Une FIC dont VOUS êtes le HEROS !

Et me revoilà sur cette fic, après une courte pause de presque un an. Je ne garantis pas un rythme très régulier, mais je ferais en sorte de ne plus vous faire attendre un an. Un petit résumé de ce qui s'est passé jusque là :

Vous êtes un jeune homme de 23 ans, brusquement happé dans une étrange faille, pour finalement se retrouver en plein coeur d'un marécage. Une curieuse rencontre scellera votre destin : une sorcière vous transforme en mort-vivant, capable d'absorber l'énergie vitale d'autres êtres. Un pouvoir étrange vous attire à l'est... Après avoir traversé un village infesté de cadavres animés, vous voilà piégé dans un antique colisée, à combattre un crabe monstrueux dans une mangrove tropicale.


Alors que la pince était sur le point de vous sectionner en deux, vous vous jetez en avant. Mu par un réflexe surhumain, vous esquivez l'attaque de votre monstrueux adversaire et vous retrouvez ainsi juste sous son ventre, qui s'avère bien moins protégé que le reste de son corps... D'une habile roulade vous vous remettez sur pied et, prolongeant votre mouvement, plantez violemment votre trident dans la chair tendre du crabe. Le sang, toujours aussi sombre, coule à flot et son corps se met à tressauter brusquement, agité de spasmes incontrôlables... Incapable de pousser le moindre cri, il fait claquer furieusement ses pinces dans l'air, piétine le sable avec rage. Enfin, il se laisse tomber. Droit sur vous. Tandis qu'un hoquet de stupeur vous échappe, vous lâchez la hampe de votre arme et plongez sur le côté, évitant de justesse son corps gigantesque. Avant de heurter le sol vous avez tout juste le temps de voir votre lance s'enfoncer entièrement dans le ventre mou du crustacé, qui s'arrête rapidement de bouger.
Épuisé, vous tombez sur vos genoux, les bras ballants, le souffle court. Pris de vertige, vous réalisez que le monde autour de vous semble devenir de plus en plus flou pour finalement s'estomper doucement, laissant la place à une arène sablonneuse, entourée de haut gradins, occupés par des centaines de silhouettes fantomatiques. La foule spectrale, qui semble avoir assisté au combat, pousse de grands cris de joies. Galvanisé par ces vivats, vous parvenez à vous remettre sur pied, le sourire aux lèvres. Et lorsque vous levez les deux poings en signe de victoire, c'est un véritable tonnerre d'applaudissement qui explose dans l'amphithéâtre. Après quelques instant savoureux, la symphonie cesse et une voix prend le pas sur les autres. Une silhouette verdâtre, aux contours indistincts quitte les hauts gradins et flotte lentement vers vous... Elle semble vêtue d'une longue robe ornée de fourrure, et une mince couronne d'or ceint son crâne blanc. Vous reconnaissez sa voix caverneuse, celle-la même qui vous avait accueilli en ce lieu :
- Quel combat magistral, noble champion. Nos corps sont devenus poussière, nos coeurs ne battent plus depuis bien longtemps... Et pourtant vous avez su nous donner l'illusion que nous étions toujours vivants... Merci. Et veuillez nous excusez pour la façon dont nous vous avons attiré ici, après tout, nous ne sommes que de pauvres esprits tourmentés par l'ennui.
- Et votre seul source de divertissement est la mort ?
- Vous, qui ne pouvez trépasser, finirez par comprendre... Quand vous aurez vu passer trop d'années pour un être humain, quand la nourriture ne sera plus que cendre dans votre bouche, quand vous aurez vécu tout votre saoul et plus encore, vous comprendrez.
- On verra... Quel est cet endroit ?
- Il s'agit du Colisée. Autrefois c'était un lien plein de vie, mais la malédiction qui frappe cette terre a finit par nous rattraper... La Non-Mort nous a pris. Ce pouvoir que vous désirez tant, voyez tout le mal qu'il a pu causer. Acheva l'esprit en baissant la voix.
Interdit, vous gardez le silence.
- Mais je sens que vous avez la force de rompre le maléfice... Vous êtes notre seul espoir de mort. Prenez l'une de nos reliques et continuez votre chemin vers l'Est. Au nom de mon peuple, je vous en supplie, aidez nous à mourir, lâcha le spectre en s'inclinant humblement.

Quelle relique choisissez vous ?

A - Le Trident des Lacérations.
B - L'Armure du Champion.
C - Le Filet de Korhynte.

D - Vous choisissez de mettre fin à cette aventure et de recommencer un tout nouveau scénario.

Merci pour votre fidélité et votre enthousiasme, voilà qui me réchauffe le coeur.
Je vais essayer de poster au moins un chapitre par semaine, peut-être plus si l'inspiration et le temps me le permettent. Si jamais je devais mettre plus de temps à écrire, je vous préviendrais. Petit rappel : tous les choix sont valables, mais ne conduisent pas au même résultat, c'est évident. Certains choix peuvent être des pièges. D'autres entraînent directement la mort (enfin, façon de parler vu le personnage ), et donc la fin de l'aventure (et ainsi le début d'une nouvelle !). Sans plus attendre, la suite :



Le roi spectral vous guide à travers un véritable dédale de couloirs étroits, aux murs couverts de fresques épiques. Après plusieurs minutes de marche, vous débouchez dans une large salle, au plafond haut, supporté par de massives colonnes de grès. Des dizaines et des dizaines d'armes, magiques ou non, sont suspendus à des crochets et des râteliers. Des épées et sabres à la lame courbe, des arcs finement sculptés, de massifs marteaux de guerre et d'énormes haches... Et au centre, sur un autel de pierre sombre, repose l'Armure du Champion, nimbée d'une aura de puissance pure. Alors que vous vous en approchez à pas rapides, le fantôme vous explique qu'elle fut portée par le plus grand combattant qu'il eut connu, et qu'à sa mort une partie de son âme semblait être restée à l'intérieur... A peine la touchez vous que vous sentez une présence en son sein, ainsi qu'une inextinguible soif de combat. L'armure était de cuir noir, renforcée par de petits anneaux métalliques incrustés et était décorée de runes inconnues. Vous vous défaites aussitôt de vos vêtements pour l'enfiler, à la hâte. Alors que vous achevez de fixer le plastron vous réalisez que l'entité qui se trouve piégé dans le cuir va bien au-delà de la simple présence... Des murmures étranges, prononcés dans une langue inconnue, s'emparent rapidement de votre esprit, avant de finalement disparaître tout aussi soudainement. Un peu perdu, vous secouez la tête et achevez de vous équiper en silence. Une fois prêt, vous vous retournez vers le roi fantomatique et entreprenez de le questionner sur la quête qui vous attend.
- "Dîtes m'en plus sur ce que je vais devoir faire. Que s'est-il passé sur ces terres ?"
La créature vous fixe d'un drôle d'air, comme si vous veniez de lui demander la couleur du ciel et de la mer.

- "Vous devez venir de très loin, noble guerrier, pour ne pas connaître cette histoire... Soit, je vais vous la narrer. Il y a de cela des siècles, un mal terrible s'empara de ce royaume. Un aventurier avait découvert, caché dans des profondeurs abyssales, un étrange temple de pierre noire. L'édifice, racontait-il, dégageait une puissante aura maléfique, un violent désir de massacre et de souffrances... Mais, aveuglé par l'avarice et la curiosité, il pénétra le lieu maudit et le pilla, ramenant des artefacts tous plus bizarres les uns que les autres. Des objets antiques gorgés de magie noire. Il les vendit et devint riche. Son histoire s'arrête là, mais pas celle de notre royaume. Au fil des générations, les objets se mirent à circuler de mains en mains, attirant de plus en plus de personnes. Bientôt c'est un véritable culte qui s'établit autour de ces sombres reliques ! Une religion horrible, adepte de sacrifices humains, de cannibalisme et autres immondes pratiques... Le roi de l'époque tenta de les combattre. Mais leurs sorciers avaient développés des pouvoirs tels qu'ils ne tardèrent pas à renverser notre bon monarque. Nos terres furent alors plongées dans les ténèbres. Personne ne sait vraiment ce qui s'y passa pendant de longues années... Mais lorsque le voile d'ombre finit par se lever, la secte avait disparue et notre royaume n'était plus que ruines. Et la Mort était devenue reine. Depuis, nos âmes deviennent des spectres, nos cadavre se relèvent. L'air lui même est comme putréfié ! Et tout vient de l'Est. Ce pouvoir maléfique qui consume cette région a pour source les ruines de l'ancienne capitale, Celicoant. Nous comptons sur vous, héros, pour mettre un terme au maléfice qui nous a piégé ici."
Frappé par l'ampleur de votre mission, vous restez muets, les yeux rivés sur les orbites vides de votre interlocuteur. Êtes vous vraiment capable d'une telle chose ? Alors que vous réfléchissez, vous vous sentez à nouveau attiré par l'Est... Le pouvoir ! Au plus profond de vous, vous savez que vous ne pouvez pas résister à cet appel. Vous n'avez pas le choix.

A - Vous partez sur le champ, reprenant la direction de l'Est.
B - Vous marchandez avec le roi spectral pour qu'il vous confie également une arme.
C - Vous attaquez le fantôme et dérobez autant de reliques que possible.

La suite arrivera rapidement (peut-être demain si vous êtes nombreux à répondre).

La réponse B l'emporte. Merci de continuer cette aventure; et veuillez m'excusez pour le dernier choix, de piètre qualité ! Voici la suite :


Vous faites mine de quitter la salle d’arme, puis vous arrêtez brusquement. Vous jetez un coup d’œil rapide aux dagues, que vous veniez d’attacher à votre ceinture, prises sur le cadavre d’un assassin plusieurs semaines plus tôt. Effilées et légères, elles étaient néanmoins bien trop courtes pour être efficace en cas de vrai combat… Après tout, vous n’avez rien à perdre à marchander. Vous vous retournez vers le spectre :
« -Votre cadeau m’honore. Mais je ne puis mener à bien ma quête sans véritable arme… Accepteriez-vous de me faire un dernier cadeau ?
-Nombre de « héros » sont déjà passés par ici vous savez. Nous leur avons déjà confié des reliques. Mais aucun n’est revenu… C’est pourquoi nous avons décidé de n’en confier qu’une… »
Avant qu’il ne finisse sa phrase, vous vous emparez d’un poignard et le plantez violemment dans votre biceps, dénudé par votre nouvelle armure légère. Vous esquissez une violente grimace de douleur mais réprimez un cri et bombez le torse, fier.
« -Je ne peux mourir, et vous le savez. La douleur ne m’effraie point, je ne crains pas de verser mon sang. J’ai dit que je vous aiderais, je le ferais. Mais j’ai besoin d’une vraie arme. Vous savez que je suis votre meilleure chance de mettre un terme à ce maléfice. »
Le fantôme continue de vous fixer, l’air hésitant. Alors, une lueur semble s’animer dans ses orbites vides et il vous tourne le dos, pour s’enfoncer dans la pièce, entre étagères et râteliers. Lorsqu’il revient enfin, il tient entre ses mains une longue épée à la lame courbe, légèrement dentelée. Nimbée d’une aura sombre, l’arme fait vibrer l’air tout autour. Dans votre tête, vous entendez à nouveau les étranges chuchotements, qui semblent cette fois trépigner d’impatience.
« -Cette lame est à vous… si vous pouvez la tenir. Éclat-de-Lune se refuse à tous les vivants. Vous qui marchez entre les deux mondes avez peut-être une chance. »
Un sourire se dessine sur vos lèvres et vous empoignez le manche du sabre, qui semble vous accepter aussitôt. Aussitôt l'empoignez-vous qu'une bourrasque d'énergie, à la fois sombre et apaisante, déferle sur votre esprit, dispersant tous vos doutes, toutes vos peurs. Alors que vous quittez le Colisée, absorbé dans la contemplation du tranchant magnifique, vous entendez la voix caverneuse du maître des lieux résonner :
« -Ne nous décevez pas, Nouveau Champion. »

Cela fait désormais plusieurs jours que vous avez quitté le monument, continuant inlassablement à progresser vers l'Est. Les herbes hautes grimpent maintenant jusqu'à votre taille, ralentissant drastiquement votre progression... Quelques semaines plus tôt vous auriez été particulièrement angoissé à l'idée d'avancer dans un tel rideau végétal, sans voir où poser les pieds. Mais désormais Éclat-de-Lune bat à vos côtés et sa présence vous rassure. Après plusieurs heures de marches, vous constatez que les arbres se font enfin un peu plus nombreux, bien qu'ils restent plutôt décharnés. Alors que vous avancez, vous réalisez que c'est un véritable bosquet qui se profile au loin. A une bonne centaine de mètres de là, vous apercevez un troupeau d'herbivore en train de boire l'eau d'un étang. Les bestiaux ressemblent à des bisons démesurés, au moins aussi grands que des éléphants, et pourvus de trois paires de cornes osseuses.  Sur votre droite vous découvrez que toute une partie de la pleine est hérissée de monticules de terres, certains haut d'une dizaine de mètres ! Fasciné par le paysage que vous découvrez, vous vous perdez dans vos pensées...
Soudain, un concert de croassement explose dans les airs, et vous levez les yeux surpris. Vous savez qu'une nuée de corbeaux vous suit depuis l'instant où vous avez quitté le marais, mais jamais les volatiles n'avait fait un tel boucan ! Les oiseaux semblent totalement désorganisés, et continuent de pousser des cris d'alerte... Vous scrutez l'azur, ponctué par quelques nuages, à la recherche de la cause de tout ce remue-ménage, quand soudain une gigantesque silhouette crève le manteau cotonneux d'un massif cumulus. Le monstrueux vautour fond sur les corbeaux, et en happe plusieurs d'un seul coup de bec. Incroyablement rapide et agile pour sa taille, il n'a aucun mal à tailler en pièces les pauvres oiseaux, dans une véritable tempête de plumes noires... et rouges. Son massacre perpétué, le rapace entame sa descente en effectuant de larges cercles concentriques, pour finalement se poser sur arbre décharné, à plusieurs dizaines de mètres de là, non loin du bosquet. Le tronc, sec, ploie et craque sous son poids, mais tient bon. Un frisson agite vos épaules alors que vous détaillez l'oiseau.
Putréfié. L'un de ses yeux pend mollement de son orbite, tandis que son bec fissuré laisse voir une langue verdâtre anormalement longue. Son plumage semble avoir été arraché par grosses poignées, dévoilant une peau noire et roses, couvertes de plaques de moisissures vertes. Il ne semble pas vous avoir vu : instinctivement vous vous êtes agenouillé dans les hautes herbes, ne laissait dépasser qu'une partie de votre visage. Alors que vous réfléchissez, vous le voyez scruter la steppe du regard... Et il ne va pas tarder à orienter la tête dans votre direction. Il faut agir et vite ! Que faire ?

A - Vous vous allongez dans l'herbe, en espérant ne pas être repéré, et attendez qu'il parte, immobile.
B - Vous décidez de ramper vers le bosquet, prenant le risque de passer à côté du vautour.
C - Vous courrez vers le troupeau pour attirer le vautour sur les herbivores.
D - Vous rebroussez chemin discrètement et décidez de contourner le monstre en passant par la zone aux monticules