Une FIC dont VOUS êtes le HEROS !

Désolé pour ce retard, j'ai eu quelques soucis ces derniers jours. Merci de continuer à lire et voter, voici le chapitre neuvième !


Vous bifurquez brusquement et vous foncez vers la falaise. Sur votre chemin vous ne croisez que bien peu de morts-vivants, ces derniers ne s'attendaient probablement pas à ce que vous passiez par là. Vous esquivez habilement une paire de bras enflammé puis bondissez par-dessus un cadavre encore tressautant. Finalement vous vous retrouvez face à une paroi déchiquetée et irrégulière. La roche est coupante par endroits, mais les nombreuses crevasses et et bosses sont tout autant de prises faciles. Un coup d'oeil en arrière vous signale que le groupes de zombies vous suit toujours. Plus une seconde à perdre. Vous posez votre main sur le mur naturel et entreprenez votre ascension. La pierre vous meurtrit les doigts, et bientôt vous sentez quelques minces filets de sang couler le long de vos bras. Vous serrez les dents et ignorez la douleur. Placer sa main dans une saillie, poser un pied sur un appui bancal. A de nombreuses reprises vous manquez de tomber, à cause de pierres roulantes ou de pans entier de falaises qui s'effritent sous vos doigts. Après quelques minutes éprouvantes, vous regardez vers le village et constatez avec horreur que les créatures se sont massés en contrebas, et vous fixe avec un regard étrange. Une leur maligne danse dans leurs orbites... Vous réalisez qu'ils ne tarderont pas à tenter à leur tour de grimper. Vous accélérez le rythme, et faites subir un véritable supplice à vos mains. Quelques minutes plus tard, vous surplomber le hameau entier, en proie aux flammes. Cependant, l'incendie ne s'est pas encore propagé partout et vous voyez qu'un bon groupe de mort-vivant, qui ont réussi à échapper aux flammes, les évitent avec précaution pour s'approcher de la falaise. Vous profitez de ce court instant de répit pour étudier les environs.

Il fait désormais nuit, mais le feu illumine la lande telle une lanterne dans le noir. Vers l'Est vous voyez que la plaine s'étend à perte de vue, ponctuée de quelques bosquets ici et là. Et vous sentez que le pouvoir vous appelle. Derrière vous, la falaise descend de façon bien moins abrupte : pas besoin de jouer aux acrobates pour descendre. Néanmoins, la pente reste violente, et la roche irrégulière cachent des milliers de pièges retors. Vous vous approchez d'un arbre rachitique qui avait réussi à prendre racine dans la pierre et absorbez sa vie... Cela ne suffit pas à guérir les multitudes coupures qui couvrent vos bras et vos mains, mais c'est déjà ça. L'arbre meurt au bout de quelques secondes seulement, et vous constatez que vos pouvoirs sont plus limités que vous le pensiez. Vous jurez à voix haute avant de saisir une pierre de la taille de votre poing. Et vous la lancez de toutes vos forces vers l'essaim démoniaque. Vous pensez avoir touché votre cible, mais vous n'êtes pas vraiment sur, la masse noire difficilement repérable dans le ciel nocturne. Mais en tout cas, rien de spécial se produit. Vous réitérez l'opération plusieurs fois, et vous êtes surs d'avoir réussi à toucher les mouches avec vos projectiles. Mais le symbole n'est même pas altéré : si jamais vous avez fait choir quelques insectes, ils furent aussitôt remplacés. Quelle drôle d'idée était-ce que de vouloir leur jeter des cailloux... Mais maintenant vous ne pouvez plus faire marche arrière. Alors que vous vous apprêtiez à tenter un nouveau tir, de rage, vous constatez que les premiers morts-vivants commencent à se hisser au sommet de la falaise. Ceux-là ne sont pas dévorés par les flammes, et la lueur d'intelligence qui anime leur regard vous terrifie. Que faire ?

A- Vous détalez dans l'autre sens, courant à en perdre haleine dans la pente vers la lande.
B - Vous prenez votre temps pour descendre vers la lande, au risque d'être rattrapé par les créatures.
C - Vous vous jetez sur les nouveaux arrivants pour les précipiter dans le vide.
D - Vous descendez le long de la pente à reculons, tout en jetant des pierres sur les zombies pour les ralentir.

Voici la suite ! Voyons voir si vous avez fait le bon choix cette fois.

Chapitre 10 : Dégringolade

Vous comprenez instantanément que rester sur cette falaise est beaucoup trop dangereux. Vous tournez les talons et vous élancez dans la pente, à en perdre haleine. Vous courrez site que le monde autour de vous devient flou et indistinct. Le sol aussi. La pente est raide et percée de crevasses en tout genre... Par malchance, votre pied tombe dans un trou et vous déséquilibre. Un craquement écoeurant retentit dans votre jambe et vous tombez vers l'avant. Entraîné par la chute vous vous mettez à dégringoler le long de la falaise, sentant vos os se briser à chaque choc contre la roche dure. La douleur est immense, votre corps réduit en miettes, et pourtant vous refusez de mourir. A chaque fois que vous êtes sur le point de perdre connaissance, un nouveau pic de souffrance vous maintient conscience. Un supplice infernal... Finalement après une poignée de secondes qui parurent durer des ans, vous vous étalez de tout votre long dans l'herbe haute de la lande. Brisés de toute part, couvert de sang et de plaies ouvertes. Dans votre chute vous avez perdu votre torche... Au moins vous êtes pratiquement invisible, la végétation était haute dans cette plaine... Mais vous ne parvenez plus à bouger. Comme quoi, même mort-vivant ne peut pas marcher si tous les os de son corps sont broyés. Vous ne parvenez même plus à réfléchir. Sans vous en rendre vraiment compte, vous commencez à absorber la vie de l'herbe tout autour de vous. Elle se met à flétrir, pour finalement tomber en poussière jaunâtre. Quelques insectes sont également tués instantanément, mais vous vous sentez à peine mieux. Tout au plus vous parvenez à bouger les bras. Alors que vous songiez à abandonner, vous réalisez que vous êtes sauvés : réprimant un cri de douleur, vous traînez votre corps à la seule force de vos bras. Les quelques centimètres parcourus vous permettent d'accéder à de nouveaux brins, que vous vous empressez de tuer. Vous progressez ainsi, lentement, à travers la lande. Derrière vous, le village continue à brûler, dans un doux crépitement. Vous priez pour que personne ne soient à vos trousses, mais pour l'instant vous n'entendez rien d'étrange. Vous continuez donc à ramper, droit vers un tas de rocher, au pied duquel danse une petite lueur.
Une heure plus tard, vous êtes tout proche d'un feu de camp, devant lequel un homme dort. Vu son équipement, il a tout l'air d'un chasseur. Mais vous voyez qu'il souffre d'une blessure à la jambe droite, dont le bandage est tout ensanglanté... Que décidez vous de faire ?

A - Vous passez votre chemin.
B - Vous le tuez pour vous régénérer.
C - Vous le réveillez.
D - Vous dérobez ses affaires et partez.

Bravo, vous avez réussi à survivre à la première épreuve de votre voyage ! J'dois avouer que j'ai eu des doutes quand vous avez voulu jeter des cailloux sur des mouches. Mais à part ça vos choix ont été plutôt judicieux, même si vous prenez souvent des risques. Tout cela permet de dessiner un peu le caractère de votre héros, c'est assez intéressant de voir la direction que ceci prend.
Merci de continuer à suivre cette petite fic, je vous aime trop.



Vous vous approchez du pauvre homme en rampant furtivement, à plat ventre dans l'herbe haute. Enfin, de toute façon vous ne pourriez pas vous lever si vous le vouliez... Vous entendez la respiration régulière du chasseur : il est profondément endormi. Soudain, vous utilisez vos dernières forces pour vous jeter sur lui. Vous lui plaquez une main sur la bouche pour l'empêcher de hurler, tandis que vous pressez sa gorge de votre avant-bras. Votre victime se débat, vous mord et tente vainement de vous échapper : à chaque seconde qui passe vous prenez l'avantage. Vous croisez son regard, et y lisez détresse, colère et haine. Vous tentez d'esquisser un mouvement de recul, mais votre corps n'obéit même pas... Vous avez tant besoin de sa vie, que vos pouvoirs échappent à votre contrôle. Impuissant vous fermez les yeux, en tentant d'effacer son visage de votre mémoire. Après quelques minutes insoutenables, le chasseur cesse de s'agiter et vous êtes totalement requinqué. Troublé, vous vous levez vivement et vous détournez, incapable de regarder la vérité en face. Vous avez tué un innocent. C'était pour survivre mais... Et si d'autres solutions existaient ? Peut-être qu'il aurait pu vous aider à aller mieux. Peut-être pas. Vous secouez la tête pour chasser vos doutes et remords, mais c'est peine perdue. Etes vous réellement devenu un monstre ? Tremblant, vous fouillez les affaires de votre victime et trouver quelques habits de rechange, que vous vous empressez d'enfiler après avoir épongé tout votre sang. Après avoir allumé une torche à l'aide du feu de camp, vous vous éloignez au pas de course. Dans votre dos un village brûle. Par votre faute. Un homme est mort. De vos mains. Mais malgré le profond sentiment de mal être qui vous dévore, vous vous sentez incroyablement fort. Et pour la première fois depuis longtemps, vous vous sentez rassasié...

Pendant plusieurs jours, vous avancez rapidement à travers la lande. Si les morts-vivants pestiférés ne sont pas sur vous trousses, vous avez rapidement constaté que les corbeaux eux n'avaient pas perdu votre trace. Vous vous êtes peut-être habitué à leurs croassement rauques, mais leur présence vous dérange, sans que vous ne sachiez vraiment pourquoi. Hélas, vous ne pouvez absolument rien faire pour vous débarrasser d'eux. Vous continuez donc à suivre inlassablement votre boussole magique, toujours droit vers le levant. Alors que vous avancez, le paysage devient plus aride, l'herbe est plus jaune et rêche. Vous avez plusieurs fois vu d'étranges silhouettes courir dans le lointain, mais pour l'instant aucune bête sauvage n'a tenté de vous attaquer. Un beau jour, alors que vous décidiez de vous arrêter au bord d'un étang, vous avez pu admirer un troupeau d'herbivores mystérieux, tenant autant de l'antilope que du cerf, avec leurs corps élancés et leurs bois majestueux. Un spectacle d'une particulière beauté, auquel vous décidez toutefois de vous soustraire : le pouvoir vous appelle de plus en plus fort. Vous vous rapprochez.
Quelques jours plus tard, vous voyez une large structure se découper contre le soleil matinal. La silhouette ne ressemblait à rien de naturel, et quelques heures plus tard vous découvrez qu'il s'agit de ruines immenses. Une sorte de Colisée, délabré par endroits, mais encore debout. L'édifice dégageait cette aura de mystère et de puissance qu'ont les vieux monuments. Vos yeux sont irrémédiablement attirés par ces arcades, colonnes et murs de pierre blanche, et sans que vous ne vous en rendiez vraiment compte, vous vous retrouvez devant l'entrée. D'énormes grilles de fer vous barrent le passage mais, comme si elle avait senti votre présence, elles se lèvent en grinçant atrocement. Envoûté, vous entrez dans le monument. Derrière vous, la herse retombe avec fracas. Vous êtes fait prisonniers mais vous ne semblez même pas vous inquiéter... Soudain une voix d'outre-tombe résonne dans votre crâne, vous tirant de cette douce torpeur.


Comme une bulle de savon qui éclate, vous revenez à vous. Vous secouez la tête, l'esprit légèrement embrumé et regardez autour de vous. Vous êtes bel et bien entré dans le monument, complètement hypnotisé. Vous fermez les yeux et refoulez la panique qui vous gagne petit à petit. La voix vous a clairement dit qu'il existait une chance de partir. Mais peut-on réellement faire confiance à un message aussi inquiétant ? De toute façon vous n'avez pas vraiment le choix, c'est bien là votre unique espoir... Au moins, vous sentez que les lieux vous confèrent une certaine force surnaturelle : jamais vous n'aviez goûté à une telle extase. La peur disparaît de votre coeur. Comme resurgissant des tréfonds de votre âme, vous ressentez le besoin trivial de combattre pour la survie, de chasser et de mettre à mort une puissante proie. Un sourire impatient étire vos lèvres et vous avancer vers un mur sobrement orné. Pour seules décorations, des insignes grossièrement sculptés dans la pierre, représentant des animaux. Le mur d'en face était recouvert d'armes en tout genre, qui avaient toutes en commun le fait d'être gorgées de magie. A tel point que vous la sentez vibrer dans l'air. Une seule armure vous est proposé en revanche : en cuir renforcé, elle protège bien sans gêner les mouvements de son porteur. Il ne vous reste plus qu'à faire votre choix.

I - Quelle proie choisissez vous ?

A - L'Autruche.
B - Le Lion.
C - L'Araignée.
D - Le Serpent.
E - Le Singe.
F - Le Crabe.

II - Quel équipement choisissez vous ?

A- L'épée et le bouclier (un dans chaque main). Un mélange parfait d'attaque et de défense.
B - L'arc et les flèches. La sécurité de la distance.
C - Le trident et le filet. Un set peut conventionnel qui peut s'avérer redoutable.
D - La lance et l'égide (imposant bouclier). L'immobilité et la défense d'un rempart.
E - La hache de guerre (lourde et imposante). Lente à manier, mais aux effets dévastateurs.
F - Les dagues. Rapides, précises et mortelles.




Petite nouveauté : deux questions cette fois, pensez à répondre aux deux. Rien de bien extraordinaire, mais je me suis dit que ça pourrait être marrant de vous laisser la plus grande liberté de choix possible. Pour la proposition choisie pas de changement, je vais simplement traiter les questions différemment. Vous votez pour les deux questions à la suite, mais vos réponses ne sont pas liées entre elles. Je sais pas si je suis clair... Bref, répondez aux deux questions.

Bon comme on a une égalité pour le choix du monstre, je vais départager et j'ai décidé de partir sur le crabe (vous allez mourir). Pour l'arme vous avez choisi le trident et le filet... J'vais donc reprendre l'expression de Sam' pour le nom du prochain chapitre.



Après quelques moments d'hésitations, vous appuyez sur l'insigne correspondant à un crabe. Un déclic se fait entendre, et vous voyez une grille se soulever lentement de l'autre côté de la pièce. Vous vous dépêchez d'enfiler l'armure légère, et vous emparez du trident et du filet. L'arme est légère dans votre main, mais un seul coup d'oeil vous permets de voir qu'elle est très affûtée. Le filet quant à lui est clairement magique : on aurait dit du fer tressé. Et pourtant il ne pèse pas plus lourd que l'air... Vous le jetez sur votre épaule et, un sourire carnassier aux lèvres, avancez vers l'arène. Vous marchez le long d'un long couloirs, dont les fresques décrivent d'épiques scènes de chasses, contre toutes sortes de bêtes monstrueuses. Finalement vous débouchez enfin à l'extérieur, aveuglé par une lumière vive. Lorsque vous recouvrez l'usage de vos yeux, vous constatez avec stupeur que vous êtes en plein coeur d'une mangrove. Vous restez quelques secondes à admirer le paysage, ébahi : c'est bien la première fois que vous vous retrouvez dans un tel endroit. On aurait dit une jungle qui aurait les pieds dans l'eau. Vous vous retournez vivement, et découvrez qu'il est devenu impossible de faire machine arrière. L'entrée du Colisée a tout simplement disparu. Ici et là se trouve des bancs de sable, épargné par l'eau et les hautes racines, vous permettant d'explorer un peu la zone tout en restant au sec. Au dessus de votre tête le soleil brille avec intensité, baignant l'endroit d'une chaleur humide et moite. Chacun de vos pas est mesuré et prudent, vos sens à l’affût. La mangrove est peut-être magnifique, mais qui sait quels monstres peuvent se cacher entre les racines et sous le sable. Vous vous demandez bien à quoi peut ressembler votre proie, quand soudainement vous faites une bien étrange découverte. Au sommet d'une petite dune, vous voyez un gros rocher orange. Pointu, il mesure pas loin de deux mètres de haut. Vous avancez le plus discrètement possible, mais soudain vous sentez le sol trembler sous vos pieds. Trop tard.

Vous tournez les talons et plongez vers l'avant. Vous vous relevez juste à temps pour voir une pince gigantesque surgir du sable, à l'endroit exact où vous vous teniez un instant plus tôt.  Le Crabe sortit alors du sol en secouant son corps massif, sans vous quitter du regard un seul instant. Il mesurait plus de quatre mètres de haut, pour trois de large si on excluait ses membres. Dans ses petits yeux vous ne lisez que violence. La carapace du crustacé avait la consistance de la roche, et probablement sa solidité. Il était à peine croyable que les pattes de la créature soient suffisamment forte pour soulever une masse aussi impressionnante. Ce crabe était un tyran, et il ne semblait pas du genre à tolérer la moindre intrusion sur son territoire. C'était une machine à tuer : une mâchoire à faire pâlir n'importe quel héros, de grosses pointes dans le dos. Mais le plus grand danger provenait sans nul doute de ses pinces gigantesques, garnies de crocs tranchants. Vous raffermissez votre prise sur le manche de votre arme, prêt à réagir au moindre mouvement du monstre. Vous êtes devenu la proie... Brusquement, il lève ses bras meurtriers et charge. Mus par l'instinct de survie, vous vous réfugiez sous le couvert des arbres mais un craquement terrifiant retentit dans votre dos. D'un violent mouvement de pince, le Crabe avait fait éclater le tronc d'un palétuvier. Comment faire pour affronter ce titan ?

Spoiler:

A - Vous l'attirez sur une bande sable pour l'affronter à terrain découvert.
B - Vous décidez d'engager le combat en plein coeur de la mangrove.
C - Vous grimpez à un arbre pour sauter sur dos.
D- Vous tentez de vous cacher pour l'observer et le prendre par surprise.