Notre destinée est toujours écrite.
+7
Mam'Rik
bubule33
Caleb
Xx-Ben-Killer-xX
tawaii
Shiro_38
Wendy Marvel
11 participants
Page 3 sur 5
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Un chapitre encore une fois bien intéressant, j'ai hâte de voir où tous ces rêves nous conduisent. Mais fais quand même attention à ne pas laisser une place trop importante aux rêves, on en oublierait presque que c'est Katleen l'héroïne et non Helen
Et encore une fois hésite pas à relire y'avait quelques erreurs d’inattention c'est dommage
Bonne chance pour le prochain chapitre
Et encore une fois hésite pas à relire y'avait quelques erreurs d’inattention c'est dommage
Bonne chance pour le prochain chapitre
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Azazel:
Si tu ne comprends pas des passages, n'hésite pas à le dire, comme ça je pourrais rectifié.
Pour les parties, j'essaie de les aérer du mieux que je peux, mais pour la longueur, je ne te garantie pas le résultat, car pour ma part, je tiens à les écrire aussi complet que possible. Et je m'excuse d'avance parce que la suite que j'apporte n'est pas courte. :/
Et désolée, pour les quelques fautes que vous avez pu trouver.
En tout cas, merci à vous deux pour vos commentaires.
Mes yeux s'ouvrirent doucement. Devant moi, Larry conduisait. Un léger sourire dansa sur mes lèvres. Je venais de découvrir une agréable vérité. Le majordome avait connu ma mère, il l'avait même aidé. Ce gaillard était peut-être discret et mystérieux, cela ne faisait pas de lui une mauvaise personne. Voilà ce que je me disais au fond de moi.
Ma tête se tourna vers mon oncle puis mes yeux l'observèrent quelques secondes. Ses paupières demeuraient fermées et sa respiration semblait ralentie. Il dormait profondément. Remontant la couverture jusqu'aux épaules, mon corps se recroquevilla sur lui-même. La température avait baissé malgré le chauffage. Par la fenêtre, le ciel nocturne parsemé d'étoiles apportait une douce lumière sur la nature endormie. Nous n'étions toujours pas arrivé, le véhicule continuait de rouler s'enfonçant de plus en plus dans l'état de Floride. Je sortis ma main de la couverture puis entrevis l'heure à la leur pâle de la lune. 00:23.
« A 1h, nous serons à Miami. » Pensais-je.
Basculée sur mon côté gauche, mes yeux scrutant la pénombre de la nuit, mon esprit se remémorait ce rêve.. différent des autres. Certes lui aussi, m'avait montré le passé, mais pas de la même manière. J'étais Helen, dans son corps, dans son esprit. Pourquoi avais-je brusquement changé de place ? Je ressentais et entendais tout ce qui se passait dans Helen, dans son esprit.
Un déclic se produisit dans ma tête. J'entendais de nouveau ses mots, sa voix paniquée et apeurée lorsqu'elle vit les terribles images des gardes. Cette réaction, mon esprit la connaissait. Cet affreux sentiment de peur.
Il était apparu pour la première fois au sein de mon propre esprit, lorsque que l'accident se produisit dans l'impasse. Cette sensation avait été déclenché par la mort. Par la mort que nous avions infligé toute deux. Rien que cette pensée eut un effet sur mon esprit terrorisé par ce sentiment. Mon rythme cardiaque s'accéléra, mes mains pressèrent ma poitrine. Des tambours résonnaient dans ma tête, me prévenant de la réaction de mon corps paniqué.
« Arrêtes.. ARRÊTE ! Souviens toi de tes paroles. Arrêtes d'avoir peur. Si tu ne surmonte pas cette épreuve quand pourras-tu le faire ?! » S'exclama la voix au fond de moi.
Je ne veux plus avoir peur.. soufflai-je.
Mon corps paniqué entendis mon appel, peu à peu il se calma puis reprit son rythme initial. Mes yeux se fermèrent, je serrais contre moi mes bras, m'apportant une sorte de réconfort. J'avais envie de serrer une personne qui m'étais chère contre moi, sentir son souffle et entendre des mots qui pouvais me réconforter. Mais, je savais bien qu'ils n'étaient pas présents. A la place mes mains serrèrent contre leur paume mon collier. Leur contact avec mes doigts me rassurais un peu. Ce que je vivais, ma mère l'avait vécu dans son enfance.. Je n'étais pas seule. Mon esprit n'était pas la seule à avoir souffert. Le passé m'avait montré que cette souffrance avait, elle aussi, envahi l'esprit de ma mère.
Je revoyais en boucle mon rêve dans la forêt. Trois fois, quatre fois, cinq fois. Et à force quelque chose me semblait anormal. Il y avait des éléments qui ne coïncidaient pas avec Helen. Ses pouvoirs et sa réaction.
Pourquoi avais-je été expulsé de son corps avant qu'elle n'attaque ? Afin que je vois le combat ? Non, cette raison restait peu probable. Quelle était cette aura autour d'elle et ses yeux teintés d'un vert intense ? Comment pouvait-elle avoir éveiller son don aussi jeune ? Et pourquoi a-t-elle réagit à la mort des gardes qu'après s'être évanouie ?
Beaucoup de questions pour un seul rêve. J'avais beau ne connaître ma mère que par l'intermédiaire des rêves, mais mes yeux avaient dessellé un problème avec sa manière d'être. Son corps était celui de ma mère, or son esprit ne l'était pas.. Alors que s'était-il produit ? Comment cela a-t-il pu arrivé ?
Encore une question de plus. Malgré les connaissances sur l'histoire des sages que m'avait légué mon oncle, ne m'aidaient pas à répondre à toutes ces questions plus sombres les unes que les autres.
« J'obtiendrais des réponses plus tard. Du moins, je l'espère..» Pensais-je.
Un soupir s'échappa de ma bouche. Si seulement tout cela pouvait être plus simple, malheureusement comme le dirai ma mère : « Notre destinée est toujours écrite ». On ne sait pas exactement où, mais elle est écrite. Et ce, au fer rouge pour le reste de notre vie. Après ceci n'était que mon point de vue..
Mes mains froides remontèrent la couverture jusqu'à mon nez. Seul le haut de ma tête et mes yeux restèrent découverts. Penchée sur le côté, j'observais le paysage obscur que nous traversions. Quelques minutes après, un panneau annonça notre entrée dans une ville : Fort Lauderdale.
L'étendue d'eau salée ne se trouvait pas très loin. Rien qu'à cette idée, une étincelle de joie apparut au fond de moi. J'esquissai un sourire. Depuis toute petite, j'adorais la mer. Un de mes souvenirs d'enfance refit surface au sein de mon esprit, tel une légère brise me caressant la joue.
Je devais avoir six ans. C'était la première fois que je voyais cette vaste surface d'eau. Mes parents et moi, nous nous trouvions sur la plage. Le creux de mes pieds était en contact avec le sable fin, le vent soufflait dans mes cheveux. Et pourtant, mes yeux demeuraient attirés par les vaques s'échouant sur le rivage. N'importe quel autre enfant aurait fais des pâtés pour y incrusté de des coquillages ou alors fais envoler son cerf-volant haut dans le ciel, en espérant qu'il touche les nuages. Eh bien non. Moi, j'étais restée là, sans rien faire, debout devant la mer, fascinée par celle-ci. Ma mère arriva derrière-moi. Elle s'accroupit à ma taille puis se mit à me parler avec une voix douce.
- Katleen, ça ne vas pas ?
- Si maman. Dis-je toujours le regard rivé devant moi.
- Alors pourquoi ne joues-tu pas ?
- Je préfère regarder et écouter la mer..
- Ah bon ? Et qu'est-ce qu'elle dit ?
- Je ne comprends pas mais.. elle chante. C'est tellement jolie que j'ai envie de rester écouter. Répondis-je le sourire aux lèvres.
- Si tu veux, tu pourra continuer à l'écouter à la maison.
C'est à ce moment que je détournai le regard vers ma mère.
- C'est possible ? Demandai-je toute excitée à cette idée.
- Bien sûr. Dit-elle affichant large sourire.
Elle se releva puis me tendit sa main.
- Viens , on va ramasser un beau coquillage.
Nous avons marché ensemble main dans la main longeant le banc de sable, à la recherche de la perle rare. Quelques minutes après, mes yeux aperçurent ce que je cherchais. M'agenouillant, mes doigts libérèrent du sable le magnifique coquillage. Ma mère, à côté de moi, voyait mes yeux briller.
- Il faut le nettoyer maintenant, chuchota-t-elle.
- Je peux ?
- Oui, mais fais attention à ne pas mouiller ta jupe.
A ses mots, je me mis à courir vers l'eau salée. Je plongeai un pied, puis deux. Elle était fraîche. Un frisson me parcourra. Penchant mon corps légèrement vers l'avant, je laissai l'eau nettoyer le coquillage blanc laiteux. Lorsque je le ressorti de l'eau salée, il était dorénavant propre, sans un seul grain de sable. Fier de moi, je retournais vers ma mère en courant, tenant entre mes deux petites mains, mon trésor. Une fois arrivée à son niveau, je lui tendis ma trouvaille, fière de moi.
- Il est magnifique Katleen. Dit-elle accroupit près de moi.
- Comment fait-on alors ? Hein, maman ?
- Ne sois pas aussi impatiente. Répondit-elle avec une pointe d'amusement. Pour commencer, prends une poignée de sable. Ensuite met ta main juste au dessus du coquillage.
J’exécutai à la lettre les mouvements qu'elle me soufflait.
- Maintenant, laisse le sable s'écouler lentement et pense très fort à la mélodie et à la mer.
Lorsque tout le sable avait atterris dans le coquillage, ma mère m'a demandé de me mettre face à l'océan, la pointe du coquillage vers moi. Le vent avait changé de sens, il soufflait à présent dans mon dos.
- A présent, penche-le en avant de sorte que le sable s 'écoule. Une fois cette action exécutée, les grains de sables s'envolèrent vers la mer.
- Est-ce que c'est bon ? J'eus le droit à un hochement de tête en guise de réponse. A peine avais-je eu cette réponse que je plaquai le coquillage blanc sur mon oreille et bloquai les autre sons que l'autre oreille distinguait. Je l'entendais.. Cette douce voix mélodieuse. Elle chantait à voix basse sa chanson.
- Merci maman ! M'exclamai-je en lui serrant dans mes bras. Tu veux écouter ?
- Oui, je veux bien.
Je lui tendis le coquillage coincé entre mes deux mains. Ma mère le saisit, puis le plaqua contre son oreille.
- Tu entends ?
Elle hocha brièvement la tête. Moi, étant petite, j'étais heureuse de savoir qu'elle l'entendait. Or, à présent, je savais qu'elle ne l'avait pas entendu. Cela se voyait dans son regard.
Ma mère. Au fond de moi, elle me manquait. J'aurais tant voulu lui parler avant de partir, ou rien que la voir.. Je me serais sentis.. Moins seule et rassurée.
Au même moment, la mer apparut de l'autre côté du verre. Ce sentiment de joie m'envahit, ma main se posa contre la vitre froide. Je regardai ma montre, celle-ci indiquait 00:31. Nous étions en avance, dans un peu moins 10 minutes et nous serions à Miami. Une idée me traversa l'esprit. Pouvais-je me permettre de lui demander ? J'hésitai quelques instants mais l'envie de m'y rendre me poussa à ouvrir ma bouche.
- Larry ? Entendant son nom, le chauffeur me fixa dans le rétroviseur avec un regard interrogateur.
- J'ai une faveur à vous demandé.
Il inclina légèrement la tête sur le côté, je suppose qu'il était prêt à entendre ma demande. M'avançant un peu en avant, je dis :
- Est-il possible de faire une halte sur la plage. J'aimerais faire quelques chose avant de partir étant donné que nous sommes en avance. Bien entendu, j'en ai pas pour longtemps.
Il hocha la tête, le sourire aux lèvres puis pointa la plage que nous longions. Puis m'interrogea du regard.
- Oui, là-bas c'est parfait.
Deux minutes plus tard, la voiture venait d'être garer sur un parking désert, tout près de la plage. Lorsque nous sortîmes du véhicule, Larry et moi, le vent marin soufflait déjà. Je pris toutes mes précautions pour faire le moins de bruit possible, afin d'éviter que mon oncle ne soit réveillé. Une fois dehors, le majordome sortit un paquet de cigarettes de son bermuda ainsi qu'un briquet. Il coinça le bâton de tabac entre ses épaisses lèvres. Une étincelle, puis une flamme sortit du briquet, embrasant le bout de sa cigarette.
- J'y vais. A tout de suite, Larry. Chuchotai-je. Oh, et merci beaucoup.
Il ferma ses yeux puis pencha légèrement la tête en avant, tout en soufflant sa bouffée de fumée.
Sur mes mots, je fermais mon sweat gris clair, il faisait frais. Quand mes chaussures touchèrent le sable fin, je décidai de les ôter. Je voulais sentir cette agréable sensation sous mes pieds, comme la première fois. Après les avoir enlevés, mes pieds s’enfoncèrent dans le sol. Pas à pas, j'avançais vers la mer. Plus je me rapprochais de la rive, plus le vent s'intensifiait, devenant de plus en plus fort. Faisant ainsi voler ma chevelure dans tout les sens. Mes mains saisirent mes cheveux bouclés puis les réunirent pour les attacher avec un élastique. Et pour terminer, j'enfilai ma capuche.
Éclairée par la lune, je scrutais les moindres parcelles de plage, à la recherche d'un coquillage. Au même moment, mon bonheur apparut dans mon champs de vision quelques mètres plus loin. Je rejoignis ma trouvaille, m'accroupis puis la déterrai. Le coquillage était un peu sale.
Mes poumons furent emplis d'air pour après l'expulser doucement. Cette sensation familière venait d'apparaître au creux de mon ventre. Je serrai quelques secondes mon poing. Lorsque je relâchai l'étreinte, dans ma paume venait de se former de l'eau. Mes doigts glissèrent dessus, nettoyant le sable dont il était couvert.
Alors que l'eau passait sur le coquillage, je sentis une présence non loin de moi. D'un coup, je fis volt-face. Personne. Non, il y avait une ombre un peu plus haut, elle paraissait humaine, du moins avant qu'elle ne se volatilise à la seconde d'après. J'essayais de me convaincre que ma fatigue ne s'était pas totalement dissipée après ces quelques heures de sommeil. Qui cela pouvait-il être alors ?
« Oublie ça. Tu t'inquiètes trop Kate. » Pensais-je tout bas.
Le coquillage paraissait net à présent. Exécutant le petit rituel, j'écoutais la douce mélodie de la mer. Comment cela se faisait-il que je l'entende ? Je demanderai cette réponse à Edward plus tard. Mais cela devait sûrement être grâce à mon don. Mais plus j'écoutai attentivement plus les paroles me semblaient claires.. A l 'époque, je ne comprenais pas mais là, ces mots résonnaient dans ma tête.
«
Voilà quelles étaient ces paroles. La mer ne cessait de chanter. Même si la mélodie étaient calme et douce, les mots annonçaient un bien mauvais présage. Sur cette dernière pensée, je regardais l'horizon. L'étendue d'eau reflétait une énorme tâche blanche à sa surface, la Lune. Elle n'était pas tout à fait complète cette nuit-là. Mais cette vue était tout de même magnifique. Les étoiles, elles aussi, étincelaient. J'avais l'impression qu'elles veillaient sur moi, de leur endroit.
A ce moment, le visage de ceux à qui je tenais apparurent. Yoann, Caroline, mon père, ma mère et Helen. A cette vision, je serrai le coquillage contre moi, en espérant qu'ils resteront avec moi, tout comme ma trouvaille. Je secouai légèrement la tête pour me tirer de ces pensées, il me fallait à présent regagner la voiture, Larry m'attendait.
Si tu ne comprends pas des passages, n'hésite pas à le dire, comme ça je pourrais rectifié.
Pour les parties, j'essaie de les aérer du mieux que je peux, mais pour la longueur, je ne te garantie pas le résultat, car pour ma part, je tiens à les écrire aussi complet que possible. Et je m'excuse d'avance parce que la suite que j'apporte n'est pas courte. :/
Et désolée, pour les quelques fautes que vous avez pu trouver.
En tout cas, merci à vous deux pour vos commentaires.
Chapitre 4, Cinquième Partie.
Mes yeux s'ouvrirent doucement. Devant moi, Larry conduisait. Un léger sourire dansa sur mes lèvres. Je venais de découvrir une agréable vérité. Le majordome avait connu ma mère, il l'avait même aidé. Ce gaillard était peut-être discret et mystérieux, cela ne faisait pas de lui une mauvaise personne. Voilà ce que je me disais au fond de moi.
Ma tête se tourna vers mon oncle puis mes yeux l'observèrent quelques secondes. Ses paupières demeuraient fermées et sa respiration semblait ralentie. Il dormait profondément. Remontant la couverture jusqu'aux épaules, mon corps se recroquevilla sur lui-même. La température avait baissé malgré le chauffage. Par la fenêtre, le ciel nocturne parsemé d'étoiles apportait une douce lumière sur la nature endormie. Nous n'étions toujours pas arrivé, le véhicule continuait de rouler s'enfonçant de plus en plus dans l'état de Floride. Je sortis ma main de la couverture puis entrevis l'heure à la leur pâle de la lune. 00:23.
« A 1h, nous serons à Miami. » Pensais-je.
Basculée sur mon côté gauche, mes yeux scrutant la pénombre de la nuit, mon esprit se remémorait ce rêve.. différent des autres. Certes lui aussi, m'avait montré le passé, mais pas de la même manière. J'étais Helen, dans son corps, dans son esprit. Pourquoi avais-je brusquement changé de place ? Je ressentais et entendais tout ce qui se passait dans Helen, dans son esprit.
Un déclic se produisit dans ma tête. J'entendais de nouveau ses mots, sa voix paniquée et apeurée lorsqu'elle vit les terribles images des gardes. Cette réaction, mon esprit la connaissait. Cet affreux sentiment de peur.
Il était apparu pour la première fois au sein de mon propre esprit, lorsque que l'accident se produisit dans l'impasse. Cette sensation avait été déclenché par la mort. Par la mort que nous avions infligé toute deux. Rien que cette pensée eut un effet sur mon esprit terrorisé par ce sentiment. Mon rythme cardiaque s'accéléra, mes mains pressèrent ma poitrine. Des tambours résonnaient dans ma tête, me prévenant de la réaction de mon corps paniqué.
« Arrêtes.. ARRÊTE ! Souviens toi de tes paroles. Arrêtes d'avoir peur. Si tu ne surmonte pas cette épreuve quand pourras-tu le faire ?! » S'exclama la voix au fond de moi.
Je ne veux plus avoir peur.. soufflai-je.
Mon corps paniqué entendis mon appel, peu à peu il se calma puis reprit son rythme initial. Mes yeux se fermèrent, je serrais contre moi mes bras, m'apportant une sorte de réconfort. J'avais envie de serrer une personne qui m'étais chère contre moi, sentir son souffle et entendre des mots qui pouvais me réconforter. Mais, je savais bien qu'ils n'étaient pas présents. A la place mes mains serrèrent contre leur paume mon collier. Leur contact avec mes doigts me rassurais un peu. Ce que je vivais, ma mère l'avait vécu dans son enfance.. Je n'étais pas seule. Mon esprit n'était pas la seule à avoir souffert. Le passé m'avait montré que cette souffrance avait, elle aussi, envahi l'esprit de ma mère.
Je revoyais en boucle mon rêve dans la forêt. Trois fois, quatre fois, cinq fois. Et à force quelque chose me semblait anormal. Il y avait des éléments qui ne coïncidaient pas avec Helen. Ses pouvoirs et sa réaction.
Pourquoi avais-je été expulsé de son corps avant qu'elle n'attaque ? Afin que je vois le combat ? Non, cette raison restait peu probable. Quelle était cette aura autour d'elle et ses yeux teintés d'un vert intense ? Comment pouvait-elle avoir éveiller son don aussi jeune ? Et pourquoi a-t-elle réagit à la mort des gardes qu'après s'être évanouie ?
Beaucoup de questions pour un seul rêve. J'avais beau ne connaître ma mère que par l'intermédiaire des rêves, mais mes yeux avaient dessellé un problème avec sa manière d'être. Son corps était celui de ma mère, or son esprit ne l'était pas.. Alors que s'était-il produit ? Comment cela a-t-il pu arrivé ?
Encore une question de plus. Malgré les connaissances sur l'histoire des sages que m'avait légué mon oncle, ne m'aidaient pas à répondre à toutes ces questions plus sombres les unes que les autres.
« J'obtiendrais des réponses plus tard. Du moins, je l'espère..» Pensais-je.
Un soupir s'échappa de ma bouche. Si seulement tout cela pouvait être plus simple, malheureusement comme le dirai ma mère : « Notre destinée est toujours écrite ». On ne sait pas exactement où, mais elle est écrite. Et ce, au fer rouge pour le reste de notre vie. Après ceci n'était que mon point de vue..
Mes mains froides remontèrent la couverture jusqu'à mon nez. Seul le haut de ma tête et mes yeux restèrent découverts. Penchée sur le côté, j'observais le paysage obscur que nous traversions. Quelques minutes après, un panneau annonça notre entrée dans une ville : Fort Lauderdale.
L'étendue d'eau salée ne se trouvait pas très loin. Rien qu'à cette idée, une étincelle de joie apparut au fond de moi. J'esquissai un sourire. Depuis toute petite, j'adorais la mer. Un de mes souvenirs d'enfance refit surface au sein de mon esprit, tel une légère brise me caressant la joue.
Je devais avoir six ans. C'était la première fois que je voyais cette vaste surface d'eau. Mes parents et moi, nous nous trouvions sur la plage. Le creux de mes pieds était en contact avec le sable fin, le vent soufflait dans mes cheveux. Et pourtant, mes yeux demeuraient attirés par les vaques s'échouant sur le rivage. N'importe quel autre enfant aurait fais des pâtés pour y incrusté de des coquillages ou alors fais envoler son cerf-volant haut dans le ciel, en espérant qu'il touche les nuages. Eh bien non. Moi, j'étais restée là, sans rien faire, debout devant la mer, fascinée par celle-ci. Ma mère arriva derrière-moi. Elle s'accroupit à ma taille puis se mit à me parler avec une voix douce.
- Katleen, ça ne vas pas ?
- Si maman. Dis-je toujours le regard rivé devant moi.
- Alors pourquoi ne joues-tu pas ?
- Je préfère regarder et écouter la mer..
- Ah bon ? Et qu'est-ce qu'elle dit ?
- Je ne comprends pas mais.. elle chante. C'est tellement jolie que j'ai envie de rester écouter. Répondis-je le sourire aux lèvres.
- Si tu veux, tu pourra continuer à l'écouter à la maison.
C'est à ce moment que je détournai le regard vers ma mère.
- C'est possible ? Demandai-je toute excitée à cette idée.
- Bien sûr. Dit-elle affichant large sourire.
Elle se releva puis me tendit sa main.
- Viens , on va ramasser un beau coquillage.
Nous avons marché ensemble main dans la main longeant le banc de sable, à la recherche de la perle rare. Quelques minutes après, mes yeux aperçurent ce que je cherchais. M'agenouillant, mes doigts libérèrent du sable le magnifique coquillage. Ma mère, à côté de moi, voyait mes yeux briller.
- Il faut le nettoyer maintenant, chuchota-t-elle.
- Je peux ?
- Oui, mais fais attention à ne pas mouiller ta jupe.
A ses mots, je me mis à courir vers l'eau salée. Je plongeai un pied, puis deux. Elle était fraîche. Un frisson me parcourra. Penchant mon corps légèrement vers l'avant, je laissai l'eau nettoyer le coquillage blanc laiteux. Lorsque je le ressorti de l'eau salée, il était dorénavant propre, sans un seul grain de sable. Fier de moi, je retournais vers ma mère en courant, tenant entre mes deux petites mains, mon trésor. Une fois arrivée à son niveau, je lui tendis ma trouvaille, fière de moi.
- Il est magnifique Katleen. Dit-elle accroupit près de moi.
- Comment fait-on alors ? Hein, maman ?
- Ne sois pas aussi impatiente. Répondit-elle avec une pointe d'amusement. Pour commencer, prends une poignée de sable. Ensuite met ta main juste au dessus du coquillage.
J’exécutai à la lettre les mouvements qu'elle me soufflait.
- Maintenant, laisse le sable s'écouler lentement et pense très fort à la mélodie et à la mer.
Lorsque tout le sable avait atterris dans le coquillage, ma mère m'a demandé de me mettre face à l'océan, la pointe du coquillage vers moi. Le vent avait changé de sens, il soufflait à présent dans mon dos.
- A présent, penche-le en avant de sorte que le sable s 'écoule. Une fois cette action exécutée, les grains de sables s'envolèrent vers la mer.
- Est-ce que c'est bon ? J'eus le droit à un hochement de tête en guise de réponse. A peine avais-je eu cette réponse que je plaquai le coquillage blanc sur mon oreille et bloquai les autre sons que l'autre oreille distinguait. Je l'entendais.. Cette douce voix mélodieuse. Elle chantait à voix basse sa chanson.
- Merci maman ! M'exclamai-je en lui serrant dans mes bras. Tu veux écouter ?
- Oui, je veux bien.
Je lui tendis le coquillage coincé entre mes deux mains. Ma mère le saisit, puis le plaqua contre son oreille.
- Tu entends ?
Elle hocha brièvement la tête. Moi, étant petite, j'étais heureuse de savoir qu'elle l'entendait. Or, à présent, je savais qu'elle ne l'avait pas entendu. Cela se voyait dans son regard.
Ma mère. Au fond de moi, elle me manquait. J'aurais tant voulu lui parler avant de partir, ou rien que la voir.. Je me serais sentis.. Moins seule et rassurée.
Au même moment, la mer apparut de l'autre côté du verre. Ce sentiment de joie m'envahit, ma main se posa contre la vitre froide. Je regardai ma montre, celle-ci indiquait 00:31. Nous étions en avance, dans un peu moins 10 minutes et nous serions à Miami. Une idée me traversa l'esprit. Pouvais-je me permettre de lui demander ? J'hésitai quelques instants mais l'envie de m'y rendre me poussa à ouvrir ma bouche.
- Larry ? Entendant son nom, le chauffeur me fixa dans le rétroviseur avec un regard interrogateur.
- J'ai une faveur à vous demandé.
Il inclina légèrement la tête sur le côté, je suppose qu'il était prêt à entendre ma demande. M'avançant un peu en avant, je dis :
- Est-il possible de faire une halte sur la plage. J'aimerais faire quelques chose avant de partir étant donné que nous sommes en avance. Bien entendu, j'en ai pas pour longtemps.
Il hocha la tête, le sourire aux lèvres puis pointa la plage que nous longions. Puis m'interrogea du regard.
- Oui, là-bas c'est parfait.
Deux minutes plus tard, la voiture venait d'être garer sur un parking désert, tout près de la plage. Lorsque nous sortîmes du véhicule, Larry et moi, le vent marin soufflait déjà. Je pris toutes mes précautions pour faire le moins de bruit possible, afin d'éviter que mon oncle ne soit réveillé. Une fois dehors, le majordome sortit un paquet de cigarettes de son bermuda ainsi qu'un briquet. Il coinça le bâton de tabac entre ses épaisses lèvres. Une étincelle, puis une flamme sortit du briquet, embrasant le bout de sa cigarette.
- J'y vais. A tout de suite, Larry. Chuchotai-je. Oh, et merci beaucoup.
Il ferma ses yeux puis pencha légèrement la tête en avant, tout en soufflant sa bouffée de fumée.
Sur mes mots, je fermais mon sweat gris clair, il faisait frais. Quand mes chaussures touchèrent le sable fin, je décidai de les ôter. Je voulais sentir cette agréable sensation sous mes pieds, comme la première fois. Après les avoir enlevés, mes pieds s’enfoncèrent dans le sol. Pas à pas, j'avançais vers la mer. Plus je me rapprochais de la rive, plus le vent s'intensifiait, devenant de plus en plus fort. Faisant ainsi voler ma chevelure dans tout les sens. Mes mains saisirent mes cheveux bouclés puis les réunirent pour les attacher avec un élastique. Et pour terminer, j'enfilai ma capuche.
Éclairée par la lune, je scrutais les moindres parcelles de plage, à la recherche d'un coquillage. Au même moment, mon bonheur apparut dans mon champs de vision quelques mètres plus loin. Je rejoignis ma trouvaille, m'accroupis puis la déterrai. Le coquillage était un peu sale.
Mes poumons furent emplis d'air pour après l'expulser doucement. Cette sensation familière venait d'apparaître au creux de mon ventre. Je serrai quelques secondes mon poing. Lorsque je relâchai l'étreinte, dans ma paume venait de se former de l'eau. Mes doigts glissèrent dessus, nettoyant le sable dont il était couvert.
Alors que l'eau passait sur le coquillage, je sentis une présence non loin de moi. D'un coup, je fis volt-face. Personne. Non, il y avait une ombre un peu plus haut, elle paraissait humaine, du moins avant qu'elle ne se volatilise à la seconde d'après. J'essayais de me convaincre que ma fatigue ne s'était pas totalement dissipée après ces quelques heures de sommeil. Qui cela pouvait-il être alors ?
« Oublie ça. Tu t'inquiètes trop Kate. » Pensais-je tout bas.
Le coquillage paraissait net à présent. Exécutant le petit rituel, j'écoutais la douce mélodie de la mer. Comment cela se faisait-il que je l'entende ? Je demanderai cette réponse à Edward plus tard. Mais cela devait sûrement être grâce à mon don. Mais plus j'écoutai attentivement plus les paroles me semblaient claires.. A l 'époque, je ne comprenais pas mais là, ces mots résonnaient dans ma tête.
«
Ils reposent en paix, près de leur mère.
Après ce qui est arrivé.
Qui peut empêcher une nouvelle fois cette catastrophe ?
Que quelqu'un les protège.
Que les êtres prodiges leur viennent en aide,
Ou ce danger deviendra réalité..
Après ce qui est arrivé.
Qui peut empêcher une nouvelle fois cette catastrophe ?
Que quelqu'un les protège.
Que les êtres prodiges leur viennent en aide,
Ou ce danger deviendra réalité..
»
Voilà quelles étaient ces paroles. La mer ne cessait de chanter. Même si la mélodie étaient calme et douce, les mots annonçaient un bien mauvais présage. Sur cette dernière pensée, je regardais l'horizon. L'étendue d'eau reflétait une énorme tâche blanche à sa surface, la Lune. Elle n'était pas tout à fait complète cette nuit-là. Mais cette vue était tout de même magnifique. Les étoiles, elles aussi, étincelaient. J'avais l'impression qu'elles veillaient sur moi, de leur endroit.
A ce moment, le visage de ceux à qui je tenais apparurent. Yoann, Caroline, mon père, ma mère et Helen. A cette vision, je serrai le coquillage contre moi, en espérant qu'ils resteront avec moi, tout comme ma trouvaille. Je secouai légèrement la tête pour me tirer de ces pensées, il me fallait à présent regagner la voiture, Larry m'attendait.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Chapitre 4, Dernière partie.
Après avoir rebroussée chemin et remis mes chaussures, je regagnais la voiture. Le majordome se trouvait au même endroit où je l'avais laissé. Il s'apprêtait à ouvrir la portière, mais je lui fis signe que je devais mettre le coquillage dans mon bagage. Larry inclina légèrement la tête en avant puis reprit sa place de conducteur.
Pendant ce temps, de mon côté, j'ouvris le coffre. Mes yeux trouvèrent mon sac. Mes doigts saisirent la fermeture, et l'ouvrit en la glissant vers la droite. Un petit « Zip » l'accompagna. C'est là, que je vis une enveloppe.. Qu'est-ce que c'était ?.. J'invertis le coquillage par le papier. Afin de pouvoir libérer mes mains, je coinçais l'enveloppe entre mes deux lèvres, puis fermai mon sac ainsi que le coffre. Faisant pas à pas le tour de la voiture, je retournai le morceau de papier. Mon nom était inscrit dessus. Mais cette écriture.. elle appartenait à ma mère !
Je posai mes fesses sur la banquette puis prit garde à ne point faire de bruit. Je chuchotai à Larry que c'était bon. Après ça, il démarra l'engin. Du bout des doigts, j'ouvris l'enveloppe puis retira ce qu'elle contenait. Une lettre et deux photographies, avant de ne prêter attention aux photos, je dépliai la feuille.
« Katleen,
Lorsque tu liras ces mots, je sais que tu seras loin de New-York, loin de Michael et moi. Peut-être que tu m'en veux. Non, tu dois sûrement m'en vouloir de ne pas avoir été présente lors de ton départ. Mais.. je n'avais pas assez de force pour voir un être qui m'est cher partir une nouvelle fois, sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire. Je ne pouvais pas.. te voir partir. C'est pour cette raison que, je te dis mes mots dans cette lettre.
Tu as grandi, ri et pleuré, et tout ce que tu veux d'autre. Tu as quasiment tout fait avec nous, Michael et Sally Jones. Tout le début de ton existence était la première partie de ta vie, en tant que Katleen Jones, notre fille.
La seconde partie, elle, se fera sans nous, en tant que Katleen Tyros, l'être pur. Cette étape sera difficile, et parfois même dangereuse, je ne te le cache pas. Il faut que tu sois forte et courageuse. Un moment ou à un autre tu découvriras ce monde que tu ne connais pas qui est le monde des Sages. Il a beau appartenir à la Terre, il ne reste pas moins dangereux ou mystérieux. Ce don que tu as reçus, est un magnifique pouvoir mais fait attention à toi, il est puissant. Ne le sous-estime pas, il est même capable de causé des dégâts importants.. parfois même la mort.. Si cela arrive, dis-toi que tu n'es pas seule. Edward est là et nous aussi.
Mais sache, que même si tu n'es pas là, près de nous, tu seras toujours dans notre cœur, Katleen. Nous t'avons donné toute notre affection et notre amour.
Tu es notre fille et nous t'aimons.
Ps : J'espère que ces photos t'apporterons un peu de bonheur.
Ta mère, Sally.
»
J'esquissai un sourire à la fin de la lettre. C'était bien ma mère. Je la comprenais. Après avec repliée la feuille, je pris les 2 photographies. Elles étaient accrochées sur le mur de ma chambre avant d'atterrir dans cette enveloppe.
L'une où je me trouvais accompagnée par mes parents, lors des dernières vacances dans le New-Jersey. Et l'autre où l'on pouvait voir : Yoann, Caroline John et moi. Nous nous trouvions à Times Square, le soir du nouvel an. Je vous laisse imaginer notre état. Ces images m'apportaient un peu de réconfort et aussi.. du courage. Si ce nouveau monde était aussi dangereux qu'elle le disait.. j'allais avoir besoin de ça. Mais bon, j'avais déjà un bon exemple en tête : la mort. Je glissai les papiers dans l'écrin de papier.
« Je ne t'en veux pas maman.. Merci d'être là pour moi.. » Chuchotai-je en pressant l'enveloppe contre mon buste.
- Hmm hmm.
Ce bruit me fit relever la tête. C'était Larry. De son pouce, il pointa mon oncle assoupit. Je posai l'enveloppe sur mes genoux. Je voyais ce que le majordome me demandait. Il voulait que je le réveille. J’acquiesçai d'un hochement de tête. Me penchant en avant, je tendis le bras vers Edward, mais avant que ma main ne puisse frôler sa veste, il m'intercepta en me saisissant le poignée brutalement. L'étreinte de ses doigts était puissante. De ma place, je restais tétanisée devant ce mouvement et son regard transperçant. Pendant un court instant, j'eus peur. Ce qui me faisait peur ? Son regard noir, vide et épuisé. Je l'avais déjà vu. C'était à ce moment..
Lundi matin, la première fois que je le croisai. Je me trouvais dans la rue et lui, dans sa boutique, avec ce même regard. Mais, moins effrayant.
Il secoua sa tête, comme pour le ramener à la réalité. Lorsque son esprit regagna le présent, la surprise passa dans ses yeux. A ce même instant, mon oncle retira vivement sa main de mon poignet, laissant une marque rouge sur ma peau. Il baissa son regard, qui montrait de la culpabilité.
- Excuse-moi Katleen, je ne voulais pas.. marmonna-t-il entre ses lèvres, encore sonner de son geste envers moi.
- Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave, dis-je en essayant de sourire du mieux que je pouvais. Mais, mon poignet me faisait un peu mal..
- Ça ne va pas Edward ? M'empressai-je de demandé avant qu'il ne remarque la marque rouge qui commençait à enfler.
Discrètement, je remis ma manche correctement, cachant ainsi la partie gonflée. Mon oncle, lui, semblait être dans ses pensées avant qu'il réponde :
- Rien. Rien du tout.. balbutia-t-il. Malgré tout, il était clair qu'Edward paraissait troublé. Mais, je ne voulais pas insister. Me replaçant au fond de mon siège, j'ajoutai :
- Nous allons arriver dans quelques minutes. Comment cela va-t-il se passer ? Pour retrouver la personne concernée et aussi pour le voyage vers l'île.
- Ah. On retrouve notre contact sur la plage de "Miami Beach" pour le reste, je t'expliquerais sur place.
- D'accord..
Voyant qu'il ne voulait pas en dévoiler plus, je détournai mon regard de son visage pour de nouveau fixer l'extérieur. La douleur au niveau de mon poignet commençait à s'atténuer.
Dans mes pensées, je me demandais à quoi pouvait ressembler ce « contact », tout ce que savait, c'est qu'il appartenait à la résistance. Homme ou femme ? Jeune ou vieux ?
« Pfiou.., pourquoi est-ce que je m'en préoccuperais ? Franchement.. Tu ferais mieux de réfléchir au chant de la mer et comment cela se faisait que tu l'entendais. » me disais-je dans ma tête.
Je me fis une petite tape sur la joue, histoire de me remettre les idées en place. Les paroles refirent surface au bout de quelques secondes de recherche dans ma mémoire.
« Ils reposent en paix, près de leur mère. » J'ai supposé que cette « mère » devait être la Nature. L'être au sein même de notre communauté, les sages. Ensuite, ses enfants. Si je ne me trompais pas, la Nature avait eu 8 enfants en tout : Sahouri, Lemkas Sakia, Kasia, Ell, Moon, Arié et Lumi.
« Après ce qui est arrivé. Qui peut empêcher une nouvelle fois cette catastrophe ? » Une catastrophe ? Un événement assez grave s'était produit dans le passé. Ce point là, restait noir dans ma tête, je ne voyais absolument pas ce que cela pouvait être.
« Que quelqu'un les protège. Que les êtres prodiges leur viennent en aide, ». Ces êtres prodiges semblaient être, sans aucuns doutes, nous, les sages. Mais protéger qui ?
Puis le dernier vers : « Ou ce danger deviendra réalité.. » Si personne ne protège ce qui doit être protégé alors ce « danger » se réaliserait. Vu le message du chant, cela semblait être vraiment alarmant..
- Katleen ? La voix d' Edward me tira de mes pensées.
- Oui ? Répondis-je en orientant mon regard vers lui.
- Nous allons arrivé. Met ta veste.
A ses mots, je m'exécutai. La voiture empruntait la route reliant Miami Beach à la ville. La voie bitumée demeurait déserte, tout comme le parking, il n'y avait aucune voiture. Nous étions à présent tout proche. Et moi.., j'étais toute proche d'un nouveau départ.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Les deux derniers chapitres sont supers, tous les deux très intéressant.
Les petites "prophéties" sont bien stylées et pour le coup c'est vraiment super bien écrit, pas grand chose à dire au final, l'histoire avance bien et on est pressé de découvrir des réponses, vivement la suite donc
Les petites "prophéties" sont bien stylées et pour le coup c'est vraiment super bien écrit, pas grand chose à dire au final, l'histoire avance bien et on est pressé de découvrir des réponses, vivement la suite donc
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Merci Riku!
Laaaaaaaaaaaa suiiiiiiite.
Plus les secondes passaient, plus un sentiment d'appréhension s'immisçait au sein de mon esprit. Moi-même, je ne savais pas si c'était un bon ou un mauvais présage. A peine ses mots prononcer dans ma tête, que le véhicule s'arrêta entre deux voitures. La plage s'offrait à nous sur la droite.
Lorsque nous sortîmes tous les trois, en même temps, une rafale de vent glacée siffla dans nos oreilles tel un avertissement. Je savais pas comment l'expliquer mais c'était comme si, l'élément nous soufflait un mauvais présage. Je chassai cette idée de ma tête. Cela ne semblait pas être vraiment le bon moment de penser au pire.
Le majordome se dirigea vers l'arrière de la voiture, puis extirpa nos trois sacs du coffre. Au passage, je glissai mon enveloppe dans la pochette avant du bagage. Mon oncle proposa son aide à Larry et celui-ci accepta volontiers en tendant mon bagage à Edward. Les deux hommes esquissèrent un léger sourire, pour ensuite entamer le chemin vers l'escalier menant au banc de sable. Une vue magnifique s'étendait devant nous du haut de notre perchoir. Une fois l'escalier atteint, j'entamais en première la descente des deux dizaines de marches. Ce fut à ce moment, que je vis une ombre sur le rivage. Ce devait être lui, notre contact.
Quand Larry, le dernier de nous trois, posa pieds à terre, la personne fis demi-tour, tournant sur elle-même, pour s'arrêter face à nous. La seule chose que je voyais à par la silhouette noire, c'était ses yeux perçants couleurs bronzes. Mon oncle fut le premier à réagir lorsque l'ombre leva ses bras.
A terre ! S'écria-t-il en se jetant sur moi. Me plaquant à terre, le visage contre le sable. Le vent se mis à souffler par rafale, par bourrasque faisant ainsi voler le sable dans les airs.
- Que se passe-t-il ? M'exclamai-je à mon tour. Mais celui-ci m'ignora puis s'adressa au majordome.
- Larry ! Immobilisez-la au plus vite ! Elle va nous attaquer !
« Une femme ? » pensai-je. De mon côté, je ne comprenais rien à ce qui se passait, pourquoi s'en prenait-elle à nous alors que nous étions dans le même camp ?
Autour de nous le sable voltigeait dans tous les sens, notre visibilité se réduisait à chaque seconde. Derrière nous, j'entendis le majordome se libérer des poids qu'il portait. Les yeux plissés, j'essayais de me retourner afin de voir Larry. Ses yeux avaient déjà pris la teinte bronze. Son genoux posé à terre, et sa main droite plaquée contre le sable, son regard cherchant quelque chose. C'est alors que j'entendis un bruit qui m'était familier. Un sifflement.. Je m'en souvenais !
- Edward ! Ce bruit.. ! M'exclamai-je.
- Je sais ! Elle compte nous attaquer en se camouflant avec le sable ! Reste à terre et ne bouge pas !
Son regard de bronze scrutait la moindre parcelle de sable nous entourant. Il était à l'affût du moindre mouvement. Une lame d'air fendit le mur de sable, fonçant droit sur nous. Edward se redressa net, puis lui aussi, projeta une lame dans la direction de l'autre attaque, avec sa main. Ses doigts étaient tous tendus et collés entre eux, plat comme lame. Il était maintenant debout, attendant une nouvelle attaque.
- Alors ? Vous l'avez trouvé ?! Demanda-t-il à Larry.
Celui-ci secoua énergiquement la tête et pointa du doigt le ciel caché par le sable.
- Et m**de ! Larry, protégez Katleen !
- Mais ! M'exclamai-je.
- Il n'y a pas de "mais" !
- Je veux t'aider !
- Comment peux-tu m'aider dans une telle situation ?! S'écria-t-il. Dis-moi Katleen !
Je restais muette devant cette vérité. J'avais peut-être battu mon premier adversaire, mais ce fut grâce à l'effet de surprise. Et là, je ne pouvais rien faire. Au fond de moi, la rage voulait sortir, cette colère d'être faible. Intérieurement, je bouillonnais. Voyant que je rageais en silence, mon oncle ajouta :
- Veuillez sur elle, Larry, qu'elle reste près de vous. A ses mots, l'air autour de lui, se mit à tournailler.
Ses pieds se décollèrent du sol, et à la seconde d'après Edward s'envola, traversant le sable volant, entouré de la tornade le transportant. Je voulus m'élancer, moi aussi, à traverser le sable par la voie terrestre, or une main saisit mon épaule avant que je ne puisse faire un pas. C'était Larry.
Il me regarda, les yeux emplis de compassion, puis d'un coup, son regard changea. Le majordome entoura mon buste de ses bras robustes et nous projeta sur le côté. Une masse de sable se mit à voler à côté de nous. Larry venait de nous éviter une attaque de justesse. Lâchant mon corps, il plaqua violemment ses deux mains contre terre.
Une paroi transparente se mit à sortir de terre, formant un cercle nous entourant, Larry et moi. Celle-ci sortit de terre puis se rejoignit en un seul point au dessus de nos tête. Un dôme venait de se former en guise de barrière. Une deuxième couche sortit de terre, l'enveloppant la première. Me levant pour toucher l'épaisse paroi, je constatais, que le sable de l'autre côté venait de cesser de voler, retombant petit à petit sur le sol. Du bout des doigts, j'effleurais le dôme. Il n'était pas tout à fait lisse, il était constitué de minerais translucides, compactés afin de former la barrière.
De l'autre côté de la paroi, tout le sable était retombé, mon oncle et notre « allié » se trouvait en suspens dans les airs, en position de combat. D'un coup, à une allure foudroyante, la personne en face d' Edward, se dirigea vers nous, les bras pliés et croisés devant elle. Mon oncle essaya de la rattraper. Elle fonçait droit sur nous, accompagnée, elle aussi d'une sorte de tornade. D'un geste sec de rapide, celle-ci tailla une croix dans l'air, qui percuta de plein fouet la paroi, qui se fissura de toute part. Larry eut le réflexe de me tirer en arrière et de se mettre devant moi, me faisant ainsi tomber sur les fesses, avant que la femme ne brise totalement la barrière d'un puissant coup de genoux.
Me protégeant avec mes avants-bras des éclats de minéraux, mes oreilles n'entendaient plus aucun bruit devant moi. Lorsque j'ôtais mes bras de ma tête, je vis Larry et la femme immobiles. Ils ne bougeaient pas d'un poil, seule leur respiration aurait pu les différencier des statues. Je me relevais à la hâte. La femme à la chevelure corbeau, s'apprêtait à frapper le majordome, son poing se trouvait à un centimètre de la joue de Larry. Le visage tendu de la femme aux yeux marron fixaient l'épaule découverte de l'homme des îles. Et là, tatoué sur sa chair, une feuille de palmier. A la vue du dessin, mon oncle arriva puis posa sa main sur le bras de la femme.
- Tu vois, ils sont avec nous. Dit calmement Edward.
Elle baissa son bras et Larry remit sa chemise correctement.
- Vous étiez censés être que deux. Qui est l'invité surprise ? Rétorqua la femme d'un ton arrogant.
Elle était un peu plus grande que moi, la peau plutôt pâle. Elle devait avoir dans les 20 ans. Sa frange lisse de cheveux sombres s'arrêtait juste au-dessus de ses yeux brun clair. Sur ses joues plates surmontées de fossettes se trouvaient quelques cheveux provenant de sa tresse mi-longue, qui lui tombait sur l'épaule. Elle portait des habits exclusivement noirs, jusqu'à l'élastique maintenant sa coiffure en place. La capuche de son sweat était placé sur sa tête, son short en jeans, noir bien évidemment, découvrait ses longues jambes musclées. Ses pieds étaient chaussés de Dock Martens en cuir montantes.
- Oui, si on veut. Répondis mon oncle. Comme tu as pu le remarquer, Larry, mon majordome est de notre clan.
- Alors, je suppose que cette gamine qui s'est invitée ? Ajouta-elle sur le même ton, en me scrutant de haut en bas.
"Gamine" ? Ce mot fit monter une vague de colère à l'intérieur de mon être. J'essayais de me contenir, après tout, elle était avec nous.
- Est-ce elle qui était sur la plage ? Reprit-elle.
- La plage ? Demanda Edward, ne voyant pas de quoi elle parlait.
- Comment avez-vous pu me voir ? Dis-je étonnée.
- Tu as utilisé tes pouvoirs. Idiote.
Dans mon esprit cette femme commençait à m'énerver avec ses grands airs.
- Qu'est-ce qui de mal à utiliser son don, Madame je sais tout. Rétorquai-je
- Oh, tu te prends pour qui ? C'est pas parce que tu as du potentiel que tu es la reine, morveuse. Et je t'apprends que je t'ai repérer grâce à ton erreur. Amatrice.
- Calmez-vous ce n'est pas le moment pour ces enfantillages. Dit mon oncle en haussant le ton. Katleen ? De quoi parle-t-elle ? Il pris une pause puis ferma les yeux. Non, laisse tomber, tu m'expliqueras ça plus tard.
- Edward, qui est cette môme ingrate ? Intervint la femme d'une manière désinvolte.
Edward pris une profonde inspiration puis lâcha.
- Abby, je te présente ta future élève, Katleen.
Laaaaaaaaaaaa suiiiiiiite.
Chapitre 5, Première Partie.
Plus les secondes passaient, plus un sentiment d'appréhension s'immisçait au sein de mon esprit. Moi-même, je ne savais pas si c'était un bon ou un mauvais présage. A peine ses mots prononcer dans ma tête, que le véhicule s'arrêta entre deux voitures. La plage s'offrait à nous sur la droite.
Lorsque nous sortîmes tous les trois, en même temps, une rafale de vent glacée siffla dans nos oreilles tel un avertissement. Je savais pas comment l'expliquer mais c'était comme si, l'élément nous soufflait un mauvais présage. Je chassai cette idée de ma tête. Cela ne semblait pas être vraiment le bon moment de penser au pire.
Le majordome se dirigea vers l'arrière de la voiture, puis extirpa nos trois sacs du coffre. Au passage, je glissai mon enveloppe dans la pochette avant du bagage. Mon oncle proposa son aide à Larry et celui-ci accepta volontiers en tendant mon bagage à Edward. Les deux hommes esquissèrent un léger sourire, pour ensuite entamer le chemin vers l'escalier menant au banc de sable. Une vue magnifique s'étendait devant nous du haut de notre perchoir. Une fois l'escalier atteint, j'entamais en première la descente des deux dizaines de marches. Ce fut à ce moment, que je vis une ombre sur le rivage. Ce devait être lui, notre contact.
Quand Larry, le dernier de nous trois, posa pieds à terre, la personne fis demi-tour, tournant sur elle-même, pour s'arrêter face à nous. La seule chose que je voyais à par la silhouette noire, c'était ses yeux perçants couleurs bronzes. Mon oncle fut le premier à réagir lorsque l'ombre leva ses bras.
A terre ! S'écria-t-il en se jetant sur moi. Me plaquant à terre, le visage contre le sable. Le vent se mis à souffler par rafale, par bourrasque faisant ainsi voler le sable dans les airs.
- Que se passe-t-il ? M'exclamai-je à mon tour. Mais celui-ci m'ignora puis s'adressa au majordome.
- Larry ! Immobilisez-la au plus vite ! Elle va nous attaquer !
« Une femme ? » pensai-je. De mon côté, je ne comprenais rien à ce qui se passait, pourquoi s'en prenait-elle à nous alors que nous étions dans le même camp ?
Autour de nous le sable voltigeait dans tous les sens, notre visibilité se réduisait à chaque seconde. Derrière nous, j'entendis le majordome se libérer des poids qu'il portait. Les yeux plissés, j'essayais de me retourner afin de voir Larry. Ses yeux avaient déjà pris la teinte bronze. Son genoux posé à terre, et sa main droite plaquée contre le sable, son regard cherchant quelque chose. C'est alors que j'entendis un bruit qui m'était familier. Un sifflement.. Je m'en souvenais !
- Edward ! Ce bruit.. ! M'exclamai-je.
- Je sais ! Elle compte nous attaquer en se camouflant avec le sable ! Reste à terre et ne bouge pas !
Son regard de bronze scrutait la moindre parcelle de sable nous entourant. Il était à l'affût du moindre mouvement. Une lame d'air fendit le mur de sable, fonçant droit sur nous. Edward se redressa net, puis lui aussi, projeta une lame dans la direction de l'autre attaque, avec sa main. Ses doigts étaient tous tendus et collés entre eux, plat comme lame. Il était maintenant debout, attendant une nouvelle attaque.
- Alors ? Vous l'avez trouvé ?! Demanda-t-il à Larry.
Celui-ci secoua énergiquement la tête et pointa du doigt le ciel caché par le sable.
- Et m**de ! Larry, protégez Katleen !
- Mais ! M'exclamai-je.
- Il n'y a pas de "mais" !
- Je veux t'aider !
- Comment peux-tu m'aider dans une telle situation ?! S'écria-t-il. Dis-moi Katleen !
Je restais muette devant cette vérité. J'avais peut-être battu mon premier adversaire, mais ce fut grâce à l'effet de surprise. Et là, je ne pouvais rien faire. Au fond de moi, la rage voulait sortir, cette colère d'être faible. Intérieurement, je bouillonnais. Voyant que je rageais en silence, mon oncle ajouta :
- Veuillez sur elle, Larry, qu'elle reste près de vous. A ses mots, l'air autour de lui, se mit à tournailler.
Ses pieds se décollèrent du sol, et à la seconde d'après Edward s'envola, traversant le sable volant, entouré de la tornade le transportant. Je voulus m'élancer, moi aussi, à traverser le sable par la voie terrestre, or une main saisit mon épaule avant que je ne puisse faire un pas. C'était Larry.
Il me regarda, les yeux emplis de compassion, puis d'un coup, son regard changea. Le majordome entoura mon buste de ses bras robustes et nous projeta sur le côté. Une masse de sable se mit à voler à côté de nous. Larry venait de nous éviter une attaque de justesse. Lâchant mon corps, il plaqua violemment ses deux mains contre terre.
Une paroi transparente se mit à sortir de terre, formant un cercle nous entourant, Larry et moi. Celle-ci sortit de terre puis se rejoignit en un seul point au dessus de nos tête. Un dôme venait de se former en guise de barrière. Une deuxième couche sortit de terre, l'enveloppant la première. Me levant pour toucher l'épaisse paroi, je constatais, que le sable de l'autre côté venait de cesser de voler, retombant petit à petit sur le sol. Du bout des doigts, j'effleurais le dôme. Il n'était pas tout à fait lisse, il était constitué de minerais translucides, compactés afin de former la barrière.
De l'autre côté de la paroi, tout le sable était retombé, mon oncle et notre « allié » se trouvait en suspens dans les airs, en position de combat. D'un coup, à une allure foudroyante, la personne en face d' Edward, se dirigea vers nous, les bras pliés et croisés devant elle. Mon oncle essaya de la rattraper. Elle fonçait droit sur nous, accompagnée, elle aussi d'une sorte de tornade. D'un geste sec de rapide, celle-ci tailla une croix dans l'air, qui percuta de plein fouet la paroi, qui se fissura de toute part. Larry eut le réflexe de me tirer en arrière et de se mettre devant moi, me faisant ainsi tomber sur les fesses, avant que la femme ne brise totalement la barrière d'un puissant coup de genoux.
Me protégeant avec mes avants-bras des éclats de minéraux, mes oreilles n'entendaient plus aucun bruit devant moi. Lorsque j'ôtais mes bras de ma tête, je vis Larry et la femme immobiles. Ils ne bougeaient pas d'un poil, seule leur respiration aurait pu les différencier des statues. Je me relevais à la hâte. La femme à la chevelure corbeau, s'apprêtait à frapper le majordome, son poing se trouvait à un centimètre de la joue de Larry. Le visage tendu de la femme aux yeux marron fixaient l'épaule découverte de l'homme des îles. Et là, tatoué sur sa chair, une feuille de palmier. A la vue du dessin, mon oncle arriva puis posa sa main sur le bras de la femme.
- Tu vois, ils sont avec nous. Dit calmement Edward.
Elle baissa son bras et Larry remit sa chemise correctement.
- Vous étiez censés être que deux. Qui est l'invité surprise ? Rétorqua la femme d'un ton arrogant.
Elle était un peu plus grande que moi, la peau plutôt pâle. Elle devait avoir dans les 20 ans. Sa frange lisse de cheveux sombres s'arrêtait juste au-dessus de ses yeux brun clair. Sur ses joues plates surmontées de fossettes se trouvaient quelques cheveux provenant de sa tresse mi-longue, qui lui tombait sur l'épaule. Elle portait des habits exclusivement noirs, jusqu'à l'élastique maintenant sa coiffure en place. La capuche de son sweat était placé sur sa tête, son short en jeans, noir bien évidemment, découvrait ses longues jambes musclées. Ses pieds étaient chaussés de Dock Martens en cuir montantes.
- Oui, si on veut. Répondis mon oncle. Comme tu as pu le remarquer, Larry, mon majordome est de notre clan.
- Alors, je suppose que cette gamine qui s'est invitée ? Ajouta-elle sur le même ton, en me scrutant de haut en bas.
"Gamine" ? Ce mot fit monter une vague de colère à l'intérieur de mon être. J'essayais de me contenir, après tout, elle était avec nous.
- Est-ce elle qui était sur la plage ? Reprit-elle.
- La plage ? Demanda Edward, ne voyant pas de quoi elle parlait.
- Comment avez-vous pu me voir ? Dis-je étonnée.
- Tu as utilisé tes pouvoirs. Idiote.
Dans mon esprit cette femme commençait à m'énerver avec ses grands airs.
- Qu'est-ce qui de mal à utiliser son don, Madame je sais tout. Rétorquai-je
- Oh, tu te prends pour qui ? C'est pas parce que tu as du potentiel que tu es la reine, morveuse. Et je t'apprends que je t'ai repérer grâce à ton erreur. Amatrice.
- Calmez-vous ce n'est pas le moment pour ces enfantillages. Dit mon oncle en haussant le ton. Katleen ? De quoi parle-t-elle ? Il pris une pause puis ferma les yeux. Non, laisse tomber, tu m'expliqueras ça plus tard.
- Edward, qui est cette môme ingrate ? Intervint la femme d'une manière désinvolte.
Edward pris une profonde inspiration puis lâcha.
- Abby, je te présente ta future élève, Katleen.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
En espérant que la suite vous plaise.
Un silence s'imposa. Je regardais Abby, elle fit de même. Nous eûmes le même regard. Un regard noir de colère.
- Qu'est-ce tu viens de dire Edward ? Je suis pas à tes ordres sous un claquement de doigts. Et puis, je ne veux pas de cette gamine dans mes pattes, j'ai bien d'autres occupations.
- Je suis d'accord ! Edward, je ne veux être former par cette punk isolante. Ajoutai-je rouge de rage.
- C'est qui l'isolante ?! Moucheron. S'exclama Abby.
- Hop Hop Hop.. On se calme.. Dit tranquillement mon oncle se mettant entre nous deux.
- Alors ça, non ! Si tu veux que cette mioche devienne mon élève, n’interfère pas. sinon c'est toi qui va y passer. Rétorqua la femme en tirant sa capuche en arrière.
Ses sarcasmes commençaient vraiment à me taper sur le système. Mon rythme cardiaque s'accélérait, ma colère s’amplifiait.
- C'est ça, énerve-toi, bonne à rien.
Là, c'était la goutte d'eau faisant déborder le vase.
- Katleen, ne l'écoute pas, elle te provoque ! S'exclama Edward.
- Je m'en fiche. Soufflai-je. J'ai juste envie qu'elle se taise.. Je fis un pas vers elle, serrant les poings.
- Et maintenant, qu'est ce que tu comptes faire hein ? Molasse.
Un deuxième pas, je serrais les dents.
- Je me demande vraiment où Edward t'as péché. Franchement, ça ne sert à rien de frapper les plus grands que soi.
- Arrête.. soufflai-je.
Au fond de moi, je faisais de mon mieux pour contenir toute cette colère qui déclencherai l'apparition de mon don. Je ne voulais pas lui donner raison et céder.
- Arrêter quoi ? Je ne fais absolument rien. J'use de mes paroles, et non pas de mes poings. Tes parents ne t'ont pas appris ça ? Ses mots me brisèrent. Ou plutôt, la barrière qui contenait mes pouvoirs.
Une chaleur brûlante me submergea, elle était différente de tout à l'heure, elle semblait bien plus intense.
- Oh. Je vois, tu vas vraiment le faire alors. Elle recula en souriant. Une larme m'échappa.
- Ne parle pas .. comme ça .. de mes .. parents ! M'écriai-je. Lorsque je m'élançai mes poings s'enflammèrent.
Abby n'était plus qu'à deux pas de moi et je la touchais. Or, à une dizaine de centimètres d'elle, un étrange sentiment de « déjà vu » s’immisça dans mon esprit. Ce souvenir. Il me stoppa net. D'un seul coup, je tombais à genoux, pressant mas mains contre mon crâne, ses images repassaient en boucle..
- Non.. Non ! Criai-je, fixant le sol et lâchant des larmes en même temps.
Soudain, un choc atteignit le côté de ma tête, me faisant tombé violemment en arrière. Un coup de pieds de la part de la punk. Je fixais le ciel sombre étoilé, les larmes glissaient sur mes joues. Je restais muette. J'avais mal, mais la douleur ne voulaient pas sortirent de mon corps. Puis mes oreilles entendis des pas venir dans ma direction et la voix de mon oncle.
- Abby ! Arrête !
Mes yeux virent Abby arriver. Je ne bougeais pas. Elle s'accroupit et empoigna mon sweat, ramenant tout mon buste vers elle.
- Idiote. Chuchota-t-elle, juste avant de me donner une belle gifle.
Je sentis ma joue chauffée instantanément. Edward et Larry venait d'arriver. Après ça, la punk lâcha prise puis se releva.
- Qu'est ce qui te prend Abby ?
- Je l'aide. Rétorqua-t-elle.
- Aider une personne en la frappant.. C'est bien toi ça.
- Et alors ? Tant que ça marche... Dit-elle en secouant légèrement sa tête.
Je repris mes esprits en entendant ses paroles, ma main froide se posa contre ma joue chaude. Le pire dans tout ça. C'est que cela avait marché. Lorsqu'elle m'a frappé, j'eus l'impression de revenir à moi, grâce à la douleur qu'Abby venait de m'infliger.
- Aïe.. Ajoutai-je.
Le grand gaillard des îles vint se placer devant moi puis me tendit sa main. Je la saisi puis pris appui afin de me relever.
- Merci Larry, dis-je le sourire aux lèvres. Le majordome répondit à mon sourire.
- Remise de tes émotions, gamine ? Demanda la femme.
Sa voix n'avait pas le même ton arrogant que tout à l'heure, ce qui me surpris. Elle semblait plus posée. Mais ceci ne dura qu'un petit instant.
- Un problème ? Reprit-elle, avec ce ton désinvolte.
- Non, punkie. Répliquai-je.
- Arrêtez vous deux ! Abby, il est vraiment temps qu'on y aille. S'énerva mon oncle.
- Je sais, je sais pas la peine de me le rappeler. Dit-elle en roulant des yeux. On ne peut même pas s'amuser 5 minutes avec toi. Larry a l'air plus zen que toi, franchement. Aide-moi donc. Edward soupira puis s'avança avec elle vers l'océan.
Quant à moi, je retournai auprès du majordome qui peinait avec les bagages. Mes mains saisirent la poignée de mon sac puis le porta à bout de bras en direction des deux sages, accompagnée de Larry.
Ma joue était encore chaude. « Pourquoi avait-elle fait ça ? » pensais-je.
Elle aurait capable de ne rien rien et de me regarder avec indifférence. Mais non, Abby m'avait frappé pour m'aider. A mes yeux, ses intentions envers moi demeuraient flous et je ne savais pas vraiment comment interpréter ses sarcasmes et sa désinvolture.. Peut-être n'était-ce qu'une façade, une carapace abritant une autre personne ? Ou alors ceci ne se trouvait qu'être une impression de ma part.. Non, je me trompais, cette femme était vulgaire et irrespectueuse. Tout simplement, elle ne cachait rien du tout..
Un peu plus loin devant nous, la punkie et mon oncle dirigèrent leurs mains vers le sol, bras tendus. Une sorte de tornade commença à se former. Le sable se mit à voler au-dessus d'eux. Lorsque nous les atteignîmes, le phénomène créer par les deux sages se dissipa, laissant derrière-lui un trou béant dans le sol instable. Je déglutis à la vue de l'immense cratère de sable d'environ 8m de diamètre. Celui-ci était formé de deux couches différentes. La première, en sable, paraissait moins épaisse que l'autre, constitué de roches et de terre.
- Saute. Dit sèchement Abby.
- Hein ? M'exclamai-je en la fixant.
- Dépêche-toi on a pas toute la nuit. Ajouta-elle ponctué d'un soupir.
Un sac, puis trois rejoignirent l'embouchure du tunnel vertical. Je tournai la tête, les deux hommes s'apprêtaient à sauter.
- Attendez, vous n'êtes pas séri..
Avant que je puisse terminer ma phrase une main se pressa contre mon dos, me poussant violemment en avant. Je trébuchai à l'intérieur du cratère. Mes mains essayèrent de trouver un point d'appui sur lequel m'agripper, hors il n'y avait rien d'autre que du sable. Le dos contre le sable, mes pieds réussirent à freiner mon corps qui s'apprêtait à rejoindre les sacs au fond du trou. Une fois complètement arrêtée, mon regard se plongea vers l’obscurité du tunnel. La profondeur de la deuxième semblait s'étendre à plusieurs dizaines de mètres sous terre, vu la noirceur qui apparaissant en bas. Des sueurs froides glissèrent sur ma nuque.
- Pfiou, un peu plus et je me trouvais entraînée dans ces profondeurs. Soufflai-je.
Je fis glisser péniblement mon corps sur le ventre avec l'espoir de pouvoir échapper à la chute vertigineuse qui m'attendait si je ne remontais pas de suite. Mais lorsque j'enfonçais mon pied droit dans le sol , un sifflement vint dans ma direction. C'était une lame d'air ! Je me décalai aussi vite que je le pus. Le sable à côté de moi, voltigea. La voix de la femme atteignit mes oreilles
- Oh ! Gamine ! Qu'est-ce que tu attends pour sauter ? Je levai ma tête dans sa direction puis répondis.
- Espèce de folle, tu veux me tuer ?! Celle-ci se mit à pouffer en entendant ma réponse.
- Si Edward n'était pas présent, tu ne serais plus de ce monde depuis longtemps. Ignorante. Elle tendit sa main vers moi.
Son majeur se coinça derrière son pouce, puis fit un taquet dans le vide. C'est à ce moment qu'un choc heurta mon tibia droit. Je perdis l'équilibre, mon corps paniqué glissa.
Puis je ne sentis plus le sol sous mes pieds. Le vide. Ce mot me fit encore plus peur. J'allais tombé ! Mes mains empoignèrent le sable essayant de remonter. Mais à chaque mouvement, une plaque de sable tombait dans le vide.
- Oh ! C'est quoi ton problème ? Froussarde. Tu as peur ?
- Bien sûr que oui ! Fais moi remonter ! Edward ! Aide moi ! J'ai peur..
C'était trop tard. La surface de sable où se demeurait étendu mon corps, venait de se détacher du cratère, m'emportant ainsi dans sa chute. Je me sentis devenir livide. J'avais peur.. du vide.
Chapitre 5, Seconde Partie.
Un silence s'imposa. Je regardais Abby, elle fit de même. Nous eûmes le même regard. Un regard noir de colère.
- Qu'est-ce tu viens de dire Edward ? Je suis pas à tes ordres sous un claquement de doigts. Et puis, je ne veux pas de cette gamine dans mes pattes, j'ai bien d'autres occupations.
- Je suis d'accord ! Edward, je ne veux être former par cette punk isolante. Ajoutai-je rouge de rage.
- C'est qui l'isolante ?! Moucheron. S'exclama Abby.
- Hop Hop Hop.. On se calme.. Dit tranquillement mon oncle se mettant entre nous deux.
- Alors ça, non ! Si tu veux que cette mioche devienne mon élève, n’interfère pas. sinon c'est toi qui va y passer. Rétorqua la femme en tirant sa capuche en arrière.
Ses sarcasmes commençaient vraiment à me taper sur le système. Mon rythme cardiaque s'accélérait, ma colère s’amplifiait.
- C'est ça, énerve-toi, bonne à rien.
Là, c'était la goutte d'eau faisant déborder le vase.
- Katleen, ne l'écoute pas, elle te provoque ! S'exclama Edward.
- Je m'en fiche. Soufflai-je. J'ai juste envie qu'elle se taise.. Je fis un pas vers elle, serrant les poings.
- Et maintenant, qu'est ce que tu comptes faire hein ? Molasse.
Un deuxième pas, je serrais les dents.
- Je me demande vraiment où Edward t'as péché. Franchement, ça ne sert à rien de frapper les plus grands que soi.
- Arrête.. soufflai-je.
Au fond de moi, je faisais de mon mieux pour contenir toute cette colère qui déclencherai l'apparition de mon don. Je ne voulais pas lui donner raison et céder.
- Arrêter quoi ? Je ne fais absolument rien. J'use de mes paroles, et non pas de mes poings. Tes parents ne t'ont pas appris ça ? Ses mots me brisèrent. Ou plutôt, la barrière qui contenait mes pouvoirs.
Une chaleur brûlante me submergea, elle était différente de tout à l'heure, elle semblait bien plus intense.
- Oh. Je vois, tu vas vraiment le faire alors. Elle recula en souriant. Une larme m'échappa.
- Ne parle pas .. comme ça .. de mes .. parents ! M'écriai-je. Lorsque je m'élançai mes poings s'enflammèrent.
Abby n'était plus qu'à deux pas de moi et je la touchais. Or, à une dizaine de centimètres d'elle, un étrange sentiment de « déjà vu » s’immisça dans mon esprit. Ce souvenir. Il me stoppa net. D'un seul coup, je tombais à genoux, pressant mas mains contre mon crâne, ses images repassaient en boucle..
- Non.. Non ! Criai-je, fixant le sol et lâchant des larmes en même temps.
Soudain, un choc atteignit le côté de ma tête, me faisant tombé violemment en arrière. Un coup de pieds de la part de la punk. Je fixais le ciel sombre étoilé, les larmes glissaient sur mes joues. Je restais muette. J'avais mal, mais la douleur ne voulaient pas sortirent de mon corps. Puis mes oreilles entendis des pas venir dans ma direction et la voix de mon oncle.
- Abby ! Arrête !
Mes yeux virent Abby arriver. Je ne bougeais pas. Elle s'accroupit et empoigna mon sweat, ramenant tout mon buste vers elle.
- Idiote. Chuchota-t-elle, juste avant de me donner une belle gifle.
Je sentis ma joue chauffée instantanément. Edward et Larry venait d'arriver. Après ça, la punk lâcha prise puis se releva.
- Qu'est ce qui te prend Abby ?
- Je l'aide. Rétorqua-t-elle.
- Aider une personne en la frappant.. C'est bien toi ça.
- Et alors ? Tant que ça marche... Dit-elle en secouant légèrement sa tête.
Je repris mes esprits en entendant ses paroles, ma main froide se posa contre ma joue chaude. Le pire dans tout ça. C'est que cela avait marché. Lorsqu'elle m'a frappé, j'eus l'impression de revenir à moi, grâce à la douleur qu'Abby venait de m'infliger.
- Aïe.. Ajoutai-je.
Le grand gaillard des îles vint se placer devant moi puis me tendit sa main. Je la saisi puis pris appui afin de me relever.
- Merci Larry, dis-je le sourire aux lèvres. Le majordome répondit à mon sourire.
- Remise de tes émotions, gamine ? Demanda la femme.
Sa voix n'avait pas le même ton arrogant que tout à l'heure, ce qui me surpris. Elle semblait plus posée. Mais ceci ne dura qu'un petit instant.
- Un problème ? Reprit-elle, avec ce ton désinvolte.
- Non, punkie. Répliquai-je.
- Arrêtez vous deux ! Abby, il est vraiment temps qu'on y aille. S'énerva mon oncle.
- Je sais, je sais pas la peine de me le rappeler. Dit-elle en roulant des yeux. On ne peut même pas s'amuser 5 minutes avec toi. Larry a l'air plus zen que toi, franchement. Aide-moi donc. Edward soupira puis s'avança avec elle vers l'océan.
Quant à moi, je retournai auprès du majordome qui peinait avec les bagages. Mes mains saisirent la poignée de mon sac puis le porta à bout de bras en direction des deux sages, accompagnée de Larry.
Ma joue était encore chaude. « Pourquoi avait-elle fait ça ? » pensais-je.
Elle aurait capable de ne rien rien et de me regarder avec indifférence. Mais non, Abby m'avait frappé pour m'aider. A mes yeux, ses intentions envers moi demeuraient flous et je ne savais pas vraiment comment interpréter ses sarcasmes et sa désinvolture.. Peut-être n'était-ce qu'une façade, une carapace abritant une autre personne ? Ou alors ceci ne se trouvait qu'être une impression de ma part.. Non, je me trompais, cette femme était vulgaire et irrespectueuse. Tout simplement, elle ne cachait rien du tout..
Un peu plus loin devant nous, la punkie et mon oncle dirigèrent leurs mains vers le sol, bras tendus. Une sorte de tornade commença à se former. Le sable se mit à voler au-dessus d'eux. Lorsque nous les atteignîmes, le phénomène créer par les deux sages se dissipa, laissant derrière-lui un trou béant dans le sol instable. Je déglutis à la vue de l'immense cratère de sable d'environ 8m de diamètre. Celui-ci était formé de deux couches différentes. La première, en sable, paraissait moins épaisse que l'autre, constitué de roches et de terre.
- Saute. Dit sèchement Abby.
- Hein ? M'exclamai-je en la fixant.
- Dépêche-toi on a pas toute la nuit. Ajouta-elle ponctué d'un soupir.
Un sac, puis trois rejoignirent l'embouchure du tunnel vertical. Je tournai la tête, les deux hommes s'apprêtaient à sauter.
- Attendez, vous n'êtes pas séri..
Avant que je puisse terminer ma phrase une main se pressa contre mon dos, me poussant violemment en avant. Je trébuchai à l'intérieur du cratère. Mes mains essayèrent de trouver un point d'appui sur lequel m'agripper, hors il n'y avait rien d'autre que du sable. Le dos contre le sable, mes pieds réussirent à freiner mon corps qui s'apprêtait à rejoindre les sacs au fond du trou. Une fois complètement arrêtée, mon regard se plongea vers l’obscurité du tunnel. La profondeur de la deuxième semblait s'étendre à plusieurs dizaines de mètres sous terre, vu la noirceur qui apparaissant en bas. Des sueurs froides glissèrent sur ma nuque.
- Pfiou, un peu plus et je me trouvais entraînée dans ces profondeurs. Soufflai-je.
Je fis glisser péniblement mon corps sur le ventre avec l'espoir de pouvoir échapper à la chute vertigineuse qui m'attendait si je ne remontais pas de suite. Mais lorsque j'enfonçais mon pied droit dans le sol , un sifflement vint dans ma direction. C'était une lame d'air ! Je me décalai aussi vite que je le pus. Le sable à côté de moi, voltigea. La voix de la femme atteignit mes oreilles
- Oh ! Gamine ! Qu'est-ce que tu attends pour sauter ? Je levai ma tête dans sa direction puis répondis.
- Espèce de folle, tu veux me tuer ?! Celle-ci se mit à pouffer en entendant ma réponse.
- Si Edward n'était pas présent, tu ne serais plus de ce monde depuis longtemps. Ignorante. Elle tendit sa main vers moi.
Son majeur se coinça derrière son pouce, puis fit un taquet dans le vide. C'est à ce moment qu'un choc heurta mon tibia droit. Je perdis l'équilibre, mon corps paniqué glissa.
Puis je ne sentis plus le sol sous mes pieds. Le vide. Ce mot me fit encore plus peur. J'allais tombé ! Mes mains empoignèrent le sable essayant de remonter. Mais à chaque mouvement, une plaque de sable tombait dans le vide.
- Oh ! C'est quoi ton problème ? Froussarde. Tu as peur ?
- Bien sûr que oui ! Fais moi remonter ! Edward ! Aide moi ! J'ai peur..
C'était trop tard. La surface de sable où se demeurait étendu mon corps, venait de se détacher du cratère, m'emportant ainsi dans sa chute. Je me sentis devenir livide. J'avais peur.. du vide.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
La première partie est cool
La prof' est super intéressante, je suis étonné qu'elle se permette de parler comme ça à Edward mais c'est ce qui fait son personnage je suppose
Que Katleen ne l'aime pas c'est sympa aussi, et le combat était bien intéressant, franchement un bon chapitre.
Pour la deuxième on a peut être un peu plus de mal à suivre la partie où Katleen glisse, à s'imaginer parfaitement la scène mais ça reste très bien. La partie est bonne aussi.
Et Abby qui se révèle un côté sympathique, c'est intéressant, continue comme ça
La prof' est super intéressante, je suis étonné qu'elle se permette de parler comme ça à Edward mais c'est ce qui fait son personnage je suppose
Que Katleen ne l'aime pas c'est sympa aussi, et le combat était bien intéressant, franchement un bon chapitre.
Pour la deuxième on a peut être un peu plus de mal à suivre la partie où Katleen glisse, à s'imaginer parfaitement la scène mais ça reste très bien. La partie est bonne aussi.
Et Abby qui se révèle un côté sympathique, c'est intéressant, continue comme ça
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Chapitre 5, Troisième Partie.
Mon cri de détresse retentit dans le cratère. Je tombais.. plus aucun de mes membres ne me répondaient, eux aussi semblaient pétrifiés, tout comme mon esprit. Si cela continuait, la seconde étape aurait été la mort. Je ne devais pas mourir.. pas maintenant. Tous sauf de cette manière.
Depuis toute petite, cette peur du vide me terrifie.. Je n'ai jamais plus supporté la vue de cette espace entre moi et le sol. Tout mon corps se figeait dès que mes yeux apercevaient celui-ci. J'avais beau faire des efforts afin d'essayer de me rassurer ou de me contrôler, rien ne faisait effet..
« Fais quelque chose » pensai-je. « Si tu meurs, tu perdras tous.. Sans exception »
- Je dois rester en vie ! Soufflai-je emplie d'une détermination sans failles.
- Bonne idée, idiote.
Cette voix.. ! Abby ! Je tournai la tête, puis je la vis. Elle tombait elle aussi, sauf que son attitude était complètement différente de la mienne. Ses bras étaient croisés et son corps paraissait aussi droit qu'un piquet. Ses yeux bruns me fixaient. Son regard me transperçait. Ce qui me passa l'envie de laisser ma colère envers elle prendre le dessus. La punk à côté de moi, était plus sérieuse que jamais.
- Alors que comptes-tu faire ? Juste pour te prévenir, si tu ne fais rien, ton histoire se terminera au fond du tunnel. Morveuse.
- Je le sais ! Criai-je. Mais comment.. ?
- Utilise-la. Ta détermination.
Avant que je puisse sortir le moindre son de ma bouche, elle disparut de ma vue. La réponse que je venais d'obtenir ne m'aidait pas. De plus, la fin de ma chute se rapprochait à chaque fraction de seconde.
« Vite, vite, fais quelque chose. »
L'air sifflait autour de moi et glissait sur mes vêtements. Il faisait sombre, seul la clarté de la lune éclairait la paroi rocheuse du tunnel. Je devais à tout prix utiliser mon don, mais j'étais tétanisée par cette peur. Pourquoi mon oncle ne m'avait pas aider ? Ma vie ne vaudrait-elle rien à ses yeux.. Non. C'était faux. C'était faux ! Depuis ma naissance, il avait tout fait pour essayer de me dévoiler la vérité sur ce monde et sur moi-même.
« Katleen, je sais que tu es capable de franchir cet obstacle. Nous sommes avec toi. » Ces paroles appartenaient à Edward.
Ces mots.. donnèrent naissance à cette détermination qui déferla en moi. J'essayai d'user de mon pouvoir hors je n'y arrivais pas. Pourquoi cela ne marchait-il pas ? Pourquoi ?!
A ce même moment, mes yeux entrevirent le sol une quinzaine de mètres plus bas. Je me sentis partir. J'allais m'évanouir de peur et de désespoir. Mon corps bascula en avant, me mettant la tête en bas. Était-ce vraiment la fin ?..
Dix mètres. Une voix étrangère féminine s’immisça dans mes pensées :
« Veux-tu vraiment périr ainsi ? Katleen, souhaites-tu mourir en laissant derrière toi un espoir perdu ? »
Au son de sa voix, la flamme en moi qui allait s'éteindre, se raviva. Elle avait raison. Ces paroles firent accroître cette envie, cette hargne en moi.
Cinq mètres.
« N'oublie pas qui tu es. Tu es l'élue de la prophétie. Et.. »
Un mètre...Les yeux fermés, une décharge d'énergie transperça la moindre parcelle de mon corps.
- Je dois vivre ! Criai-je de toute ma voix. A
ce moment tout mon pouvoir déferla autour de moi. Je sentis mes cheveux voler, le vent me caressait les joues, me soufflant que je n'avais plus rien à craindre.
Encore hésitante, mes paupières s'ouvrirent lentement. La première chose que mon regard vit était le sol. Il se trouvait à une dizaine de centimètres de visage. Mon corps tout entier demeurait en suspens dans les airs. Non, pas vraiment, une force invisible me portait, le vent.
D'un coup, mon abdomen et mon crâne me firent souffrir. La vague d'énergie que je venais de lâcher brutalement, avait une répercussion sur mon organisme. Le souffle autour de moi cessa à la suite. Mon corps tomba violemment contre terre. De la sueur glissait sur ma tempe. Le souffle court, je m'appuyai sur mes coudes et mes genoux.
Je me traînai péniblement vers la paroi de pierre. Le dos contre la roche, le souffle rauque, je tendis mes mains devant moi. Elles tremblaient. Les posant doucement sur mon visage, mes jambes se plièrent. Ma poitrine montait et descendait calmement.
J'avais mal.. Mais je me disais que j'étais un mal pour un bien. Après tout.. J'étais sauve.. Et ce, grâce à cette voix. A qui appartenait-elle ? Impossible que cela soit mon imagination. J'entendais encore sa voix résonner dans mes pensées. C'était une voix claire et posée. Pourtant.. personne d'autre à part nous était présent. Alors, d'où venait-elle ?
Des bruits de pas me tira hors de mes pensées. Ôtant les mains de mon visage, je repris mes esprits. La punk était prostrée là devant moi, les bras croisés, me scrutant d'un regard méfiant.
- Qui es-tu au juste gamine ? Lâcha-t-elle. A la seconde d'après, deux bruits attirèrent mon attention. Larry et Edward venaient d'atterrir, tous deux portés par le vent.
- Est-ce que ça va Katleen ? S'empressa de me demander mon oncle, qui vint dans ma direction à la hâte.
Mais avant qu'il ne puisse passer auprès d' Abby afin de pouvoir me rejoindre, la femme lui barra le passage en tendant son bras devant lui.
- Abby, qu'est-ce que tu.. ? S'exclama mon oncle
- Edward, dis-moi la vérité. Cette gosse n'est pas ordinaire.
- Comment ça ?
- Arrête de tourner autour du pot, ça m’insupporte. Pourquoi m'as-tu refiler cette morveuse ?
- Éloigne-toi Abby. Elle est prête à s'évanouir vu son teint pâle. La jeune femme ne bougea pas d'un cil.
- Larry. S'il vous plaît, apportez-lui une boisson.
Le majordome inclina la tête puis se rendit au niveau des sacs un peu plus loin derrière eux.
- Baisse ton bras, je vais tout te dire. Reprit-il. Abby ôta son bras.
- Edward, je peux me présenter, tu sais. Coupai-je le regard vitreux.
- Katleen, tu n'es pas en état de parler après la vague d'énergie que tu viens d'expulser hors de ton corps, alors..
- Alors quoi ? Demandai-je sèchement. C'est moi, la principale concernée. J'ai beau être mal en point, je peux encore parler.
Au fond de moi, j'étais encore énervée après mon oncle.. Il ne m'avait pas aidé en haut. Si je n'avais pas réagi à temps grâce à la voix, j'imaginais bien le résultat.
- Abby. Repris-je. Mon nom est Katleen Tyros, fille de Connor Bloom et Helen Tyros, nièce d' Edward. Je suis un sage, ou plus précisément un être pur. Les yeux de la femme s'écarquillèrent.
- Edward, c'est quoi ce bordel ?! C'est impossible. Helen n'a jamais eu d'enfant. Je le saurai, notre communauté le saurait !
- Abby. C'est la vérité. Dit-il fermement, le regard inflexible.
La femme resta sans voix. Ma gorge sèche me fit tousser. Larry accourra, une bouteille à la main, j'esquissai un sourire à sa vue. Une fois arrivé près de moi, il s'accroupit puis dévissa la bouchon. Le majordome me fit signe d'ouvrir la bouche, ce que je fis. Penchant la boisson au dessus de mes lèvres, le liquide s'écoula doucement sur ma langue. Après quelques gorgées, me sentant mieux, je saisis la bouteille pour la redresser.
- Merci Larry. Soufflai-je le sourire aux lèvres. Il inclina légèrement la tête puis se releva pour aller remettre la boisson dans le sac. Vous comptez rester comme ça longtemps ? Ajoutai-je.
- Non, on y va. Larry pouvez-vous arranger l'entrée du tunnel.
Le majordome, cinq mètres plus loin, près des sacs, s'exécuta et plaqua ses mains contre la paroi. Mon oncle fit demi-tour et marcha vers nos bagages. Un grondement retentit au dessus de nous. Levant le regard vers le haut, mes yeux virent l'ouverture donnant sur l'extérieur se fermer peu à peu. De nouvelles roches sortaient de la paroi, se rejoignant en un même point.
- Katleen. Attrape ! M’interpella Edward.
Détournant rapidement le regard du haut, La seule chose que je vis, était un bâton noir. J'eus le réflexe de saisir de mes deux mains en plein vol. L'examinant attentivement, je sentis un bouton sous mon pouce. Lorsque j'appuyais sur celui-ci de la lumière sortit d'un côté. Juste au bon moment. Larry venait de terminer de reconstituer le « plafond ».
- Abby, as-tu repéré la dalle ? Interrogea mon oncle.
- Non. Pas encore. Rétorqua-t-elle scrutant le moindre centimètre carré de roche munit de sa lampe torche.
De mon côté, je me relevais doucement en m'appuyant contre la sombre pierre. Puis sous ma main, je sentis sur ma peau quelque chose de plat et froid. Reculant d'un pas, je pointai ma lumière à l'endroit où je venais de poser ma paume. Devant moi, je trouvais une dalle grise claire avec une sorte de bille au centre. Je crois que je venais de trouver ce que mon oncle cherchait. Pour les prévenir, je dis :
- Je crois que j'ai trouvé.
- Bien joué Katleen. Répondis mon oncle accompagné de Abby et de Larry qui était chargé de nos trois sacs.
Arrivé près de moi, le majordome déposa les bagages à terre. Mon oncle s'avança devant la dalle.
- Reculez. On se sait jamais. Ajouta-t-il.
Je m'exécutai tout comme la punk et l'homme des îles.Edward posa sa paume contre la sphère. Au début rien ne se produit sauf que dans les secondes qui suivirent, un nouveau grondement se fit entendre sur notre gauche. La paroi trembla. Et puis, celle-ci se sépara en deux, ouvrant un nouveau chemin. J'en restait muette de surprise. Ce qui se cachait derrière cette issue était tout simplement incroyable.. L'océan. Un tunnel sous marin dans l'Atlantique.
C'était magnifique. Pas à pas, je m'avançais vers l'entrée du chemin, comme étant hypnotisée par la curiosité. Arrivée au seuil du tunnel, ma tête bascula en arrière, laissant mes yeux pétillants de joie admirer l'étendue d'eau nous entourant ainsi que ses habitants. La pâle lumière provenant de la lune suffisait à éclairé la partie supérieure du tunnel, par contre les profondeurs se situant sous mes pieds demeuraient sombres. La paroi du tunnel, elle était transparente et légèrement phosphorescente. Je me demandai bien en quoi était-elle constituée. Mon pied alla se poser dessus.
« Dur comme de la pierre. » pensais-je.
Cette phrase donna naissance à un déclic dans mon esprit. M'accroupissant, je touchai du bout des doigts le sol. J'avais raison. Cette paroi était sans aucun doute la même que celle que Larry avait utilisé comme barrière. Je revis dans ma tête le moment où Abby l'avait brisé.
« Faite qu'elle ne s'énerve pas. » Espérais-je, un sourire en coin.
- Bon, on se va pas s'éterniser ici. Lâcha mon oncle. Abby, tu assureras les quinze premières de transport, j’effectuerai les quinze autres.
- Je t'ai déjà dit de ne pas me donner d'ordres ! Sinon.. !
- Sinon, quoi ? Arrête ça. Tu vas briser le tunnel si tu t'énerves pour rien. Soupira-t-il.
- Pff. Souffla-t-elle, en s'asseyant.
Je l'observai se mettre en tailleur puis poser le dos de ses mains sur ses genoux, tout en fermant les yeux. La punk pris une profonde inspiration puis rouvrit les yeux.
- Tu comptes restez longtemps à me regarder, idiote ?
- Katleen, viens t'asseoir, on va partir. La porte ne va pas rester indéfiniment ouverte. Intervint mon oncle, qui lui aussi posa ses fesses à terre tout comme le majordome.
Ne comprenant pas tout, je fis ce qu'il me disait. Assise à terre, près de mon oncle, je l'interrogeais du regard, celui-ci me répondit par un sourire.
- C'est bon les gens ? Demanda Abby en se tournant vers nous. Larry acquiesça.
Elle se remit en place, puis prit de nouveau une profonde inspiration. Un sorte de sphère blanche se forma aux creux de chacune de ses paumes, quelques secondes après, je me rendis compte que nous venions de quitter la terre.
Au début, je me sentis peu mal, étant donné que j'avais le vertige. Oui, même à de petites hauteurs cela, me déstabilisais. Je voulu descendre de suite, mais ma main s'appuya contre la « plaque » qui nous portait, au contact de celle-ci, la peur se dissipa peu à peu. Je me sentais rassurer de sentir quelque chose entre moi et le sol. Je sentais passer sous ma main le vent. Une fois bien stabilisé, nous nous enfonçâmes dans le tunnel de minéraux.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Bon bah un chapitre très intéressant encore
On entre de plus en plus dans le vif du sujet avec Katleen qui découvre ses pouvoirs, et Abby qui apporte un peu de nouveau à tes chapitres. C'est le premier personnage à avoir un caractère de ce genre qui va un peu à l'encontre du style fantaisie, ça créer un contraste très sympathique, bref tout ça pour dire qu'elle est cool
Et en plus de ça on continue à avancer donc rien à redire, la suite
On entre de plus en plus dans le vif du sujet avec Katleen qui découvre ses pouvoirs, et Abby qui apporte un peu de nouveau à tes chapitres. C'est le premier personnage à avoir un caractère de ce genre qui va un peu à l'encontre du style fantaisie, ça créer un contraste très sympathique, bref tout ça pour dire qu'elle est cool
Et en plus de ça on continue à avancer donc rien à redire, la suite
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Merci Riku pour tes commentaires qui me font très plaisir.
Durant les cinq minutes qui suivirent, je restais muette d'admiration devant la nature nous entourant. On se serait cru dans un aquarium géant, ce qui n'était pas totalement faux.
Les tortues chassaient les méduses. Un banc de sardines argenté fit quelques tours autour du tunnel, nous scrutant avec curiosité. Un requin marteau nous ignora. Et un poisson lune nous observa. A un moment certains poissons se mirent à nous suivre, intrigués de notre passage.
J'étais tout simplement émerveillée devant la beauté de ce moment. Tel un enfant découvrant la merveille qu'était la nature.
C'est alors que je repensai au magnifique coquillage que j'avais trouvé sur la plage. Les bagages se trouvaient tout à gauche, derrière Larry et à côté de mon oncle. Ma main tapota l'épaule d' Edward. Celui-ci détourna le regard pour se poser sur mon visage.
- Pourrais-je avoir mon sac, s'il-te-plaît ? Il pivota sur lui même, afin de saisir mon bagage et de le poser devant moi.
- Merci. Chuchotai-je.
Après avoir ouvert le sac, mes mains écartèrent les quelques affaires se trouvaient sur le coquillage blanc. Mes doigts le saisirent puis l'extirpèrent de là. Assise en tailleur, je contemplai mon trésor sous tous les angles. Au fond de moi, j'étais heureuse de ma trouvaille et que cela me rappellerai de bons souvenirs.
- Alors voilà pourquoi tu t'es rendue sur la plage. Dit mon oncle m'interrompant dans mes pensées.
- Mmmh oui. Balbutiai-je.
- Un coquillage. Tu as pris à peine de te rendre sur la plage pour un simple coquillage. Ajouta-t-il d'un ton ironique.
- C'est important pour moi. Rétorquai-je sèchement. Légèrement irritée de son commentaire. Et puis ce n'est pas qu'un « simple » coquillage. Soufflai-je.
- Qu'a-t-il de spécial alors ?
- Il porte le chant de la mer. Répondis-je d'un ton neutre, le regard fixé sur ma trouvaille.
J'entendais encore sa voix mélodieuse. Mon oncle lui resta muet après mes paroles, comme si il était sous le choc.
- Peux.. Peux-tu répéter ce que tu viens de dire ? Je fronçais les sourcils puis répétai mots pour mots mes mes précédentes paroles.
- Mais comment.. ? Normalement, on entends que la voix des éléments qu'en étant enfants..
- Pardon ? Je ne comprends pas tout.
- Lorsqu'on est enfant, nous les futurs sages pouvons entendre, parfois même communiquer avec l'esprit de l'élément auquel nous sommes liés. Mais comment se fait-il que toi, tu..
- Idiot. Tu as déjà oublié que ta nièce est un être pur. Réfléchis un peu. S'exclama Abby, avec une pointe de consternation.
- Développe.
- Roh ! Franchement. Quand on est gosse, c'est comme si tu avais le cœur pur grâce à l'insouciance. En gros, ta nièce est encore une gamine. Vu qu'elle est elle-même un être pur, son cœur l'est forcément. N'est-ce pas morveuse ?
- Arrête avec tes sarcasmes puériles, Abby. Ce n'est pas digne d'un maître. Et puis, reste concentrer, je ne tiens pas à me casser quelque chose.
- Eh ! Si t'es pas content, fait toi plaisir, prends ma place. Après, j'ai jamais dit que cette idiote était mon élève. N'invente pas des choses dans ton propre intérêt. Je vois même pas pourquoi c'est pas toi qui la forme..
- Abby. Coupa Edward.
C'était vrai.. Pourquoi mon oncle n'avait pas pris la décision de m'entraîner ?... Cette question resta en suspens dans ma tête. Au final, est-ce que j'étais un fardeau ? Ce dernier mot fut un écho.
- Non, mais sérieusement. Avoue que tu n'as pas envie de t'en occuper. 'Fin, d'un côté, je comprends. Elle n'est même pas digne d'être un être pur.
- Arrête ! Cria-t-il le regard empli de colère, pointant sa main vers le dos de la femme. Elle se tourna, vers nous lentement et fixa mon oncle de son regard de bronze.
- Je vois. Je vais arrêté. Mais personnellement, je pense qu'une discussion s'impose entre vous deux..
- Depuis quand tu me donnes des conseils ? Rétorqua-t-il.
- Depuis, que Katleen pleure.
« De quoi ? Je pleure ? » Mes doigts touchèrent ma joue..humide. Mon oncle me regardait, la surprise se voyait dans ses yeux.
- Katleen.. ça va ? Me demanda Edward, d'un air inquiet. Il posa ma main sur mon épaule.
- Quelle question inutile Edward. Bien sûr que non. Il y a juste à la regarder. Oh, gamine, reprends-toi. On va faire une petite pause de quelques minutes. Histoire que vous ayez le temps de parler. Ça vaudrait mieux pour tout le monde.
Les secondes d'après, Abby nous déposa délicatement à terre.
- Wouaaah. Mine de rien ça crève. Soupira-t-elle en s'étirant les bras.
Moi, je restais là, le regard dans le vide. Les paroles que venaient de prononcer Abby.. appartenaient à mes pensées les plus enfouies.. mes pensées les plus sombres, cachées par la conviction d'être importante. La voix d' Edward atteignit mon ouïe.
- Katleen ?
- Qu'est-ce que je vaut ? Demandai-je d'une voix nette.
Plus loin, je vis Larry apporter une boisson à la punkie. Celle-ci le remercia, d'un petit coup de poing amical sur l'épaule. Le majordome souriait. Mon oncle, lui, ne comprenait pas ma question.
- Suis-je importante à tes yeux ?
- Bien sûr.
- Alors pourquoi, ne m'aides-tu pas ?
- Katleen.. Voyons. Ne dit pas de bêtises.
- Suis-je un fardeau ?
- Qu'est-ce qui te prends ?
- Dis-moi la vérité Edward ! M'exclamai-je, le transperçant du regard..
- Arrêtes de te faire du mal pour rien Katleen. Répondit-il sur le même ton en saisissant mes deux épaules. Tu veux parler de ton entraînement ? J'ai choisi Abby pour ton bien. Si cela avait été moi.. je n'aurais vu que Katleen, ma nièce, celle que je dois protéger. Certes, c'est la vérité, mais le jour où je partirais, qui sera là pour me relayer ? C'est pour cette raison que je sais qu'Abby t'apprendra à connaître ce don mieux que moi. Pour la simple et bonne raison, que moi, je te surprotégerais de la dure réalité de ce monde et qu'un jour tu devras y faire face. Je suis désolé de t'avoir inquiété Katleen. J'ai juste peur.. pour toi. Termina-t-il en serrant les lèvres.
Sa dernière phrase me fit penser à moment dans la voiture lors du trajet.. Alors qu'il dormait, ses yeux s'ouvrirent brutalement. Puis il tourna vivement la tête dans ma direction. Mon oncle poussa un soupir, esquissant un sourire m'étant destiné, comme si il était soulagé. A ce moment, avait-il rêver que j'étais en danger ?.. Ceci, je ne le saurais peut-être jamais.
- Merci Edward.. Soufflai-je, le sourire aux lèvres. Il fit de même. Il retira, ses mains de mes épaules puis se leva.
- J'espère que maintenant, tu te sens mieux. Nous allons devoir repartir. Il appela les deux d'autres sages.
- Abby, je prends ta place. Va à côté de Katleen. Reprit mon oncle lorsque Abby et Larry arrivèrent.
- Tu n'as pas peur qu'on s'entre-tue ? Ricana la femme.
- Non, car je sais que tu ne lui feras aucun mal, étant donné que tu es son maître. Ses paroles stoppa le ricanement sournois de la punk.
- Arrêtes de dire des conneries et bosse ! Incapable.
- Tiens, étrange. Rajouta mon oncle.
- Quoi encore ? Demanda la femme d'un ton exaspéré.
- Tu n'as pas réagi lorsque j'ai dit « maître », aurais-tu changer d'avis ?
- Pff, tu crois tout de même pas que je vais m'occuper de cette idiote. Grogna-t-elle en s'asseyant gracieusement sur le sol.
- Oh, si je le crois. Chuchota-t-il en posant ses fesses à terre, dos à nous.
A la minute d'après, nous avions reprit notre trajet, en direction de l'île des rebelles, Shados.
Chapitre 5, Quatrième Partie.
Durant les cinq minutes qui suivirent, je restais muette d'admiration devant la nature nous entourant. On se serait cru dans un aquarium géant, ce qui n'était pas totalement faux.
Les tortues chassaient les méduses. Un banc de sardines argenté fit quelques tours autour du tunnel, nous scrutant avec curiosité. Un requin marteau nous ignora. Et un poisson lune nous observa. A un moment certains poissons se mirent à nous suivre, intrigués de notre passage.
J'étais tout simplement émerveillée devant la beauté de ce moment. Tel un enfant découvrant la merveille qu'était la nature.
C'est alors que je repensai au magnifique coquillage que j'avais trouvé sur la plage. Les bagages se trouvaient tout à gauche, derrière Larry et à côté de mon oncle. Ma main tapota l'épaule d' Edward. Celui-ci détourna le regard pour se poser sur mon visage.
- Pourrais-je avoir mon sac, s'il-te-plaît ? Il pivota sur lui même, afin de saisir mon bagage et de le poser devant moi.
- Merci. Chuchotai-je.
Après avoir ouvert le sac, mes mains écartèrent les quelques affaires se trouvaient sur le coquillage blanc. Mes doigts le saisirent puis l'extirpèrent de là. Assise en tailleur, je contemplai mon trésor sous tous les angles. Au fond de moi, j'étais heureuse de ma trouvaille et que cela me rappellerai de bons souvenirs.
- Alors voilà pourquoi tu t'es rendue sur la plage. Dit mon oncle m'interrompant dans mes pensées.
- Mmmh oui. Balbutiai-je.
- Un coquillage. Tu as pris à peine de te rendre sur la plage pour un simple coquillage. Ajouta-t-il d'un ton ironique.
- C'est important pour moi. Rétorquai-je sèchement. Légèrement irritée de son commentaire. Et puis ce n'est pas qu'un « simple » coquillage. Soufflai-je.
- Qu'a-t-il de spécial alors ?
- Il porte le chant de la mer. Répondis-je d'un ton neutre, le regard fixé sur ma trouvaille.
J'entendais encore sa voix mélodieuse. Mon oncle lui resta muet après mes paroles, comme si il était sous le choc.
- Peux.. Peux-tu répéter ce que tu viens de dire ? Je fronçais les sourcils puis répétai mots pour mots mes mes précédentes paroles.
- Mais comment.. ? Normalement, on entends que la voix des éléments qu'en étant enfants..
- Pardon ? Je ne comprends pas tout.
- Lorsqu'on est enfant, nous les futurs sages pouvons entendre, parfois même communiquer avec l'esprit de l'élément auquel nous sommes liés. Mais comment se fait-il que toi, tu..
- Idiot. Tu as déjà oublié que ta nièce est un être pur. Réfléchis un peu. S'exclama Abby, avec une pointe de consternation.
- Développe.
- Roh ! Franchement. Quand on est gosse, c'est comme si tu avais le cœur pur grâce à l'insouciance. En gros, ta nièce est encore une gamine. Vu qu'elle est elle-même un être pur, son cœur l'est forcément. N'est-ce pas morveuse ?
- Arrête avec tes sarcasmes puériles, Abby. Ce n'est pas digne d'un maître. Et puis, reste concentrer, je ne tiens pas à me casser quelque chose.
- Eh ! Si t'es pas content, fait toi plaisir, prends ma place. Après, j'ai jamais dit que cette idiote était mon élève. N'invente pas des choses dans ton propre intérêt. Je vois même pas pourquoi c'est pas toi qui la forme..
- Abby. Coupa Edward.
C'était vrai.. Pourquoi mon oncle n'avait pas pris la décision de m'entraîner ?... Cette question resta en suspens dans ma tête. Au final, est-ce que j'étais un fardeau ? Ce dernier mot fut un écho.
- Non, mais sérieusement. Avoue que tu n'as pas envie de t'en occuper. 'Fin, d'un côté, je comprends. Elle n'est même pas digne d'être un être pur.
- Arrête ! Cria-t-il le regard empli de colère, pointant sa main vers le dos de la femme. Elle se tourna, vers nous lentement et fixa mon oncle de son regard de bronze.
- Je vois. Je vais arrêté. Mais personnellement, je pense qu'une discussion s'impose entre vous deux..
- Depuis quand tu me donnes des conseils ? Rétorqua-t-il.
- Depuis, que Katleen pleure.
« De quoi ? Je pleure ? » Mes doigts touchèrent ma joue..humide. Mon oncle me regardait, la surprise se voyait dans ses yeux.
- Katleen.. ça va ? Me demanda Edward, d'un air inquiet. Il posa ma main sur mon épaule.
- Quelle question inutile Edward. Bien sûr que non. Il y a juste à la regarder. Oh, gamine, reprends-toi. On va faire une petite pause de quelques minutes. Histoire que vous ayez le temps de parler. Ça vaudrait mieux pour tout le monde.
Les secondes d'après, Abby nous déposa délicatement à terre.
- Wouaaah. Mine de rien ça crève. Soupira-t-elle en s'étirant les bras.
Moi, je restais là, le regard dans le vide. Les paroles que venaient de prononcer Abby.. appartenaient à mes pensées les plus enfouies.. mes pensées les plus sombres, cachées par la conviction d'être importante. La voix d' Edward atteignit mon ouïe.
- Katleen ?
- Qu'est-ce que je vaut ? Demandai-je d'une voix nette.
Plus loin, je vis Larry apporter une boisson à la punkie. Celle-ci le remercia, d'un petit coup de poing amical sur l'épaule. Le majordome souriait. Mon oncle, lui, ne comprenait pas ma question.
- Suis-je importante à tes yeux ?
- Bien sûr.
- Alors pourquoi, ne m'aides-tu pas ?
- Katleen.. Voyons. Ne dit pas de bêtises.
- Suis-je un fardeau ?
- Qu'est-ce qui te prends ?
- Dis-moi la vérité Edward ! M'exclamai-je, le transperçant du regard..
- Arrêtes de te faire du mal pour rien Katleen. Répondit-il sur le même ton en saisissant mes deux épaules. Tu veux parler de ton entraînement ? J'ai choisi Abby pour ton bien. Si cela avait été moi.. je n'aurais vu que Katleen, ma nièce, celle que je dois protéger. Certes, c'est la vérité, mais le jour où je partirais, qui sera là pour me relayer ? C'est pour cette raison que je sais qu'Abby t'apprendra à connaître ce don mieux que moi. Pour la simple et bonne raison, que moi, je te surprotégerais de la dure réalité de ce monde et qu'un jour tu devras y faire face. Je suis désolé de t'avoir inquiété Katleen. J'ai juste peur.. pour toi. Termina-t-il en serrant les lèvres.
Sa dernière phrase me fit penser à moment dans la voiture lors du trajet.. Alors qu'il dormait, ses yeux s'ouvrirent brutalement. Puis il tourna vivement la tête dans ma direction. Mon oncle poussa un soupir, esquissant un sourire m'étant destiné, comme si il était soulagé. A ce moment, avait-il rêver que j'étais en danger ?.. Ceci, je ne le saurais peut-être jamais.
- Merci Edward.. Soufflai-je, le sourire aux lèvres. Il fit de même. Il retira, ses mains de mes épaules puis se leva.
- J'espère que maintenant, tu te sens mieux. Nous allons devoir repartir. Il appela les deux d'autres sages.
- Abby, je prends ta place. Va à côté de Katleen. Reprit mon oncle lorsque Abby et Larry arrivèrent.
- Tu n'as pas peur qu'on s'entre-tue ? Ricana la femme.
- Non, car je sais que tu ne lui feras aucun mal, étant donné que tu es son maître. Ses paroles stoppa le ricanement sournois de la punk.
- Arrêtes de dire des conneries et bosse ! Incapable.
- Tiens, étrange. Rajouta mon oncle.
- Quoi encore ? Demanda la femme d'un ton exaspéré.
- Tu n'as pas réagi lorsque j'ai dit « maître », aurais-tu changer d'avis ?
- Pff, tu crois tout de même pas que je vais m'occuper de cette idiote. Grogna-t-elle en s'asseyant gracieusement sur le sol.
- Oh, si je le crois. Chuchota-t-il en posant ses fesses à terre, dos à nous.
A la minute d'après, nous avions reprit notre trajet, en direction de l'île des rebelles, Shados.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Chapitre 5, Dernière Partie.
Tout en baillant bruyamment, Abby étendit ses jambes, en s'appuyant sur ses mains placées derrière elle. Pendant ce temps, j'hésitais à porter mon oreille la douce mélodie de la mer emplie de mystère..
- Eh morveuse, pour tout à l'heure.. déclara Abby avec une pointe d'hésitation.
- Oui.. ? Répondis-je tout en manipulant le coquillage. Elle marqua une pause, puis repris.
- Alors, c'est pour ça que tu as utilisé tes pouvoir, pour nettoyer un coquillage. Rétorqua-t-elle.
- Bien sûr. Tu devrais le savoir non ? Si je ne me trompes pas, tu t'es rendue sur la plage lorsque tu as sentis ma présence. Dis-je d'un ton neutre.
Mais dans mon esprit je me demandais bien ce qu'elle s'apprêtait à me dire avant de brusquement changer d'avis.
- Pff, franchement, je ne vois pas l'utilité de ce truc. Imagine qu'un ennemi se tenait à ma place. Tu te serais fait démonter en moins de deux, idiote.
- J'entends la mer, plus précisément son chant. Mais bon, cela n'a pas d'importance à tes yeux. Je me trompe ? Souriais-je. Je sais que je suis faible.. Je ne le nie pas. Tout ce que je demande, c'est d'apprendre. Apprendre pour ne pas me faire démonter en quelques secondes.
J'entendis un applaudissement provenant de la femme.
- Bravo, bravo. Je suis toute émue devant autant de détermination. Félicitations gamine. Dit-elle en ponctuant son sarcasme d'un rire.
J'avais l'habitude d'être patiente or je ne sais pas pourquoi, avec elle c'était différent. Je sentis l'énervement se dessiner sur mon visage.
- Espèce de punk attardée. Répliquai-je en replaçant le coquillage dans le fond de mon sac.
- Sale gosse. Ajouta-elle en s'allongeant.
- Psychopathe.
- Gamine ignorante.
- Folle détraquée.
C'était du tac au tac durant de longues secondes. Jusqu'au moment où Edward en eut plein la tête.
- Ça suffit ! Arrêtez de suite. Y'en a pas une pour rattraper l'autre. Abby se mit à exploser de rire.
- Si on ne peut même pas rire. Tu veux essayer Edward ? Ça détends. Dit-elle souriante, montrant sa langue coincer entre les dents.
- Non. Sans façons. Et puis, tu devrais aider Katleen au lieu de la pousser à bout à chaque fois que tu lui adresse la parole.
- Dis-moi ce que j'y gagnerai ?
- L'écoute de ma nièce.
- A bah, laisse tomber. Je préfère dormir que passer mon temps à expliquer la vie à une gosse sortit de son petit rêve.
A ses mots, elle ferma les yeux. De mon côté, j'en profitais pour sortir discrètement les photographies que m'avaient laissé ma mère dans sa lettre. Mes yeux les observaient d'un air attendri. Et ceci, la punk allongée à côté de moi le remarqua, alors qu'elle était censée dormir.
- Qui est-ce ? Lâcha-t-elle, en fixant les photos entre mes mains de son seul œil ouvert. Je n'avais pas envie de m'étendre sur le sujet avec elle, c'était pour cette raison que je répliquai :
- Personne qui puisse t’intéresser.
- Mmmh, ça me donne plus envie d'en savoir plus. Ajouta-t-elle en se redressant vivement. Montre-moi tout ça !
Elle s'élança sur moi, pour m'arracher des mains les images, qu'elle saisit du premier coup.
- Rends-les moi, grognai-je entre mes dents. Me retenant de me jeter sur elle, je tendis gentiment la main.
- Oh, ils sont mignons ces deux mecs là. Lequel des deux t'appartient ? Ajoutant à cela un regard amusé.
- Aucun. Maintenant rends-les moi, espèce de folle allié.
- Dans le fond, ça ne m'étonne pas. Pouffa-t-elle.
- C'est bon tu as terminé ? Je me fou de tes remarques, je souhaite juste récupérer ce que tu as entre tes doigts, déclarai-je d'un ton exaspéré.
- Et c'est qui ces deux vieux ?
- Mes parents adoptifs.
Face à ma réponse, elle se tut. Je profitais de cet instant pour lui arracher les photos des mains.
- Un problème ? Demandai-je.
Elle avait le regard dans le vide, et se mordait la lèvre. Elle dut secouer légèrement sa tête afin de reprendre ses esprits
- Idiote. murmura-t-elle en se rallongeant.
Ce fut ces dernières paroles du trajet. Qu'est-ce qu'elle avait ? Son comportement venait de changer brusquement lorsque j'ai évoqué mes parents.. Peut-être avait-elle vécu une enfance difficile, ou peut-être pas. Mais la lueur qui se trouvait dans ses yeux avant qu'elle ne reprenne ses esprit, évoquait la tristesse. Sans doutes possibles. Je l'avais déjà vu auparavant, dans le regard de mon oncle quand il parlait de son passé. Mais bon, je suppose qu'elle devait avoir ses raisons.. Et que cela ne me regardait en aucun cas.
M'allongeant sur le sol de vent, je regardais défiler les habitants de la mer. Mais au bout de quelques minutes, cela eut un effet soporifique. Alors, le sommeil l'emporta.
Tout était noir.. C'est alors que j'entendis des voix :
- Les avez-vous trouvées ? S'énerva une voix grave.
- Pas encore majesté. Répondit une autre personne.
- Bandes d'incapables ! Plus de 15 ans que nous les cherchons et toujours aucune piste. Cette légende serait-elle donc fausse ?!
- Père, ne vous emportez pas. Intervint un autre homme. Je suis certain que nous nous sommes tout simplement trompé de voie. Nous devons trouver la bonne personne.
- Et où compte-tu les trouver ? Si seulement on avait retrouvé le livre.
- Pardon ? Vous parlez du livre d' Hestia Tyros ?
- Bien entendu ! Je croyais que tu étais plus vif mon fils.
- Je le suis père. Mais pourquoi ce livre ?
- Je suis sûre que cette femme était au courant de quelque chose. Après tout elle m'avait découvert.
- Alors j'irais. Je retrouverais le livre, et vous rapporterais ce que vous désirez père.
- Ah ! Tu es bien digne du roi Tyros, mon très cher fils, Taylor.
Je me réveillais en sursaut. Abby se trouvait au-dessus de moi, une main en l'air.
- Ah mince, je m'apprêtais à te ramener parmi nous. Siffla-t-elle.
Quand je devinais de quelle manière elle allait me réveiller, j'étais quelque peu soulagée que cette main n'ait pas atterrit sur ma joue.
- Nous allons bientôt arriver. Déclara mon oncle.
A ses mots, je me redressais lentement sur mes deux fesses. Abby, quant à elle, m'observais en silence.
Ce rêve.. appartenaient-il au futur ? Cette discussion.. était-ce un avertissement ? En plus, si j'avais bien compris, cet ordure de Maïto s'était proclamé roi. Son fils allait recherché le livre que je détiens, il me pourchasserait. Mais apparemment, les sages ne connaissaient pas mon existence, donc il cherchera d'abord.. mon oncle. Je devais à tout prix lui parler de ce que je venais d'entendre.
Et puis aux yeux de Maïto, ce livre semblait d'une importance primordiale. Ce manuscrit contenait peut-être des indices permettant de stopper ses plans.
« Je suis sûre que cette femme était au courant de quelque chose. Après tout elle m'avait découvert. » Ma grand-mère aurait donc appris ce que manigançait son beau-frère. Après tout, ceci n'était pas impossible. Alors ce livre.. servait d'intermédiaire entre elle et ses enfants afin que nous puissions l'arrêter. Elle nous avait confier une mission en nous donnant cet ouvrage. Mon oncle et moi devions intervenir..
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Tres beau chapitre , j'adore comment l'intrigue se met en place .
Le relation entre abby et Katleen est drole et interessente
Tu devrais peut etre contacter un editeur , on sait jamais ça peut lui plaire (quand je dit ça peut lui plaire je veux dire ça va lui plaire biensur )
Le relation entre abby et Katleen est drole et interessente
Tu devrais peut etre contacter un editeur , on sait jamais ça peut lui plaire (quand je dit ça peut lui plaire je veux dire ça va lui plaire biensur )
Mayoua- Mini-Démon
-
Nombre de messages : 3460
Age : 25
Groupe :
Date d'inscription : 20/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Merci de ton commentaire Mayoua!
Ça fait plaisir.
- Attention. Dit mon oncle.
Nous venions d'arriver au bout du tunnel sous-marin. Shados se trouvait devant nous. Edward posa sa main contre le mur qui se dressait devant nous. Tout comme à l'entrée, la paroi se divisa en deux, ouvrant un passage dans la terre.
- Edward ! Intervins-je. Je dois te parler.
- On le fera lorsque nous serons installés dans nos appartements Katleen, d'accord ? Souriait-il. Je vis bien qu'il ne comprenait pas l'importance de ce que je devais lui dévoiler. Mais bon, d'un côté, je pouvais attendre.
- Héhé. Retour au bercail. Ajouta Abby d'un ton enthousiaste.
Mon sac à la main, je fis quelque pas afin de gagner la terre et de quitter le tunnel. De la lumière apparut tout en haut. Basculant la tête en arrière, j'aperçus des ombres. Abby vient se placer à côté de moi puis fis de même. La hauteur du tunnel vertical semblait être divisé par deux, ou alors ceci n'était qu'une impression.
- Ah, nous sommes attendus Edward.
- Pas vraiment étonnant de leur part. Répondit mon oncle avec une pointe d'amusement. Larry et Edward se placèrent à mes côtés. Nous étions à présent alignés.
- Abby, on n'attend plus que toi. Déclara-t-il.
- Je sais ! Je sais ! Grogna-t-elle. A ses mots, la punk aux yeux de bronze leva légèrement les bras.
Nous nous élevâmes vers la sortie.
La première chose que je vis était ce cercle de feu au dessus de nos têtes faisant office de lumière. A vrai dire, c'était quand même assez impressionnant. Lorsque mes yeux s'adaptèrent à la lumière, je distinguais une bonne vingtaine de personnes nous attendant, le regard pétillant de joie. Une fois le pied posé à terre, tous s'agenouillèrent devant nous. Au début, je ne compris pas pourquoi ils faisaient ça, mais en réalité, ils s'agenouillaient devant Edward.
- Bon retour parmi nous, Edward. Dirent-ils tous à l'unisson. J'en eus des frissons devant l'accueil qu'ils réservaient à mon oncle. Observant de tous côtés, je ne pus dire où nous nous trouvions. Le cercle de flammes ne suffisait qu'à nous éclairer.
« Demain, je pourrais enfin découvrir où j'ai atterri. » Songeai-je.
- Merci à vous mes frères. Répondis solennellement mon oncle.
Un homme d'un certain âge s'avança vers nous. S'appuyant sur sa canne, la vieille personne aux longs cheveux grisâtres, habillé d'une tunique et d'un pantalon noirs, se plaça devant mon oncle. Ses yeux marrons demeuraient à moitié cachés sous ses paupières tombantes. Ses joues creusées étaient ridées et tachetées de quelques tâches brunes. Sa longue barbe abritait une petite bouche aux fines lèvres. Il cachait une de ses mains osseuses derrière son dos légèrement voûté. Ses membres semblaient aussi fins et cassants qu'une brindille. Sa voix cassée et assez grave s'adressa à Edward.
- Ah, mon petit. Tu n'as pas changé depuis la dernière fois. C'est plutôt rassurant de savoir que tu ne t'es pas battu. Déclara-t-il en esquissant un léger sourire.
A ma droite, je sentis Abby s'énerver. C'est vrai, elle s'était battue contre mon oncle sur la plage. Et celui-ci n'avait même pas eut une égratignure. Je souris intérieurement à la vue de son visage écarlate.
- Cela fait un bon moment maître Jay. Je suis heureux de vous revoir.
« Maître ? » pensai-je. Ce vieux aurait formé Edward ? Le vieil homme détourna le regard de son élève, puis se mit à m'observer. A la seconde d'après, ses sourcils se levèrent, l'étonnement se lut dans son regard.
- Edward.. Qui est cet personne qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ta très chère sœur. Souffla-t-il en s'avançant vers moi.
Des murmures s’élevèrent derrière l'homme.
- Silence, je vous pris ! S'exclama le vieillard.
Les voix se stoppèrent nettes à ses mots.
- Helen.. ? Me demanda-t-il.
- Maître. Ce n'est pas ma sœur.
- Alors qui est cette personne ? C'est vraiment incroyable mon enfant.. soupira-t-il.
- Je comptais l'annoncer demain devant vous tous, mais je vois que maître l'avez remarqué plus tôt que prévu. Alors vous autres, dit-il en s'adressant aux personnes se trouvant face à nous, je vous demanderais de garder le silence jusqu'à demain.
Tous acquiescèrent sans broncher. Edward me désigna de sa main.
- Maître, voici ma nièce. Katleen Tyros. Les yeux de l'homme s'ouvrirent en grand.
- Mon dieu.. Notre toute mère nous a envoyé un autre espoir. Mon enfant.. Si tu savais à quel point tu nous emplies de joie. Oh, mon enfant. Le vieillard avait les larmes aux yeux. Sa main deuxième main s'éleva devant lui. Tu ressembles tellement à ta défunte mère.
- Je te souhaite la bienvenue Katleen. Sois la bienvenue mon enfant.. Attendrie par ses paroles, je ne pus m'empêcher de d'attraper de mes deux mains, sa main tremblante.
- C'est un honneur pour moi Monsieur Jay. Murmurai-je en souriant et inclinant légèrement la tête vers lui.
- Edward ! Désolé de te demander ça maintenant mais a-t-elle un maître ? Reprit-il
- Maître, je vous répondrais lorsque nous aurons gagné nos appartements. Répondis poliment mon oncle.
- Mais bien sûr ! Je comprends mon enfant. Nous allons vous y conduire de suite. Je suppose que vous êtes fatigué de votre trajet vous deux, dit maître Jay en regardant Abby, puis Edward.
Il dégagea doucement sa main puis la leva en l'air.
- Jude ! Peux-tu nous emmener à leurs quartiers ?
L'homme concerné s'avança de trois puis fit signe que c'était possible.
- Parfait ! Annonça-t-il plein d'enthousiasme. Viens par ici mon garçon. Le vieil homme s'adressa aux gens. Je vous remercie mes amis d'avoir accueillis comme il le doit, notre ami Edward. A présent vous pouvez disposé. Retournez auprès de votre famille, nous nous retrouverons demain à 15h pour annoncer le retour de mon élève.
Tous s'inclinèrent , puis disparurent un à un dans la pénombre.
- Êtes-vous prêts mes enfants ? Demanda-t-il. Chacun fit signe que oui.
Le vieillard leva sa main puis claqua des doigts. Le cercle de feu au-dessus de nos têtes disparut ne laissant derrière lui qu'une petite boule de feu qui vint se poser au creux de la main fripée de l'homme. Les yeux fermés, Jude claqua des mains. Lorsqu'il décolla peu à peu ses mains, une sphère blanche apparut entre ses deux paumes, ses yeux couleurs bronze s'ouvrirent de nouveau.
- C'est parti, souffla-t-il. A ce moment nous fûmes tous soulevés. On se trouvait dans une bulle de vent.
- Alors Edward ! Qui est le maître de cette petite ? Reprit maître Jay.
- Abby s'en occupera. Répondit mon oncle.
- Hop hop. Moi, j'ai toujours pas accepter à ce que je sache.
- C'est le moment où jamais mon enfant. Sinon, je me ferais un plaisir de prendre Katleen sous mon aile.
D'un côté, j'espérais qu'elle n'allait pas accepter, ce bonhomme avait l'air plus.. Comment dire.. ? Gentil.
- Abby, il te faut faire un choix. Insista mon oncle.
- Tss.. Si y'a que ça..
- Alors ? Dit maître Jay d'un ton impatient.
- J'accepte. Murmura-t-elle.
- Pardon, je n'ai pas bien entendu ? Ajouta Edward.
- J'accepte ! T'es sourd ou quoi ! S'exclama la femme.
Dans mon esprit, je n'en revenais pas. Elle venait d'accepter de m'entraîner. Je ne savais pas si j'en étais heureuse ou en colère.
- Toi qui en faisait toute une histoire, ria mon oncle. Franchement, tu es incorrigible Abby.
- Et toi, tu es irrécupérable mon vieux ! Répliqua la punk.
- Dommage, soupira le vieil homme, Prenez bien soin d'elle mon enfant, faite d'elle un sage talentueux comme vous.
- Aussi talentueuse que moi ? Il ne va pas falloir chaumer, du boulot m'attend. Rétorqua-t-elle.
- C'est ça d'être maître ma petite Abby. Mais j'imagine que l'ancien Roger, a du travailler dur pour faire de toi, la femme que tu es maintenant. Termina-t-il avec une pointe d'amusement.
- Je vois que l'humour ne vous a pas quitter ancien Jay. Celui-ci répondis d'un sourire.
Pendant ce temps, j'observais Jude. Les trais de son visage bronzé étaient totalement détendus, il semblait que rien ne pouvait le perturber. Ses cheveux noirs étaient ramenés en arrière tout en étant plaqués contre son crâne, laissant paraître de petites oreilles. De larges sourcils surmontaient ses petits yeux noirs. Sa large bouche semblait entourée d'un début de barbe. Au-dessus de celle-ci se trouvait son nez légèrement bossu. Il était aussi grand que mon oncle, mais Jude demeurait moins fort. L'homme était vêtu d'un t-shirt sans manches blanc, d'un bermuda bleu clair et d'une paire de mocassins de cuir blanc. Il semblait un peu plus âgé que mon oncle. Jude possédait quelques rides dans le coin de ses yeux marron foncé.
- Ah nous y voilà. Déclara l'ancien Jay.
La bulle de vent autour de nous se dissipa, tout comme le bronze dans les yeux du sage usant de son don. Le vieillard leva gracieusement son bras devant lui. La balle de feu réagit à son mouvement et s'avança quelques mètres plus loin. Des torches s'embrasèrent à son passage. Les nouvelles flammes se mirent à éclairer les bâtisses se situant derrière celles-ci.
- Voici où vous allez dormir. Maintenant, je vais vous laisser, afin que vous puissiez reprendre des forces. A demain. Termina le vieil homme.
Nous testâmes incliné vers lui, jusqu'à ce que Jude l'emporte.
- Bon ! S'exclama Abby. Maître Jay n'a pas lésiné sur les moyens. Gamine, prends ton sac, on va dans celle de droite. Pour une fois, je lui obéis et la suivis.
- Bonne nuit à vous deux, dis-je en m'adressant aux deux hommes se dirigeant vers l'autre maisonnette de bois. Tous deux levèrent la main comme réponse. La fatigue se dessinait sur leur visage, ils allaient enfin pouvoir se reposer.
Ça fait plaisir.
Chapitre 6, Première Partie.
- Attention. Dit mon oncle.
Nous venions d'arriver au bout du tunnel sous-marin. Shados se trouvait devant nous. Edward posa sa main contre le mur qui se dressait devant nous. Tout comme à l'entrée, la paroi se divisa en deux, ouvrant un passage dans la terre.
- Edward ! Intervins-je. Je dois te parler.
- On le fera lorsque nous serons installés dans nos appartements Katleen, d'accord ? Souriait-il. Je vis bien qu'il ne comprenait pas l'importance de ce que je devais lui dévoiler. Mais bon, d'un côté, je pouvais attendre.
- Héhé. Retour au bercail. Ajouta Abby d'un ton enthousiaste.
Mon sac à la main, je fis quelque pas afin de gagner la terre et de quitter le tunnel. De la lumière apparut tout en haut. Basculant la tête en arrière, j'aperçus des ombres. Abby vient se placer à côté de moi puis fis de même. La hauteur du tunnel vertical semblait être divisé par deux, ou alors ceci n'était qu'une impression.
- Ah, nous sommes attendus Edward.
- Pas vraiment étonnant de leur part. Répondit mon oncle avec une pointe d'amusement. Larry et Edward se placèrent à mes côtés. Nous étions à présent alignés.
- Abby, on n'attend plus que toi. Déclara-t-il.
- Je sais ! Je sais ! Grogna-t-elle. A ses mots, la punk aux yeux de bronze leva légèrement les bras.
Nous nous élevâmes vers la sortie.
La première chose que je vis était ce cercle de feu au dessus de nos têtes faisant office de lumière. A vrai dire, c'était quand même assez impressionnant. Lorsque mes yeux s'adaptèrent à la lumière, je distinguais une bonne vingtaine de personnes nous attendant, le regard pétillant de joie. Une fois le pied posé à terre, tous s'agenouillèrent devant nous. Au début, je ne compris pas pourquoi ils faisaient ça, mais en réalité, ils s'agenouillaient devant Edward.
- Bon retour parmi nous, Edward. Dirent-ils tous à l'unisson. J'en eus des frissons devant l'accueil qu'ils réservaient à mon oncle. Observant de tous côtés, je ne pus dire où nous nous trouvions. Le cercle de flammes ne suffisait qu'à nous éclairer.
« Demain, je pourrais enfin découvrir où j'ai atterri. » Songeai-je.
- Merci à vous mes frères. Répondis solennellement mon oncle.
Un homme d'un certain âge s'avança vers nous. S'appuyant sur sa canne, la vieille personne aux longs cheveux grisâtres, habillé d'une tunique et d'un pantalon noirs, se plaça devant mon oncle. Ses yeux marrons demeuraient à moitié cachés sous ses paupières tombantes. Ses joues creusées étaient ridées et tachetées de quelques tâches brunes. Sa longue barbe abritait une petite bouche aux fines lèvres. Il cachait une de ses mains osseuses derrière son dos légèrement voûté. Ses membres semblaient aussi fins et cassants qu'une brindille. Sa voix cassée et assez grave s'adressa à Edward.
- Ah, mon petit. Tu n'as pas changé depuis la dernière fois. C'est plutôt rassurant de savoir que tu ne t'es pas battu. Déclara-t-il en esquissant un léger sourire.
A ma droite, je sentis Abby s'énerver. C'est vrai, elle s'était battue contre mon oncle sur la plage. Et celui-ci n'avait même pas eut une égratignure. Je souris intérieurement à la vue de son visage écarlate.
- Cela fait un bon moment maître Jay. Je suis heureux de vous revoir.
« Maître ? » pensai-je. Ce vieux aurait formé Edward ? Le vieil homme détourna le regard de son élève, puis se mit à m'observer. A la seconde d'après, ses sourcils se levèrent, l'étonnement se lut dans son regard.
- Edward.. Qui est cet personne qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ta très chère sœur. Souffla-t-il en s'avançant vers moi.
Des murmures s’élevèrent derrière l'homme.
- Silence, je vous pris ! S'exclama le vieillard.
Les voix se stoppèrent nettes à ses mots.
- Helen.. ? Me demanda-t-il.
- Maître. Ce n'est pas ma sœur.
- Alors qui est cette personne ? C'est vraiment incroyable mon enfant.. soupira-t-il.
- Je comptais l'annoncer demain devant vous tous, mais je vois que maître l'avez remarqué plus tôt que prévu. Alors vous autres, dit-il en s'adressant aux personnes se trouvant face à nous, je vous demanderais de garder le silence jusqu'à demain.
Tous acquiescèrent sans broncher. Edward me désigna de sa main.
- Maître, voici ma nièce. Katleen Tyros. Les yeux de l'homme s'ouvrirent en grand.
- Mon dieu.. Notre toute mère nous a envoyé un autre espoir. Mon enfant.. Si tu savais à quel point tu nous emplies de joie. Oh, mon enfant. Le vieillard avait les larmes aux yeux. Sa main deuxième main s'éleva devant lui. Tu ressembles tellement à ta défunte mère.
- Je te souhaite la bienvenue Katleen. Sois la bienvenue mon enfant.. Attendrie par ses paroles, je ne pus m'empêcher de d'attraper de mes deux mains, sa main tremblante.
- C'est un honneur pour moi Monsieur Jay. Murmurai-je en souriant et inclinant légèrement la tête vers lui.
- Edward ! Désolé de te demander ça maintenant mais a-t-elle un maître ? Reprit-il
- Maître, je vous répondrais lorsque nous aurons gagné nos appartements. Répondis poliment mon oncle.
- Mais bien sûr ! Je comprends mon enfant. Nous allons vous y conduire de suite. Je suppose que vous êtes fatigué de votre trajet vous deux, dit maître Jay en regardant Abby, puis Edward.
Il dégagea doucement sa main puis la leva en l'air.
- Jude ! Peux-tu nous emmener à leurs quartiers ?
L'homme concerné s'avança de trois puis fit signe que c'était possible.
- Parfait ! Annonça-t-il plein d'enthousiasme. Viens par ici mon garçon. Le vieil homme s'adressa aux gens. Je vous remercie mes amis d'avoir accueillis comme il le doit, notre ami Edward. A présent vous pouvez disposé. Retournez auprès de votre famille, nous nous retrouverons demain à 15h pour annoncer le retour de mon élève.
Tous s'inclinèrent , puis disparurent un à un dans la pénombre.
- Êtes-vous prêts mes enfants ? Demanda-t-il. Chacun fit signe que oui.
Le vieillard leva sa main puis claqua des doigts. Le cercle de feu au-dessus de nos têtes disparut ne laissant derrière lui qu'une petite boule de feu qui vint se poser au creux de la main fripée de l'homme. Les yeux fermés, Jude claqua des mains. Lorsqu'il décolla peu à peu ses mains, une sphère blanche apparut entre ses deux paumes, ses yeux couleurs bronze s'ouvrirent de nouveau.
- C'est parti, souffla-t-il. A ce moment nous fûmes tous soulevés. On se trouvait dans une bulle de vent.
- Alors Edward ! Qui est le maître de cette petite ? Reprit maître Jay.
- Abby s'en occupera. Répondit mon oncle.
- Hop hop. Moi, j'ai toujours pas accepter à ce que je sache.
- C'est le moment où jamais mon enfant. Sinon, je me ferais un plaisir de prendre Katleen sous mon aile.
D'un côté, j'espérais qu'elle n'allait pas accepter, ce bonhomme avait l'air plus.. Comment dire.. ? Gentil.
- Abby, il te faut faire un choix. Insista mon oncle.
- Tss.. Si y'a que ça..
- Alors ? Dit maître Jay d'un ton impatient.
- J'accepte. Murmura-t-elle.
- Pardon, je n'ai pas bien entendu ? Ajouta Edward.
- J'accepte ! T'es sourd ou quoi ! S'exclama la femme.
Dans mon esprit, je n'en revenais pas. Elle venait d'accepter de m'entraîner. Je ne savais pas si j'en étais heureuse ou en colère.
- Toi qui en faisait toute une histoire, ria mon oncle. Franchement, tu es incorrigible Abby.
- Et toi, tu es irrécupérable mon vieux ! Répliqua la punk.
- Dommage, soupira le vieil homme, Prenez bien soin d'elle mon enfant, faite d'elle un sage talentueux comme vous.
- Aussi talentueuse que moi ? Il ne va pas falloir chaumer, du boulot m'attend. Rétorqua-t-elle.
- C'est ça d'être maître ma petite Abby. Mais j'imagine que l'ancien Roger, a du travailler dur pour faire de toi, la femme que tu es maintenant. Termina-t-il avec une pointe d'amusement.
- Je vois que l'humour ne vous a pas quitter ancien Jay. Celui-ci répondis d'un sourire.
Pendant ce temps, j'observais Jude. Les trais de son visage bronzé étaient totalement détendus, il semblait que rien ne pouvait le perturber. Ses cheveux noirs étaient ramenés en arrière tout en étant plaqués contre son crâne, laissant paraître de petites oreilles. De larges sourcils surmontaient ses petits yeux noirs. Sa large bouche semblait entourée d'un début de barbe. Au-dessus de celle-ci se trouvait son nez légèrement bossu. Il était aussi grand que mon oncle, mais Jude demeurait moins fort. L'homme était vêtu d'un t-shirt sans manches blanc, d'un bermuda bleu clair et d'une paire de mocassins de cuir blanc. Il semblait un peu plus âgé que mon oncle. Jude possédait quelques rides dans le coin de ses yeux marron foncé.
- Ah nous y voilà. Déclara l'ancien Jay.
La bulle de vent autour de nous se dissipa, tout comme le bronze dans les yeux du sage usant de son don. Le vieillard leva gracieusement son bras devant lui. La balle de feu réagit à son mouvement et s'avança quelques mètres plus loin. Des torches s'embrasèrent à son passage. Les nouvelles flammes se mirent à éclairer les bâtisses se situant derrière celles-ci.
- Voici où vous allez dormir. Maintenant, je vais vous laisser, afin que vous puissiez reprendre des forces. A demain. Termina le vieil homme.
Nous testâmes incliné vers lui, jusqu'à ce que Jude l'emporte.
- Bon ! S'exclama Abby. Maître Jay n'a pas lésiné sur les moyens. Gamine, prends ton sac, on va dans celle de droite. Pour une fois, je lui obéis et la suivis.
- Bonne nuit à vous deux, dis-je en m'adressant aux deux hommes se dirigeant vers l'autre maisonnette de bois. Tous deux levèrent la main comme réponse. La fatigue se dessinait sur leur visage, ils allaient enfin pouvoir se reposer.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Commençait à faire un petit moment que j'avais pas commenté ^^
Les trois derniers chapitres sont toujours aussi bien, j'ai peut être trouvé la manière dont Abby acceptait de devenir la maître de Kathleen un peu simple mais je suppose que quand on en saura peut être un peu plus sur son passé on y trouvera quelques explications. J'suis d'ailleurs pressé d'en savoir plus là dessus
J'attends aussi d'enfin voir cette fameuse ville rebelle, d'avoir p'tete un p'tit point de vue d'ensemble
En plus de ça tu postes toujours régulièrement, c'est rare x)
En tout cas de très beaux chapitres, comme d'habitude continue comme ça
Les trois derniers chapitres sont toujours aussi bien, j'ai peut être trouvé la manière dont Abby acceptait de devenir la maître de Kathleen un peu simple mais je suppose que quand on en saura peut être un peu plus sur son passé on y trouvera quelques explications. J'suis d'ailleurs pressé d'en savoir plus là dessus
J'attends aussi d'enfin voir cette fameuse ville rebelle, d'avoir p'tete un p'tit point de vue d'ensemble
En plus de ça tu postes toujours régulièrement, c'est rare x)
En tout cas de très beaux chapitres, comme d'habitude continue comme ça
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Merci Riku! Pour Abby, il va falloir patienté un peu pour avoir tes réponses.
Par rapport au village, tout ce que je peux te dire, c'est que la découverte de Shados sera le lendemain matin.
Sur ce, voici la Deuxième Partie! Bonne Lecture à vous.
Montant les quelques marches entourées de torches enflammées, je gagnais la porte entre-ouverte. La poussant doucement, je découvris le lieu où Abby et moi logerions. Cet abri comportait une seule pièce. La femme alluma en premier la cheminée puis les bougies près de nos lit.
- Oui, il va falloir t'y habituer. L'électricité n'existe pas dans le Triangle des Bermudes. Idiote.
- J'avais bien deviné, répliquai-je.
Après avoir refermée la porte, j'observais la grande pièce dans laquelle nous nous trouvions. Au centre de la pièce se trouvait une cheminée. C'est à dire, un tas de bois entouré d'une paroi un peu transparente qui remontait jusqu'au toit. Sa flamme suffisait à éclairer toute la salle. A gauche, se situait un canapé gris d'environ quatre mètres, sur lequel demeuraient deux couvertures de laine blanches. Sur ma droite était posée une table entourée de quatre tabourets. Près de celle-ci, incrustée dans le mur, des étagères emplies de couverts, récipients, bougies et autres matériels nécessaires. Avançant de trois pas, j'aperçus dans le fond deux lits. J'allai y posé mon sac ainsi que mes fesses sur celui de gauche. Assise en tailleur sur le matelas, face à la cheminée, dos au mur, j'ouvris mon bagage.
- Tss, je suis sûre que Edward n'a pas fait son boulot en t'expliquant pourquoi cette zone est spéciale. Soupira Abby d'un ton exaspéré.
- Vas-y, je suis certaine que tu vas me faire un plaisir de m'expliquer ce phénomène. Répondis-je en enlevant les affaires du sac.
Un long soupir désespéré sortit de sa bouche.
- Mon maître m'avait raconté que c'était la Nature qui a maudit cette mer.
- Pourquoi aurait-elle fait ça ? Demandai-je en glissant mes habits sur l'étagère dans le mur sur ma droite.
- A la même époque des deux créateurs, il se serait produit un conflit qui aurait plongé notre Mère dans une colère noire. Alors dans le but de « cacher » le lieu concerné et son terrible secret, la Nature fit tout ce qu'elle put pour préserver cette histoire des prochaines générations. Mais ceci n'est qu'une rumeur, même nous les sages n'en savons pas plus que ça.
Un flash apparut dans mon esprit à ces mots. « Qui peut empêcher une nouvelle fois cette catastrophe ? » Et si.. ?
- Étrange..
- Qu'est ce qui a d' « étrange » à ça, gamine ?
- Si ce conflit était aussi grave que tu le dis, quelqu'un sait forcément quelque chose à ce sujet..
- Eh bien non, je ne connais personne ayant 400 ans. Déclara-t-elle avec un pointe d'ironie.
- Qui t'as dit que je pensais à une personne ?.. Soufflai-je.
- Peux-tu m'expliquer là ? Je pige rien à ce que tu dis.
- Laisse tomber, je pense qu'une punk insolente se fiche de mes raisonnements.
- Pas faux. Ricana-t-elle.
Prenant ma trousse de toilette, je me levais puis me dirigeai dans l'allée qui séparait nos lits. Je fis glisser une porte coulissante que je n'avais pas remarqué au début. Derrière celle-ci se trouvait une petite pièce faisant office de salle de bain. Heureusement, on avait l'eau courante. Devant moi, un lavabo avec un miroir, à droite une baignoire avec un jet et à gauche des toilettes sèches, ça par contre c'était un peu moins cool. Mais bon, je n'allais pas me plaindre.
Je me remémorais cette journée de A à Z, du départ à ici.. A présent une punk détraquée avait accepté de me former afin de pouvoir maîtrisé mes pouvoirs sur une île où s'y réfugient des sages depuis environ une trentaine d'années si je ne trompais pas.. C'est alors qu'une question apparut dans mon esprit.
- Dis Abby.. commençais-je.
- Un problème moucheron ? Siffla-t-elle.
- Pourquoi as-tu accepter de m'aider ?..
- Raisons personnelles. Idi... Elle ne termina pas son mot.
Lorsque je posai ma trousse sur le rebord du lavabo, des ronflements surgirent dans l'autre pièce. Sortant sans faire de bruit, mon regard amusé vit Abby recroquevillée sur elle-même sur un de ses flancs, la tête posée sur l'oreiller coincé dans ses bras. Et bien sûr, la bouche grande ouverte.
A propos d'Abby, je savais que la punk me donnerait pas des explications claires à ce sujet, valait-il mieux que je me contente de cette réponse..
« Après tout elle m'avait répondu. » Songeais-je en esquissant un léger sourire.
Me rasseyant, je repensais à l'hypothèse qui était survenue dans ma tête. Ce n'était pas à une personne à qui il fallait s'adresser, mais à un esprit. L'esprit d'un élément. La mer, elle, connaissait la réponse à mes questions. Mais pourquoi tant de mystères.. ? C'est sur cette dernière pensée que je m'écroulais de tout mon poids sur le matelas moelleux, épuisée par toutes ses questions jaillissant dans chaque recoin de ma tête.
Tout était encore noir, je n'entendais que des voix, dont une que j'avais déjà entendu auparavant.
- Avez-vous des nouvelles du membre de l'élite qui était sur les traces d' Edward Tyros ?
- Non prince. Pas depuis hier.
- Quel était son dernier rapport ?
- Il a dit qu'il s'apprêtait à passer à l'action en s'attaquant à une jeune fille qui a 8 ans de moins que vous, prince Taylor. Hum, une fille prénommée Katleen Jones.
- Avez-vous une photo ?
- Bien sûr, tenez. Elle vit à New-York avec ses parents, Michael et Sally Jones.
- Mignonne. Dit-il. Quel rapport entretenait-elle avec Edward ?
- Aucune idée mon prince, notre homme ne fait pas mention de la relation entre les deux.
- Envoyer quelqu'un retrouver notre homme. Ordonna le prince.
- Et si on ne le retrouve pas ?
- On ira poser quelques questions aux deux adolescents se trouvant à côté d'elle. Quels sont leur noms, Tim ?
- La fille est Caroline Harrys et l'autre s'appelle Yoann Pear d'après le rapport.
- Je vois, au passage, qu'il aille voir aussi les parents. Et est-ce que l'une des personnes citées est un sage ?
- Non, ils sont tous de simples humains
- Alors pourquoi Tyros .. ? Rah ! Nous devons absolument le retrouver ! Lui et le livre.
- Le livre, prince ?
- Oui ! Cet homme détient le livre d'Hestia Tyros. J'en suis certain ! Il nous est indispensable. S'énerva le prénommé Taylor. Quitte à le traquer et à le torturer tout comme l'avait fait mon père avec son idiote de sœur, Helen.
- Oh ! Je vois que notre roi vous a raconté ce qui s'était produit.
- Oui, il paraît qu'après l'avoir attachée à un poteau pendant 5 jours sans eau ni nourriture, il l'a mutilé jusqu'à en avoir les membres brisés.
- Et encore, cette saleté ne disait rien pas un seul mot, pas un seul gémissement. Seules les larmes coulaient. Juste avant de mourir, elle cracha de son sang au visage de votre père.
Taylor se mit à rire.
- Tellement pitoyable, dire qu'ils sont du même sang que moi.
- Ils ne sont pas comme vous, prince.
- Heureusement Tim.. Heureusement.
Je me redressais d'un coup, suffocante et transpirante.
- Non soufflai-je. Non !
A la seconde d'après, encore sonnée par les paroles que je venais d'entendre, mes jambes me portèrent rapidement à la porte. Pieds nus, je dévalai les quelques marches se dressant devant moi. Après avoir traverser l'espace d'herbe devant notre maisonnette, mes pieds sentirent des galets en contact avec ma peau, un chemin. Il faisait sombre, mes yeux ne voyaient rien, même les lueurs éclairant les escaliers s'étaient éteintes, seules les petites flammes de la cheminée se voyaient par les deux fenêtres de devant. J'allais devoir user de mon don pour partir d'ici. Il me fallait partir au plus vite.
Ce rêve venait de me dévoiler ce qui allait être ordonné dans la journée par l'ennemi. Leur homme était celui que j'ai fait disparaître hier. De mauvais souvenirs me venaient à l'esprit mais se n'était pas le moment.
La chaleur m'envahit, puis se fixa sur mes poings. Les serrant, ceux-ci s'enflammèrent. Je levais ma main devant moi, la route de galets s'étendait sur ma gauche ainsi que sur ma droite. Par où aller ? Réfléchissant au choix du bon côté, je pris une profonde inspiration. Une légère brise passa dans mes cheveux, les fit voler. C'est alors qu'une voix masculine apparut dans ma tête, répondant à ma question.
« A droite, Katleen. Tu y trouveras la bonne voie. »
« Qui est là ? » Demandai-je dans mes pensées. A mes mots, la présence s'évanouit.
Devais-je y aller ? Une voix au fond de moi, me disait de faire quand même confiance à ce que je venais d'entendre.
Je m'élançai à toutes jambes dans la direction que l'on m'avait indiqué. Éclairée par la seule lueur de mes poings et ne voyant que les galets de la route, je courrai, ignorant la douleur que m'infligeaient les pierres à chaque pas. Mais cette souffrance n'était rien, je continuai sans ralentir. Mes sentiments me portaient, ils me donnaient la force d'avancer. La force de protéger. La douce chaleur alla se réfugier dans mes pieds. Baissant le regard vers le bas de mon corps, d'autres flammes apparurent. Le feu se glissa sous mes pieds, protégeant ma peau contre le choc entre mon appui et les pierres.
Mais à peine fis-je cinq pas, que mon corps bascula en avant. Quelque chose s'était agrippé à ma cheville. En une fraction de seconde, je m'effondrai de mon poids contre terre. Ma tête heurta violemment le sol, me faisant perdre connaissance. Les ténèbres me submergèrent, m'emportant avec eux dans le noir absolu.
Par rapport au village, tout ce que je peux te dire, c'est que la découverte de Shados sera le lendemain matin.
Sur ce, voici la Deuxième Partie! Bonne Lecture à vous.
Chapitre 6, Deuxième Partie.
Montant les quelques marches entourées de torches enflammées, je gagnais la porte entre-ouverte. La poussant doucement, je découvris le lieu où Abby et moi logerions. Cet abri comportait une seule pièce. La femme alluma en premier la cheminée puis les bougies près de nos lit.
- Oui, il va falloir t'y habituer. L'électricité n'existe pas dans le Triangle des Bermudes. Idiote.
- J'avais bien deviné, répliquai-je.
Après avoir refermée la porte, j'observais la grande pièce dans laquelle nous nous trouvions. Au centre de la pièce se trouvait une cheminée. C'est à dire, un tas de bois entouré d'une paroi un peu transparente qui remontait jusqu'au toit. Sa flamme suffisait à éclairer toute la salle. A gauche, se situait un canapé gris d'environ quatre mètres, sur lequel demeuraient deux couvertures de laine blanches. Sur ma droite était posée une table entourée de quatre tabourets. Près de celle-ci, incrustée dans le mur, des étagères emplies de couverts, récipients, bougies et autres matériels nécessaires. Avançant de trois pas, j'aperçus dans le fond deux lits. J'allai y posé mon sac ainsi que mes fesses sur celui de gauche. Assise en tailleur sur le matelas, face à la cheminée, dos au mur, j'ouvris mon bagage.
- Tss, je suis sûre que Edward n'a pas fait son boulot en t'expliquant pourquoi cette zone est spéciale. Soupira Abby d'un ton exaspéré.
- Vas-y, je suis certaine que tu vas me faire un plaisir de m'expliquer ce phénomène. Répondis-je en enlevant les affaires du sac.
Un long soupir désespéré sortit de sa bouche.
- Mon maître m'avait raconté que c'était la Nature qui a maudit cette mer.
- Pourquoi aurait-elle fait ça ? Demandai-je en glissant mes habits sur l'étagère dans le mur sur ma droite.
- A la même époque des deux créateurs, il se serait produit un conflit qui aurait plongé notre Mère dans une colère noire. Alors dans le but de « cacher » le lieu concerné et son terrible secret, la Nature fit tout ce qu'elle put pour préserver cette histoire des prochaines générations. Mais ceci n'est qu'une rumeur, même nous les sages n'en savons pas plus que ça.
Un flash apparut dans mon esprit à ces mots. « Qui peut empêcher une nouvelle fois cette catastrophe ? » Et si.. ?
- Étrange..
- Qu'est ce qui a d' « étrange » à ça, gamine ?
- Si ce conflit était aussi grave que tu le dis, quelqu'un sait forcément quelque chose à ce sujet..
- Eh bien non, je ne connais personne ayant 400 ans. Déclara-t-elle avec un pointe d'ironie.
- Qui t'as dit que je pensais à une personne ?.. Soufflai-je.
- Peux-tu m'expliquer là ? Je pige rien à ce que tu dis.
- Laisse tomber, je pense qu'une punk insolente se fiche de mes raisonnements.
- Pas faux. Ricana-t-elle.
Prenant ma trousse de toilette, je me levais puis me dirigeai dans l'allée qui séparait nos lits. Je fis glisser une porte coulissante que je n'avais pas remarqué au début. Derrière celle-ci se trouvait une petite pièce faisant office de salle de bain. Heureusement, on avait l'eau courante. Devant moi, un lavabo avec un miroir, à droite une baignoire avec un jet et à gauche des toilettes sèches, ça par contre c'était un peu moins cool. Mais bon, je n'allais pas me plaindre.
Je me remémorais cette journée de A à Z, du départ à ici.. A présent une punk détraquée avait accepté de me former afin de pouvoir maîtrisé mes pouvoirs sur une île où s'y réfugient des sages depuis environ une trentaine d'années si je ne trompais pas.. C'est alors qu'une question apparut dans mon esprit.
- Dis Abby.. commençais-je.
- Un problème moucheron ? Siffla-t-elle.
- Pourquoi as-tu accepter de m'aider ?..
- Raisons personnelles. Idi... Elle ne termina pas son mot.
Lorsque je posai ma trousse sur le rebord du lavabo, des ronflements surgirent dans l'autre pièce. Sortant sans faire de bruit, mon regard amusé vit Abby recroquevillée sur elle-même sur un de ses flancs, la tête posée sur l'oreiller coincé dans ses bras. Et bien sûr, la bouche grande ouverte.
A propos d'Abby, je savais que la punk me donnerait pas des explications claires à ce sujet, valait-il mieux que je me contente de cette réponse..
« Après tout elle m'avait répondu. » Songeais-je en esquissant un léger sourire.
Me rasseyant, je repensais à l'hypothèse qui était survenue dans ma tête. Ce n'était pas à une personne à qui il fallait s'adresser, mais à un esprit. L'esprit d'un élément. La mer, elle, connaissait la réponse à mes questions. Mais pourquoi tant de mystères.. ? C'est sur cette dernière pensée que je m'écroulais de tout mon poids sur le matelas moelleux, épuisée par toutes ses questions jaillissant dans chaque recoin de ma tête.
Tout était encore noir, je n'entendais que des voix, dont une que j'avais déjà entendu auparavant.
- Avez-vous des nouvelles du membre de l'élite qui était sur les traces d' Edward Tyros ?
- Non prince. Pas depuis hier.
- Quel était son dernier rapport ?
- Il a dit qu'il s'apprêtait à passer à l'action en s'attaquant à une jeune fille qui a 8 ans de moins que vous, prince Taylor. Hum, une fille prénommée Katleen Jones.
- Avez-vous une photo ?
- Bien sûr, tenez. Elle vit à New-York avec ses parents, Michael et Sally Jones.
- Mignonne. Dit-il. Quel rapport entretenait-elle avec Edward ?
- Aucune idée mon prince, notre homme ne fait pas mention de la relation entre les deux.
- Envoyer quelqu'un retrouver notre homme. Ordonna le prince.
- Et si on ne le retrouve pas ?
- On ira poser quelques questions aux deux adolescents se trouvant à côté d'elle. Quels sont leur noms, Tim ?
- La fille est Caroline Harrys et l'autre s'appelle Yoann Pear d'après le rapport.
- Je vois, au passage, qu'il aille voir aussi les parents. Et est-ce que l'une des personnes citées est un sage ?
- Non, ils sont tous de simples humains
- Alors pourquoi Tyros .. ? Rah ! Nous devons absolument le retrouver ! Lui et le livre.
- Le livre, prince ?
- Oui ! Cet homme détient le livre d'Hestia Tyros. J'en suis certain ! Il nous est indispensable. S'énerva le prénommé Taylor. Quitte à le traquer et à le torturer tout comme l'avait fait mon père avec son idiote de sœur, Helen.
- Oh ! Je vois que notre roi vous a raconté ce qui s'était produit.
- Oui, il paraît qu'après l'avoir attachée à un poteau pendant 5 jours sans eau ni nourriture, il l'a mutilé jusqu'à en avoir les membres brisés.
- Et encore, cette saleté ne disait rien pas un seul mot, pas un seul gémissement. Seules les larmes coulaient. Juste avant de mourir, elle cracha de son sang au visage de votre père.
Taylor se mit à rire.
- Tellement pitoyable, dire qu'ils sont du même sang que moi.
- Ils ne sont pas comme vous, prince.
- Heureusement Tim.. Heureusement.
Je me redressais d'un coup, suffocante et transpirante.
- Non soufflai-je. Non !
A la seconde d'après, encore sonnée par les paroles que je venais d'entendre, mes jambes me portèrent rapidement à la porte. Pieds nus, je dévalai les quelques marches se dressant devant moi. Après avoir traverser l'espace d'herbe devant notre maisonnette, mes pieds sentirent des galets en contact avec ma peau, un chemin. Il faisait sombre, mes yeux ne voyaient rien, même les lueurs éclairant les escaliers s'étaient éteintes, seules les petites flammes de la cheminée se voyaient par les deux fenêtres de devant. J'allais devoir user de mon don pour partir d'ici. Il me fallait partir au plus vite.
Ce rêve venait de me dévoiler ce qui allait être ordonné dans la journée par l'ennemi. Leur homme était celui que j'ai fait disparaître hier. De mauvais souvenirs me venaient à l'esprit mais se n'était pas le moment.
La chaleur m'envahit, puis se fixa sur mes poings. Les serrant, ceux-ci s'enflammèrent. Je levais ma main devant moi, la route de galets s'étendait sur ma gauche ainsi que sur ma droite. Par où aller ? Réfléchissant au choix du bon côté, je pris une profonde inspiration. Une légère brise passa dans mes cheveux, les fit voler. C'est alors qu'une voix masculine apparut dans ma tête, répondant à ma question.
« A droite, Katleen. Tu y trouveras la bonne voie. »
« Qui est là ? » Demandai-je dans mes pensées. A mes mots, la présence s'évanouit.
Devais-je y aller ? Une voix au fond de moi, me disait de faire quand même confiance à ce que je venais d'entendre.
Je m'élançai à toutes jambes dans la direction que l'on m'avait indiqué. Éclairée par la seule lueur de mes poings et ne voyant que les galets de la route, je courrai, ignorant la douleur que m'infligeaient les pierres à chaque pas. Mais cette souffrance n'était rien, je continuai sans ralentir. Mes sentiments me portaient, ils me donnaient la force d'avancer. La force de protéger. La douce chaleur alla se réfugier dans mes pieds. Baissant le regard vers le bas de mon corps, d'autres flammes apparurent. Le feu se glissa sous mes pieds, protégeant ma peau contre le choc entre mon appui et les pierres.
Mais à peine fis-je cinq pas, que mon corps bascula en avant. Quelque chose s'était agrippé à ma cheville. En une fraction de seconde, je m'effondrai de mon poids contre terre. Ma tête heurta violemment le sol, me faisant perdre connaissance. Les ténèbres me submergèrent, m'emportant avec eux dans le noir absolu.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
On continue d'avancer petit à petit ^^
Il se passe pas énormément de choses vu qu'on a surtout l'installation de Katleen. D'ailleurs par rapport à elle j'ai bien aimé le coup du conseil donné par, je suppose, un esprit
Je me demandais bien comment Caroline et Yoann allaient être impliqués, j'ai ma réponse, reste à voir comment ça va se dérouler
Une petite mission rescousse s'improvise, ça semble intéressant en tout cas
En tout cas ça avance bien, continue
Il se passe pas énormément de choses vu qu'on a surtout l'installation de Katleen. D'ailleurs par rapport à elle j'ai bien aimé le coup du conseil donné par, je suppose, un esprit
Je me demandais bien comment Caroline et Yoann allaient être impliqués, j'ai ma réponse, reste à voir comment ça va se dérouler
Une petite mission rescousse s'improvise, ça semble intéressant en tout cas
En tout cas ça avance bien, continue
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Wow ! Pour le suspens je suis servie !
Pour l'écriture c'est toujours aussi bien , tu as énormément de talent !
Tu decrit bien les lieux, on arrive vraiment à s'imaginer ce qui se passe ! Continue!
Pour l'écriture c'est toujours aussi bien , tu as énormément de talent !
Tu decrit bien les lieux, on arrive vraiment à s'imaginer ce qui se passe ! Continue!
Mayoua- Mini-Démon
-
Nombre de messages : 3460
Age : 25
Groupe :
Date d'inscription : 20/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Encore un grand Merci pour vos commentaires qui me font vraiment plaisir.
La suite! En espérant qu'elle vous plaira.
- Eh. Eh ! Réveille-toi.
La voix d'homme semblait lointaine.. mais peu à peu elle se rapprochait.
- Eho !
Mes yeux s'ouvrirent doucement, une ombre se trouvait au-dessus de moi. Le monde autour de moi demeurait flou, puis ma vue se rétablie au bout d'une dizaine de secondes. Un visage se dessina à la place de l'ombre.
C'était un adolescent. Me redressant en plaquant ma main sur mon crâne, mes yeux observaient le garçon. La première chose que je vis, ce fut ses yeux d'un bleu très clair surmontés de fins sourcils. Il possédait des cheveux noirs en bataille. Son nez fin et sa bouche inspiraient de grande quantité d'air, le garçon paraissait complètement essoufflé. De la sueur coulait sur ses joues bronzées, il semblait sortir d'un effort important.
- Tu comptais aller où en courant ainsi ? Demanda-t-il accroupi à côté de moi.
- Je.. Je dois absolument partir, ils sont en danger, murmurai-je.
- Partir.. pieds nus ? Ajouta-t-il le sourire aux lèvres.
- Qu'est-ce que ça peux te faire ? Et puis, pourquoi es-tu ici ?
- J'ai sentis ta présence, c'est pour cette raison je me trouve là.
Je voulus me relever, mais un de mes pieds resta entravé. Muni de sa torche, il pointa mon pied.
- Mais qu'est-ce que.. ?! M'exclamai-je en me voyant prisonnière.
- Ah, désolé, je n'avais pas d'autre choix pour t'arrêter. A vrai dire, j'ai bien cru que tu étais une folle pour courir à cette allure. Dit-il d'un ton amusé.
- Laisse-moi partir.
- Désolé mais je peux pas.
- Quoi ?!
- Qui es-tu ? Répliqua le garçon.
- Quelqu'un sans importance. Je dois vraiment y aller. Tu comprends ça ? J'ai pas le temps.
- Où habites-tu ? Insista-t-il.
Mais, pourquoi faisait-il ça ? Quel intérêt aurait-il à me poser ces question ? Et puis.. qui était-il ?
- Pars et laisse-moi tranquille. Je peux me débrouiller. Marmonnai-je.
- Tu es sûre ? Regarde tes pauvres pieds.
Je dirigeai de nouveau mon regard vers le bas de mon corps. Ils étaient rouges vifs. C'est vrai qu'en me calmant cela commençait à me faire souffrir.
- Tu veux que je te ramène ? Ajouta-t-il en fixant mes pieds.
- Comment pourrais-je te faire confiance ? Répliquai-je. Après tout, c'est bien toi qui m'as fait tombé. Qui me dit que tu vas me raccompagner ?
- Qu'est-ce que je gagnerais à kidnapper un folle qui court sans chaussures à 4h du matin ? Ria-t-il.
- Pourquoi accorderais-je ma confiance à un inconnu traînant dehors à cette heure-ci complètement épuisé ? Rétorquai-je.
- Bon, tu sais quoi, je vais te laisser. On verra bien si tu es capable de te libérer de ma racine..
Il se releva, puis me tourna le dos tout en me saluant de la main. L'adolescent s'éloigna, prenant avec lui, la seule lumière. Assise dans l'obscurité, je rageais de tout mon être. Or, au bout de quelques instants, la fatigue qu'avait été provoquée par l'utilisation de mon pouvoir me transperça. Ravalant ma colère, j'intervins.
- C'est bon ! T'as gagné, j'ai même plus la force de m'énerver.
En se retournant vers moi, il claqua des doigts. La plante se détacha alors de ma cheville et retourna en terre. Le temps que je détourne mon regard du garçon, il était déjà à côté de moi, me tendant sa main. La saisissant, il me tira vers lui sur l'herbe.
- Je suppose qu'il faut faire demi-tour, non ? Déclara-t-il en pointant la direction d'où j'étais venue. Ma bouche articula un petit « oui ».
Une fois debout, je remarquai qu'il était un peu plus grand que moi. L'adolescent portait un T-shirt blanc ainsi qu'un short de sport. Après l'avoir regardé, on avança. Mes pieds supportèrent mon poids sur une distance de 7 mètres mais pas plus. La douleur devenait de plus en plus intense à chaque pas. Et ça, le garçon à côté de moi le vit.
- Tu veux que je te porte ? Me proposa-t-il. Bien entendu, je refusai, alors que je savais très bien qu'au prochain pas, la douleur sera trop forte pour que je puisse tenir debout.
Avant que je ne pose mon pied devant moi afin d'avancer, il attrapa mon poignet et me transperça du regard avec ses yeux bleus.
- Tu en es certaine ? Demanda-t-il de nouveau.
- Tu n'as pas à faire ça. Dis-je à voix basse.
- Oh que si, mon maître serait consterné si il apprenait que je n'ai pas aidé une jeune fille.
Sa réflexion me fis sourire. « Tout ça par intérêt. » pensais-je.
- Allez, viens sur mon dos. Tu peux la tenir s'il te plaît. Me tendant la torche, que je saisis.
L'adolescent se plaça devant moi puis attendit que je monte. Après une petite hésitation, je grippai sur le dos robuste de l'inconnu. Serrer contre lui, je sentais la chaleur qu'il dégageai. Ce n'était pas si désagréable que ça..
Pendant que nous rebroussions chemin en direction de la petite maison de bois, je repensais à mon rêve et à ce que je venais de faire. J'ai eu un comportement impulsif et surtout idiot.. Qu'est-ce que j'aurais pu faire face à eux ? Idiote et inutile, voilà quelle était ma réaction.
- Je suis une idiote.. murmurai-je
- Un problème ?
- Non.. Non, balbutiai-je.
Maintenant que j'y réfléchissais bien.. grâce à lui.. j'avais échappé à une mort certaine. C'était quand même étonnant qu'il m'ait trouvé et intercepté. « A droite, Katleen. Tu y trouveras la bonne voie. » Cette voix, était-ce elle qui avait.. ?
C'est alors que je vis une lueur dans une maisonnette. Celle-ci avait des escaliers menant à la porte d'entrée, tout comme la mienne. Je tapotai doucement l'épaule du garçon. Celui-ci leva la tête vers moi.
- C'est ici. Chuchotai-je en fixant l'endroit
- Tu veux que je te dépose à l'intérieur ?
- Non, ça va aller..
A mes mots, il se baissa et me déposa délicatement à terre. Mes pieds me faisaient moins souffrir. Ma main lui tendis le bâton enflammé.
- Merci beaucoup.. murmurai-je.
- Ce n'est rien, termina-t-il en posant sa main sur le sommet de mon crâne.
Ce qui, bizarrement, me fis rougir. Heureusement pour moi, l'obscurité cachais ce détail. Le sourire aux lèvres, il ôta sa paume de mes cheveux, puis repartit tranquillement. Je secouai légèrement ma tête afin que je reprenne mes esprits. Pas à pas, je gravis les marches et gagna la porte. Lorsque que ma main poussa doucement la paroi, mes yeux virent Abby, assise en tailleur devant la cheminée, face à moi. D'un coup ses yeux s'ouvrirent.
- Qu'est-ce qui t'as pris, sale môme ? Où étais-tu passée ?! Tu m'as fait flippé !
- Quoi de mieux qu'une balade nocturne. Répondis-je sèchement en fermant la porte.
- Tu te fous de moi ? J'ai bien entendu à quelle allure tu es partie. Qu'est-ce qui t'as pris ? Idiote.
- Un jogging ne fait pas de mal. Dis-je en avançant vers mon lit.
- Un jogging ?.. Gamine, tu es pieds nus.
- Et alors ?
- « Et alors ? » rétorqua-t-elle en m'imitant. Non mais tu crois quoi là ? Tu es sous ma responsabilité ! Imagine que tu disparaisses, ce serait de ma faute et ton oncle m'en voudrait jusqu'à la fin de ses jours. Franchement, il t'es passé quoi par la tête, inconsciente.
- C'est bon, tu as terminé ? Demandai-je d'une voix totalement calme.
- Non, j'ai pas terminé ! Explique-moi pourquoi tu es partie en courant de la baraque !
- Tu ne peux pas comprendre..
- Je m'en fiche ! Parle-moi idiote !
- Oui, je suis idiote, bizarrement tu l'as deviné dès notre première rencontre.
Elle se leva d'un coup, puis m'attrapa par l'épaule.
- Arrête ça. Et crache le morceau.
Son regard.. il était puissant, Je n'y voyais aucune once d'hésitation, elle semblait déterminée à me parler sérieusement.
- Est-il possible que Maïto ait un fils ?
- Malheureusement.. oui. Il se nomme Taylor, si je ne me trompe pas, il a deux ans de plus que moi. C'est-à-dire 25 ans.
Entendant ses mots, je serrai mes dents. « Alors tout ça.. va se réaliser.. »
- Pourquoi cette question ?
- Cet homme.. il va passer à l'action. Déclarai-je le regard plongé dans le vide.
Mon esprit sombrait dans le désespoir d'être impuissante face à cette terrible vérité se dressant contre moi.
- Pardon ? J'ai mal compris gamine. Rétorqua Abby.
- Non, tu n'as pas mal entendu..
Ma voix se brisa, une larme s'écoula. Je ne pouvais rien dire. Devais-je lui dévoiler ce que je savais ?..
- Arrête de dire des conneries de ce genre, cela ne me fait pas rire. Tu devrais dormir maintenant. Souffla-t-elle.
Elle ne me croyait pas, après tout qui écouterait une gamine de mon âge ? Je savais, au fond de moi, que personne ne serait près à entendre une vérité sortant de la bouche d'une inconsciente. Or, dans tout ça, la seule personne qui savait ce dont j'étais capable demeurait être mon très cher oncle, qui était présent depuis le début. Oui, lui me croirait.
C'était décidé, il me fallait lui parler, tout lui dire.
Portant ma main au visage, j'essuyais la perle d'eau sur ma joue. Mes jambes me portèrent jusqu'à mon lit. Une fois sur le matelas, les photos entre mes doigts. Mon regard passa sur le corps assoupi de la punk. Avant de m'effondrer de sommeil, ma bouche murmura ces quelques mots :
« Désolée.. d'être une gosse. Désolée.. de ne pouvoir rien faire. Désolée.. de ne pas être près de vous .. »
La suite! En espérant qu'elle vous plaira.
Chapitre 6, Dernière Partie.
- Eh. Eh ! Réveille-toi.
La voix d'homme semblait lointaine.. mais peu à peu elle se rapprochait.
- Eho !
Mes yeux s'ouvrirent doucement, une ombre se trouvait au-dessus de moi. Le monde autour de moi demeurait flou, puis ma vue se rétablie au bout d'une dizaine de secondes. Un visage se dessina à la place de l'ombre.
C'était un adolescent. Me redressant en plaquant ma main sur mon crâne, mes yeux observaient le garçon. La première chose que je vis, ce fut ses yeux d'un bleu très clair surmontés de fins sourcils. Il possédait des cheveux noirs en bataille. Son nez fin et sa bouche inspiraient de grande quantité d'air, le garçon paraissait complètement essoufflé. De la sueur coulait sur ses joues bronzées, il semblait sortir d'un effort important.
- Tu comptais aller où en courant ainsi ? Demanda-t-il accroupi à côté de moi.
- Je.. Je dois absolument partir, ils sont en danger, murmurai-je.
- Partir.. pieds nus ? Ajouta-t-il le sourire aux lèvres.
- Qu'est-ce que ça peux te faire ? Et puis, pourquoi es-tu ici ?
- J'ai sentis ta présence, c'est pour cette raison je me trouve là.
Je voulus me relever, mais un de mes pieds resta entravé. Muni de sa torche, il pointa mon pied.
- Mais qu'est-ce que.. ?! M'exclamai-je en me voyant prisonnière.
- Ah, désolé, je n'avais pas d'autre choix pour t'arrêter. A vrai dire, j'ai bien cru que tu étais une folle pour courir à cette allure. Dit-il d'un ton amusé.
- Laisse-moi partir.
- Désolé mais je peux pas.
- Quoi ?!
- Qui es-tu ? Répliqua le garçon.
- Quelqu'un sans importance. Je dois vraiment y aller. Tu comprends ça ? J'ai pas le temps.
- Où habites-tu ? Insista-t-il.
Mais, pourquoi faisait-il ça ? Quel intérêt aurait-il à me poser ces question ? Et puis.. qui était-il ?
- Pars et laisse-moi tranquille. Je peux me débrouiller. Marmonnai-je.
- Tu es sûre ? Regarde tes pauvres pieds.
Je dirigeai de nouveau mon regard vers le bas de mon corps. Ils étaient rouges vifs. C'est vrai qu'en me calmant cela commençait à me faire souffrir.
- Tu veux que je te ramène ? Ajouta-t-il en fixant mes pieds.
- Comment pourrais-je te faire confiance ? Répliquai-je. Après tout, c'est bien toi qui m'as fait tombé. Qui me dit que tu vas me raccompagner ?
- Qu'est-ce que je gagnerais à kidnapper un folle qui court sans chaussures à 4h du matin ? Ria-t-il.
- Pourquoi accorderais-je ma confiance à un inconnu traînant dehors à cette heure-ci complètement épuisé ? Rétorquai-je.
- Bon, tu sais quoi, je vais te laisser. On verra bien si tu es capable de te libérer de ma racine..
Il se releva, puis me tourna le dos tout en me saluant de la main. L'adolescent s'éloigna, prenant avec lui, la seule lumière. Assise dans l'obscurité, je rageais de tout mon être. Or, au bout de quelques instants, la fatigue qu'avait été provoquée par l'utilisation de mon pouvoir me transperça. Ravalant ma colère, j'intervins.
- C'est bon ! T'as gagné, j'ai même plus la force de m'énerver.
En se retournant vers moi, il claqua des doigts. La plante se détacha alors de ma cheville et retourna en terre. Le temps que je détourne mon regard du garçon, il était déjà à côté de moi, me tendant sa main. La saisissant, il me tira vers lui sur l'herbe.
- Je suppose qu'il faut faire demi-tour, non ? Déclara-t-il en pointant la direction d'où j'étais venue. Ma bouche articula un petit « oui ».
Une fois debout, je remarquai qu'il était un peu plus grand que moi. L'adolescent portait un T-shirt blanc ainsi qu'un short de sport. Après l'avoir regardé, on avança. Mes pieds supportèrent mon poids sur une distance de 7 mètres mais pas plus. La douleur devenait de plus en plus intense à chaque pas. Et ça, le garçon à côté de moi le vit.
- Tu veux que je te porte ? Me proposa-t-il. Bien entendu, je refusai, alors que je savais très bien qu'au prochain pas, la douleur sera trop forte pour que je puisse tenir debout.
Avant que je ne pose mon pied devant moi afin d'avancer, il attrapa mon poignet et me transperça du regard avec ses yeux bleus.
- Tu en es certaine ? Demanda-t-il de nouveau.
- Tu n'as pas à faire ça. Dis-je à voix basse.
- Oh que si, mon maître serait consterné si il apprenait que je n'ai pas aidé une jeune fille.
Sa réflexion me fis sourire. « Tout ça par intérêt. » pensais-je.
- Allez, viens sur mon dos. Tu peux la tenir s'il te plaît. Me tendant la torche, que je saisis.
L'adolescent se plaça devant moi puis attendit que je monte. Après une petite hésitation, je grippai sur le dos robuste de l'inconnu. Serrer contre lui, je sentais la chaleur qu'il dégageai. Ce n'était pas si désagréable que ça..
Pendant que nous rebroussions chemin en direction de la petite maison de bois, je repensais à mon rêve et à ce que je venais de faire. J'ai eu un comportement impulsif et surtout idiot.. Qu'est-ce que j'aurais pu faire face à eux ? Idiote et inutile, voilà quelle était ma réaction.
- Je suis une idiote.. murmurai-je
- Un problème ?
- Non.. Non, balbutiai-je.
Maintenant que j'y réfléchissais bien.. grâce à lui.. j'avais échappé à une mort certaine. C'était quand même étonnant qu'il m'ait trouvé et intercepté. « A droite, Katleen. Tu y trouveras la bonne voie. » Cette voix, était-ce elle qui avait.. ?
C'est alors que je vis une lueur dans une maisonnette. Celle-ci avait des escaliers menant à la porte d'entrée, tout comme la mienne. Je tapotai doucement l'épaule du garçon. Celui-ci leva la tête vers moi.
- C'est ici. Chuchotai-je en fixant l'endroit
- Tu veux que je te dépose à l'intérieur ?
- Non, ça va aller..
A mes mots, il se baissa et me déposa délicatement à terre. Mes pieds me faisaient moins souffrir. Ma main lui tendis le bâton enflammé.
- Merci beaucoup.. murmurai-je.
- Ce n'est rien, termina-t-il en posant sa main sur le sommet de mon crâne.
Ce qui, bizarrement, me fis rougir. Heureusement pour moi, l'obscurité cachais ce détail. Le sourire aux lèvres, il ôta sa paume de mes cheveux, puis repartit tranquillement. Je secouai légèrement ma tête afin que je reprenne mes esprits. Pas à pas, je gravis les marches et gagna la porte. Lorsque que ma main poussa doucement la paroi, mes yeux virent Abby, assise en tailleur devant la cheminée, face à moi. D'un coup ses yeux s'ouvrirent.
- Qu'est-ce qui t'as pris, sale môme ? Où étais-tu passée ?! Tu m'as fait flippé !
- Quoi de mieux qu'une balade nocturne. Répondis-je sèchement en fermant la porte.
- Tu te fous de moi ? J'ai bien entendu à quelle allure tu es partie. Qu'est-ce qui t'as pris ? Idiote.
- Un jogging ne fait pas de mal. Dis-je en avançant vers mon lit.
- Un jogging ?.. Gamine, tu es pieds nus.
- Et alors ?
- « Et alors ? » rétorqua-t-elle en m'imitant. Non mais tu crois quoi là ? Tu es sous ma responsabilité ! Imagine que tu disparaisses, ce serait de ma faute et ton oncle m'en voudrait jusqu'à la fin de ses jours. Franchement, il t'es passé quoi par la tête, inconsciente.
- C'est bon, tu as terminé ? Demandai-je d'une voix totalement calme.
- Non, j'ai pas terminé ! Explique-moi pourquoi tu es partie en courant de la baraque !
- Tu ne peux pas comprendre..
- Je m'en fiche ! Parle-moi idiote !
- Oui, je suis idiote, bizarrement tu l'as deviné dès notre première rencontre.
Elle se leva d'un coup, puis m'attrapa par l'épaule.
- Arrête ça. Et crache le morceau.
Son regard.. il était puissant, Je n'y voyais aucune once d'hésitation, elle semblait déterminée à me parler sérieusement.
- Est-il possible que Maïto ait un fils ?
- Malheureusement.. oui. Il se nomme Taylor, si je ne me trompe pas, il a deux ans de plus que moi. C'est-à-dire 25 ans.
Entendant ses mots, je serrai mes dents. « Alors tout ça.. va se réaliser.. »
- Pourquoi cette question ?
- Cet homme.. il va passer à l'action. Déclarai-je le regard plongé dans le vide.
Mon esprit sombrait dans le désespoir d'être impuissante face à cette terrible vérité se dressant contre moi.
- Pardon ? J'ai mal compris gamine. Rétorqua Abby.
- Non, tu n'as pas mal entendu..
Ma voix se brisa, une larme s'écoula. Je ne pouvais rien dire. Devais-je lui dévoiler ce que je savais ?..
- Arrête de dire des conneries de ce genre, cela ne me fait pas rire. Tu devrais dormir maintenant. Souffla-t-elle.
Elle ne me croyait pas, après tout qui écouterait une gamine de mon âge ? Je savais, au fond de moi, que personne ne serait près à entendre une vérité sortant de la bouche d'une inconsciente. Or, dans tout ça, la seule personne qui savait ce dont j'étais capable demeurait être mon très cher oncle, qui était présent depuis le début. Oui, lui me croirait.
C'était décidé, il me fallait lui parler, tout lui dire.
Portant ma main au visage, j'essuyais la perle d'eau sur ma joue. Mes jambes me portèrent jusqu'à mon lit. Une fois sur le matelas, les photos entre mes doigts. Mon regard passa sur le corps assoupi de la punk. Avant de m'effondrer de sommeil, ma bouche murmura ces quelques mots :
« Désolée.. d'être une gosse. Désolée.. de ne pouvoir rien faire. Désolée.. de ne pas être près de vous .. »
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Je ne sais pas si vendredi, j'aurais accès à mon pc, et donc à mon texte, alors je vous poste la suite aujourd'hui.
Alors voilà le début du Septième Chapitre, légèrement en avance.
- Debout espèce de larve ! Allez on se réveille ! La voix d' Abby résonna dans mes oreilles, ce qui, bien évidemment me réveilla brusquement.
Je clignai plusieurs fois des yeux afin d'y voir clair. Dehors, il faisait jour. Toujours allongée sur le matelas, j'étirai mon corps. Fixant le plafond de bois, je repris peu à peu mes esprits. La nuit avait été courte..
- Franchement, tu n'es qu'une loque. Il est déjà 7h et tu n'es toujours pas levée. Je te préviens que demain tu seras réveillée à l'aube !
- - Quoi ! M'exclamai-je en me redressant vivement sur le matelas.
Pas la peine de piquer une crise pour ça gamine. Allez lève-toi, on viens de nous apporter le petit déjeuner.
Je ne tenais pas particulièrement à ce que cette femme s'énerve, surtout dès le matin. Je n'osais même pas imaginer ce que cela donnerait. Baillant bruyamment, je remarquai que je n'avais fait aucun rêve. Et cela, bizarrement, m'a fait du bien. Tout ces rêves donnaient naissance à toutes sortes de questions qui harcelaient mon esprit à chaque réveil. Pour le moment ma tête avait eut sa dose d'interrogations et d'émotions. Mais à présent, il me fallait parler de tout ça à Edward et Abby, au plus vite.
Posant pieds à terre, je me levais de mon lit afin de rejoindre la punk assise à table, une mangue à la main. Le creux de mes pieds dénudés passèrent d'un doux tapis séparant les deux lits, au bois lisse du plancher avançant vers la table où se trouvait la femme vorace me faisant office de « maître ». Sur le haut de son crâne se dressait un chignon en bataille, quelques mèches lui retombaient sur ses yeux soulignés d'un fin trait de crayon noir faisant ainsi ressortir la couleur brune de ses iris. Habillée d'un jean noir déchiré de partout et d'un débardeur blanc, pour changer un peu, laissant paraître un pendentif autour de son cou. Le bijoux était composé d'une chaîne en argent et d'une faux ailé accroché à l'un des maillons. Je ne l'avais pas aperçus hier soir à cause de son sweat, mais à la vue du collier, mon esprit s'est directement posé une question. Que représentait-il ?
La pièce demeurait éclairée de la puissante lumière traversant les fenêtres, elle était tellement éblouissante que je ne pouvais apercevoir l'extérieur. Une fois près de la table décoré de victuailles, je tirai le tabouret glissé sous le meuble. Voyant que Abby n'avait pas pris le temps de me préparer un couvert, je me dirigeais vers l'étagère de gauche, prenant avec moi un couteau, un verre et une assiette. Je les déposai délicatement puis ensuite pris place en face de la femme. C'est à ce moment qu'elle m’interpella.
- Hey, sale gosse, pourquoi es-tu partie en pleine nuit ? Demanda-t-elle.
Observant la nourriture posée sur la table, une petite hésitation apparut. Puis après ces quelques secondes de réflexion, je m'étais dit qu'il valait mieux que je leur dise en même temps.
- Tu le sauras au bon moment. Maintenant, arrêtes de me poser des questions.
Mes yeux virent le panier d'osier à droite, rempli de fruits : mangues, bananes, pommes, fruits de la passion et figues. Ma main saisit une belle pomme rouge que je croquais à pleines dents.
La première chose à laquelle je pensais, était cette voix, celle que j'avais entendu il y a quelques heures. Mais cela s'était déjà produit auparavant or, la voix provenait d'un homme et non d'une femme comme lors de ma chute. D'où provenait-elle ?
- Qui t'as appris l'écho des esprits ? Déclara-t-elle munie de son couteau dont elle utilisa la lame pour couper le fruit qu'elle détenait entre ses doigts.
- Qu'est-ce que je viens de te demander ?! Rétorquai-je d'un ton exaspéré.
Saisissant la carafe de jus de fruits, je versai la boisson dans mon verre.
- Je me contre-fou de ce que tu viens de me dire, c'est pas toi qui va m'en empêcher. Alors tu ferais mieux de me répondre.
- Tu m'énerves. Murmurai-je en portant le verre à la bouche.
- Toi encore plus quand tu ne m'obéis pas, grognasse.
Un long soupir s'échappa de ma bouche, lorsque le jus quitta mes lèvres. Elle s'avérait encore plus têtue que moi, autant dire que c'était peine perdue contre cette psychopathe.
- Et puis c'est quoi ce que tu appelles : « L'Echo des esprits » demandai-je.
- Tss, ce que tu as fait avec le coquillage pour entendre l'esprit de l'eau. Franchement, je sais pas ce que t'as appris ton oncle, mais pas grand chose en tout cas. Ricana-t-elle avant de prendre un morceau de mangue.
- Ah. C'est ma mère adoptive. Dis-je en enfonçant mes dents dans le fruit.
- Adoptive ?
- Oui, qui veux-tu que ce soit d'autre ? Répliquai-je avec encore de la pomme dans la bouche
- Comment un humain peut connaître ceci ? Déclara-t-elle en fronçant les sourcils.
- Je suppose que c'est ma mère ou mon oncle qui lui ont dévoilé, après je n'en sais rien. Tu n'as qu'à demander à Edward.
- Ouais, ouais. C'est ce que je vais faire.
Après ses paroles, elle enfourna deux gros morceaux de fruit dans sa bouche.
- Et puis, ce rituel sert uniquement à être en contact avec un esprit des éléments ?
- Echachement. Répondit-elle la bouche pleine. On ne peut pas parler des perchonnes avec cha, Ichiote.
A la fin de sa phrase, je fis l'effort de retenir mon rire en entendant son « Ichiote » avec un sérieux étonnant dans ses yeux. C'est pour cette raison que mon oncle parlait d'un autre moyen hormis le téléphone.
- Tu m'expliqueras ? Ajoutai-je.
- De quoi ? Le rituel ? Dit-elle en m'interrogeant du regard.
- Oui.
- Si c'est ce que tu souhaites, moucheron. Je te montrerai plus tard, nous devons aller à la ville une fois que nous serons prête. L'annonce de notre arrivée a été avancé.
- Avancée ? Mais comment es-tu au courant ? Il est tôt.
- Parle pour toi. J'étais réveillée lorsque le message nous a été transmit, c'est-à-dire à 6h. Regarde par toi-même. Termina-t-elle en pointant du doigt un cadre en bois entre la fenêtre et la porte. Je me levais afin d'y jeté un coup d’œil. Arrivée à son niveau, je vis des inscriptions gravés dans le mur.
« Annonce des trois conseillers sur la place des éléments, à 12h. »
- Les trois conseillers ? Demandai-je en scrutant la femme de dos en train de boire. Sans se détourner, elle me répondit.
- Tu en as déjà rencontrer un hier soir. L'ancien Jay.
- Qui sont les deux autres ? Dis-je en revenant à ma place.
- L'ancien Devon et l'ancien Roger.
Dans ma tête, ce nom m’interpella, Monsieur Jay l'avait prononcé la veille.. C'est alors que cela me revint en tête. C'était ça ! L'ancien Roger était son maître.
- Qui sont-ils ?
- Sur notre ancienne île, lorsque notre chef était encore de ce monde, comme le nom l'indique il leur avait été attribué la place de conseiller auprès d' Owara pour leur sagesse. Mais pas seulement. Ils occupent ce poste car ils sont les trois hommes, après le chef de clan, les plus puissants du continent.
La fin de la phrase résonna dans ma tête.. Les plus puissants.. Mais j'eus un tilt.
- Qui les remplaceront ? Je suppose que devenir conseiller n'est pas chose aisée. Interrompais-je.
- Les disciples du maître devront se battre afin de déterminer qui accédera au poste..
Alors.. Abby faisait parti de ses personnes. Celles qui ont le potentiel d'un conseiller. En entendant ses mots, j'observais la personne se tenant devant moi.
« Les plus puissants.. »
Alors voilà le début du Septième Chapitre, légèrement en avance.
Chapitre 7, Première Partie.
- Debout espèce de larve ! Allez on se réveille ! La voix d' Abby résonna dans mes oreilles, ce qui, bien évidemment me réveilla brusquement.
Je clignai plusieurs fois des yeux afin d'y voir clair. Dehors, il faisait jour. Toujours allongée sur le matelas, j'étirai mon corps. Fixant le plafond de bois, je repris peu à peu mes esprits. La nuit avait été courte..
- Franchement, tu n'es qu'une loque. Il est déjà 7h et tu n'es toujours pas levée. Je te préviens que demain tu seras réveillée à l'aube !
- - Quoi ! M'exclamai-je en me redressant vivement sur le matelas.
Pas la peine de piquer une crise pour ça gamine. Allez lève-toi, on viens de nous apporter le petit déjeuner.
Je ne tenais pas particulièrement à ce que cette femme s'énerve, surtout dès le matin. Je n'osais même pas imaginer ce que cela donnerait. Baillant bruyamment, je remarquai que je n'avais fait aucun rêve. Et cela, bizarrement, m'a fait du bien. Tout ces rêves donnaient naissance à toutes sortes de questions qui harcelaient mon esprit à chaque réveil. Pour le moment ma tête avait eut sa dose d'interrogations et d'émotions. Mais à présent, il me fallait parler de tout ça à Edward et Abby, au plus vite.
Posant pieds à terre, je me levais de mon lit afin de rejoindre la punk assise à table, une mangue à la main. Le creux de mes pieds dénudés passèrent d'un doux tapis séparant les deux lits, au bois lisse du plancher avançant vers la table où se trouvait la femme vorace me faisant office de « maître ». Sur le haut de son crâne se dressait un chignon en bataille, quelques mèches lui retombaient sur ses yeux soulignés d'un fin trait de crayon noir faisant ainsi ressortir la couleur brune de ses iris. Habillée d'un jean noir déchiré de partout et d'un débardeur blanc, pour changer un peu, laissant paraître un pendentif autour de son cou. Le bijoux était composé d'une chaîne en argent et d'une faux ailé accroché à l'un des maillons. Je ne l'avais pas aperçus hier soir à cause de son sweat, mais à la vue du collier, mon esprit s'est directement posé une question. Que représentait-il ?
La pièce demeurait éclairée de la puissante lumière traversant les fenêtres, elle était tellement éblouissante que je ne pouvais apercevoir l'extérieur. Une fois près de la table décoré de victuailles, je tirai le tabouret glissé sous le meuble. Voyant que Abby n'avait pas pris le temps de me préparer un couvert, je me dirigeais vers l'étagère de gauche, prenant avec moi un couteau, un verre et une assiette. Je les déposai délicatement puis ensuite pris place en face de la femme. C'est à ce moment qu'elle m’interpella.
- Hey, sale gosse, pourquoi es-tu partie en pleine nuit ? Demanda-t-elle.
Observant la nourriture posée sur la table, une petite hésitation apparut. Puis après ces quelques secondes de réflexion, je m'étais dit qu'il valait mieux que je leur dise en même temps.
- Tu le sauras au bon moment. Maintenant, arrêtes de me poser des questions.
Mes yeux virent le panier d'osier à droite, rempli de fruits : mangues, bananes, pommes, fruits de la passion et figues. Ma main saisit une belle pomme rouge que je croquais à pleines dents.
La première chose à laquelle je pensais, était cette voix, celle que j'avais entendu il y a quelques heures. Mais cela s'était déjà produit auparavant or, la voix provenait d'un homme et non d'une femme comme lors de ma chute. D'où provenait-elle ?
- Qui t'as appris l'écho des esprits ? Déclara-t-elle munie de son couteau dont elle utilisa la lame pour couper le fruit qu'elle détenait entre ses doigts.
- Qu'est-ce que je viens de te demander ?! Rétorquai-je d'un ton exaspéré.
Saisissant la carafe de jus de fruits, je versai la boisson dans mon verre.
- Je me contre-fou de ce que tu viens de me dire, c'est pas toi qui va m'en empêcher. Alors tu ferais mieux de me répondre.
- Tu m'énerves. Murmurai-je en portant le verre à la bouche.
- Toi encore plus quand tu ne m'obéis pas, grognasse.
Un long soupir s'échappa de ma bouche, lorsque le jus quitta mes lèvres. Elle s'avérait encore plus têtue que moi, autant dire que c'était peine perdue contre cette psychopathe.
- Et puis c'est quoi ce que tu appelles : « L'Echo des esprits » demandai-je.
- Tss, ce que tu as fait avec le coquillage pour entendre l'esprit de l'eau. Franchement, je sais pas ce que t'as appris ton oncle, mais pas grand chose en tout cas. Ricana-t-elle avant de prendre un morceau de mangue.
- Ah. C'est ma mère adoptive. Dis-je en enfonçant mes dents dans le fruit.
- Adoptive ?
- Oui, qui veux-tu que ce soit d'autre ? Répliquai-je avec encore de la pomme dans la bouche
- Comment un humain peut connaître ceci ? Déclara-t-elle en fronçant les sourcils.
- Je suppose que c'est ma mère ou mon oncle qui lui ont dévoilé, après je n'en sais rien. Tu n'as qu'à demander à Edward.
- Ouais, ouais. C'est ce que je vais faire.
Après ses paroles, elle enfourna deux gros morceaux de fruit dans sa bouche.
- Et puis, ce rituel sert uniquement à être en contact avec un esprit des éléments ?
- Echachement. Répondit-elle la bouche pleine. On ne peut pas parler des perchonnes avec cha, Ichiote.
A la fin de sa phrase, je fis l'effort de retenir mon rire en entendant son « Ichiote » avec un sérieux étonnant dans ses yeux. C'est pour cette raison que mon oncle parlait d'un autre moyen hormis le téléphone.
- Tu m'expliqueras ? Ajoutai-je.
- De quoi ? Le rituel ? Dit-elle en m'interrogeant du regard.
- Oui.
- Si c'est ce que tu souhaites, moucheron. Je te montrerai plus tard, nous devons aller à la ville une fois que nous serons prête. L'annonce de notre arrivée a été avancé.
- Avancée ? Mais comment es-tu au courant ? Il est tôt.
- Parle pour toi. J'étais réveillée lorsque le message nous a été transmit, c'est-à-dire à 6h. Regarde par toi-même. Termina-t-elle en pointant du doigt un cadre en bois entre la fenêtre et la porte. Je me levais afin d'y jeté un coup d’œil. Arrivée à son niveau, je vis des inscriptions gravés dans le mur.
« Annonce des trois conseillers sur la place des éléments, à 12h. »
- Les trois conseillers ? Demandai-je en scrutant la femme de dos en train de boire. Sans se détourner, elle me répondit.
- Tu en as déjà rencontrer un hier soir. L'ancien Jay.
- Qui sont les deux autres ? Dis-je en revenant à ma place.
- L'ancien Devon et l'ancien Roger.
Dans ma tête, ce nom m’interpella, Monsieur Jay l'avait prononcé la veille.. C'est alors que cela me revint en tête. C'était ça ! L'ancien Roger était son maître.
- Qui sont-ils ?
- Sur notre ancienne île, lorsque notre chef était encore de ce monde, comme le nom l'indique il leur avait été attribué la place de conseiller auprès d' Owara pour leur sagesse. Mais pas seulement. Ils occupent ce poste car ils sont les trois hommes, après le chef de clan, les plus puissants du continent.
La fin de la phrase résonna dans ma tête.. Les plus puissants.. Mais j'eus un tilt.
- Qui les remplaceront ? Je suppose que devenir conseiller n'est pas chose aisée. Interrompais-je.
- Les disciples du maître devront se battre afin de déterminer qui accédera au poste..
Alors.. Abby faisait parti de ses personnes. Celles qui ont le potentiel d'un conseiller. En entendant ses mots, j'observais la personne se tenant devant moi.
« Les plus puissants.. »
Dernière édition par Wendy Marvel le Sam 11 Mai - 22:07, édité 1 fois
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
J'dois avouer que je m'attendais pas à ce que Katleen soit raisonnée aussi facilement, en tout cas il est sympathique ce nouveau personnage, l'utilisateur de plantes
Sinon le fait que Katleen ne puisse rien faire j'trouve ça stylé... Par contre j'suis étonné qu'elle ait pas essayé de convaincre Abby un peu plus, j'aurais pensé qu'elle s'énerverait et tout, ou peut être qu'elle était trop fatiguée ^^
Curieux d'en savoir plus sur les disciples des 3 anciens, combien ils sont ou des choses de ce genre... En tout cas les deux derniers chapitres sont supers comme d'hab'
Sinon le fait que Katleen ne puisse rien faire j'trouve ça stylé... Par contre j'suis étonné qu'elle ait pas essayé de convaincre Abby un peu plus, j'aurais pensé qu'elle s'énerverait et tout, ou peut être qu'elle était trop fatiguée ^^
Curieux d'en savoir plus sur les disciples des 3 anciens, combien ils sont ou des choses de ce genre... En tout cas les deux derniers chapitres sont supers comme d'hab'
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Alors Riku, je vais répondre à tes remarques.
Tout d'abord, si elle a été raisonnée si facilement, c'est qu'elle ne s'attendait vraiment pas à ce que quelqu'un se mette sur son chemin et l'intercepte. Puis, sur le moment elle ne pouvait pas faire grand chose étant donné qu'elle ne maîtrise pas encore ses pouvoirs. Elle en a subit les conséquences avec l'utilisation des flammes qui l'avait bien affaiblie.
Pour l'explication avec Abby, elle était tout simplement fatiguée. Elle le dit même au garçon un peu plus tôt. De plus, elle venait de se rendre compte que quelques minutes avant elle venait de foncer tête baissée alors qu'elle n'aurait été d'aucune utilité et cette vérité la chamboule. Elle était encore dans ses pensées et savait que sans l'aide de son oncle, Abby ne la croirait pas, peut importe les moyens qu'elle auraient utilisé.
J'espère que cela à répondu à tes questions
Je ferais plus attention en écrivant de préciser toutes ses petites chose pour éviter de vous laisser dans le doute.
Bon, voici la suite! En espérant qu'elle vous plaise bien entendu. :O
- Tu comptes y participer ? Repris-je
- … Non. Répliqua-t-elle sèchement.
Lorsque je vis son visage, je compris de suite qu'il valait mieux pas que j'insiste. L'amertume se lisait dans ses yeux. Alors je m'empressai d'ajouter :
- Désolée, je ne voulais pas..
- Oh, ce n'est pas de ta faute, gamine.. Ce n'est pas de la tienne. Dit-elle d'un ton mélancolique. Elle se leva doucement puis reprit la parole.
- On part dans un peu plus d'une heure. Prépare-toi, pendant ce temps, je vais ranger tout ça en désignant tout se qui se trouvait sur la table.
- Mais, le rassemblement n'est qu'à midi.
- Nous devons rejoindre l'ancien Jay à 9h30 avec Edward. Il nous fera un rapport complet sur la situation de notre clan, les Suntears, concernant les rebelles et Maïto. Ton oncle m'a prévenu ce matin. On s'est croisé dehors avant qu'il n'aille s'entraîner avec Larry.
- D'accord. Terminai-je en me levant moi aussi en me dirigeant vers mon lit.
Mais tout en marchant, une douleur familière réapparut.. C'était mes pieds. Les brûlures n'avaient pas cicatrisé.. L'eau pourra sûrement améliorer l'état de mes plaies. De toute manière, il fallait que je prenne une douche. Arrivée entre le lit et le mur-étagère, mes mains saisirent des habits, puis je me dirigeai vers la salle de bain et ferma la porte derrière moi.
Une bonne demi-heure plus tard, après être sortie de la douche, la serviette entourant ma chevelure humide et habillée d'un débardeur noir et d'un short en toile marron clair, je m’asseyais sur la chaise près du lavabo afin d'examiner la nouvelle peau de mes pieds. Pas une cicatrice, pas une seule trace de brûlure, comme si le feu n'avait jamais touché ces pieds. Mettant mes claquettes noires et portant mes affaires sales entre mes mains, je sortis de la pièce.
Mon regard balaya la pièce, pas de Abby en vu.
« Elle doit être encore dehors » songeais-je.
Retournant près de mon étagère, je déposai mes vêtements dans le panier au pied de mon lit en passant. A genoux devant le mur, j'extirpai mon sac à dos qui se trouvait tout en bas. J'ouvris la fermeture puis sortis le livre d'Hestia, le livre tant désirer par Maïto et son fils, Taylor. Mes yeux pleins de curiosité scrutèrent le livre. Que pouvait bien contenir ce manuscrit en réalité ?
Mes doigts l'ouvrirent délicatement. Après avoir tournée les cinq pages concernant l'histoire des sages, je découvris que le reste des pages de papyrus demeuraient.. vierges. Sur chaque recto et chaque verso, le vide régnait. Mes yeux les scrutèrent une à une, jusqu'à la dernière qui elle comportait des inscriptions en bas de la page.
« Une âme pure, digne de lire mes lignes, saura les faire apparaître. »
Encore des paroles dont le sens m'échappaient.. Alors Hestia était bel et bien au courant de ce que préparait Maïto et tout le fin fond de cette histoire. Mais si Edward me l'a donné c'était sûrement parce que lui aussi n'avait pas su interpréter cette phrase. Ou alors.. c'était tout simplement qu'il ne le pouvait pas. « Une âme pure ». Serais-je la seule qui puisse découvrir les mots de ma grand-mère ?
Ça, il me fallait m'en préoccuper plus tard, Abby venait de rentrer avec la bassine de vaisselle. Étonnée de me voir assise sur le lit, elle me demanda pourquoi je ne bougeais pas mes fesses de ce lit. Elle s'accroupit devant l'étagère à couvent puis commença à ranger. Je lui répondis que je m'apprêtais à le faire. Après avoir posé le livre auprès de la bougie, sur la petite plaque de bois accrochée au mur faisant office de table de chevet, mes jambes me portèrent jusqu'à la porte. Une fois devant celle-ci, ma main appuya lentement sur la poignée. Une étrange appréhension s’immisça dans mon esprit. La paroi de bois fut tirée vers moi, une vague de lumière m'aveugla quelques secondes.
Lorsque ma vue se rétablie, je restais bouche bée devant le panorama qui se trouvait sous mes yeux.
Une vue imprenable s'étendait devant moi, nous nous trouvions en hauteur. Je descendis les marches comme hypnotisée à la vue de l'incroyable paysage. Arrivée sur le chemin de galets, j'enlevai la serviette de mes cheveux. En observant cette nature cachée, mes yeux dessellèrent de suite ce qu'il avait de plus surprenant et de plus inimaginable. Cette vaste et magnifique île se trouvait sous l'eau. Oui, je ne trompais pas.. Toute Shados était englobée de tout côté d'eau, au-dessus, à droite, à gauche, on aurait dit que ce morceau de terre, détaché du continent, semblait être protégé par une bulle à la paroi transparente.
Les rayons du soleil, eux, semblaient aussi intense ici, qu'à la surface. En face de moi, je voyais Shados dans sa totalité. On y distinguait de mon point de vue deux parties différentes. Dans la première moitié, au plus loin, une jungle abondante entourant une montagne rocheuse qui atteignait presque la paroi au-dessus de nos têtes.
Puis dans la seconde, à droite, au pied de la pente verdoyante séparant le sol surélevé, dont la hauteur devait être d'une trentaine de mètres, on pouvait remarqué une « ville » assez grande. Le reste de terre semblait être cultivé ou habité. Ce sol en hauteur encerclait un peu moins de la moitié de l'île en face de la jungle. Sous mes pieds se trouvait cette terre surélevée, une demi dizaine de mètres situé entre notre maisonnette de bois et la pente. Je me détournais du paysage puis me décalais sur le côté afin de voir se qui se trouvait derrière la structure. Mes yeux entrevirent d'autres maisons. La largeur de ce sol permettait de créer deux rangés de bâtiments. Je revins devant notre maison et m'avançai un peu plus vers la descente . A ma gauche s'étendait des habitations tout comme à ma droite, mais en regardant mieux à droite, mes yeux aperçurent seulement trois bâtiments au-dessus de la ville. Trois comme le nombre de conseillers. Ils semblaient grands et plus décorés que les simples habitations. Mon regard se détacha des bâtisses puis se reposa sur l'immensité de l'île en face de moi. Je sentais mon cœur palpité à mille à l'heure, mon esprit avait envie de découvrir chaque endroit de ce bout de terre au beau milieu de l'océan.
- Je te présente Shados, l'île des réfugiés et rebelles, Katleen. Dit une voix à côté de moi.
Ma tête se tourna et j'entrevis Edward, le sourire aux lèvres. Je vis dans ses yeux de la tendresse. Un sourire en coin apparut aussi sur mes lèvres, cela ne faisait aucun doute qu'il aimait cette endroit.
- C'est incroyable Edward.. Comment cette île a-t-elle put arrivée ici ?..
- Ce sont tes grands parents. Répondit-il
- Owara et Hestia ? Ajoutai-je d'un air surpris.
- Oui, c'est ma mère qui avait proposé cette idée à mon père, « au cas où Lumios aurait des problèmes » disait-elle. Ce projet fut réalisé dans l'ombre. A la base, cette île était à la surface puis grâce à l'intervention de sages aux services de Owara, elle sombra dans les profondeurs. C'est ainsi qu'est née Shados, l'île dans l'ombre. A cette époque ta mère n'était pas encore née.
- Grâce à eux, des gens on put être sauvé. Continuai-je en le regardant.
- Oui, tu as raison..
Une idée me traversa l'esprit, peut-être est-ce le moment de lui parler du livre.
- Edward, à propos du livre, je voulais te demander...
- Oh ! Me coupa une voix.
Je me retournai et vis Abby.
- Les deux ! Ne restez pas là à regarder le paysage, on doit y aller ! Larry ! Ramène tes fesses ! On y va ! S'exclama la femme.
- Pas la peine de crier de la sorte, tu risques de réveiller toute l'île si tu continues. Répliqua Edward d'un ton moqueur.
- Tss. Cracha Abby, en s'éloignant par le chemin de droite. Qu'est-ce que vous attendez ? C'est pour aujourd'hui ou pour demain ?! Termina-t-elle en continuant sa route.
Mon oncle, le majordome et moi, nous regardâmes l'un après les autres avec le même sourire.
- Attend-nous ! Ajoutai-je en m'élançant vers la femme.
Nous marchions en direction de la demeure de l'ancien Jay, longeant les habitations de bois, toujours perchés en hauteur. Cela faisait dans les environ de dix minutes que nous marchions or nous étions toujours très loin de la ligne d'arrivée. Pendant ce temps, Edward continuait de me raconter l'histoire de cette île.
Il m'expliqua que des aménagements furent construits peu après avoir immerger totalement Shados. Des vergers et sous-terrains furent créés, afin de produire des réserves mais aussi des élevages de moutons et de vaches qui vivent sous nos pieds pour échapper au climat tropical approprié à la jungle. Toutes sortes de plantes poussaient ici grâce aux sages, hormis les réserves de nourriture, de nombreux végétaux aux vertus médicinales, et même d'autres espèces crées par les sages de la terre ayant des effets sur nous autres. Comme par exemple, la gilyss. Sa fleur possédait une essence ayant le pouvoir de restaurer nos blessures ou notre énergie en avalant seulement le contenu d'une pilule. Mais cette fleur avait besoin d'un traitement particulier et mettait un certain temps à pousser.
« Cette île ne manque pas de ressources, crois-moi » Disait-il en fixant le paysage sur notre gauche.
Il reprit en m'indiquant la montagne de l'autre côté de Shados puis me demanda d'après moi qu'est-ce que pouvait être cette montagne. Après tout nous étions sur une île, pourquoi un tas de roche imposant viendrait faire ici ? Je secouai la tête, disant que je ne savais pas.
« Un volcan » Ajouta-t-il.
Avant même que je puisse lui demander quoi que ce soit, il m'expliqua que je n'avais rien à craindre, ce volcan était éteint. Plus ou moins précisa-t-il. En réalité, cette montagne possédait encore tout son magma, avant qu'il ne puisse s'éveiller Owara fit en sorte que ce cailloux empli de lave ne crache pas une seule goutte de feu. Et ce parce que cette masse rocheuse était la source même de chaleur de cette île, grâce à la roche créé par notre clan.
Oui, difficile à me croire vous me direz, mais c'était la réalité, le monde des sages et le notre avaient beau ne former qu'un, chacun de nos monde voyait les choses différemment, à cause de nos capacités. Étant la première concernée, je vis l'écart qui se creusait entre les humains et les sages.. C'était tout simplement impossible pour moi d'imaginer un telle chose en étant humaine, mais maintenant, cela avait changé. La vision d'un nouveau monde qui m'était inconnue et qui, à présent, j'avais envie de connaître, tout comme je connaissais le monde des humains.
« C'est tellement incroyable » soufflai-je la voix ne cachant point mon émerveillement.
- Et encore, il te reste tellement de chose à découvrir Katleen, déclara-t-il en m'adressant un sourire mélancolique.
Tout d'abord, si elle a été raisonnée si facilement, c'est qu'elle ne s'attendait vraiment pas à ce que quelqu'un se mette sur son chemin et l'intercepte. Puis, sur le moment elle ne pouvait pas faire grand chose étant donné qu'elle ne maîtrise pas encore ses pouvoirs. Elle en a subit les conséquences avec l'utilisation des flammes qui l'avait bien affaiblie.
Pour l'explication avec Abby, elle était tout simplement fatiguée. Elle le dit même au garçon un peu plus tôt. De plus, elle venait de se rendre compte que quelques minutes avant elle venait de foncer tête baissée alors qu'elle n'aurait été d'aucune utilité et cette vérité la chamboule. Elle était encore dans ses pensées et savait que sans l'aide de son oncle, Abby ne la croirait pas, peut importe les moyens qu'elle auraient utilisé.
J'espère que cela à répondu à tes questions
Je ferais plus attention en écrivant de préciser toutes ses petites chose pour éviter de vous laisser dans le doute.
Bon, voici la suite! En espérant qu'elle vous plaise bien entendu. :O
Chapitre 7, Deuxième Partie.
- Tu comptes y participer ? Repris-je
- … Non. Répliqua-t-elle sèchement.
Lorsque je vis son visage, je compris de suite qu'il valait mieux pas que j'insiste. L'amertume se lisait dans ses yeux. Alors je m'empressai d'ajouter :
- Désolée, je ne voulais pas..
- Oh, ce n'est pas de ta faute, gamine.. Ce n'est pas de la tienne. Dit-elle d'un ton mélancolique. Elle se leva doucement puis reprit la parole.
- On part dans un peu plus d'une heure. Prépare-toi, pendant ce temps, je vais ranger tout ça en désignant tout se qui se trouvait sur la table.
- Mais, le rassemblement n'est qu'à midi.
- Nous devons rejoindre l'ancien Jay à 9h30 avec Edward. Il nous fera un rapport complet sur la situation de notre clan, les Suntears, concernant les rebelles et Maïto. Ton oncle m'a prévenu ce matin. On s'est croisé dehors avant qu'il n'aille s'entraîner avec Larry.
- D'accord. Terminai-je en me levant moi aussi en me dirigeant vers mon lit.
Mais tout en marchant, une douleur familière réapparut.. C'était mes pieds. Les brûlures n'avaient pas cicatrisé.. L'eau pourra sûrement améliorer l'état de mes plaies. De toute manière, il fallait que je prenne une douche. Arrivée entre le lit et le mur-étagère, mes mains saisirent des habits, puis je me dirigeai vers la salle de bain et ferma la porte derrière moi.
Une bonne demi-heure plus tard, après être sortie de la douche, la serviette entourant ma chevelure humide et habillée d'un débardeur noir et d'un short en toile marron clair, je m’asseyais sur la chaise près du lavabo afin d'examiner la nouvelle peau de mes pieds. Pas une cicatrice, pas une seule trace de brûlure, comme si le feu n'avait jamais touché ces pieds. Mettant mes claquettes noires et portant mes affaires sales entre mes mains, je sortis de la pièce.
Mon regard balaya la pièce, pas de Abby en vu.
« Elle doit être encore dehors » songeais-je.
Retournant près de mon étagère, je déposai mes vêtements dans le panier au pied de mon lit en passant. A genoux devant le mur, j'extirpai mon sac à dos qui se trouvait tout en bas. J'ouvris la fermeture puis sortis le livre d'Hestia, le livre tant désirer par Maïto et son fils, Taylor. Mes yeux pleins de curiosité scrutèrent le livre. Que pouvait bien contenir ce manuscrit en réalité ?
Mes doigts l'ouvrirent délicatement. Après avoir tournée les cinq pages concernant l'histoire des sages, je découvris que le reste des pages de papyrus demeuraient.. vierges. Sur chaque recto et chaque verso, le vide régnait. Mes yeux les scrutèrent une à une, jusqu'à la dernière qui elle comportait des inscriptions en bas de la page.
« Une âme pure, digne de lire mes lignes, saura les faire apparaître. »
Encore des paroles dont le sens m'échappaient.. Alors Hestia était bel et bien au courant de ce que préparait Maïto et tout le fin fond de cette histoire. Mais si Edward me l'a donné c'était sûrement parce que lui aussi n'avait pas su interpréter cette phrase. Ou alors.. c'était tout simplement qu'il ne le pouvait pas. « Une âme pure ». Serais-je la seule qui puisse découvrir les mots de ma grand-mère ?
Ça, il me fallait m'en préoccuper plus tard, Abby venait de rentrer avec la bassine de vaisselle. Étonnée de me voir assise sur le lit, elle me demanda pourquoi je ne bougeais pas mes fesses de ce lit. Elle s'accroupit devant l'étagère à couvent puis commença à ranger. Je lui répondis que je m'apprêtais à le faire. Après avoir posé le livre auprès de la bougie, sur la petite plaque de bois accrochée au mur faisant office de table de chevet, mes jambes me portèrent jusqu'à la porte. Une fois devant celle-ci, ma main appuya lentement sur la poignée. Une étrange appréhension s’immisça dans mon esprit. La paroi de bois fut tirée vers moi, une vague de lumière m'aveugla quelques secondes.
Lorsque ma vue se rétablie, je restais bouche bée devant le panorama qui se trouvait sous mes yeux.
Une vue imprenable s'étendait devant moi, nous nous trouvions en hauteur. Je descendis les marches comme hypnotisée à la vue de l'incroyable paysage. Arrivée sur le chemin de galets, j'enlevai la serviette de mes cheveux. En observant cette nature cachée, mes yeux dessellèrent de suite ce qu'il avait de plus surprenant et de plus inimaginable. Cette vaste et magnifique île se trouvait sous l'eau. Oui, je ne trompais pas.. Toute Shados était englobée de tout côté d'eau, au-dessus, à droite, à gauche, on aurait dit que ce morceau de terre, détaché du continent, semblait être protégé par une bulle à la paroi transparente.
Les rayons du soleil, eux, semblaient aussi intense ici, qu'à la surface. En face de moi, je voyais Shados dans sa totalité. On y distinguait de mon point de vue deux parties différentes. Dans la première moitié, au plus loin, une jungle abondante entourant une montagne rocheuse qui atteignait presque la paroi au-dessus de nos têtes.
Puis dans la seconde, à droite, au pied de la pente verdoyante séparant le sol surélevé, dont la hauteur devait être d'une trentaine de mètres, on pouvait remarqué une « ville » assez grande. Le reste de terre semblait être cultivé ou habité. Ce sol en hauteur encerclait un peu moins de la moitié de l'île en face de la jungle. Sous mes pieds se trouvait cette terre surélevée, une demi dizaine de mètres situé entre notre maisonnette de bois et la pente. Je me détournais du paysage puis me décalais sur le côté afin de voir se qui se trouvait derrière la structure. Mes yeux entrevirent d'autres maisons. La largeur de ce sol permettait de créer deux rangés de bâtiments. Je revins devant notre maison et m'avançai un peu plus vers la descente . A ma gauche s'étendait des habitations tout comme à ma droite, mais en regardant mieux à droite, mes yeux aperçurent seulement trois bâtiments au-dessus de la ville. Trois comme le nombre de conseillers. Ils semblaient grands et plus décorés que les simples habitations. Mon regard se détacha des bâtisses puis se reposa sur l'immensité de l'île en face de moi. Je sentais mon cœur palpité à mille à l'heure, mon esprit avait envie de découvrir chaque endroit de ce bout de terre au beau milieu de l'océan.
- Je te présente Shados, l'île des réfugiés et rebelles, Katleen. Dit une voix à côté de moi.
Ma tête se tourna et j'entrevis Edward, le sourire aux lèvres. Je vis dans ses yeux de la tendresse. Un sourire en coin apparut aussi sur mes lèvres, cela ne faisait aucun doute qu'il aimait cette endroit.
- C'est incroyable Edward.. Comment cette île a-t-elle put arrivée ici ?..
- Ce sont tes grands parents. Répondit-il
- Owara et Hestia ? Ajoutai-je d'un air surpris.
- Oui, c'est ma mère qui avait proposé cette idée à mon père, « au cas où Lumios aurait des problèmes » disait-elle. Ce projet fut réalisé dans l'ombre. A la base, cette île était à la surface puis grâce à l'intervention de sages aux services de Owara, elle sombra dans les profondeurs. C'est ainsi qu'est née Shados, l'île dans l'ombre. A cette époque ta mère n'était pas encore née.
- Grâce à eux, des gens on put être sauvé. Continuai-je en le regardant.
- Oui, tu as raison..
Une idée me traversa l'esprit, peut-être est-ce le moment de lui parler du livre.
- Edward, à propos du livre, je voulais te demander...
- Oh ! Me coupa une voix.
Je me retournai et vis Abby.
- Les deux ! Ne restez pas là à regarder le paysage, on doit y aller ! Larry ! Ramène tes fesses ! On y va ! S'exclama la femme.
- Pas la peine de crier de la sorte, tu risques de réveiller toute l'île si tu continues. Répliqua Edward d'un ton moqueur.
- Tss. Cracha Abby, en s'éloignant par le chemin de droite. Qu'est-ce que vous attendez ? C'est pour aujourd'hui ou pour demain ?! Termina-t-elle en continuant sa route.
Mon oncle, le majordome et moi, nous regardâmes l'un après les autres avec le même sourire.
- Attend-nous ! Ajoutai-je en m'élançant vers la femme.
Nous marchions en direction de la demeure de l'ancien Jay, longeant les habitations de bois, toujours perchés en hauteur. Cela faisait dans les environ de dix minutes que nous marchions or nous étions toujours très loin de la ligne d'arrivée. Pendant ce temps, Edward continuait de me raconter l'histoire de cette île.
Il m'expliqua que des aménagements furent construits peu après avoir immerger totalement Shados. Des vergers et sous-terrains furent créés, afin de produire des réserves mais aussi des élevages de moutons et de vaches qui vivent sous nos pieds pour échapper au climat tropical approprié à la jungle. Toutes sortes de plantes poussaient ici grâce aux sages, hormis les réserves de nourriture, de nombreux végétaux aux vertus médicinales, et même d'autres espèces crées par les sages de la terre ayant des effets sur nous autres. Comme par exemple, la gilyss. Sa fleur possédait une essence ayant le pouvoir de restaurer nos blessures ou notre énergie en avalant seulement le contenu d'une pilule. Mais cette fleur avait besoin d'un traitement particulier et mettait un certain temps à pousser.
« Cette île ne manque pas de ressources, crois-moi » Disait-il en fixant le paysage sur notre gauche.
Il reprit en m'indiquant la montagne de l'autre côté de Shados puis me demanda d'après moi qu'est-ce que pouvait être cette montagne. Après tout nous étions sur une île, pourquoi un tas de roche imposant viendrait faire ici ? Je secouai la tête, disant que je ne savais pas.
« Un volcan » Ajouta-t-il.
Avant même que je puisse lui demander quoi que ce soit, il m'expliqua que je n'avais rien à craindre, ce volcan était éteint. Plus ou moins précisa-t-il. En réalité, cette montagne possédait encore tout son magma, avant qu'il ne puisse s'éveiller Owara fit en sorte que ce cailloux empli de lave ne crache pas une seule goutte de feu. Et ce parce que cette masse rocheuse était la source même de chaleur de cette île, grâce à la roche créé par notre clan.
Oui, difficile à me croire vous me direz, mais c'était la réalité, le monde des sages et le notre avaient beau ne former qu'un, chacun de nos monde voyait les choses différemment, à cause de nos capacités. Étant la première concernée, je vis l'écart qui se creusait entre les humains et les sages.. C'était tout simplement impossible pour moi d'imaginer un telle chose en étant humaine, mais maintenant, cela avait changé. La vision d'un nouveau monde qui m'était inconnue et qui, à présent, j'avais envie de connaître, tout comme je connaissais le monde des humains.
« C'est tellement incroyable » soufflai-je la voix ne cachant point mon émerveillement.
- Et encore, il te reste tellement de chose à découvrir Katleen, déclara-t-il en m'adressant un sourire mélancolique.
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Ouep' les petites explications répondent parfaitement à mes questions ^^
Pour ce chapitre on a une super description du lieu j'ai beaucoup apprécié. Ce volcan risque d'être très problématique pour l'avenir j'attends de voir si quelque chose viendra le réveiller et plonger la résistance dans le chaos
En tout cas encore un chapitre assez cool, le fait que Katleen soit curieuse rend ça encore plus intéressant. On attend la suite
Pour ce chapitre on a une super description du lieu j'ai beaucoup apprécié. Ce volcan risque d'être très problématique pour l'avenir j'attends de voir si quelque chose viendra le réveiller et plonger la résistance dans le chaos
En tout cas encore un chapitre assez cool, le fait que Katleen soit curieuse rend ça encore plus intéressant. On attend la suite
Mam'Rik- Roi Lion
-
Nombre de messages : 2202
Age : 30
Groupe :
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Merci Riku pour tes commentaires qui sont toujours un plaisir à lire.
Le silence s'immisça entre nous après ses paroles, et ce, pendant une quinzaine de minutes. Nous avions parcouru environ la moitié du chemin. Pendant ce temps, j'observais, scrutais, contemplais, admirais, la nature enfouie qu'avait créé les rebelles Sunstears, jusqu'au moment où Abby le brisa par un long soupir qui fut suivi de paroles qui m'étaient destinées.
« Morveuse, tu comptes rester longtemps en mode admiration devant le chef d’œuvre d'Owara ? »
Je rétorquai qu'il n'y avait pas de mal à admirer le travail de son grand-père, celle-ci gloussa en entendant mes mots puis vint se placer à côté de moi. La punk reprit en me disant qu'après tout, le pire pour moi allait arriver demain lors du début de mon entraînement, alors autant me laisser quelques moments de répits tant que je le pouvais. J'esquissai un sourire, le pire restait à venir, surtout en compagnie de cette folle.
« Je parie que tu ne tiendras pas 3 jours ! » S'exclama la femme accompagnée d'un rire sarcastique.
Edward intervînt mentionnant que les paris insensés de ce genre s'avéraient puéril dans le cas d'Abby, étant un puissant sage respecté par tous les Sunstears.
« Tss, toujours à tout prendre au sérieux Edward, tu es fatiguant à la fin, le sais-tu ? » Répondit la femme.
Mon oncle ajouta que venant de l'Ange Faucheuse un minimum de sagesse devant son élève, l'aiderait au moins à être prise au sérieux dans mon esprit. C'est vrai qu'à mes yeux cette punk désinvolte ne m'inspirait pas la moindre once de sagesse. Mais était-ce possible que j'en verrais enfin une petite lueur durant ma formation.
Mais, dans les paroles de mon oncle, « l'Ange Faucheuse » venait d'être citer. Quel était donc ce surnom.. Ce que je m'empressai de lui demander.
- C'est le nom qui a été attribué à Abby lors de ces missions de recherches. Comme tu l'auras sûrement remarqué, elle est un sage de type vent et c'est grâce à ses techniques de lame d'air qu'elle possède qu'elle à été surnommé l'Ange Faucheuse, m'expliqua mon oncle.
- Mais pourquoi l' « Ange » ? Sincèrement.. Elle ne ressemble pas à un ange. Dis-je en la scrutant.
- Surtout faites comme si j'étais pas là ! S'exclama la femme. Et toi, gamine, gare à tes mots.
Edward ignora son intervention puis reprit.
- Cette femme n'en a pas l'air, je te l'accorde mais lorsque ses pieds ne touche plus le sol, une autre personne apparaît. Hormis les sages du clan des Windsfangs, personne des autres clans ne peuvent égaler sa vitesse dans les airs. Elle se déplace tel un ange volant de ses propres ailes.
Dans ma tête, je revis la scène qui s'était produit la veille sur la plage, même Edward n'avait pas pu la rattraper avant qu'elle ne brise la barrière transparente.
- Les Windsfangs ? répétai-je d'un ton interrogateur.
- Exact, morveuse. Je n'ai jamais pu surpasser ces idiots prétentieux, mais un jour je leur mettrai une raclée qu'il ne comprendront pas. Déclara-t-elle avec une hargne et une détermination sans failles.
- Ce clan se trouve en Asie, et il se trouve que leur élément commun est le vent tout comme Abby. Les Windsfangs sont réputés pour leur maîtrise du vent et le meilleur d'entre eux est devenu, il y a environ un an, leur nouveau chef, Yuri Fuu.
J'entendis la punk ragée lorsque ce nom parvint à ses oreilles.
- Le pire de tous, lâcha-t-elle entre ses dents.
- Pas la peine d'être énervée contre lui juste parce qu'il est meilleur que toi. Souffla mon oncle le sourire jusqu'aux oreilles.
Mon regard alla se poser à ma gauche, où je vis la femme rouge de colère, afin d'essayer de changer de conversation je tournai ma tête à droite puis demanda à Edward :
- Et toi, quel surnom as-tu ?
- Moi, c'est la Panthère des mers.
Surprise de cette réponse, il m'expliqua que c'était l'ancien Jay qui lui avait donné ce nom à la fin d'une mission donné par le conseil afin qu'il récolte des informations sur Maïto sur le continent sud américain. Ce nom est venu à l'esprit de l'ancien lorsqu'il lui raconta ces péripéties. « Vif et discret comme une panthère chassant une proie » avait dit son maître et étant donné qu'il avait la maîtrise de l'eau et du vent, l'eau resta dans les mémoires durant des combats, donnant naissance à la Panthère des Mers.
- La Panthère n'est plus aussi vive ! s'esclaffa la jeune femme. Il est temps de laisser le flambeau à la nouvelle génération, ajouta-t-elle en prenant un air fière.
- Oh, c'est ce que tu crois ma chère. Répliqua Edward.
- Bien sûr, que c'est que je crois ! Franchement, il faut bien avouer que je suis capable de prendre le dessus sur toi et te faire mordre la poussière.
- Encore un sarcasme de ce genre et l'Ange sera fauchée.
- Est-ce une menace ? Pouffa la femme.
D'un coup, Edward réagit. En une fraction de seconde ses yeux virèrent au bronze. Puis il tourna vivement la tête en direction de la punk qui n'eut pas le temps de réagir qu'à peine elle fut brusquement propulsée en arrière fendant l'air. Envoyée quelques mètres derrière nous, Abby amortit sa chute par une roulade puis freina avec ses pieds afin de pouvoir arrêter son corps. Un rire sortit de la bouche de l'Ange Faucheuse, un genoux à terre. Elle regarda mon oncle droit dans les yeux pendant que du bout de son doigt, la jeune femme chassa une goutte de sang qui glissait de sa lèvre inférieure. S'appuyant sur son autre genoux, elle se releva doucement afin de nous rejoindre. Après avoir fait quelques pas dans notre direction, Abby interpella mon oncle qui avait détourné son regard de la femme.
- Pas mal pour un vieux, mais tu n'étais pas obligé de viser le ventre, tu sais. Déclara-t-elle.
- Abby, si j'ai visé ce point là, c'est pour deux raisons, et tu devrais le savoir. Répondit-il tout en restant face au paysage.
- Ceci est bien sournois de ta part, Edward. Rétorqua la femme en revenant à notre niveau, la main posée au milieu de son buste.
- C'est exact, mais cette attaque n'en est pas moins efficace. Tu en es la preuve. J'ai juste coupé ta respiration avec ce coup, par conséquent tu n'as pas pu prendre la moindre once d'air étant donné que celle-ci fut rejeté en dehors de tes poumons. Maintenant, tu connais le goût que l'on obtient lorsque l'on sous-estime l'individu près de toi.
- Héhé, je savais bien qu'il ne fallait pas irriter les plus âgés que soi. Mais dis-moi, n'as-tu pas mentionné deux raisons ?
- Ah, j'espérais que l’hématome que je t'ai laissé te ferais réfléchir à deux fois, avant d'agir.
Abby grimaça en entendant les paroles sèches de mon oncle.
- J'en ai pris note. Merci du conseil. Termina-t-elle avec un sourire narquois.
Après ça, elle resta silencieuse pendant un long quart d'heure jusqu'à ce qu'on atteigne le grand escalier permettant de rejoindre un chemin menant à la ville.
Nous passâmes devant l'immense escalier de bois qui descendait sur notre gauche, c'est à ce moment que je vis les trois grandes demeures, 300m plus loin juste au-dessus de la ville, comme si les bâtisses veillaient sur celle-ci.
- Excuse-moi pour tout à l'heure Edward, intervint Abby, je n'aurais pas du agir ainsi.
Je fus surprise en entendant ses mots. Cette femme, s'excuser ? Je n'aurais jamais cru voir ça un jour avec le caractère arrogant qu'elle possédait.
- C'est oublié, mais tâche de ne plus te comporter ainsi. Tu as un titre qui est respecté. Tu as été élevé par l'Ancien Roger, comporte-toi comme tel. Cet hématome sera là pour te le rappeler ma chère, répondit calmement mon oncle tout en regardant droit devant.
- Oui.. Tu as sûrement raison. Personne ne choisit son destin après tout.
Ses yeux se baissèrent et elle se mordit la joue. Un sentiment étrange apparut dans son regard.. on aurait dit de la culpabilité et de la colère.
- Dis-moi Edward.. depuis quand n'es-tu pas revenu.. ? Repris la femme.
- 10 ans.. Malgré les circonstances, je suis heureux d'être ici aujourd'hui.. Et toi, pour quelle raison te trouvais-tu sur le continent ?
- Le conseil m'avait chargé d'une mission. Elle a durée 2 ans. Soupira la jeune femme.
- Cela ne m'étonne pas. Le conseil devait être dans l'urgence pour demander à un de leur disciple de 23 ans de partir en mission aussi longtemps. Ajouta Edward.
- Le temps passe plus vite lorsqu'on voyage, crois-moi. Répondit-elle en esquissant un sourire.
- Et quelle était la nature de ta mission ? Demanda mon oncle.
- Ça, tu le sauras dans quelques minutes. Nous sommes arrivés. Dit-elle en désignant du menton la bâtisse blanche au toit rouge entre les deux autres magnifiques demeures.
Chapitre 7, Troisième Partie.
Le silence s'immisça entre nous après ses paroles, et ce, pendant une quinzaine de minutes. Nous avions parcouru environ la moitié du chemin. Pendant ce temps, j'observais, scrutais, contemplais, admirais, la nature enfouie qu'avait créé les rebelles Sunstears, jusqu'au moment où Abby le brisa par un long soupir qui fut suivi de paroles qui m'étaient destinées.
« Morveuse, tu comptes rester longtemps en mode admiration devant le chef d’œuvre d'Owara ? »
Je rétorquai qu'il n'y avait pas de mal à admirer le travail de son grand-père, celle-ci gloussa en entendant mes mots puis vint se placer à côté de moi. La punk reprit en me disant qu'après tout, le pire pour moi allait arriver demain lors du début de mon entraînement, alors autant me laisser quelques moments de répits tant que je le pouvais. J'esquissai un sourire, le pire restait à venir, surtout en compagnie de cette folle.
« Je parie que tu ne tiendras pas 3 jours ! » S'exclama la femme accompagnée d'un rire sarcastique.
Edward intervînt mentionnant que les paris insensés de ce genre s'avéraient puéril dans le cas d'Abby, étant un puissant sage respecté par tous les Sunstears.
« Tss, toujours à tout prendre au sérieux Edward, tu es fatiguant à la fin, le sais-tu ? » Répondit la femme.
Mon oncle ajouta que venant de l'Ange Faucheuse un minimum de sagesse devant son élève, l'aiderait au moins à être prise au sérieux dans mon esprit. C'est vrai qu'à mes yeux cette punk désinvolte ne m'inspirait pas la moindre once de sagesse. Mais était-ce possible que j'en verrais enfin une petite lueur durant ma formation.
Mais, dans les paroles de mon oncle, « l'Ange Faucheuse » venait d'être citer. Quel était donc ce surnom.. Ce que je m'empressai de lui demander.
- C'est le nom qui a été attribué à Abby lors de ces missions de recherches. Comme tu l'auras sûrement remarqué, elle est un sage de type vent et c'est grâce à ses techniques de lame d'air qu'elle possède qu'elle à été surnommé l'Ange Faucheuse, m'expliqua mon oncle.
- Mais pourquoi l' « Ange » ? Sincèrement.. Elle ne ressemble pas à un ange. Dis-je en la scrutant.
- Surtout faites comme si j'étais pas là ! S'exclama la femme. Et toi, gamine, gare à tes mots.
Edward ignora son intervention puis reprit.
- Cette femme n'en a pas l'air, je te l'accorde mais lorsque ses pieds ne touche plus le sol, une autre personne apparaît. Hormis les sages du clan des Windsfangs, personne des autres clans ne peuvent égaler sa vitesse dans les airs. Elle se déplace tel un ange volant de ses propres ailes.
Dans ma tête, je revis la scène qui s'était produit la veille sur la plage, même Edward n'avait pas pu la rattraper avant qu'elle ne brise la barrière transparente.
- Les Windsfangs ? répétai-je d'un ton interrogateur.
- Exact, morveuse. Je n'ai jamais pu surpasser ces idiots prétentieux, mais un jour je leur mettrai une raclée qu'il ne comprendront pas. Déclara-t-elle avec une hargne et une détermination sans failles.
- Ce clan se trouve en Asie, et il se trouve que leur élément commun est le vent tout comme Abby. Les Windsfangs sont réputés pour leur maîtrise du vent et le meilleur d'entre eux est devenu, il y a environ un an, leur nouveau chef, Yuri Fuu.
J'entendis la punk ragée lorsque ce nom parvint à ses oreilles.
- Le pire de tous, lâcha-t-elle entre ses dents.
- Pas la peine d'être énervée contre lui juste parce qu'il est meilleur que toi. Souffla mon oncle le sourire jusqu'aux oreilles.
Mon regard alla se poser à ma gauche, où je vis la femme rouge de colère, afin d'essayer de changer de conversation je tournai ma tête à droite puis demanda à Edward :
- Et toi, quel surnom as-tu ?
- Moi, c'est la Panthère des mers.
Surprise de cette réponse, il m'expliqua que c'était l'ancien Jay qui lui avait donné ce nom à la fin d'une mission donné par le conseil afin qu'il récolte des informations sur Maïto sur le continent sud américain. Ce nom est venu à l'esprit de l'ancien lorsqu'il lui raconta ces péripéties. « Vif et discret comme une panthère chassant une proie » avait dit son maître et étant donné qu'il avait la maîtrise de l'eau et du vent, l'eau resta dans les mémoires durant des combats, donnant naissance à la Panthère des Mers.
- La Panthère n'est plus aussi vive ! s'esclaffa la jeune femme. Il est temps de laisser le flambeau à la nouvelle génération, ajouta-t-elle en prenant un air fière.
- Oh, c'est ce que tu crois ma chère. Répliqua Edward.
- Bien sûr, que c'est que je crois ! Franchement, il faut bien avouer que je suis capable de prendre le dessus sur toi et te faire mordre la poussière.
- Encore un sarcasme de ce genre et l'Ange sera fauchée.
- Est-ce une menace ? Pouffa la femme.
D'un coup, Edward réagit. En une fraction de seconde ses yeux virèrent au bronze. Puis il tourna vivement la tête en direction de la punk qui n'eut pas le temps de réagir qu'à peine elle fut brusquement propulsée en arrière fendant l'air. Envoyée quelques mètres derrière nous, Abby amortit sa chute par une roulade puis freina avec ses pieds afin de pouvoir arrêter son corps. Un rire sortit de la bouche de l'Ange Faucheuse, un genoux à terre. Elle regarda mon oncle droit dans les yeux pendant que du bout de son doigt, la jeune femme chassa une goutte de sang qui glissait de sa lèvre inférieure. S'appuyant sur son autre genoux, elle se releva doucement afin de nous rejoindre. Après avoir fait quelques pas dans notre direction, Abby interpella mon oncle qui avait détourné son regard de la femme.
- Pas mal pour un vieux, mais tu n'étais pas obligé de viser le ventre, tu sais. Déclara-t-elle.
- Abby, si j'ai visé ce point là, c'est pour deux raisons, et tu devrais le savoir. Répondit-il tout en restant face au paysage.
- Ceci est bien sournois de ta part, Edward. Rétorqua la femme en revenant à notre niveau, la main posée au milieu de son buste.
- C'est exact, mais cette attaque n'en est pas moins efficace. Tu en es la preuve. J'ai juste coupé ta respiration avec ce coup, par conséquent tu n'as pas pu prendre la moindre once d'air étant donné que celle-ci fut rejeté en dehors de tes poumons. Maintenant, tu connais le goût que l'on obtient lorsque l'on sous-estime l'individu près de toi.
- Héhé, je savais bien qu'il ne fallait pas irriter les plus âgés que soi. Mais dis-moi, n'as-tu pas mentionné deux raisons ?
- Ah, j'espérais que l’hématome que je t'ai laissé te ferais réfléchir à deux fois, avant d'agir.
Abby grimaça en entendant les paroles sèches de mon oncle.
- J'en ai pris note. Merci du conseil. Termina-t-elle avec un sourire narquois.
Après ça, elle resta silencieuse pendant un long quart d'heure jusqu'à ce qu'on atteigne le grand escalier permettant de rejoindre un chemin menant à la ville.
Nous passâmes devant l'immense escalier de bois qui descendait sur notre gauche, c'est à ce moment que je vis les trois grandes demeures, 300m plus loin juste au-dessus de la ville, comme si les bâtisses veillaient sur celle-ci.
- Excuse-moi pour tout à l'heure Edward, intervint Abby, je n'aurais pas du agir ainsi.
Je fus surprise en entendant ses mots. Cette femme, s'excuser ? Je n'aurais jamais cru voir ça un jour avec le caractère arrogant qu'elle possédait.
- C'est oublié, mais tâche de ne plus te comporter ainsi. Tu as un titre qui est respecté. Tu as été élevé par l'Ancien Roger, comporte-toi comme tel. Cet hématome sera là pour te le rappeler ma chère, répondit calmement mon oncle tout en regardant droit devant.
- Oui.. Tu as sûrement raison. Personne ne choisit son destin après tout.
Ses yeux se baissèrent et elle se mordit la joue. Un sentiment étrange apparut dans son regard.. on aurait dit de la culpabilité et de la colère.
- Dis-moi Edward.. depuis quand n'es-tu pas revenu.. ? Repris la femme.
- 10 ans.. Malgré les circonstances, je suis heureux d'être ici aujourd'hui.. Et toi, pour quelle raison te trouvais-tu sur le continent ?
- Le conseil m'avait chargé d'une mission. Elle a durée 2 ans. Soupira la jeune femme.
- Cela ne m'étonne pas. Le conseil devait être dans l'urgence pour demander à un de leur disciple de 23 ans de partir en mission aussi longtemps. Ajouta Edward.
- Le temps passe plus vite lorsqu'on voyage, crois-moi. Répondit-elle en esquissant un sourire.
- Et quelle était la nature de ta mission ? Demanda mon oncle.
- Ça, tu le sauras dans quelques minutes. Nous sommes arrivés. Dit-elle en désignant du menton la bâtisse blanche au toit rouge entre les deux autres magnifiques demeures.
Dernière édition par Wendy Marvel le Ven 22 Fév - 20:30, édité 1 fois
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
"Personne ne choisit son destin après tout. " J'ai adoré voire Abby dire cette phrase .
Et j'ai aussi bien aimé voire ce moment de "tension" quand Edward a frappé Abby , j'aurait aimé que son coups soit plus violent .
Les surnoms sont très bien donnés et faire une référence à un clan c'est bien
Je me lasserais jamais de lire cette fic
Surtout continue et je t'interdit de mourir avant de l'avoir fini
Et j'ai aussi bien aimé voire ce moment de "tension" quand Edward a frappé Abby ,
Les surnoms sont très bien donnés et faire une référence à un clan c'est bien
Je me lasserais jamais de lire cette fic
Surtout continue et je t'interdit de mourir avant de l'avoir fini
Mayoua- Mini-Démon
-
Nombre de messages : 3460
Age : 25
Groupe :
Date d'inscription : 20/06/2012
Re: Notre destinée est toujours écrite.
Excusez-moi pour cet énorme retard! :O
Je n'ai pas pu posté à temps la suite la semaine dernière.
Alors j'espère pouvoir me rattrapé comme il se doit, je posterais une autre partie demain.
Mayoua, Merci beaucoup et je compte bien la terminer avant de mourir.
Comme les autres bâtiments de l'île, la maison était construite sur pilotis. La couleur blanche, pure, faisait ressortir leurs imposantes dimensions. Toutes trois étaient entourées de magnifiques parterres de roses rouges vives. Nous montâmes marche par marche vers un espace faisant office de balcon au seuil de la porte qui s'étendait sur la largeur de la maison. Sur cet espace ouvert délimité par une petite palissade, se trouvait sur la gauche un objet que je n'avais pas vu depuis longtemps. Une balancelle. Cela m'étonna de revoir cette sorte de balançoire en ce lieu.
Mais ce n'était pas vraiment le moment de m'attarder sur ce détail, l'ancien Jay venait de nous ouvrir la porte de bois lisse d'une teinte rougeoyante. Le vieillard nous pria d'entrer d'un geste de main et le sourire aux lèvres.
Edward entra le premier, suivis de près par le majordome. Tous deux inclinèrent leur tête en passant près de l'homme. Ce fut au tour d' Abby de le saluer. Lorsque je passai la porte, j'adressai un sourire à l'ancien.
- Bonjour monsieur déclarai-je en abaissant légèrement ma tête.
- Sois la bienvenue mon enfant, me dit-il en fermant la porte derrière moi. Edward ! N'hésite pas à t'installer à table, j'ai posé les dossiers dessus !
Il me tourna le dos puis rejoignit les trois adultes qui commençait à s'installer à l'autre bout de la grande et lumineuse pièce.
L'intérieur semblait être bâti de la même manière que notre maison. Quelques éléments demeuraient transformés dans cet endroit. Par exemple une immense baie vitrée éclairait toute la salle juste en face de la table sculptée avec minutie. La table et des meubles remplaçaient nos lits. On y voyait aussi de longs canapés au tissu rouge vermillon ainsi que de belles commodes sur lesquelles se trouvaient des bouquets de fleurs dans des vases en fine porcelaine. La cheminée, elle, traversait le plafond qui semblait abrité la chambre de l'ancien Jay, se situant à l'étage. L'escalier à gauche dans l'entrée devait y mené sans aucun doute. Si je devais résumer à peu près la disposition des meubles cela aurait donné deux commodes et une bibliothèque, deux canapés de chaque côté de la cheminée se situant au milieu de la pièce puis une grande table avec les étagères creusées dans la paroi avec une petite cuisine.
Je me dirigeai alors vers les quatre personnes assises, tout en admirant les tableaux accrochés aux murs. C'est alors que mon oncle m'interpella. Je lui répondis que j'arrivai de suite. Une fois arrivée, je posai mes fesses sur une chaise près de mon oncle. L'ancien Jay nous proposa à chacun une tasse de café que nous acceptâmes volontiers.
- Bon, allons droit au but. Déclara Abby. Edward, durant ces deux ans, il m'a été confié la tâche de surveiller les communications des Hellsflames et j'ai découvert un de ses contacts.. qui est bien plus près que l'on ne pense.
- Est-ce l'un des clans ? Demanda l'ancien Jay d'un air inquiet.
- Non.. C'est une organisation secrète internationale dirigée par des agents du gouvernement qui à vu le jour il y a de ça 50 ans.
- Abby ? Alors, ce n'était pas une rumeur ?
- Hélas, ma réponse ne peut être que négative, étant donné que je les ai vu en action.
- Qui sont les Hellsflames ? Et puis de quoi voulez-vous parler ? Répliquai-je un peu perdue dans cette discussion.
- C'est le clan que Maïto a fondé, gamine. Pour l'organisation, je parle de la S.A.E.S, ou si tu préfères la Section des Affaires des Êtres Surnaturels.
En entendant ses mots, dans ma tête, j'avais du mal à réaliser, que quelque part, des personnes étaient au courant de notre existence, la communauté des sages.
- Quel est le lien entre le clan de Maïto et la SAES ? Reprit Edward, l'expression grave sur son visage présageait rien de bon.
On aurait dit qu'il envisageait le pire, malheureusement, je croyais bien que ça l'était.
- Monsieur Jay, Edward, ce que je vais vous annoncer n'est pas des moindres alors s'il vous plaît.. Restez calme.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Demanda le vieil homme.
- Ils se sont associés. Maïto et la SAES coopèrent..
- Pardon ! Maïto a un allié ?! Mais, pour quelle raison ?! S'exclama l'ancien en frappant du poing sur la table.
Sa main tremblait, il ne pouvait contenir sa rage.
- Maître, calmez vous. Il doit bien y avoir une raison pour qu'une telle alliance se soit formée. Dit mon oncle .
- Il y a bel et bien une raison, qui est un peu flou pour moi, mais peut-être le sera-t-elle moins pour vous. Ils veulent reconstruire une arme. Une arme qui à été brisée.
- Une arme dis-tu ?
- Attendez, attendez ! Coupai-je. Désolée, avec mes questions mais que fait la SAES ? Quelles actions mène-t-elle ?
J'étais complètement paumé dans la discussions et des explications ne me faisaient pas de mal.
- Si la rumeur dit vrai alors.. Commença Edward.
- Rhm.. Interrompit Larry, en se raclant la gorge.
- Je pense que l'on peut lui dire la nature de leurs actions. Soupira Abby. La SAES, comme l'indique le nom fait des recherches sur nous les sages, plus précisément sur nos capacités qui nous on été légué.
- En gros, ils nous étudient. Déclarai-je.
- Oui, on peut dire ça, mais à la manière des scientifiques..
- Comment ça ? Demandai-je un peu troublée par la réponse.
« A la manière des scientifiques » Cette expression me donna un étrange pressentiment.
- Ils font des expériences.. sur nos confères.. Sa voix se brisa.
- Tu veux dire qu'ils les...
- Oui, me coupa Edward, la plupart des expériences les poussent à bout et les tuent. Dit-il le regard rivé sur la table, empli de haine.
Je sentis ma gorge se serrer en entendant ces terribles paroles.. Comment.. de telles choses avaient-elles pu arriver ?
- Un compromis a été instauré entre Maïto et la SAES. Reprit la femme, à voix basse comme si elle ne voulait pas en dire plus tellement ses paroles décrivant les événements la mettait hors d'elle.
- Lequel ? Ajouta l'ancien qui s'était calmé.
- Si la SAES aide les Hellsflames à chercher l'arme en question qui est dissimulée quelque part sur Terre, alors Maïto remplira sa part de contrat en cédant des cobayes..
- Tu veux dire qu'en échange, ils seraient prêt à sacrifier ses hommes ?! M'exclamai-je.
- Non, pire que ça, gamine. Ce sont ses troupes qui repèrent des sages qui voyagent, qu'ils soient en missions ou même retirés de leur clan vivant dans une ville en cachant leurs pouvoirs. Ils seront retrouvés, puis du jour au lendemain, ils disparaîtront. Bien entendu, personne n'est au courant de rien. C'est comme si la personne avait été effacé de ce monde par le gouvernement mondiale.
- C'est … affreux soufflai-je en réalisant la cruauté cachée dans les ténèbres des « affaires secrètes ».
Je me sentis mal en imaginant le sort des personnes entre les mains de la SAES.
- Tu es toute pâle mon enfant. Constata l'ancien Jay. Prends donc un peu de thé.
Je tendis ma main vers la délicate tasse blanche orné de gravures dorées et argentées. Mais celle-ci se mit à trembler. Je déglutis péniblement puis finis par saisir le contenant.
- Je sais que c'est dur à entendre Katleen, mais je pense que te cacher cette vérité serait une erreur. Ajouta mon oncle en posant sa main sur mon épaule.
- Je comprends, murmurai-je entre mes lèvres, je comprends..
Portant la boisson à mes lèvres, Abby reprit le cours de son rapport.
- Si j'ai pu découvrir l'existence de l'organisation, c'est grâce à une infiltration dans un bureau de police dans l'état de Washington, en tant que policière. Après un mois de travail, plusieurs disparitions ont été archivées mais sans suites. Lorsque je relus les dossiers en questions, je reconnus le portrait d'un de mes informateurs.. Alors que je voulus en apprendre plus, toutes pistes furent inaccessibles à cause d'un symbole. Celui d'un aigle avec une fiole dans le bec. Mes recherches me menèrent à la SAES, où je réussis à localiser une des bases éparpillées dans tout le pays, et ce, grâce à une filature d'une troupe de Hellsflames qui apportait un corps. C'est là, que je découvris la monstruosité de leurs actes en infiltrant le lieu. Je ne pourrais vous décrire ce que j'ai vu.. Cette rumeur affreuse était réelle.
De ma place, je me sentis mal en écoutant le rapport de la femme. Tout ce qui se tramait dans l'ombre était tellement.. affreux et inhumain.. C'est alors que la voix appartenant à l'un de mes rêves résonna dans ma tête : « Quitte à le traquer et à le torturer.. » Ces mots tranchants n'étaient pas des paroles en l'air.. Tout comme ce qu'ils ont fait endurer à ma mère..
- Sais-tu quelque chose à propos de cette arme Abby ? Demanda Edward.
- Non, je n'ai rien pu trouver, le temps ne me l'accorda pas. Si je restais encore quelques minutes de plus, j'aurais été repérée.
- Je comprends. Ajouta Edward. De son côté, Larry a étudié les déplacements des troupes de Maïto. - - Ceux-ci coïncident avec le rapport d'Abby, heureusement pour nous, mon oncle n'a pas découvert l'existence de Katleen.
- Comment peux-tu en être certain mon enfant ? Intervint l'ancien.
- Le tueur chargé de me retrouver ne dira rien, là où il se trouve.
- Tu l'as tué ? S'exclama Abby totalement surprise.
- Pas exactement, mais il est mort. Par contre je pense qu'il avait découvert le secret de Katleen, mais qu'il n'en avait pas informé Maïto, et pour l'instant il ne risque pas de découvrir à son tour l'existence de ma nièce.
Je manquai de m'étouffer avec mon thé lorsque j'entendis ses mots. C'était faux ! Les Hellsflames se rendaient à New-York. Ils devineront bien que quelque chose se trame. Je devais tout dire à mon oncle, maintenant !
Je n'ai pas pu posté à temps la suite la semaine dernière.
Alors j'espère pouvoir me rattrapé comme il se doit, je posterais une autre partie demain.
Mayoua, Merci beaucoup et je compte bien la terminer avant de mourir.
Chapitre 7, Quatrième Partie.
Comme les autres bâtiments de l'île, la maison était construite sur pilotis. La couleur blanche, pure, faisait ressortir leurs imposantes dimensions. Toutes trois étaient entourées de magnifiques parterres de roses rouges vives. Nous montâmes marche par marche vers un espace faisant office de balcon au seuil de la porte qui s'étendait sur la largeur de la maison. Sur cet espace ouvert délimité par une petite palissade, se trouvait sur la gauche un objet que je n'avais pas vu depuis longtemps. Une balancelle. Cela m'étonna de revoir cette sorte de balançoire en ce lieu.
Mais ce n'était pas vraiment le moment de m'attarder sur ce détail, l'ancien Jay venait de nous ouvrir la porte de bois lisse d'une teinte rougeoyante. Le vieillard nous pria d'entrer d'un geste de main et le sourire aux lèvres.
Edward entra le premier, suivis de près par le majordome. Tous deux inclinèrent leur tête en passant près de l'homme. Ce fut au tour d' Abby de le saluer. Lorsque je passai la porte, j'adressai un sourire à l'ancien.
- Bonjour monsieur déclarai-je en abaissant légèrement ma tête.
- Sois la bienvenue mon enfant, me dit-il en fermant la porte derrière moi. Edward ! N'hésite pas à t'installer à table, j'ai posé les dossiers dessus !
Il me tourna le dos puis rejoignit les trois adultes qui commençait à s'installer à l'autre bout de la grande et lumineuse pièce.
L'intérieur semblait être bâti de la même manière que notre maison. Quelques éléments demeuraient transformés dans cet endroit. Par exemple une immense baie vitrée éclairait toute la salle juste en face de la table sculptée avec minutie. La table et des meubles remplaçaient nos lits. On y voyait aussi de longs canapés au tissu rouge vermillon ainsi que de belles commodes sur lesquelles se trouvaient des bouquets de fleurs dans des vases en fine porcelaine. La cheminée, elle, traversait le plafond qui semblait abrité la chambre de l'ancien Jay, se situant à l'étage. L'escalier à gauche dans l'entrée devait y mené sans aucun doute. Si je devais résumer à peu près la disposition des meubles cela aurait donné deux commodes et une bibliothèque, deux canapés de chaque côté de la cheminée se situant au milieu de la pièce puis une grande table avec les étagères creusées dans la paroi avec une petite cuisine.
Je me dirigeai alors vers les quatre personnes assises, tout en admirant les tableaux accrochés aux murs. C'est alors que mon oncle m'interpella. Je lui répondis que j'arrivai de suite. Une fois arrivée, je posai mes fesses sur une chaise près de mon oncle. L'ancien Jay nous proposa à chacun une tasse de café que nous acceptâmes volontiers.
- Bon, allons droit au but. Déclara Abby. Edward, durant ces deux ans, il m'a été confié la tâche de surveiller les communications des Hellsflames et j'ai découvert un de ses contacts.. qui est bien plus près que l'on ne pense.
- Est-ce l'un des clans ? Demanda l'ancien Jay d'un air inquiet.
- Non.. C'est une organisation secrète internationale dirigée par des agents du gouvernement qui à vu le jour il y a de ça 50 ans.
- Abby ? Alors, ce n'était pas une rumeur ?
- Hélas, ma réponse ne peut être que négative, étant donné que je les ai vu en action.
- Qui sont les Hellsflames ? Et puis de quoi voulez-vous parler ? Répliquai-je un peu perdue dans cette discussion.
- C'est le clan que Maïto a fondé, gamine. Pour l'organisation, je parle de la S.A.E.S, ou si tu préfères la Section des Affaires des Êtres Surnaturels.
En entendant ses mots, dans ma tête, j'avais du mal à réaliser, que quelque part, des personnes étaient au courant de notre existence, la communauté des sages.
- Quel est le lien entre le clan de Maïto et la SAES ? Reprit Edward, l'expression grave sur son visage présageait rien de bon.
On aurait dit qu'il envisageait le pire, malheureusement, je croyais bien que ça l'était.
- Monsieur Jay, Edward, ce que je vais vous annoncer n'est pas des moindres alors s'il vous plaît.. Restez calme.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Demanda le vieil homme.
- Ils se sont associés. Maïto et la SAES coopèrent..
- Pardon ! Maïto a un allié ?! Mais, pour quelle raison ?! S'exclama l'ancien en frappant du poing sur la table.
Sa main tremblait, il ne pouvait contenir sa rage.
- Maître, calmez vous. Il doit bien y avoir une raison pour qu'une telle alliance se soit formée. Dit mon oncle .
- Il y a bel et bien une raison, qui est un peu flou pour moi, mais peut-être le sera-t-elle moins pour vous. Ils veulent reconstruire une arme. Une arme qui à été brisée.
- Une arme dis-tu ?
- Attendez, attendez ! Coupai-je. Désolée, avec mes questions mais que fait la SAES ? Quelles actions mène-t-elle ?
J'étais complètement paumé dans la discussions et des explications ne me faisaient pas de mal.
- Si la rumeur dit vrai alors.. Commença Edward.
- Rhm.. Interrompit Larry, en se raclant la gorge.
- Je pense que l'on peut lui dire la nature de leurs actions. Soupira Abby. La SAES, comme l'indique le nom fait des recherches sur nous les sages, plus précisément sur nos capacités qui nous on été légué.
- En gros, ils nous étudient. Déclarai-je.
- Oui, on peut dire ça, mais à la manière des scientifiques..
- Comment ça ? Demandai-je un peu troublée par la réponse.
« A la manière des scientifiques » Cette expression me donna un étrange pressentiment.
- Ils font des expériences.. sur nos confères.. Sa voix se brisa.
- Tu veux dire qu'ils les...
- Oui, me coupa Edward, la plupart des expériences les poussent à bout et les tuent. Dit-il le regard rivé sur la table, empli de haine.
Je sentis ma gorge se serrer en entendant ces terribles paroles.. Comment.. de telles choses avaient-elles pu arriver ?
- Un compromis a été instauré entre Maïto et la SAES. Reprit la femme, à voix basse comme si elle ne voulait pas en dire plus tellement ses paroles décrivant les événements la mettait hors d'elle.
- Lequel ? Ajouta l'ancien qui s'était calmé.
- Si la SAES aide les Hellsflames à chercher l'arme en question qui est dissimulée quelque part sur Terre, alors Maïto remplira sa part de contrat en cédant des cobayes..
- Tu veux dire qu'en échange, ils seraient prêt à sacrifier ses hommes ?! M'exclamai-je.
- Non, pire que ça, gamine. Ce sont ses troupes qui repèrent des sages qui voyagent, qu'ils soient en missions ou même retirés de leur clan vivant dans une ville en cachant leurs pouvoirs. Ils seront retrouvés, puis du jour au lendemain, ils disparaîtront. Bien entendu, personne n'est au courant de rien. C'est comme si la personne avait été effacé de ce monde par le gouvernement mondiale.
- C'est … affreux soufflai-je en réalisant la cruauté cachée dans les ténèbres des « affaires secrètes ».
Je me sentis mal en imaginant le sort des personnes entre les mains de la SAES.
- Tu es toute pâle mon enfant. Constata l'ancien Jay. Prends donc un peu de thé.
Je tendis ma main vers la délicate tasse blanche orné de gravures dorées et argentées. Mais celle-ci se mit à trembler. Je déglutis péniblement puis finis par saisir le contenant.
- Je sais que c'est dur à entendre Katleen, mais je pense que te cacher cette vérité serait une erreur. Ajouta mon oncle en posant sa main sur mon épaule.
- Je comprends, murmurai-je entre mes lèvres, je comprends..
Portant la boisson à mes lèvres, Abby reprit le cours de son rapport.
- Si j'ai pu découvrir l'existence de l'organisation, c'est grâce à une infiltration dans un bureau de police dans l'état de Washington, en tant que policière. Après un mois de travail, plusieurs disparitions ont été archivées mais sans suites. Lorsque je relus les dossiers en questions, je reconnus le portrait d'un de mes informateurs.. Alors que je voulus en apprendre plus, toutes pistes furent inaccessibles à cause d'un symbole. Celui d'un aigle avec une fiole dans le bec. Mes recherches me menèrent à la SAES, où je réussis à localiser une des bases éparpillées dans tout le pays, et ce, grâce à une filature d'une troupe de Hellsflames qui apportait un corps. C'est là, que je découvris la monstruosité de leurs actes en infiltrant le lieu. Je ne pourrais vous décrire ce que j'ai vu.. Cette rumeur affreuse était réelle.
De ma place, je me sentis mal en écoutant le rapport de la femme. Tout ce qui se tramait dans l'ombre était tellement.. affreux et inhumain.. C'est alors que la voix appartenant à l'un de mes rêves résonna dans ma tête : « Quitte à le traquer et à le torturer.. » Ces mots tranchants n'étaient pas des paroles en l'air.. Tout comme ce qu'ils ont fait endurer à ma mère..
- Sais-tu quelque chose à propos de cette arme Abby ? Demanda Edward.
- Non, je n'ai rien pu trouver, le temps ne me l'accorda pas. Si je restais encore quelques minutes de plus, j'aurais été repérée.
- Je comprends. Ajouta Edward. De son côté, Larry a étudié les déplacements des troupes de Maïto. - - Ceux-ci coïncident avec le rapport d'Abby, heureusement pour nous, mon oncle n'a pas découvert l'existence de Katleen.
- Comment peux-tu en être certain mon enfant ? Intervint l'ancien.
- Le tueur chargé de me retrouver ne dira rien, là où il se trouve.
- Tu l'as tué ? S'exclama Abby totalement surprise.
- Pas exactement, mais il est mort. Par contre je pense qu'il avait découvert le secret de Katleen, mais qu'il n'en avait pas informé Maïto, et pour l'instant il ne risque pas de découvrir à son tour l'existence de ma nièce.
Je manquai de m'étouffer avec mon thé lorsque j'entendis ses mots. C'était faux ! Les Hellsflames se rendaient à New-York. Ils devineront bien que quelque chose se trame. Je devais tout dire à mon oncle, maintenant !
Wendy Marvel- Arcobaleno
-
Nombre de messages : 1004
Age : 26
Groupe :
Date d'inscription : 13/06/2012
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Un combat, une championne, une victoire, une déstinée
» Je vous ai à l'oeil Bob Razowski, je vous ai toujours à l'oeil... Toujours...
» Frères et soeurs pour toujours
» Yum-ee's introduce herself
» Les clés en argent il y en a toujours ?
» Je vous ai à l'oeil Bob Razowski, je vous ai toujours à l'oeil... Toujours...
» Frères et soeurs pour toujours
» Yum-ee's introduce herself
» Les clés en argent il y en a toujours ?
Page 3 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum