre de l'antiquaire. En moins d'une minute, je me retrouvais en face de la porte. J'entrai sans hésitation cette fois ci.
Je vis l'homme assis dans un fauteuil sirotant une tasse de thé. En face de lui demeurait une table ronde où l'on pouvait voir une théière puis une autre tasse et en face de lui un fauteuil vide. Comme si il attendait quelqu'un. Dès qu'il me vit un sourire illumina son visage et il m'invita d'un geste de la main à m'asseoir dans le siège juste en face. Ce quelqu'un était moi. Après m'être installer, il me servit une tasse de thé et me demanda :
- Alors as-tu finis le livre que je t'ai offert ? J'avais envie de lui faire confiance, et de lui parler. D'avoir quelqu'un à qui me confié, de raconter tout ce qui m'arrive.
- Je l'ai commencé mais ma mère me l'a emprunté.. répondis-je le regard rivé sur la tasse.
- J'y pense, on ne s'est même pas présenté. Je m'appelle Edward T. Et si je ne me trompe pas, tu te nommes Katleen Jones. Étrange.. Il ne m'a pas dit son nom en entier. Mais cela n'avait guère d'importance.
- Comment connaissez-vous mon nom ?
- La dernière fois tu avais sortis ta carte d'identité. Me dit-il en souriant. Alors, comme ça tu as 16 ans. Tout ce passe bien pour toi les études ? Mon âge.. Il devait l'avoir vu sur ma carte.
- Oui.. Il voyait que je n'étais convaincus alors il m'interrogea du regard tout en portant la tasse à sa bouche. Il s'est passé tant d'événements étranges que je n'arrive pas trop à me concentré sur mes études à vrai dire.. Repris-je un peu confuse. Il leva un sourcil en guise d'étonnement. Il posa le récipient sur la table.
- Quels genres d'événements veux-tu dire ? Dit-il en se penchant sur la table.
- Des événements surnaturels et irrationnels à la fois, par exemple de l'herbe s'est mise à pousser en une fraction de seconde à l'endroit où j'ai chuté et j'ai brûlé des choses .. à mains nues.. Mais c'est impossible ! Irréalisable et incompréhensible ! Edward ne fût pas étonné quand je lui racontai mon histoire à dormir debout. Vous me croyez ? Demandais-je surprise.
- Moi, je crois en toi. Mais la vrai question est : crois-tu en toi-même ? Je détournai mes yeux de son regard interrogateur. Je n'avais pas de réponse.. Croire en moi ? Une question que je ne m'étais jamais posée. J'avais fait du mal à mon amie et j'effrayais mes proches.. En guise de réponse , je secouai la tête. Je sentis la main d' Edward sur mon bras. Il me souriait.
- J'ai une question à vous posez.. Repris-je en hâte. Qui vous a donné le manuscrit ?
Si tu récupère l'ouvrage. Tu le sauras. Je sais que ma réponse est vague et qu'elle n'est pas celle que tu attendais mais tu dois le découvrir par toi-même.
Il fallait que je lui fasse confiance comme lui le faisait pour moi, pour une raison que j'ignorais. Donc je le crus.
Après avoir quitter la boutique et remercier Edward, j'avançais vers la maison avec un seul but en tête. Découvrir la vérité.
Mais pour cela, je devais obtenir le livre. Ce qui ne serais pas une tâche facile. Ma mère avait pris l'ouvrage avec elle depuis l'accident. Le seul endroit où il pouvait se trouvé, était le bureau. Or celui-ci demeurait fermé à clé.. Je n'ai jamais su pourquoi. L'accès au bureau m'avait toujours été interdit sauf lorsque j'étais accompagnée de ma mère ou de mon père. Cette clé demeurait dans le sac à main de ma mère. Il fallait que je trouve un moyen de l'avoir en ma possession.. Il me fallait un plan.
Wendy Marvel- Arcobaleno
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Je suis fan L'histoire est prenante et donne envie de continuer la lecture (et pour preuve j'ai lu tes 2 chapitres d'une traite ! ) Vivement la suite ^^
bubule33- Gardien Vongola
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Je viens de tout me lire et l'histoire est bien sympa ^^
J'attends les prochains chapitre, bonne continuation à toi
J'attends les prochains chapitre, bonne continuation à toi
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Bon Chapitre , j'attend la suite ^^
Caleb- Esprit du lion, Léo
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
C'est bon j'ai lu ta Fic' et comment dire je suis Fan
J'aime bien ton style d'écriture, et les nombreux paragraphe permettent une lecture facile.
Continue comme ça et je vais continuer a suivre la parution de tes chapitre
J'aime bien ton style d'écriture, et les nombreux paragraphe permettent une lecture facile.
Continue comme ça et je vais continuer a suivre la parution de tes chapitre
Marshall D. Styx- Dragon Slayer
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Merci pour tout vos Commentaires.
Cela me fait très plaisir.
Sur ce, voilà la fin du Chapitre 2.
Bonne Lecture.
Une fois arrivée devant la maison, je répétai dans ma tête les moindres faits et gestes que je devrais exécuter en présence de ma mère. En effet, elle avait pris un jour de repos. Ce qui en réalité m'arrangeais étant donné qu'elle possédait l'objet que je convoitais.
Dans ma tête tout était prêt. Après avoir pris une longue inspiration, j'entrai pour enfin passer à l'action.
Ma montre indiquait 18h16, ma mère se trouvait dans son bureau. Elle était occupée à remplir des papiers pour l'hôpital. Voyant qu'elle ne m'avais pas entendu rentrer, je montai dans ma chambre en attendant qu'elle vienne à l'étage.
15 minutes plus tard, j'entendis les bruits de pas que j'attendais avec impatience. Me fiant à mon ouïe, je compris qu'elle venait d'entrer et de s'enfermer dans la salle de bain pour prendre sa douche. Après avoir vérifié, que l'eau coulait, je longeai le couloir en direction de la chambre de mes parents. La porte crissa légèrement, quand je la poussai. La pièce beige s'imposa à moi. Où était son sac ?
Pieds nus sur la moquette crème, j'arpentais la chambre sous tous ses angles afin de trouver le sac à mains. J'observais chaque recoin. Sur le lit blanc, sous celui-ci, sur le bureau en bois, sur la chaise. Il se trouvait nul part ! En tous cas hors de ma vue. La flamme de l'espoir commençai à s'éteindre, me forçant à abandonner. Je m'assis sur le lit, le désespoir s'emparant de moi. Je balayai la pièce du regard. Puis mes yeux, se fixa d'un coup sur ma droite. Une ombre se représentait. Le placard ? Ce pourrait-il que.. ? Me levant du matelas où je m'étais assise, je me dirigeai vers la porte entrebâillée du placard, animée par l’excitation de peut-être découvrir ce que je cherchais. Ma main tira sur la poignée se présentant devant moi. Il y avait 4 étagères où demeuraient empilés les vêtements appartenant à mes parents. Je fouillais chaque étagère une à une avec attention. Pour chacune d'elle, je pris le soin de replacé le moindre habit à sa place initiale.
C'est alors que sur la dernière, celle qui se trouvait la plus près du sol, j'aperçus au fond à gauche une lanière de cuir. C'était la lanière du sac ! Je tirai sur celle-ci rapidement pour l'extirper du placard. Je posai le sac au sol et me mis à remuer le contenu de fond en comble. Je senti du froid effleurer le bout de mes doigts. Le trousseau de clés. Je le saisis immédiatement. Me dépêchant de trouver la clé concernée avec mon regard, je sortis de ma poche une autre clé. Identique en apparence mais ne déverrouillant pas la même serrure.
Lorsque je me trouvais dans ma chambre, j'avais pris la précaution de prendre la clé d'un de mes tiroirs qui ressemblait étonnamment à celle du bureau. Pour ainsi intervertir l'originale avec l'autre, afin de ne pas attirer l'attention de ma mère.
J'avais repéré la clé du bureau, il fallait maintenant que j'échange les 2 clés le plus vite possible.
L'eau venait de cesser de couler. Un coup de pression et de stress s'abattit sur moi de plein fouet. Mes mains commencèrent à trembler. Non ! Pas maintenant ! Je devais me calmer. J'inspirai profondément. Ma mère allait sortir dans quelques minutes. Je réussi à retirer la clé du trousseau puis ensuite la glissé dans ma poche. Mais il fallait à présent que j'accroche l'autre. Mes mains tremblaient de plus en plus. Le stress m'envahissait. Je me mordis la joue pour me calmer. Un bruit me tira hors de ma concentration à enfiler la clé sur la boucle de métal. La porte de la salle de bain.
A cet instant, je réussis enfin à l'attacher ! Je ferma précipitamment le sac et le balança dans le placard, à l'endroit où il se trouvait quelques minutes avant. Je n'avais pas le temps de sortir de la chambre, ma mère allait entrer. Je devais trouver une excuse, une raison de ma présence ici. Les pas dans le couloir se rapprochaient dangereusement vers la pièce. Vite, vite ! Mes yeux et mon cerveau s'agitaient. Cherchant désespérément un objet et une excuse pouvant les reliés.
Sur le bureau, demeurait une orchidée mais celle-ci n'a plus fleurit depuis environ 3 ans. Il ne lui restait plus que les feuillages. C'est alors qu'une série de souvenirs s'imposa dans mon esprit.
« De l'herbe a poussée sur l'endroit où tu es tombée, elle est sortit de terre en passant à travers le béton. » C'était Yoann, « Crois-tu en toi-même ? » Edward T.
Je devais croire en moi. Même si ces événements étaient surnaturels.. Je savais qu'une infime partie de mon être pensait que j'étais la cause de ceux-ci. Et pour une fois, j'allais écouter la petite voix qui résonnait au fin fond de moi.
Je tendis mes mains vers la plante agonisant. « Pousse, je t'en supplie » Je concentrai mes forces dans mes mains. Une sensation familière apparut.. C'était comme pendant le cour de sport ! Devant mes yeux, je voyais l'orchidée renaître de ses cendres.
Une jeune pousse pointa le bout de son nez se divisant ainsi en plusieurs branches. Sur celles-ci apparaissaient des bourgeons qui s'ouvrirent pour laissé sortir les délicats pétales formant de nouveau la fleur qui venait d'obtenir une seconde vie..
Je n'en revenais pas.. Je restai bouche bée devant l'orchidée resplendissante. Des larmes me montaient aux yeux, j'étais émue par ce qui venait de ce produire. Je ne savais pas si j'étais heureuse ou triste par ce que je venais découvrir. Tout ce que je savais, c'était que j'étais la cause des événements que j'étais la cause du phénomène qui venait de ce dérouler juste devant moi. J'essuyai mes larmes. La chaleur concentrée au niveau de mes mains s'estompa petit à petit.
J'entendis un couinement de porte derrière moi qui me sortit des mes pensées et de mes émotions. Ma mère venait d'entrer.
Je me retournai brusquement encore toute bouleversée. Ma mère s'avança prudemment dans sa chambre et vis la plante. Ses yeux s'écarquillèrent. Cette orchidée avait beaucoup d'importance à ses yeux. C'était un cadeau de mon père. Elle en resta muette. Elle se dirigea vers la fleur en pressant sa main sur la bouche pour cacher sa stupéfaction. Ma mère effleura du bout des doigts les jeunes pétales puis se tourna vers moi. Ses yeux bruns emplis de colère me scrutai. Elle venait de reprendre ses esprits.
- Que fais-tu ici Katleen ? Son visage heureux et curieux s'effaça pour laisser place à la colère. Ses fins sourcils se froncèrent, creusant les traits apparaissant au milieu de son front lisse.
- Je venais d'arriver dans le couloir, ensuite je vis que la porte de ta chambre était ouverte et naturellement je suis allée la fermer. C'est à ce moment que j'ai vu l'orchidée que papa t'avais offert. Je détournai mon regard de ses yeux furieux pour voir l'orchidée juste derrière moi. Elle est vraiment magnifique non ? Repris-je.
- Ne changes pas de sujet ! J'ai fermé moi-même la porte avant d'aller à la douche.
- Non, tu l'avais mal tiré. Je souriais en m'efforçant de caché la vérité sous ce mensonge absurde. Je devais être crédible alors j'ajoutai :
- Tu dois être fatigué. Tu devrais plus te reposer. Tout en prenant la direction de la sortie, je posai ma main sur son épaule. Je sentis ses muscles relâcher toute la tension qu'ils contenaient. Je vais faire cuire les pâtes et les steaks. Je t'appelle quand c'est prêt. Sur ces mots, je quittai la chambre laissant seule ma mère, pour descendre préparer le dîner comme si rien ne s'était produit. Je devais me ressaisir, je n'avais fait que la moitié. Et le plus compliqué restait à venir.
Le dîner venait de se terminer. La seconde partie de mon plan pouvait alors débuter. Tout en débarrassant la table, j'aperçus du coin de l’œil ma mère se diriger vers le canapé. Les assiettes trempèrent quelques minutes dans l'eau se trouvant au fond de l'évier pour ensuite atterrir dans le lave-vaisselle. Ma mère pendant ce temps-là regardait les différents programmes se présentant à elle pour la soirée. Je n'attendais maintenant que sa demande habituelle après chaque repas qui était : « Katleen, peux-tu me faire un café, s'il te plaît. » Bien évidemment, je m'exécutai. Le temps que l'eau bouillonnante devienne du café, je sortis de la cuisine en direction des escaliers.
- Que fais-tu ? Le café n'est-il pas près ?
- Euh.. Dois-je te demander l'autorisation pour aller aux toilettes ? Et puis non. Ton café ne se prépare pas en un claquement de doigts, rétorquai-je. Elle poussa un long soupir, comme si elle était fatiguée de répondre à mes pics. Ce qui m'arrangeai, comme ça je mettrais moins de temps à monter.
Arrivée dans la salle de bains, je m'enfermai à doubles-tours par précautions. Je m'avançai vers une étagère près du lavabo. Je tirai la manivelle se trouvant sur celle-ci pour l'ouvrir. Cette étagère était l'endroit où se trouvait les médicaments de la maison. Mes yeux cherchaient un flacon bien précis. J'observais attentivement les flacons les un après les autres pour enfin le trouver. Je le saisis, puis vérifiai l'étiquette, où l'on pouvait lire : « Somnifère » En dessous, il demeurait écrit les doses pour le sommeil que l'on désirait. Dans mon cas, je devais mettre 3 gouttes, ce qui m'assurerait que ma mère ne se réveillerait pas avant demain matin. Je scrutai le contenu du flacon.. Il n'en restait pas beaucoup. J'espérai que cela allait suffire, il me fallait que 3 misérables gouttes du liquide. Je le glissai dans ma poche avant et remit mon tee-shirt de sorte qu'on ne puisse le voir. En sortant de la pièce, je tirai la chasse d'eau, sinon ma mère n'aurait pas été dupe.
Une fois au pied de l'escalier, je vis ma mère se lever. Un déclic se fit dans ma tête, elle voulait aller chercher son café ! J'accélérai le pas et dit :
- Non, mais t'inquiète pas, je t'apporte ton café ! Puis j'ajoutai. De toute manière, je voulais prendre un verre de lait. Elle leva un sourcil et hocha de la tête.
Je fus incroyablement soulagée, un peu plus et mon plan tombait à l'eau. Ayant vérifier qu'elle était bien assise dans le sofa, je plongeai ma main dans ma poche pour en sortir le fameux flacon. Je dévissai le bouchon puis retournai complètement la fiole au dessus de la tasse. Une goutte sortit. Le reste ne voulait pas sortir. J'agitai activement l'objet de haut en bas espérant que le reste allait enfin s'écouler dans la boisson chaude. Mais rien. Arrêtant mon geste, je redressai le flacon. Je sentis mes yeux s’écarquiller. C'était vide, il ne restait plus rien. Je m'empressai de regarder à nouveau l'étiquette. Je lus : « 1 goutte → Permet de s'endormir dans un sommeil léger. » Léger.. Ce mot demeurait trop risqué pour la suite. Moi, je voulais que ma mère soit un sommeil très profond, limite dans le coma pour pas qu'elle m'entende fouiller son bureau et rentrer dans sa chambre. Mais je devais le faire, c'était une nécessité. Alors je jeta le flacon dans la poubelle et le recouvrai de carton. Je pris la tasse et mon verre de lait puis l'apporta à ma mère. Elle murmura un petit merci, je lui répondis que j'allais me coucher. Bien sûr, ceci était encore un leurre, dans le but d'attendre que ma mère monte dans sa chambre pour sombrer dans un « léger » sommeil.
Répétant encore et encore, la suite du plan, j'entendis des pas. Ma mère allait enfin se rendre dans sa chambre pour dormir. Il était dans les environs de 23h. Après le bruit de sa porte se refermant, je devais attendre encore quelques minutes afin d'être sûr qu'elle soit endormie. 20 minutes plus tard, je tirai doucement ma porte pour ne pas qu'elle grince. Je laissai passer ma tête dans l'ouverture que j'avais faite entre la porte et la cloison. Les doux ronflements de ma mère atteignirent mes oreilles. La voie était libre. Je me glissai hors de ma chambre. La clé et une lampe torche en main. Emplie d'excitation, je dévalai les escaliers dans un silence incroyable venant de ma part. Je me retrouvai nez-nez avec la porte donnant sur le bureau. J'ouvris ma main, découvrant la clé de mes doigts brûlants d'impatience. Une fois que la clé fut introduite dans la serrure, je tournai celle-ci 2 fois vers la gauche. Puis, la cloison qui bloquait l'accès à la pièce s’entrebâilla. Je la poussai. Après être entrée, je fermai la porte et alluma enfin la lumière qui m'aveuglai durant quelques secondes.
Le bureau en ébène se trouvait juste devant moi, posé sur un tapis marron. Le meuble était rangé, pas comme le mien, une petite lampe demeurait sur celui-ci, à côté d'une pile de papiers ordonnés. A ma gauche, l'étagère surplombait toute la pièce de sa hauteur imposante. Celle-ci abritait toutes sortes de documents comme par exemple des affaires que mon père avaient traité ou des papiers venant de l’hôpital. A son opposé, la grande fenêtre était caché par des rideaux noirs. Et pour terminer derrière le bureau se trouvait une étagère qui exposait des photos et des prix remportés par ma parents au cours de leur carrière.
En chaussettes sur le parquet, j'arpentais la pièce de A à Z. Mes recherches ne donnèrent pas sur l'objet que je recherchais. Je venais de fouiller l'étagère bourrée de papiers et de dossiers. Rien. Il ne me restait qu'un seul endroit. Le bureau. M'asseyant dans le siège en cuir, je caressais du bout des doigts le bois qui se présentait devant moi. Je tirai chaque tiroir, le vidai, puis replaçai les papiers où ils se trouvaient. J'exécutai cette action pour tous les tiroirs. Puis le dernier fut celui au-dessus de mes genoux, il semblait assez large. Mais lorsque tous les documents se retrouvèrent sur le meuble, il paraissait nettement plus petit.. Étrange. Peut-être que le bois était tout simplement épais.
En voulant remettre une partie des papiers que contenait le tiroir, le presse-papier, ressemblant à une bille roula lorsque je le heurtai maladroitement. La route de l'objet légèrement plat se termina dans le fond du contenant en bois. Mais le bruit qui se produit n'était pas celui que j’attendais. Le choc sonnais creux.. En tombant sur le bois, la bille avait enfoncé le fond du tiroir. Une partie venait de se lever. C'était une planche, un faux-fond !
Je m'empressai d'enlever la fine plaque de bois qui venait d'obtenir une petite brèche sur son bord. Mes recherches avaient été longues, mais elles avaient porté ses fruits. Je venais de le retrouver. Le livre. J'allais enfin découvrir la vérité. Mes mains en tremblaient d'impatience. Je le pris délicatement, tel un trésor. Mais à côté de celui-ci se trouvait une boîte en bois laquée noir. Une inscription paraissait dessus. Ne la distinguant pas très bien. Je posai l'ouvrage sur le bureau. Intriguée par le mystérieux objet qui demeurait au fond du tiroir, je saisis le contenant puis le déposai près de du manuscrit. Avant de pouvoir l'examiner attentivement, je replaçai la planche sur les 2 morceaux de bois qui mettait de la soutenir puis rangeai la pile de documents à leur place. Le bureau était en ordre, comme si personne n'avait bougé le moindre objet. A présent, je venais d'obtenir deux objets précieux, du moins au yeux de mes parents.
Mais tout ce que dissimulaient mes parents à partir de maintenant, m'intéressait, m'intriguait. Ils me cachait quelque chose. Malheureusement, il me restait à découvrir quoi. Encore et toujours cette question. « Quoi ?». Cependant, je savais qu'au fond de moi ces 2 objets allait m'aider.
Je quittai la pièce heureuse et curieuse de connaître le contenue de la magnifique boîte que je détenais entre mes mains. Sans oublier de refermer à clé derrière moi bien sûr.
Je remontai pas à pas l'escalier, qui laissèrent derrière eux quelques grincements. J'entrai dans ma chambre pour déposer les objets. Je devais retourné dans la chambre de ma mère remettre la clé. Oui, je sais. Ceci était très risqué avec son sommeil « léger » mais c'était le seul moment où je pouvais replacer la clé. Il me fallait profiter de ce moment. Si je ne le faisais pas.. Je serais percée à jour un moment ou un autre. Dans le silence absolu, la clé dans ma poche, je me faufilai dans la chambre de mes parents. Je savais où se trouvai le sac donc la cible ne serait pas trop difficile à dénicher pour une fois. Tapis dans l'ombre, j'aperçus l'orchidée sur le meuble éclairé par la douce lumière de la lune. Je souriais. Rien que de la voir me donnait chaud au cœur. C'était difficile à croire même pour moi. Mais j'avais redonné vie à cette plante. Mon regard se dirigea de nouveau vers le placard. Ma mère, elle, à côté de moi, dormait.
Je me trouvait au pied du placard, accroupis au niveau de l'étagère en question. Le sac se trouvait à l'endroit où je l'avais laissé, heureusement pour moi. Lorsque j'effectuais l'échange entre les 2 clés, j'eus bien peur que ma mère se réveille.
Elle changea au moins trois fois de position, elle devait rêvé.. Par moment je me demandais même de quoi elle rêvait pour autant bouger même si ce n'était pas vraiment l'instant de s'en préoccuper.
Je venais enfin de terminer. Ne voulant pas rester une seconde de plus dans la pièce, je me dirigeai vers ma chambre à toute allure et toujours en silence évidemment. Pour une fois, je m'étais fait discrète. Éclairer par la blancheur de la lune, j'enfilai mon pyjama et m'assis sur le bord de mon lit. A côté de moi, le livre et la boîte. Je pris une longue inspiration essayant de chasser mon stress, avant de saisir tout d'abord le livre.
C'est alors que dans la précipitation, mon coude heurta la boîte. Celle-ci tomba à la reverse sur le parquet ainsi que son contenu. Le choc entre le sol et l'objet résonna à travers toute la maison. J'avais parlé trop vite. J'attendis quelques instants. Le moment que je redoutais venait de se produire.
Ma mère s'était réveillée. L'entendant ouvrir sa porte, je me jetai au sol récupérant les photos, les papiers et une petite pochette en tissu qui se trouvait dans la boîte. L'angoisse m'envahit. Je devais à tout prix me dépêcher, la lumière du couloir se mit à briller sous ma porte. Je me pressai de faire un tas et de tout remettre dans la boîte. Plus les pas s'approchait plus j'entendais mon cœur battre à vive allure. Je pris la boîte ainsi que je livre et rejoignis mon lit au plus vite pour éteindre ma lampe de chevet. Sous ma porte, l'ombre de ma mère venait de s'arrêter devant ma porte. Me fourrant sous la couverture avec les objets dans mes bras, le bruit de ma poignée de porte se fit entendre. Elle allait entrer. J'étais en boule sous ma couette figée par la peur d'être découverte. Je sentis sa présence approcher. Ma mère venait de saisir la couette. S'en étais fini de moi, elle me verrait et comprendrait de suite ce qui s'était produit. La couverture qui recouvrait mon visage se retira peu à peu. Je fermai mes yeux, crispée par l'angoisse. Mais la couette s'arrêta de descendre à la base de mon cou. Puis j'entendis ma mère chuchoter ces quelques mots : « Tu vas avoir trop chaud, ma fille. Dors-bien. »
Toute la tension à l'intérieur de mon corps s'évanouit à la fin de ses paroles. Il s'en était fallu de peu mais.. J'avais réussis. Sur cette dernière pensée qui résonna à travers tout mon être. Serrant contre moi les 2 objets, je m'endormis dans le soulagement et la joie.
Cela me fait très plaisir.
Sur ce, voilà la fin du Chapitre 2.
Bonne Lecture.
Chapitre 2, Troisième Partie.
Une fois arrivée devant la maison, je répétai dans ma tête les moindres faits et gestes que je devrais exécuter en présence de ma mère. En effet, elle avait pris un jour de repos. Ce qui en réalité m'arrangeais étant donné qu'elle possédait l'objet que je convoitais.
Dans ma tête tout était prêt. Après avoir pris une longue inspiration, j'entrai pour enfin passer à l'action.
Ma montre indiquait 18h16, ma mère se trouvait dans son bureau. Elle était occupée à remplir des papiers pour l'hôpital. Voyant qu'elle ne m'avais pas entendu rentrer, je montai dans ma chambre en attendant qu'elle vienne à l'étage.
15 minutes plus tard, j'entendis les bruits de pas que j'attendais avec impatience. Me fiant à mon ouïe, je compris qu'elle venait d'entrer et de s'enfermer dans la salle de bain pour prendre sa douche. Après avoir vérifié, que l'eau coulait, je longeai le couloir en direction de la chambre de mes parents. La porte crissa légèrement, quand je la poussai. La pièce beige s'imposa à moi. Où était son sac ?
Pieds nus sur la moquette crème, j'arpentais la chambre sous tous ses angles afin de trouver le sac à mains. J'observais chaque recoin. Sur le lit blanc, sous celui-ci, sur le bureau en bois, sur la chaise. Il se trouvait nul part ! En tous cas hors de ma vue. La flamme de l'espoir commençai à s'éteindre, me forçant à abandonner. Je m'assis sur le lit, le désespoir s'emparant de moi. Je balayai la pièce du regard. Puis mes yeux, se fixa d'un coup sur ma droite. Une ombre se représentait. Le placard ? Ce pourrait-il que.. ? Me levant du matelas où je m'étais assise, je me dirigeai vers la porte entrebâillée du placard, animée par l’excitation de peut-être découvrir ce que je cherchais. Ma main tira sur la poignée se présentant devant moi. Il y avait 4 étagères où demeuraient empilés les vêtements appartenant à mes parents. Je fouillais chaque étagère une à une avec attention. Pour chacune d'elle, je pris le soin de replacé le moindre habit à sa place initiale.
C'est alors que sur la dernière, celle qui se trouvait la plus près du sol, j'aperçus au fond à gauche une lanière de cuir. C'était la lanière du sac ! Je tirai sur celle-ci rapidement pour l'extirper du placard. Je posai le sac au sol et me mis à remuer le contenu de fond en comble. Je senti du froid effleurer le bout de mes doigts. Le trousseau de clés. Je le saisis immédiatement. Me dépêchant de trouver la clé concernée avec mon regard, je sortis de ma poche une autre clé. Identique en apparence mais ne déverrouillant pas la même serrure.
Lorsque je me trouvais dans ma chambre, j'avais pris la précaution de prendre la clé d'un de mes tiroirs qui ressemblait étonnamment à celle du bureau. Pour ainsi intervertir l'originale avec l'autre, afin de ne pas attirer l'attention de ma mère.
J'avais repéré la clé du bureau, il fallait maintenant que j'échange les 2 clés le plus vite possible.
L'eau venait de cesser de couler. Un coup de pression et de stress s'abattit sur moi de plein fouet. Mes mains commencèrent à trembler. Non ! Pas maintenant ! Je devais me calmer. J'inspirai profondément. Ma mère allait sortir dans quelques minutes. Je réussi à retirer la clé du trousseau puis ensuite la glissé dans ma poche. Mais il fallait à présent que j'accroche l'autre. Mes mains tremblaient de plus en plus. Le stress m'envahissait. Je me mordis la joue pour me calmer. Un bruit me tira hors de ma concentration à enfiler la clé sur la boucle de métal. La porte de la salle de bain.
A cet instant, je réussis enfin à l'attacher ! Je ferma précipitamment le sac et le balança dans le placard, à l'endroit où il se trouvait quelques minutes avant. Je n'avais pas le temps de sortir de la chambre, ma mère allait entrer. Je devais trouver une excuse, une raison de ma présence ici. Les pas dans le couloir se rapprochaient dangereusement vers la pièce. Vite, vite ! Mes yeux et mon cerveau s'agitaient. Cherchant désespérément un objet et une excuse pouvant les reliés.
Sur le bureau, demeurait une orchidée mais celle-ci n'a plus fleurit depuis environ 3 ans. Il ne lui restait plus que les feuillages. C'est alors qu'une série de souvenirs s'imposa dans mon esprit.
« De l'herbe a poussée sur l'endroit où tu es tombée, elle est sortit de terre en passant à travers le béton. » C'était Yoann, « Crois-tu en toi-même ? » Edward T.
Je devais croire en moi. Même si ces événements étaient surnaturels.. Je savais qu'une infime partie de mon être pensait que j'étais la cause de ceux-ci. Et pour une fois, j'allais écouter la petite voix qui résonnait au fin fond de moi.
Je tendis mes mains vers la plante agonisant. « Pousse, je t'en supplie » Je concentrai mes forces dans mes mains. Une sensation familière apparut.. C'était comme pendant le cour de sport ! Devant mes yeux, je voyais l'orchidée renaître de ses cendres.
Une jeune pousse pointa le bout de son nez se divisant ainsi en plusieurs branches. Sur celles-ci apparaissaient des bourgeons qui s'ouvrirent pour laissé sortir les délicats pétales formant de nouveau la fleur qui venait d'obtenir une seconde vie..
Je n'en revenais pas.. Je restai bouche bée devant l'orchidée resplendissante. Des larmes me montaient aux yeux, j'étais émue par ce qui venait de ce produire. Je ne savais pas si j'étais heureuse ou triste par ce que je venais découvrir. Tout ce que je savais, c'était que j'étais la cause des événements que j'étais la cause du phénomène qui venait de ce dérouler juste devant moi. J'essuyai mes larmes. La chaleur concentrée au niveau de mes mains s'estompa petit à petit.
J'entendis un couinement de porte derrière moi qui me sortit des mes pensées et de mes émotions. Ma mère venait d'entrer.
Je me retournai brusquement encore toute bouleversée. Ma mère s'avança prudemment dans sa chambre et vis la plante. Ses yeux s'écarquillèrent. Cette orchidée avait beaucoup d'importance à ses yeux. C'était un cadeau de mon père. Elle en resta muette. Elle se dirigea vers la fleur en pressant sa main sur la bouche pour cacher sa stupéfaction. Ma mère effleura du bout des doigts les jeunes pétales puis se tourna vers moi. Ses yeux bruns emplis de colère me scrutai. Elle venait de reprendre ses esprits.
- Que fais-tu ici Katleen ? Son visage heureux et curieux s'effaça pour laisser place à la colère. Ses fins sourcils se froncèrent, creusant les traits apparaissant au milieu de son front lisse.
- Je venais d'arriver dans le couloir, ensuite je vis que la porte de ta chambre était ouverte et naturellement je suis allée la fermer. C'est à ce moment que j'ai vu l'orchidée que papa t'avais offert. Je détournai mon regard de ses yeux furieux pour voir l'orchidée juste derrière moi. Elle est vraiment magnifique non ? Repris-je.
- Ne changes pas de sujet ! J'ai fermé moi-même la porte avant d'aller à la douche.
- Non, tu l'avais mal tiré. Je souriais en m'efforçant de caché la vérité sous ce mensonge absurde. Je devais être crédible alors j'ajoutai :
- Tu dois être fatigué. Tu devrais plus te reposer. Tout en prenant la direction de la sortie, je posai ma main sur son épaule. Je sentis ses muscles relâcher toute la tension qu'ils contenaient. Je vais faire cuire les pâtes et les steaks. Je t'appelle quand c'est prêt. Sur ces mots, je quittai la chambre laissant seule ma mère, pour descendre préparer le dîner comme si rien ne s'était produit. Je devais me ressaisir, je n'avais fait que la moitié. Et le plus compliqué restait à venir.
Le dîner venait de se terminer. La seconde partie de mon plan pouvait alors débuter. Tout en débarrassant la table, j'aperçus du coin de l’œil ma mère se diriger vers le canapé. Les assiettes trempèrent quelques minutes dans l'eau se trouvant au fond de l'évier pour ensuite atterrir dans le lave-vaisselle. Ma mère pendant ce temps-là regardait les différents programmes se présentant à elle pour la soirée. Je n'attendais maintenant que sa demande habituelle après chaque repas qui était : « Katleen, peux-tu me faire un café, s'il te plaît. » Bien évidemment, je m'exécutai. Le temps que l'eau bouillonnante devienne du café, je sortis de la cuisine en direction des escaliers.
- Que fais-tu ? Le café n'est-il pas près ?
- Euh.. Dois-je te demander l'autorisation pour aller aux toilettes ? Et puis non. Ton café ne se prépare pas en un claquement de doigts, rétorquai-je. Elle poussa un long soupir, comme si elle était fatiguée de répondre à mes pics. Ce qui m'arrangeai, comme ça je mettrais moins de temps à monter.
Arrivée dans la salle de bains, je m'enfermai à doubles-tours par précautions. Je m'avançai vers une étagère près du lavabo. Je tirai la manivelle se trouvant sur celle-ci pour l'ouvrir. Cette étagère était l'endroit où se trouvait les médicaments de la maison. Mes yeux cherchaient un flacon bien précis. J'observais attentivement les flacons les un après les autres pour enfin le trouver. Je le saisis, puis vérifiai l'étiquette, où l'on pouvait lire : « Somnifère » En dessous, il demeurait écrit les doses pour le sommeil que l'on désirait. Dans mon cas, je devais mettre 3 gouttes, ce qui m'assurerait que ma mère ne se réveillerait pas avant demain matin. Je scrutai le contenu du flacon.. Il n'en restait pas beaucoup. J'espérai que cela allait suffire, il me fallait que 3 misérables gouttes du liquide. Je le glissai dans ma poche avant et remit mon tee-shirt de sorte qu'on ne puisse le voir. En sortant de la pièce, je tirai la chasse d'eau, sinon ma mère n'aurait pas été dupe.
Une fois au pied de l'escalier, je vis ma mère se lever. Un déclic se fit dans ma tête, elle voulait aller chercher son café ! J'accélérai le pas et dit :
- Non, mais t'inquiète pas, je t'apporte ton café ! Puis j'ajoutai. De toute manière, je voulais prendre un verre de lait. Elle leva un sourcil et hocha de la tête.
Je fus incroyablement soulagée, un peu plus et mon plan tombait à l'eau. Ayant vérifier qu'elle était bien assise dans le sofa, je plongeai ma main dans ma poche pour en sortir le fameux flacon. Je dévissai le bouchon puis retournai complètement la fiole au dessus de la tasse. Une goutte sortit. Le reste ne voulait pas sortir. J'agitai activement l'objet de haut en bas espérant que le reste allait enfin s'écouler dans la boisson chaude. Mais rien. Arrêtant mon geste, je redressai le flacon. Je sentis mes yeux s’écarquiller. C'était vide, il ne restait plus rien. Je m'empressai de regarder à nouveau l'étiquette. Je lus : « 1 goutte → Permet de s'endormir dans un sommeil léger. » Léger.. Ce mot demeurait trop risqué pour la suite. Moi, je voulais que ma mère soit un sommeil très profond, limite dans le coma pour pas qu'elle m'entende fouiller son bureau et rentrer dans sa chambre. Mais je devais le faire, c'était une nécessité. Alors je jeta le flacon dans la poubelle et le recouvrai de carton. Je pris la tasse et mon verre de lait puis l'apporta à ma mère. Elle murmura un petit merci, je lui répondis que j'allais me coucher. Bien sûr, ceci était encore un leurre, dans le but d'attendre que ma mère monte dans sa chambre pour sombrer dans un « léger » sommeil.
Répétant encore et encore, la suite du plan, j'entendis des pas. Ma mère allait enfin se rendre dans sa chambre pour dormir. Il était dans les environs de 23h. Après le bruit de sa porte se refermant, je devais attendre encore quelques minutes afin d'être sûr qu'elle soit endormie. 20 minutes plus tard, je tirai doucement ma porte pour ne pas qu'elle grince. Je laissai passer ma tête dans l'ouverture que j'avais faite entre la porte et la cloison. Les doux ronflements de ma mère atteignirent mes oreilles. La voie était libre. Je me glissai hors de ma chambre. La clé et une lampe torche en main. Emplie d'excitation, je dévalai les escaliers dans un silence incroyable venant de ma part. Je me retrouvai nez-nez avec la porte donnant sur le bureau. J'ouvris ma main, découvrant la clé de mes doigts brûlants d'impatience. Une fois que la clé fut introduite dans la serrure, je tournai celle-ci 2 fois vers la gauche. Puis, la cloison qui bloquait l'accès à la pièce s’entrebâilla. Je la poussai. Après être entrée, je fermai la porte et alluma enfin la lumière qui m'aveuglai durant quelques secondes.
Le bureau en ébène se trouvait juste devant moi, posé sur un tapis marron. Le meuble était rangé, pas comme le mien, une petite lampe demeurait sur celui-ci, à côté d'une pile de papiers ordonnés. A ma gauche, l'étagère surplombait toute la pièce de sa hauteur imposante. Celle-ci abritait toutes sortes de documents comme par exemple des affaires que mon père avaient traité ou des papiers venant de l’hôpital. A son opposé, la grande fenêtre était caché par des rideaux noirs. Et pour terminer derrière le bureau se trouvait une étagère qui exposait des photos et des prix remportés par ma parents au cours de leur carrière.
En chaussettes sur le parquet, j'arpentais la pièce de A à Z. Mes recherches ne donnèrent pas sur l'objet que je recherchais. Je venais de fouiller l'étagère bourrée de papiers et de dossiers. Rien. Il ne me restait qu'un seul endroit. Le bureau. M'asseyant dans le siège en cuir, je caressais du bout des doigts le bois qui se présentait devant moi. Je tirai chaque tiroir, le vidai, puis replaçai les papiers où ils se trouvaient. J'exécutai cette action pour tous les tiroirs. Puis le dernier fut celui au-dessus de mes genoux, il semblait assez large. Mais lorsque tous les documents se retrouvèrent sur le meuble, il paraissait nettement plus petit.. Étrange. Peut-être que le bois était tout simplement épais.
En voulant remettre une partie des papiers que contenait le tiroir, le presse-papier, ressemblant à une bille roula lorsque je le heurtai maladroitement. La route de l'objet légèrement plat se termina dans le fond du contenant en bois. Mais le bruit qui se produit n'était pas celui que j’attendais. Le choc sonnais creux.. En tombant sur le bois, la bille avait enfoncé le fond du tiroir. Une partie venait de se lever. C'était une planche, un faux-fond !
Je m'empressai d'enlever la fine plaque de bois qui venait d'obtenir une petite brèche sur son bord. Mes recherches avaient été longues, mais elles avaient porté ses fruits. Je venais de le retrouver. Le livre. J'allais enfin découvrir la vérité. Mes mains en tremblaient d'impatience. Je le pris délicatement, tel un trésor. Mais à côté de celui-ci se trouvait une boîte en bois laquée noir. Une inscription paraissait dessus. Ne la distinguant pas très bien. Je posai l'ouvrage sur le bureau. Intriguée par le mystérieux objet qui demeurait au fond du tiroir, je saisis le contenant puis le déposai près de du manuscrit. Avant de pouvoir l'examiner attentivement, je replaçai la planche sur les 2 morceaux de bois qui mettait de la soutenir puis rangeai la pile de documents à leur place. Le bureau était en ordre, comme si personne n'avait bougé le moindre objet. A présent, je venais d'obtenir deux objets précieux, du moins au yeux de mes parents.
Mais tout ce que dissimulaient mes parents à partir de maintenant, m'intéressait, m'intriguait. Ils me cachait quelque chose. Malheureusement, il me restait à découvrir quoi. Encore et toujours cette question. « Quoi ?». Cependant, je savais qu'au fond de moi ces 2 objets allait m'aider.
Je quittai la pièce heureuse et curieuse de connaître le contenue de la magnifique boîte que je détenais entre mes mains. Sans oublier de refermer à clé derrière moi bien sûr.
Je remontai pas à pas l'escalier, qui laissèrent derrière eux quelques grincements. J'entrai dans ma chambre pour déposer les objets. Je devais retourné dans la chambre de ma mère remettre la clé. Oui, je sais. Ceci était très risqué avec son sommeil « léger » mais c'était le seul moment où je pouvais replacer la clé. Il me fallait profiter de ce moment. Si je ne le faisais pas.. Je serais percée à jour un moment ou un autre. Dans le silence absolu, la clé dans ma poche, je me faufilai dans la chambre de mes parents. Je savais où se trouvai le sac donc la cible ne serait pas trop difficile à dénicher pour une fois. Tapis dans l'ombre, j'aperçus l'orchidée sur le meuble éclairé par la douce lumière de la lune. Je souriais. Rien que de la voir me donnait chaud au cœur. C'était difficile à croire même pour moi. Mais j'avais redonné vie à cette plante. Mon regard se dirigea de nouveau vers le placard. Ma mère, elle, à côté de moi, dormait.
Je me trouvait au pied du placard, accroupis au niveau de l'étagère en question. Le sac se trouvait à l'endroit où je l'avais laissé, heureusement pour moi. Lorsque j'effectuais l'échange entre les 2 clés, j'eus bien peur que ma mère se réveille.
Elle changea au moins trois fois de position, elle devait rêvé.. Par moment je me demandais même de quoi elle rêvait pour autant bouger même si ce n'était pas vraiment l'instant de s'en préoccuper.
Je venais enfin de terminer. Ne voulant pas rester une seconde de plus dans la pièce, je me dirigeai vers ma chambre à toute allure et toujours en silence évidemment. Pour une fois, je m'étais fait discrète. Éclairer par la blancheur de la lune, j'enfilai mon pyjama et m'assis sur le bord de mon lit. A côté de moi, le livre et la boîte. Je pris une longue inspiration essayant de chasser mon stress, avant de saisir tout d'abord le livre.
C'est alors que dans la précipitation, mon coude heurta la boîte. Celle-ci tomba à la reverse sur le parquet ainsi que son contenu. Le choc entre le sol et l'objet résonna à travers toute la maison. J'avais parlé trop vite. J'attendis quelques instants. Le moment que je redoutais venait de se produire.
Ma mère s'était réveillée. L'entendant ouvrir sa porte, je me jetai au sol récupérant les photos, les papiers et une petite pochette en tissu qui se trouvait dans la boîte. L'angoisse m'envahit. Je devais à tout prix me dépêcher, la lumière du couloir se mit à briller sous ma porte. Je me pressai de faire un tas et de tout remettre dans la boîte. Plus les pas s'approchait plus j'entendais mon cœur battre à vive allure. Je pris la boîte ainsi que je livre et rejoignis mon lit au plus vite pour éteindre ma lampe de chevet. Sous ma porte, l'ombre de ma mère venait de s'arrêter devant ma porte. Me fourrant sous la couverture avec les objets dans mes bras, le bruit de ma poignée de porte se fit entendre. Elle allait entrer. J'étais en boule sous ma couette figée par la peur d'être découverte. Je sentis sa présence approcher. Ma mère venait de saisir la couette. S'en étais fini de moi, elle me verrait et comprendrait de suite ce qui s'était produit. La couverture qui recouvrait mon visage se retira peu à peu. Je fermai mes yeux, crispée par l'angoisse. Mais la couette s'arrêta de descendre à la base de mon cou. Puis j'entendis ma mère chuchoter ces quelques mots : « Tu vas avoir trop chaud, ma fille. Dors-bien. »
Toute la tension à l'intérieur de mon corps s'évanouit à la fin de ses paroles. Il s'en était fallu de peu mais.. J'avais réussis. Sur cette dernière pensée qui résonna à travers tout mon être. Serrant contre moi les 2 objets, je m'endormis dans le soulagement et la joie.
Wendy Marvel- Arcobaleno
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Bon chapitre
Pressé de voir ce que va découvrir Katleen
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Marshall D. Styx- Dragon Slayer
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Très bon chapitre encore une fois ^^
Continue comme sa
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Shiro_38- Modérateur
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
A quand la suite ?
Azazel- Pirate
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Mercredi Prochain.
Wendy Marvel- Arcobaleno
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Bonne Lecture.
Les successions de « Bip » me sortirent de mon paisible sommeil. C'était mon réveil. Ah, oui. On était vendredi et j'avais cours.
Je m'assis sur mon lit encore pensive. Je jetai un regard au livre et à la boîte qui se trouvaient maintenant sur mes genoux. Il me fallait les cacher. Je balayai ma chambre du regard, le seul endroit qui collait était mon bureau. Il comportait un tiroir pouvant se fermer à clé. Je me dirigeai vers celui-ci puis rangeai soigneusement mes trésors dedans.
Je devais me préparer pour aller en cours. En effectuant mes actions habituelles, je repensais à mon rêve qui était un concentré des événements qui s'étaient produit durant la semaine.. Tout cela cachait quelque chose, mais je ne savais q'une seule chose qui n'avait pas d'explication rationnelle. Je possédais quelque chose, une sorte d'énergie permettant d'agir sur le monde m'entourant. Je croyais que tout cela n'était que dans ma tête.. Mais j'en ai eu la preuve surnaturelle hier. Cela me faisait peur, j'avais peur de la personne que j'étais. Je revoyais défiler sous mes yeux, différentes scènes.. Dont la bouche d'incendie et.. Caroline. Son bras brûlé. Rien qu'en y repensant je me sentais affreusement mal.
Je me trouvais dehors, et en parlant de Caroline, celle-ci me rejoignit à l'arrêt. Un large sourire arborait ses fines lèvres. Aujourd'hui, elle avait opté pour une queue de cheval et une robe grise avec quelques motifs bleu clair sur le bas de celle-ci. Alors que moi, mon choix avait penché pour les cheveux détachés, short et chemise. Pendant les quelques minutes de commérage, mes pensées négatives s'envolèrent pour laisser place à la joie de parler à ma meilleure amie.
Aujourd'hui, les heures passées au lycée furent courtes pour une fois, entre les interros, les pauses et le déjeuné avec mes amis. Ce dit dit, durant les courts moments où ils étaient présents, on ne faisait que rire, on décompressait un bon coup pour après replonger dans les cours la tête la première. Heureusement, on terminait à 15h.
Les évaluations venaient de se terminer, puis la sonnerie annonçant la fin de journée retentit à travers tout l'établissement comme un soulagement. La seule envie qu'on eut, était de crier de joie, tellement on espérait finir cette fichue journée !
Pour « fêter » ça, on se retrouva tous au Café Grazy. Bien sûr, les fous rires étaient au rendez-vous, comme d'habitude. On se racontait nos anecdotes, nos délires, nos relations et nos impressions. Même si quelqu'un était contrarié, on prenait ses pensées négatives du bon côté et on rigolait,.. tout comme lui. On passa à peu près tout l'après-midi dans le Café. Lorsque je sortis en compagnie de Caroline, ma montre indiquait 17h30. Après s'être dit : « Au revoir », on rentra chacune de notre côté, heureuses d'avoir passé un magnifique après-midi avec nos amis.
Sur le chemin du retour, une image s'imposa dans ma tête. Le livre et la boîte. Je les avait complètement oublié ! Animée par l’excitation, je courrai vers la maison. Mais la foule, m'empêchait de me frayer un chemin. Je m'arrêtai un instant au milieu du trottoir. J'inspirai profondément, pour reprendre mon souffle, la maison ne se trouvait plus qu'à une centaine de mètre. Lorsque je repris une autre bouffé d'air frais, une sensation agréable m'envahit. Je la connaissais, je l'avais découvert lundi par hasard. Quand je chassai l'air de mes poumons, une rafale de vent me caressa le dos et fit voler mes cheveux, traçant derrière lui un passage me menant droit vers la maison. Le sentiment de satisfaction s'installa en moi. Profitant de la brèche qui venait de s'ouvrir à moi, je piquai un sprint vers le domicile.
Je me trouvait dans ma chambre, assise devant mon bureau. Sur celui-ci, demeuraient, mes cours, mon ordinateur portable, le manuscrit et la boîte noire.
Le contenant possédait 2 inscriptions argentées gravées dans le bois. C'était 2 lettres. « H.T. » Des initiales peut-être ? Mais elles n'appartenaient pas à mes parents. Alors.. A qui ? Ouvrant doucement l'objet, je découvris le contenu de celle-ci. Comme je l'avais remarqué hier, il s'y trouvaient des photographies, une pochette en tissu et.. des articles de journaux ? Il devait y en avoir une dizaine. Tous sur le même sujet. La disparition d'une femme enceinte.
D'après les articles, la femme aurait disparu du jour au lendemain. C'est sa voisine qui a remarqué son absence au bout de 2 semaines. Apparemment, toutes les affaires de la mère serait restées sur place. Elle aurait disparu la même année que ma naissance.
Pendant 2 ans la police et effectua des recherches mais aucuns signes de vie provenant de la jeune femme. Helen fut alors déclarer comme étant morte or son corps n'a toujours pas été retrouvé depuis sa disparition.
Pourquoi une affaire de disparition se trouvait dans cette boîte. Quel intérêt auraient mes parents à conserver ces articles ? Sur l'un d'entre eux demeurait imprimé le visage de la jeune femme. Helen.
Elle était magnifique. La jeune mère respirait la joie de vivre, ses yeux vert émeraude surmontés de ses fils sourcils, pétillaient de bonheur. Son sourire illuminait la peau claire de son visage. Son nez, lui, ne demeurait pas trop petit, ni trop gros. Il semblait parfait tout comme le reste que son visage. Quant à ses longs cheveux bouclés qui lui tombaient sur ses épaules. Ils étaient en harmonie avec son visage, soulignant les fins contours de son visage.
Un détail me frappa aux yeux. Sur aucun des papiers présents dans la boîte, ne semblait être spécifié le nom d' Helen.. Peut-être qu'elle était étrangère et qu'on ne connaissait pas son nom de famille. Après avoir jeter un coup d’œil, tout les articles parlaient de la même affaires donc je ne voyais pas trop l'intérêt de rester dessus. Je plaçai les articles sur le côté puis saisis la pochette en soie.
Il y avait quelque chose à l'intérieur. Je dénouai la cordelette qui retenait prisonnier l'objet qui se trouvait au fond du sachet. Penchant le morceau de soie sur le côté, l'objet glissa pour atterrir dans le creux de ma main. C'était un collier où demeuraient accrochés quatre perles. Les sphères me disaient quelque chose. Je les avais déjà vu. Pas autour d'un collier mais sur le livre !
Prenant le livre, je mis les deux objets côtes à côtes afin de pouvoir les comparer. Elles étaient semblables en tous points, même couleur, même taille. Je pris la perle rouge qui se trouvait attaché à la cordelette du collier, entre 2 doigts pour l'observer plus attentivement. Or après de quelques secondes, je sentis quelques choses. Une sensation sur le bout de mes doigts. De la chaleur. Cela provenait de la perle. Ne comprenant pas trop ce qui se passait, je lâchai la perle pour en saisir une autre. La blanche. Un phénomène se produisit aussi pour celle-ci. Je sentais une sorte de souffle d'air frais ou une légère brise effleurer ma peau en contact avec la bille. Ensuite avec la noir, j'avais l'impression de tenir de la terre entre les doigts. Et pour terminer avec la bleu, je sentais de l'eau s'écouler sur le bout de mes doigts . Après avoir saisit chaque sphères, un effet différent apparaissait aussi pour chacune d'entre elle.. De la chaleur ? Du vent ? De la terre ? Et de l'eau ? .. Tout cela me rappelait quelque chose.
Un flash traversa mon esprit. Je venais de comprendre. Tout allait si vite dans ma tête que je chuchotai : « La nature du collier est en rapport avec les éléments. Avec le livre. Avec les sages.. » Les sages existaient-ils ? Je secouai ma tête chassant cette idée de mon esprit. Je me disais : « Katleen, ne te fais pas de film. C'est tout simplement impossible. »
Le seul fait de supposer qu'ils existaient me rappelait :
« Je possède quelque chose, une sorte d'énergie permettant d'agir sur le monde m'entourant » Une de mes pensées.
« Un sage n'est pas qu'un simple humain. Il est doté d'énergie qui provient d'un des quatre éléments : le feu, l'eau, le vent ou la terre. » Un passage du livre. Ce pouvait-il que .. ? Je savais que c'était impossible, je ne répétais que ça en boucle dans ma tête. Mais une petite voix au fond de moi, me disait : « Et si .. ? ».
Je fermais mes yeux pour reprendre ma concentration. Chaque indice faisait parti d'un morceau de puzzle qu'il faillait que je reconstitue. Il me restait encore les photos. Peut-être qu'elle m'aideront à obtenir un autre fragment de sa solution.
Il y avait trois photographies en tout. On aurait dit comme un enchaînement de geste.
Sur la première photo, je voyais ma mère tenant l'appareil photo. Elle était plus jeune. Avant ma naissance en tout cas. Elle se trouvait à l'extérieur, devant une maison, je crois. Je pouvais apercevoir une façade. Derrière ma mère, mon père se dirigeai en courant vers elle.
Sur la seconde mon père, se trouvait à présent aux côtés de ma mère. Ils avait tous les 2 la tête tournée dans la même direction. Ils faisaient signe à quelqu'un de se joindre à eux, laissant un espace vide sur la droite pour la personne concernée.
Je restais sidéré, devant la derrière photo. La personne qu'ils appelaient. Je venais, de découvrir qui elle était. Les articles de journaux dans la boîte se basaient uniquement sur elle. Cette femme se trouvait être. Helen. La mère disparût. Elle se trouvait à leurs côtés. Les 3 personnes semblaient être heureuse. Je n'avais jamais vu sourire mes parents ainsi. Ils étaient amis tout comme Caroline, Yoann et moi. Je voyais cette complicité briller dans leurs yeux. L'amitié liait mes parents à cette jeune femme. Cette boîte était pour elle. L'amie de mes parents avait disparu. J'étais triste. Triste pour mes parents.
Je rangeais les images une à une dans la boîte en bois ainsi que les articles. Puis fixais le livre. Le moment était arrivé de découvrir celui qui pourras enfin m'aider, celui qui me dévoilera la vérité.
Je pris le livre et passai directement à la dernière page comme me l'avait conseiller Edward. J'arrivai à la bonne page, sur celle-ci s'y trouvait écrit : « A mes très chers enfants,.. » Les mots qui suivirent, stoppèrent mon cœur tellement j'étais choquée. Cela faisait trop d'informations pour moi. « TROP ! » m'écriai-je laissant sortir ma stupéfaction. J'avais peur de comprendre. Tout se chamboulait, s'embrouillait, se mélangeait, dans ma tête. La confusion me gagna. J'étais crispée. Il me fallait reprendre mes esprits à tout prix, je devais faire preuve de lucidité peut-être avais-je tort mais le seul qui pouvait me répondre était cet homme.
Je pris mon sac et fourra la boîte à l'intérieur, mit mes baskets en hâte ainsi que mon gilet. Le livre à la main, le sac sur le dos. Je quittai ma chambre en courant, puis dévalai les escaliers. J'ouvris la porte d'entrée puis m’apprêtai à continuer ma course dans la rue or je fus stoppé net dans mon élan. Mes parents se trouvaient sur le palier, la main en suspens voulant saisir la poignée. Leurs yeux s'écarquillèrent lorsqu'ils me virent. Je sentis me devenir livide, crispée par l'angoisse qui se dessinait sur mon visage. Ce n'était vraiment pas le moment de tomber nez à nez avec eux. Pourquoi rentraient-ils aussi tôt ? Maintenant que j'y repensait, mon père devait rentré aujourd'hui. J'avais totalement oublié.
- Que t'arrive-t-il Katleen ? Quelque chose ne va pas ? Me demanda mon père inquiet. C'est alors que ma mère vit le livre. Malheur. Son visage était emprunt à la fureur.
- Où as-tu repris le livre Katleen ?! Dit-elle en s'avançant vers moi d'un ton menaçant. Mon père venait de remarquer l'objet que je détenais entre mes mains. Mais sa réaction fut toute autre que celle de ma mère. Il semblait triste à la vue du manuscrit.
- Katleen ! La voix de ma mère détourna mes yeux sur visage de mon père pour fixer ceux de ma mère.
- Maman, laisse-moi passer s'il te plaît, répondis-je très calmement tout en essayant de contenir ma colère qui rugissait en moi, elle me cachait quelque chose et ça depuis longtemps et ne m'en avait jamais parlé. La force en moi se débattait pour sortir or je devais la contenir avec ma propre volonté.
- Laisse-moi passer, maman. Ma colère commençait à prendre le dessus.
- Non, tu n'iras nul part ! Sa voix tremblait.
- Sally, fais ce qu'elle dit, intervint mon père, Tu ne vois pas qu'il faut arrêter. Tu ne pourras pas la changer. Ni toi, ni moi, ne pouvons la changer ! Alors maintenant, arrêtes cette mascarade et laisse notre fille passer ! Il me regarda, droit dans les yeux, des larmes commencèrent à apparaître. Il esquissa un sourire puis se dégagea vers ma mère pour me laisser une voie de sortie. Je lui rendis son sourire furtivement, et avançai dans la rue. Lorsque je me retournai pour voir mes parents, ma mère rentra en pleurs dans la maison dans les bras de mon père.
Je courais. L'épuisement ne prenant pas le dessus sur ma détermination, je continuais de courir sans m'arrêter. Ma destination était … « L'échoppe d' Edward »
Prochaine Publication: Dimanche.
Chapitre 3, Première Partie.
Les successions de « Bip » me sortirent de mon paisible sommeil. C'était mon réveil. Ah, oui. On était vendredi et j'avais cours.
Je m'assis sur mon lit encore pensive. Je jetai un regard au livre et à la boîte qui se trouvaient maintenant sur mes genoux. Il me fallait les cacher. Je balayai ma chambre du regard, le seul endroit qui collait était mon bureau. Il comportait un tiroir pouvant se fermer à clé. Je me dirigeai vers celui-ci puis rangeai soigneusement mes trésors dedans.
Je devais me préparer pour aller en cours. En effectuant mes actions habituelles, je repensais à mon rêve qui était un concentré des événements qui s'étaient produit durant la semaine.. Tout cela cachait quelque chose, mais je ne savais q'une seule chose qui n'avait pas d'explication rationnelle. Je possédais quelque chose, une sorte d'énergie permettant d'agir sur le monde m'entourant. Je croyais que tout cela n'était que dans ma tête.. Mais j'en ai eu la preuve surnaturelle hier. Cela me faisait peur, j'avais peur de la personne que j'étais. Je revoyais défiler sous mes yeux, différentes scènes.. Dont la bouche d'incendie et.. Caroline. Son bras brûlé. Rien qu'en y repensant je me sentais affreusement mal.
Je me trouvais dehors, et en parlant de Caroline, celle-ci me rejoignit à l'arrêt. Un large sourire arborait ses fines lèvres. Aujourd'hui, elle avait opté pour une queue de cheval et une robe grise avec quelques motifs bleu clair sur le bas de celle-ci. Alors que moi, mon choix avait penché pour les cheveux détachés, short et chemise. Pendant les quelques minutes de commérage, mes pensées négatives s'envolèrent pour laisser place à la joie de parler à ma meilleure amie.
Aujourd'hui, les heures passées au lycée furent courtes pour une fois, entre les interros, les pauses et le déjeuné avec mes amis. Ce dit dit, durant les courts moments où ils étaient présents, on ne faisait que rire, on décompressait un bon coup pour après replonger dans les cours la tête la première. Heureusement, on terminait à 15h.
Les évaluations venaient de se terminer, puis la sonnerie annonçant la fin de journée retentit à travers tout l'établissement comme un soulagement. La seule envie qu'on eut, était de crier de joie, tellement on espérait finir cette fichue journée !
Pour « fêter » ça, on se retrouva tous au Café Grazy. Bien sûr, les fous rires étaient au rendez-vous, comme d'habitude. On se racontait nos anecdotes, nos délires, nos relations et nos impressions. Même si quelqu'un était contrarié, on prenait ses pensées négatives du bon côté et on rigolait,.. tout comme lui. On passa à peu près tout l'après-midi dans le Café. Lorsque je sortis en compagnie de Caroline, ma montre indiquait 17h30. Après s'être dit : « Au revoir », on rentra chacune de notre côté, heureuses d'avoir passé un magnifique après-midi avec nos amis.
Sur le chemin du retour, une image s'imposa dans ma tête. Le livre et la boîte. Je les avait complètement oublié ! Animée par l’excitation, je courrai vers la maison. Mais la foule, m'empêchait de me frayer un chemin. Je m'arrêtai un instant au milieu du trottoir. J'inspirai profondément, pour reprendre mon souffle, la maison ne se trouvait plus qu'à une centaine de mètre. Lorsque je repris une autre bouffé d'air frais, une sensation agréable m'envahit. Je la connaissais, je l'avais découvert lundi par hasard. Quand je chassai l'air de mes poumons, une rafale de vent me caressa le dos et fit voler mes cheveux, traçant derrière lui un passage me menant droit vers la maison. Le sentiment de satisfaction s'installa en moi. Profitant de la brèche qui venait de s'ouvrir à moi, je piquai un sprint vers le domicile.
Je me trouvait dans ma chambre, assise devant mon bureau. Sur celui-ci, demeuraient, mes cours, mon ordinateur portable, le manuscrit et la boîte noire.
Le contenant possédait 2 inscriptions argentées gravées dans le bois. C'était 2 lettres. « H.T. » Des initiales peut-être ? Mais elles n'appartenaient pas à mes parents. Alors.. A qui ? Ouvrant doucement l'objet, je découvris le contenu de celle-ci. Comme je l'avais remarqué hier, il s'y trouvaient des photographies, une pochette en tissu et.. des articles de journaux ? Il devait y en avoir une dizaine. Tous sur le même sujet. La disparition d'une femme enceinte.
D'après les articles, la femme aurait disparu du jour au lendemain. C'est sa voisine qui a remarqué son absence au bout de 2 semaines. Apparemment, toutes les affaires de la mère serait restées sur place. Elle aurait disparu la même année que ma naissance.
Pendant 2 ans la police et effectua des recherches mais aucuns signes de vie provenant de la jeune femme. Helen fut alors déclarer comme étant morte or son corps n'a toujours pas été retrouvé depuis sa disparition.
Pourquoi une affaire de disparition se trouvait dans cette boîte. Quel intérêt auraient mes parents à conserver ces articles ? Sur l'un d'entre eux demeurait imprimé le visage de la jeune femme. Helen.
Elle était magnifique. La jeune mère respirait la joie de vivre, ses yeux vert émeraude surmontés de ses fils sourcils, pétillaient de bonheur. Son sourire illuminait la peau claire de son visage. Son nez, lui, ne demeurait pas trop petit, ni trop gros. Il semblait parfait tout comme le reste que son visage. Quant à ses longs cheveux bouclés qui lui tombaient sur ses épaules. Ils étaient en harmonie avec son visage, soulignant les fins contours de son visage.
Un détail me frappa aux yeux. Sur aucun des papiers présents dans la boîte, ne semblait être spécifié le nom d' Helen.. Peut-être qu'elle était étrangère et qu'on ne connaissait pas son nom de famille. Après avoir jeter un coup d’œil, tout les articles parlaient de la même affaires donc je ne voyais pas trop l'intérêt de rester dessus. Je plaçai les articles sur le côté puis saisis la pochette en soie.
Il y avait quelque chose à l'intérieur. Je dénouai la cordelette qui retenait prisonnier l'objet qui se trouvait au fond du sachet. Penchant le morceau de soie sur le côté, l'objet glissa pour atterrir dans le creux de ma main. C'était un collier où demeuraient accrochés quatre perles. Les sphères me disaient quelque chose. Je les avais déjà vu. Pas autour d'un collier mais sur le livre !
Prenant le livre, je mis les deux objets côtes à côtes afin de pouvoir les comparer. Elles étaient semblables en tous points, même couleur, même taille. Je pris la perle rouge qui se trouvait attaché à la cordelette du collier, entre 2 doigts pour l'observer plus attentivement. Or après de quelques secondes, je sentis quelques choses. Une sensation sur le bout de mes doigts. De la chaleur. Cela provenait de la perle. Ne comprenant pas trop ce qui se passait, je lâchai la perle pour en saisir une autre. La blanche. Un phénomène se produisit aussi pour celle-ci. Je sentais une sorte de souffle d'air frais ou une légère brise effleurer ma peau en contact avec la bille. Ensuite avec la noir, j'avais l'impression de tenir de la terre entre les doigts. Et pour terminer avec la bleu, je sentais de l'eau s'écouler sur le bout de mes doigts . Après avoir saisit chaque sphères, un effet différent apparaissait aussi pour chacune d'entre elle.. De la chaleur ? Du vent ? De la terre ? Et de l'eau ? .. Tout cela me rappelait quelque chose.
Un flash traversa mon esprit. Je venais de comprendre. Tout allait si vite dans ma tête que je chuchotai : « La nature du collier est en rapport avec les éléments. Avec le livre. Avec les sages.. » Les sages existaient-ils ? Je secouai ma tête chassant cette idée de mon esprit. Je me disais : « Katleen, ne te fais pas de film. C'est tout simplement impossible. »
Le seul fait de supposer qu'ils existaient me rappelait :
« Je possède quelque chose, une sorte d'énergie permettant d'agir sur le monde m'entourant » Une de mes pensées.
« Un sage n'est pas qu'un simple humain. Il est doté d'énergie qui provient d'un des quatre éléments : le feu, l'eau, le vent ou la terre. » Un passage du livre. Ce pouvait-il que .. ? Je savais que c'était impossible, je ne répétais que ça en boucle dans ma tête. Mais une petite voix au fond de moi, me disait : « Et si .. ? ».
Je fermais mes yeux pour reprendre ma concentration. Chaque indice faisait parti d'un morceau de puzzle qu'il faillait que je reconstitue. Il me restait encore les photos. Peut-être qu'elle m'aideront à obtenir un autre fragment de sa solution.
Il y avait trois photographies en tout. On aurait dit comme un enchaînement de geste.
Sur la première photo, je voyais ma mère tenant l'appareil photo. Elle était plus jeune. Avant ma naissance en tout cas. Elle se trouvait à l'extérieur, devant une maison, je crois. Je pouvais apercevoir une façade. Derrière ma mère, mon père se dirigeai en courant vers elle.
Sur la seconde mon père, se trouvait à présent aux côtés de ma mère. Ils avait tous les 2 la tête tournée dans la même direction. Ils faisaient signe à quelqu'un de se joindre à eux, laissant un espace vide sur la droite pour la personne concernée.
Je restais sidéré, devant la derrière photo. La personne qu'ils appelaient. Je venais, de découvrir qui elle était. Les articles de journaux dans la boîte se basaient uniquement sur elle. Cette femme se trouvait être. Helen. La mère disparût. Elle se trouvait à leurs côtés. Les 3 personnes semblaient être heureuse. Je n'avais jamais vu sourire mes parents ainsi. Ils étaient amis tout comme Caroline, Yoann et moi. Je voyais cette complicité briller dans leurs yeux. L'amitié liait mes parents à cette jeune femme. Cette boîte était pour elle. L'amie de mes parents avait disparu. J'étais triste. Triste pour mes parents.
Je rangeais les images une à une dans la boîte en bois ainsi que les articles. Puis fixais le livre. Le moment était arrivé de découvrir celui qui pourras enfin m'aider, celui qui me dévoilera la vérité.
Je pris le livre et passai directement à la dernière page comme me l'avait conseiller Edward. J'arrivai à la bonne page, sur celle-ci s'y trouvait écrit : « A mes très chers enfants,.. » Les mots qui suivirent, stoppèrent mon cœur tellement j'étais choquée. Cela faisait trop d'informations pour moi. « TROP ! » m'écriai-je laissant sortir ma stupéfaction. J'avais peur de comprendre. Tout se chamboulait, s'embrouillait, se mélangeait, dans ma tête. La confusion me gagna. J'étais crispée. Il me fallait reprendre mes esprits à tout prix, je devais faire preuve de lucidité peut-être avais-je tort mais le seul qui pouvait me répondre était cet homme.
Je pris mon sac et fourra la boîte à l'intérieur, mit mes baskets en hâte ainsi que mon gilet. Le livre à la main, le sac sur le dos. Je quittai ma chambre en courant, puis dévalai les escaliers. J'ouvris la porte d'entrée puis m’apprêtai à continuer ma course dans la rue or je fus stoppé net dans mon élan. Mes parents se trouvaient sur le palier, la main en suspens voulant saisir la poignée. Leurs yeux s'écarquillèrent lorsqu'ils me virent. Je sentis me devenir livide, crispée par l'angoisse qui se dessinait sur mon visage. Ce n'était vraiment pas le moment de tomber nez à nez avec eux. Pourquoi rentraient-ils aussi tôt ? Maintenant que j'y repensait, mon père devait rentré aujourd'hui. J'avais totalement oublié.
- Que t'arrive-t-il Katleen ? Quelque chose ne va pas ? Me demanda mon père inquiet. C'est alors que ma mère vit le livre. Malheur. Son visage était emprunt à la fureur.
- Où as-tu repris le livre Katleen ?! Dit-elle en s'avançant vers moi d'un ton menaçant. Mon père venait de remarquer l'objet que je détenais entre mes mains. Mais sa réaction fut toute autre que celle de ma mère. Il semblait triste à la vue du manuscrit.
- Katleen ! La voix de ma mère détourna mes yeux sur visage de mon père pour fixer ceux de ma mère.
- Maman, laisse-moi passer s'il te plaît, répondis-je très calmement tout en essayant de contenir ma colère qui rugissait en moi, elle me cachait quelque chose et ça depuis longtemps et ne m'en avait jamais parlé. La force en moi se débattait pour sortir or je devais la contenir avec ma propre volonté.
- Laisse-moi passer, maman. Ma colère commençait à prendre le dessus.
- Non, tu n'iras nul part ! Sa voix tremblait.
- Sally, fais ce qu'elle dit, intervint mon père, Tu ne vois pas qu'il faut arrêter. Tu ne pourras pas la changer. Ni toi, ni moi, ne pouvons la changer ! Alors maintenant, arrêtes cette mascarade et laisse notre fille passer ! Il me regarda, droit dans les yeux, des larmes commencèrent à apparaître. Il esquissa un sourire puis se dégagea vers ma mère pour me laisser une voie de sortie. Je lui rendis son sourire furtivement, et avançai dans la rue. Lorsque je me retournai pour voir mes parents, ma mère rentra en pleurs dans la maison dans les bras de mon père.
Je courais. L'épuisement ne prenant pas le dessus sur ma détermination, je continuais de courir sans m'arrêter. Ma destination était … « L'échoppe d' Edward »
Prochaine Publication: Dimanche.
Wendy Marvel- Arcobaleno
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Chapitre magnifique
J'adore tous simplement
J'adore tous simplement
Marshall D. Styx- Dragon Slayer
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Chapitre tout aussi intéressant que les autres, toujours un plaisir à lire.
Vivement la suite
Vivement la suite
Mam'Rik- Roi Lion
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
Pour ceux qui suivent ma Fic,
Actuellement, ma connexion internet chez moi ne marche plus.
Alors, je voulais vous prévenir, que je reporte la publication.
Je ne sais pas encore lorsque la connexion sera rétablie, mais pas avant demain.
Donc, je suis désolée.
Mais pour la prochaine partie, vous allez devoir patienter un peu. :/
Bonne journée à tous.
Actuellement, ma connexion internet chez moi ne marche plus.
Alors, je voulais vous prévenir, que je reporte la publication.
Je ne sais pas encore lorsque la connexion sera rétablie, mais pas avant demain.
Donc, je suis désolée.
Mais pour la prochaine partie, vous allez devoir patienter un peu. :/
Bonne journée à tous.
Wendy Marvel- Arcobaleno
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Re: Notre destinée est toujours écrite.
~Désolé du Double Post.
Merci pour vos commentaires.
Internet remarche, donc voilà la suite!.
Bonne Lecture & bon après-midi à vous!
Je déboulai dans la boutique telle une furie. Edward se trouvait au même endroit lors de notre dernière rencontre. Et encore une fois, il semblait m'attendre avec une tasse de thé à la main. Il me souriait. Puis il vis le manuscrit en ma possession. Il ferma les yeux, toujours le sourire aux lèvres et me dit :
- Je vois que tu as récupéré le livre Katleen. Donc, dois-je deviner que tu as lus la dernière page ? Il porta sa tasse à la bouche et commença à siroter une gorgée du breuvage. Ma colère s’estompa à la fin de ses paroles. Je devais garder ma lucidité. J'avançai vers le siège qui demeurait en face de lui, une fois assise je répondis à sa question.
- C'est le moins que l'on puisse dire. Edward.. Tyros. Il reposa sa tasse sur la table. Puis pris un air sérieux. Depuis que je l'avais rencontré cet homme ne cessait de sourire et d'être gentil. Mais là, il ne plaisantait plus.
- Je crois que tu es prête à entendre la vérité Katleen. Même si Sally et Michael voulaient te protéger, tu allais un jour le découvrir et il fallait que tu le saches. Les battements de mon cœur s'amplifiaient, et résonnaient à travers tout mon être. J'avais l'impression de n'entendre que ça à dans toute la pièce. Donc je vais aller droit au but avec toi. Ajouta-t-il en se levant. Je fis de même curieuse de voir ce qu'il allait faire. Il se plaça devant moi. Il prit une longue inspiration, c'est alors que je remarquai quelque chose. Ses yeux changeaient couleur. Un bronze très clair colorait à présent l'iris.
« Quand l'herbe s'est mise à pousser.. Tes yeux ont changé de couleur.. » C'était la voix de Caroline. Edward.. se pouvait-il que .. ? A peine que j'avais songé à cette hypothèse qu'elle se réalisa sous mes yeux.
L'homme avait les mains jointes devant son torse. Il avait les yeux fermés, montrant sa concentration. Au bout de quelques secondes, de l'eau se forma autour de lui. Elle était en suspens dans les airs constituant un anneau aqueux entourant Edward. Il détacha ses mains, et me sourit. Il fixa l'anneau d'eau, puis leva sa main droite gracieusement. Le liquide se rejoignit en une seul masse au dessus de ses doigts. Edward fit un geste sec et direct en direction de l'eau avec le plat de sa main gauche. Au même instant, la sphère d'eau éclata en une légère bruine de gouttelettes qui caressaient ma joue de leur humidité. Essuyant le liquide avec la manche de mon gilet, je n'en revenais toujours pas. Ce qui venait de se produire était réel. Le « Et si ? » grandissait en moi, la petite voix devenait de plus en plus forte dans ma tête.
Je sentis deux mains se poser son mon épaule, m'arrachant de mes pensées. Edward se trouvait en face de moi. Et prononça des paroles qui furent à jamais gravées dans mon esprit.
- Katleen. Les sages existent en ce monde et tu fais partie de ces gens qui possède un don. Car tu es toi-même un sage. J'ai bien crus que mon cœur s'arrêterait de battre.
Il s'était passé tellement de chose cette semaine, tellement d'événements, tellement de questions. Une partie du puzzle venait de formé devant mes yeux. Il me fallu attendre 2 minutes pour que je réalise ce que je venais d'entendre changerait ma vie, mon avenir. Mais j'étais heureuse. J'avais hérité d'un don.
Je pressai mes mains sur mon visage essayant d'étouffer mes pleurs, mes larmes de joie. Je m'écroulai à genoux pleurant à chaud de larmes. Je repensais à chaque moment où j'avais usé de ce don. La bouche d'incendie, l'eau que je buvais, l'accoudoir brûlé, l'orchidée et le vent dans la rue. Tout ça. C'était bel et bien moi.
J'entendis Edward s'accroupir juste en face de moi, il poussa un soupir et me pris ma main droite qui demeurait trempée par mon sanglots. Je relevai ma tête et reniflai en souriant. Il répondit à mon sourire puis m'aida à me relever. Edward reprit son air sérieux.
- Katleen, tu vas devoir être forte. Pas seulement car tu es un sage. Mais les révélations que nous te dévoilerons ne seront pas des plus faciles à entendre.
- Comment ça « nous » ?
- Je ne suis pas le seul qui doit te faire des aveux. Il y a aussi tes parents. Ma gorge se serra. Mes parents. La dernière fois que je les avait vus, il étaient triste et en colère.
Edward et moi partîmes de la boutique. On marchait en direction de la maison. Je restais silencieuse en observant l'homme à côté de moi. Il était comme moi. Un sage. Mais son expression sur son visage demeurait grave et sévère. La vérité allait enfin apparaître au grand jour.
On se trouvait sur le palier de la maison. J'interrogeai Edward du regard comme pour avoir une sorte de réconfort avant de rentrer affronter mes parents face à face. Il me souriait mais je sentais que lui aussi était anxieux à l'idée de revoir mes parents. Dans mon rêve, ils se disputaient et je supposais que c'était là dernière fois qu'il les avait vu.
J'appuyai sur la poignée et entrai dans la maison accompagnée d' Edward. Des pas menaçants se rapprochait de nous à vive allure. Mes parents.
- Katleen, tu es rentrée ? Nous devons te .. Lorsque ma mère vit l'homme à côté de moi, elle ne termina pas sa phrase. Puis reprit.
- Mais qu'est-ce que vous faites ici vous ?! Mon mari vous avez pourtant dit de ne pus mettre un pied ici ! Cria-t-elle. Elle voulut s'élancer vers Edward mais le bras de mon père apparut devant elle, la stoppant ainsi dans la course.
- Arrête Sally. Si il est là. C'est que le moment est venu. Ma mère se calma, hocha la tête puis se dirigea vers le salon complètement bouleversée. Venez dans le salon tous les deux.
Arrivée dans le salon, je vis ma mère en train de retourner un tableau. Derrière celui-ci semblait être accroché un papier. Une feuille ? Non, je venais de me souvenir. C'était la lettre que lui avait donné Edward, il y a quelques années de cela.
On se trouvait à présent tous les quatre réunis dans le salon. Le silence lourd régnait dans la pièce.. Il fut brisé par mon père qui m'adressa la parole.
- Katleen, ce que nous allons te révéler n'est pas facile à dire. Mais je me lance car je sais que Sally n'en serra pas capable. Il pris une longue inspiration. Nous ne sommes pas tes parents.
Ses mots résonnèrent dans ma tête. Se faisait de plus en plus fort dans mon esprits. Les battements de cœur et ma respiration s'accélérèrent brutalement. Que venais de dire mon père ?! Ils n'étaient pas mes parents ?! Je me mordis la joue, les larmes me montaient aux yeux. Pour finir celles-ci roulèrent sur mes joues exprimant ma tristesse. Les deux personnes qui m'avait élevé n'étaient pas mes vrais parents. Une main pressa mon épaule. C'était ma mère. Elle aussi pleurait. Son mascara coulait. La femme qui se tenait à côté de moi me prit la main.
- Écoute bien tout ce que ton père et Edward vont te dire. Cela concerne ta naissance et ta .. « vrai » mère. Elle sortit deux mouchoirs de son gilet et m'en tendit un.
- Helen Tyros. C'était son nom. Intervint Edward. Je voulut parler mais Edward repris avant qu'une seule parole puisse sortir de ma bouche. Oui, Katleen. Helen était ma sœur comme tu as à le deviner en lisant la dernière page du livre. Dit-il en fixant le livre.
Je me souvenais de ce que j'avais lus. « A mes très chers enfants, Helen et Edward Tyros. » J'avais découvert sans le vouloir le nom de la mère disparu dans le livre. Le nom de ma mère.
- Ta mère, Helen était notre amie à Sally et moi. Dit mon père.
- Helen était tout comme toi et moi, un sage. Un jour, il a fallut que l'on se cache tout les deux. Je t'expliquerais pourquoi plus tard. Elle était enceinte. Pendant les mois de sa grossesse, on s'est réfugié dans un endroit reculé pour que personne ne nous trouve. Or deux jours après ta naissance.. On sentis une présence dangereuse approchant. Et.. ta mère s'est sacrifiée pour nous sauver, tous les deux. Je pressais ma main sur ma bouche. Je n'avais qu'une seule envie, c'était d'éclater. Tout ça, pour moi. Ou.. à cause de moi ?
- Ta mère était très talentueuse Katleen, plus talentueuse que moi ! Elle a fait ça car tu étais à ses yeux sont plus précieux des trésors. Reprit Edward voyant la culpabilité dans mes yeux. Et, avant que les ennemis arrivent, elle m'a demandé de te léguer trois choses. Le livre, le collier et sa lettre.
- Sa lettre ? Demandai-je Ma mère m'avait écrit avant de .. mourir ?
- Oui. Je l'ai remise à ta mère, lorsque..
- Lorsqu'ils m'ont accueilli. Coupai-je. Ils m'interrogèrent du regard, me demandant comment je pouvais être au courant. J'ai vu la scène en rêves. Mais bon. Je pense que ce n'est pas le moment d'en parler. Repris-je. Ma mère me tendit la lettre d'une main tremblante. Je la saisis avec délicatesse puis ouvrit mon sac pour en sortir le livre et la boîte que je posais sur la table basse. Je rangeai la lettre dans le contenant en me disant que je la lirais plus tard. sortis le collier de son étui pour l'enfiler autour de mon cou.
- Il appartenait à Helen.. dit tristement Edward. Il provenait de notre mère, Hestia Tyros. Edward inspira profondément et reprit. Katleen, as-tu déjà touché les perles qui sont attachées au collier ?
- Oui.
- Est-ce que tu as senti une étrange sensation en les touchant ? Si oui, dis-moi précisément lesquelles.
- Lorsque que j'ai touché la bleu, je sentais de l'eau. Pour la rouge, de la chaleur, la blanche une légère brise et la noire, de la terre.
- A quoi tout cela rime Edward ?! Pourquoi lui poser toutes ces questions sur un simple collier ?! S'énerva mon père.
- Ce n'est pas qu'un « simple » collier Michael. C'est un test. Apparemment je vois que ma sœur avait raison de protéger son enfant.
- Un test ? Mais de quoi parles-tu Edward ?! Mon oncle se tourna vers moi et me transperça du regard.
- Katleen, tu es.. un être pur. Tu es une élue. Après ses mots, je me sentis pâlir. Qu'est-ce que cela voulait-il dire ?! Je voulus parler mais j'entendis ma mère éclater en sanglots. A côté, mon père ne comprenait pas ce qui se produisait sous ses yeux.
- Non.. Non.. NON ! Tout mais pas ça ! S'écria ma mère pleurant à chaud de larmes. Pourquoi faut-il que se soit elle !
- Sally, peux-tu m'expliquer ce qui se passe ? Demanda mon père inquiet de la réaction de ma mère.
- Il existe une prophétie concernant un élue et le peuple des sages. Cette prédiction annonce un changement dans notre monde. Dans celui des sages ainsi que les humains et l'élue est la personne qui aura notre destin entre ses mains. Intervint mon oncle. Une image apparue dans ma tête. Je revoyais les mots défilés sous mes yeux. C'était le mot que le responsable de l'accident de mon père avait laissé derrière lui. Je ne pus m'empêcher de laisser le poème sortir de ma bouche.
- L'enfant, devient un jour grand. L'être pur fera son apparition, sans demander la permission. Lorsqu'il découvrira ce qu'il ait, il ne sera pas en paix. Un homme, il combattra, un peuple, il sauvera. Récitai-je à voix basse. Ma mère tressaillit. Edward fronça les sourcils.
- Comment connais-tu la prophétie ? Je croyais que tu n'avais lu que le début du livre hors le poème est situé vers la fin du récit.
- Je l'ai lu.. pas dans le livre mais.. sur le papier qu'a laissé l'inconnu, coupable de l'accident de mon père. L'inquiétude gagna aussi le regard de mon oncle, mais cela semblait encore plus grave.
Edit: Veuillez sincèrement m'excuser pour l'énorme erreur. Merci de m'avoir signaler ma faute. >_>
Prochaine Publication: Jeudi.
Merci pour vos commentaires.
Internet remarche, donc voilà la suite!.
Bonne Lecture & bon après-midi à vous!
Chapitre 3, Seconde Partie.
Je déboulai dans la boutique telle une furie. Edward se trouvait au même endroit lors de notre dernière rencontre. Et encore une fois, il semblait m'attendre avec une tasse de thé à la main. Il me souriait. Puis il vis le manuscrit en ma possession. Il ferma les yeux, toujours le sourire aux lèvres et me dit :
- Je vois que tu as récupéré le livre Katleen. Donc, dois-je deviner que tu as lus la dernière page ? Il porta sa tasse à la bouche et commença à siroter une gorgée du breuvage. Ma colère s’estompa à la fin de ses paroles. Je devais garder ma lucidité. J'avançai vers le siège qui demeurait en face de lui, une fois assise je répondis à sa question.
- C'est le moins que l'on puisse dire. Edward.. Tyros. Il reposa sa tasse sur la table. Puis pris un air sérieux. Depuis que je l'avais rencontré cet homme ne cessait de sourire et d'être gentil. Mais là, il ne plaisantait plus.
- Je crois que tu es prête à entendre la vérité Katleen. Même si Sally et Michael voulaient te protéger, tu allais un jour le découvrir et il fallait que tu le saches. Les battements de mon cœur s'amplifiaient, et résonnaient à travers tout mon être. J'avais l'impression de n'entendre que ça à dans toute la pièce. Donc je vais aller droit au but avec toi. Ajouta-t-il en se levant. Je fis de même curieuse de voir ce qu'il allait faire. Il se plaça devant moi. Il prit une longue inspiration, c'est alors que je remarquai quelque chose. Ses yeux changeaient couleur. Un bronze très clair colorait à présent l'iris.
« Quand l'herbe s'est mise à pousser.. Tes yeux ont changé de couleur.. » C'était la voix de Caroline. Edward.. se pouvait-il que .. ? A peine que j'avais songé à cette hypothèse qu'elle se réalisa sous mes yeux.
L'homme avait les mains jointes devant son torse. Il avait les yeux fermés, montrant sa concentration. Au bout de quelques secondes, de l'eau se forma autour de lui. Elle était en suspens dans les airs constituant un anneau aqueux entourant Edward. Il détacha ses mains, et me sourit. Il fixa l'anneau d'eau, puis leva sa main droite gracieusement. Le liquide se rejoignit en une seul masse au dessus de ses doigts. Edward fit un geste sec et direct en direction de l'eau avec le plat de sa main gauche. Au même instant, la sphère d'eau éclata en une légère bruine de gouttelettes qui caressaient ma joue de leur humidité. Essuyant le liquide avec la manche de mon gilet, je n'en revenais toujours pas. Ce qui venait de se produire était réel. Le « Et si ? » grandissait en moi, la petite voix devenait de plus en plus forte dans ma tête.
Je sentis deux mains se poser son mon épaule, m'arrachant de mes pensées. Edward se trouvait en face de moi. Et prononça des paroles qui furent à jamais gravées dans mon esprit.
- Katleen. Les sages existent en ce monde et tu fais partie de ces gens qui possède un don. Car tu es toi-même un sage. J'ai bien crus que mon cœur s'arrêterait de battre.
Il s'était passé tellement de chose cette semaine, tellement d'événements, tellement de questions. Une partie du puzzle venait de formé devant mes yeux. Il me fallu attendre 2 minutes pour que je réalise ce que je venais d'entendre changerait ma vie, mon avenir. Mais j'étais heureuse. J'avais hérité d'un don.
Je pressai mes mains sur mon visage essayant d'étouffer mes pleurs, mes larmes de joie. Je m'écroulai à genoux pleurant à chaud de larmes. Je repensais à chaque moment où j'avais usé de ce don. La bouche d'incendie, l'eau que je buvais, l'accoudoir brûlé, l'orchidée et le vent dans la rue. Tout ça. C'était bel et bien moi.
J'entendis Edward s'accroupir juste en face de moi, il poussa un soupir et me pris ma main droite qui demeurait trempée par mon sanglots. Je relevai ma tête et reniflai en souriant. Il répondit à mon sourire puis m'aida à me relever. Edward reprit son air sérieux.
- Katleen, tu vas devoir être forte. Pas seulement car tu es un sage. Mais les révélations que nous te dévoilerons ne seront pas des plus faciles à entendre.
- Comment ça « nous » ?
- Je ne suis pas le seul qui doit te faire des aveux. Il y a aussi tes parents. Ma gorge se serra. Mes parents. La dernière fois que je les avait vus, il étaient triste et en colère.
Edward et moi partîmes de la boutique. On marchait en direction de la maison. Je restais silencieuse en observant l'homme à côté de moi. Il était comme moi. Un sage. Mais son expression sur son visage demeurait grave et sévère. La vérité allait enfin apparaître au grand jour.
On se trouvait sur le palier de la maison. J'interrogeai Edward du regard comme pour avoir une sorte de réconfort avant de rentrer affronter mes parents face à face. Il me souriait mais je sentais que lui aussi était anxieux à l'idée de revoir mes parents. Dans mon rêve, ils se disputaient et je supposais que c'était là dernière fois qu'il les avait vu.
J'appuyai sur la poignée et entrai dans la maison accompagnée d' Edward. Des pas menaçants se rapprochait de nous à vive allure. Mes parents.
- Katleen, tu es rentrée ? Nous devons te .. Lorsque ma mère vit l'homme à côté de moi, elle ne termina pas sa phrase. Puis reprit.
- Mais qu'est-ce que vous faites ici vous ?! Mon mari vous avez pourtant dit de ne pus mettre un pied ici ! Cria-t-elle. Elle voulut s'élancer vers Edward mais le bras de mon père apparut devant elle, la stoppant ainsi dans la course.
- Arrête Sally. Si il est là. C'est que le moment est venu. Ma mère se calma, hocha la tête puis se dirigea vers le salon complètement bouleversée. Venez dans le salon tous les deux.
Arrivée dans le salon, je vis ma mère en train de retourner un tableau. Derrière celui-ci semblait être accroché un papier. Une feuille ? Non, je venais de me souvenir. C'était la lettre que lui avait donné Edward, il y a quelques années de cela.
On se trouvait à présent tous les quatre réunis dans le salon. Le silence lourd régnait dans la pièce.. Il fut brisé par mon père qui m'adressa la parole.
- Katleen, ce que nous allons te révéler n'est pas facile à dire. Mais je me lance car je sais que Sally n'en serra pas capable. Il pris une longue inspiration. Nous ne sommes pas tes parents.
Ses mots résonnèrent dans ma tête. Se faisait de plus en plus fort dans mon esprits. Les battements de cœur et ma respiration s'accélérèrent brutalement. Que venais de dire mon père ?! Ils n'étaient pas mes parents ?! Je me mordis la joue, les larmes me montaient aux yeux. Pour finir celles-ci roulèrent sur mes joues exprimant ma tristesse. Les deux personnes qui m'avait élevé n'étaient pas mes vrais parents. Une main pressa mon épaule. C'était ma mère. Elle aussi pleurait. Son mascara coulait. La femme qui se tenait à côté de moi me prit la main.
- Écoute bien tout ce que ton père et Edward vont te dire. Cela concerne ta naissance et ta .. « vrai » mère. Elle sortit deux mouchoirs de son gilet et m'en tendit un.
- Helen Tyros. C'était son nom. Intervint Edward. Je voulut parler mais Edward repris avant qu'une seule parole puisse sortir de ma bouche. Oui, Katleen. Helen était ma sœur comme tu as à le deviner en lisant la dernière page du livre. Dit-il en fixant le livre.
Je me souvenais de ce que j'avais lus. « A mes très chers enfants, Helen et Edward Tyros. » J'avais découvert sans le vouloir le nom de la mère disparu dans le livre. Le nom de ma mère.
- Ta mère, Helen était notre amie à Sally et moi. Dit mon père.
- Helen était tout comme toi et moi, un sage. Un jour, il a fallut que l'on se cache tout les deux. Je t'expliquerais pourquoi plus tard. Elle était enceinte. Pendant les mois de sa grossesse, on s'est réfugié dans un endroit reculé pour que personne ne nous trouve. Or deux jours après ta naissance.. On sentis une présence dangereuse approchant. Et.. ta mère s'est sacrifiée pour nous sauver, tous les deux. Je pressais ma main sur ma bouche. Je n'avais qu'une seule envie, c'était d'éclater. Tout ça, pour moi. Ou.. à cause de moi ?
- Ta mère était très talentueuse Katleen, plus talentueuse que moi ! Elle a fait ça car tu étais à ses yeux sont plus précieux des trésors. Reprit Edward voyant la culpabilité dans mes yeux. Et, avant que les ennemis arrivent, elle m'a demandé de te léguer trois choses. Le livre, le collier et sa lettre.
- Sa lettre ? Demandai-je Ma mère m'avait écrit avant de .. mourir ?
- Oui. Je l'ai remise à ta mère, lorsque..
- Lorsqu'ils m'ont accueilli. Coupai-je. Ils m'interrogèrent du regard, me demandant comment je pouvais être au courant. J'ai vu la scène en rêves. Mais bon. Je pense que ce n'est pas le moment d'en parler. Repris-je. Ma mère me tendit la lettre d'une main tremblante. Je la saisis avec délicatesse puis ouvrit mon sac pour en sortir le livre et la boîte que je posais sur la table basse. Je rangeai la lettre dans le contenant en me disant que je la lirais plus tard. sortis le collier de son étui pour l'enfiler autour de mon cou.
- Il appartenait à Helen.. dit tristement Edward. Il provenait de notre mère, Hestia Tyros. Edward inspira profondément et reprit. Katleen, as-tu déjà touché les perles qui sont attachées au collier ?
- Oui.
- Est-ce que tu as senti une étrange sensation en les touchant ? Si oui, dis-moi précisément lesquelles.
- Lorsque que j'ai touché la bleu, je sentais de l'eau. Pour la rouge, de la chaleur, la blanche une légère brise et la noire, de la terre.
- A quoi tout cela rime Edward ?! Pourquoi lui poser toutes ces questions sur un simple collier ?! S'énerva mon père.
- Ce n'est pas qu'un « simple » collier Michael. C'est un test. Apparemment je vois que ma sœur avait raison de protéger son enfant.
- Un test ? Mais de quoi parles-tu Edward ?! Mon oncle se tourna vers moi et me transperça du regard.
- Katleen, tu es.. un être pur. Tu es une élue. Après ses mots, je me sentis pâlir. Qu'est-ce que cela voulait-il dire ?! Je voulus parler mais j'entendis ma mère éclater en sanglots. A côté, mon père ne comprenait pas ce qui se produisait sous ses yeux.
- Non.. Non.. NON ! Tout mais pas ça ! S'écria ma mère pleurant à chaud de larmes. Pourquoi faut-il que se soit elle !
- Sally, peux-tu m'expliquer ce qui se passe ? Demanda mon père inquiet de la réaction de ma mère.
- Il existe une prophétie concernant un élue et le peuple des sages. Cette prédiction annonce un changement dans notre monde. Dans celui des sages ainsi que les humains et l'élue est la personne qui aura notre destin entre ses mains. Intervint mon oncle. Une image apparue dans ma tête. Je revoyais les mots défilés sous mes yeux. C'était le mot que le responsable de l'accident de mon père avait laissé derrière lui. Je ne pus m'empêcher de laisser le poème sortir de ma bouche.
- L'enfant, devient un jour grand. L'être pur fera son apparition, sans demander la permission. Lorsqu'il découvrira ce qu'il ait, il ne sera pas en paix. Un homme, il combattra, un peuple, il sauvera. Récitai-je à voix basse. Ma mère tressaillit. Edward fronça les sourcils.
- Comment connais-tu la prophétie ? Je croyais que tu n'avais lu que le début du livre hors le poème est situé vers la fin du récit.
- Je l'ai lu.. pas dans le livre mais.. sur le papier qu'a laissé l'inconnu, coupable de l'accident de mon père. L'inquiétude gagna aussi le regard de mon oncle, mais cela semblait encore plus grave.
Edit: Veuillez sincèrement m'excuser pour l'énorme erreur. Merci de m'avoir signaler ma faute. >_>
Prochaine Publication: Jeudi.
Dernière édition par Wendy Marvel le Mar 28 Aoû - 23:18, édité 1 fois
Wendy Marvel- Arcobaleno
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