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Notre destinée est toujours écrite.

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Message par Mam'Rik Mar 28 Aoû - 22:38

Euh.... Au risque de passer pour un c*n tu te serais pas trompé de chapitre là? ^^"

Parce qu'on passe de Katleen qui se rend à l'échoppe d'Edward à Edward en pleine conversation...
Pour ce qui est de la lettre de la mère c'est un peu pareil j'ai pas l'impression de déjà en avoir entendu parlé. Si c'est fait exprès ou bien que je me suis juste trompé bah désolé mais bon, ça me semble quand même bizarre comme manière d'enchainer les choses x)
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Message par Shiro_38 Mar 28 Aoû - 22:51

Effectivement, il manque un chapitre entre les deux ^^
Sinon, très bon chapitre comme d'habitude, continue comme sa gg
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Message par Wendy Marvel Mar 28 Aoû - 23:19

Merci Riku! Tu as bien raison, je me suis trompée. Embarassed
Excusez-moi, Je viens de rectifié mon erreur. :/
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Message par Wendy Marvel Jeu 30 Aoû - 3:14

Voilà comme promis la suite. Smile
Bonne lecture à vous. Wink

Chapitre 3, Troisième Partie.


- Katleen, peux-tu nous laissez seuls. Je dois parler avec tes parents, reprit Edward. Prenant les objets avec moi, je me levai du siège, puis me dirigeai vers ma chambre. Une fois montée, j'entendis les adultes parler. Curieuse de connaître le sujet de discussion, je posai mes fesses au sol ainsi que le livre et la boîte. Installée confortablement, j'écoutais mes parents et mon oncle parlés d'une oreille attentive.

- Sally, Michael.. C'est plus grave que je ne le pensais. Dit mon oncle.
- Comment ça ? Demanda ma mère.
- Ils nous ont retrouvé. Katleen est en danger.
- Qu'est ce qui te fait pensé cela ? Katleen n'a pas été menacer ou agresser.
- L'accident de Michael n'était pas un accident, c'était un avertissement. De plus la prophétie laissée sur ton mari. Seuls les sages peuvent en connaître son existence. Du haut des escaliers, mon cerveau s'activait essayant de comprendre ce qui étaient ce « ils ».
- Nous devons agir. Reprit mon oncle, sa voix était emplie de d'une détermination ferme.
- Ah oui et que comptes-tu faire ? Ils sont puissants et n'hésiteront pas à t'attaquer comme ils l'ont fait autrefois. Et regarde, .. Helen.. fut le prix à payer pour votre survie, à Katleen et toi. La voix de ma mère se brisa sur la dernière phrase.
- Nous partirons de New-York. Ajouta sèchement mon oncle. De mon endroit, je n'en revenais pas, Edward voulait que l'on parte.. Mais pour quelle raison ? Et Où voulait-il aller ?
- Où allez-vous vous réfugiés ? Où que vous irez, ils vous retrouveront.
- Notre destination ne se trouve sur aucune carte. Les rebelles y vivent depuis la mort de mon père. Lumios, l'archipel des lumières.
- Des rebelles ? Qu'est-ce que Katleen ferait là-bas ?
- Elle s'entraînera à contrôler ses pouvoirs. Nous partirons dès demain.
- Comment ça dès demain ? Tu imagines ce que cela représente pour elle ! Tu crois qu'abandonner sa vie de simple humaine peut se faire du jour au lendemain ?! Donne-lui au moins une journée Edward ! Je t'en pris. Le silence plana pendant quelques secondes dans toute la maison. Pendant ce temps, je plaquais mes mains sur la bouche masquant ainsi mon souffle qui se faisait de plus en plus fort en entendant la discussion. D'un côté, je regrettais d'être rester à écouter, mais si je ne l'avais pas fait, j'aurais appris la décision de mon oncle le lendemain matin.

- D'accord. Mais qu'elle soit prête pour demain soir. De mon perchoir, je ne voulais pas en savoir plus, j'en avais assez entendu. Tout allait vite. En une seule semaine, ma vie avait changé, mais là tout basculait en quelques heures.

Je me trouvais sur mon lit, et ma seule envie était de relâcher toute cette pression. Un tsunami de larmes s'écoula sur mes joues. Je pleurais en silence, repensant à la vérité qui m'avais été dévoiler.

« Les sages existent en ce monde et tu fais partie de ces gens qui possède un don. Car tu es toi-même un sage.», « Nous ne sommes pas tes parents. », « Helen Tyros. C'était son nom. - Oui, Katleen. Helen était ma sœur. », « Et.. ta mère s'est sacrifiée pour nous sauver, tous les deux. », « Katleen, tu es.. un être pur. Tu es une élue. », « Il existe une prophétie concernant un élue et le peuple des sages. », « Ils nous ont retrouvé. Katleen est en danger. », « Nous partirons de New-York. », « Lumios, l'archipel des lumières. », « Elle s'entraînera à contrôler ses pouvoirs. Nous partirons dès demain. ».. Tout ça. Pour moi..


J'entendis la porte d'entrer se fermer, Edward venait de partir. La voix de ma mère résonna à travers toute la maison s'adressant à moi. « Katleen ! On va manger ! » sur la même intonation je répondis : «  J'ai pas faim, je vais me coucher ! ». Ma montre affichait à peine 20h30. Mais je n'avais pas envie de descendre après tout ce que je venais d'entendre. M'allongeant en biais sur mon matelas, mes yeux scrutaient la lettre de ma mère. Peut-être était-il temps que je la lise ? Je saisis alors la feuille de papier puis me redressai. Mes paupières se fermèrent. Lorsque mes poumons furent gonflés a leur maximum, j'évacuai l'air par mon nez, relâchant ainsi mon stress. Le papier demeurait à présent déplié devant moi.


« 
~A ma chère fille, Katleen,

Je souhaitais t'écrire, avant de.. partir. Je ne suis pas très doué pour les discours mais je pense que tu as le droit de connaître la raison de ma mort.

Lorsque, j'étais petite, avec mon frère, Edward. Nous nous sommes efforcés de nous cacher. S'enfuir pour survivre. Nous avons traverser tous les États-Unis. De ville en ville, d'état en état, traqués par notre oncle, Maïto.

Au bout de quelques mois , Edward et moi atteignîmes New-York. J'avais 13 ans et mon frère 5 ans de plus. Voyant que les troupes de Maïto ne semblaient pas nous avoir suivis. Nous avons commencer à faire notre vie. Pendant qu' Edward consacrait la plupart de son temps à travailler et à nous nourrir , je faisais mes études. C'est à partir de ce moment, que j'ai rencontrer puis commencé à fréquenter Sally et Michael. Nous avons passé toute ses années ensemble tout les trois.

Jusqu'au jour où je suis tombée enceinte de ton père. Connor Bloom. Lui aussi, possédait le don de la nature. Il agissait comme messager entre Edward et les rebelles. A force de faire les allés et venus, je me suis prise d'affection pour ton père. Mais un soir, lorsqu'il revint du camp des rebelles, il avait subi beaucoup de dégâts, son sang ne cessait de couler. Je ne pouvais rien faire.. Le seul moment où il réussit à parler, fut ces dernières paroles. « Maïto vous a retrouvé.., il arrive. Partez au plus vite ! Helen, Protèges notre enfant.. » M'a-t-il chuchoté dans son dernier souffle, sa main serrant la mienne.
Grâce à lui, nous avons pu nous échapper. Nous nous sommes réfugié sur une île dans l'océan indien, durant le reste de ma grossesse, à l'affût de la moindre venue sur l'îlot.

9 mois après notre arrivé, le 8 Mai 1996, je donnais naissance à une petite fille. Ce jour là, tu es née, Katleen. Je te tenais dans mes bras chuchotant ton prénom. Mes joues trempés de larmes. Et c'est à ce moment que j'ai su. A cet instant précis, une sensation étrange me submergea puis une vision m'est apparue.
Une femme se tenait devant moi, ses yeux étincelants de verts, me fixaient. Elle demeurait entièrement recouvertes de feuillages et de fleurs. C'était la Nature.
Elle irradiait de pouvoir, de splendeur, et de joie. Je me trouvait assise, au sol, te serrant contre moi. Le sourire au lèvres, la jeune femme en face moi récita la prophétie des Sages. Puis ses paroles s'adressèrent à moi :

« Helen Tyros, fille de Owara et Hestia Tyros, dans vos bras se blottit l'espoir de ce monde. Votre fille est l'enfant que j'ai attendue depuis la mort de votre père, Owara. Cet enfant est un être pur. Katleen Tyros, fille de Connor Bloom et Helen Tyros, sera la sauveuse de ce monde. » Après ses mots, ma vision se troubla pour me ramener à la réalité. Une fois, ancrée dans le monde réel, je pleurais. Je ne savais pas si c'était la joie que tu soit un être pur ou la tristesse du fardeau que tu auras à porter.

Une semaine plus tard, le danger approchait à grand pas vers nous, gagnant chaque jour du terrain. Je le sentais, cette masse de pouvoir venir dans notre direction. C'était les troupes de Maïto.

Je devais te protéger, Katleen. Tu représentes tout pour moi ainsi que pour ce monde. Je sais que ce fardeau ne sera pas facile à porter.
Notre destinée est toujours écrite. A la mort de mon père, la Nature, a écrit en toi, ta destinée. La vie n'est parfois pas facile. Mais à présent, il t'a été imposé un choix que tu ne peux pas changé.. Et ça, je ne le voulais pas pour ma fille..

Je désirai juste que tu sois en sécurité prêt des gens que j'aime. En te faisait adopter par Sally et Michael. Tout ce que je souhaitais, était que tu sois heureuse, que tu te fasses des amis et que tu aies une famille. Mais sache que même dans le monde des ombres, je t'aimerais toujours autant. Je sais que, quand le jour viendra, tu réussiras.

Je t'aime de tout mon cœur et je crois en toi plus que tout. Tu es et tu seras toujours dans mon cœur, ma chérie.

~ Ta Maman.
Helen Tyros.
 »


Ne pouvant retenir un sanglot devant les mots écrits par ma mère. Je serrai, la lettre contre-moi et murmurai : « Moi aussi. Je t'aime.. maman.. ».

Épuisée par toutes ces émotions, je m'écroulai sur mon lit, sombrant ainsi dans le monde des rêves.

Prochaine Publication: Lundi.
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Message par Mam'Rik Sam 1 Sep - 18:10

Les deux derniers chapitres sont sympas, les choses accélèrent peu à peu. On commence à avoir quelques informations sur l'ennemi ou sur la situation des sages, c'est sympa ^^
J'aurais juste une toute petite critique sur les réactions des personnages. Par exemple la mère de Katleen qui apprend que sa fille est un être pur et en pleure, puis dès qu'Edward est parti, semble presque ne plus rien en avoir à faire, elle demande juste à Katleen de venir manger comme si la soirée n'avait rien d'extraordinaire et n'insiste même pas là-dessus... Alors que bon je pense que des parents dans cette situation auraient quand même cherché à parler à leur fille, surtout qu'ils viennent de lui annoncer qu'ils ne sont pas ses parents... Donc voilà c'est juste un exemple mais y'a quelques réactions qui sont un peu étranges, hésites donc pas à rajouter quelques lignes pour expliquer les réactions de tes personnages Wink

Voilà, à Lundi pour la prochaine publication ^^
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Message par Wendy Marvel Lun 3 Sep - 11:34

Merci à ceux qui ont commenté. Smile

Riku pour répondre à ta remarque,
Sa mère l'appelle avec un prétexte pour la faire descendre et ainsi pour avoir une discussion. Sauf que Katleen, refuse car elle n'a pas la moindre envie de parler à quelqu'un, étant donné tout ce qu'elle a entendue. Sally a compris sa réaction, et c'est pour cela qu'elle n'a pas insister. Smile
J'espère que cette explication était clair. Wink
Mais si tu as d'autres questions par rapport aux réactions des personnages. N'hésites pas. ^^.

Bref! Voilà la suite.
Bonne lecture à vous, en espérant que cela vous plaise. Wink


Chapitre 3, Quatrième Partie.



Il faisait chaud, terriblement chaud. La chaleur étouffante m'écrasait. Lorsque mes yeux s'ouvrirent, à côté de moi, se trouvait une femme, un garçon et un enfant. Un adolescent et une petite fille.

Le feu nous entourait. Un incendie ? Une fois accroupie, la mère ouvrit une trappe sur le tapis, encastrée dans le sol. C'était un passage sous-terrain. Elle murmura quelques mots à ses enfants puis ceux-ci entrèrent dans le tunnel, les larmes dégoulinantes sur leur visage. Je fus entraînée de force dans le passage. Comme la dernière fois, je semblais en quelques sortes attachée à la fillette. Elle devait avoir.. dans les environs de 11 ans. C'est alors qu'une discussion s'entama pendant la course affolante dans le tunnel.

- Dépêche-toi ! Notre oncle va découvrir le passage, d'une minute à l'autre ! S'écria l'adolescent. Il s'arrêta pour ensuite prendre l'enfant sur le dos. Et continua de courir vers une sortie que l'on pouvait apercevoir à une centaine de mètres. La petite fille était en pleurs. Elle resserra l'étreinte de ses bras autour du garçon, comme si elle recherchait du réconfort.
- Pourquoi faut-il que l'on parte, Edward ? J'ai peur.. Je veux voir Maman et Papa ! Demanda-t-elle. Edward ? Mon oncle ? Mais alors.. la petite fille..
- Helen, Papa et Maman ne sont plus là, ils sont partis. Et maintenant nous sommes en dangers. On doit partir à tout prix de ce monde ! Reprit l'adolescent. C'était mon oncle et ma mère.. Ils fuyaient quelque chose.. ou quelqu'un.. Une phrase apparut dans ma tête. « S'enfuir pour survivre. »
- Je veux pas partir ! On ne peut pas rester avec oncle Maïto ?
- Notre oncle nous a trahit Helen ! Il a empoisonné notre père, afin de prendre sa place ! Et maintenant, Maïto veut éliminer le reste de la famille Tyros ! Il veut nous tué, tous les deux ! Tu comprends ?! S'énerva Edward.
- Mais.. Pourquoi fait-il tous ça ?.. Qu'est-ce qu'on lui a fait ? Chuchota la fillette prête à laisser éclater une autre vague de larmes.
Un fracas de métal résonna à travers tout le tunnel. La peur se dessina sur le visage de l'adolescent.
- Non ! Non ! Ils arrivent ! La fillette commença à s'agiter. Calme-toi Helen ! Ajouta son frère. Quelques mètres devant, les contours de la sortie apparaissaient. Les pas des soldats se faisaient entendre au loin, portant leur armures qui cliquetaient au moindre mouvement. Un bruit familier atteignit mes oreilles. Tout comme la fillette, je me tournais vers la source du son. Helen comprit en même temps que moi, quel était ce bruit.
- De l'eau ! Edward ! Il y a de l'eau qui approche ! Cria-t-elle en tapant sur l'épaule de son frère. Celui-ci accéléra lorsqu'il entendis les paroles de sa sœur.
L'eau se rapprochait dangereusement des 2 personnes. La distance séparant Helen et Edward de la porte, diminuait à chaque seconde. Mais une énorme vague d'eau venait droit sur nous, submergeant le tunnel. Encore 2 mètres ! Et la sortie s'offrait à nous. Un mètre ! L'eau toucha les pieds d' Edward. Arrivé, à la sortie, il se jeta à terre, sur le côté. Une fraction de seconde plus tard, l'eau déboucha du tunnel à une vitesse phénoménale.

La lumière du soleil m'aveugla quelques instants. On demeurait allonger dans de l'herbe. Edward, à côté de moi, était à bout de souffle. Sa respiration se faisait rauque. Il se tourna vers sa sœur puis chuchota : «  Nous devons partir Helen. Maintenant. » Après ses paroles, tout s'assombrit autour de moi.

Je venais de changer de lieu.

On se trouvait dans une ville. Helen demeurait allongée sur un lit détérioré , plongée dans un profond sommeil.
On aurait dit une chambre, ou alors un bâtiment à l'abandon. C'est vrai ! Edward et Helen étaient encore en fuite. Ils devaient se cacher, or mon oncle, lui, ne semblait pas être présent. Je tentai de me déplacer pour partir à sa recherche. Mais, bien évidemment, je ne pouvais bouger de ma place. Alors, je m'efforçai d'observer autour de moi, afin de déterminer où on se situait. Balayant du regard, la pièce qui paraissait tomber en ruines, je remarquais un détail. Un journal traînait par terre, il devait être récent, le pages ne semblaient pas énormément froissées. Je plissai les yeux pour distinguer les caractères imprimés sur le papier. « Havana ». Ce nom me disait quelque chose.. Après quelques secondes de réflexion, je me souvins de cette ville. Caroline y avait passé 2 semaines pendant les vacances. On se trouvait sur l'île de Cuba.

Un craquement attira mes yeux vers la porte, qui demeurait à droite du lit et en face de la seule petite fenêtre de la pièce. Deux personnes entrèrent. L'une était Edward et un homme que je n'avais jamais vu auparavant. Ils restèrent debout pendant qu'ils se parlaient :

- Comme je suis heureux que vous soyez en vie vous et votre sœur ! Ça fait 3 mois que l'on vous cherche ! Commença l'homme.
- Comment ça « on » ? Vous n'êtes pas le seul à nous chercher ? Interrogea Edward.
- Écoutez, le royaume est au plus mal, depuis la mort de vos parents et de votre fuite. Maïto a ordonné l'exécution de chaque sage ne voulant pas se rallier à sa cause, qui nous est toujours inconnue. Venez vous réfugié avec nous, les rebelles. Helen et vous serez en sécurité.
- Comment ça vous ne connaissez pas les plans de mon oncle ?! Qu'en est-il de l'espion qu'avait choisi mon père ? Ne détenait-il pas d'informations concernant Maïto ?! Dit Edward, le ton empli de colère et de peur.
- Il a été découvert.. Puis a été exécuter en premier en public, sous nos yeux. Montrant ce qui nous attendait si on était pas de son côté. Chaque garde personnelle de votre famille ont péris.. Edward serra son poing, son visage était rouge. Il essayait contenir en lui toute cette rage qui bouillonnait à travers tout son être.
- Que ce passe-t-il Edward ? Pourquoi Monsieur Kain est ici ? Helen venait de se réveiller. Son frère se retourna brusquement lorsqu'il entendit la voix de sa sœur.
- Edward, reprit Monsieur Kain, Nous nous rendons sur l'archipel des lumières. Venez avec nous.
- Non. Répondit sèchement mon oncle. Si nous venons, il nous trouvera ainsi que les rebelles. Et ceci. Serait la pire des choses. Helen, dit-il en se tourna vers sa sœur qui demeurait assise sur le lit. Nous partons. Tout de suite. Ranges tes affaires. Celle-ci s'exécuta à la fin de ses mots.
- Nous traverserons les États-Unis. De ville en ville. En passant par Los Angeles jusqu'à New-York si il le faut. Reprit l'adolescent.
- Mais ils vous retrouveront ! Comment comptez-vous, vous débarrassez d'eux ?
- En nous faisait passer pour mort. Je ne sais pas encore comment, mais il n'y pas d'autre solution. Nous nous reverrons à New-York. Dans 3 ans, envoyé un messager. Comme cela vous saurez. Si vous avons réussi. Ou non. Edward se mit à sourire. Helen, tu es prête ?
- Oui, oui ! J'ai terminé ! Répondit sa sœur. Les deux sacs à la main, Helen s'avança vers son frère puis lui tendit un sac.
- A dans 3 ans, j'espère. Au revoir Monsieur Kain. Termina Edward, quittant la pièce en compagnie de sa sœur. Ils allaient partir. Leur prochaine destination était New-York.


Mes yeux s'ouvrirent doucement, fixant le plafond blanc de ma chambre.
Encore un rêve, pensais-je. Un rêve sur le passé de ma mère et de mon oncle. Comment cela se faisait-il que je pouvais voir ces moments ? Évidemment, encore une question sans réponse. Je trouvais que ce n'était même pas la peine d'y penser pour le moment. Surtout aujourd'hui. Mon père et ma mère allaient m'annoncer que je partirais ce soir, sur une île inconnue et que mon ancienne vie me serait arrachée. Je devais voir mes amis.. Il le fallait. Pour moi et pour eux.

La lettre semblait être rester coincé dans mes bras. Ce qui l'avait quelque peu chiffonnée. Assise sur le matelas, je relisais les mots de ma mère. Elle m'aimais et elle avait confiance en moi. Un peuple avait confiance en moi. Je demeurait le seul espoir qu'ils attendaient depuis des années. Je devais partir. Même si je sais que ce fardeau sera éperdument lourd. Je porterais coûte que coûte. Pour ceux que j'aime.

L'écran de mon réveil affichait 9h20. Ma dernière journée venait de débuter. Et je devais sortir de ma chambre. Prenant une grande inspiration, je descendis les escaliers, marche par marche. J'allais devoir affronter mes parents. Avec la terrible vérité m'avait été dévoilé la veille et une affreuse nouvelle qui boulverserait ma vie normale avec mon entourage.

Mes parents, eux, se trouvaient à table, mangeant leur petit déjeuné devant la télévision. Or, l'atmosphère paraissait tendue.
- Bonjour. Dis-je Mes parents détournèrent leur regard de la télé pour se fixer sur moi. Ils essayèrent de sourire, mais ils semblaient crispé. Normal. Je serais pareil à leur place, si j'avais annoncé à ma fille qu'elle ne l'était et qu'elle partirait dans la soirée, en laissant ceux qu'elle aime derrière elle. M'asseyant à ma place, les deux adultes échangèrent un regard. Ils allaient me le dire.

- Katleen, nous devons te dire quelque chose. Commença ma mère.
- Nous avons décidé de.. Avant que mon père ne puisse terminer sa phrase, je le coupai.
- De m'envoyer sur une île avec mon oncle. Je vous ai entendu hier soir. Ne vous faites pas plus de mal, en m'expliquant ce qui va se passer. Je sais ce que je dois faire. Je serais de retour à la maison vers 18h30. Une demi-heure avant que mon oncle n'arrive. Terminai-je. Prenant du pain de mie et une banane, je me levai pour sortir de table et monter dans ma chambre préparer mes affaires. Lorsque mon pied se posa sur la première marche. Ma mère parla.
- Profites au maximum de ta journée, Katleen. Je tournai ma tête vers elle en souriant.
- Ne t'inquiètes pas, c'est ce que je comptais faire depuis le début. Maman. Ajoutai-je. Je savais se qu'elle éprouvait, je comprenais. L'instant d'après, je montai les escaliers.

Arrivée dans ma chambre, je saisis mon portable qui se trouvait sur mon bureau. Je posai mes fesses sur mon matelas, le téléphone entre les mains. Je voulu prendre une profonde inspiration, mais l'air était trop chaud. Je toussai évacuant l'air de mes poumons. Me levant, le portable à la main, j'ouvris en grand la fenêtre. Une brise fraîche s'engouffra dans ma chambre. Je me sentais mieux. Une fois avoir reprit ma place, je composai le numéro de Caroline.
Deux « Bip » résonnèrent dans l'appareil avec que mon amie ne décroche.

- Hey ! Comment vas-tu ma Kate ? Dit Caroline d'une voix douce et joyeuse.
- Bien, merci, répondis-je, Je voulais te demander quelque chose.
- Tout ce que tu veux, Kate ! Explique-moi ce que je dois faire.
- Appelle tous nos amis et donne leurs rendez-vous vers 14h30 devant la grille de Central Park.
- D'accord, mais qu'est-ce que tu comptes faire ?
- Surprise ma Caro ! A tout à l'heure ! Je raccrochais directement après mes paroles afin qu'elle ne pose pas plus de questions. Maintenant, il fallait pour moi, préparer mes affaires pour mon départ.

Je ne sais pas lorsque je publierais la suite, étant donné que j'aurais moins de temps à me consacrer à la fiction. Donc voilà. Mais j'essaierais de publier aussi souvent que je le pourrais. Smile
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Message par Mam'Rik Mar 4 Sep - 12:32

Comme d'habitude, chapitre sympa ^^
J'adore l'idée des rêves, c'est un truc vraiment cool pour tout ce qui se fait à la "première personne". Et là c'est parfaitement exploité, on découvre des éléments mais ni trop vite ni trop lentement, juste comme il faut.
En tout cas je suis bien pressé de voir le prochain chapitre, m'étonnerait que Caroline reste en dehors de cette histoire bien longtemps Smile

Sinon merci pour ta p'tite réponse Wendy, j'me doutais bien que t'avais une justification pour ce genre de trucs, c'est pour ça que je t'avais juste conseillé de pas hésiter à rajouter quelques lignes pour expliquer les réactions de tes personnages, histoire que le lecteur puisse se faire une idée précise du truc. ^^
D'ailleurs dans le dernier chapitre ça s'améliore je trouve donc no soucy Smile
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Message par Shiro_38 Mar 4 Sep - 20:38

Très bon chapitre encore une fois, sa risque d'être assez émouvant au prochain chapitre ^^
Continue comme sa Wink
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Message par karas Mer 5 Sep - 15:41

Salut, j'ai enfin fini de lire et de rattraper mon retard. Smile
Alors par où commencer ... bha déjà l'histoire semble vraiment sympa et bien structuré, le rythme le montre bien.

Par contre, il y a des petites choses qui m'ont un peu gêner (mais rien de bien méchant je te rassure): - pour le sage, un sage est une personne aillant une grande connaissance sur l'esprit et les conditions humaines. Ils ont généralement des rôles de conseils grâce à leur sagesse (d'où est tirer leur titre) et le fait qu'il soit doué de magie n'est qu'un détail et non obligatoire.
Pour moi, ce qui se rapproche le plus de se que tu décris serai le chaman. Le chaman est un être capable d'entré en communion avec les esprits de la nature (dont les élémentaux) voir de les utilisés.
- Parfois il y a des erreurs de temps, tu écris un récit au passé puis d'un coup tu parle au présent (hors dialogue, évidement)
- L'importance de certaines descriptions est un peu mal jaugée: on en sait autant sur le sandwich qu'avait mangé ton perso principale dans le park que sur Yoann.
- (Mode chipotage activé): Un moment tu dis que le coeur de ton perso principal bat à "mille à l'heure": 1000 battements en 1h = 1000 en 3600s = 1 battement en 3.6s => donc le coeur bat très lentement. Je sors

Voilou, sinon j'attends la suite impatience et je voulais aussi te dire que tu relèves de beaucoup le niveau de français des gens ton age. Wink
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Message par Azazel Mer 5 Sep - 22:51

Ta fanfic est la meilleur que j'ai lu depuis longtemps Very Happy (beaucoup d'émotion, surtout quand Katleen anticipe les réactions/sentiments de sa mère !). J'espère que malgré les cours tu auras le temps de continuer ta fanfic régulièrement ^^'
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Message par Azazel Jeu 6 Sep - 22:53

karas a écrit:Salut, j'ai enfin fini de lire et de rattraper mon retard. Smile
Alors par où commencer ... bha déjà l'histoire semble vraiment sympa et bien structuré, le rythme le montre bien.

Par contre, il y a des petites choses qui m'ont un peu gêner (mais rien de bien méchant je te rassure): - pour le sage, un sage est une personne aillant une grande connaissance sur l'esprit et les conditions humaines. Ils ont généralement des rôles de conseils grâce à leur sagesse (d'où est tirer leur titre) et le fait qu'il soit doué de magie n'est qu'un détail et non obligatoire.
Pour moi, ce qui se rapproche le plus de se que tu décris serai le chaman. Le chaman est un être capable d'entré en communion avec les esprits de la nature (dont les élémentaux) voir de les utilisés.
- Parfois il y a des erreurs de temps, tu écris un récit au passé puis d'un coup tu parle au présent (hors dialogue, évidement)
- L'importance de certaines descriptions est un peu mal jaugée: on en sait autant sur le sandwich qu'avait mangé ton perso principale dans le park que sur Yoann.
- (Mode chipotage activé): Un moment tu dis que le coeur de ton perso principal bat à "mille à l'heure": 1000 battements en 1h = 1000 en 3600s = 1 battement en 3.6s => donc le coeur bat très lentement. Je sors

Voilou, sinon j'attends la suite impatience et je voulais aussi te dire que tu relèves de beaucoup le niveau de français des gens ton age. Wink


Je pense que pour ce qui est des fautes de temps et d'orthographe c'est dus à la quantité de texte qu'elle écrit (peut-être envisager d'écrire moins et de relire ??) et le coeur qui bat à mille à l'heure c'est une expression courante mais maintenant que tu le dis c'est bizarre 1000 battement par heure choc
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Message par Wendy Marvel Jeu 13 Sep - 17:34

Merci beaucoup pour vos commentaires. Smile

Karas pour te répondre, merci de m'avoir prévenu pour mes fautes de conjuguaison. J'essaierais de faire de mon mieux pour éviter ces fautes d'innatention.
Niveau descriptions, après ta remarque, j'ai trouvé que c'était vrai alors voilà. J'ai modifié quelques détails pour la suite. Donc j'espère que ce sera mieux.
Pour les battements de coeur c'est tout simplement une expression au sens figuré. ^^.

Bref!
Sur ce, voici la suite. Bonne lecture. Wink


Chapitre 3, Cinquième Partie.



Je venais de terminer mon sac. Il demeurait posé sur mon lit, contenant le nécessaire pour mon départ. Il devait être dans les envions de 10h35. Il me faillait à présent faire mes courses pour tout à l'heure. Ma liste à la main, j'enfilai mon gilet et pris mon sac à dos. En route pour les achats ! Bien entendue, avant de partir, j'expliquai à ma mère ce que je voulais faire. Elle me donna 40 dollars pour ce que je préparais. Pour moi, tout était prêt dans ma tête. Maintenant, je devais prendre le bus. Prochaine destination : le centre commercial.


Le bus demeurait bondé de gens. Toutes les odeurs se mélangeaient dans le véhicule ce qui était vraiment écœurant. Pire que dans les vestiaires des filles. Ici, le parfum, la sueur, la cigarette s'entre mêlaient. Donnant une odeur affreuse, qui me donna des hauts de cœur à plusieurs reprises lors du trajet.

Lorsque les portes s'ouvrirent pour me laisser sortir de cet enfer, je me jetai dehors poussant un long soupir de soulagement.
En face de moi, se trouvait le centre commercial. Gigantesque, paraissait le mot approprié pour le décrire. Ce bâtiment était une mine d'or, remplit de magasins. Je sentis l’excitation monter en moi. « Non Katleen. Tu ne vas pas faire les magasins. Tu vas simplement acheter quelques trucs. Mais pas des vêtements. Alors, calme-moi. » Me disais-je dans ma tête. Je n'y pouvais rien si j'adorais le shopping. Mais je devais faire abstraction de cette envie et me lancer dans mes achats pour l'après-midi.

J'arpentai la galerie marchande. Pour une fois, les gens ne se marchaient pas dessus pour se ruer dans les rayons. Marchant tranquillement dans les allées. Les panneaux indiquant les rayons défilèrent peu à peu sous mes yeux. Viandes, légumes, fruits, yaourts, conserves, .. Confiserie. Je m'engageais dans l'allée. Le paradis du sucre.

Je réfléchissais aux confiseries préférés de mes amis. Chacun avait son préféré. Par exemple, Caroline adorait les nounours à la guimauve ou Yoann aimait les « Jelly Bean ». Bref, je prenais les sachets de bonbons dans les bras. Sachant qu'on serait dans les environs de 10 personnes, 8 paquets de sucreries se trouvaient maintenant coincés dans mes bras. Comme d'habitude, j'avais oublié de prendre un panier, à l'entrée. Je me suis mise à courir entre les rayons afin d'atteindre l'entrée. Lorsque les quelques personnes dans le magasin m'avaient aperçus, en train de courir, avec des paquet de bonbons dans les bras. On aurait dit, qu'ils venaient croiser un folle en manque de sucre. Ce qui me fit rire à la fin de ma course, pour un panier.

Alors que je lâchais les paquets au dessus du panier, je sentis un présence. Me retournant brusquement, mes yeux scrutèrent avec attention l'espace autour de moi. Personne. Étrange, j'étais pourtant sûr qu'il y avait quelqu'un. Mon imagination ? Sûrement.
Après avoir pris, des boissons, quelques biscuits, des gobelets et des bols en plastique, en plus de mon déjeuné. Je passais à la caisse. Un total de 50 dollars. Ce qui grignota un peu sur l'argent de mon baby-sitting. Je mis le tout dans mon sac en toile, qui, semblait plein à craquer mais tout rentrait, heureusement pour moi.

Attendant le prochain bus, je me redis compte que j'avais oublier de d'acheter autre chose. Mais peut-être que Yoann pouvait le faire. Je pris mon portable puis tapa le numéro de Yoann sur les touches.

- Allôôôô ? Que ce passe-t-il jeune demoiselle ? Yoann. Toujours en train de faire l'imbécile.
- Oui mon Yoann ! Je suppose que t'es au courant pour Central Park.
- Bien sûr très chère.
- Alors peux-tu apporter des serviettes pour tout à l'heure ? J'ai oublié d'en acheter tout à l'heure.
- Je n'y vois aucun inconvénient, mais aurais-tu l'obligeance de..
- Génial ! A tout à l'heure mon Gentleman ! Comme pour Caroline, je raccrochai directement. Un problème en moins.

Le bus venait justement se s'arrêter. Il semblait y avoir 2 fois moins de monde que lors de l'allée. Installée dans le fond du véhicule, je regardais par la fenêtre. Ce soir, je ne verrais plus cette route, plus cette ville, plus ceux que j'aime. J'allais perdre ma vie. Me rendant compte de mes pensées, je secouai ma tête dans l'espoir de les chasser hors de mon esprit. Au moins pour l'après-midi. Je devais m'accorder quelques heures de répit.

Du bout des doigts, j'effleurai les quatre perles qui se trouvaient à mon cou. Touchant ainsi, les quatre éléments. Chacun avait sa particularité, chacun était unique. Ils nous entouraient, formant ensemble notre monde. Je revis la photographie de ma mère.. Elle semblait si heureuse. Si insouciante. Alors que son enfance.. avait été gâchée, détruite, par un membre de sa famille. J'en eus des frissons rien qu'en y pensant. C'était juste affreux. Affreusement triste.. Je les avais vu. Dans mon rêve. Mon oncle et ma mère. Ils ont du fuir. « S'enfuir pour survivre » Tel étaient les mots de ma mère. Encore pleins de questions fusaient dans ma tête. Pourquoi Maïto avait trahis les siens ? Dans quel but agissait-il ainsi ? Pourquoi en avait-il après ma famille ? Pourquoi ?... Tant de zones d'ombres...Je fus tirée de mes pensées lorsque mes yeux virent mon arrêt.

Une fois descendue, j'aperçus Marc Loyd. Depuis lundi, je n'étais pas retournée au parc. Ce qui m'avait un peu manqué à vrai dire.
Arrivée au niveau de la grille, le grand gaillard, toujours à son poste, afficha son large sourire puis me fit signe de le rejoindre. Bien entendue, j'allai à sa rencontre. Cela faisait longtemps, que je n'avais pas pris le temps de venir discuter avec Marc.

- Alors ! Katleen ! Comment vas-tu ? Entama le métissé.
- Bien, bien. Et vous ? Répondis-je en souriant.
- Ma foi, plutôt bien aussi. J'ai remarqué que tu n'es pas venue souvent au parc. Quelque chose t'as retenue ?
- J'avais des examens. Et j'allais chez Caroline pour réviser. Dis-je. Malheureusement, il n'y avait pas que ça.. Je devais évité de trop y pensé, sinon, ma bouche risquerait de trop parler.
- Ah. Je vois. J'espère que tu les as réussi. Au fait, c'est bientôt les vacances ! Tu accèdes à quelle classe l'an prochain ? Demanda-t-il toujours le sourire aux lèvres. Mes mains se crispèrent sur la lanière de mon sac.. L'année prochaine.. je ne serais certainement pas là.. Mordant ma joue pour retenir mes larmes, je répondis.
- Normalement, je devrais passée en première. Ma voix venait de me trahir, elle s'était brisée sur la fin de ma phrase. Je priais en silence, espérant qu'il ne me fasse aucune remarque.
- Je suis sûr que tu y arriveras. Aucun doute dessus. Au faite, que contient ton sac, il a l'air d'être prêt à se déchirer tellement il est rempli. Ajouta-il en riant. Au fond de moi, le soulagement s'installa.
- Ah ! Ça ! C'est pour fêter la fin de cette semaine sans répit et le début des vacances. Je trébuchai quelque peu sur le dernier mot. Je m'étais dit, que cette excuse serait la meilleure, pour expliquer la raison de cette « fête »
- Tu as besoin d'aide pour installer ? Si tu veux, je peux prendre sur ma pause déjeuné, pour venir t'aider.
- Merci de votre proposition Marc, mais je vais me débrouillé. Je jetai un œil sur ma montre. 13h. Désolée, mais je vais devoir y aller. Ajoutai-je en esquissant un sourire. Il fit de même puis
- D'accord, passe une bonne journée, Katleen ! A bientôt. Sur ses mots, j'entamai le chemin vers l'étang.

J'avais un pincement au cœur. Rien qu'en repensant aux dernières paroles de Marc qui résonnèrent dans ma tête. « A bientôt ». Au fond de moi, j'avais aussi eus envie de lui dire, à bientôt. Sauf que, je ne savais pas, si cela était un au revoir ou un.. adieu.

Je marchai paisiblement vers l'étang. Autour de moi, les oiseaux laissèrent leur douce mélodie flotter dans les airs. Le crissement des gravier sous mes pas, accompagnait mon chemin. Quelques minutes plus tard, j'aperçus l'étang.

C'est alors, qu'un bruit attira mon attention. Cela venait de derrière. Faisant volt-face, j'observais les alentours. Rien. Les feuilles ? Fort probable. Mon imagination me jouait des tours. Ignorant, ce qui venait de ce produire, j'avançai vers une table à pique-ni***, au bord de l'étang. M'asseyant sur le banc, je repensais à ce qui s'était produit dans la magasin. J'avais ressenti la même chose. Une présence. Une coïncidence ? Ce ferait trop. Mais peut-être que c'était tout simplement mon imagination. Qui sait.

Je me trouvais à présent assise sur le banc, mangeant mon déjeuné. Une salade de pâtes, qui était assez bonne. Tout en dégustant ma salade, je regardai ma montre. Celle-ci affichait, 13h30. J'avais encore un peu de temps devant moi. De quoi m'allonger sur l'herbe, scrutant les nuages entre les arbres. J'adorais faire ça. Cela me détendait. Et me vidait de mes pensées. Il me fallait bien ça.

Après avoir terminer mon déjeuné, j'étendis mon corps sur l'herbe verte. Le regard fixé sur le ciel, mes pensées s'envolèrent petits à petits de mon esprit. C'était reposant et agréable. Toutes mes préoccupations se dissipèrent. Je me sentais libérée.. Les bras étendus le long de mon buste, je caressai l'herbe du bout des doigts. Une sensation apparut quelques secondes après. Une sorte de lien formé entre mes doigts et l'herbe.. Je sentis une douce chaleur. Comme lorsque j'utilisais mon pouvoir. C'était tellement agréable, que sans m'en rendre compte. Je continuais à toucher la verdure pendant quelques minutes.

Me redressant pour étirer mes bras. Je remarquais un changement.. Des fleurs. Elles fleurs s'étaient mises à pousser près de moi. Sans le vouloir, je venais d'utiliser mon pouvoir rien qu'en touchant de l'herbe. Incroyable. Je souriais en regardant les petites pâquerettes. Mais, je n'avais pas que ça à faire. Il me fallait disposer les boissons ainsi que les confiseries sur la table. Mes amis allaient bientôt arriver.
5 minutes plus tard, mon portable vibra. Caroline.

- Yoooooop ! C'était la voix de Yoann.
- Bah ! Yoann ! Qu'est-ce que tu fiches avec le portable de Caroline ? Demandai-je étonnée de tomber sur l'adolescent
- Je viens de lui piquer. Elle allait t'appeler du coup, j'en ai profité. Tu crois quoi ? Derrière la voix de Yoann, j'entendais mon amie en train de râler. YOANN ! Rends moi ce téléphone ! Tout de suite !
- Je vois, je vois ! De mon côté. Je riais. Je suppose que tu veux savoir, où ça va ce passer ?
- Bien évidemment. Bon, c'est pas que tu m'embêtes, mais là, Caro me cours après. Donc ce serait sympathique de ta part de me dire où tu te trouves. Je sentais dans sa voix, qu'il avait envie de rire. Je m'imaginai bien la scène qui se produisait devant les grilles du parc.
- A côté de l'étang. Bonne chance, pour après avec Caroline. Je crois qu'elle est juste un peu énervé maintenant. Ajoutai-je avec une pointe d'amusement.
- Ouai, t'as raison. Dit-il en riant. Mais laisse-moi faire ! Je gère la situation. La voix de Caroline se fit entendre. YOAAAAAAAAANN !
Bon à tout de suite. Si tu es encore vivant.
- Je gè.. La connexion se rompit. Caroline venait sûrement d'attraper Yoann.

Je poussai un long soupir, le sourire aux lèvres. Caroline et Yoann. Mes meilleurs amis. Avec eux, impossible de ne pas rire. Je revoyais leur visage lorsqu'ils souriaient. Je les revoyaient animés par la flamme du bonheur qui apparaissait dans leurs yeux. Le bonheur. Une autre image me revint en mémoire. La photographie de mes parents avec Helen, ma mère.

Non loin de mon endroit, j'entendis des successions de pas. Ils venaient vers moi. Mes amis arrivaient. Apparemment 2 d'entre eux courraient, si je me fiais à mes oreilles. Aucun doutes. Caroline poursuivait encore Yoann. Je vis alors les 2 adolescents déboulés à toute allure dans ma direction. Ma meilleur amie était devenue toute rouge. Rouge de rage, à mon avis. Yoann, devant elle, riait. L'adolescent portait un T-shirt gris clair avec un jean déchiré au niveau des genoux et des baskets montantes. Les cheveux comme toujours, pas coiffés.

Lorsqu'il me vit, le garçon agita ses bras en l'air en guise de bonjour. Ce qui me fit sourire. Derrière eux, un peu à la traîne, moins d'une dizaine de personnes en groupe riait, tout comme moi, voyant la scène. Je levai mes bras en l'air pour leur faire signes.

A ce même moment, je n'avais pas prêté attention à mes meilleurs amis. Ce qui me fut fatal. Il sautèrent sur moi, nous faisant ainsi tomber tout les trois à la reverse sur l'herbe. On se regarda. Puis rit de la situation.

Après s'être remit sur pieds, les autres avaient eu le temps de nous rejoindre. Nous étions tous réunis autour de la table garnis de sucreries et de gâteaux. Prenant un verre, je pris une grande bouffée d'air pour ensuite commencer à parler.

- Je suppose que vous vous demandez pourquoi, je vous ai demandé de me rejoindre ici ? A vrai dire, j'avais envie de vous voir avant de partir.
- Comment ça partir ?! S'étonna Caroline.
- Ce soir, je pars en vacances avec mes parents pour toutes les vacances d'été. Donc on ne se reverra pas avec la prochaine rentrée. C'est pour cette raison, que je voulais voir vos bouilles avant mon départ. Alors, faisons comme d'habitude.. Amusons-nous ! Ajoutais-je en souriant. Heureusement que je réussi à contenir mes larmes. Sinon, je me serais déjà effondrée avant même d'avoir commencer à parler.
Ils se regardèrent entre eux puis se mirent à sourire. Puis Yoann parla.
- Pas besoin de nous le dire deux fois, Kate. C'est ce qu'on comptait faire depuis le début. Tout le monde souriait. Juste les voir, me rendais heureuse.

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Message par Shiro_38 Mer 19 Sep - 18:27

Très bon chapitre, la suite s'annonce émouvant.
J'attends la suite, continue comme sa gg
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Message par Wendy Marvel Jeu 20 Sep - 20:51

Voilà la prochaine partie!
J'espère que cela vous plaira. (:
Bonne lecture à vous! Wink

Chapitre 3, Sixième Partie.



Pendant tout l'après-midi, ce fut la rigolade. Tout le monde riait, mangeait, buvait et chantait. Car oui, John eut la bonne idée de proposer un concours de chant improvisé.. Ceci provoqua un délire total entre nous.

Vers la fin, dans les environs de 17h45, Caroline me tira à l'écart du groupe. Puis me foudroya du regard.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? Demandai-je. Elle leva un sourcil.
- C'est plutôt à moi de te poser cette question.. Katleen. Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse. Dis le moi. Son regard s'adoucit laissant paraître son inquiétude. Je ne voulais pas mêler qui que ce soit dans cette histoire et surtout pas mes amis. Posant ma main sur son épaule, je répondis.
- Caro, tu n'as pas à t'inquiéter de quoi que ce soit, sincèrement.. Son regard restait malgré tout inflexible. Elle ne me croyait pas. J'avais l'impression qu'elle lisait en moi comme du papier journal.
- Katleen, tu peux le cacher à tout le monde mais pas à moi. Alors dis moi la véri.. Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, Yoann l'attrapa par derrière.
- Alors on me fait des cachotterie les filles. Dit-il, gardant les bras autour de Caroline. Celle-ci se mit à rougir instantanément.
- Yoann. Qu'est-ce que tu fais ? Réussi à articuler Caroline. Puis elle reprit ses esprits.. et ajouta. Yoann ! Si tu me lâches pas, je te balance à la flotte ! Je te promet ! Le casse-cou brun, lui, l'ignorait totalement et continuai à sourire.

Sur ces mots, elle se dirigea vers l'étendue d'eau, saisissant les mains de l'adolescent et les retenant contre elle. Ses yeux semblait emplis d'une détermination farouche. Celui-ci voyant qu'elle était sérieuse, tenta de se dégager. Mais avant qu'il ne puisse le faire, mon amie lui fit perdre son équilibre. Le poussant ainsi vers l'étang. Or dans sa chute, Yoann attrapa au dernier moment la manche de Caroline. Les adolescents tombèrent tout deux dans l'eau.

Lorsqu'ils remontèrent à la surface prenant une grosse bouffée d'air, les autres avaient arrêté de parler pour regarder la scène. Le silence s'installa pendant quelques secondes. Mais fut brisé par les rires de Caroline et Yoann qui se trouvaient encore dans l'étang. Leur paire de yeux bleus pétillaient de joie. Je me pliai en deux, laissant sortir mon rire. Accompagnée des rires de mes amis derrière moi.

Je savais que cette image sera gravé à jamais dans mon esprit.. Mes deux meilleurs amis, heureux.


Je me trouvais au niveau de la grille du parc. Le dernier moment avec mes amis venait de s'achever. Ils étaient partis un à un, me souhaitant de bonnes vacances.. Si seulement, c'était le cas. Je devais à présent, rentrer à la maison..
Marchant vers le foyer, mes pensées demeuraient fixées sur ces derniers instants avec mes amis. J'avais envie de m'écrouler, laissant ma tristesse me submerger.

Lorsqu'ils partaient, je voulais les retenir et rester avec eux. A la place, les « au revoir » de chacun d'eux résonnaient dans ma tête. Comme un écho, annonçant mon départ. Les images de leurs visages apparaissaient dans mon esprit. Ils souriaient. Mais lorsque les têtes de Caroline et Yoann se dessinèrent.. Là, je ne pus retenir mes larmes. C'était trop difficile. Je pleurais en silence, avançant pas à pas dans la rue.


Quelques minutes plus tard, mon sanglot réussit à se calmer. C'est à ce moment que je m'en redis compte. Une présence. C'était comme au centre commercial et au parc. Encore ma pure imagination ? Non, elle semblait trop proche de moi. Ou alors, je me trompais et il n'y avait personne. Mais ça non plus, je n'y croyais pas. Au fond de moi, j'en avais la conviction. Or une question s'imposa. Comment vérifier mes hypothèses ?

Une idée me vint à l'esprit. Quitte à essayer. Je devais tenter le tout pour le tout. Heureusement, pour moi, mon miroir se trouvait sur moi. Je passais ma main dans ma poche, retirant ainsi délicatement l'objet de mon habit. Il se trouvait à présent pressé, entre ma paume moite et mes doigts crispés.

Une voix dans ma tête me chuchotait de ne pas m'inquiéter et que ce n'était que mon imagination. Mais une autre voix la recouvrait, disant que je devais faire attention et de vérifier.
Dépliant délicatement le miroir, je fis mine de me recoiffer. J'observais d'un œil attentif, les moindres personnes se trouvant derrière moi. Pour l'instant aucune d'entre elle ne semblait me suivre. C'est alors, que j'aperçus quelques mètres plus loin devant moi, une intersection. Peut-être que je repairerais l'individu concerné. Fermant l'objet pour ne pas être remarquer, je me remémorais dans ma tête, le reflet de chaque personne. Quatre femmes et cinq hommes. Chacun d'entre eux semblait marcher seul, n'ayant aucun lien les rapprochant.

Je venais maintenant de tourner à droite. Une fois le miroir ouvert, je scrutai le reflet avec stupéfaction. Il ne restait qu'un seul homme. Toutes les autres personnes avaient changé de direction. La présence, elle, demeurait toujours présente. Plus aucun doute possible.. L'homme qui se tenait à 3 mètres derrière moi, me suivait. J'en eus des frissons. La voix de mon oncle résonna dans ma tête : «  Katleen est en danger. »

Je voulais rentrer à la maison, mais après, il découvrirait où je vis. Nous mettant ainsi en danger, mes parents et moi. Il fallait que j'échappe à cette personne par n'importe quel moyen. Or je devais avant tout, m'éloigner de la maison.


Changeant à plusieurs reprises de direction, arpentant les trottoirs. L'homme vêtu d'une chemise rouge et d'un pantalon noir, se rapprochait dangereusement de moi au fur et à mesure. Guidée par mon stress, je pris une petite rue. Ce qui fut une énorme erreur..
Un mur se dressa devant moi. Une impasse. Ma peur m'avait mené à ma perte. Je n'avais pas de plan, pas de sortie. Dans ma tête, je suppliais qu'une idée pointe le bout de son nez. Mais c'était trop tard. Je n'avais plus aucune issue. L'homme venait d'apparaître, bloquant l'accès à la rue. Piégée. La peur et la panique venait de s'installer au sein de mon esprit brisant ainsi tout espoir de sortir de ce traquenard.

Un sourire effrayant venait de se dessiné sur son visage couvert de cicatrices. Il commença à avancer pas à pas vers moi. Ses cheveux noirs et sa taille imposante accentuait les traits de son visage abîmé. Plus il avançais plus la peur me gagnait. Mes mains tremblaient, je me sentais devenir pâle. Une horrible intuition s’immisça dans mes pensées. Était-il un.. ?

Cette affreuse hypothèse se confirma. Ses yeux couleurs bronze le démontraient. Je reculai d'un pas, me cognant le dos contre le mur. Alors que dans ma panique, je cherchais quelque chose pouvant m'aider, l'individu s'élança vers moi. Toujours ce sourire sournois au lèvres. Il me plaqua contre le mur avec une seule main. Ma tête heurta violemment le mur de béton. Sa paume et ses doigts brûlants demeuraient pressé sur mon cou. M'arrachant un cri étouffé. Je tentai désespérément de retirer sa main, essayant de lui porter des coups, en vain. Son regard me transperça. Puis il chuchota :

- Tu n'imagines même pas combien de temps, j'ai cherché ton oncle. « Ils nous ont retrouvé. » Edward. Cet homme faisait parti des personnes qui pourchassait ma mère et oncle. Sa main chauffait de plus en plus, ce qui me tira hors de mes pensées. Son pouvoir devenait oppressant. Sa puissance m'écrasait tellement que je ne pouvais plus bouger.
- Mais maintenant que j'ai découvert qui tu étais, je ne peux pas te laisser filer. Comprends-tu ? Ajouta-il. Voyant que je ne réagissais pas à ses paroles, il m’asséna un coup de poing dans le ventre. Ce qui me coupa le souffle quelques secondes. Comprends-tu ?! s'exclama-t-il. Un gémissement sortit de ma bouche en guise de réponse. Mon cou et mon ventre me faisaient atrocement souffrir.
- Alors maintenant, je vais t’emmener. Tu n'as pas intérêt à résister, sinon, tu sais quel sort je te réserve. Dit-il en me montrant son autre main, qui, elle, était enflammée. Mes yeux s'écarquillèrent à sa vue, ce qui le fit ricaner. Il lâcha mon cou pour prendre mes deux poignets. Une flamme apparut faisant office de lien retenant mes poignets attachés. Puis il commença à avancer me tirant par la corde de flammes. Mes yeux fixaient le sol, pendant que mon cerveau, lui, tentai désespérément de trouver une solution. Cet homme utilisait les flammes.. Et moi, je ne savais pas comment me servir de mes pouvoirs.

A ce moment, lorsque je fis un pas, un bruit familier attira mon attention. Sous mon pied se trouvait ma solution. Une plaque d'égouts ! Comment avais-je fais pour ne pas m'apercevoir de ce détail ? Je connaissais son point faible.

Ignorant mes douleurs, je pris une profonde inspiration. Ce qui fit apparaître, la seconde d'après, cette douce chaleur au creux de mon ventre. Je me remémorais des mouvements qu'avait exécuter mon oncle, lorsqu'il usait de son pouvoir le ralliant à l'eau. Je devais tout tenter, quoi qu'il arrive. M'imaginant l'eau qui se trouvait dans les égouts, mon poing se serra mettant toutes mes forces dedans. Mon pouvoir concentré à son maximum, mes doigts se desserrèrent d'un coup sec. Derrière-moi, j'entendis un grondement. Me retournant, j'observais l'eau jaillir des sous-sols, projetant la plaque d'égout dans les airs. L'homme, lui aussi, se tourna brusquement vers moi. Son visage pâlit lorsque ses yeux eurent remarqué la vague d'eau sortant des égouts.

Profitant de cette occasion, je levais légèrement les mains puis ferma mes yeux. L'eau fut projeter vers moi et l'homme, éteignant ainsi les flammes qui entravaient mes mains. Quant à l'homme, lui tenta de se protéger avec un bouclier de flammes, qui ne contenu que quelques secondes la pression de l'eau puis tomba à terre.

Pendant ce temps, je m’efforçais de me concentrer sur mes mouvements de mains. Pointant ma main vers l'étranger, l'eau suivit mon action. Le liquide entourait l'homme, de mes deux mains, je formais une sphère aqueuse contenant celui-ci. Il était à présent prisonnier dans l'eau, en train de paniquer essayant d'user de son pouvoir. Mais rien ne fit effet. L'individu commença à manquer d'air, puis perdit connaissance.

Je tombai à genoux, accablée par l'effort que je venais de fournir. Mes mains en tremblaient. Des gouttes de sueurs ruisselaient sur mon front. Ma respiration était saccadée. Un éclair me traversa l'esprit. Je me levai brusquement puis allai vers l'homme inconscient. Pressant mes doigts sur son poignet, je n'espérais qu'une seule chose. Qu'il soit vivant. Même si cet inconnue m'avait attaqué, je ne voulais tuer personne.. Personne !

Son pouls avait disparu.. Je venais de.. Non.. Non ! Cette terrible vérité eut l'effet d'une bombe dans ma tête. Trop ! J'avais ôté la vie de cet homme.. Mes mains se plaquèrent sur mon crâne. La pression était trop forte, ce qui m'arracha un gémissement entre la vague de larmes. Je me trouvais à côté du corps inerte de la victime. La scène qui venait de se produire, se déroula à nouveau dans ma tête. Je le revoyais encore en train de se débattre pour sortir..

Mes larmes dégoulinaient sur mes joues. Ses yeux étaient encore ouverts. Lorsque je les fermais, mon regard aperçut quelque chose dans son cou. Découvrant sa nuque du col de sa chemise, un tatouage apparut. Une flamme.

Mon sanglot ne se calma pas pour autant. Qu'allais-je faire ? Tout se bousculait dans ma tête, j'étais seule avec un corps sans vie. Il me fallait à tout prix trouver une solution dans ma peur, et ma panique. Il restait encore plein d'eau, j'en avais les pieds trempés. Je devais utiliser une nouvelle fois mon don.. Mais j'étais exténuée.

Un flash me vint à l'esprit. L'eau.., elle me « guérissait » lorsque j'étais en contact avec elle. Peut-être pouvais-je m'en servir pour dissiper ma fatigue ? Testant cette hypothèse, je plongeais mes mains dans le liquide. Cette sensation.. Ça marchait ! Mes mains puisaient énergie dans l'eau, me redonnant ainsi toutes mes forces. Mes brûlures, elles aussi , avaient disparu. Je me levais puis fit quelques pas sur le côté. Une respiration me suffit pour obtenir la douce chaleur. Celle-ci fut fixée dans mes mains. Il me fallait évacuer toute l'eau dans les égouts ainsi que.. l'homme. Mes doigts tendus pointèrent l'eau puis glissèrent vers le conduit menant aux égouts. L'eau coulait dans la même direction que mon geste, traînant avec elle, le corps. Le liquide venait totalement de disparaître de l'impasse, et ce qui s'y était produit. Mon pouvoir se s'estompa peu à peu dans mon être.

J'avançai vers la plaque d'égout, la saisit pour la replacer à sa position initiale. Mes joues et mes yeux demeuraient encore humide. Lorsque je remis la plaque, le visage de l'homme apparut dans ma tête. Je ne le connaissais pas, mais tout ce que je savais. C'est qu'il me voulait du mal. Or je ne pouvais m'empêcher de regretter mon acte. M'agenouillant devant la plaque de métal, je pressai mes mains contre le sol. « Pousses.. » pensai-je. Usant de mon pouvoir, une petite fissure se creusa entre mes mains. Une jeune pousse en sorti, grandissant, pour devenir une rose rouge. Écarlate, tout comme sa chemise et cette flamme dévastatrice qui se cachait dans son regard.

Je me relevais péniblement, mon esprit demeurait ébranlé par ce qui s'était passer. Mais il me fallait rentrer.. pour partir.
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Message par Azazel Mer 26 Sep - 13:18

Super chapitre mais juste tu as dit à un moment: elle lisait en moi comme dans une journal, tu voulais pas dire comme dans un livre ouvert, ou un truc dans le genre ?? ^^'
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Message par Wendy Marvel Sam 29 Sep - 18:01

Oui, Azazel. C'est ça que je voulais dire. Wink

Voici la suite!
Une partie plus courte, cette fois-ci.
Bonne lecture, en espérant que cela vous plaise, bien sûr. Wink


Chapitre 3, Dernière Partie.



Je ne me sentais pas bien, un mal de crâne terrible me tambourinait la tête. La culpabilité et les remords agissaient sur ma conscience. L'air se faisait lourd autour de moi. J'avançais péniblement vers la maison. Les souvenirs et les flashs de l'événement ne cessaient d'apparaître dans ma tête, me harcelant. Me criant ma faute irréparable ! Au fond de moi, j'avais l'impression d'éclater en plusieurs morceaux. Tout était maintenant bouleversé dans mon esprit, et ça, à jamais. Je serrai mon poing, fort, tellement fort qu'une goutte de sang réussit à couler sur ma paume. Affreux, était le mot. Qu'avais-je fais ?.. Pourquoi ?.. Pourquoi.. moi ?

Ma montre légèrement abîmée indiquait 18h15. La maison ne se trouvait plus très loin . Dans l'espoir de rentrer au plus vite, je me hâtais dans la rue, essayant d'esquiver un maximum de personnes sur mon passage. L'atmosphère entre tous ces gens était pesant et insupportable. Ajoutant à cela, les odeurs écœurantes me donnant la nausée. Une centaine de mètres plus loin, le foyer.

Une sensation m'alerta. C'est alors que je mis à courir. Je fendis la foule en quelques secondes tellement cela devenait urgent. Arrivée devant la porte, je déboulai comme une furie à l'intérieur m'élançant vers les toilettes. A peine au dessus de la cuvette, que mon corps se plia en deux, évacuant tout ce que j'avais sur le cœur. Assise sur le sol et le dos contre le mur, j'essayais de respirer profondément. Certes, cela m'avais soulagé mais ce n'était pas pour autant que ces affreuses images avait disparu de ma conscience. Un fardeau en plus.. Je devais en parler à quelqu'un. Mais à qui ? Mes amis et mes parents.. même pas la peine d'y penser. La seule personne qui pouvait me comprendre à présent semblait être mon oncle. Même, si on ne se connaissait pas encore vraiment, je savais qu'au fond de moi. Il saurait m'écouter et trouver les mots.

A ce moment, mon père apparut dans l'encadrement de la porte, le visage blême. Il portait un jean et une chemise bleue clair. Puis s'accroupit à côté de moi, les yeux emplis d'inquiétude.

- Katleen, tu te sens bien ? Demanda-t-il, connaissant déjà la réponse.
- Indigestion.. Répondis-je, les mains encore moites.
- Je vois. Viens, je vais te donner quelque chose. Tu te sentira mieux. Me dit-il en me tendant sa main pour me relever. Je la saisis, sentant sa main chaude, me réconfortant un peu.

Lorsque j'entrai dans la pièce, mon sac demeurait posé sur la table. Mon père ou ma mère l'avait descendu. M'installant dans le sofa, je fermai les yeux, quelques instants. J'essayai de chasser du mieux que je pouvais, les images du cadavre. Les pas de mon père approchèrent me triant de ces pensées. Arrivé devant moi, celui-ci me tendit un cachet et un verre d'eau. Ce qui me ferait plus de bien que de mal. Je gobai le médicament pour ensuite boire une gorgée d'eau. Qui, en quelque sorte, m'apaisa. La coupure, au creux de ma main, disparaissait peu à peu. Mon père s'était assis dans le siège à côté de moi. Il m'observai. Le silence plana durant une dizaine de secondes. Puis reprit la parole.

- Tu vas nous manqué Katleen.. Sa voix paraissait triste. Ton départ.. Je sais pas comment Sally réussira à l'endurer. Je l'interrogeai du regard, espérant qu'il réponde à celui-ci.
- Elle aimait profondément Helen, comme une sœur.. ajouta-il. Elles étaient tellement complices. J'ai l'impression de les voir, lorsque tu es avec Caroline. Tout s'écroula pour Sally quand Edward nous a prévenu de son décès. Elle n'a jamais pu supporter cette vérité, pas même aujourd'hui. Elle voit Helen en toi. Et ton départ.. C'est comme si, Sally la perdait encore une fois mais en perdant sa fille en même temps..

Une bribe d'un de mes rêves me revînt en tête. Le jour où, Edward m'avait apporté à mes nouveaux parents. Ma mère s'était écroulé en pleurs. Ça devait être à ce moment, que mon oncle leur avait annoncé la nouvelle.

Tout ça.. Pour moi ou plutôt.. à cause de moi. La culpabilité grandissait en moi tel un ballon de baudruche. Chaque révélation ou événement, correspondait à une bouffé d'air dans le ballon, représentant ce sentiment.

Mon père voulut parler de nouveau, mais la sonnette à la porte, le coupa dans son élan. Ce son annonçait mon départ. Il se leva pour aller ouvrir à mon oncle. Moi, je me trouvais toujours assise, comme figée. Je ne voulais pas partir.. Non, loin de là.. Mais ma mère et des gens comptaient sur moi. Tout un peuple n'attendait que mon arrivée, comme étant leur ultime espoir. Voilà, ce que j'incarnais à leurs yeux. Un espoir.

J'entendis les pas d' Edward, avancer vers la pièce. Dans ma tête, ceux-ci résonnèrent.

- Katleen, il est temps, dit mon oncle d'une détermination inflexible.

A ses mots, je me levai doucement, puis me retournai. Le fixant dans les yeux, je hochai ma tête en guise de réponse. Mon oncle était vêtu d'une longue veste qui lui donna un style étrange. A côté de lui, mon père semblait plus décontracté avec sa chemise à manches courtes. Mais le visage d' Edward était rayonnant, malgré les légères cernes sous ses yeux verts. Alors que j'avançais en direction de la table, mon sac à dos à la main. Mon regard, lui, cherchai ma mère. Elle n'était pas là.. Je suppose que c'était à cause de ce que m'avait dit mon père quelques minutes avant. Mais, cela faisait un vide pour moi. J'aurais tant aimé la voir avant de partir. J'ouvris mon bagage, pour y fourrer mon sac. Maintenant, rien ne manquait. Je pris mon gros sac, puis me dirigeai vers les deux adultes qui étaient en train de parler.

- Par contre, laisse ton portable ici. Il ne te sera d'aucune utilité où l'on se rend. Je fronçai les sourcils. Il va t'encombrer. Je t'apprendrais à utiliser un autre moyen de communication. Expliqua Edward.

Je baissai les yeux tristement. Mon seul moyen de garder contact avec mes amis venait de s'envoler. Je le sortis de ma poche pour le tendre à mon père qui le saisit. Le sac à terre, je serrai mon père dans mes bras. Il me chuchota ces quelques mots :

- Sois forte. N'oublie pas qu'on t'aimes, ta mère et moi.

Je ne voulais rien dire, cela m'aurait fait pleurer encore une fois.. Alors, il se contenta d'un léger mouvement de tête de ma part. Mon oncle, lui, m'attendait déjà avec mon sac à la porte, la main sur la poignée. Il était prêt à partir, tout comme moi. Son visage avait un aspect neutre. A partir de ce moment, je savais que tout allait changer. Chaque pas vers la porte et mon oncle me menait vers un futur constitué d'un épais brouillard. Je franchi la porte. Une voiture noire nous attendait prête, elle aussi, au départ.

Prenant une grande inspiration, j'ouvris une portière pour ainsi m'engouffrer dans le véhicule qui nous conduirait, mon oncle et moi à notre prochaine destination. Qui m'était encore inconnue. Un bruit se fit entendre dans la voiture, Edward venait de fermer le coffre. A son tour, il s'installa sur la banquette en cuir, à côté de moi. Le chauffeur à l'avant fumait une cigarette coincée entre ses deux énormes lèvres. Il portait une chemise à fleurs du style hawaïenne avec un bermuda déchiré. Son teint laissait penser, qu'il avait des origines venant des îles. Celui-ci fixa mon oncle depuis le rétroviseur, comme si il attendait quelque chose. Edward réagit puis dit :

- Oh, excusez-moi Larry. Vous pouvez y aller. Son sourire chaleureux apparut sur son visage. Ce qui me rassura au fond de moi. Il me regarda puis s'adressa à moi.
- Es-tu déjà allée à Miami, Katleen ? Je secouai la tête de droite à gauche.
- D'accord, acquiesça-t-il. Tu dois te demander : « Pourquoi cette question ? ». A vrai dire oui, pensais-je tout bas.
- C'est tout simplement, car cette ville se trouve être notre prochain arrêt.

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Message par Wendy Marvel Dim 7 Oct - 0:33

~Désolée du double post.

Je tiens tout d'abord, à remercier, tous ceux qui prennent le temps de suivre ma fic' et qui m'encouragent à la continuer.
Bref, je vous souhaite une Bonne Lecture avec le début du 4e Chapitre. Wink


Chapitre 4, Première Partie.



J'admirai par la fenêtre le paysage qui s'offrait à moi, derrière la vitre. Ma tête demeurait appuyée contre le verre . Le soleil commençait à se coucher, laissant une nuance de orange à l'horizon et sur les petits ruisseaux bordant notre route. Mes battements de cœurs étaient plus calmes, plus tranquille depuis mon réveil. Je pense que ce moment fut le seul de la journée, où, mon pauvre esprit avait enfin pu se reposer. C'était lors de la discussion avec mon oncle qui m'avait rassuré, quelques minutes après notre départ de la maison.

- Pourquoi Miami ? Lumios se trouve-t-elle là-bas ? Puis je me rendis compte de mes mots. Je venais de faire une bourde. Encore une action maladroite de ma part. Le chauffeur. Les humains ne connaissaient pas notre existence. Je me sentis pâlir en regardant le chauffeur devant moi, qui conduisait le véhicule dans les rues de Manhattan. Edward s'en aperçut puis se mit à rire.
- Ne t'inquiètes pas Katleen ! Il fait partis des nôtres, c'est le messager entre moi et les rebelles. Larry. Celui-ci leva sa main droite comme un salut. Mon oncle continuait de sourire. Je ne puis m'empêcher de dire :
- Pour un messager, il ne parle pas beaucoup.. Mon oncle ria de nouveau.
- C'est normal. Son silence est parfois insupportable, certes, mais c'est une de ses grandes qualités. - Pas vrai, Larry ? Demanda-t-il d'un air amusé. L'homme au volant poussa un grognement. Bref, tout ça pour dire que nous pouvons parler librement en compagnie de mon majordome. Ajouta Edward.

Son Majordome ? Nous étions si importants que ça ? Bon, toutes ses questions pouvaient avoir leur réponse plus tard. Pour l'instant, je devais parler à mon oncle du voyage et de .. l'accident. Je ne savais pas trop comment m'y prendre, pour aborder le sujet. Mes mains tripotaient nerveusement le tissu me servant de tee-shirt.

- Tu n'as pas à être nerveuse, Katleen. Tu as fait ce que tu pouvais. A ses mots, je relevais brusquement ma tête vers le visage de mon oncle.
- Comment ça ? A quoi faites-vous allusion ?..
- Je l'ai sentis. Ton pouvoir. Si tu y as recouru, je ne vois qu'une seule raison. Entendant ses mots, mes dents se serrèrent, ce qui c'était produit avait comme un goût amer et acide dans ma bouche. Je ne pouvais parler. Pour la simple et bonne raison, que si j'ouvrai la bouche, les sanglots sortiraient en même temps. Je devais me contrôler. Apprendre à maîtriser et à contenir mes émotions. Je sentis une main saisir la mienne. Mon oncle. Son visage laissait paraître de la tristesse.
- Alors, j'avais vu juste.. Ce doit être affreux à ton âge, de devoir endurer une telle chose.. Mais sache que cette personne te voulait du mal, comme à ta mère et moi. Je sais ce que tu ressens mais la seule chose qui peut t'apaiser est le temps. Malheureusement, ceci reste le seul remède à cette souffrance.. Sa voix se brisa sur le dernier mot, son attitude semblait différente de d'habitude. Je ne l'avais encore jamais vue dans cet état là. Mais il savais ce que j'endurais comme si.. il avait vécu la même chose. Cela se sentait à l'intonation de sa voix. Mais, ce n'était pas mes affaires et je ne voulais pas lui poser des questions indiscrètes.
- Si tu veux en parler, n'hésites pas. Je suis là. Mais, je comprends si tu ne veux pas tout de suite. Et puis, tu peux me tutoyer, Katleen. Edward esquissa un sourire. Il lisait en moi.. comme Caroline. Toute cette attention venant de mon oncle, me réchauffait le cœur. Une larme de joie perla sur ma joue. Je serrais sa main plus fort.
- Merci, Edward. Mon oncle inclina un peu la tête vers l'avant.
- Tu devrais te reposer un peu, lorsque Larry fera une pause sur la route. Nous pourrons reparler du voyage.
- Du voyage ?
- Oui, mais pas maintenant. Mets ton esprit au repos. Je suis sûr que ta journée a été rude.

J'acquiesçai d'un mouvement de tête. Puis je fermai mes yeux. Ma fatigue enfouie apparut peu à peu. C'est ainsi que je m'assoupis, la tête contre la vitre du véhicule.


Lorsque j'ouvris les yeux, le soleil se couchait. Les couleurs chaudes surplombaient le ciel. Du bout mes doigts, j'effleurais le verre. Celui-ci était frai sous ma peau, la fraîcheur de la nuit commençait à se faire sentir. Mais ce magnifique couché de soleil me suffisait à me réchauffer de ses douces couleurs. Agréable. Voilà, le mot. Je fermai les yeux, avec un sourire en coin.

Ce moment, je l'avais déjà vécu. Avec mes amis. Cette pensée fit jaillir le souvenir de cet instant en leur présence.

A Central Park. Caroline, Yoann et moi, nous nous trouvions allongé sur l'herbe dans notre petite clairière. L'après-midi, on s'était accidentellement endormis, accablé par la fatigue, pour se réveiller en début de soirée. Le soleil se couchait la minute d'après. Tout les trois assit sur l'herbe, on admirait avec émerveillement, le soleil couchant. Nous étions tout les trois, ensemble, les yeux pétillants devant ceci.

Lorsque je rouvris mes paupières, les images se dissipèrent peu à peu. Mon regard se dirigea vers mon oncle. Lui aussi, au fond de son siège, avait sombré dans le monde des rêves. C'est alors quand même moment, ses yeux s'ouvrirent brutalement. Un cauchemar ? Puis il tourna vivement la tête dans ma direction. Mon oncle poussa un soupir, esquissant un sourire m'étant destiné, comme si il était soulagé. Son attention fut détourné de moi pour se fixé sur le chauffeur.

- Larry, vous ne vous êtes pas accordé de pause. Demanda mon oncle. Le majordome secoua brièvement la tête.
- Je vois.. Il nous reste combien de temps avant d'atteindre Miami ? Larry leva sa main, en tendant quatre doigts. Edward regarda furtivement sa montre.
- Arrivé à 1h. Mais êtes vous sûr de ne pas vouloir vous reposer ? Nous serons en avance de une heure, au point de rendez-vous. Celui-ci acquiesça en silence. Après avoir eut sa « réponse » mon oncle s'adressa à moi.
- Vu que tu as laissé le livre dans le coffre, je vais te raconté les origines de nos pouvoirs, et une partie de notre histoire. Tu dois la connaître afin de pouvoir commencer l'entraînement.

« Entraînement », ce mot résonnait dans ma tête. J'allais utiliser mes pouvoirs. Je ne sais pas pourquoi, mais.. le sentiment de peur apparut. Et si.. cela se reproduisait ? L'image de l'homme inerte au sol apparut devant mes yeux, ce qui eut l'effet d'un éclair déchirant mon âme. Un gémissement de douleur sortit du plus profonds de mes entrailles. Toutes ses images ouvrit de nouveau la plaie qui m'avait été infligé à ce moment. Mes mains plaquées sur ma bouche pour m'empêcher laisser sortir mon cri de panique. Dans le fond du siège, j'étais tétaniser. Les battements de mon cœurs s'affolaient, ma respiration devenait irrégulière. Impossible de me calmer.

- Larry ! Vite ! Arrêtez-vous sur le bas-côté ! Elle est en pleine crise de panique !

Le véhicule freina brutalement, secouant ainsi mon corps raide. Seule ma poitrine soulevait et redescendait à une cadence affolante. Mon oncle sortit de la voiture en même temps que le majordome. J'entendis la voix de mon oncle dehors, mais mon cœur résonnait dans tout mon être.

Ma portière s'ouvrit, c'était mon oncle. A peine avais-je vu son visage, qu'il saisit mon corps pour le porter en dehors de l'engin. La tête renversée en arrière, les yeux rivés vers le ciel, j'essayais du mieux que je pouvais de respirer, mais plus je me forçais plus il m'était difficile d'inspirer de l'air. Edward me posa à terre, allongé sur le côté. Mon visage sentait l'herbe humide sous ma joue. Mes mains demeuraient à présent pressées sur mon buste. Mes poumons et mon crâne me faisaient atrocement souffrir, tel des aiguilles s'enfonçant au plus profond de ma chair afin d'atteindre leur cible. Larry arriva en vitesse avec une bassine d'eau entre les mains. Derrière son expression sérieuse abritait une lueur d'inquiétude. Mon oncle, quant à lui, était toujours derrière moi. Le récipient d'eau, une fois posée devant moi, la poigne de fer de mon oncle agrippa mes épaules, me redressant peu à peu au dessus de l'eau clair. Puis ses paumes se pressèrent sur mes tempes. La seconde d'après, d'un seul mouvement, il plongea ma tête entière dans le liquide.

Je retenais mon souffle, en essayant de toute mes forces de retirer mon visage hors de l'eau. Je manquais d'air. Il me fallait à tout prix sortir ma tête. Mais les deux mains me retenaient prisonnière du contenant. Ma panique s'accentuait, se faisant de plus en plus violente. Pourquoi mon oncle faisait-il ça? Pourquoi ?! Respirer ! J'avais besoin de respirer ! Cette action si normale allait me noyer. Puis cette action automatique surgit.

« Trop tard » pensais-je.

Mais.. la seconde d'après, mon corps cessa de gesticuler. Ma panique, elle, disparut peu à peu. Cette sensation. Cette douce chaleur, elle était cachée.. cachée au fond de moi, à cause de ma panique. Se propageant, elle m'apaisa.. Au bout d'une vingtaine de secondes, je me sentais mieux. Une vingtaine de .. secondes ? D'un coup, je me rendis compte que je n'étais pas en apnée sous l'eau.. Mais, à la place.. Je respirais.

Sans peur, je pris une grande inspiration. Je me sentais plus calme, mon rythme cardiaque ralentissait. Une sorte de lien s'était créé entre l'eau et moi. La pression qui me retenait plongée dans le liquide s’atténua, jusqu'au moment où la force disparut. Agenouiller devant le contenant, mes mains plaqués au sol. Je pris appui sur celles-ci, retirant peu à peu mon visage de la bassine. Ma tête demeurait à l'air libre, à quelques centimètres de la surface de l'eau encore agitée. J'attendis quelques secondes avant que celle-ci soit calmée.

Mon reflet apparut sous mes yeux. Mon visage paraissait détendu, comme si cette crise n'avait pas eut lieu. Or, mes yeux, eux, reflétaient la peur. Oui, elle restait enfouie en moi, mais ce sentiment était toujours présent.. toujours.. La peur me hantait. J'avais peur de ce qui allait se produire. Terrorisée, paralysée par mes pouvoirs, par mon destin déjà gravé au plus profond de ma chair. Une marque au fer rouge, impossible à effacer. Un futur qui détermine le reste de ta vie. C'était affolant.. J'avais peur de ce destin, peur de mes pouvoirs, peur de.. moi-même.

L'eau ruissela sur mon nez et mes joues pour atteindre l'intérieur du bassin, troublant ainsi la surface plane du liquide et mon reflet. Les gouttes s'écoulaient sur mon visage. Je me mordis la lèvres puis serrai mes poings. Mes paupières fermées, je chuchotai ma nouvelle détermination :

- Je ne.. Je ne veux plus.. Mon oncle accroupit à mes côtés, se pencha légèrement en avant. Il posa sa main sur mon épaule.
- Je ne veux plus avoir peur.. Je ne veux plus avoir peur ! M'exclamai-je.

Toujours le visage face à la bassine. Une autre main se posa sur mon épaule de libre, je tournai ma tête sur la gauche. Larry. Son regard me transperça, il semblait si troublé par ce que je venait de dire. Il prit ma main tout en fermant ses yeux. Lorsqu'il les rouvrit, son regard avait changé.. Il y avait.. de la compassion. Cet homme.. Comprenait-il ? J'esquissai un sourire. Cette expérience douloureuse, il me fallait la surmontée, seule. Non, je n'étais pas seule. Mon oncle et Larry étaient là.. ainsi que ma mère, dans un coin de mon cœur.

Le majordome m'aida à me relever puis me tendit une serviette. Je la saisis et la pressa sur mon visage encore trempé, avec les quelques mèches de cheveux imbibées d'eau.

- Larry, vous pouvez retourné dans la voiture, ma nièce et moi arrivons tout de suite. Dit mon oncle.

Celui-ci s'inclina puis marcha vers la voiture. Mes yeux fixaient le sol, mes mains tremblaient légèrement, je devais me calmer. Sinon, cela recommencerais... Non, cela ne devait pas se reproduire. Mes mains serrèrent fermement le tissu qu'elles tenaient. Les tremblement prirent fin. Edward, pendant ce temps, prit la bassine pous vider l'eau dans un des ruisseaux qui longeait notre route. L'eau de du contenant se mêlait à celle de la rivière.

- Katleen, je sais que tu es capable de franchir cet obstacle. Continua mon oncle, dos à moi, penchant la bassine au dessus du petit cours d'eau. Tu as su surmonter cette lourde vérité qui changerait ta vie .Il est clair que ce ne sera pas facile.. mais nous croyons en toi. Sally, Michael, Helen, même Larry. Nous sommes avec toi. A ce moment, il se retourna avec un sourire qui me rassura. Les personnes que j'aimais, qui croyais en moi, étaient mes lumières dans ce monde recouvert d'ombres. Répondant à son sourire, j’acquiesçai d'un bref mouvement de tête. Edward me fit signe de retourné dans la voiture.

Les bras ballants, j'avançais pas à pas vers le côté de du véhicule, derrière le siège du conducteur.
J'ouvris la portière puis posai mes fesses sur la banquette noire. Ma main tenait encore la poignée lorsque je me trouvais assise. Après quelques instants de réflexion, j'adressai la parole à Larry :

- Merci.. de croire en moi. Soufflai-je fixant le rétroviseur, où le regard du majordome apparaissait. L'expression sur son visage resta neutre, aucune réponse. Je fermais les yeux, puis esquissai un sourire. « Merci » pensais-je. Après ça, je fermai la porte, et mon oncle entra à son tour de l'autre côté. Tout le monde était de nouveau installé, prêt à reprendre la route.
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Message par Azazel Ven 12 Oct - 21:40

Bravo ! rien à critiquer sur ce passage de ton histoire alors je pense qu'un continues comme ça, c'est parfait s'impose clap clap clap clap clap clap
Ne change rien à ta façon d'écrire qui est sincère et personnel !! (enfin sauf si t'as envies s'juste un conseil que je donne Very Happy)
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Message par Mam'Rik Dim 14 Oct - 3:07

Ça faisait un moment que j'avais pas commenté Razz

Les chapitres sur le dernier rendez vous avec les amis de Katleen sont sympathique ^^
Je les ai peut être trouvé un tout petit peu mou dans le sens où on a pas vraiment eu le temps de s'attacher aux personnages et donc que ces adieux n'ont pas un très gros impact, mais ça reste cool à lire.

Après ça j'ai trouvé que la cassure remontait tout de suite le niveau avec cet homme qui attaque Katleen et le fait qu'elle le tue ensuite... Franchement cool, peut être un tout petit peu trop simple pour elle mais sinon j'ai vraiment apprécié Smile

Ce qui suit est parfaitement exploité, les remords etc, rien à redire, pareil pour le départ qui est super bien écrit, sobre juste comme il faut.

Et enfin le dernier chapitre surtout basé sur la résolution de Katleen, comme l'a dit Azazel y'a rien à changer c'est parfaitement dans la continuité des précédents Wink

Bref des chapitres bien sympas, continue comme ça Smile
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Message par Wendy Marvel Mer 17 Oct - 21:48

Merci pour vos commentaires! Smile

La suite!
Bonne Lecture à vous. Wink


Chapitre 4, Deuxième Partie.



Cela faisait une vingtaine de minutes que nous roulions depuis notre brusque arrêt sur le bas-coté. La nuit gagnait de plus en plus le ciel. Or, autre chose attira mon attention. J'observai mon oncle, il semblait préoccuper. Ailleurs. Il n'avait même pas remarqué que mes yeux fixaient son visage. Qui ne montrait aucune émotion. Il réfléchissait. Mais le plus étrange, était qu'il n'avait pas décroché un seul mot durant ces vingt longues minutes. Alors, je décidai de brisé ce silence devenu trop lourd :

- Edward ? Celui-ci releva ça tête puis cligna des yeux. Ses pensées disparurent mais son expression resta la même.
- Tu m'as parlé Katleen ? Demanda-t-il.
- Quelque chose ne vas pas ? Tu avais l'air.. absent.
- Qui sait. Mes pensées prennent souvent le dessus. Il baissa les yeux.

Je voyais bien que quelque chose le tourmentait. Mais, je ne voulais pas l'ennuyer avec mes questions. Alors que je m'apprêtai à essayer d'ignorer cette réponse vague. Le son de sa voix atteignit mes oreilles.

- Tu lui ressembles tellement. Toujours à te préoccuper des autres avant de te préoccuper de toi. Je suppose que tu n'as pas voulu dévoiler ta nature à tes amis. Tout simplement parce que tu avais peur qu'ils s'inquiètent et qu'ils se mettent dans de dangereuses situations. Si, ils t'avaient suivi, et qu'un accident se produisait.. Tu n'aurais pas pu les protéger. Alors tu as préféré les laisser dans l'ignorance. En dehors de tout ça. Afin de les protéger. C'est comme cela que tu penses.. N'est-ce pas ? Dans ma tête, ses mots... étaient vrais. Mon silence affirma sa thèse.
- Nous étions si proches, mais à côté de ça, notre enfance a été ..
- Balayée. Coupai-je regardant mes mains posées sur mes genoux.
- Comment peux-tu ?.. Un déclic dans son esprit répondis à sa question. Ah. Je vois. Helen, je présume ?

Après un petit hochement de tête, j'ajoutai :

- Pas seulement. Je l'ai vu de mes propres yeux. Ce souffle douloureux qui balaya votre enfance. Ma voix se brisa. Je revis des bribes de mes rêves, où mon oncle et ma tante apparaissaient étant encore enfant.
- Les rêves.. Le mystérieux pouvoir des âmes purs. La tête se redressa pour voir le visage de mon oncle qui laissait paraître la perplexité. D'après ma mère, c'est un pouvoir qu'hérite chaque être pur. Mon père, Owara, avait lui aussi reçu cet autre don de la Nature. « Nul autre que les élus peuvent voir, entendre et sentir, le passé et le futur » Telles étaient les paroles de ma mère, Hestia.

L'esprit de mon oncle était emprunt à la mélancolie. Une scène fit surface dans ma tête. Hestia faisait ses adieux à ses enfants, voués à être poursuivis. J'eus un pincement au cœur.

- Depuis, que tu m'as dit que tu avais vu le moment où Sally et Michael t'ont recueilli. Tu m'as soufflé l'hypothèse que tu pouvais être une élue. Puis celle-ci fut confirmée grâce au collier de ma mère.

A ses mots, du bout des doigts j'effleurai les perles du pendentif avec l'image d'Hestia en tête. « Puisse-t-elle être en paix » pensais-je.

- Malgré tout ça, il y a quelque chose qui nous reste à déterminer. Mon regard interrogea mon oncle. C'est de savoir si tu es l'élue de la prophétie. Ceci, moi, je le savais.

Ma bouche devenue sèche, je déglutis à plusieurs reprise mais rien ne faisait effet. Devais-je le dire à mon oncle ?.. Si je lui disais, une énorme pression s'abattrait sur moi. Le sort du monde se trouvait dans le creux de mes mains. Je serrai mes poings. Non, pas maintenant.. « La vérité sera dévoilée plus tard, au bon moment. » Pensai-je.

- Peut-être que tu as obtenu des indices pendant ces rêves.
- Non.., les scènes auxquelles j'ai assisté appartenaient au passé..
- Si cela, n'est pas indiscret.. Quels moments as-tu vu ? Hésitante, je répondis en racontant tout ce qui était apparut dans mon esprit. Les entrevus avec mon oncle et mes parents, la poursuite dans le sous-terrain et à Cuba. Il serra ses poings. Ces moments étaient les pires de sa vie.. et moi, je devais lui raconter.. Je me sentais mal à l'aise. Et ça, il l'avait ressenti. Il me regarda droit dans les yeux.
- Ne t'inquiètes pas, cela fait partie de mon passé. Merci, de m'avoir dit ce que tu avais vu. Malheureusement, cela ne nous donne pas d'élément pouvant dire que tu es l'enfant de la prophétie. Mais bon, je pense que pour le moment tu n'as pas à être tourmenté à propos de ceci. Dit-il d'un ton rassurant, or je connaissais la vérité..

Un sourire forcé apparut sur mes lèvres. Pour changer de sujet, je demandai :

- Tout à l'heure, tu n'as répondu à ma question. Dans ma tête, je faisais allusion à la question que j'avais posé au début du trajet.

Mon oncle ne comprenant pas de quoi je parlais, j'ajoutai :

- Par rapport à Miami. Mon oncle haussa les sourcils, il venait de se souvenir.
- Ah ! Oui, je me souviens. Pour te répondre, non, Lumios ne se trouve pas à Miami.
- Pourquoi s'y rendre alors ?
- Afin de partir en mer, Katleen. Déclara Edward, esquissant un sourire. Il est vrai que Lumios était une île or, elle se situe sur aucune carte alors..
- Comment allons nous nous y rendre sans savoir son emplacement ?
- Ceci est très simple. Nous rejoindrons l'endroit où chaque machine ne répondu plus lorsque nous entrons dans cette zone. Qui est la plus dangereuse et mystérieuse du globe plus connu sous le nom du..

Un flash me traversa l'esprit, je venais de deviner quelle était cette « zone ». Puis, je terminai la phrase de mon oncle.

- Du triangle des Bermudes.
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Message par Wendy Marvel Mer 24 Oct - 14:07


Chapitre 4, Troisième Partie.


- Tu as vu juste Katleen, nous nous rendons au Triangle des Bermudes.
- Mais comment accéder à l'île alors que nous ne pouvons pas nous repérer ? Dis-je légèrement inquiète.
- Ceci, je te l'expliquerai un peu plus tard. Avant ça, tu dois apprendre les bases de notre histoire . En même temps, nous allons manger si tu le veux bien. Il nous reste que quelques heures pour nous reposer alors autant ne pas perdre de temps.

A ses mots, Edward se tourna vers moi, ou plutôt vers le siège entre nous. Il saisit le bord de la banquette puis la souleva. Un panier. Notre dîner se trouvait juste en dedans. Extirpant le contenant du compartiment, mon oncle demanda à Larry si celui-ci désirait avoir sa boisson énergisante. Le majordome acquiesça puis tendit sa main en arrière afin d'attraper la bouteille. Mon oncle la lui tendit.

Après avoir remit en place le carré de banquette. Nous sortîmes les différentes boîtes contenant chacune d'entre elle de la nourriture. Lorsque les couvercles furent ôtés les délicates odeurs atteignirent mon nez. Ce qui fit gargouiller mon estomac. Sur le coup, je me sentais gênée, mais j'avais vraiment faim, étant donné que les sucreries de l'après-midi avaient atterri dans le fond des toilettes. Rien, que cette pensé me fit grimacer. Or celle-ci disparut lorsque je posai les yeux sur le dîner. Devant moi, étaient posées moins d'une dizaine petites boîtes. En entrée, melon, pastèque, ou tomates, pour le plat principal, des blancs de poulets froids ou rose beaf avec une salade de pâtes. Et pour terminer, une portion chacun de salade de fruits. Saisissant une fourchette, j'allais m'apprêter à attaquer le melon. Mais, mon envie se stoppa sous le regard de mon oncle.

« Oups » pensais-je.

- Bon appétit, murmurais-je rouge de honte. Amusé de la situation, un sourire se dessina sur ses lèvres.
- Bon appétit à toi aussi. Après se paroles, lui aussi, prit une fourchette et ensuite piqua un morceau de pastèque qu'il enfourna de suite dans sa bouche.

Je fis de même. Puis tout en picorant, il commença à me raconter les origines des sages, ou plutôt, leurs naissance dans ce monde.

- Les deux premiers sages apparurent durant le 17e siècle. Sahouri et Lemkas surnommés « le Soleil » et « la Lune ». Tous deux étaient jumeaux et des êtres purs. La Nature, leur mère, confia à ses deux enfants, une mission. Celle de donner naissance à la communauté des sages. Les jumeaux se rendirent sur les six continents, accomplissant ainsi leur devoir dans notre monde.
- Mais.. interrompis-je. Edward releva la tête.
- Un problème ?
- Non, non ! Mais, comment les jumeaux pouvaient-ils « donner naissance » aux sages ? Demandai-je.
- Oh ! Excuse-moi, j'avais oublié de préciser que les êtres purs ont la capacité d'implanter des énergies provenant des éléments. Ainsi, ils ont transformés les énergies endormis, c'est-à-dire les humains, en sages.

Muni de sa fourchette, il s'empara d'un morceau de melon qui atterri dans le fond de sa bouche.

- Les humains ont des contenants en eux ? M'exclamai-je.
- Bien sûr. Je ne te l'avais pas expliqué ? Dit-il en levant un sourcil.
- Non.. Mais, ce qui veut dire que eux aussi peuvent devenir des sages ?
- Pas exactement. Les humains possèdent des contenants, sauf que ceux-ci sont vides, et les êtres purs puisent dans un élément ou parfois même dans leurs propres pouvoirs afin d'implanter l'énergie en eux. Est-ce que tu as compris ?
- Oui, répondis-je en hochant la tête.
- Bon, je reprends. Pendant une cinquantaine d'années, ils parcouraient le monde, en quête d'humains, dignes de devenir des sages. A force d'user de leur pouvoir, ceux-ci tombèrent d'épuisement.
C'est pourquoi, la Nature donna naissance à 6 autres êtres purs. Trois filles et trois garçons. Sakia et Kasia, jumelles, Ell, Moon, Arié et Lumi. Chacun d'entre eux avait pour tâche de veiller sur un continent désigné par leur mère. Les Amériques furent confiés aux jumelles. Lumi veillait sur l'Europe. Ell s'occupa de l'Océanie. Moon était le protecteur de l'Afrique. Et Arié fut choisi pour l'Asie. Les six élus étaient désignés en tant que chef de leur clans sur le continent leur étant attribué.

Après avoir avalé une bouchée de poulet, je posai une autre question :

- Les sages étaient si nombreux que ça ? Demandais-je en m'emparant d'un morceau de poulet.
- Bien sûr, dans le million en tout cas.

Mes yeux s'écarquillèrent. « Autant que ça » pensai-je.

- Et en reste-t-il toujours autant ? Le visage d' Edward s'assombrit, ce qui me surpris.
- Eh bien.. Non... Et ce, à cause de Maïto. Depuis la mort de mes parents, mon oncle à envoyer une dizaine de ses partisans dans chaque clan. Ayant pour seul but d'éliminer, ceux qui ne étaient pas de sont côté.. C'est-à-dire, plus d'un quart des sages.. Mais, heureusement pour nous, la plupart des sages ne sont pas influencés par Maïto et sont de notre côté.

Tenant une portion de salade, je m'apprêtai à plonger ma fourchette dedans. Or ma main fut stoppée, restant ainsi en suspens quelques secondes. Mes yeux fixèrent le cuir sur lequel les fesses étaient posées. Je baissai ma main puis la déposa entre les pâtes.

- Sont-ils en sécurité ? Inquiète du sort qui leur était réservé, si ils étaient découverts.
- Rien ne peut nous l'assurer.. Ils se trouvent dans leur clan respectif, vivant en cachant leurs véritables pensées, en les gardant pour eux-mêmes. Dit-il avec une pointe de tristesse.

Qui aurait cru à une pareille histoire.. Comment un tel secret aurait pu être protégé ainsi.. Alors qu'une contradiction apparut dans mon esprit.

- Quelque chose m'intrigue.. Comment l'existence des sages n'est-elle pas connue ? Alors que des humains ont découvert nos vrais natures.
- C'est un point sur lequel je peux t'éclairer, Katleen. Les premiers à le découvrir, furent les scientifiques, les chercheurs, les explorateurs, ou même des marins. Prenons par exemple, notre île, Shados.
Bon nombre de marins échouèrent sur nos plages. Bien entendu, nous les les avons recueilli. Le chef de clan avait pour responsabilité de décider de leur sort. Si ils étaient dignes ou non de devenir sages, ou alors prendre le risque de les laisser partir ou tout simplement de les garder sur l'île afin que notre secret soit protégé.
Or, certains humains n'ont pas supporté de ne pas avoir été choisi par le chef en tant que sages. C'est ainsi qu'ils ont décider de se rebeller. Essayant à mainte reprise de le convaincre de revenir sur son choix. Quelques-uns d'entre eux, ont juré de ne pas divulguer notre histoire et ont eut la chance d'avoir gagné sa confiance puis quitté Shados. Forcément.. ceci fut mal pris pour les autres, qui, eux, furent forcés de rester sur l'île.. pour le restant de leurs jours. Voilà, notre histoire.

Termina tranquillement mon oncle entre deux bouchées de salade.

En face de lui, je restais muette après ses paroles qui, au fond de moi, m'avait un peu chamboulé. Mais, je me disais que ceci était nécessaire.. Pour nos deux mondes respectifs. Mes mains saisis de nouveau la boîte et la fourchette. Puis me mit à manger en silence. Je pensais à ces personnes.. De bouchée en bouchée, cette pensée se dissipa.


On finit de dîner dans la même ambiance, pas à cause de notre discussion mais plutôt à cause de la fatigue qui prenait le dessus. Sur mes jambes, se trouvait étendue sur celle-ci, une couverture. Nous étions le 16 Juin, 21h45, le ciel étoilé s'était dévoilé. A ce moment, mes paupières fermées, je m'endormis.

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Message par Azazel Lun 29 Oct - 22:54

Bravo :pompom2: encore un super chapitre très bien décrit
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Message par Mam'Rik Mar 30 Oct - 12:59

Les deux derniers chapitres étaient bons comme d'habitude ^^

L'idée du triangle des bermudes est bien sympa et je suis vraiment curieux de voir comment tu vas expliquer ça.
Et après avoir eu des petites explications sur l'histoire des sages j'espère juste qu'on aura des humains qui seront impliqués dans cette histoire, des personnes du gouvernement par exemple... Et je suis bien curieux de connaitre les motivations de Maïto. Smile

Sinon quand tu te relis je te conseille de faire attention aux répétitions, ça alourdie un peu ton texte, genre à ce passage:
Après avoir avalé une bouchée de poulet, je posai une autre question :

- Les sages étaient si nombreux que ça ? Demandais-je en m'emparant d'un morceau de poulet.

Voilà on attend les prochains chapitres Razz
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Message par Wendy Marvel Ven 9 Nov - 17:36

Merci à tous les deux pour vos commentaires! Smile



Chapitre 4, Quatrième Partie.




Un adolescent se tenait devant moi me tenant le poignet, une sabre dans l'autre main. L'arme était couverte de sang. Derrière-moi, une forêt. Une dizaine d'hommes se dressait devant nous. Ils portaient des uniformes, composé d'une chemise sans manches avec un col relevé et un pantalon ample. Cet ensemble était d'une teinte.. rouge écarlate. Ce rouge.. je le connaissais. C'est alors que l'adolescent tourna sa tête vers moi. Ce visage. Edward. Il me tendit l'épée maculée de sang.

- Prends-là ! Dépêche-toi de fuir dans la forêt ! Je vais les retenir ! J'étais tétanisée par la peur.
- HELEN ! COURS ! Après ses paroles, mes mains saisirent le manche de l'arme rapidement, les larmes au yeux.
- Mais...
- VAS-Y ! S'écria-t-il.
- Fais attention.. chuchotai-je en reculant.

Puis je me mis à courir à travers les bois, m'enfonçant de plus en plus dans la forêt.

Je courrai. Des personnes me suivaient. Des gardes. Deux en tout d'après mon ouïe. Edward, allait-il bien ? Mes doigts resserrèrent l'étreinte autour du manche. Non, impossible. Il était vivant. Au fond de moi, je le savais.

D'un coup, quelque chose fendit l'air, l'accompagnant d'un sifflement aiguë. Je sentis une lame atteindre mon épaule. L'impact me fit reverser en avant, face contre terre. Les gardes étaient tout proches, arrivant aux pas de course. Du sang s'écoula sur mon bras. Je repris mes esprits puis me relevais précipitamment. Mes yeux balayèrent le sol à la recherche de l'arme qui avait crée une entaille dans ma chair. Rien. Une fois debout, la douleur me coupa le souffle. Mon corps souffrait. Mais c'était trop tard, ils étaient là.

Je fis volt-face. Les deux gardes habillés de rouge, brandissaient leur sabre dans ma direction avec une détermination effrayante. Ils étaient tout deux musclés, leur visage tendu demeurait abîmés, sûrement des cicatrices de violents combats. Le plus petit, celui de gauche, semblait plus jeune que son camarade. Ses cheveux roux et bouclés tombaient sur ses petits yeux noirs perçants. Son visage pâle paraissait insouciant contrairement à celui de droite, qui lui, montrait une détermination dégageant une étrange impression. Le crâne de celui de droite était rasé sur tout le tour laissant sur le dessus quelques centimètres d'une épaisse tignasse brune. Ses fines lèvres découvraient légèrement ses dents pointues. Un signe montrant sa rage de combattre. Celui-ci avait des yeux couleurs bronze.

« Alors cette attaque provenait de lui. » dit une voix.

Elle résonnait dans ma tête tel une pensée or.. ce n'était pas la mienne. Au fond de moi.. c'est comme si je la connaissais tel une caresse dans mon esprit. La voix de ma mère.

D'un coup, ce fut comme si mon esprit fut projeté en dehors du corps fébrile d' Helen. J'étais au même endroit que d'habitude. A côté d'elle. Pourquoi est-ce que j'avais été dans son corps ? A peine ces mots apparurent dans mon esprit que la petite fille de 12 ans fut projeté à terre par une force invisible, et lâcha l'épée qui tomba deux mètres plus loin . A genoux, mes mains contre le sol, le souffle haletant, elle releva brusquement la tête vers les deux hommes.

Quelques chose venait de changer dans son regard, une volonté différente. Ses yeux aussi changèrent, ils venaient de changer de couleur. Pour laisser place à un vert émeraude. Mais pas seulement. Son corps semblait entouré d'une aura dorée. Pourquoi un tel phénomène se produisait ? Ma mère n'avait que 12 ans. Comment aurait-elle pu éveiller ses pouvoirs, aussi jeune ? Un mouvement de ma mère me tira hors de mes pensées.

Elle se releva doucement. L'expression de son visage resta neutre. Elle fixait les deux gardes. C'est alors que l'homme usant de ses pouvoirs leva son épée en l'air. Ma mère plaça sa paume droite devant elle et la gauche derrière-elle, tout en tendant ses bras. On aurait dit une position de défense.

Helen fit un tour sur elle-même pour ensuite se jeter à terre et y plaquée ses mains contre le sol. On aurait dit qu'elle avait projeté une partie de son aura dans la terre . Au même moment, celui qui possédait les yeux de bronze passa à l'attaque, fendant l'air de son épée. Helen eut le réflexe de rouler sur le côté. Au début, je n'avais pas compris ce qui se passait, mais en réalité les entailles que créait le garde, se prolongeait en une sorte de lame d'air. Voilà comment avait été blessé ma mère.

Pendant qu'elle enchaînait des mouvements afin d'éviter les lames, son esprit ne se rendit pas compte que, le roux avait disparut. Où pouvait-il être ?

Je me tournai. Il était là, sur le côté! Il se cachait derrière les larges troncs. Et ses yeux.. brillaient. Il allait s'apprêter à attaquer. Mais Helen demeurait bien trop occupée avec le garde, elle ne l'avait pas remarqué. Les lames continuaient à siffler autour de nous, les attaques du colosse ne cessaient point or Helen ne cherchait pas à attaquer. Elle se contentait juste d'esquiver les offensives de son adversaire. Comme si elle anticipait tous ses mouvements. Je voulais la prévenir du danger, malheureusement je ne pouvais rien faire. Mes yeux fixèrent de nouveau le garde caché.

Un sourire effrayant venait d'apparaître sur ses lèvres charnues. J'en eus des frissons. Le jeune garde écarta légèrement les bras de son buste puis serra ses poings, qui s'enflammèrent au même instant d'une flamme rouge chatoyante. Lorsqu'il détendit ses doigts, aux creux de ses paumes reposaient les boules de flammes. Son rire sournois annonçait son prochain mouvement. Celui d'attaquer Helen.

Pendant ce temps, elle esquivait avec une aisance surprenante toutes les attaques de son adversaire. Après un bref instant, ils s'apprêtaient à lancer leurs prochaines attaques en même temps.

C'est alors qu'une fraction de seconde avant leur offensive, ma mère leva avec grasse ses bras devant elle, les paumes vers le ciel, les bras demi-pliés. Un grondement se fit entendre sous terre, ce qui déstabilisa quelques secondes les ennemis, mais rien ne se passa.

Mais, à peine avaient-ils fait un pas vers Helen que des ronces sortirent brusquement de terre. La plante s'enroula autour de leur corps, entravant ainsi leurs membres, faisant d'eux des prisonniers. Les épines s’enfoncèrent et déchirèrent peu à peu dans leur enveloppe de chair. Du sang s' échappa de leurs plaies . Leur arrachant à chacun un grognement de douleur. Ma mère tendit ses mains vers les gardes et resserra lentement ses poings. Les ronces suivirent le mouvement, et elles aussi resserrèrent leur étreinte autour des deux hommes. Le plus jeune souffla avec un regard empli de haine :

- Mais.. qui es-tu ? A ses mots, la fillette s'approcha à pas lent vers le rouquin. Et chuchota sa réponse.
- Je suis celle qui possède la clé de ce monde.

D'un seul coup, les yeux du jeune homme s'écarquillèrent. Mais à peine eut-il le temps de réagir que Helen, pressa ses poings de toute ses forces. Du sang s'écoula sur la totalité de la plante. Ces hommes n'étaient plus.

Helen se dirigea vers l'épée. Lorsqu'elle s'accroupit près de la lame, sur sa joue glissa une larme.

« Pourquoi.. ? » chuchota-t-elle.

Du bout des doigts, elle caressa la verdure. C'est alors que des roses se mirent à pousser sur les ronces. Des magnifiques roses rouges. Puis elle redressa la tête d'un coup, Helen venait d'entendre quelque chose. Moi aussi je l'entendais, c'était une personne qui courrait. Celle-ci venait vers nous. Après avoir saisi le manche de l'arme, elle se mit à courir.

Or, 500m plus loin, elle s'écroula contre les racines, comme si elle s'était évanouie.


J'ouvris mes yeux. Mon corps demeurait allongé sur de la verdure, composée de feuillages. Prenant appui sur mes deux bras, je me redressai péniblement afin de m’asseoir. J'étais retournée dans le corps d' Helen. Les fesses à terre, mes yeux se mirent à observer le monde m'entourant.

L'atmosphère était pesante, donnant naissance à l'oppression au fond de moi. Il faisait très sombre, les arbres ne laissaient aucun rayons m'atteindre. Un frisson de peur me parcourra le dos. Cet endroit était.. glauque. J'avais un horrible pressentiment.

J'essayai de me tracter du mieux que je pouvais sur mes jambes tremblantes. Ma peau sentit quelque chose s'écouler sur celle-ci, c'était à mon épaule. Du bout de mes doigts, je tatai mon omoplate. Lorsque je vis mes doigts, ceux-ci avait pris une teinte rouge. Du sang. D'un coup, la douleur m’irradia l'épaule, m'arrachant un cri. Ma main s'agrippait à mon bras droit espérant que la souffrance s'atténuerait. Puis se fut au tour de ma tête. Ma paume se pressa sur ma tempe. Les deux douleurs s'amplifiaient, je m'écroulais à genoux criant ma douleur et ma peur. Ma respiration devint saccadée, des sueurs froides s'écoulaient sur mon front. Pourquoi étais-je dans cet état là ? Le souffle haletant, je pris appuis sur l'arbre le plus proche, mettant tout mon poids contre celui-ci.

Au milieu de mes respirations bruyantes, mes oreilles réussirent à distinguer un bruit venant dans ma direction. Qui était-ce ? Mon corps s'affola, la panique me gagna. C'était un très mauvais signe. Je devais fuir ! Serrant les dents, j'avançais lentement entre les troncs d'arbres et les racines abondantes. L'individu, lui, derrière-moi, se rapprochait dangereusement.

« Vite, dépêche-toi ! Il va te rattraper » pensais-je.

Mais à la seconde d'après, mes jambes se dérobèrent. Mon corps tomba violemment à terre contre les racines. Une nouvelle vague de douleur me transperça. Je me trouvais à présent pliée en deux, plaquée contre le sol. Il allait arriver.. Et de mon côté, je retenais mes cris de désespoir. Je ne pouvais plus avancer, je ne pouvais plus bouger, j'étais coincée. J'avais un horrible pressentiment, mon esprit ne l'avait jamais ressenti auparavant quoique.. si une seule fois et pendant un court instant. Dans l'impasse, avec cet homme. Était-ce.. la mort ?

A cette pensée, une série d'images apparut sous mes yeux.

C'était les deux gardes devant moi, lorsqu'ils m'avaient rattrapés puis ensuite.. ils étaient lacérés par des ronces que je contrôlais. Et puis, du sang.. beaucoup de sang. L'esprit d' Helen ne comprenait pas, son corps s'affolait.

« Quelles sont ses images ?.. Est-ce moi qui leur ai fait ça ? » chuchota-t-elle dans ma tête.

Je plaquai mes mains contre mon crâne, les larmes coulaient à flots sur mes joues.

- Non.. Non.. Non ! Murmurai-je morte de peur et complètement chamboulée.

Ces émotions appartenaient à ma mère.. Helen. Je souffrais, ces images tournaient en boucles dans ma tête. Et puis un autre individu allait me trouver.. J'étais fichue. Mon corps ne pouvait plus bouger, crispé par la peur. Mes larmes ne cessaient de couler.

Les pas, eux, se rapprochaient, ils étaient tout près.. très près. Il était là. Les paupières fermés, les mains plaquées contre mon crâne. Mes oreilles entendis des craquements de branches tout près de mon corps blessé. Il venait de s'accroupir. Je sentis une main se poser sur ma tête.

- Helen ? Helen, réponds-moi. Dit l'homme d'une voix douce.

Ce n'était pas Edward, alors qui ? J'ouvris tout doucement les paupières. Au fond de moi, je n'en revenais pas.. C'était.. Larry, le majordome. Plus jeune, avec les cheveux plus courts. Une nouvelle vague d'émotions de traversa.

- Larry, soufflai-je, j'ai.. j'ai peur..
- Je sais Helen. Ne t'inquiète pas, je suis là. Chuchota-t-il.
- Et Edward ? Comment vas-t-il ? Hoquetai-je.
- Il a été blessé mais, je l'ai soigné rapidement. Il est inconscient. Edward a du se surmené afin de combattre ces 8 soldats. Mais j'en ai trouvé 2 autres sur le chemin.
- C'était... C'était moi.. Je les ai tué, Larry.. Et, je viens de tout revoir.. Comment ai-je pu ?..

Mon cœur s'affolait, je paniquai rien qu'en repensant à ses images.

- Calme-toi. Je vais te soigné. Tu m'expliqueras après, d'accord. Je hochai de la tête.
- Ne bouge pas Helen.

Il tendit ses mains au dessus de mon épaule blessé, puis usa de ses pouvoirs. Une plante grimpante sortit de terre, poussa afin de couvrir ma plaie sanglante à l'épaule. Une douce chaleur s'infiltra dans ma blessure. Je me sentais apaisée. Après une bonne minute, la plante se retira de ma nouvelle peau. Je n'avais plus mal. La peau venait de reprendre son aspect normal.

- Merci Larry.. marmonnai-je encore sanglotante.
- Viens sur mon dos, nous allons rejoindre ton frère.

A ses paroles, je me redressais puis ensuite agrippai le majordome. Ensemble, nous nous enfonçâmes dans la forêt dense.

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Message par Azazel Dim 11 Nov - 15:53

Un chapitre bien même si je dois t'avouer ne pas avoir tout compris... : "la douleur m'irridia l'épaule", je ne sais pas si ça se dit (je ne connais pas le mot =/) et après j'ai vue une ou deux fautes

Ps: juste parce que je suis ch**nt je voulais savoir si tu pouvais faire de chapitre plus court ou plus aéré Very Happy
J'ai du mal à lire d'une traite un chapitre de ta fanfic et si je le lis en deux fois je ne me rappel plus du début du chapitre x)


Dernière édition par Azazel le Mer 21 Nov - 20:48, édité 1 fois
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