L'incroyable aventure trop méga super cool géniale de Unho et ED [annulée :(]
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L'incroyable aventure trop méga super cool géniale de Unho et ED [annulée :(]
Ils y étaient enfin, Granline. Comme tout pirate ils avaient entendu plus d‘histoire qu’ils ne pouvaient s’en rappeler sur cette mer mythique. Mais deux version principales se faisaient entendre, peu importe l’histoire. Grandline était un paradis ou on y était plus libre que n’importe qui et ou rien n’était impossible. L’autre version : Grandline était un enfer, le danger y était partout, à chaque escale comme entre elles, venant des profondeurs de la mer, des sommets des cieux. Les récits sur les équipages morts en s’y aventurant étaient légion, des équipages entier décimés par des monstres marins, la maladie, la famine, la guerre ou encore la trahison.
Pour l’instant ils avaient déjà eu une certaine vision de ces deux aspects. Ils étaient montés au plus haut, au sommet de reverse mountain, par-delà les nuages et les tempêtes, au-dessus de tout au monde, se sentant tels des dieux sans aucuns maitres. Sous un soleil radieux ils avaient pu contempler le monde s’ouvrir sous leurs yeux tandis qu’ils redescendaient le courant montagneux gagnant la route de tous les périls. Mais leurs yeux brillant d’espoir s’étaient assombris dès qu’ils avaient gagnés la mer. Dès le départ des caps jumeaux tout avait basculé. Le vent s’était levé et le ciel s’était assombrit. La houle soulevait, lançait et percutait leur coque fragile, ballottant leur navire leur navire comme une vulgaire brindille. Durant près de trois jours les vents n’avaient pas cessés, le tangage constant du bateau les avait empêchés de dormir. Dehors la température avoisinait les 5° et les pluies diluviennes constantes les trempaient jusqu’aux os dès qu’ils osaient mettre leur nez dehors. Pour couronner le tout ils n’avaient pu lâcher des yeux ne serait-ce qu’une seconde l’aiguille de leur log pose sous peine de se retourner et de partir à la dérive.
Mais enfin la tempête avait cessée.
Les vents étaient tombés et les nuages avaient laissé place à un ciel azur. Les vagues qui les avaient agressés sans arrêt durant trois jours les berçaient maintenant tendrement.
Ils sautèrent avec empressement sur ce réconfort et cette tranquillité, délaissant leur cap et l’aiguille de leur log pose, ils étaient maintenant tous allongés sur le pont du navire. Respirant enfin l’air de Grandline sans risquer d’être cloué au lit pour trous jours, se prélassant sous les rayons du soleil et rattrapant le sommeil qu’ils avaient perdu.
Winry s’étira longuement, le ventre a l’air, les pieds se balançant au-dessus de l’eau, de l’autre côté de la bordée. Fixant le soleil à travers ses paupières closes, elle sentait la chaleur de l’astre l’envahir. Elle était avec Toshihiro celle qui aimait le plus ce temps.
Winry : Comment c’est possible qu’il fasse si beau maintenant alors que ce matin mâtin c’était encore la même tempête que depuis trois jours ?
La question était adressée à Yukihana, la cadette de l’équipage et navigatrice qui avait le plus souffert des conditions de navigation épouvantables. A l’inverse de tous les autres, elle était allée se tapir dans un coin d’ombre, cachée derrière le mat. Elle qui avait vécu la majorité de sa courte vie sous le climat rude d’une ile hivernale supportait difficilement cette chaleur, quasi insoutenable pour elle, autant que sa peau craignait le soleil.
Yuki était encore une enfant et avaient plus de mal que les autres à combattre le sommeil, elle était déjà à moitié endormie mais elle finit par répondre.
Yuki : Les conditions météorologiques sont particulières sur Grandline et peuvent varier de façon inhabituelle, surtout aux abords de Redline. Sur le reste de Grandline c’est toujours variable mais pas de façon aussi intense et rapide. Ça varie sauf aux alentours des iles, ou chacun possède son propre climat qui reste plus ou moins tout le temps le même.
Ses dernières paroles quittèrent ses lèvres dans un soupir et sa tête roula sur ses épaules. Elle dormait maintenant. Cette fille faisait froid dans le dos de Edward, elle avait un côté imprévisible et dangereux par moment, comme un loup prêt à vous mordre si vous vous approchez trop ou si vous le dérangez, mais maintenant elle ressemblait à n’importe quelle petite fille de son âge tombant de fatigue.
Winry ouvrit les yeux et se releva difficilement, s’étirant une nouvelle fois au passage.
Winry : Les iles de Grandline ont toutes leur climat ? Ça veut dire quoi ?
Elle avait parlé à voix basse pour éviter de réveiller Yukihana qui venait de s’endormir. Edward lui répondit en imitant sa voix basse.
Edward : Je crois avoir lu que chaque ile avait un climat principal qui était printemps, été, automne ou hivers, ainsi que des saisons qui lui sont propres et qui passent à un rythme différent sur chaque ile.
Winry : Ah ? C’est étonnant ça !
Donc vu la chaleur on a l’air d’arriver sur une ile d’été donc ? Ou en été sur une ile de printemps ou d’automne ?
Edward était bien incapable de répondre à ce genre de question, tout ce qu’il était capable de dire du climat c’est qu’il faisait beau.
Alphonse traversa le pont d’un pas léger et silencieux jusqu’à Yukihana. Il lui enleva doucement le log pose toujours accroché à son bras et souleva la fillette, l’emportant à l’intérieur du bateau. Une fois Yuki au lit il ressortit et jeta un œil à l’aiguille rouge dans la sphère de verre à son poignet. L’aiguille pointait derrière eux.
Ils avaient arrêté de surveiller leur cap dès qu’ils étaient entrés dans la zone climatique de l’ile. Ils devaient être passés à côté d’elle, suffisamment loin pour ne pas la voir. Ils devaient maintenant faire marche arrière.
Alphonse donna quelques consignes rapides à ses compagnons d’aventure et le bateau fit tranquillement demi-tour. Maintenant qu’ils avaient passé la zone de tempête et d’aberrations climatiques à l’entrée de Grandline, Alphonse avait les compétences suffisantes pour diriger le bateau sans déranger Yukihana. Pour le moment la petite avait besoin de sommeil plus que d’autre chose.
Malgré la voilure qui était déployée à son maximum, leur bateau avançait à faible allure. Le vent qui les poussait doucement était même trop léger pour plisser la surface de la mer, qui était un miroir d’azur brillant reflétant le soleil à son zénith.
La température avait encore grimpé de quelques degrés tandis que se dessinaient des formes à l’horizon. Quelques minutes plus tard ils les distinguaient enfin clairement. D’importantes masses rondes et vertes étaient empilés les unes sur les autres. Ce n’est qu’avec une paire de jumelles qu’ils parvinrent à dire ce qu’étaient ces reliefs, d’immenses cactus leur faisaient face.
Le cap sur l’ile, ils arrivaient à leur première escale sur la route de tous les périls : Wiskey Peak !
Leurs yeux s'étaient de nouveau illuminés devant ce sublime spectacle, et encore aucun d'eux n'avait conscience de l'horreur qui se cachait la dessous.
Aucun d'eux n'en avait conscience et cette ignorance leur serait fatale, Grandline sera leur cauchemar et leur perte.
Pour l’instant ils avaient déjà eu une certaine vision de ces deux aspects. Ils étaient montés au plus haut, au sommet de reverse mountain, par-delà les nuages et les tempêtes, au-dessus de tout au monde, se sentant tels des dieux sans aucuns maitres. Sous un soleil radieux ils avaient pu contempler le monde s’ouvrir sous leurs yeux tandis qu’ils redescendaient le courant montagneux gagnant la route de tous les périls. Mais leurs yeux brillant d’espoir s’étaient assombris dès qu’ils avaient gagnés la mer. Dès le départ des caps jumeaux tout avait basculé. Le vent s’était levé et le ciel s’était assombrit. La houle soulevait, lançait et percutait leur coque fragile, ballottant leur navire leur navire comme une vulgaire brindille. Durant près de trois jours les vents n’avaient pas cessés, le tangage constant du bateau les avait empêchés de dormir. Dehors la température avoisinait les 5° et les pluies diluviennes constantes les trempaient jusqu’aux os dès qu’ils osaient mettre leur nez dehors. Pour couronner le tout ils n’avaient pu lâcher des yeux ne serait-ce qu’une seconde l’aiguille de leur log pose sous peine de se retourner et de partir à la dérive.
Mais enfin la tempête avait cessée.
Les vents étaient tombés et les nuages avaient laissé place à un ciel azur. Les vagues qui les avaient agressés sans arrêt durant trois jours les berçaient maintenant tendrement.
Ils sautèrent avec empressement sur ce réconfort et cette tranquillité, délaissant leur cap et l’aiguille de leur log pose, ils étaient maintenant tous allongés sur le pont du navire. Respirant enfin l’air de Grandline sans risquer d’être cloué au lit pour trous jours, se prélassant sous les rayons du soleil et rattrapant le sommeil qu’ils avaient perdu.
Winry s’étira longuement, le ventre a l’air, les pieds se balançant au-dessus de l’eau, de l’autre côté de la bordée. Fixant le soleil à travers ses paupières closes, elle sentait la chaleur de l’astre l’envahir. Elle était avec Toshihiro celle qui aimait le plus ce temps.
Winry : Comment c’est possible qu’il fasse si beau maintenant alors que ce matin mâtin c’était encore la même tempête que depuis trois jours ?
La question était adressée à Yukihana, la cadette de l’équipage et navigatrice qui avait le plus souffert des conditions de navigation épouvantables. A l’inverse de tous les autres, elle était allée se tapir dans un coin d’ombre, cachée derrière le mat. Elle qui avait vécu la majorité de sa courte vie sous le climat rude d’une ile hivernale supportait difficilement cette chaleur, quasi insoutenable pour elle, autant que sa peau craignait le soleil.
Yuki était encore une enfant et avaient plus de mal que les autres à combattre le sommeil, elle était déjà à moitié endormie mais elle finit par répondre.
Yuki : Les conditions météorologiques sont particulières sur Grandline et peuvent varier de façon inhabituelle, surtout aux abords de Redline. Sur le reste de Grandline c’est toujours variable mais pas de façon aussi intense et rapide. Ça varie sauf aux alentours des iles, ou chacun possède son propre climat qui reste plus ou moins tout le temps le même.
Ses dernières paroles quittèrent ses lèvres dans un soupir et sa tête roula sur ses épaules. Elle dormait maintenant. Cette fille faisait froid dans le dos de Edward, elle avait un côté imprévisible et dangereux par moment, comme un loup prêt à vous mordre si vous vous approchez trop ou si vous le dérangez, mais maintenant elle ressemblait à n’importe quelle petite fille de son âge tombant de fatigue.
Winry ouvrit les yeux et se releva difficilement, s’étirant une nouvelle fois au passage.
Winry : Les iles de Grandline ont toutes leur climat ? Ça veut dire quoi ?
Elle avait parlé à voix basse pour éviter de réveiller Yukihana qui venait de s’endormir. Edward lui répondit en imitant sa voix basse.
Edward : Je crois avoir lu que chaque ile avait un climat principal qui était printemps, été, automne ou hivers, ainsi que des saisons qui lui sont propres et qui passent à un rythme différent sur chaque ile.
Winry : Ah ? C’est étonnant ça !
Donc vu la chaleur on a l’air d’arriver sur une ile d’été donc ? Ou en été sur une ile de printemps ou d’automne ?
Edward était bien incapable de répondre à ce genre de question, tout ce qu’il était capable de dire du climat c’est qu’il faisait beau.
Alphonse traversa le pont d’un pas léger et silencieux jusqu’à Yukihana. Il lui enleva doucement le log pose toujours accroché à son bras et souleva la fillette, l’emportant à l’intérieur du bateau. Une fois Yuki au lit il ressortit et jeta un œil à l’aiguille rouge dans la sphère de verre à son poignet. L’aiguille pointait derrière eux.
Ils avaient arrêté de surveiller leur cap dès qu’ils étaient entrés dans la zone climatique de l’ile. Ils devaient être passés à côté d’elle, suffisamment loin pour ne pas la voir. Ils devaient maintenant faire marche arrière.
Alphonse donna quelques consignes rapides à ses compagnons d’aventure et le bateau fit tranquillement demi-tour. Maintenant qu’ils avaient passé la zone de tempête et d’aberrations climatiques à l’entrée de Grandline, Alphonse avait les compétences suffisantes pour diriger le bateau sans déranger Yukihana. Pour le moment la petite avait besoin de sommeil plus que d’autre chose.
Malgré la voilure qui était déployée à son maximum, leur bateau avançait à faible allure. Le vent qui les poussait doucement était même trop léger pour plisser la surface de la mer, qui était un miroir d’azur brillant reflétant le soleil à son zénith.
La température avait encore grimpé de quelques degrés tandis que se dessinaient des formes à l’horizon. Quelques minutes plus tard ils les distinguaient enfin clairement. D’importantes masses rondes et vertes étaient empilés les unes sur les autres. Ce n’est qu’avec une paire de jumelles qu’ils parvinrent à dire ce qu’étaient ces reliefs, d’immenses cactus leur faisaient face.
Le cap sur l’ile, ils arrivaient à leur première escale sur la route de tous les périls : Wiskey Peak !
Leurs yeux s'étaient de nouveau illuminés devant ce sublime spectacle, et encore aucun d'eux n'avait conscience de l'horreur qui se cachait la dessous.
Aucun d'eux n'en avait conscience et cette ignorance leur serait fatale, Grandline sera leur cauchemar et leur perte.
Dernière édition par -ED- le Lun 5 Mai - 20:07, édité 3 fois
-ED-- Conquérant de l'univers
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Re: L'incroyable aventure trop méga super cool géniale de Unho et ED [annulée :(]
La tempête se calmait enfin.
GrandLine... Cet océan portait bien son nom de "Route de tous les Périls". A peine avaient-ils franchi Red Line que des vagues d'une hauteur surnaturelle s'étaient jeté sur notre l'Angel's Lament pour l'engloutir. Dameon se félicita intérieurement de ne pas s'être précipité sur cette mer avant d'avoir recruter un navigateur de talent : sans Rashek, ils seraient probablement en train de se noyer à l'heure actuelle. Les pirates avaient du essuyé des pluie diluviennes, si violentes qu'il avait fallu l'énergie de tout le monde, même celle de Malphas, pour évacuer toute l'eau qui rentrait dans le bateau. Après ces averses d'un autre monde, s'était levé un brouillard à découper au couteau... Sans Malphas pour les guider, l'équipage de l'Ange de la Douleur se serait sans nul doute échouer sur les hauts récifs tapis dans la brume. Puis encore après les compétences de l'épouvantail furent mises à rude épreuve lorsqu'il dut faire avancer le navire au milieu de milles et unes violentes bourrasques contraires.
Mais le pire était passé. Debout face à l'horizon, juste au-dessus de la proue, Dameon contemplait les paisibles flots qui s'étendaient devant lui, à perte de vue. Cette mer était décidément complètement folle. La veille il avait du naviguer parmi de gigantesques lames, et aujourd'hui, l'Angel's Lament était portée par un petit vent calme. Pandore vint le rejoindre et fit tinter ses ongles contre son Log-Pose pour attirer son attention. Elle lança alors :
Pandore : D'après le Log' et d'après Rashek, on devrait arriver à notre première île dans quelques jours, si les conditions météorologiques ne changent pas.
Dameon : Haha, je crois bien qu'elles vont changer ! C'est Grand Line après tout. Toutes ces années j'ai attendu ce moment, c'est étrange de se dire qu'on y est maintenant.
Pandore : Le plus étrange reste la composition de notre équipage...
Dameon ne fut retenir un vif éclat de rire, contagieux, auquel Pandore ne résista pas longtemps. La jeune femme avait raison : un ange de la douleur, un oiseau de malheur, une faucheuse, une folle aux multiples personnalités et un épouvantail vivant... Mais le capitaine était fier de les avoir à ses côtés. Ils pouvaient compter les uns sur les autres, étaient soudés. Et puis, ils se ressemblaient au fond. Dameon se retourna et, appuyé contre le bastingage regarda Meridia et Malphas jouer ensemble, et Rashek assis sur la bordée, perdu dans ses pensées. Pas besoin d'être à la barre par un temps comme ça, il avait bien le droit de se reposer un peu. Le pauvre homme avait passé plusieurs nuits à lutter contre les éléments quand même... Après un dernier coup d'oeil vers l'horizon, Dameon alla dans sa cabine s’entraîner à matérialiser sa douleur. Un entrainement qu'il s'imposait et qui lui prenait plusieurs heures par jour. Il fallait bien ça pour devenir Seigneur des Pirates.
Deux jours plus tard, l'air s'était considérablement réchauffé. Si bien que Pandore n'avait pas hésité à s'étendre sur futon, vêtue d'un mini-short noir et d'un maillot de bain mauve pour le haut... Certes, ce dernier avait beau ne pas être très remplie, c'était tout de même une vision de rêve qui s'offrait aux yeux du jeune capitaine et de l'épéiste. Un sourire en coin, Dameon se demanda si Rashek ne profitait d'ailleurs pas des cheveux qui tombaient sur son visage pour épier discrètement le corps de la jolie faucheuse. Non, ce n'était surement pas son genre, il devait être, comme à son habitude perdu dans quelques tristes pensées... L'Ange de la Douleur éprouvait de la compassion pour cette être solitaire et dépressif, qui avait tant souffert à cause d'une et unique personne. Une personne qui lui avait tout pris, mais que Rashek refusait de haïr. L'Immortel avait préféré reporter toute cette haine sur lui-même, endossant là un bien lourd fardeau... Un fardeau que Dameon s'était juré de porter également. Mais pour l'instant il ne pouvait rien faire pour le pauvre jeune homme... Après un coup d'oeil furtif vers le corps de Pandore, le capitaine de l'équipage alla se poser à la proue du navire, comme à son habitude. Après avoir scruté l'horizon pendant de longues minutes, il sursauta en voyant une vague silhouette apparaître au loin ! Une île ! Sa forme semblait assez étrange, d'ici on avait l'impression qu'elle était constituée de grosses collines parfaitement rondes.
Lorsque Dameon se retourna pour informer Pandore qu'ils approchaient de la terre, il s'aperçut que la ravissante Meridia avait imitée la faucheuse et se prélassait au soleil, vêtu d'un maillot de bain uniquement... Dameon éclata de rire : pas de doute, cette fois-ci il était impossible que Rashek regarde ailleurs. Le capitaine lui-même en fut déconcentré un court instant... Pour la réveiller, Dameon jeta un peu d'eau bien fraîche sur le corps de Pandore qui se réveilla en sursaut, et vachement énervée. Une énorme baffe plus tard, Dameon frottait sa joue meurtrie tandis que son agresseur déclarait :
Pandore : C'est pas des collines, mais d'énormes cactus. Il s'agit de l'une des premières îles de GrandLine, appelée Whiskey Peak. Par le passé, elle est réputée pour avoir plusieurs fois changé de "gouvernement". Tantôt c'étaient des pirates qui gouvernaient l'île, tantôt il s'agissaient de chasseur de primes. Mais depuis plusieurs années, on ne trouve plus aucune information récente sur ce qui se passe, pour une obscure raison.
Dameon : Ainsi on ne sait pas si on va trouver une île de pirate où une île de chasseurs de primes...
Rashek : Quoiqu'il en soit, cette île n'est pas accueillante. Ce que l'on pourrait prendre pour les épines des cactus en fait un millier de tombes, celles de ceux qui ont été exécuté sur l'île. Ceux qui connaissent la vérité sur cette île, la décrive comme un cimetière situés aux portes de GL, pour tout ceux qui y sont entrés sans légitimité. Je me demande si on va reposer là bas dans quelques jours...
Meridia : Hihi, comme si on allait mourir ! Serais-tu en train de me sous-estimer, l'épouvantail ?
Sur ce la jeune femme du désert lui tira la langue, ce à quoi l'Immortel resta de marbre. Le visage tourné vers l'île en question, il scrutait le niveau de la mer, et la puissance du vent.
Rashek : On arrive demain, le vent est en notre faveur.
Dameon : Espérons qu'il le reste, même une fois arrivé car les escales ne sont pas optionnelles sur GL.
GrandLine... Cet océan portait bien son nom de "Route de tous les Périls". A peine avaient-ils franchi Red Line que des vagues d'une hauteur surnaturelle s'étaient jeté sur notre l'Angel's Lament pour l'engloutir. Dameon se félicita intérieurement de ne pas s'être précipité sur cette mer avant d'avoir recruter un navigateur de talent : sans Rashek, ils seraient probablement en train de se noyer à l'heure actuelle. Les pirates avaient du essuyé des pluie diluviennes, si violentes qu'il avait fallu l'énergie de tout le monde, même celle de Malphas, pour évacuer toute l'eau qui rentrait dans le bateau. Après ces averses d'un autre monde, s'était levé un brouillard à découper au couteau... Sans Malphas pour les guider, l'équipage de l'Ange de la Douleur se serait sans nul doute échouer sur les hauts récifs tapis dans la brume. Puis encore après les compétences de l'épouvantail furent mises à rude épreuve lorsqu'il dut faire avancer le navire au milieu de milles et unes violentes bourrasques contraires.
Mais le pire était passé. Debout face à l'horizon, juste au-dessus de la proue, Dameon contemplait les paisibles flots qui s'étendaient devant lui, à perte de vue. Cette mer était décidément complètement folle. La veille il avait du naviguer parmi de gigantesques lames, et aujourd'hui, l'Angel's Lament était portée par un petit vent calme. Pandore vint le rejoindre et fit tinter ses ongles contre son Log-Pose pour attirer son attention. Elle lança alors :
Pandore : D'après le Log' et d'après Rashek, on devrait arriver à notre première île dans quelques jours, si les conditions météorologiques ne changent pas.
Dameon : Haha, je crois bien qu'elles vont changer ! C'est Grand Line après tout. Toutes ces années j'ai attendu ce moment, c'est étrange de se dire qu'on y est maintenant.
Pandore : Le plus étrange reste la composition de notre équipage...
Dameon ne fut retenir un vif éclat de rire, contagieux, auquel Pandore ne résista pas longtemps. La jeune femme avait raison : un ange de la douleur, un oiseau de malheur, une faucheuse, une folle aux multiples personnalités et un épouvantail vivant... Mais le capitaine était fier de les avoir à ses côtés. Ils pouvaient compter les uns sur les autres, étaient soudés. Et puis, ils se ressemblaient au fond. Dameon se retourna et, appuyé contre le bastingage regarda Meridia et Malphas jouer ensemble, et Rashek assis sur la bordée, perdu dans ses pensées. Pas besoin d'être à la barre par un temps comme ça, il avait bien le droit de se reposer un peu. Le pauvre homme avait passé plusieurs nuits à lutter contre les éléments quand même... Après un dernier coup d'oeil vers l'horizon, Dameon alla dans sa cabine s’entraîner à matérialiser sa douleur. Un entrainement qu'il s'imposait et qui lui prenait plusieurs heures par jour. Il fallait bien ça pour devenir Seigneur des Pirates.
Deux jours plus tard, l'air s'était considérablement réchauffé. Si bien que Pandore n'avait pas hésité à s'étendre sur futon, vêtue d'un mini-short noir et d'un maillot de bain mauve pour le haut... Certes, ce dernier avait beau ne pas être très remplie, c'était tout de même une vision de rêve qui s'offrait aux yeux du jeune capitaine et de l'épéiste. Un sourire en coin, Dameon se demanda si Rashek ne profitait d'ailleurs pas des cheveux qui tombaient sur son visage pour épier discrètement le corps de la jolie faucheuse. Non, ce n'était surement pas son genre, il devait être, comme à son habitude perdu dans quelques tristes pensées... L'Ange de la Douleur éprouvait de la compassion pour cette être solitaire et dépressif, qui avait tant souffert à cause d'une et unique personne. Une personne qui lui avait tout pris, mais que Rashek refusait de haïr. L'Immortel avait préféré reporter toute cette haine sur lui-même, endossant là un bien lourd fardeau... Un fardeau que Dameon s'était juré de porter également. Mais pour l'instant il ne pouvait rien faire pour le pauvre jeune homme... Après un coup d'oeil furtif vers le corps de Pandore, le capitaine de l'équipage alla se poser à la proue du navire, comme à son habitude. Après avoir scruté l'horizon pendant de longues minutes, il sursauta en voyant une vague silhouette apparaître au loin ! Une île ! Sa forme semblait assez étrange, d'ici on avait l'impression qu'elle était constituée de grosses collines parfaitement rondes.
Lorsque Dameon se retourna pour informer Pandore qu'ils approchaient de la terre, il s'aperçut que la ravissante Meridia avait imitée la faucheuse et se prélassait au soleil, vêtu d'un maillot de bain uniquement... Dameon éclata de rire : pas de doute, cette fois-ci il était impossible que Rashek regarde ailleurs. Le capitaine lui-même en fut déconcentré un court instant... Pour la réveiller, Dameon jeta un peu d'eau bien fraîche sur le corps de Pandore qui se réveilla en sursaut, et vachement énervée. Une énorme baffe plus tard, Dameon frottait sa joue meurtrie tandis que son agresseur déclarait :
Pandore : C'est pas des collines, mais d'énormes cactus. Il s'agit de l'une des premières îles de GrandLine, appelée Whiskey Peak. Par le passé, elle est réputée pour avoir plusieurs fois changé de "gouvernement". Tantôt c'étaient des pirates qui gouvernaient l'île, tantôt il s'agissaient de chasseur de primes. Mais depuis plusieurs années, on ne trouve plus aucune information récente sur ce qui se passe, pour une obscure raison.
Dameon : Ainsi on ne sait pas si on va trouver une île de pirate où une île de chasseurs de primes...
Rashek : Quoiqu'il en soit, cette île n'est pas accueillante. Ce que l'on pourrait prendre pour les épines des cactus en fait un millier de tombes, celles de ceux qui ont été exécuté sur l'île. Ceux qui connaissent la vérité sur cette île, la décrive comme un cimetière situés aux portes de GL, pour tout ceux qui y sont entrés sans légitimité. Je me demande si on va reposer là bas dans quelques jours...
Meridia : Hihi, comme si on allait mourir ! Serais-tu en train de me sous-estimer, l'épouvantail ?
Sur ce la jeune femme du désert lui tira la langue, ce à quoi l'Immortel resta de marbre. Le visage tourné vers l'île en question, il scrutait le niveau de la mer, et la puissance du vent.
Rashek : On arrive demain, le vent est en notre faveur.
Dameon : Espérons qu'il le reste, même une fois arrivé car les escales ne sont pas optionnelles sur GL.
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Re: L'incroyable aventure trop méga super cool géniale de Unho et ED [annulée :(]
L’air était chaud, sec et chaud. L’ile était un désert.
Mais pas un désert sablonneux, le sol était composé de roches d’un rouge pourpre, craquelée et creusée de sillons sur toute sa surface. Le sol de l’ile était irréguliers, escarpé, on pouvait y voir des rochers empilés, des falaises se dressant a une dizaine de mètres au-dessus d’un sol plat sans aucune irrégularité, ou encore des crevasses de plusieurs mètres creusant le sol. Aucune verdure ne poussait sur cette terre morte autre que les cactus gigantesques de cette ile. Quelques plantes poussaient bien ici et là, mais elles ressemblaient plus à des brindilles mortes, raccrochés aux rochers par des racines atrophiées qu’a de réelles plantes.
Le manque de nourriture empêchait quasiment toutes vies, les seuls animaux qui osaient vivre sur cette terre inhospitalières n’était qu’araignées, scorpions et insectes, se cachant du soleil meurtriers dans l’ombre des sillions parcourant les roches sanglantes de l’ile et se livrant une guerre sans merci pour leur survie.
Le navire pirate avait rejoint la côte au niveau de ce qu’ils avaient perçu comme l’embouchure d’une rivière. Ça n’était pas une rivière mais la mer qui entrait dans les terres. L’ile entière avait été comme coupée en deux sur toute sa longueur et la mer remplit cette faille, séparant les deux moitiés de l’ile.
Quand ils s’étaient engagés dans le bras de mer, le niveau de l’eau était presque au niveau du sol mais sur les quelques dizaine de mètres qu’ils venaient de parcourir le dénivelé les avait dépassé, et maintenant le grand mat de leur navire paraissait ridicule en comparaison des deux falaises pourpres qui les encadraient.
En sortant du goulot d’étranglement ils aperçurent enfin une trace de vie sur cette ile. Quelques bâtiments s’élevaient sur le bord du bras de mer qu’ils remontaient. Vu leur nombre ça n’était même pas une ville, plutôt un genre de petit village, mais là-bas ils pourraient trouver ce qu’ils cherchaient.
Ils devaient se ravitailles, leur nourriture s’étaient amenuisé depuis leur entrée sur Grandline et sur cette mer ils ne pouvaient pas savoir combien de temps durerait le voyage entre deux escales. En plus d’acheter nourriture et boisson ils devaient se renseigner sur leur log pose, ils allaient devoir attendre sur cette ile que l’instrument capte son champ magnétique avant de pouvoir partir pour leur destination suivante. Ils firent demi-tour et retournèrent entre les falaises, ils y trouvèrent une petite crique, entourée de falaises, et y jetèrent l’ancre.
Ici personne ne pourrait trouver leur navire. Ils s’enroulèrent rapidement dans quelques tissus légers pour se protéger du soleil et c’est à pieds qu’ils traversèrent les quelques kilomètres de désert qui les séparaient du village qu’ils avaient aperçu.
Leur trajet ne dura que quelques minutes mais fut éreintant, surtout pour Yukihana qui ne supportait pas la chaleur, et Edward qui perdit a la courte paille et du la porter sur son dos tout du long.
Le village qu’ils avaient aperçu de loin semblait plus grand que ce qu’ils avaient remarqué à leur première impression, mais aucun bâtiment ne se démarquait. Chaque construction était aussi modeste que la précédente, mais une ville a l’allure plus importante se trouvait de l’autre côté du bras de mer, reliées entre elles par un bac qui devait faire des trajets réguliers. Alors qu’ils allaient entrer dans le village le bruit d’un combat atteint leurs oreilles. Ils s’approchèrent en prenant soin de ne pas se faire voir. Au milieu de la rue gisait deux personnes. L’un des deux était couvert de sang mais bougeait encore, l’autre était déjà en train d’être mis dans un sac mortuaire. Ils devaient être des pirates sans aucun doute. Non loin d’eux, le marine qui semblait les avoir combattus était en train de se faire panser ses plaies. Quand ce fut fait la troupe de marine se retira, emportant avec elle le pirate qu’elle venait de capturer ainsi que le corps de son compagnon.
Les pirates attendirent que quelques minutes passent avant de s’engager dans les rues de cette petite ville. Le premier lieu où ils se rendirent fut une auberge, là-bas ils pourraient manger et se renseigner sur les lieux, située à l’extérieur de la ville, elle ne se démarquait des bâtiments voisins que par l’écriteau sur sa devanture.
L’ombre et la fraicheur à l’intérieur de l’établissement contrastaient avec le soleil éblouissant et la chaleur écrasante à l’extérieur. Ils durent attendre un moment que leurs yeux s’adaptent à cette obscurité avant de pouvoir percevoir les lieux. En plus du patron accoudé au comptoir il n’y avait qu’une seule personne, allongée les yeux fermés sur une banquette près de la fenêtre.
Quand il aperçut les étrangers entrer dans son établissement, le patron se releva et les invita à entrer.
« Bonjour, je vous en prie, entrez, les voyageurs se font rare ces temps-ci. Que puis-je pour vous ?
-Notre voyage a été épuisant aussi nous cherchons de quoi nous restaurer, ainsi que quelques informations sur les lieux lui répondit Alphonse.
-Eh bien dans ce cas vous êtes au bon endroit leur répondit joyeusement le propriétaire des lieux, asseyez-vous a une table, je vous amène de quoi manger tout de suite ajouta il avant de disparaitre par une porte derrière le comptoir. »
Quelques minutes plus tard, nourriture et boissons furent posées à leur table. Le patron attrapa une chaise et s’assis à côté d’eux.
« On ne voit pas de voyageurs tous les jours par ici, qu’est-ce qui vous amène dans le coin ?
-Nous ne sommes que de passage, nous effectuons un pèlerinage lui répondit Edward.
-Oh je vois, les pèlerons se font de plus en plus rare ces temps-ci, les routes ne sont plus sures.
-A ce propos l’interrompit Alphonse, on a vu deux pirates se faire arrêter par une garnison de marine tout à l’heure, c’est quelque chose de fréquent ?
-De plus un plus acquiesça le patron, vous n’êtes pas sans savoir que Grandline est le paradis des pirates, alors la marine a fait de Wiskey Peak l’une de ses positions stratégiques. Ils y ont posté de nombreuses troupes et arrêtent les pirates avant que ceux-ci n’aient le temps de faire les malins sur Grandline.
-Ils y a donc une base de la marine dans le coin le questionna Edward.
-De l’autre côté répondit le patron, au-delà de la ville, juste au pied du grand cactus. C’est une base en même temps qu’une prison, faut dire qu’il y en a un paquet de pirate qui passe par ici.
-Même si ils sont nombreux à être arrêtés, il y en aura toujours certains qui passeront à travers les mailles du filet suggéra Winry la bouche encore plein.
-C’est vrai, mais ils sont de moins en moins nombreux. La marine fait deux patrouilles par jour et contrôle l’identité de chaque personne sur cette ile. Elles traquent toute personne dont elles entendent parler mais qu’elles ne trouvent pas jusqu’à la trouver, et bien souvent ce sont des pirates qui cherchent à se faire discret.
D’ailleurs vu qu’on en parle continua-t-il, faites attention tant que vous serez dans cette partie de la ville. Vu qu’elle est plus éloignée de la base de la marine, les pirates essayent plus facilement de s’y cacher. Certains truands locaux en profitent et cachent les pirates des autorités contre des sommes astronomiques, même si ça ne les empêche pas de les dénoncer à la marine par la suite pour toucher la prime. Alors faites attention à eux.
Prenez le bac et rejoignez la ville sûre plutôt, vous y serez plus en sécurité, mieux vaut ça surtout avec un enfant avec vous.
-C’est une bonne idée menti Edward, évitons au maximum les pirates et les criminels locaux. Merci de ces conseils.
-Je vous en prie leur sourit l’aubergiste, maintenant je vous laisse manger en paix. Bon appétit.
-Merci répondirent les pirates à l’unisson.
Avant qu’il ait pu ne faire serait-ce qu’un pas il fut rappelé par Yukihana. Il se retourna vers la jeune fille.
-Combien de temps met un log pose avant de charger le cham magnétique de l’ile ?
-Une semaine leur répondit le patron », avant de rejoindre son bar.
Une semaine, ça n’était pas la réponse qu’ils attendaient. Vu ce que leur avait expliqué le patron de l’établissement, les patrouilles de la marine était assez strictes, et si le patron leur parlait d’eux alors la marine se mettrait à leur trousse jusqu’à avoir leurs identité, et leur couverture de pirate ne tiendra pas longtemps devant leurs avis de recherche. Rester cacher une semaine entière allait être difficile. D’autant qu’ils devaient en plus faire leurs courses, acheter des cartes de navigations, de la nourriture ainsi que des fournitures pour leur navire.
Le compte à rebours était lancé, J-7.
Mais pas un désert sablonneux, le sol était composé de roches d’un rouge pourpre, craquelée et creusée de sillons sur toute sa surface. Le sol de l’ile était irréguliers, escarpé, on pouvait y voir des rochers empilés, des falaises se dressant a une dizaine de mètres au-dessus d’un sol plat sans aucune irrégularité, ou encore des crevasses de plusieurs mètres creusant le sol. Aucune verdure ne poussait sur cette terre morte autre que les cactus gigantesques de cette ile. Quelques plantes poussaient bien ici et là, mais elles ressemblaient plus à des brindilles mortes, raccrochés aux rochers par des racines atrophiées qu’a de réelles plantes.
Le manque de nourriture empêchait quasiment toutes vies, les seuls animaux qui osaient vivre sur cette terre inhospitalières n’était qu’araignées, scorpions et insectes, se cachant du soleil meurtriers dans l’ombre des sillions parcourant les roches sanglantes de l’ile et se livrant une guerre sans merci pour leur survie.
Le navire pirate avait rejoint la côte au niveau de ce qu’ils avaient perçu comme l’embouchure d’une rivière. Ça n’était pas une rivière mais la mer qui entrait dans les terres. L’ile entière avait été comme coupée en deux sur toute sa longueur et la mer remplit cette faille, séparant les deux moitiés de l’ile.
Quand ils s’étaient engagés dans le bras de mer, le niveau de l’eau était presque au niveau du sol mais sur les quelques dizaine de mètres qu’ils venaient de parcourir le dénivelé les avait dépassé, et maintenant le grand mat de leur navire paraissait ridicule en comparaison des deux falaises pourpres qui les encadraient.
En sortant du goulot d’étranglement ils aperçurent enfin une trace de vie sur cette ile. Quelques bâtiments s’élevaient sur le bord du bras de mer qu’ils remontaient. Vu leur nombre ça n’était même pas une ville, plutôt un genre de petit village, mais là-bas ils pourraient trouver ce qu’ils cherchaient.
Ils devaient se ravitailles, leur nourriture s’étaient amenuisé depuis leur entrée sur Grandline et sur cette mer ils ne pouvaient pas savoir combien de temps durerait le voyage entre deux escales. En plus d’acheter nourriture et boisson ils devaient se renseigner sur leur log pose, ils allaient devoir attendre sur cette ile que l’instrument capte son champ magnétique avant de pouvoir partir pour leur destination suivante. Ils firent demi-tour et retournèrent entre les falaises, ils y trouvèrent une petite crique, entourée de falaises, et y jetèrent l’ancre.
Ici personne ne pourrait trouver leur navire. Ils s’enroulèrent rapidement dans quelques tissus légers pour se protéger du soleil et c’est à pieds qu’ils traversèrent les quelques kilomètres de désert qui les séparaient du village qu’ils avaient aperçu.
Leur trajet ne dura que quelques minutes mais fut éreintant, surtout pour Yukihana qui ne supportait pas la chaleur, et Edward qui perdit a la courte paille et du la porter sur son dos tout du long.
Le village qu’ils avaient aperçu de loin semblait plus grand que ce qu’ils avaient remarqué à leur première impression, mais aucun bâtiment ne se démarquait. Chaque construction était aussi modeste que la précédente, mais une ville a l’allure plus importante se trouvait de l’autre côté du bras de mer, reliées entre elles par un bac qui devait faire des trajets réguliers. Alors qu’ils allaient entrer dans le village le bruit d’un combat atteint leurs oreilles. Ils s’approchèrent en prenant soin de ne pas se faire voir. Au milieu de la rue gisait deux personnes. L’un des deux était couvert de sang mais bougeait encore, l’autre était déjà en train d’être mis dans un sac mortuaire. Ils devaient être des pirates sans aucun doute. Non loin d’eux, le marine qui semblait les avoir combattus était en train de se faire panser ses plaies. Quand ce fut fait la troupe de marine se retira, emportant avec elle le pirate qu’elle venait de capturer ainsi que le corps de son compagnon.
Les pirates attendirent que quelques minutes passent avant de s’engager dans les rues de cette petite ville. Le premier lieu où ils se rendirent fut une auberge, là-bas ils pourraient manger et se renseigner sur les lieux, située à l’extérieur de la ville, elle ne se démarquait des bâtiments voisins que par l’écriteau sur sa devanture.
L’ombre et la fraicheur à l’intérieur de l’établissement contrastaient avec le soleil éblouissant et la chaleur écrasante à l’extérieur. Ils durent attendre un moment que leurs yeux s’adaptent à cette obscurité avant de pouvoir percevoir les lieux. En plus du patron accoudé au comptoir il n’y avait qu’une seule personne, allongée les yeux fermés sur une banquette près de la fenêtre.
Quand il aperçut les étrangers entrer dans son établissement, le patron se releva et les invita à entrer.
« Bonjour, je vous en prie, entrez, les voyageurs se font rare ces temps-ci. Que puis-je pour vous ?
-Notre voyage a été épuisant aussi nous cherchons de quoi nous restaurer, ainsi que quelques informations sur les lieux lui répondit Alphonse.
-Eh bien dans ce cas vous êtes au bon endroit leur répondit joyeusement le propriétaire des lieux, asseyez-vous a une table, je vous amène de quoi manger tout de suite ajouta il avant de disparaitre par une porte derrière le comptoir. »
Quelques minutes plus tard, nourriture et boissons furent posées à leur table. Le patron attrapa une chaise et s’assis à côté d’eux.
« On ne voit pas de voyageurs tous les jours par ici, qu’est-ce qui vous amène dans le coin ?
-Nous ne sommes que de passage, nous effectuons un pèlerinage lui répondit Edward.
-Oh je vois, les pèlerons se font de plus en plus rare ces temps-ci, les routes ne sont plus sures.
-A ce propos l’interrompit Alphonse, on a vu deux pirates se faire arrêter par une garnison de marine tout à l’heure, c’est quelque chose de fréquent ?
-De plus un plus acquiesça le patron, vous n’êtes pas sans savoir que Grandline est le paradis des pirates, alors la marine a fait de Wiskey Peak l’une de ses positions stratégiques. Ils y ont posté de nombreuses troupes et arrêtent les pirates avant que ceux-ci n’aient le temps de faire les malins sur Grandline.
-Ils y a donc une base de la marine dans le coin le questionna Edward.
-De l’autre côté répondit le patron, au-delà de la ville, juste au pied du grand cactus. C’est une base en même temps qu’une prison, faut dire qu’il y en a un paquet de pirate qui passe par ici.
-Même si ils sont nombreux à être arrêtés, il y en aura toujours certains qui passeront à travers les mailles du filet suggéra Winry la bouche encore plein.
-C’est vrai, mais ils sont de moins en moins nombreux. La marine fait deux patrouilles par jour et contrôle l’identité de chaque personne sur cette ile. Elles traquent toute personne dont elles entendent parler mais qu’elles ne trouvent pas jusqu’à la trouver, et bien souvent ce sont des pirates qui cherchent à se faire discret.
D’ailleurs vu qu’on en parle continua-t-il, faites attention tant que vous serez dans cette partie de la ville. Vu qu’elle est plus éloignée de la base de la marine, les pirates essayent plus facilement de s’y cacher. Certains truands locaux en profitent et cachent les pirates des autorités contre des sommes astronomiques, même si ça ne les empêche pas de les dénoncer à la marine par la suite pour toucher la prime. Alors faites attention à eux.
Prenez le bac et rejoignez la ville sûre plutôt, vous y serez plus en sécurité, mieux vaut ça surtout avec un enfant avec vous.
-C’est une bonne idée menti Edward, évitons au maximum les pirates et les criminels locaux. Merci de ces conseils.
-Je vous en prie leur sourit l’aubergiste, maintenant je vous laisse manger en paix. Bon appétit.
-Merci répondirent les pirates à l’unisson.
Avant qu’il ait pu ne faire serait-ce qu’un pas il fut rappelé par Yukihana. Il se retourna vers la jeune fille.
-Combien de temps met un log pose avant de charger le cham magnétique de l’ile ?
-Une semaine leur répondit le patron », avant de rejoindre son bar.
Une semaine, ça n’était pas la réponse qu’ils attendaient. Vu ce que leur avait expliqué le patron de l’établissement, les patrouilles de la marine était assez strictes, et si le patron leur parlait d’eux alors la marine se mettrait à leur trousse jusqu’à avoir leurs identité, et leur couverture de pirate ne tiendra pas longtemps devant leurs avis de recherche. Rester cacher une semaine entière allait être difficile. D’autant qu’ils devaient en plus faire leurs courses, acheter des cartes de navigations, de la nourriture ainsi que des fournitures pour leur navire.
Le compte à rebours était lancé, J-7.
-ED-- Conquérant de l'univers
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Re: L'incroyable aventure trop méga super cool géniale de Unho et ED [annulée :(]
L'équipage pirate ne tarda pas à découvrir que l'île était littéralement coupée en deux par un large bras de mer. La chaleur était étouffante et l'atmosphère oppressante alors que le navire s'engouffrait entre les gigantesques falaises d'ocre qui bordaient les eaux. Le soleil qui brillait dans le ciel semble écarlate, mais il était par moment couvert par de véritables nuages de poussière soulevé par les vents. Petit à petit le canyon céda la place à une rivière plus étroite, avec un aride désert de chaque coté. Menaçants au possible, les dantesque cactus de l'île semblaient nous toiser avec mépris. Enfin, ce qui ressemblait à peu près à un port apparut, aussi Rashek tourna le gouvernail dans sa direction. On pouvait guère parler de port, il s'agissait plutôt d'une embarcadère en bois mal entretenue, où flottaient paisiblement quelques navires, jamais bien gros. Mais un peu plus loin, on pouvait voir ce qui ressemblait à peu près à une ville. Les bâtiments, principalement construit avec des rochers du déserts, se ressemblaient tous et semblaient dans un état plutôt miteux. Bah, on verra mieux de plus près. Je bondis par dessus bord et atterrit lestement sur les planches de bois. Cela faisait du bien de sentir un sol stable et immobile sous ses pieds. J'avais beau aimer la mer, je préférais largement la terre.
Dameon : Peut-être qu'il serait temps que je prenne ma retraite. Que je me trouve un petit coin tranquille où j'pourrais couler de jours heureux en profitant de l'or amassé...
Pandore : Pour ça faudrait déjà de l'or. Et pas facile pour un pirate renommé comme toi de se cacher.
Meridia : Hey ! Arrêtes de dire n'importe quoi ! Comme si le flamboyant Dameon Kaliban pouvait renoncer au carnage et à la piraterie...!
Dameon : C'est bon je déconne, ce monde me tend les bras, je serais stupide de lui tourner le dos. Hahaha !
Sur ce j'amarrai le navire tout en demandant à Rashek de ranger le pavillon. Nous ne devrions pas être trop connus sur Grand Line, et puis de toute façon, sans son pavillon, l'Angel's Lament n'avait rien d'extraordinaire. Il pouvait même passer pour un simple navire de marchand. Alors nous débutâmes notre marche. Le soleil était d'une grande violence et l'air était sec et aride. Heureusement Meridia nous avait rappelé qu'il valait mieux se recouvrir de tissu, sinon je n'osais imaginer à quel point cela aurait été plus difficile d'avancer. Nous finîmes par atteindre le village au bout d'une petite demi-heure, assez fatigante pour tout le monde. Sauf pour Meridia bien sur qui se portait comme un charme. C'était tout juste si elle ne se mettait à pas gambader tout autour de nous comme une gazelle...
Je l'enviais : je supportais assez mal la chaleur, même si je me débrouillais pour montrer l'inverse. Rashek ne montrait absolument rien comme d'habitude. En le regardant je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire. Il n'allait pas passer inaperçu avec cette grande lance plantée en plein coeur. Heureusement il avait rejoint l'équipage tout récemment, et il y avait assez peu de chance que la marine sache qu'il navigue désormais avec moi. Il fallait l'espérer en tout cas...
Dameon : Le mieux est de rester discret, en tout cas au début. On serait pas crédible en marchand, alors autant dire qu'on est de simple voyageurs... Mouais pas terrible non plus mais j'ai pas mieux donc on fera avec.
Pandore : Ok.
Meridia : Hihi, oui, Capitaine !
La faucheuse semblait elle aussi avoir du mal avec la chaleur, c'était pas vraiment son genre d'être aussi silencieuse. En fait, elle semblait être redevenue celle qu'elle était avant de me rencontrer. Calme, solitaire et lugubre... Je secouai la tête pour chasser ces souvenirs. Nous étions dans la ville, sur une petite rue grossièrement pavée encadrée de maisons abandonnées. Plus nous avancions, plus les habitations étaient en bon état, comme si la population avait peu à peu diminué, poussant les habitants restant à se regrouper au coeur de la ville, laissant la périphérie à l'abandon. Meridia poussa un cri lorsqu'une araignée aussi grosse qu'un boulet de canon surgit de l'ombre d'un combat et j'éclatai de rire lorsque Malphas fondit sur elle comme un rapace avant de la déchiqueter entre ses serres et la dévorer. C'est alors que je pris conscience de l'atmosphère sinistre qui régnait dans cette petite ville. C'était comme si un silence pesant s'était un jour abattu sur les toits pour ne jamais repartir... Oh on entendait bien quelques bruits, témoignant la présence d'êtres humains vivants, mais c'était bien moins animé que n'importe quel village.
Une ville fantôme... C'est alors qu'un coup de feu retentit non loin de là, rapidement suivi de bruits de luttes et de cris. D'un mouvement de tête j'ordonnai à Malphas d'aller jeter un coup d'oeil. Le corbeau déploya ses ailes et alla se mêler aux vautours qui volaient en traçant de grands cercles.
Rashek : Cette ville pue la mort.
Dameon : Clair... Je sens qu'on va pas s'ennuyer ici. Préparez vous à combattre à tout moment mes amis.
Cette phrase sembla réveiller Pandore qui releva la tête, un éclat dans les yeux. Il suffisait de lui parler d'action et de combat pour que cette dingue soit en pleine forme. C'est à ce moment que Malphas revint. Après quelques gestes étranges de l'oiseau, je finis par en déduire qu'un homme avait été tué en pleine rue, par une troupe de marines. C'est avec encore plus de prudence que nous reprîmes notre route. Ce n'est que de l'autre côté du village que je trouvai enfin ce que je cherchais : une auberge. C'était simplement l'endroit où il était probablement le plus facile de trouver des informations sur l'île. Je poussai les battements doucement et entra dans le petit bâtiment. Il était presque vide ce qui était décidément pas normal pour être un tel établissement. Je lançais un regard narquois au tenancier en ricanant :
Dameon : Eh bien. Un bar dans une ville fantôme, quelle drôle d'idée.
Barman : Bah y'a plus de monde la nuit j'peux vous l'assurer. J'vous sers à boire, à manger ?
Pandore : Les deux.
Barman : Tout de suite ! Asseyez vous là bas, près de la vitre.
J'allais m'asseoir sans prêter attention à l'ivrogne qui dormait de l'autre côté. Non ce qui m'intéressait c'était le visage de cet homme à qui il manquait un bras. Les seuls autres clients. J'étais sur de l'avoir déjà vu quelque part... Lorsque nos regards se croisèrent, je compris que lui aussi avait l'impression de me connaître. Et c'est ainsi que débuta un duel de regard des plus épique. Ses yeux étaient rivés sur les miens, les miens étaient scotchés sur les siens. Je ne cillai pas, je ne clignai pas de l'oeil. Mais lui aussi tenait, c'était un rude adversaire ! Il plissai légèrement les yeux, durcissant son regard... J'allais céder. Non, il ne fallait, c'était mon honneur qui était en jeu ! Une goutte de sueur perla et commença à couler le long de ma tempe. Mais je ne pouvais pas me permettre de relâcher mon attention ne serait-ce qu'une seconde aussi je ne réagis pas, alors même que la goutte en question me chatouillait désormais le menton. J'avançais légèrement ma tête, me rapprochant imperceptiblement mais inexorablement de mon adversaire.
Je faillis laisser échapper un soupir de soulager lorsque je le vis esquisser un mouvement de recul mais cet enflure tint bon ! Raaah l'impatience commençait à me gagner, ma mon poing se serra et je sentais mes ongles s'enfoncer dans mes paumes. L'atmosphère était si tendu que l'on entendait une mouche vagabonder ici et là en se cognant contre les murs. Soudain la malheureuse passa entre nos visages. Rapide comme l'éclair, claquante comme un fouet, ma main fusa et tua sur le coup le pauvre insecte... Qui se retrouva écrasé contre la main de mon adversaire qui avait eu le même réflexe que moi. Pas un seul instant nos regards s'étaient quitté. J'abaissai légèrement mes paupières et assombrit mon visage tout entier. Je vis sa main se crisper sur son verre. Oui, j'étais sur le point de l'emporter, je le sentais ! Soudain, il se mit à lentement faire craquer ses cervicales, techniques à laquelle je ne m'attendais certainement pas ! Je sursauta très légèrement, en espérant qu'il n'avait pas vu ce moment de faiblesse. Malheureusement pour moi il avait tout vu : un sourire étira ses lèvres et il fit bruyamment craquer les jointures de ses doigts. Une frisson parcourut mon échine et une nouvelle goutte, cette fois-ci sur mon front, perla. Il fallait que je réagisse, que je trouve un moyen de contrer son offensive dévastatrice ! Frapper sur la table ? Non c'était trop déloyal, même moi je n'osais pas le faire. Lui cracher à la gueule ? Hum non ma salive était trop précieuse pour cela. C'est alors que je trouvai enfin la parade ultime. Un sourire carnassier se peint sur mon visage et j'apposai mon index et mon majeur sur chacune de mes tempes. Puis je me mis à me concentrer intensément, faisant appel à mes pouvoirs psychiques, dans le but d'affaiblir son esprit quand...
BAM !
L'aubergiste venait de trébucher et s'étaler lamentablement au sol. Par je ne sais quel miracle les assiettes qu'il portait (et leur contenu) étaient toujours intactes. Mais on ne pouvait pas en dire autant de ma concentration, ainsi que celle de mon adversaire, qui avaient volé en éclat.
Dameon et Edward : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Pandore : Mais fermez là bordel !
Barman : Euh désolé tout le monde... Enfin bref, voilà vos assiettes. Steak de boeuf et morceaux de cactus grillés. J'vous laisse manger, bon appétit m'sieurs-dames. Euh par contre... Le gars qui a une lance dans le torse, faudrait pas l'amener d'urgence voire un médecin ?
Rashek : Oh non ne vous en faites pas. Blessure superficielle.
Barman : Ok ok, je me mêle pas de ce qui me regarde pas...
L'aubergiste retourna derrière son bar en faisant bien attention où il mettait les pieds. J'engloutis la viande crue et les légumes brûlés en un temps record et reporta mon attention sur l'autre homme. Ce dernier avait allumé une cigarette et me regardait d'un air amusé.
Ed' : Moi c'est Edw... Edwige.
Dam' : Bizarre comme nom pour un mec, toutes mes condoléances.
Ed' : C'était pas facile à l'école, je te l'accord :(Et à qui ai-je l'honneur ?
Dam' : Dam... Damoiselle.
Ed' : Désolé pour toi...
Pandore éclata soudainement de rire, et je me retournai pour lui jeter un regard noir. Cela ne suffit pas à la faire taire et je découvris à mon grand dam que Meridia aussi riait. Même Rashek était en train de sourire ! Et c'était pas mieux à l'autre table ! La jeune femme aux cheveux blonds riait aux éclats, le samourai souriait, la petite fille pouffait comme une sale gamine et l'autre blond rigolait comme un gamin lui aussi. Le regard que j'échangeais avec cet "Edwige"était lourd de sens : lui aussi comprenait ma douleur. Je me levai d'un bond et celui qui avait été mon adversaire l'espace d'un duel fit de même.
Je réprimai les larmes qui s’apprêtaient à couler puis je lançais :
Dam' : Dans mes bras Edwige, je comprends ce que tu ressens !
Ed' : ça fait plaisir de rencontrer quelqu'un qui porte le même fardeau !
Mais qu'est ce que j'étais en train de faire ? Puis je compris. C'était comme si ce duel de regard avait créé un lien indéfectible entre nous... Après cet embrassade des plus viriles (bien entendu), je reculai d'un pas et lançai :
Dam' : Je crois que notre affrontement n'est pas terminé.
Ed' : En effet, il faut qu'il y ait un vainqueur.
Le duel reprit de plus belle. Cette fois-ci nous étions encore plus déterminé. J'allais quand même pas laissé un mec appelé "Edwige" me battre ! Je décidai de tout miser sur la prochaine offensive afin d'en finir au plus vite. Je durcis le regarde et commença à grincer des dents, une lueur très très méchante dans les yeux. Soudain, je fus interrompu par un violent coup de poing à l'arrière du crâne.... Qui me força à regarder le sol.
Pandore : Mais recommences pas espèce d'abruti !
Dam' : Mais pu**** Pandore j'allais gagner !
Ed' : Mais que dalle ! Ma victoire était établie d'avance, c'est juste évident !
Dam' : Revanche !
Ed' : Pas de problème, j'vais encore te mettre une rouste.
Cette fois-ci ce fut l'ami de mon adversaire qui nous interrompit... A l'aide d'une clé à molette en acier trempé. Finalement j'étais pas si mal loti avec Pandore comme amie. Au moins elle ne m'avait jamais frappé avec sa faux... Plusieurs souvenirs défilèrent devant mes yeux, durant lesquelles la jeune femme me poursuivaient sur le pont du navire pour me découper en morceaux ou encore m'assommaient violemment avec le manche de son arme. Finalement les deux femmes semblaient se valoir. Alors que j'ouvris la bouche pour présenter mes compagnons, un coup de feu retentit dans l'auberge.
Instinctivement je me baissai et j'entendis la balle siffler juste au dessus de ma tête. Sans mes réflexes je l'aurais probablement prise en pleine gorge. J'arrêtai aussitôt de sourire. L'homme qui dormait de l'autre côté de la pièce n'était pas un ivrogne finalement. Et il semblerait qu'il n'ait jamais été en train de dormir. L'insigne de la marine était cousu sur sa chemise.
Marine : Dameon Kaliban, Edward Chusaki et vos équipages respectifs, vous êtes en état d'arrestation.
HRP : Mes plus plates excuses pour cet intolérable retard, j'ose espérer que la qualité du post compense cela.
Dameon : Peut-être qu'il serait temps que je prenne ma retraite. Que je me trouve un petit coin tranquille où j'pourrais couler de jours heureux en profitant de l'or amassé...
Pandore : Pour ça faudrait déjà de l'or. Et pas facile pour un pirate renommé comme toi de se cacher.
Meridia : Hey ! Arrêtes de dire n'importe quoi ! Comme si le flamboyant Dameon Kaliban pouvait renoncer au carnage et à la piraterie...!
Dameon : C'est bon je déconne, ce monde me tend les bras, je serais stupide de lui tourner le dos. Hahaha !
Sur ce j'amarrai le navire tout en demandant à Rashek de ranger le pavillon. Nous ne devrions pas être trop connus sur Grand Line, et puis de toute façon, sans son pavillon, l'Angel's Lament n'avait rien d'extraordinaire. Il pouvait même passer pour un simple navire de marchand. Alors nous débutâmes notre marche. Le soleil était d'une grande violence et l'air était sec et aride. Heureusement Meridia nous avait rappelé qu'il valait mieux se recouvrir de tissu, sinon je n'osais imaginer à quel point cela aurait été plus difficile d'avancer. Nous finîmes par atteindre le village au bout d'une petite demi-heure, assez fatigante pour tout le monde. Sauf pour Meridia bien sur qui se portait comme un charme. C'était tout juste si elle ne se mettait à pas gambader tout autour de nous comme une gazelle...
Je l'enviais : je supportais assez mal la chaleur, même si je me débrouillais pour montrer l'inverse. Rashek ne montrait absolument rien comme d'habitude. En le regardant je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire. Il n'allait pas passer inaperçu avec cette grande lance plantée en plein coeur. Heureusement il avait rejoint l'équipage tout récemment, et il y avait assez peu de chance que la marine sache qu'il navigue désormais avec moi. Il fallait l'espérer en tout cas...
Dameon : Le mieux est de rester discret, en tout cas au début. On serait pas crédible en marchand, alors autant dire qu'on est de simple voyageurs... Mouais pas terrible non plus mais j'ai pas mieux donc on fera avec.
Pandore : Ok.
Meridia : Hihi, oui, Capitaine !
La faucheuse semblait elle aussi avoir du mal avec la chaleur, c'était pas vraiment son genre d'être aussi silencieuse. En fait, elle semblait être redevenue celle qu'elle était avant de me rencontrer. Calme, solitaire et lugubre... Je secouai la tête pour chasser ces souvenirs. Nous étions dans la ville, sur une petite rue grossièrement pavée encadrée de maisons abandonnées. Plus nous avancions, plus les habitations étaient en bon état, comme si la population avait peu à peu diminué, poussant les habitants restant à se regrouper au coeur de la ville, laissant la périphérie à l'abandon. Meridia poussa un cri lorsqu'une araignée aussi grosse qu'un boulet de canon surgit de l'ombre d'un combat et j'éclatai de rire lorsque Malphas fondit sur elle comme un rapace avant de la déchiqueter entre ses serres et la dévorer. C'est alors que je pris conscience de l'atmosphère sinistre qui régnait dans cette petite ville. C'était comme si un silence pesant s'était un jour abattu sur les toits pour ne jamais repartir... Oh on entendait bien quelques bruits, témoignant la présence d'êtres humains vivants, mais c'était bien moins animé que n'importe quel village.
Une ville fantôme... C'est alors qu'un coup de feu retentit non loin de là, rapidement suivi de bruits de luttes et de cris. D'un mouvement de tête j'ordonnai à Malphas d'aller jeter un coup d'oeil. Le corbeau déploya ses ailes et alla se mêler aux vautours qui volaient en traçant de grands cercles.
Rashek : Cette ville pue la mort.
Dameon : Clair... Je sens qu'on va pas s'ennuyer ici. Préparez vous à combattre à tout moment mes amis.
Cette phrase sembla réveiller Pandore qui releva la tête, un éclat dans les yeux. Il suffisait de lui parler d'action et de combat pour que cette dingue soit en pleine forme. C'est à ce moment que Malphas revint. Après quelques gestes étranges de l'oiseau, je finis par en déduire qu'un homme avait été tué en pleine rue, par une troupe de marines. C'est avec encore plus de prudence que nous reprîmes notre route. Ce n'est que de l'autre côté du village que je trouvai enfin ce que je cherchais : une auberge. C'était simplement l'endroit où il était probablement le plus facile de trouver des informations sur l'île. Je poussai les battements doucement et entra dans le petit bâtiment. Il était presque vide ce qui était décidément pas normal pour être un tel établissement. Je lançais un regard narquois au tenancier en ricanant :
Dameon : Eh bien. Un bar dans une ville fantôme, quelle drôle d'idée.
Barman : Bah y'a plus de monde la nuit j'peux vous l'assurer. J'vous sers à boire, à manger ?
Pandore : Les deux.
Barman : Tout de suite ! Asseyez vous là bas, près de la vitre.
J'allais m'asseoir sans prêter attention à l'ivrogne qui dormait de l'autre côté. Non ce qui m'intéressait c'était le visage de cet homme à qui il manquait un bras. Les seuls autres clients. J'étais sur de l'avoir déjà vu quelque part... Lorsque nos regards se croisèrent, je compris que lui aussi avait l'impression de me connaître. Et c'est ainsi que débuta un duel de regard des plus épique. Ses yeux étaient rivés sur les miens, les miens étaient scotchés sur les siens. Je ne cillai pas, je ne clignai pas de l'oeil. Mais lui aussi tenait, c'était un rude adversaire ! Il plissai légèrement les yeux, durcissant son regard... J'allais céder. Non, il ne fallait, c'était mon honneur qui était en jeu ! Une goutte de sueur perla et commença à couler le long de ma tempe. Mais je ne pouvais pas me permettre de relâcher mon attention ne serait-ce qu'une seconde aussi je ne réagis pas, alors même que la goutte en question me chatouillait désormais le menton. J'avançais légèrement ma tête, me rapprochant imperceptiblement mais inexorablement de mon adversaire.
Je faillis laisser échapper un soupir de soulager lorsque je le vis esquisser un mouvement de recul mais cet enflure tint bon ! Raaah l'impatience commençait à me gagner, ma mon poing se serra et je sentais mes ongles s'enfoncer dans mes paumes. L'atmosphère était si tendu que l'on entendait une mouche vagabonder ici et là en se cognant contre les murs. Soudain la malheureuse passa entre nos visages. Rapide comme l'éclair, claquante comme un fouet, ma main fusa et tua sur le coup le pauvre insecte... Qui se retrouva écrasé contre la main de mon adversaire qui avait eu le même réflexe que moi. Pas un seul instant nos regards s'étaient quitté. J'abaissai légèrement mes paupières et assombrit mon visage tout entier. Je vis sa main se crisper sur son verre. Oui, j'étais sur le point de l'emporter, je le sentais ! Soudain, il se mit à lentement faire craquer ses cervicales, techniques à laquelle je ne m'attendais certainement pas ! Je sursauta très légèrement, en espérant qu'il n'avait pas vu ce moment de faiblesse. Malheureusement pour moi il avait tout vu : un sourire étira ses lèvres et il fit bruyamment craquer les jointures de ses doigts. Une frisson parcourut mon échine et une nouvelle goutte, cette fois-ci sur mon front, perla. Il fallait que je réagisse, que je trouve un moyen de contrer son offensive dévastatrice ! Frapper sur la table ? Non c'était trop déloyal, même moi je n'osais pas le faire. Lui cracher à la gueule ? Hum non ma salive était trop précieuse pour cela. C'est alors que je trouvai enfin la parade ultime. Un sourire carnassier se peint sur mon visage et j'apposai mon index et mon majeur sur chacune de mes tempes. Puis je me mis à me concentrer intensément, faisant appel à mes pouvoirs psychiques, dans le but d'affaiblir son esprit quand...
BAM !
L'aubergiste venait de trébucher et s'étaler lamentablement au sol. Par je ne sais quel miracle les assiettes qu'il portait (et leur contenu) étaient toujours intactes. Mais on ne pouvait pas en dire autant de ma concentration, ainsi que celle de mon adversaire, qui avaient volé en éclat.
Dameon et Edward : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Pandore : Mais fermez là bordel !
Barman : Euh désolé tout le monde... Enfin bref, voilà vos assiettes. Steak de boeuf et morceaux de cactus grillés. J'vous laisse manger, bon appétit m'sieurs-dames. Euh par contre... Le gars qui a une lance dans le torse, faudrait pas l'amener d'urgence voire un médecin ?
Rashek : Oh non ne vous en faites pas. Blessure superficielle.
Barman : Ok ok, je me mêle pas de ce qui me regarde pas...
L'aubergiste retourna derrière son bar en faisant bien attention où il mettait les pieds. J'engloutis la viande crue et les légumes brûlés en un temps record et reporta mon attention sur l'autre homme. Ce dernier avait allumé une cigarette et me regardait d'un air amusé.
Ed' : Moi c'est Edw... Edwige.
Dam' : Bizarre comme nom pour un mec, toutes mes condoléances.
Ed' : C'était pas facile à l'école, je te l'accord :(Et à qui ai-je l'honneur ?
Dam' : Dam... Damoiselle.
Ed' : Désolé pour toi...
Pandore éclata soudainement de rire, et je me retournai pour lui jeter un regard noir. Cela ne suffit pas à la faire taire et je découvris à mon grand dam que Meridia aussi riait. Même Rashek était en train de sourire ! Et c'était pas mieux à l'autre table ! La jeune femme aux cheveux blonds riait aux éclats, le samourai souriait, la petite fille pouffait comme une sale gamine et l'autre blond rigolait comme un gamin lui aussi. Le regard que j'échangeais avec cet "Edwige"était lourd de sens : lui aussi comprenait ma douleur. Je me levai d'un bond et celui qui avait été mon adversaire l'espace d'un duel fit de même.
Je réprimai les larmes qui s’apprêtaient à couler puis je lançais :
Dam' : Dans mes bras Edwige, je comprends ce que tu ressens !
Ed' : ça fait plaisir de rencontrer quelqu'un qui porte le même fardeau !
Mais qu'est ce que j'étais en train de faire ? Puis je compris. C'était comme si ce duel de regard avait créé un lien indéfectible entre nous... Après cet embrassade des plus viriles (bien entendu), je reculai d'un pas et lançai :
Dam' : Je crois que notre affrontement n'est pas terminé.
Ed' : En effet, il faut qu'il y ait un vainqueur.
Le duel reprit de plus belle. Cette fois-ci nous étions encore plus déterminé. J'allais quand même pas laissé un mec appelé "Edwige" me battre ! Je décidai de tout miser sur la prochaine offensive afin d'en finir au plus vite. Je durcis le regarde et commença à grincer des dents, une lueur très très méchante dans les yeux. Soudain, je fus interrompu par un violent coup de poing à l'arrière du crâne.... Qui me força à regarder le sol.
Pandore : Mais recommences pas espèce d'abruti !
Dam' : Mais pu**** Pandore j'allais gagner !
Ed' : Mais que dalle ! Ma victoire était établie d'avance, c'est juste évident !
Dam' : Revanche !
Ed' : Pas de problème, j'vais encore te mettre une rouste.
Cette fois-ci ce fut l'ami de mon adversaire qui nous interrompit... A l'aide d'une clé à molette en acier trempé. Finalement j'étais pas si mal loti avec Pandore comme amie. Au moins elle ne m'avait jamais frappé avec sa faux... Plusieurs souvenirs défilèrent devant mes yeux, durant lesquelles la jeune femme me poursuivaient sur le pont du navire pour me découper en morceaux ou encore m'assommaient violemment avec le manche de son arme. Finalement les deux femmes semblaient se valoir. Alors que j'ouvris la bouche pour présenter mes compagnons, un coup de feu retentit dans l'auberge.
Instinctivement je me baissai et j'entendis la balle siffler juste au dessus de ma tête. Sans mes réflexes je l'aurais probablement prise en pleine gorge. J'arrêtai aussitôt de sourire. L'homme qui dormait de l'autre côté de la pièce n'était pas un ivrogne finalement. Et il semblerait qu'il n'ait jamais été en train de dormir. L'insigne de la marine était cousu sur sa chemise.
Marine : Dameon Kaliban, Edward Chusaki et vos équipages respectifs, vous êtes en état d'arrestation.
HRP : Mes plus plates excuses pour cet intolérable retard, j'ose espérer que la qualité du post compense cela.
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Re: L'incroyable aventure trop méga super cool géniale de Unho et ED [annulée :(]
L’ambiance dans le bar qui était allée en s’améliorant au cours des précédents échanges retomba d’un coup. Maintenant pesante et lourde, le moindre mouvement semblait ralenti a son extrême.
En entendant ce nom, Edward avait vu l’avis de recherche de ce Dameon repasser devant ses yeux. Le capitaine et son équipage assis à la table d’à côté n’était pas n’importe quel équipage, et même si les primes exactes lui avaient échappées tant le nombre de 0 était important il savait que leurs primes étaient supérieures à celles de son équipage.
Même si leurs propres primes étaient inférieures, elles restaient tout de même relativement élevées, et Dameon devait se dire la même chose à leurs sujet, du moins, Edward l’espérait.
Mais malgré le voile levé sur la menace que représentait l’équipage à la table voisine, la vraie menace émanait du marine toujours assis dos à la fenêtre.
Voyant que Dameon n’avait pas encore bougé, Edward se dit que lui non plus ne connaissait pas le marine. Pour oser provoquer deux équipages entier, et cela tout seul, il ne devait pas être n’importe qui.
Edward commençait à regretter d’avoir laissé sa prothèse au navire. Certes se balader en plein désert un morceau de métal brulant accroché au bras n’aurait pas été de tout repos mais il aurait été moins gêné pour affronter cet adversaire qui semblait se considérer si redoutable. Il n’avait pas bougé mais sa main valide étreignait déjà l’un de ses scalpels, l’arme encore dans sa poche.
Autour de lui ses compagnons réagissaient comme lui, Winry serrait sa clé à molette dans une main et sa fourchette dans l’autre. Alphonse avait déjà une main sur la poignée de son sabre, Toshi sur celle de son revolver alors que Yukihana, le regard faiblissant dessinait doucement une profonde entaille dans le creux de sa main avec son couteau à viande.
Même s’il ne voyait pas de là où il se trouvait, Ed ne doutaient pas un instant que l’équipage de Dameon réagisse de la même façon. Maintenant qu’ils se trouvaient sur Grandline ils devaient prendre garde à la moindre menace pour ne pas remplir une tombe de plus dans ce grand cimetière de pirate.
Le marine fit son premier mouvement et les muscles de tous les pirates se raidirent, parés à toute éventualité. Il ne fit que lever la tête, dévoilant son visage dissimulé derrière sa tignasse noire a ses adversaires.
L’homme devait avoir entre 30 et 40 ans. Des rides creusaient la peau sous ses yeux et descendaient sur ses joues, à moins que ça ne soient des cicatrices témoignant des combats acharnés de cet homme.
Son regard d’un gris froid parcourut l’attroupement de pirates assis dans le bar, s’arrêtant quelques secondes sur chacun d’entre eux, analysant le moindre détail avant de se lancer dans un combat. De son regard, les pirates avaient devinés qu’il avait de l’expérience. Et le plus terrifiant est que malgré cette analyse de ses adversaires, son visage ne témoignait d’aucun doute qu’il pouvait avoir. Ses menaces n’avaient pas été proférées en l’air, il en était conscient et confiant.
Edward serra les dents, malgré qu’il ne connaisse pas encore son adversaire il savait qu’il ne serait pas un tendre, ce n’était vraiment pas de chance de tomber sur quelqu’un comme lui à peine arrivés sur Grandline.
Esquissant un léger sourire, le marine se releva. Il n’en fallut pas plus à Pandore pour se lancer sur lui, la faux dans la main, suivie par son capitaine. De leur côté, Winry partit immédiatement elle aussi se ruer vers le marine dès qu’elle aperçut le mouvement de Pandore, elle-même suivie de près par Alphonse. Le bar étant relativement exigu, tous ne pourraient pas l’attaquer, mieux valaient l’attaquer chacun son tour sans trop se gêner.
Pandore fut la première sur lui. D’un mouvement ample, la pointe de sa faux décrit un large cercle en direction du visage de leur adversaire. La faux lacéra tout le mur du bar jusqu’à être stoppée net, le bras de Pandore bloqué par la poigne du marine.
La fourchette lancée par Winry se planta dans le cou du marine qui ne parut même pas le remarquer. Avant qu’elle ait pu abattre sa clé à molette dans les côtes de leur adversaire, c’est Pandore tout entière qui s’écrasa contre elle, et emportées par la force du marine, les deux femmes traversèrent en grand fracas le mur du bar.
Ce fut maintenant à Dameon de passer à l’attaque. Profitant que le marine se soit retourné en envoyant les deux femmes à travers le mur, il enfonça une profonde aiguille au niveau de l’articulation de celui-ci. Nullement gêné, il se retourna et d’un coup de poing violent envoya le capitaine des anges de la douleur au sol. Profitant lui aussi, Alphonse envoya la lame vers le marine qui se recula rapidement pour éviter le coup et ne reçut au final qu’une légère entaille au niveau du pectoral. Saisissant l’épéiste a la gorge, il lui fit lâcher son arme d’un coup de pied qui lui broya le poignet. Malgré son mètre quatre-vingt-quinze, les pieds du pirate gesticulaient a 20 centimètres au-dessus du sol, ses mains tentant en vain de trouver un peu d’oxygène.
La carrure du marine était vraiment impressionnante, autant en taille qu’en largeur. Et les attaques vaines des pirates renforçaient cette impression. Edward n’avait toujours pas bougé, sans son bras il n’aurait pas été très utile et analyser cet adversaire lui convenait mieux, même si au fond de lui il était terrifié par cet homme et le fait de penser qu’il allait en rencontrer de plus en plus dans ce genre sur grandline.
Mais même s’il ne semblait pas réagir à leurs attaques, il avait néanmoins une aiguille plantée dans l’arrière de l’épaule ainsi qu’une entaille sanglante courant sur son pectoral. D’une façon ou d’une autre ils pouvaient e vaincre mais réussir à coopérer avec cet autre équipage qu’ils ne connaissaient que de réputation pour y arriver n’allait pas être simple.
Toshi s’était placé face au marine, le pointant de ces deux revolvers. Eloigné de lui de quelques mètres à peine.
Toshi : T’as l’air balèze, mais l’es-tu assez pour éviter des balles tirées à cette distance ?
Le marine ne répondit que par un sourire dévoilant ses dents, visiblement toujours aussi confiant. Azura avançait peu à peu en direction du marine, en prenant soin de rester suffisamment loin pour passer à l’attaque tandis que son capitaine se relevait tranquillement.
Toshi ne put se résoudre à presser la détente, Alphonse était toujours bloqué dans l’étau de sa main et tirer risquerait e le toucher lui aussi. Ce fut la clé à molette de la mécanicienne qui fit le premier mouvement en percutant le coute du marine dans un bruit sourd. Même si le coup ne le lui fit pas lâcher prise, il suffit à détourner son attention.
Méridia pu s’approcher sans risque du marine et d’un coup de poing dévastateur lui démolit le genou, faisant vaciller le colosse. Relâchant son emprise sur le cou de Alphonse, le sabreur réussit à se dégager de cette étreinte afin de retrouver l’air qui lui manquait et s’écarter de la portée de du colosse. Ce fut au tour de Rashek de bondir, les deux sabres de sortis, vers son adversaire. Les abattants verticalement sur lui il entailla de leurs pointes chaque de ses joues jusqu’à la mâchoire avant de faire reprendre la course de ses lames sur toute la hauteur du torse du marine.
Les gestes précis et maitrisés du marine se firent plus rares, et sa bestialité sembla prendre de plus en plus d’ampleur sur lui. Attrapant la main de Rashek avant qu’il ait pu se retirer, le marine l’attira vers lui avant d’abattre sur son visage un coup de poing dont la violence aurait dû briser nombre de ses os. Même l’expression sur le visage du marine changeait, tout à l’heure si sûr de lui, il laissant paraitre son incompréhension après avoir frappé son adversaire.
Son torse ruisselant avait imprégné son uniforme d’un rouge écarlate qui commençait à gouter, formant une flaque sous lui. Yukihana s’approcha de lui, d’un pas plutôt lent. Le marine regarda la petite fille s’avancer sans réagir, il ne comprenait même pas ce qu’elle essayait de faire, sûr de lui de ses cinq têtes de plus. La jeune fille leva les bras au-dessus de sa tête et posa ses mains elles aussi ruisselantes de sang contre le torse de marine qui d’un seul coup sembla exploser sur toute sa surface dans un nuage pourpre, aspergeant la petite fille devant lui.
-Bordel, mais c’est quoi ça ?
Le marine serra les dents et leva la jambe. Il n’eut pas à la lever très haut pour pouvoir écraser la gamine sous son pied. Yukihana ne bougeait même plus, elle restait immobile comme en transe, recouverte de sang. Edward était trop long pour la sortir de là mais cela ne l’empêcha pas de se lancer en courant vers Yuki. Heureusement Winry fut plus rapide que lui. Se lançant sur la gamine, elle la jeta en arrière avant de se faire écraser. Yukihana fut maladroitement rattrapée du bras valide d’Edward tandis que Winry percuta le plancher sous la jambe de marine et finir même pas passer à travers.
Pandore elle aussi avait eu le temps de revenir, reprenant sa faux au passage. Dans un mouvement rapide, le creux de la lame remonta dans son dos, à la rencontre du flanc du marine. La lame s’enfonça de quelques centimètres avant de stopper sa course à cause de ce qu'elle reconnu comme un tekkaï et de projeter l’imposante silhouette du marine sur une table un peu plus loin.
Profitant de leur avantage temporaire, Dameon voulut relancer un assaut sur leur adversaire toujours au sol mais stoppa net son mouvement avant même de s’être lancé. Assis sur une chaise contre le mur un autre marine observait leur combat. Une fois que Dameon l’eut remarqué, tous les pirates tournèrent le regard dans sa direction. Le marine venant d’être découvert se leva et s’avança vers son collègue au sol. Il n’adressa que quelques mots aux pirates, sans même prendre la peine de les regarder.
-Si vous voulez partir c’est maintenant. Le bruit que vous avez fait a du alerter une patrouille et dans quelque minutes l’endroit grouillera de marine. A vous de voir.
Un nouvel adversaire, et il semblait du même acabit que le précédent. Celui-ci plus l’autre même blessé. Plus la patrouille qui devait être en route. Le calcul était vite fait pour Edward. Serra Yukihana toujours inerte dans son bras valide il se releva et aida sa mécanicienne à se dégager du plancher. Les anges de la douleur savaient que seuls ils n’avaient pas la moindre chance face aux deux marines, voyant Edward en train de partir ils durent eux aussi renoncer à combattre. Méfiants, les pirates quittèrent les lieux sans cesser de regarder les deux marines.
Ils devaient vite fait partir avant que les renforts de la marine ne soient là, retourner au bateau pour le moment semblait être la meilleure option qu’ils aient. En plus Yukihana ne réagissait toujours pas et les plaies a ses mains semblaient assez profondes, il fallait qu’elle reçoive des soins. Winry s’approcha des anges de la douleur.
Winry : Vous avez prévu de faire quelque chose en attendant la recharge de votre log pose ? Si les marines nous traquent on sera plus en sécurité à 10 qu’a 5.
Dameon réfléchit un instant : Pourquoi pas, tant qu’on est coincés sur cette ile, autant se protéger les uns les autres.
Edward : Il faut qu’on repasse au bateau, chercher de quoi soigner Yuki. On verra après ce qu’on peut faire.
Le groupe de pirate s’éloigna du bar rapidement. Quelques personnes alertées par le vacarme de leur combat commençaient à sortir dans les rues mais ils s’étaient déjà assez éloignés. Les renforts de la marine ne leurs tomberaient donc pas dessus tout de suite.
Dans le bar le marine blessé se releva et retourna s’assoir sur sa banquette, a moitié arrachée par le trou qu’avaient fait les deux filles en traversant le mur. Il hurla pour deux bières alors que son collègue s’asseyait en face de lui.
L’aubergiste terrorisé apporta les boissons sans poser de question ni réclamer de paiement.
-T’es lourd Roger, ça faisait une paye que je n’avais pas eu un combat comme ça et il a fallu que tu viennes l’interrompre. Tu pouvais même ne pas me laisser profiter...
-De là ou je me trouvais, ça semblait assez mal partit pour toi. Le temps ou Didier l’embrouille terrorisait les bars du monde entier serait-il terminé ?
Si j’avais laissé le combat se poursuivre tu en aurais surement tué quelques-uns avant de succomber à tes blessures. T’as encore une aiguille plantée dans l’épaule...
-C’est vrai que j’ai morflé plus ce que j’imaginais, mais je n’étais au courant de rien pour le grand gaillard à la lance dans le bide et la mioche...
Si il avait eu des os ils auraient été cassés de partout, et elle... je ne sais pas trop mais elle m’a quasiment fait exploser le torse quoi...
-J’ai pas trouvé d’infos sur eux, ils ont rejoint les équipages il y a peu et leurs pouvoirs sont encore peu connus.
Toujours est-il que tu ne peux pas t’en occuper tout seul alors je vais devoir l’appeler.
-Tu pense qu’il va s’en occuper ?
-Je ne sais pas, il est de plus en plus imprévisible c’est temps-ci. Il pourrait les tuer comme les laisser partir sans rien faire. Ce qui est sûr c’est qu’il voudra jouer avec eux et les mettre à l’épreuve avant de se décider.
Le magicien d’Auze est un vrai mystère...
-Tu l’as dit, tu aurais mieux fait de me laisser gérer ça.
-En attendant essaye de passer voir un médecin avant de te vider de ton sang...
-Roh mais t’es lourd !
J’essaye de profiter de ma bière tranquillement là, je verrais ça plus tard.
En entendant ce nom, Edward avait vu l’avis de recherche de ce Dameon repasser devant ses yeux. Le capitaine et son équipage assis à la table d’à côté n’était pas n’importe quel équipage, et même si les primes exactes lui avaient échappées tant le nombre de 0 était important il savait que leurs primes étaient supérieures à celles de son équipage.
Même si leurs propres primes étaient inférieures, elles restaient tout de même relativement élevées, et Dameon devait se dire la même chose à leurs sujet, du moins, Edward l’espérait.
Mais malgré le voile levé sur la menace que représentait l’équipage à la table voisine, la vraie menace émanait du marine toujours assis dos à la fenêtre.
Voyant que Dameon n’avait pas encore bougé, Edward se dit que lui non plus ne connaissait pas le marine. Pour oser provoquer deux équipages entier, et cela tout seul, il ne devait pas être n’importe qui.
Edward commençait à regretter d’avoir laissé sa prothèse au navire. Certes se balader en plein désert un morceau de métal brulant accroché au bras n’aurait pas été de tout repos mais il aurait été moins gêné pour affronter cet adversaire qui semblait se considérer si redoutable. Il n’avait pas bougé mais sa main valide étreignait déjà l’un de ses scalpels, l’arme encore dans sa poche.
Autour de lui ses compagnons réagissaient comme lui, Winry serrait sa clé à molette dans une main et sa fourchette dans l’autre. Alphonse avait déjà une main sur la poignée de son sabre, Toshi sur celle de son revolver alors que Yukihana, le regard faiblissant dessinait doucement une profonde entaille dans le creux de sa main avec son couteau à viande.
Même s’il ne voyait pas de là où il se trouvait, Ed ne doutaient pas un instant que l’équipage de Dameon réagisse de la même façon. Maintenant qu’ils se trouvaient sur Grandline ils devaient prendre garde à la moindre menace pour ne pas remplir une tombe de plus dans ce grand cimetière de pirate.
Le marine fit son premier mouvement et les muscles de tous les pirates se raidirent, parés à toute éventualité. Il ne fit que lever la tête, dévoilant son visage dissimulé derrière sa tignasse noire a ses adversaires.
L’homme devait avoir entre 30 et 40 ans. Des rides creusaient la peau sous ses yeux et descendaient sur ses joues, à moins que ça ne soient des cicatrices témoignant des combats acharnés de cet homme.
Son regard d’un gris froid parcourut l’attroupement de pirates assis dans le bar, s’arrêtant quelques secondes sur chacun d’entre eux, analysant le moindre détail avant de se lancer dans un combat. De son regard, les pirates avaient devinés qu’il avait de l’expérience. Et le plus terrifiant est que malgré cette analyse de ses adversaires, son visage ne témoignait d’aucun doute qu’il pouvait avoir. Ses menaces n’avaient pas été proférées en l’air, il en était conscient et confiant.
Edward serra les dents, malgré qu’il ne connaisse pas encore son adversaire il savait qu’il ne serait pas un tendre, ce n’était vraiment pas de chance de tomber sur quelqu’un comme lui à peine arrivés sur Grandline.
Esquissant un léger sourire, le marine se releva. Il n’en fallut pas plus à Pandore pour se lancer sur lui, la faux dans la main, suivie par son capitaine. De leur côté, Winry partit immédiatement elle aussi se ruer vers le marine dès qu’elle aperçut le mouvement de Pandore, elle-même suivie de près par Alphonse. Le bar étant relativement exigu, tous ne pourraient pas l’attaquer, mieux valaient l’attaquer chacun son tour sans trop se gêner.
Pandore fut la première sur lui. D’un mouvement ample, la pointe de sa faux décrit un large cercle en direction du visage de leur adversaire. La faux lacéra tout le mur du bar jusqu’à être stoppée net, le bras de Pandore bloqué par la poigne du marine.
La fourchette lancée par Winry se planta dans le cou du marine qui ne parut même pas le remarquer. Avant qu’elle ait pu abattre sa clé à molette dans les côtes de leur adversaire, c’est Pandore tout entière qui s’écrasa contre elle, et emportées par la force du marine, les deux femmes traversèrent en grand fracas le mur du bar.
Ce fut maintenant à Dameon de passer à l’attaque. Profitant que le marine se soit retourné en envoyant les deux femmes à travers le mur, il enfonça une profonde aiguille au niveau de l’articulation de celui-ci. Nullement gêné, il se retourna et d’un coup de poing violent envoya le capitaine des anges de la douleur au sol. Profitant lui aussi, Alphonse envoya la lame vers le marine qui se recula rapidement pour éviter le coup et ne reçut au final qu’une légère entaille au niveau du pectoral. Saisissant l’épéiste a la gorge, il lui fit lâcher son arme d’un coup de pied qui lui broya le poignet. Malgré son mètre quatre-vingt-quinze, les pieds du pirate gesticulaient a 20 centimètres au-dessus du sol, ses mains tentant en vain de trouver un peu d’oxygène.
La carrure du marine était vraiment impressionnante, autant en taille qu’en largeur. Et les attaques vaines des pirates renforçaient cette impression. Edward n’avait toujours pas bougé, sans son bras il n’aurait pas été très utile et analyser cet adversaire lui convenait mieux, même si au fond de lui il était terrifié par cet homme et le fait de penser qu’il allait en rencontrer de plus en plus dans ce genre sur grandline.
Mais même s’il ne semblait pas réagir à leurs attaques, il avait néanmoins une aiguille plantée dans l’arrière de l’épaule ainsi qu’une entaille sanglante courant sur son pectoral. D’une façon ou d’une autre ils pouvaient e vaincre mais réussir à coopérer avec cet autre équipage qu’ils ne connaissaient que de réputation pour y arriver n’allait pas être simple.
Toshi s’était placé face au marine, le pointant de ces deux revolvers. Eloigné de lui de quelques mètres à peine.
Toshi : T’as l’air balèze, mais l’es-tu assez pour éviter des balles tirées à cette distance ?
Le marine ne répondit que par un sourire dévoilant ses dents, visiblement toujours aussi confiant. Azura avançait peu à peu en direction du marine, en prenant soin de rester suffisamment loin pour passer à l’attaque tandis que son capitaine se relevait tranquillement.
Toshi ne put se résoudre à presser la détente, Alphonse était toujours bloqué dans l’étau de sa main et tirer risquerait e le toucher lui aussi. Ce fut la clé à molette de la mécanicienne qui fit le premier mouvement en percutant le coute du marine dans un bruit sourd. Même si le coup ne le lui fit pas lâcher prise, il suffit à détourner son attention.
Méridia pu s’approcher sans risque du marine et d’un coup de poing dévastateur lui démolit le genou, faisant vaciller le colosse. Relâchant son emprise sur le cou de Alphonse, le sabreur réussit à se dégager de cette étreinte afin de retrouver l’air qui lui manquait et s’écarter de la portée de du colosse. Ce fut au tour de Rashek de bondir, les deux sabres de sortis, vers son adversaire. Les abattants verticalement sur lui il entailla de leurs pointes chaque de ses joues jusqu’à la mâchoire avant de faire reprendre la course de ses lames sur toute la hauteur du torse du marine.
Les gestes précis et maitrisés du marine se firent plus rares, et sa bestialité sembla prendre de plus en plus d’ampleur sur lui. Attrapant la main de Rashek avant qu’il ait pu se retirer, le marine l’attira vers lui avant d’abattre sur son visage un coup de poing dont la violence aurait dû briser nombre de ses os. Même l’expression sur le visage du marine changeait, tout à l’heure si sûr de lui, il laissant paraitre son incompréhension après avoir frappé son adversaire.
Son torse ruisselant avait imprégné son uniforme d’un rouge écarlate qui commençait à gouter, formant une flaque sous lui. Yukihana s’approcha de lui, d’un pas plutôt lent. Le marine regarda la petite fille s’avancer sans réagir, il ne comprenait même pas ce qu’elle essayait de faire, sûr de lui de ses cinq têtes de plus. La jeune fille leva les bras au-dessus de sa tête et posa ses mains elles aussi ruisselantes de sang contre le torse de marine qui d’un seul coup sembla exploser sur toute sa surface dans un nuage pourpre, aspergeant la petite fille devant lui.
-Bordel, mais c’est quoi ça ?
Le marine serra les dents et leva la jambe. Il n’eut pas à la lever très haut pour pouvoir écraser la gamine sous son pied. Yukihana ne bougeait même plus, elle restait immobile comme en transe, recouverte de sang. Edward était trop long pour la sortir de là mais cela ne l’empêcha pas de se lancer en courant vers Yuki. Heureusement Winry fut plus rapide que lui. Se lançant sur la gamine, elle la jeta en arrière avant de se faire écraser. Yukihana fut maladroitement rattrapée du bras valide d’Edward tandis que Winry percuta le plancher sous la jambe de marine et finir même pas passer à travers.
Pandore elle aussi avait eu le temps de revenir, reprenant sa faux au passage. Dans un mouvement rapide, le creux de la lame remonta dans son dos, à la rencontre du flanc du marine. La lame s’enfonça de quelques centimètres avant de stopper sa course à cause de ce qu'elle reconnu comme un tekkaï et de projeter l’imposante silhouette du marine sur une table un peu plus loin.
Profitant de leur avantage temporaire, Dameon voulut relancer un assaut sur leur adversaire toujours au sol mais stoppa net son mouvement avant même de s’être lancé. Assis sur une chaise contre le mur un autre marine observait leur combat. Une fois que Dameon l’eut remarqué, tous les pirates tournèrent le regard dans sa direction. Le marine venant d’être découvert se leva et s’avança vers son collègue au sol. Il n’adressa que quelques mots aux pirates, sans même prendre la peine de les regarder.
-Si vous voulez partir c’est maintenant. Le bruit que vous avez fait a du alerter une patrouille et dans quelque minutes l’endroit grouillera de marine. A vous de voir.
Un nouvel adversaire, et il semblait du même acabit que le précédent. Celui-ci plus l’autre même blessé. Plus la patrouille qui devait être en route. Le calcul était vite fait pour Edward. Serra Yukihana toujours inerte dans son bras valide il se releva et aida sa mécanicienne à se dégager du plancher. Les anges de la douleur savaient que seuls ils n’avaient pas la moindre chance face aux deux marines, voyant Edward en train de partir ils durent eux aussi renoncer à combattre. Méfiants, les pirates quittèrent les lieux sans cesser de regarder les deux marines.
Ils devaient vite fait partir avant que les renforts de la marine ne soient là, retourner au bateau pour le moment semblait être la meilleure option qu’ils aient. En plus Yukihana ne réagissait toujours pas et les plaies a ses mains semblaient assez profondes, il fallait qu’elle reçoive des soins. Winry s’approcha des anges de la douleur.
Winry : Vous avez prévu de faire quelque chose en attendant la recharge de votre log pose ? Si les marines nous traquent on sera plus en sécurité à 10 qu’a 5.
Dameon réfléchit un instant : Pourquoi pas, tant qu’on est coincés sur cette ile, autant se protéger les uns les autres.
Edward : Il faut qu’on repasse au bateau, chercher de quoi soigner Yuki. On verra après ce qu’on peut faire.
Le groupe de pirate s’éloigna du bar rapidement. Quelques personnes alertées par le vacarme de leur combat commençaient à sortir dans les rues mais ils s’étaient déjà assez éloignés. Les renforts de la marine ne leurs tomberaient donc pas dessus tout de suite.
Dans le bar le marine blessé se releva et retourna s’assoir sur sa banquette, a moitié arrachée par le trou qu’avaient fait les deux filles en traversant le mur. Il hurla pour deux bières alors que son collègue s’asseyait en face de lui.
L’aubergiste terrorisé apporta les boissons sans poser de question ni réclamer de paiement.
-T’es lourd Roger, ça faisait une paye que je n’avais pas eu un combat comme ça et il a fallu que tu viennes l’interrompre. Tu pouvais même ne pas me laisser profiter...
-De là ou je me trouvais, ça semblait assez mal partit pour toi. Le temps ou Didier l’embrouille terrorisait les bars du monde entier serait-il terminé ?
Si j’avais laissé le combat se poursuivre tu en aurais surement tué quelques-uns avant de succomber à tes blessures. T’as encore une aiguille plantée dans l’épaule...
-C’est vrai que j’ai morflé plus ce que j’imaginais, mais je n’étais au courant de rien pour le grand gaillard à la lance dans le bide et la mioche...
Si il avait eu des os ils auraient été cassés de partout, et elle... je ne sais pas trop mais elle m’a quasiment fait exploser le torse quoi...
-J’ai pas trouvé d’infos sur eux, ils ont rejoint les équipages il y a peu et leurs pouvoirs sont encore peu connus.
Toujours est-il que tu ne peux pas t’en occuper tout seul alors je vais devoir l’appeler.
-Tu pense qu’il va s’en occuper ?
-Je ne sais pas, il est de plus en plus imprévisible c’est temps-ci. Il pourrait les tuer comme les laisser partir sans rien faire. Ce qui est sûr c’est qu’il voudra jouer avec eux et les mettre à l’épreuve avant de se décider.
Le magicien d’Auze est un vrai mystère...
-Tu l’as dit, tu aurais mieux fait de me laisser gérer ça.
-En attendant essaye de passer voir un médecin avant de te vider de ton sang...
-Roh mais t’es lourd !
J’essaye de profiter de ma bière tranquillement là, je verrais ça plus tard.
-ED-- Conquérant de l'univers
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